Hyères Magazine N°130 by Ville d'Hyères

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LE MAGAZINE D’INFORMATIONS DE LA VILLE D’HYÈRES-LES-PALMIERS www.hyeres.fr

/// OCTOBRE 2010

→ GRAND ANGLE

La sécurité : première des libertés P.11 ///

→ PANORAMA P.4 /// → SUR LE VIF : Lancement du PLU P.6 /// → ENQUÊTE : "L’autre Musée" devrait ouvrir en 2013 P.8 /// → NOTA BENE P.10 /// → GRAND ANGLE : La sécurité, première des libertés P.11 /// → EXPRESSIONS P.16 /// → INITIATIVES : Les essais de missiles au Levant P.17 /// → SPORTISSIME P.18 /// → ENSEMBLE P.20 /// → BUZZ P.21 /// → ZAPPING P.22 ///

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Le service de la ville d’Hyères est à votre disposition pour toute demande sur le domaine public et s’engage :

• Sous 48h pour les petites interventions ponctuelles - le pluvial - l’assainissement - les espaces verts - la voirie...

• Sous 15 jours à effectuer un suivi personnalisé de votre demande auprès du service concerné jusqu’à l’obtention de l’information ou jusqu’à la réalisation de l’intervention. du lundi au vendredi

mairieplus@mairie-hyeres.com de 8h30 à 12h et de 14h à 17h30

→ Mémento /// URGENCE SAMU 83 : 15 ou 04 94 61 61 15 N° d’appel d’urgence européen : 112 S.O.S. Médecins : 04 94 14 33 33 Hôpital : 04 94 00 24 00 Chirurgiens dentistes de garde : 04 94 09 44 44

/// POLICE GENDARMERIE Police nationale : 17 Police municipale : 04 94 65 02 39 Gendarmerie nationale : 04 94 12 15 70 Pompiers : 18 C.R.O.S.S. Méd. : 04 94 61 71 10

/// ASSOCIATIONS Drogue info service : 0 800 23 13 13 Enfants maltraités : 119 Dépistage gratuit et anonyme du SIDA : 04 94 12 60 20 Association des Infirmiers Libéraux : 04 94 12 73 80

/// QUELQUES SERVICES PUBLICS Standard mairie : 04 94 00 78 78 Médiathèque : 04 94 00 11 30 Complexe aquatique : 04 94 00 46 10 CCAS : 04 94 00 78 85 Office de tourisme : 04 94 01 84 50

→ ÉDITORIAL

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Mieux protéger les Hyérois

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/// Vous le savez, la ville d’Hyères a fait de la sécurité l’un des piliers de sa politique, au même niveau que le cadre de vie, la propreté et la proximité. Que ce soit à travers l’augmentation de 20% des effectifs de la Police municipale, le transfert de son siège avenue Gambetta, l’augmentation des effectifs de nuit ou encore la création d'une brigade motos, nous avons voulu reconsidérer la place et le rôle des agents de Police municipale, en leur rappelant tout d’abord leurs missions de prévention et de proximité. C’est dans le cadre de cette action que nous avons souhaité mettre en place un plan pertinent en matière de vidéo-protection avec l’aide de l’Etat et du Fonds interministériel de prévention de la délinquance, et ce à hauteur de 75 000 euros. Ce plan a un objectif prioritaire : mieux protéger les Hyéroises et les Hyérois, tout comme nos visiteurs. Mais les caméras de vidéo-protection 1 caméra pour jouent également un rôle important en ce qui concerne la protection des 900 habitants bâtiments, l’aide à la résolution des crimes et délits ou encore la régulation du trafic routier. C’est pourquoi, de 12 caméras en 2008, nous sommes passés à 18 en 2009, auxquelles s’ajouteront 45 nouvelles en 2011, toutes en service en juillet de cette même année. Cette augmentation considérable passe tout d’abord par une refonte du Centre de surveillance urbain, qui sera équipé d’écrans high tech (opérationnel en janvier 2011). La pose des caméras repose enfin sur des critères précis : secteurs sensibles, réponse aux attentes des CIL, mais aussi à proximité des établissements scolaires, afin de protéger nos plus jeunes. Enfin, en 2012, ce plan caméras connaîtra un second volet afin d’étendre la vidéo-protection aux fractions de commune. Mais d’ores et déjà, aujourd’hui, avec un ratio qui sera donc porté à 1 caméra pour 900 habitants, Hyères pourra se targuer d’être la Championne de France des villes de sa catégorie en la matière.

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/// La Ville d’Hyères-les-Palmiers

> SOMMAIRE

Magazine municipal mensuel N°130 – octobre 2010 /// Directeur de la publication : Jacques Politi /// Directrice de la communication / Rédactrice en chef : Muriel de Saint Loup /// Chargée de publication : Céline Ranc /// Rédaction : service Communication, L’oustau de Prouvènço (provençal), Nicole Fau, Jérôme Lévy, Jérôme Mattio (médiathèque), Pierre Quillier (histoire), /// Photos : Thierry Cottron et Marc Delevert (service Communication) /// Conception : Ipso Facto (tél. 01 40 38 48 47) /// Réalisation : service Communication (PAO) /// Impression : Zimmerman (tél. 04 93 22 58 16) /// Distribution : Médiapost (tél. 04 94 24 62 61) /// 33 000 exemplaires /// Dépôt légal : 1er trimestre 1990

www.hyeres.fr Le logo “Imprim’vert” vous indique que les encres utilisées pour imprimer ce magazine sont végétales, donc moins toxiques et utilisant des ressources renouvelables. Par ailleurs, le papier utilisé est recyclé.

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→ PANORAMA

→ SUR LE VIF

→ ENQUÊTE

→ NOTA BENE

> GRAND ANGLE

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/// La sécurité, première des libertés 16

→ EXPRESSIONS

→ INITIATIVE

→ SPORTISSIME

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→ ENSEMBLE

→ BUZZ

→ ZAPPING LE MAGAZINE D’INFORMATIONS DE LA VILLE D’HYÈRES-LES-PALMIERS

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→ PANORAMA

Une amitié de 40 ans Le mois dernier, Hyères fêtait 40 ans de jumelage et d’amitié avec la ville allemande de Rottweil. Deux jours de fête avaient été organisés les 18 et 19 septembre, avec exposition, accueil en costumes traditionnels et présentation des spécialités régionales sur le parvis du Musée, le samedi, et repas de gala avec animation, le dimanche soir à l’Espace nautique.

Un commissariat à la hauteur de notre ville Après l’inauguration du nouvel Hôtel de Police municipale en juin dernier, le 17 août, c’était au tour du nouveau commissariat de Police nationale d’être inauguré. Le ministre de l’Intérieur avait fait le déplacement à Hyères pour partager la satisfaction unanime que notre ville compte désormais un équipement permettant aux agents qu’il accueille d’exercer leur fonction de manière satisfaisante.

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Août

Septembre

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///////////////////////////////////// L'UTD fait sa rentrée

Les écoles municipales de sport font le plein Le mercredi 1er septembre dès 8h, les petits Hyérois avaient rendez-vous avec le sport, au complexe sportif du Golf-Hôtel. Ils ont été quelque 1 084 à s’inscrire dans l’une des 22 écoles municipales de sport dont environ la moitié avaient déjà fait leur choix pendant les premières heures de cette journée portes ouvertes.(Renseignements : tél. 04 94 00 78 79)

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En septembre, l'Université du temps disponible (UTD) a aussi fait sa rentrée. Au programme de cette 13e saison, quelque 75 conférences, des ateliers d'actualité, d'autres consacrés à l'écriture ou à l'anglais, des visites d'expos et des sorties. De quoi satisfaire les déjà plus de 250 adhérents. (Renseignements : tél. 04 94 00 78 24 ou www.hyeres.fr)

→ PANORAMA

À la rencontres des associations 155 exposants sur 127 stands ayant reçu la visite de 2 000 à 2 500 visiteurs par jour sur deux jours : encore une bonne année pour les rencontres associatives qui se tenaient les 11 et 12 septembre dernier. De quoi témoigner, si besoin est, du dynamisme de la vie associative hyéroise.

Grands Hommes et Histoire

////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////////// Malgré une météo capricieuse, les 27es Journées du Patrimoine qui avaient lieu les 18 et 19 septembre ont remporté un franc succès à Hyères où, pour coller à la thématique nationale des "Grands Hommes qui construisent l'Histoire", on pouvait notamment découvrir l'exposition sur Alexis Godillot qu'accueille la salle d'honneur du Park-Hôtel jusqu'au 7 novembre. Le site archéologique d'Olbia, à lui seul a reçu la visite de plus de 2 100 personnes en deux jours, spectateurs du concert du samedi soir compris. Surprise de dernière minute, la chapelle des Pesquiers a également accueilli un petit concert de musique classique.

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La charte Pelagos, c'est signé ! Le 13 septembre dernier, les maires des villes d'AntibesJuan-les-Pins, Cavalaire-sur-mer et Saint-Jean-Cap-Ferrat sont venus à Hyères pour, aux côtés de leur homologue hyérois, signer la charte de partenariat Pelagos et ensemble manifester leur volonté de contribuer, à leur propre échelle, à la mise en œuvre de toutes mesures susceptibles de participer à la conservation des mammifères marins. Hyères a été la première ville française à déclarer sa volonté de signer cette charte dès le 12 mars dernier, par délibération unanime du Conseil municipal.

Sur les traces d'Edith Wharton Mi-septembre, une délégation de la fondation Edith Wharton est venue en visite à Hyères. Susan Wissler, une des responsables de "The Mount", ancienne demeure de la romancière américaine restaurée par la fondation à Lenox, dans l'ouest du Massachussetts, était accompagnée par Jonas Dovydenas, photographe, son épouse Betsy et Olivier Noury, Français vivant six mois de l'année à New York, pour suivre les traces d'Edith Wharton notamment au castel Sainte-Claire.

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→ SUR LE VIF

Urbanisme

Lancement du PLU /// Le 8 septembre dernier, le Conseil municipal hyérois a arrêté par délibération le projet de Plan local d’urbanisme (PLU), résultat d’un long parcours et étape importante dans une nouvelle façon de gérer le territoire de notre ville. Dès 2001, les études relatives à l’élaboration du PLU hyérois ont été lancées par la Ville, dans le cadre d’une concertation avec le public et d’une association des différents services de l’Etat. En 2008, la nouvelle Municipalité a repris en charge l’élaboration du PLU, avec la volonté d’affirmer un véritable projet urbain et, par délibération du 19 septembre, le Conseil municipal a souhaité remanier les documents existants et rappeler les modalités de concertation du projet. Sur cette base, les services municipaux, assistés d’un bureau d’études, ont pu travailler à l’élaboration des pièces graphiques et règlementaires du PLU. Par délibération en date du 8 septembre 2010, le Conseil municipal a tiré le bilan de la concertation et arrêté le projet de plan. Ses trois orientations principales sont la valorisation d'un cadre de vie remarquable, la dynamisation et l'harmonisation de la vie locale, et la promotion du développement urbain de la ville. Il veille également au maintien des équilibres entre les différentes zones : les zones urbaines et à urbaniser représentent 16,52% de la superficie totale et les zones agricoles et naturelles, 83,48%.

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/ UN POINT DE DÉPART Dès son arrêt par le Conseil municipal, le projet de PLU est transmis à l’ensemble des personnes publiques associées à son élaboration qui disposent d’un délai de trois mois pour faire parvenir en retour leur avis sur le dossier, réputé favorable au-delà de ce délai. Une fois les différents avis recueillis et analysés, une enquête publique sera organisée et annoncée par voie d’affichage, de presse et sur le site internet de la Ville, au moins quinze jours à l’avance. Dès ouverture de l’enquête et pendant un mois, le public sera reçu par un Commissaire enquêteur chargé de recenser l’ensemble des observations et de faire parvenir un rapport et des conclusions à la Ville, dans un délai d’un mois à l’issue de l’enquête. Après analyse de ces conclusions, le Conseil municipal pourra alors approuver le dossier de PLU qui, dès transmission en Préfecture et accomplissement des mesures de publicité, deviendra exécutoire et opposable aux tiers. ///

83,48% du territoire est en zones agricoles et naturelles

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ET MAINTENANT ? Aujourd’hui, le projet de PLU ayant été arrêté : • le public peut consulter l’ensemble du dossier de PLU arrêté, au service Aménagement de la ville d’Hyères (1er étage de l’Hôtel de Ville), aux jours et heures d’ouverture au public ; • aucun registre d’observation n’est ouvert avant le début de la future enquête publique ; • le PLU n’est pas opposable aux demandes d’occuper ou d’utiliser le sol.

→ SUR LE VIF UN DOCUMENT D’URBANISME ENCADRÉ La volonté de développer et de structurer le territoire est confrontée aux différentes contraintes légales et règlementaires auxquelles la Ville est soumise, telles que : • la loi littoral du 3 janvier 1986 relative à l’Aménagement, la protection et la mise en valeur du littoral, • la loi relative à la protection et la mise en valeur des paysages, du 8 janvier 1993, • la loi dite «Barnier» du 2 février 1995, relative au renforcement de la protection de l’environnement créant diverses mesures destinées au traitement des entrées de ville, • la Loi du 11 juillet 1985 relative à l’Urbanisme et au voisinage des aérodromes, soumettant la Ville à un Plan d’exposition au bruit (PEB). D’autres contraintes sont environnementales : • 3 sites sont classés (île de Port-Cros depuis 1930, île de Porquerolles et ses îlots depuis 1988, la Presqu’île de Giens, l’étang et les salins des Pesquiers depuis 2005), • la Presqu’île de Giens est aussi un site inscrit, en ses parties artificialisées, • en application des directives Oiseaux et Habitat, Hyères compte des sites Natura 2000, qui soumettent alors les projets d’aménagement à une évaluation de leur incidence au regard des objectifs de conservation de ces sites, • Hyères compte aussi 31 Zones naturelles d’intérêt écologique, faunistique et floristique (ZNIEFF). Par ailleurs, le PLU doit impérativement être compatible avec les documents supra-communaux, qui déterminent les grandes orientations stratégiques en matière de planification du territoire : • le projet de Schéma de Cohérence Territorial (ScoT), approuvé par délibération le 16 octobre 2009 par le syndicat mixte du SCoT Provence Méditerranée, • le Programme local de l’habitat TPM 2010-2015, approuvé par délibération du Conseil communautaire le 19 décembre 2009 et adopté par le Comité régional de l’Habitat le 21 juin 2010. • le Plan de déplacements urbains, approuvé le 4 juillet 2006 par les 11 communes fondatrices de la Communauté d’ Agglomération TPM. • le Schéma directeur d’aménagement et de gestion des eaux (SDAGE) du bassin Rhône-Méditerranée-Corse, institué par la loi sur l’eau du 3 janvier 1992, adopté par le Comité de bassin et approuvé par le Préfet coordonnateur de bassin le 20 décembre 1996. Enfin, l’aménagement du territoire doit prendre en compte un certain nombre de contraintes et d’aléas, tels que les risques d’inondations et de feux de forêts, la préservation des espaces naturels ou encore la protection et la mise en valeur du patrimoine architectural et paysager.

Stratégie

L’Office de Tourisme a une nouvelle directrice /// Christine de La Forest a pris la direction de l’Office de Tourisme hyérois depuis le 1er septembre dernier. Elle arrive d’Aix-en-Provence où elle bénéficiait d’une expérience de près de 15 ans, après avoir participé au lancement d’événements tels que l’exposition Cézanne en 2006. Christine de La Forest a pour mission principale la réorganisation des compétences existantes en matière de tourisme avec, notamment, le rapprochement des deux structures actuelles, et comme objectif la recherche de nouveaux publics en suivant un axe "nature/culture/nautisme". Il s’agit aussi de rendre Hyères plus attractive en présentant ses atouts à l’aide d’une information, une promotion et une communication touristiques repensées. Christine de La Forest a également pour projet d’entamer un important travail dans le domaine du tourisme d’affaires (congrès, séminaires, etc.). Depuis son arrivée, la nouvelle responsable de l’Office de Tourisme observe les chiffres de l’été 2010 à Hyères. "Il est encore un peu tôt pour tirer des conclusions globales pour la saison estivale qui se prolonge bien au-delà de fin août et même septembre, ce que nous souhaitons accentuer. Il est cependant possible de confirmer que, comme partout en France, la saison a démarré lentement jusqu’en juillet et que la dépense moyenne par visiteur a adopté une tendance à la baisse. Nous devrions toutefois être en mesure d’affiner et de préciser l’ensemble des indicateurs à l’occasion d’un forum de professionnels du tourisme que nous organisons à la fin du mois d’octobre." / UNE NOUVELLE AMBITION Les statistiques semblent notamment indiquer qu’un nombre grandissant de visiteurs utilisent internet et les nouveaux médias (dont les visites guidées téléchargeables au format mp3 avec Zevisit) pour préparer leurs séjours. Un nombre de visiteurs constant ou en baisse à l’Office de Tourisme ne peut donc pas être interprété comme une baisse du nombre de touristes venant séjourner à Hyères. "Nous réfléchissons à de nouvelles stratégies pour ne pas attendre que les visiteurs viennent à nous pour trouver de l’information mais aller là où ils se trouvent pour leur délivrer." Autre élément à prendre en compte dans l’analyse des chiffres de 2010 : l’année 2009 n’est pas une année de référence représentative puisqu’avec la crise, les Français avaient eu tendance à moins partir à l’étranger. Paradoxalement, il en a résulté de très bons chiffres pour le tourisme en France alors que l’on a tendance à retrouver aujourd’hui des indicateurs similaires à ceux d’avant la crise. Depuis début septembre, l’équipe de l’Office de Tourisme a retrouvé ses locaux du Forum du Casino après quelques travaux (peintures, climatisation). "L’installation à la rotonde du Park-Hôtel durant l’été a été très positive. Au-delà de celle des touristes, la fréquentation hyéroise semble avoir été dopée par une meilleure visibilité et une qualité d’accueil accrue grâce à cet emplacement. Dès la prochaine saison, l'ambition sera d'intégrer les deux structures dans les locaux rénovés du Park-Hôtel." ///

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→ ENQUÊTE

Culture

«L’autre Musée» devrait ouvrir en 2013 /// Depuis 2004, date de l’acquisition de l’ex-Banque de France et de son jardin "à la française", construit sur des plans de Léon David, en 1925, les Hyérois s’interrogent sur le devenir de ce beau bâtiment de style néoclassique. Désormais, il n’y a plus d’interrogations : le projet scientifique et culturel qui définit la vocation du nouveau musée municipal et ses orientations, a été approuvé en séance publique du conseil municipal le 25 juin 2010. Ce projet, ambitieux, consiste à créer un musée d’archéologie, en lien avec l’histoire du musée précédent, qui ne sera pas oubliée. L’objectif est d’ouvrir cet espace privilégié – et rénové – en 2013 : la course contre la montre est lancée… Comment concevoir "l’autre Musée" ? "En choisissant un langage qui s’adresse à l’imaginaire du visiteur, à travers des supports informatiques qui étonnent, suscitent l’intérêt, et en délocalisant le musée dans les îles, la presqu’île, le centre historique, mais aussi dans les musées des villes voisines, Toulon, Marseille, Fréjus, les Embiez… ", répond Martine Sciallano, conservateur. "Le musée que nous proposons ne sera pas un lieu de conservation nostalgique", ajoute-t-elle. "Il sera facteur de rassemblement et de lien social et les nouvelles technologies, la lumière et le son permettront de présenter des objets anciens, de façon contemporaine. Ces dispositifs innovants, comme l’interactivité, les images en 3D sont encore rarement utilisés dans les musées. Hyères doit être un exemple réussi... "

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des visiteurs qui, depuis la réouverture du site d’Olbia, veulent voir le résultat des fouilles. Mais l’originalité, c’est la collection d’archéologie sous-marine, encore inconnue du public, qui sera dévolue à la Ville par l’Etat et qui fera du musée d’Hyères le musée de France le plus important dans cette discipline. "Il y a, entre les Embiez et le Cap Camarat, un nombre important d’épaves, de toutes les époques, dont les objets n’ont jamais été exposés. Nous en demanderons la dévolution à l’Etat. Ce sera, pour le public, une découverte et, pour nous, un gros travail de sélection ! Pour le seul vaisseau coulé près de l’île du Levant, le «Slava Rossii», dont l’exposition se prolonge jusqu’au 28 novembre, nous avons recensé 1 808 objets, du morceau de céramique à de belles icônes…" La seule rade d’Hyères compte 78 épaves répertoriées et ayant donné lieu à des expertises ou des fouilles : l’archéologie sous-marine a de l’avenir… ///

Hyères doit être un exemple réussi...

/ ARCHÉOLOGIE SOUS-MARINE L’archéologie terrestre du site d’Olbia et du site d’Aristée constituera le cœur des collections permanentes. Une façon de répondre à l’attente

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→ ENQUÊTE

5 SITES ARCHÉOLOGIQUES RÉPERTORIÉS SAINT-MICHEL-DE-SAUVEBONNE : il s’agit d’un site privé d’où viennent des stèles protohistoriques qui seront exposées dans le musée départemental de Fréjus qui deviendra musée partenaire avec probablement une billetterie commune. LA TOUR FONDUE : une villa romaine au bord de mer se retrouve aujourd’hui sous un parking, mais le matériel issu des fouilles est indigent (et inexposable). LE POIDS DU PASSÉ Le premier musée de la ville d’Hyères date de 1889. Au fil du temps, les collections se sont multipliées en fonction des pôles d’intérêt des différents conservateurs. C’est ainsi que Martine Sciallano, conservateur du Musée, se retrouve avec quelque 1 500 dessins et tableaux, 3 000 coquillages, un millier de minéraux et 1 300 oiseaux de Provence naturalisés, avec leurs nids et leurs œufs… S’il n’est pas question de reprendre ces collections dans leur intégralité, il n’est pas envisagé, non plus, d’oublier l’apport de ceux qui ont œuvré avec passion pour leur musée : "Nous allons créer un lien entre le passé et le présent, et des œuvres contemporaines vont ponctuer les salles d’exposition où l’on retrouvera quelques pièces des collections anciennes", souligne le conservateur, qui veut faire de l’ex-Banque de France la "maison mère" d’un musée largement ouvert sur la ville.

LE ROCHER D’ARISTÉE, lieu de culte et d’offrandes, a été fouillé dans les années 1960. Il se retrouve aujourd’hui sur une parcelle communale à l’intérieur d’une copropriété. Les coupelles votives feront partie de l’exposition permanente.

"SLAVA ROSSII" : À LA ROTONDE DU PARK HÔTEL, JUSQU’AU 28 NOVEMBRE En attendant l’ouverture du musée archéologique de la Ville, prévue en 2013, chaque année, une exposition de préfiguration est organisée, pour permettre au public de découvrir un moment de l’histoire de la région. Ces expositions trouveront leur place définitive dans l’exposition permanente du musée. Cette année, l’exposition "Slava Rossii", quand la Russie croisait dans les eaux d’Hyères" raconte l’histoire du naufrage d’un vaisseau de la flotte impériale russe, échoué sur les rochers de l’île du Levant en 1780. Les premières fouilles commencent en 1957, avec la découverte de canons. Philippe Taillez en remontera trois : deux qui sont déposés à la Tour Royale et un à Saint-Raphaël. En 1980-1981, les plongeurs, sous la direction de Max Guérout fouillent l’épave et dressent une topographie générale du site. Ils découvrent également un nombre considérable d’objets : ces plongeurs formeront en 1982 le Groupe de Recherche en Archéologie navale. L’exposition, organisée par Martine Sciallano, a été conçue en coopération avec le Département des Recherches archéologiques subaquatiques et sous-marines, le musée national de la Marine de Toulon et Max Guérout, fondateur du GRAN, ainsi qu’avec les enfants de Francine et Jean-Noël Turcat.

OLBIA, site classé et réserve archéologique continue d’être fouillé. Une large part de l’exposition permanente lui sera consacrée au musée, et le site sera doté d’un centre d’interprétation. LE CENTRE ANCIEN est médiéval et n’a pas fait l’objet de fouilles préventives systématiques : il n’y a donc pas d’objets issus de ces fouilles mais la documentation associée à des études architecturales permettra d’en dresser une maquette qui sera exposée au musée. Enfin, LES ÎLES ET LE LITTORAL ont été occupés depuis l’Antiquité. Le matériel issu des fouilles sera présenté à l’occasion d’une série d’expositions temporaires qui, pour une part, pourront devenir permanentes.

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→ NOTA BENE Théâtre

Des petits riens qui changent tout Littoral

Potinière, Bona, Méditerranée relookés /// Avant l'été, la plage d'Hyères et ses alentours ont quelque peu changé de visage. Retour sur une série de travaux qui leur ont permis de se préparer pour la saison et au-delà. La plage d'Hyères, aussi appelée plage Bona, se situe dans le prolongement du port la Gavine, après la plage de la Potinière, devant le boulevard de la Méditerranée. Ce site fait partie des zones du littoral hyérois où l'érosion est très marquée. La plage est attaquée lors des fortes tempêtes et se réduit tout au long de l'hiver. Pour pallier ce phénomène, la Ville vient de lancer une étude qui permettra de définir les travaux nécessaires à la lutte contre l'érosion sur ce tronçon. En attendant ces travaux, un réengraissement de plage a été réalisé, fin juin, afin de limiter les effets du recul du trait de côte et de reconstituer une plage pour la saison estivale. Le sable déposé est un sable roulé-lavé de carrière ce qui permet de limiter l’impact sur le milieu. Le coût de l'opération s'élève à 92 000 euros. La Ville a aussi travaillé à l'amélioration des équipements et de l'esthétisme de la plage. L'effort a d'abord porté sur l'intégration paysagère du poste de secours avec le remplacement de l'ancien bungalow de type Al-

géco par un chalet en bois peint fabriqué par le Centre d'aide par le travail (CAT) d'Hyères qui proposent aux personnes handicapées des activités à caractère professionnel. Les cabines de toilettes autonomes installées pour la saison estivale ont, elles aussi, été intégrées dans le paysage par la construction d'un cache en bois. Ce type d'équipement a également été testé sur deux autres plages hyéroises (Almanarre et Ayguade) et pourra être étendu à d'autres en fonction du bilan de fin de saison. Dernière amélioration notable, une nouvelle colonne de douche à quatre jets (au lieu d'un sur l'ancien modèle) a été installée et le système d'évacuation des eaux a été remis en état afin de limiter les écoulements sur la plage. De gros travaux inaugurés le 14 septembre dernier, ont aussi permis au boulevard de la Méditerranée de devenir une promenade piétonnière de 3,5 m de large sur 170 m de long, en bord de mer, avec un mobilier urbain neuf.///

L'ÉGLISE ANGLICANE AUSSI Egalement gérée par le service Culture et Patrimoine de la ville d'Hyères, l'église anglicane bénéficie aussi chaque année d'améliorations. Après la lumière revue l'année dernière, cette année c'est une sonorisation complète de la salle et de la scène qui a été installée avec l'acquisition d'une régie technique mobile pour un montant de plus de 11 000 euros. Au-delà de l'accueil régulier de répétitions et de concerts, l'église abritera du 5 au 7 novembre, "Art et matière", une exposition de sculpture organisée par le CIL Godillot.

10 /// LE MAGAZINE D’INFORMATIONS DE LA VILLE D’HYÈRES-LES-PALMIERS

/// Comme beaucoup de structures municipales accueillant du public, l'été rime avec travaux pour le théâtre Denis qui, le reste de l'année, ne reste pas longtemps inutilisé. Cet été au théâtre Denis, l'accent a été mis sur l'amélioration des conditions d'accueil des spectateurs, notamment leur confort, et l'équipement technique. En façade, une bannière a été apposée pour une meilleure visibilité du bâtiment Dans le hall d'accueil, un écran permet désormais d'annoncer la programmation et de visionner vidéos et photos des spectacles. Ce hall et le parvis du théâtre ont été sonorisés avec un équipement permettant également une captation en direct du son de la scène pour une diffusion en dehors de la salle. Côté salle, la création d'un meuble sur-mesure pour accueillir la régie technique en son cœur même la rend plus efficace, plus esthétique mais aussi plus sûre. Pour le deuxième balcon, l'effort a porté sur le renforcement de la sécurité avec un balisage lumineux au sol, à base de leds, et l'ajout de garde-corps aux escaliers. Les deuxième et troisième rangs ont été rehaussés pour une consolidation et une meilleure fixation des sièges mais aussi pour permettre une meilleure visibilité. Côté scène, l'ensemble des rideaux scéniques, frises et pendrillons, a été remplacé. Côté coulisses, la grande loge a été rénovée (peinture et mobilier). Dernière acquisition, une console lumière adaptée aux nouvelles technologies permet des éclairages scéniques de dernière génération. Enfin, les parties basses de la façade et des quatre portes exterieures ont été repeintes fin septembre. L'ensemble de ces travaux et équipements représente une enveloppe globale de près de 47 000 euros. ///

→ GRAND ANGLE La Sécurité,

première des libertés

Proximité

Une exigence pour tous /// La sécurité est l’une des préoccupations majeures de nos concitoyens. Compétence de l’Etat, elle n’en demeure pas moins une priorité pour les élus locaux. Dans cet esprit, la ville d’Hyères amplifie son action et renforce ses missions pour mieux répondre aux besoins de la population et ainsi offrir les services d’une police de proximité.

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→ GRAND ANGLE

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Interview de Fabrice Werber, chef de la Police municipale hyéroise

Une police de proximité au service des Hyérois /// Comment définissez-vous la Police municipale hyéroise ? Fabrice Werber : C’est une police avant tout préventive et de proximité avec un arsenal répressif qui permet de faire respecter les réglementations. Notre objectif est d’augmenter notre présence sur le terrain en essayant de couvrir l'ensemble du territoire communal. /// Quelles sont les missions fondamentales de la Police municipale qui la distingue de la Police nationale ? F.W. : Les agents de Police municipale sont des agents de police judiciaire adjoints. Ils exécutent, dans la limite de leurs attributions, les tâches relevant de la compétence du maire que celui-ci leur confie en matière de prévention et de surveillance du bon ordre, de la tranquillité, de la sécurité et de la salubrité publique. Au quotidien, la sécurisation aux abords des écoles, le respect des arrêtés du maire et le traitement des appels d'urgence restent des actions prioritaires. /// Quelles sont ses spécificités ? F.W. : La politique sécuritaire voulue par la Municipalité permet à la Police municipale de disposer de moyens particuliers. Ainsi, nous avons une brigade nautique qui intervient principalement en matière de prévention notamment pour le respect de l’environnement dans la bande maritime des 300 mètres à partir de la côte (distance de mouillage, respect de la végétation… ) mais nous avons aussi une mission d’assistance en mer et de déclenchement d’opération de sauvetage avec le "CROSS MED". Autre spécificité de la police hyéroise : l’existence d’une brigade de nuit composée de 14 volontaires qui n’assurent leur service que la nuit. Cela leur permet de disposer d’une meil-

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leure connaissance de l’activité nocturne sur la ville. Enfin, nous sommes présents sur les îles toujours dans un souci d’offrir aux Hyérois insulaires les services d’une police de proximité. Le recrutement de 10 agents en 2010 porte à 62 l’effectif des policiers municipaux, investis de ces missions de maintien de l'ordre public, soit 1 agent pour 900 habitants contre 1 agent pour 1 000 au niveau national. /// Des moyens humains en augmentation donc mais aussi en appui des moyens techniques ? F.W. : Bien sûr, et pour n’en citer qu’un : le réseau de vidéoprotection,quiaujourd’huiestcomposéde18camérasmaisqui en comptera 63 d’ici à l’été 2011. 25 opérateurs fonctionnaires auront alors en charge dans un centre de supervision, la surveillance de la ville en complémentarité avec les équipes de terrain et viendront conforter mieux encore le service de proximité proposé par la Police municipale. /// Comment intervenez-vous avec les autres acteurs de la sécurité civile ? F.W. : Nos partenaires sont bien sûr la Police nationale et les pompiers. Une convention de coordination fixe les missions de la Police municipale et de la Police nationale. Cela se traduit par un partenariat plus efficace au service des Hyérois et en profite pour remercier le Commissaire Mayen. Quant aux pompiers, nous intervenons en appui sur les accidents de la circulation, les incendies, les catastrophes naturelles, pour faciliter leur intervention et sécuriser les lieux. Et c’est avec le commandant Michel Audier que nous travaillons efficacement. ///

/// Des locaux rénovés Depuis quelques mois, la Police municipale occupe de nouveaux locaux rénovés (au sein de l'ancien collège Jules-Ferry, en bas du boulevard Gambetta), plus fonctionnels et permettant des interventions plus rapides sur l'ensemble du territoire communal. Ce nouvel Hôtel de Police abrite notamment un PC opérationnel, une salle dédiée à la Cellule de crise communale, une salle de réunion, mais aussi un local pour la gestion de la fourrière canine.

→ GRAND ANGLE Sauvegarde

Anticiper, coordonner, informer /// Les quelque 20 hectares de forêts partis en fumée à partir du mont Paradis et jusqu'aux portes de la ville, le 15 septembre dernier, en sont un bon exemple : la ville d'Hyères, grâce à la mise en place de son Plan communal de sauvegarde, sait se montrer réactive face aux deux risques naturels qui la concernent plus particulièrement. /// Des moyens humains La Police municipale à Hyères, ce sont 96 personnes. Des agents de Police municipale, bien entendu, au nombre de 62, mais aussi 18 agents administratifs, 7 agents de surveillance de la voie publique, 4 médiateurs de quartiers, 3 opérateurs vidéo et 2 agents de fourrière canine.Ces effectifs sont renforcés en saison estivale par des agents saisonniers et le seront de façon plus pérenne d'ici à la fin de l'année.

/// Des véhicules divers

A la diversité des missions correspond la diversité des moyens de locomotion. Les équipes de la Police municipale hyéroise disposent de 9 véhicules légers d'intervention équipés d'un système de géolocalisation, 2 véhicules de service, 3 (prochainement 4) motos, 8 VTT, 2 bateaux et 2 véhicules électriques pour les îles.

Le territoire hyérois a pour spécificités un littoral de grande surface, une grande étendue totale et une population approchant les 60 000 habitants. Une grande partie de ce territoire est concernée plus spécifiquement par un type de risques naturels : les incendies. Sa zone Est, elle, est plus sensible aux inondations avec la présence du Gapeau. L'année est plus ou moins scindée en deux périodes de 6 mois, correspondant chacune à un de ces risques naturels. Des exceptions sont toutefois possibles, comme l'ont malheureusement montré les grosses précipitations du 15 juin dernier. Depuis 1987, un plan de prévention des risques (PPR), document d'urbanisme réalisé par l’Etat, réglemente l’utilisation des sols à l'échelle communale en fonction des risques auxquels ils sont soumis. Cette réglementation va de l’interdiction de construire à la possibilité de construire sous certaines conditions, et est prise en compte par les POS/PLU. Par ailleurs, la loi d'août 2004 sur la modernisation de la sécurité civile rend obligatoire pour les communes soumises à un PPR la mise en place d'un Plan communal de sauvegarde (PCS). / RÉACTIVITÉ ET PROXIMITÉ Géré à Hyères par la Police municipale, il s'agit d'un document de référence qui permet à la Ville de mettre en œuvre une organisation fonctionnelle réactive et des mesures immédiates en cas d'événement grave afin de sauvegarder les vies humaines, de réduire les atteintes aux biens et de protéger l'environnement. Tous services confondus, il définit le rôle de ses acteurs avec, bien entendu, la sécurité (Police municipale, nationale, pompiers, etc.) mais aussi la logistique (services techniques), l'aspect humain pour le CCAS avec l'accompagnement et le soutien de la population, et se traduit par la création d'une Cellule de crise communale (CdCC), au cœur du dispositif. Elle s’intègre dans l’organisation générale des secours et apporte une réponse de proximité. En cas d’accident, de sinistre ou de catastrophe dont les compétences dépassent les limites ou les capacités de la commune, c’est le préfet qui prend la direction des opérations.

/ PLUS MODERNE, PLUS PRÉCIS Jean-Brice Cortez, coordinateur du PCS à Hyères, précise : "Un volet important du Plan communal de sauvegarde est celui de l’information préventive. Début novembre, nous disposerons d'un système logiciel d'appel de masse pour diffuser une alerte et des consignes de sécurité sur tous types de support (téléphone fixe, portable, mail, fax). Ce système nous permettra de prévenir en une seule fois les habitants d'un périmètre donné, que ce soit une rue, un pâté de maisons, un quartier, etc. Il nous autorisera également à suivre en temps réel le nombre de messages effectivement délivrés, répondus et en attente de rappel. Nous donnerons la possibilité à la population de s'inscrire pour s'assurer de figurer dans la liste des contacts de son secteur". La Police municipale est d'ores et déjà en liaison avec une équipe d'experts météorologues capables de délivrer des prévisions d'une précision remarquable. Cette équipe est joignable 24h sur 24 et assure une veille constante. "Les avancées technologiques récentes nous permettent d'aller réellement plus loin dans l'anticipation. Ce qui est relativement récent aussi, c'est la mutualisation des moyens et les échanges entre responsables des différents PCS de la communauté d'agglomération, rendus possibles par l'établissement d'un Plan intercommunal de sauvegarde (PICS)." ///

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→ GRAND ANGLE

Engagement

Contrat local de sécurité : la prévention en actions

QUESTIONS À PATRICE LEGENDRE MÉDIATEUR DE LA POLICE MUNICIPALE

/// Quel est votre parcours ? Qu'est-ce qui vous a amené à la médiation ? Patrice Legendre : Je suis entré dans la Police municipale à Hyères en 1991. En 2005, j'ai intégré le service municipal chargé de la Prévention. Ma mission était alors d'encadrer les agents de liens sociaux dans les quartiers les plus populaires de la ville. Nous tenions notamment des permanences qui nous permettaient de mieux répondre aux besoins de la population. Depuis octobre 2008, après une formation multidisciplinaire pour me préparer à ma mission, j'occupe le poste de médiateur de la Police municipale. /// En quoi consiste votre mission actuelle ? P.L. : J'effectue des démarches dites de "médiation sociale" (hors mandat judiciaire) pour apporter des solutions rapides et adaptées aux petits conflits de la vie quotidienne : nuisances sonores de toutes sortes, bruits de comportement, problèmes entre propriétaires et locataires, etc. J'essaie d'améliorer les relations avec les institutions et les relations des personnes entre elles, quelles que soient leurs

générations et/ou leurs cultures. Certains des conflits pour lesquels je suis contacté ne sont pas du ressort de la Police municipale. J'oriente alors les intéressés vers les institutions concernées, comme cela a été le cas pour 10 conflits sur les 60 ayant donné lieu à une médiation depuis 2009. Sur les sept premiers mois de l’année 2010, nous avons traité 37 médiations. /// Certaines vous ont-elles plus particulièrement touché ou marqué ? P.L. : Pas vraiment. Chacune est unique et elles ont à la fois toutes comme point commun d'abord un besoin d'écoute. La qualité principale du médiateur doit être d'aimer les contacts humains. Il doit être le lien entre deux personnes qui, bien souvent, ne se parlent plus, pour pouvoir les guider vers une solution qu'elles trouveront ensemble. Il m'arrive aussi de les renseigner sur le cadre légal d'une situation pour aider à la débloquer. Enfin, il faut être patient car cela peut prendre du temps. Une médiation concernant une place de stationnement à Beauvallon vient tout juste d'aboutir. Cela faisait quelques mois que nous y travaillions.

Renseignements : tél. 04 94 65 02 39

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/// Parmi les missions confiées à la Police municipale hyéroise par le Maire, la sécurité et la prévention de la délinquance occupent une place de choix. /// Formation ou verbalisation ? Depuis ce mois-ci, une alternative à la verbalisation est proposée aux conducteurs de deuxroues qui auraient dérogé aux règles du code de la route. Dans le cas d’infractions mineures de type "port du casque" ou "slalom", par exemple, les pilotes se verront proposer une formation à suivre au sein de l’Hôtel de Police municipale qui, si elle est validée, permettra le classement sans suite de la verbalisation. Cette action est menée en partenariat avec le parquet et l’officier du ministère public.

/// Tranquillité à l'année L'opération "Tranquillité vacances" permet aux administrées qui le souhaitent, de signaler leur absence prolongée afin que leur domicile bénéficie des missions de surveillance de la Police municipale. A Hyères, cette mission est assurée toute l'année.

Avant que la création d'un Conseil local de sécurité et de prévention de la délinquance (CLSPD) ne soit rendue obligatoire pour les communes de plus de 10 000 habitants, par un décret de 2002, la ville d'Hyères s'était déjà engagée dans un premier Contrat local de sécurité (CLS) dès 1998. Ce contrat, signé pour une durée de 3 ans, engage les différents partenaires, - les principaux étant l'Etat, la Région, la Ville et les acteurs locaux -, dans un plan d'actions concrètes pour la sécurité et la prévention de la délinquance avec, au-delà des obligations légales, une volonté de formaliser et de donner un cadre aux partenariats dans ce domaine. Le CLS actuel touche à sa fin puisqu'il a été signé en 2008. Il se décline en 11 fiches d'actions dont la fiche n°7 qui porte, par exemple, sur le développement d'une politique d'accès au droit (voir "L'accès au droit pour tous").

LE CLS C'EST : → la prévention en milieu scolaire, → la formation aux premiers secours (PSC1), → la sécurité routière, → la médiation sociale dans les quartiers , → la surveillance lors des manifestations , → la vidéo protection , → la surveillance des équipements municipaux (skatepark, piscine…), → l’accès au droit, → l’aide aux victimes…, → le financement de projet associatif…

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Démarches

L'accès au droit pour tous /// Depuis le 1er mars dernier, date de son ouverture au public, plus de 1 200 personnes ont été reçues au Point d'accès au droit (PAD). Il s'agit d'un lieu d'accueil juridique, ouvert à tous, gratuit et permanent. Le projet qui, au départ, avait plutôt été pensé comme celui d'une Maison de la Justice et du Droit, faute de disponibilités de personnel du ministère de la Justice, s'est orienté vers une solution plus ouverte au milieu associatif avec un Point d'accès au droit. L'aboutissement du projet a également été précipité par le redéploiement du tribunal d'instance à Toulon et, par conséquent, la libération des locaux, place de la République. Deux agents d'accueil de formation juridique orientent le public vers l'interlocuteur adéquat parmi les permanences assurées tous les jours. Les plus sollicitées sont celles de l'avocat et de l'Agence départementale d'information sur le logement - ADIL (pour lesquelles il y a un délai d'environ un mois à un mois et demi d'attente). Les actions sur lesquelles ont porté les plus gros efforts sont celles de la prévention de la délinquance en milieu scolaire, avec la présence de médiateurs et de policiers municipaux à la sortie des établissements, - ce qui permet de désamorcer des situations qui auraient pu poser problème -, et la relance de la sécurité routière, également en milieu scolaire, dans le cadre d'un partenariat notamment avec les enseignants et les directions d'établissements. / UN TRAVAIL D'ÉQUIPE Samia Bourekhoum, coordinatrice du CLS hyérois, est chargée de la mise en œuvre de ses actions, en étroite collaboration avec les services Prévention et Politique de la Ville. Le premier de ses services est composé de cinq agents qui contribuent au quotidien à la paix sociale dans les quartiers dit prioritaires (quartier CUCS). Leur présence dans ces quartiers permet de réduire les tensions, prévenir les incivilités et faire reculer le sentiment d’insécurité. Cette année, en partenariat avec l’association AFC VDR, le service a permis la réouverture de la salle des fêtes du Val des Rougières aux jeunes. Autre exemple des actions menées par le service Prévention, le 29 mai dernier, a eu lieu, la première édition de la Fête des quartiers, en plein cœur du Val des Rougières. Les plus jeunes ont d'abord pu profiter, durant la journée, de nombreuses animations et attractions (manèges, château gonflable, accrobranche… ). Le soir, un repas partagé avec les élus et un concert de la troupe Fanfaraï ont clôturé la fête. ///

/ DES PROJETS Parmi les structures associatives qui interviennent, le Centre d'Information et de documentation des Femmes et des Familles (CIDFF) qui est présent trois fois par mois, une défenseur des enfants qui est l'équivalent du médiateur de la République pour ce public particulier, et la Banque de France, présente essentiellement pour les questions de surendettement. Une permanence assurée par un notaire depuis peu, une fois par mois, connaît, elle aussi, un succès grandissant. L'équipe du PAD, en partenariat avec le Conseil départemental de l'accès au droit (CDAD) qui chapeaute ce type de structures, ne s'arrête pas en si bon chemin. A moyen terme, elle a pour projet de dédier un créneau au soutien à la parentalité et à la médiation parentale. Cela évitera aux Hyérois en cours de séparation d'avoir, par exemple, à se rendre à Toulon pour une médiation requise par jugement, ce qui est actuellement le cas. Des projets se profilent également pour le plus long terme avec l'installation d'un visiopoint permettant d'établir un lien avec le tribunal (en la personne d'un greffier ou d'une autre personne du greffe) et avec des démarches pour relayer les nombreux souhaits exprimés pour l'obtention de permanences d'un juge des tutelles et d'un huissier. Dernier point d'importance, le PAD offre d'ores et déjà la possibilité de retirer sur place tous les formulaires nécessaires aux démarches juridiques. /// Renseignements : tél. 04 94 61 15 23 (du lundi au vendredi de 8h30 à 17h30) ou www.hyeres.fr

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→ EXPRESSIONS

Le déficit de la majorité municipale en matière de communication et d’action sociale Monsieur le Maire a pris l’habitude depuis quelques mois de commencer le conseil municipal par une présentation personnelle de sa politique générale pendant une petite heure ; présentation qui ressemble fort à une séance d’autosatisfaction comme celle du 23 juillet 2010 où il a évoqué les problèmes des gens du voyage et sa politique économique irréprochable selon ses dires faisant retomber une faute éventuelle de son service de l’urbanisme qui fait l’objet d’une enquête diligentée par la préfecture, sur la majorité précédente, bel exemple d’élégance !

Monsieur le Maire est en quête de reconnaissance ce qui est louable (voir son sondage personnalisé) mais les moyens qu’il utilise pour l’avoir un consensus sont bien loin d’être efficaces il n’y a qu’à se référer au vote concernant la dénomination Léopold Ritondale à la Voie Olbia qui n’a malheureusement pas eu l’unanimité que la personnalité de Léopold Ritondale était en droit d’attendre. Ceci n’est qu’au fond peut être qu’anecdotique mais ceci montre bien le caractère réellement insuffisant de la communication de Monsieur le Maire.

Mais fait plus grave, c’est l’absence d’action sociale de la majorité, preuve en est que nous dénonçons depuis le début l’absence d’adjoint à l’action sociale. Cette action est partagée entre plusieurs élus sans coordination ce qui fait que les hyérois et les hyéroises qui ont un problème sont obligés pour se faire entendre de faire un véritable parcours de combattant, je pense en particulier à ceux en quête d’un logement dont ceux qui ont un logement insalubre. /// Magali Moizan - Jean-Pierre Noyer Parti Socialiste

Hyères : un projet de P.L.U intéressant Le projet de Plan Local d’Urbanisme, présenté en conseil municipal le 8 septembre 2010, constitue un bon travail et un document utile pour la planification de l’espace hyérois et pour son urbanisation. Il retient une stratégie indispensable : celle consistant à appliquer le principe de continuité urbaine et de limitation de l’étalement des constructions. En revanche, il manque de souffle et d’une véritable volonté politique. Pour nous, trois priorités auraient dû être mieux identifiées : - Renforcer l’unité de la collectivité. Cela est indispensable dans une commune de plus de 13 000 hectares, où les quartiers sont très éloignés les uns des autres, ce qui peut nuire

au sentiment de participer à un destin commun. Ainsi, aurait-il été utile d’améliorer la liaison Nord/Sud (ville/port), comme la liaison Est/Ouest par un aménagement de la voie littorale. - Doter Hyères d’une image forte. Même si notre ville dispose de presque tous les atouts, il nous semble que l’image autour de laquelle doivent être regroupées les actions relève d’un tourisme vert et bleu. C’est en effet son environnement, terrestre comme maritime, qui la dote d’un potentiel exceptionnel. A ce titre, la création d’hôtels, le potentiel nautique, les aménagements portuaires et le rôle phare que peut jouer le parc national de PortCros, auraient dû être mieux soulignés.

- Consolider le dynamisme de la commune constitue la troisième priorité. Nous avons parfois l’impression que le P.L.U est fataliste, s’adaptant à l’évolution spontanée alors qu’il devrait parfois tenter d’inverser le cours des choses. Ainsi, après avoir souligné le vieillissement de la population et la réduction conséquente de la taille des ménages, le projet semble proposer de réduire la taille des appartements. Or ce qu’il faut faire, c’est tout autre chose : retenir les familles de jeunes actifs en leur proposant des emplois et des logements adaptés. En conclusion nous aurions aimé que le PLU traduise une vision ambitieuse de Hyères plutôt que de procéder par simples adaptations. /// Jean Pierre GiranHyères pour Tous

Conformément aux dispositions de la loi n°2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité, cet espace est réservé à l’expression des groupes d’opposition municipaux et prend en compte les articles parvenus au service Communication de la Ville suivant les modalités définies par le règlement intérieur du Conseil municipal.

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→ INITIATIVES

LA DGA - ESSAIS DE MISSILES EN CHIFFRES

Armement

Test de missiles au Levant : priorité à la sécurité /// La direction générale de l'armement (DGA) - Essais de missiles, autrefois appelée Centre d'essais de lancement de missiles, teste environ 300 projectiles par an au large d’Hyères. Répartie sur les deux façades maritimes, tionnel offrant de nombreuses possibilités. la DGA - Essais de missiles est un véri"Nous pouvons réaliser des essais de jour table laboratoire d’où sont testés quelques comme de nuit, explique Jean-Christophe uns des missiles les plus sophistiqués au Noureau, chef du site Méditerranée. Et monde. mettre à disposition de nos clients tous Alors que les deux sites réalisent des estypes de cibles (aériennes, marines, soussais quasiment identiques, le site de Bismarines, fixes ou mobiles)." carrosse, dans les Landes, se spécialise dans les essais de missiles / DES ESSAIS GRANDEUR balistiques M51 qui équipeNATURE Qui ront bientôt les sous-marins Hormis en période estivale, le dit haute nucléaires. site du Levant tourne à plein Le site varois, profitant de régime toute l’année, avec technologie son positionnement discret et un maître mot : la sécurité. dit aussi stratégique sur l’île du Levant "Nous avons entre les mains et de sa proximité avec le plus un concentré d’énergie. Il faut respect de grand port militaire français, être capable de le maîtriser et l’environnement. même de le détruire si besoin, est devenu maître d’une part dans les essais de missiles analyse Jean-Christophe Noutactiques de reau. Comme notre niveau de type Aster sécurité est très élevé, nous (armant le porte-avions n’arrivons jamais à ce stade, rassure-t-il. Charles De Gaulle, et les Mieux, les civils et plaisanciers ne peuvent nouvelles frégates Horiapercevoir les missiles en vol, car des razon de la Marine natiodars notamment permettent de contrôler et nale), et d’autre part dans de sécuriser la zone de tir." toutes les armes sousLes essais demandent donc un équipement marines. de plus en plus sophistiqué. "Dans les anS'il compte des clients nées 1950, deux techniciens se postaient nationaux, il accueille sur une rampe de lancement et observaient également des industriels le comportement du missile aux jumelles, venus du monde entier à rappelle Jean-Christophe Noureau. Aula recherche d’un savoirjourd’hui, les choses ont bien changé. Il y a, faire et d’un site exceppar exemple, moins d’essais de qualifica-

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→ 300 missiles testés chaque année → 250 personnes sur l’île → 900 hectares classés Natura 2000 → un ensemble de moyens de haute technologie

tion pour un missile car l’informatique permet de valider nombre de données." Une économie de temps mais aussi de moyens. / BIENTÔT DES CIBLES SUPERSONIQUES A l’instar des Etats-Unis, la France sera équipée de cibles supersoniques au printemps 2011. "Actuellement, nous mettons en œuvre des cibles qui volent à près de 850 km/h, l’équivalent d’un avion de chasse en vol normal", se félicite Jean-Christophe Noureau. Engagée dans une recherche permanente de nouveaux procédés, la DGA - Essais de missiles met actuellement au point un dispositif de tirs sous-marins qui permettra de réaliser les phases de qualification des nouvelles torpilles françaises, et missiles à changement de milieu tirés depuis un sousmarin. Qui dit haute technologie dit aussi respect de l’environnement. "Nous sommes certifiés ISO 14001 et engagés dans toutes les démarches locales environnementales (Natura 2000, Parc national de Port-Cros, contrat de baie), affirme le responsable de la base du Levant. Cette sensibilité se décline dans l’organisation du travail, jusqu’à la récupération maximale de ce qui retombe en mer, mais aussi par l’application de gestes individuels éco-citoyens, et la cohésion de l’ensemble du personnel sur des actions d’envergure comme les journées environnement." ///

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LE "FARR 30 WORLDS 2010" EN CHIFFRES

Voile

Farr 30 : le mondial à Hyères

→ 20 bateaux → 7 équipiers par bateau → 12 courses au maximum → un budget d’environ 55 000 euros

/// Organisé par le Cercle d'organisation du yachting compétition hyérois (COYCH), le Championnat du Monde de Farr 30 se déroulera du 23 au 31 octobre 2010. Une première pour la ville d’Hyères qui accueille l’épreuve la plus prisée des navigateurs évoluant dans cette catégorie. "Et ce choix n’est pas dû au hasard, selon Thierry Dupont, président du club organisateur. L’association internationale des Farr 30 et la classe française (ACPM) ont attribué au COYCH l’organisation de leur championnat du Monde 2010, explique-t-il. D’une part en raison de notre savoirfaire, mais aussi parce que notre équipage fait partie des meilleurs mondiaux." Habitué à former des régatiers et à les amener au plus haut niveau, le COYCH peut s’appuyer sur une équipe de bénévoles pour l’organisation de cet événement majeur. / UNE ÉPREUVE PHYSIQUE Les équipages professionnels qui évolueront dans les eaux hyéroises auront fort à faire tant cette discipline est exigeante. "Naviguer sur ces bateaux demande des efforts physiques importants", concède le président du COYCH. Les sept équipiers qui se partageront la tâche sur cette embarcation imaginée par l’architecte dénommé Farr, ne seront pas de trop lors des manches dont la durée est d’une heure et demie environ. Cette épreuve de championnat du monde sera aussi l’occasion d’admirer en course et pour la dernière fois des bateaux très performants comme le "Groovedercci". "Ce sera en effet la dernière apparition du bateau support qui a couru pendant 10 ans sur le circuit international, confie Thierry Dupont. Les organisateurs ayant estimé que le bateau devait évoluer afin de donner une nouvelle dynamique à l’épreuve." Cette semaine de régates s’annonce forte en émotions et en spectacles. Les premiers jours seront consacrés à la préparation des équipages et des bateaux alors que la compétition démarrera le 28 en rade d’Hyères. ///

Action

Le sport, ça me dit... Souhaitant encourager la pratique du sport, la ville d'Hyères participe à l'action d'envergure nationale : "Le sport, ça me dit". Un programme d'animations urbaines à destination des jeunes, imaginé par Coca Cola France avec le concours des municipalités. Le principe : mettre à disposition des participants et animateurs un cube monté sur roulettes contenant l'ensemble des matériels nécessaires à l'installation des activités sportives (ballons en mousse de foot bumball, buts, filets, crosses de hockey, cible, arcs et flèches à ventouses, chasubles, tee-shirts et casquette pour les animateurs, bombes de marquage éphémère afin de délimiter les terrains au sol, ...). Au total, six activités sont proposées à divers endroits de la ville, le mercredi de 14h à 16h et le samedi de 9h30 à 12h.///

Renseignements : www.coych.org/farr30

Programme complet sur www.hyeres.fr 18 /// LE MAGAZINE D’INFORMATIONS DE LA VILLE D’HYÈRES-LES-PALMIERS

→ SPORTISSIME

Rugby

RCHCC : fusion réussie /// Depuis le mois de juillet, le RCHCC est le seul et unique club de rugby de l’agglomération hyéroise à la suite de la fusion avec les clubs voisins de Carqueiranne et de la Crau. Réunir au sein d’une seule et même entité les différents protagonistes du rugby à Hyères et alentours, beaucoup en rêvaient, c’est désormais fait. La nouvelle fusion des clubs de rugby, rendue possible grâce au concours des villes d’Hyères, de Carqueiranne et de la Crau, permet de mutualiser les moyens. Forts du soutien de la Fédération française de rugby qui voit d’un bon œil cette démarche, les nouveaux dirigeants emmenés par Alain Brenguier ont plusieurs objectifs. "Comme celui de devenir l’école de rugby du sud-est Toulon", confie le président de la nouvelle entité. "Pour cela, il faut se donner les moyens d’accueillir les nombreux jeunes qui se tournent aujourd’hui vers ce sport. Nous allons d’abord mettre en place une sorte de navette qui permettra de relier les trois sites d’entraînement et qui ira même jusqu’à Pierrefeu. La formation étant l’une de nos priorités, nous nous sommes rapprochés du Pôle Espoir de Costebelle. Cela nous permet de bénéficier d’une remise à niveau afin de perfectionner nos entraîneurs."

/ APRÈS LA FORMATION, LA COMPÉTITION Objectif compétition également puisque de nouvelles équipes pourront être inscrites dans diverses catégories. "Pour faire évoluer nos jeunes joueurs, nous allons répartir au mieux l’effectif afin de respecter la valeur de chacun. En se servant de ce vivier de talents pour alimenter l’équipe senior", ajoute Alain Brenguier. Cette nouvelle dynamique s’accompagne d’une volonté d’amélioration des infrastructures. D’ici à fin 2010, le nouveau club house verra le jour au stade du Pyanet et sera équipé notamment d’une nouvelle salle de réception. Chaque Ville fait des efforts : La Crau refait ses vestiaires et Carqueiranne investit aussi dans l’amélioration de ses infrastructures. Des investissements nécessaires et une mutualisation des moyens permettant de réaliser de belles économies. ///

Jean Bidal, responsable technique du Pôle Espoir de Costebelle (au centre), accompagne l’équipe du RCHCC dans sa formation des jeunes.

QUESTIONS À ALAIN PARODI Responsable technique de l’école de rugby

/// Comment se porte l’école de rugby ? Alain Parodi : Plutôt bien ! En effet avec une nette augmentation du nombre d’inscrits (450), nous allons devenir l’une des plus grosses écoles du Var. Désormais, notre but est de progresser au niveau qualitatif. Pour cela, on peut déjà s’appuyer sur une équipe d’éducateurs qui ont un diplôme fédéral ou qui sont en formation. /// La fusion des différents clubs a-t-elle permis certains changements ? A.P. : Effectivement. Cette fusion a d’abord permis de mutualiser les moyens et aussi de rassembler les enfants au sein d’une seule entité. Nous bénéficions des installations d’Hyères avec le stade André-Véran, des installations de Carqueiranne et du terrain de la Moutonne. Les entraînements seront répartis sur l’ensemble des terrains. /// Quel est votre projet sportif ? A.P. : Nous souhaitons développer l’aspect compétition à travers la participation à des tournois. A ce titre, nous pouvons nous appuyer sur de jeunes joueurs ayant un niveau régional voire national.

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→ ENSEMBLE

UN TRAVAIL À DOMICILE Les donneurs de voix qui débutent sont aidés pour réaliser leurs premières prestations par des animateurs de l’association. Il est conseillé d’enregistrer par sessions brèves car la voix se fatigue, et il faut savoir faire des pauses. Le débutant mettra deux fois plus de temps à lire un livre à haute voix, qu’il ne le ferait en lecture directe. Les personnes intéressées peuvent aller sur le site www.bs-hyeres.fr ou téléphoner, lors des permanences (le mardi après-midi) au 04 94 00 78 80.

Entraide

La Bibliothèque sonore, au service des aveugles et des malvoyants /// Ils sont bénévoles - des femmes en majorité - une quinzaine seulement, et ces "donneurs de voix", permettent aux personnes atteintes de déficience visuelle de rompre leur isolement grâce à la lecture. La Bibliothèque sonore d’Hyères, qui fait de chaque mois pour parler des nouveaux partie de l’Association des donneurs de voix, titres retenus, des souhaits pour les enrereconnue d’utilité publique, a repris ses acgistrements à venir mais aussi pour lire des tivités en septembre, avec critiques d’actualité. Ces toujours le même objectif : réunions conviviales sont Le prochain permettre aux aveugles et appréciées par tous ceux aux malvoyants de renouer qui peuvent se déplacer. magazine enregistré avec le plaisir de lire. Les prêts et les retours sera celui que vous Inaugurée en 1983, à l’insd’ouvrages s’effectuent tigation du Lions Club lors des permanences, tenez entre les d’Hyères-les-Palmiers, chaque mardi de 13h30 mains. elle dispose aujourd’hui à 17h salle 227 du Parkd’un catalogue de 1 500 Hôtel, ou par la poste, en livres sur cassettes et franchise postale : "Les de 2 000 livres sur CD : "Depuis quelques audio-lecteurs bénéficient de prestations années, nous enregistrons au format MP3, gratuites, souligne Yves Lecocq. Quant aux ce qui demande, pour les donneurs de voix, donneurs de voix, ce sont majoritairement quelques compétences techniques et un des retraités, qui s’engagent selon leurs ordinateur récent", précise Yves Lecocq, possibilités. Certains enregistrent un livre président de l’association depuis cinq ans. par mois, d’autres deux livres par an : il n’y Un engagement ancien, pour ce professeur a aucune obligation". d’anglais du lycée Jean-Aicard, aujourd’hui retraité, directement concerné par le pro/ MISE EN RÉSEAU blème, puisque son épouse est malvoyante. Avec 116 bibliothèques sonores sur le territoire national, l’Association des donneurs / LE CHOIX DES TITRES de voix effectue plus de 300 000 prêts par "Donneurs de voix" et "audio-lecteurs" se an. "Nous allons encore améliorer le serretrouvent le troisième lundi après-midi vice rendu aux malvoyants en utilisant le

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50 000 AVEUGLES On estime qu’il y a, en France, environ 50 000 aveugles et 1,5 million de personnes qui ne voient plus assez pour lire. Les bibliothèques sonores ont donc un rôle important à jouer dans la cité pour combattre l’exclusion. Il y a dans le Var, trois bibliothèques sonores : à Hyères, Toulon et Draguignan.

serveur national en cours d’installation, qui centralise les meilleurs enregistrements réalisés dans les bibliothèques sonores : le choix offert aux audio-lecteurs sera ainsi encore élargi", constate Yves Lecocq. Des audio-lecteurs qui ont généralement entre 50 et... 100 ans, puisque ce service commence à être utilisé en maisons de retraite. Les revues mensuelles d’actualité ne sont pas oubliées, comme "Que Choisir", "Sciences et Avenir" ou "Le Monde Diplomatique". Le prochain magazine enregistré sera celui que vous tenez entre les mains. ///

→ BUZZ

LE PROGRAMME DES AUDITIONS Les auditions ont lieu le lundi, à 18h30. La première soirée est programmée le 15 novembre. Il y aura ensuite une soirée pluridisciplinaire le 22 novembre et une consacrée au violon, le 29 novembre. Pour tout renseignement, vous pouvez contacter le 04 94 93 34 76/77. Le secrétariat est ouvert du lundi au vendredi, de 9h à 12h et de 14h à 18h.

Enseignement

Le conservatoire national poursuit son développement /// Des disciplines instrumentales classiques à la danse, en passant par l’art dramatique et les arts du cirque, le CNRR (Conservatoire national à rayonnement régional) séduit tous les publics. Les auditions se poursuivent, salle Familia, à partir du 15 novembre.

LA RICHESSE DES DISCIPLINES Flûte, clarinette, trombone, violon, violoncelle, piano, accordéon, guitare… et bien d’autres disciplines instrumentales, dont le tuba, qui fait son entrée au conservatoire, répondent aux souhaits des élèves inscrits à Hyères. Il faut y ajouter le chant choral, le chant lyrique, la préparation à l’option musique au baccalauréat, la danse classique, le jazz, les claquettes, la danse africaine, l’art dramatique, les arts du cirque… Le site possède également un département jazz et propose des cours de piano jazz et de jazz vocal.

La rentrée a déjà eu lieu pour le Conservatoire, avec, cette année, la création d’une classe de tuba. Une discipline qui s’ajoute à toutes celles que propose déjà cet établissement d’enseignement artistique, et qui séduit de plus en plus de jeunes… et de moins jeunes. "Nous comptons aujourd’hui 650 élèves de l’âge de 5 ans, pour les classes d’éveil, à plus de 70 ans", explique Patrice Lartigue, responsable du site hyérois. "Comme chaque année, nous avons organisé des « mini-stages » avant l’inscription, pour mesurer la motivation de l’élève : il est inutile de s’inscrire si l’assiduité ne suit pas ! Ce n’est pas une sélection, mais une mise en condition qui doit éclairer l’enfant et les parents." Bien entendu, ce test d’entrée n’existe pas pour les plus jeunes, en classe d’éveil, qui peuvent toujours être intégrés s’il reste de la place.

/ ENTRÉE OUEST DU SANCTUAIRE Les cinquante professeurs viennent parfois de fort loin, et même de la région parisienne. Leur compétence permet d’élever le niveau de l’établissement qui compte quelques élèves en cursus pré-professionnel. "A ce stade, reconnaît Patrice Lartigue, il faut consacrer du temps et de l’engagement à la discipline choisie, en plus du travail scolaire, mais c’est un choix formateur." Pour valoriser les élèves – et les enseignants – des auditions ouvertes au public ont lieu depuis plusieurs années, salle Familia, rue de la République. "Elles permettent de mettre l’élève en situation de concert, sur une scène, devant un auditoire. Ces auditions sont soit pluridisciplinaires, soit réservées à une classe, avec le stress du concert en moins, puisque les familles sont présentes dans la salle… " L’enseignement artistique est ainsi ouvert à tous, avec des tarifs qui s’adaptent aux réalités économiques des familles. ///

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