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ArrasActu Le magazine des Arrageois
N°284 - Avril 2014
La presse à l’école : Arras, ville de tournage
Frédéric Leturque,
Maire de tous les Arrageois
Pages 6 et 7 : Découvrez le nouveau Conseil Municipal
Page 31 : Enquête
Participez à l’évolution de votre magazine !
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Puisqu’on vous le dit
Désherbage à 120° Toujours attachée à la préservation de l’environnement dans le cadre de son plan de développement durable, la Ville vient de doter son service espaces verts d’une désherbeuse à eau chaude. Il s’agit d’une chaudière d’une capacité de 600 litres, installée sur une remorque, où la température de l’eau est montée à 120 °. Vaporisée sur les mauvaises herbes, elle détruit les végétaux en évitant l’utilisation de produits phytosanitaires. Cette machine peut également être utilisée pour du nettoyage à haute pression.
Les effectifs de la Police Municipale renforcés Deux nouveaux agents viennent de rejoindre l’équipe de la police municipale. Ce recrutement témoigne d’une volonté de développer en ville une police de proximité présente sur le terrain. Ce renforcement des effectifs se poursuivra d’ailleurs à l’approche de la période estivale. Un agent de police municipale et un agent de surveillance de la voie publique (ASVP) viennent donc de prendre leurs fonctions et ils seront rejoints, d’ici cet été, par cinq nouveaux policiers municipaux et trois ASVP. L’action de la police municipale à Arras s’appuiera ainsi bientôt sur le déploiement sur le territoire de 18 policiers municipaux au total et 12 ASVP, chacun exerçant des missions complémentaires par leur présence et leur dialogue avec la population. Tranquillité urbaine, salubrité, sécurité et prévention des troubles de l’ordre public sont les missions quotidiennes de la Police Municipale. Sa présence sur le terrain est renforcée par le rôle des ASVP, Agents de Surveillance de la Voie Publique.
2e ville pour le travail des femmes Arras est la deuxième ville de France après Nancy où « il vaut mieux être une femme pour travailler » ! C’était l’intitulé d’une enquête effectuée à l’occasion de la Journée de la Femme par le Journal du net et inscrivant ainsi vingt-cinq communes au tableau d’honneur. A Arras, 82,80% des femmes en mesure de travailler occupent un emploi contre 80,20% des hommes. Cette situation serait due à la structure du marché où l’administration, l’enseignement, l’économie et la finance offrent à 65% plus de débouchés aux femmes. Arras devance Lille dans le travail féminin qui est aussi plus qu’ailleurs favorisé dans des métiers plus physiques : la société Artis emploie 27% de conductrices de bus alors que la moyenne régionale est de 21%.
Nos bières médaillées au Salon de l’Agriculture Deux bières proposées à la dégustation dans de nombreux établissements arrageois ont une nouvelle fois été remarquées lors du récent Salon de l’Agriculture, à Paris. Parmi vingt-et-une médailles d’or, d’argent ou de bronze décernées à des fabricants du Nord-Pas-de-Calais, la brasserie Saint-Germain des frères Stéphane et Vincent Bogaert qui ont inventé la Page 24 à Aix-Noulette est repartie avec quatre médailles d’argent sur six produits présentés. La Hildegarde blonde devient ainsi la bière la plus médaillée de France. La brasserie Castelain remporte pour sa part le bronze pour les fameuses ch’ti blonde et ambrée, et l’argent pour la triple. « Terre de brasseurs », nouvelle initiative festive les 17, 18 et 19 octobre sous chapiteau Grand’Place, consacrera, avec une vingtaine d’artisans, cet or blond de l’Artois reconnu dans les plus grandes manifestations gastronomiques internationales.
Finale de Miss Nationale le 13 décembre Deuxième titre de beauté hexagonale après Miss France, Miss Nationale 2015 sera élue le 13 décembre lors d’un show qui réunira au Royal Variétés d’Arras les 24 finalistes de toutes les régions. Le 1er mars, la salle de la rue de Cambrai a déjà accueilli la sélection Nord-Pas-de-Calais et c’est une habitante de Biache-Saint-Vaast, Pauline Thuilliez, 22 ans, Miss Arrageois 2012, qui représentera notre région.
On peut encore dire allo ! La prolifération du téléphone portable a rendu obsolète les cabines publiques ! Partout en France, Orange qui a hérité de France-Telecom ces installations indispensables à Louis la Brocante a entrepris de les démonter tant elles sont délaissées et dégradées. A Arras, il existait 25 de ces cabines historiques. L’obligation légale de service public en préservera quatre : rue du Temple, à proximité de l’Université, place Courbet pour Arras-Ouest, place de la Gare, et place d’Ipswich où la cabine rouge anglaise -qui fonctionne!- symbolise aussi par son pittoresque un jumelage vieux de vingt ans ! Sans portable et sans forfait, on pourra encore ainsi téléphoner en ville, en urgence... ou en discrétion !
Edito
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Frédéric LETURQUE Maire d’Arras, Vice-président de la CUA
Sommaire Pour vous et avec vous
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Des cascades et une végétation luxuriante au Jardin des Boves
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Semaine de l’Internet : des jeux en ligne et des jeux de piste
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Elèves et professeurs du Conservatoire ont rempli les salles
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Bientôt de nouveaux commerces place des Héros
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L’entrée de la Citadelle en travaux
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Cinq nouveaux arrêts pour Ma Citadine
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Du 13 au 21 avril : City Z’œuf
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Didier Chirat, une réputation nationale, une adresse arrageoise
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Les enfants du quartier ont planté des arbres aux Platanes
ARRAS ACTUALITÉS N° 284 Avril 2014
La liste Arras au cœur a été élue avec 56,51% des suffrages, au premier tour des élections municipales, le 23 mars. Vous découvrirez dans ce premier magazine la présentation au grand complet de l’équipe municipale officiellement installée le 30 mars. Une nouvelle fois, nous tenons à remercier les Arrageoises et les Arrageois qui, massivement, nous ont renouvelé leur confiance. Pour nous, ce score encourageant est aussi une manifestation de la satisfaction des habitants de tous les quartiers devant la politique de développement dans la concertation que nous menons depuis de nombreuses années. L’élection a été belle, mais nous restons néanmoins conscients que ce succès nous engage à plus de responsabilités encore. Les suffrages que vous nous avez accordés nous entraînent à être plus que jamais à la hauteur de vos attentes. Arrageois, vous êtes en droit d’être plus exigeants encore. C’est pourquoi nous continuerons d’être à l’écoute de tous, sans parti pris, sans préjugés ni a-prioris. Nous continuerons de construire pour tous, de tous âges, de toutes situations, de tous les quartiers, cette ville de l’an 2020 où il fera bon vivre au quotidien dans le plaisir et la tranquillité. Arras doit être une ville pour tous. Nous allons poursuivre son développement économique, social et culturel. Et n’y-a-t-il pas dans ce présent numéro d’Arras Actu meilleur exemple que le choix, par des équipes du lycée Baudimont dans le cadre de l’opération la presse à l’école, de montrer leur bonheur de voir qu’Arras est ville de tournages, ville de Tour de France, la ville unique du Main Square. Ils ont compris qu’Arras était la ville de leur avenir.
Directeur de la publication : Frédéric Leturque • Directeur de la Communication de la Ville d’Arras : Anthony Blondeau • Directeur de la rédaction - Rédacteur en chef : Claude Marneffe • Reporter photographe : Julien Mellin • Concepteurs graphiques : Béatrice Couadier Mathieu Lucas - Julien Ramet - Christine Roussel • Sortir à Arras : Brigitte Joud • Impression : Imprimerie Chartrez - 62223 Saint-Nicolas-les-Arras La Ville d’Arras a souhaité produire cette publication dans le respect de l’environnement. Ainsi, l’impression a été réalisée à partir d’encres à base d’huile végétale. Le papier sélectionné pour ce magazine est du Satimat Green produit par Arjowiggins (France), usines certifiées ISO 14001. Ce dernier est composé de 60% de fibres recyclées et de 40 % de fibres vierges certifiées Forest Stewardship Council (FSC), issues de forêts bien gérées. • Distribution : Adrexo • Attachée de presse : Amélie Creton & 03 21 50 50 87 • Assistante de direction : Catherine Petit & 03 21 50 51 44 • Fax : 03 21 50 51 79 • Web : www.arras.fr • Courriel : nousecrire@ville-arras.fr
Arras Actu Avril 2014
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arras en images
© Communauté Urbaine d’Arras
photos julien mellin - philippe frutier
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Le cirque Arlette-Gruss est tout à son aise sur l’esplanade du Val de Scarpe comme en témoigne cette photo aérienne.
Comme chaque année, le public était au rendez-vous pour applaudir des numéros souvent impressionnants.
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Le compte à rebours est affiché ! C’est dans moins de cent jours, le 10 juillet, que le départ de
3 l’étape Arras-Reims du Tour de France sera donné à la citadelle. Depuis le 5 avril, un panneau annonce au jour le jour le décompte sur le boulevard du Général De Gaulle.
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Plus de 350 élèves de l’école SainteMarie de la Présentation ont participé le 25 mars à un gigantesque carnaval sur le thème des quatre éléments.
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5 Cent soixante-dix mannequins
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ont défilé pour les Etoiles de la Coiffure le 6 avril salle des Tisserands. C’est un Arrageois de 25 ans, Jérémie Zayonnet, exerçant aujourd’hui chez Jacques Dessange à Paris, qui a créé cette compétition en cinq épreuves. Une zumba géante organisée par les centres sociaux place des Héros pour fêter la Journée de la Femme.
4 Au premier Salon du chocolat, 7
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Frédéric Leturque a découvert avec surprise son buste en chocolat réalisé par un artisan arrageois, Franck Ledoux, à l’enseigne de la Petite Maison, 11 rue des Trois Visages.
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Des sièges avaient été disposés salle des Fêtes pour accueillir un nombreux public venu découvrir sur des écrans géants l’installation du conseil.
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2 Sous les applaudissements, Jean-Marie Vanlerenberghe s’apprête à passer l’écharpe tricolore à Frédéric Leturque. 3
A l’issue de la séance, le groupe majoritaire s’est réuni pour la première photo de famille avec le soleil pour témoin sur la place des Héros. François Desmazière, Hélène Flautre, Alban Heusèle et leurs colistiers élus, ont pris place dans les rangs de 4 l’opposition.
adjoints Denise BOCQUILLET Frédéric LETURQUE Maire d’Arras
Adjointe au quartier Nord-Est/Centre, en charge des Relations internationales et de la Coopération décentralisée
Philippe RAPENEAU Adjoint en charge des Prospectives et Stratégies urbaines : « Bâtir Arras 2030 »
Annie LOBBEDEZ Adjointe au quartier Sud, en charge des Sports
Zohra OUAGUEF Adjointe au quartier Ouest, en charge des Ressources humaines
Sylvie NOCLERCQ
Alexandre MALFAIT
Marylène FATIEN
Adjoint de pôle en charge de la Culture et de l’Attractivité du erritoire
Adjointe en charge du Cadre de vie, de la Propreté et des Espaces verts
Conseillère déléguée à l’Intergénération et aux Seniors
Claude FERET
Nadine GIRAUDON
Marc DESRAMAUT
Adjoint de pôle en charge des Travaux, des Aménagements urbains et de l’Urbanisme
François-Xavier MUYLAERT Adjoint de pôle en charge des Finances, de l’Administration générale et de la Modernisation des services
Evelyne BEAUMONT Adjointe en charge de l’Education et de la Réussite éducative
Jean-Pierre FERRI
Matthieu LAMORIL
Adjoint de pôle en charge de la Vitalité et Cohésion sociale
Adjoint en charge du Patrimoine culturel, historique et immatériel
Arras Actu Avril 2014
Adjointe en charge du Commerce, du Tourisme et de l’Artisanat
Hélène LEFEBVRE Adjointe en charge de l’Etat civil et des Relations à l’usager
Mickaël SULIGERE
Conseiller délégué au Suivi de l’exécution budgétaire, à la Communication, au Protocole et au Centenaire 14-18
Nicole CANLERS Conseillère déléguée à l’Action sociale, à la Santé et au Handicap
Jacques PATRIS
Adjoint en charge des Fêtes et Grands événements
Conseiller délégué au Développement durable et à la Commande publique
Yves DELRUE
Violette DELABRE
Adjoint en charge des Affaires patriotiques et des Commémorations
Conseillère déléguée à la Vie lycéenne
Actualités
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Frédéric Leturque élu à 56,51% des suffrages
Arras au cœur
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a liste « Arras au cœur » menée par Frédéric Leturque a été élue au premier tour des Municipales 2014, le 23 mars, avec 56,51% des suffrages. L’installation du nouveau conseil municipal s’est déroulée le dimanche suivant, le 30 mars, en présence de centaines d’Arrageois accueillis salle des Fêtes pour suivre sur des écrans suspendus l’élection du Maire. Frédéric Leturque, puis Denise Bocquillet, ont d’abord remercié l’électorat pour « cette confiance et ce soutien massif qui exigent que nous soyons toujours plus à la hauteur ». Les élus de l’opposition ont également salué « un choix très clair qui confère une légitimité », selon François Desmazière, « une élection tout à fait remarquable », reconnaissait Hélène Flautre. Doyen d’âge de l’assemblée, afin de présider au déroulement de l’élection du nouveau maire par le conseil municipal, Jean-Marie Vanlerenberghe prenait alors place, non sans émotion, dans le fauteuil majoral qu’il avait occupé pendant presque trois mandats...se souvenant qu’en I965, il avait été, dans cette
salle, le plus jeune conseiller municipal dans la mandature de Guy Mollet ! Les opérations de vote, chacun des 43 conseillers se rendant à l’isoloir, devaient accorder 35 voix à Frédéric Leturque contre 6 bulletins blancs et deux voix au Front National, Alban Heusèle s’étant présenté à l’élection du Maire. Une fois sa nouvelle écharpe majorale revêtue sous l’accolade de Jean-Marie Vanle-
Etre à la hauteur des exigences renberghe et les acclamations de ses colistiers et du public, Frédéric Leturque entama sa déclaration d’intention pour un mandat qui le mènera à 2020. « J’aborde cette mission avec envie et sérénité », devait-il dire en promettant de donner le meilleur au service de tous les Arrageois. Et Frédéric Leturque se souvenait du jeune homme qui, en 1992, prenait le chemin du collège Péguy pour un service national ville. Qui lui aurait dit qu’il de-
viendrait maire d’Arras ? Des rencontres. Car, comme citait Jean-Marie Vanlerenberghe, la première d’entr’elles en 1993, « il n’y a pas de hasard, il n’y a que des rendez-vous ». A Péguy, Frédéric Leturque a pris conscience « de réalités insuffisamment prises en considération par la municipalité de l’époque ». Ce sont ces visages des quartiers qui ont déclenché et justifié son engagement. Avec une priorité. « Placer l’humain au cœur de la politique publique locale ». Pour réveiller la ville, Frédéric Leturque a toujours voulu travailler en équipe et confronter les idées. Dans son discours d’investiture, le Maire devait alors décliner les trois valeurs qui fondent son action et sont celles de la République. Liberté, égalité, fraternité. Liberté, c’est la défense des Droits de l’Homme ; égalité, l’accès pour tous aux services publics ; fraternité, que les habitants de tous les quartiers d’Arras se sentent appartenir à la même ville et à une communauté arrageoise. C’est donc un travail de proximité qui va se poursuivre pour la réussite de tous dans un cadre de vie toujours plus attractif et confortable.
conseillers de la majorité Lucie LAMBERT Conseillère déléguée à la Vie étudiante et à la Citoyenneté des jeunes
Ahmed SOUAF
Philippe ARVEL Conseiller délégué à la Promotion de la démocratie participative
Danièle LAMOTTE
Conseiller délégué à la Jeunesse
Conseillère déléguée au Logement social
Claudette DOCO
Gauthier OSSELAND
Conseillère déléguée à la Vie des quartiers
conseillers de l’opposition Jean-Marie VANLERENBERGHE Sénateur
Emmanuelle LAPOUILLE-FLAJOLET
François DESMAZIERE Nadège LE GENTIL - Bruno LAJARA Les citoyens s’engagent
Thierry SPAS
Conseiller délégué à la Mobilité
Hélène FLAUTRE - Antoine détourné - Karine BOISSOU Arras en grand, Arras ensemble
Pascal LEFEBVRE Conseiller délégué à la Sécurité et à la Tranquillité publique
Claire HODENT Conseillère déléguée à la Petite Enfance et à la Famille
Sylvianne DERVILLERS
Nathalie Gheerbrant
Conseillère déléguée à la Vie commerçante
Alban HEUSELE - Isabelle PERRET
Jérôme HOEZ
Rassemblement Bleu Marine
Conseiller délégué à l’Insertion sociale et professionnelle des jeunes
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Actualités
Jusqu’au 1er juillet, le Jardin des Boves
Histoire d’eau
On a installé l’eau courante dans les boves ! Cet aménagement évite désormais qu’on ait à y descendre des arrosoirs, mais a aussi apporté une thématique aquatique à la 12e édition du Jardin des boves, animation annuelle de l’Office de Tourisme. L’eau cascade et se renouvelle dans un dédale luxuriant inspiré des carnets imaginaires de « Botanyjohn », le botaniste écossais John Davidson qui, lui, a bel et bien existé. Entre le printemps et l’été, ces jardins souterrains font descendre dans les boves environ 25 000 visiteurs. 1
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Une quinzaine de bassins ont été créés pour évoquer tout ce que l’eau apporte à la nature.
2 Un moulin à eau a même vu le jour au détour de la promenade. Une cascade dévale dans des tuiles romaines.
3 Primevères, jonquilles, tulipes, et évidemment lierres,
4 fougères, roseaux et nénuphars survivent grâce à une
ventilation permanente dans une ambiance à 90% d’humidité et 13 degrès sous terre.
Un nouvel espace
A votre santé I
nitiative de la CPAM Artois, qui a convaincu les instances nationales de sa nécessité, un espace Santé Active a été inauguré le 13 mars place du Théâtre dans les anciens locaux de la banque Créatis. Une telle structure a été pour la première fois expérimentée il y a une dizaine d’années au Mans, et Arras est désormais l’une des vingt villes de France à proposer ce service. Cet espace n’est pas un point d’accueil où les assurés sociaux peuvent venir exposer des questions administratives de remboursement, mais « un carrefour local d’information sur la santé », disait Jacqueline Vautrin, présidente du conseil d’administration de la CPAM. Six intervenants, trois titulaires et trois suppléants, ont été formés pour animer des ateliers sur trois thèmes avec chaque fois un accompagnement personnalisé. Contre le mal de dos sont proposées des séances de relaxation et d’étirement ; contre les maladies cardio-vasculaires, un accompagnement au renoncement au tabac ; pour une meilleure nutrition, l’apprentissage au décryptage des étiquettes sur les produits
L’espace Santé Active a remplacé une enseigne bancaire place du Théâtre.
alimentaires. Le public pourra également trouver une formation aux gestes d’urgence. Vitrine de la CPAM au cœur du centre-ville, l’espace Santé Active se veut une offre de prévention permettant aux assurés sociaux de devenir acteurs de leur santé. Les programmes proposés sont évidemment gratuits. « La CPAM ne veut plus être seulement l’organisme qui rembourse, disait M. Bocquet, son directeur, mais encourager les assurés à prendre, par la prévention, leur santé en mains afin de diminuer la consommation de soins, et donc les dépenses ».
Une semaine pour les femmes La zumba place des Héros (voir photo dans « Arras en images ») en aura certainement été le moment le plus emblématique et spectaculaire, mais les centres sociaux ont pris la Journée de la Femme en mains dans leurs différents secteurs d’interventions. Les trois centres sociaux, encouragés dans cette action commune par l’ACCS, organisation de coordination créée en janvier 2010, ont multiplié les initiatives dans les quartiers pendant une semaine, du 3 au 8 mars. Côté sud, on s’est amusé ainsi, à la Maison des Platanes,
à voir quatre messieurs préparer un menu pour ces dames et le servir à table ! Les trentehuit convives ont été ravies ! A la Maison Colucci, on pratiquait
l’initiation au tatouage au henné et l’on s’inspirait pour modeler des mannequins des nanas de Niki de Saint-Phalle ; sport et bien-être étaient les théma-
Arras Actu Avril 2014
tiques à l’espace Simone-Veil et au centre Amoureux ; au centre Torchy, une exposition saluait les « grandes dates de la condition féminine ». Conférences, tables rondes, danse et théâtre du côté du Pharos (« Quand les chats sont partis ») ont complété le programme. Les différentes actions ont ensuite été présentées sous forme d’exposition dans le hall de l’Hôtel de Ville à laquelle la zumba de la place des Héros devait amener les Arrageois curieux de voir ce que cachait cette « Journée de la Femme ».
Actualités
Fête de l’Internet
Le web à la portée de tous
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es fans d’Arras en ligne ont pu participer entre le 22 et le 30 mars à la deuxième fête de l’internet organisée par la Ville. Le propre du web, c’est que tout se passe sur les ordinateurs et les écrans, mais il fallait se rendre dans les quartiers, à la médiathèque Verlaine ou à l’Agaem, pour voir l’alignement de ces ordinateurs et constater que cette semaine de l’internet, c’était aussi pour beaucoup l’occasion de venir s’initier ou se perfectionner à sa pratique avec les animateurs des structures associatives et centres sociaux. A Verlaine, par exemple, on apprenait à retoucher sur l’écran ses photos. Des ateliers à la carte et des ateliers d’observation ont ainsi conquis un nouveau public. Pour les plus férus ont également été organisés des tournois de jeux en réseau. Un rallye web patrimoine « Arras secret code » avait même été organisé avec un jeu de piste piétonnier en ville, d’une
heure environ, à partir d’un code à flasher. Enfin la sensibilisation à la préservation de l’environnement n’avait pas été oubliée. Les nouvelles technologies suscitent elles-aussi la production de déchets électriques et élec-
Arras Actu Avril 2014
Avec le SMAV, les Arrageois étaient invités à venir déposer leur matériel périmé.
troniques qui ne doivent pas porter préjudice à la santé publique. Une opération d’alerte s’est ainsi déroulée le 22 mars sur le marché de la place des Héros et le SMAV a collecté les anciens appareils le 29 mars Grand’Place.
La belle époque du Conservatoire
«
Quand j’en ai pris la direction, il y a sept ans, je me suis posté sur le trottoir d’en face, rue Beffara, et j’ai demandé aux passants où se trouvait...le conservatoire ! Certains ne savaient même pas qu’il y en avait un ! », explique Xavier Van Rechem, son directeur. Ainsi est née la Semaine du Conservatoire qui, cette année, du 16 au 23 mars, a attiré 2 500 spectateurs. Entre le Théâtre, la salle des Concerts et le Musée une dizaine de prestations ont ainsi fait connaître le travail des professeurs et les qualités des élèves qui ont la dimension de
véritables professionnels. Et le grand concert de l’orchestre symphonique du conservatoire, avec l’ensemble vocal, dans le chœur de Saint-Nicolas-en-Cité, en a été la plus imposante confirmation. La programmation de cette semaine avait été déclinée sur la thématique de la Belle Epoque en concordance avec le lancement des commémorations du centenaire de la Grande Guerre, manière aussi pour le Conservatoire de montrer qu’il s’inscrit dans le panorama de la vie culturelle locale. « Pour nous, c’était amusant, dit Xavier Van Rechem, car cette époque est char-
nière dans l’évolution de la musique entre romantisme et modernisme. C’était aussi un challenge ». Un challenge parce que les musiciens ne peuvent jamais répéter dans les lieux où ils vont jouer. Mais, avec la participation de 530 élèves sur 750, la Semaine du Conservatoire est devenue un véritable mini-festival en ville et, désormais, le Conservatoire a trouvé toute sa place dans la vie arrageoise. Après une semaine en mars, les enseignants et les élèves nous proposent d’ailleurs un mois d’avril musical qui va continuer de démontrer qu’avec le conservatoire la musique n’a pas finie d’être présente en ville. • Les 12 et 19 avril
Raconte piano
Samedi 12 avril, à 17 h 30, à l’Hospice St Pierre. Samedi 19 avril, à 14 h 30, à la médiathèque de l’Abbaye Saint-Vaast. Entrée gratuite sur réservation : 03 21 71 62 91. • Mardi 15 avril
Graine de pianiste A 18 h, au musée des Beaux-Arts. Accès libre et gratuit.
• Mercredi 16 avril
Les Moments Musicaux A 18 h, au musée des Beaux-Arts. Accès libre et gratuit.
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Clin d’œil
Fins palais A l’enseigne du « Palais d’Asie », rue de Cambrai, la famille Ratsaphong a reçu le 25 février une trentaine de convives pour le traditionnel repas de nouvelle année qu’elle offre à des Arrageois qui n’ont pas toujours les moyens de connaître les plaisirs du restaurant. Chantavone et Khamsay commémorent ainsi selon la foi boudhiste l’accueil qu’ils ont reçu des Arrageois, lorsque, réfugiés laotiens, ils sont arrivés en 1976.
430 nouveaux jeunes électeurs Au 10 janvier 2014, Arras comptait 26 465 électeurs. 430 jeunes qui ont fêté leurs 18 ans avant le 22 mars, veille du premier tour des élections municipales sont venus s’y ajouter. Une cérémonie de la citoyenneté s’est déroulée le 8 mars salle des Fêtes de l’Hôtel de Ville où ces nouveaux inscrits sur les listes électorales se sont vus remettre leur carte d’électeur accueillis par le Maire en exercice en présence de quelques représentants des listes candidates au suffrage. « C’est le moment de commencer à remplir votre rôle de citoyen », leur a dit Hélène Lefebvre, adjointe à l’Etat Civil, entourée de quelques élus d’un Conseil des Jeunes qui montre l’exemple de l’engagement. L’Anacej (Association nationale des assemblées et conseils de jeunes) avait d’ailleurs mis à disposition ses « carnets du jeune citoyen » où les nouveaux électeurs apprennent notamment le fonctionnement d’une mairie et ce qu’est un conseil municipal. La Ville, pour sa part, a aussi réalisé un livret civique pour encourager les jeunes à s’impliquer dans la vie locale, car, disait Frédéric Leturque, « c’est vous qui êtes l’avenir, et vous devez être exigeants pour que fonctionne la République »...
Les enfants des Hochettes ont appris les fruits et légumes
Une illustratrice à la médiathèque Verlaine
Dans le cadre de ses animations en direction des écoles et du jeune public, la médiathèque Verlaine a accueilli le 2 avril l’illustratrice de littérature enfantine Coralie Saudo. Aujourd’hui lilloise, mais ayant longtemps vécu en Irlande et au Portugal, cette artiste a l’originalité de composer des tableaux avec des galets qu’elle a ramassé sur les plages pour les peindre. Cela donne un décor proche de la peinture naïve et les enfants adorent. La classe maternelle grands d’Elodie Doux à l’école Voltaire a travaillé plusieurs mois de cette manière en inventant l’histoire de Mamie Molette et Papy Miro qui était exposée. Coralie Saudo a également animé un atelier avec une vingtaine d’enfants du quartier et leurs parents.
L’accueil de loisirs des Hochettes, dirigé par Dolorès Acks, et rattaché à la coordination des centres sociaux, a accueilli le 26 mars un projet pédagogique de trois élèves de l’IRTS, école des travailleurs sociaux, Angèle, Pauline et Mélissa, réalisé dans le cadre de leurs études. Dans le local de la rue La Fontaine, les enfants ont découvert dans des saladiers différentes variétés de fruits et légumes qu’ils devaient ensuite classer dans des cases selon les saisons. L’animation était aussi une manière d’encourager les enfants à faire entrer ces produits sur la table familiale en leur apprenant les différentes vertus des vitamines qu’elles contiennent. Mais la récompense pour leur attention fut une brochette de bonbons confectionnée par ces dames du club « Bien dans ton assiette, bien dans tes baskets », animé par Fouzia El Jarrai.
Les masques du carnaval à Pierre-Brunet L’ensemble du personnel de la résidence Pierre-Brunet, des administratifs aux infirmières, de la psychologue aux aides soignants, a l’habitude d’offrir un grand divertissement de danse et de musique aux pensionnaires deux fois par an, en octobre pour la Semaine Bleue, puis à la période du carnaval. C’est pourquoi la petite troupe a fait une entrée grandiose le 21 mars en arborant des masques de Venise. Les chants se sont allégrement succédés au rythme des applaudissements. C’est le service animation de l’établissement qui mène la danse. « Que du bonheur ! C’est une explosion de joie de concevoir et de présenter ce spectacle », disait Hélène Kulas qui, en tant que coordinatrice des vingt-cinq participants, a même reçu une ovation finale de ses partenaires et des spectateurs. L’association « L’arbre de vie » s’était occupée des costumes et les masques qui décoraient les murs de la salle avaient été confectionnés par les pensionnaires dans le cadre d’un concours où Renée Cailleret a remporté le premier prix, Daniel Deruy le deuxième, et Saliah Nasas, le troisième.
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Le dossier La Presse à l’école Deux films ont été tournés à Arras l’an dernier. « La liste de mes envies », d’après le best-seller de Grégoire Delacourt dont l’intrigue se déroulait déjà dans notre ville, a fait séjourner chez nous Mathilde Seigner et Marc Lavoine. Le film de Didier Le Pécheur sort en salle le 28 mai. L’avant-première nationale aura lieu le 5 mai au Cinémovida. La sortie nationale de « Pas son genre », réalisé par Lucas Belvaux, est annoncée pour le 30 avril. L’actualité cinématographique d’avril-mai sera donc quelque part arrageoise ! C’est cette opportunité qui a séduit un groupe d’élèves de la filière communication du lycée Baudimont pour les décider à enquêter sur le thème « Arras, ville de tournage » dans le cadre de l’opération nationale annuelle « La presse à l’école » à laquelle ArrasActu participe toujours. Ils ont découvert que la Communauté Urbaine d’Arras avait signé en 2012, durant l’ArrasFilmFestival, une convention avec le CRRAV, Centre Régional de Ressources AudioVisuelles, s’engageant à faciliter l’organisation de tournages sur le territoire. Ils ont appris que, de nouveau, un film et une série télévisée allaient bientôt être tournés à Arras. Et ils se sont aperçus que tout cela n’était pas un hasard ! Arras a la fibre cinématographique inscrite dans ses gènes. Deux de ses enfants, Karim Nebati, qui fut Fabien Cosma sur France 3, et Maxime Tshibangu sont désormais reconnus aux génériques des chaînes, à l’affiche des cinémas et théâtres. Maxime, le petit black des Blancs-Monts, a même accepté de revenir une journée de Paris pour rencontrer nos journalistes lycéens. Emotion garantie !
ça tourne à Arras ! Arras Actu Avril 2014
Le dossier
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Maxime Tshibangu
l’enfant d’Arras devenu comédien
C
’est accompagné d’un de ces plus fidèles amis d’enfance que Maxime Tshibangu, résidant actuellement à Paris, est revenu à Arras, ville où il a passé une grande partie de son enfance. Il est aujourd’hui comédien et présente une grande palette de couleurs cinématographiques. Personnage drôle et attachant, Maxime nous confie avec beaucoup d’humour et d’optimisme, ses souvenirs dans les rues d’Arras, ses sentiments en tant que comédien et ses rêves. Originaire de Kinshasa au Congo, Maxime Tshibangu du haut de ses dix ans nous raconte sa stupéfaction devant la représentation de France Gall à la télévision tant la différence culturelle était grande. Maxime Tshibangu a longtemps battu les pavés d’Arras avec sa « tribu », comme il aime à appeler sa bande d’amis d’enfance. Il était constamment avec eux, et ces moments restent des souvenirs heureux pour lui. Aujourd’hui, quand il revient dans son quartier d’Arras, il a l’impression que tout a changé, que l’endroit est presque devenu vide et sans vie, sans doute est-ce dû à l’image joyeuse et vivante qu’il garde de ce lieu.
Avec les plus grands metteurs en scène de théâtre Il a passé toute sa scolarité sur Arras, d’abord collégien à Diderot, puis lycéen à Robespierre, et enfin à Guy Mollet, avant de partir pour Paris au cours Florent. Mais dans la banlieue de la ville où séjournait le jeune homme, une passion de se mettre en scène et de séduire le public grandissait. Si Maxime était un clown dans son enfance, rien ne le prédisposait cependant à faire ce métier, bien que ses amis étaient persuadés du contraire. Il s’est décidé à prendre son envol dans le domaine et à « s’embarquer dans le tourbillon de la vie » dit-il avec ardeur. D’abord,
le théâtre l’enivrait, il vivait dans un autre monde, il avait le sentiment de trouver sa place dans sa vie, un lieu d’expression où l’on vient écouter l’histoire qui se déroule. « Je vis là l’histoire d’un personnage, autant dans ses joies que dans ses tourments. On n’est jamais neutre devant la violence du monde et aller dans un endroit où l’on peut s’évader devient une opportunité », explique-t-il. Pourtant, bien qu’il soit passionné des récits contés à la société sur notre devenir, il a tout de même eu des instants douloureux dont il n’a pas renoncé comme les périodes de recherches et de questionnement sur soi. Cependant, l’envie de se représenter devenait de plus en plus grande jusqu’à s’inscrire au cours Florent en classe libre à Paris dans les années 2000 pour s’élancer dans sa nouvelle carrière et multiplier les opportunités de rencontrer de nombreuses personnalités. Il décrit le théâtre comme étant sa « thérapie », qui l’a apaisé en découvrant la possibilité d’exprimer son intimité. Ainsi, il exerça sa passion à travers différentes pièces de théâtre, telles que « Il faut penser à partir » de Léon Masson et « Les Nègres » avec Bob Wilson qu’il qualifie de « mythe du théâtre ». Puis, se faisant remarquer dans ses diverses représentations notamment dans la série télévisée de « Ainsi soient-ils » dans le rôle de Boubaker, il a eu des propo-
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sitions pour des rôles dans le cinéma, commençant par des rôles de figurant puis dans l’un de ses premiers rôles « Equipe médicale d’Urgence ». C’est alors qu’il a développé ses compétences et multiplié ses expériences, entre autres dans « L’école du pouvoir » (de Raoul Peck en 2008), « Boulevard du Palais » (de Marie Guilmineau en 2010), « l’Attaque » (de Sylvain Saada en 2011) ou encore dans la série « Pigalle la nuit » (en 2009). Au cours de ses diverses productions, il rencontra de nombreuses personnalités comme Juliette Binoche ou encore Archie Sheep. Maxime Tshibangu raconte qu’il n’a pas de préférence entre le théâtre et le cinéma mais souhaite continuer encore longtemps dans cette voie et prend pour soutien son très jeune fils qu’il qualifie de « meilleur acteur du monde car dans son monde, tout est réel ». Il nous confie sa folle admiration pour Peter Brook qui est selon son expression « Dieu sur terre dans le théâtre en ce moment ». Mais l’âge de ce dernier, semble compromettre son rêve de jouer avec lui. Actuellement, l’acteur joue dans une pièce de théâtre de Joël Pommerat intitulée « La réunification des deux Corées » et vous attend avec impatience, pour découvrir son univers. Pierranne POUDROUX, Laurette DURANEL, TL
« Avec le temps » rue du Collège Le samedi 12 avril, c’est la rue du Collège qui a vécu l’excitation d’un plateau de tournage. Toute la journée, l’équipe de la série télévisée « Avec le temps » a planté perches et caméras aux alentours et à l’intérieur de la Chambre des Notaires pour filmer quelques scènes d’une histoire qui retrace, à travers le souvenir de trois amies, la tragédie minière de Liévin qui, le 27 décembre 1974, a tué leurs pères. Elles se sont jurées amitié éternelle et, malgré des routes différentes, de se retrouver chaque 27 décembre tout au long de leur vie. « Avec le temps » est ainsi la chronique de la vie de trois femmes à travers les trois décennies écoulées conçue, selon le mode de la série, pour rebondir d’épisodes en épisodes. Sur ce tournage arrageois, on pouvait rencontrer le réalisateur du film, Gabriel Aghion, jusqu’alors plus connu sur le grand écran pour des comédies à grand succès comme le fameux « Pédale douce » et « Belle-Mère ».
Mathilde Seigner revient ! La petite mercière de la rue des Petits Véziers dans « La liste de mes envies » va redevenir arrageoise pendant quelques semaines cet été. Mathilde Seigner va de nouveau séjourner dans notre ville, cette fois pour le tournage du prochain film de Christian Carion, « En mai, fais ce qu’il te plaît ». L’action de ce long-métrage pour le grand écran, réalisé par l’auteur de « Joyeux Noël » déjà tourné dans la région, se déroulera lors du grand exode de Mai 40 lorsque dix millions d’habitants ont fui en cohortes sur les routes alors que les Allemands envahissaient la Belgique. Le tournage est prévu à Arras et dans le sud Artois du 2 juin au 20 août.
Le réalisateur a recueilli pendant plusieurs mois des témoignages auprès d’habitants de la région qui ont vécu cet épisode douloureux de 1940. A la présence de Mathilde Seigner viendront notamment s’ajouter au cours du tournage celles de Mélanie Laurent et d’Olivier Gourmet. Tous deux aussi connaissent déjà Arras pour avoir été invités au Festival du Film, la première pour présenter en novembre 2011 son premier film en tant que réalisatrice, « Les Adoptés », et le deuxième en tant que membre du jury et l’année dernière pour une rencontre avec le public à l’occasion du film d’ouverture, « La marche ».
Guillaume Canet à la citadelle La citadelle aussi est un lieu idéal de tournage. On découvrira bientôt que quelques plans de « La liste de mes envies » ont été tournés sur une place d’Armes végétalisée et une partie du rez-de-chaussée du bâtiment du Gouverneur avait été transformée en maison de retraite où l’héroïne, Mathilde Seigner, venait voir son père, incarné par Patrick Chesnais. Pas de scènes tournées sur place en revanche pour « Pas son genre », mais la production s’est servie de certains bâtiments pour en faire ses bureaux et des hangars pour remiser le matériel technique. La citadelle a de nouveau été investie récemment par une autre équipe, celle du prochain film de Cédric Anger, « A l’ombre des forêts ». C’est le bâtiment de l’Arsenal qui, cette fois, a servi de
décor, transformé en commissariat pour les besoins de l’intrigue. Le film relate une grande enquête criminelle de la fin des années 70 que personne n’a oubliée : le gendarme de l’Oise qui enquêtait sur le meurtre de jeunes filles qu’il avait lui-même tuées ! Pendant plusieurs jours, le personnel de la Communauté Urbaine a vu arriver au volant de la dernière Audi noir métallisé aux vitres fumées un Guillaume Canet en embuscade qui, sur place, s’est montré réticent à être photographié et interviewé, mais est venu en ville beaucoup plus détendu. C’est ainsi qu’on a pu l’apercevoir déjeunant avec une partie de l’équipe au Café de la Paix, face à la gare. Les tournages à Arras sont aussi un moteur pour l’économie locale !
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Le dossier Ville de cinéma, Arras est aussi la ville des grands événements. Un autre groupe d’élèves a choisi de travailler sur le Tour de France et le Main Square.
Le Tour de France à Arras
O
utre le festival annuel du Main Square que l’on annonce encore explosif, la Citadelle d’Arras accueillera cette année le Tour de France à l’occasion du départ de la sixième étape. Les coureurs partiront de la place d’Armes de la Citadelle le jeudi 10 juillet prochain. Ils démarreront notamment sous la Porte Royale puis conti-
nueront leur route par la traversée d’un bon nombre de communes de la CUA, avant de finalement arriver à Reims en fin de journée. Cette année encore, la compétition s’annonce rude. Le tenant du titre et favori Christopher Froome aura fort à faire face à des concurrents revanchards. On pense forcément à l’espagnol Alberto Contador. « El Pistolero » qui fut, il y a deux ans, rattrapé par la patrouille, s’était vu retirer un titre à son palmarès. Il aura donc à cœur, comme l’an dernier de faire valoir ses
talents de coureur qui ne lui avaient malheureusement pas suffi pour atteindre le podium. D’ailleurs, le deuxième de l’an dernier et étoile montante du cyclisme Nairo Quintana, ne participera pas cette année afin de se focaliser sur le Giro (tour d’Italie). Il était pourtant annoncé comme l’un des grands favoris. Pour l’heure d’autres noms sont évoqués pour succéder à Froome, tels que Bauke Mollema, Roman Kreuziger, Alejandro Valverde ou encore Michal Kwiatkowski, tous les quatre très en vue lors de l’édition 2013. En ce qui concerne la sixième étape, elle risque fort d’être le théâtre d’une lutte entre les sprinteurs. Peter Sagan, tenant du maillot vert, devra très certainement lutter face à l’espoir du sprint allemand Marcel Kittel, ou encore face à l’éternel Mark Cavendish. L’arrivée à Reims promet donc d’être mouvementée. Concernant le village départ du Tour de France, il sera ouvert le jour même à partir de 10 h et sera situé sur la Place d’Armes de la Citadelle. Le départ aura quant à lui lieu à 12 h 50. Au niveau du projet administratif, la Communauté Urbaine d’Arras avait déposé une candidature pour accueillir une étape du Tour de France à la Citadelle. Philippe Rapeneau, le président de la Communauté Urbaine a rencontré plusieurs fois les membres d’ASO, société qui organise le Tour de France et notamment son directeur Christian Prudhomme. A l’occasion du centenaire de la Première guerre mondiale, le parcours de cette septième étape suivra donc un tracé historique à partir de la ville d’Arras jusqu’à Reims. Au niveau des travaux, aucun aménagement n’est réalisé en aval du tour. En revanche, des travaux ont lieu en ce moment même à la Citadelle, le comité du tour de France comptant sur l’image du passage sous le porche de la porte royale. On vous attend bien entendu nombreux sur la place d’Armes mais cette fois-ci, pour un concert différent qu’à l’accoutumée. William POUTRAIN
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Keziah Jones, un nouveau nom à l’affiche du Main Square Une nouvelle tête d’affiche s’est inscrite fin mars en haut de la programmation du Main Square. Les organisateurs feront venir sur la scène arrageoise le chanteur et guitariste Keziah Jones dont on se souvient du tube Rythm is love qui fit sa révélation dans les années 90. Keziah Jones sera sur la grande scène du Main Square le dernier des quatre jours du festival, le dimanche 6 juillet. Le plateau, ce jour-là, sera grandiose avec Bakermat, M, David Guetta, Detroit (le groupe de Bertrand Cantat), Rodrigo y Gabriela, London Grammar, Girls in Hawaï, et James Arthur. Rappel : • Jeudi 3 juillet : ouverture en Metal ! Avec Iron Maiden, Alice in Chains, Mastodon, et Ghost. • Vendredi 4 juillet : Black Keys, Franz Ferdinand, Skrillex, Imagine Dragons, Woodkid, Triggerfinger, Gesaffelstein, Bombay Bicycle Club. • Samedi 5 juillet : MGMT, Disclosure, Stromae, Paul Kalkbrenner, Jack Johnson, Foals, John Butler Trio, Yodelice, Arsenal, Allen Stone. Tarifs : • Billet jour : 59 e le 3 juillet ; 49 e les 4,5 et 6 • Pass 3 jours : 115 e • Pass 4 jours : 145 e • Camping : 1 nuit 18 e, 3 nuits 20 e, 4 nuits 25 e.
Commerces
Quatre mois de travaux rue des Balances Shopping Plaisir
Les cinq associations de commerçants -Arras Arcades, Arras Commerce et Cœur de Ville, Quartier des Arts, Les Hauts de Saint-Aubert et Méaulens- viennent de s'associer pour créer un label de qualité et d'accueil, « Arras Cœur de Ville, mon shopping plaisir » qui va être lancé pendant les vacances de Pâques. Avec le soutien de la Ville d'Arras, ce label est un engagement : pénétrer dans un commerce doit être un moment agréable de détente et de plaisir. Avec le sourire, le commerçant se mettra, avec patience et affabilité, à l'écoute des besoins et des attentes du client. Il s'agit de conférer à Arras une véritable réputation de ville commerçante afin qu'elle devienne la première destination du shopping régional entre Lille et Paris. Les commerces s'inscrivant dans cette démarche seront désignés à l'attention des clients par un label sur leur vitrine les engageant à respecter une charte : accueillir le client avec bonne humeur, être ouvert en continu le vendredi, participer à des animations régulières et promouvoir la ville afin de donner aux visiteurs de passage l'envie d'y revenir. Le label Shopping Plaisir est une nouvelle initiative qui s'inscrit dans le cadre du Pacte pour le Commerce.
« Elle en a bien besoin ! »
A
près le grand chantier de la place des Héros, la réfection des rues adjacentes va se poursuivre avec le réaménagement de la rue des Balances et de la rue Ronville. Une réunion d’information et de consultation des riverains s’est d’ailleurs tenue à l’Hôtel de Ville le 25 février. La rue des Balances sera la première concernée avec des travaux qui pourraient se dérouler entre juin et septembre. C’est la problématique du stationnement qui a dominé les échanges avec les commerçants. Une douzaine de véhicules peuvent actuellement se garer le long des vitrines de cette rue piétonne. Faut-il maintenir cet état de fait ? Pour certains ce stationnement gêne et n’est pas esthétique. Ils pensent néanmoins qu’il convient de maintenir la circulation afin de préserver la notion d’axe entre les places et le centre commerçant. C’est cette solution de la suppression du stationnement tout en conservant la possibilité du passage des voitures qui s’est dégagée en majorité alors que d’autres intervenants auraient vu la rue
Un café au Notting Hill L’ancien siège du Logement Rural, désaffecté depuis de longs mois à l’angle de la place des Héros et de la rue piétonne de la Housse, va accueillir la première installation hors métropole lilloise d’un Notting Hill Coffee. Le concept consiste en un « salon de café » inspiré des Starbucks Coffee anglo-saxons : une grande variété de cafés à consommer sur place (65 places assises et une terrasse d’angle) ou à emporter dans un gobelet, accompagnés de viennoiseries, brownies, ou autres gâteaux à grignoter faits sur place.
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[ Le premier Notting Hill a ouvert en 2002 rue Esquermoise à Lille bientôt suivi, devant le succès, d’un second établissement dans le même quartier, puis d’un troisième Grand’Place en 2009 dont la surface doublera quatre ans plus tard. Un projet est prévu rue de Béthune ]. L’arrivée d’un Notting Hill Coffee sur 111 m2 en plein centre d’Arras confirme que des investisseurs commerciaux tablent sur le développement de notre ville et sa puissance à attirer un marché touristique. Notting Hill se veut une chaîne nationale en puissance.
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exclusivement piétonne pour en favoriser la fréquentation. Une seconde réunion se tiendra courant avril afin de prendre une décision définitive.
Quant aux travaux, il s’agira, après la réfection des réseaux et canalisations, d’une refonte du pavage. Comme rues WacquezGlasson et de la Housse, le revêtement sera en pavés de granit gris bordurés de pierre bleue de Soignies le long des façades et pour le caniveau central. Les mâts floraux et l’éclairage seront également recomposés.
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CUA
L’accès à la Citadelle reconformé
Des pavés remaniés D
e son côté, la Communauté Urbaine mène depuis début février de grands travaux aux accès de la citadelle par la Porte Royale. Il s’agit, selon les prescriptions de l’architecte spécialisé Philippe Prost, avec l’aval des Bâtiments de France, de rendre à cette entrée principale la configuration qu’elle avait à la fin du XIXe siècle. Une avant-place servait de vestibule à la splendide place d’Armes. Elle va être recrééé. Ce site a été redessiné, le terrain décaissé sur une quarantaine de centimètres pour une égalité de niveau, et tous les pavés, ceux du pont et du porche compris, ont été enlevés pour être triés et reposés si leur état le permettait. Des pavés neufs remplaceront les réformés. Les pavés ne seront pas sciés afin de préserver leur aspect luisant et bombé. Mais cette remise à plat, avec de larges joints, évitera désormais que les pro-
meneurs ne se tordent les chevilles et rendra donc plus confortable l’entrée sous le porche. Les garde-corps du pont sont restaurés et leur base va réapparaître. Les trottoirs vont disparaître et le passage sera éclairé par
Le pont qui mène à la Porte Royale a été repavé sans les trottoirs.
deux candélabres. La réfection de la Porte à chars est également prévue. Les coureurs et les spectateurs du Tour de France entreront le 10 juillet dans un site classé Unesco digne de son nouvel attrait dans le XXIe siècle.
A table à la citadelle D
éjà caractérisée par trois établissements, à NoyellesGodault, Wambrechies, et Arras où elle fut créée avec 180
couverts, l’enseigne Tomate Cerise a annoncé son implantation dans l’enceinte de la Citadelle pour un investissement de 350 000 euros.
L’enseigne Tomate Cerise trouvera sa place dans ce bâtiment d’angle.
Il s’agira ainsi, avec cette seconde adresse arrageoise fin 2014, du premier restaurant à ouvrir dans les murs de Vauban, dans le bâtiment des Archers face à la chapelle. Sur 220 m2, le restaurant devrait embaucher six salariés. Créé par l’Arrageois Stéphane Barbry, Tomate Cerise est devenu un groupe qui réalise 8 millions d’euros de chiffre d’affaires par an. Tomate Cerise jouera aussi la carte des plats à emporter pour la clientèle de bureau. Par ailleurs, l’arrivée de l’étoilé messin Christophe Dufossé au dessus de la Porte Royale est toujours d’actualité.
CUA
Philippe Rapeneau président d’Agroé
Président de la Communauté Urbaine, Philippe Rapeneau a été élu le 12 mars pour un mandat de trois ans à la tête du pôle d’excellence agroalimentaire régional Agroé où il succède au cambrésien Michel Liénard. Financée par le Conseil Régional, la CUA et la communauté d’agglomérations de Cambrai, cette instance a pour vocation de développer sur son territoire l’agriculture et les industries alimentaires en tant que filière économique. L’action d’Agroé se décline ainsi autour de plusieurs préoccupations : la recherche, la promotion de l’existant, l’emploi et la formation, le développement durable et la poursuite de la conquête des marchés internationaux dans une région qui est la première exportatrice de France dans le domaine, la troisième en chiffre d’affaires. C’est ainsi que ce pôle est né en février 2010 dans le dessein de maintenir une dynamique collective autour du premier secteur industriel régional, l’agroalimentaire. Philippe Rapeneau souhaite au cours de sa mission augmenter le rôle des entreprises dans la structure et tisser des liens plus étroits entre le monde agricole et le réseau industriel. Les bureaux d’Agroé intégreront bientôt la Citadelle au sein du bâtiment dit des Trois Parallèles, hôtel d’entreprises de la Communauté Urbaine.
Cinq nouveaux arrêts
Notre Citadine M ise en place en novembre 2013, la navette gratuite Ma Citadine a tout de suite remporté les suffrages des Arrageois ! Cette expérimentation avait été décidée par la Communauté Urbaine et le prestataire Artis pour quelques mois afin de voir comment la population allait réagir. Le succès de fréquentation, avec une moyenne de 500 passagers par jour, entraîne une seconde étape d’observation jusqu’au 31 août. Le parcours est en outre élargi afin de répondre aux souhaits d’usagers convaincus par ce nouveau mode de déplacement urbain. C’est un fait, les deux minibus de Ma Citadine avec des passages d’une fréquence de dix minutes sur quatorze arrêts entre 7 h 30 et 19 h 30 du lundi au samedi répondent à une attente. D’autant plus que l’on peut attraper la navette à proximité des parkings de périphérie et que ses dimensions lui permettent de se faufiler dans les rues étroites de la vieille ville où le bus ne passait jamais. Deux publics sont ainsi concernés. Depuis le 1er avril - et ce n’était pas un pois-
son! - la boucle initiale s’est étoffée de cinq nouveaux arrêts : place de Marseille (bd Vauban), halle des sports Tételin, jardin du Gouverneur, parking citadelle (près de la halle XVIIIe) et rue Victor-Hugo (face au temple protestant). Le parcours total – que les touristes
pourront aussi emprunter comme un itinéraire de découverte de la ville – est donc désormais de six kilomètres en 27 minutes. Pour respecter la fréquence de passage toutes les dix minutes à chaque arrêt, un troisième véhicule a été mis en service.
Le télétravail sans la solitude L’entreprise Décima a inauguré en juin 2013 dans un bâtiment de la citadelle un foyer numérique de 1 000 m2 de bureaux. 800 m2 sont à la location et 200 m2 restant accueillent un espace de « coworking », une nouvelle manière de travailler qui nous vient de San Francisco et qui permet le télétravail en évitant de rester isolé chez soi. 90 m2 sont pour l’instant en activité que se partagent une vingtaine de « coworkers » nomades ou sédentaires, en location au forfait horaire avec accès 7 jours sur 7 de 6 h à 22 h. Cette pratique permet de créer du lien
et des échanges, dans un espace ouvert, entre différents métiers qui ont tous en commun l’utilisation du numérique dont Décima leur offre, à la citadelle, des équipements de la dernière innovation, avec notamment la fibre noire qui permet le débit maximum. Par ailleurs, Décima occupera aussi le bâtiment d’en face, ancienne poudrière, en travaux depuis un an pour abriter un « data center », centre de conservation de données informatiques confiées par différentes entreprises et qui seront préservées à une certaine température grâce à la géothermie.
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Jeunesse
La BD des vacances
Une vingtaine de jeunes de 13 à 17 ans du club d’ados du centre de loisirs des Grandes Prairies, encadrés par des dessinateurs, ont réalisé une bande dessinée relatant leurs activités durant les vacances de février. Ce projet pédagogique a même été complété par un déplacement au musée de la BD à Bruxelles. Chaque jeune participant est reparti avec un exemplaire relié de cette production. Les planches qui relatent aussi bien un match de foot qu’une escapade sur la piste de ski de Noeux-les-Mines sont par ailleurs exposées jusqu’au 25 avril au Kiosque, 21 place Courbet. Une manière aussi de faire découvrir aux habitants des quartiers ouest et à l’ensemble des Arrageois ce nouvel espace d’information sur les services offerts par la Ville aux familles, de l’accueil de la Petite Enfance aux activités de loisirs pour les plus grands.
1 000 estampes aux arbres de la citadelle
Vivre l’Artois
«
Aujourd’hui, il y a autant d’enfants à la citadelle qu’il y a eu de militaires à une époque », s’amusait Philippe Rapeneau, le président de la Communauté Urbaine. Le 27 mars se déroulait dans ces lieux le « plus important vernissage qui n’ait jamais été à Arras », ajoutait le plasticien Luc Brévart, protagoniste de l’opération « 1 000 estampes, 1 000 enfants ». 1013 dessins exactement pendaient accrochés à des cordes à linges entre les arbres. Pendant six mois, avec le soutien dans son projet de l’inspection académique et l’aide de Laurent Bizard, conseiller pédagogique en arts plastiques, Luc Brévart est intervenu dans des classes du CP à la troisième sur le territoire du Grand Artois, entre Arras, Frévent, Béthune, Saint-Pol et Bapaume. Il
Chasse à l’œuf en ville Mais qui sont ces petits lapins que l’on voit partout surgir en centre ville ? Ils indiquent aux enfants la présence d’un indice pour participer à un jeu de piste constituant la première chasse à l’oeuf urbaine, City Z’Oeuf, organisée par le service jeunesse de la Ville. Dix-neuf énigmes entraînent les enfants dans un parcours à travers le centre-ville et de nombreux lots attendent ceux qui auront collecté toutes les bonnes réponses. Cette véritable chasse à l’œuf peut se faire à pied, à vélo ou en utilisant le réseau de transports urbains. Et si vous ne trouvez pas ? Monsieur Lapin en
personne vous attend pour vous donner les réponses : le dimanche 13 avril, de 10 h à 11 h sur le marché place Verlaine ; le mercredi 16, de 10 h à 11 h sur le marché place des Héros et de 14 h à 15 h quartier Saint-Michel ; vendredi 18 avril, de 17 h à 18 h à la Foire et samedi 19 avril de 10 h à 12 h sur le marché place des Héros. Cette première véritable chasse à l’oeuf urbaine se concluera le 21 avril, lundi de Pâques, par le traditionnel rendez-vous donné aux familles aux Grandes Prairies où les enfants auront à dénicher les œufs dans les pelouses.
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a d’abord offert à chaque élève une estampe représentant une carte, manière d’aborder à partir de là les techniques du dessin et de l’impression. Puis, chacun dans sa classe a réalisé son propre dessin qui devait aussi être une carte représentant son approche du territoire. Les enfants ont ainsi élargi leur vision en développant un sentiment d’appartenance à une région, le pays d’Artois, plutôt qu’à une ville ou une communauté de communes. La finalité de « 1 000 estampes, 1 000 enfants » était cet accrochage éphémère à la citadelle, au cœur d’un lieu symbolique puisque la cartographie a toujours été essentielle à l’action militaire. Mais, disait Luc Brévart, « les enfants ont réenchanté notre territoire par la liberté de leur regard ».
Jeunesse
A Cité Nature
Des enfants observateurs
«
Je m’en vais libérer quelques mouches ! », dit Thierry, l’un des animateurs tenant à la main une boîte percée de petits trous. Un envol de diptères s’échappe du parvis de Cité Nature. Depuis quelques temps, l’établissement grouille de larves et d’insectes. Non pas qu’il soit devenu insalubre, mais les équipes préparent activement la grande exposition de la saison qui, à partir du 19 avril, sera consacrée aux « Insectes ravageurs ». Et, pendant les vacances de février, des groupes d’enfants venus certains avec les parents, d’autres des centres de loisirs et des centres sociaux, ont été alléchés par différentes animations. Dans la serre luxuriante, ils ont pu observer nichés dans les feuillages des grillons et des phasmes, ces insectes dont le corps a l’apparence d’une brindille et qui peuvent ainsi
se confondre avec les branchages. Découverte et amusement garantis ! Dans une salle de la mezzanine, d’autres groupes ont participé à des « expériences à gogo » dans une
Des enfants ébahis devant les astuces des phasmes pour se dissimuler dans les feuillages.
sorte de laboratoire aux apparences de salle de physique-chimie. Des animations qui démontrent -éprouvettes à l’appui !- que Cité Nature est aussi la cité des enfants !
Des masques réalisés avec les conseils des animatrices de l’Office de Tourisme.
reste de l’après-midi à confectionner attentivement, le long de tables dans une salle, un masque rappelant ce qu’ils venaient d’observer. A chacun son cochon ! L’animal avait été choisi pour le côté amusant que l’on pouvait donner au résultat avec le nez rond et écrasé et les oreilles en pointe, et la relative facilité du découpage et du collage, à la colle à papier peint ! Pour les six-douze ans, ce fut le 5 mars un bien plaisant moment qui leur donnera envie d’inciter les parents à découvrir les initiatives de l’Office de Tourisme. Et si on commençait par le jardin des boves, les enfants !
A l’Office de Tourisme
Atelier cochon ! O
n a d’abord observé les peintures de Jaulmes salle des Mariages et les toiles marouflées d’Hoffbauer salle des Fêtes qui dissimulent aussi dans des scènes de vie
publique au Moyen-Age un véritable bestiaire. Les enfants ébahis par ces animaux qui surgissaient en carnaval sous les explications des animatrices de l’Office de Tourisme ont passé le
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Portrait
Didier Chirat, le dénicheur d’histoire
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a rue du Pont Amoureux qu’il a habitée dans sa petite enfance, auprès d’un père soudeur chez Fauvet-Girel et d’une mère femme de ménage, était déjà porteuse de rêve et a certainement trouvé son nom dans une anecdote qui l’amuserait. Didier Chirat, l’un des premiers professeurs d’histoire issu de l’Université d’Artois, adore depuis l’école les vieux manuels scolaires qui parlent des rois et des révolutions, de personnages attachants et fantasques et qu’il trouvait dans les greniers familiaux ou sur les brocantes. Le jour devait arriver où il collationnerait pour son propre compte, et le plaisir de lecteurs de plus en plus nombreux, ces petites histoires pétillantes qui expliquent parfois mieux que de grandes thèses l’Histoire de France. Son premier
livre a paru en 2007. Didier Chirat en est à son septième. « Mots d’esprit, réparties drôlatiques et autres vacheries de l’histoire de France » s’est déjà vendu à 5 000 exemplaires et a montré à son auteur le chemin des studios de radio et télévision, notamment chez Frédéric Tadéi. « J’aime rire », dit l’Arrageois. Mais ses livres sont le fruit d’un véritable travail de bénédictin, que facilite certes internet, mais qui commence à lui dévorer son temps. Aux 18e-19e siècles, des auteurs, déjà, compilaient des réflexions de personnages célèbres. C’était la mode à l’époque. Ces livres sont tombés dans le domaine public, mais Didier Chirat en retrouve la trace sur certains sites universitaires, comme l’Encyclopédiana, annexe de l’encyclopédie de Diderot, sur celui de Princeton !
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Didier Chirat : le prochain livre est déjà prêt et sort, cette fois, de l’Histoire. Il s’agira de petits moments farfelus trouvés dans le monde des sciences.
« On s’aperçoit, dit Didier Chirat, que même Louis XIV savait rire lorsqu’un courtisan qu’il disait pouvoir envoyer se jeter à la mer lui répondait qu’il allait d’abord apprendre à nager ! ». Il y avait même, dit l’écrivain, plus d’humour à cette époque là que maintenant ! Les élèves de Didier Chirat ont souvent la primeure des chapitres de ses futurs ouvrages. Et la chance d’apprendre l’histoire par de petites portes qui facilitent l’accès aux plus grandes en ouvrant la mémoire. Et pendant ce temps là, Didier Chirat arpente Arras où il a l’impression physique de vivre dans les pas de Robespierre ou Vidocq. « Je commence à avoir beaucoup voyagé, dit-il, mais Arras, c’est l’endroit où je me sens chez moi. La ville respire l’histoire ». Claude Marneffe
Revue littéraire
Et aussi
Une initiative originale
L’Ange noir, d’Hervé Hernu
Un Arrageois de 26 ans, Hervé Hernu, publie son cinquième ouvrage, « L’Ange noir », un thriller qui se déroule dans sa ville. Le livre aborde également à travers l’intrigue un sujet de société qui peut ouvrir débat dans les familles, la découverte et la révélation de son homosexualité chez un adolescent. L’ange noir est en fait un tueur en série qui s’en prend à ces jeunes gens. Arras est la toile de fond d’une enquête policière où l’auteur fait aussi preuve d’un savoir faire dans l’analyse psychologique et sociale. De multiples personnages amènent aussi sur des fausses piste en attachant le lecteur à la noirceur du polar.
Nation Nord, de Nicolas Wallart
Après un premier roman en octobre 2011, Nicolas Wallart, Arrageois de 43 ans, publie son deuxième livre, Nation Nord, assemblage complexe d’impressions et d’observation sur une vie que l’auteur a du mal à considérer comme une histoire simple ! Cinq histoires se succèdent et peut-être s’enchevêtrent, celle de l’attachement de deux frères, une autre où l’on vit en direct dans la tête d’un prisonnier. Nicolas Wallart est un écrivain de l’introspection.
Des livres en boîtes C’est une simple boîte en carton agréablement décorée de motifs colorés. On commence à en voir un peu partout dans les lieux publics, chez les commerçants et même sur la banque des hôtesses dans le hall d’accueil de la Mairie, place Guy-Mollet. Il faut avoir la curiosité d’en soulever le couvercle. Dedans, des livres. Ils n’attendent que vous ! C’est l’association « Des livres et d’autres mondes » qui a eu cette idée pour amener à la lecture un public qui ne franchirait pas le seuil d’une librairie, pour qui un livre est cher, et qui ne connait pas non plus le chemin de la médiathèque où, pourtant, on peut régulièrement emprunter des ouvrages pour un forfait annuel raisonnable et où l’opération a d’ailleurs été lancée pour promouvoir également l’endroit. Dans chacune des boîtes se trouvent cinq livres, dont un roman, un classique, un livre jeunesse, un document. Vous en choisissez un et vous l’emportez. On vous demande simplement d’enregistrer votre emprunt sur le site internet de l’association.
Une fois lu, vous redéposez le livre dans une des boîtes qui sont une quinzaine en ville. Question de confiance. Cette initiative, que ses instigateurs dont Tony Nicole, le libraire de la Petite Librairie du Faubourg, derrière la
gare, et Nadège Sieckelinck, bibliothécaire, appellent les Bouquinales, veut mettre la lecture à la portée du plus grand nombre et donner ainsi plusieurs vies à des livres qui auront de multiples lecteurs. Plus de 300 livres circulent déjà selon cette formule dans la ville.
Une petite souris sous les arcades La petite souris qui passait sous notre oreiller lorsqu’enfant nous y déposions la dent qui venait de tomber gambade gaillardement sous les arcades. C’est un papa écrivain, François-Xavier Poulain, qui a eu en 2011 l’idée d’imaginer ce personnage pour expliquer justement à sa petite fille cette tradition de la petite souris des dents de lait et, avec le dessinateur Olivier Bailly, il en est
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au quatrième album. L’Arrageois, ancien élève du Cesi, aime écrire pour les enfants même s’il n’a pas encore publié tout ce qu’il a en réserve ! L’idée de la petite souris lui est venue il y a quatre ans à la suite d’une épidémie de perte de dents dans la classe de sa fille. Les enfants se sont attachés au personnage et lui ont demandé d’imaginer d’autres histoires. François-Xavier Poulain s’en sert
pour faire passer des messages éducatifs, des leçons de morale à une époque où l’on ne voit plus que très peu ces maximes du jour que le maître écrivait le matin sur le tableau noir ! La petite souris sert aussi aux enfants de guide pour leur faire découvrir Arras, son beffroi, ses géants. Et le coup de crayon de l’illustrateur transforme façades et arcades en un univers enfantin.
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Culture
Les plaisirs de Versailles
Différents événements culturels sont orgnisés au Musée au fil du temps afin d’y maintenir la présence de Versailles entre deux expositions. Le 6 avril, le département de musique ancienne du Conservatoire présentait ainsi dans la salle du réfectoire une œuvre rarement représentée de Marc-Antoine Charpentier qui a l’avantage de s’intituler « Les plaisirs de Versailles ». Ce divertissement musical avait été composé en 1682 à l’occasion de l’inauguration des appartements du Roi. Joué aujourd’hui à Arras, en costumes d’époque, il a été l’occasion de démontrer les qualités d’interprétation des classes de clavecin, de flûte traversière, de chant et de danse du Conservatoire qui préparaient ce spectacle depuis septembre dernier. Un bel exercice fort bien réussi. Complété par quelques morceaux choisis de Lully, le concert a été chaleureusement ovationné.
Appel d’air
Parking dévié S ouffler dans des sacs papier qui seront empilés en pyramide et participer ainsi à la création d’une œuvre. C’est ça l’art contemporain ! Réflexion en même temps sur l’air que l’on respire et prendre conscience qu’il faut un peu de vie du dehors dans le béton souterrain des parkings. Appel d’air. Tel était le thème d’une grande première : une exposition organisée les 28, 29 et 30 mars au premier niveau du parking de la Grand’Place. Un vélo semeur qui apporte un peu de végétal dans le métal carrossier. Une chenille absorbante, un requin lance flammes, une chambre noire. Cinq étudiantes, premières diplômées du master expo-muséographie de l’Université d’Artois créé il y a trois ans, ont mené à bien, dans le cadre de leur formation, cette intervention de « réappropriation de l’espace urbain par l’action artistique ». L’idée est celle de « parking day », venue des Etats-Unis. Des
Pharos métallique Le Pharos s’est inscrit cette année à l’affiche du festival des Enchanteurs qui, organisé depuis quinze ans par Droit de Cité, touche vingtcinq communes dans l’Artois. Le 29 mars, la scène du pôle culturel Arras Ouest a accueilli le metal vaillant du groupe AqME, histoire de se faire l’oreille avant la journée du 3 juillet tant attendue au Main Square avec Iron Maiden pour déverser l’acier bouillant dans les goulottes de la citadelle. Le quatuor est actuellement l’un des plus appréciés dans le genre. Il le sait et le cultive et a fourni au public arrageois une prestation au
fil à plomb. Du son galvanisé, un chanteur qui s’use la voix jusqu’à la fibre. Et plus ça ravage les murailles de la musique, plus on s’accroche. En première partie s’affirmaient encore les Arrageois d’Undercry, death metal alternatif. Un jeune groupe qui est dans la demande et dans l’offrande, qui donne et veut recevoir, heureux d’avoir son public en communion. Un groupe porté par le Pharos dans son dispositif « Plug and Play » pour le tremplin du Main Square. Et l’on sent que leur bonheur est en construction tandis que leurs aînés d’AqME sont déjà installés dans la notoriété de l’acquis.
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créateurs prennent une place de parking où ils présentent une performance plutôt que de garer une voiture. « La performance, c’est d’avoir réussi à mener ce projet ici », confiait le Maire. L’art
transgresse le réel. Frédéric Leturque soutenait depuis le début cet événement dans une volonté de voir la ville s’acclimater à l’art contemporain. « Une provocation très originale qui encourage l’ouverture d’esprit ». Mais « Appel d’air » avait aussi une autre signification. Dire aux étudiants « envahissez la ville. Proposez nous des projets. Votre campus, c’est ici ».
© CBellenger/Allée/FFBB
tennis Coup d’éclairage enfin sur le Racing-club d’Arras qui va disputer cette saison une deuxième saison par équipes en Nationale 1B, l’antichambre de l’élite française. Dans leur tout nouveau pôle tennis des Grandes Prairies avec huit courts couverts et six courts extérieurs, Arras va accueillir quelques unes des meilleures équipes françaises. Les joueurs de Thierry Podeur vont en effet se frotter à Marseille, MonteCarlo, Strasbourg, Villa Primrose (Bordeaux) et le Stade Toulousain. Rien que ça ! S’il se déplacera à Toulouse, Marseille et Strasbourg, le Racing accueillera Monte Carlo le dimanche 11 mai à partir de 9 heures, puis Villa Primrose le dimanche 25 mai.
rugby Pour les rugbymen du RCA, c’est aussi le clap de fin. Avec une dernière rencontre de championnat à disputer, ce dimanche 20 avril, jour de Pâques, contre Drancy. Les joueurs du trio Koniezcny, Nogent et Saleille ont fait, avec leurs moyens, une très belle saison en titillant à chaque fois les grosses équipes du groupe comme Rouen et Strasbourg, allant même s’imposer à Beaune lors du match aller. Ils terminent leur saison dans le ventre du championnat, assurant au passage leur maintien en Fédérale 2 et veulent désormais offrir un dernier feu d’artifice à leur public, à 15 heures, au stade Grimaldi.
water-polo
Evoluant en Nationale 1, la deuxième division française, les poloistes du Racing sont tout proches d’obtenir leur maintien à ce niveau. Pour cette période, ils joueront deux matches à domicile, dans leur piscine Desbin avec un coup d’envoi à 20 heures 30. Le 19 avril, ils affronteront le Racingclub de France, avant d’accueillir Moulins le samedi 3 mai.
handball
Du côté des handballeurs du Racing, il faudra se battre jusqu’au bout pour obtenir le maintien en Nationale 3. Les Arrageois de Clément Rollet vont disputer trois dernières rencontres capitales avec un besoin de trois succès avant de faire les comptes. Ils accueillent Neuilly-en-Thelle le samedi 26 avril à 20 h 45 à la salle Gambetta-Carnot. Ils iront ensuite, quinze jours plus tard, à Villemomble avant de finir leur saison à domicile le samedi 17 mai face à Gonfreville (coup d’envoi à 20 h 45).
basket-ball En ligue féminine, les basketteuses d’Arras pays d’Artois vont tirer leur révérence cette semaine avec le dernier match de la saison régulière programmé ce mercredi 16 avril à 20 heures à la halle des sports Tételin. L’adversaire du jour sera Angers et les filles de Cécile Piccin, qui a remplacé Marc Silvert en février, auront à cœur de bien finir devant leur nombreux public. Ce sera l’occasion aussi de découvrir la Candienne Kim Gaucher-Smith qui a débarqué dans l’Arrageois mi-mars pour finir la saison.
football En CFA2, Arras-Football réalise une saison en tous points extraordinaire avec une seule défaite au compteur pour le moment et un huitième tour de la Coupe de France qui l’avait conduit à Epinal pour une courte défaite (1-0). Les joueurs de Reynald Dabrowski sont donc leaders de leur championnat et filent à grands pas vers le CFA, le quatrième niveau français. Après avoir joué à Caen ce week-end, ils accueilleront Gravelines le samedi 26 avril à 18 heures au stade Degouve, avant de se déplacer au Havre le 11 mai. Les Arrageois pourraient fêter leur éventuelle accession et leur titre le samedi 17 mai, au stade Degouve, à 18 heures, contre Oissel pour un match au
sommet entre l’actuel leader et son dauphin. Du côté des féminines d’Arras FCF, qui évoluent en première division, la saison tire à sa fin puisqu’il reste quatre matches à disputer. Les filles de Claude Rioust et René Devienne joueront un match très important à Yzeure, dans l’Allier, ce dimanche 20 avril. La victoire sera obligatoire pour continuer à croire au maintien. Les équipières de Dacquigny accueilleront ensuite Soyaux le samedi 17 mai à 15 heures, au stade Degouve, pour une rencontre où elles devront faire fructifier leur capital de points. Elles devront aussi gommer le lourd échec du match aller (5-0) où elles avaient connu les pires difficultés à entrer dans le match.
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Sport
La Boucle à la citadelle
A 95 jours du départ d’une étape du Tour de France, la troisième et dernière étape de la Boucle de l’Artois 2014 a en quelque sorte servi de répétition générale le 6 avril à la citadelle décidément devenue cette année un temple du vélo. Les coureurs de l’épreuve régionale sont partis de la porte aux Chars côté cimetière militaire puisque l’entrée principale est actuellement en travaux, mais c’est effectivement de la majestueuse Porte Royale que s’élanceront les participants du Tour, le 10 juillet prochain. Cette troisième étape de la Boucle de l’Artois qui menait les coureurs vers Croisilles a été remportée par un Australien inscrit dans un club roannais, Nicholas Schulz, mais c’est un charentais, Thibault Nuns, qui a gagné la vingtcinquième édition de la Boucle. Il avait déjà remporté la veille le contre-la-montre.
Du 23 au 25 mai Paris-Arras Tour
Contre la montre U
ne vingtaine de cyclistes ont participé le 5 mars au lancement médiatique du Paris-Arras Tour en effectuant une reconnaissance du prologue entre le Louvre-Lens et la citadelle d’Arras. Le champion Adrien Petit, qui se mettait en jambes à quelques jours du Paris-Nice, était parmi les membres de l’Arras Vélo Club à se prêter au jeu et commentait « un tracé très roulant qui pourrait devenir difficile en cas de vent ». Henri Duez, mémoire de six Tours de France, était aussi de l’escapade. Le Paris-Arras Tour, c’est pour le vendredi 23 mai, mais Philippe Rapeneau, président de la CUA, a annoncé d’autres rendez-vous.
En avant-première d’un Tour de France qui programme un départ à Arras le 10 juillet, Christian Prudhomme, son directeur, rencontrera le monde économique à la citadelle le mercredi 7 mai. Le samedi 31 mai est prévue la Fête du Tour avec une découverte par les cyclotouristes, à travers sept communes de la Communauté urbaine, des kilomètres artésiens de cette étape Arras-Reims du 10 juillet. Quant au Paris-Arras Tour, avec quinze nationalités représentées, il débutera le vendredi 23 mai avec, cette fois, un contre-la-montre par équipes sur 28 km entre le Louvre-Lens et la Citadelle pour 40 minutes de course. Et ce ne sera plus une répétition !
220 matchs et 600 joueurs à l’Atréball L’Atréball 2014, nouvelle version du tournoi de foot en salle organisé pour la quatorzième année par l’Arras Football, s’est déroulé avec un succès confirmé du 4 au 7 mars salle Giraudon, à l’Atria. Pendant ces quatre jours, quatre-vingts équipes représentant une trentaine de clubs ont disputé 220 matchs de huit à dix minutes. Lors de cette fête du foot, organisée par Pascal Chantier et Philippe Hurtrel avec une trentaine de bénévoles, on a comptabilisé plus de 1 200 buts marqués. Les quatre catégories, U10, U11, U12 et U13, étaient représentées avec des clubs de toute la région... alors que, déplorent les organisateurs, certains, plus proches,
font la fine bouche. Plus de 600 joueurs ont été récompensés puisque chacun s’en repartait avec son lot. Le public également était au rendez-vous dans les tribunes, notamment lors de la journée des finales. 2 000 spectateurs environ sont passés par la salle sur la durée du tournoi. Annie Lobbedez, adjointe aux Sports, a suivi de près le déroulement de cet Atréball afin de montrer l’attachement de la Ville au développement de la pratique sportive chez les plus jeunes et, pour les finales, Pablo Chavarria, le meneur du RC Lens, et le directeur sportif, s’étaient déplacés pour participer à la remise des coupes.
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Nos
Quartiers
Résidence Baudimont - Pierre Bolle Centre Ville Boulevards - Centre Ville Places Résidence de l’Europe - Goudemand - Saint-Michel Hippodrome - Jardins - Acacias - Jean-Jaurès Cheminots - Les Blancs Monts - Les Hautes Fontaines Résidence Saint Fiacre - Les Hochettes - Méaulens Bd de la Liberté - Mont Saint Vaast Résidence Saint-Pol - Rietz Saint-Sauveur Ronville/Reaumur/Griffiths/Devillers - Saint-Gery.
A l’aire de jeux des Platanes
Des arbres du printemps R
écemment inauguré, l’espace de jeux à l’arrière de la Maison des Platanes avait besoin d’un rideau de verdure à la fois pour délimiter et protéger le terrain des enfants et garantir l’intimité des maisons en vis-à-vis. Sept arbres sont arrivés le 4 mars en version prêt-à-planter. Il suffisait de placer les mottes dans les trous au préalable pratiqués par l’excavatrice, puis de déligoter les branchages. Les enfants du centre de loisirs s’en sont donné à cœur joie pour mettre la main à la pâte, ou plutôt prendre à pleines mains des paquets de terre grasse pour reboucher les trous et tasser en piétinant. La pelle, c’est trop grand pour eux ! Dominique Billau, du service espaces verts de la Ville, avait tout du maître d’école pour leur expliquer avec des mots et des comparaisons adaptés à
leur âge ce qu’est une greffe, comment elle doit cicatriser. « On plante la motte au collet pour que les racines puissent respirer un peu comme vous, vous aimez mieux avoir la tête hors de l’eau ! ». Les arbres sont des prunus maacki qui donneront dès
Les enfants ont véritablement participé à la plantation.
cette saison des fleurs blanches ornementales. Les gamins en parlaient encore à l’heure du goûter organisé en plein air par le centre social en cet après-midi où un air de printemps était venu accueillir les nouvelles plantations.
Les crêpes du Mardi-Gras à Baudimont La pleine tablée de crêpes dans la grande salle de la Maison Colucci a vite été délaissée ! Le régal des enfants n’avait d’égal que leur hâte à se précipiter sur le parvis où avait été installée une structure gonflable où ils se sont repus de gesticulations sous un soleil conciliant. Mais les crêpes ont bientôt regagné le terrain. Les parents et les organisateurs leur en ont porté dans des assiettes en carton et ils ont tôt fait de les dévorer à pleines dents dans de grands fous rires de Mardi-Gras. « On en a quand-même fait 300 », révélait Laurence Talaa, présidente du comité Baudimont qui a eu l’idée avec la dizaine d’adhérentes de l’association de cette fête enfantine.
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Sortir
Les rendez-vous d’avril de l’Office de Tourisme
Différents événements commencent à célébrer le centenaire de la Première Guerre Mondiale.
Du 9 avril au 31 août
« Tranchées », de John Bulteel Cet artiste belge, vivant à Comines, a conçu une installation évoquant la vie quotidienne dans les premières lignes de front à partir de souvenirs de ses grands-pères, tous deux combattants. Des structures de bois et de plâtre reconstituent en quelque sorte les tranchées pour appeler le visiteur d’aujourd’hui à s’imaginer ce qu’ont vécu les soldats. Carrière Wellington, bâtiment d’accueil
Mercredi 16 avril
Conférence : La bataille de la Marne
www.arras.fr
Vendredi 18 avril
Le Carnaval des Animaux Par la Compagnie Tapis Noir. Composés dans le but de faire rire ses amis, les tableaux de Saint Saëns font défiler une multitude d’animaux farfelus ou communs. La compagnie transpose l’univers musical à la jungle des villes où nous serions les animaux de ce grand carnaval. Spectacle jeune public. Pharos, 19 h. Tarif : 6 e pour les arrageois, 8 e pour les extérieurs.
27 avril, 11 mai Et aussi : Lecture déambulatoire à Mont Saint-Eloi, sur le chemin des fantassins de 14 (samedi 26 avril, de 14 h 30 à 16 h 30 par la Compagnie A livre ouvert et François Beirnaert, guide conférencier, rdv devant les tours de l’abbaye de Mont Saint-Eloi) Réservation obligatoire à l’Office de Tourisme d’Arras 03.21.51.26.95 www.explorearras.com
Courses hippiques Hippodrome des Hauts-Blancs-Monts, 15 h.
1er - 4 - 11 mai
Musique au kiosque Kiosque à musique, jardin du Gouverneur, 15 h.
Vendredi 9 mai
Des promesses, toujours des promesses …
Réflexions sur la gestion opérationnelle des belligérants : il sera expliqué pourquoi la victoire de la Marne est avant tout celle d’un système de commandement incarné par Joffre et son état-major. Conférence par Sylvain Ferreira, journaliste et historien
Les promesses des contes de fées, celles de l’amour, celles du miracle de la vie, mais aussi celles qui font voyager les hommes d’un pays à l’autre, et celles de ces terres qui furent promises et qui en tremblent encore …
Accès libre. Carrière Wellington, salle Thompson, 18 h 30.
Le Pharos, 20 h 30. Tarif : 6 epour les arrageois, 8 e pour les extérieurs.
17 et 18 avril Les méfaits du tabac Une célèbre nouvelle de Tchekhov adaptée et mise en scène par Denis Podalydès, de la Comédie-Française. Le portrait comique, navrant et mélancolique à la fois d’un homme dont l’existence est inutile, entièrement dévolue à l’autorité de sa femme. Avec le grand comédien Michel Robin. Théâtre, salle à l’italienne Entrée : de 9 à 20 e (durée 1 h)
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Du 15 au 18 mai
Arras Jazz Festival Cette 3e édition, proposée par Couleurs Jazz, invite les néophytes, les affranchis, les curieux, les frileux … Des vibrations multiples au grès des ateliers, concerts, expositions et projets artistiques. Hôtel de Guînes.
Sortir 19 A partir du
www.arras.fr
avril
agenda
Insectes ou ravageurs La nouvelle exposition de Cité Nature, sur 800 m2 au premier étage, regarde l’insecte à la loupe, de sa gestation aux curiosités de ses modes de vie. Une histoire naturelle !
Musique, théâtre, concert, débat, exposition, danse, brocante, agenda sportif… notre sélection du mois de juin. Pour de plus amples informations www.arras.fr
Cité Nature, 25 Bd Schuman 62000 Arras. Adulte : 7 e / Enfant : 3 e
Mercredi 16 avril
Basket féminin
Arras rencontre Angers.
Halle des sports Richard Tételin, 20 h.
Jeudi
1
er
mai
Salon du Livre
Conservant son appellation de Salon du Livre d’expression populaire et de critique sociale, cette manifestation désormais ancrée dans le calendrier culturel arrageois devient, pour sa treizième édition, un véritable festival de l’écrit en ville. Auteurs, éditeurs, associations seront comme d’habitude présents dans le quartier des Arts entre la place de la Vacquerie et la place du Théâtre. Des artistes feront aussi entendre des textes souvent en résonnance avec l’actualité. L’association « Colères du Présent », toujours organisatrice, se veut à un point de convergence entre la création et l’engagement. Deux prix littéraires seront aussi décernés, le prix Amila-Meckert et le prix Ados en colère. Des manifestations, projections, spectacles, concerts, conférences et débats s’étaleront sur toute la durée du mois d’avril pour arriver au grand jour donnant ainsi effectivement à l’événement une dimension de festival. Cette année sera notamment posé le problème de société des migrants roms, à quelques jours des élections européennes. Le 1er mai, des rencontres avec des auteurs seront possibles dans le Village du Livre (on annonce Bernard Werber!). La littérature pour enfants et la BD auront également leur place.
13 et 14 mai Des exemples arrageois au « Printemps de l’intergénération » Dans le cadre du colloque international « Vivre et vieillir : ensemble, localement et de façon soutenable » proposé par le Master 2 ingénierie et management de la santé, cadres du secteur sanitaire et médico-social, le réseau Assemblage Nord-Pasde-Calais organise en partenariat avec l’Université d’Artois la troisième édition du « Printemps de l’Intergénération ». Une première journée s’est déroulée le 21 mars sur le site d’Arras de l’ESPE Lille Nord de France, UFR EGASS avec des tables rondes sur l’autonomie et les projets de vie des personnes vieillissantes. Deux autres journées se dérouleront les mardi 13 et mercredi 14 mai à l’amphithéâtre Bernard Sys de l’Université d’Arras (bâtiment des Arts) avec de nombreux exemples arrageois dans le domaine de l’intergénération et des intervenants locaux. Une table ronde (le 13 mai, de 14 h à 16 h 30) présentera notamment les Kapseurs (colocation étudiante qui associe un loyer avantageux à un engagement solidaire), la cohabitation jeunes couples, seniors et personnes trisomiques à l’ïlot Bon Secours, et l’association Ar’toit 2 générations qui permet à des jeunes, étudiants ou salariés, d’être hébergés chez une personne âgée pour un loyer modeste en échanges de menus services. Http://vivrevieillir.wordpress-hebergement.fr/
Samedi 19 avril
Water-polo, championnat N1 RCA rencontre RC France
Piscine Desbin, 20 h 30.
Vendredi 25 avril
Amen
Concert.
Cathédrale d’Arras.
Samedi 26 avril
Handball, seniors A, national 2 RC Arras rencontre Neuilly
Salle Gambetta, 20 h 45.
Jeudi 1er mai
Marché aux fleurs Place Victor Hugo, à partir de 9 h.
Samedi 3 mai
Water-polo, championnat N1 RCA rencontre Nautic Club Moulins
Piscine Desbin, 20 h 30.
Jeudi 8 mai
Critérium badminton
Proposé par le Badminton Club Artésien. Salles Giraudon et Gambetta.
Samedi 10 et dimanche 11 mai
Master Zumba « Dance’Fit »
Salle Curie.
Du 15 au 17 mai
Salon Art’Fil Artois Expo.
www.coleresdupresent.com coleresdupresent@free.fr
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Tribune la majorité municipale
arras en grand, arras ensemble
Merci Arras !
Chers Arrageoises et Arrageois,
Le 23 mars dernier a été une grande journée pour toute notre équipe et pour Arras. Le soutien des Arrageois, votre soutien, a été massif. Nous tenions simplement à vous dire merci. Avec un appui aussi net, nous abordons cette mandature avec envie et sérénité. Nous souhaitons que le conseil municipal dans sa globalité, la majorité en particulier, puisse donner le meilleur au service de tous les Arrageois. Ensemble, nous n’avons jamais renoncé dans quelque projet que ce soit, nous avons toujours recherché à défendre l’intérêt général et ces valeurs qui fondent notre démocratie : liberté, égalité, fraternité. En ce mois d’avril 2014, nous ouvrons ensemble une nouvelle mandature, dans laquelle nous nous engageons à mettre en œuvre notre projet pour une ville toujours plus humaine et sûre, plus attentive et généreuse, plus belle et dynamique, plus forte et ambitieuse, plus rayonnante et attractive. Nous poursuivrons le travail de proximité engagé depuis de nombreuses années. L’épanouissement et la réussite de tous les habitants est notre objectif. Nous conduirons notre action en faveur de toutes les catégories d’âge, des plus petits aux séniors, en veillant à ce que notre jeunesse puisse se construire ici à Arras un avenir meilleur. Nous continuerons à œuvrer sans relâche pour l’accès à l’emploi, au logement, à la santé. Ce sont des éléments fondamentaux pour que vivre à Arras soit un bonheur partagé. Nous renforcerons sans relâche l’attractivité, le rayonnement et le dynamisme de notre ville. Nous continuerons à faire d’Arras une ville attentive à tous ses quartiers, agréable, accessible et toujours plus douce. Nous le ferons ensemble dans le respect des engagements nécessaires pour l’environnement mais aussi des deniers publics. Cela conduira à faire des choix concertés, des choix clairs. Nous saurons les partager avec vous, comme nous l’avons toujours fait. La réussite d’Arras, l’avenir d’Arras, c’est notre mission, c’est aussi la vôtre car c’est vous - habitants d’Arras - qui donnez la direction que vous souhaitez pour votre ville ! Dimanche 23 mars, nous avons reçu votre message. Nous ne vous décevrons pas.
Tout d’abord, nous remercions chaleureusement les électeurs et électrices qui ont apporté leur soutien à la liste de la gauche et des écologistes. Nous avons mené tambour battant une campagne d’idées et de projets, pour répondre aux difficultés du quotidien et anticiper les défis de demain. De toute évidence, et pour des raisons diverses, nous n’avons pas été entendus. Nous félicitons M. Leturque qui a recueilli la confiance de plus d’un tiers des électeurs et bénéficie d’une majorité de droite écrasante au conseil municipal. Il lui incombe donc de répondre à la confiance qui lui a été accordée. La majorité municipale s’est installée, avec peu de renouvellement. Il faut croire qu’elle se croit tout autorisé puisque le maire a décidé qu’entre les 15 adjoints et les 15 conseillers délégués, ce seront 31 élus (maire compris) qui percevront une indemnité financée par la contribution des arrageoises et des arrageois. En ces temps de rareté de l’argent public, de protestation face aux impôts, une plus grande modestie aurait pu être de mise... Pire, il semble bien que les délégations des uns et des autres se chevauchent allègrement ! Ces très nombreuses attributions et délégations contribuent à rendre opaque l’action de notre municipalité en offrant peu de lisibilité à l’action publique et provoquent un désagréable sentiment de confusion pour les citoyens arrageois – et sans doute aussi pour tout membre de la majorité elle-même... Il faut craindre que ce saupoudrage relève davantage de la gestion des compromis internes à la majorité que d’un réel souci de mettre en œuvre une politique municipale claire et efficace. Et ça n’est certainement pas le mandat que les arrageoises et les arrageois ont voulu confier à la municipalité. Pour notre part, nous serons des élus attachés au fonctionnement démocratique de l’institution, vigilants sur le bon usage de l’argent public, déterminés à préserver nos biens communs et à garantir la qualité des services publics locaux. Nous comptons vivement sur votre esprit d’initiative et votre exigence citoyenne et serons à votre écoute et à votre service pour améliorer les projets et politiques municipales.
La Majorité Municipale
les citoyens s’engagent
rassemblement bleu marine
Un esprit constructif et vigilant pour Arras
Des élus libres et indépendants
Les Arrageois ont exprimé un choix clair à l’occasion des élections municipales et nous en félicitons la majorité réélue. Ce résultat confère désormais au maire une légitimité entière qui s’accompagne d’une exigence accrue. Celle d’être le maire de tous les citoyens et de respecter et écouter dorénavant toutes les sensibilités qui se sont exprimées. Nous voyons dans les premières annonces du mandat des signes positifs : plateforme participative, open data, autant d’idées neuves que nous avons portées dans la campagne électorale et qui ont recueilli l’adhésion de 1909 Arrageois que nous tenons à remercier ! Dans l’esprit constructif qui nous anime, nous soutiendrons toutes les initiatives positives et nous sommes prêts à mettre l’expertise que nous avons révélée et développée au service des Arrageois ; nous invitons ainsi la majorité à ne pas s’arrêter en chemin et à aller jusqu’au bout de la reprise de nos propositions : responsabilités confiées aux groupes minoritaires, transparence des données budgétaires et des dépenses. De ce point de vue, notre vigilance continuera à s’exercer et nous avons ainsi voté contre l’augmentation du nombre d’adjoints et de collaborateurs de cabinet proposée dès le premier conseil municipal, car nous croyons plus que jamais nécessaire de réduire le train de vie de la mairie. Nous veillerons aussi à ce que les projets annoncés dans la fin de campagne, comme le marché couvert, soient réellement suivis d’effets ou que des dossiers comme le devenir du Palais SaintVaast ne soient pas abandonnés sitôt l’élection acquise. Le 23 mars, notre mouvement citoyen, indépendant des partis politiques et des appareils, est devenu la 3ème force politique à Arras. Cela traduit vos attentes d’une démocratie plus ouverte et plus transparente, seul moyen de redonner du sens et des couleurs à la vie politique. Représenter, respecter et faire respecter cette attente, voici ce qui nous guidera tout au long de ce mandat.
Le groupe Front National remercie les 1 683 électeurs, soit près de 11 % des électeurs arrageois qui ont apporté leur soutien à la liste Rassemblement Bleu Marine pour Arras. Ce score est très encourageant pour nous. Il s’agit d’un score historique : c’est le meilleur score du FN à Arras pour une élection municipale. Ceci permettra à deux élus FN de siéger au Conseil municipal, mais aussi à un représentant du FN de siéger pour la première fois à la Communauté urbaine d’Arras. Les nouveaux élus FN auront à cœur de représenter les arrageois avec fierté et sérieux. Ils seront disponibles pour rencontrer tous les arrageois et pour répondre au mieux à leurs éventuels problèmes. En lien avec le programme développé par la liste Rassemblement Bleu Marine durant la campagne électorale, le groupe FN fera des propositions concrètes et restera fidèle à ses valeurs : - Nous refuserons toute augmentation de la fiscalité. L’argent des contribuables ne doit pas être gaspillé. - Redynamisation du centre-ville et aides aux commerçants. Nous défendrons les commerces de proximité et ferons des propositions pour permettre aux consommateurs d’accéder aux commerces du centre-ville. - Nous serons vigilants quant aux questions de sécurité : La sécurité est la première des libertés. - Nous veillerons à la transparence totale des critères et procédures d’attribution des logements sociaux. - Nous refuserons toute subvention et toute aide à des organisations ou des projets communautaristes. - Nous inciterons à l’instauration de référendums locaux : il est indispensable de consulter la population sur tous les sujets importants. - Nous proposerons des projets locaux ambitieux pour Arras. Notre ville, chef-lieu du Pas-deCalais, mérite des politiques ambitieuses en matière d’infrastructures économiques et culturelles. Les élus FN seront une force d’opposition constructive. Nous soutiendrons tout projet que nous estimerons aller dans le bon sens pour Arras. Nous serons des élus libres et indépendants. Comptez-sur-nous ! C’est avec fierté et le sens des responsabilités que nous représenterons l’ensemble des arrageois.
Nadège le Gentil, Bruno Lajara et François Desmazière
Isabelle Perret et Alban Heusèle
Arras Actu Avril 2014
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10. Quel âge avez-vous ? p Entre 18 et 25 ans p Entre 26 et 35 ans p Entre 36 et 50 ans p Entre 51 et 65 ans p 65 ans et + 11. En moyenne, combien de personnes lisent ARRAS ACTU au sein de votre foyer ? p 1 p 2 p 3 p 4 et + 12. Avez-vous des enfants (entre 0 et 11 ans) dans votre foyer ? p Oui p Non Lisent-ils ARRAS ACTU ? p Oui p Non 13. Avez-vous des adolescents (entre 12 et 18 ans) dans votre foyer ? p Oui p Non Lisent-ils ARRAS ACTU ? p Oui p Non 14. Quelles sont vos rubriques préférées ? (plusieurs réponses possibles) p Puisqu’on vous le dit p Arras en Images p Actualités p Clins d’œil p Le dossier du mois p Portrait p Culture p Jeunesse/Education p Commerce p Sports p Nos Quartiers p Sortir p Bloc-Notes p Le Conseil Municipal p Tribunes d’expression libre 15. Aimeriez-vous voir de nouvelles rubriques ? p Oui p Non Si oui, lesquelles ? ……………………………………… ………………………………………………………… ………………………………………………………….. 16. Quand vous avez fini de lire ARRAS ACTU, que faitesvous ? p Je le jette p Je le conserve 17. Seriez-vous prêt(e) demain à ne plus recevoir l’édition papier d’ARRAS ACTU et le recevoir uniquement en format 100% numérique ? p Oui p Non p Pourquoi pas
A rras OFFICE DE TOURISME DU 22 MARS AU 1ER JUILLET 2014
ardin J Une initiative de l’Office de Tourisme d’Arras, conçue et réalisée par Luc Brévart scénographe et la Compagnie du Scénographe.
le
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