LE MAGAZINE DE LA VILLE DE DIJON JUIN 2011 N° 236
www.dijon.fr
DOSSIER CENTRE-VILLE : DYNAMISME ET DÉVELOPPEMENT P.
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| ça s’est passé |
PRÉSENTATION PAR FRANÇOIS REBSAMEN À L’HÔTEL DE VILLE, LE 29 AVRIL DERNIER, DES RÉSULTATS DES TROIS GROUPES DE TRAVAIL PARTICIPATIFS CONSACRÉS À « DIJON VILLE-AMIE DES AÎNÉS ». APRÈS AVOIR RAPPELÉ LES PROPOSITIONS FORMULÉES PAR LES PARTICIPANTS, LE SÉNATEUR-MAIRE A ANNONCÉ LES GRANDES ORIENTATIONS D’UNE NOUVELLE POLITIQUE DE L’ÂGE : CRÉATION D’UN OBSERVATOIRE DE L’ÂGE, MISE EN PLACE D’UNE MAISON DES SENIORS ET ÉVOLUTION DE L’OPAD.
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1 Lors de la Nuit des musées du 14 mai, dès 20 h, les Dijonnais ont arpenté les différents musées de la ville. De nombreuses animations étaient prévues, comme au Musée archéologique où, dans le dortoir des Bénédictins et dans la salle romane, les collections dialoguaient avec les compositions de Rachmaninov, Stravinsky ou Brahms grâce à la participation du conservatoire de Dijon.
2 C’est au jardin Darcy que le
Village européen s’est installé le 14 mai dernier, à l’occasion de la Journée de l’Europe. Associations, établissements scolaires et autres organisations se sont mobilisés pour proposer de nombreuses manifestations, dégustations ou expositions, comme « Made in Europe », mise en place sur les grilles du jardin.
3 Le 7 mai dernier, le
club de cyclotourisme de la frégate antiaérienne Cassard arrivait à Dijon, Cour d’honneur, après un véritable challenge sportif : relier
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Toulon à Dijon en vélo.
4 Cérémonies marquant le 66
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anniversaire de
la défaite du nazisme et la fin de la Seconde Guerre mondiale en Europe, le 8 mai, en présence du sénateur-maire François Rebsamen et de nombreuses personnalités civiles et militaires.
5 Le
5 mai, François Rebsamen inaugurait, place des Halles-Champeaux, les nouvelles boucles du « Parcours de la Chouette ». Aux 22 étapes du parcours initial, l’office de tourisme a ajouté trois boucles : Rousseau, Zola et Moïse, soit 15 étapes supplémentaires qui donneront la possibilité aux touristes et aux Dijonnais d’approfondir leur visite au cœur des plus beaux quartiers de la ville.
6 Inauguration de l’exposition du peintre dijonnais Jean Bertholle au musée des Beaux-Arts,
le 13 mai dernier. Une exposition qui, jusqu’au 19 septembre, couvre pour la première fois l’ensemble de la carrière de l’artiste et évoque des aspects de l’œuvre – objets, vitraux, tapisseries, livres… – jamais montrés à Dijon.
Sommaire P.
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| c’est d’actu | GRÉSILLES EN FÊTE : UN GRAND RENDEZ-VOUS MULTICULTUREL
P.
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| c’est d’actu | DIJON VU PAR… : UN REGARD AUX FRONTIÈRES DE LA VILLE
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| tout le monde en parle | FÊTE DE LA MUSIQUE : 30e ÉDITION
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| ça nous concerne | PLAN CANICULE : PRÉVENIR PLUTÔT QUE SUBIR
20 DYNAMISME ET DÉVELOPPEMENT CENTRE-VILLE
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DOSSIER P.
| rencontre | CINÉ-CONCERTS : MUSIQUE ET FILMS CULTES AU PARVIS SAINT-JEAN
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34 | à votre service | NUMÉROS UTILES, URGENCES, GRAND DIJON, ETC.
Participez à Dijon Mag ! Pour raconter votre ville par le texte ou par l’image, la rédaction de Dijon Mag vous invite à contribuer au magazine. Proposez vos sujets, vos articles, vos photos… et devenez acteur de votre revue ! Vos propositions seront présentées au comité de rédaction de Dijon Mag.
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L’été on continue D i j o n
e n
i n u c o n t
TOUTES VOS SORTIES DE L’ÉTÉ
DIJON MAG N° 236 JUIN 2011. Directeur de publication : François Rebsamen – Codirecteur de publication : Alain Millot – Directeur de la rédaction : Thierry Coursin – Directeur adjoint : Fabian Forni – Ont collaboré : Nicolas Boisnard, Catherine Jonon, Jérémy Martin, Nadine Paulin, Éric Perruchot, Linda Simon – Photos : Philippe Bornier, Ludovic Charron, Hajar Zenasni – Secrétariat de rédaction : Antoine-Joseph Martin – Conception et réalisation : tempsRéel – Impression : BLG – Distribution : La Poste – N° d’impression : 70779 – Dépôt légal : 2e trimestre 2011
| dites-nous… françois rebsamen |
Un mélange de bonheur et de fierté !
3 QUESTIONS À FRANÇOIS REBSAMEN SÉNATEUR-MAIRE DE DIJON
Que représente pour vous la possible accession du DFCO en Ligue 1 (1) après son excellente saison ? Cette saison a été un mélange de bonheur et de fierté. Du bonheur, car je suis un adepte de foot et un inconditionnel du DFCO. De la fierté, car l’accession en Ligue 1 serait une première pour notre club et notre ville. La seconde partie de saison a été excellente et j’ai pris, comme tous les supporters d’ailleurs, un réel plaisir à voir évoluer notre équipe. On a senti un groupe équilibré au jeu collectif, travaillé, porté par un entraîneur qui a su lui transmettre son expérience, son professionnalisme et ses ambitions de jeu. Je tiens d’ailleurs à saluer tous les acteurs de cet événement, les joueurs, l’entraîneur, mais aussi l’encadrement technique et médical, les supporters… Je salue aussi le président du club, Bernard Gnecchi, avec qui je partage ce rêve depuis longtemps. Il a su construire, étape après étape, les bases du club pour l’amener à ce résultat.
PROCHAIN CONSEIL MUNICIPAL LUNDI 27 JUIN SALLE DE FLORE À 18 H 30 ET EN DIRECT SUR DIJON.FR
Autre actualité, le centre-ville. Que souhaitez-vous répondre aux Dijonnais qui s’interrogent sur ses mutations ? La mise en service du tramway à l’automne 2012 va profondément modifier l’aménagement urbain de Dijon. D’ailleurs, les travaux actuels impliquent déjà de nombreuses mutations, notamment au centre-ville. Au-delà de l’amélioration du cadre de vie ou du respect de l’environnement, le tramway sera aussi un formidable atout pour notre cœur de ville et son secteur sauvegardé. Notre objectif est d’allier la redynamisation du commerce du centre-ville et la préservation de la qualité de vie qui fait l’attractivité de Dijon. C’est dans cet objectif qu’a été initié le projet « Cœur de ville » en 2008. Il expose les grandes orientations qui accompagneront la mise en place du tram et la reconquête de l’espace piétonnier. Nous mettons en place une politique urbaine qui se veut un véritable art de vivre. Quel est l’intérêt, justement, de promouvoir cet art de vivre dijonnais ? Je dirais que l’art de vivre représente autant les valeurs, l’histoire et les spécificités d’un territoire que sa capacité à se tourner vers l’avenir. Dijon, par exemple, est connue au-delà des frontières françaises pour sa gastronomie, son patrimoine, sa culture. C’est ce que nous avons voulu promouvoir à travers la tournée américaine des Pleurants et l’opération « Dijon Must’Art ». L’exposition a d’ailleurs été classée numéro 1 des expositions médiévales au classement Art Magazine, parmi les meilleures expositions des États-Unis. Elle a également reçu le premier prix des petites expositions temporaires de la part de l’association américaine des conservateurs de musées des beaux-arts en 2010. Cette opération a probablement joué un grand rôle dans l’accroissement du tourisme américain à Dijon, puisque l’office de tourisme a enregistré une augmentation de 40 % pour les nuitées entre 2009 et 2010. La capacité de Dijon à promouvoir son art de vivre représente donc un véritable enjeu, celui de développer son attractivité et son dynamisme.
(1) Cet entretien a été réalisé le 23 mai 2011, avant la fin de la saison footballistique.
| c’est d’actu |
GRÉSILLES EN FÊTE
UN GRAND RENDEZ-VOUS MULTICULTUREL C’est tout un quartier de Dijon qui va s’animer du 4 au 11 juin. Les Grésilles s’apprêtent en effet à vivre la quatorzième édition de leur grand rendez-vous annuel.
es fêtes de quartier prennent un relief tout particulier aux Grésilles. Notamment au mois de juin, lorsque, durant une semaine, du 4 au 11, une cinquantaine d’associations, des artistes et des compagnies mettent le quartier en effervescence dans une quinzaine de lieux différents. Nous espérons pas moins de 6 000 personnes, mais ils seront sans doute bien plus à venir nous rejoindre, indique Laurence Baise, responsable du service manifestations au sein de la direction animation des quartiers à la ville de Dijon. Financé à hauteur de 152 000 euros par la municipalité et le conseil régional de Bourgogne, le festival Grésilles en fête propose pour sa quatorzième édition une trentaine de spectacles et de rencontres qui couvrent un champ très large : lectures, théâtre, danse, conte, concerts, cirque, « aquactivités » à la piscine des Grésilles le 11 juin, arts plastiques, cinéma, expositions, arts de la rue… Cet événement
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participe du contrat urbain de cohésion sociale (Cucs) et entend favoriser la mixité, accompagner les pratiques amateurs, permettre un plus large accès à la culture et surtout donner envie de s’amuser, revendique Laurence Baise. DE LA CASBAH BOUTARIC À L’ORCHESTRE NATIONAL DE BARBÈS. Trois temps forts ponctueront la semaine. Les 4 et 5 juin, sur l’esplanade Boutaric, la Casbah Boutaric présentera, à l’initiative de Zutique Productions, des spectacles sur le thème de l’outre-mer. De leur côté, Danielle Mordoj, conteuse, et Nathalie Guéraud, chanteuse, offriront « Des mots rien que pour vous ». Le 4 juin au soir, l’association Façade 4 recréera, avec son projet « Grand Ensemble », le jeu Puissance 4 en façade d’immeuble, dans une mise en scène de l’artiste Antoine Dumont. Le mercredi 8 juin, le jeune public est convié au parc des Grésilles
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DIJON PLAGE
À VOS TONGS ! able chaud, transats, parasols, cabines, palmiers, animations, concerts… Bienvenue à Dijon Plage ! Le 10 juin, pour la huitième année, les rivages du lac Kir revêtiront leurs habits d’été pour accueillir nombre de Dijonnais et de touristes venus profiter de cet espace de détente privilégié. Dijon Plage, c’est en fait un petit dépaysement près de chez soi, comme un goût de vacances avant l’heure. Une kyrielle d’animations sportives et culturelles seront mises en place tout au long de la saison, à l’image du festival D’Jazz à la plage (sur lequel nous reviendrons dans notre prochaine édition). Pour l’inauguration : démonstrations sportives et distribution de cadeaux sont d’ores et déjà prévues. Inauguration vendredi 10 juin à partir de 17 h Rens. : www.dijon.fr
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Le Maroc invité par La Casbah Boutaric, Grésilles en fête 2010.
par la MJC du quartier pour des animations sportives et culturelles. Et, le samedi 11, toujours au parc des Grésilles, tournois de babyfoot, jeux en bois (la Caravane des jeux), gym parents-enfants et un espace restauration (buvette créole) tenu par les femmes du quartier animeront la journée avant une soirée de concerts, dont le point d’orgue sera l’Orchestre national de Barbès : des musiciens et chanteurs ne qui ménagent pas leur peine, avec leur répertoire où se mélangent rock, musique orientale et rythmes africains. De la vraie « world music » qui donne envie de danser et de chanter grâce à une énergie communicative. Un grand et très beau moment à chaque concert. Plus qu’à écouter : à vivre. Rens. : www.dijon.fr
| c’est d’actu |
CARS 2 TOUR LICENCES SPORTIVES
UN CIRCUIT DE KARTING EN VILLE e très attendu film pour enfants Cars 2 sortira dans les salles le 27 juillet prochain. À cette occasion, une tournée est organisée dans seulement 10 villes étapes en France dont Dijon les 4 et 5 juillet 2011. Village d’animations et piste de karting électrique aux couleurs du film envahiront le mail Delaborde à destination des enfants de 7 à 12 ans. Plongés dans l’univers de Disney et en compagnie du personnage principal, Flash McQueen, ils pourront s’amuser gratuitement et sans modération dans un complexe spécialement dédié. Pour ne rien oublier, des sessions « photo souvenir » sont également prévues. Lundi 4 et mardi 5 juillet de 10 h à 18 h Mail Delaborde
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AIDE AU PAIEMENT DES COTISATIONS es familles dijonnaises aux revenus modestes et dont les enfants sont scolarisés dans une école primaire peuvent obtenir, sous condition de ressources, une aide financière pour l’inscription de leur enfant dans un club sportif dijonnais. L’aide est limitée à une cotisation par enfant, et le club doit être dijonnais et affilié à une fédération française sportive. La réduction est immédiate sur le montant de l’inscription (licence + adhésion) lors du règlement auprès du club, sur présentation du coupon de réduction reçu par la famille. Pour en bénéficier, il suffit de retirer un dossier au pôle accueil (47, rue Berlier) ou dans les clubs sportifs, puis de le retourner complété avant les dates limites qui y figurent (30 juin et 30 septembre). Rens. : 03 80 74 53 13
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ESTIVADE
LE GRAND PARTAGE DES ARTISTES AMATEURS onner à des associations culturelles amateurs des conditions professionnelles pour présenter des spectacles en public, permettre de mettre en valeur les parcs et jardins de Dijon, mais aussi favoriser les rencontres et les échanges. La définition de l’Estivade que donne Christine Martin, adjointe au maire déléguée à l’animation, est claire. Pour un festival qui se tient du 22 au 30 juin : neuf jours, neuf scènes, neuf parcs et jardins, neuf commissions de quartier. Car cette 37e édition se déroule sur neufs journées, et non plus cinq comme l’année précédente. Ce qui permet d’assister à tous les spectacles, dispersés dans le temps et éclatés géographiquement. Un raisonnement plébiscité par les commissions de quartier, trop heureuses d’attirer du monde sur leur territoire et d’animer leur lieu de vie.
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UN RÉSULTAT FESTIF ET FAMILIAL. Centré sur le chant, la danse et la musique, aucun courant artistique n’est pour autant privilégié. Cette volonté de n’imposer aucune restriction engendre un résultat éclectique, festif, populaire
et familial. Tout est gratuit. Les artistes commencent à se produire vers 18 h pour finir vers 22 h. Une nouveauté : dans chaque lieu de spectacle, l’association Fruimalin tiendra une buvette où seront servis des jus de fruits équitables et solidaires. Ce point de convivialité permettra de s’asseoir et de se reposer. Le mercredi 22, l’ouverture se fera en fanfares dans le parc du Château de Pouilly (Varennes - Toison-d’Or). Le dimanche 25, outre des artistes, le parc de la Colombière (ChevreulParc) accueillera un pique-nique en prélude à la soirée. Le jeudi 30, le port du Canal (Bourroches - Port-du-canal - Valendons) clôturera le festival par un bal latino où l’on pourra apprendre à danser. Les autres quartiers concernés sont l’esplanade Sainte-Bernadette (Grésilles), le parc du Drapeau (Maladière-Drapeau-Clemenceau), le parc des Argentières (Université), le square Carrelet-de-Loisy (Centre-ville), le parc du CHS de la Chartreuse (Fontaine-d’Ouche) et le parc des Carrières-Bacquin (Monchapet). Rens. : www.dijon.fr
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DIJON VU PAR…
UN REGARD AUX FRONTIÈRES DE LA VILLE vec ses allures de gigantisme, l’édition 2010 de « Dijon vu par… » donne une vision singulière, loin des clichés flatteurs de la ville historique. Un jeune duo, composé du photographe Aurélien Benoist et du plasticien Frédéric Gagné, a regardé Dijon par le petit bout de la lorgnette, aux frontières de la ville, là où l’on ne s’attarde jamais ou si peu. Nous avons fait le tour de la ville et vu énormément de choses étonnantes et inattendues, comme ce petit chemin de terre du côté de l’incinérateur, raconte Aurélien Benoist. Résultat : des centaines de clichés dont il a fallu faire une sévère sélection pour n’en retenir que quatorze, exposés à partir du 18 juin au salon Apollon de l’hôtel de ville. D’un format imposant, 1 x 1,50 m, les photos sont accrochées au mur. Elles servent d’écrin à un cube placé au centre, symbolisant les quatre points cardinaux et sur lequel prennent place quatre gigantesques tableaux de 2,65 x 2,65 m qui réinterprètent les images photographiées.
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© Aurélien Benoist et Frédéric Gagné
L’EXPRESSION DU GÉNIE DU LIEU. Les deux artistes apportent un regard décalé mais réaliste de la ville. De leurs point d’observation – la piscine olympique, le futur terminus du tram à la limite de Chenôve, le parc Valmy, les Tanneries, l’aéroport… –, ils rapportent des images inattendues : des friches industrielles, des ensembles hétéroclites de bâtiments, un ruisseau, des prés et des champs… Des endroits cachés, que seuls les habitants des lieux connaissent. La pertinence de ces portraits urbains tient sans doute au regard neuf des artistes. Natif de Dijon, Aurélien Benoist y est récemment revenu après avoir mené une carrière de photographe d’entreprise à Besançon. Québécois, Frédéric Gagné s’est installé dans la cité des Ducs il y a quelques années. L’exposition « Dijon vu par… » est une étape essentielle d’un travail partagé sur l’urbanité, dont quelques éléments ont été montrés à la galerie NK2 et qui se poursuivra, souhaitent-ils. Salon Apollon de l’hôtel de ville – Du 18 juin au 4 septembre De 10 h à 12 h et de 13 h à 18 h sauf lundis et jours fériés Dijon vu par Aurélien Benoist et Frédéric Gagné.
YVES JAMAIT
WAS IST DAS, RUE BUFFON ?
10 ANS, 10 SALLES
15es JOURNÉES DE RHÉNANIE-PALATINAT
ix ans déjà, et un anniversaire qu’il souhaite fêter « à la maison ». Entre octobre et novembre, Yves Jamait, pour être au plus près de son public, sillonnera les salles des quartiers de la ville pour terminer par un grand concert au Zénith le 2 décembre. Une tournée de 10 salles qui coïncide avec la sortie de son nouvel album. Retrouvez l’interview d’Yves Jamait dans notre numéro d’octobre.
articipez à « Was ist das, rue Buffon ? », les 15es Journées de la Maison de Rhénanie-Palatinat, et découvrez ou redécouvrez les vins blancs du Rhin, les bières, les gâteaux allemands, les saucisses, fromages et charcuterie, le tout sur fond de jazz, avec des animations et dans une ambiance festive et chaleureuse. Samedi 25 juin à partir de 19 h et dimanche 26 juin de 11 h à 14 h – Rue Buffon Rens. : www.maison-rhenanie-palatinat.org Tél. : 03 80 68 07 00
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| c’est d’actu |
NUITS SONORES DE LYON
FÊTE DE L’ENFANCE
LA “MUSTARD CITY” EN “EMBUSCADE”
DES ENFANTS, DES JEUX… ET DES DROITS es enfants ont des droits. Et les enfants aiment s’amuser. C’est à partir de ces deux principes que la ville, en partenariat avec de nombreuses associations et professionnels, organise la Fête de l’enfance, le mercredi 15 juin de 13 h 30 à 18 h 30, à l’Espace Épirey, aux Grésilles. Le lieu – composé de deux gymnases, d’une salle dédiée à l’escalade et d’une surface extérieure – a son importance : la jeunesse, pleine d’énergie, appréciera les animations proposées. Pour la petite enfance (0-4 ans), contes, parcours de motricité et parcours sensoriel. Pour les élémentaires (5-12 ans), jeux, arts du cirque, atelier gravure, hip hop, activités physiques, etc. L’accueil du public porteur d’un handicap a été particulièrement pris en compte.
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ans le cadre des Nuits sonores de Lyon, festival français des cultures électroniques, le projet « L’emBUScade », proposé par Guls Productions, Teknet, Paranoiak, la Vibe et Octarine, a été retenu parmi plus de 200 projets français. Le vendredi 3 juin, après avoir sillonné la ville de Lyon, un bus londonien floqué aux couleurs de Dijon, accueillant des artistes pour une après-midi totalement « made in Dijon », s’installera sur la place Raspail, à côté des quais du Rhône, jusqu’à 22 h. Au programme : concert électro sur le toit du bus, expo à l’intérieur et apéro devant le bus pour tous les amateurs des cultures électro. Le samedi 4, c’est Minimal Import qui prendra le relais avec sa « Mustard City Party ». Rens. : www.nuits-sonores.com
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DÉLIVRER DE L’INFORMATION. Cet aspect ludique cohabite avec une composante de communication très forte. Car cette manifestation a pour but principal de délivrer de l’information. À toute la famille. Les parents accompagnants sont ainsi invités à échanger avec des spécialistes de l’enfance. Car le côté festif ne doit pas faire oublier que la France a ratifié, en 1990, la charte énumérant les droits spécifiques dont bénéficient les enfants. Depuis 2006, Dijon est Ville-amie des enfants, selon un label mis en place par l’Unicef et l’Association des maires de France (AMF). Et cette journée s’insère dans un triptyque d’actions mises en place tout au long de l’année, dont les autres rendez-vous se déroulent au printemps pour les 13-18 ans, et le 20 novembre, célébration de la signature de la charte, pour les professionnels et les associations. Mercredi 15 juin – Espace Épirey des Grésilles Rens. : www.dijon.fr
en bref > DEVENIR GENDARME
> DON DU SANG
> LES P’TITS GLOBE-TROTTERS DE L’ÉTÉ
Gendarmes adjoints volontaires (GAV) ou sous-officiers : la gendarmerie recrute, avec 9 500 postes à pourvoir en 2011 (7 000 GAV et 2 500 sous-officiers), pour des missions administratives, judiciaires ou militaires. Si vous êtes âgé de 18 à 26 ans ou de moins de 36 ans pour le corps des sous-officiers, le personnel du centre d’information recrutement au centre commercial de la Toison-d’Or répondra à toutes vos questions. Rens. : 0 820 220 221. Web : www.lagendarmerierecrute.fr.
Les prochaines collectes de sang organisées par l’Établissement français du sang (EFS) se dérouleront le samedi 4 juin de 9 h 30 à 12 h 30 à la salle Devosge, le vendredi 10 juin de 16 h à 19 h 30 à la MJC Bourroches-Valendons (31, bd Eugène-Fyot) et le lundi 4 juillet de 16 h à 19 h 30 à la salle Fromageot (cour du Sacré-Cœur). Rappel : il convient de toujours laisser passer au moins deux mois entre chaque don. Rens. : 03 80 70 60 10. Web : http://dondusang.dijon.free.fr.
L’association Amis’ Mots, soutenue par le projet éducatif local (PEL) de la ville, propose aux enfants de 4 à 6 ans une expérience linguistique, ludique et culturelle au centre CER SNCF des Bourroches et au centre maternel Marie-Noël de la Fontaine-d’Ouche. Chaque jour, ils appréhenderont l’anglais grâce à des jeux, des chansons, des comptines, selon des thématiques adaptées et choisies avec le centre de loisirs. Du 1er au 31 juillet. Rens. : 03 80 42 82 18. Web : http://amis.mots.free.fr.
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PLACE ÉMILE-ZOLA
À L’UNISSON AVEC L’AFRIQUE COURTS-MÉTRAGES
UN FILM EN 48 HEURES
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ourant mai, de nombreux Dijonnais se sont inscrits au concours international de court-métrage itinérant « 48 Hour Film Project – Faire un film en 48 heures », organisé par Le Petit Studio, société de production audiovisuelle. Une première pour Dijon et pour les participants, qui, en deux jours seulement, ont dû réaliser un court-métrage avec un personnage, un objet et une ligne de dialogue imposés. Les films sont désormais achevés et prêts pour la diffusion. Le vendredi 17 juin, lors de la soirée de projection et la cérémonie de remise des prix au cinéma Olympia, le meilleur réalisateur verra son film diffusé aux États-Unis lors de la finale internationale. Suite à cela, les 10 meilleures productions seront projetées au festival de Cannes. Un événement qui existe depuis 2001 et qui encourage les réalisateurs et réalisatrices en herbe à se lancer dans l’aventure de la création d’un film. Vendredi 17 juin – Cinéma Olympia Rens. : www.48hourfilm.com – Tél. : 01 56 36 05 17
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ntre terroir et Afrique. Durant deux jours, l’association dijonnaise Amitiés africaines entraînera le public dans un univers coloré et musical. Une 2e édition pour ce festival Zola qui prend de l’ampleur et rassemble nombre d’associations humanitaires et du développement durable pour un moment de partage. De l’ensemble des cuivres de Dijon à la scène ouverte « Les tréteaux d’Émile » en passant par Mama Diabaté et sa voix puissante tout droit venue de Guinée, la présence des Touaregs du Niger en tenue traditionnelle qui présenteront leur artisanat, jusqu’aux associations et artistes locaux tels Protagomix, Gocenko, L’Effet Kartell ou encore Fullstyle, c’est à une véritable fête pluriculturelle que nous convie l’association. Samedi 25 et dimanche 26 juin Place Émile-Zola Rens . : www.amities-africaines.org
LES CLIMATS DE BOURGOGNE
CONFÉRENCE DE RESTITUTION
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ans le cadre de la publication de l’ouvrage Les Climats du vignoble de Bourgogne comme patrimoine de l’humanité, aux Éditions universitaires dijonnaises (EUD), l’Association pour l’inscription des climats du vignoble de Bourgogne au Patrimoine mondial de l’Unesco
organise une conférence de restitution des contributions scientifiques. Les membres du comité scientifique présenteront leurs travaux de recherche élaborés dans le cadre de la candidature au Patrimoine mondial et, le lendemain matin, les participants seront invités à débattre autour
des valeurs du bien à classer et des enjeux d’un tel classement. Entrée libre. Vendredi 17 et samedi 18 juin à partir de 8 h 30 Salle de Flore de l’hôtel de ville Rens. et inscriptions : www.climats-bourgogne.com
> ODYSSÉA CONTRE LE CANCER DU SEIN
> LE COSTUME EN SCÈNE
> RENDEZ-VOUS AU JARDIN
S’inscrire à l’une des courses de l’association Odysséa, c’est se mobiliser contre le cancer du sein. En marchant ou en courant sur l’un des parcours (5 ou 10 km, 1 km pour les enfants). Les fonds collectés seront reversés au centre Georges-François-Leclerc. L’an passé, pas moins de 3 200 Dijonnais y ont participé, dont 400 enfants. Objectif 2011 : 4 000 participants ! Rendez-vous samedi 4 juin à partir de 15 h, au parc de la Colombière. Web : www.odyssea.info
Jusqu’au dimanche 28 août, venez découvrir les costumes de théâtre et d’opéra conservés au Centre national du costume de scène et à la Comédie-Française, avec certaines pièces de haute couture signées Christian Lacroix. Une exposition qui met en relief les fonctions, us et coutumes attachés au costume de scène, du XVIIe au XXe siècle, afin de souligner sa part dans la mise en scène. Musée Magnin, 4, rue des Bons-Enfants. Tél. : 03 80 67 11 10. Web : www.musee-magnin.fr
Autour du thème du « jardin nourricier », les désormais traditionnels « Rendez-vous au jardin » permettront de visiter les jardins de la ville et certains jardins privés ouverts pour l’occasion. Les musées et la bibliothèque municipale proposeront des visites et des animations. Samedi 4 et dimanche 5 juin de 9 h à 18 h. Programme complet au bureau accueil de la mairie et à l’office de tourisme. Rens. : 03 80 74 52 26. Web : www.dijon.fr.
| c’est d’actu |
FESTIVAL ICI L’ONDE
« LA MUSIQUE CONTEMPORAINE S’ADRESSE À TOUS » maginez : en plein centre-ville, rue Vauban, pas moins de 280 musiciens amateurs (des écoles de musique de l’agglomération, du Conservatoire, des harmonies…), de tous les horizons, de tous les styles, de tout âge (des jeunes enfants jusqu’aux seniors), à côté l’un de l’autre, pour une partition unique s’écoulant au passage des spectateurs, derrière des haut-parleurs mobiles qui dialoguent avec les instrumentistes dans un flux et reflux le long de la rue… C’est là le projet de Vague, du compositeur Eryck Abecassis, déjà montée à Marseille en 2007. Une performance musicale très emblématique du festival Ici l’onde, proposé par l’association Why Note : la musique contemporaine, loin de se cantonner à de petits cercles d’initiés, se joue ici dans la rue, « avec » la rue, gratuitement, librement, pour être proposée au plus large public qui en devient même acteur. La musique contemporaine a beaucoup changé, explique Nicolas Thirion, directeur artistique de Why Note. L’idée du compositeur unique, solitaire, qui écrit sa musique avant de la proposer à des interprètes, en utilisant les instruments de l’orchestre… C’est dépassé. Les outils informatiques et la génération Internet ont tout bouleversé. Car chacun, désormais, peut à loisir bricoler ses
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propres « boucles » sonores, enregistrer quelques notes de guitare, ajouter un son, piocher des idées au hasard de Youtube ou de Deezer… D’où l’idée d’Ici l’onde : une petite quinzaine de concerts (gratuits ou à prix modique) qui mixent les pratiques comme les publics. Tel le projet Un sang d’encre, autour de Marc Ducret : quatre musiciens, une soprano et un comédien, dans un flottement contrôlé entre jazz, classique, électro… Je suis moi-même venu au contemporain comme ça, par des hasards. Tout le monde peut y accéder. Et l’expérience de la rue est déterminante pour cette rencontre, revendique Nicolas Thirion, qui prône aujourd’hui le passage, l’hybridation. Et une certaine idée de la liberté. Du mardi 14 au dimanche 19 juin Rens. : 03 80 73 31 59 – www.whynote.com
PORTE OUVERTE AU CONSORTIUM Plusieurs concerts d’Ici l’onde auront lieu dans les nouveaux locaux du Consortium, rue de Longvic, qui organise trois journées de porte ouverte les jeudi 9 et samedi 11 juin de midi à 18 h et le vendredi 10 de midi à 21 h. Une exposition inaugurale sera également présentée tout l’été.
DES FOURMIS DANS LA VOIX
POLYPHONIES VOCALES EN FESTIVAL epuis 2008, l’association ContrePoints organise un festival autour de la voix et de ses différentes pratiques : chant, poésie sonore, slam… Intitulé « Des fourmis dans la voix », il se déroulera au Bistrot de la scène. Au programme : Black Ground, la chorale de Jazz’on (le 3), l’atelier Talk-Folk avec Abdelkader de Bourgogne (le 3), et un « cabaret vocal et théâtral » le samedi 4. Une belle occasion pour découvrir des expériences singulières mélangeant voix, musique et texte. Vendredi 3 et samedi 4 juin à 20 h 30 – Bistrot de la scène Rens. : www.bistrotdelascene.fr
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EXPOSITION ANIMALIÈRE
LE BESTIAIRE ophie, photographe animalière, présente, pour la première fois en France dans son intégralité, sa galerie d’animaux d’ici et d’ailleurs : « Le bestiaire ». Dix ans de travail pour des portraits saisissants. Cochon, buffle, cheval, panthère de Chine…, elle a su saisir le regard troublant de ces animaux par leur aspect étrangement humain et abordés tels de « vrais » modèles. Présence de l’artiste sur site les 25 et 26 juin. Du lundi 20 juin au vendredi 1er juillet – Jardin des sciences, Petite Orangerie du parc de l’Arquebuse – Gratuit Rens. : 03 80 48 82 00 – www.sophie-photographe.com www.dijon.fr – Courriel : museum@ville-dijon.fr
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TRANQUILITÉ ET PROPRETÉ
La fête de la musique édition 2010, place de la Libération.
FÊTE DE LA MUSIQUE
TOUTES LES MUSIQUES DANS LA RUE : 30e ÉDITION Elle a dès sa création rencontré un immense succès. Au point d’avoir essaimé dans le monde entier. Elle ? La Fête de la musique. Dont la 30e édition va prouver une nouvelle fois toute la vitalité de cette grande fête populaire. ’était il y a tout juste trente ans. Dans la foulée de l’élection de François Mitterrand à la présidence de la République, le 10 mai 1981, le nouveau ministre de la Culture, Jack Lang, affiche une ambition forte : démocratiser autant que possible la culture, la faire descendre dans la rue, rendre la culture populaire, au meilleur sens du terme. À l’appui de cette ambition, un constat : la France dispose d’un incroyable vivier d’associations et d’artistes amateurs, qui ne demande qu’à être mis en valeur. L’année suivante, le projet est né. Le 21 juin, premier jour de l’été – et la plus longue soirée de l’année –, la rue va être exceptionnellement dédiée à la musique. À toutes les musiques. Celle des pros comme celle des amateurs, du classique au rock, du rap naissant au folklore ou à la chanson.
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Le 21 juin 1982 a donc lieu sa première édition, avec un mot d’ordre : « Faites de la musique ! » Le succès, immense, en surprend plus d’un. Au fil des ans, il va se renforcer, se développer. Depuis, une centaine de pays auraient peu à peu suivi le modèle. LA 30e ÉDITION VUE DE DIJON. Ville d’art et d’histoire, la cité des Ducs a toujours fait la part belle à la musique. En particulier le jour de la Fête de la musique. Avec des « pôles » thématiques, selon le style : dans le quartier des Antiquaires, au chevet de Notre-Dame, le ton sera ainsi plutôt acoustique et jazz ; place François-Rude, plus électrique, avec Radio Campus ; la cour de Flore, de son côté, accueillera des chorales, de même que l’esplanade Sainte-Anne ; les jardins du
Succès oblige, l’improvisation des débuts a dû être un peu domestiquée pour des raisons de sécurité. Comme chaque année, tous les services de la ville (police, pompiers, services de santé…) seront largement mobilisés durant la soirée et la nuit. De même que les services d’entretien et de nettoyage. Pour ne garder de la fête que de bons souvenirs.
Musée archéologique accueilleront une scène électro… Et sur le podium principal, place de la Libération, la soirée jouera de tous les tons : du symphonique au pop-rock ! À ne pas manquer : l’Orchestre des Quartiers, sur la grande scène et dans les jardins de la Drac (Direction régionale des affaires culturelles). Avec l’aide bienveillante de deux parrains prestigieux, les violonistes David Grimal et Amanda Favier, une quinzaine de jeunes enfants (8 à 12 ans) ont pu, durant l’année, découvrir puis se familiariser avec les instruments à cordes de l’orchestre. Sans passer par le solfège, dans une approche directe et sensible de l’instrument. Un projet mené par l’Orchestre Dijon-Bourgogne et l’Opéra de Dijon dans le droit fil de l’esprit de la Fête : ouvert à tous.
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| écologie |
JOURNÉE MONDIALE DE L’ENVIRONNEMENT
JEUNESSE + EXPÉRIMENTATIONS = SOLUTIONS ORIGINALES La question de l’environnement est cruciale pour notre avenir et pour celui de nos enfants. La Journée mondiale qui lui est consacrée permet de faire émerger des problématiques, mais aussi des solutions. Exemples.
epuis sa création, en 1972, la Journée mondiale de l’environnement se tient le 5 juin, ce qui correspond, pour 2011, à un dimanche. Peu pratique. La ville, en association avec une multitude de parte-
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naires, a décidé de se démarquer et organise deux manifestations le 8 juin. Leur point commun est d’impliquer les enfants dans la conception et la mise en œuvre des actions, qui s’adressent à tous. Cette journée est
ORNICAR Comme « orni » (objets roulants non identifiés) + car (soit « voiture » en anglais). Pour inventer et fabriquer des véhicules autonomes en énergie, lors des activités de 12 centres de loisirs extra et périscolaires, les 4-12 ans sont bien entourés. Ce projet s’insère dans une volonté de promouvoir et de vulgariser la science, qui n’est pas seulement réservée aux scientifiques mais s’adresse à toute personne un peu curieuse. Le pari de libérer ce qui se trouve dans le cerveau de la jeunesse est gagné : la démarche scientifique développe l’esprit critique. La confrontation des idées favorise l’échange avec autrui, et aboutit ici à la création d’objets non polluants. L’investissement, l’écoute, l’entraide, la solidarité sont importants pour la construction de l’enfant et l’image qu’il a de lui. L’enjeu de cette édition était de passer d’un engin poussé à un engin autonome dans son déplacement, construit à partir de matériaux de récupération ou recyclés. Le 8 juin, avant d’échanger avec les enfants autour de leurs constructions, expériences et démarches, les véhicules seront visibles à la Grande Orangerie (Jardin des sciences), puis lors d’un défilé dans les allées du jardin. Mercredi 8 juin à partir de 14 h Jardin des sciences Rens. : 03 80 74 71 37
l’aboutissement d’un travail de l’année, où les jeunes, bien encadrés, ont pour l’essentiel fondé leurs activités sur l’expérimentation et l’imagination.
RADEAUX VÉGÉTALISÉS Les promeneurs du lac Kir risquent fort d’être surpris après le 8 juin 14 h 30. C’est en effet à cet instant que seront mises à l’eau les « îles flottantes » des radeaux végétalisés (cf. Dijon Mag n° 231 page 8), réalisés par plus de 700 jeunes citadins lors de leurs activités périscolaires. La démarche et les valeurs défendues se veulent les mêmes que pour le projet Ornicar. Porté par l’association Arborescence, et dans le cadre des actions de « Nature dans ta ville », l’objectif de ces structures flottantes est d’aider à la diversification de la biodiversité et d’améliorer l’épuration et l’oxygénation de l’eau. Après avoir malmené la nature, l’homme se voit en effet obligé, à présent, de l’aider en retour. Il faudra donc vous habituer désormais à ces taches de verdure travaillant de façon autonome à la régénération des eaux du lac. Après la mise à l’eau des radeaux, les jeunes écologues se verront remettre un diplôme, et un concert gratuit ponctuera cette après-midi écologique. Mercredi 8 juin à partir de 14 h Berges du lac Kir (place du Mandarin, parking P3) Rens. : www.naturedanstaville.fr
LE DFCO EN LIGUE 1 ! DU RÊVE À LA RÉALITÉ, APRÈS UNE SAISON RICHE EN ÉMOTIONS... AU-DELÀ DE LA PERFORMANCE SPORTIVE DE CETTE SAISON, ON RETIENDRA LES QUELQUE 10 000 SPECTATEURS PAR MATCH PRÉSENTS LORS DES DERNIÈRES RENCONTRES (AVEC PLUS DE 14 000 PERSONNES LE 20 MAI POUR L’ULTIME MATCH DE LA SAISON À DOMICILE), LE SOUTIEN INDÉFECTIBLE DES SUPPORTERS, ET L’AMBIANCE EXTRAORDINAIRE DE TOUTE UNE VILLE DERRIÈRE SON ÉQUIPE. DANS LE PROCHAIN NUMÉRO DE DIJON MAG (JUILLET-AOÛT 2011), UNE DOUBLE PAGE SERA CONSACRÉE AU CLUB ET À SON PARCOURS DURANT CETTE SAISON.
| ça nous concerne |
CALENDRIER DES MANIFESTATIONS DESTINÉES AUX DIJONNAIS DE PLUS DE 60 ANS JEUDI 9 JUIN À 14 H 30 thé dansant, salle Devosge (7, rue Devosge) MERCREDI 15 JUIN À 14 H 30 visite du Jardin des sciences – Pavillon du Raines (14, rue Jehan-de-Marville) MERCREDI 22 JUIN À 14 H 30 Fête de l’été, salle Devosge (7, rue Devosge) JEUDI 30 JUIN À 14 H 30 Les Causeries du jeudi : « Les arbres de l’arboretum », Escale d’Alembert (5, rue d’Alembert) Rens. : 0 800 21 3000
PLAN CANICULE
PRÉVENIR PLUTÔT QUE SUBIR avoriser l’intervention des services sociaux et sanitaires auprès des personnes âgées et handicapées vivant à leur domicile, en cas de risques exceptionnels, tel est l’objectif du dispositif de veille et d’alerte saisonnière dit « Plan canicule », mis en œuvre par la ville dans le cadre du plan départemental de gestion de la canicule. Trois premiers niveaux sont prévus, activés par la préfecture : la veille saisonnière (activée depuis le 1er juin), la mise en garde (niveau d’alerte), et les actions (niveau d’intervention). Enfin, quatrième et dernier niveau, en cas de canicule critique : la mobilisation maximale, déclenchée par le Premier ministre sur proposition des ministres de la Santé et de l’Intérieur. Le dispositif du Plan canicule a permis en 2010 à 566 personnes inscrites de bénéficier d’une attention toute particulière durant les périodes de fortes chaleurs. Dans ce cadre, des agents bénévoles appellent régulièrement les inscrits et, en cas d’inquiétude, organisent des visites à domicile ou accompagnent les personnes dans des salles climatisées. Pour s’inscrire, les Dijonnais doivent avoir plus de 65 ans, être handicapés, ou avoir plus de 60 ans et être inaptes au travail. La canicule, pensez-y avant ! Rens. : cellule canicule : 03 80 44 81 19 – Courriel : cellule.canicule@ccas-dijon.fr
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FRANCE ADOT 21
SAUVER ET AMÉLIORER DES VIES ’Association pour le don d’organes et de tissus humains (France Adot) est née en 1969 sous l’impulsion du professeur Jean Dausset. Et c’est en 1975 que son antenne dijonnaise voit le jour. Ses missions : développer la sensibilisation et l’information sur le don d’organe, de tissus humains, de sang, tout en respectant l’anonymat du donneur et du receveur, et en défendant la gratuité (pas d’argent en contrepartie) et le volontariat du donneur.
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QUELS SONT LES ORGANES GREFFÉS ? Cœur, rein, lobes hépatiques ou pulmonaires, pancréas, intestin, fragments de peau ou d’os, moelle osseuse, mais aussi le sang du cordon placentaire – en Bourgogne, seule la maternité SainteMarthe de Dijon est habilitée à procéder à ce dernier prélèvement. DONNER, C’EST SAUVER DES VIES. Ils sont légions les receveurs à vivre aujourd’hui une nouvelle vie. Les premiers succès pour les greffes humaines datent en effet de 1959. En France, Le professeur Christian Cabrol réussit sa première greffe du cœur en 1968. Aujourd’hui, l’espérance de vie croît considérablement et les greffes
améliorent indéniablement la qualité de vie des receveurs. À titre d’exemple, le Côte-d’Orien André Delecourt est même devenu médaillé d’argent du saut en hauteur aux Jeux européens des transplantés cardiaques en 2002, en Autriche. DONNER, C’EST AVANT TOUT S’INFORMER. C’est l’un des messages forts des bénévoles de l’association. C’est pourquoi, du 18 juin au 25 juin, à l’occasion de la 16e Journée nationale du don d’organe (le 22 juin), le public pourra venir à la rencontre des membres de France Adot 21, dans les galeries commerçantes de la ville, pour se documenter, obtenir des réponses à ses interrogations et, qui sait, accepter tout simplement de porter à son tour la carte de donneur bénévole. Samedi 18 juin : centre commercial de la Toison-d’Or Mercredi 22 juin : CHRU de Dijon, clinique Sainte-Marthe, clinique de Chenôve Samedi 25 juin : centre commercial Ikea Rens. : www.france-adot.org Courriel : adot21@free.fr
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CENTRE-VILLE
DYNAMISME ET DÉVELOPPEMENT Activités commerciales, culturelles et de services, le centre-ville rassemble à lui seul une offre multiple qui profite, chaque jour, à des milliers de personnes. Doucement, il prépare sa mutation. Car l’arrivée du tram modifiera en profondeur le cœur de ville, avec un centre plus vert, plus agréable et plus sûr.
LES FAITS
Avec une augmentation de l’afflux touristique (+ 6,2 % du nombre de nuitées l’an passé) et notamment des touristes américains, des commerces nombreux et variés, un patrimoine historique riche, des spectacles, festivals et musées gratuits, le développement des déplacements alternatifs (400 Velodi, des locations longue durée DiviaVélo, 6 lianes de bus), Dijon est entrée depuis quelques années dans une nouvelle ère, pour devenir une véritable référence écologique. Avec un centreville dynamique qui va encore se développer et qui enregistre déjà, côté commerces, entre 1993 et 2009 une augmentation de 12,3 % du nombre de cellules de service.
LES ENJEUX À l’automne 2012, le centre prendra une toute nouvelle envergure. Avec le tram, qui accueillera plus de 90 000 voyageurs par jour, et l’extension progressive du secteur piétonnier (rue des Godrans, avenue Foch, et par la suite rue de la Liberté), c’est de la gare à la place du Théâtre que l’on circulera en mode doux ou à pied. Avec notamment la création d’une galerie commerçante à la gare, la réorganisation de la circulation, une utilisation accrue des parkings en ouvrage et le développement des parkings relais. Pour une réelle cohabitation entre piétons, cyclistes et automobilistes, dans un centre encore plus dynamique.
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le saviez-vous ? LE CENTRE-VILLE DE DIJON REGROUPE 1 222 CELLULES, dont 639 commerces et 583 services (pressing, coiffure, banques, hôtels-cafés-restaurants, agences de voyage, cordonneries, services divers…). Les 639 commerces représentent 61 937 m2 de surface de vente. La rue de la Liberté compte à elle seule 85 cellules, et 20,4 % des rues du centre regroupent 61,8 % de l’ensemble des cellules.
LE CENTRE-VILLE DE DIJON dans sa définition secteur sauvegardé a gagné 200 habitants au recensement de 2007 par rapport à 1999, soit une hausse de 1,4 %, plus élevée que la croissance dijonnaise qui est de 1 % sur la même période.
OBJECTIF REDYNAMISER LE COMMERCE DE CENTRE-VILLE EN PARALLÈLE À LA MISE EN PLACE DU TRAM ET À LA PIÉTONISATION, LA VILLE TRAVAILLE AU RENFORCEMENT DU COMMERCE AU CENTRE-VILLE. REVUE DE DÉTAIL AVEC NATHALIE KOENDERS, ADJOINTE AU MAIRE EN CHARGE DU DOSSIER.
n 2008, le maire a décidé la mise en place du projet « Cœur de ville », dont la responsabilité revient à Nathalie Koenders, adjointe déléguée au cœur de ville, au commerce et à l’artisanat. Dans ce cadre, une étude, dont l’intitulé est explicite – « Redynamiser le commerce de centreville » –, a été commandée afin de faire un état des lieux et d’esquisser des pistes de travail pour accompagner l’arrivée du tram et la piétonisation. Cette enquête, qui a mobilisé la ville, les chambres consulaires, les associations de commerçants et les citoyens, a été réalisée entre septembre 2008 et septembre 2009. Sa particularité est d’être un travail de terrain, avec pour base l’accès direct aux acteurs locaux. Son objectif est clair : aider les commerçants dans les mutations du centre-ville. Nathalie Koenders en résume pour nous les diagnostics et les ambitions.
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LES FORCES SUR LESQUELLES S’APPUYER Le commerce représente 30 % des services (coiffeurs, banques, etc.) proposés par l’agglomération dijonnaise, ce qui est un pourcentage élevé. Un de ses atouts est d’afficher une grande variété dans son offre, qui va de l’entrée de gamme au haut de gamme. Il dispose aux halles d’un marché central attractif. La richesse du patrimoine historique attire nombre de touristes, soit autant de clients potentiels.
LES FAIBLESSES À AMÉLIORER Malgré des flux de population importants, le taux de conversion en achats est faible. À titre d’exemple, 20 000 ménages s’y promènent régulièrement sans acheter. En faire des chalands est un objectif premier pour les commerçants. Il manque certaines marques emblématiques. Toutefois, il est
nécessaire de préserver un équilibre pour que l’endroit garde un caractère singulier, et une arrivée massive de franchisés n’est pas souhaitée. La spécificité d’un centre-ville, c’est d’y découvrir des commerces que l’on ne trouve nulle part ailleurs, et qui sont généralement tenus par des indépendants, relève Nathalie Koenders. Les grandes enseignes sont des locomotives, elles sont les bienvenues, mais nous devons veiller à l’installation d’autres commerces, qui rendent le lieu particulier et où il fait bon se promener.
LES CHANTIERS EN COURS ET À VENIR La création de trois nouvelles boucles du « Parcours de la Chouette », dont Zola et Rousseau, va renforcer la visibilité des commerces du centre. L’aide financière de la ville en direction des unions commerciales va être renforcée. Peutêtre faut-il aller vers un regrou-
pement des associations et unions commerciales qui, tout en gardant leurs spécificités, pourraient s’unir pour quelques temps forts dans l’année. La continuation de la politique des terrasses : L’augmentation des surfaces allouées à ces fins va, de fait, s’accroître de par la piétonisation, note Nathalie Konders. Pour maintenir la tranquillité des riverains, une charte concernant les nuisances pouvant être occasionnées par la foule sera étudiée. La mise en place d’un dossier Fisac centre-ville 2012 participe de cette dynamique. Après le label « Ville d’art et d’histoire », Dijon brigue l’obtention du classement en « Commune touristique ». Pour Nathalie Koenders, nul doute : En 2013, après la sortie de la phase délicate des travaux, nous pourrons enfin profiter pleinement du résultat des efforts consentis par tous.
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DU CÔTÉ DES COMMERÇANTS « NOUS DEVONS JOUER LA COMPLÉMENTARITÉ »
RENCONTRE AVEC DANIEL EXARTIER, VICE-PRÉSIDENT DE LA CHAMBRE DE COMMERCE ET D’INDUSTRIE (CCI) CHARGÉ DU COMMERCE, ET SAMUEL CUZIN, ANIMATEUR COMMERCE À LA CCI.
Dijon Mag : Comment va le commerce au centre-ville ? Daniel Exartier et Samuel Cuzin : D’une manière générale, il suit le mouvement national. Nous avons traversé deux années de difficultés, mais son statut de capitale régionale a permis à la ville de bien s’en sortir. Grâce, notamment, à sa clientèle de salariés de sièges régionaux et de fonctionnaires. De plus, les touristes ne nous ont pas abandonnés. Nous comptons beaucoup sur la dynamisation du lieu grâce à l’arrivée du tram, qui va permettre une modification des flux. DM : Une modification des flux ? DE et SC : Le tram est un moyen de transport plus confortable, plus pratique. Toute une catégorie de personnes devraient se laisser séduire par lui. Des pôles de consommation comme le centre-ville, la Toison-d’Or et Quetigny seront reliés. Il sera aisé de passer d’un point à un autre. Cela devrait générer une plus grande volatilité de la clientèle. Les centres-villes des communes qui ont précédé Dijon dans cette expérience ont constaté une baisse du panier moyen, mais une augmentation de la fréquenta-
tion. D’où un certain équilibre. DM : Pensez-vous que le cœur de Dijon sera moins accessible aux voitures ? DE et SC : Pour l’instant, 40 % des clients viennent par le bus. Le tram devrait faire augmenter ce pourcentage. Les automobilistes ne sont pas oubliés pour autant, et les parkings restent en place. À nous de nous adapter. Du fait de son patrimoine historique, le centre ne peut pas offrir de grandes surfaces. Il doit se démarquer de la périphérie par un service sans faille, et peut-être une spécialisation des commerces par rues ou par quartiers. Nous comptons également sur les halles et leurs produits frais. Les forains présents lors des jours de marché participent eux aussi à l’animation du lieu. DM : Qu’en est-il des grandes enseignes au centre-ville ? DE et SC : Elles sont indispensables. Leur notoriété est utile. Le temps des frictions entre les grandes enseignes et le petit commerce est révolu. De la même façon, les débats et inquiétudes dus à la proximité de Quetigny ou de la Toison-d’Or
sont à présent dépassés. Grands magasins, petites enseignes, centre-ville, périphérie, nous devons tous jouer la complémentarité. Notre problème spécifique provient de notre faible part dans le chiffre d’affaires de l’agglomération dijonnaise. Le centre en représente 15 %, contre 20 % en moyenne pour les communes de taille comparable. L’arrivée du tram et l’élargissement des rues piétonnes devraient accroître la taille du centre-ville, et donc son poids relatif. DM : Et les heures d’ouverture ? DE et SC : Nous aimerions travailler en symbiose avec les restaurateurs et les cafés. Une
personne ne viendrait plus dans le centre uniquement pour acheter ou uniquement pour manger, mais pour les deux, comme cela se fait dans les capitales par exemple. Nous sommes prêts pour cela à ouvrir après 19 h, mais les habitudes culturelles sont tenaces… DM : Vous semblez optimiste pour l’avenir… DE et SC : Si vous ne l’êtes pas, vous ne faites pas de commerce ! Cet optimisme, nous voulons le mettre au service du centre-ville. Nous avons besoin d’unir nos forces, et de nous appuyer sur les associations pour créer une dynamique collective.
AUX HALLES DE NOUVEAUX HORAIRES La ville ne ménage pas ses efforts pour répondre au mieux aux attentes des Dijonnais. Elle a dailleurs proposé aux commerçants du marché couvert des halles d’élargir leurs horaires. Désormais, c’est jusqu’à 14 h (au lieu de 12 h 30) que chacun pourra faire ses achats de produits frais.
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à savoir LES NUITÉES AMÉRICAINES Le nombre de nuits que passent les touristes américains dans les hôtels dijonnais est en nette reprise. En 2008, ils étaient en effet 13 925. En 2009, ce chiffrea connu une baisse avec 10 439, soit -25 %. En 2010, il est cependant remonté à 14 505, soit +39 %, représentant une moyenne de 1,4 nuit à Dijon.
TOURISME UNE DESTINATION DE CHOIX EXCEPTIONNEL OUTIL DE COMMUNICATION, LA TOURNÉE DES PLEURANTS AUX ÉTATS-UNIS STIMULE LE CHOIX DE LA CAPITALE BOURGUIGNONNE COMME ÉTAPE TOURISTIQUE. a tournée américaine des Pleurants à travers sept prestigieux musées des États-Unis et l’opération conjointe de promotion « Dijon Must’Art », lancée en mars 2010, ne sont pas encore achevées que, déjà, elles portent leurs fruits sur la fréquentation touristique. L’année précédente n’était pourtant pas au beau fixe, avec une baisse sensible du nombre de visiteurs américains sur le sol français. Les indicateurs de l’office de tourisme de Dijon et de l’Insee sont de nouveau au vert : les nuitées (nombre total de nuits passées dans un établissement hôtelier) des Américains ont fait un bond de 40 % en 2010 par rapport à 2009, et la demande de renseignements auprès de l’office de tourisme a augmenté de 27 %.
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UNE OU DEUX NUITS. Ce sont en particulier des amoureux du patrimoine et de nos grands vins, originaires essentiellement des grandes villes de la côte Ouest et de la côte Est, affine Éléonore Bonnard, directrice de l’office de tourisme de Dijon. Ceux-ci louent volontiers un véhicule pour sillonner la Bourgogne et découvrir notre pays jusqu’au Sud.
Dijon est une ville étape où la durée moyenne de séjour est de une ou deux nuits. L’office de tourisme a d’autres appâts pour solliciter le public d’outre-Atlantique, qui représente la deuxième clientèle, derrière les Anglais. Notre stratégie est de les faire revenir chez nous, confie Éléonore Bonnard. L’ouverture prochaine des vols réguliers en direction de la Grande-Bretagne (voir encadré) renforcera encore ce potentiel, que la future ligne à grande vitesse (LGV) Rhin-Rhône développera aussi en direction de l’Allemagne. D’autres opérations, notamment avec la compagnie aérienne
Eastern Airways, renouvellent également l’attention portée à Dijon et à ses richesses artistiques et culinaires. Agences de
voyages, télévision japonaise ou presse Internet américaine relaient de leur côté les multiples attraits que plus de 300 000 visiteurs, de New York à Los Angeles, ont déjà pu savourer lors de l’exposition des Pleurants. Intra-muros, c’est aussi à la douceur de vivre que les visiteurs étrangers donnent leur faveur. Tout l’été, grâce à la manifestation « Garçon la note ! », 35 concerts gratuits de tous styles musicaux en surprendront plus d’un aux terrasses des cafés et des restaurants. Et, casque sur les oreilles, les nouvelles boucles du « Parcours de la Chouette », décliné en 12 langues, conduisent, du quartier des Antiquaires au Puits de Moïse, de surprises en agréments.
À 50 MINUTES DE L’ANGLETERRE La compagnie aérienne britannique Eastern Airways, implantée à l’aéroport Dijon-Bourgogne, inaugure ce mois-ci une destination régulière vers l’Angleterre via l’aéroport international de Southampton, sur la côte sud. Trois vols de 50 minutes à bord d’un Jetstream 41 sont programmés les lundis, vendredis et dimanches, en plus des dessertes hebdomadaires vers Bordeaux et Toulouse et, depuis le 16 mai dernier, vers Nantes. Connectées aux lignes intérieures de la compagnie, les Îles britanniques deviennent une aubaine pour les Dijonnais autant que Dijon pour les Anglais, dont notre région est une des destinations touristiques favorites.
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TRAMWAY, PIÉTONISATION VERS UN CŒUR DE VILLE QUI RESPIRE
ADJOINT DÉLÉGUÉ À L’ÉQUIPEMENT URBAIN, ANDRÉ GERVAIS NOUS DESSINE L’AVENIR D’UN CENTRE-VILLE REVIVIFIÉ.
uelle est la définition et l’utilité du centre-ville ? En premier lieu, il est garant de l’identité dijonnaise. C’est tout à la fois un espace où vivent des résidents ; une place culturelle prisée, entre autres, par les touristes ; une offre de commerces ; une concentration de restaurants et de lieux conviviaux. Il héberge aussi des services, qu’ils soient privés (médecins, banques…), ou publics (administrations, caisse d’assurance-maladie…). Toutes ces fonctions entraînent des flux de population.
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Quelles sont les conséquences pour le centre-ville des deux grands chantiers en cours, à savoir le tramway et la piétonisation ? André Gervais, adjoint délégué à l’équipement urbain, à la circulation et aux déplacements, nous a fourni quelques éléments de réponses.
LA GARE GAGNE EN IMPORTANCE L’« hyper-centre-ville » va sortir de ses limites historiques, matérialisées par cinq grandes places (République, Darcy, 1er-Mai,
Wilson, 30-Octobre), pour s’étirer vers la gare, qui ambitionne d’accroître son nombre de passagers, mais également sa fréquentation. Ce qui se matérialise par la création d’un nouveau quai (numéro 37) réservé aux TER, et le raccordement, le 11 décembre, à la branche est du TGV Rhin-Rhône. Une galerie commerciale est également prévue sur place. L’emplacement deviendra un important nœud urbain, en combinant train, bus, tram, vélos, piétons. D’où la volonté d’ouvrir la gare à la ville, avec la possibi-
lité de rejoindre le théâtre à pied. À cet effet, l’avenue MaréchalFoch devient piétonne.
DES ZONES PIÉTONNES POUR APAISER LE CENTRE-VILLE La rue des Godrans est maintenant réservée aux promeneurs pour faciliter les déplacements piétons afin d’irriguer le centreville, grâce à une station du tram qui sera située place SaintBernard et permettra de se rendre au marché à pied. Cette réalisation est emblématique de la volonté de la municipalité de soigner à partir
Projection 3D de la future place Saint-Bernard.
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TOISON D’OR PROJET D’EXTENSION DU CENTRE COMMERCIAL
Photomontage de la future rue des Godrans.
des stations de tram les itinéraires d’accès au centre-ville, explique André Gervais. La piétonisation grandissante devrait se poursuivre, et apporter son lot de calme et d’envie de musarder. La place Darcy et la place de la République seront rendues aux déplacements pédestres.
LES VÉLOS NE SERONT PAS OUBLIÉS
LES TRANSPORTS EN COMMUN PROGRESSENT
CIRCULATION ROUTIÈRE : LE CENTRE-VILLE PLUS ACCESSIBLE
La réorganisation et la diminution du nombre de bus seront plus que compensées par un transfert vers le tram. À titre d’exemple, les lianes (lignes à haut niveau de services, de fréquence, de capacité et d’horaires) sont au nombre de sept actuellement, toutes assurées par les bus. À terme, ce chiffre passera à huit, dont deux grâce au tram. Un transfert motivé par la volonté de pacifier la cohabitation entre les piétons et les transports en commun – en particulier au niveau de la rue de la Liberté les samedis après-midi – et de diminuer la pollution par les gaz d’échappement comme les nuisances sonores. En résumé, moins d’engins à moteur sur les routes, pour plus de passagers transportés. Les circuits des navettes Diviaciti seront eux aussi modifiés pour éviter au maximum l’emprunt des zones piétonnes.
La libération du centre-ville du trafic de voitures qui circulent sur l’axe nord-sud continue. L’aménagement de la place Darcy et de la gare devrait freiner ce flot. Les véhicules qui ne font que traverser la commune, et qui congestionnent la circulation, seront ainsi incités à emprunter les rocades, périphériques et boulevards extérieurs. Les automobiles ne sont pas pour autant bannies. De par la piétonisation, les possibilités de se garer gratuitement vont diminuer, mais les parkings restent en place, et leur accès en sera même facilité. En outre, l’agglomération promeut la politique des parkings-relais, des emplacements de stationnement situés à l’extérieur et connectés au tram ou à Divia. Le principe du ticket unique « parking + tram » devrait connaître un franc succès.
Les deux-roues sont les bienvenus ! Des aménagements sont prévus en parallèle aux chantiers en cours. Pour l’instant, le point fort reste la mise à disposition des engins par les stations de vélos.
Le groupe Unibail-Rodamco a déposé, le 19 avril dernier, une demande de permis de construire pour l’extension du centre commercial de la Toison-d’Or, ouvert en 1990. Ce projet correspond à 10 966 m² de surface de vente supplémentaires. Le 14 avril, un dossier de demande d’autorisation avait préalablement été déposé auprès de la commission départementale d’aménagement commercial de Côte-d’Or. L’enquête publique, également nécessaire au permis de construire, se déroulera du 6 juin au 8 juillet à la mairie, comme annoncé par voie de presse.
LE PROGRAMME DU PROJET. L’extension se situera au sud de la galerie commerciale, qui sera également rénovée. Le programme comprend la création d’environ 50 boutiques et d’une crèche, et les aménagements extérieurs du centre commercial seront réorganisés : nouveaux cheminements piétons, création de 440 places de vélos et de 350 places de parking supplémentaires… Des efforts d’intégration architecturale et paysagère seront également mis en œuvre. L’objectif est de réduire les consommations énergétiques du centre commercial et d’atteindre une performance environnementale justifiant une certification de niveau européen. Le montant prévisionnel de l’investissement s’élève à 80 millions d’euros pour l’extension et à 10 millions d’euros pour la rénovation de l’existant. La mise en service souhaitée par le porteur du projet est annoncée pour octobre 2013, et le projet prévoit la création de 300 emplois, en complément des 1 300 emplois existants sur le site.
| vie de quartier |
KULTUR’ MIX
LE CORPS ET LE CŒUR EN BATTLE KREOL ’est l’association Batay Kreol qui animera cette nouvelle date du festival Kultur’ Mix. Une soirée placée sous le signe de l’antiracisme et du mélange des cultures. Une évidence, pour cette association qui réunit cinq passionnés de moringue, cette pratique traditionnelle qui, à La Réunion, mêle danse et sport de combat – l’équivalent réunionnais de la fameuse capoeira brésilienne. Un art aussi élégant qu’athlétique, et surtout très spectaculaire, vous verrez ! Mais c’est le hip hop qui sera essentiellement à l’honneur de cette soirée « Step’n’Go », avec des battles de danse qui opposeront 8 équipes (4 contre 4). Entre les rounds, des shows de danse (avec
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notamment le Lyonnais Haspop, un « incroyable talent » qui a fait sensation aux États-Unis) et concerts (Rasheed Daci…) feront monter la tension jusqu’à la victoire. Et pour que la fête soit encore mieux partagée, ils feront une place à l’association Vaincre la mucoviscidose. Vendredi 1er juillet à partir de 19 h – Gymnase Jean-Marc-Boivin, quartier Montchapet Rens. : 06 62 75 71 34 – Facebook : assobataykreol.fr
COMMISSIONS DE QUARTIER AGENDA DU 2e TRIMESTRE 2011 Les commissions de quartier se réuniront à 19 h. > CONSEIL DE QUARTIER NORD
> CONSEIL DE QUARTIER SUD-EST
> CONSEIL DE QUARTIER SUD-OUEST
Grésilles : mercredi 29 juin, gymnase Flammarion, 10, rue Camille-Flammarion Varennes - Toison-d’Or - Joffre : mardi 28 juin, Zénith, rue de Colchide Maladière-Drapeau-Clemenceau : vendredi 1er juillet, gymnase de l’école Maladière, 6-8, rue de la Fontaine
Chevreul-Parc : mercredi 15 juin, Le Consortium, 37, rue de Longvic Centre-ville : mercredi 29 juin, Grand Théâtre, place du Théâtre Université : vendredi 17 juin, Latitude 21, 33, rue de Montmuzard
Fontaine-d’Ouche - Faubourg-Raines - Larrey : vendredi 17 juin, maison de quartier de la Fontained’Ouche, 2, allée de Grenoble Montchapet : mercredi 22 juin, salle polyvalente de l’école élémentaire Montchapet, 4, rue de Rouen Bourroches - Port-du-Canal - Valendons : mercredi 29 juin, salle polyvalente de la MJC des Bourroches, 31, boulevard Eugène-Fyot
PORT DU CANAL
MALADIÈRE-DRAPEAU-CLEMENCEAU
WEEK-END FESTIF ET SOLIDAIRE
TROIS QUARTIERS À L’UNISSON POUR LA FÊTE
anège pour enfants, trampoline, tir à l’arc, structures gonflables, promenade en diligence, barque, initiation à l’aviron ou au canoë-kayak, ou encore musique et danse sur la péniche Cancale, la fête du port du Canal, pour sa 26e édition, s’organise cette année avec plus de 20 associations et une centaine de bénévoles. Le samedi soir, avant le traditionnel feu d’artifice, le groupe Dianosis donnera un concert à partir de 20 h. Mais, cette année, la fête se veut aussi solidaire avec l’association Trèfle à 4 clowns, qui rend visite aux enfants hospitalisés. Un ballon acheté, et c’est un enfant supplémentaire qui passera un moment joyeux avec les clowns. Samedi 4 et dimanche 5 juin à partir de 14 h – Port du Canal
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’est à l’initiative du conseil de quartier Nord que les quartiers de la Maladière, du Drapeau et de Clemenceau s’unissent pour organiser la 7e édition de la Fête des trois quartiers. Au programme : la Cie LGK et son théâtre masqué, de la sculpture sur ballons, un concours de dessin, deux expositions, « Nature propre, nature sale » et « Autour du vélo », de la musique avec les Trompettes dijonnaises, le Conservatoire et les chœurs de l’Opéra de Dijon, sans oublier de nombreuses animations sur podium coordonnées par le centre social Balzac et la MJC Maladière (danse orientale, danse country, modern jazz, guitare, mix, hip hop). Dimanche 19 juin de 14 h à 19 h – Square Pascal
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FÊTES DE QUARTIER
À CHACUN SON STYLE Trois quartiers, trois fêtes, trois raisons supplémentaires de profiter d’un été chaleureux et convivial.
ix. C’est le point commun des fêtes de quartier Wilson place aux arts !, Marché Granville et Fête Mansart : toutes trois célèbrent leur 6e édition. Dans les deux premiers cas, elles résultent d’une décision des commissions de quartier qui composent les conseils de quartier, lesquels sont impliqués dans la bonne marche de leur secteur. Les membres, élus, résident obligatoirement dans la zone concernée. Ils ont en charge l’animation de leur environnement. Ce large objectif débouche, entre autres, sur l’inscription d’une identité à leur lieu de vie. Leurs choix traduisent la coloration de l’atmosphère voulue par les habitants.
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WILSON PLACE AUX ARTS ! Les samedi 2 juillet et 27 août, de 10 h à 18 h, la place Wilson se remplira d’artistes, professionnels et amateurs, de toute obédience : peinture, sculpture, bijoux, etc. Tous les styles sont admis, et le contraste est souvent saisissant. Des démonstrations se feront en direct. La vente des œuvres est possible. Le principe favorise la rencontre et le dialogue avec les créateurs, qui se feront un plaisir de vous expliquer comment ils pratiquent leur art. Le si typique kiosque accueillera une animation musicale. Buvette et restauration sont assurées par les pompiers, dont la caserne est toute proche. Une centaine d’exposants s’exhibent en moyenne chaque année. À l’instar de ce qu’offre le lieu, cette manifestation ravira les flâneurs. MARCHÉ GRANVILLE. Neuf et excentré, ce quartier est exposé à une principale difficulté : se faire connaître. Afin d’attirer les curieux, la commission Varennes - Toison-d’Or - Joffre a mis en place le dimanche 3 juillet, de 10 h à 18 h, place Granville, un marché équitable, bio et solidaire. Pas si fréquent que cela, dans les environs. Là aussi, l’offre se veut éclectique : vin bio, produits maraîchers, cosmétiques, plantes aromatiques, miel, fromages, viande, textiles, artisanat… Le tout agrémenté de dégustations. Il est possible de se restaurer sur place. Des tirages au sort permettant de gagner des paniers gourmands sont organisés toute la journée. La Caravane des jeux et ses surprises raviront les enfants. FÊTE MANSART. Cette fois-ci, la manifestation est organisée par l’accueil-jeunes Mansart et se tiendra dans la cour de l’école Mansart le 1er juillet, de 20 h à minuit. L’animation s’adresse à toute la famille et se veut pluridisciplinaire : danse, maquillage, jeux, restauration. L’objectif affiché est de créer une dynamique de quartier, d’offrir un large accès à la culture et de favoriser le contact entre les étudiants et les résidents. Un partenariat entre l’Union des MJC de Côte-d’Or (UDMJC 21) et le dispositif « Passeurs d’images » permet la projection du film L’Arnacœur à 22 h 30. Tout est gratuit.
| bénévole à l’honneur |
LES COMBATS HUMANISTES DE
MAGALI SAINT-HILLIER La fondatrice et ancienne présidente de TNT 21 explique son engagement en faveur des autres à l’aune d’un parcours associatif bien rempli. ès l’âge de 15 ans, Magali Saint-Hillier pense déjà à aider les autres et adhère au Secours catholique. Le bénévolat fait partie de ma vie et, si je n’en retire aucun bénéfice financier, j’y trouve un intérêt personnel incomparable, confesse cette mère de famille de trois enfants. Elle intègre ensuite la Croix-Rouge et cofonde à Dijon, durant l’hiver 1996-1997, le Samu social. Comme le territoire national ne suffit plus à la satisfaire, entre 2006 et 2008, durant toutes les vacances scolaires, elle part rejoindre l’association Vivre ensemble, qui œuvre au Sénégal. Ils ont notamment créé une pouponnière pour sauver des bébés et je suis tombée sous le charme d’une petite fille polyhandicapée, qui a aujourd’hui 4 ans et marche, explique avec émotion celle qui, dans la vie, exerce le métier d’institutrice pour enfants handicapés.
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DES CHIENS ET DES HOMMES. Cette vision du dénuement, pour ne pas dire de la misère, l’a conduite à reprendre des études supérieures. Je prépare une thèse sur la définition de l’enfant en droit international, un travail qui n’a jamais été réalisé, souligne-t-elle. L’autre grand combat bénévole de Magali Saint-Hillier concerne indirectement le genre humain. Fondatrice en 2003 de l’association Terre-neuve au travail (TNT 21), présidé aujourd’hui par Laurent Malle, elle milite pour faire reconnaître, comme en Italie et au Canada, cette race de chiens d’eau comme sauveteurs aquatiques*. Avec un bon dressage, ces nageurs exceptionnels, au souspoil huileux et aux pattes palmées, peuvent en effet apporter un concours précieux aux pompiers et aux maîtres nageurs. La ville de Dijon nous a beaucoup aidés pour acquérir du matériel, par exemple un bateau pneumatique, rappelle Magali Saint-Hillier. Basée au lac Kir, TNT 21 propose des démonstrations, lors notamment de manifestations sportives, qui séduisent toujours un nombreux public. Les terre-neuve peuvent aussi accompagner des aveugles dans l’eau et les aider à revenir sur la berge en leur indiquant la bonne direction. Harnachés d’un « tiralo » – sorte de chaise flottante –, ils sont aussi capables d’emmener en balade aquatique des personnes handicapées. Mais, là encore, tout dépend de la pédagogie dispensée par le maître, souligne celle qui n’a pas hésité à se former comme éducatrice de ces chiens si attendrissants. Rens. : www.tnt21.fr/ * Un terre-neuve mâle peut dépasser les 70 kilos, la femelle rarement plus de 65 kilos.
| en chiffres |
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8 000 déplacements
2 à 3 mètres
En 2009, le vélo représentait 3,3 % des modes de déplacement, contre 2,16 % en 1997. Cela signifie 24 135 déplacements en vélo dans une journée moyenne, pour 16 354 lors de la précédente enquête, soit environ 8 000 déplacements en vélo supplémentaires par jour (+ 50 %). Des chiffres qui ne devraient cesser de croître encore à l’avenir.
Sur l’ensemble du tracé du tramway, la largeur des pistes cyclables sera de 2 à 3 m minimum, en général bidirectionnelle. Et au niveau des giratoires, la piste sera aménagée à l’extérieur de l’anneau.
1 168 308 nuitées
La fréquentation hôtelière progresse dans toute la région (+ 5,2 % entre 2009 et 2010 en Bourgogne). En Côte-d’Or, on enregistre une augmentation de 5,8 % des nuitées par rapport à 2009. Dijon, avec 1 168 308 nuitées (+ 6,2 % par rapport à 2009) est la ville où l’activité hôtelière a le plus augmenté en Bourgogne. Et les touristes étrangers, notamment les Américains, ont retrouvé le chemin des hôtels bourguignons, avec une progression des nuitées de 7,7 % (source : Insee).
124 969
%
Les accueils périscolaires matin-soir, accessibles de 7 h à 8 h 45 et de 16 h 45 à 19 h, ont enregistré 351 000 passages en 2010, soit une progression de 124 % par rapport à 2002.
C’est le nombre de communes en Bourgogne qui possèdent au moins un édifice protégé, soit 44,7 % des communes. Dijon réunit à elle seule 202 immeubles protégés, dont nombre d’hôtels particuliers édifiés par les parlementaires entre le XVIe et le XVIIIe siècle. (source : www.bourgogne.culture.gouv.fr)
3/4
Près de trois étudiants sur quatre exercent au moins un petit job pendant l’été et/ou l’année universitaire. Parmi ceux qui exercent une activité rémunérée pendant l’année universitaire (soit la moitié des inscrits), 68 % ont un emploi parallèle aux études, les autres ont une activité au moins liée en partie à leurs études (source : Observatoire national de la vie étudiante).
80
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En Côte-d’Or, 80 % des entreprises emploient actuellement au moins un senior (+ de 50 ans), et 29 % des dirigeants prévoient de procéder à l’embauche d’un salarié de plus de 50 ans prochainement (source : www.cci21.fr).
| rencontre |
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REPÈRES
Philippe Poisse et Sarah Douhaire, de l’association Scènes Occupations.
CINÉ-CONCERTS
MUSIQUE ET FILMS CULTES AU PARVIS SAINT-JEAN
FESTIVAL CINÉ-CONCERTS du mardi 21 au samedi 25 juin. Au théâtre du Parvis Saint-Jean. Afters et soirée du 21 juin gratuits. Programme complet sur le « Guide de l’été » Rens. et réservations : scenesoccupations@orange.fr
LE SOIR DE LA FÊTE DE LA MUSIQUE VERRA S’OUVRIR LA 8e ÉDITION DE CINÉ-CONCERTS, DÉSORMAIS FESTIVAL AUTONOME AVEC LES IMAGES EN GUISE DE PARTITION. es cinéphiles ne vont pas s’y tromper. Le nouveau festival Ciné-concerts, accordant musique et films, ressemble trait pour trait à celui qui eut lieu pendant sept ans dans le cadre du festival Dièse. À l’âge de raison, l’événement musical et cinématographique a pris son autonomie et bouclera cette année la saison du Théâtre Dijon-Bourgogne, où l’association organisatrice, Scènes Occupations, a pris ses marques. Pour l’occasion, le Parvis Saint-Jean a perdu son décorum théâtral pour devenir une scène avec grand écran. Les habitués ne reconnaîtront pas les lieux, revus par le décorateur Michel Mugnier, avertit Philippe Poisse, musicien et initiateur du festival avec Sarah Douhaire, par ailleurs administratrice de la compagnie des 26 000 Couverts. Parsemé d’objets hétéroclites, le hall d’entrée recréera l’ambiance d’une séance sous chapiteau, avec afters musicaux jusqu’à 1 h du matin et
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buvette avant et après les délices programmés. PREMIÈRE SOIRÉE GRATUITE. Paradoxe pour un théâtre, ce sont d’abord des films muets qui ouvrent le festival, le soir de la Fête de la musique. Une soirée gratuite pour l’occasion (dans la limite des places disponibles). Plus qu’une illustration des images qui défilent, les formations musicales installées au pied de l’écran se sont longuement imprégnées du rythme des films. Comme cette improvisation par les complices Aymeric Descharrières (saxophones), Philippe Poisse (piano) et Julien Vuillaume (percussions) sur Le Cabinet du Dr Caligari, un chef-d’œuvre expressionniste de 1919. L’orchestre de Chenôve dirigé par Thierry Weber donnera aussi le change à un Charlot policeman, sur une partition originale de Gilles Alonzo. L’univers psychédélique du groupe praguois
DG 307 battra la mesure de Nosferatu, de Murnau, la première adaptation du célèbre roman Dracula. Compositeur et guitariste, Olivier Mellano se frotte quant à lui au cinéma parlant, en accompagnement des répliques de Depardieu, Jean Carmet et Bernard Blier dans Buffet froid, de Bertrand Blier. Et comme cet exercice musical si particulier convient à tous les genres et à tous les âges, dessins animés et 3D burlesques ou poétiques s’habilleront des gammes du Philharmonique de la Roquette, familier des collaborations en direct avec les réalisateurs. Après chaque projection, quelques pointures du jazz et de la musique du monde prolongeront encore la soirée, au son des clarinettes du quatuor dijonnais Zéphir, notamment, ou au rythme de la fanfare Zé Ethiopian Brass Band, cuivres et percussions réunis lors du dernier Tribu Festival.
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VACANCES POUR CEUX QUI RESTENT
POUR PETITS ET GRANDS epuis longtemps le dispositif « Vacances pour ceux qui restent » (VPCQR), mis en place par la ville de Dijon, rencontre un franc succès chez les jeunes. Mais savez-vous que nombre d’activités proposées – basket-ball, football, volley, rugby, sports de combat, équitation, golf, patinage sur glace, et activités culturelles telles que théâtre, poterie, cirque… – sont également accessibles aux adultes à travers plusieurs formules ? Avec « Le sport à la carte », vous pratiquez une activité l’espace d’une soirée : accrobranche, badminton, escalade, kayak… Le « Pack bienêtre », quant à lui, permet de bénéficier de 1 h 30 de stretching, de gymnastique, et de 15 min de massage. Avec le « Stage bien-être », ce sera trois soirées gym-fitness-massage par semaine. Le « Pack sport évasion » vous offre la possibilité d’une activité par soir, de type roller, VTT, golf, kayak ou escalade. Les plus sportifs, eux, pourront opter pour le « Stage sportif », qui comprend une activité sportive trois soirs par semaine. Et dès 15 ans, « Vacances pour ceux qui restent », c’est aussi la possibilité de faire son baptême de l’air en planeur ou en avion, ou de
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participer aux différentes randonnées pédestres (les soirs dès 17 h 30, durée de 2 h 30). De quoi se détendre durant l’été et de s’essayer à plusieurs activités pour, qui sait, s’inscrire dès la rentrée au sein de l’un des nombreux clubs sportifs dijonnais. Inscriptions : du mardi 14 juin à partir de 8 h au jeudi 16 juin minuit, sur le site Internet de la ville de Dijon, www.dijon.fr, rubrique « Accès portail citoyen »/« Espace famille » (50 % des places sont disponibles sur Internet). Ou lundi 20 juin : au centre sportif de la Source de 9 h à 17 h ; salle Devosge de 9 h à 17 h ; et au palais des sports Jean-Michel Geoffroy de 9 h à 17 h. À partir du mardi 21 juin et jusqu’au mercredi 17 août, les inscriptions sont arrêtées chaque mercredi précédant la semaine de stage. Centre sportif de la Source de 9 h à 12 h 30 et de 13 h 30 à 17 h ; pôle accueil Berlier de 8 h à 12 h et de13 h à 17 h 45. Rens. : 03 80 48 82 24 – www.dijon.fr
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BEACH-VOLLEY 10e BOUBOU BEACH OPEN
PATINAGE DE VITESSE 11e ROLLER MARATHON INTERNATIONAL
our cette nouvelle édition du Boubou Beach Open (Boubou étant le surnom du fondateur du club dijonnais), les « Mangeurs de sable » dijonnais s’apprêtent à en découdre face à une cinquantaine de paires venues des quatre coins de France. Ce rendez-vous marque la 1re journée du championnat de France élite masculin catégorie 1 et se déroule sur trois jours (24 juin pour les qualifications, 25 et 26 juin pour les phases finales du tournoi). Du vendredi 24 au dimanche 26 juin – Plage du lac Kir Rens. : www.beachvolley.asso.fr – Tél. : 06 25 46 85 27
ette année encore, le mondial du patinage de vitesse en rollers fait escale sur le bitume dijonnais. Une date importante des calendriers nationaux et internationaux. Tous les passionnés, quel que soit leur niveau (amateurs et compétiteurs), patineront ensemble le temps d’une journée. Dimanche 12 juin à 9 h – Allées du Parc Rens. : www.amsports.fr – www.rollermarathondijon.com Tél. : 03 80 68 26 77
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TIGER’S DEN DIJON 4e INTERNATIONAL DE BOXE THAÏ ET K1 RULES our cette nouvelle édition, le Tiger’s Den Dijon propose un show de plus de 3 h rythmé par 9 combats : deux championnats d’Europe pro (-70 kg et -73 kg), un combat international pro (-75 kg), ainsi que six combats internationaux amateurs. L’occasion de confronter les meilleurs boxeurs de la planète aux espoirs et talents du bassin bourguignon. Vendredi 10 juin à 20 h Palais des sports Jean-Michel Geoffroy Rens. : M. Gerbet : 07 70 50 33 43 – www.efcdijon.fr
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TRIATHLON DE DIJON SUPPORT DES CHAMPIONNATS DE FRANCE LONGUE DISTANCE our cette 27e édition, qui se déroulera sur deux jours, différentes courses amateurs ou pour le compte du championnat de France et de Bourgogne seront organisées. Le 2 juillet, vous pourrez assister au sprint et à la course poussins, benjamins et minimes. Et le 3 juillet sera donné le départ de la course longue distance seniors-vétérans, qui sera un support au championnat de Bourgogne. Samedi 2 (dès 12 h 30) et dimanche 3 juillet (dès 10 h 30) Parking du lac Kir Rens. : www.dijontriathlon.com
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TENNIS 19e TOURNOI NATIONAL JEUNES e Dijon Université Club (DUC) de tennis présente son traditionnel tournoi jeunes. Dans un premier temps, la catégorie 10-11 ans va s’affronter lors d’un tournoi qui servira de préparation au championnat de France les 13 et 14 juin. Du 15 au 18 juin, dès 9 h, les 910 ans s’affronteront lors d’un tournoi interrégional et, dès 18 h, les 13-14 ans prendront la relève. Du dimanche 12 au samedi 18 juin – Terrains de tennis du lac Kir Rens. : http://duc-tennis.u-bourgogne.fr
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SANDBALL MUCO TOUR METTRE LA MUCO À BOUT DE SOUFFLE e sport se met au service de la lutte contre la maladie pour la 4e édition du Sandball Muco Tour organisé par l’association Vaincre la mucoviscidose, en partenariat avec la Ligue de Bourgogne de handball. Objectif : récolter des fonds destinés, entre autres, à soutenir et financer la recherche contre cette maladie génétique qui touche les voies respiratoires et le système digestif. Les samedi 18 et dimanche 19 juin – Plage du lac Kir Rens. : 03 80 68 48 68
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KIDS IRON TOUR FOR UNICEF APPRENDRE EN S’AMUSANT urant cette journée, les enfants de 5 à 12 ans pourront s’essayer au triathlon, avec 20 m de natation, 1 km de VTT et 250 m de course à pied, et participer aux ateliers éducatifs proposés par l’Unicef, la Gendarmerie nationale et la Croix-Rouge, qui en profiteront pour sensibiliser les jeunes à la nutrition, à l’importance de l’hydratation et au développement durable. Lundi 4 juillet de 9 h à 17 h – Lac Kir
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| à votre service |
NUMÉROS UTILES Allô Mairie Resto’ Mairie État civil et formalités administratives Élections Ramassage encombrants Objets trouvés Police municipale Police sanitaire CCAS (centre communal d’action sociale) Opad (Office des personnes âgées de Dijon)
0 800 21 3000 0 800 21 0519 03 80 74 53 60 03 80 74 59 03/04/05 0 800 12 12 11 03 80 74 52 22 03 80 74 51 53 03 80 48 80 60
LES MAIRIES ANNEXES Bourroches 32, boulevard Eugène-Fyot Fontaine d’Ouche 15, place de la Fontaine d’Ouche Grésilles 6, avenue des Grésilles Mansart 2, boulevard Mansart Toison d’Or 10 bis, place Granville
03 80 74 51 51 03 80 70 02 03
03 80 74 52 02 03 80 74 52 00 03 80 74 52 03 03 80 74 52 04 03 80 48 83 83
TRANSPORTS Velodi Divia SNCF Association artisanale des taxis de Dijon
0 800 200 305 03 80 11 29 29 36 35 03 80 41 41 12
URGENCES Police secours Samu Pompiers Urgences depuis un mobile Pharmacie de garde Urgences gaz Urgences EDF Urgences techniques Lyonnaise des eaux Centre antipoison Médecin de garde SOS Médecins SOS Médecins consultations SOS 21 (visites, urgences médicales) Urgences dentaires dimanche et jours fériés Accueil sans-abri SOS Amitié
17 15 18 112 39 15 0 810 433 021 0 810 333 021 0 810 874 874 03 80 29 37 97 03 80 40 28 28 03 80 59 80 80 36 24 03 80 78 68 68 03 80 48 26 59 115 03 80 67 15 15
SOS Kiné SOS Mains SOS Vétérinaire Centre de soins infirmiers Drogue, alcool, tabac info service Sida info service Alcooliques anonymes 24h/24 Allô Enfance maltraitée Violences faites aux femmes Solidarité Femmes 21
03 80 53 70 00 03 80 44 48 46 0 811 88 99 88 03 80 41 66 66 0 800 23 13 13 0 800 840 000 03 80 30 27 00 119 3919 03 80 67 17 89
PASSEPORTS BIOMÉTRIQUES Les demandes de passeport biométrique sont prises en charge en mairie de Dijon et dans les mairies de quartier, à condition de vous présenter au moins 30 minutes avant la fermeture de la mairie, soit jusqu’à 11 h 45 et 16 h 45 en mairie centrale et jusqu’à 11 h 30 et 17 h 30 en mairie de quartier. Les dossiers peuvent aussi être déposés le samedi matin, sur rendezvous uniquement, entre 9 h 30 et 12 h à la mairie centrale. Mairies de quartier : du lundi au vendredi de 9 h à 12 h et de 13 h 30 à 18 h – Bourroches-Valendons : 32, boulevard Eugène-Fyot Tél. : 03 80 74 52 02 – Fontaine-d’Ouche : centre commercial de la Fontaine-d’Ouche Tél. : 03 80 74 52 00 – Grésilles : 6, avenue des Grésilles – Tél. : 03 80 74 52 03 – Mansart : 2, boulevard Mansart – Tél. : 03 80 74 52 04 – Toison-d’Or : 10, place Granville – Tél. : 03 80 48 83 83 Mairie centrale : du lundi au vendredi de 8 h 45 à 12 h 15 et de 13 h 30 à 17 h 15. Le samedi matin de 9 h 30 à 12 h 30 Place de la Libération – Tél. : 03 80 74 51 51
SOLIDARITÉ FEMMES 21 Contre toutes les violences faites aux femmes, pour l’égalité et le respect entre les femmes et les hommes, Solidarité Femmes 21 accueille et écoute les femmes. L’association les accompagne dans les démarches sociales, juridiques, d’hébergement, mais propose également des groupes de parole, des ateliers pour les enfants ou des ateliers d’art-thérapie. Depuis 2005, Solidarité Femmes est aussi un organisme de formation et propose à ce titre plusieurs types d’interventions : des formations de sensibilisation ou d’approfondissement sur les questions liées aux violences conjugales ; des modules dans des formations construites par d’autres (exemples : centre de formation de la police, Creai, Irtess). Solidarité Femmes 21 – 4, rue Chancelier-de-l’Hospital Tél. : 03 80 67 17 89 – Courriel : solidaritefemmes21@wanadoo.fr Permanence à la Maison de la solidarité (centre commercial de la Fontaine-d’Ouche, niveau haut) le vendredi matin. Rens. : 03 80 45 99 80
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LOGEMENTS À LOYER MODÉRÉ ICF SUD-EST - MÉDITERRANÉE Immeuble Mazarin 10, avenue Foch – 21000 Dijon Tél. : 03 80 45 90 40 www.sud-est-mediterranee.fr OFFICE PUBLIC D’AMÉNAGEMENT ET DE CONSTRUCTION (OPAC) DE DIJON 2 bis, rue Maréchal-Leclerc BP 87027 – 21070 Dijon cedex Tél. : 03 80 71 84 00 Courriel : courrier@opacdijon.fr Agence de location 3, rue Chaudronnerie Tél. : 03 80 71 73 80 Web : www.opacdijon.fr ORVITIS (OFFICE PUBLIC DÉPARTEMENTAL) Siège : 17, boulevard Voltaire BP 90104 – 21001 Dijon Cedex Tél. : 0 810 021 000 (prix d’un appel local) Web : www.hlm21.fr Agence Espace habitat : place des Cordeliers – Tél. : 0 810 021 000 SCIC HABITAT BOURGOGNE Le Katamaran Parc Valmy – 41, avenue Françoise-Giroud BP 30428 – 21004 Dijon Cedex Tél. : 03 80 50 56 50 – Courriel : siege.dijon@bourgogne.scichabitat.fr Web : www.bourgogne.scichabitat.fr SOCIÉTÉ NATIONALE IMMOBILIÈRE (SNI) 5, rue des Perrières Tél. : 03 80 76 84 44 www.sni.fr VILLÉO (ANCIENNEMENT LE FOYER DIJONNAIS ET NÉOLIA BOURGOGNE) 28, boulevard Clemenceau – BP 30312 21003 Dijon Cedex – Tél. : 03 80 68 28 00 Courriel : ste@foyerdijonnais.fr Web : www.foyerdijonnais.fr
GRAND DIJON 40, avenue du Drapeau – BP 17510 – 21075 Dijon cedex
DÉCHETTERIES Les déchetteries sont fermées les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre. QUETIGNY – Bd de la Croix-Saint-Martin – Tél. : 03 80 71 03 13 DIJON – Rue Alexander-Fleming – Tél. : 03 80 23 94 94 CHENÔVE – Rue de Longvic – Tél. : 03 80 58 87 32 MARSANNAY-LA-CÔTE – Chemin rural n° 15, dit « chemin des Vaches » LONGVIC – Rue Jules-Guesde. Seule déchetterie habilitée à recevoir l’amiante-ciment (tuyaux, plaques planes et ondulées…) – Tél. : 03 80 68 03 91 HORAIRES D’HIVER
(jusqu’au 30 avril)
du lundi au vendredi le samedi le dimanche
9 h - 12 h et 14 h - 18 h 9 h - 13 h et 14 h - 18 h 9 h - 12 h
sauf Marsannay du lundi au vendredi le samedi le dimanche
9 h - 12 h et 14 h - 17 h 9 h - 13 h et 14 h - 17 h 9 h - 12 h
NUMÉROS UTILES Accueil Grand Dijon
03 80 50 35 35
Allô Tram
0 800 13 2013
Usine d'incinération
03 80 76 40 76
Centre de tri
03 80 76 49 90
Bac mal dimensionné
03 80 76 39 78
Composteur
03 80 76 56 26
Emmaüs
03 80 23 80 11
Encombrants sur rendez-vous
0 800 12 12 11
Déchets verts sur abonnement
0 800 12 12 11
Numéro vert : 0 800 12 12 11 www.grand-dijon.fr Courriel : collecteselective@grand-dijon.fr
L’ASTUCE DE JUIN Vélorution Avantage du vélo en ville : il est convivial. Liberté de déplacement et de stationnement, changement des habitudes… On fait la pause et on papote plus facilement. Plus de plaisir, c’est plus de sourire… Écocitoyen, chargez-vous de vos déchets ! La nature n’est pas un dépotoir : que vous soyez touriste, automobiliste, promeneur ou pique-niqueur, ramassez soigneusement vos déchets et remportez-les chez vous. Papiers gras, emballages, bouteilles, n’abandonnez rien dans la nature.
J’aGIs
av E c
LE
c’est pour la vie !
| vous nous dites |
PLACE WILSON
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Les piliers emmaillotés place Wilson, il va sans dire que cela ne contribue pas à embellir la ville et cette si jolie place. Mais j’ai entendu dire que la place Wilson allait être prochainement rénovée, qu’en est-il réellement ? Allons-nous subir des travaux supplémentaires nous empêchant de circuler aussi à cet endroit ? M.B.J. – Rue Henri-Demesse
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Avec ses 8 000 m², la place Wilson est sans conteste l’une des plus grandes de Dijon. Elle reste un lieu calme et reposant en ville. Les pilastres de la place (élément carré muni d’une base et d’un chapiteau, un pilastre est incrusté dans un mur, tandis qu’un pilier est un élément isolé), édifiés en 1672, nécessitent une complète rénovation – d’où leur emmaillotage – du fait de leur très mauvais état. Des travaux devenus indispensables à la préservation de ce patrimoine dijonnais très apprécié des amateurs et promeneurs. Ces deux éléments monumentaux qui ouvrent sur le cours du Parc vont donc être restaurés à l’identique, sans pour autant engendrer de perturbations sur le trafic routier. Nettoyage, remplacement de pierres, création de nouvelles vasques pour le second pilier s’échelonneront sur deux tranches : la première début juillet 2011, d’une durée de cinq mois, concernera le premier pilastre ; la seconde tranche débutera en début d’année 2012 et s’attachera à la restauration du second durant, là aussi, près de cinq mois. Au final, c’est une nouvelle jeunesse pour la place, qui ne fera que mettre davantage en valeur le kiosque à musique au charme ancien ou le grand bassin à jets d’eau.
STATIONNEMENT
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Les travaux du tram ont pris une véritable ampleur ces dernières semaines ; il devient très difficile non seulement de circuler mais surtout de trouver un stationnement pour son véhicule. Je ne sais plus quelle rue prendre pour tenter de me garer sans encombre à proximité de mon domicile. Et les travaux place de la République suppriment un grand nombre de places. Quelles mesures sont prises pour les Dijonnais afin que l’on puisse se garer tranquillement ? Quid des places supprimées place de la République ? A.K. – Rue Marceau
La phase 1 de la construction de la plate-forme du tramway est installée sur la place de la République jusqu’à fin juillet. Pour l’heure, les parkings au centre de la place restent accessibles, malgré une diminution de leur capacité d’accueil. Il est toutefois conseillé de stationner sur le nouveau parking Vaillant (60 places) et sur celui de l’avenue Garibaldi (40 places), situés à deux pas du centre-ville ainsi que sur les places crées boulevard Clemenceau (20 places). Le parking au sud de la place de la République reste accessible : l’entrée et la sortie se font depuis la rue JeanJacques-Rousseau. À terme, le stationnement ne se fera plus sur la place. Celle-ci deviendra un véritable lieu central et vivant, un espace harmonieux et agréable où tram, bus, navettes Diviaciti, vélos, Velodi et piétons se croiseront chaque jour. Aussi, pour stationner son véhicule en toute tranquillité, la ville de Dijon offre aux automobilistes des réductions au sein de ses parkings en ouvrage (remise de 25 % sur un abonnement en parking en ouvrage). Malraux, Trémouille, ou Citadin (en dessous de l’Intermarché, avenue du Drapeau) sont actuellement sous-utilisés. Mais ce sont au total 11 parkings, dont celui de la gare, et près de 4 000 places de stationnement qui sont proposés aux automobilistes. Renseignements : service voie publique et déplacements, site Victor-Dumay : 1, rue Sainte-Anne, tél. : 03 80 74 51 28.
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POUR LE GROUPE SOCIALISTE, RADICAL DE GAUCHE, CITOYEN ET APPARENTÉS Chaque jour, les Dijonnaises et les Dijonnais perçoivent l’évolution de notre ville au travers du projet phare de cette décennie qu’est le tramway. Dijon, ville référence écologique, se positionne résolument en tant que capitale régionale et affiche sa volonté de rendre un service de qualité, respectueux de l’environnement, qui lui permet de relever les défis du XXIe siècle avec force et atouts. Les deux lignes du tramway couvriront les axes où se concentrent les plus fortes demandes de déplacements et les grands équipements structurants de Dijon : CHU, Zénith, Grand Stade, piscine olympique… Par ailleurs, les itinéraires des bus seront adaptés afin d’offrir une desserte performante de l’ensemble des quartiers et communes, en complément du tramway. Les tarifs seront maîtrisés afin de défendre le pouvoir d’achat et l’accès du plus grand nombre aux transports collectifs. Cette qualité accrue de l’offre de transports publics sera une incitation à utiliser les modes de transport doux pour les déplacements, et donc d’agir pour protéger notre environnement. Consciente de la gêne temporaire que ces travaux pourraient causer aux commerces, et attentive à leurs attentes, la municipalité a mis en place à l’attention des commerçants une commission d’indemnisation à l’amiable des préjudices économiques liés à la réalisation des deux premières lignes. Elle vise à simplifier le règlement à l’amiable des préjudices engendrés par les travaux pour les professionnels riverains du
chantier. Cela témoigne de notre pleine compréhension des difficultés qui pourraient être causées et de notre entière détermination à y répondre. Par souci de maîtrise des coûts, le Grand Dijon et la communauté urbaine de Brest ont réalisé un groupement de commandes sans précédent pour l’acquisition des rames de tramway, permettant ainsi une économie de 20 millions d’euros. Cette innovation témoigne de la volonté d’une gestion efficace des deniers publics. Par ailleurs, en cette période de crise économique particulièrement grave, les travaux du tramway génèrent de l’activité pour les entreprises et donc des emplois. Aussi, ce grand projet que nous avons engagé ensemble au service de tous répond non seulement au défi climatique mais également à une exigence de développement économique au service des déplacements des Dijonnais. Il sera un nouveau facteur d’attractivité pour notre agglomération et donc pour les entreprises et l’emploi. Ensemble, continuons d’agir pour une ville solidaire, dynamique et écologique ! Laurent Grandguillaume, adjoint au maire de Dijon, président du Groupe socialiste, radical de gauche, citoyen et apparentés 8, rue de la Chouette, 21000 Dijon Tél. : 03 80 36 41 77 Courriel : groupemajcm@orange.fr
POUR LE GROUPE DIJON MODEM L’abstention ne cesse d’augmenter à chaque élection. Soigner ce symptôme d’une démocratie bien malade passe notamment par une plus grande cohérence dans le message politique délivré par les élus. En effet, comment ne pas comprendre le désarroi des électeurs, quand les élus d’opposition de notre ville sont capables de s’opposer à la fermeture de classes à Dijon, alors que le nombre d’enfants augmente sensiblement et que, dans le même temps, ils soutiennent sans réserve un gouvernement UMP qui endosse seul la responsabilité de ces fermetures ? Malheureusement, ce même constat d’incohérence peut s’appliquer à l’échelon du département. La majorité départementale clame haut et fort travailler à un aménagement équilibré du territoire sans contribuer à un quelconque affaiblissement de Dijon et de l’agglomération dijonnaise. Dont acte. Mais que valent réellement ces belles paroles lorsque l’on sait que le département a débloqué près de 56 millions d’euros pour le centre d’interprétation d’Alésia – au demeurant un beau projet de développement pour tout le nord
de la Côte-d’Or –, mais qu’il a versé… 0 euro pour la rénovation du musée des Beaux-Arts de Dijon, musée qui rayonne sur tout le département, la région, la France et même une partie de l’Europe ? Ces deux exemples montrent comment désorienter, voire tout simplement dégoûter de la politique les électeurs qui finissent par se diriger vers l’abstention ou les extrêmes. La vérité, la clarté et la cohérence dans le message politique sont essentielles pour que les citoyens retrouvent le chemin des urnes. Il en va de la survie de notre démocratie. François Deseille, maire adjoint délégué aux grands projets, Groupe Dijon MoDem 7B, rue Devosge, 21000 Dijon Tél. : 03 80 23 38 14 Courriel : groupe-modem@orange.fr
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POUR LE GROUPE INITIATIVES DIJON Les conseils de quartier sont des instances de proximité qui doivent permettre de faire remonter les préoccupations des habitants, de les informer sur les actions de la mairie dans leur quartier et, surtout, de les associer à certaines décisions concernant leur vie quotidienne. Lors du dernier conseil municipal, le maire a fait modifier leur fonctionnement. Nous soutenons la plupart des nouveautés proposées, comme l’ouverture de ces instances aux enfants et les mesures prises pour limiter l’absentéisme des membres. Toutefois, d’autres modifications, plus ambitieuses, auraient pu être apportées, comme la participation des associations de quartier. De plus, nous restons convaincus que le « découpage » de Dijon en 9 commissions est trop large. Il ne permet pas d’aborder de façon approfondie les problèmes de chaque quartier. Mais le principal écueil concerne l’ordre du jour des réunions. Il y a des projets intéressants, initiés par les habitants. Mais il y a aussi parfois de longues discussions sur des micropréoccupations (emplacement des bancs, des poubelles…) qui prennent du temps et empêchent d’aborder les vrais problèmes, les dossiers structurants, ceux qui ont un impact réel sur la vie des quartiers. Par exemple, le nouveau réseau de bus Divia aurait pu être préparé, discuté, amendé par les conseils de quartier. On aurait évité des suppressions d’arrêts et des modifications de tracé maladroits, qui affectent le service rendu aux usagers. Il en est de même pour les programmes immobiliers. Avec l’objectif de la mairie de produire 1 000 nouveaux logements chaque année, de nombreux quartiers sont touchés par un phénomène de bétonnage. Il nous semble intéressant de réfléchir à l’arrivée de nouvelles constructions et, le cas échéant, aux aménagements nécessaires à leur bonne intégration. En
effet, la construction d’un immeuble soulève forcément des questions : préservation de l’environnement, accès aux commerces de proximité, circulation, stationnement… Le conseil de quartier apparaît comme l’instance naturelle pour étudier ces questions. Ainsi, lors du dernier conseil municipal, dans un esprit constructif, notre groupe a proposé que les opérations d’urbanisme portant sur la construction de 10 logements et plus fassent l’objet d’une information au conseil de quartier concerné. Le maire a brutalement rejeté cette proposition en indiquant (sic) : On ne peut pas, bien sûr, soumettre les constructions de logements à la concertation des commissions de quartier, sinon on ne construirait plus de logements. Les élus du groupe Initiatives Dijon trouvent ce rejet difficilement cohérent avec les discours affichés sur la « démocratie participative » et sur l’« urbanisme négocié ». Ils invitent les Dijonnais à rester vigilants sur les constructions ayant un impact sur leur cadre de vie. Ils continueront d’agir à leurs côtés. François-Xavier Dugourd, président du groupe Initiatives Dijon, Franck Ayache, Laurent Bourguignat, Jean-Michel Brocherieux, Malika Gauthié, François Hélie, Marie-Claude Mille, Jean-Charles Ouazana, Catherine Vandriesse 43, rue Parmentier, 21000 Dijon Tél. : 03 80 72 46 65 Courriel : contact@initiativesdijon.com Web : www.initiativesdijon.com
POUR LE GROUPE DES ÉLUS VERTS ET OUVERTS DE LA MUNICIPALITÉ DE DIJON La démocratie n’est pas en forme : abstention qui s’élève quelle que soit l’élection, méconnaissance et méfiance à l’égard des institutions, confusion orchestrée entre les trois pouvoirs – législatif, judiciaire et exécutif. À Dijon, même les outils de la démocratie locale comme les commissions de quartier n’endiguent pas ce processus. Le taux d’abstention aux élections cantonales sur le territoire de la commune montre que cela reste insuffisant pour réconcilier le citoyen avec la vie publique et ses institutions. Si les commissions de quartier sont un outil intéressant d’implication des habitants, nous veillons à ce qu’elles ne soient pas de simples courroies de transmission du pouvoir local ou de simples instances de représentation additionnelles. Cependant, à lui seul, cet outil ne peut réconcilier le citoyen avec la démocratie. C’est pourquoi Europe Écologie-Les Verts (EELV) propose d’engager une réforme en profondeur des institutions qui n’a rien à voir avec la réforme constitutionnelle
de juillet 2008, ni avec celle des collectivités territoriales de décembre 2010. Cela passe par une VIe République dont la constitution réaffirmerait la séparation des pouvoirs et leur indépendance. Elle inscrirait la juste représentation de la diversité politique en instaurant un mode de scrutin à la proportionnelle. Elle serait garante de l’application des droits fondamentaux : accès au logement, à l’éducation, à une alimentation saine et à la santé pour chacun. Démocratie et VIe République : un débat qui nous concerne toutes et tous. Groupe des élus verts et ouverts de la municipalité de Dijon 14, avenue Jean-Jaurès, 21000 Dijon Tél. : 09 61 68 76 95 Courriel : groupe-ecologie-verts@wanadoo.fr