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ArrasActu Le magazine des Arrageois
N°276 - Juin 2013
Près de 50 sites pour la Fête des Voisins
Roulez Pharos !
Dossier :
Toutes les musiques de l’été !
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Puisqu’on vous le dit
Le Musée, 4e équipement culturel le plus fréquenté de la région
Le Paris-Arras, gâteau des cyclistes A l’occasion de la reprise de la course cycliste mythique des années 50, Laurent Domont, boulanger-pâtissier à l’angle du Beffroi, a créé l’année dernière un nouveau gâteau, le « Paris-Arras ». La spécialité a remporté un nouveau succès cette année en boutique et dans le village départ. L’artisan confiait que c’était un plaisir que l’on ait pensé à lui pour confectionner ce gâteau parce qu’il est lui-même passionné de vélo, licencié pendant neuf ans à l’Arras-Vélo-Club. La petite demoiselle qui lui a remis un bouquet alors qu’il avait terminé 3e d’une course est même devenue sa femme ! Et c’est ensemble qu’aujourd’hui ils défendent le Paris-Arras, une recette élaborée par un autre Arrageois, Luc Toussaint, meilleur ouvrier de France et grand maître de la confrérie des Talmeliers du bon pain. Le gâteau, évidemment, a un petit goût de région, chicorée, spéculos et genièvre. Il est vendu toute l’année...
Le Secours Populaire et les inondations Le Secours Populaire appelle à la solidarité pour venir en aide aux foyers les plus démunis, victimes des inondations, notamment dans l’Aube et en Côte d’Or qui ont été touchés début mai. Plusieurs milliers de maisons ont été inondées. Il s’agit pour ces Français d’une véritable catastrophe, pour des familles et des enfants en situation de précarité. Des bénévoles du Secours Populaire agissent sur place pour apporter une aide matérielle, mais l’association a besoin de dons financiers, notamment pour remplacer du mobilier de première urgence et des appareils électro-ménagers. Secours Populaire, 38 rue Baudimont, 62008 Arras Cedex - 03 21 71 43 19. contact@spf62.org
Un classement des structures culturelles du Nord-Pas-de-Calais effectué dans le cadre d’une enquête de la presse régionale révèle qu’avec plus de 174 000 visiteurs accueillis en 2012 le Musée des Beaux-Arts d’Arras se place au 4e rang des équipements les plus fréquentés. Nausicaa, à Boulogne-sur-Mer, arrive en tête de ce Top 10 avec 600 000 visiteurs, puis viennent le Palais des Beaux-Arts de Lille avec 316 000 entrées, et « La Piscine » à Roubaix ( 248 000 visiteurs). Le Musée d’Arras, en quatrième position, devance le centre historique minier de Lewaerde, le LAM de Villeneuve d’Ascq et le Forum des Sciences. Côté équipements de loisirs, le Val Joly emporte la mise, puis Bagatelle. L’Aqualud du Touquet n’est que 7e. Notre Aquarena a donc toutes ses chances. Mais réjouissons-nous que notre Musée soit au top de la culture régionale !
Une ville où l’on embauche Dans son numéro du 2 au 8 mai, l’hebdomadaire « Le Nouvel Observateur » a consacré un dossier aux « villes où l’on embauche », un guide métier par métier région par région annonçait la couverture. Arras s’y trouvait en bonne place du Top 5 des emplois les plus recherchés en 2013 avec 5 105 projets de recrutement, notamment dans l’administration, le milieu hospitalier, l’accueil et l’éducation. La source utilisée par le magazine était « l’étude des besoins en main d’œuvre de Pôle Emploi ».
Forum des associations les 21 et 22 septembre Le Forum des Associations est chaque année désormais, pour toutes les associations arrageoises, loisirs, culture ou sport, l’occasion de se faire connaître de tous ceux qui recherchent à s’adonner à une activité et ignoraient jusqu’alors qu’une structure les attendait, notamment les nouveaux habitants. Le prochain Forum aura lieu les 21 et 22 septembre et les organisateurs font appel au maximum d’associations pour qu’elles participent à ce grand rendez-vous à la conquête de nouveaux adhérents dans une unité de temps et de lieu. Les associations doivent s’inscrire en contactant David Malbranque, organisateur et président d’Arras Forum des Associations au 06 17 40 64 16.
Vous trouverez ça aux archives ! On ne le sait pas suffisamment : le service des archives en Mairie est ouvert au public. Chaque jour de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h (16 h le vendredi, fermé les samedi, dimanche, mardi matin et jeudi après-midi), les Arrageois peuvent y consulter aussi bien les délibérations des anciens conseils, les appels d’offre ou les collections d’anciens numéros d’Arras-Actu. L’histoire de la ville, quoi !
Edito
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Frédéric LETURQUE Maire d’Arras, Vice-président de la CUA
Sommaire 9
La réforme des rythmes scolaires mise en place dès la rentrée 2013
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Le livre en fête de la place du Théâtre à l’Hôtel de Ville
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Le square Louise-Weiss revisité pour la Journée de l’Europe
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Le potager de Versailles, nouvelle exposition à Cité Nature
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Deux tournages se sont chevauchés début mai !
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Le bilan sportif de la saison
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Le festival du court-métrage toujours très suivi
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Citadelle, Cathédrale, Abbaye SaintVaast, Poids Public : on s’occupe du patrimoine
ARRAS ACTUALITÉS N° 276 Juin 2013
Réussir l’avenir « Voir un échafaudage sur un monument dans une ville, c’est une bonne chose. C’est signe que la ville s’en occupe », nous disait, sur un chantier, un interlocuteur, spécialiste de la conservation des Monuments historiques. En ce moment, la cathédrale, pour sa couverture, plus modestement le Poids Public, sont en travaux. Des fouilles annonciatrices de découvertes exaltantes sont en cours à l’abbaye Saint-Vaast et les projets se succèdent pour donner à la citadelle une nouvelle vie. On s’occupe de notre patrimoine. Nous savons qu’il est pour Arras un atout et, surtout, l’expression de l’identité de la ville. Le patrimoine de demain, ce sont nos enfants. C’est aujourd’hui qu’il faut le savoir et s’en préoccuper. C’est pourquoi nous avons eu la volonté de mettre en place dès la rentrée prochaine la réforme des rythmes scolaires décidée par le gouvernement. Nous avions été, il est vrai –et faut-il le répéter– des précurseurs à l’école Voltaire. L’éducation, c’est aussi, en quelque sorte, construire un échafaudage ! Graduellement, d’étape en étape, de la Petite Enfance à l’Université, nos enfants gravissent les échelons vers la réussite sociale et professionnelle, en un mot l’accomplissement de leur vie. Leur apporter tous les atouts, dans l’égalité des chances quels que soient l’école ou le quartier, est aussi pour nous une mission et un devoir. Nous nous occupons ainsi de notre patrimoine le plus précieux. Ce sont bien nos enfants qui, demain, donneront son identité à la ville en contribuant à son assise économique et à son rayonnement intellectuel.
Directeur de la publication : Frédéric Leturque • Directeur de la Communication de la Ville d’Arras : Anthony Blondeau • Directeur de la rédaction - Rédacteur en chef : Claude Marneffe • Reporter photographe : Julien Mellin • Concepteurs graphiques : Béatrice Couadier Mathieu Lucas - Julien Ramet - Christine Roussel • Sortir à Arras : Brigitte Joud • Impression : Imprimerie Chartrez- 62223 St-Nicolas-les-Arras La Ville d’Arras a souhaité produire cette publication dans le respect de l’environnement. Ainsi, l’impression a été réalisée à partir d’encres à base d’huile végétale. Le papier sélectionné pour ce magazine est du Satimat Green produit par Arjowiggins (France), usines certifiées ISO 14001. Ce dernier est composé de 60% de fibres recyclées et de 40 % de fibres vierges certifiées Forest Stewardship Council (FSC), issues de forêts bien gérées. • Distribution : La Poste • Attachée de presse : Amélie Creton & 03 21 50 50 87 • Assistante de direction : Catherine Petit & 03 21 50 51 44 • Fax : 03 21 50 51 79 • http://www.arras.fr • Courriel : com@ville-arras.fr
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ARRAS EN IMAGES PHOTOs JULIEN MELLIN
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Le 5e rallye « Lions Historic » Arras-Pittefaux-Vlamertinge, 270 km de promenade touristique organisés par le Lions club de Courtrai, s’est déroulé le 9 mai. Le regroupement s’est fait place des Héros. La plus ancienne des 130 voitures était une Audi de 1935, mais toutes devaient dater d’avant 1975.
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Miss France 2013, Marine Lorphelin, est venue pour une séance de dédicaces et de photos avec ses adeptes le 22 mai 2 chez le bijoutier Julien d’Orcel, rue Wacquez-Glasson, membre de l’enseigne qui lui a confectionné son diadème. Des élus du Conseil de Jeunes et des élèves des écoles Molière et La Fontaine étaient présents lors du 68e anniversaire de la Victoire du 8 Mai 1945 du Mur des Fusillés à la stèle des Héros. Le 41e régiment de transmission de Douai a apporté une présence militaire.
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L’Hippodrome toujours très fréquenté avec cinq courses à l’affiche. Ici, le Grand Prix de la Ville d’Arras le lundi de Pentecôte.
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5 Les lycéens de Robespierre ont organisé un Harlem Shake
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le 31 mai. Il s’agit d’une improvisation vidéo déguisée et musicale. Les élèves avaient choisi ce mode d’expression à l’occasion de la journée mondiale contre le tabac.
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A l’occasion de la Fête des Mères, une dizaine d’Arrageoises ont obtenu la médaille de la Famille, récompense communale aux mères de familles nombreuses. Trois d’entre elles ont eu la médaille d’argent pour avoir élevé six ou sept enfants : Mesdames Awa M’Bare, Yamina Mellahi et Chantal Secleppe. Mesdames Fatima Bouziane, Arkia Chajai, Catherine Gauthier, Marie-Ange Mayer, Brigitte Martinage, Johanna Nicolazo de Barmon et Sylvie Rougegrez ont reçu la médaille de bronze qui revient aux mamans qui ont élevé quatre ou cinq enfants. La Nuit des Musées le 18 mai a permis une vision originale des tableaux de la salle des Mays. Anne Esnault, la conservatrice, braquait une torche sur un détail et c’était toute l’œuvre qui s’éclairait d’un jour nouveau.
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Evènement
Trois jours d’inauguration bien remplis
Le Pharos, balise culturelle
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ne fresque magistrale imaginée par le plasticien Lem, reprenant les idées créatives des habitants sur la façade de l’immeuble Rabelais, donne du panache et de chatoyantes couleurs au pignon. La façade en poutres de bois gris et bordeaux confère au bâtiment l’élégance esthétique d’un navire amiral. « On ne croyait jamais qu’ils réussiraient à transformer le Pharos à ce point-là », entendait-on dire sur le parvis, face au collège Péguy où se trouve désormais l’entrée, le 17 mai à quelques heures de l’inauguration. Dix-huit mois de travaux auront pourtant suffi. Et, pour les trois jours des fêtes d’ouverture, le quartier était en effervescence, pour reprendre le mot qui caractérisera maintenant la programmation du pôle culturel et ses retombées sur toute la ville. Des enfants et des jeunes de la maternelle et du collège Péguy avaient créé un itinéraire artistique pour faire visiter aux parents et aux voisins les nouveaux lieux. Les photographes Martial Rossignol et Patrick Devresse ont réalisé une exposition où se lit la mutation du bâ-
timent à travers les travaux. Et cette inauguration fut essentiellement prétexte aux réjouissances qu’apportent la musique et l’expression artistique avec le kiosque agité de Zic Zazou et le bal terminal des Tire-Laine qui, le dimanche, a nargué d’une chaleur tropicale la pluie sur l’esplanade du Théâtre de verdure.
Des passerelles entre les publics et les styles musicaux Mais les jeunes amateurs de musiques nouvelles se souviendront longtemps comme d’un moment où le temps a suspendu son vol du concert de Watcha Clan, signe annonciateur et prometteur d’une programmation qui va leur convenir et qu’ils attendaient depuis longtemps. « C’est de l’électro dub », souffle Michaël Suligère, prouvant que c’est en connaissance de cause qu’il est devenu, pour les nouvelles générations, conseiller municipal délégué « aux musiques actuelles et aux pratiques culturelles émergentes ».
La fresque réalisée par Lem apporte de la couleur au quartier.
Toutes les expressions d’aujourd’hui avaient d’ailleurs leur place au long de la programmation de ces trois jours, hip-hop, metal, roots, metalcore, pop rock, groupes locaux et régionaux, à l’affiche d’un « plug and play » ouvert par les Arrageois de La Moustache de Martin Pinpin. « Le Pharos doit établir des passerelles entre les styles et les publics », déclarait Frédéric Leturque à l’instant officiel. Son directeur, Fabien Cousin, a l’ambition d’un lieu où chacun retrouve son identité et découvre la richesse de l’autre. « Mais il existe depuis combien de temps ce Pharos ?, entendait-on encore dire. Quand on passait dans le quartier on le voyait pas, maintenant on ne voit plus que ça ! ». Et c’est certainement ce pour quoi les habitants, concertés, ont souhaité que l’équipement, réactualisé, continue à s’appeler Le Pharos, phare en grec, pour désormais, de près et de loin, rayonner sur tout l’Arrageois.
Le Pharos 1 rue Charles Péguy Tél. 03 21 16 89 00 pharos@ville-arras.fr facebook/lepharos.com
Evènement
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Un équipement unique « Une salle comme ça, c’est une chance ! On n’en fait plus actuellement dans la région », affirme un musicien. Le Pharos a été entièrement recomposé. Il a gagné 700 m2 pour atteindre une superficie totale de 2 300 m2. La salle de concerts, toujours avec des gradins amovibles, jauge à 450 places assises, 680 debout. Ouverte sur une terrasse menant au théâtre de verdure, l’ancienne salle Péguy accueillera fêtes associatives et événements familiaux. 1
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Les concerts de l’inauguration ont permis de découvrir les nouvelles qualités techniques et acoustiques de la salle principale.
2 Le Pharos dispose, outre une salle de répétition, d’un studio d’enregistrement et de télévision où les groupes arrageois pourront se mettre à l’épreuve.
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Démonstration aussi de la fonction de l’ex-salle Péguy avec un banquet préparé par les ateliers cuisine des centres sociaux autour du chef Thierry Bauchez. De 80 convives inscrits au départ, on est passé à 120 à table. Dans le théâtre de verdure, « Le Gang du Toboggong » s’est
4 approprié l’aire de jeux. Le Pharos, c’est aussi pour les enfants.
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Actualités
Un bilan positif, 15 000 enfants référencés
Arras-Famille ouvre bien des p
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n janvier dernier, les services municipaux mettaient en place via internet le portail Arras-Famille. Ce nouveau dispositif permet, par exemple, aux parents de réserver, tranquillement depuis chez eux, les places à la cantine ou d’inscrire les enfants aux centres de loisirs. Un premier bilan a été opéré le 3 mai en Mairie où François-Xavier Muylaert, adjoint à la modernisation des services aux usagers, a d’abord salué la mobilisation, la compétence et la réactivité des différentes équipes d’agents concernés, de l’informatique à l’éducation et la jeunesse. Après un an et demi d’études et de préparation, le service a été installé sans trop de vicissitudes. Quatre mois après son ouverture, le portail Arras-Famille apporte aux foyers les facilités qu’ils pouvaient en attendre, et l’on a vite détecté les améliorations à apporter. Quelques erreurs de facturation, par exemple, ont été traitées au cas par cas. Le paiement en ligne sera d’ailleurs bientôt possible après validation du processus par le Trésor Public. L’un des premiers ob-
jectifs du service a été atteint : l’outil de réservation pour les cantines, garderies, crèches et centres de loisirs avait enregistré début mai plus de 41 000 connexions et permis de créer 3 000 dossiers où tous les enfants d’une même famille sont ainsi référencés. Il s’agit ensuite d’attribuer à chacun les demandes le concernant. Terminée la multiplication des formulaires à remplir pour chacun chaque fois. A ce niveau, le portail internet
Le dispositif servira aussi à avoir des informations sur la vie scolaire apporte aux familles un véritable soulagement, en ayant d’abord supprimé l’obligation de se déplacer. 15 000 enfants ont ainsi leur fiche. Pour l’administration, l’avantage de cette innovation consiste dans l’installation d’une base de données commune à plusieurs services. Des tablettes, sur
Le portail permet d’inscrire les enfants aux cantines et aux haltes-garderies et d’annoncer leurs absences.
tous les sites cet été, permettront d’enregistrer que les présences correspondent aux inscriptions. L’évaluation du nombre d’enfants susceptibles de fréquenter les centres de loisirs a même été l’occasion d’un réajustement de l’embauche d’animateurs avec le constat d’une hausse de 30%, certainement entraînée par la simplification des démarches, notait pour sa part Alexandre Malfait, adjoint à la Jeunesse. Les parents se sont donc bien appropriés l’outil. Des bornes vont être implantées sur différents pôles en ville, ainsi qu’à la base de loisirs, pour les familles qui ne disposent pas d’un ordinateur à domicile. « Il s’agit aussi d’encourager les parents à nous aider à éviter le gaspillage, expliquait aussi Evelyne Beaumont, adjointe à Un nouveau service qui satisfait les familles.
Actualités
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Réforme des rythmes scolaires
portes
l’Education. 13 tonnes de repas sont commandées chaque année sans être consommées parce qu’il n’y a pas eu annulation de réservation un jour où l’enfant ne pouvait pas venir, soit 32 000 euros de perte ». Par ailleurs, 300 familles envoyaient les enfants à la cantine sans réservation préalable, et il fallait donc une certaine marge de réserve. Avec internet, elles se sont disciplinées. A l’avenir, le portail Arras-Famille se doublera aussi d’une fonction d’information et de correspondance : les enfants en classe de neige pourraient ainsi donner de leurs nouvelles à leurs parents. Et, à la rentrée, le dispositif servira aussi à annoncer le contenu des activités proposées en ateliers dans le cadre de la réforme des rythmes scolaires.
Des ateliers périscolaires A la rentrée, les 21 écoles arrageoises mettront en place la réforme des rythmes scolaires. Les enfants iront à l’école le mercredi matin. Un questionnaire a été envoyé aux parents afin de connaître au plus près les dispositions qu’ils prendront pour l’organisation de la journée et la fréquentation des ateliers périscolaires. Les lundi, mardi, jeudi et vendredi de les parents ont été nécessaires. Et cela 15 h 45 à 16 h 30 les enfants pour- continuera en permanence pour des ront participer à des « temps d’activités ajustements. Toujours dans l’intérêt de périscolaires », culture et arts, sciences l’enfant. Ainsi, si dans la semaine des et nature, langues, sports. 4 fois 21 4 jours et demi, c’est le mercredi maintervenants, un par discipline dans chaque école, vont ainsi être recrutés. Ces ateliers ne Dans toutes les écoles et seront pas obligatoires. « Nous tous les quartiers, tous tablons que 50% s’y inscriront dès la rentrée, et l’objectif, c’est les enfants doivent avoir que, dans cinq ans, tous y partila même chance cipent », disait Frédéric Leturque en présentant le dispositif. Adhérer dès cette année à cette ré- tin qui a été retenu, explique Evelyne forme nationale, c’est, pour Arras qui Beaumont, adjointe à l’Education, sera d’ailleurs l’une des 11 villes test en « c’est pour s’adapter aux familles moFrance, un enjeu. « Les chiffres sont là no-parentales et à la garde alternée qui alors que l’on aurait cru Arras protégée concernent 50% des foyers et libérer le de ce souci, ajoute le Maire : 22% des samedi pour le temps familial ». élèves qui entrent au collège ne maîtrisent pas les savoirs de base ». Pour mettre en place le nouvel agenda des Renseignements : petits écoliers, 180 heures au total de Service Education concertation avec les enseignants et Tél. 03 21 50 50 26
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Actualités
Serres municipales
Les fleurs parlent M
ais d’où viennent toutes ces fleurs, habituelles ou nouvelles, qui, à travers quelque 150 massifs et suspensions, ont permis à Arras, par la subtilité aussi de leur assemblement, de conquérir et de conserver la Quatrième Fleur, plus haute distinction nationale dans le domaine ? Elles sont bichonnées à longueur d’année sur près de deux hectares dans les serres municipales, rue de Berlin, dans le quartier de l’Europe. Le week-end des 4 et 5 mai, les amateurs ont pu exceptionnellement y accéder et, à travers ces journées portes ouvertes, découvrir les secrets des jardiniers. Les visiteurs ont ainsi appris que, selon la pensée esthétique de Thérèse Willot, adjointe au Cadre de Vie, pour fleurir la ville, les compositions sont créées pour apporter un trait de couleur discret à la minéralité du patrimoine, avec une dominante accordée au fameux bleu d’Arras. On pouvait aussi se rendre compte de la perfection technologique des méthodes de culture, hygrométrie régulée, gestion de la lumière, et, surtout, utilisation des insectes contre la mauvaise graine et arrosage par récupération
De nombreux Arrageois ont été curieux de découvrir le travail des jardiniers.
d’eau de pluie dans des containers de 20 m3 par serre. 17 000 plantes permettent ainsi 8 000 boutures. 19 000 plants sont produits et 1 000 nouveaux bulbes sortent chaque année des serres qui s’avèrent néanmoins encore trop petites pour une totale autoproduction : 26 000 plantes sont achetées annuellement pour faire d’Arras une ville toute en fleurs ! Les Arrageois qui cultivent un jardin, participant ainsi au fleurissement de la ville, apprécient cette porte ouverte devenue annuelle. Ils trouvent toujours au cours de leur visite des réponses à leurs questions, auprès des cinquante jardiniers de l’équipe, et quelques recommandations pour l’épanouissement de leurs plantations...
Marché aux fleurs... et aux légumes ! On n’attend pas de voir s’il fera beau ou non, le 1er Mai, c’est entendu, tout Arrageois qui dispose d’un morceau de jardin ou d’un bout de terrasse se précipite place Victor Hugo, au marché aux Fleurs. Des milliers de jeunes pousses à faire grandir déversent leurs couleurs sur le pavé historique. Les meilleurs horticulteurs de la région sont au rendez-vous, prêts à faire de vous, par de pertinents conseils, des jardiniers qui sauront faire s’exprimer pleinement les
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fleurs. Fruits et légumes sont aussi présents : des dispositifs permettent désormais de créer son potager sur son balcon. Et les cactés gagnent du terrain : le jardinage aussi a ses modes ! Clin d’œil à la présence versaillaise sur Arras avec l’exposition « Roulez carrosses ! », chanteuses et chanteurs de la chorale Crescendo, assurant tout au long de la journée des intermèdes musicaux, s’étaient parés comme à la cour avec un répertoire approprié.
Actualités
Le Salon du Livre du 1er Mai
Un festival des idées P our sa douzième édition, le Salon du Livre d’expression populaire et de critique sociale pouvait afficher, le 1er Mai entre la place de la Vacquerie et la place du Théâtre, de l’assurance et de l’ambition. Malgré la concurrence venue de manifestations analogues, peut-être encouragées dans la région par le succès de l’initiative arrageoise, le Salon créé par l’association « Colères du présent » est toujours le carrefour préféré de militants et de contestataires de tout poil. Les cheveux longs de soixante-huitards jamais remis du grand soir sont devenus gris et les idées se frictionnent avec de jeunes crêtés à la punktitude impeccable ! Le rouge et le noir de la révolte sociale sont toujours de mise, mais l’expression s’est désormais organisée entre débats radiodiffusés et rencontres d’auteurs autour de thématiques d’actualité. On peut toujours se plaindre que ce Salon manque de
locomotives pour faire venir au livre un public simplement curieux de la tête de l’auteur bien que, pour cette édition, Pierre Juquin, par exemple, pour sa biographie d’Aragon, ou le journaliste Pierre-Louis Basse avaient été annoncés. Où sont-ils les auteurs quand ils manquent aux piles de livres en attente de dédicace ? Le Salon est tellement passionnant qu’ils s’échauf-
Le salon est aussi l’occasion de découvrir de futures rues piétonnes vers le quartier des Arts.
fent entre eux à moins qu’un horaire TGV les ait arrangé ou qu’il aient raté son départ à l’aller ! Le Salon du Livre est devenu un rendez-vous à temps plein de la vie culturelle arrageoise. Il lui reste à évoluer dans un esprit de festival comme Arras a su le faire pour le film ou la chanson qui apportent à la ville une part de son rayonnement régional.
Des livres pour les enfants La vingtaine d’enfants, orphelins atteints du sida, soignés au centre de santé de Tallapalem, en Inde, sont loin d’imaginer que c’est, en partie, grâce à une vente de livres d’occasion organisée chaque année pendant une semaine salle Robespierre à Arras par l’association « Pour une terre plus humaine » qu’ils vont pouvoir grandir. « Suite à un décès ou à l’occasion d’un déménagement, on nous appelle pour vider des bibliothèques. Nous assurons le transport », explique Michel Parent, viceprésident de cette association créée il y a 25 ans dans la région par Fer-
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dinand Ditte, un ingénieur des Mines, et qui posséde aussi une antenne à Toulouse. A deux, elles apportent chaque année 30 000 euros pour le fonctionnement de l’hôpital pour enfants, chacune la moitié. Les 15 000 livres vendus à Arras lors de la semaine de l’Ascension ont déjà permis de rassembler plus de 8 000 euros. 20 000 livres sont entreposés en permanence à Lens. Trois après-midi par semaine, des bénévoles trient et classent. Tous les deux ans, certains vont en Inde se rendre compte sur place de la bonne tenue et de l’efficacité du dispensaire.
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Actualités
Une Arrageoise et l’Europe
Square Louise-Weiss
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’esplanade intérieure du Parlement Européen à Strasbourg porte le nom de Louise Weiss. Celle qui, journaliste, militante, penseur et écrivain, fut l’une des premières à défendre le droit de vote pour les femmes (candidate aux législatives dès 1936 !) est née à Arras en 1893. Elle fut une pionnière de l’idée européenne après la déclaration de Robert Schumann le 9 mai 1950, et c’est elle qui prononcera des années plus tard le discours historique d’installation de la première assemblée européenne, doyenne des députés à l’âge de 86 ans. La place en parvis de la clinique Bon Secours rappelait la mémoire de l’illustre artésienne décédée en 1983, mais enclave sur la place de la Préfecture, l’hommage était trop discret. C’est pourquoi, après la pose d’une statue Europe près de la Poste, puis de colonnes Vaclav Havel rond-point de Tchécoslovaquie, pour la journée de l’Europe, le 9 mai, a été inauguré sur
cet emplacement un square LouiseWeiss pour mettre en évidence par une plaque et un espace de fleurissement ce souvenir dévolu à la grande dame. « Chaque année, nous mettrons ainsi l’accent sur une grande figure européenne afin que des lieux prennent un sens à travers un nom », déclarait Frédéric Leturque. Le nouveau square Louise-
Une plaque identifie maintenant véritablement le square LouiseWeiss.
Weiss présente, parmi des parterres de pivoines, des roses jaunes qu’un horticulteur de Saverne a créé en 1993 à la mémoire de l’Européenne. Pas-de-Calais habitat, bailleur de la résidence Bon Secours, qui se félicitait par la voix de son directeur général adjoint, Fabrice Crépin, de cet aménagement valorisant, y a participé au niveau de la voirie.
Des élèves à Bruxelles En préambule à la Journée de l’Europe, l’association « Maison de l’Europe » a organisé le 6 mai à l’Hôtel de Ville son habituel concours visant à entretenir et développer la conviction européenne dans les nouvelles générations. Il s’agit, en illustrations et en textes sur des panneaux, d’évoquer l’Europe sur un thème donné qui était cette fois les grands personnages de la Renaissance. Les jeunes ont travaillé, notamment, sur Charles-Quint, François 1er, ou
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encore Rabelais ou Ambroise Paré. La seconde épreuve de ce concours ouvert aux CM1-CM2 de toutes les écoles consistait à lire un poème composé à la gloire de l’Europe. 70 élèves ont participé, représentant seulement trois écoles, Voltaire, Louez-Dieu et Saint-Joseph, et FrançoisXavier Muylaert, président de la Maison de l’Europe, souhaiterait voir un plus grand intérêt pour ce concours qui permet aux gagnants de passer une journée à « mini-Europe » à Bruxelles.
Actualités
Un métier à portée de main
Le doigt dessus !
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n but de promenade peut déboucher sur un chemin de vie. Le 4 mai, la Grand’Place mettait les métiers manuels à portée de main de tous, une grande première du conseil de développement d’Arras Pays d’Artois et d’Artois Emploi Entreprise (A2E). Sous des auvents confectionnés par les Compagnons, il s’agissait de découvrir la réalité de terrain de tous ces métiers, du bâtiment à la restauration, dont l’offre reste bien souvent lettre morte dans les petites annonces, au moment où l’on déplore l’augmentation constante du taux de chômage. Tout simplement parce qu’être maçon, menuisier, plombier, cuisinier ou serveur a gardé une mauvaise réputation sociale, celle de celui qui n’a pas réussi avec sa tête ! Demandez donc aux brillants sujets qui répandent cette façon de penser s’ils savent découper une bête, manipuler une moissonneuse-batteuse, assembler une toiture ! C’est donc pour faire tomber ces a-priori dont souffre l’économie que Jean-Marie
Prestaux, président du conseil de développement d’Arras Pays d’Artois, avait décidé de composer cette vitrine, avec de nombreux partenaires dont Pôle Emploi, la Mission Locale, le Point Information Jeunesse. A chaque corps de métier exposé succédait une présentation des différentes formations correspondantes.
Les artisans et leur savoir-faire : un métier Si quelques jeunes, ou moins jeunes, dans la décontraction d’un samedi ensoleillé, ont enfin trouvé leur voie dans cet itinéraire, ce forum des métiers d’un autre genre aura prouvé une opportunité qui réclame peut-être une pérennité. On y aura vu, en tout cas, des professionnels heureux de montrer qu’un savoir-faire manuel était une forme d’accomplissement de soi. Et cela porte à réflexion...
Les visiteurs ont découvert des métiers parfois originaux : ici, la fabrique du savon.
Congrès national de la Fédération Photographique
La photo, regard sur la ville Accueillir un congrès national, c’est pour une ville moyenne l’occasion de s’affirmer. Par l’entremise de Danièle Pruvot, Arrageoise et présidente régionale, la rencontre annuelle des membres de la Fédération Photographique de France s’est déroulée
du 8 au 11 mai entre les Grandes Prairies et l’Atria. 9 000 adhérents ! Ce sont donc des centaines de congressistes qui pendant un long week-end ont fait profiter l’économie locale de leur présence. Projections, conférences, échanges et débats ont
Le congrès et les journées de l’Europe ont été l’occasion d’une exposition sur les grilles de l’Hôtel de Ville.
permis à un jury d’établir le palmarès des meilleurs talents. Afin qu’une vitrine de l’événement soit offerte aux Arrageois, et puisque l’ouverture du congrès se faisait le 9 mai, défi avait été lancé de 27 images qui, sur les grilles de l’Hôtel de Ville, illustreraient la Communauté Européenne. Il a fallu les choisir parmi 3 000 propositions ! Une idée a par ailleurs émergé : valoriser la ville par la photo. Et pourquoi pas, accueillir en résidence un jeune remarqué par la Fédération qui révélera Arras d’un œil nouveau.
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Actualités
Le Nôtre à Cité Nature
Allons au potager L
a nouvelle exposition de Cité Nature marquera jusqu’au 29 septembre la troisième saison des animations organisées dans la vie culturelle arrageoise en résonance avec l’évènement « Roulez carrosses ! » au Musée. Versaillles, ce sont aussi les fameux jardins dessinés par Le Nôtre qui a inventé un style. C’est pourquoi Cité Nature, dont une grande partie de l’intérêt réside aussi dans ses plantations, a choisi cette thématque autour du potager. « Les rendez-vous aux jardins », initiés par le Ministère de la Culture pour, chaque année, ouvrir au public les plus beaux jardins de France, ont été l’occasion, les 31, 1er et 2 juin, de trois journées inaugurales de cette exposition. Un concert clavecin-violoncelle et traverso, en partenariat avec le Conservatoire, a marqué la soirée de vernissage. Les samedi et dimanche, des animations ont permis aux enfants de participer à « une chasse aux trésors des plantes » ou de goûter comme à la cour du Roy. Il était même recommandé aux petites demoiselles de venir costumées en princesse et aux messieurs en frac ! Un atelier leur permettait sur place de fabriquer diadèmes et
Quatre petites marquises avaient fabriqué elles-mêmes leur diadème.
bicornes ! Mais pirates et corsaires étaient aussi acceptés par cette charmante compagnie ! « Le potager de Versailles », composé pour la gloire du Roi Soleil, montre dans les jardins de Cité-Nature comment Le Nôtre concevait l’agencement des végétaux comme un véritable décor en jouant des perspectives et de la symétrie. La création arrageoise, en contrepoint de la présence des carrosses royaux au Musée, reprend les grandes lignes du potager versaillais qui a, lui, une surface de 9 hectares. On y trouve des légumes anciens que Le Nôtre a ainsi fait passer de la table des paysans à celle de Louis XIV, des racines, des salades, des aromates. Une occasion aussi pour Cité Nature de rappeler l’une de ses missions première dans la ville qui est d’être un musée vivant du végétal.
Dans le jardin du cloître Cette saison 3 autour de « Roulez carrosses » est aussi marquée, rappelons-le, par la présence d’un labyrinthe végétal dans la cour d’honneur du Musée. D’autres animations, en liaison avec certaines associations, se dérouleront jusqu’en novembre. Jusqu’au 30 septembre, les visiteurs du musée pourront se promener librement dans le jardin de la cour du cloître de l’abbaye Saint-Vaast, un autre jardin « à la française » qui démontre lui aussi l’influence
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à cette époque de Le Nôtre avec ses allées et parterres géométriques et les arbustes taillés à la précision selon l’art topiaire. Le musée présente également une œuvre contemporaine du mouvement Land Art, « Cercle de pierre », un paysage minéral de Richard Long. Le 31 août, la Saint-Fiacre, la fête des jardiniers sera l’occasion de visiter les quatre jardins familiaux d’Arras et de découvrir les secrets de nos jardiniers arrageois pour un beau potager.
Actualités
Deux films tournés à travers toute la ville
Des envies de cinéma !
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n grand drap noir occulte une fenêtre au dernier étage d’un immeuble de la place des Héros. Une grue se déplie pour braquer un projecteur. A l’intérieur, c’est un décor de chambre d’hôtel qui a été imaginé. En bas, des équipes s’affairent, s’interpellent. Le long des arcades de la Grand’Place, les caméras sont légères, comme invisibles. « On tourne un film ? », interroge néanmoins un badaud. Non, deux ! Arras a en effet accueilli fin avril-début mai deux tournages qui, pendant quelques jours, se sont chevauchés. Rue des Petits-Véziers, on a plaqué une nouvelle façade de bois rouge sur la devanture de la mercerie devenue « Aux dix doigts d’or ». Cela ne durera que quelques jours, le temps pour Mathilde Seigner de prendre la place de la commerçante derrière son comptoir. Elle est devenue, pour une adaptation cinématographique, la mercière d’Arras, gagnante perturbée de l’euromillion, dont toute la France a parlé à la sortie du best-seller « La liste de mes envies ». Le même jour deux salons de coiffure, Grand’Place et rue Delansorne, se sont eux aussi transformés en studio. Dans le
second, on a tourné pendant plusieurs jours de nombreuses scènes du film de Lucas Belvaux, « Pas son genre », l’histoire d’un prof parisien muté à Arras et tombant amoureux d’une petite shampoinneuse. Un soir, les voyageurs descendant du train ont pu tomber nez à nez avec Marc Lavoine, cédant aux demandes d’autographes, mais se cachant le visage dès qu’on braquait sur lui un téléphone portable. C’était dans son contrat ! Lui tournait pour « La liste
Rue des PetitsVieiziers, la mercerie « La Ravaudière » a changé de décor pour devenir « Aux dix doigts d’or ».
de mes envies ». On a aussi vu des caméras place Courbet et à l’église SaintGéry. Dans bien d’autres lieux aussi, déterminés par les repérages effectués en amont. Deux films, ça vous remue une ville et ça la fait vivre. Les fans cherchaient dans les restaurants où pouvaient bien manger les vedettes ! De nombreux Arrageois ont été recrutés pour la figuration. Reste à savoir quelle image de la ville donneront dans quelques mois sur les écrans ces deux productions. « Nous avons été séduits par l’esthétique », confiait sobrement Lucas Belvaux. Et, en ayant signé une charte avec un organisme régional de production s’engageant à faciliter le séjour des équipes, Arras doit s’attendre à figurer à plus d’un générique. Ce dont vont se réjouir les passionnés de cinéma, ce qui contribuera à l’économie commerciale et apportera à notre ville, à travers des images et des visions différentes, une notoriété dans le septième art. Le réalisateur de « Pas son genre », Lucas Belvaux, entre deux prises de vues au salon de coiffure de la rue Delansorne.
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Clin d’œil
Noces d’or des époux LeturqueSallart « J’ai remarié mon oncle et ma tante ! », plaisantait-il. A l’occaer sion de leurs noces d’or, le 1 juin, le Maire a relu à Eliane Sallart et Roland Leturque l’acte qui les a unis il y a 50 ans. Roland était bobinier à l’entreprise Rifflart et Eliane, employée de maison. Le couple a eu deux enfants, Philippe et Serge.
Une action du Kiwanis pour sauver des enfants Les quatre clubs Kiwanis d’Arras (Citadelle, Femmes d’Artois, lycées Robespierre et Baudimont) ont organisé le 25 mai place des Héros une action pour la lutte contre le tétanos maternel néonatal qui tue encore de nombreuses femmes et embryons en Afrique et en Asie. Des ballons de toutes les couleurs étaient mis en vente et, à chaque achat, rassemblés dans des filets afin de procéder à un lâcher une fois la centaine obtenue. 1 500 ballons avaient été prévus et l’association Arras cœur de ville-Arras Commerce en a acheté 250. Le Kiwanis rejoignait ainsi une préoccupation de l’Unicef : la maladie tue dans le monde un bébé toutes les 9 minutes. « Acheter un ballon 2 euros permet la fourniture de trois doses de vaccin », expliquait le président du Kiwanis, Jean-Pierre Thumerel. Depuis 2012, 150 000 femmes enceintes ont été préservées.
La broc’à vélos est une fête
Le retour de l’Ami Bidasse Arras Inters Génération a organisé à l’occasion de sa grande journée er festive annuelle, le 1 juin, une exposition retraçant, à travers photos, coupures de presse, affiches et autographes d’artistes, les grandes années de la kermesse de l’Ami Bidasse. Cette précieuse collection avait été prêtée par Bernard Dheux. Celui qui, depuis plus de 20 ans, incarne l’Ami Bidasse dans les manifestations arrageoises, Dédé Lemoine, était venu en personne et en costume à la demande du président de l’association, Claude Feret. Il eut la surprise de découvrir sur scène deux autres amis Bidasse dans la chorale d’Arras Inter Générations dont la tenue était justifiée par l’interprétation de la fameuse chanson, hymne local !
Afin d’en multiplier les animations, l’Association des commerçants du quartier des Arts s’était associée le 25 mai à la « broc à vélos » organisée place du Théâtre par l’ADAV, Association pour le Droit Au Vélo. Le principe rencontre depuis plusieurs années le même succès : il s’agit de vendre à un prix intéressant des bicyclettes recyclées à des Arrageois qui viennent de décider de se mettre au vélo en famille. Pour une véritable journée de fête, cette vente sur place se double de balades organisées où les nouveaux cyclistes peuvent prendre les conseils de circulation et d’entretien des membres de l’ADAV. Les itinéraires les plus tranquilles sont montrés, les raccourcis et les pistes cyclables. « Nous voulons rendre évidents les avantages du vélo comme mode de déplacement en ville », répétait le président de l’association, Olivier Jandot.
Restos du cœur : une kermesse nécessaire Les Restos du Cœur du centre social Jean-Jaurès ont tenu leur kermesse annuelle le 25 mai. Chanteurs amateurs, chorales, animations se sont succédés sur le podium central dans la cour du centre tandis que enfants et parents du quartier s’amusaient aux différents stands de jeux populaires. Un repas collectif a également été servi. Cette fête est ainsi l’occasion de tous se retrouver dans la joie, mais aussi de financer quelque peu l’association qui doit toujours faire face à de plus en plus de demandes. Cette année, les Restos du Cœur ont accueilli à Jean-Jaurès 10% de personnes en plus, ce qui demande de plus en plus de bénévoles et de ressources.
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Le dossier
L’été de toutes les musiques Arras Actu Juin 2013
Toutes les musiques qu’on aime, elles sont ici, elles sont chez elle. Elles vivent à Arras. Avec non seulement des formations, orchestres et chorales, ancrées, comme les Orphéonistes, dans l’histoire culturelle de la ville par leur ancienneté, mais aussi un incessant renouveau des groupes de jeunes musiciens aujourd’hui stimulés par la scène du Pharos, Arras a pris la place, dans la région, de capitale musicale, une référence qui lui vaudrait bien, s’il existait, un label, pourquoi les huit notes de la gamme, comme on a la Quatrième Fleur ! L’été donne le la avec un calendrier d’animations musicales à rendre aphone un programmateur ! Faites de la Chanson, du 14 au 23 juin, avec l’intermède de la Fête de la Musique que l’on répéte pour faire plaisir à l’été, le 27 juillet. Il y a eu Jazz à Guînes avec le Golden Jazz Trophy, il y aura le Main Square qui porte à la Citadelle Arras sur la scène rock internationale. Jean-Claude Casadesus sera place des Héros et les dimanches se font au soleil du kiosque du jardin du Gouverneur avec les harmonies communales. Décidément, toutes les musiques viennent ici, viennent à Arras. Il y a eu l’inauguration du Pharos qui deviendra une destination musicale mêlant les goûts et les générations. Et puis, comme l’ont encore prouvé les multiples candidatures au tremplin local du Main Square, ces jeunes qui sortent leurs notes des garages. Arras a la musique dans la fibre de ses pierres. Et ce n’est pas le Conservatoire, lui aussi à rayonnement régional, dont élèves et professeurs multiplient les initiatives pour faire descendre la musique en ville, qui viendrait nous faire une fausse note !
Le dossier
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Le jazz aussi est là ! Grâce à deux associations qui ont su se tendre la main, Arras est aussi devenue une capitale du jazz. Une nouvelle preuve en a été donnée avec le succès de la deuxième édition du festival Jazz à Guînes, du 8 au 12 mai. Mais la meilleure reconnaissance qui ait été apportée à cette manifestation et à l’action des deux clubs est l’intégration dans la programmation du tremplin Golden Jazz dont l’audience est devenue européenne. Un événement qui focalise l’intérêt des fanas du jazz sur ces cinq jours arrageois qui ont notamment vu passer cette année le saxophoniste Marc Thomas, le trio David Laisné ou « The Headshakers ». Créée le 27 septembre 2002, avec un parrain d’honneur, Michel Leeb, présent à Arras ce jour-là, Jazz and Boves a fêté en 2012 ses dix ans et la présidente de l’association-
sœur, MarieOdile Derancourt pour Couleurs Jazz, était présente aux côtés de Martine Juskoviak, pour dire que l’essentiel était « d’imprégner le jazz dans les cœurs, surtout auprès des nouvelles générations ». C’est ainsi qu’est né Jazz à Guînes, « pour agrandir le jazz à Arras », jolie formule pour rappeler que ce style musical a toujours été présent dans la ville. Et beaucoup de se rappeler la grande époque où les meilleurs noms des sous-sols germanopratins n’étaient pas dépaysés dans les caves arrageoise. Le jazz est revenu et les deux associations multiplient événements, concerts, expositions et
21 juin , 27 Juillet
On fête on re-fête la musique ! Arras est certainement l’une des villes de la région où la Fête de la Musique a pris le plus de dimension. Podiums et animations s’étendent dans tous les quartiers reliant par l’oreille baladeuse tous les genres musicaux. C’est la fête des amateurs de tous âges et le public, lui aussi, peut pousser sa chansonnette ! Associations et commerçants participent aussi à l’organisation en invitant, s’ils le souhaitent, groupes et orchestres devant chez eux. Et la Ville sort sa baguette pour donner à l’ensemble une cohérence qui contribue au plaisir de l’écoute. Des thématiques sont définies selon les espaces sur 13 sites environ : musiques du monde place des Héros, dance floor, DJ et live place de la Vacquerie, chanson
française place du Théâtre, danses traditionnelles et chorales place du Wetz d’Amain, harmonies et musique classique à la Préfecture, « plug and play », funk, hip-hop, reggae, metal, place d’Ipswich, pop, rock, rap, place Foch, rock metal jardin du Gouverneur, samba et années 80 dans le quartier du Rivage. Et devant le succès de cette Fête de la Musique arrageoise, depuis l’année dernière on met le bis pour donner de l’animation à l’été. « L’été en musique », ce sera le samedi 27 juillet sur le même principe avec podiums dans toute la ville. On retrouvera certaines formations du 21 juin. On en découvrira d’autres, dans la légèreté de l’été qui ouvre l’esprit à toutes les aventures...
ateliers d’écoute, le deuxième mercredi de chaque mois. Cinq concerts en moyenne sont programmés chaque saison, car, disent en chœur, les deux présidentes, « nous avons le même objectif, que le jazz soit l’une des dimensions de la vie musicale arrageoise ».
Jean-Claude Casadesus place des Héros Le vendredi 28 juin, la Ville offre aux Arrageois un grand concert gratuit de l’Orchestre National de Lille qui sera placé sous la direction de Jean-Claude Casadesus en personne. La prestation aura lieu en plein air place des Héros à 20 h 30 et il n’est pas interdit, voire recommandé d’apporter sa chaise pliante ! L’Orchestre National de Lille interprétera le concerto pour violon de Brahms, avec le soliste Laurent Korcia, et le « Sacre du Printemps » de Stravinsky. Cet événement de démocratisation culturelle s’inscrit pleinement dans la politique de la Ville qui vise à rendre la vie culturelle accessible et ouverte à tous. Arras n’est pas seulement territoire de festivals. Elle déploie richesse et diversité en apportant à tous toutes les musiques que l’on peut aimer, du classique aux expressions nouvelles.
Du 23 au 30 août Le festival des « Inouïes »
5, 6 et 7 Juillet
Le Main Square Festival Le premier week-end de juillet, Arras accueille le plus grand festival pop-rock au Nord de Paris pour une édition 2013 particulièrement relevée, avec une affiche qui verra se succéder à la Citadelle rien moins que Greenday, The Prodigy, Sting, C2C ou encore Indochine... et à leurs côtés, 3 groupes de la région, qui ont décroché leur précieux sésame lors de la finale du tremplin Main Square le 25 mai dernier. Plus de 80 groupes régionaux s’étaient manifestés pour concourir en envoyant leur « démo ». Après une première sélection, puis une demi-finale, ils n’étaient plus que six groupes en lice, avec un set d’une demiheure chacun et tous le même objectif fou, l’inaccessible rêve, se retrouver devant les milliers de fans du Main Square, sur la Green Room, l’un des trois jours du festival. Ils ne seraient effectivement que trois retenus par le jury, à l’issue de cette finale, et lorsque le gong a sonné figurait au palmarès, pour le 5 juillet, une formation arrageoise, « Candide ». Ces trois musiciens pouvaient se permettre d’ouvrir la soirée au Pharos devant quelque 250 personnes car, au bout d’une trentaine de concerts depuis 2009 et d’un album déjà, (un autre prévu fin d’année), ils ont de l’assurance pour organiser leur passage comme une fête qui donne envie de bouger. Certainement tout ce que souhaite le jury d’un festival rock ! Deuxième sélectionnés, pour le 6, Klink Clock viennent de
Frévent avec un rock tonitruant et une chanteuse entre les mains de qui on ne mettrait pas une batterie de cuisine ! Enfin, on s’attendait à ce que soit choisi aussi Feinix Crew, trois Maubeugeois, puisqu’ils représentent le courant hip hop. Ils furent déjà les vainqueurs du tremplin des Nuits secrètes en 2009. Le 7 juillet ils seront à l’affiche le jour où se produit sur la scène principale Kendrick Lamar, la nouvelle star du hip hop américain.
Un nouveau festival qui, depuis quelques années, avec l’association « Musique en roue libre », se démarque l’été par son originalité. Il vise à chercher un nouveau public dans des lieux insolites en présentant autrement de grandes pages du patrimoine ou des créations nouvelles avec des artistes prestigieux ou restant à découvrir.
La joie de se produire sur une scène internationale C’est Fabien Cousin, le directeur du Pharos, qui avait eu l’année dernière l’idée d’ouvrir la scène du Main Square à des groupes régionaux afin de mieux encore asseoir ce festival international sur la terre arrageoise dans la mesure où les jeunes musiciens de chez nous se sentiraient portés par l’envie de se voir à la même affiche que les plus grands ! Les producteurs de Live Nation, organisateurs du Main Square, ont tout de suite été d’accord et ont joué gagnant ! Candide, Klink Clock ou Feinix Crew, s’ils sont demain des stars, n’oublieront pas de dire que c’est un parfum de Green Room du côté de la Citadelle qui fut leur première ivresse !
Au programme, cette année : Samedi 24 août • Beautiful Sooouuup, au Théâtre, à 18 h. Dimanche 25 août • Louise Moulinier, jeune interprète 2013, au Théâtre, à 11 h. • The Desert Island, au Théâtre, à 17 h. Lundi 26 août • « S’crime 1 ». Les plaisirs de l’horreur, catastrophe lyrique en un acte, Citadelle, à 18 h 30. Mardi 27 août • « S’crime 2 », Cité Nature, à 20 h 30. • Happy Hour, apéro concert, au Théâtre, à 19 h 30. Jeudi 29 août • French Touch , British Humour, au Théâtre, à 18 h. • Les Pianotoké , Match de piano, au Théâtre, à 21 h. Renseignements Association « Musique en roue libre » Tél. 03 21 15 32 40 ou 06 30 55 99 31.
Les rappeurs de Feinix Crew, l’un des trois groupes sélectionnés au Pharos.
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Le dossier Musique au kiosque Le rendez-vous de la musique en plein air les dimanches d’été au kiosque du jardin du Gouverneur et l’occasion de découvrir les harmonies de nos communes. Le 16 juin, la Lyre Dainvilloise ; le 23, l’Harmonie de BoirySainte-Rictrude ; le 30, le Sonority Accordéon d’Achicourt. Kiosque à musique, Jardin du Gouverneur, 15 h.
Du 14 au 23 juin, « Faites de la chanson »
Di Dou Da ? Enchantés ! « Le festival est désormais ancré dans la vie locale » peut confortablement déclarer JeanJacques d’Amore, le président de l’association Di Dou Da. C’est un fait, « Faites de la chanson », dont on suivra, du 14 au 23 juin dans le quartier des Arts, la 9e édition, est attendu par un public d’habitués passionnés, et amène aussi à Arras des amateurs venus d’autres régions de France qui avouent réserver une semaine de vacances pour venir jouer les touristes de la mélodie. « Pour reprendre un air connu, le festival de la chanson d’Arras, c’est notre marchand de bonheur », disait lors de l’édition 2012 ce Parisien qui trouve chaque année chez nous de quoi abreuver sa soif de découvrir de nouveaux talents. « A Paris, disait-il, il faut courir tout au long de l’année les cabarets les plus reculés, ici, la sélection est déjà faites. Tous les noms prometteurs sont là »... (Masse-toi bien les chevilles, JeanJacques ! ). Une autre particularié du festival Di Dou Da, c’est sa volonté de donner justement à tous le bonheur de chanter. « Car, lorsqu’on aime vraiment la chanson, on ne peut s’empêcher de fredonner soi-même ses airs préférés ». Le Festival vous donne du talent. N’importe quel amateur peut monter sur scène dans la tranquillité bienveillante des premières soi-
rées d’été dans la cour de l’Hôtel de Guînes pour interpréter sa chanson, accompagné, (le plus souvent soutenu !) par un pianiste professionnel. Les meilleurs assurent parfois, en sélection, les premières parties des têtes d’affiche, mais il faut dire que, membres de Di Dou Da, ils ont souvent suivi, au cours de l’année, ses ateliers de formation.
Les chanteurs amateurs : comme de vrais professionnels Car l’association ne vit pas que pour le festival : il faudrait le savoir plus, tout au long de la saison elle organise, quasiment chaque mois, des soirées cabaret où découvrir ou revoir ces chanteurs que les médias nous taisent, ces auteurs-interprétes qui sont la fidélité à une tradition française. Enfin, cette année, avec les travaux au Casino, les rendez-vous de plein air, programmés ou spontanés, vont se multiplier dans le quartier des Arts. Pourvu que le Seigneur Météo donne sa bénédiction bien que l’on puisse gager que Carlos n’était pas le chanteur préféré des Didoudiens !...
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Chimène Badi le 15 août Le 15 août aux Grandes Prairies est aussi un moment attendu de fête populaire alliant les réjouissances de l’été aux plaisirs de la musique. Cette année, Chimène Badi en sera la tête d’affiche avec un répertoire très personnel, mais aussi des reprises de standards français et américains, gospel et soul, que lui permet sa voix chaude et puissante. On retrouvera en première partie les trois groupes qui ont remporté la finale du Tremplin Main Square.
Sport
Une plaque pour un 10e anniversaire
Thibaut Cauwet pour toujours
A
l’occasion de la dixième édition du challenge Thibaut Cauwet, la salle « Prestige » du stade Degouve a pris le nom de ce jeune Arrageois qui ne vivait que pour le football, fut trois ans licencié, et est décédé à l’âge de 11 ans d’un cancer de la lymphe. En présence des parents de Thibaut, Maryse et Michel, et de son frère Benoît, une plaque a été dévoilée par Frédéric Leturque, Annie Lobbedez, adjointe aux Sports, et Alaedine Yahia, joueur professionnel du RC Lens, venu, avec Jacques Boulnois, président d’Arras-Football, apporter l’hommage de la grande famille du ballon. En 2004 a été créée l’association Thibaut Cauwet qui rassemble aujourd’hui 80 bénévoles et organise chaque jeudi de l’Ascension ce challenge pour aider au financement d’actions en soutien aux enfants hospitalisés. En dix ans, les bénéfices de cette grande rencontre footbalistique réservée aux jeunes ont
permis de répartir 140 000 euros entre diverses associations spécialisées. Ces sommes ont notamment permis d’acheter du matériel médical pour les familles. Des joueurs des grands clubs, comme Djibril Cissé, offrent leur maillot pour qu’ils soient vendus afin, aux côtés de la buvette, d’améliorer les fonds récoltés. « C’est ce grand moment de so-
Une plaque a été dévoilée pour immortaliser le souvenir de Thibaut Cauwet.
lidarité que nous avons voulu prolonger en créant une salle Thibaut Cauwet, déclarait Frédéric Leturque lors de l’inauguration. Ce dixième anniversaire symbolise un engagement permanent ». Quatorze équipes U10 et U11 ont participé à la dixième édition du tournoi qui a été remporté aux tirs au but par les Douaisiens face aux jeunes du Losc.
Maxime Bouvet : le tournoi du cœur Sept équipes ont participé le 11 mai sur le terrain des Rosati au challenge Maxime Bouvet organisé pour la quatrième fois par le comité de quartier Saint-Michel et le service jeunesse de la Ville à la date anniversaire de la mort tragique de ce jeune que tous appréciaient. Les équipes, cette année, étaient même cosmopolites puisqu’aux côtés de joueurs des quartiers ouest, des Hochettes, de Goudemand, des jeunes venus d’Arcueil ou de Strasbourg pour prendre le lendemain le départ de la marche du Louvre-Lens dans le cadre du
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projet Haïti avaient souhaité s’inscrire. Le challenge a été remporté par une équipe arrageoise de 15-17 ans. Un tournoi de pétanque s’est en outre déroulé dans un cadre intergénérationnel où un jeune pouvait être épaulé par un joueur plus aguerri ! Tous les jeunes participants à cette journée de la mémoire ont ensuite dessiné un graff’ en forme de cœur avec des ailes où chacun a écrit un petit mot selon son émotion. Le dessin a ensuite été remis en souvenir de cette journée à la maman de Maxime Bouvet.
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Chronique sportive Basket
Arras pays d’Artois en Ligue C’est désormais officiel. Relégué sportivement, Arras Pays d’Artois a été repêché et jouera donc en Ligue féminine la saison prochaine. Profitant notamment de l’arrêt du club d’Aix-en-Provence qui quitte l’élite après plus de trente saisons consécutives à ce niveau, mais aussi des insuffisances budgétaires de certains clubs ne pouvant accéder à la Ligue, le club du président Monneret, pour sa bonne gestion, s’est vu offrir une place dans l’élite nationale. Il ne reste plus qu’à construire l’équipe autour de la meneuse Dawn Evans qui sera toujours arrageoise la saison prochaine.
Handball et water-polo
Rebondir au plus vite
Du côté du handball, une page se tourne avec l’arrêt de Barbieux, l’impressionnant gardien, le départ d’Evrard, la prise de recul de Duchatel et Testi. Clément Rollet, l’entraîneur, devra reconstruire un groupe en Nationale 3 autour de cadres comme Bastard, Aït-Blal ou encore Havez. Les jeunes, comme Dutkiewicz, devraient voir leur temps de jeu s’allonger, et relever le défi de la Nationale 3. L’entraîneur arrageois repart sur un nouveau projet et il envisage bien sûr de revenir au plus vite dans cette division
d’un très bon niveau. Pour le water-polo, qui évoluait en Nationale 1, la saison a été très difficile et ponctuée au final d’une dernière place au classement. Les poloïstes ont souffert d’un manque d’effectif criant, entre départs et blessures, et n’ont pu défendre leurs chances de la meilleure des manières possibles. Eclaircie dans la grisaille : ils bénéficient d’une refonte des championnats pour sauver leur place et retrouveront donc la N1 la saison prochaine !
Rugby : Maintien en Fédérale 2 pour le RCA La saison a été longue et difficile. Pendant un moment, on a même cru que le Rugby Club Arrageois allait perdre sa place à ce niveau. Mais les joueurs ont sonné le clairon de la révolte et ont enchaîné une série d’excellents résultats. Revenus de nulle part, les équipiers de Raphaël Bonicel ont offert un véritable festival offensif lors
de la dernière journée de championnat, à Grimaldi, contre le Creusot (victoire 43/15) devant mille cinq cents spectateurs. Ils gardent ainsi leur place à ce niveau. Et comme une bonne nouvelle ne vient jamais seule : le trio Koniezcny – Nogent – Saleille, les trois entraîneurs du RCA, a été reconduit pour la saison prochaine.
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Chronique sportive
Football féminin et masculin
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Les filles restent en haut de l’affiche
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es féminines d’Arras football club féminin, qui évoluaient cette saison en première division, l’élite du football féminin français, ont obtenu brillamment leur maintien. Une véritable performance quand on sait que ce championnat abrite des équipes comme Lyon, le PSG, Montpellier ou encore SaintEtienne. Les filles du président Verstaen continueront donc, en septembre prochain, de côtoyer le haut niveau avec l’ambition de faire aussi bien et pourquoi pas mieux que cette neuvième place acquise cette saison. Pour les garçons, qui jouent en CFA2, la cinquième division française, le
Badminton
le BCA en Nationale 2 Vainqueur du tournoi d’accession à la salle Giraudon début mai, le Badminton Club Artésien jouera l’an prochain en Nationale 2. Une montée que le club a construit progressivement, mais qui ne semble qu’une étape pour le président, Stéphane Monchy, qui entend bien franchir encore un palier. Autour d’Emilie Lefel, le club arrageois a réalisé une saison pleine, sans connaître la moindre défaite cette saison.
maintien a été acquis relativement facilement. Après un début de saison difficile, les joueurs de Reynald Dabrowski ont réalisé un excellent parcours en coupe de France, récompensé par un trente-deuxième de finale contre le Paris-Saint-Germain, champion de France en titre. Une belle aventure qui a servi les intérêts arrageois puisque derrière les joueurs
Des filles toujours au haut niveau.
se sont servis de cette dynamique pour réaliser une grosse série de victoires consécutives en championnat. La saison prochaine, Arras jouera sa dixième saison consécutive en CFA2, une très belle performance pour un club formateur, à l’image de ses U19 qui joueront l’an prochain dans la cour des grands, le championnat national.
Tennis : le Racing joue dans la cour des grands Cette saison, le Racing évolue en Nationale 1 B, la troisième division française. Le club, coaché par Thierry Podeur, réalise d’ailleurs un bon début de championnat avec une victoire à Forbach, et une courte défaite contre Istres, une des grosses écuries françaises. Les Arrageois ont comme objectif cette année le maintien dans cette division, ce qui serait déjà un authentique exploit. Les équipiers du toujours jeune Thomas Dupré disputent leurs rencontres sur le site de l’Abbayette, à Anzin-Saint-Aubin, en attendant la fin de la construction du pôle tennis aux Grandes
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Prairies. Après un déplacement à Sannois Saint-Gratien, ils joueront leur dernier match de championnat, à domicile le dimanche 9 juin, à partir de 9 h, contre Strasbourg.
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Jeunesse
l’atelier théâtre du lycée guy-Mollet Des voiles bleus et blancs, des masques appliqués sur les visages, un baobab de carton ont suffi aux élèves de l’atelier théâtre du lycée Guy-Mollet pour réinventer l’atmosphère d’un conte africain, « Petit Châka », à l’intention des enfants. Après les élèves de l’école Kergomard le 11 avril, ce sont les petits de la bibliothèque Ronville qui ont découvert le spectacle le 29 mai. Cette histoire d’un grand-père africain qui raconte sa famille, les treize enfants et les couleurs de son pays étaient aussi l’occasion pour les 17 lycéens de justifier leur passion pour l’expression théâtrale dans l’attention et le plaisir des enfants, passerelle déjà entre les générations. Cette réalisation a été soutenue par le Fonds d’Aide aux Jeunes, encouragement municipal à des 16-25 ans qui s’investissent dans un projet ou une association.
Festival du court-métrage
Enfants cinéastes S
ur scène, c’est comme à la télé ! On déchire des enveloppes pour entretenir le suspens. Dans la salle des enfants palpitants s’enfoncent dans leur fauteuil. « On a pedu, c’est sûr ! ». Et, soudain, le contenu de l’enveloppe les fait jaillir de leur siège et se précipiter sur le podium. « Pour une fois qu’on gagne un prix ! ». La proclamation du palmarès du festival du court-métrage, le 31 mai, à l’auditorium de l’Atria, restera à jamais gravée dans la mémoire des enfants de ces écoles arrageoises. Pour son Grand Prix, le jury a choisi « Une histoire d’ailes », un film d’animation de l’école Molière. « Ce qu’il y a de plus difficile à faire. Un travail de patience et de précision, car il faut fabriquer le film image par image », avait expliqué quelques instants auparavant le réalisateur Xavier Giacometti, parrain cette année
du festival, en décernant déjà son prix personnel « coup de cœur » à ce même film. Organisé par le pôle culturel « Le Pharos » avec la médiathèque Verlaine, le festival du courtmétrage est peut-être une expérience unique en France avec pour principe de transformer pendant quelques mois toute une classe en cinéastes. Les enfants imaginent eux-mêmes le scénario (ce prix-là est revenu à l’école Voltaire pour « Meurtre au Musée). Ils deviennent acteurs, techniciens de l’image et du son, tiennent la caméra, choisissent décors et costumes, assurent ensuite le montage, toujours assistés par des professionnels venus spécialement et soutenus par un matériel digne d’un véritable plateau de cinéma. Et vient l’heure du palmarès, ces minutes de gloire des applaudissements. Une manière pour ces petits Arrageois de voir l’école autrement...
Dessins d’enfants, œuvres d’art Le hall du centre hospitalier, lieu de passage s’il en est, a accueilli du 8 au 26 mai la cinquième édition des « Arts de l’école dans la ville ». Rappelons le sens de cette belle idée née à l’époque d’une concertation entre le service municipal de l’Education et l’inspection académique : les dessins d’enfants à l’école restent habituellement sur les murs des classes, pourquoi ne pas les valoriser comme une véritable création artistique en les montrant à un large
public ! 38 classes, plus de 800 élèves au total, des maternelles Victor-Hugo à La Fontaine, Herriot à Voltaire, ont participé à l’exposition 2013 sur le thème du jeu, refuge et royaume de l’enfance. Dessins, peintures, collages faisaient aussi, grâce aux recherches des enseignants, référence à la présence du jeu dans l’histoire de l’art : de Bruegel illustrant les jeux traditionnels sur la place du village à Matisse imaginant à la gouache son propre jeu de cartes.
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Jeunesse
L’accès à l’emploi municipal pour les jeunes sourds
Le langage de la solidarité L e partenariat existait, mais, depuis le 14 mai, il est devenu engagement au bas d’une convention signée entre la Ville, le CCAS, représenté par sa vice-présidente, Nicole Canlers, et l’association Jules-Catoire qui gère le Centre d’Education des Jeunes Sourds. « Les actions étaient ponctuelles. Elles seront désormais structurées et pérennisées », disait Denise Bocquillet, Première Adjointe, chargée des Relations Humaines. Les services municipaux accueillent effectivement en stage des élèves de l’Ecole des Sourds. Cette démarche avait été encouragée par l’Etat, il y a quatre ans, à travers des aides accompagnant les collectivi-
Une aire de jeux place de Bourgogne La Fête des Voisins a été pour l’association « Bien vivre à Pierre Bolle » l’occasion d’inaugurer une nouvelle aire de jeux pour les enfants du quartier, sur une ancienne friche, place de Bourgogne. Le projet est né de la volonté des habitants. Il a été soutenu par la municipalité qui a aidé à sa réalisation, mais les habitants euxmêmes y ont mis la main, pour défricher, engazonner. Huit arbres ont été plantés et l’espace est protégé par des grilles.
tés volontaristes dans l’insertion du handicap. « L’objectif était alors de 6%, rappelait Frédéric Leturque. Nous l’avons dépassé, ce qui témoigne de nos efforts. Nous voulons aussi déboucher sur de l’embauche, contribuant à changer le regard des autres ». 82 jeunes ont été concernés par des stages. L’association Jules-Catoire, représentée lors de la signature par son président, Guy Labenne, son directeur, Christian Brelinski, et par la fille de l’ancien Ministre créateur à Arras de cette école dont la réputation est aujourd’hui nationale, s’engage pour sa part à soutenir le personnel municipal dans son accueil en l’initiant au langage des
Une charte pour pérenniser une collaboration déjà effective.
signes. Le directeur de l’école a souligné « la volonté politique arrageoise qui a permis d’intensifier ce rapprochement et de faciliter l’accès des jeunes sourds à l’emploi ». Frédéric Leturque concluait par des mots qui devraient être une règle humaine et sociale : « le handicap ne doit pas être un obstacle ».
On a joué au marchand ! L’idée en revient à l’association des commerçants du quartier des Arts : une braderie des jeunes. Son originalité ? N’avoir exclusivement pour exposants que des enfants et adolescents s’adressant à un public du même âge pour revendre jouets, vêtements, jeux vidéo, bandes dessinées. De quoi pouvoir enfin s’acheter sans toucher au premier compte en banque ce qui leur fait maintenant envie ! La troisième édition a eu lieu avec succés le 4 mai place du Théâtre où des jeunes de 8 à 18 ans ont ainsi pu vider leur chambre ! Soucieuse de créer un calendrier d’animations qui attirent les Arrageois dans son périmètre,
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l’association des commerçants du quartier des Arts que préside Aldo Balestra met en œuvre la première d’une autre initiative : une journée régionale des bouquinistes qui se déroulera le 22 juin.
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Patrimoine
Réfection de la toiture jusqu’en 2015
Le sauvetage de la cathédrale
«
En bon propriétaire, l’Etat doit le clos et le couvert », dit MarieChristiane de la Conté, directrice régionale des affaires culturelles. Depuis 2006, les chantiers se succèdent à la cathédrale. Ils ont concerné les toitures des trois premières travées des bas-côtés nord, les couvertures des chapelles basses du chœur, puis le dôme. Actuellement, un échafaudage spectaculaire de plus de 40 m de haut, surmonté d’un « parapluie » de 1 300 m2 capable de résister à un vent de 300 km/h, préside à la réfection de la couverture générale de la nef, sur 42 m de long, des bas-côtés et du transept. « Les intempéries et la pollution ont eu raison du béton et de l’ardoise », explique l’architecte en chef des Bâtiments de France, Etienne Poncelet, en précisant que celles-ci seront remplacées par de l’authentique ardoise d’Angers alors que le
marché irait plutôt en faveur de la production chinoise... Les travaux se dérouleront en trois phases, lucarnes et chêneaux compris, jusqu’en 2015. Il resterait ensuite à restaurer les grandes orgues afin qu’en 2018 elles puissent en apo-
« Voir un échafaudage, il faut s’en réjouir. C’est la preuve qu’on s’occupe du bâtiment »
théose conclure les commémorations du centenaire de la Grande Guerre. Les bombardements avaient abattu l’édifice, reconstruit entre 1919 et 1933 dans cette architecture bétonnée, celle de Paquet, que l’oeil actuel lui connaît.
Le poids des Compagnons U ne nouvelle fois, les étudiants de l’Université des Compagnons participent à l’entretien du patrimoine local. Dans le cadre d’un chantier-étude de dix mois, ils sont une cinquantaine à se relayer sur le petit édifice dit du « Poids Public », square Jouhaux, au bout de la Grand’Place. Le nettoyage du bâtiment se fait entièrement à la main, pierre à pierre, jointure par jointure. On ne pratique pas le sablage « qui abîme et rend la pierre poreuse », estime Bruno Daniel, directeur de l’Université, mais un simple gommage avec une puissance inférieure à 1,5 bars. La couverture est refaite à l’identique en ardoise de 4,5 mm d’épaisseur. « L’avantage avec les Compagnons, c’est qu’on a le temps de … prendre le temps, dit encore leur directeur. Ce
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qui ne serait pas possible avec une entreprise dépendante de contingences économiques. Nous, nous donnons aux jeunes dans de tels chantiers l’occasion d’acquérir une culture du métier, une maîtrise technique ». Avoir à Arras la seule université compagnonnique de France spécialisée dans les métiers du bâtiment est une chance, reconnaissait le Maire. Le chantier revient ainsi 34 000 euros à la Ville. Les prochaines interventions des Compagnons en ville seront l’aménagement de la salle de l’Harmonie pour accueillir de nouvelles formations en licence professionnelle vitraux et céramique reconnues par les Arts et Métiers, puis, en 2014, des travaux d’aménagement en façade de leur propre site, Bd Michonneau.
Culture
Une découverte inattendue
Le tombeau de Saint-Vaast ? L
es fouilles entreprises à l’abbaye Saint-Vaast, dans le cadre du projet de transformation de la cour du puits en hall couvert du futur pôle culturel, ont permis au service archéologique municipal de découvrir des traces historiques plus importantes qu’on ne l’aurait imaginé. Des sondages effectués sur 70 m2 ont révélé les fondations d’une église gothique de la seconde moitié du 13e siècle, détruite au milieu du 18e. Une sépulture et un caveau sont apparus dans les chapelles dédiées à SaintJacques et Saint-Jean. Des fragments de décors sculptés, de vitraux et de peintures, des monnaies, ont également été retrouvées. Mais, surtout, les creusements effectués à l’emplacement présumé du maîtreautel ont mis à jour un important bloc de fondations renfermant en son centre une crypte de 1,80 m de diamètre et de 2,50 m de hauteur à laquelle on accède par une galerie souterraine de 7 m de long.
L’archéologue municipal, Alain Jacques, et le directeur de la Médiathèque, Laurent Wiart, se sont alors souvenus qu’une voûte exactement identique, et de la même façon positionnée, avait été dessinée par un moine sur une enluminure illustrant un manuscrit du XIIIe siècle conservé au fonds ancien de la bibliothèque. L’émotion fut grande lorsque la sortie du document confirma que cette crypte était présentée comme la sépulture même ayant contenu le reliquaire
La cavité découverte se retrouve dans un manuscrit conservé à la Médiathèque.
Une citadelle de demain Le devenir de la Citadelle passionne les Arrageois : n’étaient-ils pas plus de 5 500 à la découvrir pour la première fois en toute liberté lors des portes ouvertes de 2010. Un débat, le 16 mai à l’Atria, à l’initiative du président Philippe Rapeneau, a permis de faire le point sur l’avancée des projets. Des antagonismes écologiques se sont manifestés, mais, disait l’architecte Philippe Prost, « Vauban avait déjà en son temps planifié une véritable gestion de la nature, des arbres, et de leur usage ». Des documents retrouvés aux archives militaires de Vincennes en témoignent. « Un monument, ajoutait le spécialiste, ça ne cesse jamais de vivre au gré des usages et des besoins. Le civil va succéder à la fonction militaire ». La montée en puissance du boisement va
continuer de se transformer selon des principes posés par Vauban. « Ce qui a déjà été fait à Arras est exemplaire avec 85% d’engagement des crédits affectés par l’Etat alors qu’ailleurs, on en est à 30% », disait le représentant du Ministère de la Défense, Didier Vastraux. « L’enjeu, c’est de retrouver le plaisir de la promenade et, à terme, de créer un nouveau quartier d’un millier d’habitants », ajoutait Frédéric Leturque. Quant à la caserne Schramm, désaffectée depuis plus de 15 ans, un programme immobilier global reste à l’étude, « mais les volumes sont difficiles à restructurer ». Le projet de faire ressurgir le ruisseau souterrain des Hautes-Fontaines est pour l’instant en attente pour des raisons budgétaires. Il y a d’autres priorités...
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renfermant les ossements de SaintVaast dont on sait qu’ils furent profanés à la Révolution. La Ville va référer de ces découvertes au Ministère qui ordonnera vraisemblablement, à ses frais cette fois, la poursuite des investigations. Et des aménagements du projet architectural pourraient être envisagés afin de laisser apparaître à la vue des visiteurs ces vestiges concernant directement le saint fondateur de l’abbaye. Claude Marneffe
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Nos quartiers
La Fête des Voisins, édition 2013 Du couple qui invite tout l’immeuble dans son appartement aux dames dynamiques qui prennent en charge le buffet pour tout le quartier, des comités d’habitants qui ont réuni les familles aux associations soucieuses de faire se rencontrer les uns et les autres, la Fête des Voisins a été une nouvelle fois une réussite à Arras sur près d’une cinquantaine de sites. 1
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1) Aux Platanes, ce fut l’occasion de découvrir une salle repeinte par les habitants et un coin de jardin où l’on cultivera des plantes aromatiques pour l’atelier cuisine. 2) Barbecue à Jean-Jaurès 3) Salle de l’abbé-Lemire, une voisine déguisée en vache pour promouvoir le bio et un sirop de rhubarbe maison. 4) Tour Verlaine, un repas pour rompre l’isolement. 5) A Saint-Michel, une joyeuse ambiance. 6) A Colucci, on a dégusté les spécialités des mamans.
Nos quartiers
Réunion de quartier Ronville-Réaumur-Saint-Sauveur
Le sud a de l’avenir
«
Il y a beaucoup d’enjeux, dans les années à venir, pour les quartiers sud. Nous allons notamment étudier comment faire évoluer le Rietz-Saint-Sauveur en y intégrant un espace pour la pratique sportive », déclarait d’emblée Frédéric Leturque lors de la réunion avec les habitants des quartiers Ronville, Réaumur et Saint-Sauveur, le 30 avril au centre social Torchy. Il y fut aussi naturellement questions de quelques problèmes spécifiques, et parfois récurrents. Le bruit le soir square Méric ? « On a déjà accentué l’éclairage pour dissuader les mauvaises fréquentations », répond le Maire en ne s’opposant pas à ce que, peu-être, on clôture et on n’ouvre qu’à des horaires donnés. Les nuisances lors des entraînements au
Braderie Ronville La braderie du quartier Ronville s’est tenue comme d’ordinaire avenue de l’Hippodrome jusqu’à JeanJaurès. Vêtements, objets divers, livres, et quelques curiosités comme un stand spécialisé dans la littérature et la bibeloterie religieuse. L’après-midi, les flâneurs se sont regroupés autour du podium pour un programme de variétés. Et l’on a même applaudi le sosie de Justin Bieber et vu défiler des oies savantes !
stade Grimaldi furent également évoquées. Appel est lancé au civisme pour le respect du stationnement unilatéral avant qu’on ne sévisse ou reconsidére l’organisation. Quant aux nids de poule ou autres atteintes de la chaussée, rue d’Arromanches ou sur d’autres voies, « il s’agit plutôt du tapis d’enrobé qui s’effrite superficiellement », précise un technicien. Des matériaux d’une nouvelle génération sont testés rue de Berlin. Pour ralentir la vitesse, des effets de chicane (« créer des réflexes par des aménagements visuels ») seront préférés aux ralentisseurs qui suscitent du bruit, on freine, on accélère. Fré-
L’assistance était venue avec de nombreuses questions.
déric Leturque a par ailleurs annoncé d’autres projets : l’ancienne maison de retraite Pierre-Bolle retrouvera une vocation hospitalière en accueillant certains services de jour pour les personnes âgées et la friche de l’ex lycée Jules-Ferry pourrait voir naître une salle des fêtes qui manque aux quartiers sud.
Des enfants créatifs à Verlaine Les journées inaugurales du nouveau Pharos ont aussi été marquées par une exposition consacrée à l’auteur et illustrateur de littérature pour enfants Christian Voltz à la médiathèque Verlaine afin de bien signifier que cet équipement faisait lui aussi partie intégrante du pôle culturel. De petites vitrines présentaient des compositions en bois, cordage, ferraille, carton, papiers collés et autres « bricoles de récup’ et p’tits boulons » de cet artiste dont la particularité est d’illustrer ses ouvrages en volume. Des enseignantes des maternelles Péguy et Lacorre, Isabelle Molin et Isabelle Potier, avaient par ailleurs fait travailler leurs élèves sur l’univers de l’auteur en leur laissant imaginer, et à leur tour il-
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lustrer dans le concret, des histoires à sa manière. Un ensemble de panneaux a ainsi été réalisé en 120 heures, chaque jeudi matin. « C’est une approche réaliste du langage à laquelle les enfants prennent plaisir », prônait l’inspectrice d’Académie, Colette Bonnétat, lors du vernissage.
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Nos quartiers
Thérèse Kabdani à la médiathèque Le Maire avait proposé, au lendemain de son décès, que la salle principale du nouveau Pharos prenne le nom de Thérèse Kabdani, cette maîtresse femme qui portait en permanence le drapeau des quartiers ouest. La famille a préféré que, plus humblement, hommage lui soit rendu à la médiathèque Verlaine que fréquentait assidûment Thérèse pour encourager les habitants à la lecture. Une plaque a été dévoilée par Frédéric Leturque et la famille le 18 mai quelques heures avant la fête au Pharos.
Réunion de quartier Baudimont
« C’est vous qui décidez »
«
D’abord Monsieur au fond, puis on reviendra à Madame, devant. On va faire le tour de la salle pour donner la parole à tout le monde »... Frédéric Leturque, le 30 mai à la Maison Colucci, a du prendre en mains le chassé-croisé des questions lors de la réunion de quartier Baudimont. Mais cela n’était pas pour lui déplaire, correspondant à sa philosophie pour conduire la ville. « Les habitants sont devenus responsables et veulent maintenant participer à l’évolution de leur environnement », reconnaissait d’ailleurs le Maire avec satisfaction. C’est pour répondre à cette démarche citoyenne que la Ville a finalement accepté d’investir dans de nombreux équipements. 200 000 euros ont été consacrés au quartier, notamment dans la réfection ou la réalisation d’aires de jeux pour les enfants. Le quartier a appris le « vivre ensemble », aidé par des structures comme le centre social et l’épicerie qui créent du lien. Le quartier est plus paisible.
Moins de dégradations publiques sont à déplorer bien que demeurent certains problèmes de voisinage, longuement évoqués, et qui ne pourront se résoudre que dans la concertation. « La première chose, c’est le dialogue », disait le Maire. On a ainsi parlé de la Tour Cézanne dont les fenêtres auraient besoin d’être modernisées. Une meilleure signalétique permettrait aussi que soit mieux utilisé le parking. Et le petit chemin qui mène à la rue Rouault, et même au delà, sera matérialisé dans le cadre d’un chantier d’insertion, « parce qu’on s’est aperçu que c’était l’intérêt général ». « C’est vous qui décidez », répétait Frédéric Leturque.
Une fresque gargantuesque ! Le bâtiment Rabelais sera démoli en septembre, dernière étape du programme de rénovation urbaine du quartier Saint-Pol. Pour témoigner leur adhésion à cette évolution, et dire dans la joie, la convivialité et la couleur adieu à l’immeuble bientôt détruit, du reste déjà inoccupé, les habitants ont participé depuis début février à la création sur sa façade d’une fresque géante et chatoyante. C’est un plasticien lillois, Lem, qui était venu guider l’esquisse du dessin à la craie et soutenir les pinceaux. L’inauguration d’un
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Pharos lui aussi transfiguré donnait d’ailleurs le ton à cette ambiance de fête pour transformer le quartier. La fresque terminée a donc été inaugurée le 4 mai comme un chef d’œuvre collectif éphémère. Trois cent quarante personnes au total, enfants ou adultes pouvant apporter chacun leurs idées et leur style, ont participé à cette création sur cent mètres de long et trois de haut. Cent litres de peinture ont été utilisés. Des mots, des messages et des couleurs pour célébrer le renouveau du bonheur de vivre à Saint-Pol.
Nos quartiers
Réunion avec les habitants de l’Hippodrome
Un quartier à part entière
«
Nous faisons tout pour désenclaver le quartier. Pour que vous vous sentiez des Arrageois à part entière, si vous avez eu, par le passé, l’impression d’être au bout de la ville », déclarait sans ambages Frédéric Leturque en accueillant les habitants du quartier de l’Hippodrome, le 7 mai au club-house du champ de courses, à l’occasion d’une réunion consacrée à la vie et à l’évolution de ce vaste territoire de l’ouest arrageois. L’insertion, pour le Maire, doit se poursuivre par le logement, avec des programmes qui effaceront le sentiment d’isolement du quartier sans pour autant perturber sa tranquillité. Les équipement sportifs (comme au collège Diderot ou salle Laura Flessel) sont aussi développés ainsi que les espaces destinés aux enfants : « Je préfère, disait
apéritif concert Joyeux apéritif le 12 mai au club d’aînés La Fontaine pour faire connaître ses activités. « Nous sommes ouverts à tous les nouveaux adhérents », disait le président Jean-Marie Bégyn. 76 membres déjà se retrouvent autour des cartes les mardis et vendredis. Quatre lotos et trois excursions sont programmées dans l’année : après Paris, ce sera, le 6 juin, la nostalgie du petit train à vapeur dans la Somme et, en octobre, accordéon avec Michel Pruvot au cabaret du père Mathieu.
Frédéric Leturque, qu’ils jouent sur des terrains imaginés pour eux plutôt que sur la rue ». Il fut notamment question de la place Gutenberg. La circulation et le stationnement posent aussi parfois problème avec la spécificité de la présence des grandes surfaces et la fréquence des livraisons. Une concertation devrait permettre des solutions, tout comme avec le Centre de Formation des Apprentis qui amènent, professeurs et élèves, de nombreux véhicules dans le quartier. La vitesse, avenue de l’Hippodrome, est incontestablement un problème. 80% d’excès sont enregistrés. Des aménagements sécurisants interviendront. « Nous agirons comme bd Schumann ». De nouveaux ralentisseurs, en enrobé, sont testés, notam-
Des habitants satisfaits de voir leur quartier s’épanouir.
ment rue Faraday, pour succéder à la « génération plastique », bruyante et peu résistante. « Il faut mieux articuler les échanges dans le quarrtier, disait le Maire, notamment en replaçant par exemple la piscine Daullé au centre de la vie du quartier, faire de ce quartier un lieu de vie arrageois, comme Baudimont ou Saint-Pol revalorisés ».
Une brocante pour les vacances La brocante de la place Courbet et de l’avenue de l’Hippodrome, le 8 mai, était l’une des initiatives conjointes des centres sociaux ArrasOuest et Nord-Est-Centre, à travers l’association de coordination, pour financer une opération « vacances en famille ». La location de plus de 80 emplacements et la buvette auront ainsi complété la part d’autofinancement d’un séjour qui se déroulera du 6 au 13 juillet pour neuf familles dans un VVF de Portbail, dans la Manche. La vente de plats préparés par les mamans, riz catalan ou lasagnes, ou une tombola à cases avaient déjà apporté quelque argent et une kermesse organisée le 5 juin de 14h à 17h espace Maxime-Bouvet à Saint-Michel, devrait participer à « boucler le budget ». Les familles doivent apporter par elles-mêmes 20% du coût de leur séjour, 12% par des ac-
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tions d’autofinancement (ce qui équivaut à 70 euros) et 8% par une épargne personnelle (20 euros). Le succès d’occupation de la place et de l’avenue pour la braderie en apportant 600 euros dans les comptes aura ainsi contribué à la réalisation du rêve de vacances des familles avec le soutien et l’encouragement de l’Association de Coordination des Centres Sociaux.
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Sortir Du
14 au 23 juin
Faites de la Chanson
Mardi 18 juin, à 20 h au Théâtre : Michèle Bernard. Un récital qui est un véritable spectacle musical. A 18 h 15, à l’Hôtel de Guînes : une heure avec Asa I Viata, quatre gars venus des Balkans.
Musique, théâtre, concert, débat, exposition, danse, brocante… notre sélection du mois de juin. Pour de plus amples informations www.arras.fr
Journée commémorative de l’Appel du Général de Gaulle
Samedi 15 juin, de 14 h 30 à... pas d’heure, la place du Théâtre devient place de la Chanson avec des concerts, La Moustache de Martin Pinpin (17 h), des chants marins et de la musique irlandaise avec « Sur les docks » (19 h), et un bal populaire et décoiffant avec « Le Bringuebal » (21 h).
Lundi 17 juin, à 20 h, salle Reybaz, au Théâtre : Claudine Lebègue. Mi-clown, mi-diva, une voix déchirée sur un souffle d’accordéons baroques. Une grande chanteuse se confirme. En première partie, Fantine. A 20h, salle Denise Glaser, Hôtel de Guînes : Free Songs / Je rigole. Un co-plateau étonnant, freejazz et opérette. A 18h15, Hôtel de Guînes, une heure avec Caroline Arnaud, soprano. A 18 h, au Théâtre : « Au fil des sens », le répertoire de Michèle Bernard revisité par les classes CHAM (horaires aménagés musique) CM2 de l’école Voltaire.
agenda
Mardi 18 juin
Vendredi 14 juin, 20 h, au Théâtre Ce sont les retrouvailles avec Michel Jonasz qui ouvre le festival avec une rétrospective de son répertoire et des « chansons débutantes ».
Dimanche 16 juin, à 17 h, au Théâtre : Pascal Mathieu. Chansons et sketches, accompagnés par Claude Mairet, ancien complice de Thiéfaine. De l’humour rock ! À 20 h, au Pharos, Debout sur le zinc. Un groupe qui depuis 1995 poursuit sa « fuite en avant ».
www.arras.fr
Samedi 22 juin
Gala GRS
19 h, salle Tételin.
Dimanche 23 juin
Brocante Mercredi 19 juin, à 20 h, au Pharos : Volo. Deux frères en duo, des fulgurances d’écriture, chansons intimistes et coups de gueule. Frédo et Olivier renouvellent la nouvelle chanson française. En première partie : Les surfeurs d’Ithaque, du rock entre Monty Python et Kaamelott. A 20 h, salle Reybaz, au Théâtre : Hélène Grange et Fred Bobin. Deux talents lyonnais en co-plateau. Des losers dans la solitude urbaine, folk-rock social et chansons à texte. A 18 h 15, à l’Hôtel de Guînes : une heure avec Les Quartetro C Dröl. Un quatuor arrageois pour de grandes reprises pop-folk. Jeudi 20 juin, à 20 h, au Théâtre : Xavier Merlet. Une découverte du cabaret Di Dou Da en 2009. Subtil et corosif, tendrement décalé, façon café-théâtre. A 18 h 15, à l’Hôtel de Guînes : une heure avec Rapsodie, cinq musiciens lillois. Vendredi 21 juin, de 18 h à minuit : Chansons d’amateurs pour la Fête de la Musique dans la cour de l’Hôtel de Guînes. Samedi 22 juin, à 15 h, salle Reybaz : « Question de point de vue ». Un quintette vocal, 3 femmes, 2 hommes, 5 voix nues. A 18h15, à l’Hôtel de Guînes, une heure avec Jive, rythm’n blues, funk et jazz. A 20 h, au Théâtre, Paris Combo, ça va swinguer ! Dimanche 23 juin, à 17 h, au Théâtre : pour finir, un coup de chapeau à Renaud. Son répertoire repris par les chanteurs de Di Dou Da dans une mise en scène de Jean-Claude Rousseau de la compagnie « Les Héritiers ».
Arras Actu Juin 2013
Proposée par l’association Place de Marseille. Place de Marseille, de 9 h à 17 h.
Mardi 25 juin
Atelier d’écoute de jazz Animé par Jean Prince.
Médiathèque de l’Abbaye Saint-Vaast, 20 h 30.
Du 5 au 7 juillet
Main Square Festival
L’événement musical qui porte Arras sur la scène internationale. The Prodigy, Sting, Indochine... le programme ne peut pas vous échapper ! Citadelle.
Du 10 au 12 et du 17 au 19 juillet
Vive la peinture libre !
Atelier de pratique artistique pendant lequel les participants réalisent collectivement une peinture à l’acrylique de grand format. Cet atelier est animé par les plasticiens Leïla Boukhelf, Laura Quaranta et Samir Sfaxi. Musée des Beaux-Arts d’Arras, de 9 h 30 à 12 h pour les 6-9 ans, de 14 h à 16 h 30 pour les 10-14 ans. Tarif : 18 e, matériel compris (22 e pour les non arrageois).
Sortir22 Samedi
www.arras.fr
juin
Journée des bouquinistes Poursuivant sa volonté d’animer le quartier des Arts, l’association des commerçants, après la braderie des jeunes, organise pour la première fois une grande brocante des bouquinistes qui devrait attirer amateurs et collectionneurs de toute la région. Vous y trouverez peut-être le livre que vous cherchiez depuis longtemps ! Association des commerçants du quartier des Arts, place du Théâtre, de 10 h à 18 h.
Du
26 au 30 juin
Du
10 au 14 juillet
L’art et vous Douze artistes régionaux réunis sur les cimaises par l’association « L’Art et vous », peintures et sculptures. C’est la deuxième fois que l’association organise une telle exposition, encouragée par le succès de son initiative. Hôtel de Ville, salle des Fêtes, mercredi 26 de 14 h 30 à 18 h 30, jeudi 27 au dimanche 30 juin, de 10 h à 12 h et de 14 h 30 à 18 h 30.
Dimanche
30 juin
Grande braderie d’été des commerçants L’association « Arras Commerce et Cœur de Ville » orchestre ce rendez-vous attendu comme une fête dans toutes les rues du centre ville. Une journée à réserver pour redécouvrir les commerces des rues piétonnes, des rues Paul-Doumer, Gambetta, Saint-Aubert et Désiré-Delansorne qui vous proposent de bonnes affaires tout au long de votre promenade avec un seul slogan : « Notre plaisir... vous séduire »... De 8 h à 18 h.
A partir du
9 juillet
Nemetacum Le grand site archéologique arrageoise rouvre ses portes pour l’été (jusqu’au 1er septembre). Impressionnant pour les touristes et toujours de découvertes sur l’histoire locale pour les Arrageois : 2 000 ans d’histoire arrageoise se lisent sur le sol dans les traces impeccables de la ville gallo-romaine. Les guides de l’Office de Tourisme ont peaufiné leurs commentaires. Un but aussi pour les plus jeunes qui auront l’impression de marcher dans les illustrations de leur manuel d’histoire ! Visites guidées, contact : Office de Tourisme, Tél. 03 21 51 26 95.
Arras Actu Juin 2013
Fête du quartier Méaulens C’est traditionnellement ce village dans la ville qui anime les réjouissances du 14 juillet en bord de Scarpe. Et la fête se renouvelle sur quatre jours ! Mercredi 10, à 15 h : Goûter des aînés au foyer Amoureux, animé par l’orchestre Variance. Vendredi 12, à 21 h : Spectacle au Rivage avec le groupe Les Dinosaures et le chanteur Aymeric. Samedi 13 : Brocante semi-nocturne suivie d’un spectacle avec le chanteur Patrick Damie, à la fois ténor et soprano, accompagné par son orchestre et la chanteuse Caroline. Et, cette année, le comité des fêtes renoue avec sa tradition d’amener une vedette pour susciter l’événement à Arras : on applaudira donc, place du Rivage, Eve Angeli. Dimanche 14 : C’est l’apothéose avec la guinguette au bord de l’eau animée, à partir de 15 h, par l’orchestre des Chadocks. L’après-midi, les jouteurs feront démonstration de leurs exploits sportifs sur leurs plateaux sur l’eau. Il y en aura plus d’un à la baille et... tout le monde peut essayer ! A 21 h, bal, petit bal avec l’orchestre Vivianne et Thiéry suivi du fameux feu d’artifice que tout Arras vient voir ! Pendant toutes les festivités, manèges et stands de restauration seront présents sur tout le quartier.
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Permanences des élus Frédéric LETURQUE
m-le-maire@ville-arras.fr Maire d’Arras, Vice-Président de la CUA Permanence de 9 h à 11 h 30, le jeudi 20 juin à la Mairie ; 11 juillet à la Maison de services Marie-Thérèse Lenoir. Contact : 03 21 50 51 82 ou 06 08 74 89 75.
adjoints Denise BOCQUILLET
d-bocquillet@ville-arras.fr Ressources humaines, coopération décentralisée et relations internationales - Conseillère Générale - Conseillère déléguée de la CUA Permanences de 10 h à 12 h, les 12 juin au Foyer Amoureux ; 3 juillet au centre social Léon Blum. Pas de permanences les 19 et 26 juin et en juillet et août. & 03 21 50 51 85.
Philippe RAPENEAU
p-rapeneau@ville-arras.fr Urbanisme, développement économique, patrimoine, constructions durables Président de la CUA - Conseiller Régional Permanences le 13 juin de 10 h à 12 h à la Citadelle. Reprise le 11 septembre à 10 h 30 à la Citadelle. & 03 21 21 87 36.
Annie LOBBEDEZ
a-lobbedez@ville-arras.fr Sports et équipements sportifs Sur RDV le jeudi de 9 h 30 à 12 h en mairie & 03 21 50 51 82.
Thierry SPAS
t-spas@ville-arras.fr Domaine public, police municipale Sur RDV en mairie le mercredi de 10 h 30 à 12 h & 03 21 50 51 82.
Hélène LEFEBVRE
he-lefebvre@ville-arras.fr Etat Civil, élections, jumelage et relations européennes Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.
Thérèse WILLOT
t-willot@ville-arras.fr Espaces Verts et cadre de vie Sur RDV en mairie le mercredi de 14 h à 17 h & 03 21 50 51 82.
Philippe ARVEL
p-arvel@ville-arras.fr Développement démocratie participative, suivi et gestion des conseils de quartier Sur RDV le premier jeudi de chaque mois de 9 h à 10 h en mairie. & 03 21 50 51 82.
Matthieu LAMORIL
m-lamoril@ville-arras.fr Culture et Patrimoine Culturel Sur RDV le lundi de 9 h à 12 h, en mairie. & 03 21 50 51 82.
VICE-présidents de la cua Jacques PATRIS
j-patris@ville-arras.fr Conseiller municipal, Vice-Président de la CUA chargé de l’emploi et de l’insertion. Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.
Jean-François MALBRANCQ
jf-malbrancq@ville-arras.fr Conseiller municipal, Vice-Président de la CUA chargé des transports Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 82.
Michaël SULIGERE
m-suligere@ville-arras.fr Conseiller municipal aux musiques actuelles et pratiques culturelles émergentes Vice-président de la CUA chargé de la Promotion de la Santé Permanence de 14 h à 16 h le vendredi 28 juin à la MSP MarieThérèse Lenoir. Pas de permanences en juilet.& 03 21 50 51 82.
Yves DELRUE
y-delrue@ville-arras.fr Conseiller municipal aux affaires patriotiques, Vice-Président de la CUA Sans RDV le mercredi de 10 h à 11 h en m airie. & 03 21 50 51 85.
conseillers de la majorité Jean-Marie VANLERENBERGHE jm-vanlerenberghe@ville-arras.fr Sénateur Sur RDV en mairie & 03 21 21 87 76.
Marylène FATIEN
m-fatien@ville-arras.fr Urbanisme réglementaire Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.
Evelyne BEAUMONT
Danièle LAMOTTE
fx-muylaert@ville-arras.fr Finances, modernisation des services municipaux Conseiller délégué de la CUA Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.
Nadine GIRAUDON
n-giraudon@ville-arras.fr Fêtes, commerces, gestion des salles municipales, protocole et communication Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.
Claude FERET
c-feret@ville-arras.fr Logement, renouvellement urbain, emploi, cohésion sociale, démocratie de proximité Vice-Président de la CUA chargé de la Cohésion Sociale et de la Sécurité Permanences le jeudi 13 juin de 9 h 30 à 11 h en mairie. & 03 21 50 51 82.
Claire HODENT
c-hodent@ville-arras.fr Petite Enfance Permanences le mercredi 12 juin de 10 h 30 à 12 h en mairie. & 03 21 50 51 82.
Marc DESRAMAUT
m-desramaut@ville-arras.fr Tourisme et animation « Cœur de Ville » Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 82.
Nicole CANLERS
n-canlers@ville-arras.fr Action sociale et solidarité, personnes âgées, personnes handicapées, santé Permanence les mercredi 3 juillet de 10 h à 12 h en mairie & 03 21 50 51 82.
Hugues MORTIER
h-mortier@ville-arras.fr Affaires juridiques et assurance, patrimoine Conseiller délégué de la CUA Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.
Claudette DOCO
c-doco@ville-arras.fr Comités des fêtes et comités d’habitants Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.
conseillers de l’opposition
Colette VILETTE, Bertrand LOUCHART, JeanPierre FERRI, Bertrand ALEXANDRE, Karine BOISSOU
Arras en Mieux - c-vilette@ville-arras.fr / b-louchart@ville-arras.fr / jp-ferri@ville-arras.fr / b-alexandre@ ville-arras.fr / k-boissou@ville-arras.fr Permanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur RDV. & 03 21 21 60 15.
z-ouaguef@ville-arras.fr Service de proximité et politique de la ville Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.
a-malfait@ville-arras.fr Jeunesse, coordination avec l’université Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.
François-Xavier MUYLAERT
m-sauvage@ville-arras.fr Vie de quartiers Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.
Zohra Ouaguef - Ouakid
Alexandre MALFAIT
e-beaumont@ville-arras.fr Education, caisse des écoles, restauration scolaire Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.
Martine SAUVAGE
d-lamotte@ville-arras.fr Logement - Conseillère déléguée de la CUA Sur RDV en mairie le mardi matin. & 03 21 50 50 81 (service logement) ou 03 21 50 51 82 (pour tout autre problème).
Nathalie Gheerbrant
n-gheerbrant@ville-arras.fr Vie étudiante Permanences les mercredi 19 juin et 3 juil et de 10 h à 12 h en mairie. Reprise en septembre.& 03 21 50 51 85.
Jeannine JANDOT
j-jandot@ville-arras.fr Domaine public et exécution budgétaire Sur RDV le mardi matin et le jeudi toute la journée en mairie. & 03 21 50 51 82.
Dominique MORTREUX
d-mortreux@ville-arras.fr Vie associative et relations avec les associations culturelles Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.
Arras Actu Juin 2013
Laure OLIVIER, Suzy LESNIEWSKI
L’échappée belle - élus-verts-arras@laposte.net Sur RDV à l’Hôtel de Ville, bureau 22. & 06 85 92 66 30.
François DESMAZIèRE
f-desmaziere@ville-arras.fr www.desmaziere.com
Véronique LOIR
v-loir@ville-arras.fr
Pascale CATTEAU
p-catteau@ville-arras.fr
René CHEVALIER
r-chevalier@ville-arras.fr
Jean-Marc MAURICE
Front National jeanmarcmaurice@yahoo.fr Permanence les lundis de 15 h à 18 h à l’Hôtel de Ville, bureau 21 ou sur RDV. & 06 77 20 11 81.
Permanences et coordonnées sur
www.arras.fr
Tribune
35
la majorité municipale
le groupe « arras en mieux »
parti communiste
L’intérêt de l’enfant d’abord
Arrêtez de nous enfumer avec la Citadelle
L’Education Nationale a validé le protocole d’organisation proposé par la ville d’Arras pour la mise en œuvre des nouveaux rythmes scolaires dès la rentrée de septembre 2013. Les élèves des écoles maternelles et élémentaires arrageoises bénéficieront ainsi d’un emploi du temps sur quatre jours et demi, avec en ligne de mire la maîtrise pour tous des savoirs de base : lire, écrire, compter et s’ouvrir au monde. Cette proposition résultait d’un travail de concertation de près de quatre mois avec l’ensemble des acteurs locaux (services municipaux, enseignants, parents d’élèves…) qui ont su travailler en bonne intelligence autour des deux objectifs majeurs de la réforme : ménager le rythme de l’enfant et favoriser la réussite éducative. La nouvelle organisation du temps scolaire intègrera donc une demi-journée de classe supplémentaire le mercredi matin et verra surtout l’introduction des Temps d’Activités Périscolaires (TAP) dans l’emploi du temps des élèves. Les TAP offriront aux enfants la possibilité de participer à des ateliers éducatifs de qualité, animés par des intervenants qualifiés, dans les domaines des « Sciences et Nature », « Sport », « Arts et Culture » et « Langues étrangères ». Ces nouveaux emplois du temps impliquent une réorganisation importante des services de la ville, que nos équipes préparent depuis de nombreuses semaines déjà. Elle s’accompagnera du recrutement de plusieurs agents destinés à renforcer les équipes pédagogiques, la coordination du dispositif mais aussi la proximité dans les écoles et permettra une rentrée des classes maîtrisée, sécurisée et rassurante. Grâce à la volonté affirmée de placer la Réussite Educative au premier rang de nos priorités et à la qualité du dialogue entrepris avec les parents et les enseignants, Arras peut aujourd’hui être fière de faire partie des rares villes moyennes de France – la seule dans la région avec Roubaix – à avoir pris ce sujet à bras le corps dès cette année, au-delà de toute considération politicienne ou calcul électoraliste, dans le seul intérêt des enfants et des familles.
Un dimanche après-midi d’avril frais, mais pour une fois ensoleillé, je me rends au bois de la Citadelle et je me gare au bord des bâtiments de cette ancienne caserne. Cet ensemble est désespérément vide. Une seule personne s’est aventurée sur l’immense place centrale sac à dos et appareil photo à la main. A côté des bâtiments de la CUA, quelques dizaines de voitures de ci de là ont pris leur quartier de week end, leur garage de plein air. Pas plus de vie, pas plus d’envie de s’aventurer dans ce décor Hollywoodien, dans ce désert pourtant magique par son architecture, par son immensité ô combien angoissante. A grands coups de communication, on nous rabâche que l’on y investit pour faire un quartier de Ville dans ce quartier qui s’est ingénieusement construit pour être ce justement, isolé de la Ville… Pressés par le temps et les coûts d’entretien faramineux des bâtiments, on y attrape tout, on y fourre tout. L’essentiel est de parler de la Citadelle, d’en parler encore et toujours. Un prochain dimanche, j’irai avec mon sac à dos et mon appareil photo. On sera peut être deux à fouler la place d’arme. A deux, on finira peutêtre par trouver où on nous emmène…
Enfin un souffle de démocratie pour espérer un vrai changement
Arras en mieuxx
La Majorité Municipale
Avec l’arrivée de René Chevalier au conseil Municipal la voix des communistes s’y fera à nouveau entendre et tous les démocrates ne peuvent que s’en réjouir. A moins d’un an des prochaines élections municipales, il devenait urgent que s’ouvre pour les Arrageois la perspective d’un véritable changement et que s’exprime une véritable opposition à la politique de droite menée à Arras depuis trop longtemps. Alors que les pouvoirs de la Communauté urbaine ne cessent de se renforcer au détriment de ceux de la municipalité, les élus socialistes ont décidé dès 2011 de gérer cette communauté en parfait accord avec la droite et d’en confier la présidence à l’UMP. Sur l’emploi, l’urbanisme, l’habitat, la sécurité, le développement des quartiers… devenus les prérogatives majeures de la CUA, droite, verts et socialistes ont désormais la même politique. Pourquoi faire semblant de s’opposer au Conseil Municipal puisqu’ils décident ensemble les orientations, les impôts et le budget de 200 millions de la CUA, devenu deux fois et demie plus important que celui de la ville dépossédée de l’essentiel de ses pouvoirs ? La vérité est qu’ils sont d’accord sur la même politique d’austérité, de compétitivité, de réduction des services publics, menée aujourd’hui comme hier, en application des directives européennes du traité Merkozy. C’est cette politique menée par les élus municipaux des deux bords qui développe à Arras la pauvreté pour près de 2 800 foyers, la misère dans plusieurs quartiers et la cascade de fermetures d’entreprises. Arras comptait en mars dernier le nombre effrayant de 882 jeunes chômeurs de moins de 25 ans, diplômés ou non. Ils seront peut-être un millier dans quelques mois, car qui peut croire que la création de 15 emplois jeunes et l’attrait des carrosses dorés et des vieux monuments de la ville peut demain enrayer ce drame ? Il est temps que s’ouvre un vrai débat pour une toute autre politique, car sans opposition véritable c’est en coulisses que tout se règle, aux dépends de la démocratie. ! René Chevalier
les verts / l’échappée belle
arras passionnement
À quand la ville à vélo ?
Redonner la parole aux arrageois
Les beaux jours arrivent, c’est l’occasion de se remettre en selle et de profiter des avantages du vélo au quotidien. En avez-vous déjà fait l’expérience ? Pour les courts déplacements en ville, le vélo est aussi pratique et rapide que la voiture et il est aussi beaucoup moins cher et beaucoup moins polluant. C’est particulièrement vrai à Arras, qui, de par sa superficie modeste et ses dénivelés modérés, se prête bien à des déplacements à vélo. Ceci à condition d’y développer des aménagements pour la sécurité et le confort des cyclistes. Ces dernières années, des progrès ont été faits en ce sens, avec les sas vélos aux feux, des bandes cyclables dans les rues réaménagées et la zone 30 en centre-ville. Nous souhaitons et proposons une amplification des actions pour une ville cyclable, avec notamment les mesures suivantes : - Des aménagements cyclables avenues W. Churchill et Kennedy et sur les boulevards Liberté et Schuman ; - La généralisation des secteurs à 30 km/h, avec en priorité les abords des écoles, l’ensemble du centre-ville et les quartiers résidentiels ; - Des parkings à vélos sécurisés - Un axe piétons-vélos continu et sécurisé, reliant l’ouest, le centre et le sud d’Arras, avec une passerelle au dessus des voies ferrées. Mettre les piétons et les cyclistes au cœur des aménagements urbains et des politiques de déplacement, c’est construire la ville de demain, durable, apaisée, pratique et conviviale !
Enfin ! Voici des mois qu’on nous refusait, au mépris de la Loi, le droit d’expression dans ce magazine de tous les Arrageois. Confisquer la parole, comme on vous a confisqué le droit de choisir votre maire il y a deux ans, est une pratique politique d’un autre âge. Choisir à 18 mois des élections municipales, pour 78 000 euros et au mépris des règles de marchés publics, un cabinet de relations avec la presse aux missions imprécises est une entorse grave au contrat de confiance entre élus et citoyens. Réunir les parents d’élèves sur la réforme des rythmes scolaires en leur demandant de voter pour ou contre une solution déjà ficelée, est une parodie de démocratie participative. Pour construire l’avenir de notre ville avec les habitants, il faut exposer les enjeux, mettre toutes les solutions sur la table et laisser du temps pour les analyser. Pour cela, il ne faut pas avoir peur de la confrontation et accepter la contradiction plutôt que le confort de réunions feutrées entre bénis ouioui. Cette évolution de la démocratie vers plus de participation et de transparence est possible. Cela suppose néanmoins que vous utilisiez votre pouvoir de citoyens, notamment au travers des nouvelles possibilités offertes par internet, pour participer à la construction de solutions nouvelles. Nous nous engageons à mettre en débat, dans les prochaines semaines, nos propositions pour rendre la ville plus sobre et plus économe en ressources financières, en énergie et en consommation de l’espace et pour imaginer le devenir de notre ville avec une audace qui fait tant défaut pour l’aménagement de la Citadelle ou le renouveau d’un commerce en souffrance.
Laure Olivier et Suzy Lesniewski, élues Europe Ecologie Les Verts Artois
Pascale Catteau, Véronique Loir et François Desmazière
Arras Actu Juin 2013
le front national
Cette tribune ne nous est pas parvenue dans les délais impartis pour l’impression du magazine.