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ArrasActu Le magazine des Arrageois
N°261 - Décembre 2011
Frédéric Leturque, maire d’Arras
festival
Un pour un nouveau public Entre les sapins,
un village de Noël.
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Puisqu’on vous le dit
Dans « Les cahiers du fleurissement »
Le CCAS sur la branche de l’Ecureuil Le CCAS a signé le 21 octobre avec la Caisse d’Epargne Nord France Europe une convention visant à favoriser le microcrédit social pour les Arrageois. Ce dispositif de « parcours confiance » s’adresse aux personnes souhaitant un « coup de pouce financier » sur un projet, mais qui ne peuvent obtenir un crédit bancaire. L’objet du prêt (au taux du livret A) peut varier de 300 à 3000 euros sur une durée de 3 à 36 mois. Il doit concerner la préservation du logement ou de l’emploi, la mobilité professionnelle ou la vie familiale. Le rachat de dettes ou le remboursement d’autres crédits sont exclus. Créé par l’association « Parcours confiance » de la Caisse d’Epargne, ce microcrédit veut lutter contre l’exclusion bancaire, mais propose aussi un accueil personnalisé et une étude complète de la situation sociale et financière. Le CCAS dirigera vers ce dispositif certains de ses interlocuteurs.
Le nouvel homme du Téléthon Depuis septembre, le délégué régional du Téléthon, l’infatigable Vincent Lucchini, a cédé sa place à Arras à un nouveau coordinateur, Robert Luginbuhl, d’Inchy-en-Artois. Son arrivée s’explique par un redécoupage des secteurs du département, trop importants, l’Arrageois formant désormais une zone 62 Sud. Robert Luginbuhl organise des manifestations du téléthon depuis douze ans. A plus de soixante-dix ans, il ne veut pas s’arrêter et attend toutes les idées et bonnes volontés, « car un téléthon, ça se prépare toute l’année ». Il souhaiterait aussi voir les associations arrageoises reprendre le devant de la scène. Contact : 03 21 60 63 81.
Sous le titre « Arras, le passé traduit dans un esprit contemporain », la revue « Les cahiers du fleurissement » consacre une double page à la ville, quatre fleurs depuis 2004. L’adjointe aux Espaces Verts Thérèse Willot et le responsable du service, Dominique Thelliez, expliquent au reporter leur volonté commune de se différencier des autres après s’être aperçus que les décors à dominante horticole pouvaient être transposés n’importe où. « Arras est une ville de patrimoine, le fleurissement doit y faire référence », dit l’élue. La moitié des points fleuris du centre ont été modifiés, conclut l’article.
Le Plan Climat territorial en actions Un an après le lancement à l’Atria d’un Plan Climat territorial visant à réduire l’émission de gaz à effet de serre, et à l’issue de différents ateliers de réflexion, les onze intercommunalités du Pays d’Artois se sont rencontrées, le 29 septembre, pour entrer dans le domaine du concret. Avec l’ADEME, Agence de l’Environnement et de la Maîtrise de l’Energie, et la Région, un engagement a été signé autour de plusieurs champs d’action comme le développement, par la CUA, d’itinéraires cyclables domicile-travail. Une plateforme téléphonique d’information sur les économies d’énergie devrait aussi être créée. Chargé de ses questions au Pays d’Artois, Philippe Rapeneau veut aussi faire prendre conscience à la population de leur importance.
Personne ne dirait non à Sylvie Facon ! Le magazine « Oui », spécialisé dans les conseils pour se marier « autrement », a distingué la créatrice arrageoise Sylvie Facon au rang du « club des cinq » nouveaux talents du nord au sud pour concevoir une robe de mariée, « autrement ». L’Arrageoise dont on a découvert à travers différentes expositions l’originalité du savoir-faire est dépeinte comme « autodidacte et passionnée ».
La citadelle monument historique Deux corps de bâtiment de la citadelle viennent d’être classés monuments historiques. Il s’agit de la grande halle du Gouverneur longue de 176 mètres et datant de 1775 et des anciennes casernes de cavalerie de Schramm, trois bâtiments de 144 m de long de 1680.
Edito
Frédéric LETURQUE Maire d’Arras, Vice-président de la CUA
Sommaire 10
Jusqu’au 15 décembre, des paysages arrageois au Musée
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Cinquante tilleuls dans le corridor biologique
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Un nouveau plan communal de sauvegarde
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Hand-ball et water-polo, deux disciplines à découvrir
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Nadine Morano au CFA
Continuons ! Sous l’impulsion et la conduite de Jean-Marie Vanlerenberghe, Arras, en seize ans, s’est métamorphosée. Le travail accompli se constate dans tous les domaines et les Arrageois sont les premiers à en profiter et à en être fiers au quotidien. C’est pour vous que nous travaillons, avec vous, en vous écoutant sur chacune des réalisations que nous mettons en place pour toujours faire évoluer votre confort de vie dans une ville attractive. La proximité a toujours été au cœur de notre projet pour entraîner tout le monde dans une démarche constructive. Construire une ville, ce n’est pas seulement faire évoluer ses équipements, c’est s’attacher à faire le bonheur de ses habitants. Le capital humain, c’est vous. Alors, ensemble, avec les mêmes équipes, élus et agents municipaux, nous allons continuer.
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La Kaps, à Saint-Michel des étudiants font vivre un immeuble
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Pierrot Pop Lunaire, un spectacle avec les habitants
ARRAS ACTUALITÉS N° 261 Décembre 2011
Arras a besoin de chacun d’entre vous. C’est la confiance que vous nous accordez qui nous donne aussi la force pour aller toujours de l’avant et faire de notre ville une capitale régionale rayonnante.
Directeur de la publication : Frédéric Leturque • Directrice de la Communication de la Ville d’Arras : Anne-Charlotte Derville • Directeur de la rédaction - Rédacteur en chef : Claude Marneffe • Reporter photographe : Julien Mellin, Laurent Raison • Concepteurs graphiques : Béatrice Couadier Mathieu Lucas - Julien Ramet - Christine Roussel • Sortir à Arras : Brigitte Joud • Impression : Imprimerie Chartrez - 62223 Saint-Nicolas-les-Arras La Ville d’Arras a souhaité produire cette publication dans le respect de l’environnement. Ainsi, l’impression a été réalisée à partir d’encres à base d’huile végétale. Le papier sélectionné pour ce magazine est du Satimat Green produit par Arjowiggins (France), usines certifiées ISO 14001. Ce dernier est composé de 60% de fibres recyclées et de 40 % de fibres vierges certifiées Forest Stewardship Council (FSC), issues de forêts bien gérées. • Distribution : La Poste • Attachée de presse : Amélie Creton & 03 21 50 50 87 • Assistante de direction : Caroline Deleval & 03 21 50 51 44 • Fax : 03 21 50 51 79 • http : //www.arras.fr • Courriel : com@ville-arras.fr
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ARRAS EN IMAGES PHOTOs JULIEN MELLIN - PHILIPPE FRUTIER
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Les Grandes Prairies vues du ciel témoignent
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qu’Arras est une ville verte.
Le sapin futuriste et lumineux place des Héros est fort apprécié et ne cesse d’être photographié ! 2
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La traditionnelle cérémonie commémorative du 11 novembre s’est déroulée en présence de nombreux enfants des écoles.
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6 4 Accueilli par Frédéric Leturque, le père Noël bleu, de retour de Laponie où il a représenté la France, a étonné les enfants.
« On a connu cette époque-là », 5
disaient certains Arrageois sur le marché devant une reconstitution en costumes de l’occupation à l’occasion du Festival du Film qui avait choisi cette thématique pour une rétrospective.
Une exposition-vente de 6
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l’association « Enfance et Vie » salle Robespierre à l’occasion des Journées des Droits de l’Enfant.
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28 000 entrées à l’Arras Film Festival
Chacun son cinéma !
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l s’appelle désormais Arras Film Festival et a fait, pour sa 12e édition entre le Cinemovida et le Casino du 4 au 13 novembre, 28 000 entrées, trois mille de plus encore que l’an dernier. Des spectateurs venus découvrir des avant-premières, mais surtout les inédits de la sélection européenne, l’identité du festival arrageois, et rencontrer, stars ou encore inconnus, metteurs en scène et acteurs qui ont chacun leur vision du cinéma. Un film historique, comme « L’ordre et la morale » de Mathieu Kassowitz, sur l’assaut de la grotte d’Ouvéa en NouvelleCalédonie, « ne peut pas se permettre de modifier la vérité, mais il n’y en a pas qu’une, il fallait les entendre toutes et le film est passé par vingt-cinq scénarios », disait ainsi son producteur, Christophe Rossignon. La venue sur la scène du casino des militants kanaks déployant le drapeau chatoyant de l’indépendance aux côtés des couleurs françaises fut un coup au cœur. « Pour faire un film populaire, il faut des moyens », dit Clovis Cornillac (« Dans la tourmente »). Il pense aussi que le cinéma doit apporter une prise de conscience « parce que la réalité est d’une dureté extrême et parfois moins crédible transformée par la
fiction. Le personnage, c’est nous, dit-il, sinon ce ne sont que des phrases sur du papier ». Pour l’anglaise Jacqueline Bisset, du « Magnifique » à « Riches et célèbres », « l’écriture, pourtant, c’est le plus important, le script, le découpage qui donne le rythme ». Et c’est l’acteur qui sait ensuite si, là, il doit mettre un foulard ! Autre leçon d’actrice : « Ce ne
Qu’est-ce qu’un acteur ? sont pas les mots qui comptent, dit-elle, le métier, c’est se mettre dans l’émotion ». Et elle avoue avoir été parfois déçue au montage par un réalisateur : « Ce n’est pas moi, ce n’est pas mon travail. Où est mon personnage ? Le cinéma, c’est la vérité de l’instant ». « Le cinéma s’adresse au ressenti. Il ne doit pas faire de psychologie », disait Philippe Lioret venu avec Vincent Lindon pour « Toutes nos envies » en séance inaugurale. Pour Jean-Paul Rappeneau, « un décor peut décider de tout comme dans « La vie de château ». Lorsque l’ambiance
Les associations locales participent au Festival. Ici, la troupe Plastilina pour un spectacle adapté des chefs d’œuvre du burlesque.
le palmares Le Grand Prix du Jury, présidé par Claude Lelouch, est revenu à l’unanimité au film norvégien « Nokas » d’Erik Skjoldbaere qui reçoit l’Atlas d’or, trophée conçu par Eric Brévart, et une dotation de 10 000 euros de la CUA. L’Atlas d’argent, Prix de la Mise en Scène, consacre « Behold the lamb », film britannique de John Mcilduff. Il reçoit 5 000 euros du Conseil Régional. Une mention spéciale est attribuée à « A trip » de Najc Gazvoda. Le film polonais de Rafael Lewandowski « Le Père » est plébiscité par le Prix du Public et le Prix de la Critique, doté de 4000 euros par le Conseil Général. Enfin, pour la première fois, un jury était constitué de lycéens suivant une classe de cinéma. Ils ont choisi « Fils unique » du belge Miel Van Hoogenbemt.
Avec Marie Gillain et le réalisateur Philippe Lioret, une des stars habituées d’Arras, Vincent Lindon. Il y est même venu tourner en 1999.
Actualités La vie, les gens, le cinéma...
Lelouch version puzzle Président du jury de la sélection européenne, Claude Lelouch a vécu quelques jours à travers la ville en Arrageois d’adoption. Rencontre et propos choisis à travers une longue conversation.
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est là, l’histoire vient », disait-il lors de la leçon de cinéma à l’université. Il s’est révélé aussi comme le cinéaste du mouvement : « Un film doit être comme un ruban qui tourne autour d’un bâton. Un acteur qui bouge ne peut pas être mauvais ». C’est son secret de l’adaptation de Cyrano : « Il fallait du mouvement. Sinon c’est un torrent verbal qui se dévide. Du théâtre ». Et puis ce festival porte Arras en haut de l’affiche. Le réalisateur de Cyrano venu à l’époque « tournicoter aux alentours » en repérage pour une scène qui se déroule pendant le siège d’Arras au 17e, a regretté, la découvrant, de n’être pas alors entré dans la ville. « Je suis sous le choc et avoir raté ce décor m’a serré le cœur », a-t-il avoué. Jacqueline Bisset s’est déclarée « stupéfaite » de la beauté des places ! Avec cette réputation d’époustouflant décor naturel que vont lui faire à travers le monde les invités du festival, Arras pourrait bien finir par devenir une place disputée des cinéastes plutôt que d’aller tourner un Cyrano en Hongrie ! Claude Marneffe
u’avez-vous pensé de la sélection européenne ? C.L : Une découverte. Par son attachement à l’humain, c’est le festival le plus enthousiasmant auquel j’ai assisté. Pour vous, qu’est-ce qu’un bon film ? C.L. : Un film que l’on a toujours envie de revoir et que l’on revoit toujours différemment, comme un ami. Un film riche qui parle de tout avec ce mélange de genres qui fait la vie. Comment va le cinéma ? C.L. : Il a très vite digéré le numérique et avec les téléphones portables on en vient à la caméra stylo dont j’ai rêvé toute ma vie. Tout le monde va pouvoir devenir cinéaste à condition d’apprendre à filmer comme on apprend à lire et à écrire. Professionnels et amateurs vont se mélanger, on le voit de plus en plus. La nouvelle vague, c’est ça ! Comment avez-vous revu votre carrière dans « D’un film à l’autre »,
autobiographie en images ? C.L. : Chaque film est un peu comme le brouillon de celui d’après. J’aimerai arriver à faire le film qui me donne envie d’arrêter.
Chacun rêve du rôle principal C’est quoi le cinéma de Lelouch ? C.L : Des histoires de cas particuliers qui rêvent tous d’avoir dans la vie le rôle principal. Les petites histoires des gens ordinaires sont fascinantes. Les acteurs sont essentiels ... C.L : Les bons acteurs sont les gens les plus malheureux que j’ai rencontrés. On ne peut pas être ballotté d’un rôle à l’autre sans souffrance. Votre dernier mot sera pour Arras ! C.L. : Ce qui fait la force de son architecture, ce sont ces deux places côte à côte qui s’affrontent et se complètent.
« Les gens revoient de plus en plus mes films et, avec le temps, me donnent raison contre les critiques, c’est rassurant »...
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8 A noter Le marché de Noël est ouvert du lundi au vendredi de 12 h à 19 h 30, le samedi de 10 h à 21 h et le dimanche de 10 h à 19 h 30.
Des démonstrations de recettes de fête ont lieu de 17 h à 18 h avec le chef étoilé Jean-Pierre Dargent au chalet animation (à côté de la patinoire). Entrée gratuite. Des ateliers culinaires se déroulent également chaque samedi à 11 h : participation 25 euros, inscription préalable auprès de l’Office de Tourisme au 03 21 51 26 95.
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La patinoire restera ouverte jusqu’au 3 janvier, de 10 h à 20 h, 21 h le week-end. Entrée : 5 euros (adultes) et 4 euros (moins de 14 ans). Location de « pingouins » où les plus petits peuvent se tenir pour patiner : 2 euros.
Les enfants ne partiront pas des stands de jouets avant d’avoir fait céder papa-maman !
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Des pingouins aident les plus petits à se tenir sur leurs patins. Affluence autour des chalets dès le premier week-end.
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Actualités
Le marché de Noël attend 15 000 visiteurs
On y va et on y revient ! Jusqu’au 24 décembre, le marché de Noël sera Grand’Place le but de promenade des Arrageois en quête des achats de la fête. Les touristes seront également au rendez-vous en grand nombre. 2
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bord d’une belle Américaine, un père Noël bleu, fort remarqué, a inauguré le Marché de Noël, le 25 novembre à l’heure des premières illuminations festives. Même si sa couleur étonnait les enfants, il revenait de Laponie où il a représenté la France au concours mondial des pères Noël et s’est fait, à Arras, pour la région, l’ambassadeur des actions caritatives pour que la joie des fêtes soit partagée par tous. Soixante-quinze exposants, cinq chalets de plus encore que l’année dernière, proposent de la tradition et de l’inattendu pour cette vingt-troisième édition d’un marché de Noël devenu, avec près de 150 000 visiteurs l’an dernier, l’un des plus importants de la région. Se promener à travers les allées devient de plus en plus agréable, surtout lorsque toutes les lumières de ce village où se mêlent des odeurs prometteuses de réveillon et la vision de cadeaux espérés, se conjuguent avec les éclairages renouvelés de la ville toute proche. Ce sont, cette année, six cents sapins qui parsèment l’itinéraire des chalands et les innovations ne manquent pas : conçue par le plasticien arrageois Luc Brévart une boule à neige translucide de trois mètres de diamètre attend de vous secouer pour des photos inoubliables ! Une patinoire de 600 m2 réjouira plus encore les grands revenus en territoire d’enfance que les petits en découverte dans les bras de gentils pinguins. Et des animations différentes et renouvelées, gastronomiques, enfantines ou musicales sont prévues tous les jours. Mais l’essentiel, bien sûr, c’est de remplir son panier de régalantes victuailles et les exposants seront toujours les premiers à vous tenter : venez donc goûter ! On peut d’ailleurs prévoir que le bar à huîtres connaîtra une
affluence nocturne avec un tarif attractif... Quarantecinq régions sont représentées, mais aussi la Russie, le Québec et la Chine. Un nouveau chalet a d’ailleurs été construit par les Compagnons avec du bois venu de Harbin, ville jumelée à la CUA. Objets décoratifs, idées de cadeaux ou de parure de table, produits du terroir qui savent ce que le bon manger veut dire, de notre Nord tout en saveur à l’Ardèche tout en pourlèche, le marché de Noël arrageois invite à une découverte qui peut facilement demander... du temps !
La patinoire ne désemplit pas Avec six cents réservations de tour-opérators à l’ouverture, il est devenu une destination pour des touristes venus d’au delà de la proche région, et apporte donc sa contribution économique à la vie de la cité, disait Christophe Serieys, le directeur de l’Office de Tourisme, au soir de l’inauguration. Il faut donc désormais réfléchir à une extension. Pourquoi pas vers la place des Héros par la rue de la Taillerie, avec cent cinquante-cinq chalets au pied des cent cinquante-cinq façades pour devenir l’un des plus importants de France. Frédéric Leturque a confirmé que l’on réfléchissait dans ce sens, tout en soulignant que le marché de Noël, avec les illuminations de la ville, devait aussi être un moteur « pour déclencher des achats et la fréquentation du commerce local ».
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Des huîtres pour Madagascar La générosité est un plaisir ! Plus de 450 convives ont répondu, à l’heure du déjeuner ou du dîner les 18 et 19 novembre, à l’appel des Rotariens de venir se régaler dans le cadre élégant de l’Hôtel de Guînes d’huîtres à satiété. Comme l’année dernière, cette dégustation festive était organisée au profit de l’association Aima d’Aide Internationale Médicale Arrageoise qui permet au chirurgien orthopédiste Bruno Tillie d’intervenir dans des hôpitaux de campagne à Haïti, en Afghanistan et à Madagascar. 600 kg d’huîtres venues de Bretagne ont été vendues. L’association pense ainsi financer des installations médicales à Madagascar et former sur place des infirmiers.
Dutilleux, Desavary, Colin...
Une pastorale
Jusqu’au 15 décembre au Musée, des tableaux sortis de chez le particulier éclairent ce que fut l’école d’Arras.
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ans les conversations du vernissage, le 9 novembre au Musée autour de vingt-cinq tableaux prêtés par quatorze propriétaires privés, Matthieu Lamoril, conseiller municipal délégué au patrimoine culturel, se souvenait – c’était en 1996, peut-être – d’une exposition londonienne affichant « Arras-Barbizon : l’école environnementale dans la peinture française du XIXe siècle ». Malgré un fonds dont toutes les pièces ne peuvent être montrées, et quelques tableaux accrochés en permanence dans une salle dédiée, jamais n’avait été organisée au palais Saint-Vaast une exposition thématique autour de cette école d’Arras qui,
grâce au rayonnement de son maître, Corot, est entrée, aussi modestement que ce soit, dans l’histoire de l’art français. « Cette idée originale est venue des Amis du Musée qui ont demandé à des collectionneurs locaux de sortir pour la première fois des tableaux du cercle familial », déclarait François-Xavier Muylaert, adjoint à la Culture, en félicitant l’association de cette initiative. Dutilleux, son gendre Desavary, Gustave Colin ont été de bons faiseurs de scènes champêtres et cette exposition donne un coup de fouet au patrimoine local en valorisant par son écho cette salle de l’école d’Arras qui mérite un œil autrement attentif.
L’ancien président de la Chambre de Commerce, Charles Gheerbrant, devant le moulin familial d’Achicourt peint par Desavary.
ça se dit aussi en anglais ! Le Salon des Saveurs est l’une des manifestations populaires qui amène le plus de visiteurs à Artois Expo. 14 000 le week-end des 19 et 20 novembre pour la dixième édition. Sur 6 000 m2, plus de 150 exposants ont proposé des produits venus de tous les terroirs de France. Et le bonheur est dans la dégustation de ces terrines, fromages, plats régionaux que l’on découvre. « Les gens se laissent facilement faire », témoigne un
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artisan de bouche. Mais encore faut-il qu’ils se décident à passer commande ! Là, les langues se délient moins facilement, mais, curieusement face à la crise, il apparaîtrait qu’à Arras on ait cédé à la tentation de la table ! Et les visiteurs sont aussi friands d’exotisme : l’invité d’honneur du salon était cette fois la gastronomie britannique. Beaucoup ont découvert qu’elle existait après l’avoir rencontrée !
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Triomphe d’Opéra, opérettes
Dans le sang ! U n parterre et un balcon quasiment combles le samedi soir comme le dimanche après-midi : autour de cinq cents spectateurs en deux séances ! Le rendez-vous donné au public par les Lions arrageois au Casino avec l’opéra et l’opérette a été une nouvelle fois un réjouissant succès et il y a longtemps que la salle n’avait pas entendu de tels applaudissements ! Comme le dit la chanson, l’opérette coule toujours dans les veines de ceux qui veulent s’amuser. L’atout du spectacle des Lions club est aussi de proposer un programme différent sur les deux jours et beaucoup ainsi ne se privent pas de venir deux fois ! Les talents locaux sont aussi mis à contribution et trouvent là l’occasion de montrer à un public qui n’a pas souvent l’opportunité de les rencontrer un savoir-faire digne de professionnels. On en voudra simplement pour
exemple les extraits de l’opéra « Orphée et Eurydice » présentées le samedi soir par la Cantarella avec les danseurs d’A tous temps et l’orchestre d’harmonie qui fut d’ailleurs comme un fil conducteur de ces deux jours.
Des talents locaux valorisés Le dimanche, les Merles Moqueurs ont animé avec autant de succès la première partie. Et, aux deux représentations, notre baryton local, Jean-Marie Truffier, tout de blanc vêtu, a fait un même triomphe, avec l’opérette marseillaise ou les grands airs de Luis Mariano. Il a bien raison de dire que dans l’opérette, il suffit d’un mot pour faire une chanson...
La Cantarella a montré qu’elle pouvait s’affronter à des pages d’opéra.
Avec la Ligue des Droits de l’Homme
La conscience citoyenne V
oilà désormais vingt ans que la Ligue des Droits de l’Homme organise au niveau national un concours de « poèmes pour la Fraternité », ouverts à tous les élèves du cours préparatoire à la terminale, et la section d’Arras, animée par Danièle
Pruvot y participe activement. « Parce que nous attachons une grande importance à l’éducation à la citoyenneté », disait-elle lors de la remise des prix de la session, le 26 novembre à l’Hôtel de Ville. Trois établissements arrageois sont à l’honneur : le collège Verlaine
Les deux jeunes lauréats du collège Verlaine lisent leur poème devant Danièle Pruvot, présidente de la section arrageoise.
avec deux élèves (A. Le Corre et V. Bourrez) qui terminent premiers en sixième Segpa, le collège Diderot avec Chloé Porion et Argentine Pruvost, classées troisièmes en catégorie 6e5e, et le lycée Savary avec un groupe de terminale bac pro commerce qui obtient un prix spécial pour les classes de terminale. La saison prochaine, le thème du concours sera « Ecoutez nous », en référence à cet article de la Déclaration des Droits de l’Homme qui reconnaît aux enfants le droit à la parole, et Frédéric Leturque a encouragé enseignants et élèves à y participer nombreux.
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Actualités
L’action des Lions mise à l’honneur par Arras Accueil
Alzheimer : aider les aidants Il y aura deux millions de malades d’Alzheimer en France en 2050. Arras en dénombre actuellement cinq cents. Une conférence a révélé l’importance de l’entraide.
«
Il existe deux sortes d’individus. Ceux en quête de bonheur et ceux qui évitent la souffrance ». Sans qu’on le sache, ni sans doute sans qu’ils en aient eux-mêmes conscience, les malades d’Alzheimer connaissent-ils peut-être une forme de bonheur, figés dans leur vie intérieure. Leur entourage, leurs accompagnants, cherchent à leur éviter au maximum la souffrance, mais voudraient bien parfois avoir l’espoir d’un jour meilleur, celui de se dire un matin, que ça va être une bonne journée. C’est ce que leur apporte la halte détente mise en place par les Lions arrageois avec cinquante bénévoles
Les violences faites aux femmes L’union régionale regroupant les neuf Centres d’Information sur les Droits des Femmes et des Familles (CIDFF) a organisé le 25 novembre à l’Hôtel de Ville une journée d’échanges à l’occasion de la Journée Internationale de lutte contre les violences faites aux femmes. Trois tables rondes se sont succédées sur la protection légale, la prise en charge des victimes et les enfants témoins.
formés à la Croix Rouge. Ils accueillent les malades chaque mardi et jeudi aprèsmidi « pour permettre aux familles de souffler un peu, ne serait-ce qu’aller chez le coiffeur ou faire des courses en ville, ce qu’ils ne connaissent plus que très peu, car soigner un Alzheimer, c’est une disponibilité de chaque instant ». Gilles Lefort, l’un des protagonistes de la formule avec ses amis Lions, expliquait cette démarche le 17 novembre salle des Fêtes de l’Hôtel de Ville lors d’une soirée organisée par Arras Accueil. Patrick Lecoz, neuropsychiatre au Centre Hospitalier d’Arras, était quant à lui venu disséquer les différentes phases de cette maladie à progression lente, « qu’Aloïs Alzheimer fut le premier à
Une révélation alarmante lors de la conférence : 65% des accompagnants, meurent, épuisés, avant leur malade.
décrire comme un vieillissement pathologique du cerveau ». L’épidémiologie est devenue inquiétante. Plus de 60% des malades restent le plus longtemps possible à domicile. C’est la raison pour laquelle la halte détente du Lions Club qui accueille 17 patients est pour tous une bouffée d’oxygène.
Un spectacle d’Oudenaarde En clôture du programme de la Semaine Bleue, et dans le cadre d’échanges constants avec la ville jumelée d’Oudenaarde, un groupe de quarante trois personnes en situation de handicap, venues de l’institut Heuvelheem, a été accueilli le 8 novembre. Nos amis flamands ont été reçus à l’Hôtel de Ville par Hélène Lefebvre, adjointe aux Relations Internationales, et ils ont donné l’après-midi un spectacle fort apprécié dans l’auditorium du collège des Louez-Dieu. Le propre du centre Heuvelheem est de faire s’exprimer par la création artistique et théâtrale, danses et chants, des handicapés de tous âges. Et les six animateurs encadrants n’hésitent pas à se mêler sur scène aux compositions de ces
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touchants acteurs. Des aînés des maisons de retraite et des associations arrageoises et des collégiens de classe de sixième de l’établissement composaient le public de ce spectacle intergénérationnel dont ils ont fait bisser certains tableaux par leurs applaudissements.
Actualités
Une action symbolique et environnementale
Cinquante bougies vertes L’enseigne Auchan a fêté ses cinquante ans au cours d’un Green Day où cinquante arbres ont été offerts aux villes. A Arras, ils sont plantés aux Bonnettes.
«
Parfois un arbre humanise mieux un paysage que ne le ferait un homme ». Sur un panneau, cette citation d’un écrivain quelque peu oublié, Gilbert Cesbron, l’auteur notamment de « Chiens perdus sans collier », illustrait sur le talus longeant l’hôpital privé des Bonnettes cette action de l’hypermarché en faveur de l’environnement. « Auchan a choisi de planter des arbres dans toutes les villes où nous sommes présents », disait le directeur du site arrageois, Stéphane Catrice. A Arras, la Ville a souhaité que les cinquante tilleuls argentés offerts soient alignés le long de la clinique, à deux pas de la place Mère Térésa. Cet espace correspond en fait au corridor biologique ménagé par la communauté urbaine comme un maillon reliant le quartier à la trame verte, des Bonnettes au Val de Scarpe. Dans une trentaine d’années, ces tilleuls
seront des arbres hauts, touffus et magnifiques. Plantés dans la froideur humide d’un 16 novembre, ils symbolisaient ce jour-là les cinquante ans de la grande enseigne de distribution. Et chacun, élus et responsables du magasin, y est allé de sa petite pelletée de terre ! « Vous participez ainsi au dévelop-
Thérèse Willot a participé à la plantation avec Stéphane Catrice, le directeur d’Auchan.
pement durable », a déclaré Thérèse Willot, adjointe aux Espaces Verts, en soulignant cette contribution à la biodiversité avec des espèces qui attirent abeilles et insectes pollinisateurs. Le directeur d’Auchan mettait quant à lui l’accent sur le partenariat entre la Ville et son magasin encore illustré lors de ce « Green Day ».
L’anniversaire des 55-60 ans Une tradition arrageoise ! Les habitants sont invités par tranches d’âges à un grand banquet d’anniversaire, occasion parfois de se retrouver entre copains d’avant perdus de vue en cours de vie ! Le 19 novembre aux Grandes Prairies, c’était au tour des 55-60 ans qui ont été plus de trois cents à se régaler de foie gras et filet de bœuf et ont dansé sur un répertoire âge tendre et tête de bois avec l’orchestre Heleniak. C’est la première fois que l’on invite jusqu’à 60 ans et, désormais, chaque année, on rajoutera un an, car maintenant « les sexagénaires s’estiment trop jeunes pour les repas d’aînés » !
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Bd de Strasbourg : les arbres arrivent
Le planning a été respecté pour les travaux boulevard de Strasbourg et rue Gambetta prolongée. Ils se termineront courant décembre par la pose de mobilier urbain et la plantation d’une trentaine de platanes venus succéder aux arbres abattus en raison de leur vétusté. La chaussée a été reconstituée en deux voies de trois mètres. Les trottoirs et les espaces piétonniers aménagés sur le terre-plein sont en granit identique au matériau qui donne son identité esthétique à l’axe principal. Une bande cyclable a été créée et l’éclairage changé. Deux points d’apport volontaire de déchets, enterrés, se situent aux intersections Gambetta et Chanzy. L’offre de stationnement est équivalente à ce qui existait précédemment.
Stationnement résidentiel
L’avis de la rue Une urne est actuellement à la disposition du public dans le hall de la Mairie pour une consultation sur le projet d’aménagement et de stationnement rue d’Amiens.
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uite à une réunion de concertation le 27 octobre, il a été décidé d’améliorer la rue en deux phases, la partie à sens unique, puis la partie à double sens. Chaussées et trottoirs seront rénovés avec mise en place de frises en pierre bleue. L’éclairage sera modernisé et des arbres seront plantés. La première tranche de travaux de réseaux a débuté. Quant au stationnement, objet de la consultation, il est proposé d’instaurer un stationnement payant avec une tarification pré-
férentielle pour les résidants. S’il faut répondre aux besoins des riverains, il n’est pas possible d’instituer pour eux la gratuité, puisque, selon la loi, les grilles tarifaires usagers-résidants doivent être « raisonnablement proportionnelles ». A l’instar de ce qui a été mis en place dans d’autres rues du centre ville, le tarif public serait de 0,50 e la demi-heure, 0,90 e l’heure, 4 e la journée et le tarif résidant, serait de 1 e jour, 3 e la semaine et 120 e par an, payable par mensualités de dix euros.
Rue de la Taillerie, une grande terrasse Des séparateurs de voies ont été provisoirement installés dans l’attente de la pose du mobilier urbain prévue pour ce mois de décembre, mais les travaux rue de la Taillerie ont eux aussi été menés selon le calendrier annoncé. Dans sa nouvelle configuration, la rue d’entre deux places fait ainsi la jonction esthétique entre la place des Héros nouvelle formule et la Grand Place. Un cheminement piétonnier a d’ailleurs été créé vers l’ascenseur du parking souter-
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rain qui sera réaménagé en même temps que ses abords. Un vaste espace en pavés sciés, comme sur la petite place, dégage une largeur de terrasses naturelles qui feront le bonheur de l’été. Les plaques des burguets sont elles aussi identiques à celles de la place des Héros. Avec la même élégance de ton, ils rappellent aussi que la première construction de certains immeubles, détruits par la Grande Guerre, datent du 18e siècle.
Actualités
Un nouveau plan communal de sauvegarde
Tout peut arriver…
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oute commune est exposée à des risques naturels ou industriels. Elle doit pour y parer définir un plan de sauvegarde qui sera mis en place dans les plus brefs délais en cas d’alerte. A la suite des graves incidents qui se sont récemment produits dans les circuits d’alimentation en gaz dans le quartier Méaulens, Arras, comme les élus s’y étaient engagés lors de leurs différentes rencontres avec la population, vient de réviser son plan communal de sauvegarde. A Arras, les menaces peuvent venir des intempéries, d’incendies végétaux ou d’inondations dues à des mouvements de terrain impliqués par les galeries souterraines. Il peut s’agir aussi de risques technologiques, explosion ou dispersion dans l’air de produits toxiques, rupture de canalisations. Les transports de marchandise sont aussi concernés et, évidemment, les risques sont les mêmes que partout ailleurs d’alerte à la bombe, de sinistre d’un immeuble, ou de drame sanitaire. Quatre niveaux d’alerte ont été définis. Pour le 1, il s’agit d’événements prévus et gérés, pour le 2 d’un état de vigilance vis à vis d’une mé-
Un dispositif où l’information domine téo inhabituelle, pour le 3 d’événements sans risque pour les personnes. Le 4 entraîne une réaction immédiate avec évacuation, car il y a risque pour les personnes. Une dizaine de lieux d’hébergement ont été recensés avec leur capacité d’accueil. Un dispositif communal de crise a été mis en place avec un poste de commandement à la mairie ou à la maison de services rue Charles Péguy, au cas où la place Guy-Mollet serait dans le périmètre atteint.
Se donner les moyens d’agir dans les plus brefs délais.
Des « actions réflexes » ont été fixées et rédigées noir sur blanc comme une marche à suivre pour le guidage des secours, l’organisation de l’évacuation, l’accueil et le soutien psychologique des victimes. Autour du chef des opérations de secours, le directeur général des services de la Ville, une dizaine de responsables s’est vue fixer précisément son rôle et les démarches à accomplir : information de la population, approvisionnement, gestion des lieux publics et définition des plans de circulation, maintenance des équipements, ordre public, etc. Des messages à diffuser à l’intention de la population ont été rédigés d’avance afin d’éviter toute imprécision en cas d’alerte. Les plans canicule, grand froid et pandémie grippale entrent également dans ce contexte. Avec ce nouveau plan communal de sauvegarde, Arras est prête à parer à toute éventualité.
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le plan grand froid Le dispositif hivernal est entré en vigueur le 1er novembre jusqu’au 31 mars. Une veille sociale décide des accueils d’urgence dans différents foyers d’hébergement. Le niveau grand froid est déclenché en cas de températures entre moins 5 et moins 10 la nuit et négatives la journée ; le niveau froid extreme survient en cas de températures égales ou inférieures à moins 10 la nuit et négatives la journée. Le numéro d’urgence, le 115, destiné aux personnes sans logement dans le froid, fonctionne 24 h sur 24, 7 jours sur 7.
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Le dossier
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Frédéric Leturque e Jean-Marie Vanlerenberghe a proposé au conseil municipal du 14 novembre Frédéric Leturque à sa succession. Elu maire, l’ancien adjoint à la Cohésion Sociale, compagnon des premières heures, révèle à Arras Actu comment il va pousuivre le chemin.
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l’instant où vous vous êtes assis dans le fauteuil majoral, quelle a été votre première pensée ? Frédéric Leturque : Comme je l’ai dit dans mon premier discours, l’émotion était grande et c’est évidemment à JeanMarie Vanlerenberghe que j’ai pensé avant toute chose. Les mots sont faibles pour lui dire à quel point je lui suis reconnaissant. Pour sa confiance en me passant le témoin aujourd’hui, mais aussi et surtout pour tout ce
que nous avons partagé depuis dix-huit ans maintenant. J’aurai toujours en tête ces valeurs qu’il n’a cessé de me faire partager, un état d’esprit auquel j’ai tout de suite adhéré et autour duquel il a construit une équipe et un projet. Beaucoup de souvenirs ont dû affluer... F.L : Difficile à dire. J’ai pensé aussi à Albert Rivaux, qui fut maire de Puisieux et conseiller général de Pas-en-Artois, un homme de terrain qui m’a donné le goût du service, de la proximité, de l’écoute. Et puis les enseignants du collège Péguy, ceux qui m’ont accueilli en 1992 pour mon service national ville, Madame Singevin, alors principale, Monsieur et Madame Pruvost... Ils m’ont ouvert les yeux sur des réalités sociales et humaines. C’est à cette époque que j’ai décidé de m’engager. Mais on en revient toujours à Jean-Marie Vanlerenberghe qui, lui, vous a appris la méthode... F.L : C’est un style, une ouverture d’esprit marquée par des valeurs humaines et la volonté de travailler à toujours plus de justice sociale. Etre aux côtés de ceux qui ont besoin d’être accompagnés, sans sectarisme. C’est aussi une philosophie pour transformer la ville : ce que Jean-Marie aime appeler la haute valeur humaine ajoutée, c’est la volonté d’associer constamment les Arrageois aux décisions à travers des réunions de quartier et une concertation sur chaque projet. Jean-Marie
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Vanlerenberghe a aussi créé des conseils de quartier, ce qui se fait certes ailleurs, mais en sachant les adapter aux réalités arrageoises. Nous voulons toujours travailler avec toute la population. Vous allez donc poursuivre dans la même ligne ? F.L : Oui, car les résultats sont là. Il suffit de se promener dans Arras pour s’en rendre compte. Arras est aujourd’hui en mouvement, les yeux ouverts, tournée vers l’avenir. C’est une ville dynamique, volontaire, attractive, riche de talents, qui sait profiter de l’expérience des uns, mais aussi encourager la jeunesse et l’envie des nouvelles générations.
C’est en commençant par l’éducation que l’on donne à chacun sa chance Et puis Jean-Marie Vanlerenberghe reste avec nous, au conseil municipal, et je ne manquerai jamais de solliciter son avis qui nous sera précieux. Sénateur, plus présent encore au palais du Luxembourg qu’à l’époque où, maire, il se faisait un point d’honneur d’être la majeure partie de son temps à Arras, il pourra défendre
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Avec Jean-Marie Vanlerenberghe, tous deux intéressés par un travail mené par les enfants des écoles sur leur logement rêvé, lors des quatre-vingts ans de Pas-de-Calais habitat aux Grandes Prairies.
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Au départ de la Route du Louvre, devant Cité
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Nature.
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Lors de la récente inauguration du terrain multisports Jean-Luc Richard.
et le projet de ville les dossiers arrageois auprès de ses relations dans les hautes sphères de l’Etat. Comment voyez-vous votre action sur la ville d’ici l’échéance de 2014 qui vous mettra cette fois devant les suffrages populaires ? F.L : Notre mission est d’offrir aux nouvelles générations une ville résolument moderne, chaleureuse, où il fait bon grandir, s’épanouir, vivre et réussir. Je veux dire aux Arrageois ma volonté d’être à leurs côtés, de promouvoir et faire briller notre ville dans la droite ligne de l’impulsion donnée depuis seize ans par Jean-Marie Vanlerenberghe. Les Arrageois ont raison d’être fiers du nouveau visage de leur cité. Avec toute l’équipe qui m’entoure, nous allons reprendre le flambeau et tout faire pour continuer à améliorer la vie des Arrageois. Quels sont les premiers dossiers auxquels vous allez vous atteler ? F.L : J’ai d’abord souhaité rencontrer l’ensemble des agents municipaux pour leur témoigner toute notre attention et notre reconnaissance. Rien ne se ferait sans eux. Ce sont eux au quotidien qui gèrent l’évolution de nos réalisations et font en sorte que nos projets se réalisent au mieux pour tous. C’est dans cette continuité que nous allons nous inscrire. Et les premiers dossiers sur mon bureau seront bien sûr ceux des travaux en cours. En deux ans et quelques mois aurez vous
le temps de laisser votre empreinte sur la ville en initiant une nouvelle manifestation retentissante, en mettant en route un grand projet durable pour Arras ? F.L : Le problème n’est pas de laisser une empreinte personnelle mais de continuer le programme approuvé par les arrageois en 2008. Le cœur de vos préoccupations, c’est la jeunesse et l’éducation... F.L : J’ai eu la chance d’avoir des parents qui m’ont toujours soutenu dans mes études et je pense que cette chance doit pouvoir être donnée à tous. C’est par l’école, par l’éducation que l’on doit donner à chacun les moyens de réussir. C’est une valeur forte de notre République, cela doit être un atout majeur pour notre ville. Vous allez faire appel à des jeunes autour de vous, pour des idées nouvelles, une énergie ? F.L : Je me souviens de l’équipe qui s’est constituée en 1995 autour de Jean-Marie, avec des personnages comme Marie-Thérèse Lenoir, et puis, en 2001, en 2008, d’autres talents sont arrivés. Nous sommes aujourd’hui unis dans une diversité de sensibilités. Oui, c’est cela, il faut toujours aller chercher de nouveaux talents comme en compte l’équipe municipale d’aujourd’hui. Nous allons poursuivre dans la continuité et la concertation, deux règles d’action qui ont jusqu’ici bien réussi aux Arrageois.
Le dossier
Des réalisations dans tous les domaines
La ville de Jean-Marie Vanlerenberghe
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lu maire en 1995, Jean-Marie Vanlerenberghe a donc cédé son fauteuil le 14 novembre. « Parce que la période est propice pour permettre à une génération nouvelle de prouver ses qualités, avait-il expliqué quelques semaines auparavant. La majorité est unie dans sa complémentarité et le projet de ville sur lequel notre liste a été élue, largement engagé ». Non sans émotion, après seize ans à la tête de la ville, trois fois confirmé et la dernière dès le premier tour, le maire sortant a bien précisé qu’il « s’agissait d’une décision totalement personnelle qui répondait à un devoir de transmettre comme un chef d’entreprise ». Ces dernières semaines, Jean-Marie Vanlerenberghe a eu maintes fois l’occasion de remercier toutes ses équipes, élus et agents municipaux, « qui ont entraîné la ville sur des voies nouvelles ». « Ce que nous avons promis, nous l’avons tenu », disait-il, en soulignant que chacun y avait apporté sa part. Jean-Marie Vanlerenberghe reste simple conseiller municipal, mais toujours bien présent, et continue d’habiter Arras. Il est aussi toujours président du Pays d’Artois et d’Arras Artois Entreprises (l’ex Maison de l’Emploi),
ainsi que conseiller communautaire, pour faire avancer des dossiers qui lui tiennent à cœur. L’installation de Frédéric Leturque, « qui a une stature politique incontestable et une présence auprès de la population dans tous les quartiers », lui permettra de se faire apprécier avant l’échéance de 2014 « où les électeurs seront juges ». Jean-Marie Vanlerenberghe fait aussi
« On voit ce qui a été fait » le bilan de son action (voir ci-contre). « Quand on se retourne, dit-il, on voit ce qui a été fait, et la vox populi le confirme ». Le maire a donné une impulsion. La ville et sa gestion ont changé de style. « Etre maire, aime à dire le sénateur, c’est écouter et dialoguer. On ne peut exercer cette fonction si l’on n’aime pas les gens ». Et de rappeler, par exemple, les dix-huit réunions de quartier annuelles et la concertation sur chaque projet. « C’est une méthode, dit JeanMarie Vanlerenberghe, pour rendre la ville plus humaine. Le développement durable, c’est aussi cette dimension ».
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Lister les réalisations des trois mandats de Jean-Marie Vanlerenberghe, c’est aboutir à une centaines de projets menés à terme pour améliorer le confort au quotidien des habitants, avec par exemple : • Réfection des places et des boulevards • Rénovation urbaine du quartier Saint-Pol • Mise en lumière de vingtcinq sites et monuments • 4e fleur pour le fleurissement • Rénovation de la gare, du théâtre et de l’hôpital • Création de la gare routière • Ouverture de la carrière Wellington • Centre balnéoludique et aménagement du Val de Scarpe avec bientôt un des plus beau jardin d’eau de France. De grands événements festifs ont apporté à Arras une dimension nationale, voire internationale, comme le Dakar (200 000 spectateurs en un soir !), le festival du film européen, et bien sûr le Main Square. Le tourisme désormais existe avec 400 000 visiteurs par an. Côté économie, 5 000 emplois ont été créé en 15 ans avec le déploiement de zones d’activités comme Artoipole et Actiparc. La ville est passée de 39 000 à 43 000 habitants et plus de 5 000 logements ont été créés. Elle est devenue, selon l’Insee, la première agglomération de la région en terme de développement démographique. Arras est montée quatre fois sur le podium du magazine L’Entreprise des villes moyennes les plus attractives.
Clin d’œil
Un chèque de Ravera Le président de l’association Ravera, organisatrice du salon des véhicules anciens, a remis un chèque de 300 euros à Denise Bocquillet à l’ordre de l’épicerie sociale du Petit Marché Artésien. C’est une façon de remercier sur les bénéfices de la manifestation la Ville qui prête du matériel. Le salon qui, en 2011, a enregistré 7 200 entrées, 3 000 de plus qu’en 2010, aura lieu, en 2012, le 18 mars.
De jeunes Européens Répartis en vingt équipes de quatre, quatre-vingt collégiens et lycéens ont participé au concours « Questions pour un jeune européen », organisé le 16 novembre salle des Fêtes de l’Hôtel de Ville par la Maison de l’Europe. Il s’agissait pour les candidats de répondre à différentes questions sur les pays de l’Union, concoctées par François-Xavier Muylaert, président de l’association, et Christian Jailloux. Quarante-cinq questions avaient été préparées au total, mais tous n’ont pas eu à y répondre puisque huit équipes avaient été sélectionnées en demi-finale, puis quatre en finale, avec quinze questions chaque fois. Les vainqueurs, des collégiens d’Adam de la Halle, séjourneront à Herten du 6 au 8 décembre. Les autres finalistes ont reçu de petits cadeaux.
Le rayonnement culturel de la main
Un double anniversaire Deux clubs service arrageois ont fêté conjointement le 19 novembre à l’Hôtel de Ville un important anniversaire : quarante ans pour le club 41 et cinquante pour la Table Ronde. Deux cents membres ont été reçus par Frédéric Leturque. En présence du président international du 41, Jean-Louis Boileau, de l’actuel président arrageois, Alain Saliou, et du président de la Table Ronde, Alexandre Ducroquet, hommage a été rendu à celui qui fut le président créateur des deux clubs, d’abord les « tableurs », puis le 41... pour permettre à ceux qui avaient dépassé la quarantaine de poursuivre leur action ! Daniel Ponchon, aujourd’hui 87 ans, est l’ancien patron de Beugnet.
Président de la délégation du Nord-Pas-de-Calais-Luxembourg de la Renaissance Française, le professeur Jean-Pierre Arrignon a remis le 21 octobre à l’Hôtel de Ville la médaille de bronze du rayonnement culturel à Bruno Daniel, fondateur directeur de l’Université des Compagnons d’Arras. La Renaissance Française, qui organise par ailleurs les premières journées de la « Langue Française en Fête » (voir page 22), décerne d’ordinaire cette distinction à des personnalités du monde intellectuel, mais il s’agissait par cet acte symbolique de contribuer à rendre aux métiers manuels, ceux de l’intelligence de la main, du crédit et de la considération, cette médaille à leur patron rejaillissant sur tout le corps des compagnons et apprentis.
L’or rouge se fait rare « Le besoin en France est de 10 000 poches par an. Sachant qu’un sachet représente 400 grammes de ce que l’on appelle l’or rouge, et qu’une opération lourde en exige une centaine par jour », explique Louis Calicis, le président de l’association arrageoise des donneurs de sang bénévoles. Elle a été fondée en 2008 devant la nécessité et organise des dons réguliers ( une vingtaine par an pour environ 1 300 poches), non plus salle Léo Lagrange, mais désormais salle Robespierre, à l’Hôtel de Ville, mieux chauffée. Le prochain aura lieu le 17 janvier. Le 22 novembre une quarantaine de donneurs se sont présentés. La grande région Nord en comptabilise 7% dont 60% de femmes...
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Sport
Water-polo
Deux-cents licenciés S
ept entraînements par semaine et deux pros salariés venus de Slovaquie et de Hongrie, mais, avec trois blessés en même temps, le RC water-polo a joué de malchance en ce début de saison. « Cela s’est ressenti sur les résultats », dit le président Christophe Demey (voir cicontre), qui promet néanmoins, « maintenant, on va enchaîner les victoires ! ». « Beaucoup d’équipes de championnat se sont renforcées, explique-t-il, Lille, Senlis, Valenciennes, qu’on a du mal à battre »... Christophe Demey baigne dans le water-polo et se souvient de l’histoire d’un club qui a eu ses années glorieuses en 7075. Il avait six ans. Puis ce fut la cassure avec la suspension d’un joueur qui a fait exploser l’équipe. Reprise en 1982 pour une remontée en Nationale 2 dix ans plus tard. Pour
Un sport qui demande une action constante.
des raisons budgétaires, le club ne montera pas en N1B. Deuxième cassure. Grand retour en 2004 en Nationale 3 jusqu’à la saison 2010-2011 qui voit les Arrageois terminer à la 6e place en N1 et devenir le 17e club national. Le RC water-polo rassemble aujourd’hui 200 licenciés et l’on peut y débuter dès l’âge de quatre ans en baby polo, car, « la base de ce sport, c’est de savoir très bien nager. C’est en fait deux sports en même temps. Comme du handball dans l’eau sans jamais avoir pied ! ».
Le RC hand-ball aura 40 ans en 2012
Des ambitions raisonnables L
e hand-ball est devenu le sport collectif numéro un, le plus titré au niveau mondial. Il n’y avait donc aucune raison qu’Arras ne suive pas le mouvement. « Il fut un temps où nous allions plus ou moins bien, clopant-clopant, mais, depuis trois ans, nous avons pris la pente ascen-
dante », se réjouit Clément Rollet, directeur technique du club, revenu de Lille à l’époque pour prendre en mains les ambitions de l’équipe 1re, classée depuis la saison 2010-2011 en Nationale 3. Mais, pour répondre à la volonté du président Maurice Piquet, l’entraîneur
« Grâce à nos résultats, on est en train de devenir visible », dit Maurice Piquet, président depuis 1988.
développe autour du RC Hand-ball un véritable projet sportif. « Il s’agit, dit-il, de former des jeunes et pour cela nous intervenons dans les écoles, depuis vingt ans dans le privé, depuis cette année dans le public, 500 enfants de chaque côté, une vingtaine de classes une fois par semaine. Cela fait un excellent moyen de détection ». Le RCA est l’école de hand-ball arrageoise et des jeunes formés ici, partis ailleurs en D1 ou D2, sont revenus. Le club compte aujourd’hui 215 licenciés à partir des six-neuf ans, uniquement masculin. « Dans les années 90, regrette l’entraîneur, nous étions phare aussi au féminin. Mais il faut un encadrement supplémentaire, d’autres moyens »... Le club se limite donc à son « ambition raisonnable » : « on se laisse deux ans pour monter en N2 ».
Water-Polo
Le début de saison des Racingmen est catastrophique. Six défaites lors des six premiers matches, difficile dans ces conditions d’avoir des ambitions élevées. Le président Christophe Demey a d’ailleurs revu celles du club à la baisse avec une place entre la cinquième et la septième en fin de saison. Une raison majeure à ce départ manqué : le manque d’effectif avec des joueurs blessés et indisponibles. Il devient alors compliqué de rivaliser avec des adversaires au banc fourni. Les hommes d’Eddie Hermant se déplaceront à Thionville (samedi 11 décembre), avant de finir l’année 2011 dans leur piscine Desbin face à Bordeaux (coup d’envoi à 20 h 30). Dès le 7 janvier, Arras sera de retour dans les bassins. Avec un déplacement à Valenciennes d’abord, puis avec un nouveau derby, contre Lille, à la piscine Desbin, le samedi 14 janvier à 20 h 30.
Rugby Alors que tous les observateurs leur prédisaient une saison difficile, voir même pour certains une relégation assurée, les rugbymen du RCA sont à l’affût en championnat dans le sillage de Chalon, le leader, qui se déplaçait d’ailleurs le week-end dernier à Arras. Les joueurs d’Alexis Koniecnzy et Mickaël Nogent, sans faire trop de bruit, progressent à chaque sortie et pourraient encore faire vibrer le public arrageois en fin de saison avec d’éventuelles phases finales. En attendant, les équipiers de Vincent Berthelet affronteront Maison-Laffitte ce dimanche 11 décembre à 15 h à Grimaldi. Ils termineront ensuite leur belle année 2011 par un long déplacement au Creusot. Avant de revenir sur les terrains, après aussi une trêve méritée, le dimanche 15 janvier pour un déplacement à Suresnes, en banlieue parisienne, qui marquera l’entame des matches retours.
Basket Les basketteuses d’Arras pays d’Artois continuent à jouer à une cadence infernale. Avec l’arrivée de l’Eurocoupe en novembre, les filles de Thibaut Petit ont accumulé les matches et elles continueront sur le même rythme jusqu’à quelques jours de Noël, mais aussi au début de l’année 2012. Dès ce mercredi 7 décembre, à 20 h à la halle des sports Tételin, elles accueilleront le club russe de Chevakata pour ce qui sera une finale du groupe d’Eurocoupe. Battues à l’aller (79-70), les Arrageoises devront réaliser l’exploit contre le club de l’ancien Atrébate Olesya Maleschenko pour terminer en tête de poule et bénéficier d’un match retour, en huitièmes de finale, à domicile. Quatre jours plus tard, le dimanche 11 décembre, les équipières de Leilani Mtichell seront à Mondeville (coup d’envoi 15 h 30). Elles enchaîneront encore deux déplacements avant la trêve des confiseurs. A Charleville d’abord le samedi 17 décembre puis à Basket Landes, le mercredi 21 décembre. Après quelques jours de repos bien mérités, elles retrouveront le parquet arrageois pour la venue de Nice le vendredi 6 janvier à 20 h. Arras devrait également jouer son match aller de huitième de finale d’Eurocoupe le mercredi 12 janvier. L’adversaire et le lieu restent à définir et sont aussi liés à une qualification que tout un club espère et que les filles du président Monneret devraient acquérir sans trop de problèmes. Trois jours plus tard, le dimanche 15 janvier à 15 h 30, ce sera le derby entre Villeneuve-d’Ascq et Arras.
Football Le début de saison des joueurs d’ArrasFootball est loin d’être un fleuve tranquille. Moribonds en championnat, avec une peu reluisante quatorzième place à l’heure où nous imprimons ces lignes, les hommes de Reynald Dabrowski n’arrivent pas à décoller. Il y a pourtant du contenu dans les rencontres proposées, mais le résultat n’est pas toujours à la hauteur des espérances du président Philippe Thellier. Après avoir battu en Coupe de France Saint-Dizier (3-1) en novembre, les Arrageois disputent ce weekend, samedi ou dimanche, le huitième tour de la plus belle des épreuves. Un tour décisif avant l’arrivée des clubs de Ligue 1 début janvier pour les trente-deuxièmes de finale. Espérons que les Arrageois sauront
défendre leurs couleurs, mais aussi celles de la ville pour offrir une nouvelle belle aventure au public arrageois. Il faudra vite cependant se replonger sur le championnat avec la vue de Sedan (samedi 17 décembre à 18 h à Degouve), puis un déplacement à Saint-Dizier, le samedi 14 janvier. Du côté des féminines arrageoises, la route vers la division 1 est certes encore semée d’embûches, mais les équipières de Julie Caillerez n’ont pas envie de lâcher le morceau. Elles accueillent ce dimanche 11 décembre Gravelines, au stade Pierre-Bolle (coup d’envoi à 15 h). Et après une trêve bien méritée, elles retrouveront également la Coupe de France le dimanche 8 janvier pour le premier tour fédéral. Elles se déplaceront ensuite à Rouen le dimanche 15 janvier.
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Culture
Un Arrageois écrit
Ce pauvre Tatave !
«
J’écrirais malgré tout. C’est plus fort que moi. Mais être publié, c’est une satisfaction ». Dans sa petite maison en hauteur de la petite rue Saint-Géry dont la rampe d’escalier se dérobe sous la main comme dans un train fantôme – ça s’enlève pour monter des meubles, s’amuse-t-il, ravi ! –, Nicolas Wallart a écrit un petit livre déconcertant. Peut-être un père marin puis légionnaire et une émission de radio sur un réel aventurier du dix-neuvième siècle, Auguste Guinnard, écoutée dans le demi sommeil de l’imaginaire, sont-ils à l’origine de la « Dernière évasion de Tatave Wacheux », parue aux éditions Henry, dans la collection « La vie comme elle va ». La bien nommée ! Car c’est véritablement la vie qui va dans ce bouquin où l’on se laisse entraîner par l’écriture sans que forcément quelque chose se passe. Une bizarrerie, ce livre. Ou une petite bricole, comme disait Jean Dutourd lorsqu’on lui demandait ce qu’il préparait ! On y retrouve notre aventurier de retour d’une lointaine pampa dans un village où il s’ennuie
Nicolas Wallart dans son antre de la Petite Rue Saint-Géry. L’animation de la Place des Héros est à sa porte.
en la seule compagnie d’une fouine qui ronge son grenier et étrangle les poules du voisin. Formateur en français au CUEP de Sallaumines, Nicolas Wallart nous offre alors un salmigondis littéraire de peaux de lapins à la criée, de petites annonces de vieilles gazettes et de factures de produits fermiers. Tatave correspond aussi avec sa sœur retirée dans un couvent et qui doute sur sa vocation. « Aujourd’hui, ce serait une gothique » dit l’auteur. Et lui une sorte de Beckett exotique dans un livre sur la solitude et l’incommunicabilité. Un mal de vivre d’outre-tombe. Claude Marneffe
Des écrivains étrangers en colloque
Le Français, langue de la pensée Ils sont Hongrois, Coréen, Bulgare, Colombien, Japonnais, Russe et Afghan. Six femmes et un homme. Mais pourquoi écrivent-ils donc en Français ? Pour les premières journées littéraires de l’association « La Renaissance Française », Jean-Pierre Arrignon, professeur honoraire des Universités, avait invité à l’Atria sept auteurs pour expliquer ce choix « de la langue française qui structure bien la pensée », disait la Hongroise Eva Almassy. « Le Français m’a complètement pénétré. Il coule en moi, alors que l’Anglais reste à la surface. Je me suis dit, c’est
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ma langue universelle », ajoutait la Coréenne Eun-Ya Kang. Mais la langue maternelle se dispute la suprématie. C’est toujours elle qui revient au réveil d’une anesthésie. « Parfois, c’est le blocage, je ne parviens plus à transcrire ma pensée, c’est le trouble », avoue la Russe Christine Zeytounian. « Le Français ne me quitte pas, c’est quelque chose qui coule dans le cerveau », répond la Japonaise Ryoko Sekiguchi qui est allée jusqu’à étudier notre langue douze heures par jour ! Une fascination, disent-ils en écho à Hegel qui affirmait : « les mots donnent à la pensée son existence »...
Morano et les jeunes
Bien dans leur peau
«
J’irais bien manger chez vous ! ». La ministre de l’Apprentissage et de la Formation Professionnelle, Nadine Morano, est séduite par cet appétissant gâteau au chocolat que lui présente ce 17 novembre au Centre de Formation des Apprentis, rue Eiffel, un futur maître pâtissier. Nadine Morano a choisi l’établissement arrageois parce qu’il est l’un des plus performants. « De 2005 à 2011, nous sommes passés dans la région de 15 000 à 21 000 apprentis. Notre objectif, c’est 40 000 », a dit Alain Griset, le président de la Chambre régionale de métiers et de l’artisanat. « Je veux que l’on sorte de cette grosse erreur qui consistait à vouloir que 80% d’une tranche d’âge obtienne le bac. Ce qu’il faut, c’est que 100% des jeunes soient formés et bien dans leur peau en ayant choisi là où ils voulaient aller. Pas par défaut, mais par talent. Il faut entamer une véritable révolution culturelle. Pour cela,
Les jeunes apprentis auront une carte d’étudiant avec les mêmes avantages que les filières universitaires.
la formation en alternance est un véritable levier », répondait plus tard la Ministre après avoir, du toilettage pour chiens à la mécanique automobile, visité plusieurs sections. Chaque fois, Nadine Morano s’est attardé e à interroger les jeunes, garçons et filles, sur leurs projets, leurs ambitions, l’avis de leur famille, leurs relations avec leurs entreprises d’accueil. Elle était surtout venue annoncer 152 millions pour l’apprentissage dans la région à travers un contrat d’objectifs et de moyens sur cinq ans. « Il faut, dit-elle, faire en sorte que les jeunes entrent beaucoup plus facilement sur le marché de l’emploi ».
Pierre Malik au Quai de la Batterie
La mue de l’Hôtel de Guînes Le procédé était peut-être déjà utilisé dans les « son et lumière » de projeter sur les murs des images issues du contexte des lieux. Mais une combinaison nouvelle de logiciels offre tous les possibles et Pierre Malik, en résidence sur place au Quai de la Batterie, est allé fouiller moulures et strates de l’Hôtel de Guînes pour les projeter à sa guise, redimensionnées, recolorées, sur les murs de la salle principale. Le vidéaste apporte une vision contemporaine de l’architecture d’hier, comme pour la raviver au regard et dire que la création reste en perpétuelle remise en question. Le 2 juin, pour une réédition de « La nuit la plus longue », toute la façade de la cour intérieure sera ainsi réactualisée. « Je peux tagger sans abîmer », plaisante l’artiste.
L’architecture reprojetée en vidéo sur le mur d’une salle de l’Hôtel de Guînes.
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Jeunesse
La Kaps, une première à Saint-Michel
Des étudiants à l’écoute
«
Quand j’ai parlé du projet Kaps aux jeunes, ils croyaient que c’était un jeu avec des capsules de canettes ! », s’amuse Nathalie Gheerbrant, conseillère municipale déléguée à la vie étudiante. La Kaps, c’est la Koloc’ à projet solidaire, une idée expérimentée il y a trente ans déjà en Belgique, à Louvain-la-Neuve, et arrivée en France grâce à l’AFEV, Association de la Fondation Etudiante pour la Ville, à Grenoble, Lyon, Poitiers, Toulouse, puis Pessac, Rennes, Le Mans, avec un tel succès que le mot Kaps est aujourd’hui entré dans le Petit Robert. Il s’agit d’accorder à des étudiants un logement en colocation, au cœur d’un quartier, à tarif préférentiel, pourvu qu’ils donnent en échange un peu de leur temps aux habitants dans une action sociale. C’est ce que feront Sylvain, Serge, Virginie, Miguel et JeanCharles, installés dans deux logements de la résidence Saint-Michel proche de
l’école Georges-Brassens où ils assureront de l’accompagnement scolaire. Se consacrant au quartier et à leur résidence cinq heures par semaine, ils veilleront également à ce que les locataires utilisent les points d’apport volontaire de déchets ménagers et
Pour Nathalie Gheerbrant, cette initiative montre aussi que le service « vie étudiante » de la Ville se structure.
trouveront des idées pour renforcer le lien social dans les immeubles. Pour Alexandre Malfait, adjoint à la Jeunesse, le projet correspond tout à fait à la politique d’éducation à la citoyenneté de la Ville. Pas-de-Calais habitat a accordé deux T4 pour héberger trois et deux étudiants en colocation à 250 euros mensuels. « La Kaps est une manière d’ouvrir la ville aux étudiants », affirme Frédéric Leturque. Il confirmait aussi que Saint-Michel ferait bientôt l’objet d’un programme de rénovation semblable à celui en cours d’achèvement à la résidence Saint-Pol. Les étudiants de la Kaps seront les premiers interlocuteurs des habitants pour faire écho de leurs attentes et commencer à construire dans le dialogue ce projet de mutation du quartier. Les cinq étudiants vont s’impliquer dans cette expérience innovante à la rencontre des habitants.
Jeunesse
Dernier ruban à l’école Voltaire petits
Un préau symbolique L’inauguration d’une fresque sous le préau de l’école Voltaire petits a été pour Jean-Marie Vanlerenberghe son dernier acte de maire d’Arras.
«
Depuis quinze ans, nous avons tout fait pour que l’éducation participe pleinement à l’évolution de votre environnement ». Tel fut, le 14 novembre à la sortie de midi de l’école Voltaire petits, le dernier message majoral de Jean-Marie Vanlerenberghe dans un quartier où il avait lancé en 1995 la campagne qui ferait de lui le nouveau maire d’Arras. L’inauguration d’une fresque dans le préau, réalisation de Pauline Lavogez, aujourd’hui étudiante aux Beaux-Arts de Paris, ancienne conseillère municipale jeunes, avait donc une portée toute symbolique. « Il en faut peu pour être heureux » avaient auparavant chanté les élèves des CE2 et CM1 à horaires aménagés musique. Mais il faut l’essentiel : l’accès à la culture qui permet l’insertion sociale et civique, comme le soulignait Gérard
Szawczinski, directeur de l’école. Cette fresque, également saluée à travers un message par Colette Bonnétat, inspectrice d’Arras 1, sera pour les enfants une ouverture à l’imaginaire. Le projet, financé par la Ville, a été soutenu par la direction départementale
Jean-Marie Vanlerenberghe a coupé le ruban avec la plasticienne, Pauline Lavogez.
de la cohésion sociale. A l’issue de cette dernière inauguration officielle, les élèves ont offert à JeanMarie Vanlerenberghe un recueil de dessins d’enfants. Comme pour parachever le symbole, il était intitulé... « Le passage ».
Le jeu, un droit de l’enfant Plus que jamais « Ville amie des enfants », référence accordée par l’Unicef pour son action éducative, Arras a participé, avec les écoles et les centres de loisirs, à la Semaine des Droits de l’Enfant à travers différentes initiatives qui ont été restituées entre l’Hôtel de Ville et la base des Grandes Prairies. La Journée de l’Enfant a également été l’occasion, le 17 novembre, d’une grande fête des assistantes maternelles. Avec Emmanuelle Roland, chargée de
Arras Actu
Décembre 2011
la coordination Petite Enfance, le Relais Assistantes Maternelles, l’Espace Familial du centre social Arras Ouest et la crèche familiale municipale ont organisé un après-midi de sensibilisation aux jeux, thème national de la journée. 35 professionnels de la Petite Enfance et 70 enfants y ont participé. Huit stands, visités par Claire Hodent, conseillère municipale déléguée, retraçaient les différentes étapes du développement de l’enfant.
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Nos
Quartiers
Résidence Baudimont - Pierre Bolle Centre Ville Boulevards - Centre Ville Places Résidence de l’Europe - Goudemand - Saint-Michel Hippodrome - Jardins - Acacias - Jean-Jaurès Cheminots - Les Blancs Monts - Les Hautes Fontaines Résidence Saint Fiacre - Les Hochettes - Méaulens Bd de la Liberté - Mont Saint Vaast Résidence Saint-Pol - Rietz Saint-Sauveur Ronville/Reaumur/Griffiths/Devillers - Saint-Gery.
Un événement avec le pôle culturel du Pharos
A chacun sa part de Pierrot
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ne expérience exceptionnelle d’expression collective a mobilisé de nombreux habitants de tous âges autour d’une initiative du pôle culturel du Pharos. L’idée venait d’un jeune comédien d’origine arrageoise, Lou-Ysar, ancien élève de la classe d’art dramatique du Conservatoire, qui l’avait déjà tentée à Paris. Avec la compagnie théâtrale Teknè, créée par son professeur, Thomas Gennari, il s’agissait de réinventer le personnage mythique de l’enfance du Pierrot lunaire en imaginant son retour sur terre, déboussolé, quarante après avoir participé à la conquête spatiale, oublié là-haut par des cosmonautes ! L’originalité de ce « Pierrot pop lunaire », c’est que le spectacle a été conçu pour que s’y infiltrent des réflexions et des chansons composées au préalable, lors d’ateliers de création, par des spectateurs volontaires. Le jour venu, ils interviennent de leur place ou forment un chœur en bord de scène. Onze habitants, avec le centre social Arras Ouest et le conseil de maison, ont ainsi été partie prenante de la
représentation donnée à la Maison Colucci le 10 novembre. Et vingt-six élèves ont été complices de la séance organisée le 9 décembre au lycée Jacques Le Caron. « La troupe a une véritable simplicité à nous faire s’exprimer », témoigne Freddy Vion, un habitant qui s’est tellement bien pris au jeu qu’il a décidé d’intégrer l’activité théâtre du Pharos !
Egaré sur la lune, Pierrot a atterri à la Maison Colucci.
« Pierrot pop lunaire » a véritablement constitué une expérience originale et inédite dans la mesure où, outre les représentations à Colucci et au lycée Le Caron, le spectacle a également été donné chez l’habitant, dans un appartement de la rue Hoffbauer, et à la maison d’arrêt de Bapaume devant les détenus. Chaque fois, des ateliers d’écriture ont été menés en amont pour permettre aux spectateurs qui le souhaitaient d’exprimer ce qu’ils avaient en eux de Pierrot, de rêve et d’imaginaire. Dans son grand pantalon blanc, assis sur un croissant de lune, Pierrot a parfois une larme qui coule...
En participant à l’écriture de certaines répliques, des habitants ont exprimé ce que Pierrot représentait pour eux.
Nos quartiers
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Le chantier éducatif permanent à Baudimont
Un coup de main à l’avenir Depuis plusieurs mois, des jeunes en insertion transforment le quotidien d’un « quartier qui a bien changé », dit une habitante.
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ne vingtaine de jeunes sortis du cursus scolaire, mais qui ne savaient pas comment mettre le pied dans la vie professionnelle, participent actuellement au chantier éducatif permanent, un dispositif de prévention et d’insertion mis en place par la Ville depuis 2007. Le club de prévention « Vie active » leur apporte la possibilité de découvrir ce qu’est une journée de travail en s’initiant à différents savoir-faire sur de petits chantiers dans le quartier Baudimont. Encadrés techniquement par l’association d’insertion Aidera, ils ont repeint des transformateurs pour ERDF et des
Les cadeaux de Goudemand Les aînées de l’association Vivre à Goudemand ont vendu au Van d’Or travaux de tricot, couture, et petits objets décoratifs bien originaux constituant des cadeaux de Noël auquel on n’aurait pas pensé. Du fait main ! Mais le club a aussi d’autres activités, lotos ou sorties comme Disney sur glace le 27 novembre, avec les amis des quartiers de l’Europe et Saint-Michel, avec le soutien du Fonds de participation des habitants, ou le marché de Noël de Bruxelles, le 10 décembre.
locaux de l’’ASPTT au dojo, ont redonné un coup de fraîcheur aux halls d’immeubles et ont nettoyé et recomposé les jardinières, au pied des bâtiments Rouault, Matisse et Renoir, avec des plantations choisies par le conseil de
Les jeunes travaillent sur les jardinières avec les équipes municipales.
maison Colucci. « Le travail que vous faites est important. Vous améliorez le quotidien des habitants » leur a dit Frédéric Leturque venu saluer cette initiative « qui aide des jeunes à se redéfinir sur le chemin de l’emploi ».
Le goût des cinq continents Le traditionnel petit-déjeuner en famille de l’AQS le 6 novembre au Resto U a été cette année une étape du mois du goût que le centre social Torchy a abondamment illustré autour d’une promenade gastronomique à travers les cinq continents. Des expositions se sont d’abord succédées dans le hall du centre, notamment sur l’Europe, évidemment ! Des ateliers cuisine se sont déroulés à la Maison des Platanes où les habitants ont appris à réaliser terrines, tourtes et tartes. Les plus jeunes ont eu droit à des séances de découverte du goût auprès des élèves du lycée hôtelier Savary. Enfin des soirées à thème avaient été imaginées autour des spécialités polonaises, brésiliennes, orientales et tongiennes, rugby
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Décembre 2011
oblige ! « L’après-midi, on préparait, et le soir on mangeait tous ensemble et l’on avait le témoignage de quelqu’un qui était allé dans ces pays », explique Jean-Charles Wailliez, animateur à l’AQS. Quant au petit’déj qui a réuni 300 personnes, il a été animé par les majorettes Flamelia, les danseuses du Jardin des Almées et Ben An Cirq.
Sortir Dimanche
11 décembre
Schumann par Thierry Rosbach
Visites commentées par les architectes membres de l’Académie d’Architecture en Arras.
Mercredi
14
14
Place de la Vacquerie, 15 h. Exposition visible jusqu’en février 2012
Du 21 au 23 déc.
Dessiner, c’est pas gagné !
A travers documents d’archives, photos et affiches l’histoire de ce syndicat ouvrier qui avec son chef de file Lech Walesa a révolutionné la Pologne...il y a trente ans déjà.
Mercredi
Autour d’un verre, redécouvrez les ficelles du rire chez Feydeau grâce au regard malicieux de Thomas Gornet et aux lectures cocasses du Conservatoire d’Arras.
Ces architectures qui changent la ville
Solidarnosc... 30 ans déjà
Hôtel de Ville, Salle Robespierre, entrée libre. Conférence le 15 décembre à 19 h, salle des Fêtes.
Apéro Feydeau
Les 10 déc. et 14 janvier
Salle des Concerts, 11 h. Entrée : 18 e.
13 au 19
Mercredi 7 déc.
Théâtre d’Arras, 18 h. Inscription préalable : Nicolas Fabas (03 21 60 61 01).
Professeur de piano et de musique de chambre au conservatoire national de Lyon, Thierry Rosbach a composé ce concert apéritif du dimanche autour de Robert Schumann, grande figure du Romantisme avec lequel il traverse un répertoire tempétueux et rêveur. Il interprète deux pièces écrites en 1838 : Scènes d’enfants et les Kreisleriana.
Du
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Stage vacances pour les 6 à 14 ans, atelier de pratique artistique sur les techniques du dessin : crayon, sanguine, pierre noire, pastel et craie grasse.
Concert des élèves du Conservatoire Ce sont les « grands » du troisième cycle qui proposent cette soirée avec de grandes œuvres du répertoire de leur instrument. Une occasion de découvrir la qualité d’enseignement de l’établissement arrageois. Salle des Concerts, 18 h 30. Entrée gratuite.
Musée des Beaux-Arts d’Arras, de 14 h à 16 h 30. Inscriptions : s-lantelme@ville-arras.fr Tarifs : 15,30 e pour les arrageois, 25,50 e pour les extérieurs.
Du 27 au 29 déc.
Meeting de natation JC Landron
Piscine Desbin. Entrée gratuite.
A vous de jouer ! Un jeu de société conçu par le Théâtre d’Arras. Présentation. Réservation préalable au 03 21 60 61 01.
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Décembre 2011
Sortir 14 15 Mercredi
www.arras.fr
et jeudi
agenda
Musique, théâtre, concert, débat, exposition, danse, brocante, agenda sportif… notre sélection du mois de juin. Pour de plus amples informations www.arras.fr
La violence à l’école Un colloque international organisé par l’Université d’Artois à Arras sur un sujet de plus en plus présent dans l’actualité : la violence à l’école. Comment les élèves se la jouent entre eux, que peuvent les enseignants pour la maîtriser ? Des intervenants venus de nombreux pays pour un retentissement médiatique attendu.
Samedi
Jusqu’au 17 déc.
17 et dimanche 18 Un drôle de Noël
Pour les fêtes de fin d’année, la Ville d’Arras organise avec la compagnie Acidu cinq spectacles de rue pour des « Noëlleries » un peu... décalées, en centre ville. Les Fées Lées : trois divas qui ont... de drôles d’air ! En ville, samedi 17 de 15 h à 16 h, de 17 h 30 à 18 h 30 ; dimanche 18 de 16 h à 17 h, de 18 h 15 à 19 h 15.
Du rififi dans la boucherie : une vision cauchemardesque, mais hilarante, de la légende de Saint-Nicolas. Samedi 17 de 15 h 15 à 15 h 55 place du Wetz d’Amain ; de 16 h 30 à 17 h 10 place des Héros ; dimanche 18, de 16 h à 16 h 40 devant l’église Saint-Jean-Baptiste, et de 17 h 30 à 18 h 10 place des Héros.
Melchior et son éléphant blanc : à travers la ville. Samedi 17 de 16 h à 17 h, de 18 h 30 à 19 h 30 ; dimanche 18 de 16 h 30 à 17 h 30, de 19 h à 20 h.
Les Fouettards : attention au martinet, les enfants ! Ils cherchent de sales garnements, mais ne sont pas bien méchants ! Samedi 17 de 16 h 30 à 17 h 30, de 19 h à 20 h en ville ; dimanche 18 de 17 h à 18 h, de 18 h 45 à19 h 45.
Les Rois Mages dans le potage : ils attendent le divin enfant et essayent de le localiser par GPS, version moderne de la bonne étoile. Si les passants peuvent les aider. Samedi 17 et dimanche 18 de 19 h à 20 h en ville.
Samedi
14 janvier
Dimanche
15
Pierre Malik Exposition.
Hôtel de Guînes, du mercredi au dimanche, de 14 h à 18 h.
Jusqu’au 31 déc.
Quartiers de vi(ll)e Exposition.
Médiathèque Verlaine.
Jusqu’au 2 janvier
Les fêtes de fin d’années de différents pays Exposition dans le cadre du projet les 5 continents.
Hall d’accueil du centre social Arras Sud. Entrée libre.
Samedi 10 déc.
Birds of Dawn Concert.
Médiathèque du Palais SaintVaast, 15 h.Entrée gratuite.
Samedi 10 déc.
Braderie de Noël de la Croix Rouge
Des vêtements et des jouets proposés par la délégation locale d’Arras.
Tao Ravao
Local de la croix Rouge, 19, rue du Général Barbot, de 10 h à 17 h. Ouvert à tous.
Un orchestre traditionnel malgache entre tradition et modernité.
Mercredi 14 déc.
Théâtre, 20 h 30. Entrée : 18 e.
Cantarella Les choristes présentent leurs vœux... en musique, et annoncent que 2012 sera leur grande année, celle de leur soixantedixième anniversaire célébré tout au long de l’année. Hôtel de Ville, salle des Fêtes, 16 h. Entrée gratuite.
Arras Actu
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Sinan, architecte ottoman Conférence.
Hôtel de Ville, 18 h.
Mercredi 11 janvier
Cross
Conférence. Maison des sociétés, 14 h 30.
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Permanences des élus Frédéric LETURQUE
m-le-maire@ville-arras.fr Maire d’Arras, Vice-Président de la CUA Permanence de 9 h à 11 h 30 le jeudi 12 janvier en Mairie. Contact : 03 21 50 51 86 ou 06 08 74 89 75.
adjoints Denise BOCQUILLET
d-bocquillet@ville-arras.fr Ressources humaines, coopération décentralisée et relations internationales - Conseillère Générale - Conseillère déléguée de la CUA Permanences de 10 h à 12 h, le 7 décembre à la Maison de services et de proximité M.T. Lenoir ; 14 décembre à l’Hôtel de Ville ; 4 janvier au centre social Alfred Torchy et 11 janvier au centre social Léon Blum. & 03 21 50 51 83.
Philippe RAPENEAU
David GRUSON
d-gruson@ville-arras.fr Finances, conseil de gestion, commission communale des impôts directs, télécommunications et informatique Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.
Philippe ARVEL
p-arvel@ville-arras.fr Développement démocratie participative, suivi et gestion des conseils de quartier Sur RDV le premier jeudi de chaque mois de 9 h à 10 h en mairie. & 03 21 50 51 82.
VICE-présidents de la cua Jacques PATRIS
j-patris@ville-arras.fr Conseiller municipal, Vice-Président de la CUA chargé de l’emploi et de l’insertion. Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.
Jean-François MALBRANCQ
p-rapeneau@ville-arras.fr Urbanisme, développement économique, patrimoine, constructions durables Président de la CUA - Conseiller Régional Sur RDV & 03 21 21 87 36.
jf-malbrancq@ville-arras.fr Conseiller municipal, Vice-Président de la CUA chargé des transports Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 82.
Annie LOBBEDEZ
m-suligere@ville-arras.fr Conseiller municipal Vice-président de la CUA, délégué à la Promotion de la Santé Permanence le vendredi 16 décembre de 14 h à 16 h, au Centre Social Alfred Torchy & 03 21 50 51 82.
a-lobbedez@ville-arras.fr Sports et équipements sportifs Sur RDV le jeudi de 9 h 30 à 12 h en mairie & 03 21 50 51 82.
Thierry SPAS
t-spas@ville-arras.fr Domaine public, police municipale Sur RDV en mairie le mercredi de 10 h 30 à 12 h & 03 21 50 51 82.
Hélène LEFEBVRE
he-lefebvre@ville-arras.fr Etat Civil, élections et relations internationales Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.
Thérèse WILLOT
t-willot@ville-arras.fr Espaces Verts et cadre de vie Sur RDV en mairie le mercredi de 14 h à 17 h & 03 21 50 51 82.
Alexandre MALFAIT
a-malfait@ville-arras.fr Jeunesse, coordination avec l’université Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.
Evelyne BEAUMONT
e-beaumont@ville-arras.fr Education, caisse des écoles, restauration scolaire Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.
François-Xavier MUYLAERT
fx-muylaert@ville-arras.fr Culture Conseiller délégué de la CUA Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.
Nadine GIRAUDON
n-giraudon@ville-arras.fr Fêtes, commerces, gestion des salles municipales, protocole et communication Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.
Claude FERET
c-feret@ville-arras.fr Logement, renouvellement urbain, emploi, cohésion sociale, démocratie de proximité Vice-Président de la CUA chargé de la Cohésion Sociale et de la Sécurité Permanence le mercredi 14 décembre de 9 h 30 à 11 h en mairie. & 03 21 50 51 82.
Mickaël SULIGERE
Yves DELRUE
Jeannine JANDOT
j-jandot@ville-arras.fr Domaine public et exécution budgétaire Sur RDV le mardi matin et le jeudi toute la journée en mairie. & 03 21 50 51 82.
Dominique MORTREUX
d-mortreux@ville-arras.fr Vie et équipements culturels Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.
Martine SAUVAGE
m-sauvage@ville-arras.fr Vie de quartiers Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.
Claire HODENT
c-hodent@ville-arras.fr Petite Enfance Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.
Marc DESRAMAUT
m-desramaut@ville-arras.fr Tourisme et animation « Cœur de Ville » Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 82.
Véronique LOIR
v-loir@ville-arras.fr Commande publique Permanences les 6 décembre et 10 janvier de 10 h à 11 h en mairie. & 03 21 50 51 85.
Nicole CANLERS
n-canlers@ville-arras.fr Action sociale et solidarité, personnes âgées, personnes handicapées, santé Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.
Hugues MORTIER
y-delrue@ville-arras.fr Conseiller municipal aux affaires patriotiques, Vice-Président de la CUA Sans RDV le mercredi de 9 h à 10 h 30 en mairie. & 03 21 50 51 85.
h-mortier@ville-arras.fr Affaires juridiques et assurance, patrimoine Conseiller délégué de la CUA Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.
conseillers de la majorité
conseillers de l’opposition
Jean-Marie VANLERENBERGHE jm-vanlerenberghe@ville-arras.fr Sur RDV en mairie & 03 21 21 87 76.
Zohra Ouaguef - Ouakid
z-ouaguef@ville-arras.fr Service de proximité et politique de la ville Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.
Marylène FATIEN
m-fatien@ville-arras.fr Urbanisme réglementaire Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.
Colette VILETTE, Françoise DUFORETS, Pascale CATTEAU, Bertrand LOUCHART, Jean-Pierre FERRI, Bertrand ALEXANDRE, Karine BOISSOU
Danièle LAMOTTE
Arras en Mieux Permanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur RDV. & 03 21 21 60 15.
Nathalie Gheerbrant
Laure OLIVIER, Suzy LESNIEWSKI
d-lamotte@ville-arras.fr Logement - Conseillère déléguée de la CUA Sur RDV en mairie le mardi matin. & 03 21 50 50 81 (service logement) ou 03 21 50 51 82 (pour tout autre problème). n-gheerbrant@ville-arras.fr Vie étudiante Sur RDV le mercredi de 10 h 30 à 12 h en mairie. & 03 21 50 51 85.
Matthieu LAMORIL
m-lamoril@ville-arras.fr Patrimoine culturel Sur RDV le lundi de 9 h à 12 h, en mairie. & 03 21 50 51 82.
Permanences et coordonnées sur
www.arras.fr Arras Actu
Décembre 2011
élus-verts-arras@laposte.net Sur RDV à l’Hôtel de Ville, bureau 22. & 06 85 92 66 30.
François DESMAZIèRE
www.desmaziere.com Permanences à 9 h 30, Hôtel de Ville, les samedi 10 et 17 décembre ; 7 et 14 janvier.
Jean-Marc MAURICE Permanence les lundis de 15 h à 18 h à l’Hôtel de Ville, bureau 21 ou sur RDV. & 06 77 20 11 81.
Tribune la majorité municipale
le groupe « arras en mieux »
Le projet de ville se poursuit
Ainsi Jean-Marie Vanlerenberghe s’en est allé.
C’est dans la continuité que notre majorité municipale, sous l’impulsion de Frédéric Leturque, entend mener sa mission.
Non seulement en surprenant ses électeurs et leur confiance, avant la fin du mandat, mais surtout en sortant malheureusement par la petite porte de l’arrière cuisine politicienne alors qu’il aurait pu sortir avec panache par la grand porte de l’Hôtel de ville. François Demazières a eu le courage et la lucidité de contester et de dénoncer les petits arrangements entre amis sur le dos des électeurs. Il a créé la division de la majorité municipale. Aussi a-t-il été sanctionné sur le champ par le nouveau maire. Attention Arrageoises et Arrageois, on prône la tolérance, la proximité, la gentillesse avec tout le monde mais dans les coulisses la droite arrageoise qui vous gouverne est sans pitié, sectaire, impitoyable. Dans l’équipe de droite municipale, tu te tais ou tu es viré ! Seule l’opposition actuelle peut s’exprimer. On ne peut l’en empêcher. On lui a reproché d’être dure sur le bilan de 16 ans du maire tout en respectant l’homme bien sûr et la fonction. Mais ne fallait-il pas parler du gouffre financier de Cité Nature reconvertie en salle de réception ? d’une citadelle à la dérive qui a perdu ses 700 familles de militaires, de Schramm en ruines, d’une architecture désolante à l’entrée d’Arras avec le Quick et le bowling. Ne fallait-il pas parler de la piscine que l’on attend depuis 16 ans ?!!! (un mandat pour en parler, un pour la préparer et un mandant pour la construire). Ne fallait-il pas dénoncer le logement qui ne profite qu’aux riches qui spéculent et font monter les prix. Ne se loge plus à Arras qui veut. C’est hors de prix. Et le plan de circulation calamiteux qui pénalise les commerces en ville et Auchan qui les achève ??? Arras depuis 16 ans perd ses emplois et ses fonctions au profit de Lille. Arras ne retient plus ses jeunes. Arras n’a pas construit la moindre résidence pour personnes âgées depuis 16 ans sauf récemment à Bon Secours grâce à Pasde-Calais Habitat. Mais Arras fait des coups médiatiques. Il fait du bruit et fait scintiller la vieille ville. Tous les mois, Arras Actu nous inonde de ses photos, ses flons flons, concerts, feux d’artifices, illuminations, Marchés de Noël. Encore heureux que la ville soit belle à Noël. On paye assez d’impôts pour que le centre soit bien illuminé car il est si beau de son histoire. Alors Joyeux Noël en centre ville pour tous les Arrageois, avec un nouveau maire qui a déjà annoncé que rien ne changera… On pouvait s’y attendre. contact@ps-arras.org
Jean-Marie Vanlerenberghe, depuis 1995, a exclusivement conduit l’action et celle de son équipe dans votre intérêt, celui des Arrageoises et des Arrageois. Frédéric Leturque, maire depuis le 14 novembre dernier, poursuivra l’application du projet de ville que vous avez validé à une très large majorité en 2008. Concertation, écoute de la population et efficacité de l’action publique seront encore les maîtres mots de l’équipe municipale rassemblée autour du maire. Jean-Marie Vanlerenberghe, c’était avant tout un style, une méthode et des résultats. Une devise qui sera encore celle de Frédéric Leturque qui pourra compter sur Philippe Rapeneau, le président de la Communauté Urbaine d’Arras, sur Denise Bocquillet, conseillère générale, et sur l’ensemble des élus de la majorité pour faire d’Arras une ville toujours attractive, volontaire, accueillante et dynamique. Le chemin est tracé. A nous de tenir le cap indiqué par Jean-Marie Vanlerenberghe. Il y a encore beaucoup à faire. C’est ensemble que nous continuerons à faire d’Arras une ville où l’on est fiers d’habiter et où il fait bon vivre.
Europe Ecologie Les Verts
le front national
Théâtre d’Arras : tous en scène!
Frédéric Leturque : la continuité dans la médiocrité
Été 2011, M. Lejeune, directeur du Théâtre d’Arras, est limogé. Les motifs officiels de son licenciement restent inconnus. En septembre, le Théâtre d’Arras déficitaire reçoit une subvention complémentaire de 185 000 euros votée par le Conseil Municipal. Gilbert Langlois, déjà directeur de l’Hippodrome de Douai, est nommé (pour quelle durée ?) à la tête du Théâtre d’Arras. Comment le théâtre, subventionné par des tutelles publiques, a-t-il pu se retrouver dans une telle situation de « faillite culturelle » ? Comment les institutions, et en particulier la Municipalité, en charge de la bonne gestion des deniers publics ontelles pu s’aveugler deux ans de suite sur les finances du Théâtre ? Ces questions interpellent d’autant plus que la sonnette d’alarme avait été tirée par les représentants des usagers au CA du Théâtre d’Arras. Ces derniers, inquiets d’un manque de rigueur dans les comptes et de l’absence de dialogue avec la direction du Théâtre, avaient tous démissionné du CA en mai 2010. Voici un nouvel exemple de défaut de démocratie. Bien qu’alertées par les usagers, les institutions se sont entêtées dans des choix politiques très peu rigoureux et dénués de perspectives. Notre souhait est de voir l’Association du Théâtre retrouver au plus vite un fonctionnement équilibré, et transparent, où direction et tutelles travaillent en concertation avec les usagers ; condition sine qua non d’un budget stable et surtout d’un projet de qualité !
Comme prévu le passage de témoin entre Jean Marie Vanlerenberghe et Frédéric Leturque a eu lieu sans problème. Il est vrai que tout était arrangé d’avance, l’UMPS avait accordé les violons et les socialistes n’ont présenté aucun candidat. Une voix discordante s’est quand même fait entendre, celle de Monsieur François Desmazière. Après avoir soutenu toutes les décisions de la majorité actuelle, il a senti qu’il fallait jouer une carte personnelle. La sentence ne s’est pas fait attendre, cet ex-secrétaire départemental du RPR puis de l’UMP a tout de suite été banni par ses anciens amis perdant ainsi sa délégation. Constatant ce changement, c’est l’occasion de dresser un bref bilan de notre maire partant et de son équipe toujours en place. Sur le plan pénal, deux affaires qui n’ont toujours pas fait l’objet d’une décision. Il est vrai que la justice est lente, quoique pas pour tout le monde, celle de la gestion calamiteuse du Centre Hospitalier d’Arras et celle des conflits d’intérêt dans l’attribution de subventions aux diverses associations locales. En ce qui concerne les quartiers, de plus en plus de construction de logements sociaux et des dissolutions d’associations d’activités pour les jeunes. Quant au volet économique, des faveurs à la grande distribution au détriment des artisans et commerçants qui tentent tant bien que mal de survivre au cœur d’un centre ville sans cesse en travaux et toujours privé de stationnement. Du point de vue de la culture des choix contestés réservés à une élite, dans des lieux désertés par les habitants. Alors, j’ose espérer un réveil de nos compatriotes pour les échéances électorales à venir. Cependant, je suis pessimiste car comme le disait le Général De Gaulle « les français sont des veaux ». Cette citation conforte ma pensée quand je constate que Yannick Noah a supplanté l’Abbé Pierre au palmarès des personnalités préférées des Français alors que ce dernier vit aux Etats Unis, qu’il a cherché à se faire domicilier en Suisse pour échapper à l’impôt ; qu’il doit plus d’un million d’euros à l’administration fiscale et qu’il propose aujourd’hui le dopage pour tous par souci d’égalité.
Suzy Lesniewski et Laure Olivier Elues Europe Ecologie Les Verts
Jean-Marc MAURICE
Arras Actu
Décembre 2011
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