ArrasActu n°278

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ArrasActu Le magazine des Arrageois

N° 278 - Septembre 2013

Un public complice à l’embrasement du Beffroi

Le festival des Grandes Prairies

Dossier :

Les structures pour la Petite Enfance


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Puisqu’on vous le dit

La Ville se déplace à l’électricité

Sting et Nicola Sirkis, fans de la citadelle Dans une interview accordée au quotidien « Le Parisien-Aujourd’hui en France » pour l’édition du 30 juillet de sa série d’été « Que font les stars en vacances », Sting évoque le Main Square d’Arras comme l’un de ses meilleurs souvenirs de carrière. Rencontré dans sa propriété de Toscane, l’ex-leader de « Police » parlait d’abord de sa tournée de juillet : « Arras, si je m’en souviens ? Bien sûr ! Ce n’est pas tous les jours que l’on chante dans l’enceinte d’une citadelle (…). Toute l’année on enchaîne des salles type palais des congrès qui se ressemblent toutes. Là, Arras, c’était un lieu unique avec beaucoup de jeunes dans le public. Des concerts qu’on n’oublie pas »... Même rubrique, édition du 8 août. C’est cette fois Nicola Sirkis, le leader d’Indochine, qui parle de ses vacances à Belle-Ile. Mais l’interview avait été réalisée le 7 juillet dans la loge du chanteur au Main Square comme en témoigne la photo qui illustre la page. Indochine venait pour la troisième fois à Arras et donnait au Main Square son seul concert de l’été. Et ce sont les images de cet événement que Nicola a choisi de diffuser sur son site pour la promotion du grand show prévu le 27 juin 2014 au Stade de France. On y voit les coulisses du Main Square côté Indochine, quelques chansons, et, bien sûr... la citadelle agitée de milliers de festivaliers reprenant en chœur les tubes du groupe.

Après neuf Kangoo affectées aux services techniques, la Ville a élargi son parc de véhicules électriques en faisant l’acquisition de cinq Renault Zoé. L’ensemble de ces voitures est destiné aux agents communaux dont les fonctions nécessitent des déplacements professionnels en ville et remplace au fur et à mesure les véhicules désaffectés. Le choix de la voiture électrique correspond aussi à la politique de développement durable de la Ville et à son souci écologique de participer à diminuer les émanations portant atteintes à la santé publique. La soixantaine de véhicules de la flotte municipale devrait à terme être remplacée par ce mode de déplacement « propre ». Les Zoé, par leur petit gabarit, sont des voitures idéales en ville, silencieuses, et qui se conduisent comme une automatique. Par ailleurs, 80 bornes de rechargement vont être installées sur la Communauté Urbaine pour inciter les particuliers à suivre l’exemple municipal. Un rechargement de quinze minutes minimum coûte 2 euros et permet de rouler 150 km. La Ville atteint les 22% de véhicules électriques. Une quinzaine de véhicules supplémentaires aura été achetée fin 2014 avec un objectif de 100% à l’horizon…

Les loyers arrageois encadrés par la loi Duflot Par arrêté préfectoral du 19 juillet dernier suivant l’avis du comité régional de l’habitat, neuf localités de la Communauté Urbaine, dont Arras, viennent s’ajouter à la liste des villes de la région dont les loyers sont encadrés dans le cadre du dispositif Duflot en faveur du logement locatif. Cette mesure prendra effet en janvier 2014 et signifie qu’un propriétaire ne pourra augmenter le loyer au delà de l’IRL (Indice de Référence des Loyers calculé par l’Insee) à la relocation ou lors d’un renouvellement de bail même en arguant qu’il était sous-évalué ou que des travaux ont été réalisés. Il s’agit de limiter les loyers excessifs : dans les communes concernées, le loyer moyen était supérieur à 11 euros le m2 en 2012 et son évolution a été supérieure à 3,2% par an entre 2002 et 2011. La Municipalité a salué cette décision « destinée à faciliter l’accès au logement, sujet d’urgence s’il en est ». Cette mesure pourrait entraîner une baisse des loyers en centre-ville.

Suivez les défis européens

Orange a lancé la 4G intra-muros

Le Mouvement Européen Nord-Pas-de-Calais organise cinq jours de formation sur l'Europe du 21 au 25 octobre sur Arras. Conférences, ateliers, tables rondes et une visite à Bruxelles sont à l'ordre du jour. Tout un chacun peut s'inscrire individuellement et à la carte à ce programme après une inscription préalable de cinq euros par demi-journée. Mouvementeuropéen62wordpress.com/défiseuropéens@gmail.com

La société Orange a rendu début juillet la téléphonie 4G opérationnelle à Arras. Cette nouvelle offre permet des échanges par une tablette numérique sans avoir à se relier par la Wifi. « La connexion est dix fois plus rapide qu’avec la 3G », expliquait, lors du lancement à l’agence Orange rue Delansorne, Laurent Vitoux, le directeur régional de l’opérateur. Pour permettre ce passage à la 4G, la vingtaine d’antennes-relais en ville ont été adaptées. Dans un premier temps, on ne peut bénéficier de ce progrès qu’en se situant intra-muros. Mais Arras est l’une des cent premières villes françaises à disposer du réseau 4G, soulignait Philippe Rapeneau, président de la CUA.


Edito

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Frédéric LETURQUE Maire d’Arras, Vice-président de la CUA

Sommaire Une rentrée exceptionnelle

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30 000 vacanciers sur la Grand’Plage

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Ambiance et spectacles à la Fête de l’Andouillette

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Les 30 ans des courses pédestres

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L’engagement d’Arras pour Haïti

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De nouveaux programmes immobiliers et des travaux dans les quartiers

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Une partie du Conservatoire emménage à l’Hospice Saint-Pierre

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Le pôle tennistique bientôt disponible

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Les festivités du 14 juillet à Méaulens

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De drôles d’engins avec Pull Push 4pattes

ARRAS ACTUALITÉS N° 278 Septembre 2013

La rentrée 2013 n’aura pas été une rentrée comme les autres. Après une concertation avec les parents et les enseignants, nous avons mis en place la réforme des rythmes scolaires, c’est-àdire la semaine de quatre jours et demi, souhaitée par l’Education Nationale. Nous sommes d’autant plus convaincus de l’intérêt de cet aménagement que nous l’avions, à Arras, expérimenté depuis plusieurs années déjà à l’école Voltaire et qu’il avait prouvé, tant auprès des enfants, des enseignants et des parents, qu’il était bénéfique pour une meilleure vie scolaire, un meilleur apprentissage. C’est pourquoi nous nous sommes tout de suite engagés dès que la loi a été votée. Cette nouvelle répartition des horaires permet aussi, chaque jour dans chaque école, l’élargissement de temps d’ateliers périscolaires, les TAP, qui offriront aux enfants une ouverture dans différents domaines de formation qui construisent une personnalité. L’école des sports sera également redéployée dans cette grille d’activités. 1 800 enfants sont d’ores et déjà inscrits dans ces ateliers dont la fréquentation est gratuite. On nous interroge souvent sur le coût de ce dispositif. Le budget arrageois pour l’Education est de 6 millions 900 000 euros. C’est le deuxième poste budgétaire de la Ville. La réforme coûte 600 000 euros. L’Etat, pour nous être engagés dans cette réforme, nous accorde une dotation de 200 000 euros. Le coût d’une scolarisation est de 2 000 euros par enfant et la réforme entraîne une dépense supplémentaire de 224 euros par enfant. Telle est la réaliuté des chiffres. Mais nous répondons surtout que, pour nous, l’éducation est une priorité. C’est notre engagement. En appliquant, dès cette année, la réforme, la Ville est dans sa mission de contribution à la réussite éducative de l’enfant. L’éducation n’est pas une dépense, c’est un investissement dans les jeunes générations.

Directeur de la publication : Frédéric Leturque • Directeur de la Communication de la Ville d’Arras : Anthony Blondeau • Directeur de la rédaction - Rédacteur en chef : Claude Marneffe • Reporter photographe : Julien Mellin • Concepteurs graphiques : Béatrice Couadier Mathieu Lucas - Julien Ramet - Christine Roussel • Sortir à Arras : Brigitte Joud • Impression : Imprimerie Chartrez- 62223 St-Nicolas-les-Arras La Ville d’Arras a souhaité produire cette publication dans le respect de l’environnement. Ainsi, l’impression a été réalisée à partir d’encres à base d’huile végétale. Le papier sélectionné pour ce magazine est du Satimat Green produit par Arjowiggins (France), usines certifiées ISO 14001. Ce dernier est composé de 60% de fibres recyclées et de 40 % de fibres vierges certifiées Forest Stewardship Council (FSC), issues de forêts bien gérées. • Distribution : La Poste • Attachée de presse : Amélie Creton & 03 21 50 50 87 • Assistante de direction : Catherine Petit & 03 21 50 51 44 • Fax : 03 21 50 51 79 • http://www.arras.fr • Courriel : com@ville-arras.fr

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arras en images

photos julien mellin - philippe frutier

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1600 aînés ont assisté au repas des Fêtes d’Arras à Artois Expo et apprécié un spectacle de music-hall tout en plumes et paillettes.

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Incroyable ! Vue du ciel, la Grand’Place était bel et bien devenue une véritable plage.

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L’église Saint-Géry, nichée dans Méaulens, reconstruite à l’identique après la Grande Guerre, est depuis le 14 juillet la nouvelle étape du plan lumière. Neuf projecteurs led sont dirigés dans la nuit sur le portail monumental, l’habillant d’une lumière blanche, alternativement chaude ou froide.

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4 Le petit train touristique a séduit les visiteurs tout l’été, mais il a

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aussi été une attraction pour de nombreux arrageois.

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Plus de 150 athlètes des clubs de la région ont participé le 10 juillet au meeting annuel du RCA. Une rencontre qui a aussi permis au club arrageois de révéler sa nouvelle star, Florentin Lesage, meilleur performeur régional, qualifié pour les Mondiaux en Ukraine un mois seulement après s’être inscrit au club !

Plus de deux cents jeunes universitaires des Compagnons se sont vus décerner leur diplôme le 12 juillet en la salle des Fêtes de l’Hôtel de Ville. Avec un CAP, un BTS ou une licence pro, ils seront charpentiers, maçons, couvreurs, et fiers d’être compagnons.

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30 000 visiteurs sur la Grand Plage

Arras, station balné

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i Bourvil a pu chanter à une époque, « un oranger sous le ciel irlandais, on ne le verra jamais », des palmiers sur la Grand’Place d’Arras, on en a vu cet été pour lui donner un petit air de station balnéaire ! La 9e édition d’Arras on the beach a attiré, entre le 22 juillet et le 11 août, près de 30 000 plagistes en ville et a été la destination préférée des familles et des centres de loisirs. Le soleil, quasiment omniprésent, y a bien sûr été pour beaucoup, mais les installations, et les animations proposées, encore plus attirantes que les années précédentes, étaient, de l’avis général, très séduisantes. Les premières statistiques comparatives révèlent d’ailleurs une augmentation de fréquentation de 10 à 20% par rapport aux éditions antérieures. Alexandre Malfait, adjoint à la Jeu-

nesse, ne peut que se féliciter de ce succès. Lors de la fête de clôture, une grande fête de la jeunesse le 11 août, il a d’ailleurs remercié et félicité toutes les équipes d’animateurs. Ce sont eux aussi qui, par leurs idées de nouveautés, contribuent à l’évolution du site. Cette année, les structures gonflables se sont démultipliées pour constituer le paradis, des plus petits, sous l’oeil des familles plaisamment installées dans des transats alignés le long de planchers sur le sable, exactement comme sur une plage du sud. On lisait, on bavardait, on admirait les sportifs qui, parfois, donnaient envie d’aller tâter d’une de ces nouvelles pratiques, nées sur le sable, et qui déclinent toutes les disciplines avec le mot beach ! Cette année aussi, toujours dans la volonté de créer un véritable îlot de vacances en


Actualités Centre de loisirs et CAJ

Les belles vacances

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éaire ! centre ville, une paillotte permettait, avec la complicité d’Arras Commerce cœur de ville, une petite restauration dans des espaces pique-nique. Allongés sur le sable, les yeux dans l’eau, les vacanciers d’un jour

Des animations de plus en plus variées ont même pu, trois jours durant, contempler les étoiles en plein midi avec les Groupes Scientifiques d’Arras ! Non, en réalité, il s’agissait, avec un téléscope, de regarder le lion du beffroi qui se trouvait quarante fois grossi ! Arras on the beach apporte du rêve dans la réalité...

nnovation, c’est une Festi’Jeunes qui a marqué la fin des centres de loisirs d’été, le 21 août aux Grandes Prairies. La formule aurait dû être inaugurée en juillet, mais la météo en a décidé autrement... 250 enfants étaient présents pour cette fête de clôture regroupant toutes les structures et tous les sites, ce qui n’a pas empêché centres de loisirs et CAJ de fêter aussi de leur côté la fin des vacances. Les fêtes se sont ainsi multipliées ! Le Festi’Jeunes, impulsé par Alexandre Malfait, adjoint à la Jeunesse, et Mohamed Sellani, responsable du service, c’était une trentaine de stands façon kermesse où les enfants ont épaté les parents par leur créativité. Mais aussi des spectacles, chants, danses et saynètes. Une conteuse rassemblait les plus petits en tailleur près d’une roulotte à l’ancienne tandis que le cheval Cypher se régalait de l’herbe des Grandes Prairies. Un « piquenique presque parfait » avait ouvert les festivités, servi par les plus grands, et un goûter a accueilli les parents venus

rechercher les enfants. Près de mille enfants et adolescents, de 2 ans et demi à 17 ans, ont au total fréquenté les structures sur les deux mois. Les écoles Oscar-Cléret –avec pour les 6-9 ans une immersion ludique dans l’Histoire– et Raoul-François étaient aussi devenues centres de loisirs. On s’est échappé dans des excursions au forum des sciences de Villeneuve d’Ascq ou à Azincourt, et,

1000 enfants en deux mois pour la première fois aussi, des animateurs des villes jumelées, Ipswich et Herten, apportaient une autre manière de faire. Une escapade en Angleterre a même été organisée. Un questionnaire de satisfaction a été soumis aux parents et les retours témoignent que les enfants racontent de belles vacances.

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Spectacles, fanfares et régal dans les as

L’andouillette en ma

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’était la surprise du jour : la reine d’Angleterre est venue à la Fête de l’Andouillette d’Arras. Elle est descendue d’une Rolls majestueuse glissée dans la foule agglutinée autour du podium central de la place des Héros, boudinée dans son petit tailleur rose, le sac à main en goguette, bas de laine et bibi bien planté. Après d’hilarantes péripéties, parodie iconoclaste de l’étiquette britannique, elle est repartie dans le coffre, emportée sous le bras par ses Horse Guards ! Le principal spectacle de la fête, par la compagnie Deracinemoa, a emporté par le rire l’adhésion du public. Grâce à une programmation supervisée par Nadine Giraudon, adjointe aux Fêtes, d’autres animations ont émaillé cet après-midi du 25 août, harmonies et fanfares, des Trompettes carvinoises à l’Union Musicale des Cheminots, déambulant de tables en tables. La chorale Crescendo a montré, place d’ipswich, qu’elle pouvait sans pâlir côtoyer les professionnels.

Les fées échassières de l’été dernier avaient pris le vice du jeu, thème de cette année, et Mademoiselle Paillette jetait des dés géants de velours sur les pavés de la place emmenant les enfants dans son drôle de manège. Vers la place de la Vacquerie, on s’amusait en famille à une course de chevaux de bois. Un drôle de petit robot de bric et de broc, Klug, deux roues de bicyclette et une mâchoire de bois, téléguidé sur les enfants, les ravissait...ou les effrayait. Miss Trash, une punk aux cuivres emplumés, a bousculé les mangeurs jusqu’à la place du Théâtre. L’évocation de l’univers d’Alice au pays des merveilles par « A tous temps danses », en robes de cartes à jouer, s’est terminée en un french cancan endiablé et « Liberty Land » a fermé la fête en big band. Un copieux menu de divertissements de belle tenue tandis que sur les nappes rouges et blanches craquaient les andouillettes. Parmi les stands des spécialités artisanales, sous les tonnelles rassemblées en village, l’association des


Actualités Courses pédestres

30 ans dans la foulée

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ssiettes

ajestée Amis de l’Andouillette, charcutiers et traiteurs, prodiguait des conseils culinaires. La confrérie, pour sa part, dans ses lourds habits de drapé rouge, a intronisé sur scène, sous le regard des confréries amies, un nouveau membre,

Le rire vous met en appétit ! le restaurateur Jean Radke, de la Cave des Saveurs. Il méritait bien cet honneur, lui qui a remporté pour la troisième année consécutive, dans sa catégorie, le premier prix du concours gastronomique avec un millefeuille de queue de cochon et andouillette. Dix-sept candidats, professionnels et amateurs, s’étaient exercés à l’épreuve. Entre concerts et spectacles de plein air, dégustations et retrouvailles amicales, la Fête de l’Andouillette 2013 a satisfait tous les appétits. Claude Marneffe

haque année, les courses pédestres apportent leur part d’animation en lever de rideau de la fête. Annie Lobbedez, adjointe aux Sports, a donné le départ de l’édition 2013 qui marquait le trentième anniversaire de cet événement sportif auquel le RCA athlétisme, son organisateur, a su apporter, pour le 10 km, une dimension nationale. Yves Blouin, le président du club, a d’ailleurs reçu, à l’heure de la remise des prix sur le podium, une coupe commémorative. Honneur amplement mérité puisqu’une fois encore plus de 1 700 athlétes se serraient sur la ligne de départ, encouragés tout au long de la boucle en centre ville par les Arrageois que l’événement engage à rester ensuite s’installer aux grandes tablées festives. C’est un Arrageois d’ailleurs, entraîné au RCA, Anthony Vasseur, qui a talonné jusqu’au dernier moment le vainqueur du 5 km, Pierre Potteau

(15’24’’). Le 10 km aura marqué ce trentième anniversaire par une course haletante avec la participation de quelques coureurs internationaux qui semblent en apesanteur sur les pavés et dans les montées. Le Kenyan Dominic Ondoro, vainqueur du semi-marathon de Bristol en 2012, a remporté l’épreuve en un temps

Un club qui s’est affirmé par de belles performances impressionnant de 28’26’’. Le temps pour un public populaire et familial de revenir à des émotions à portée de tous : s’amuser et s’attendrir, en final, à voir courir entraînés dans la foulée de papa sur quelques kilomètres, ces bambins qui seront peut-être les champions de demain...

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Actualités

Les années 80, un feu d’artifices

Avoir vingt ans aux Grandes P E n coulisses il se murmure que, foi d’organisateur ou d’habitué, c’est peut-être la première fois depuis longtemps que l’on voit une telle affluence au 15 août des Grandes Prairies ! La soirée s’annonce comme un grand moment de fête. Quelques stars des années 80 vont bientôt monter sur scène et le public continue d’arriver en rangs serrés. L’évaluation d’un coup d’œil professionnel dépassera bientôt les 10 000 ! L’après-midi, le parc a été un lieu de promenade familiale à la rencontre de plaisantes animations de plein air, échassiers bizarres aux allures arachnéennes, voyageurs de l’étrange, et, plus prosaïquement, nos bénévoles des quartiers qui, à leur stand, ont décliné le réseau Vivaldi en attractions des quatres coins de France. Irrésistibles, ces dames, en bigoudènes de rêve ! Mais l’heure est aux retrouvailles avec les souvenirs du temps béni de la jeu-

nesse. Vous aviez vingt ans dans les années 80 et ça vous est resté ! Les artistes sont au diapason. Phil Barney confie qu’il ne regrette pas une journée de train pour être venu du Lavandou rencontrer un public aussi expressif. Desirless arrive. Un crâne rasé et une ampleur de diva ont remplacé la crête époustouflante. « Voyage, voyage »...

Emile et Image : le public connaît les paroles aussi bien qu’eux !

Les années ont changé la star qui veut désormais s’extirper de son image pour prouver qu’elle a aussi une voix et des chansons qui sont une autre définition de son talent. Jean-Pierre Mader est réapparu et « Macumba » a toujours autant de vigueur. Mais lui aussi a autre chose à apporter. Un pied devant l’autre, il pense à d’autres

Une (Re)Fête de la Musique éc I maginée en juillet de l’année dernière pour apporter aux Arrageois cette grande soirée de toutes les musiques à travers la ville dont les intempéries les avaient privés le 21 juin, c’est, cette fois, la (Re)Fête de la

Musique, le 27 juillet, qui a été victime des aléas météorologiques. Les prévisions n’étaient pas bonnes et l’on annonçait pour 21 h que toute la pluie allait tomber sur nous ! Alors, pour éviter quand-même qu’il y ait trop

Le public était venu nombreux malgré le temps qui allait décider de l’arrêt de la soirée.

d’orage dans l’air, celui des mécontentements, on a coupé la poire en deux ! Et on a commencé avant ! Les groupes prévus au programme ont joué quelque temps, notamment sur le podium de la place des Héros, avant qu’on ne leur demande de s’arrêter. Un petit air de fête s’est ainsi installé sur la ville et beaucoup de groupes se sont réfugiés à l’intérieur, sous les arcades, ou aux terrasses des cafés. Dommage que le temps n’ait pas joué le jeu pour un événement devenu une spécificité arrageoise et qui, pour cette


Actualités Les Inouïes

Prairies ! lendemains et regarde plus loin... Avec lui, ils sont des milliers, les bras ouverts d’acclamations, à rêver d’un autre monde. Ou peut-être à regretter l’insouciance de ces années-là... On se compresse contre les barrières pour être les premiers à la séance de dédicaces. Le feu d’artifices achèvera en gerbes de lumières tombées du ciel d’attiser jusqu’au bout de la nuit les démons de minuit. Vue de la scène, la densité du public, qui ondule d’applaudissements dans les courbes verdoyantes des Grandes Prairies, est presqu’aussi impressionnante que pour un Main Square. « Alors, vous avez aimé, lance l’animateur sur le dernier rappel d’Emile et Image. Vous voulez un autre plateau comme ça l’année prochaine ?! ». La foule hurle des noms. De stars des années 80 qui, décidément, ont encore un bel avenir et dont les Grandes Prairies d’Arras pourraient être le Woodstock ! Claude Marneffe

L’électron libre

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’est le dernier festival arrageois de l’été avec une tonalité particulière. Des spectacles, des concerts au titre parfois déroutant, mystérieux, comme s’il fallait s’engager pour démasquer un secret ! Mais, justement, allons-y ! Une fois passée l’appréhension, le régal est au bord des oreilles. Arrageois devenu concertiste international, Fabrice Bihan s’amuse désormais chaque été à convaincre de jeunes musiciens prometteurs, ou des interprètes aguerris, de se frotter à des œuvres parfois délaissées dans des circonstances et des mises en scène inattendues. « Inouïes ». Jamais entendu ! Comme on dirait jamais vu ! Ce festival s’insère en douceur, mais peut-être à l’avenir profondément, dans la programmation culturelle estivale. A Arras, ainsi, en cet fin d’été,

courtée deuxième édition, bénéficiait d’une belle organisation avec un programme équilibré entre quatre grands lieux de rendez-vous, de la place de la gare à la place du théâtre, de la place des Héros à la Grand’Place et à la place du Wetz d’Amain. Mais qu’à cela ne tienne, la tradition de la (Re)Fête de la Musique est installée et elle perdurera car, comme dit la sagesse populaire, dans une région comme la nôtre tributaire des caprices du ciel, quand on veut faire quelque chose, il faut malgré tout le faire, en espérant simplement que le ciel sera de la partie !

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les amateurs qui auront passé le cap de l’audace, auront, par exemple, découvert une trilogie féminine belgo-nippone, piano, violon, violoncelle comme une rencontre unique. « Les

Un festival à nul autre pareil Inouïes » inventent des conflagrations improbables entre musique et littérature pour créer une nouveauté esthétique qu’il faudra peut-être un jour définir de leur nom. Debussy, Benjamin Britten, Philip Glass, Maupassant, John Berry se côtoient dans le grand bal universel de l’esprit où l’on a même le droit de jouer les débutants...

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Actualités

Promenade nocturne

Un quartier hospitalier G

ermaine et Eugène sont devenus deux personnages du patrimoine humain arrageois. Chaque fin d’été, ces deux comédiens au naturel s’infiltrent dans les visites guidées « franco-ch’ti » de l’Office de Tourisme. Cette fois, ils nous emmenaient dans le quartier Méaulens qui, à la veille de la Révolution, était déjà un gros bourg populaire avec ses 1 300 habitants. L’intérêt de ces visites, c’est que l’on y apprend toujours de nouveaux détails sur l’histoire arrageoise, sur le ton badin de l’anecdote. Le savoir des guides est un savoirfaire, jamais pontifiant. Eugène a la mémoire parfois un tantinet coquine, et Germaine s’en offusque pour la forme. Le public s’amuse. Et apprend. Dieu sait s’il y en a des choses à retenir de ce quartier bouillonnant de chaleur

Deux Germaine et deux Eugène pour emmener deux groupes à travers l’histoire.

humaine où se développèrent en même temps la charité et les plaisirs de la vie, de chapelles...en chapelles. De la lumière divine au petit lumignon rouge ! Il fut même créé en 1684, dans le quartier Saint-Maurice, un hospice des cinq plaies pour cinq jeunes filles pauvres en mémoire des cinq plaies du Christ. En final d’une promenade nocturne enrichissante de plus de deux heures, les participants-ils étaient 70 en deux groupes, ce soir-là-suivent Eugène et Germaine, et leurs doublures, pour une dernière chanson et une petite bière à l’hospice Saint-Eloi. On y apprendra encore qu’il fut fondé en 1635 pour accueillir des femmes sexagénaires par un riche orfèvre qui avait perdu ses quatorze enfants dans une épidémie.

A Cité Nature

Terre d’artistes F aites sortir les rockers des garages, faites sortir les artistes de leurs ateliers. Mettre la création locale au grand jour est l’une des volontés de la politique culturelle arrageoise, et, jusqu’au 15 septembre, sur 1 600 m2 dans la mezzanine de Cité Nature, on va renouer avec tout ce que l’Arrageois compte de talents. 21 peintres et photographes se côtoient et confrontent sur les cimaises l’avis d’un public qui ne demandait

qu’à les connaître. Certains noms sont affirmés, mais on ne savait plus, ici, quelle était l’évolution de leur travail : Jacques Dromart qui « déconstruit pour reconstruire », absorbé par la lumière ; Gérard Viart qui triture, malaxe l’épaisseur de la matière pour la révéler dans l’expansion de la couleur que le psychédélique Philippe Jovenet brandit comme un militant ; Eric Gallet, ésotérique et naïf à la fois ; Jacques Pentel qui découpe

Les Arrageois vont pouvoir découvrir réunis en un même lieu 21 artistes artésiens.

formes et couleurs comme un vitrail ; Pascal Hautecœur et ses dessins de bateaux en câle sèche, comme la vie sur la ligne de flottaison. Des photographes, Philippe Devresse, Philippe Frutier, René Eloy, débusquent l’originalité où l’on ne voit que l’habitude et composent une symbiose entre la matière et la lumière. Hervé Rabin et l’image tactile. « Le tout dans le détail », dit Martial Rossignol. Michèle Ambre révèle une Chine en apartée. Cette exposition ressuscite un temps pas si lointain où un salon régulier montrait combien la terre d’Artois était fertile pour susciter pulsions et réflexions sur la toile et dans les couleurs de la vie, et c’est ainsi qu’à Cité Nature ce rendez-vous des « Artistes en Artois » deviendra annuel. Claude Marneffe


Actualités

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Les 1 000 km de la solidarité sont partis d’Arras

On avance avec Haïti

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’inauguration d’Arras on the beach, le 12 juillet, a été une belle opportunité pour accueillir, venue de la citadelle, l’arrivée du premier des 1 000 kilomètres d’un tour de France de la solidarité pour Haïti. Plusieurs dizaines de jeunes des centres de loisirs et du Conseil des Jeunes y ont participé. Il était légitime et bienvenu que la capitale des Atrébates accueille cet événement puisqu’Arras, grâce à l’action incessante, organisée et tenace de Denise Bocquillet, a été l’une des premières villes de France à mettre aussitôt en œuvre un plan concret d’aide à la reconstruction du pays après le drame tellurique du 12 janvier 2010. Une chargée de mission, Charlène Thomas, étudiante à l’Université d’Artois, est d’ailleurs partie en Haïti depuis le mois de mai dans le cadre d’un service civique et international. Elle établit sur place, dans la ville de Limonade, au nord du pays, en liaison avec les autorités, un état des besoins afin que les soutiens apportés correspondent à de véritables attentes.

Un jeune Arrageois a participé au raid à travers la France Cette petite ville a été choisie, bien qu’elle n’ait pas été atteinte directement par le tremblement de terre, parce qu’elle a révélé un potentiel de développement économique. Une charte de coopération, on le sait, a été signé avec Arras autour de plusieurs axes, organisation administrative du territoire, développement de l’enseignement agricole et des équipements culturels. Des échanges entre l’Université d’Artois et celle de Limonade sont

Les jeunes des centres de loisirs sont arrivés avec leurs camarades haïtiens sur Arras on the Beach.

effectifs. Une convention sera signée. Mais, à travers cette action ciblée, c’est aussi sur tout le pays qu’Arras veut attirer les regards de la solidarité. Un jeune Arrageois, Ludovic Cousein, a participé à ce tour de France, un raid entre Paris et Barcelone, via le Canigou, organisé par l’association « Comme une image », d’Arcueil, avec laquelle les structures jeunesse arrageoises collaborent depuis l’origine du projet « Haïti ». Cette course des jeunes avait pour but, partout où elle s’est arrêtée, d’informer sur l’état de l’île trois ans après, et de mobiliser. Les jeunes veulent aussi être passeurs de l’image d’une population qui ne se complait pas dans le malheur et la misère, mais a la volonté de se reconstruire. Pour les jeunes des quartiers, il s’agit aussi de montrer qu’ils n’ont pas seulement les baskets collées à un quotidien aléatoire, mais qu’ils sont capables de développer un sens civique de citoyens qui s’emparent d’une cause. Tout au long de leur

parcours, les jeunes s’étaient mis en tête de récolter 8 000 euros de fonds pour créer, à Limonade, un atelier où les habitants traduiront, à travers photos et vidéos, le vécu actuel en Haïti. L’Arrageoise Charlène Thomas, là-bas, supervisera ce projet au nom de clin d’œil pour lutter contre les clichés, « Rendonsleur l’appareil ». Pour exprimer la reconnaissance de son pays, encourager les jeunes équipes de coureurs, et exprimer à travers ce premier kilomètre symbolique la confiance d’un peuple en un avenir reconquérant, Vanessa Lamothe-Matignon, ambassadrice d’Haïti en France, s’était déplacée. Elle a donné le 13 juillet au Cinémovida une conférence où l’auditoire, guidé par une volonté humaniste, a découvert la réalité d’un pays frère qui, depuis qu’il a subi les sévices du destin, a effectivement besoin que les mains se tendent pour former une chaîne où chaque pierre apportée a son importance pour qu’il ressorte de terre.


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Clin d’œil

Mickaël Bellatrêche en iron man Mickaël Bellatrêche, l’ancien capitaine d’Arras-Football, a participé à Stuttgart le premier week-end d’août à une épreuve d’Iron Man, une compétition qui consiste à enchaîner 3,8 km de natation, 180 km de vélo et un marathon de 42, 195 km. L’Arrageois a enregistré un score de 11 heures et 30 minutes (une heure de moins que lors de son premier triathlon, l’an dernier à Nice) et se e classe ainsi 556 sur 2 600 participants et 123e dans la tranche des 35-39 ans.

Les sœurs de Saint-Vincent-de-Paul s’en vont Les sœurs de la Charité de SaintVincent-de-Paul n’étaient plus que quatre à Arras et, âgées de 80 à 90 ans, il leur était devenu pénible d’entretenir leur maison du 2 rue des Porteurs où, tous les samedis, les malheureux trouvaient à manger, selon la vocation de l’ordre « de servir Dieu en la personne des pauvres ». Sœurs Jean-Gabriel, Marie-Cécile, Marie-Hélène et Hélène partent donc en retraite et l’immeuble sera vendu. Une réception a été organisée au Musée pour leur dire adieu et les remercier de leur action en faveur des démunis. Les sœurs épaulaient en effet le Petit Atre et d’autres structures sociales. Deux premières sœurs de cette compagnie fondée en 1633 à Paris par Vincent de Paul sont arrivées à Arras en 1655 pour soigner les malades et enseigner. La congrégation était donc présente dans notre ville depuis 358 ans et trois communautés existaient à une époque, rue Saint-Maurice (création d’un orphelinat en 1839), rue des Augustines et rue du commandant Dumetz.

La crosse des Compagnons

69e anniversaire de la Libération Le 69e anniversaire de la Libéerration d’Arras a été commémoré le 1 septembre selon l’habituel itinéraire de la Mémoire, du monument des Welsh Guards, jardin Saint-Vaast, à la stèle des Héros avec une cérémonie particulière devant le monument aux Morts. Le Préfet Denis Robin, Frédéric Leturque, Yves Delrue, conseiller municipal délégué aux Affaires Patriotiques, et les associations du souvenir ont déposé des gerbes. L’orchestre d’Harmonie e et une délégation du 41 Régiment de Transmission de Douai réhaussaient de leur présence cet hommage.

Elle mesure deux mètres de haut et a exigé soixantedix heures de travail. Ce sont les Compagnons qui ont reconstitué la crosse épiscopale de l’évêque Frumaud en bois de frêne recouvert d’une centaine de feuilles d’or de 26 carats pour l’offrir au Musée dans le cadre d’un parcours thématique en résonance avec l’exposition « Roulez carrosses ». Il est consacré aux costumes d’époque, tous réalisés par la styliste arrageoise Sylvie Facon. L’une des pièces exposées est la reconstitution de l’habit sacerdotal de l’évêque Frumaud à côté d’une dalle datant de 1183 sur laquelle figure l’effigie du prélat. Il lui manquait sa crosse ! Le Compagnon Olivier Goudemand a taillé et sculpté le bois et Alain Fontanille a appliqué la dorure : il a également été cette année le doreur des cloches de Notre-Dame de Paris !

Le succès de Frédéric Turner D’origine anglaise, Frédéric Turner a édité en 2011 une somme sur les « oubliés de 3945 », ces Britanniques, dont le père, le grand-père, l’oncle et la tante de l’auteur, raflés par les Allemands après la capitulation de Pétain parce que leur nation restait la seule en guerre (voir Arras-Actu de mars 2011). Devant le succès de son ouvrage, Frédéric Turner a procédé à une réédition et une réception à l’Hôtel de Ville a fêté l’événement où l’Arrageois d’adoption, depuis 1993, a été fier de remettre officiellement son ouvrage à Frédéric Leturque, Philippe Rapeneau, Yves Delrue, conseiller municipal aux Affaires Patriotiques, ainsi qu’à d’autres élus et personnalités.

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Le dossier

En s’appuyant sur les équipements existants, l’accueil de la petite enfance a considérablement évolué, confirmant la volonté d’offrir aux Arrageois toutes les possibilités d’épanouissement familial dès les premiers mois de l’enfant. Avec cinq crèches dont une associative, une inter entreprises et une privée, quatre haltes-garderies – devenues multiaccueil —, un relais assistantes maternelles, ce sont 1 700 enfants qui sont ainsi accueillis. Avec toujours un souci d’écoute et de conseil auprès des parents pour les aider dans l’éducation des tout-petits qui est le premier pas dans la socialisation.

Crèches et multi-accueil :

le meilleur pour les tout-petits Arras Actu

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Le dossier

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1 La façade de la crèche Maurice-Leroy a été repeinte avec une enseigne modernisée.

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2 L’espace de jeux a été agrandi et la surface du dortoir doublée au multi-accueil Torchy.

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Le local laissé libre par la CSF au 21, place Courbet va devenir le lieu d’information sur toutes les possibiltés offertes à Arras pour la Petite Enfance.

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Au cœur de la petit E

tre labellisé « ville amie des enfants », une référence de l’Unicef, ce n’est pas seulement une distinction honorifique, mais la reconnaissance du souci quotidien d’une équipe municipale de tout faire pour le bonheur et l’épanouissement des enfants dès leur plus jeune âge. Cette préoccupation correspond aussi à la conviction que les premiers pas vers la réussite éducative s’accomplissent dès la petite enfance. Deux crèches municipales, quatre haltesgarderies et un relais assistantes maternelles sont là pour répondre aux attentes, et de nombreuses actions ont été menées depuis quelques années pour améliorer encore ces équipements et les offres existantes à destination des familles. Plus encore que de mettre au point des animations éducatives avec le Relais Assistantes Maternelles, le rôle de la coordinatrice Petite Enfance, Emmanuelle Roland, est d’harmoniser le travail des directrices d’établissements. Elle veille aussi à ce que chaque parent obtienne pour son enfant une garde appropriée au contexte familial. Une commission d’attribu-

tion des places dans les crèches existe depuis 2012. Elle se réunit trois à quatre fois par an suivant le nombre de dossiers, présidée par Claire Hodent, conseillère municipale déléguée à la Petite Enfance. « Nous veillons aussi, ditelle, à répondre à des situations d’urgence ». Il peut s’agir de familles arrageoises en situation précaire, fragilisées, mono-parentales, mais aussi d’accorder tout de suite une place pour son enfant à une maman qui a trouvé une formation ou un emploi, ou d’apporter une solution à une famille où tout à coup les deux parents travaillent. Ces dispositions dérivent de l’analyse des besoins sociaux –une manière d’audit effectué à la demande de la Ville– et qui a révélé parfois un contexte social et des attentes auxquelles il faut apporter des réponses. « On a découvert qu’il existait plus de familles qu’on ne l’imaginait qui avaient besoin d’un accompagnement dans leurs démarches parentales dit encore Claire Hodent, et ce document nous a apporté des axes de travail ». C’est ainsi qu’on s’est aperçu qu’il serait plus facile aux familles de disposer d’un interlocuteur unique pour ex-

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poser leurs problèmes particuliers, plutôt que d’aller d’une structure à une autre chercher des réponses. Un kiosque de la Petite Enfance va donc ouvrir en octobre au 21 place Courbet dans les locaux laissés libres par la dissolution de la CSF. Les parents pourront venir y chercher toutes les informations nécessaires sur les différentes activités à disposition des familles, y accomplir toutes les démarches concernant l’une ou

Bientôt, l’ouverture d’un kiosque pour les familles place Courbet l’autre des crèches ou haltes-garderies. Des ordinateurs seront à disposition du public pour se relier par internet à l’espace Arras Famille. Le Relais Assistantes Maternelles déménagera également de Méaulens pour rallier ce nouveau lieu de la Petite Enfance. « Nous allons recentrer dans ce kiosque toutes les demandes et toutes les démarches, résume encore Claire


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Dans l’équipe du multi-accueil Verlaine, on trouve le seul puériculteur des structures arrageoises, Julien.

5 La Ville a réservé 14 places à la crèche associative « Le Temps d’un rêve », rue des Rosati.

Un forum partenarial de la Petite Enfance a présenté la diversité des équipements, le 10 juin aux Grandes Prairies.

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te enfance Hodent, afin d’éviter aux parents de perdre du temps à faire le tour de toutes les structures. Nous souhaitons être aux côtés des familles et répondre au mieux à leurs questions et attentes ». Car, il ne s’agit pas seulement d’attribuer des places pour satisfaire une demande, mais de mener une réelle politique de la petite enfance, c’est-à-dire d’étudier dans sa globalité le projet d’accueil de l’enfant en fonction du contexte social et familial. Des parents veulent une crèche, mais, dans le cas présent, un multi-accueil conviendrait mieux. Il faut mener le dialogue et décider ensemble. « Par exemple, on ne va pas mobiliser une place dans une crèche où l’enfant ne viendra qu’une journée par semaine. C’est la halte-garderie qu’il faut ». Ces échanges entre les professionnels et les parents développent un véritable accompagnement à la parentalité qui est un autre aspect de la politique municipale en faveur de la petite enfance. « Ne pas se substituer aux parents, mais les écouter, les conseiller, les guider, en un mot les aider à devenir parents ». Et puis il faudra apprendre aussi à dire désor-

mais multi-accueil à la place de halte-garderie. C’est, depuis septembre 2012, une prescription de la CAF qui apporte sa part de financement à ces structures. Le changement d’appellation est survenu en même temps qu’était offert un nouveau service : la Ville four-

Développer la parentalité nit maintenant les repas, sans d’ailleurs qu’un supplément soit demandé aux parents qui n’ont plus le souci de préparer à manger pour le bambin. Les multi-accueils fournissent aussi les couches. Des travaux et des améliorations ont été accomplis ici et là pour répondre à des besoins bien déterminés. Nouveau jardin d’enfants au multi-accueil Verlaine, désormais ouvert en continu avec repas le midi. Nouvel espace de jeux à Torchy. Projet de modernisation pour une meilleure fonctionnalité de MauriceLeroy dont les salles ont déjà été redécorées. Arras Actu

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Pour renforcer les capacités d’accueil, la Ville encourage aussi les crèches privées interentreprises et les crèches associatives. Elle a réservé 14 berceaux à la crèche « Le Temps d’un Rêve ». Ce redéploiement en faveur de la petite enfance, avec des initiatives nouvelles, entre dans le cadre du projet territorial de développement durable, dont la réussite éducative est un des volets. C’est pourquoi il s’agit d’une véritable politique familiale instituant des passerelles entre les différentes responsabilités. Les services travaillent ensemble pour inscrire l’enfant dans une vision d’avenir. « Le kiosque de la place Courbet, conclut Claire Hodent, ce ne sera pas qu’un espace petite enfance. Les parents pourront, de là, inscrire leurs enfants à des activités d’éveil ou de loisirs, s’informer sur les offres du service jeunesse ou des clubs sportifs ». Et tout cela dans une seule perspective partagée par tous : préparer l’entrée des tout-petits à l’école de sorte qu’ils soient, dès les premiers instants, sur le chemin qui les mènera au meilleur accomplissement d’une personnalité encore en friche. Claude Marneffe


Le dossier A votre disposition Crèche Léon-Blum «Les petits loupiots », 39, avenue de l’Hippodrome Tél. 03 21 71 44 08 Crèche collective MauriceLeroy 5, rue des Bleuets Tél. 03 21 23 46 45

Une histoire de tabliers

«

Il était une fois une jeune et jolie jeune fille »... Quelques enfants, attentifs et interrogatifs, sont assis sur des poufs de toutes les couleurs, ce samedi matin-là, sur le plancher du réfectoire du Musée. Une conteuse a passé son tablier, attaché au cou, enveloppant les genoux, et débordant sur le sol. Il en existe en fait trois différents, et, pendant une séance d’un petit peu plus d’un quart d’heure, les enfants auront à tourner leur regard selon les changements de place de la dame qui les tient en haleine. Et il s’en passe sur ces tabliers ! Ils ont été entièrement confectionnés, à partir de chutes de tissu, étoffes de tout genre, par les super nannies du Relais Assistantes Maternelles-ces nourrices agréées qui gardent à leur domicile les enfants qui leur sont confiés. « C’est notre projet d’animation cette année », explique Dorothée Bayart, la responsable du Relais, ce lieu, rue Méaulens, où peuvent se rencontrer avec enfants et parents les assistantes maternelles du territoire. Les « tabliers de comptines », dans leur décor où évoluent aussi selon l’évolution de l’histoire des poupées de chiffon, racontent une adaptation de Cendrillon.

Une idée venue en résonnance de l’actuelle exposition du Musée puisque, comme tous les enfants le savent, les fées se déplacent... en carrosse ! Les trois tabliers vont transformer, en trois saisons, printemps, été, hiver, la pauvre fille des bois en princesse. L’année dernière, les assistantes maernelles

Une initiative des assistantes maternelles avaient créé des tapis de lecture dans le cadre de l’exposition africaine de Cité Nature. « On le fait parce que l’on en a envie pour les enfants », explique la responsable du RAM. Les « tabliers de comptines » apportent aux assistantes maternelles un outil d’animation dont elles peuvent se servir auprès des enfants qu’elles ont à la maison. Cendrillon, dans les mois à venir, ravira encore d’autres publics enfantins puisque les assistantes maternelles qui ont créé ces tabliers envisagent une tournée dans les haltes-garderies.

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Les multi-accueils reçoivent les enfants âgés de 2 mois à 4 ans de façon régulière ou occasionnelle. Leur capacité est de 22 places. Toutes ces structures assurent la même tarification établie selon un barème prenant en compte les ressources imposables et la constitution de la famille. Le Relais Assistantes Maternelles (voir ci-contre) accueille les parents et leur propose de devenir employeur d’une assistance maternelle libérale agrée par le Conseil Général qui sont regroupées en réseau. Dans chaque quartier de la ville, un planning hebdomadaires d’activités est proposé aux enfants accueillis chez ces assistantes maternelles. Il existe également une crèche associative, « Le temps d’un rêve », où la Ville dispose de 14 berceaux, une crèche interentreprises : « Au clair de la lune » au cœur du programme immobilier qui a pris la place de l’ancienne clinique Bon Secours et une crèche privée, « City Crèche », vient d’ouvrir près de l’hôpital des Bonnettes.


Evénement

Feux et lumières Parfois arrivés plusieurs heures à l’avance pour être au cœur du spectacle, des milliers d’Arrageois ont assisté dans le début de la nuit du 1er septembre au traditionnel embrasement qui ferme le ban des fêtes d’Arras. Ils y ont même participé puisqu’il leur fut demandé en final de tous lever les bras pour une photo-souvenir qui fixera l’évènement dans les mémoires de demain. Des gerbes et des pluies de lumières multicolores dans le ciel, les façades balayées par des images projetées, un ballet vertical et acrobatique sur le beffroi, l’embrasement 2013 aura été un inoubliable moment dédié il est vrai à la culture et aux arts qui, entre le Louvre-Lens et Arras-Versailles, installent le territoire de l’Artois dans une autre réalité.

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Urbanisme

Projet îlot aux Ours

Bien léché ! C

’est une enclave au cœur de l’îlot aux Ours abandonnée depuis quelques années. Jouxtant la mercerie, une grille sur la rue ouvre sur une cour et un hangar qui ont servi au stockage des engins et pavés lors des travaux de la place des Héros. La mémoire collective se souvient aussi de silhouettes furtives se glissant dans l’encoignure du sex-shop aujourd’hui muré ! Un projet d’aménagement y avait été annoncé avant que les promoteurs n’y renoncent devant la complexité du site partagé entre un immeuble en façade et l’essentiel à l’arrière de la construction, au cœur de bâtiments existants. Mais une société franco-belge, Demathieu et Bard, a décidé de relever le défi après s’être accordée sur un projet avec la Ville et les Bâtiments de France qui ont un droit de regard sur cette parcelle sertie dans le centre historique de la ville, à quelques mètres du Beffroi, patrimoine mondial de l’Unesco. Le bâtiment sur rue se transformera en 5 logements sociaux locatifs (4 T2 et un T4) avec un commerce au rez-

Au cœur de l’îlot entre la rue aux Ours et la Grand’Place où vont naître les nouveaux immeubles.

de-chaussée. Trois autres seront construits derrière sur trois étages pour 25 appartements de standing (6 T2, 12 T3, 7 T4) avec place de parking en sous-sol. La vente sur plans démarrera avant la fin de l’année et les futurs propriétaires pourront emménager au troisième trimestre 2015. Deux réunions d’information sont programmées ce mois de septembre, l’une pour les commerçants, le mardi 10 à 19 h 30, l’autre pour les Arrageois intéressés par le projet, le lundi 16 à 18 h 30, toutes deux à ….

L’offre de logement doublée aux Bonnettes Il y avait foule le 8 juillet pour l’inauguration place mère Térèsa, près de l’hôpital privé des Bonnettes, d’un complexe de 43 logements en deux bâtiments accolés, d’un béguinage pour 10 personnes et d’une maison-relais de 22 studios, le tout concluant un programme réalisé pour la CUA par la SA du Hainaut. Un local en rez-de-chaussée accueille la nouvelle City Crèche, équipement privé. L’ensemble occupe 16 000 m2 dans la ZAC. Financée par l’Etat et la CUA, la maison-relais sera gé-

rée par l’association « Le coin familial » et accueillera des personnes socialement dés-

tabilisées. Troisième existant à Arras, le béguinage est réservé aux personnes âgées. Avec la

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crèche et le locatif collectif, il s’agit d’un exemple accompli de mixité sociale et intergénérationnelle. Dans le cadre du PLH (Programme Local de l’Habitat), une autre opération s’effectuera aux Bonnettes, quartier qui, avec 300 offres, compte déjà 72% de logements sociaux. Un autre espace de vie de proximité, avec 350 nouveaux logements, va naître avec la société Synergie Park sur 10 hectares au croisement des quartiers des Bonnettes, Balzac et Chateaubriand. L’offre de logement sera ainsi doublée !


Urbanisme

Payer par carte et sans code !

Il était devenu impossible de payer le parking aux bornes de sortie par carte bancaire et de nombreux usagers non abonnés y trouvaient légitimement un désagrément. La Ville, gestionnaire de l’équipement, n’était pour rien dans cet état fait. Le groupement bancaire n’autorisait pas le règlement sans tabulation du code et interrogation du central.er La situation a évolué et, depuis le 1 août, il est devenu de nouveau possible de payer par carte, et sans avoir à composer son code ! De nouvelles bornes de sortie ont été installées. Il suffit d’y présenter sa carte, comme à une sortie d’autoroute, et le paiement s’effectue automatiquement. L’opération est rapide. Elle ne fait pas perdre de temps. C’est un nouveau service apporté dans le cadre de la modernisation qui devrait encore être un argument supplémentaire pour que les Arrageois aient le réflexe d’utiliser le parking souterrain de cœur de ville.

Les travaux terminés en décembre

Un parking rajeuni

L

es travaux de rénovation du parking souterrain de la Grand’Place sont entrés dans leur dernière phase avec l’étape la plus importante de la modernisation : la pose de l’ascenseur. Un gabarit de bois marque pour l’instant son emplacement. L’équipement fera 2 mètres sur 1 mètre 70 et sera entièrement vitré, transparent, et la machinerie sera apparente. « A la demande de la commission des sites, puisque nous sommes dans un périmètre protégé, il a été disposé de manière à ne pas être visible de la rue de la Taillerie afin de respecter le panorama architectural », a précisé Philippe Rapeneau, adjoint à l’urbanisme et aux constructions durables, lors d’une visite de chantier. Par ailleurs, un escalier d’1 mètre 40 de large sera construit à côté de l’existant, qui

sera muré et n’offrait que 70 cm de passage ! Une résine colorée a été coulée sur les sols des trois niveaux, un cheminement fléché a été créé et les emplacements sont désormais numérotés. Les murs et les pilastres ont été repeints, vert au -1, fushia au -2, bleu au -3. « Le choix des couleurs est important, remarque encore notre guide. Nous avons souhaité des couleurs vives et lumineuses, rassurantes, dont l’effet sera encore appuyé par un nouvel éclairage ». Le bloc sanitaire sera également entièrement rénové. « Tout sera terminé pour le marché de Noël », indique encore Philippe Rapeneau, en soulignant le fait que les travaux se soient parfaitement déroulés par niveaux successifs sans qu’il ait jamais fallu fermer le souterrain aux usagers.

Le quartier Colin-Breton rajeuni Attendus depuis longtemps, complexes à réaliser, les travaux de réfection de voirie dans le périmètre des rues Gustave-Colin, Emile-Breton, route de Cambrai, et Alexandre-George, débutés en octobre 2012, sont terminés. Frédéric Leturque a convié les riverains, le 20 août, à faire le tour des réalisations avec Philippe Rapeneau, adjoint à l’Urbanisme, Thierry Spas, adjoint au Domaine Public, Thérèse Willot, adjointe au Cadre de vie, et d’autres élus, avant de se retrouver à l’école Kergomard où une exposi-

tion de photos avant-après montrait effectivement l’ampleur du chantier. 4 700 m linéaires de chaussées et 3 430 m de trottoirs ont été refaits, les réseaux refondés avec, notamment, huit nouvelles bouches d’égoûts pour améliorer l’évacuation des eaux pluviales. 29 nouvelles lanternes et 18 candélabres ont été posés, 33 tilleuls ont été plantés. 305 mètres de piste cyclable ont été créés et le quartier dispose désormais de 104 places de stationnement contre 89 dans l’ancienne configuration.

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Culture

Plus de 250 000 visiteurs ! Frédéric Leturque, Anne Esnault, conservatrice, et Laurence Mortier, directrice-adjointe de l’Office de Tourisme, ont accueilli le 22 août le 250 000e visiteur de « Roulez carrosses ! ». En l’occurrence une visiteuse, Viviane Trigault, une Cambrésienne, ravie de la surprise. Elle était accompagnée de deux couples d’amis, du Cambrésis également. Viviane Trigault s’est vu remettre en cadeau le catalogue de l’exposition et une pochette de timbres éditée pour l’évènement. Déjà venue visiter les boves, elle reviendra à Arras : l’Office de Tourisme lui a offert un bon pour deux repas dans un restaurant gastronomique de notre ville.

De l’or comme à Versailles !

Les enfants au musée

D

e petites têtes sont penchées et concentrées sur des rubans dorés en ce mercredi d’août dans l’atelier de pratique artistique du musée sur les murs duquel sont alignés de grands tableaux de graff’s, expressifs et colorés, résultat d’une animation de juillet. Chaque été, et lors de toutes les vacances scolaires, le Musée propose ce rendez-vous aux enfants de 6 à 14 ans. Aujourd’hui, c’est atelier dorure. On est resté émerveillé par les portes des carrosses venus de Versailles ! Il s’agit de rouler sur une feuille d’or une boîte ronde en

carton préalablement badigeonnée de colle. Expérience délicate pour de petites mains. Au moindre souffle, la feuille se soulève. Il faut retenir sa respiration ! Isidore, Diane, Joséphine, Ysée en apprennent quelque chose, mais ne se découragent pas ! La médiatrice culturelle, Séverine Van Troys, confirme : « ici, c’est calme, zen, minutieux »... Si elle est présentable, la petite boîte ronde et dorée fera un émouvant cadeau de Noël pour maman. En la garnissant peut-être de quelques chocolats !

Le Conservatoire à l’hospice Saint-Pierre 750 élèves, 50 professeurs, 600 heures de cours mensuelles. Pour laisser la place aux travaux du futur pôle culturel, la partie du Conservatoire installée au Palais SaintVaast déménage pour l’hospice Saint-Pierre, propriété de la Communauté urbaine, rue du Crinchon. 1 700 m2 sur trois niveaux offrent quatre salles de formation musicale – autrement dit, le solfège pour les petits à partir de 7 ans –, une salle de danse, une autre d’art dramatique. L’auditorium, sous la charpente apparente, fera venir un public de parents et découvrir aux Arrageois un immeuble mé-

connu du patrimoine, datant du début du 20e siècle, et racheté il y a 17 ans par ce qui était alors le District. L’association « Couleur Jazz » qui fait jouer 130 adhérents dans des ateliers quotidiens disposera de trois salles. La partie de l’enseignement du Conservatoire concernant la pratique instrumentale demeure rue Beffara. Journée Portes ouvertes à l’hospice Saint-Pierre le samedi 7 septembre, de 14 h à 17 h.

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Jeunesse

Une rentrée pas ordinaire

4 jours et demi

«

On ne peut pas continuer à accepter que 40% des enfants qui entrent au collège ne sachent pas correctement lire et écrire », répéte Frédéric Leturque. C’est pourquoi la Ville d’Arras a adhéré d’emblée à la réforme de l’Education Nationale concernant les rythmes scolaires. La semaine de 4 jours et demi fera venir les enfants en classe le mercredi matin, préféré au samedi afin de préserver, le week-end, le temps familial. Mais, surtout, les heures de classe ainsi mieux réparties dégagent du temps pour des ateliers périscolaires quotidiens. Sur quatre jours, ils sont partagés en quatre domaines : sciences et nature, sports, arts et culture, langues (chinois, espagnol et anglais). Une centaine d’animateurs interviendront 45 minutes par jour dans les 26 écoles de la ville. 85 sont de nouveaux recrutés, ti-

tulaires du Bafa et spécialisés dans un domaine, le dispositif offrant ainsi des heures de travail à des Arrageois ou donnant à des étudiants les moyens d’un petit pécule ! La fréquentation de ces ateliers n’est pas pour les enfants obligatoire, mais à l’heure de la rentrée

La centaine de nouveaux recrutés pour les ateliers se sont rassemblés le 28 août.

1 800 enfants, sur les 3 300 qu’accueillent les écoles, s’étaient inscrits et « je pressens qu’on aura d’autres demandes, disait Evelyne Beaumont, adjointe à l’Education. Des parents attendent de voir le ressenti des autres enfants pour se décider »...

Ils sont rentrés en avance à Herriot-Viart

L’école avant l’école L

’expérience, l’année dernière, avait montré qu’elle méritait d’être reconduite. A l’école Herriot-Viart, dixhuit enfants de six à neuf ans, du CP au CE2, sont revenus en classe une semaine avant la date fatidique, du 26 au 30 août. Avec un plaisir qui se lisait sur leurs bouilles, ils ont renoué avant leurs petits camarades avec l’approche des savoirs de base, calculer, écrire et lire. « C’est une manière de rentrer en douceur », expliquait Vincent Berthelet, chef du service réussite éducative à la Ville. Trois enseignantes de l’établissement et deux éducatrices du service ont animé cette rentrée avant l’heure. Les matinées, de 9 h à midi, étaient divisées en deux temps. D’abord l’apprentissage et la reprise des connaissances, puis le divertissement culturel avec des partenaires associatifs : course d’orientation, découverte de la médiathèque, arts du cirque et construction d’instruments de musique. Pour récompenser ces enfants de bonne volonté, le Maire est venu leur remettre, le 29 août, quelques livres. « La

Les enfants ne s’attendaient pas à recevoir des cadeaux !

terre, la vie et l’univers » et un autre ouvrage répondant à des questions qu’ils peuvent se poser sur l’école. « Nous voulons ainsi les inciter à lire, c’est une priorité », a souligné Frédéric Leturque en concluant : « maintenant, il va falloir travailler toute l’année », félicitant des enfants que, finalement, cette perspective semblait réjouir.

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Sport

Un pôle tennis de 14 courts

Entre loisirs et compétition E xtension de l’existant pour satisfaire les adeptes de la raquette et les 500 licenciés qui font de la section du RCA le plus important club du département, le nouveau pôle tennistique de l’Arrageois, aux Grandes Prairies, sera bientôt praticable. Et cela malgré un retard de 145 jours entraîné sur les travaux par les intempéries et la nécessité apparue de déplacer une conduite de gaz. Le nouveau complexe offrira désormais une superficie globale de courts de 6 500 m2. Dans sa précédente configuration, l’équipement, essentiellement voué au tennis de loisirs, disposait de quatre courts couverts et du même nombre en extérieur. La halle va être rénovée et

Bridgez-vous bien !

Le Bridge Club d’Arras, qui compte 180 adhérents, participe en septembre et octobre à une campagne nationale de promotion et d’initiation à ce sport cérébral, intitulée « Bridgez-vous bien ». Les tournois du club, les lundis, mercredis, jeudis et vendredis, de 14 h à 18 h, et le mardi de 20 h à 23 h 30, au Foyer Amoureux, seront ouverts au public qui pourra regarder les parties et, peut-être, se laisser prendre au jeu ! Des rendez-vous pourront ainsi être pris pour venir découvrir les cartes. Le mercredi, les enfants dès l’âge de 9 ans, seront accueillis à partir de 14h. Des démonstrations auront également lieu dans les écoles et les collèges.

trois courts vont être créés à la place de l’existant : ils auront cette fois l’avantage d’être aux normes permettant l’homologation par la Fédération française et, donc, de pouvoir recevoir des compétitions. Un nouveau bâtiment a également été construit, adossé à l’ancien, pour accueillir cinq nouveaux courts couverts, portant ainsi à huit le nombre de courts en salle. Ce sont ceux-ci qui seront disponibles dans un premier temps. Pour les courts extérieurs, il faudra attendre le printemps prochain. Dans les espaces restés disponibles entre les deux bâtiments ont également été construits de nouveaux vestiaires et sanitaires et un club-house. Ces installations sont accessibles aux handicapés. De

Un nouvel équipement qui nous sera envié dans toute la région.

grandes baies vitrées permettront aussi de suivre le déroulement des matchs. Côté extérieur, six nouveaux courts vont remplacer les quatre anciens. Quatorze courts, au total, vont donc apparaître et, lors d’une visite du chantier en juillet, Philippe Rapeneau, président de la Communauté Urbaine, pouvait affirmer qu’il s’agira ainsi du plus grand équipement au nord de Paris.

Les nouvelles têtes lensoises Le traditionnel match de gala estival s’est déroulé le 27 juillet avec une rencontre RC Lens-Charleroi organisée par Arras-Football club féminin, dans le cadre de son partenariat avec le club lensois. Plus de 1 500 spectateurs ont assisté à l’évènement au stade Degouve. Il faut dire que la curiosité était au rendez-vous : le match, finalement remporté par Lens 4-2, était en fait pour les Sang et Or un grand entraînement public avant la reprise du championnat de Ligue 2, le 4 août. Les spectateurs allaient y découvrir les nouveaux engagés lensois qui, d’ailleurs, ont tout fait d’emblée pour conquérir le cœur des supporters : auto-

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graphes et photos à la sortie des vestiaires. Une haie d’honneur en rouge et jaune s’est même improvisée jusqu’au bus lensois stationné près de la salle Tételin.


Sport

La fête de l’USAO La 18e Fête du Vélo organisée par er l’USAO a rassemblé, le 1 septembre, 856 cyclotouristes et vététistes venus de 17 clubs différents accomplir l’un des huit parcours proposés, entre 105 et 17 km à travers la campagne arrageoise. L’évènement se doublait d’une randonnée pédestre avec une inscription record de 214 marcheurs. Pas de prix à la compétition, mais à la participation : Jean-Marie Vanlerenberghe, Annie Lobbedez, adjointe aux Sports, et Jeannine Jandot, conseillère municipale déléguée, ont remis coupes et lots salle Charlotte Lefebvre, à l’espace Molière aux jeunes et vétérans appelés sur le podium par Laurence Bourgoix, présidente de l’USAO. Le premier club distingué fut celui qui a amené le plus de rouleurs, Dainville avec 64 inscrits. Le club venu du plus loin était Sallaumines. Une tombola a aussi permis à un sénior de repartir avec un nouveau VTT !

Le critérium des Fêtes d’Arras

Le vélo, toujours L e traditionnel critérium des Fêtes d’Arras, organisé par l’Arras Vélo Club, a amené son habituel public de passionnés, le 28 août, autour de la boucle des Allées. Trois courses étaient, comme toujours, au programme. Quarante-deux concurrents ont accompli les quinze tours des minimes, épreuve remportée par le Picard Rémy Huens. C’était sa vingt-deuxième victoire de la saison ! Arrivé deuxième, Anthony Macron n’est autre que le petit-fils de la vice-présidente

de l’Arras Vélo Club, Christiane Scodeller. La course cadets a rassemblé cinquante-neuf concurrents sur la ligne de départ, partis pour 52 km. C’est le Boulonnais Eliot Vanacker qui remporta la mise. Enfin, la course principale, en semi-nocturne, seniors 2e et 3e catégories et juniors, sur laquelle une centaine de coureurs s’était engagée, a vu le triomphe du Tourquennois Laurent Trubacz en 1h 54 ‘ pour 87 km, à cinq km de la fin des quarante-cinq boucles...

Un champion de France de natation Il va devoir mener de pair les études et la compétition. Louis Marcelin, qui entre en 1re S, est devenu, avec un score de 24’30’’, champion de France cadets sur le 50 m nage libre, le 11 juillet lors des championnats de France de natation des 16 ans et plus qui se déroulaient à Dunkerque. C’est d’ailleurs dans cette ville, au pôle France, qu’il s’entraîne avec Xavier Fleury, qui fut entraîneur à Arras. Le jeune champion a également décroché la cinquième place nationale sur le 100 m papillon en 57’32’’ et obtenu le 6e rang au 200 m nage libre, et encore la troisième marche du podium sur le 100 m nage libre et la deuxième au 50 m

papillon. Un palmarès diablement prometteur et encourageant pour le RCA natation, un club réputé pour ses qualités de formation que préside depuis un an Nathalie Lancez, ravie d’annoncer que « c’est la première fois qu’Arras a un titre de champion de France ». Le 31 août à l’Hôtel de Ville, Frédéric Leturque a remis la médaille de la Ville au jeune champion en présence d’Annie Lobbedez, adjointe aux Sports, qui, pour l’avoir pratiquée, sait combien « la natation est un sport exigeant ». Louis Marcelin s’entraîne deux fois par jour dans l’objectif de réduire son temps en dessous des 24’ et vise l’Euro Juniors en 2014.

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Nos

Quartiers

Résidence Baudimont - Pierre Bolle Centre Ville Boulevards - Centre Ville Places Résidence de l’Europe - Goudemand - Saint-Michel Hippodrome - Jardins - Acacias - Jean-Jaurès Cheminots - Les Blancs Monts - Les Hautes Fontaines Résidence Saint Fiacre - Les Hochettes - Méaulens Bd de la Liberté - Mont Saint Vaast Résidence Saint-Pol - Rietz Saint-Sauveur Ronville/Reaumur/Griffiths/Devillers - Saint-Gery.

Les festivités du 14 juillet

Un soleil national sur Méaulens !

O

n a beau dire, on a beau faire, c’est quand-même le soleil qui fait tout. C’est lui qui a fait venir toute la population arrageoise le long de la brocante de la rue Méaulens qui en a connu d’autres, ces dernières années, sous la pluie battante ! Les festivités annuelles du quartier, ce sont aussi, trois jours durant, bals et guinguettes au bord de l’eau. Eve Angeli était sur le podium, mais personne ne lui a demandé, comme dans « Splash » sur TF1, de faire le grand plongeon ! Non, c’est le feu d’artifice qui reste le point d’orgue de ce 14 juillet arrageois pris en charge par le comité des fêtes du quartier. Sur le quai du Rivage, dans une nuit toute douce, les pétards ont pétaradé entre le ciel et l’eau pour justifier une bande-son très rock’n roll. Et la Scarpe, chère Eve, est restée aux jouteurs ! Tous les ans, et pour conquérir ce jour-là la prestigieuse et convoitée médaille du Préfet, ils profitent de l’affluence aux festivités pour montrer en quoi consiste

ce sport nautique à un public qui n’en connaît pas toujours les plaisirs : se maintenir debout sur le plateau arrière de sa barque tout en essayant, d’un coup de lance, l’autre main derrière le dos, de jeter à l’eau l’adversaire ! A Eve, c’est plutôt sa langue qu’il faudrait lui demander de mettre dans sa poche ! Cette année, pour se rendre en cortège à la Préfecture accompagnés de leur musique, les jouteurs, qui sont

Eve Angeli, une star venue dans un quartier.

Lille a un concurrent ! Tout le monde ne va pas à la braderie de Lille ! Le même jour, depuis quatre ans, l’association du quartier Victor-Hugo propose aux Arrageois de faire le tour en toute quiétude d’étals où les habitants proposent parfois quelques petires affaires qu’on ne saurait même pas distinguer dans la cohue de la plus grande braderie de France ! « Et puis cela fait venir les gens sur cette belle place, unique en France avec ses huit côtés, mais qu’il faut faire connaître », dit le prési-

dent de l’association, Hervé Dupuis, satisfait d’attirer de vrais bradeurs et que, pour la première fois, on ait pu proposer en terrasse des moules-frites comme à Lille ! Une quarantaine d’exposants, mais des chineurs curieux, le « véritable esprit braderie » avec des objets, livres et vêtements de qualité ont apporté à l’évènement du quartier sa part de succès de fréquentation. « L’association peut envisager l’année prochaine d’autres initiatives », disent les organisateurs.

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aussi les garants de la tradition, étaient précédés du petit prince héritier de l’Ami Bidasse, Martin Féron, 10 ans, dont l’arrière grand-père, Roland Dervillers, avait en son temps incarné ce personnage emblématique du folklore local qu’une chanson transporte d’une génération à l’autre. Gageons que paroles et musique de l’hymne arrageois auraient mis l’oreillette de la belle Eve en panique !


Nos quartiers

Pull Push 4 pattes, de l’école Voltaire au Musée

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Ils ont roulé leurs mécaniques !

U

ne expérience inédite et originale qui ne pouvait naître que dans la tête d’étudiants en art plastique a fait la joie cet été de plusieurs groupes d’enfants à partir de 12 ans dans un atelier créatif organisé à l’école Voltaire. Il s’agissait ni plus ni moins de remettre sur pied le bon vieux divertissement du concours de caisses à savon, revisité. Le nom de l’opération était d’ailleurs explicite : « Pull Push 4 pattes » ! Il y avait évidemment un peu de l’influence de « Roulez carrosses ! » dans l’air pour donner à l’évènement, que le festival des « Inouïes » avait d’ailleurs inscrit dans sa programmation, sa dimension culturelle. Ces drôles de bolides à quatre roues que l’on a fina-

Aux jardins familiaux A l’occasion de la SaintFiacre, la fête des jardiniers, Thérèse Willot, adjointe aux Espaces verts et au Cadre de vie, avait souhaité ouvrir au public, le 31 août, les quatre jardins familiaux de la ville, Saint-Fiacre soimême, le plus grand avec ses 10 000 m2, Bocquet-Flochel, le Prieuré et le Polygone. Un petit fascicule avait également été réalisé, rempli de conseils de culture à l’intention des visiteurs jardiniers amateurs.

lement vu surgir dans la circulation de la rue Gambetta, l’aprèsmidi du samedi 24 août, partis de la place d’Oudenaarde (près de la Poste) pour arriver au Musée, ce sont les carrosses imaginatifs de l’enfance ! Depuis le 12 août, des groupes issus des animations du pôle culturel du Pharos construisaient leur engin dans la cour de l’école Voltaire, avec toutes sortes de matériaux de récupération, sous l’impulsion de Pauline Lavogez, une Arrageoise étudiante aux Beaux-Arts de Paris, et d’un groupe de ses camarades réunis sous la bannière de l’association « Comment tu fais ça », la bien nommée ! Mais n’importe quel particulier pouvait aussi délirer avec une caisse et

Des véhicules comme on en voit rarement en ville !

quatre roues, et certains ne se sont pas privés de faire s’exprimer leur fantaisie. Il y avait 17 « Pull Push 4 pattes » au départ. Pour faire avancer ces drôles de machines tant bien que mal sur le bitume, il fallait un conducteur, assis entre les quatre roues, et un pousseur, et ce fut en ville, pour les promeneurs du samedi, un bon moment de divertissement inattendu !

à Jean-Jaurès

Des jeunes pour les grilles Jeunes en formation ou en recherche professionnelle, ils réalisent, sélectionnés par la Vie Active et suivis par la Mission Locale, certains travaux dans les écoles dans le cadre de la formule des chantiers éducatifs permanents. Ils ont ainsi été une douzaine, répartis selon les jours en trois équipes de quatre, pendant deux semaines fin août, à poncer et repeindre les grilles de l’école Jean-Jaurès. Ce dispositif a le double avantage d’apprendre le geste professionnel à des jeunes qui en ont envie et de permettre à la Ville d’effectuer des travaux nécessaires pour lesquels les équipes municipales n’auraient pas toujours été disponibles. Les chantiers sont encadrés par des techniciens de l’association Aidera, en l’occurrence, à l’école Jean-Jaurès, par Jean-Denis Leblanc. Ce sont

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également des jeunes en chantier éducatif permanent qui ont assuré pendant des vacances scolaires ces derniers mois la remise en peinture du préau de l’école Molière avec l’effigie de l’auteur, la réfection des grilles de Fernand-Derome et le préau et la façade de l’école Curie. 26 jeunes ont ainsi travaillé sur différents chantiers depuis le début de l’année.

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Sortir Samedi

14 septembre

« Ce que Vauban vaut »

Renseignements à l’Office de Tourisme au 03 21 51 26 95.

Théâtre d’Arras, 19 h. Entrée libre sur réservation (03 21 71 66 16 ou billeterie@theatredarras.com).

Cette matinée est proposée par les établissements petite enfance et la maison des contes aux familles ayant des enfants de 3 et 4 ans, inscrits dans les crèches et multi accueil.

Entrée gratuite sur réservation au 03.21.71.25.21

Dans le cadre des Journées du Patrimoine, un grand spectacle historique va se dérouler en ville pour fêter en apothéose les derniers mois de l’exposition « Roulez carrosses ! ». Il reconstituera le samedi 14, à 16 h, dans le péristyle de l’abbaye Saint-Vaast le mariage impérial de Napoléon et de Marie-Louise qui s’est déroulé le 2 avril 1810. Le carrosse nuptial démarrera de la citadelle à 14 h 30. La cérémonie sera suivie d’un grand souper à 17 h 30 au réfectoire. Cette évocation a été conçue par l’Association Napoléonienne sur la Vie des Officiers (ANVO). Différents tableaux vivants mettront en scène cette page d’histoire avec 200 figurants. Un bivouac des officiers napoléoniens sera installé les 14 et 15 à la citadelle (visites de 8 h à 18 h) et, le dimanche à 11 h, à l’Hôtel de Ville, le Maire remettra les clefs de la Ville à l’Empereur. Des cortèges équestres feront par ailleurs l’aller et retour, les deux jours, entre la citadelle, l’abbaye et l’hôtel de ville. Une revue des troupes aura lieu le dimanche à 14h30, place d’Armes de la Citadelle. Un grand jeu flashcode « ballade numérique à la découverte du patrimoine » est proposée aux personnes équipées d’un smartphone. D’autres animations et visites guidées sont prévues, comme chaque année, dans le cadre des Journées du Patrimoine ( hôtels particuliers, Hôtel de Ville, Hôtel de Guînes, Préfecture, églises, citadelle, abbaye Saint-Vaast).

Présentation de la saison du Théâtre

Le Petit Pont

Compagnie « Avec vue sur la mer ». Chapelle de la citadelle, 18 h.

200 figurants pour une reconstitution napoléonienne

Jeudi 12 septembre

Samedi 14 septembre

Un spectacle lecture qui révèle que le constructeur de la Citadelle préconisait déjà l’impôt sur les grandes fortunes et le partage des richesses dans un texte méconnu, «La dîme du roi».

14 et 15 septembre

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Dimanche

15 sept. Intérieur 2

La compagnie théâtrale « Les Héritiers » qui travaille sur la vie quotidienne des Arrageois propose un spectacle inspiré de la réalité vécue dans le quartier Saint-Michel, des textes conçus à partir de témoignages d’habitants, comme elle l’avait fait une première fois Tour Verlaine. C’est donc « Intérieur 2 ». Deux séances de ce spectacle seront données. Le début du spectacle sera déambulatoire au départ de la Grand’Place, à 15 h et 17 h, pour rejoindre à pied la résidence Saint-Michel.

Base de Loisirs des Grandes Prairies, de 10 h à 12 h.

Du 20 septembre au 20 décembre

Qu(ART)ier cirque Avec la compagnie Porte 27. Rencontres, stages, spectacles, création collective durant ces 3 mois de présence exceptionnelle sur le territoire arrageois. Renseignement Le Pharos au 03 21 16 89 00.

Du 27 au 29 septembre

Salon Art & Passion Exposition d’art contemporain : peintures, sculptures et photos. Hôtel de Ville, salle des fêtes, de 9 h à 12 h et de 14 h à 18 h.

Du 27 au 29 septembre

Salon de l’immobilier, de l’habitat et de la décoration

Samedi

21 septembre

Du cirque place du Théâtre Après les bouquinistes, les arts du cirque. A l’initiative de l’association du Quartier des Arts, jongleurs, funambules, acrobates transformeront en plein air la place du Théâtre et les rues piétonnes du quartier en piste aux étoiles... Quartier des Arts, de 10 h à 18 h.

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Septembre 2013

Proposé par la CCI. Artois Expo.

Dimanche 6 octobre

Cité Nature en fête

En matinée, récolte du raisin suivie du pressurage, marché d’artisans et de producteurs locaux, nombreuses animations musicales et jeux pour les enfants. Cité Nature, de 10 h à 19 h. Entrée : 3 e.


Sortir 21 Samedi

www.arras.fr

septembre

agenda

Forum des musiques actuelles Un espace de rencontres où les groupes amateurs de l’Arrageois pourront discuter, prendre conseil et expérience, se faire entendre et écouter de professionnels de la musique. Echanges de bonnes pratiques et tremplin pour demain. Une journée proposée par l’association Art Rock avec le Pharos. Pharos, de 13 h 30 à 18 h 30

21 et 22 septembre

Forum des associations et fête du bénévolat Le rendez-vous d’Arras Forum Associations pour faire connaître aux Arrageois et aux nouveaux arrivants la diversité du tissu associatif local où chacun peut trouver une activité, sportive ou de loisirs, qui lui apportera enrichissement personnel et relationnel. Salle des Tisserands, le samedi à partir de 16 h, le dimanche de 10 h à 18 h.

25 et 26 septembre

A partir du

28 sept.

Musique, théâtre, concert, débat, exposition, danse, brocante… notre sélection du mois de septembre. Pour de plus amples informations www.arras.fr Jusqu’au 29 septembre

Le potager de Versailles Cité Nature. Tarif : 7 e

Jusqu’au 30 septembre

Le jardin de la cour du cloître

Musée des Beaux-Arts. Tarif : entrée du musée.

Richard Long

Présentation d’une œuvre « Cercle de pierre, 1980 ». Musée des Beaux-Arts. Tarif : entrée du musée.

Jusqu’au 29 octobre

Le labyrinthe

Abbaye Saint-Vaast, musée des Beaux-Arts d’Arras. Accès libre gratuit.

A Queen of Heart Le premier spectacle de la nouvelle saison du Théâtre. Un parfum de music-hall sophistiqué et mélancolique avec Rosemary Standley, la voix du groupe Moriarty découvert la saison dernière, qui renoue avec la tradition des tours de chant à l’américaine. Le glamour des années 30 enveloppé d’élégance.

Samedi 14 septembre

Visites décalées du Pharos

Le Pharos, à 15 h et 17 h. Accès gratuit sur réservation auprès du Pharos.

Vendredi 27 septembre

Théâtre à l’italienne, 20 h

Tout Michel Degand (ou presque !) Une exposition qui se renvoie la balle entre Cité Nature et le Musée. D’un côté 1 300 peintures, de l’autre 50 tapisseries de Michel Degand, artiste lillois. L’opportunité de découvrir, à travers cette rétrospective, l’évolution d’une œuvre, un parcours créatif.

Elephant en concert

Pharos, à 20 h 30. Tarifs arrageois : 6 e.

Samedi 28 septembre

Musikothé

Espace musique de la médiathèque, de 10 h 30 à 12 h. Accès gratuit.

28-29 septembre

Fordistes nordistes

Exposition de voitures.

Salon de l’artisanat « L’or de la main »

5 et 6 octobre

Place des Héros.

Les 2 et 4 octobre

Pierre et le Loup

Mercredi 2 octobre, atelier théâtre et vendredi 4 octobre, « Pierre et Loup » par la compagnie Plastilina. A partir de 6 ans.

On dit souvent « il a de l’or dans les mains », rien de plus évident pour le bon sens populaire ! Et pourtant... Il faut s’émerveiller de ce savoir-faire qui n’est pas dû à tous. Un don de la nature, une nature artistique... Poterie, céramique, bijoux, peinture, travail du bois et du verre, et, déjà, à l’horizon, les cadeaux de Noël.

Pharos, 14 h pour l’atelier théâtre et 19 h pour le spectacle. Tarif spectacle : 3 e pour les arrageois.

Salle des Orfèvres et des Tisserands, samedi de 14 h à 19 h, dimanche de 10 h à 18 h. Entrée : 2 euros.

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Permanences des élus Frédéric LETURQUE

m-le-maire@ville-arras.fr Maire d’Arras, Vice-Président de la CUA Permanences de 9 h à 11 h 30, les jeudi 19 septembre à la Maison de services Jean-Jaurès et 3 octobre en Mairie. Contact : 03 21 50 51 82 ou 06 08 74 89 75.

adjoints Denise BOCQUILLET

d-bocquillet@ville-arras.fr Ressources humaines, coopération décentralisée et relations internationales - Conseillère Générale - Conseillère déléguée de la CUA Permanences de 10 h à 12 h, les 11 septembre au centre social Jean Jaurès ; 18 septembre à la Maison Pour Tous Marie-Thérèse Lenoir ; 25 septembre à la Maison des Sociétés ; 2 octobre au Foyer des platanes. & 03 21 50 51 85.

Philippe RAPENEAU

p-rapeneau@ville-arras.fr Urbanisme, développement économique, patrimoine, constructions durables Président de la CUA - Conseiller Régional Permanences les jeudi 19 septembre et 10 octobre de 10 h 30 à 12 h à la Citadelle. & 03 21 21 87 36.

Annie LOBBEDEZ

a-lobbedez@ville-arras.fr Sports et équipements sportifs Sur RDV le jeudi de 9 h 30 à 12 h en mairie & 03 21 50 51 82.

Thierry SPAS

t-spas@ville-arras.fr Domaine public, police municipale Sur RDV en mairie.& 03 21 50 51 82.

Hélène LEFEBVRE

he-lefebvre@ville-arras.fr Etat Civil, élections, jumelage et relations européennes Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Thérèse WILLOT

t-willot@ville-arras.fr Espaces Verts et cadre de vie Sur RDV en mairie le mercredi de 14 h à 17 h & 03 21 50 51 82.

Philippe ARVEL

p-arvel@ville-arras.fr Développement démocratie participative, suivi et gestion des conseils de quartier Sur RDV le premier jeudi de chaque mois de 9 h à 10 h en mairie. & 03 21 50 51 82.

Matthieu LAMORIL

m-lamoril@ville-arras.fr Culture et Patrimoine Culturel Sur RDV le lundi de 9 h à 12 h, en mairie. & 03 21 50 51 82.

VICE-présidents de la cua Jacques PATRIS

j-patris@ville-arras.fr Conseiller municipal, Vice-Président de la CUA chargé de l’emploi et de l’insertion. Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Jean-François MALBRANCQ

jf-malbrancq@ville-arras.fr Conseiller municipal, Vice-Président de la CUA chargé des transports Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 82.

Michaël SULIGERE

m-suligere@ville-arras.fr Conseiller municipal aux musiques actuelles et pratiques culturelles émergentes Vice-président de la CUA chargé de la Promotion de la Santé Permanences de 14 h à 16 h le 23 septembre au Centre social Alfred Torchy et le14 octobre à la Maison de services MT. Lenoir. & 03 21 50 51 82. y-delrue@ville-arras.fr Conseiller municipal aux affaires ­patriotiques, Vice-Président de la CUA Sans RDV le mercredi de 10 h à 11 h en m ­ airie. & 03 21 50 51 85.

conseillers de la majorité Jean-Marie VANLERENBERGHE jm-vanlerenberghe@ville-arras.fr Sénateur Sur RDV en mairie & 03 21 21 87 76.

m-fatien@ville-arras.fr Urbanisme réglementaire Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.

Evelyne BEAUMONT

Danièle LAMOTTE

Nadine GIRAUDON

n-giraudon@ville-arras.fr Fêtes, commerces, gestion des salles municipales, protocole et communication Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.

Claude FERET

c-feret@ville-arras.fr Logement, renouvellement urbain, emploi, cohésion sociale, démocratie de proximité Vice-Président de la CUA chargé de la Cohésion Sociale et de la Sécurité Permanences le mercredi 9 octobre de 10 h 30 à 12 h en mairie. & 03 21 50 51 82.

c-hodent@ville-arras.fr Petite Enfance Permanences les mercredi 11 septembre et 9 octobre de 10 h 30 à 12 h en mairie. & 03 21 50 51 82.

Marc DESRAMAUT

m-desramaut@ville-arras.fr Tourisme et animation « Cœur de Ville » Sur RDV en mairie. & 03 21 50 51 82.

Nicole CANLERS

n-canlers@ville-arras.fr Action sociale et solidarité, personnes âgées, personnes handicapées, santé Permanence le mercredi 9 octobre de 10 h à 12 h en mairie & 03 21 50 51 82.

Hugues MORTIER

h-mortier@ville-arras.fr Affaires juridiques et assurance, patrimoine Conseiller délégué de la CUA Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 85.

Claudette DOCO

c-doco@ville-arras.fr Comités des fêtes et comités d’habitants Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.

conseillers de l’opposition

Colette VILETTE, Bertrand LOUCHART, JeanPierre FERRI, Bertrand ALEXANDRE, Karine BOISSOU

Arras en Mieux - c-vilette@ville-arras.fr / b-louchart@ville-arras.fr / jp-ferri@ville-arras.fr / b-alexandre@ ville-arras.fr / k-boissou@ville-arras.fr Permanences à l’Hôtel de Ville le samedi de 10 h à 12 h, bureau 23 ou sur RDV. & 03 21 21 60 15.

z-ouaguef@ville-arras.fr Service de proximité et politique de la ville Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Marylène FATIEN

fx-muylaert@ville-arras.fr Finances, modernisation des services municipaux Conseiller délégué de la CUA Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.

Claire HODENT

Zohra Ouaguef - Ouakid

a-malfait@ville-arras.fr Jeunesse, coordination avec l’université Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.

François-Xavier MUYLAERT

m-sauvage@ville-arras.fr Vie de quartiers Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

Yves DELRUE

Alexandre MALFAIT

e-beaumont@ville-arras.fr Education, caisse des écoles, restauration scolaire Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 83.

Martine SAUVAGE

d-lamotte@ville-arras.fr Logement - Conseillère déléguée de la CUA Sur RDV en mairie le mardi matin. & 03 21 50 50 81 (service logement) ou 03 21 50 51 82 (pour tout autre problème).

Nathalie Gheerbrant

n-gheerbrant@ville-arras.fr Vie étudiante Permanence le mercredi 2 octobre de 10 h à 12 h en mairie. & 03 21 50 51 85.

Jeannine JANDOT

j-jandot@ville-arras.fr Domaine public et exécution budgétaire Sur RDV le mardi matin et le jeudi toute la journée en mairie. & 03 21 50 51 82.

Dominique MORTREUX

d-mortreux@ville-arras.fr Vie associative et relations avec les associations culturelles Sur RDV en mairie & 03 21 50 51 82.

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Laure OLIVIER, Suzy LESNIEWSKI

L’échappée belle - élus-verts-arras@laposte.net Sur RDV à l’Hôtel de Ville, bureau 22. & 06 85 92 66 30.

François DESMAZIèRE

f-desmaziere@ville-arras.fr www.desmaziere.com

Véronique LOIR

v-loir@ville-arras.fr

Pascale CATTEAU

p-catteau@ville-arras.fr

René CHEVALIER

r-chevalier@ville-arras.fr

Jean-Marc MAURICE jeanmarcmaurice@yahoo.fr Permanence les lundis de 15 h à 18 h à l’Hôtel de Ville, bureau 21 ou sur RDV. & 06 77 20 11 81.


Tribune la majorité municipale

le groupe « arras en mieux »

L’éducation, l’un des fondements de la République Française

Education : le gouvernement place la rentrée sous le signe de l’égalité et de l’amélioration de la vie à l’école

Liberté, Égalité, Fraternité. Basée sur la Déclaration des droits de l’homme et du citoyen de 1789, cette devise née sous la Révolution est aujourd’hui devenue le symbole officiel de la République Française : « Liberté » pour dire que chacun est libre de ses opinions et de ses actes dans les limites de la loi ; « Égalité » pour signifier que tous les citoyens ont les mêmes droits et les mêmes devoirs, sans distinction de naissance ou de condition ; « Fraternité » pour rappeler à chacun ses obligations de solidarité et d’entraide vis-à-vis d’autrui. L’éducation est l’un des exemples concrets des fondements de notre République : elle apporte la liberté, promeut l’égalité et encourage la fraternité. L’éducation est le terreau dans lequel poussent les enfants d’une nation, leur donnant à tous les mêmes moyens de réussir, de se construire, et de se réaliser. Elle est aussi le ciment qui permet de combler les différences sociales en offrant à chacun et chacune un socle commun de valeurs, de culture et de connaissances. Dans une société telle que la nôtre, dans une ville telle qu’Arras, cette chance doit pouvoir être donnée à tous. La réforme des rythmes scolaires – qu’Arras a choisie de mettre en œuvre dès cette rentrée 2013 – y participe, en offrant désormais à tous les enfants l’opportunité de découvrir de nouvelles disciplines ou activités au travers d’ateliers périscolaires qui leur sont proposés gratuitement. L’éducation est un droit et il doit être respecté. En retour, l’école, ses règles et son corps enseignant doivent l’être également et ce, sans ambiguïté. Permettre à nos enfants de devenir des adultes accomplis, responsables et porteurs des valeurs républicaines ne peut s’envisager sans cette réciprocité. Respect de la règle, respect d’autrui… L’école est le lieu de la transmission du savoir mais aussi de l’apprentissage de la vie en société. L’éducation est de ces sujets majeurs qui doivent dépasser les clivages et les calculs démagogiques, politiciens ou électoralistes. C’est un domaine où les décisions prises ne doivent l’être que dans un seul intérêt : celui de l’enfant.

Mieux répartir les heures de classe sur la semaine, alléger la journée de classe, programmer les enseignements fondamentaux aux heures où les élèves sont les plus concentrés : telles sont les clés de la réforme des rythmes scolaires que le gouvernement a voulu mettre en place. Elle fait partie d’une priorité donnée à l’éducation consistant aussi à recruter plus d’enseignants et à mieux les former. En permettant une meilleure articulation des temps scolaires et périscolaires, il s’agit d’offrir aux élèves la possibilité d’accéder à des activités sportives, culturelles, artistiques qui contribueront à développer leur curiosité intellectuelle et à renforcer le plaisir d’apprendre et d’être à l’école. Cette organisation du temps scolaire plus respectueuse des rythmes naturels d’apprentissage et de repos des enfants favorisera la réussite de tous à l’école primaire. Soutenue par la subvention de l’Etat mise en place par le Ministre de l’Education Nationale Vincent Peillon, la ville d’Arras a fait le choix de suivre en 2013 cette réforme, et a déjà beaucoup communiqué dans les médias sur ce sujet. En matière d’éducation peut-être plus que dans d’autres domaines, le diable se cache souvent dans les détails, les socialistes arrageois seront donc particulièrement vigilants à ce que la mise en place des rythmes scolaires se fasse sans perdre de vue les objectifs de justice sociale du gouvernement. Il faudra également être attentif à ce que ces nouveaux emplois du temps puissent aux mieux s’articuler aux contraintes horaires des familles. C’est l’esprit de cette réforme : le bien-être pour le bienapprendre. Une feuille de route à développer pour les élèves arrageois dans bien d’autres dimensions…

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l’élu communiste Non à la dégradation des services publics Alors qu’en cet été exceptionnel les médias nous montraient partout des gens en quête du moindre point d’eau pour se baigner, la municipalité d’Arras a décidé la fermeture de la piscine Desbin les week-ends, tandis que la piscine Daullé était close tout le mois d’août. C’est très volontiers que je veux dans cette tribune me faire l’écho des protestations et pétitions des nombreux usagers choqués par cette situation. D’autant que cette décision fut prise, explique -t-on, en raison de la récente ouverture du complexe nautique Aquarena, auquel on semble ne pas vouloir faire concurrence. Aquarena, rappelons-le, est un complexe de gestion privée à but lucratif. Sa vocation ludique, ne répond pas aux mêmes besoins que ceux des piscines municipales. Les tarifs n’y sont pas à la portée de toutes les bourses. Aucun équipement, fût-il de prestige, ne doit se faire en restreignant les services rendus au plus grand nombre. Développer des services publics ouverts aux populations y compris les plus modestes devrait être la préoccupation prioritaire de la municipalité. Or, épousant les mêmes discours sur l’austérité que ceux des gouvernements successifs, le Maire d’Arras, a choisi de restreindre encore les moyens de rendre ces services en réduisant progressivement le nombre d’agents chargés de les faire fonctionner. Lors de la présentation du budget il s’est engagé à ne plus remplacer en totalité les personnels partant à la retraite. Chaque poste supprimé c’est un service dégradé. C’est bien cette même politique austéritaire, prêchée de droite et de gauche et à tous les échelons qui se traduit par une restriction (comme à la piscine),des services rendus à la population. Comment pourrions-nous l’accepter alors que l’argent regorge et que jamais les profits des privilégiés n’ont autant prospéré …et échappé à l’impôt. René Chevalier

La Majorité Municipale

les verts / l’échappée belle

arras passionnement

Arras, emploi, sécurité

Des crèches écologiques… quand s’y met-on ?

Rythmes scolaires : parents, adaptez-vous !

Les petits commerces

Le mois de septembre rime avec rentrée et après notre tribune sur les écoles de septembre 2012, nous mettons cette année les plus jeunes à l’honneur. Prenonsnous à imaginer des crèches écologiques… Année 2015 : Finies l’attente et l’incertitude, le nombre de places ayant considérablement augmenté, vous pouvez préparer dans les meilleures conditions l’accueil de votre bébé en crèche. De nouvelles crèches ont vu le jour, d’autres ont été rénovées. Pour protéger les toutpetits des pollutions urbaines quotidiennes, les crèches sont devenues exemplaires. Le choix a été fait de matériaux écologiques qui garantissent la santé des enfants et des personnels qui y travaillent. Tous les travaux ont été décidés collectivement par les parents et le personnel. Chaque jour l’entretien des lieux se fait avec des produits naturels exempts de substances toxiques. Le bois est omniprésent, dans le bâtiment, les jouets et le mobilier. Exit le plastique et les perturbateurs endocriniens néfastes à la santé des bambins. Exit les colles et peintures chimiques chargées en solvants. Exit les biberons en plastique et le bisphénol A, ils sont remplacés par des biberons en verre. Exit les produits de soin pleins de parabène et autres dérivés de produits pétrolifères, bonjour les produits de soin biologiques et naturels. Exit le wifi et les ondes dans les crèches, l’accès à internet se fait désormais uniquement via des connections filaires. Exit les pesticides dans le lait pasteurisé et les compotes conventionnelles, bonjour les aliments frais et biologiques. Tout est ainsi mis en œuvre pour garantir aux bébés le meilleur accueil possible, une excellence sanitaire, sans produits allergènes, cancérogènes, mutagènes ou reprotoxiques. Les bébés évoluent dans un milieu sain et chaleureux. Par ailleurs, la ville a mis en place un service de couches lavables pour les crèches, les haltes garderies et les assistantes maternelles. Une buanderie municipale est ainsi équipée des machines à laver et sécher nécessaires. Les parents le souhaitant sont initiés à l’usage des couches lavables. Des emplois sont créés, des milliers de kilos de déchets évités par an (6 couches jetables par jour en moyenne par enfant, de sa naissance à ses 2 ans et demi = 1 tonne de déchets non biodégradables par enfant), et de belles économies sont faites sur l’achat des couches jetables. Et lorsque votre enfant entrera à l’école maternelle, pas de dépaysement puisque le même régime aura été appliqué aux écoles. (cf. tribune de septembre 2012).

L’adaptation des rythmes scolaires à ceux de l’enfant est évidemment louable dans son principe. Mais pour qu’elle soit un bénéfice partagé par tous, elle méritait mieux qu’une mise en œuvre précipitée et guidée avant tout par une recherche de lauriers médiatiques à quelques mois des élections municipales. Les parents d’élèves, et notamment les salariés, ont été les grands oubliés de ce bouleversement et se retrouvent contraints de s’y adapter, de gré ou de force. Il ne suffit pas de mettre le mot concertation à chaque bout de phrase pour en faire une réalité : jamais un dialogue fécond sur les enjeux et présentant plusieurs alternatives n’a pu être noué, la mairie se contentant d’imposer un simulacre de vote sur des solutions toutes faites à des représentants de parents désarmés. La communication erratique n’a pas été pour rassurer davantage : envoi d’une première grille horaire en juin, puis d’une nouvelle grille fin août et informations contradictoires et incertaines jusqu’à une semaine de la rentrée. Naturellement, dans l’intérêt de leurs enfants, les parents n’auront pas d’autre choix que de s’adapter aux nouvelles contraintes qui leur sont imposées : lever plus matinal des enfants, augmentation des coûts de garderie en soirée pour les parents qui travaillent (les activités finissant plus tôt), décalage entre horaires des maternelles et des élémentaires dans certains groupes scolaires, absence de choix pour les activités périscolaires, opacité sur le recrutement et les réelles responsabilités des intervenants… Mais au-delà de ces désagréments, ils peuvent légitimement s’interroger sur la pertinence de désorganiser profondément le tissu associatif sportif et culturel pour remplacer ce qui donnait satisfaction par des activités périscolaires de 45 minutes dont le contenu et la réelle valeur ajoutée interpellent les parents. On aurait pu, comme à Hem par exemple, réunir TOUS les parents et poser comme préalable que la réforme n’entraîne aucun changement pour eux. Mais à Arras, on préfère passer du temps à parler concertation dans les médias qu’à la pratiquer réellement !

La ville Arras compte 9 enseignes différentes de grandes surfaces commerciales. La surcharge de ces grandes surfaces les oblige parfois à camper à quelques centaines de mètres l’une de l’autre (à l’exemple du chronodrive et du Carrefour Market), et à se livrer à une guerre des prix féroce. Cette guerre des prix, résultat de l’expansion incontrôlée des grandes surfaces a cependant des conséquences inquiétantes sur les petits commerces qui sont de plus en plus nombreux à ne plus pouvoir suivre la concurrence et à péricliter. Les petits commerçants d’Arras commencent à tirer la sonnette d’alarme face à cette situation qui les met en danger de façon de plus en plus inquiétante. Il en va en effet de l’avenir de tout une partie de la population d’Arras, population déjà durement touchée par la crise. Selon Mr Doublecourt, directeur de l’agence 3*3 et spécialiste de la transaction de fonds, « les centres commerciaux s’agrandissent en périphérie et tuent le petit commerce ». Il a pu de même constater une baisse du volume de transactions dans le centre-ville de 30% ces 18 derniers mois Si rien n’est fait, les petits commerçants d’Arras pourraient bien devenir une population en voie d’extinction…

Laure Olivier et Suzy Lesniewski, élues Europe Ecologie Les Verts

Pascale Catteau, Véronique Loir et François Desmazière

Arras Actu

Septembre 2013

Jean-Marc Maurice Conseiller Municipal d’Arras Conseiller régional de la région Nord-Pas de Calais



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