Hyères Magazine N°148

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Le magazine d’informations de la ville d’hyères-les-palmiers www.hyeres.fr

/// Hiver 2013 - 2014

→ sur le vif

Noël en Lum'Hyères vous donne rendez-vous P.8 ///

→ panorama P.4 /// → nota bene : Hyères labellisée Ville d'Art et d'Histoire P.7 /// → enquête : Des fonds européens pour la collecte de déchets dans les îles P.12 /// → Action : Véhicules électriques, du concret sur le port P.14 /// → GRAND ANGLE : Quand l'Art épouse l'environnement P.15 /// → ENSEMBLE P.22 /// → BUZZ P.23 /// → ZAPPING P.25 /// → EXPRESSIONS P.26 /// → INITIATIVES P.27 ///



→ ÉDITORIAL

Noël : Top départ ! Alors que 2013 arrive à son terme, notre ville se prépare une nouvelle fois à vivre pleinement les fêtes de fin d’année au travers de « Noël en Lum’Hyères ».

#148

Orchestré par les services de la ville en partenariat avec les Vitrines d'Hyères et avec la complicité de nombreuses associations hyéroises, dès le 7 décembre à 17h30, les lumières illumineront de mille feux les rues de la ville donnant ainsi le top départ des festivités de Noël, avec de nombreuses animations, pour le plus grand bonheur des petits et des grands. Un feu d’artifice sera tiré du toit du Park Hôtel le 23 décembre à 19h30.

Enfin tous les Hyérois sont invités à la traditionnelle cérémonie des vœux qui se déroulera le samedi 4 janvier à l’espace 3000 à 11h.

La magie de Noël

Je vous souhaite à toutes et à tous d’excellentes fêtes de fin d’année, que celles-ci soient aussi conviviales que possible et que 2014 puisse vous apporter bonheur, santé et prospérité. ///

/// /Le Maire de la Ville d’Hyères-les-Palmiers

Vice-président de la Communauté d'Agglomération Toulon Provence Méditerranée Conseiller Général du Var

→ sommaire /// 8 Magazine municipal bimestriel N°148 – Hiver 2013-2014 /// Directeur de la publication : Jacques Politi /// Directeur de la communication / Rédacteur en chef : Pascal Allibert /// Rédaction : Céline Ranc (service Communication), émilie de la Bouvrie, Escolo dis Isclo d’Or (provençal), Pierre Quillier (histoire) /// Photos : Thierry Cottron et Marc Delevert (service Communication) /// Conception : Ipso Facto (tél. 01 40 38 48 47) /// Réalisation : service Communication (PAO) /// Impression : Zimmerman (tél. 04 93 22 58 16) /// Distribution : Adrexo /// 31 500 exemplaires /// Dépôt légal : à parution

Le logo “Imprim’vert” vous indique que les encres utilisées pour imprimer ce magazine sont végétales, donc moins toxiques et utilisant des ressources renouvelables. Par ailleurs, le papier utilisé est recyclé.

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→ PANORAMA

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→ nota bene

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→ sur le vif

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→ enquête

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→ action

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> GRAND ANGLE

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/// Quand l'Art épouse l'environnement 22

→ ENSEMBLE

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→ buzz

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→ zapping

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→ expressions

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→ initiatives

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→ panorama

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/// Tous les goûts, tous les styles cet été

/// 22 films pour un Palmier d'or Du 18 au 22 septembre dernier, avait lieu la 3e édition du Festival national du film à Hyères. Proposé par l'association Ciné Ma Région, l'événement permet aux professionnels du cinéma de se retrouver autour d'une sélection de 22 courts métrages, mettant à l'honneur autant de régions, et d'un « off » avec masters class pour collégiens et lycéens, salon des métiers du cinéma et débats. Parmi les personnalités que l'on pouvait croiser pendant le festival : Michèle Laroque, présidente du jury professionnel, Lord Kossity, membre de ce jury, Vincent Perrot et Rémy Julienne, maître des cascadeurs, le regretté réalisateur Georges Lautner, parrain de l'événement, une partie du casting de la série « Plus belle la vie » et Estelle Lefébure, invitée surprise de la cérémonie de clôture. ///

/// Investis dans notre cadre de vie Le 21 juin dernier, c'était la fête de la musique, mais aussi celle du fleurissement à Hyères puisqu'à cette date, la conseillère municipale déléguée à cette question a distribué les récompenses remportées par les lauréats du concours des balcons et jardins fleuris organisé par la Ville. Reçus à l'Espace nautique, tous les participants ont été remerciés pour leur investissement dans le cadre de vie hyérois et les huit premiers lauréats sont entrés dans la classe d'excellence. ///

Avec les Médiévales, la 5e édition de Festival'Hyères, des animations en centre ville, dans les fractions et quartiers, deux feux d'artifice et de nouvelles activités sportives organisées sur les plages, l'été hyérois a tenu toutes ses promesses. Côté fréquentation touristique, une tendance observée ces dernières années semble se confirmer : un début de saison tardif avec une bien meilleure activité en août (voire en septembre) qu'en juillet, plutôt calme. La fréquentation étrangère (essentiellement Allemands, Italiens et Belges) est, quant à elle, restée bonne. Côté français, les séjours plus courts semblent avoir été privilégiés, parfois même à la journée. ///

Septembre

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→ panorama

Octobre

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/// Les trésors des archives Entre septembre et décembre, le service des Archives de la Ville a proposé de découvrir des documents rares (parchemins, sceaux, registres officiels, photos, films documentaires...) à travers une exposition qui dévoile ses plus beaux trésors au Park Hotel. Ces documents sont souvent issus de fonds privés offerts à la Ville par de généreux donateurs et permettent de survoler l'histoire d'Hyères de 1650 aux années 1980. Par ailleurs, dans le cadre d'une campagne nationale, le service des Archives vous sollicite pour collecter les documents relatifs à la première guerre mondiale qui seraient en votre possession (de 9h30 à 12h et de 13h30 à 17h, tél. 04 94 00 78 84). ///

/// Place au graff

/// La maison des associations de l'Ayguade Une nouvelle maison des associations a été inaugurée le 14 septembre dernier à l'Ayguade. Situé dans les locaux de l'ancienne bibliothèque de l'école Paul Gensollen, ce nouvel équipement permet désormais aux associations ayguadoises de disposer d'un lieu de réunion. ///

Le premier week-end d'octobre, une trentaine de graffeurs venus de toute la région et au-delà, était venue participer à la seconde édition d'« Hyères sous les bombes », festival de graff organisé à l'initiative de l'association « Étend'Arts ». Réunis place de la République, ces artistes urbains ont pu faire une démonstration de leurs talents sur de larges toiles de cellophane tendues sur des palissades de chantier éphémères, installées à cet effet. ///

/// 100 ans de protection Les 14 et 15 septembre dernier, les 30es Journées européennes du patrimoine avaient pour thème national « 1913-2013 : cent ans de protection ». À Hyères, comme chaque année, les différents lieux ouverts pour l'occasion ont attiré un public nombreux, enregistrant près de 16 000 entrées au total. Cette année, les visiteurs pouvaient notamment découvrir ou redécouvrir les locaux du Point d'accès au droit (bâtiment de l’ancien tribunal d’instance et ancien palais de justice), de l'Hôtel de police municipale (ancienne école primaire puis ancien collège Jules Ferry rénové), la batterie du Pradeau à la Tour fondue ou le salin des Pesquiers, premier site en nombre de visiteurs. ///

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→ NOTA BENE Renouvellement urbain

L'avenue Joseph Clotis version 2013 En 1861 fut créé le boulevard de la Renaissance ou des Jardins Farnoux. Dénommé « avenue des Palmiers » à partir de 1885, la nouvelle voie permettait de structurer l'espace bâti au sud des remparts de la vieille ville. Bordée de palmiers géants et dotée de nombreux bancs, elle constituait une promenade particulièrement appréciée. C'est cet esprit que la ville d’Hyères a voulu retrouver avec la requalification de l’avenue Joseph Clotis, inaugurée en juin dernier et destinée à renforcer le caractère central de cet axe, dans une logique de revitalisation et de développement du centre ville. Espace partagé où le piéton occupe désormais une place prioritaire, ses 6 500 m² sont entièrement accessibles aux personnes à mobilité réduite, grâce au traitement du revêtement de sol en matériaux nobles (pierre calcaire), de façades à façades.

Cet aménagement s'intègre dans un programme plus global de recomposition d'un secteur comprenant également le projet de la place maréchal Joffre. Il a fait l’objet d’une vaste concertation et l’architecte des bâtiments de France a, lui aussi, été associé à chaque étape, afin de permettre l’élaboration d’un aménagement parfaitement intégré au centre ville, tout en apportant un confort moderne et une touche contemporaine avec le mobilier urbain, notamment. Les travaux ont démarré fin septembre 2012 (période de préparation) et se sont terminés début juin 2013, comme prévu malgré 35 jours d’intempéries exceptionnelles. ///

Transport

Deuxième navette vers l'est Travaux

Edith Cavell remaniée Après quelques mois de travaux, la « nouvelle » avenue Edith Cavell a été inaugurée le 13 septembre dernier. C'est le tronçon situé entre l'axe rues Olivier-Voutier/Gustave-Roux et l'avenue Léopold-Ritondale (ancienne voie Olbia) qui a été plus particulièrement concerné par ce remaniement avec, notamment, la création de bandes cyclables et le remplacement des alignements de platanes touchés par le chancre doré par une trentaine d'autres feuillus sains (ormes et érables). ///

6 /// Le magazine d’informations de la ville d’hyères-les-palmiers

Après une première ligne de navettes gratuites reliant l’espace 3000 à l’avenue Joseph Clotis depuis le mois de mars dernier, à la demande de nombreux Hyérois, la Ville a souhaité développer une seconde ligne, opérationnelle depuis le 1er octobre. Cette seconde desserte permet désormais aux habitants des quartiers est de rejoindre le centre plus facilement, depuis un arrêt

situé aux abords du parking gratuit du stade André Véran, dans le quartier du Pyanet. Les passagers de cette navette sont ensuite déposés avenue Alphonse Denis, devant l’entrée du parking du jardin du même nom. Les horaires sont identiques à ceux de la première liaison : départ toutes les 7 minutes, du lundi au vendredi de 7h30 à 19h30 et le samedi de 9h à 14h. ///


→ NOTA BENE

LE Calendrier → Décembre 2013 : signature de la convention entre la Ville et l'État → 1er trimestre 2014 : recrutement de l'animateur de l'architecture et du patrimoine → Janvier 2014 : lancement des travaux de "La Banque" → 1er semestre 2014 : élaboration par l'animateur de l'architecture et du patrimoine du projet scientifique et culturel du Centre d'interprétation de l'architecture et du patrimoine (CIAP) → Tout au long de l'année 2014 : expositions, conférences et ateliers → Janvier 2015 : ouverture de "La Banque"

Patrimoine

Hyères labellisée Ville d'art et d'histoire Le 14 novembre, Monsieur le Maire a porté d'une large diversité de paysages (sites la candidature d'Hyères devant le Conseil naturels exceptionnels, espaces agricoles, national des Villes et Pays d’art et d’histoire jardins remarquables, centre médiéval et réuni au ministère de la Culture et de la urbanisme balnéaire), Hyères s'est très Communication. tôt engagée, avec ses partenaires, dans Riche d'un patrimoine varié de qualité la protection et la valorisation de son représentant toutes les patrimoine. époques (site archéologique Ce patrimoine constitue, Un projet global pour chacun d'entre nous, gréco-romain d'Olbia, ville médiévale et vestiges un élément essentiel du de territoire du château, forts, tours cadre de vie, qu’il soit bâti, et batteries de l'Ancien urbain, paysager, naturel, Régime, architecture climatique du vivant ou immatériel. C’est pourquoi XIXe siècle, édifices modernistes et les l'obtention de ce label « Ville d’art et grands ensembles du XXe siècle...) et forte d’histoire », à la suite d'une candidature

portée depuis deux ans par la municipalité et élaborée par l'Atelier du Patrimoine, s’inscrit dans un projet global de territoire. Dans cet esprit, la Ville réalisera « La Banque », pour découvrir l’histoire d’Hyères, son territoire, et construire la ville de demain. Ce nouveau lieu public participera à la vie locale en écho aux différents projets communaux, qu’ils soient environnementaux, culturels ou urbains. Les travaux dans l'ex-Banque de France devraient commencer au début de l'année prochaine. ///

Cadre de vie

Toilette automnale pour les palmiers En septembre dernier, une campagne d'élagage et de nettoyage de stipes de palmiers a été engagée. Les avenues Jean-Moulin et GeoffroySaint-Hilaire ont d'abord été traitées, puis l'avenue Gambetta, dans le courant du mois d'octobre.

Parallèlement, après l'abattage et le dessouchage de palmiers canariensis atteints par le rhynchophorus, 56 washingtonia ont déjà été replantés pour les remplacer. /// Renseignements : tél. 04 94 00 78 65 (service des Espaces verts de la ville d'Hyères)

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→ sur le vif

Fêtes de fin d'année

Noël en Lum'Hyères vous donne rendez-vous du 7 décembre au 5 janvier

Place Clemenceau MARCHé DE NOëL

/// de 10h à 19h30, le samedi jusqu’à 21h.

CHEMIN DE GLACE

/// de 10h à 19h30, le samedi jusqu’à 21h. Tarif : 3 €

DéCOUVERTE DES ARTS DU CIRQUE

Samedis 7 et 14, dimanches 8 et 15, et du 21 décembre au 5 janvier (exceptés 25 décembre et 1er janvier) /// de 10h à 12h et de 14h à 18h. Par groupe de dix, les enfants de 4 à 12 ans participent à des activités du cirque Durée : 1 h, animation gratuite, inscription sur place un quart d’heure avant l'activité.

MUSéE MUMO

Jeudi 19 et vendredi 20 décembre (écoles primaires), du samedi 21 au lundi 23 décembre /// de 10h à 13h et de 14h à 18h. Ce musée itinérant propose aux enfants (groupes de 15 maximum) de découvrir l’art contemporain à travers 13 œuvres. Inscriptions : tél. 04 98 08 01 98.

Place République, Clemenceau et rues piétonnes

ANIMATIONS MUSICALES

(détails du programme sur www.hyeres.fr)

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Place République fête foraine pour enfants

/// de 10h à 12h et de 16h à 19h30 (de 10h à 19h30, pendant les vacances scolaires), le samedi jusqu’à 21h. Manèges, autos tamponneuses, etc. Tarifs : 2,50 € le tour ou 10 € pour 6 tours.

CHALET DU PèRE NOëL

Du 7 décembre au 5 janvier (mercredi, samedi, dimanche, tous les jours pendant les vacances) /// de 10h à 12h et de 14h à 19h30, le samedi jusqu'à 21h. Un décor féérique pour se faire photographier.

ATELIERS POUR ENFANTS

Samedis 7 et 14, dimanches 8 et 15, et du 21 décembre au 5 janvier (exceptés 25 décembre et 1er janvier) /// de 10h à 12h et de 15h à 19h. Avec « le Noël de Mona », les enfants de 4 à 12 ans pourront participer à un atelier ludique de cuisine créative (les enfants partiront avec leur toque de chef), maquillage ou coiffure (24 et 31 décembre). Durée : 30 mn, inscriptions sur place, groupe de 10 enfants maximum.

CONCOURS DE DESSIN

La Ville d’Hyères et les Vitrines de Hyères invitent les enfants de 4 à 10 ans à proposer leurs dessins sur le thème « Le Père Noël de tes rêves ». Urne dans le chalet du Père Noël, participation libre, remise des récompenses : samedi 4 janvier à partir de 15 h.


→ sur le vif SAMEDI 7 DéCEMBRE /// à partir de 16h PARADE : LA MAGIE DE NOëL Avec Mickey, Minnie, Pluto, Tic et Tac et leurs amis, vêtus de leurs plus beaux habits pour une parade de Noël enchantée. /// à partir de 17h30 Lancement des illuminations de Noël et inauguration des différents sites par Monsieur le Maire Place du Portalet PARADEs LES FéES DE LUMIèRES et LA MAGIE DE NOëL D'immenses fées s’illuminent de mille lucioles.

SAMEDI 14 DéCEMBRE

Au théâtre Denis

→ MERCREDI 4 DÉCEMBRE SPECTACLE JEUNE PUBLIC « VIVEMENT MERCREDI » Spectacle de marionnettes à fils /// 15h30 « CASSE-NOISETTE » dès 4 ans – 50 mn - Entrée : 2€ Renseignements, réservations : tél. 04 94 00 82 41 ou culture.patrimoine@mairie-hyeres.com (service Culture et Patrimoine de la ville d'Hyères, Park Hotel, avenue de Belgique). → VENDREDI 6 DÉCEMBRE « OWA, QUAND LE CIEL S’OUVRE... » Théâtre familial /// 20h30 Proposé par la compagnie de l’écho – tout public – 1h Renseignements, réservations : tél. 04 94 35 48 77, cieecho@yahoo.fr, www.compagniedelecho.fr ou directement au 2e étage du théâtre Denis. → SAMEDI 14 DÉCEMBRE « TWIN APPLE » Soirée Cultures au cœur /// 20h30 Concert de solidarité organisé en partenariat avec Tandem - 1 jouet = 1 entrée

/// Place Clemenceau TOYS RUN D'HYèRES Adultes et enfants pourront faire un tour en Harley contre l'apport d'un jouet neuf. Tous les jouets seront remis à une association pour le sourire d'un enfant dans la peine ou le besoin.

Info pratique Le parking du Forum du Casino sera gratuit du 16 décembre au 3 janvier de 8h à 22 h.

DIMANCHE 15 DéCEMBRE /// Espace 3000 à partir de 16h GRAND CONCERT DE NOëL L’Orchestre symphonique hyérois, direction André Cicoletta, interprètera Les Valses de Vienne (1re partie) et chants de Noël avec chœurs et les solistes Carine Libessart et Stéphane Cicoletta (2e partie) Tarif unique : 17 euros (placement libre) Réservations : tél. 04 94 01 84 50 (Office de Tourisme) Renseignements : tél. 04 94 00 79 90 (HB)

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→ sur le vif

JEUDI 19 DéCEMBRE /// Forum du Casino à partir de19h LE GROS SOUPER Repas servi à table proposée par la ville d’Hyères et la Souche hyéroise, en s’inspirant du souper provençal traditionnel servi la veille de Noël (animation musicale par le groupe Tulipan). Tarif : 30 € par personne. Réservations (avant le 14 décembre) : tél. 04 94 00 79 90 (HB, service Animation de la ville d'Hyères)

MARDI 24 DéCEMBRE /// Centre-ville - 16h30 GANDIA OU LA LÉGENDE DE LA FEMME CYGNE Une parade inspirée d’un conte de fées : un jour, alors qu’elle se baignait, Gandia se fit voler son manteau ailé par un prince subjugué par sa beauté. Privée de ses pouvoirs magiques que celui-ci décelait, elle fut contrainte de l’épouser et de demeurer à ses côtés /// 17h15 ARRIVéE DU PèRE NOëL Arrivée du Père Noël devant l’Hôtel de Ville, puis circuit en centre ville avec la parade.

LUNDI 23 DéCEMBRE /// à partir de 17h45 RETRAITE AUX FLAMBEAUX Rassemblement place Clemenceau et départ à travers la vieille ville, jusqu’à la place Massillon. Tout le monde est invité à participer. Les associations provençales sont les bienvenues, parées de leurs plus beaux atours et avec, si possible, leur propre lanterne. /// Place Massillon à partir de 18h30 LA PASTORALE Maurel Cette Pastorale a été créée en 1844 par un prêtre, ouvrier miroitier. Les personnages sont les santons de la crèche, fragiles et expressifs, pétris dans l’argile à qui Maurel a donné vie. Cette représentation du Cercle Massillon sera suivie d’un vin chaud. En cas d’intempéries, le spectacle aura lieu au Forum du Casino. /// Devant le Park Hotel à partir de 19h30 FEU D’ARTIFICE

LUNDI 30 DéCEMBRE /// Centre-ville - 17h30 PARADE : LE CERCEAU DE VéNUS Lassé de voir s’étendre la tristesse sur le monde terrestre, Zeus décide d’envoyer sa fille Vénusia pour y remédier. à bord de son Scaphodora fait de coquillages et de nacre, elle évolue dans un immense cerceau de métal, accompagnée d’échassiers hippocampes et autres créatures marines.

àà la Villa Noailles 3e édition des Pitchouns du 19 décembre au 12 janvier : ateliers, Mumo, exposition, spectacles, cinéma, BMX, lectures, surprises, boutique de Noël

→ Inauguration du Mumo (voir page 8) le 19 décembre à 17h30 en centre ville (place Clemenceau)

→ Inauguration du 3e festival Pitchouns en présence

la tournée du père noël La Bayorre (parking de l’école) - 16 décembre à 16h30 L’Ayguade (parking de l’école) - 17décembre à 16h30 Le Port (devant l’école) - 19 décembre à 16h30 La Capte (devant l’école) - 19 décembre à 17h30 Les Borrels - 20 décembre à 16h30 Sauvebonne - 20 décembre à 17h30 Bon Puits - 21 décembre à 16h30 La Gare - 21 décembre à 17h30

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des artistes le 20 décembre à 17h30 à la villa Noailles Renseignements : www.villanoailles-hyeres.com


→ sur le vif

à la médiathèque : jours de fête Exposition

Spectacles

→ Du 14 décembre au 4 janvier Charles, le petit dragon de Philippe-Henri Turin Charles n’est pas un dragon comme les autres : au lieu de cracher le feu, il décline des vers et se prend les pieds dans ses ailes. Vernissage le samedi 14 décembre à 11h (dédicace de 14h à 18h)

→ Mercredi 18 décembre à 16h Réveil du dragon par Dominique Breuker du Théâtre en chemin à partir de 6 ans - durée : 50 mn (réservation auprès de l’espace Jeunesse) → Jeudi 26, vendredi 27 et samedi 28 décembre à 16h Clarisse l’Enchanteresse Spectacle familial de magie, danse, chansons… (durée: 1h )

Ateliers

→ Samedi 14 décembre de 9h à 10h30 Atelier avec Philippe-Henri Turin de 6 à 12 ans (sur réservation) → Mercredi 11 et 18 décembre de 9h à 12h30 et samedi 21 décembre de 9h à 12h30 Ateliers « Origami et Dragons » par Frédérique Baudin (Le Petit Jardin des Artistes) à partir de 8 ans (sur réservation)

Concours de Dessin Dessine ton dragon Déposer les dessins à l’espace Jeunesse jusqu’au samedi 14 décembre. Remise des prix : mercredi 18 décembre à 14h30.

→ Jeudi 26, vendredi 27 et samedi 28 décembre de 14h à 15h Ateliers par Clarisse Weber, magicienne de 4 ans à 6 ans (sur réservation)

MARDI 31 DéCEMBRE /// Centre-ville - 16h30 PARADE ENCHANTéE les Rois Mages L'arrivée des rois mages et une distribution de friandises annoncent la nouvelle année.

dans les fractions Animations proposées par les C.I.L et C.O.F. SAUVEBONNE 20 décembre à partir de 17h30 : goûter de crêpes, bonbons et friandises pour les enfants, vin chaud pour les adultes. GIENS 14 décembre à partir de 16h à la Maison des associations Noël des enfants en rouge et vert, avec clowns, animations et arrivée du Père Noël.

Programmation complète et détaillée sur www.hyeres.fr Renseignements : tél. 04 94 00 79 90 (HB, service Animation de la ville d'Hyères)

LES SALINS 20 décembre après-midi : spectacle pour les enfants suivi d’un goûter sous le préau de l’école avec arrivée du Père Noël en bateau au port Pothuau.

L’AYGUADE 8 décembre de 10h à 18h : vide-greniers, photo avec le Père Noël, structure gonflable, promenade à poneys et goûter gratuit. PORQUEROLLES Calendales : 14h arrivée du bateau avec le groupe folklorique de Giens vers l’église. Chants par la chorale de Porquerolles et vin chaud sur la place du village.

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→ enquête

Projet MED-3R

Des fonds européens pour une gestion adaptée des déchets /// Après plusieurs mois passés à travailler, aux côtés notamment de la métropole Nice Côte d’Azur, à l’élaboration d’un dossier de coopération pour une gestion exemplaire des déchets en Méditerranée, le projet de la ville d'Hyères et de ses partenaires a fait partie de 19 dossiers sélectionnés sur 332 pour recevoir un financement européen. En avril 2011, la ville d'Hyères-les-Palmiers a manifesté auprès de la métropole Nice Côte d’Azur son intérêt pour une participation conjointe à un appel à projets stratégiques sur la thématique des déchets urbains dans la zone euroméditerranée. Dans le cadre de l’Instrument européen de voisinage et de partenariat (IEVP), les projets retenus pouvaient en effet permettre aux candidats d'obtenir jusqu’à 90% de subventions pour leurs frais de fonctionnement. La conseillère municipale déléguée aux Affaires européennes et aux Finances de la ville d'Hyères-les-Palmiers explique : « Les problématiques que nous rencontrons sont communes à tous les partenaires : pénurie d’exutoires, pression foncière, saisonnalité due au tourisme, zones de populations très concentrées, nombreuses zones naturelles. Il nous faut donc trouver des solutions de gestion de proximité adaptées ». Le travail engagé a débouché sur le montage d’un projet autour des axes de la gouvernance, de l’échange et de la gestion durable des déchets, en réponse aux craintes pour l’environnement et la santé publique liées à l’augmentation de la production de déchets.

12 /// Le magazine d’informations de la ville d’hyères-les-palmiers

/ Partenariat MED-3R, projet de partenariat entre Nice Côte D’Azur (NCA), chef de file, et 14 partenaires méditerranéens dont Hyères, vise donc à renforcer les capacités des autorités locales en matière de gestion des déchets. « Ce projet de partenariat est aussi politique, au sens noble du terme, poursuit la conseillère municipale. Il concerne plusieurs partenaires, plusieurs territoires et communautés de vie, engagés dans un projet commun de développement durable. Tous ensemble, nous confirmons les principes d’échanges, tant économiques, culturels que techniques, par des formes de coopérations ciblées. Nous devons favoriser ces coopérations entre nos services pour enrichir et améliorer l’action publique, car nous devons préserver et valoriser nos spécificités locales. »


→ enquête historique du projet / MED-3R Le projet MED-3R (3R pour Rallonger la durée de vie, Réduire la production et Recycler les déchets en Méditerranée) vise à renforcer une gouvernance institutionnelle fondée sur la participation des autorités publiques, des acteurs socio-économiques et des populations locales, afin d'améliorer la performance des politiques de gestion des déchets. Cette gouvernance multi-niveaux sera organisée autour d’une plateforme stratégique transfrontalière d'appui et d'accompagnement à la gestion des déchets. La plateforme MED-3R sera mise au service des responsables techniques et des élus des villes partenaires du projet et, au-delà, en Méditerranée. MED-3R doit permettre notamment aux collectivités partenaires : → d'identifier et capitaliser les meilleures pratiques en matière de planification et de gestion des déchets urbains et disséminer les pratiques validées, → de réaliser des schémas directeurs de gestion des déchets prenant en compte les dimensions environnementale (zéro déchet), économique, géographique et sociale de chaque territoire, → de réaliser des équipements pilotes sur différents flux de déchets, notamment les déchets organiques, hospitaliers, électroniques de manière à évaluer la faisabilité technique et financière, → de renforcer les capacités et compétences des partenaires (formation, équipement des personnels, participation des habitants). / La participation d'Hyères La ville d'Hyères sera chargée de définir et de tester une gestion optimisée des déchets ménagers spécifiques aux territoires insulaires méditerranéens.

→ Avril 2011 : premier contact de la ville d'Hyères-les-Palmiers avec Nice Côte d’Azur concernant le projet MED-3R → Juin 2011 : réunion pour la préparation de la première phase de candidature (objectifs du projet, étendue du partenariat). → Juillet 2011 : dépôt du dossier de présélection auprès de l’autorité de gestion (Regione Autonoma della Sardegna). → Début décembre 2011 : notification de la présélection du dossier. → Mi-décembre 2011 : 2e réunion du partenariat (cadrage, répartition des activités, estimation des coûts, calendrier prévisionnel). → Janvier 2012 : finalisation des cadres techniques, budgets. → Février 2012 : dépôt du dossier final de candidature. → Septembre 2012 : résultat. → Décembre 2012 : signature du contrat de subvention pour la mise en œuvre du programme MED-3R avec l’Union européenne. → Juin 2013 : signature officielle du partenariat par l’ensemble des acteurs réunis à Nice. → Jusqu'à fin 2015 : phase de mise en œuvre, durée estimée : 36 mois (décembre 2012 - décembre 2015) pour un budget global de 4,787 millions d'euros.

« Nous allons rechercher autant que possible une autonomisation de nos moyens, organisationnels et financiers sur l’île de Porquerolles. Ce projet pilote permettra également d'identifier tous les facteurs de reproductibilité et des synergies engendrées », précise la conseillère municipale. « Cette démarche s’intègrera parfaitement à notre plan Archipel exemplaire, dédié à la gestion durable de la présence humaine sur nos trois îles, afin d’en faire une vitrine reconnue en la matière. » L'objectif de la ville d'Hyères, avec un budget de 310 000 euros, est donc d'organiser et optimiser techniquement et économiquement son schéma de gestion des déchets des îles et, plus particulièrement, sur l'île de Porquerolles. ///

Les partenaires Aux côtés de la ville d'Hyères sont aussi engagés : → 14 entités, partenaires principaux la Métropole Nice Côte d’Azur, 2 partenaires socio-économiques (la Chambre de commerce et d’industrie Nice Côte d'Azur, et l’Office international de l’eau – France), la ville de Gênes (Italie), Ea éco-entreprises (PRIDES, France), le Système euroméditerranéen d’information sur les savoir-faire dans le domaine de l’eau (France), le Département de génie civil, chimie et environnement – Université de Gênes (Italie), 2 Villes tunisiennes (Sousse et Sfax), 2 Villes libanaises (Jbail et Blat), 2 autorités de gestion (l'Agence nationale pour la gestion des déchetsANGED de Tunisie, l’Autorité de la Zone économique spéciale

d’Aqaba-ASEZA de Jordanie), l’Institut préparatoire aux études d’ingénieurs de Sfax (Tunisie). → 7 partenaires associés la Préfecture de la Région PACA (MEDDTL, ADEME, DREAL PACA et DDTM06), le Conseil Régional Provence–Alpes-Côte d’Azur, le Conseil Général des Alpes Maritimes, l’Association des Cités et Régions pour le Recyclage et la gestion durable des Ressources (Réseau ACR+, Belgique), le ministère de l’environnement libanais (MOE, Liban), le réseau euroméditerranéen MedCités (aire métropolitaine de Barcelone, Espagne) et le Réseau régional d’échange d’informations et d’expertise dans le secteur des déchets (GIZ, Réseau SWEEPNET, Tunisie).

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→ Action

Écomobilité

Véhicules électriques : du concret sur le port /// Mi-septembre, de nouvelles bornes électriques ont été mises en place sur le port Saint-Pierre. Usagers du port et adeptes de véhicule électrique trouveront là un nouveau point de charge gratuit. Développer des actions concrètes dans une démarche de développement durable, telle est la volonté de Patrick Faure, président de l’association Pôle environnement Provence Méditerranée (PEPM). Avec le soutien et l’accord de la direction des Ports et de la Ville, déjà à l'initiative d’une borne électrique place Gabriel Péri, huit stationnements verts supplémentaires sont désormais réservés aux véhicules électriques sur le port Saint-Pierre. Deux bornes de quatre prises sont situées sur le parking de la capitainerie ; deux autres ont été installées à proximité de l’avenue Stephen Liégeard. Selon Gérard Pierrugues, directeur des ports d’Hyères, « l’installation de ces bornes répond à une demande croissante, notamment celle des professionnels du nautisme pour se déplacer vers les ports hyérois, mais elle confirme aussi notre volonté de mettre en place sur le terrain des actions de développement durable ». Bénéficiant de l’écolabel Pavillon bleu depuis 1986, appartenant au réseau Natura 2000, la ville d’Hyères et son port œuvrent pour favoriser un environnement de qualité par la mise en place de dispositifs innovants, en complément d’actions de sensibilisation ou de campagnes de prévention. Depuis deux ans, les feux d’entrée sur le port sont photovoltaïques et des panneaux solaires ont été installés pour les sanitaires des usagers. Côté écomobilité, le service technique municipal compte déjà deux véhicules électriques. Avec la mise en place de ces bornes, Gérard Pierrugues « espère inciter les professionnels et les usagers à repenser leurs modes de déplacement ».

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/ Démarche collective De son côté, l’association PEPM, créée en mars dernier, a pour objectif de rassembler les acteurs économiques pour œuvrer à la réduction des impacts environnementaux et à la diminution d’utilisation d’énergies fossiles. « Par la mise en place d’actions concrètes et la mise en réseau de professionnels du secteur, nous essayons de rallier le maximum d’acteurs à notre cause », indique Patrick Faure. « Hyères est la ville idéale par sa richesse écologique, ses espaces naturels protégés, pour en faire le show-room de toutes les innovations en matière de développement durable ». L’association a organisé le week-end de l’écomobilité, en octobre dernier. Voitures mais aussi deux-roues et même autobus, tous électriques, étaient rassemblés sur le port pour que les visiteurs puissent découvrir ces nouveaux modes de transport qui connaissent un intérêt croissant. Les concessionnaires n’ont pas tardé à suivre en commercialisant des modèles électriques différents. Environ 80 % des automobilistes parcourent moins de 100 kilomètres au quotidien. Ces nouveaux véhicules peuvent avoir jusqu’à 200 kilomètres d’autonomie, d’où l’action de l’association pour l’implantation de nouvelles bornes dans le département. Celles installées sur le port sont surveillées par les agents portuaires et l’association PEPM qui dresseront un bilan dans un an. ///

Renseignements : tél. 06 09 95 41 92 (Patrick Faure, association Pôle environnement Provence Méditerranée)


Quand l'art épouse l'environnement Projet

/// La fondation Carmignac a annoncé son projet d’implanter un centre d'art contemporain dans un site privilégié à Porquerolles. Sujet à l’obtention de permis, l’aménagement épousera l’atmosphère naturelle du domaine de la Courtade, dans le respect de son environnement. Un programme de commandes d’œuvres d’art in-situ, destinées au futur musée et à son parc de sculptures, devrait être lancé dans le courant de l'année prochaine. Le centre devrait ouvrir ses portes au public en 2015, sous la direction de Gaïa Donzet à la tête de la fondation depuis l'année dernière.

Andy Warhol, Mao, 1973, peinture, 107 x 127 cm © Fondation Carmignac

La fondation Carmignac s'installe à Porquerolles

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Martial Raysse, Ulysse, Why Do You Come So Late Poor Fool, 1966, peinture, 390 x 160 cm (dans les bureaux de Carmignac Gestion) © Patrick Sagnes

→ Grand angle

Passion

Une collection vivante Dans les bureaux de l'entreprise d'Édouard Carmignac, place Vendôme à Paris, les œuvres sont partout : au-dessus du photocopieur, dans les couloirs ou les escaliers, comme ces deux photographies d'Alex Prager qui se répondent du haut en bas (voir ci-dessous).

Alex Prager, Film Still 4 and 5 From La Petite Mort, 2012, archival pigment print, 62 x 33 cm, édition 6/6 © Alex Prager, courtesy of Alex Prager Studio © Thomas Hennocque / Fondation Carmignac

C'est Édouard Carmignac lui-même qui choisit l'emplacement des œuvres, parfois pour faire passer un message. Le « Fallen Angel » (« Ange déchu ») de Basquiat a, par exemple, été accroché dans l'escalier emprunté trois fois par jour par les gérants. Autre exemple, « Idiots » d'Olaf Breuning, dans une salle de réunion, rappelle avec humour qu'il faut éteindre son portable. « L'art c'est cela, démontre Gaïa Donzet. C'est fédérateur et chacun peut s'y retrouver.» La collection compte beaucoup de peintures pop, Édouard Carmignac ayant commencé en achetant des œuvres de Warhol, Basquiat, Lichtenstein, alors qu'il vivait aux États-Unis. Il y a rencontré JeanMichel Basquiat qui a fait son portrait, retrouvé des années plus tard dans une vente aux enchères. Puis le collectionneur-mécène a commencé à s'intéresser à l'expressionisme allemand et à la photographie, après avoir apprécié un

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reportage sur la chute de l'empire soviétique, pendant la FIAC (Foire internationale d'art contemporain). Ce passage par la photo lui a permis de se tourner vers une peinture plus contemporaine. / surprise Les thèmes principaux d'une collection aujourd'hui composée pour moitié de photos et moitié de peintures, sont l'humour, la performance et l'innovation (comme avec « Hong Kong Stock Exchange II » d'Andreas Gursky), mais aussi ce qui surprend, dérange et interpelle. Certaines œuvres (dont celles de Gerhard Richter), achetées en francs dans les années 1980-1990, sont aujourd'hui estimées à plusieurs millions d'euros, car M. Carmignac semble bénéficier d'un même goût et d'une même intuition pour l'art que pour les affaires. « Fishing Village », œuvre majeure de Roy Lichtenstein estimée à plus de 5 millions d'euros, est prêtée au centre Pompidou pour la rétrospective consacrée à l'artiste pop américain.


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Questions à Gaïa Donzet directrice de la fondation Carmignac

/// Comment est née la fondation Carmignac ? Gaïa Donzet : En 1989, Édouard Carmignac a créé sa propre société de gestion d'actifs. Elle est aujourd'hui en forte expansion avec 55 milliards d'euros d'encours sous gestion. Collectionneur à titre personnel, il a très vite accroché des œuvres de sa collection dans son bureau pour pouvoir les apprécier tout au long de la journée. Avec le temps, sa collection s'est agrandie et comme il n'y a que quatre murs dans un bureau, les œuvres restaient à terre sans être exposées. Des collaborateurs ont demandé s'ils pouvaient en emprunter pour décorer leurs propres bureaux et M. Carmignac a accepté, heureux de pouvoir partager sa passion. C'est donc tout naturellement que des œuvres ont commencé à être acquises pour être accrochées dans les bureaux de l'entreprise. En 2000, une fondation a été créée pour formaliser ces achats. Son développement a été facilité en 2003, avec la loi sur les fondations d'entreprise. /// Pourquoi avoir choisi Porquerolles pour votre futur centre d'art ? G.D. : Il y a plusieurs années, Édouard Carmignac qui partageait déjà cette passion avec ses collaborateurs, a souhaité faire découvrir sa collection à un public plus large encore. Lorsque j'ai pris la direction de la fondation, nous avons décidé de créer un musée, mais pas à Paris, où tout le monde est pressé et où l'offre culturelle est déjà très importante. Quel est l'autre lieu où « tout le monde » va en France ? Le sud ! On s'est penché sur la carte. D'un côté, il y a Nice-Monaco avec déjà pas mal de choses, de l'autre côté, avec Marseille Provence 2013, aussi. Au milieu, il y a Toulon et l'aéroport d'Hyères... On voulait aussi faire quelque chose en lien avec le voyage, l'évasion.

« Nous ne revendons rien. Certains artistes ne nous proposeraient pas leurs œuvres si elles étaient ensuite revendues », précise Gaïa Donzet. / Coups de cœur La collection Carmignac continue de grandir : 27 nouvelles œuvres ont, par exemple, été acquises l'année dernière. « Beaucoup de coups de cœur, tout en essayant de choisir des œuvres qui reflètent notre société de gestion. Nous comptons 22 nationalités différentes que nous voulons aussi représenter. » « Nous achetons beaucoup dans les pays émergents, parce que ce sont également nos territoires d'investissement : pays asiatiques, Turquie... Ce qui est très agréable, c'est d'être la première à découvrir un talent, le soutenir, le faire connaître et le voir évoluer. Pouvoir aussi acheter une œuvre avant que son prix ne s'envole est intéressant, d'autant que,

Sur une île comme Porquerolles, cette notion est présente à la fois pour les touristes, mais aussi pour les locaux. Prendre le bateau pour cette traversée, même si elle ne dure qu'un quart d'heure/vingt minutes, ça permet déjà d'être ailleurs. On entre dans un autre rythme, sans voiture, en vélo ou à pied. On prend son temps. Il n'y a pas les mêmes bruits. On est beaucoup plus réceptif. Enfin, l'art contemporain n'est pas évident pour tout le monde. Beaucoup se disent : « Ce n'est pas pour moi », et s'autocensurent en pensant que l'art est réservé à une élite. Nous voulons, au contraire, le démocratiser. Un million et demi de personnes viennent à Porquerolles tous les ans, essentiellement en juillet et en août, pour aller à la plage, mais nous faisons le pari de leur proposer autre chose, de voir des œuvres qu’ils ne pourront voir nulle part ailleurs, et, le reste de l'année, intéresser aussi les locaux. /// Aujourd'hui, comment mettez-vous en pratique cette démarche de démocratisation ? G.D. : Une fois par mois, je présente une des œuvres de la collection aux collaborateurs de Carmignac Gestion où elle est actuellement exposée. Ils me posent des questions et sont donc tous sensibilisés, même si certains préfèrent la peinture hollandaise du XVIIIe siècle, par exemple. Un jour, l'une d'entre eux est venue me dire : « Tu sais, Gaïa, chez moi, c'est plutôt "nature morte ou la famille en portrait". J'ai un peu de mal... ». Je lui ai répondu : « Dis-moi quelle œuvre est accrochée dans ton bureau ; je vais te l'expliquer ». Nous passons un peu de temps à discuter ensemble et elle finit par décider : « Le week-end prochain, je vais aller faire le tour des galeries ». La semaine suivante, elle a admis : « Ce n'est pas mon style, mais grâce à notre conversation, j'ai vu des choses que je n'aurais pas remarquées en temps normal ». L'essentiel a été de lui permettre d'élargir son horizon. Maintenant qu'ils connaissent mon visage, j'espère que les Hyérois, s'ils me croisent dans la rue, me poseront leurs questions.

si nous voulons poursuivre nos acquisitions, nous devons veiller à respecter un budget. » De 200 œuvres d'art que compte aujourd'hui la collection, la directrice de la fondation souhaiterait passer à 220, pour égaler le nombre de collaborateurs de Carmignac Gestion, et que chacun d'entre eux ait un peu « son » œuvre d'art. Il n’est d'ailleurs pas rare que certains demandent à ce que les œuvres les suivent quand leurs bureaux déménagent, comme cela a été le cas avec l’ouverture des bureaux de Francfort et Londres. La collection est ainsi répartie entre les différents sites européens, créant un lien entre les équipes. ///

Jean-Michel Basquiat, Fallen Angel, 1981, peinture, 198,1 x 167,6 cm © Fondation Carmignac

© Patricio Estay Nazca Vision

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En 2010, la fondation avait prêté cette œuvre emblématique de Jean-Michel Basquiat au Musée d'art moderne de la Ville de Paris pour une rétrospective consacrée à l'artiste.

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Procédure

La villa de la Courtade où devrait s'installer la fondation d’art est classée en zone agricole dans le plan d'occupation des sols (POS) de Porquerolles, ce qui ne permet pas la réalisation d’un tel projet. Considérant qu'il est de nature à apporter une réelle valeur ajoutée au territoire, la ville d’Hyères-les-Palmiers l'a soutenu en lançant, dès le 11 avril dernier, une procédure de déclaration de projet valant mise en compatibilité du POS de Porquerolles, pour permettre la réalisation de la fondation d’art. Dans le cadre de cette procédure, une enquête publique a été organisée du 17 juin au 19 juillet. Au cours de cette enquête, 70 personnes sont intervenues pour s'exprimer, favorablement pour la quasi-totalité. Le commissaire enquêteur a émis un avis lui aussi favorable, confirmant l’intérêt général du projet. Lors de sa séance du 12 septembre dernier, le conseil municipal a approuvé la déclaration de projet. Le POS de Porquerolles, mis en compatibilité avec le projet de fondation (création d’un secteur spécifique en zone agricole, permettant les constructions d’intérêt collectif dans la mesure où elles n’augmentent pas l’emprise des bâtiments existants et à condition qu’elles ne portent pas atteinte à l’activité agricole), est opposable aux tiers depuis le 4 octobre (date de la publication dans la presse). Après avoir fait l’objet d’un passage en commission des sites et avoir obtenu un avis favorable, le permis de construire a été accordé le 25 octobre dernier. ///

« Cedars » d'Hanibal Srouji – L'artiste libanais utilise le cèdre, emblème de sa nation, comme une allégorie de sa destruction. On peut percevoir cette forêt de vert au premier plan, avec, à l'horizon, le ciel à l'aurore, ou la mer. En inspectant la toile avec attention, des perforations, comme des impacts de balle et traces de brûlure, apparaissent. Contraste entre beauté de la nature et brutalité de la guerre.

« Grüner Strich (Ligne verte) » de Gerhard Richter fait partie des œuvres accrochées dans le bureau d'Édouard Carmignac : « Il m’offre une plage d’évasion, il y a un horizon qui n’est pas défini, il y a des éléments qui sont difficiles à appréhender mais qui varient en fonction de mes états d’âme. Je peux en tirer quelque chose de différent chaque jour. Ce champ ouvert, entre une base figurative et une base abstraite, laisse une grande place à mon imaginaire ».

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Guillermo Kuitca, Untitled, 2011, peinture, 199 x 378 cm © Courtesy of Hauser & Wirth Gallery, London Thomas Hennocque © Fondation Carmignac

Gerhard Richter, Grüner Strich, 1982, peinture, 320 x 200 cm © Fondation Carmignac

Renseignements : tél. 04 94 00 79 46 (service Aménagement-Environnement de la ville d'Hyères)

Hanibal Srouji, Cedars, 2012, peinture et feu, 232 x 142 cm © Courtesy of Hanibal Srouji Thomas Hennocque © Fondation Carmignac

Un projet d'intérêt général

« Untitled » Guillermo Kuitca – Pas de titre sur lequel s'appuyer pour cette œuvre de Guillermo Kuitca qui recueille donc diverses interprétations et invite à l'imagination et au voyage.


© Agence Louis Benech

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Ambition

Un musée tel qu'il est rêvé La réhabilitation du bâtiment, pour laquelle des études sont en cours, a été confiée à l'architecte Marc Barani. Elle sera réalisée en lien avec les autorités locales et tous les corps de métiers nécessaires au bon déroulement du dossier. « Nous travaillons aussi en étroite collaboration avec le Parc national de Port-Cros. J’apprends beaucoup de choses et rencontre des gens très différents, commente la directrice de la fondation. On porte une attention particulière au respect de la nature et de l’environnement, à l’écologie avec, par exemple, la mise en place de systèmes de récupération d’eau et une gestion optimale sans nuisances. » « Nous ne pouvons pas construire car le site est protégé. La maison existe déjà : nous allons la restaurer, la réhabiliter, en faire un musée sans toucher à son enveloppe existante. L'impact sera réduit au maximum. Le véritable défi est de s’appuyer sur les contraintes liées au lieu pour en faire des atouts et des bases créatives. » « Ainsi, en haut de la montée vers la maison, nous allons installer une œuvre totémique pour signaler aux visiteurs qu'ils pénètrent dans un musée, alors que, de l'extérieur, il continuera à ressembler au même mas provençal. » La maison étant à flanc de colline sur trois étages, le dernier sera occupé par l'administration et les deux autres consacrés aux expositions. Le sens de la visite emmènera vers le sous-sol qui, grâce à une grande baie vitrée, est inondé de lumière directe. « Pour privilégier un apport naturel, des puits de lumière seront créés, dont un à la place de la piscine,

tout en restant dans la même empreinte au sol, dans la même enveloppe générale. » À terme, un espace d’exposition de 1 500 m2 accueillera les œuvres de la collection Carmignac, exposées par roulement suivant une programmation par thème. « Je vais inviter des commissaires d'exposition internationaux à venir découvrir la collection, dégager le fil conducteur qui les inspire, l'ironie dans l'art contemporain, par exemple. Toujours sur le même thème, de nouvelles œuvres seront commandées à des artistes, deux pour l'intérieur et deux sculptures pour l'extérieur. » À la fin de l'exposition, les œuvres retourneront dans les bureaux d'origine, à Paris, Milan ou Londres, par exemple, excepté les sculptures qui resteront sur place, enrichissant ainsi le parc chaque année. « Nous pourrons également renouveler certaines œuvres si nous pensons que cela est nécessaire. Elles pourront alors prendre le chemin de nos bureaux à Paris ou ailleurs, pour laisser place à de nouvelles commandes, on pourra en expédier vers nos bureaux à Paris ou à l'étranger ce qui donnera la possibilité de se renouveler et de rester en lien avec le cœur de la collection. » L'accès au jardin se fera par le rez-de-chaussée et une terrasse couverte où une vue sur les jardins invitera à la promenade. ///

La Maison Le calendrier

→ 25 octobre 2013 :

obtention du permis d'aménager

→ Premier trimestre 2014 : début

des travaux d'aménagement (durée prévisionnelle : 1 an) → 2014 : lancement d’un programme de commandes d'œuvres d'art in-situ → 2015 : ouverture des portes du centre d'art contemporain au public

La villa du domaine de la Courtade est l'œuvre de l'architecte Henri Vidal qui y vécut jusqu'à son décès, en 2007. Il avait découvert Porquerolles dans les années 1980 et en était tombé amoureux. Dans l'un des vallons de l'île, la maison est parfaitement insérée dans le paysage et presque invisible malgré sa taille imposante. « À 200 mètres, on ne la voit pas. On a l'impression d'être ailleurs, confirme Gaïa Donzet. Cela faisait plusieurs années que M. Carmignac pensait à ce projet et j'y travaille moimême depuis un an, un an et demi, parce qu'il fallait trouver le lieu où l'implanter... Inoccupée depuis cinq ans, c'est la maison du père d'une

galeriste à qui nous avions acheté des œuvres à Paris. Elle en a hérité avec ses deux sœurs et son frère qui continue à produire le vin du domaine. Nous achetons la maison, mais les chais du GFA (groupement foncier agricole), avec lequel nous sommes associés, restent là. Le jardin aux sculptures sera implanté dans la plaine en contrebas. J'aime beaucoup le fait que la maison soit à dix minutes à pied du port, de la descente du bateau, et qu'en marchant pour venir nous voir, les sens des visiteurs s'éveilleront peu à peu à une autre ambiance, avec les odeurs d'eucalyptus ou de mimosa, selon la saison. »

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→ grand angle

À l'occasion de la 28e édition du festival international de mode et de photographie, en avril dernier, la fondation Carmignac a initié un partenariat avec la villa Noailles. « Je l'ai visitée et ai beaucoup aimé, complète Gaïa Donzet. Nous avons été accueillis à bras ouverts par Jean-Pierre Blanc qui partage notre passion pour l'art contemporain. » Désormais, en s'inspirant de la programmation de la villa, la fondation prête des œuvres de sa collection pour qu'elles soient exposées lors des manifestations, intégrées à la scénographie de chaque événement. Ainsi, la photographie « Unfallen Angels », d'Anne Deniau qui a suivi Alexander McQueen pendant treize ans, a été exposée du 26 avril au 26 mai à la villa Noailles pour le festival de la mode. De nouvelles œuvres de la fondation y étaient visibles pour le festival Design Parade 8. « Quand il y aura de l'architecture, on trouvera dans la collection une œuvre d'art qui aura un lien. Ça permet de se rapprocher des Hyérois, de montrer que nous sommes déjà présents dans le sud. »

Témoignages de territoires oubliés En 2009, la fondation Carmignac crée un prix du photojournalisme, aujourd'hui un des mieux dotés en Europe. Un territoire est choisi parmi ceux oubliés par les journalistes qui n'ont plus les moyens de s'y rendre. Un jury composé d'une dizaine de personnalités du monde de la photographie choisit un candidat par concours. Pour assurer sa sécurité, son identité est tenue secrète jusqu'à son retour de la région dans laquelle il est envoyé avec un budget de 50 000 euros. Une exposition est ensuite organisée à Paris avec une sélection de 50 à 100 photos parmi les clichés rapportés, une monographie est publiée et quatre œuvres sont acquises par la fondation pour intégrer la collection. Kai Wiedenhöfer (Allemagne) est ainsi

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parti à Gaza la première année et Massimo Berruti (Italie) dans le Pachtounistan, zone historique de l'Afghanistan où vit le peuple pachtoun, l'année suivante. « C'est assez dur d'envoyer quelqu'un et de le suivre au fur et à mesure, précise Gaïa Donzet. Pendant l'édition 2011, par exemple, Robin Hammond, photographe néozélandais, s'est retrouvé emprisonné parce qu'au Zimbabwe, on ne fait pas de photo. Mais c'est aussi une aventure passionnante qui touche et émeut ceux qui viennent voir l'exposition et qui, grâce à ce témoignage, réalisent ce qui se passe dans cette partie du monde. » L'édition 2012 a concerné la Tchétchénie et le lauréat de la 5e édition s'apprête à partir pour l'Iran.

© Patricio Estay _ Nazcavision

Anne Deniau, Unfallen Angels, 2012, photographie, 120 x 180 cm (à la villa Noailles) © Service Communication de la ville d'Hyères

Un partenariat avec la villa Noailles


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Expérience

Jardin et parc de sculptures

Massimo Berruti, Pakistan, vallée de Swat, Malam Jabba, Photographie, 2010, 54 x 160 cm © Massimo Berruti / Agence VU' pour la Fondation Carmignac

La réhabilitation de l'espace extérieur du futur centre d'art a, elle, été confiée au paysagiste Louis Benech. « Le terrain de 15 hectares, aujourd'hui propriété privée et à l'abandon depuis la fermeture de la maison, pourra se visiter. Nous ne voulons pas le domestiquer complétement, mais préserver une grande partie de ce site exceptionnel grâce à un parc », explique Gaïa Donzet. Un cheminement naturel tiendra compte de la végétation et des éléments existants : restanques plantées de romarin, oliviers centenaires, vignes, eucalyptus, pins maritimes et d'Alep, orchidées, etc. « Des espèces d'arbres différentes apporteront des touches de couleur variant tout au long de l'année et des fleurs odorantes quelle que soit la saison constitueront une allée de senteurs dans la montée vers la maison. Je crois vraiment à la mémoire olfactive. Quand on revient sur les lieux de son enfance, on se souvient avant tout des odeurs. » Depuis le musée, des allées emmèneront vers différentes sculptures assez isolées les unes des autres pour être découvertes au fur et à mesure. Des artistes internationaux seront invités à séjourner à Porquerolles pour découvrir le lieu. Avec sa sensibilité particulière et sa vision personnelle, chacun d'entre eux pourra choisir un endroit du parc et imaginer l'œuvre unique qu'il créera sur-mesure pour cet emplacement, en harmonie avec son environnement naturel. « Pas d'implantation lourde, rien de monumental, rassure Gaïa Donzet. Si on veut faire un parc de sculptures, ce n'est pas anodin. Quand on parle de musée à des enfants, ça les ennuie. Dans un parc, ils peuvent toucher, s'approprier les choses plus facilement. Je veux aussi travailler avec les écoles pour qu'ensuite ce soient les enfants qui emmènent leurs parents au musée. » En remontant vers la maison, un autre coin du parc sera planté d'arbres fruitiers et abritera une petite buvette pour que les visiteurs qui le souhaitent puissent se restaurer avant de partir. « Je vais inviter des designers à concevoir des chaises longues, des hamacs à mettre entre les arbres, pour que les visiteurs aient la possibilité et l'envie de prendre le temps de se balader comme ils le feraient dans le jardin de leur propre maison. Il faudra réserver à l'avance pour venir nous voir. Cela nous permettra de gérer le nombre de visiteurs et de faire en sorte que cela reste une véritable expérience personnelle avec l'art. Quand on va au musée et qu'on est collé les uns aux autres, il est difficile de réellement apprécier sa visite. Ce qui pourra être perçu comme une contrainte les premiers temps, avec l'habitude et le confort aidant, rendra cette expérience bien plus agréable. » /// Renseignements : www.fondation-carmignac.com

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→ ensemble

Partage

JHADE, l’agri-Culture de l’Autre

Renseignements ou inscriptions : tél. 09 67 120 641 ou jardinsolidairedhyeres@gmail.com

/// Situé chemin des Rougières, le jardin partagé d’Hyères propose bien plus qu’un lopin de terre cultivable. L’association Les Jardins d’Hyères Aujourd’hui pour Demain (JHADE) est affiliée au Réseau des jardins solidaires méditerranéens (RJSM). Le principe de ces jardins partagés est : on sème, on plante, on récolte, on cultive des fleurs, des fruits ou des légumes, mais aussi on créé du lien social en développant des activités inter-générationnelles autour du jardin. On mutualise des savoir-faire et des compétences, on partage les bonnes pratiques et on y vit la convivialité, le partage et la solidarité. Marie-Hélène Augier et Dominique Viau sont à l’origine du JHADE, un projet solidaire qui a ouvert en avril 2010. Elles proposent aux citadins d'entretenir un jardin vivrier sur des terres privées jusqu’alors en jachère. « Nous souhaitions créer un lieu ouvert à la Les rencontres

→ Activités manuelles, artistiques,

musicales et de jardinage pour les enfants

→ Jeu collectif pour les familles sur la thématique de la zone humide

→ Exposition sur la zone humide (sur rendez-vous)

→ Accueil de personnes porteuses de handicap (à la demande des familles)

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vie, un jardin qui puisse être un outil pour les citoyens voulant agir pour l’environnement et leur santé, au sein de la ville et pour les générations futures », précise Dominique. / Répartition Le terrain se divise en quatre espaces distincts. Un espace de jardins est loué à des particuliers ou des associations qui cultivent 24 parcelles. « Nous voulions faire profiter les Hyérois de la bonne terre maraîchère de leur commune pour qu’ils produisent et mangent leurs légumes, sains et de qualité biologique », expliquet-elle. Le JHADE a opté pour l’agriculture biodynamique, pratique agricole qui utilise certaines plantes et des composts préparés pour vivifier la terre et les processus de vie. Les adhérents bénéficient de conseils et d’ateliers de jardinage. Une autre partie du terrain est réservée au maraîchage et à la production de paniers de légumes biologiques vendus au public. Un troisième espace est collectif et dédié à l'organisation d'événements et au pôle formation et lieu de ressources. Divers ateliers s’y déroulent avec des partenaires, en particulier l’Association de prévention spécialisée Club des jeunes (APS CJ) qui a réalisé le mobilier en bois de cet espace. C’est aussi un coin de calme où l'on peut

se reposer. Enfin, la quatrième partie est dédiée à un test mené en partenariat avec La Couveuse Interface 83 et l’Association pour le développement de l'emploi agricole et rural 83 (ADEAR), outil innovant qui permettra à un jeune agriculteur ou maraîcher de bénéficier des terres du JHADE pour s’exercer au métier et créer une clientèle. / Biodiversité en zone humide Le JHADE se situe en zone humide. Ses terres jouent donc un rôle de filtre très important. Pratiquer l’agro-écologie permet aux eaux qui s’infiltrent dans le sol de ne pas polluer les nappes phréatiques. Pour préserver cette zone remarquable, les co-créatrices se sont entourées de spécialistes : une architecte paysagiste, un entomologiste pour l’observation des insectes du jardin et un botaniste qui a répertorié toutes les plantes de cette zone, dont certaines très rares. « Nous avons d’autres projets comme celui de développer des activités d’hortithérapie pour permettre à des personnes porteuses de handicaps ou âgées de sortir de leurs institutions, car c’est un lieu social idéal pour faire des rencontres diversifiées : hommes, plantes et fleurs, petite faune... » conclut Dominique. ///


→ Buzz C'était hier

30 glorieuses de photographies hyéroises /// « C'était hier » : un cadeau, un voyage dans le temps et au cœur de l'âme hyéroise. Comme si l'on découvrait au grenier de vieux clichés oubliés au fond d'une malle rouillée. Mais ces clichés ne sont pas oubliés et, grâce à un patient travail, les premiers d'une longue série à émerger. « En 2011, j'ai eu l'idée de donner toutes mes boîtes à la mairie et ai contacté le service des Archives, en ayant un peu peur que ça reste au fond des cartons. » Sourire indévissable et visage aux traits lisses ne laissant rien présager de ses 93 printemps, André Durieux, photographe de presse à la retraite depuis les années 1980, ne boude pas son bonheur. Les 112 boîtes thématiques ainsi déposées, constituant depuis le « fonds Durieux », contenaient 91 322 négatifs photographiques répartis en 17 305 pochettes. Un long travail d'inventaire, pièce par pièce, a alors débuté. Numérotation pendant plusieurs mois, indexation de chaque vue afin d'y attacher le plus d'informations possible. « Je dois dire que le personnel a fait un travail formidable. » « Nous n'aurions jamais pu exploiter le fonds aussi rapidement sans le classement méthodique de Monsieur Durieux », temporise Danielle Hairabédian, chef du service. « Il vient régulièrement nous assister pour identifier des personnages, des lieux, des événements... » « Parfois, les informations mettent plus ou moins longtemps à me revenir, mais je n'ai pas oublié grand-chose. » Une première numérisation a été réalisée en interne de façon très succincte. Elle a permis l'organisation d'expositions à l'occasion d'événements divers (Festival du film, Floral'Hyères, etc.). Depuis, un plan de numérisation et de conservation a été mis en place avec une société extérieure. / Richesse patrimoniale Immédiatement, les négatifs se sont révélés exceptionnels, par leur nombre, mais surtout par leur intérêt documentaire et leurs qualités artistiques. Ils couvrent une période coïncidant en grande partie avec les Trente Glorieuses (1945-1975), d'instabilité politique sous la IVe République (9 maires, de Joseph Clotis à Léopold Ritondale), et de guerres coloniales

jusqu'en 1962, mais aussi de reconstruction (baby-boom, plein emploi, constante hausse du niveau de vie) et d'entrée dans la société de consommation et de tourisme de masse. « C'était hier », premier ouvrage de 179 pages comportant une sélection de 160 photographies en noir et blanc, a donc pour ambition de présenter le fonds au public et d'exprimer à André Durieux les remerciements de la collectivité pour son don. « Maintenant que j'ai tout donné, je laisse vivre. » Les différents thèmes présentés (insolites, récolte du sel, artistes, corsos et fêtes enfantines, 12 heures d'Hyères, rallye du Var, Noailles, foires expositions, etc.) offre un large éventail de tranches de vie locale, d'instants fugitifs ou de savoureuses scènes de vie quotidienne, sans volonté d'exhaustivité. Il montre la formidable richesse patrimoniale de ce fonds, important corpus iconographique pouvant être étudié selon différentes approches : socioculturelle, historique, économique mais aussi humaine. « Quand Monsieur Durieux était encore en activité, on avait l'impression qu'il était partout à la fois », se souvient la responsable des Archives. « Je connais toutes les rues d'Hyères, confirme-t-il. Comme tout m'intéresse et que je suis un moulin à paroles, je connaissais tout le monde et j'aimais ça. Maintenant encore, les gens m'arrêtent dans la rue. Pas plus tard qu'hier, une dame m'a dit avoir vu son beau-frère sur une de mes photos exposées. » ///

D'hier à aujourd'hui Afin de satisfaire de nombreuses demandes, le service des Archives propose aussi à la vente un coffret regroupant les brochures « Hier et Aujourd'hui », épuisées depuis leur première parution. Remaquettées pour certaines, rééditées, et conditionnées ensemble dans un coffret unique, elles permettent de comparer des vues récentes de notre ville au même angle de prise de vue que des cartes postales anciennes. À travers une sélection parmi quelque 2 500 cartes numérisées par le service, elles permettent de poser un regard sur différents aspects d'Hyères : le centre ville, le bord de mer, le centre ancien, les commerces et les hôtels. Le coffret de 5 brochures est vendu au prix de 15 euros.

Le livre de photographies « C'était hier » est disponible à la vente au prix de 12 euros, auprès du service des Archives (rez-de-chaussée du Park-Hotel), du lundi au vendredi de 9h30 à 12h et de 13h30 à 17h.

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→ buzz

À livre ouvert

Récit d’un territoire partagé /// Issu de sa thèse de doctorat, « Deux siècles d’histoire d’un paysage entre terre et mer, Hyères de 1748 à nos jours », ouvrage d’Odile Jacquemin, propose un diagnostic à la fois historique et contemporain de l’art d’aménager le territoire. Architecte-urbaniste, historienne et fondatrice en 1995 de l’association Mémoire à lire, territoire à l’écoute (MALTAE), Odile Jacquemin s'est alors lancée dans l’écriture d’une thèse de doctorat sur l’histoire du paysage hyérois. Un long travail de recherche et de synthèse, et un terrain qui, selon elle, est idéal car « on y lit l’évolution de son paysage à livre ouvert ». L’histoire urbaine de ce vaste territoire, situé entre terre et mer, s’enrichit d’une dimension maritime que l’auteur exploitera dans sa thèse. Elle commence dès lors que la ville sort de ses limites et s’achève sur l’histoire des temps présents, une période non traitée par les historiens mais qu’Odile Jacquemin souhaite inclure dans son travail. « Englober la période contemporaine dans ma thèse c’était ne pas renier mon métier d’architecte-urbaniste et permettre la reconnaissance d’un métier d’architecte historien. » En 2006, soit douze ans plus tard, elle soutient sa thèse et, avec l’aide de sa fille Sara Minneboo, elle-même historienne, la réduit à un ouvrage de 400 pages, publié en 2012 avec le concours du ministère de la Culture et de la Communication et le soutien de la Ville. / Promenade chronologique Dans l’esprit des promenades, par lesquelles Hyères s’offrait comme ville de villégiature, ce livre offre un itinéraire chronologique de 111 récits de « bouts de paysage ». L’industrie hôtelière avec l’exemple concret du Grand Hôtel des îles d’Or, de l’eau rurale à l’eau de ville, la figure de la fontaine ou du chalet provençal, le champ d’aviation au Palyvestre,… autant d’épisodes détaillés pour connaître l’histoire de l’aménagement d’Hyères jusqu’à aujourd’hui, rassemblés en chapitres. Une organisation rédaction-

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nelle qui facilite la lecture et rend l'ouvrage plus accessible, sans pour autant être dans la schématisation simplificatrice. « Ce n’est pas simplifier les choses mais rendre plus accessible la complexité du tout », précise l’auteur. Abondamment illustré, chaque épisode développe un sujet précis sur deux ou quatre pages et se conclut souvent sur la situation contemporaine. Un va-et-vient constant entre passé et présent, images et textes, qui constitue l’une des richesses de ce livre. « Comment on passe d’un terroir à une ville, puis de la ville au territoire. Comment la terre paysanne modelée par la ville médiévale devient agricole, puis horticole et maraîchère, puis à vendre,… » : cet essai d’histoire totale rapporte les événements quotidiens à une dimension toujours plus globale. Car l’originalité de cet ouvrage réside dans le fait qu’il couvre aussi les sujets d’actualité : l’eau, la raréfaction du foncier, l’étalement urbain, la préservation de l’agriculture… Au fil des pages, on prend conscience du poids de la culture et de l’histoire des mentalités dans l’aménagement du territoire. La vision territoriale d’Hyères propose non seulement un état des lieux, mais aussi un état des liens, ce qui est valable pour traiter tout autre portrait de ville. L’auteur s’attache à relier les choses, les lieux, les projets, les hommes dans le temps et dans l’espace pour en faire émerger du sens. Elle pose aussi de manière aigüe la question de la préservation et de la valorisation des paysages. ///

« Deux siècles d’histoire d’un paysage entre terre et mer - Hyères de 1748 à nos jours » est disponible en librairie au prix de 25 €. Renseignements : tél. 04 94 35 42 92 (MALTAE) ou www.maltae.org maltae2@gmail.com



→ expressions

Les élus socialistes au Conseil Municipal : une opposition critique et constructive Critiques nous le sommes lorsque la gare routière est déplacée sans préparation ni concertation créant en ville une situation catastrophique pour les usagers des transports en commun et pour la circulation. Nous avons eu la même réaction lorsque nous avons appris la probable réalisation d’une zone commerciale au Roubaud alors que la ville dispose déjà avec le centre-ville, la gare, le Leclerc et le Centre Azur d’une offre commerciale plus qu’abondante sans compter Grand Var. Nous continuerons de critiquer les dépenses engagées pour une télévision locale sans réel intérêt pour l’image de la ville et pour les habitants. C’est beau-

coup d’argent qui serait mieux utilisé pour la solidarité au bénéfice de nos anciens ou pour la formation de nos jeunes. Par contre, nous sommes favorables à la signature de la Charte du Parc National de Port Cros qui va créer une continuité dans l’action de protection du patrimoine et confirmer l’excellence environnementale de notre territoire, de même pour les constructions de logements qui doivent permettre aux jeunes Hyérois de vivre et de travailler dans notre ville. Nous considérons qu’il s’agit d’un enjeu majeur. Les changements climatiques et l’urbanisation rendent vitale la préservation d’espaces naturels.

Notre territoire a été retenu pour être exemplaire dans sa préservation. Avec la sélection de Giens comme un grand site de France, l’aménagement des salins et les espaces gérés par le Conservatoire du Littoral, Hyères dispose d’atouts considérables pour affirmer sa vocation de terre excellence environnementale. C’est autour de ce thème qu’il nous faudra mobiliser les énergies, les talents, les savoir faire. /// Magali Moizan Jean-Pierre Noyer Conseillers municipaux d’opposition socialistes

Conformément aux dispositions de la loi n°2002-276 du 27 février 2002 relative à la démocratie de proximité et à la jurisprudence, cet espace est réservé à l’expression des groupes municipaux et prend en compte les articles parvenus au service Communication de la Ville suivant les modalités définies par le règlement intérieur du Conseil municipal.

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→ initiatives → Mémento /// URGENCE SAMU 83 : 15 ou 04 94 61 61 15 N° d’appel d’urgence européen : 112 S.O.S. Médecins : 04 94 14 33 33 Hôpital : 04 94 00 24 00 Chirurgiens dentistes de garde : 04 94 09 44 44 /// POLICE GENDARMERIE Police nationale : 17 Police municipale : 04 94 65 02 39 Gendarmerie nationale : 04 94 12 15 70 Pompiers : 18 CROSS Méd. : 04 94 61 71 10

L’école de l’asthme pédiatrique hyéroise

Respirer, rire et jouer /// Au sein du centre hospitalier, se déroulent environ une fois par mois des ateliers pédiatriques d’éducation thérapeutique. Destinés aux enfants et ados asthmatiques de 0 à 16 ans, ils permettent de mieux vivre la maladie. En France et plus généralement en Europe, un enfant sur dix est asthmatique. L’école d’asthme pédiatrique, créée fin 2011 à Hyères, à l’initiative du Docteur Magali Salles, pneumopédiatre, propose des ateliers ou des jeux pour permettre aux jeunes patients de vivre le mieux possible avec leur maladie. Par groupe de deux à sept patients en fonction de la classe d’âge, accompagnés ou non par leurs parents, ces séances permettent d’aborder tous les problèmes qui se posent dans la vie quotidienne des malades et de leurs proches. Menés par une équipe pluridisciplinaire composée du Dr Salles coordinatrice du programme, de puéricultrices, d’une kinésithérapeute, d’une psychologue et d’une conseillère en environnement intérieur, ces ateliers permettent une prise en charge globale du patient. « En faisant le travail classique, purement médical de traitement de la maladie, on se rend compte des difficultés qu’elle peut générer, aussi bien au niveau des patients que de leur famille », indique le docteur. « Il a semblé important de mettre en place avec l’équipe ce programme pour compléter le dispositif médical. » Adaptés à l’âge de l’enfant, les thèmes sont toujours différents en fonction de la demande des familles : reconnaître une crise, les traitements et leurs utilisations, l’environnement de l’asthmatique,… Ces séances sont aussi une école pour les parents qui peuvent échanger sur leurs angoisses et questionnements. Trop longtemps banalisé, l’asthme a « un retentissement psychologique plus important », précise Dr Salles.

Ce programme d’éducation thérapeutique, rendu possible grâce à la volonté des cadres de service et à la motivation du personnel soignant, est bénéfique aussi bien pour les patients que pour leurs proches. Strictement encadré par l’Agence régionale de santé (ARS), il vient en complément du dispositif médical en place et un bilan régulier est envoyé au médecin traitant ou prescripteur. Les séances se déroulent d’ailleurs dans un espace dédié à l’éducation thérapeutique, totalement indépendant du service de pédiatrie. / L’éducation thérapeutique Permettre aux patients souffrant de maladies chroniques d’acquérir des connaissances et des compétences pour mieux appréhender leur environnement et leur vie au quotidien, tel est l’objectif de l’éducation thérapeutique. Inscrite dans la loi « Hôpital patients santé territoires » (HPST) de 2008, reconnaissant son importance dans la prise en charge et l’accompagnement du patient, elle souffre encore d’un manque de visibilité auprès du public. Pourtant, à Hyères, quinze programmes d’éducation thérapeutique ont été crées dans plusieurs centres de soins (CH Hyères, AVODD, CH Léon Bérard, Bettyzou,…) pour les maladies chroniques telles que diabète, obésité, insuffisance rénale,… Regroupées sous le nom de Comité d’éducation thérapeutique hyérois (CETH), ces actions témoignent de la dynamique particulière de la ville en Renseignements : tél. 04 94 00 24 71 matière de prise en charge (service Pédiatrie au 4e étage), globale. /// 04 94 00 27 55 (service Puéricultrice

/// ASSOCIATIONS Drogue info service : 0 800 23 13 13 Enfants maltraités : 119 Dépistage gratuit et anonyme du SIDA : 04 94 12 60 20 Association des infirmiers libéraux : 04 94 12 73 80 /// Quelques services publics Standard mairie : 04 94 00 78 78 Médiathèque : 04 94 00 11 30 Complexe aquatique : 04 94 00 46 10 CCAS : 04 94 00 78 85 Office de tourisme : 04 94 01 84 50

→ Hyères Magazine, mode d'emploi Votre magazine municipal est distribué dans toutes les boîtes aux lettres hyéroises portant ou non un autocollant « Stop Pub ». La distribution se déroule sur 5 jours en moyenne. Si vous ne le recevez pas, vous pouvez signaler votre adresse postale sur www.hyeres.fr où vous pouvez également lire le contenu de chaque numéro dès parution ou l'écouter. En effet, grâce aux bénévoles de la Bibliothèque sonore, « Hyères Magazine » existe aussi en version audio téléchargeable.

Prochaine parution : début 2014 Une question ? Une suggestion ? Merci de nous écrire à communication@ville-hyeres.fr

www.hyeres.fr

d’éducation) ou ethap@ch-hyeres.fr

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