Eclosion 2013

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PRÉSENTATION DU THÉÂTRE UNIVERSITAIRE Implanté depuis 40 ans dans la vie culturelle dijonnaise, le Théâtre Universitaire en est devenu un acteur à part entière, un acteur incontournable voué à la pratique amateur. Au fil de ses évolutions, le Théâtre Universitaire a défini et affermi deux objectifs devenus fil rouge : permettre à tous la pratique théâtrale tout en répondant à une exigence artistique rigoureuse, et soutenir d’autres initiatives amateurs, méritantes et prometteuses. Pour répondre à ce double objectif, nous avons choisi de travailler avec des professionnels du spectacle vivant pour interagir avec nos adhérents sur une période longue permettant d’enrichir les travaux en profondeur. De plus, nous nous engageons à mettre en avant de jeunes talents en leur offrant un lieu d’expression et un soutien à la création. La fraîcheur et l’enthousiasme dont ils font part représente une force créatrice puissante dont le Théâtre Universitaire se nourrit en retour. De ces objectifs découle un travail et de ce travail découle un festival : Eclosion 4.0. Fort de ses précédents succès printaniers, le Théâtre Universitaire vous présente son festival : Éclosion 4.0, du 29 avril au 3 mai 2013. Ce festival est le temps fort de l'activité du Théâtre Universitaire, moment de restitution des activités annuelles pour lesquelles tous les adhérents ont travaillé sans relâche, avec motivation, rigueur et passion. Nous proposons cette année deux créations : « Ailleurs », mis en scène par Sébastien Foutoyet et « La Chasse aux rats », un texte de Peter Turrini mis en scène par Guillaume Malvoisin. Comme chaque année, nous présentons le travail mené au sein de nos trois ateliers : l’atelier « Masque et poésie », l’atelier d’« Improvisation » et l’atelier « Zone de heurts, Espace de frictions ». Le tout sera porté par nos adhérents, eux-mêmes guidés par leur passion commune pour le théâtre. Le festival étant propice aux échanges et aux rencontres, nous aurons le plaisir d’accueillir une création du Théâtre Universitaire de Besançon : « Embarqués… » mis en scène par Joseph Melcore. Les deux structures profitent de cette occasion pour se rencontrer et tisser des liens, suivant ainsi le modèle des universités voisines de Dijon et de Besançon. Terreau idéal pour voir germer de jeunes pousses, Éclosion 4.0 sera l’occasion de leurs donner la parole. Nous accueillons ainsi « Le rien, le pire, le meilleur », texte de Jean-Michel Baudoin mis en scène par Sylvain Paolini, ainsi que « Jean et Béatrice » mis en scène et interprété par deux jeunes comédiens : Lucile Morin et Pierre Lhenri. Enfin, le Théâtre Universitaire s’ouvre cette année à la musique et donne la possibilité à de jeunes groupes de la scène montante dijonnaise, de venir s’exprimer durant notre festival. Avis aux amateurs, cette nouvelle édition promet d’être riche en découvertes et en jeunes talents ! 2


EDITORIAL Printemps (n.m. inv., du latin primus tempus, « premier temps ») : Le printemps est l'une des quatre saisons des zones tempérées, suivant l'hiver et précédant l'été. Il se caractérise par un radoucissement du temps, le réveil des animaux hibernants, l’arrivée des jeunes fleurs, le retour des oiseaux migrateurs. Ses capacités créatrices font du printemps le temps propice à révéler au monde entier, le fruit du travail d’une année.

C’est au Printemps que le Théâtre Universitaire vous propose d’assister à sa 4ème Eclosion. Cette éclosion est la consécration d’une année entière de travail ; un travail qui se veut généreux, intense, nourrit d’envies personnelles au cœur d’une dynamique de groupe. Enrichie de rencontres et de Partage, une aura Poétique s’empare des lieux de l’Eclosion, rendus vivants par toutes celles et ceux qui y passent et qui, par leur volonté créatrice, révèlent et mettent en mouvement l’essence d’un théâtre Prometteur. Véritable invitation à errer, L’Eclosion vous ouvre un monde sans barrières et sans limites, où tout se fait découverte, où tout est Poésie, formes, couleurs, qui viennent se mêler en une infinité de Possibilités finalement conjuguées dans les yeux du spectateur. Ce spectateur qui laissera son esprit divaguer pour imaginer et recréer une multitude d’interprétations.

C’est ici, au détour d’une envie, que vous rencontrerez peut-être un visage familier, amical, effrayant parfois, un corps qui se danse tout bas, un instant arrêté au coin d'une photo, ou encore des mots/maux et des cris étouffés dans un instant ponctué de musicalité. Ouvrir les yeux... comme pour la Première fois... laisser ses sens encore vierges s'enivrer d'un millier de saveurs inédites à Partager sans fin... voici la Promesse que nous tiendrons. Eclosion 4.0 : arrêtez-vous le temps d'une Inspiration.

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Programmation

En avant-propos Une semaine avant le festival et ponctuellement au cours de la semaine, des « lâchers de masques » seront mis en place par la brigade de Lise Holin dans les lieux les plus fréquentés de Dijon pour susciter la curiosité du public dijonnais, donner un avant-goût de l’évènement, mais également proposer une forme courte et libre de ce travail artistique.

Sur toute la durée du festival Exposition photo Au fil de nos stages et de nos répétitions, Fox, photographe dijonnais, est venu saisir des moments uniques à travers son objectif. Un rendu du travail effectué en image, sublimé par la qualité artistique du photographe sera exposé dans les murs du Théâtre Mansart durant toute la durée du festival. Les clichés relatant l’éclosion de « La Chasse aux rats » seront quant à eux exposés à l’atheneum, qui fut son lieu de création. Exposition permanente dans le hall du théâtre Mansart du 29 avril au 3 mai et dans le hall de l’atheneum du 29 avril au 3 mai. Photographies en vente: 20 euros. http://foxaep.com/site/

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Lundi 29 avril  L’après-midi découverte 14h-16h Découverte théâtrale : Le Masque, gratuit et ouvert à tous Par Lise Holin Venez découvrir qu'elles sont les contraintes du jeu masqué (regard, placement) et la créativité qu'elle engendre. Comment construire un personnage à partir d'un visage, lui fournir une gestuelle, une voix, un caractère. (Venir à l'atelier avec une tenue noire et souple) 2H pour rencontrer et expérimenter le masque de théâtre. Masques fabriqués par Guylène Hédou.

 La soirée 20h-20h30 Forme courte : Improvisation Par Claudia Suliman et Patricia Ionescu Notre atelier est basé sur les exercices d'improvisation de Viola Spolin. Il s'agit d’exercices de mémoire et de concentration, d’exercices visant à éluder la peur du pénible, du public ; des exercices qui peuvent emporter l'imaginaire. Nous avons décidé de présenter l'atelier comme un spectacle, mais nous voulons conserver le jeu de l'improvisation. Ainsi, les participants ne connaîtront pas leur rôle avant le spectacle, ni même le lieu d'exécution. Sur le chemin, ils seront guidés par nos instructions et nos consignes, relatives au travail effectué durant l’année. Seul élément stable, le texte commun à tous les participants, tout le reste n’est qu’improvisation. 5


20h30-21h30 Création : « Ailleurs », Mis en scène par Sébastien Foutoyet (cie SF) Avec : Camille Honegger, Fabien Lacaille, Marion Talpin, Jennifer Boullier, Perrine Allier, Marie Surdon, Orlane Query, Emeline Manzoni, Diana Bratu, Mickaël Dauphin, Charlotte Morot-Gaudry et Julie De Mori Si on est ailleurs on est forcément autrement. « Entrez entrez mon corps est un bordel » c’est très excitant. L’ovni vous attend pour éclore. Extrait : « On se gratte la tête » « Moi je vais te donner de l’énergie et de la chaleur » On se penche, on se penche sur les océans de réponses, on se penche tellement qu'on se pose sur une chaise et puis, pouf, on tombe. On se relève pour danser. Chanter. Gueuler. Boire de l’eau. Prendre un calmant. « Je suis la vierge » Les cloches sonnent sans raison... nous aussi « Un réveil du désir et peut-être qu’alors la poussière d’or sortirait. Peut-être. » C’est sous votre nez que nous déposerons une chaussure en guise de fleur. Ça nous ferait quand même bien plaisir si on pouvait passer ensemble un bon petit moment. L’invitation est faite. Veuillez nous pardonner : Il se peut que nous n’ayons pas toutes les réponses ! « C’est beau, oh putain c’est beau ». Attention ; je suis... top je suis une forme de spectacle musical et chorégraphique apparu dans la seconde moitié du XIXe siècle. Faisant preuve d'équilibre et de souplesse à la limite de l'acrobatie, ces danseuses font perdre la tête au Tout-Paris, je suis ... je suis.... Extrait de presse : « Formidable ! Quel talent ! » « On ne sait pas bien où ils veulent en venir scroutch scroutch *(son produit par des doigts qui grattent le dessus d’une tête qui pense) » « J’ai été ébloui par les costumes, la gravité des pontifes, et la solennité de la cérémonie ; tout cela semblait appartenir à un autre monde. » « Prolongations jusqu’en 2017 »

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22h-22h30 Forme courte : Zone de heurts/Espace de frictions Par Emilie Lafranceschina Nous nous sommes penchés sur le thème universel de l’Amour ! Seul, à deux, à trois puis finalement à 9, nous avons composé un ensemble de tableaux corporels, théâtraux et espérons-le, poétique ! Invitant nos chairs à répondre à ce vaste chantier, il n’y a cependant rien de pornographique, que du Flaubert ! Même si tous autant que nous sommes préfèrerions l’inverse... mais peut-être que l’on vous ment… La zone de heurts a confronté des personnalités tout aussi fragiles, déterminées, belles, douces que rentre-dedans, perdues, drôles, hésitantes, féminines, masculines, gênantes, provoquantes et malignes, tous ces états là pour une tentative de « table rase » des bonnes manières. La zone de heurts est le lieu de tous les possibles. Il n’est pas honteux de s’y dévoiler, de s’y risquer, d’y frôler ses limites, d’y tomber amoureux ou d’y chercher son cœur, de s’y faire mal, d’y aimer les coquelicots et les marguerites, d’y tenter des trucs à trois (parfois plus).

22h30 – 2h Soirée d’ouverture Animée par Radio Dijon Campus et Lévi Flow’ La soirée d'inauguration du festival est orchestrée par nos partenaires de platines : Radio Dijon Campus. Ils seront précédés par le concert de Lévi Flow’ : un jeune dijonnais qui s’entraîne depuis quelques années à combiner sa pratique du saxophone au human beatbox par le biais d'un looper. Ses reprises et petites compositions à travers différents styles musicaux nourrissent la diversité de cet artiste prometteur. Ambiance assurée !

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Mardi 30 avril  L’après-midi découverte 14h – 16h Découverte théâtrale : Atelier danse-théâtre, gratuit et ouvert à tous Par Emilie Lafranceschina Il s’agit d’une petite séance de 2h permettant de se confronter à l’exercice de l’improvisation selon un mode de questionnement lié au quotidien et à ses déviances. Cette petite exploration sur le vif esquissera peut-être les contours d’un ou plusieurs tableaux. Puisque notre atelier s’est penché cette année sur le thème de l’Amour, il en sera question ici sans aucun doute : Au printemps, ça bourgeonne !

 La soirée 20h-20h30 Forme courte : Zone de heurts/Espace de friction Par Emilie Lafranceschina Nous nous sommes penchés sur le thème universel de l’Amour ! Seul, à deux, à trois puis finalement à 9, nous avons composé un ensemble de tableaux corporel, théâtral et espérons-le, poétique ! Invitant nos chairs à répondre à ce vaste chantier, il n’y a cependant rien de pornographique, que du Flaubert ! Même si tous autant que nous sommes préfèrerions l’inverse...mais peut-être que l’on vous ment… La zone de heurts a confronté des personnalités tout aussi fragiles, déterminées, belles, douces que rentre-dedans, perdues, drôles, hésitantes, féminines, masculines, gênantes, provoquantes et malignes, tous ces états là pour une tentative de « table rase » des bonnes manières. La zone de heurts est le lieu de tous les possibles. Il n’est pas honteux de s’y

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dévoiler, de s’y risquer, d’y frôler ses limites, d’y tomber amoureux ou d’y chercher son cœur, de s’y faire mal, d’y aimer les coquelicots et les marguerites, d’y tenter des trucs à trois (parfois plus).

20h30 – 22h Spectacle invité : « Jean et Béatrice » Mis en scène par Lucile Morin et Pierre Lhenri Texte de Carole Fréchette Avec : Lucile Morin et Pierre Lhenri Béatrice est une princesse de contes de fées, et Jean c’est le bûcheron : ils sont deux archétypes de l’amour, deux figures de classe aussi. Mais derrière les masques trop évidents se devinent l’homme et la femme, pas dupes, deux individus très contemporains et vivants, mystérieux. Ils sont parfois peints avec les couleurs vives des illustrés pour enfants, et parfois court sur eux le frisson de la chair. Jean et Béatrice se situent aussi dans un entre-deux de l’âge: ils sont encore romantiques comme des adolescents, lyriques ou ténébreux, un peu poseurs, mais par moments ils se révèlent réalistes comme des adultes que le quotidien et sa vérité n’effraient plus. Au centre de la pièce, de quelque endroit qu’on la considère, deux personnages luttent pour s’incarner. C’est cette dialectique entre le réel et l’affabulation qui a inspiré la mise en espace. L’ancrage scénique de la pièce est minimal : quelques objets rares et puissants permettent de planter le décor – une table, un fauteuil, un puits central. Sur ce plateau nu et pauvre naîtront au fil du texte à la fois la merveille du conte et le désenchantement de ce XXIème siècle. Dans le silence, les harmoniques des voix ou les échos des gestes se feront entendre. Ce théâtre tient dans l’esprit d’un spectateur et les accessoires dans une valise : il se déploiera où nous voudrons, sur le parquet d’un appartement comme sur le bois noir d’une scène de théâtre.

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Mercredi 1er mai  L’après-midi découverte 14h30-16h30 Découverte littéraire : Atelier d’écriture collectif Par Emanuel Campo. 10 participants max. Passer un moment convivial non pas pour s’initier à l’écriture mais plutôt se laisser aller à une langue poétique. Les participants exploreront diverses formes, de l’écriture collective à l’écriture individuelle, en s’appuyant sur des exercices ludiques ou des poèmes d’auteurs proposés par l’intervenant. Il s’agira surtout de débrancher le cerveau. Auteur-interprète, ancien membre de l’association étudiante Némésis, Emanuel Campo dirige aujourd’hui des projets musicaux et théâtraux au sein de la compagnie Etrange Playground.

 La soirée 19h30-20h30 Spectacle invité : « Le Rien, le pire, le meilleur » Mis en scène par Sylvain Paolini (cie du Rabot) Texte de Jean Michel Baudoin Avec : Hugo Galoseau, Paul Mennegon et Gabriel Cuny Trois frères livrés à eux-mêmes, dans une ferme sans femme. La mère est absente. Où est-elle partie ? Au cimetière ? Sur le trottoir ? Dans un cirque au Canada ? Les garçons mettent la table, ne mangent pas, boivent du café, ne vont pas à l’école, se déguisent, chahutent, se bousculent et jappent comme une nichée de chiots. Les cris, les invectives

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sont rythmés au gré des assonances, avec une joyeuse férocité verbale. Ce carnaval langagier court à cent à l’heure, cahote, s’arrête, repart en tête-à-queue. Et quand survient le dénouement, inattendu, on sort de ce rêve éveillé avec le souvenir d’une immense solitude et une immense tendresse. Ce projet est d’abord l’histoire d’une rencontre, entre le texte de Jean Michel Baudoin et trois jeunes acteurs en formation au lycée de Semur en Auxois. L’envie de Jean Michel Baudoin était de faire dire son texte par de jeunes comédiens. Il pense très vite aux élèves de l’option théâtre du lycée de Semur et Sylvain Paolini, intervenant auprès des élèves est alors sollicité. Le désir d’aller plus loin et de continuer à travailler sur ce texte est immédiat et unanime. Ainsi, pas après pas, un calendrier de travail se met en place, partant de lectures dans des lieux publics, jusqu’au passage en scène.

21h – 22h Spectacle invité : « Embarqués… » Mis en scène par Joseph Melcore Avec : Lilian Favre, Rémo Giust et Nicolas Combe « Une scène-radeau sur laquelle nous sommes tous embarqués acteur et spectateurs pour questionner une nouvelle fois le monde. Lever l’ancre, Mettre toutes voiles dehors ! Prendre le large ! Hisse et ho ! La métaphore marine pour raconter l’odyssée de nos vies. Quelle galère ! Allez, ce n’est pas la mer à boire ! Contre vents et marées ! Espérer encore et toujours que l’on peut éviter l’iceberg. Veillez au grain ! Bon vent ! » Joseph Melcore, animateur-metteur-en-scène du TU de ce spectacle est le point d’aboutissement d’un travail collectif des adhérents du théâtre universitaire inscrits dans l'atelier « création ». Du travail sur des exercices et techniques de théâtre s’est dégagé un thème qui permit, pas à pas, de construire l’écriture théâtrale.

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22h - 23h Concert : Nahotchan Nous terminerons cette journée en accueillant un groupe pop-folk dijonnais : Nahotchan mené par la voix suave de Jeanne Duchange. Sélectionné au Dijon Live 2012, ce sera l'occasion pour ceux qui les auraient manqués de se plonger avec délectation dans leur bel univers.

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Jeudi 2 mai  L’après-midi découverte 14h – 16h Découverte théâtrale : Initiation à l’improvisation, gratuit et ouvert à tous Par Claudia Suliman et Patricia Ionescu Cette séance d’initiation aura pour but de vous confronter à l’exercice de l’improvisation, un exercice souvent jugé difficile puisqu’il est lié à notre peur de l’autre et à notre vision de nousmême. Il s’agira de tenter quelques exercices simples et ludiques faisant appel à l’imagination et à la concentration pour dépasser ses propres peurs, pour oser se confronter au blanc, au vide et au public, pour délier les langues et les corps.

 La soirée 19h – 19h30, à l’atheneum Forme courte : Improvisation Par Claudia Suliman et Patricia Ionescu Notre atelier est basé sur les exercices d'improvisation de Viola Spolin. Il s'agit d’exercices de mémoire et de concentration, d’exercices visant à éluder la peur du pénible, du public, des exercices qui peuvent emporter l'imaginaire. Nous avons décidé de présenter l'atelier comme un spectacle, mais nous voulons conserver le jeu de l'improvisation. Ainsi, les participants ne connaîtront pas leur rôle avant le spectacle, ni même le lieu d'exécution. Sur le chemin, ils seront guidés par nos instructions et nos consignes, relatives au travail effectué durant l’année. Seul élément stable, le texte commun à tous les participants, tout le reste n’est qu’improvisation.

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19h30-20h, à l’atheneum Forme courte : Le Masque Par Lise Holin « Les mots savent de nous des choses... » Une année à travailler le masque : cet objet qui devient chair. Comment donner vie à cette sculpture, la remplir, lui donner son corps, lui prêter sa voix, lui offrir ses émotions et enfin développer sa poétique. Ces nouveaux individus passent de l'invisible au visible, vont à la rencontre du public, et tentent de délivrer leur poésie, habités par une danse intérieure. Au cours de l'année le groupe a effectué plusieurs lâchers de masques... en voici une adaptation à la scène du théâtre Mansart. Masques fabriqués par Guylène Hédou.

20h30 – 21h30, à l’atheneum Création du TU : « La Chasse aux rats » Mis en scène par Guillaume Malvoisin (Cie Les mécaniques célibataires) Texte du Peter Turrini Avec : Raphaël Ancery, Adélaïde Pornet, Jean Chambefort et Déborah Corso Dans notre Chasse aux rats, quatre corps se lancent un appel au dépouillement, au propre comme au figuré, soit dépouillement des oripeaux comme du consumérisme ambiant. Les corps en scène sont des corps qui agissent, souvent dans le vide, des corps à démonter « comme on démonterait une voiture. » Les quatre figures se cherchent, s'entrechoquent et connaissent par 14


alternance courses, pauses essoufflées, confidences, désirs sexuels et désespoir. Le temps d'une fin de soirée, c'est en s'engouffrant dans leurs propres fragilités que la rencontre est permise. C'est dans la surprise, dans la vérité et la déconstruction que ce parcours est possible. Porte-étendards plus personnages de théâtre, figurines plus caractères détaillés, les quatre corps en scène jouent à jouer, à se mettre en scène pour explorer les rapports des deux archétypes tracés par Turrini dans sa pièce : Fin de soirée, sortie de boîte. Un homme et une femme. Lui : jeune macho sans épaisseur. Elle : femme fatale d’artifice. Histoire classique si ce n'était le lieu de leurs (d)ébats. Dans la décharge municipale qui leur sert de ring amoureux, ils s’adonnent au jeu favori du mâle : faire un carton sur les rongeurs qui traînent. Histoire d'éviter les palabres, d'avoir à trop se découvrir. Histoire de repousser le moment où il faudra mieux se connaître.

22h – 2h du matin à l’atheneum Soirée « What the fac ? » Après cette première de « La Chasse aux rats », l’atheneum vous propose une soirée d’after avec un DJ qui mixera pour vous le meilleur son pop-rock électro !

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Vendredi 3 mai  La soirée 19h – 20h, à l’atheneum Création du TU : « La Chasse aux rats » Mis en scène par Guillaume Malvoisin (Cie Les mécaniques célibataires) Texte de Peter Turinni Avec : Raphaël Ancery, Adélaïde Pornet, Jean Chambefort et Déborah Corso Dans notre Chasse aux rats, quatre corps se lancent un appel au dépouillement, au propre comme au figuré, soit dépouillement des oripeaux comme du consumérisme ambiant. Les corps en scène sont des corps qui agissent, souvent dans le vide, des corps à démonter « comme on démonterait une voiture. » Les quatre figures se cherchent, s'entrechoquent et connaissent par alternance courses, pauses essoufflées, confidences, désirs sexuels et désespoir. Le temps d'une fin de soirée, c'est en s'engouffrant dans leurs propres fragilités que la rencontre est permise. C'est dans la surprise, dans la vérité et la déconstruction que ce parcours est possible. Porte-étendards plus personnages de théâtre, figurines plus caractères détaillés, les quatre corps en scène jouent à jouer, à se mettre en scène pour explorer les rapports des deux archétypes tracés par Turrini dans sa pièce : Fin de soirée, sortie de boîte. Un homme et une femme. Lui : jeune macho sans épaisseur. Elle : femme fatale d’artifice. Histoire classique si ce n'était le lieu de leurs (d)ébats. Dans la décharge municipale qui leur sert de ring amoureux, ils s’adonnent au jeu favori du mâle : faire un carton sur les rongeurs qui traînent. Histoire d'éviter les palabres, d'avoir à trop se découvrir. Histoire de repousser le moment où il faudra mieux se connaître.

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20h30 – 21h Forme courte : Le Masque Par Lise Holin « Les mots savent de nous des choses... » Une année à travailler le masque : cet objet qui devient chair. Comment donner vie à cette sculpture, la remplir, lui donner son corps, lui prêter sa voix, lui offrir ses émotions et enfin développer sa poétique. Ces nouveaux individus passent de l'invisible au visible, vont à la rencontre du public, et tentent de délivrer leur poésie, habités par une danse intérieure. Au cours de l'année le groupe a effectué plusieurs lâchers de masques... en voici une adaptation à la scène du théâtre Mansart. Masques fabriqués par Guylène Hédou.

21h-22h00 Création du TU : « Ailleurs », Mis en scène par Sébastien Foutoyet (cie SF) Avec : Camille Honegger, Fabien Lacaille, Marion Talpin, Jennifer Boullier, Perrine Allier, Marie Surdon, Orlane Query, Emeline Manzoni, Diana Bratu, Mickaël Dauphin, Charlotte Morot-Gaudry et Julie De Mori Si on est ailleurs on est forcément autrement. « Entrez entrez mon corps est un bordel » c’est très excitant. L’ovni vous attend pour éclore. Extrait : « On se gratte la tête » « Moi je vais te donner de l’énergie et de la chaleur » On se penche, on se penche sur les océans de réponses, on se penche tellement qu'on se pose sur une chaise et puis, pouf, on tombe. On se relève pour danser. Chanter. Gueuler. Boire de l’eau. Prendre un calmant. « Je suis la vierge » Les cloches sonnent sans raison... nous aussi « Un réveil du désir et peut-être qu’alors la poussière d’or sortirait. Peut-être. » C’est sous votre nez que nous déposerons une chaussure en guise de fleur. 17


Ça nous ferait quand même bien plaisir si on pouvait passer ensemble un bon petit moment. L’invitation est faite. Veuillez nous pardonner : Il se peut que nous n’ayons pas toutes les réponses ! « C’est beau, oh putain c’est beau ». Attention ; je suis... top je suis une forme de spectacle musical et chorégraphique apparu dans la seconde moitié du XIXe siècle. Faisant preuve d'équilibre et de souplesse à la limite de l'acrobatie, ces danseuses font perdre la tête au Tout-Paris, je suis ... je suis.... Extrait de presse : « Formidable ! Quel talent ! » « On ne sait pas bien où ils veulent en venir scroutch scroutch *(son produit par des doigts qui grattent le dessus d’une tête qui pense) » « J’ai été ébloui par les costumes, la gravité des pontifes, et la solennité de la cérémonie ; tout cela semblait appartenir à un autre monde. » « Prolongations jusqu’en 2017 »

22h – 2h Soirée de clôture ! Pour clore ce festival en beauté, le TU vous propose une soirée de mixe animée par Buena Vibra DJ. Ce musicien et Dj colombien installé à Dijon, activiste du label indépendant Llorona Records, trouve la synthèse entre rythmes traditionnels et sons actuels. Un voyage au pays du groove latino, quelque part entre L'Afrique, la Colombie, Porto Rico, Mexique, Cuba, Brésil et République dominicaine et le groove global. Pour cette soirée de clôture, il nous propose un mix qui ralliera tous les continents et tous les âges! http://hottropikalsounds.blogspot.fr/

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Infos pratiques Tarifs entrées par soirée (1ère + 2ème partie): Plein tarif : 8€ Tarif réduit (demandeurs d’emploi, étudiants, lycéens, bénéficiaires du RSA, professionnels) : 5,5€

Le pass (accès à tous les spectacles de la semaine) : Plein tarif : 30 € + une consommation gratuite au bar Tarif réduit : 15€ + une consommation gratuite au bar

Gratuité : Tous les spectacles pour les moins de 12 ans L’exposition photo Les ateliers découvertes de 14h à 16h L’accès aux soirées d’ouverture, de clôture et au concert du mercredi soir (sur réservation dans la limite des places disponibles)

Contact : Théâtre Universitaire de Dijon 94 boulevard Mansart 21000 DIJON Raphaël Ancery: président de l'association Marie Dargaud et Aurélie Cognard : coordination du festival Renseignements : tudijon@gmail.com / www.tudijon.fr / 03.80.38.22.23.

Accès : Le festival a lieu au Théâtre Mansart, 94 boulevard Mansart, 21000 DIJON Ainsi qu’à l’atheneum, Esplanade Erasme, 21000 DIJON Divia : -

Tramway : T1 direction « Quetigny » arrêt Erasme Bus : liane 5 direction « Université » arrêt Université

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Les partenaires du festival Eclosion 4.0

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