Dijon mag mai 2011

Page 1

LE MAGAZINE DE LA VILLE DE DIJON MAI 2011 N° 235

www.dijon.fr

DOSSIER ZOOM SUR DIJON, VILLE-AMIE DES AÎNÉS P.

20

+ ceEnntcarahil er le Sup

l’agenda culturel du mo is


| ça s’est passé |

UN VÉRITABLE SUCCÈS POPULAIRE. 2 500 PERSONNES ONT PARTICIPÉ À LA MARCHE DES CLIMATS ENTRE CHAMBOLLE-MUSIGNY ET LE CHÂTEAU DU CLOS DE VOUGEOT LE 8 AVRIL DERNIER. APRÈS LA MARCHE NOCTURNE, LES 53 ACTEURS CLÉS ONT SIGNÉ LA CHARTE TERRITORIALE, MARQUANT AINSI L’ENGAGEMENT DE TOUTE LA RÉGION DERRIÈRE LA CANDIDATURE DES CLIMATS DU VIGNOBLE DE BOURGOGNE AU PATRIMOINE MONDIAL DE L’UNESCO.

1


| 3 |

3

2

4

5

1 Le 7 avril dernier, le Jardin des sciences présentait « Pachyderme… que ça ! ». Cette exposition présente l’éléphant, le plus gros mammifère terrestre du monde, sous toutes ses coutures. Objets, jeux interactifs, vidéos…, les visiteurs pourront découvrir sa vie, son histoire et sa relation avec l’homme jusqu’au 31 décembre 2011.

2 Les 31 mars et

er

1 avril derniers, l’opération « Dijon réveille votre santé » occupait la Cour d’honneur de l’hôtel de ville pour sa 10e édition. Deux journées placées sous le signe de l’alimentation et de l’activité physique, avec le traditionnel petit déjeuner offert au public à partir de 7 h 30.

3 Festival

urbain, innovant et populaire dédié aux arts du cirque, Prise de cirq’ investissait la ville de Dijon du 12 au 17 avril. De nombreux artistes et compagnies ont fait montre de leur talent, comme le clown bonimenteur Ronan Tablantec et son inséparable imperméable jaune à la Péniche 6

Cancale.

4 Accompagné par le président de l’Opac de Dijon, Hamid

El Hassouni, le sénateur-maire François Rebsamen inaugurait, le 2 avril, la chaufferie à bois du quartier des Grésilles, après une opération de réhabilitation s’inscrivant dans le cadre défini par le Grenelle de l’environnement et notamment le « Fonds chaleur renouvelable ».

5 En présence de François

Rebsamen, sénateur-maire de Dijon, Florence Legros, rectrice d’académie, posait la première pierre du futur rectorat de l’académie de Dijon, le 28 mars dernier. Chantier ambitieux à vocation environnementale, ce bâtiment marque l’aboutissement du projet de la cité Clemenceau réunissant les cinq sites du rectorat ainsi que l’inspection académique de Côte-d’Or.

6 Besoin d’un conseil ou d’un éclairage juridique ? Les avocats du barreau de Dijon proposaient leurs

compétences à l’occasion d’une journée de consultation gratuite à l’hôtel de ville, le 9 avril. Une initiative de proximité qui remporte chaque année un vif succès.


Sommaire P.

6

| c’est d’actu | JOURS DE FÊTE À FONTAINE-D’OUCHE : UNE JOIE BIGARRÉE ET COMMUNICATIVE

P.

13

| tout le monde en parle | NUIT DES MUSÉES : TOUS LES SENS EN ÉVEIL

P.

16

| référence écologique | AGRICULTURE DE PROXIMITÉ : FAVORISER LES CIRCUITS COURTS

P.

18

| ça nous concerne | PC SÉCURITÉ : EN VEILLE CONTINUE

ZOOM SUR

DOSSIER P.

20

DIJON VILLE-AMIE DES AÎNÉS P.

28 | bénévole à l’honneur | COMMERCE SOLIDAIRE : ZOMA, SUR LE MARCHÉ DE MADAGASCAR

P.

34 | à votre service | NUMÉROS UTILES, URGENCES, GRAND DIJON, ETC.

le Sup dijon culture

EXPO | E PUBLIC | DANSE | JEUN THÉÂTRE | CONCERT |

| ET MUSÉE | CINÉ

AUSSI

Participez à Dijon Mag ! Pour raconter votre ville par le texte ou par l’image, la rédaction de Dijon Mag vous invite à contribuer au magazine. Proposez vos sujets, vos articles, vos photos… et devenez acteur de votre revue ! Vos propositions seront présentées au comité de rédaction de Dijon Mag.

À vos plumes ! Contact : dijonmag@ville-dijon.fr

au centre du magazine amour Hiroshima mon (voir p.9) Curto © Mario Del

le Sup dijon culture MAI 2011

TOUTES VOS SORTIES DU MOIS DE MAI

DIJON MAG N° 235 MAI 2011. Directeur de publication : François Rebsamen – Codirecteur de publication : Alain Millot – Directeur de la rédaction : Thierry Coursin – Directeur adjoint : Fabian Forni – Ont collaboré : Nicolas Boisnard, Catherine Jonon, Jérémy Martin, Nadine Paulin, Éric Perruchot, Linda Simon – Photos : Philippe Bornier, Ludovic Charron, Hajar Zenasni – Secrétariat de rédaction : Antoine-Joseph Martin – Conception et réalisation : tempsRéel – Impression : BLG – Distribution : La Poste – N° d’impression : 70779 – Dépôt légal : 2e trimestre 2011


| dites-nous… françois rebsamen |

Le Tram de Dijon fait déjà notre fierté 3 QUESTIONS À FRANÇOIS REBSAMEN SÉNATEUR-MAIRE DE DIJON

Le conseil municipal vient de décider des nouveaux taux d’imposition, quelles sont vos remarques à ce sujet ? Ainsi que je l’ai rappelé, nous avons promis de ne pas relever les taux d’imposition locale au-delà de l’inflation. Cette année encore, c’est un engagement tenu car si l’inflation est de 1,9%, la progression de la part communale des impôts locaux ne sera que de 1,5%. Je souligne également que l’abattement général dont bénéficie un très grand nombre de familles dijonnaises est maintenu. Par ailleurs le grand nombre de logements neufs construits à Dijon nous permettra à terme de bénéficier de recettes supplémentaires afin de ne pas solliciter l’impôt des ménages.

PROCHAIN CONSEIL MUNICIPAL LUNDI 27 JUIN SALLE DE FLORE À 18 H 30 ET EN DIRECT SUR DIJON.FR

Les travaux du Tram rentrent dans une phase d’activité nouvelle, quelle information voulez-vous délivrer ? Tout d’abord, un grand merci à l’ensemble des Dijonnaises et Dijonnais qui ont adopté un rythme de déplacement nouveau et qui acceptent la contrainte physique de ce chantier exceptionnel car ils savent que le Tram sera demain un avantage décisif pour l’amélioration de leur cadre de vie, respectueux de l’environnement et un atout supplémentaire pour le développement de Dijon. Je voudrais saluer aussi l’exemplarité du travail fourni par les entreprises pour la réalisation de ce réseau de transport. A titre d’exemple une entreprise locale bien connue des Dijonnais, a installé en moins d’une journée et demie plus de 800 mètres de voies ferrées rue Jean Jaurès. Cette technicité est la preuve de notre savoir faire qui fait venir les spécialistes de France et d’Europe. N’en déplaise aux esprits chagrins et étriqués, le Tram de Dijon fait déjà notre fierté et assurera l’avenir de bon nombre d’entreprises locales qui se sont investies pour la réussite de cet ouvrage d’exception. Le dossier de ce numéro porte sur Dijon, ville-amie des aînés, quelle est la nouveauté sur ce dossier ? Depuis deux ans maintenant, j’ai souhaité que l’action municipale rende Dijon plus accueillante pour nos seniors. C’est ainsi qu’en octobre dernier, grâce à nos efforts, Dijon a été labellisée ville-amie des aînés. Cette reconnaissance est pour nous une satisfaction et nous invite à poursuivre notre réflexion. Entre novembre et février, nous avons organisé des ateliers pour que les Dijonnaises et les Dijonnais contribuent encore à l’amélioration de la politique municipale. C’est ainsi que le conseil municipal a décidé la création d’un village seniors de 24 maisons de plain-pied, gardiennées, dont le coût de location sera modéré pour en permettre l’accessibilité au plus grand nombre. C’est le résultat de cette consultation participative qui est présenté dans ce numéro. Aujourd’hui, nous souhaitons amorcer les premières orientations et actions retenues par la ville dans le cadre d’une politique de l’âge active et solidaire.


| c’est d’actu |

JOURS DE FÊTE À FONTAINE-D’OUCHE

UNE JOIE BIGARRÉE ET COMMUNICATIVE Durant tout le mois de mai, le quartier de la Fontaine-d’Ouche fait la fête, grâce à des centaines de bénévoles. Une belle tradition qui fait se croiser tous les âges, tous les styles, toutes les cultures. u 2 au 28 mai, c’est la fête à la Fontaine-d’Ouche. Depuis trente ans qu’il existe, le festival est devenu incontournable dans l’animation de ce quartier dijonnais. L’esprit est inchangé : Favoriser les pratiques culturelles, soutenir et dynamiser la vie associative sur le quartier, accompagner et valoriser les pratiques amateurs, explique, enthousiaste, Laurence Baise, responsable du service animation à la ville. La manifestation, dont les spectacles ont accueilli 8 400 visiteurs en 2010, nécessite une grande préparation. Plus de 500 personnes, majoritairement bénévoles, se sont impliquées dans ce projet. Une soixantaine de partenaires ont œuvré de concert.

D

FAVORISER LA MIXITÉ SOCIALE. La forme reste éclectique, avec pléthore d’expositions, concerts, troupes de théâtre, cirques, conférences et autres ateliers qui vont investir l’espace. Un détail important, tout est gratuit ! Cette joyeuse agitation pleine de vie n’a pas de

fil conducteur car absolument tout le monde peut participer, en tant qu’acteur ou comme spectateur. Nous voulons également favoriser la mixité sociale. Le mélange des nombreuses et diverses communautés finit de donner une coloration populaire à l’ensemble. Mention spéciale à l’association Cirq’ônflex, lauréate aux 2es Trophées des associations de la Fondation EDF, qui, après le festival Prise de cirq’ et en parallèle au festival Kultur’Mix (voir page 26), installe son chapiteau du 4 au 8 mai promenade du Ruisseau. LA BÊTE DANS LA VILLE. La journée du samedi 28 clôt le festival en présentant deux temps forts : la Fête des associations et la grande Parade métisse. La promenade du Ruisseau, qui offrira animations, spectacles, sports, danse et restauration, revêtira une dimension de kermesse, de 14 h 30 à 23 h, avec un apéritif à 19 h 30, suivi d’un bal de quartier soul et funk. À 17 h, et pour un périple de deux heures, la Parade métisse partira de la maison de quartier, empruntera


| 7 |

OPAD

JOURNÉE PORTES OUVERTES etraité(e) de 55 ans et plus, vous aspirez à une retraite active et enrichissante ? L’Office des personnes âgées de Dijon (Opad) vous ouvre ses portes le mardi 31 mai, de 10 h à 17 h, pour une journée de découverte de l’association et de ses quelque 40 activités proposées : sculpture, théâtre, aquaforme, découverte de la vigne et du vin, photo numérique, tourisme, sophrologie, atelier mémoire… Expositions et démonstrations seront également au programme, ainsi que certaines activités accessibles en formule découverte. Mardi 31 mai de 10 h à 17 h – Cour du Caron Rens. : 03 80 70 02 03

R

La grande Parade métisse 2010.

l’avenue du Lac, et marquera une pause près du skateparc avant de revenir sur ses pas. Le thème 2011 : les animaux rêvés. Ne ratez surtout pas cette déambulation qui présentera une nouveauté : la « Bête dans la ville » ! Cette chenille géante est capable de gober une centaine de spectateurs volontaires et extatiques. Les inquiétantes mais attachantes poules de plus de 3 m de hauteur ne vous laisseront pas indifférents non plus. Encore une fois cette année, le défi, pour cet événement animé par et pour les habitants du quartier, est d’attirer tous les Dijonnais. Pour les éditions futures, il est étudié l’extension du parcours de la Parade, au centre ville par exemple. Mais inutile d’attendre avant que la fête vienne à vous, allez faire la fête à la Fontaine-d’Ouche. Du 2 au 28 mai – Quartier de la Fontaine-d’Ouche Rens. : 03 80 74 59 84 – www.dijon.fr


| c’est d’actu |

D’JAZZ DANS LA VILLE

TOUT LE JAZZ EN PLEIN D’AIRS ’est un indéniable parfum de nostalgie qui devrait planer sur la place de la Libération ce vendredi 20 mai. Un lieu particulièrement adapté puisque, pour cette 22e édition de D’Jazz dans la ville, il accueillera la musique que les Français ont découverte à la Libération, justement : celle des big bands américains des années 1940 et 1950. Depuis une dizaine d’années, en effet, les Allemands du Ray Colins’ Hot Club réinventent cette musique joyeuse, enlevée et suprê-

C

mement dansante du jump blues, avec costards de rigueur, rythmique de fer et saxophones rauques en avant. Sur la grande scène, vers 21 h, ils vous embarqueront vers cette époque rhythm & blues, pré-rock’n’roll, qui donna peu après naissance à Chuck Berry et Elvis Presley. En première partie de cette édition nouvelle formule, les amateurs ne perdront pas l’occasion d’apprécier l’hommage rendu à Coltrane par quatre éminents musiciens

Ray Colins’ Hot Club

SEMAINE DE L’EMPLOI

8 JOURS POUR UN MÉTIER e Pôle emploi et le conseil régional de Bourgogne s’associent pour une nouvelle édition de « 8 jours pour un métier ». Partout en Bourgogne, du 5 au 13 mai, de nombreuses actions seront proposées en collaboration avec les acteurs de l’emploi régional et international, de l’orientation, de la formation ou encore de la création ou reprise d’entreprise. Ils pourront conseiller, épauler et, pourquoi pas, vous ouvrir à de nouveaux métiers. À noter, deux temps forts à Dijon : Apprentissimo, le salon de l’apprentissage et de l’alternance, les 4 et 5 mai au Parc des expositions, et le Forum orientation, formation, alternance, recrutement et emploi international, le 11 mai au Palais des congrès. Du 5 au 13 mai Rens. et programme complet dans votre agence Pôle emploi

L

dijonnais : Aymeric Descharrières (sax soprano et ténor), Mickaël Sévrain (piano), Sébastien Bacquias (contrebasse) et Philippe Gleize (batterie). Rompus à toutes les musiques et à toutes les expériences, ils se retrouvent là pour saluer celui qui a inspiré l’essentiel du jazz contemporain. Mais D’Jazz dans la ville, c’est aussi, pour beaucoup de Dijonnais, une occasion unique de profiter de la ville en se baladant en début de soirée, au hasard des rues et des orchestres. Ceux-là croiseront peut-être la fanfare étudiante Elefanf’U, qui déambulera en centre-ville. En guise d’apéros-concerts, vers 19 h, la place du Marché accueillera le quartette Sta Jazz, qui connaît ses standards sur le bout des doigts. La place de la Libération, encore, accueillera l’Amara Trio, tandis que la place Émile-Zola proposera le Medium Band Amsa. Les amateurs de voix, enfin, ne seront pas oubliés : place François-Rude, le Singall Gospel (jusqu’à une centaine de chanteurs !) passera en revue la musique noire américaine, du gospel au funk, pour lancer en toute beauté cette soirée chaleureuse. Vendredi 20 mai à partir de 19 h Rens. : www.dijon.fr www.mediamusic-dijon.fr Pour en savoir plus sur le Ray Colins’ Hot Club : www.the-hot-club.com


| 9 |

LES ENTRETIENS DE CINÉDV

SALON DES ANTIQUAIRES

DES CINÉASTES FACE CAMÉRA

LES ANNÉES TUBE

ormateur-réalisateur au sein de l’association CinéDV, Aurélio Savini réalise depuis plusieurs années de passionnants entretiens filmés avec les cinéastes qui sont régulièrement invités par le cinéma Eldorado. Structurés autour de quelques questions récurrentes, ces entretiens sont axés sur la fabrication des films et sont accessibles sur www.cinemaeldorado.fr, et en DVD dans les médiathèques ainsi qu’à la Cinémathèque française/Bibliothèque du film (BiFi) à Paris. Rens. : www.cinema-eldorado.fr

F

éunissant plus de 100 exposants chaque année et réputé pour son mobilier exceptionnel, le Salon des antiquaires tiendra sa 39e édition du 13 au 22 mai. À cette occasion, une exposition sur la thématique des tubes, proposée par le Consortium, mettra en scène un pavillon en tubes de carton créé par l’architecte japonais Shigeru Ban – également en charge de la rénovation et de l’extension du Pôle d’art contemporain –, ainsi que du mobilier métallique de la fameuse entreprise bourguignonne Tolix. Du 13 au 22 mai de 10 h 30 à 19 h 30 Palais des expositions Rens. : www.dijon-congrexpo.com

R

JOURNÉES DE SENSIBILISATION

POUR LE RESPECT DES DROITS DE L’ENFANT Du 4 au 7 mai, le service jeunesse de la ville organise plusieurs manifestations, avec des animations ludiques, pour sensibiliser au respect absolu des droits des enfants.

a Convention internationale des droits de l’enfant, que la France a ratifiée en 1990, fait intégralement partie de notre législation. Il est bon de le rappeler à certains adultes qui ont une fâcheuse tendance à l’oublier. Depuis 2001, la ville de Dijon, membre du réseau des Villes-amies des enfants, assure à ce texte une large promotion. Et tout spécialement en ce mois de mai, grâce au programme d’animations concocté par le service municipal de la jeunesse avec l’appui de l’Unicef et de nombreux autres partenaires. Du 4 au 6 mai, trois demi-journées seront

L

proposées au public jeunes : un tournoi de handi-basket le mercredi 4 mai ; une sensibilisation auprès des collégiens le 5 mai, avec la ligue d’improvisation Lisa 21 ; et le vendredi 6, une projection au cinéma pour des lycéens de seconde. Il y aura bien sûr à chaque fois des informations délivrées, donnant lieu à des échanges, souligne Éric Perrot, coordonnateur des Journées des droits de l’enfant au service jeunesse. Le grand public a, lui, rendez-vous au parc de la Colombière le samedi 7 de 13 h à 17 h. La Fanfare de la Touffe, formée d’une soixan-

taine de cuivres, invite à un happening d’un genre particulier : tous ceux qui veulent s’essayer à souffler dans un cor, une trompette, un clairon, un tuba ou encore un trombone, avec ou sans coulisse, seront les bienvenus. À l’issue d’une heure de répétition, ils seront appelés à jouer à leur tour avec ce large orchestre. Sur place, un point d’information n’oubliera pas de sensibiliser au respect absolu des droits des enfants. Du mercredi 4 au samedi 7 mai Rens. : 03 80 74 73 02 www.droits-enfant.org


| c’est d’actu |

NUTRITION-SANTÉ

JOUONS DE NOS DIFFÉRENCES

DES VOLONTAIRES POUR LA RECHERCHE

LE CIRQUE FÉDÈRE ensibiliser les Dijonnais au handicap, c’est tout le sens de la manifestation « Jouons de nos différences », organisée par la ville et les associations locales. Une journée festive qui rassemblera les visiteurs le samedi 14 mai autour d’un seul et même thème : le cirque, décliné sous toutes ses formes et animé par l’école des arts du cirque La Balle au bond. Chacun pourra déambuler au gré de ses choix dans les différents ateliers : sport, jeux géants, contes, travaux manuels, musique, théâtre, danse, etc., il y en aura pour tous les goûts. De nombreuses animations permettront de mieux comprendre chacune des formes du handicap, avec à titre d’exemple le « voyage à tâtons », une mise en situation dans le noir pour approcher l’univers des non-voyants. Accessible à tous, cet événement partagé aux petits comme aux grands. La journée s’achèvera par des démonstrations des élèves de l’école de cirque et par un spectacle, L’Envers du décor, par la compagnie Cirko Senso à partir de 19 h 15. Samedi 14 mai de 13 h à 20 h – Parc de la Colombière Rens. : 03 80 41 81 00

S

ider les chercheurs à mieux évaluer les relations nutritionsanté et comprendre les déterminants des comportements alimentaires, telle est l’ambition de l’étude Nutrinet qui vise à recruter 500 000 internautes d’ici 2014. Pour son 2e anniversaire, une nouvelle campagne de recrutement, du 7 au 15 mai prochains, ambitionne les 250 000 volontaires. Actuellement, grâce à une forte mobilisation des nutrinautes dijonnais, la ville se classe 2e pour les communes de plus de 100 000 habitants. N’hésitez-pas à vous inscrire. Du samedi 7 au dimanche 15 mai Rens. et inscriptions : www.etude-nutrinet-sante.fr

A

Parcours sensoriel – édition 2009.

en bref > CARAVANE DES ENTREPRENEURS

> L’ART POUR LE DIRE

> SALON BIO & CO

Créer, reprendre ou vendre une entreprise n’est pas chose facile. La Caravane des entrepreneurs mettra à disposition ses compétences et ses experts, le 25 mai prochain. Chaque visiteur sera accueilli individuellement et pourra être conseillé gratuitement par de nombreux professionnels (banquiers, assureurs, avocats…). Des conférences et des ateliers rythmeront cette journée. Mercredi 25 mai, avenue du Drapeau. Rens. : www.caravanedesentrepreneurs.com.

« D’une rencontre à l’autre », c’est le titre de l’exposition en plein air proposée par l’association L’Art pour le dire. Réalisées par des établissements médicaux, sanitaires et sociaux de Bourgogne, ce sont des œuvres originales créées à partir de chaises peintes, cassées ou encore remodelées qui attendent les curieux. D’autant qu’elles ne sont pas conçues pour ce que l’on croit… Du 18 mai au 29 juin, parc de la Colombière. Rens. : 03 80 38 22 35.

Pour être au fait de l’habitat sain, des énergies renouvelables, de l’alimentation, de l’artisanat, de l’écologie, etc., cette deuxième édition du salon Bio & Co rassemble 200 exposants sur 9 000 m². Nouveauté 2011, une part importante sera laissée aux associations locales qui pourront proposer animations, stands et expositions. Des conférences-débats seront également au programme. Du 27 au 30 mai, au Palais des congrès. Rens. : www.salonbioeco.com


| 11 |

PRINTEMPS DE L’EUROPE

L’EUROPE EST L’AFFAIRE DE TOUS

F

ilms, expositions, concerts, débats et spectacles vivants émailleront ce 3e Printemps de l’Europe, qui interroge cette année la citoyenneté. « L’Europe est l’affaire de tous » est le fil conducteur de ce mois festif désamorçant les doutes et les inquiétudes. Place aux citoyens, donc, avec notamment l’exposition au jardin Darcy de portraits d’Européens installés à Dijon ou de Dijonnais vivant dans un pays de l’Union européenne. « Vivre et travailler en Europe » est aussi le thème d’une rencontre qu’organise Pôle emploi au Palais des congrès. Soulignant l’Année européenne du bénévolat et du volontariat, les différentes formes d’actions citoyennes (service civique, chantiers internationaux ou volontariat écologique franco-allemand, entre autres) sont présentées à la maison de quartier de la Fontaine-d’Ouche. La cohésion européenne est aussi appréhendée au fil de conférences sous l’angle de l’implication économique et politique. Institutions et associations dijonnaises sont également de la partie. Un parcours à vélo reliant de nombreux équipements cofinancés par des fonds communautaires s’achèvera au jardin Darcy, où se dressera le Village européen. Danses, fanfare, apéritifs et dégustations étofferont par ailleurs un programme de musique et de cinéma en plein air. Du lundi 2 au dimanche 29 mai Rens. : 03 80 74 53 24 – www.printemps-europe-dijon.eu

ÉCOLE COTEAUX-DU-SUZON

IMMEUBLES EN FÊTE

BOURSE AUX JOUETS

INVITEZ VOS VOISINS !

L

C

’association Mascot, qui regroupe des parents d’élèves de l’école maternelle Coteaux-du-Suzon, propose une seconde vie à tous les vieux jouets, à l’occasion d’une bourse aux jouets organisée samedi 7 mai. Une seule chose à faire, déposer les jouets à l’école avant le lundi 2 mai, l’association se chargera de la vente. Les fonds récoltés seront utilisés à des fins pédagogiques et ludiques pour les enfants de la maternelle. Samedi 7 mai de 9 h à 13 h École maternelle Coteaux-du-Suzon Rens. : 03 80 73 28 47 ou 06 71 27 99 61

> DON DU SANG Donner son sang, c’est important et sans risque. Chaque année, des milliers de vies sont sauvées grâce à cette démarche altruiste. Alors si vous êtes en bonne santé, si vous avez entre 18 et 70 ans et que vous pesez au moins 50 kilos, n’hésitez pas. Les prochaines collectes sont prévues lundi 2 mai de 16 h à 19 h 30 salle Fromageot (cour du Sacré-Cœur) et samedi 4 juin de 10 h à 14 h salle Devosge. Rens. : http://dondusang.dijon.free.fr.

’est l’occasion de faire connaissance avec vos voisins, d’échanger autour d’un apéritif ou d’un repas… La traditionnelle Fête des voisins est un excellent moyen de partager un moment inattendu et convivial. Pour participer ? Il suffit de proposer l’initiative dans son immeuble, sa rue ou son quartier. Un accueil chaleureux et un peu de bonne humeur feront le reste. Pour ceux qui en feront la demande, la ville pourra proposer une aide matérielle (tables, bancs, ballons…). Vendredi 27 mai Rens. : 03 80 74 59 84

> JOURNÉE MONDIALE CONTRE L’HOMOPHOBIE Le 14 mai prochain, l’association dijonnaise Cigales (Collection incroyable de gays et de lesbiennes) investira la place François-Rude dans le cadre de la Journée mondiale contre l’homophobie. De 10 h à 19 h se relaieront stands d’information, actions de sensibilisation et sketches joués par la troupe des Zen’Ergumaines. Se débarrasser des préjugés, c’est primordial ! Rens. : http://cigales.free.fr.

> SPORTS DE L’ESPRIT Découvrir, s’initier et concourir à des jeux de l’esprit ouverts à tous (bridge, Scrabble, tarot, échecs, mots croisés, dames…) au profit de l’association France-Alzheimer Côte-d’Or, c’est l’objectif des « Sports de l’esprit », organisés par le Rotary Club Dijon - Toison-d’Or le 15 mai à la Maison diocésaine (9, boulevard Voltaire). Des lots sont prévus pour tous les participants. Rens. et inscriptions : http://sports.esprit.dijon.pagesperso-orange.fr


| c’est d’actu |

QUINZAINE DU COMMERCE ÉQUITABLE

VERS UN COMMERCE RESPECTUEUX romotion d’un mode de production et de consommation solidaire, la Quinzaine du commerce équitable apporte cette année un accent festif dans les quartiers. À l’occasion de la Fête du parc de la Colombière, par exemple, l’association Artisans du monde propose un jeu de piste sur le thème de ce type d’échange entre Nord et Sud. Lors de Jours de fête à Fontaine-d’Ouche, des contes seront lus à la bibliothèque municipale et un apéritif confectionné à partir de produits bio ou équitables sera servi à la maison de quartier. De son côté, l’association Équi’Max piste les cinq sens et organise un concert de soutien à Longvic, tandis que le musée des Beaux-Arts propose une visite consacrée à ses collections de masques. Cette Quinzaine offrira aussi des films, des débats, des conférences, notamment sur le campus universitaire. Et le conseil municipal d’enfants (CME), qui a déjà conçu un guide du commerce équitable, récidivera cette année avec un livre de recettes mettant en avant l’équilibre alimentaire, avec le souci de la diversité et du moindre coût pour les familles. Du samedi 14 au dimanche 29 mai Rens. : http://quinzainecebourgogne.free.fr

P

Stand conseil municipal d’enfants – édition 2010.

ALLONS VOIR SI LA ROSE…

TALENTS DES CITÉS

LA REINE DES JARDINS

RÉCOMPENSER LES ENTREPRISES LOCALES

ppréciée pour sa beauté et ses nuances de couleurs, la rose est l’une des fleurs les plus cultivées au monde. Elle sera au centre de toutes les attentions le dimanche 29 mai prochain au parc de l’Arquebuse, avec l’opération « Allons voir si la rose… ». Au programme de cette célébration des jardins : le « salon des douceurs » aux saveurs de rose par la boutique Terre de Lune, des visites guidées de la roseraie, un potager musical avec la fabrication d’instruments de musique à partir de légumes par la compagnie Les Arts Verts, etc. Une nouveauté pour cette édition : la mise en place d’un vide-grenier dans les allées du parc pour vendre ou acheter outils et mobilier de jardin. Une initiative volontaire s’inscrivant dans une démarche écologique et le respect de notre planète. Dimanche 29 mai de 14 h à 18 h – Parc de l’Arquebuse Rens. : 03 80 48 82 00

ous êtes porteur d’un projet ou créateur d’activité de moins de 40 ans (au sein d’une entreprise ou d’une association) dans les quartiers en difficulté de la ville ? Participez au concours national des « Talents des cités ». Depuis dix ans, ce concours valorise et récompense les créateurs qui contribuent au développement économique et à la création d’emplois au sein des quartiers prioritaires. Préalablement à leur inscription, les candidats devront faire valider leur projet ou être accompagnés par un organisme de conseil. Ensuite, le concours est scindé en deux grandes catégories : « Création » ou « Émergence ». Les candidatures seront sélectionnées par un jury régional d’ici l’été 2011. Les lauréats sélectionnés percevront des dotations et pourront concourir pour un prix national. Candidatures ouvertes jusqu’au 31 mai Rens. et inscriptions : www.talentsdescites.com

A

V


| tout le monde en parle |

| 13 |

Musique au musée des Beaux-Arts en 2010.

NUIT DES MUSÉES

TOUS LES SENS EN ÉVEIL La Nuit des musées, qui se déroulera cette année le 14 mai, de 20 h à minuit, est devenue, tout comme la Fête de la musique, un rendez-vous à ne pas manquer. Quelques temps forts dans les musées municipaux. MUSÉE DES BEAUX-ARTS. Ambiance festive et familiale avec la compagnie théâtrale des Caméléons au musée des Beaux-Arts. Les acteurs seront présents partout, et surtout là où on ne les attend pas. L’idée consiste à surprendre les visiteurs tout en les distrayant. Ils pourront par exemple interpréter le personnage d’un tableau ou encore prendre la place d’un surveillant de salle. Le musée réserve aussi des moments musicaux avec deux jeunes chanteuses de l’Opéra de Dijon accompagnées d’un claveciniste, autour du thème de la mort de Didon. Tout juste ouverte, la grande exposition consacrée à l’artiste d’origine dijonnaise Jean Bertholle (1909-1996) sera accessible gratuitement avec des visites commentées. Pour en savoir plus : 03 80 74 52 08.

MUSÉE DE LA VIE BOURGUIGNONNE, MUSÉE D’ART SACRÉ ET MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE. La musique, grâce à la participation du conservatoire de Dijon, servira de fil conducteur aux trois musées. Le musée d’Art sacré se visitera au son mélodieux de la harpe. Au Musée archéologique, dans le magnifique dortoir des Bénédictins et dans la salle romane, les collections s’admireront avec les compositions de Rachmaninov, Stravinsky, Brahms et bien d’autres. Au musée de la Vie bourguignonne Perrin-dePuycousin, la projection d’une série de photographies florales prises en Côte-d’Or sera prétexte à quelques arrêts sur image qui donneront lieu à une illustration musicale. Partout ailleurs, dans les différentes salles et galeries : chants, gestes et sérénades… Pour préparer cette longue soirée : 03 80 48 83 70 et 03 80 48 80 90.

JARDIN DES SCIENCES. Manifestation conviviale pour cette Nuit des musées au Jardin des sciences, et l’occasion rêvée, sans contrainte horaire, de découvrir ou redécouvrir les collections et les métiers de ce musée. Au programme : spectacle-atelier de hip-hop « La légende des éléphants », avec l’association Force 2 Rue (séances de 30 min). Munis d’une torche, vous pourrez également visiter le jardin botanique, observer la biodiversité nocturne, apprendre avec des guides quelles herbes des champs sont bonnes ou mauvaises, et vous perdre la tête dans les étoiles au planétarium. Pour tout savoir : 03 80 48 82 00.

Samedi 14 mai de 20 h à minuit Programme complet : www.dijon.fr


| à suivre |

CHIFFRE D’AFFAIRES EN BAISSE ?

APPELEZ LA CIA ! Pour les commerçants qui subissent une perte de chiffre d’affaires directement due au chantier du tramway, le Grand Dijon a mis en place, depuis octobre dernier, une commission d’indemnisation à l’amiable (CIA) qui évite les recours longs et fastidieux devant le tribunal administratif. Plusieurs dossiers ont déjà été instruits et ont donné lieu à des dédommagements financiers. Explications. e tramway, ce sera bon pour le commerce. En attendant, les commerçants doivent traverser tant bien que mal la période des travaux. Le Grand Dijon en est conscient. C’est la raison pour laquelle une attention particulière est portée aux commerçants riverains des travaux : une signalétique adaptée a été mise en place pour faciliter l’accès aux boutiques et plusieurs opérations promotionnelles sont déployées tout au long des travaux pour entretenir la fréquentation. Mais en cas de problème majeur, le Grand Dijon peut aussi apporter un soutien financier à ceux qui subissent une perte directement liée au chantier.

L

RÉPARER UN PRÉJUDICE. C’est ainsi qu’il a mis en place, en octobre dernier, la CIA, c’est-à-dire la commission d’indemnisation à l’amiable. Présidée par un magistrat administratif, elle est chargée d’évaluer les préjudices et émet un avis sur le montant des dédommagements. Simple et efficace, la CIA offre une alternative au recours contentieux devant le tribunal administratif, souvent long et fastidieux, explique Daniel Benel, son président. Et le délai de traitement des dossiers est plutôt court : le premier dossier nous est parvenu à la mi-février et le bénéficiaire a reçu son indemnisation quelques semaines plus tard. La commission respecte l’esprit des lois et en même temps permet d’économiser beaucoup de temps et d’énergie. UNE COMMISSION SAISISSABLE DÈS AUJOURD’HUI. Quelle est concrètement la procédure à suivre ? Il faut d’abord savoir qu’un

POUR DÉPOSER UNE DEMANDE D’INDEMNISATION > Allez sur le site du Grand Dijon www.letram-dijon.fr. > Cliquez sur la rubrique « Riverains professionnels », puis sur « Vous accompagner ». Le dossier de demande d’indemnisation se trouve en bas de page. > Une fois imprimé et rempli, renvoyez le dossier à l’adresse indiquée par lettre recommandée avec accusé de réception.

commerçant peut saisir la commission au minimum trois mois après le début des travaux. En cas de difficultés majeures et de gêne manifeste, une entreprise peut même déposer un dossier en urgence et une allocation provisionnelle peut alors lui être versée. La CIA examine plusieurs éléments objectifs, réunis avec l’aide d’un technicien du Grand Dijon, tels que photos et documents officiels établis par les entreprises, indiquant notamment les dates de début et de fin des travaux. Puis la CIA calcule le préjudice à partir des documents comptables fournis par le commerçant et certifiés par son propre expert-comptable. Le montant de l’indemnisation correspond à la marge brute perdue. On l’aura compris : la commission d’indemnisation à l’amiable est opérationnelle. Elle se réunit une fois par mois, voire davantage en fonction de l’affluence des dossiers.

QUEL PRÉJUDICE EST INDEMNISABLE PAR LA CIA ? Pour qu’il donne droit à une indemnisation, en vertu d’une jurisprudence constante, le dommage doit être :  actuel et certain : par exemple, un commerçant ne peut être dédommagé s’il a agrandi son commerce mais que l’augmentation de fréquentation qu’il attendait n’a pas eu lieu.  direct : par exemple quand le pas-de-porte n’est plus accessible. Si l’accès reste possible mais que la clientèle se détourne, cela n’ouvre pas droit automatiquement à une indemnité.  spécial : le dommage ne doit concerner qu’un nombre limité de personnes.  anormal : le degré de gravité du préjudice est déterminé en prenant en compte la durée de la gêne provoquée, son intensité, mais également les mesures prises par le Grand Dijon pour la limiter.



AGRICULTURE DE PROXIMITÉ

FAVORISER LES CIRCUITS COURTS a ville de Dijon et la communauté d’agglomération du Grand Dijon (soit 22 communes, 220 km²) militent pour préserver des espaces dédiés à une agriculture de proximité. Et tout spécialement à un maraîchage périurbain qui permette d’organiser des ventes directes de produits entre

L

producteurs et consommateurs. Ces dernières, appelées circuits courts, répondent à une demande de plus en plus forte des habitants car elles défendent les notions de terroir, d’authenticité, de tradition, mais surtout d’alimentation saine et de qualité. Une convention, signée le 10 février dernier

JARDINAGE

CONSEILS DE PRINTEMPS Laurent Guyon, animateur écologue au service des espaces verts de la ville de Dijon, nous donne quelques judicieux conseils de printemps pour préparer son jardin à donner de belles plantes et de bons légumes. Après un bêchage d’automne, avec apport de fumier, ou de février, il suffit de griffer la terre et de l’aplanir pour préparer les semis. Si elle est trop lourde, opérez un mélange avec de la tourbe. Délimitez ensuite les différents carrés et échelonnez les plantations. À titre d’exemple, les tomates ont un cycle de production de 120 jours, aussi faut-il marier les espèces précoces et tardives pour en manger tout l’été. Faites de même avec les salades et notez que pour les radis, certains résistent au froid. Pour éviter de trop arroser, le paillage (fraisiers, courgettes, haricots…) permet des économies d’eau non négligeables. Il faut aussi attirer les oiseaux, qui éradiquent nombre de parasites, ainsi que les fourmis pour lutter contre les pucerons. Concernant les limaces, un tuyau en PVC rempli de sel les attire.

avec la Safer (1), renforce cette volonté de développer une politique de prospective foncière destinée à ce type de cultures et aux associations pour le maintien de l’agriculture paysanne (Amap). Une autre convention sera signée cet été avec le réseau national Terres en villes pour renforcer cette stratégie. Même si ce travail est de longue haleine et pas toujours facile à effectuer, des efforts sont déjà réalisés. À titre d’exemple, la restauration scolaire de Dijon utilise 10 % de produits agroalimentaires issus des filières de production courtes. En outre, la création d’un pôle de recherche agronomique, baptisé Agronov, sur un ancien site de l’Inra à Bretenière, acquis en 2008 par le Grand Dijon, a pour but de soutenir ces filières agricoles spécifiques. (1) La Safer (Société d’aménagement foncier et d’établissement rural) est une société anonyme avec des missions d’intérêt général qui participe à l’aménagement durable et équilibré de l’espace rural.


TRÈS APPRÉCIÉ DES DIJONNAIS, LE DISPOSITIF « VACANCES POUR CEUX QUI RESTENT » REMPORTE UN VRAI SUCCÈS DEPUIS DE NOMBREUSES ANNÉES. AVEC UNE MULTITUDE D’ACTIVITÉS SPORTIVES ET CULTURELLES, ET TOUJOURS PLUS DE NOUVEAUTÉS LORS DE CHAQUE NOUVELLE SESSION, PETITS ET GRANDS PEUVENT S’ADONNER À LA PRATIQUE DE LEUR CHOIX. LES DERNIÈRES VACANCES DE PRINTEMPS ONT PAR EXEMPLE VU PROPOSER UN « ATELIER BATTERIE » POUR LES 4-6 ANS, DU 18 AU 22 AVRIL À LA MJC MALADIÈRE.


| ça nous concerne |

DÉCLARATION D’IMPÔTS

À L’AIDE ue l’on en ait l’habitude ou qu’il s’agisse de la première fois, les déclarations d’impôts sont souvent sources de questions ou d’incompréhensions. En collaboration avec la ville de Dijon et l’université de Bourgogne, la direction régionale des finances publiques vous propose, du 9 au 30 mai, une aide personnalisée pour remplir votre déclaration. Une vingtaine d’étudiants en master de droit fiscal, assistés par un contrôleur des impôts, se tiendront à votre disposition du lundi au vendredi de 9 h à 18 h et le samedi de 9 h à 12 h. Des ordinateurs seront également disponibles pour les déclarations en ligne. Du lundi 9 au lundi 30 mai Salle des États de l’hôtel de ville

Q

PC SÉCURITÉ

EN VEILLE CONTINUE oute l’année, tous les jours, 24 h/24, le « PC Sécurité » de la ville de Dijon est actif et réactif. Ce service est devenu, depuis sa création fin 2006, l’unique point d’entrée de toutes les demandes d’urgence adressées à la ville par les pompiers, la police et la préfecture notamment. Il relaie également les informations ou les demandes d’intervention auprès des services de la ville. Avec trois missions majeures : le PC assure

T

dans un premier temps la sécurité du Palais des Ducs et des structures alentour, comme le musée des Beaux-Arts ou encore le grand théâtre, contrôlées par des alarmes et des rondes régulières. Il gère en outre la télésurveillance des 130 bâtiments communaux (gymnases, écoles…). Enfin, en cas d’urgence, il applique les procédures d’ordre technique pour les bâtiments et les procédures d’aide à la population.

PLAN CANICULE INSCRIPTIONS AU REGISTRE Dans le cadre du plan départemental de gestion de la canicule, le dispositif de veille et d’alerte saisonnière du Plan canicule reprend du service en prévision de la période estivale 2011. Dès à présent, la direction des retraités et personnes âgées (DRPA) se mobilise pour actualiser le registre communal. Toutes les personnes de 65 ans et plus à mobilité réduite ou de plus de 60 ans déclarées inaptes au travail et résidant à leur domicile peuvent d’ores et déjà s’inscrire. Pour cela, deux possibilités : > par téléphone : Cellule canicule au 03 80 44 81 19, ou service Allô Mairie au 0800 21 3000 (appel gratuit) ; > par demande écrite : par courriel : cellule.canicule@ccas-dijon.fr, ou par voie postale : CCAS – DRPA, Cellule canicule, 2, rue Lamonnoye, 21000 Dijon.

C’est un véritable outil pour la ville, qui met à sa disposition tous les moyens humains et techniques pour la sécurité des Dijonnais, souligne Christian Chevalier, coresponsable du PC Sécurité. Ce sont aussi 13 personnes qui se relaient, un peu plus de 4 000 rondes préventives pour l’année 2010, ou encore 344 interventions liées au déclenchement des alarmes dans l’enceinte du Palais et des bâtiments proches.

VOUS AVEZ PLUS DE 60 ANS… C’EST POUR VOUS EN MAI ! JEUDI 5 MAI À 14 H 30 thé dansant, salle Camille-Claudel (4, rue Camille-Claudel) MERCREDI 11 MAI À 14 H 30 visite sur site de l’exposition sur l’éléphant « Pachyderme que ça ! », au Jardin des sciences (pavillon du Raines, 14, rue Jehan-de-Marville) JEUDI 26 MAI À 14 H 30 Les Causeries du jeudi : « Histoires des jardins », résidence « Les Marguerites » (2, rue des Varennes) Rens. : 0800 21 3000


| 19 |

RYTHMES SCOLAIRES

TANT D’ÉCOLE… Les résultats d’un questionnaire adressé à 10 500 destinataires – parents, enseignants, animateurs, assistantes de maternelle… – démontrent que les rythmes scolaires ne sont plus adaptés à la vie des enfants. Témoignages.

Anne Dillenseger ADJOINTE AU MAIRE DÉLÉGUÉE À LA RÉUSSITE ÉDUCATIVE Au temps des 35 heures, on fait subir aux enfants des journées que bien des adultes ne voudraient pas supporter, et cela tant en ce qui concerne le rythme de vie de l’enfant que pour les rythmes scolaires. À propos de ces derniers, près de 5 000 personnes ont répondu au questionnaire que nous leur avons adressé. Les résultats seront transmis, via l’Association des maires de grandes villes de France (AMGVF), au ministre de l’Éducation nationale, afin d’alimenter sa réflexion sur une réforme actuellement à l’étude. Si les parents des écoles maternelles et élémentaires semblent résignés, ils constatent toutefois le problème, mais ne voient pas de solutions concrètes en raison de leurs propres impératifs professionnels. La quasi-unanimité des enseignants, des animateurs et des assistantes de maternelle reconnaissent, en revanche, l’inadaptation actuelle des rythmes scolaires, qui engendrent une fatigue accrue des enfants depuis, notamment, la mise en place de la semaine de quatre jours. Les solutions suggérées passeraient par des vacances d’été un peu plus courtes, un meilleur équilibre entre les trois trimestres et, sans doute, par le retour à deux semaines pour les vacances intermédiaires.

Isabelle Frickert

Michel Haberstrau

DIRECTEUR DE L’ÉCOLE BEAUMARCHAIS

ADJOINTE D’ANIMATION À LA VILLE DE DIJON

PÈRE DE DEUX ENFANTS

On ne peut pas traiter des rythmes scolaires sans repenser les programmes et plus généralement l’organisation de l’école. Revenir au mercredi matin, pour mieux étaler la semaine, pourquoi pas, bien que cela pose d’autres problèmes… Je pense que la réponse à apporter est plus globale et concerne le rythme de vie en général.

L’amplitude de présence des enfants, hors de chez eux, durant la semaine, est beaucoup trop longue. Certains arrivent dans les centres périscolaires dès 7 heures du matin et repartent parfois à 19 heures. Avec, de surcroît, pour les élèves des écoles élémentaires, encore des devoirs à faire en rentrant à la maison. Mieux étaler le temps scolaire me semble une solution à envisager très sérieusement.

Les semaines de nos enfants sont très chargées et on les sent fatigués plus rapidement. Il faudrait raccourcir le temps d’une journée scolaire et mieux le répartir tout au long de la semaine comme de l’année. Pourquoi ne pas réfléchir à remettre de l’école le samedi matin ou le mercredi matin, et réduire les grandes vacances ?

Serge Maller


| dossier |

ZOOM SUR

DIJON VILLE-AMIE DES AÎNÉS SENIORS, AÎNÉS, PERSONNES ÂGÉES OU TROISIÈME ÂGE, PERSONNE NE SAIT EXACTEMENT COMMENT NOMMER LES PLUS DE 60 ANS. MAIS LA QUESTION GÉNÉRATIONNELLE N’ÉLUDE-T-ELLE PAS LA QUESTION SOCIALE ? CAR C’EST BIEN DU MIEUX-VIVRE ENSEMBLE QU’IL S’AGIT. LE PROJET ENGAGÉ PAR LA VILLE DE DIJON EN DIRECTION DES SENIORS EST DONC UN PROJET GLOBAL DE POLITIQUE DE LA VILLE POUR AMÉLIORER LA QUALITÉ DE VIE POUR TOUS. LA DÉMARCHE : RÉFLÉCHIR ENSEMBLE, AUJOURD’HUI, POUR APPORTER DES RÉPONSES NOUVELLES DEMAIN.


| 21 |

le saviez-vous ? LE RÉSEAU MONDIAL VILLE-AMIE DES AÎNÉS est initié par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Il vise à encourager un vieillissement actif en élaborant un projet de ville adapté aux seniors.

En octobre 2010, Dijon a été officiellement labellisée Ville-amie des aînés par l’OMS. C’est l’une des premières villes françaises à obtenir ce label.

UNE VILLE POUR TOUS ENGAGÉE DANS LE RÉSEAU MONDIAL VILLE-AMIE DES AÎNÉS, DIJON A CHOISI DE COUPLER SA DÉMARCHE EN FAVEUR D’UN VIEILLISSEMENT ACTIF À UNE AMBITION ENCORE PLUS LARGE : CELLE DU MIEUX-VIVRE ENSEMBLE DANS LA VILLE. a volonté de la municipalité est très affirmée : créer une ville accessible et ouverte à tous, dans laquelle chacun a sa place. La ville a donc choisi d’adapter son environnement urbain afin d’assurer les meilleures conditions de vie à ses habitants. Rendre Dijon plus accueillante pour les seniors est une réponse nécessaire et logique au double défi du mieuxvivre ensemble et du vieillissement de la population.

L

UN PROJET PARTICIPATIF ET CONCERTÉ

La municipalité a pour cela choisi d’initier une démarche participative et concertée. C’est d’ailleurs le sens du label Villeamie des aînés©, obtenu par la ville en octobre 2010. Depuis 2009, Dijon a engagé un travail de fond, déroulant ainsi plusieurs étapes de travail, la dernière en date étant la mise en

œuvre d’ateliers participatifs entre novembre 2010 et février 2011. Ces ateliers avaient pour objectif d’inviter tous les Dijonnais qui le souhaitaient à participer à la réflexion « Quelle ville pour demain ? ». L’appel lancé à toute la population a permis de réunir plus de 300 personnes, à la fois des experts et professionnels appartenant au secteur public ou privé ou au milieu associatif, mais aussi et surtout des citoyens dijonnais de tout âge, pour traiter de l’habitat, des transports, des loisirs, de la participation citoyenne, de la santé, de

l’emploi ou encore du bénévolat. Ces étapes de travail et l’ensemble des acteurs qui y ont contribué ont permis une analyse juste, fondée sur un vécu quotidien, et de nombreuses propositions d’améliorations ont été formulées.

UN OBSERVATOIRE DE L’ÂGE

Le 29 avril dernier, François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon, a présenté les premiers axes de travail préfigurant une nouvelle politique de l’âge à Dijon. Quatre enjeux forts

RÉUSSIR LA RÉVOLUTION DE L’ÂGE, C’EST ÊTRE CAPABLE DE FAIRE COMPRENDRE À TOUS LES DIJONNAIS QUE CET ENJEU NOUS CONCERNE TOUS, QUEL QUE SOIT NOTRE ÂGE, NOTRE NIVEAU DE VIE OU NOS ORIGINES. François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon

forment la colonne vertébrale de cette ambition. La mise en place d’un Observatoire de l’âge permettra d’anticiper, d’innover et d’assurer le suivi des politiques initiées par la ville en partenariat avec l’OMS et les différents acteurs. L’évolution de l’Office des personnes âgées de Dijon (Opad), sera un outil indispensable de la participation sociale des aînés dijonnais. La création d’une Maison des seniors constituera un lieu unique de ressources pour tous les Dijonnais ; elle permettra de s’informer, de faciliter les démarches, d’échanger et de développer des rencontres dans un cadre convivial et agréable. Enfin, la ville amorcera un travail de fond sur la thématique de la participation citoyenne en collaboration avec les partenaires professionnels et les habitants, afin de poursuivre la réflexion et le développement de projets.


| dossier |

UNE DIVAA POUR LES SENIORS DIVAA, OU DIJON VILLE-AMIE DES AÎNÉS. QU’EST-CE QUE C’EST EXACTEMENT ? EXPLICATION PAR ÉLIZABETH REVEL, ADJOINTE AU MAIRE DÉLÉGUÉE AUX PERSONNES ÂGÉES.

DIJON MAG : Pouvez-vous nous expliquer ce qu’est Divaa ? ÉLIZABETH REVEL : Divaa signifie « Dijon Ville-amie des aînés ». Nous avons souhaité fournir une identité à cette démarche, afin de lui donner une réalité et une visibilité. Mais Divaa est avant tout un processus porté par la ville pour améliorer la qualité de vie des seniors à Dijon. Cet engagement est une reconnaissance, notamment de l’Organisation mondiale de la Santé, de tout ce qui a déjà été entrepris en faveur des

seniors à Dijon et des efforts engagés par la ville pour l’avenir. Sur le plan culturel, par exemple, au-delà des activités déjà existantes, les ateliers participatifs nous ont permis de nous interroger sur les horaires des manifestations. Nous réfléchissons actuellement, avec mes collègues élus, pour adapter les horaires de certaines animations aux demandes des aînés. DM : Y a-t-il d’autres projets en ce sens ?

ÉLIZABETH REVEL : Je pense que cette réflexion transversale avec les services de la ville va s’étendre à d’autres thématiques, le logement par exemple. La rénovation prochaine du foyer des Bégonias, près du campus universitaire, permettra de favoriser les relations entre les générations. Une extension pour les personnes plus dépendantes est aussi prévue dans cet établissement. Le projet de Village senior, qui sera situé rue de Mirande, fait également partie des nouvelles offres d’habitat

proposées. À l’avenir, nous souhaitons, lors de la construction de nouveaux logements, que certains appartements soient adaptés aux besoins des seniors. C’est tout cela, DiVaa…

EN FAVEUR DES SENIORS, IL EXISTE DÉJÀ… Aujourd’hui, la ville de Dijon propose de nombreuses actions municipales en direction des seniors, via la DRPA (direction des retraités et personnes âgées) : un lieu d’accueil et d’écoute, le guide des seniors, le repas de Noël, le service de tutelle gérontologique, 3 établissements d’hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad), le service d’entretien du linge à domicile, celui des repas livrés à domicile, le centre d’accueil de jour « Les Marronniers », le dispositif de déneigement, le Plan canicule, des activités lors de la Semaine bleue… Le budget de dépenses de fonctionnement global de la DRPA est de 11 millions d’euros. Sur cette somme, les actions financées par la ville représentent plus de 3 millions d’euros, soit près de 30%. Par ailleurs, d’autres animations sont proposées par la ville, hors DRPA, comme les activités dédiées aux seniors dans les centres sociaux, l’offre de places de spectacles ou encore le forum emploi des seniors.


| 23 |

ANIMATION ET PARTICIPATION SOCIALE DIJON MAG : Comment présenteriez vous l’Opad à ceux qui ne le connaissent pas ? PIERRE PERTUS : L’Opad propose aux retraités dijonnais, à partir de 55 ans, un large éventail d’activités stimulantes sur le plan intellectuel et physique, favorisant l’épanouissement, la créativité, la solidarité, l’engagement, l’échange et la prévention pour un bon vieillissement. Je dirai que l’Opad donne du sens à la retraite, favorise le lien social et intergénérationnel et participe par ses actions à une politique de santé publique. DM : Quels sont vos projets dans l’immédiat ? PIERRE PERTUS : Un peu plus de 5 % des 30 000 Dijonnais âgés de plus de 60 ans sont membres de l’Opad. C’est beaucoup et peu à la fois, au regard de l’importance

NOUVELLEMENT NOMMÉ À LA TÊTE DE L’OFFICE DES PERSONNES ÂGÉES DE DIJON (OPAD), PIERRE PERTUS NOUS CONFIE LES PERSPECTIVES DE CETTE ASSOCIATION, QUI PROPOSE PLUS DE 40 ACTIVITÉS DE LOISIRS AUX AÎNÉS. de la population concernée. Nous allons accroître l’offre et mieux communiquer sur notre association et ses activités : les rendre encore plus accessibles à toutes celles et ceux qui veulent vivre une retraite active ou qui se sentent fragilisés par cette nouvelle étape de la vie. DM : Doit-on parler de personnes âgées, d’aînés, de seniors ? PIERRE PERTUS : Aucun des adhérents que j’ai pu rencontrer depuis ma prise de fonction ne se considère comme une personne âgée. L’âge est aussi une

construction sociale, et le rapport que l’on entretient avec lui est d’abord culturel et sociologique. Je ne souhaite pas que l’on pense à nos aînés pour les opposer à la société de la performance. Chacun doit saisir la mutation profonde qui accompagne la révolution démographique : on vit plus longtemps qu’auparavant mais on vieillit beaucoup moins vite, et surtout on vit plus longtemps actif et en bonne santé. C’est pourquoi, pour ma part, je préfère l’emploi du terme « aînés » à tous les autres. DM : Que sera l’Opad dans la

perspective de Dijon Ville-amie des aînés ? PIERRE PERTUS : Nous avons développé, au fil des années, une expertise d’usage ainsi qu’une large réflexion sur le vieillissement et ses enjeux. L’Opad, à mon sens, a vocation à être placé au cœur du dispositif Dijon Villeamie des aînés voulu par le sénateur-maire de Dijon et son équipe. Nous souscrivons d’autant plus à la volonté municipale de construire pour l’avenir un projet de ville avec les aînés que le vieillissement est une chance pour inventer une société plus douce à vivre pour tous.

Danielle Taupenot

Andrée Grauby

Pierre Berry

J’étais commerciale de profession, toujours en contact avec les autres. Ce lien, je n’ai pas voulu le perdre, et c’est pourquoi je suis devenue membre bénévole de l’Opad. C’est une réelle joie de donner et de recevoir en retour. Par exemple après une de nos sorties « Culture et vous », comme celles du mois de juin dans le Jura et à Cuisery.

Je me suis d’abord inscrite à la gymnastique puis je suis devenue bénévole de l’Opad. J’étais professionnelle de la santé, ce qui me porte naturellement vers les autres. Nous réalisons en équipe du travail administratif, proposons des idées de sorties, constituons les dossiers d’adhérents et accueillons les nouveaux membres, tout en participant aux activités proposées.

Jeune retraité de l’enseignement, je ne vois pas de rupture entre vie active et retraite. Le sens qu’on a donné à son existence s’organise différemment. Je tiens à entretenir cette relation aux autres qui a été au cœur de mon métier. C’est comme cela que je me représente le bénévolat et c’est, à mon sens, une dynamique de don. Quel que soit son niveau de responsabilité familiale, économique, sportive ou sociale.

Paroles de Dijonnais


| dossier |

Paroles de Dijonnais

L’AMÉNAGEMENT FACILITE LA VILLE L’ENSEMBLE DES AMÉNAGEMENTS URBAINS RÉALISÉS POUR LES AÎNÉS BÉNÉFICIERONT À TOUTES LES GÉNÉRATIONS.

Anne-Laure Girard 21 ANS Je suis auxiliaire de vie sociale et je m’occupe actuellement de 10 personnes âgées. À cause du handicap ou du grand âge, peu sortent de chez elles. Sans nous, elles ne verraient pas grand monde, surtout celles qui n’ont pas de famille proche. Au fil du temps, nous avons établi une relation de confiance. Il nous arrive de faire parfois des retraits d’argent à leur place ou de les accompagner en ville pour de courtes promenades ou pour aller au marché. Je dois dire que l’initiative Dijon Ville-amie des aînés peut apporter un vrai confort pour ces personnes, mais elle mériterait d’être mieux connue.

Chantal Normand 60 ANS L’entraide entre les gens dans chaque quartier est nécessaire. Elle passe, je crois, par une vie associative de proximité. Comment aider les personnes qui se retrouvent seules, les accompagner pour une sortie ? Il faudrait pouvoir recenser ces personnes et savoir leur apporter une réponse appropriée. Cela s’accompagne souvent de petits gestes : descendre une poubelle, prêter attention à l’autre…

ue ce soit pour une maman avec une poussette ou pour une aînée aux pas moins assurés, le franchissement d’un trottoir peut présenter les mêmes inconvénients. Une solution : l’abaissement des bordures de trottoirs au niveau de la chaussée. Grâce au travail mené dans les ateliers participatifs, une réflexion va être engagée pour que de tels aménagements soient systématiquement entrepris par le service de la voirie de Dijon. Ils répondent au besoin des plus âgés pour se mouvoir plus aisément sur leur trajet quotidien. C’est ainsi que les marchepieds amovibles dans les bus, tels qu’ils existent déjà pour la desserte de la liane 2 Marsannay - Toisond’Or, seront généralisés au fur et à mesure du renouvellement du parc de véhicules. L’accès du tramway se fera sur le même principe. Avec de surcroît un titre unique de transport, facilitant d’autant les déplacements et le coût d’un voyage. Certains commerces ont déjà adopté un système voisin de seuil repliable qui permet aussi le passage d’un fauteuil roulant. Avec l’extension du secteur piétonnier en centre-ville, c’est par ailleurs la déambulation de chacun qui est facilitée, même s’il demeure nécessaire d’identifier les lieux qui posent le plus de problèmes aux personnes âgées. La piétonisation de la rue de la Liberté et de la rue des Godrans, prévue pour la fin 2012, participera également de ce bien-être pour tous.

Q

LIBERTÉ DE MOUVEMENTS

À l’intention des personnes malvoyantes, un système d’avertissement sonore aux feux tricolores équipe actuellement 87 carrefours, et il s’étend au rythme d’une dizaine d’installations par an. Ces dispositifs sont activés par l’usager à l’aide d’une télécommande et sont renforcés, rue ChabotCharny par exemple, de bandes blanches munies de picots au niveau des passages pour piétons. D’autres équipements urbains facilitent aussi la liberté de mouvement et l’indépendance des personnes à mobilité réduite. Pour elles, 210 places de stationnement gratuit ont été élargies et dessinées à proximité de commerces ou de bâtiments publics. Parmi la centaine de propositions formulées dans le cadre de Dijon Ville-amie des aînés, des dispositifs publics de description audio du plan de la ville pourraient bientôt être expérimentés. Comme la proposition d’accentuer aussi le déblaiement des feuilles mortes, ou celle de créer un service payant pour le déneigement des trottoirs, tout en incitant à la nécessaire solidarité de voisinage.


| 25 |

LES SENIORS FACE À L’EMPLOI EN PLUS DE RAPPROCHER LES SENIORS DU MARCHÉ DU TRAVAIL, LE FORUM DE L’EMPLOI A PERMIS EN AVRIL 2010 D’AFFINER UNE NOUVELLE TRANCHE D’ÂGE, CELLE DES 45 ANS ET PLUS.

es chiffres sont éloquents. En Bourgogne, seulement 36 % des plus de 50 ans exercent un emploi, contre 38 % au niveau national. Pour rappel, l’objectif fixé par l’Union européenne ambitionnait un taux de 50 % en 2010. Quelques mesures d’accompagnement n’ont pas rectifié cette discrimination à l’embauche des quinquagénaires, situation aggravée aussi par l’allongement de la vie professionnelle. Et l’accord salarial passé dans les entreprises d’au moins 50 salariés en faveur des plus âgés n’a pas été suivi des effets escomptés, les accords s’étant plus portés sur le maintien de l’emploi existant des seniors, en particulier les cadres, que sur leur recrutement.

L

de réunir différentes approches de l’emploi chez les seniors, notamment par la création ou la reprise d’entreprise, ou encore par la validation des acquis de l’expérience (VAE) et le bilan de compétences après une carrière bien menée. À l’instar des « cafés de l’emploi » pour les plus jeunes, des consultants extérieurs sont intervenus pour mieux préparer les candidats à un entretien d’embauche. Huit ateliers ont ainsi été proposés gratuitement

à une cinquantaine de participants, et plus de 200 personnes ont suivi ce forum, dont une majorité de femmes âgées entre 45 et 49 ans. Dans le monde de l’emploi, avoir 45 ans, ce serait donc déjà être senior !

REPOUSSER LES PRÉJUGÉS

Une corrélation peut également être établie entre les classes d’âge et les priorités des candidats. Les tranches d’âge de 45 à

49 ans et de 50 à 54 ans se sont davantage intéressées aux techniques de recherche d’emploi axées sur des offres, alors que les 55 ans et plus ont cherché à étoffer leur réseau et à mieux appréhender le marché du travail, ses codes et ses conditions d’accès. De quoi repousser les préjugés selon lesquels les seniors seraient moins productifs et moins investis. Bilan : 22 personnes ont retrouvé un emploi, intégré une formation ou créé leur propre activité.

SENIOR DÈS 45 ANS ?

Dans un tel contexte, le thème d’un des forums emploi-formation qu’organise la ville de Dijon chaque année a ciblé cette catégorie de population : les seniors. Il fallait cependant réviser la notion de « senior » et l’étendre aux 45 ans et plus, car cet âge est déjà fortement touché par le chômage. Pour cette initiative, plus d’une trentaine d’entreprises, cabinets de recrutement et agences de l’emploi ont répondu à l’appel. L’objectif était

Jean-Pierre Marchet

Jean-Claude Geoffroy

PHOTOGRAPHE, 61 ANS

RETRAITÉ DE LA FONCTION PUBLIQUE, 67 ANS

La transmission du savoir professionnel ? J’essaie de la communiquer à ma fille de 20 ans. Quand je serai à la retraite, je pense former des jeunes à l’art du bonzaï, qui est ma seconde passion et que j’exerce au sein d’un club à Dijon. Mais comme bon nombre de travailleurs indépendants qui ont choisi leur propre activité, je ne suis pas pressé d’arrêter.

Je ne connais pas la routine. Chaque année, je fais les vendanges à Fréjus - Saint-Raphaël, et en été, je suis surveillant de piscine, fonction que j’ai obtenue en en faisant simplement la demande. Je distribue aussi l’annuaire postal. Footing, roller et beaucoup de marche à pied sont quelques-unes de mes activités favorites. En fait, je me donne des petites « missions ». C’est l’avantage des retraités : pouvoir choisir !

Paroles de Dijonnais


| vie de quartier |

CENTRE-VILLE

MÉNAGE DE PRINTEMPS ET VIDE-GRENIERS l était prévu que la désormais traditionnelle Grande Braderie de septembre, organisée par l’association des commerçants du centre-ville Dijon je t’aime, se tienne deux fois par an, en mai et en septembre. Les travaux du tram en ont décidé autrement pour cette année. Les deux manifestations sont annulées mais reviendront dans un centre-ville transformé en 2012. Les amateurs de promenades en plein air pourront se consoler grâce à l’union commerciale Wilson et l’union commerciale du quartier Jean-Jacques-Rousseau, qui organisent, pour la première, un vide-dressing le samedi 7 mai, et pour la seconde, un vide-grenier le dimanche 8 mai. Samedi 7 mai place Wilson et dimanche 8 mai quartier Jean-Jacques-Rousseau Rens. : 03 80 50 99 90

I

Exposition de motos anciennes – édition 2010.

CHEVREUL-PARC

UNE FÊTE AUX COULEURS DU MONDE our la 7e année consécutive, la Fête du parc rimera avec « cultures du monde ». À l’initiative des habitants et de la commission de quartier Chevreul-Parc, cette nouvelle édition ne dérogera pas à la tradition et proposera le 21 mai prochain, au parc de la Colombière, un programme d’activités toujours plus varié et innovant : ateliers culinaires animés par deux chefs dijonnais, animations autour du commerce équitable, exposition photo sur la thématique des spécialités culinaires des pays du monde, initiations sportives, contes, salon de thé… Pas moins de 80 bénévoles seront de la partie pour faire de cette journée un événement privilégié où échanges et mélange des cultures rapprocheront les participants. Samedi 21 mai de 13 h à 19 h – Parc de la Colombière Rens. : 03 80 74 59 84

P

KULTUR’ MIX

DE LA PISTE À LA SCÈNE es soirées se suivent et ne se ressemblent décidément pas, avec Kultur’ Mix ! Pour preuve, les deux prochaines dates : arts du cirque pour l’une, musique hip hop pour l’autre. Le vendredi 6 mai, à partir de 19 h30, c’est en effet une soirée cirque qui est proposée par l’association Cirq’ônflex, avec la maison de quartier de la Fontained’Ouche et les élèves de l’atelier cirque du collège Rameau. Sous chapiteau, au cœur du quartier, leur « Ciné Magic Circus » mêlera arts du cirque, magie et danse. Une soirée qui se poursuivra avec des artistes professionnels (équilibre d’objets, acrobatie…) et un DJ. Le vendredi 3 juin, c’est l’association Octarine qui prend le relais, en collaboration avec La Vapeur. Durant cinq mois, l’association et Dr Larry ont accompagné un groupe hip hop de l’accueil jeunes Pouilly-Stalingrad, de l’écriture à la scène. Cette soirée leur permettra de restituer ce travail en public, avec des invités. L’annonce d’une carrière prometteuse ? Vendredi 6 mai à 19 h30 – Quartier de la Fontaine-d’Ouche (sous chapiteau) Entrée libre sous réserve des places disponibles Rens. : 09 81 98 30 54 ou 06 85 64 92 51 – Courriel : contact@cirqonflex.fr Vendredi 3 juin à 20 h – La Vapeur Entrée libre sous réserve des places disponibles Rens. : 03 80 79 05 13 –Courriel : communication@octarine-productions.com

© Roxanne Gauthier

L

Soirée hip hop avec l’association Octarine.



| bénévole à l’honneur |

COMMERCE SOLIDAIRE

ZOMA, SUR LE MARCHÉ DE MADAGASCAR Engagée dans une démarche commerciale et solidaire, l’association dijonnaise Zoma nous fait partager son expérience sur le terrain, avec les artisans de Madagascar.

oma (prononcez « zouma ») – qui en malgache signifie « vendredi », jour traditionnel de marché à Antananarive, la capitale de Madagascar – est une de ces associations dijonnaises qui entretiennent des relations commerciales avec les petits producteurs de l’hémisphère sud. Nos interlocuteurs nous classent dans le secteur du commerce équitable, mais nous préférons parler de commerce solidaire, corrige Alain Lapierre, un des fondateurs de l’association. Cette manière de se démarquer pose autant le personnage que la démarche de son association avec les artisans malgaches. Pour être clair, les producteurs avec qui nous travaillons ou les produits que nous importons ne sont pas estampillés d’un label. C’est la qualité des coopérations que Zoma bâtit, à 9 000 km d’ici, qui prime avant tout.

Z

LA RENCONTRE ET L’ÉCHANGE. De retour de Madagascar, où il a participé à l’édification d’une école, Alain Lapierre analyse aussi le déséquilibre économique de l’île où la pratique du français est monnaie courante. Une communauté de vues avec le réseau associatif Aina Madagascar, par exemple, permet à de jeunes Franco-Malgaches de promouvoir un tourisme alternatif privilégiant la rencontre et l’échange. Ou avec

Zanaka, un atelier de formation et de production de vannerie par des jeunes adultes handicapés. À Dijon, c’est avec l’association culinaire Le Rougail de Madagascar qu’il collabore. Mais la dynamique solidaire joue aussi à Nantes, à Lyon ou à Clermont-

APPEL AUX BÉNÉVOLES Parmi les modes d’engagement civique et citoyen que l’Année européenne du bénévolat et du volontariat met en lumière, le bénévolat dans une association s’appuie sur les savoir-faire de chacun et le désir d’être actif d’une manière désintéressée. De nombreuses associations dijonnaises renouvellent régulièrement leurs appels aux bénévoles : l’Unicef, les Restos du cœur, l’Office des personnes âgées de Dijon (Opad), ou encore l’Association des paralysés de France (APF) ou l’Ordre de Malte… Si vous aussi souhaitez vous investir dans le monde associatif, n’hésitez pas à contacter la Maison des associations, qui relaie les demandes. Maison des associations – 2, rue des Corroyeurs Rens. : 03 80 74 56 56 – Courriel : maisondesassociations@ville-dijon.fr

Ferrand, où Zoma active son circuit de diffusion. Sans avoir pignon sur rue, son local d’exposition, mis à disposition par la ville, est une fascinante galerie d’objets hétéroclites : jouets confectionnés avec les rebuts de la société de consommation, broderies, petit mobilier finement marqueté, ustensiles de cuisine ou « fanorona », véritable sport national, voisin du jeu de dames et des échecs… La « valise pédagogique », fabriquée avec des emballages alimentaires récupérés, est aussi bourrée d’astuces éducatives et d’informations permettant de reconsidérer nos rapports quotidiens aux autres via le commerce solidaire. Entre deux voyages, Alain Lapierre cherche aussi de nouveaux locaux à Dijon, dans un esprit solidaire. Rens. : Zoma – 8, rue de Gray www.zoma.org Courriel : contact@zoma.org Tél. : 03 80 53 63 84 ou 06 84 79 63 74


| en chiffres |

| 29 |

129 943

Commencées il y a plus d’un an, l’opération "Dijon Must’Art" et l’aventure américaine des Pleurants se poursuivent outre-Atlantique. Après New York, Saint Louis et Dallas, les statuettes d’albâtre ont été exposées à Minneapolis et déjà admirées par près de 350 000 visiteurs. Prochaine étape : Los Angeles à partir du 8 mai.

33 354

Natation, athlétisme, football, etc., Dijon est une ville sportive qui a recensé en 2010 pas moins de 33 254 inscrits à un club dans l’agglomération dont 28 257 licenciés et 5097 adhérents.

10 000 m

2

Les toitures du futur centre de maintenance du tram seront recouvertes de 10 000 m² de panneaux photovoltaïques, qui produiront au minimum 1 gigawatt-heure par an, soit l’équivalent des besoins de 500 foyers.

40

%

22

Destination touristique privilégiée, Dijon a confirmé sa notoriété avec une fréquentation de 300 000 visiteurs en 2010, selon les chiffres de l’office de tourisme. Parmi eux, 40 % sont des ressortissants de pays hors zone Europe.

À l’occasion de la 2e édition de l’opération « Jobs d’été » organisée par le réseau information jeunesse de l’agglomération dijonnaise, 22 entreprises sont venues à la rencontre des jeunes à la recherche d’un emploi pour l’été prochain.

19 000

Près de 19 000 tonnes de béton armé, soit 7 500 m³, seront nécessaires pour réaliser le gros œuvre et assurer l’ossature et les planchers du nouveau rectorat. Un projet d’envergure qui s’achèvera dans 16 mois, avec l’emménagement des services prévu pour octobre 2012.

140 000

Avec l’arrivée du printemps, on se remet aux plantations. Le service des espaces verts aussi, avec la mise en place mi-mai de 140 000 plantes à massifs pour égayer la ville. Verdure et nuances de couleurs en perspective…



| rencontre |

| 31 |

MAURICE THINEY L’EXPLORATEUR DES CONTRÉES OUBLIÉES

REPÈRES 019420 Naissance à Ivry-en-Montagne.

PRESQUE SEPTUAGÉNAIRE, L’EXPLORATEUR DIJONNAIS N’A TOUJOURS QU’UNE OBSESSION : LE MONDE. SURTOUT LE PLUS LOINTAIN ET LE PLUS MÉCONNU. ntarissable sur les dizaines d’incursions qu’il a faites dans les tribus aborigènes depuis une vingtaine d’années, Maurice Thiney transmet à l’homme du XXIe siècle une humilité que l’on ne lui connaît plus guère. L’homme moderne ne pourrait pas survivre parmi ces tribus, c’est avant tout physiologique, affirme-t-il. Habitué du festival dijonnais des Écrans de l’aventure, le voilà de retour sur la scène de l’actualité locale avec Expédition au cœur des mystères de la jungle, son troisième ouvrage. Il raconte la vie quotidienne des Papous de NouvelleGuinée, qu’il connaît bien pour s’y être rendu trois fois. Il existe encore plusieurs milliers de peuplades vivant à l’âge de pierre, protégées par une nature et un climat hostiles, qu’il soit équatorial ou transsibérien, comptant entre quelques dizaines à plusieurs centaines de personnes.

I

DE LA CARESSE À L’AGRESSIVITÉ. La méfiance à l’égard de l’homme blanc peut y

être parfois très vive. Maurice Thiney en a fait l’expérience il y a tout juste un an, lors d’une expédition aux îles Andaman et Nicobar, dans le golfe du Bengale. À force de ténacité, il a rencontré les Jarawas, une tribu seminomade aux traits noirs africains, estimée à 350 individus. Après avoir débarqué, ils nous palpent, nous caressent, nous tiraillent et tournent autour de nous en riant aux éclats. Je les sens à fleur de peau, passant de la tendresse à l’indifférence la plus déconcertante, voire à l’agressivité, écrit t-il dans son journal de bord. Poussé par une quête de l’inconnu, Maurice Thiney n’est pourtant pas du genre cassecou. D’ailleurs, il voyage toujours avec son épouse Christine. Résurgence de son passé de militaire sans doute, l’homme est organisé. Quand il n’est pas attelé à ses comptes rendus de voyage, à la préparation d’expositions photographiques ou de conférences qui l’aident à financer ses expéditions, il planche sur la prochaine expédition. Arrivé

019850 Première expédition : 33 jours dans l’Himalaya. 019870 Première expédition chez les aborigènes : les tribus Karen en Thaïlande. 0DE 1992 À 20020 Participation aux championnats du monde de triathlon. 019990 Coréalisateur du film Retour à l’âge de pierre. 020100 Prix mondial d’Exploration des contrées oubliées et de la Paix dans le monde, attribué par le Club international des grands voyageurs.

sur place, il lui faut encore 8 à 15 jours, voire plus, le temps de trouver le guide qui le conduira en toute sécurité à son but. Détail non négligeable, il a une santé de fer ! Presque septuagénaire, la traversée de mangroves, les nuits dans la jungle (toujours dans son hamac), l’escalade d’arbres géants ne lui font pas peur. J’ai l’énorme privilège de pouvoir faire ce que je veux, concède-t-il, en espérant que ces peuples resteront encore longtemps à l’écart du monde. Ce dont je doute car ils dérangent les États, qui voudraient les sédentariser.


| sports |

SPORTS ET LOISIRS

UN ACCÈS POUR TOUS ijon, 3e ville la plus sportive de France. Un classement qui s’explique notamment par la politique que mène la ville pour favoriser l’accès au sport. Explications par Gérard Dupire, adjoint au maire délégué aux sports.

D

Dijon Mag : Quels sont les dispositifs existants qui favorisent l’accessibilité au sport pour les Dijonnais ? Gérard Dupire : Aujourd’hui, il existe de nombreux dispositifs et une charte sportive écocitoyenne. Le dispositif le plus ancien est « Vacances pour ceux qui restent », qui permet la découverte d’un sport ou d’une activité de loisir, avec une nouveauté : l’inscription sur Internet. Le plus récent est celui des Spots (sites de promotion et d’organisation des temps sports), qui offrent un libre accès à des activités gratuites, comme le badminton, la musculation, le futsal ou le tennis-ballon, pour tous les jeunes de plus de 16 ans. Dans tous les quartiers de Dijon, ces animations en soirée remportent un réel

succès. D’autres interventions, en collaboration avec les associations, s’inscrivent dans le cadre scolaire, comme l’enseignement de la natation, avec prise en charge par la ville du transport en bus. Enfin, la tarification adaptée aux revenus des familles pour certaines activités ou l’aide aux cotisations sportives permettent à de nombreuses familles d’accéder aux loisirs sportifs. Cette accessibilité pour tous est une des priorités de la municipalité, car à travers le sport, nous favorisons l’apprentissage d’un comportement citoyen, le respect des autres et la solidarité. DM : Et pour les sportifs de haut niveau, la ville mène-t-elle des actions spécifiques ? GD : Un partenariat nous lie avec les clubs, dotés chacun d’une enveloppe d’environ 60 000 euros, cette somme étant répartie, à la demande des dirigeants sportifs, au bénéfice des champions en devenir de moins de 35 ans dans toutes les disciplines non collectives : athlétisme, gymnastique, judo,

natation, etc. Les clubs sont également soutenus par des subventions de fonctionnement et bénéficient gratuitement des équipements sportifs de l’agglomération, grâce au rôle joué par le Grand Dijon, avec, par exemple, la mise à disposition de la piscine olympique ou la reprise du complexe sportif de l’ASPTT Dijon.

CYCLISME

LE MOIS DE LA PETITE REINE omme chaque année, pour accompagner l’arrivée des beaux jours, la saison cycliste reprend la route avec quatre événements majeurs.

C

Le Tour des Grands Ducs, les 7 et 8 mai 1re étape : 3 tours de boucle, samedi 7 mai le matin, à Collonges. 2e étape : contre la montre, samedi 7 mai l’après-midi, à Auxonne. 3e étape : 4 tours de bouche, dimanche 8 mai, à Minot. Rens. : www.blogg.org/blog-92208.html La Randonnée des Sources : dimanche 8 mai dès 6 h 30. Salle JeanMasingue, bd Maréchal-Joffre. Rens. : 03 80 67 68 06 11e cyclosportive la Côte-d’Orienne : samedi 14 mai dès 9h. Parc de la Combe à la Serpent. Rens. : http://asptt.dijoncyclisme.free.fr 8e Tour de Côte-d’Or : du 27 au 29 mai Quatre étapes : Chenôve-Sombernon (vendredi 27 mai), Dijon – Châtillon-sur-Seine (samedi 28 mai) et Baigneux-les-Juifs - Alésia et Venarey-les-Laumes – Vitteaux (dimanche 29 mai). Rens. : http://scodijon.blogg.org


| 33 |

SPORTS ÉQUESTRES À LA DÉCOUVERTE DU HORSE-BALL ouvent méconnu du grand public, le horse-ball est passé du statut de jeu équestre à celui de discipline équestre affiliée à la Fédération française d’équitation (FFE) depuis 1986. Proposée à Dijon par le Cercle hippique dijonnais, le horse-ball confronte deux équipes de six cavaliers (quatre joueurs et deux remplaçants), l’objectif étant de ramasser une balle à terre par l’une de ses six anses en cuir, puis, grâce au jeu de passe, d’inscrire un maximum de buts dans un panier placé en hauteur. Cette discipline est praticable dès 8 ans, à dos de poney puis à cheval. Concours de horse-ball toutes catégories : dimanche 15 mai à partir de 9 h rue Saint-Vincent-de-Paul, plateau de Chenôve Concours de saut d’obstacles, catégories club 1 à 4 : dimanche 29 mai à partir de 9 h rue Saint-Vincent-de-Paul – plateau de Chenôve

S

AUTOMOBILE 10e RALLYE NATIONAL DE DIJON ’Association sportive automobile (ASA) Dijon - Côte-d’Or organise son 10e rallye. L’événement sera divisé en quatre étapes qui suivront le même schéma, les véhicules historiques partant en premier, suivis par les véhicules modernes : 1re épreuve chronométrée samedi 7 mai à midi, 2e épreuve chronométrée samedi 7 mai à 15 h 30 ; 3e épreuve dimanche 8 mai à 7 h 45, 4e épreuve dimanche 8 mai à 11 h 30. Tous les rendez-vous sont fixés sur le parking du centre commercial Géant à Chenôve Rens. : www.asadco.org – Tél. :03 80 43 29 99

L

TENNIS DU CARROUSEL LES COURS EN LIBRE ACCÈS compter du 25 mai prochain, les six terrains de tennis du Carrousel (type béton poreux) seront en accès libre et gratuit, sans réservation préalable. Vous pouvez donc pratiquer quand vous le souhaitez, à la seule condition que les terrains soient disponibles. Terrains de tennis du Carrousel – avenue des Grandes-Bergeries Accès Divia : liane 6, arrêt « Lenôtre »

À

ACADÉMIE DES SPORTS DE GLACE GALA DE CLÔTURE omme chaque année, pour conclure sa saison sportive et avant la trêve estivale, l’Académie des sports de glace Dijon-Bourgogne (ASGDB) vous invite à son gala de patinage. L’édition 2011, intitulée « Zapping glacé », sera placée sous le thème des « générations télé », et le spectacle permettra aux 230 pratiquants de l’école de formation et des sections sportives de patinage d’évoluer sur la glace au fil des programmes télévisuels de ces cinquante dernières années. L’occasion pour le public de découvrir ou redécouvrir certains génériques publicitaires, films ou émissions des débuts de la télé. Samedi 21 mai à partir de 20 h 15 Réservations : 03 80 36 25 10

C


| à votre service |

NUMÉROS UTILES Allô Mairie Resto’ Mairie État civil et formalités administratives Élections Ramassage encombrants Objets trouvés Police municipale Police sanitaire CCAS (centre communal d’action sociale) Opad (Office des personnes âgées de Dijon)

0 800 21 3000 0 800 21 0519 03 80 74 53 60 03 80 74 59 03/04/05 0 800 12 12 11 03 80 74 52 22 03 80 74 51 53 03 80 48 80 60

LES MAIRIES ANNEXES Bourroches 32, boulevard Eugène-Fyot Fontaine d’Ouche 15, place de la Fontaine d’Ouche Grésilles 6, avenue des Grésilles Mansart 2, boulevard Mansart Toison d’Or 10 bis, place Granville

03 80 74 51 51 03 80 70 02 03

03 80 74 52 02 03 80 74 52 00 03 80 74 52 03 03 80 74 52 04 03 80 48 83 83

TRANSPORTS Velodi Divia SNCF Association artisanale des taxis de Dijon

0 800 200 305 03 80 11 29 29 36 35 03 80 41 41 12

URGENCES Police secours Samu Pompiers Urgences depuis un mobile Pharmacie de garde Urgences gaz Urgences EDF Urgences techniques Lyonnaise des eaux Centre antipoison Médecin de garde SOS Médecins SOS Médecins consultations SOS 21 (visites, urgences médicales) Urgences dentaires dimanche et jours fériés Accueil sans-abri SOS Amitié

17 15 18 112 39 15 0 810 433 021 0 810 333 021 0 810 874 874 03 80 29 37 97 03 80 40 28 28 03 80 59 80 80 36 24 03 80 78 68 68 03 80 48 26 59 115 03 80 67 15 15

SOS Kiné SOS Mains SOS Vétérinaire Centre de soins infirmiers Drogue, alcool, tabac info service Sida info service Alcooliques anonymes 24h/24 Allô Enfance maltraitée Violences faites aux femmes Solidarité Femmes 21

03 80 53 70 00 03 80 44 48 46 0 811 88 99 88 03 80 41 66 66 0 800 23 13 13 0 800 840 000 03 80 30 27 00 119 3919 03 80 67 17 89

MÉDIATION FAMILIALE Depuis les réformes sur l’autorité parentale (loi du 4 mars 2002) et le divorce (loi du 26 mai 2004), le juge aux affaires familiales peut désormais, après avoir recueilli l’accord des personnes, recourir à la médiation familiale afin que, dans l’intérêt de l’enfant, elles trouvent par elles-mêmes une issue à leur conflit. Proposée initialement aux parents séparés, la médiation familiale s’adresse aujourd’hui à la famille dans sa diversité : parents, jeunes majeurs, grands-parents, fratrie, familles recomposées, et concerne la séparation aussi bien que la succession, la prise en charge d’une personne âgée, etc. Le médiateur familial, professionnel qualifié, indépendant, sans pouvoir de décision, assure aux personnes un cadre confidentiel favorisant la communication. Il permet entre autres aux parents, lorsqu’ils ne sont plus en mesure, à un moment de leur vie, de dialoguer pour résoudre leurs difficultés, de s’exprimer et de mettre en place les conditions indispensables de l’autorité parentale conjointe. Des permanences d’information sont organisées par les services de médiation familiale de Côte-d’Or les lundis, mardis, mercredis et jeudis de 9 h à 11 h à compter du 2 mai à la Cité judiciaire (entresol escalier 1), boulevard Georges-Clemenceau. Rens. : Centre de médiation Côte-d’Or – Cité judiciaire 13, boulevard Georges-Clemenceau – Tél. : 03 80 70 45 70 Espace médiation familiale – Caisse d’allocations familiales 31, rue Félix-Vionnois – Tél. : 03 80 67 12 64 – www.caf.fr Famille et médiation – 10, boulevard Rembrandt Tél. : 03 80 72 08 83 – www.mediation-familiale.org www.apmf.eu

SOLIDARITÉ FEMMES 21 Contre toutes les violences faites aux femmes, pour l’égalité et le respect entre les femmes et les hommes, Solidarité Femmes 21 accueille et écoute les femmes. L’association les accompagne dans les démarches sociales, juridiques, d’hébergement, mais propose également des groupes de parole, des ateliers pour les enfants ou des ateliers d’art-thérapie. Depuis 2005, Solidarité Femmes est aussi un organisme de formation et propose à ce titre plusieurs types d’interventions : des formations de sensibilisation ou d’approfondissement sur les questions liées aux violences conjugales ; des modules dans des formations construites par d’autres (exemples : centre de formation de la police, Creai, Irtess). Solidarité Femmes 21 – 4, rue Chancelier-de-l’Hospital Tél. : 03 80 67 17 89 – Courriel : solidaritefemmes21@wanadoo.fr Permanence à la Maison de la solidarité (centre commercial de la Fontaine-d’Ouche, niveau haut) le vendredi matin. Rens. : 03 80 45 99 80


| 35 |

LOGEMENTS À LOYER MODÉRÉ ICF SUD-EST - MÉDITERRANÉE Immeuble Mazarin 10, avenue Foch – 21000 Dijon Tél. : 03 80 45 90 40 www.sud-est-mediterranee.fr OFFICE PUBLIC DE L’HABITAT OPAC DE DIJON 2 bis, rue Maréchal-Leclerc BP 87027 – 21070 Dijon cedex Tél. : 03 80 71 84 00 Courriel : courrier@opacdijon.fr Web : www.opacdijon.fr Agence de location 3, rue Chaudronnerie Tél. : 03 80 71 73 80 ORVITIS (OFFICE PUBLIC DÉPARTEMENTAL) Siège : 17, boulevard Voltaire BP 90104 – 21001 Dijon Cedex Tél. : 0 810 021 000 (prix d’un appel local) Web : www.orvitis.fr Agence Espace habitat : place des Cordeliers – Tél. : 0 810 021 000 SCIC HABITAT BOURGOGNE Le Katamaran Parc Valmy – 41, avenue Françoise-Giroud BP 30428 – 21004 Dijon Cedex Tél. : 03 80 50 56 50 – Courriel : siege.dijon@bourgogne.scichabitat.fr Web : www.bourgogne.scichabitat.fr SOCIÉTÉ NATIONALE IMMOBILIÈRE (SNI) 5, rue des Perrières Tél. : 03 80 76 84 44 www.sni.fr VILLÉO (ANCIENNEMENT LE FOYER DIJONNAIS ET NÉOLIA BOURGOGNE) 28, boulevard Clemenceau – BP 30312 21003 Dijon Cedex – Tél. : 03 80 68 28 00 Courriel : ste@foyerdijonnais.fr Web : www.foyerdijonnais.fr

GRAND DIJON 40, avenue du Drapeau – BP 17510 – 21075 Dijon cedex

DÉCHETTERIES Les déchetteries sont fermées les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre. QUETIGNY – Bd de la Croix-Saint-Martin – Tél. : 03 80 71 03 13 DIJON – Rue Alexander-Fleming – Tél. : 03 80 23 94 94 CHENÔVE – Rue de Longvic – Tél. : 03 80 58 87 32 MARSANNAY-LA-CÔTE – Chemin rural n° 15, dit « chemin des Vaches » LONGVIC – Rue Jules-Guesde. Seule déchetterie habilitée à recevoir l’amiante-ciment (tuyaux, plaques planes et ondulées…) – Tél. : 03 80 68 03 91 HORAIRES D’ÉTÉ

(jusqu’au 31 octobre)

du lundi au vendredi le samedi le dimanche

9 h - 13 h et 14 h - 19 h 9 h - 19 h 9 h - 12 h

sauf Marsannay-la-Côte du lundi au vendredi 9 h - 13 h et 14 h - 18 h le samedi 9 h - 18 h le dimanche 9 h - 12 h

NUMÉROS UTILES Accueil Grand Dijon

03 80 50 35 35

Allô Tram

0 800 13 2013

Usine d'incinération

03 80 76 40 76

Centre de tri

03 80 76 49 90

Bac mal dimensionné

03 80 76 39 78

Composteur

03 80 76 56 26

Emmaüs

03 80 23 80 11

Encombrants sur rendez-vous

0 800 12 12 11

Déchets verts sur abonnement

0 800 12 12 11

Numéro vert : 0 800 12 12 11 www.grand-dijon.fr Courriel : collecteselective@grand-dijon.fr

L’ASTUCE DE MAI Vive le compost ! À la maison, compostez vos déchets : vous réduirez d’un coup le volume de votre poubelle de 25 % tout en obtenant un excellent engrais. Les enjeux du recyclage Le recyclage des bouteilles en plastique est important : il permet d’économiser 70 à 80 % de leur poids en pétrole brut. 2 bouteilles deviennent une écharpe en laine polaire. 12 bouteilles se recyclent en un oreiller. 67 bouteilles se transforment en une couette.

J’aGIs

av E c

LE

c’est pour la vie !


| vous nous dites |

STATIONNEMENT

Depuis quelque temps, on ne croise plus les agents encaisseurs qui percevaient les redevances de stationnement, notamment au parking de la place Saint-Michel et sur la petite place au bout de la rue Auguste-Comte. Dommage, ces jeunes gens étaient non seulement affables, dépannaient lorsqu’on n’avait pas de monnaie (ce qui est souvent le cas), et évitaient la mauvaise surprise d’un PV en cas de retard. On dit qu’on les a affectés aux contraventions. La ville de Dijon a-t-elle donc autant besoin de remplir ses caisses ? C.L. – Rue Montmuzard

L’extension du secteur piétonnier et l’aménagement du tramway ont entraîné une réduction progressive des sites affectés aux agents encaisseurs. Le nombre d’agents a donc également diminué, et l’organisation du service est devenue plus complexe, notamment pour la gestion des congés et des plannings des tournées. Par ailleurs, depuis mars 2003, vous pouvez disposer de parcmètres individuels à fente (Piaf), un module alternatif offrant une plus grande souplesse. Grâce à ce dispositif, valable dans toutes les rues payantes de la ville, il n’est pas nécessaire d’avoir de la monnaie ni de connaître votre durée exacte de stationnement. Le paiement fonctionne en temps réel par tranche de 10 centimes au lieu de 50. Il suffit de se munir d’un boîtier, qui coûte 54 euros à l’achat et est vendu avec une première recharge à 30 euros offerte. L’appareil est disponible au service stationnement de la ville (1, rue Sainte-Anne), à l’accueil information de la mairie et dans les parkings Devosge, Dauphine et Grangier. Pour les recharges, une liste des points de vente est présentée sur le site Internet de la ville. Enfin, rassurez-vous, les anciens agents encaisseurs ont été affectés dans plusieurs services de la ville, et pas uniquement à la surveillance des parcmètres.

“ “

SOURCES D’INFORMATION

VOS COUPS DE CŒUR, VOS RÉACTIONS... CETTE PAGE EST FAITE POUR VOUS. ÉCRIVEZ-NOUS : Dijon Mag BP 1510 21033 Dijon cedex frebsamen@ ville-dijon.fr

Étant souvent en déplacement à l’étranger, je compte beaucoup sur la lecture de Dijon Mag pour avoir les informations qui concernent ma ville, qu’il s’agisse de questions sociales ou d’idées de sorties culturelles. Malheureusement, je ne le reçois pas toujours dans ma boîte et suis obligé d’aller le chercher à la mairie ou de passer par d’autres sources d’information. Ne serait-il pas possible d’améliorer cette distribution ? J.-L.P. – Rue Pasteur

Vous n’êtes hélas pas le seul dans ce cas (cf. la rubrique « Vous nous dites » dans le Dijon Mag n° 234), et sachez que nous faisons notre possible pour améliorer ce service. Par ailleurs, en cas de recherche d’une information précise, n’oubliez pas le service Allô Mairie (0800 21 3000), les différents dépliants et plaquettes disponibles en mairie sur de nombreux sujets (manifestations culturelles, programmes et modalités d’inscription par exemple pour « Vacances pour ceux qui restent », etc.), de même que le site Internet www.dijon.fr, qui vient d’être repensé et redessiné pour offrir un accès encore plus simple et plus rapide à toutes les informations qui concernent la ville. Une autre solution s’offre aussi à vous par Internet : vous abonner pour recevoir de l’information de la part de la ville de Dijon. Vous choisissez les thématiques qui vous intéressent, par exemple éducation, logement, santé, sports ou encore démocratie participative…, et vous recevez des informations concernant les domaines que vous avez présélectionnés. Vous pouvez également vous abonner aux newsletters de la ville, qui sont au nombre de quatre : « Bouger », « Sortir », « S’éclater » et « Vivre son âge ». Ces services offrent l’avantage d’être disponibles directement dans votre boîte mail, et l’information peut donc être consultée à tout moment. En outre, certains articles vous proposeront des liens pour rebondir par exemple sur des informations connexes, ou encore vers d’autres documents (formulaires téléchargeables, horaires, etc.). Enfin, et ce n’est pas le moindre, ce service a aussi le double avantage d’être très réactif et économe en termes de coûts de distribution pour la mairie, donc pour les Dijonnais. Et écologique, puisqu’il permet d’économiser du papier. Pour vous abonner : www.dijon.fr, rubrique « Dijon info ».


| tribunes |

| 37 |

POUR LE GROUPE SOCIALISTE, RADICAL DE GAUCHE, CITOYEN ET APPARENTÉS Au moment où les nouvelles cartes scolaires nous révèlent des suppressions de postes et des fermetures de classes, la révision générale des politiques publiques (RGPP), imposée par le gouvernement, est une fois de plus une vraie régression pour les communes. Depuis 2007, 66 000 postes ont été supprimés alors que notre pays possède le taux d’encadrement en primaire le plus faible des pays de l’OCDE (Organisation de coopération et de développement économiques). En Côte-d’Or, ce sont encore 46 postes qui seront supprimés dans le seul premier degré, et 64 classes qui seront fermées. À Dijon, 9 fermetures de classes sont à l’ordre du jour, parmi lesquelles celle d’une classe d’adaptation. Suppressions de postes, surcharge des classes, diminution des subventions pour les dispositifs d’aide aux devoirs, c’est hélas aujourd’hui l’actualité de notre système éducatif. Le gouvernement met en œuvre un véritable « plan social de l’Éducation nationale » qui affaiblit notre patrimoine républicain et instaure une insoutenable incertitude sur l’avenir des enfants en accroissant les inégalités entre les familles. À travers la déscolarisation à 2 ans et la fermeture de classes maternelles, ce sont les fondements mêmes des principes de l’éducation républicaine qui sont attaqués. Dans ces conditions, la rentrée s’annonce catastrophique dans un grand nombre d’écoles.

Nous ne devons pas laisser s’établir une telle injustice dans l’école de la République et de la raison. La démocratie a le devoir d’éduquer l’enfance, et l’enfance a le droit d’être éduquée selon les principes mêmes de notre République. Il n’appartient à personne de s’interposer entre ce devoir de la nation et ce droit de l’enfant. Parce que nous refusons ces nouvelles injustices, nous sommes aux côtés de l’ensemble des Dijonnaises et des Dijonnais, des parents d’élèves et du personnel éducatif pour défendre un service public de l’éducation plus juste, plus équitable et mieux adapté aux besoins de chaque enfant. Nous devons aujourd’hui amplifier la mobilisation, de sorte que chaque enfant puisse bénéficier de l’égalité des possibles. Il faut faire le pari de l’école, le pari de l’avenir ! Laurent Grandguillaume, adjoint au maire de Dijon, président du Groupe socialiste, radical de gauche, citoyen et apparentés 8, rue de la Chouette, 21000 Dijon Tél. : 03 80 36 41 77 Courriel : groupemajcm@orange.fr

POUR LE GROUPE DES ÉLUS VERTS ET OUVERTS DE LA MUNICIPALITÉ DE DIJON Amplifions la transition énergétique ! Au moment où ces lignes sont écrites, nous ne savons pas si l’enchaînement catastrophique de la fusion des réacteurs peut encore s’interrompre à Fukushima, malgré les efforts héroïques des personnels sur le site. Nous ne pouvons qu’envoyer un message de soutien au peuple japonais qui subit de terribles épreuves depuis le 11 mars dernier. La crise qui affecte le parc nucléaire japonais relance le débat sur l’avenir du parc nucléaire français. Nous militons pour une sortie à terme du nucléaire et une moindre dépendance aux énergies fossiles. Reste à décliner la durée et les moyens d’y parvenir. Localement, notre groupe d’élus œuvre à la mise en place d’une véritable transformation de la politique énergétique, fondée sur la sobriété, l’efficacité énergétique et les énergies renouvelables. Nous voulons maîtriser la facture énergétique des ménages, mise à mal par l’augmentation inéluctable, continue et programmée du gaz, du fioul, mais aussi de l’électricité. La

construction du réseau de chaleur opportunément couplé aux travaux du tramway en est l’illustration. L’efficacité énergétique crée déjà des emplois. Pour en créer beaucoup plus, nous devons amplifier la formation professionnelle dans le secteur du bâtiment, prodiguer plus de conseils techniques aux Dijonnais et promouvoir davantage les subventions existantes. C’est en organisant un débat national décliné localement autour de la question de l’énergie que nous pourrons enfin engager une transition énergétique radicale, porteuse d’emplois non délocalisables. Stéphanie Modde, conseillère municipale déléguée aux économies d’énergie Groupe des élus verts et ouverts de la municipalité de Dijon 14, avenue Jean-Jaurès, 21000 Dijon Tél. : 09 61 68 76 95 Courriel : groupe-ecologie-verts@wanadoo.fr


| tribunes |

POUR LE GROUPE INITIATIVES DIJON Les élections de mars dernier ont délivré des messages forts. L’importance de l’abstention et du vote contestataire reflète les inquiétudes, les doutes, voire la colère de nos concitoyens. Cela doit être pris en compte. Dans un contexte national difficile, la majorité départementale, conduite par François Sauvadet, sort victorieuse de ce scrutin. S’il préserve un nécessaire équilibre entre les pouvoirs locaux, ce succès lui permettra surtout de poursuivre son action volontariste au service de tous les Côte-d’Oriens. Les résultats sont aussi une défaite personnelle de François Rebsamen. Trois de ses proches ont été sèchement battus : l’un de ses adjoints, parachuté à Vitteaux, est éliminé dès le 1er tour ; sa suppléante au Sénat est désavouée à Mirebeau ; la maire adjointe chargée du social, pilier de l’équipe municipale, est battue sur le canton de Dijon 6. Le maire de Dijon avait fait de ce canton entièrement dijonnais un symbole. Il était persuadé de l’emporter et, pour y parvenir, s’est fortement engagé aux côtés de sa candidate. Il a d’ailleurs cautionné la campagne souvent polémique, parfois indigne du Parti socialiste. Malgré cela, les électeurs du canton de Dijon 6 ont massivement renouvelé leur confiance à François-Xavier Dugourd, avec près de 54 % des voix. Fort de ce succès, le président de notre groupe municipal est devenu le 1er vice-président du conseil général de la Côte-d’Or. Il apparaît plus que jamais comme l’avenir de Dijon. Les élections cantonales, scrutin local, ont permis d’aborder les sujets de notre vie quotidienne. Parfois, les masques tombent : ce qui n’était pas encore audible lors des dernières élections municipales, commence à être entendu. Les mauvais choix et les erreurs stratégiques du maire de Dijon apparaissent au grand jour. Sur le plan économique, la situation est préoccupante. Les commerces subissent d’importantes baisses de chiffre

d’affaires, voire ferment leurs portes, en particulier au centreville… La position du maire, qui soutient le développement des centres commerciaux, aggrave encore plus cette situation. Les jeunes ont tendance à quitter Dijon. Le développement démographique est quasi nul. Un tramway ne suffit pas à rendre une ville plus attractive. La réalisation de la Lino à 2×2 voies n’est pas soutenue par le maire alors qu’elle est indispensable pour résoudre les problèmes de déplacement dans l’agglomération. En matière de sécurité, même si le maire se pose en « donneur de leçons » au niveau national, il devrait balayer devant sa porte car Dijon connaît de réels problèmes. Il est regrettable que, dans ce contexte tendu, le maire ne mobilise pas tous les moyens à sa disposition en matière de prévention de la délinquance. Enfin, le bétonnage systématique de certains quartiers met en danger leur identité et la qualité de vie des habitants. Sur tous ces sujets, nous continuerons notre travail de proposition. Les résultats de ces élections sont encourageants pour poursuivre nos actions au service des Dijonnais en leur offrant une vraie alternative, tirant enfin profit des atouts de notre ville. Dijon le mérite. François-Xavier Dugourd, président du groupe Initiatives Dijon, Franck Ayache, Laurent Bourguignat, Jean-Michel Brocherieux, Malika Gauthié, François Hélie, Marie-Claude Mille, Jean-Charles Ouazana, Catherine Vandriesse 43, rue Parmentier, 21000 Dijon Tél. : 03 80 72 46 65 Courriel : contact@initiativesdijon.com Web : www.initiativesdijon.com

POUR LE GROUPE DES ÉLUS COMMUNISTES ET RÉPUBLICAINS Le tremblement de terre qui a secoué le Japon a des conséquences dramatiques. Notre première réaction est la solidarité. Mais ce drame relance le débat sur la politique énergétique en général et nucléaire en particulier. Ce débat doit porter sur les choix nationaux dans les années à venir. On ne peut qu’approuver la revue complète des systèmes de sûreté des centrales nucléaires. Cependant, au-delà de ces efforts qui auraient dû être consentis depuis longtemps et de la transparence qui doit nécessairement prévaloir en ce qui concerne la gestion et la sûreté des installations nucléaires, il y a lieu de dénoncer les dangers que font peser sur la sûreté la privatisation du secteur et la multiplication de la soustraitance dans le nucléaire en France et dans le monde. La gestion de l’accident majeur de la centrale de Fukushima conforte malheureusement ce constat puisqu’il semble que la compagnie privée Tepco n’ait pas pris en compte les mises en garde relatives à ce site.

Les enseignements doivent être tirés. Seule une maîtrise publique à 100 % et la garantie d’un statut de haut niveau des travailleurs du secteur sont en mesure d’assurer l’exploitation optimale du parc nucléaire. Or la loi qui vient d’être votée sur la nouvelle organisation du marché électrique (dite loi Nome) prévoit à l’horizon 2025 la privatisation d’une partie de la production nucléaire. Le retrait de cette loi est urgent dans l’attente d’un débat sortant de la vision à court terme de la logique du profit. Christine Truchot-Dessolle, André Gervais, Michel Julien Groupe des élus communistes et républicains 222, rue d’Auxonne, 21000 Dijon Tél. : 03 80 72 29 97




Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.