Dijon Mag n°238

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LE MAGAZINE DE LA VILLE DE DIJON SEPTEMBRE 2011 N° 238

www.dijon.fr

RESPIREZ C’EST LA RENTRÉE P.

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+ ceEnntcarahil er le Sup

l’agenda culturel du mo is


| ça s’est passé |

DES DIZAINES DE MILLIERS DE SPECTATEURS SE SONT RASSEMBLÉS SUR LES BERGES DU LAC KIR, LE 14 JUILLET, POUR ASSISTER AU SPECTACLE PYROTECHNIQUE ASSURÉ POUR LA 5E ANNÉE PAR L’ARTIFICIER LACROIX-RUGGIERI. CE FEU D’ARTIFICE, TIRÉ À LA FOIS SUR L’EAU (21 RADEAUX DISPOSÉS SUR 600 MÈTRES DE LONG ET 2 PONTONS FLOTTANTS) ET SUR LA PRESQU’ÎLE DU LAC POUR LES TIRS DE PLUS GROS CALIBRE, ÉTAIT ORCHESTRÉ SUR UNE COMPOSITION ORIGINALE DU DIJONNAIS MOONLIFT.

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1 Le groupe Fanny & Jurassic Blues Band au jardin Darcy, lors des rendez-vous « D’Jazz au jardin » coorganisés par Media Music et la ville de Dijon. Durant une semaine (du 11 au 16 juillet), musiciens et public se sont ainsi retrouvés le soir au jardin pour des instants musicaux allant du blues au jazz-rock progressif en passant par le new-orleans.

2 Le projet Binary Audio Misfits (BAM) lors du festival

Dièse #6, le 4 juillet dernier, rue de la Chouette, devant l’hôtel de Vogüé. Entre rock noisy-bluesy et hip hop, le groupe a conquis différentes générations musicales et ouvrait ainsi de belle façon les soirées « Du monde autour » de Guls Productions.

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anniversaire de la Maison

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de Rhénanie-Palatinat et 15 Journées de Rhénanie-Palatinat, le 25 juin dernier. Dans une ambiance festive, « Was ist das rue Buffon ? » proposait musique, animations et dégustations de spécialités dans la 6

rue Buffon, dans la cour et dans le jardin de la Maison de RhénaniePalatinat.

4 Ambiance studieuse aux 3

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journées Illico2, visant à établir

la charte du plan-climat Illico2. Ce plan permettra d’ici à 2020 de dépasser les objectifs européens des « 3 x 20 » fixés par l’Union européenne : réduire de 20 % les émissions de gaz à effet de serre en augmentant de 20 % l’efficacité énergétique et en atteignant 20 % d’énergies renouvelables.

5 Exposition « Dijon vu par… Aurélien Benoist et Frédérick

Gagné », au salon Apollon de l’hôtel de ville. Jusqu’au 4 septembre, Dijonnais et touristes peuvent apprécier le travail de ce duo qui mêle photographie et arts plastiques pour un panorama singulier de la ville de Dijon. Une installation qui insuffle au visiteur une vision à la fois poétique et critique d’endroits imposés ou oubliés.

6 Séance plénière du conseil

municipal d’enfants (CME) le 22 juin, salle de Flore, où étaient présentés les projets retenus par les 63 jeunes élus et l’actualité du conseil depuis la plénière d’installation de décembre dernier.


Sommaire P.

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| c’est d’actu | JOURNÉES DU PATRIMOINE : VOYAGE À TRAVERS LE TEMPS PRÉSENT

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| c’est d’actu | UNE NOUVELLE PAGE POUR LE CONSORTIUM

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| tout le monde en parle | CONCERT DE RENTRÉE : LA SOIRÉE DE TOUS LES TALENTS

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| référence écologique | CONCOURS : DANS LA FAMILLE « ÉNERGIE POSITIVE », JE DEMANDE…

RESPIREZ

DOSSIER P.

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C’EST LA RENTRÉE ! P.

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| rencontre | GRANDES ET PETITES EXHIBITIONS DES 26000 COUVERTS

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34 | à votre service | NUMÉROS UTILES, URGENCES, GRAND DIJON, ETC.

le Sup dijon culture

EXPO | E PUBLIC | DANSE | JEUN THÉÂTRE | CONCERT |

| ET MUSÉE | CINÉ

AUSSI

Participez à Dijon Mag ! Pour raconter votre ville par le texte ou par l’image, la rédaction de Dijon Mag vous invite à contribuer au magazine. Proposez vos sujets, vos articles, vos photos… et devenez acteur de votre revue ! Vos propositions seront présentées au comité de rédaction de Dijon Mag.

À vos plumes ! Contact : dijonmag@ville-dijon.fr

au centre du magazine amour Hiroshima mon (voir p. 9) Curto © Mario Del

le Sup dijon culture SEPT 2011

TOUTES VOS SORTIES DU MOIS DE SEPTEMBRE

DIJON MAG N° 238 SEPTEMBRE 2011. Directeur de publication : François Rebsamen – Codirecteur de publication : Alain Millot – Directeur de la rédaction : Thierry Coursin – Directeur adjoint: Fabian Forni – Ont collaboré : Nicolas Boisnard, Catherine Jonon, Romain Lelièvre, Nadine Paulin, Éric Perruchot, Linda Simon – Photos : Philippe Bornier, Ludovic Charron, Hajar Zenasni – Secrétariat de rédaction : Antoine-Joseph Martin – Conception et réalisation : tempsRéel – Impression : BLG – Distribution : La Poste – N° d’impression : 70779 – Dépôt légal : 3e trimestre 2011


| dites-nous… françois rebsamen |

L’éducation, une priorité 3 QUESTIONS À FRANÇOIS REBSAMEN SÉNATEUR-MAIRE DE DIJON

Quels seront vos axes de travail pour cette rentrée 2011 ? Dans l’esprit de tout un chacun, cette période est avant tout synonyme de rentrée scolaire. De façon plus globale, c’est sur l’éducation que je souhaite insister. C’est d’ailleurs une des priorités de travail de l’équipe municipale, qui met en œuvre, toute l’année, de nombreux projets pour favoriser la réussite éducative de tous les petits Dijonnais. La rentrée permet donc de rappeler que l’éducation est un enjeu majeur pour notre société. C’est d’ailleurs ce qui ressort de l’enquête BVA réalisée dans cinq pays européens et publiée en juillet dernier [1]. Elle révèle la spectaculaire percée de l’éducation au troisième rang des attentes prioritaires en matière d’action publique, et tout particulièrement des Français, qui la placent en tête de leurs priorités. Et ils ont raison car tout commence à l’école !

PROCHAIN CONSEIL MUNICIPAL LUNDI 26 SEPTEMBRE SALLE DE FLORE À 18 H 30 ET EN DIRECT SUR DIJON.FR

Comment se traduit l’engagement pour la réussite éducative à Dijon ? Depuis plusieurs années maintenant, nous nous attachons à favoriser l’épanouissement de chaque enfant, en lui permettant un accès privilégié aux savoirs mais aussi à la culture, au sport, à la citoyenneté. Nombre d’actions portées par la ville vont dans ce sens. Je pense notamment à toutes les animations proposées lors des interventions pédagogiques en temps scolaire ou lors des temps périscolaires, depuis les activités culturelles et sportives jusqu’aux actions en faveur de la santé ou de la prévention routière. La ville fait également un effort budgétaire très important chaque année pour construire ou reconstruire des écoles, les réaménager, les équiper en matériel informatique et installer des tableaux interactifs. En septembre, la nouvelle école Montmuzard sera d’ailleurs intégralement terminée et les travaux débuteront pour l’école maternelle Montchapet. Par ailleurs, la municipalité a mis en place, depuis la rentrée 2010, une tarification adaptée aux revenus dans l’ensemble des restaurants scolaires dijonnais. Cette tarification – déjà appliquée pour la facturation des services des haltes-garderies, crèches, accueils matins et soirs dans les écoles et des accueils de loisirs extrascolaires – est la garantie d’une plus grande solidarité pour les familles. Cela va donc au-delà de la simple réussite éducative ? Absolument. Par cette décision, l’équipe municipale et moi-même souhaitons contribuer à une plus grande justice sociale et à l’amélioration des conditions d’accès aux activités culturelles. Je reste d’ailleurs plus que jamais convaincu que, dans cette période de crise sociale et économique, nous devons continuer à promouvoir la culture, facteur de lien social, d’attractivité et de développement pour notre cité. En consacrant plus de 21 % de notre budget à la culture, nous confirmons cet engagement, qui s’énonce aussi par une multitude de projets accessibles à tous pendant l’année. En septembre, vous pourrez d’ailleurs profiter du concert de rentrée et des Journées européennes du patrimoine.

[1] Baromètre annuel « Image des services publics en Europe » (6 juillet 2011), sondage réalisé du 1er au 14 juin auprès de 4 200 personnes par BVA et l’Institut Paul-Delouvrier pour Les Échos et France Info.


| c’est d’actu |

JOURNÉES DU PATRIMOINE

VOYAGE À TRAVERS LE TEMPS PRÉSENT Randonnées patrimoniales jusqu’à la Fontaine-d’Ouche, visites de chantier au musée des Beaux-Arts, et l’église Saint-Philibert comme nouveau lieu d’exposition d’art contemporain sont au programme des Journées du patrimoine. ors des 28es Journées européennes du patrimoine, les 17 et 18 septembre, le cœur historique de Dijon, labellisée « Ville d’art et d’histoire », battra hors des sentiers battus. Cette année, le thème national « Voyage du patrimoine » fait particulièrement écho aux grands chantiers patrimoniaux qui sont conduits. En premier lieu celui du musée des Beaux-Arts, évidemment, où les visiteurs seront exceptionnellement guidés jusqu’à la salle des Tombeaux des Ducs, accessible à cette occasion. Les coulisses des travaux, révélant l’architecture originelle du Palais des Ducs, pourront y être appréciées selon la conception d’« ouvrir le musée sur la ville ».

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TRAJET HISTORIQUE ET URBAIN. Cette perspective guidera aussi les randonneurs du centre-ville au quartier de la Fontaine-d’Ouche, lui-même en pleine rénovation urbaine. Le patrimoine naturel sera le fil conducteur d’un itinéraire pédestre d’environ trois heures pour

lequel les habitants se sont investis dans le cadre du contrat de quartier « Mieux vivre ensemble ». Et c’est assistés de la photographe Roxanne Gauthier et du plasticien Michel Liégeois qu’ils ont conçu le balisage passant notamment par la combe à la Serpent, la coulée de l’Ouche ou les vignes des Marcs-d’Or. Cette nouvelle lecture du patrimoine prend même la tournure d’un pique-nique convivial réunissant à mi-parcours les randonneurs, ceux partis de l’hôtel Bouchu dit d’Esterno (1, rue Monge) et ceux partis de la Fontaine-d’Ouche. Autre rencontre illustrant le voyage entre histoire et création contemporaine, celle qu’offrira désormais l’église Saint-Philibert, depuis longtemps désaffectée. L’unique église romane de Dijon reprendra vie avec des visites et des manifestations plus régulières, comme celle qui eut lieu en octobre 2010, lors de l’exposition collective d’art et design « 21000 ». Les expositions qui s’y dérouleront seront associées à l’École nationale supérieure d’arts (Ensa), au Consortium, au


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PÉRISCOLAIRE

DEUX NOUVEAUX ACCUEILS POUR LA RENTRÉE es accueils périscolaires permettent aux parents de mieux concilier vie familiale et vie professionnelle. Pour cette rentrée, deux nouvelles structures ouvrent et peuvent accueillir au total 110 enfants. Avantage de ces nouveaux accueils : clairement identifiés « accueil de loisirs » avec un accès direct depuis une entrée séparée, sans que les parents aient à entrer dans l’école, ils facilitent pour les enfants la différenciation entre le temps scolaire et le temps de loisir. À l’école Maladière, les travaux, d’un montant de 375 000 euros, ont permis la création d’un nouveau lieu d’une surface de 175 m2 pouvant accueillir 70 enfants (30 de maternelle et 40 de cours élémentaires). À l’école Petit-Bernard, l’accueil périscolaire a été aménagé dans deux logements de fonction situés au-dessus de l’école, avec ascenseur (obligation légale liée à l’accessibilité pour les handicapés), pour près de 310 000 euros. Il permet désormais à 40 enfants de bénéficier d’une salle d’activité maternelle, élémentaire et d’une salle pour les devoirs en autonomie.

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Fonds régional d’art contemporain (Frac) de Bourgogne et au musée des Beaux-Arts. Mais ces Journées du patrimoine sont aussi l’occasion de créer son propre itinéraire de découverte. Des fascicules thématiques, téléchargeables sur le site www.dijon.fr, proposent à la visite les plus beaux exemples du secteur sauvegardé, joyaux du XVe au XVIIIe siècle, mais aussi le style décoratif et l’art nouveau. Samedi 17 et dimanche 18 septembre dans toute la ville

PROGRAMME COMPLET sur le site www.dijon.fr et dans le dépliant dédié, diffusé en divers lieux : bureau accueil de la mairie, salons de l’hôtel de ville, mairies annexes, musée des Beaux-Arts, musée de la Vie bourguignonne, Musée archéologique, Jardin des sciences, Opéra Dijon, bibliothèque municipale, office de tourisme, hôtel de Vogüé, hôtel Bouchu dit d’Esterno, église Saint-Philibert, archives municipales…


| c’est d’actu |

TRIBU FESTIVAL

LE CHAMP DU MONDE De l’Afrique aux Amériques, toutes les musiques se donnent rendez-vous à Dijon la première quinzaine d’octobre, pour un festival riche en traditions. Zé Ethiopian Brass Band

endez-vous très attendu des amateurs de musiques, au pluriel, dans toutes leurs diversités et leurs richesses, le Tribu Festival se tiendra cette année du 1er au 16 octobre. Rock, jazz, folklores, il brasse comme à l’accoutumée toutes les traditions : jazz éthiopien, rumba catalane, accidents sonores, yéyé birman, post-rock tropical, annonce dans un inventaire à la Prévert l’association Zutique Productions, maître d’œuvre du festival. Un temps particulier, pour cette 12e édition : les samedi 8 et dimanche 9 octobre, Tribu s’exporte en festival Repérages (bisannuel) au centre archéologique de Bibracte pour un focus sur la scène artistique catalane, du piano arrangé d’Agustí Fernández à l’installation El Laberint, en passant par le cirque, la littérature, la danse flamenca, les chaleurs

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piquantes de La Troba Kung-Fú ou un hommage à Gato Barbieri (entre autres). Sans oublier l’intrigante association accordéon diatonique (Cati Plana) et vielle à roue (Marc Egea). Lequel aura joué la veille au Consortium avec un autre vielleux, Dominique Regef, à la même affiche que – nouvelle belle rencontre – les « Impressions d’Afrique » du Quatuor Béla associé au griot malien Moriba Koïta. Auparavant, ne ratez pas l’ouverture du festival (gratuite et en fanfare !), le vendredi 30 septembre à la Péniche Cancale, ainsi que le samedi 1er octobre place François-Rude, avec le Zé Ethiopian Brass Band : 25 musiciens, amateurs et professionnels (de 7 à 65 ans), qui revisitent avec talent l’âge d’or de la musique éthiopienne, « coachés » par des membres du fameux Tigre des platanes. L’orchestre ne devait durer qu’une saison mais a

depuis été invité à plusieurs festivals, se réjouit Fred Ménard, directeur de Zutique, presque étonné de ce succès. Et si Tribu 2011 viendra se clore avec le Répertoire de la révolte (free rock et poésie) et la joute décalée de Fantazio et Jean-Yves Ruf, il aura en amont parcouru nombre de territoires : une « fanfare aquatique » en orchestre de conques (Les Chevals), le toujours inspiré David Krakauer (l’un des grands musiciens klezmers actuels), le hip hop chicagoan de Qwel & Maker, l’Afrique contemporaine de La Seconde Méthode… Autant de voyages depuis les scènes dijonnaises, décidément ambitieuses. Du samedi 1er au dimanche 16 octobre (lancement le vendredi 30 septembre) Rens. : www.tribufestival.com Courriel : public@zutique.com

JOURNÉE DES NOUVEAUX HABITANTS

UN ACCUEIL DE CHOIX our accompagner les nouveaux habitants dans leur installation, la ville de Dijon propose, pour la 10e année, une journée d’accueil dans les salons de la mairie. Objectif : présenter dans un même espace tous les services dont les nouveaux arrivants auront besoin au quotidien. Les services de la ville (CCAS, petite enfance, personnes âgées, état civil, sport…) seront donc présents, ainsi que de nombreux partenaires, tels le Grand Dijon, des services publics ou des associations. L’inscription sur les listes électorales sera possible en direct. Chaque participant repartira en outre avec une mallette contenant une foule d’informations précieuses : plan de la ville, du réseau Divia, guide pratique du nouvel habitant, etc. Samedi 8 octobre de 9 h à 18 h – Palais des Ducs et des États de Bourgogne, hôtel de ville Rens. : 0 800 21 3000

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ÉCOCITÉ JARDIN DES MARAÎCHERS

LA CONCERTATION S’ENGAGE À l’horizon 2014, les anciens abattoirs municipaux laisseront place à un écoquartier. Exposition, réunion publique : les Dijonnais sont invités à donner leur avis. u 5 septembre au 7 octobre, la salle d’attente des mariages de la mairie de Dijon (Palais des Ducs) accueillera une exposition présentant le projet d’aménagement du futur écoquartier, baptisé Écocité Jardin des Maraîchers. Une réunion publique de présentation sera également organisée en octobre. Exposition et réunion publique, deux formes de concertation préalable qui permettront aux Dijonnais de s’exprimer sur le projet ; un cahier des observations sera notamment disponible sur le lieu de l’exposition. Le futur écoquartier, l’un des quatorze qui seront au total réalisés ces prochaines années, s’installera sur une vingtaine d’hectares, en lieu et place des anciens abattoirs municipaux et des terrains limitrophes, et il présente comme avantage de gommer une friche urbaine du paysage. Y seront édifiés logements, commerces et bureaux dans le respect des nouvelles normes de construction entièrement tournées vers le développement durable. L’offre d’habitat proposée

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Site des anciens abattoirs municipaux.

s’adressera à de jeunes ménages comme à des seniors. La mixité sociale, avec au moins 35 % de logements à loyer modéré, favorisera l’accès des habitants à revenus modestes. Pour faciliter la mobilité, le futur écoquartier

bénéficiera d’une desserte en transports publics. Le début des travaux est prévu en 2012 et les premières livraisons immobilières sont programmées courant 2014.

GRAND DÉJ’ 2011

COURS D’ARTS PLASTIQUES

DES ASSOCIATIONS TOUJOURS MOBILISÉES

LES NOUVEAUTÉS DE LA RENTRÉE

près le large succès des précédentes éditions, les associations bourguignonnes se rassemblent à nouveau pour une journée festive faite de rencontres, de débats et d’animations : danse, musique, démonstrations sportives… Le Grand Déj’, 11e du nom, facilite depuis 2001 la rencontre entre associations, bénévoles, grand public, élus et structures. Il permet à nombre de citoyens de s’informer sur l’association de leur choix pour s’y engager par la suite. Comme chaque année, le prix de la ville de Dijon, d’une valeur de 1 000 euros, sera remis à une association méritante pour son action dans des domaines tels que le logement, l’engagement en faveur des jeunes en difficulté, le développement durable, le soutien social, etc. Dimanche 25 septembre de 10 h à 18 h – Berges du lac Kir Rens. : www.dijon.fr – Voir aussi notre article page 28

a ville de Dijon organise, en collaboration avec l’École nationale supérieure d’art (Ensa), des cours d’arts plastiques. Il s’agit de cours d’initiation ou de perfectionnement aux principales disciplines relatives aux arts plastiques et visuels, dispensés dans le but d’une pratique amateur. Pour la rentrée de septembre, deux nouveautés sont mises en place. Tout d’abord, la création d’un module de type classe préparatoire permettant d’offrir un cursus cohérent aux lycéens et étudiants souhaitant préparer les concours d’entrée dans les écoles supérieures. Et pour poursuivre l’effort de solidarité engagé, harmoniser le coût des prestations municipales et améliorer les conditions d’accès aux activités culturelles, la municipalité a décidé d’élargir à ces ateliers le champ d’application du dispositif de la tarification adaptée aux revenus. Rens. : 03 80 74 59 09

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| c’est d’actu |

« LES FILS DE L’HYDRE »

DES ARTISTES DIJONNAIS EN DÉCORS NATURELS cteur et réalisateur, le Dijonnais Christophe Gomes à parcouru les rues de la ville tout l’été pour achever son premier long métrage, Les Fils de l’Hydre. Une fiction qui permet de découvrir le riche patrimoine de la ville, coréalisée par Ludovic Gaudry et sur un scénario signé Nicolas Vernet (production Rêves d’histoire). C’est bien sûr très important de tourner mon premier long métrage dans la ville qui m’a vue grandir, avec ses artistes, car c’est mon

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histoire, mon passé et mon patrimoine, j’y suis donc attaché, explique le jeune réalisateur (21 ans), qui a su pour l’occasion s’entourer d’artistes et amis dijonnais comme Yves Jamait, Daniel Fernandez, Thierry Caens ou François Chattot. Fin septembre, le montage sera terminé. La musique, elle, sera enregistrée en décembre. Diffusion prévue début 2012. Rens. : www.myspace.com/reves_d_histoire

PÔLE D’ART CONTEMPORAIN

UNE NOUVELLE PAGE POUR LE CONSORTIUM on inauguration officielle aura lieu à la mi-septembre, en présence notamment du sénateur-maire de Dijon et du ministre de la Culture, Frédéric Mitterrand. Il a pourtant été créé en 1977. Est-ce à dire qu’il s’agit d’un nouveau Consortium ? Je ne pense pas, tempère Éric Troncy, son codirecteur. Pour nous, il s’agit plutôt d’une sorte de mise à niveau : niveau de ce qu’une ville comme Dijon est en droit d’attendre d’un centre d’art contemporain international, et surtout niveau de ce que le public est lui-même en droit d’attendre d’un tel lieu, en termes de qualité de regard comme en termes de confort. À cet effet, les bâtiments ont été entièrement revisités par l’architecte Shigeru Ban (qui, entre autres, a aussi coréalisé le Centre PompidouMetz), dans un dialogue très ouvert, très fructueux avec l’équipe du Consortium, relève Éric Troncy. Le public, lui, a déjà pu découvrir durant l’été les désormais 2 500 m2 de surface d’exposition. Nous avons enregistré plus de 1 500 visiteurs pour les seules trois journées portes ouvertes de juin, se félicite Éric Troncy. L’expo inaugurale, « Deep Comedy », organisée par Dan Graham, réunit des œuvres d’une vingtaine d’artistes dans une sorte de « bazar » malicieux de l’art contemporain. Le moyen pour la petite équipe (une dizaine de personnes) du Consortium de présenter un bel éventail d’œuvres mais aussi de convier là et de saluer des amis, des

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« Deep Comedy », de Dan Graham (détail). Œuvres de Julia Scher et David Hominal.

compagnons de route. Et d’affirmer haut et fort la diversité revendiquée du lieu, qui continuera à coorganiser, dans une salle rénovée, des concerts et spectacles, par exemple avec Why Note, et compte même ouvrir d’ici peu un restaurant avec le chef David Zuddas. Avec l’ambition de faire du Consortium un lieu avant tout ouvert, décontracté. Un lieu d’échanges. Exposition « Deep Comedy » jusqu’au jeudi 10 novembre Rens. : 03 80 68 45 55 – http://leconsortium.fr

en bref > TRAIN ALZHEIMER

> TOQUÉS DU GOÛT

> CARTECULTURE

La société Trains Expo SNCF, en partenariat avec les principales associations et fondations nationales concernées par la maladie d’Alzheimer, organise la 2e édition du « Train Alzheimer », qui fera une halte à Dijon. Informations, conférences et projections de films s’enchaîneront pour expliquer la maladie au grand public et faire le point sur les recherches en cours. Dimanche 25 septembre de 9 h à 19 h, gare de Dijon. Rens. : www.train-alzheimer.fr

Les passionnés de cuisine pourront dévoiler leurs talents de cuisinier lors de la 2e édition du concours des « Toqués du goût », organisé par la ville de Dijon. La règle est simple : composer un repas complet (entrée, plat, dessert) pour 4 personnes avec un budget de 16 euros. Dossiers de candidature à renvoyer avant le 14 octobre. Le concours se déroulera le mardi 1er novembre, lors de la Foire internationale et gastronomique. Rens. : 03 80 44 81 50.

Depuis 2004, les étudiants peuvent, grâce à la Carteculture initiée par le Grand Dijon, la ville et l’université de Bourgogne (uB), profiter de l’offre culturelle très dense à un prix modique dans la majorité des lieux de spectacle de l’agglomération. Valable du 1er septembre de l’année en cours au 31 août de l’année suivante, elle est vendue 5 euros et ouvre droit à un tarif unique de 5,50 euros par spectacle et de 3,50 euros pour le ciné art et essai. Rens. : www.carteculture.fr et www.grand-dijon.fr.


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NUIT DES CHERCHEURS À L’UB

REMUE-MÉNINGES ET SENSATIONS

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e vendredi 23 septembre, toute l’Europe fêtera la culture scientifique. Sur le campus de l’université de Bourgogne (uB), dans une ambiance originale, rencontrez et découvrez les chercheurs d’aujourd’hui. Démonstrations, vidéos, expositions et expériences à l’appui, des chimistes de l’infiniment petit, des biologistes, des musicologues ou encore des historiens dévoileront leurs investigations actuelles autour de deux thèmes opposés et complémentaires : le désordre et l’ordre. « Dompter » le chaos ? Des physiciens exposeront des phénomènes chaotiques dans une salle dédiée au désordre. Par exemple, notre atmosphère est désordonnée et son comportement n’est pas prévisible à long terme. Des climatologues expliqueront comment ils peuvent cependant étudier l’évolution du climat. Ordre et désordre dans l’histoire ? Grèves et manifestations sont synonymes de désordre. Pourtant, un historien montrera que de l’ordre a été nécessaire à ces mouvements sociaux, lors du Front populaire notamment. D’autres historiens spécialistes de la Seconde

Guerre mondiale discuteront des rapports entre forces de l’ordre et maquisards. Atomes et musique : des chimistes aux instruments impressionnants feront découvrir leur maîtrise de structures infiniment petites. La soirée se terminera par un « concert expliqué » au cours duquel un musicologue illustrera comment les compositeurs contemporains manient ordre et désordre pour modeler leur œuvre. Vendredi 23 septembre à partir de 18 h à l’Atheneum de l’uB Dès 9 ans – Gratuit Rens. et programme : http://experimentarium.u-bourgogne.fr

DIJON VÉLOTOUR

ENDURANCE

UNE BALADE DÉROUTANTE

COURSE DU “BIEN PUBLIC”

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’est la randonnée citadine de la rentrée. Accessibles à tous, les parcours proposés détonnent par leur originalité puisqu’ils sont l’occasion unique de passer à vélo dans des sites souvent fermés au public, non adaptés, décalés, inconnus, insolites ou encore incontournables : le magasin Décathlon à Quetigny, la piscine olympique, le lycée Saint-Joseph, le parking Condorcet, la Nef… Quatre pôles d’animation jalonneront les parcours : « Découvrez » (peinture, expo, dégustations…), « Respirez » (démonstration de taï-chi-chuan, ateliers « écodécouverte », sculpture sur ballons…), « Bougez » (danse, percussions et capoeira, démonstrations de parkour et d’échasses urbaines…) et « Partagez » (arts du cirque, diabolo, maquillage, musique traditionnelle…). Dimanche 11 septembre à partir de 8 h – Parc de la Colombière Rens. et inscriptions : www.velotour.fr (inscriptions possibles jusqu’au départ)

evenue l’un des événements sportifs majeurs de la rentrée, la Course du Bien public rassemble à chaque édition près de 2 000 participants. Elle comprend deux distances labellisées, un 10 km et un semi-marathon qualificatifs pour les championnats de France, ainsi que des courses enfants (1 et 3 km). Les départs auront lieu quai Nicolas-Rolin pour le 10 et le 21 km, et le long du canal, à côté du siège du quotidien, pour les courses enfants. De nombreuses animations sont prévues au sein du « village partenaires ». Tarifs : 10 km : 10 € (13 € le jour de la course) ; 21 km : 13 € (16 € le jour de la course) ; enfants : 2 € (4 € le jour de la course). Samedi 3 septembre Rens. : www.coursedubienpublic.com

> ÉDUKA 21

> MUCOVISCIDOSE

> ENCADREMENT

Organisé par le centre régional de documentation pédagogique (CRDP) de Bourgogne, en partenariat notamment avec la ville de Dijon, ce 11e salon des éditeurs scolaires et parascolaires s’adresse à tous les acteurs et partenaires de l’enseignement (primaire, secondaire, technologique, post-bac), de la formation continue et de l’orientation, et en particulier aux enseignants et aux parents d’élèves. Mercredi 21 septembre de 9 h à 17 h 30. Cellier de Clairvaux. Rens. : www.ac-dijon.fr/crdp

C’est autour de nombreuses animations musicales et de points d’information que le public est invité à se mobiliser pour la journée nationale de lutte contre la mucoviscidose. Des « Virades de l’espoir » qui permettront de récolter des fonds destinés au financement de la recherche, à l’amélioration des soins et à la qualité de vie des patients. Samedi 24 septembre de 9 h à 18 h place François-Rude, et dimanche 25 septembre à Fontaine-lès-Dijon. Rens. : www.vaincrelamuco.org

Le Dijonnais Vincent Tiercin, fils de Christian, L’Encadreur de la rue Charrue, a récemment obtenu le Grand Prix du Concours international d’encadrement organisé par le Salon des métiers et activités de la création (Smac). Une belle reconnaissance de la profession pour ce jeune homme de 24 ans qui, après un bac professionnel d’ébénisterie et deux années de « design objets », a obtenu à Dijon son CAP d’encadrement en deux ans au lieu de trois. Rens. : www.encadreur.fr


| c’est d’actu |

SEMAINE EUROPÉENNE DE LA MOBILITÉ

CHANGER SES HABITUDES DE DÉPLACEMENT u 16 au 22 septembre, se tient la Semaine européenne de la mobilité. À cette occasion, Dijon et le Grand Dijon s’associent pour améliorer la qualité de vie de leurs 250 000 habitants, en particulier en maîtrisant les flux de circulation, afin de lutter contre la pollution et le bruit. Sont mis à contribution : Divia et ses 17 lignes de bus, les navettes gratuites du centre-ville, le tram, toujours très attendu, les Velodi et leurs 1 800 arceaux de stationnement, bientôt complétés par 40 km de pistes qui longeront les deux lignes du tramway. Divia

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organise ainsi un « jour à 1 euro », enrichi par un Pass à 5 euros pendant les Journées du patrimoine, les 17 et 18 septembre. Les entreprises sont également mises à contribution, grâce au challenge « Au travail sans ma voiture », qui vise à réduire l’usage de l’automobile (la remise des prix aura lieu le 22 septembre). En outre, du 5 au 7 octobre, se tiendra à Dijon le congrès du Club des villes et territoires cyclables, organisé par la ville, le Grand Dijon et le conseil régional de Bourgogne. Rens. : www.dijon.fr www.grand-dijon.fr

ÉTUDIANTS INTERNATIONAUX

JOURNÉE NATIONALE DU CHEVAL

JOURNÉES D’ACCUEIL ET DE DÉCOUVERTE

GALOPS D’ESSAI

ls sont 3 400 à avoir choisi Dijon et son agglomération pour poursuivre leurs études supérieures. « Ils », ce sont les étudiants internationaux. Depuis trois ans, pour facilité leur intégration, la ville, le Grand Dijon, l’université de Bourgogne (uB), la Maison de Rhénanie-Palatinat et l’École supérieure de commerce (ESC) de Dijon, entre autres partenaires, s’unissent pour proposer trois journées d’accueil et de découverte aux nouveaux venus. Ces journées, organisées dans le cadre de la Journée européenne des langues, ont pour objectif, outre le fait de renforcer l’intégration des étudiants internationaux dans la ville, de promouvoir la diversité linguistique auprès des enfants des écoles élémentaires de Dijon et de son agglomération. Ainsi, le vendredi 23 de 14 h à 16 h, salle Devosge, diverses actions éducatives seront organisées avec les écoles de Dijon et de l’agglomération, en présence d’étudiants internationaux qui seront ensuite conviés par la sénateur-maire à un verre de l’amitié. Le lendemain, à partir de 10 h, des visites du centre historique sont prévues. Puis, à partir de 19 h, c’est à une soirée festive organisée par l’université de Bourgogne pour ses étudiants du campus que chacun sera invité. Enfin, le dimanche après-midi, un tournoi sportif inter-établissements sera proposé sur le campus de l’uB. Du vendredi 23 au dimanche 25 septembre Rens. : www.dijon.fr

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e dimanche 18 septembre, la Fédération française d’équitation organise la Journée nationale du cheval dans plus de mille clubs, sur tout le territoire. Une excellente occasion pour aller à la rencontre des équidés de tout type. Ce jour-là, le Cercle hippique dijonnais propose des animations, dont des baptêmes à poney et à cheval ainsi que des démonstrations de dressage, en vue de présenter un maximum de disciplines équestres. De son côté, l’Académie de Bonvaux axe sa journée portes ouvertes sur la découverte du club, avec des démonstrations de saut d’obstacles et de hunter, spécialité du lieu. Récemment labellisé « écurie de compétition » et toujours soucieux d’inciter le plus possible les enfants à choisir le cheval comme activité extrascolaire, L’Étrier de Bourgogne devance d’une semaine la manifestation, qui se tiendra chez eux le dimanche 11 septembre, afin d’accompagner le Vélotour (voir p. 11), qui traversera l’endroit. L’Étrier de Bourgogne – Castel de la Colombière – Tél. : 03 80 31 88 79 Cercle hippique dijonnais – Rue St-Vincent-de-Paul – Tél. : 03 80 41 06 63 Académie de Bonvaux – 21370 Plombières-lès-Dijon – Tél. : 06 74 65 03 51

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| tout le monde en parle |

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CONCERT DE RENTRÉE

LA SOIRÉE DE TOUS LES TALENTS Chaque année, le concert de rentrée annonce brillamment la rentrée culturelle. Et 2011 devrait encore vendanger un grand cru.

lore l’été et annoncer la nouvelle saison, nous explique Christine Martin, adjointe déléguée à l’animation. Telle est la mission assignée au désormais traditionnel concert de rentrée, qui se tiendra cette année le vendredi 2 septembre, place de la Libération, à partir de 19 h et jusqu’à 0 h 30. La volonté de la mairie est d’offrir aux Dijonnais un rendez-vous annuel pour finir l’été tranquillement en proposant cette belle offre culturelle. Les deux bornes de la période estivale sont ainsi la Fête de la musique, le 21 juin, et ce spectacle du premier week-end de septembre, qui ferme la parenthèse. Une particularité : cet événement présente régulièrement une tête d’affiche axée vers la musique électronique, car Dijon s’est fait une petite réputation dans ce domaine et dispose sur place d’un vivier important et vivant. Le célèbre DJ Laurent Garnier, qui a fait ses

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gammes à L’Anfer, célèbre club local, est ainsi venu poser ses platines en 2010. En 2009, c’était le tour de Vitalic, un homme du cru, comme son label Citizen Records. En 2011, ce sera encore « du lourd » ! DE LA CHANSON À L’ÉLECTRO. Après dix ans de piano au conservatoire et un premier album en 2009, le Rémois Yuksek, habitué à parcourir le monde, s’arrêtera un instant pour nous faire une démonstration de sa maîtrise de la musique électro. Auparavant, rien moins que Gaëtan Roussel, ex-Louise Attaque et deux Victoires de la musique en 2011 (artiste interprète masculin et album rock). Et en clôture de soirée, le Bruxellois Stromae, première partie des Black Eyed Peas au Stade de France, lui aussi Victoire de la musique (album électro/danse). En ouverture de concert, deux « régionaux de l’étape » : le trio pop-rock Hit By Moscow,

lauréat des repérages Bourgogne pour les Eurockéennes de Belfort, et l’inspiré Bastien Lallemant, qui viendra accompagné de ses amis du Dahu (attention : talents !). Cette soirée, bien entendu, est gratuite. De nombreux cafés et restaurants du centre-ville seront ouverts, et ravis de proposer une halte aux promeneurs et autres flâneurs qui ne désirent pas suivre la totalité du concert. Et si quelque 15 000 personnes sont attendues, l’endroit sera rendu nettoyé le lendemain grâce au service propreté de la ville, qui intervient pendant (ramassage des gobelets en plastique) et après le concert (passage des machines). Ne doutons pas que, cette année encore, tout en profitant pleinement du spectacle, la foule qui envahira la place sera bon enfant et respectera les lieux. Rens. : www.dijon.fr


| à suivre |

LE DFCO EN LIGUE 1

LES SOIRS DE MATCH, JOUEZ COLLECTIF ! Dès l’automne 2012, c’est en tramway que la plupart des supporters du DFCO pourront se rendre au Parc municipal des sports pour encourager leur équipe. D’ici là, afin que l’accès au stade se fasse dans les meilleures conditions, alors que le secteur est en travaux et que Gaston-Gérard va jouer bien souvent à guichets fermés, il va falloir se souvenir que le foot est avant tout un sport d’équipe. ’est bien en tramway que la plupart des supporters du DFCO, dès l’automne 2012, pourront se rendre au Parc municipal des sports pour encourager une équipe qui, sous la houlette de son entraîneur, Patrice Carteron, et de son président, Bernard Gnecchi, vient de rejoindre l’élite footballistique française. D’ici là, pour que l’accès au stade ne prenne pas des allures de calvaire notamment pour les riverains, alors que le secteur est en travaux et que Gaston-Gérard va connaître les plus grosses affluences de son histoire (la capacité vient d’être portée à 17 000 places), il va falloir apprendre à jouer collectif ! Voici tous les bons plans pour accéder au grand stade les soirs de match, ainsi que les comportements à éviter.

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À PIED. La marche est certainement pour le Dijonnais le moyen le plus tranquille – le plus convivial aussi, si vous partagez la passion du foot avec votre famille ou vos amis – d’aller applaudir les exploits du DFCO. Rien de tel en effet, tout en faisant travailler ses muscles,

que d’être débarrassé du souci de garer son véhicule dans un contexte pareil… Pensez-y : il faut moins d’une demi-heure à pied pour rejoindre le stade depuis la place de la Libération. EN DEUX-ROUES. C’est bien connu : en vélo, on dépasse les autos… Et c’est encore plus vrai les soirs de match, quand votre équipe favorite joue au plus haut niveau. Pour encourager encore davantage l’usage des deuxroues (motos, vélos…), un parking leur est dédié à l’angle du boulevard Maréchal-deLattre-de-Tassigny et de la rue du Stade. EN BUS. Grâce à Divia, les soirs de match, ne restez pas sur la touche ! Ainsi, la Lianes 3, les lignes 11 et 16, ou encore la ligne Corol vous conduisent à Gaston-Gérard pour les matchs. Et 20 minutes après le coup de sifflet final, pas moins de 5 lignes, dites « lignes Rouges », ont été créées pour vous permettre de rejoindre directement les principaux quartiers et communes de l’agglomération (départs prévisionnels depuis le boulevard

Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny). À l’aller comme au retour, les bus sont accessibles avec les abonnements et tickets Divia habituels. Le bon plan ? Un ticket oblitéré à bord d’un bus Divia 1 h 30 avant le début du match permet ensuite d’utiliser les « lignes Rouges » sans avoir à oblitérer un autre ticket. Autre excellente nouvelle, les abonnés à la saison du DFCO (et ils sont nombreux !) peuvent utiliser gratuitement les bus Divia les soirs de match à domicile, sur présentation de leur carte d’abonné… Ayez la bonne idée d’en profiter ! Plus de détails et tous les plans des lignes sur www.divia.fr EN VOITURE. Au moment où s’est posée la question de la restructuration du stade Gaston-Gérard afin d’offrir au DFCO une enceinte à la hauteur de ses ambitions en Ligue 1, le choix judicieux porté par la municipalité a été de privilégier un stade en ville, desservi par les transports en commun, tout en s’intégrant dans l’îlot de verdure qui rend si agréable le Parc des sports. Ce maintien du

LES COMPORTEMENTS À ÉVITER ATTENTION, CHANTIER TRAMWAY

PRIORITÉ AUX URGENCES DU CHU

Il est bien évidemment interdit d’entrer dans les emprises travaux du tramway, que ce soit pour stationner en voiture ou même à pied. D’une façon plus générale, soyez vigilant à l’approche du boulevard Trimolet (dont la partie côté Poincaré est déjà définitivement fermée à la circulation automobile), des places Gaston-Gérard et GénéralRuffey, ainsi que du boulevard Jeanne-d’Arc, qui sont directement impactés par le chantier. Un chantier qui, bonne nouvelle, va se replier petit à petit à partir de l’automne prochain, libérant des sens de circulation et du stationnement.

En plus d’être situé au cœur de la cité, le Parc municipal des sports a la particularité de jouxter un grand hôpital et, de ce fait, tous les chemins mènent aux urgences du CHU. Merci donc de respecter les zones de stationnement autorisées. Toute voiture qui gênera l’accès des ambulances sera enlevée par la fourrière… Et puis, là encore, cela coule de source : ne traversez pas à pied les bâtiments du CHU pour rejoindre le stade depuis votre parking ou pour reprendre votre voiture !

INTERDICTION ABSOLUE DE STATIONNER SUR LA ROCADE

L’incroyable épopée du DFCO ne doit pas se transformer en calvaire pour les habitants des quartiers voisins du stade. Merci en conséquence d’être attentif à votre façon de stationner, afin de laisser les trottoirs libres et de ne pas bloquer l’accès aux garages privés des riverains, qui sont nombreux dans le secteur.

Cela peut paraître évident : il est formellement interdit de stationner sur la rocade ou sur les échangeurs du secteur ! Et pourtant, certains l’ont fait lors du match contre Boulogne la saison dernière, mettant leur vie et celle des usagers de la voie rapide en danger !

RESPECT DES HABITANTS DU QUARTIER


Crédit photo ©Atelier A. Peter

DFCO dans son environnement familier emporte en revanche un certain nombre de contraintes en matière de stationnement, si bien sûr vous n’avez pas d’autre choix que d’utiliser votre voiture. Toutefois, les rues environnantes offrent un nombre important de places de stationnement. Mais attention au respect des riverains ! Des parkings hors voirie sont également accessibles : celui, bien connu maintenant, situé rue Docteur-Schmitt ; celui du CHU, qui a du potentiel le week-end (entrée par la rue

Hypothèse d'aménagement des boulevards Jeanne d'Arc et Trimolet à l'automne 2012.

Paul-Gaffarel) ; ou encore celui – nouveau – dit de la « Plaine des sports », à l’angle des boulevards Paul-Doumer et Trimolet. N’oubliez pas non plus les parkings relais en sortie de l’échangeur de Mirande, bien desservis par les bus (Lianes 1 et lignes 16 et 17), ou encore les différents parkings du campus universitaire. Surtout, pensez covoiturage. C’est ça, jouer collectif ! À LA BONNE HEURE Il est enfin vivement conseillé de ne pas arriver au dernier moment, mais plutôt 1 h à

2 h à l’avance, comme cela se pratique dans toutes les autres villes habituées à la Ligue 1. Soyez-en persuadé : un quart d’heure avant le début du match, vous ne pourrez pas trouver une place à moins d’un quart d’heure à pied ! Anticipez également le temps d’entrée dans le stade lui-même, particulièrement les soirs où le club jouera à guichets fermés. Et n’oubliez pas de préparer votre trajet afin de vous orienter d’emblée vers la bonne tribune, celle qui est indiquée sur votre billet.

LES PROCHAINS MATCHS DU DFCO À DOMICILE Samedi 10 septembre 2011 DFCO/OLYMPIQUE LYONNAIS

Samedi 18 février 2012 DFCO/OGC NICE

Mercredi 21 septembre 2011 DFCO/STADE BRESTOIS 29

Samedi 3 mars 2012 DFCO/MONTPELLIER HÉRAULT SC

Samedi 1er octobre 2011 DFCO/AC AJACCIO

Samedi 10 mars 2012 DFCO/PARIS-SAINT-GERMAIN

Samedi 29 octobre 2011 DFCO/OLYMPIQUE DE MARSEILLE

Samedi 24 mars 2012 DFCO/SM CAEN

Samedi 19 novembre 2011 DFCO/GIRONDINS DE BORDEAUX

Samedi 7 avril 2012 DFCO/AS NANCY LORRAINE

Samedi 3 décembre 2011 DFCO/FC SOCHAUX MONTBÉLIARD

Samedi 21 avril 2012 DFCO/LOSC LILLE MÉTROPOLE

Samedi 17 décembre 2011 DFCO/AS SAINT-ÉTIENNE

Mercredi 2 mai 2012 DFCO/AJ AUXERRE

Samedi 14 janvier 2012 DFCO/ÉVIAN THONON GAILLARD FC

Samedi 12 mai 2012 DFCO/TOULOUSE FC

Samedi 4 février 2012 DFCO/VALENCIENNES FC


| référence écologique |

La ville de Dijon lance un concours par équipes de familles les plus économes en énergie. Gagnera celle qui aura le plus réduit sa facture énergétique. Plutôt sympa ! Non seulement, on économise de l’argent, on agit pour l’environnement, mais on apprend également à mieux connaître ses voisins de quartier ou de palier.

CONCOURS

DANS LA FAMILLE « ÉNERGIE POSITIVE », JE DEMANDE… éduire sa facture énergétique d’au moins 8 %, et très facilement de 12 %, voire de 15 %, c’est vraiment très simple. Le service écologie urbaine de la ville de Dijon vous donne plusieurs conseils qui n’impliquent aucun investissement onéreux et consistent juste à changer, sans grand effort, son comportement quotidien. Sachez ainsi qu’en dépoussiérant régulièrement les radiateurs, on génère 10 % de gains supplémentaires. Même chose pour les lampes, ce qui entraîne une augmentation de 40 % du flux lumineux. Couvrir une casserole pour chauffer de l’eau ? Cela divise la dépense d’énergie par quatre ! Idem, récupérer l’eau qui a servi à laver des légumes pour arroser les plantes, voire équiper les gouttières d’un récupérateur des eaux de pluie, fait maigrir

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la facture à vue d’œil. Tout comme l’installation d’un pommeau de douche économiseur d’eau (consommation réduite de moitié). Pour la lessive, si l’on met une balle en caoutchouc dans le lave-linge, la soustraction est de - 30 % de consommation d’eau et de - 20 % de produit. Dernier tuyau : éteindre au moment de se coucher les multiprises dotées d’un interrupteur… UNE PARTICIPATION EN ÉQUIPES. On pourrait ainsi multiplier les exemples à suivre. Pour inciter les Dijonnais à les mettre en pratique, un concours baptisé « Familles à énergie positive » sera lancé au 1er décembre. Pour y participer, il suffit d’habiter Dijon, d’être équipé d’un compteur individuel et de présenter sa facture d’électricité de 2010. Les familles, recrutées dès ce mois

de septembre, seront regroupées en équipes par les conseils de quartier. L’occasion aussi de mieux connaître ses voisins de quartier ou de palier autour d’un objectif commun. Un bilan provisoire établi mi-février livrera les premiers résultats et, au printemps, l’équipe lauréate sera désignée. Deux associations accompagneront les candidats et leur prodigueront de judicieux conseils : Prioriterre, l’inventeur du concours, et Bourgogne Énergies renouvelables (BER), avec son Espace info-énergie Dijon. Rens. : service écologie urbaine Tél. : 03 80 74 59 98 Courriel : ecologie@ville-dijon.fr Directement à la mairie du lundi au jeudi de 9 h à 17 h et le vendredi de 9 h à 12 h


LA CÉLÉBRATION DU 14 JUILLET FUT CETTE ANNÉE L’OCCASION D’UN MOMENT PARTICULIER DE SOLIDARITÉ ENTRE LA FRANCE ET LE JAPON. C’EST EN EFFET À KORIYAMA, DANS LE DÉPARTEMENT DE FUKUSHIMA, QUE L’AMBASSADEUR DE FRANCE AU JAPON A DÉCIDÉ DE CÉLÉBRER LA FÊTE NATIONALE. À SON INVITATION, IL Y A ÉTÉ REJOINT PAR LE CHEF DIJONNAIS DAVID ZUDDAS, VÉRITABLE BAROUDEUR CULINAIRE ET SURTOUT GRAND AMOUREUX DU PAYS. AUX CÔTÉS DE CHEFS JAPONAIS ET DE CHEFS FRANÇAIS ÉTABLIS AU JAPON, IL A CUISINÉ UN BUFFET TYPIQUEMENT FRANÇAIS FORT APPRÉCIÉ DES NOMBREUX CONVIVES : PLUS DE 1 200 PERSONNES, DONT 700 SINISTRÉS VICTIMES DES CATASTROPHES DE MARS. UNE INITIATIVE INÉDITE QUI AURA PERMIS DE PORTER UN MESSAGE DE SOUTIEN ET DE RÉCONFORT AU PEUPLE JAPONAIS.


| ça nous concerne |

MAISON DES ASSOCIATIONS

FORMER ET INFORMER

OCTOBRE ROSE

esponsables ou bénévoles, pour vous aider à développer et concrétiser vos projets associatifs, la Maison des associations propose gratuitement de nombreuses formations et réunions d’information toute l’année. En septembre : mardi 13 de 18 h à 20 h, informations sur la réglementation des buvettes lors d’une manifestation exceptionnelle ; jeudi 29 de 14 h à 18 h, formation « Quel statut pour quel projet ? ». Retrouvez le guide des formations à l’accueil information de la ville, dans les mairies annexes et à la Maison des associations. Rens. et inscriptions : 03 80 74 56 56

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CONNAÎTRE LE CANCER POUR MIEUX LE COMBATTRE oujours plus impliqués, le service Dijon Ville-santé et les acteurs locaux de la lutte contre le cancer se mobilisent une fois encore au profit de la campagne nationale de promotion du dépistage du cancer du sein, « Octobre rose ». Sensibiliser et informer les femmes sur l’importance du dépistage organisé reste la priorité de l’opération. Sont prévus, comme chaque année, un jardin de roses, des stands de prévention et une randonnée santé. Tout le mois d’octobre dans la ville Rens. : 03 80 44 81 50

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DYNAMIQUE EMPLOI

UN LEVIER POUR ACCÉLÉRER SON RETOUR À L’EMPLOI En faveur des chômeurs sur le point de retrouver un travail, le nouveau dispositif « Dynamique emploi » fait sauter les derniers verrous. es solutions imaginées par le dispositif expérimental « Dynamique emploi », démarré en avril dernier, sont concrètes. C’est d’abord sur des postes de travail spécifiques (secrétariat, comptabilité, communication, commercial, ressources humaines, mais aussi postes techniques) que les candidats à l’embauche sont mis en situation et se réapproprient les codes de fonctionnement d’une entreprise. Cette mise en confiance se déroule au sein d’une « entreprise fictive », créée de toutes pièces entre les organismes de formation, les prescripteurs du dispositif (la Maison de l’emploi et de la formation, Pôle emploi, la mission locale) et les partenaires institutionnels et socio-éducatifs.

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PHASE EXPÉRIMENTALE. Le premier objectif est de remettre le plus rapidement possible le pied à l’emploi, en évaluant concrètement les difficultés et en apportant des réponses sur mesure, explique Nelly Metge, adjointe déléguée à l’emploi, à l’inser-

tion, à la formation et à l’économie sociale et solidaire. Une difficulté linguistique peut, par exemple, être décelée et nécessiter une remise à niveau adaptée au choix professionnel. Des stages en entreprise et des modules de formation complémentaires renforcent également ce parcours. D’autres solutions permettent de remédier à des situations d’urgence, comme la garde d’enfants lors d’horaires atypiques de travail, ou aider à la mobilité géographique, en cas de missions d’intérim par exemple, grâce à un marché qui a été passé avec un loueur de véhicules. Actuellement, 80 personnes ont été prises en charge par ce dispositif, sur les 250 places retenues pour cette phase expérimentale. Toutes les personnes intégrant le dispositif bénéficieront d’un contrat de travail, en cours et en conclusion des apprentissages dispensés, précise Bénédicte Delneste, directrice de la Maison de l’emploi et coordinatrice du programme. Pendant toute la durée de cette immersion, évaluée à 135 heures

maximum, les bénéficiaires sont par ailleurs maintenus dans leurs droits. Rens. : Maison de l’emploi et de la formation du Bassin dijonnais 20, bd des Gorgets – Tél. : 03 80 73 06 10 www.mdefbassindijonnais.org

RELANCE DES « CAFÉS DE L’EMPLOI » En collaboration avec la ville de Dijon, les « Cafés de l’emploi » reprendront leurs rendez-vous bimestriels à la Péniche Cancale, les mardis matin 4 octobre et 6 décembre prochains. Cette formule plus décontractée que le « speed dating » a permis en 2010 à 16 entreprises de proposer 26 offres d’embauche directe. Sur 318 candidatures, 97 personnes ont été présélectionnées, débouchant sur 12 emplois dont 10 en CDI (source : Maison de l’emploi et de la formation).


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PASSERELLE

OUVRIR LA GARE SUR LE CENTRE-VILLE Les grands travaux dijonnais n’empêchent pas des aménagements urbains plus modestes pour faciliter le quotidien. l sera bientôt possible d’emprunter une passerelle, à partir de la rue Mariotte, pour se rendre cour de la Gare. Ce cheminement piétonnier, autorisé aux vélos, sera accolé au pont de l’Arquebuse. Il offrira un accès en toute sécurité aux très nombreux Dijonnais, dont beaucoup d’étudiants et d’élèves, qui utilisent le train et le réseau de transports publics urbains pour leurs déplacements. Une ouverture pratiquée dans un mur de soutènement, rue Mariotte, permettra de réaliser des escaliers pour atteindre ou quitter la passerelle, une rampe pour deuxroues et poussettes, une placette et un talus paysagés en gradins. Un ascenseur sera également installé à l’intention des personnes à mobilité réduite. L’achèvement des travaux coïncidera avec la mise en service du tramway à l’automne 2012. Ce nouvel espace, situé sur le domaine de la SNCF, sera clos aux heures de fermeture de la gare (de minuit à 4 heures du matin). C’est d’ailleurs la SNCF qui pilote ce chantier, chiffré à 2,45 millions d’euros et qui fera l’objet d’un financement européen (fonds Feder). Il sera cofinancé par trois autres partenaires : Réseau ferré de France (RFF),

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VOUS AVEZ PLUS DE 60 ANS… C’EST POUR VOUS EN SEPTEMBRE ! JEUDI 8 SEPTEMBRE À 14 H 30 thé dansant avec l’orchestre Thé Tango, salle Devosge (7, rue Devosge) MERCREDI 14 SEPTEMBRE À 14 H 30 théâtre Mon plus beau souvenir c’est demain !, par la Cie Violaine, théâtre des Grésilles (6, avenue des Grésilles) JEUDI 22 SEPTEMBRE À 14 H 30 surprise-partie avec l’orchestre La Gambille, salle Camille-Claudel (4, rue Camille-Claudel) JEUDI 29 SEPTEMBRE À 14 H 30 Les Causeries du jeudi : « Histoire urbaine de Dijon » (Icovil), hôtel de Vogüé (8, rue de la Chouette) Rens. : 0 800 21 3000

le conseil régional de Bourgogne et la communauté d’agglomération du Grand Dijon. Le conseil général de la Côte-d’Or n’a pas souhaité, pour l’instant, apporter son soutien. La part des collectivités territoriales s’élève au total à 665 000 euros, dont 465 000 euros à la charge du Grand Dijon. Cet aménagement répond intelligemment au nouvel urbanisme du secteur de la gare. D’autant qu’en attendant l’ouverture de la passerelle vers la rue Mariotte à l’automne 2012, elle sera opérationnelle dès le mois de décembre de cette année, pour l’arrivée de la ligne à grande vitesse (LGV) Rhin-Rhône, afin de relier le nouveau quai 37 et la gare.

SEMAINE BLEUE

SPECTACLE DE CLÔTURE emaine dédiée aux retraités et personnes âgées, l’édition 2011 de la Semaine bleue se déroulera du 17 au 23 octobre autour du thème « À tout âge : acteurs, proches et solidaires ». Parmi les manifestations proposées durant la semaine, il y aura en particulier le traditionnel spectacle de clôture, les 22 et 23 octobre à 14 h 30. Deux représentations gratuites, offertes par les élèves du conservatoire à rayonnement régional (CRR) de Dijon et par la troupe des Scarline’s, seront données à l’Auditorium. Du 17 au 23 octobre – Inscriptions et retrait des invitations : salle Devosge, du mardi 27 au jeudi 29 septembre (se munir d’une pièce d’identité et d’un justificatif de domicile de moins de 6 mois) Rens. et horaires d’inscriptions : 0 800 21 3000

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| dossier |

RESPIREZ

C’EST LA RENTRÉE ! C’EST UNE FAMILLE. PARMI D’AUTRES. LA FAMILLE TOFFOLI, SOIT ANGELO, QUI AIME PARTAGER UN MAXIMUM D’ACTIVITÉS AVEC SES ENFANTS. NATHALIE, POUR QUI DIJON EST UNE VILLE DANS LAQUELLE ON SE SENT BIEN. ROMAIN, 12 ANS 1/2, QUI FAIT BEAUCOUP DE SPORT, MAIS APPRÉCIE DE RESTER À LA MAISON. LUCIE, 10 ANS, QUI A PRIS TRÈS À CŒUR SON RÔLE D’ÉLUE AU SEIN DU CONSEIL MUNICIPAL D’ENFANTS. LAURA, 5 ANS, QUI FAIT DU VÉLO AVEC PAPA ET FRÉQUENTE LA BIBLIOTHÈQUE. C’EST AUSSI UNE VOITURE, POUR LE TRAJET MAISON-BUREAU DE LA MAMAN ET LES COURSES. DES VÉLOS : TOUTE LA TROUPE S’EN SERT POUR ALLER AU TRAVAIL, À L’ÉCOLE, SE PROMENER. DES CHAUSSURES – LA MARCHE EST LEUR DEUXIÈME MOYEN DE LOCOMOTION PRÉFÉRÉ. LE BUS EST UTILISÉ POUR ALLER AU CENTRE-VILLE. TOUS APPRÉCIENT DE VIVRE DANS UNE COMMUNE OÙ LE NIVEAU DE SERVICES EST COMPLET, LE SENTIMENT DE SÉCURITÉ SATISFAISANT, LE CADRE AGRÉABLE. MAIS ILS DÉPLORENT LE MANQUE DE TEMPS POUR S’IMPLIQUER DANS DES ASSOCIATIONS, OU POUR ALLER AUX SPECTACLES. LES ENFANTS AIMENT MANGER À LA CANTINE, MÊME SI PARFOIS ÇA MANQUE DE CHOIX, REGRETTE ROMAIN. COMMENT VIVENT-ILS LA RENTRÉE ?


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RENTRÉE SCOLAIRE TOUT EST PRÊT ! SI VOUS DEMANDEZ À UN ENFANT CE QUE LE MOT RENTRÉE ÉVOQUE POUR LUI, LA RÉPONSE FUSERA, ÉVIDENTE : ÉCOLE ! ET CHACUN S’Y EST PRÉPARÉ.

a ville est prête à accueillir les déjà nostalgiques des vacances pour entamer au mieux l’année qui va suivre. La commune a sous sa responsabilité les écoles maternelles et élémentaires publiques, qui sont au nombre de 80 et qui hébergent 9 900 élèves, de 2 ans et demi à 12 ans. Pour tenir en état ce patrimoine et rendre agréable la vie de ses occupants, 200 agents d’entretien et 110 agents spécialisés des écoles maternelles (Asem) sont mobilisés pour assister le personnel de l’éducation nationale. La municipalité fournit également des moyens financiers, technologiques (ordinateurs en réseau), du matériel pédagogique (livres), des fournitures collectives (tableaux interactifs, une nouveauté) et dans certain cas individuelles (cahiers).

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TEMPS SCOLAIRES ET PÉRI OU EXTRASCOLAIRES

Les écoliers sont sous la responsabilité du corps enseignant de 8 h 35 à 11 h 50 et de 13 h 50 à 16 h 50. En dehors de ces plages horaires, il s’agit de temps périscolaire ou extrascolaire. La ville accueille les enfants de 7 h à 19 h. Le matin, les lève-tôt sont pris en charge par une centaine d’animateurs municipaux, en sus des agents précédemment cités, secondés par une centaine de membres

d’associations agrées. À la mijournée, la municipalité fournit 5 600 repas en moyenne pour les bambins, et 1 400 repas pour les adultes qui les surveillent – 8 500 enfants sont inscrits à la restauration collective, fournie par la cuisine centrale qui alimente les terminaux. Si moins de 10 % des produits sont d’origine biologique, la ville privilégie cependant les circuits courts, grâce à la mise en place de partenariats avec les producteurs locaux. Le soir, pour ceux qui restent, le principe est le même que pour le matin. À la demande des enseignants, la ville peut mettre à leur disposition des intervenants extérieurs, agréés par l’inspection académique, pour les assister en musique, en sport, ou encore en arts plastiques. Le mercredi, et pendant les vacances, il est proposé des loisirs dans des centres, dont dix sont administrés par Dijon, cinq gérés par des associations conventionnées, et un organisé par le centre communal d’action sociale (CCAS). Durant les temps péri et extrascolaires, les activités peuvent se dérouler à l’intérieur, dans les établissements eux-mêmes, ou à l’extérieur, comme pour la danse, la piscine, la patinoire, les bibliothèques, etc. Et Laura ajoute, sans s’arrêter de feuilleter son classeur de fin d’année : J’aime bien jouer à

l’école. L’année dernière, j’ai fait une sortie théâtre, puis je suis allée au jardin et j’ai même visité un musée. Certaines de ces activités sont gratuites, d’autres sont payantes mais avec des tarifs qui sont fonction du revenu des parents. Un dossier famille unique facilite la vie des utilisa-

teurs : grâce à une inscription, il permet d’obtenir sur une seule facture les prestations concernant la restauration, le périscolaire et extrascolaire, les crèches et haltes-garderies, « Vacances pour ceux qui restent » et le Centre municipal d’initiation sportive (CMIS).


| dossier |

le saviez-vous ? Dijon Développement est l’organisme de promotion, de prospection, d’accueil et d’implantation d’entreprises sur le territoire de l’agglomération dijonnaise. Tout porteur de projet est reçu lors d’un premier entretien et une

réunion « guichet unique » est ensuite organisée pour faciliter l’accès à toutes les collectivités et tous les partenaires économiques locaux. Rens. : www.dijondeveloppement.com

ÉCONOMIE DE NOUVELLES ENTREPRISES S’INSTALLENT LA RENTRÉE ÉCONOMIQUE NE POSE AUCUN PROBLÈME À LA FAMILLE TOFFOLI, DONT LES DEUX PARENTS TRAVAILLENT. LEUR SITUATION PROFESSIONNELLE REFLÈTE UNE CONJONCTURE DE PLUS EN PLUS PORTEUSE POUR DIJON, QUI ATTIRE DE NOUVELLES ENTREPRISES.

ngelo Toffoli travaille comme responsable d’un commerce qui vend des caravanes à Chenôve. Ce secteur est en progression grâce à la crise, qui entraîne un développement de ce mode d’hébergement pour les vacances. Si la plus forte saison demeure l’été, Angelo constate avec plaisir un lissage de l’activité tout au long de l’année et n’a guère d’inquiétude pour son emploi. Nathalie Toffoli pense la même chose. Et pour cause : elle est employée en tant qu’approvisionneur chez Urgo, concepteur et fabricant de pansements innovants. Un pilier de l’économie locale, se félicitet-elle. Cette situation, que tous les Dijonnais aimeraient connaître, s’inscrit dans une conjoncture porteuse pour la capitale bourguignonne. Dijon devient de plus en plus attractive et favorise l’installation de nouvelles entreprises. Déjà annoncée : celle de Teletech International, spécia-

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lisée dans la relation client, qui implante un important centre d’appels en lieu et place de l’ancien centre de recherche et développement d’Unilever. Plusieurs centaines d’emplois seront progressivement créés, dont 150 d’ici à la fin de l’année, avec l’appui de Pôle emploi, du conseil régional de Bourgogne et de la Maison de l’emploi.

L’IMPLICATION DE L’AGENCE DIJON DÉVELOPPEMENT

Le groupe australien Amcor (emballage) centralise de son côté à Dijon ses services administratifs et financiers pour neuf des quatorze sites industriels qu’il exploite en France. Nous étions en compétition avec les villes de Bordeaux et de Strasbourg, indique Martine Pleux, directrice de Dijon Développement, l’agence économique du Grand Dijon. Cette décision conduit à la création de vingt nouveaux emplois rue de la

Stéarinerie, sur une trentaine au total. Autre bonne nouvelle, le Lyonnais SHCB construit pour 1,5 million d’euros une nouvelle cuisine de restauration collective (800 m2) qui remplacera celle de Beaune. Opérationnel en janvier prochain pour préparer de 6 000 à 8 000 repas par jour, le site générera le recrutement de cinq personnes supplémentaires, sachant que les quinze salariés beaunois ont accepté de suivre ce déménagement. D’autres implantations sont prévues cet automne, notamment dans le domaine biomédical, sur lesquelles Dijon Mag reviendra ultérieurement. Le développement économique fait partie des grandes priorités de François Rebsamen. Il est très impliqué sur chaque dossier et nous donne les moyens de travailler, précise la directrice de Dijon Développement.


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EN PROPOSANT UNE OFFRE DIVERSIFIÉE ET ACCESSIBLE, LA VILLE ENCOURAGE LA DÉCOUVERTE ET LA PRATIQUE DU SPORT.

LE SPORT POUR TOUS Selon Philippe Dargirolle, directeur du service des sports de la ville, c’est clair : Le sport est un vecteur de réussite éducative. Il doit être accessible à tous, quels que soient l’âge et la situation sociale. Notre politique n’est pas centrée sur le haut niveau. Par le biais du péri et de l’extrascolaire, nous avons la volonté de présenter la palette la plus large possible d’activités, pour donner le goût du sport aux enfants et progressivement les amener à s’inscrire dans un club de leur choix. Pour les adultes, le principe est identique : mettre à disposition le maximum d’équipements sportifs, pour une utilisation libre, axée sur le plaisir. Et La liste est longue : 9 stades, 21 salles de sports, 3 tennis, 55 structures diverses (patinoire, skate parc), 13 terrains de proximité, 6 boulodromes découverts, 3 piscines… De nombreux dispositifs sont proposés aux Dijonnais, avec par exemple le sport « en accès libre » à travers les animations sportives de quartier, qui vise les 8-16 ans

S

encadrés de 18 h à 20 h, par des éducateurs sportifs, sans inscription préalable mais avec une adhésion annuelle de 1 euro. Les plus de 16 ans, eux, ont accès aux Spots (Sites de promotion et d’organisation des temps-sports), de 20 h à 22 h. Et pour les adultes qui désirent un réveil musculaire tout en douceur, la piscine du Carrousel est désormais ouverte les jeudis matin de 7 h à 9 h. Du côté scolaire, on notera les IPTS (interventions pédagogiques en temps scolaire), qui mettent à disposition des écoles des éducateurs sportifs et des animateurs culturels municipaux ou associatifs, pour des activités sur place ou à l’extérieur. Avec toujours une logique pédagogique, pour apprendre les bons gestes, explique Philippe Dargirolle. Pas d’esprit de compétition. Pour les temps péri et extrascolaires, le dispositif du Centre municipal d’initiation sportive (CMIS) donne accès aux infrastructures le soir après l’école, à midi, ainsi que les mercredis et les samedis. Tous publics et tous

sports, il permet aux parents et aux enfants de se retrouver ensemble dans la pratique d’une activité physique. Un des rôles de la ville est de faire découvrir aux enfants le plus de sports possibles, et d’orienter vers les clubs ceux qui auront choisi de poursuivre. Les liens avec les clubs sont très étroits, comme en témoigne le Guide des sports, qui recense nombre d’informations pratiques sur le sujet. Pour Romain, longiligne et volontaire, le choix est fait. Je pratique l’athlétisme au Dijon Université Club (DUC). Je pense m’orienter vers le sprint.

Mais le sport collectif de haut niveau est également bien présent à Dijon, classée en 2007 3e ville la plus sportive de France par le journal L’Équipe. Le DFCO est désormais en Ligue 1 de football ; le club de basket de la JDA est remonté en Pro A ; pour le handball, le DBHB et le CDB sont respectivement en Pro D2 et en Ligue nationale féminine ; le Dijon Hockey Club est en ligue Magnus ; et le Stade dijonnais de rugby est en Fédérale 1. La saison s’annonce donc riche et passionnante.

AIDE À LA PRATIQUE SPORTIVE Afin de permettre à un maximum d’enfants d’accéder à la pratique d’activités physiques, la ville met en place pour les petits Dijonnais du primaire (du CP au CM2) une aide à l’acquisition de cotisations sportives. Les familles peuvent bénéficier d’une réduction de 25 % à 100 % sur le coût total d’une inscription (licence + adhésion), en fonction de leurs revenus mensuels, qui doivent être inférieurs à 2 000 euros. Rens. : Pôle accueil Berlier 47, rue Berlier – Tél. : 03 80 74 50 26 – www.dijon.fr


| dossier |

CONSEILS DE QUARTIER AGIR SUR SON ENVIRONNEMENT PROCHE

a loi du 27 février 2002 pose le principe de la mise en place d’instances de démocratie représentative dans les villes de plus de 80 000 habitants. Ce qui s’est traduit à Dijon par la création des trois conseils de quartier (Nord, Sud-Est, SudOuest), chacun composé de trois commissions de quartier. Cette organisation est l’un des piliers de la vie participative et associative des Dijonnais. Son esprit est décrit par Pauline Masuyer, responsable du service démocratie locale, comme devant permettre aux habitants d’être force de proposition, de tisser des liens sociaux, de s’intéresser à la chose publique, de confronter des idées pour viser l’intérêt général. Ce sont avant tout des instances de proximité. Les informations sont montantes et descendantes. Le déroulement des séances commence par le

L

général pour finir par le particulier, c’est-à-dire la vie de quartier : événements festifs, aménagement de l’environnement, etc. Un système qui a déjà abouti à des réalisations très concrètes : agencement d’aires de jeux pour les enfants, réduction de la vitesse grâce à des panneaux signalétiques, préoccupations écologiques de proximité, fêtes et marchés…

RENOUVELLEMENT TOUS LES TROIS ANS

Les commissions se réunissent trois fois par an, sont présidées par un élu, sont ouvertes au public, et ses 90 membres sont renouvelés tous les trois ans par tirage au sort parmi les volontaires. Ce qui sera le cas le mois prochain. Tout le monde peut postuler. Il suffit de résider sur le territoire visé, d’être âgé de plus

de 16 ans et de ne pas être privé de ses droits civiques. La date butoir de réception des candidatures est fixée au vendredi 23 septembre. Le tirage au sort se tiendra le 13 octobre à 19 h, salle des États. Toutefois, Pauline Masuyer, qui regrette un manque de notoriété des conseils de quartier et aimerait accroître leur visibilité, lance, en forme d’appel : Vous vivez à Dijon, vous avez envie que votre ville vous ressemble, venez vous exprimer dans les commissions de quartier !

LES ENFANTS AUSSI

Du haut de ses 10 ans, Lucie, qui a compris l’importance de donner son avis, est à la fois fière et intimidée d’annoncer qu’elle a fait partie du Conseil municipal d’enfants (CME). J’ai fait une

campagne et j’ai été élue, j’ai ainsi pu représenter mon école. J’aime bien écouter et parler. Au CME, les adultes nous prennent pour des grands, ça j’aime bien aussi… On a même proposé des idées pour l’aménagement de la rue de la Liberté. Je faisais partie de la commission communication. Je m’occupais de CME Info, le journal pour les enfants de 8 à 11 ans. Quand on l’interroge sur ce qu’elle voudrait faire plus tard, elle répond sans hésitation vétérinaire équestre, c’est pour cela que je pratique aussi l’équitation au club de Bonvaux. Mais je fais aussi du modern jazz et j’adore ! Rens. conseils et commissions de quartier : 0 800 21 3000


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DÉPLACEMENTS EN ATTENDANT LE TRAM… COMME TOUS LES DIJONNAIS, LA FAMILLE TOFFOLI ATTEND AVEC IMPATIENCE L’ARRIVÉE DU TRAMWAY. CHEZ EUX, TOUTEFOIS, LA VOITURE SE LIMITE DEPUIS LONGTEMPS À DES DÉPLACEMENTS STRICTEMENT UTILITAIRES. ngelo Toffoli aime beaucoup la petite reine, au point de l’enfourcher quotidiennement pour se rendre à son travail. Nathalie, son épouse, ne recourt à la voiture que pour rejoindre son entreprise et faire les grosses courses hebdomadaires dans les centres commerciaux périphériques. Pour la plupart de leurs autres déplacements, urbains comme interurbains, la famille marie le deux-roues et l’huile de genou. Nous utilisons aussi régulièrement le bus pour rejoindre le centre-ville, soit pour faire une balade, soit pour du shopping vestimentaire, explique Nathalie Toffoli. Avec leurs trois enfants, ils attendent avec impatience l’arrivée du tramway qui rimera avec l’arrêt des travaux. Nous l’avons abondamment emprunté dans d’autres villes et nous apprécions ce mode de transport silencieux et écologique, argumente Angelo. Ils pensent également qu’un transport en commun en site propre, c’est-àdire avec une voie réservée à son usage unique, évite tout retard, notamment si l’on a un rendezvous précis, pour prendre un train, par exemple, ou encore pour rencontrer un client. La famille Toffoli s’interroge néanmoins, à juste raison, sur l’interconnexion future entre le

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tramway et les bus dans des quartiers de Dijon qui ne seront pas desservis par les deux lignes. Qu’ils se rassurent, elle a été imaginée en ce sens, mais encore un peu de patience.

DES TRANSPORTS EN COMMUN POUR LE CONFORT DE TOUS

La patience, c’est justement ce que demandent pour quelques mois encore les services de la communauté d’agglomération du Grand Dijon qui pilotent les travaux du tramway. Car à la rentrée, la pose des rails occasionnera des chantiers plus larges qui réduiront encore les voies de circulation routière. Alors un seul conseil : prenez les

transports en commun ou le vélo. Rappelons qu’à Dijon, le système Velodi permet de louer une bicyclette à la demi-heure ou à l’heure, et celui de DiviaVélo sur une période plus longue. Si l’on ne peut faire autrement que d’utiliser la voiture, la vingtaine d’itinéraires de substitution et la dizaine de déviations mises en place cette fin d’été devraient limiter les embouteillages trop importants. Reste que si tout le monde y circule en même temps, les bouchons ne pourront être évités. Alors, un peu d’imagination, du sens de l’anticipation, et tout ira beaucoup mieux au printemps, lorsque se dérouleront les premiers essais des rames.

ENFANTS + PARENTS + ÉCOLES = TROTTIBUS L’idée mérite de se développer. Lorsque plusieurs parents décident à tour de rôle de conduire leurs enfants et ceux des autres à l’école à pied, chacun y trouve son compte. D’autant que la ville de Dijon offre un appui logistique en déterminant l’itinéraire, les points d’arrêt, et en fournissant des gilets de sécurité. Rens. : service éducation Tél. : 03 80 74 52 88


| vie de quartier |

MONTCHAPET

APPEL À PROJETS 2012

DIJON-OUEST EN FÊTE

é de la volonté de soutenir et d’accompagner les jeunes dans leurs projets, le festival Kultur’ Mix sera reconduit l’an prochain pour la troisième année consécutive avec le soutien du programme européen « Jeunesse en action ». Un appel à projets est donc lancé pour dénicher, dès à présent, de nouveaux talents. Jeunes et porteurs d’un projet culturel au sein d’une association dijonnaise ? Vous pouvez d’ores et déjà le soumettre en téléchargeant le dossier de candidature à l’adresse suivante : www.dijon.fr/ les-saisons-artistiques!0-222-1/kultur-mix-saison-!2-2322. Celui-ci est à compléter et à retourner à la direction des quartiers avant le 6 octobre 2011. Rens. : www.ville-dijon.fr – Tél. : 03 80 74 54 19

vec une cinquantaine de bénévoles, la ville se mobilise une fois encore pour proposer la 6e édition de la fête de quartier Montchapet. L’événement reflète d’une réelle volonté des habitants et des associations de faire vivre leur quartier. Au programme de cette journée conviviale et animée : les stands de nombreuses associations locales, des spectacles de danse et de musique, une animation autour de l’environnement, des concours de dessins, de l’origami, une initiation à la trompette, etc. Pour le plus grand plaisir des enfants comme des adultes. Samedi 1er octobre de 11 h 30 à 17 h – Square Darcy Rens : 03 80 74 54 31

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A

CHÂTEAU-DE-POUILLY

AU CŒUR DE L’ALIMENTATION ’année a été bien remplie pour les enfants des accueils périscolaires Château-de-Pouilly ! Petits déjeuners à thèmes, jeux sur l’alimentation ou encore ateliers du goût ont rythmé leur quotidien. Pour un petit groupe d’une vingtaine d’enfants du CP au CM2, l’expérience était d’autant plus intéressante qu’ils se sont improvisés critiques culinaires de leur restaurant scolaire pendant la pause méridienne. À cette occasion, une visite de l’office a été organisée en mai dernier avec une diététicienne pour mieux comprendre la préparation des repas, les questions d’hygiène et, bien entendu, l’importance de l’équilibre alimentaire. Au final, c’est un « menu idéal » créé par les enfants qui sera proposé, dès la rentrée prochaine, à tous les enfants fréquentant les restaurants scolaires dijonnais. Une initiative qui sera reconduite dès cette année dans d’autres accueils périscolaires.

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Restaurant scolaire de l’école Château-de-Pouilly.

GRÉSILLES

AMÉLIORATION DE L’HABITAT ET DU CADRE DE VIE ans le cadre du plan Espoir banlieues, l’Agence nationale pour la cohésion sociale et l’égalité des chances (Acsé) a souhaité lancer des diagnostics de la gestion urbaine de proximité sur 215 quartiers. Pour la Côte-d’Or, deux quartiers ont été retenus, dont celui des Grésilles. Cette étude a pour objectif d’améliorer au quotidien l’habitat et le cadre de vie du quartier.

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Elle se déroule sous la forme d’un « diagnostic en marchant », c’est-à-dire une visite collective du quartier pour recenser les problèmes, les besoins, ainsi que les points positifs. Des aspects comme le stationnement et l’organisation des espaces publics et privés sont abordés. Deux balades urbaines réunissant des techniciens de la ville et du Grand Dijon, des élus, mais également des

habitants ont déjà eu lieu en juin et juillet derniers. Elles ont fait l’objet d’une réunion de restitution élargie à tous les acteurs du quartier. Un plan d’actions sera élaboré courant septembre et la mise en œuvre des premières actions débutera en fin d’année 2011. Rens. : 0 800 21 3000


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TRAVAUX MATERNELLES MONTCHAPET ET CHAMPS-PERDRIX

POUR DES CONDITIONS D’ACCUEIL IDÉALES GROUPES SCOLAIRES TRAVAUX D’ÉTÉ Durant l’été, c’est l’ensemble des groupes scolaires qui profite d’une cure de jouvence, avec de nombreuses réfections. Parmi eux, Lamartine maternelle se voit dotée de nouveaux sanitaires et de nouvelles peintures pour 4 salles de classes et la salle de jeux ; le sol du gymnase a en outre été remplacé. Les menuiseries extérieures (2e tranche de travaux) ont été changées à Victor-Hugo élémentaire. Des stores ont été posés au rez-de-chaussée de l’école maternelle Maladière et des pare-soleil installés à Coteaux-duSuzon maternelle et Mansart. Les toitures-terrasses des écoles Jean-Baptiste-Lallemand élémentaire et Petites-Roches ont été rénovées, de même que les locaux périscolaires du groupe Jean-Baptiste-Lallemand.

L’épanouissement de l’enfant durant le temps scolaire est une priorité municipale dans toutes les écoles. Aussi, chaque année, ce sont près de 7 millions d’euros qui sont consacrés à la rénovation et à la restructuration des établissements scolaires. Des travaux d’entretien mais aussi de réelles réhabilitations, comme pour les écoles maternelles Montchapet et Champs-Perdrix.

L

MATERNELLE MONTCHAPET : DÉMOLITION/RECONSTRUCTION DU PRÉFABRIQUÉ ET RÉHABILITATION DU BÂTIMENT PRINCIPAL. Après les locaux de l’école élémentaire Montchapet, rénovés de 1997 à 2000, et la construction d’un pôle de restauration en 2005, il restait à traiter l’école maternelle. Pour cela, il a été décidé de réhabiliter le bâtiment principal en dur (construit en 1908), de démolir le préfabriqué (qui date de 1971) ainsi que le gymnase de l’élémentaire, situé en rez-dejardin de cette structure préfabriquée, et de créer, entre autres, un accueil de loisirs maternel et élémentaire. Un chantier d’envergure, donc, qui a débuté cet été et qui s’étalera jusqu’en septembre 2013. À cet effet, l’école maternelle a été déménagée début juillet vers la place Paul-Bert, située à proximité du groupe scolaire Montchapet. Cet aménagement, réparti en 13 modules pour une surface de plus de 370 m2, comporte 4 salles de classe, un bureau pour la directrice, une tisanerie, un dortoir, deux blocs sanitaires ainsi qu’une salle d’activité qui sera mutualisée avec

l’accueil périscolaire. Les mois d’été auront permis de réaliser les travaux intérieurs des bâtiments modulaires ainsi que les aménagements extérieurs. Début septembre, les enfants seront donc accueillis dans les meilleures conditions possibles. L’enveloppe financière prévisionnelle est estimée à 3,4 millions d’euros. MATERNELLE CHAMPS-PERDRIX : RESTRUCTURATION ET RÉNOVATION COMPLÈTE DE L’ÉCOLE. Construite en 1968, l’école est très mal isolée du point de vue phonique comme du point de vue thermique. Aussi la ville a-t-elle décidé de la rénover dans sa totalité. Le nouveau bâtiment sera basse consommation (BBC). Les travaux, débutés fin août, d’un montant total de 975 000 euros, s’échelonneront sur une année. Pour cela, l’école maternelle a été déménagée dans les locaux du centre de loisirs maternel Marie-Noël, qui sont donc désormais mutualisés entre l’école maternelle et l’accueil de loisirs. La salle de restaurant scolaire de loisirs servira de salle d’activité durant cette année. La restauration, quant à elle, sera assurée au restaurant du groupe scolaire Jean-Baptiste-Lallemand, tant pour l’école que pour l’accueil de loisirs. L’accueil périscolaire continuera à fonctionner à Champs-Perdrix. Dès la rentrée, un transport en car gratuit est mis en place à destination des familles qui le souhaitent pour conduire les enfants matin et soir de l’école maternelle Champs-Perdrix au centre de loisirs Marie-Noël et inversement.


| bénévole à l’honneur |

GRAND DÉJ’ 2011

LES DESSOUS DE LA FÊTE ASSOCIATIVE Animée et conviviale, la journée de rencontre entre les acteurs de la vie sociale met à contribution une multitude de partenaires : les militants associatifs, bien sûr, mais aussi les collectivités et les fédérations d’éducation populaire.

ntre 60 et 80 bénévoles s’affairent chaque année à la préparation du « Grand Déj’ des associations » sur les berges du lac Kir. Comme pour l’organisation du village « Goût-Nutrition-Santé » en mars dernier, ce 11e rendez-vous consacré aux associations leur doit une grande part de réussite. Que se soit pour animer la journée, monter les stands, installer quelque 1 500 tréteaux, chaises et bancs ou procéder au nettoyage du site, les participants prêtent main-forte aux agents techniques de la ville et aux prestataires de services. L’événement est l’occasion pour 275 associations de présenter leurs activités, de nouer des relations entre elles, mais surtout de rencontrer près de 10 000 visiteurs en une seule journée, et de témoigner ainsi de la vitalité associative. La manifestation prend même le caractère d’une fête où une soixantaine de spectacles gratuits, débats ou animations sportives sont offerts « non-stop ». En plus d’un apéritif géant dédié au commerce équitable et solidaire, où les jeunes élus du conseil municipal d’enfants (CME) se sont engagés à servir 500 personnes.

E

DES CONTRIBUTIONS VARIÉES. Le montage d’une telle journée – qui, pour cette édition,

s’inscrit dans le cadre de l’Année européenne du bénévolat et du volontariat – associe aussi les collectivités territoriales, qui pourvoient à près de la moitié de l’investissement. À elles seules, leurs contributions à titre gratuit couvrent déjà 43 % des besoins, dont la moitié représentée par le matériel prêté par la ville. Des partenaires privés (notamment pour la sonorisation des lieux) et le produit des ventes ajustent un prévisionnel de 122 000 euros. Divia affrète par exemple une

navette gratuite entre le centre-ville et le lac. Ce sont en majorité des associations à vocation culturelle, sportive, humanitaire, sociale et solidaire qui sont parties prenantes, comme ces deux nouvelles venues : Rézo’Fêt’Art, avec ses ateliers pour enfants, ou Cirq’ônflex, dédiée aux arts du cirque. Quelle que soit leur taille, elles bénéficient d’un tarif modéré de participation. En revanche, le coût des stands des associations adhérentes de l’Office municipal des sports de Dijon est pris en charge par l’Office. En amont, un comité de pilotage, sous l’égide des deux mouvements d’éducation populaire que sont la Ligue de l’enseignement et la Fédération des MJC, coordonne le projet, qui est ouvert à toutes les structures laïques, apolitiques, non confessionnelles et non lucratives. Le prix de la Ville de Dijon salue par ailleurs une initiative citoyenne remarquable. En 2010, un chèque de 1 000 euros a été réparti entre trois associations juniors. Cette année, ce sera en faveur de l’engagement bénévole que le prix sera débattu. Dimanche 25 septembre de 10 h à 18 h Berges du lac Kir Rens. : www.dijon.fr


| en chiffres |

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1/4 d’heure

Il faut un quart d’heure pour faire 3 kilomètres à vélo, et un trajet en voiture sur deux représente moins de 3 kilomètres. Pour des trajets inférieurs à 6 km, le vélo reste en moyenne le mode de déplacement le plus rapide.

17

Le montant des PV de stationnement, qui n’avait pas augmenté depuis 1985, est passé en France de 11 à 17 euros au 1er août. Une augmentation validée par le président du Comité des finances locales (CFL).

57 600 euros

C’est le montant des soutiens financiers de la ville accordés à des athlètes dijonnais pour 2011. Aux 32 athlètes déjà soutenus l’an passé à hauteur de 47 350 euros, se sont ajoutés cette année 14 nouveaux contrats de partenariat pour un montant de 10 250 euros.

15

%

Pour la rentrée, n’oubliez pas que le poids d’un cartable ne doit pas dépasser 15 % du poids de l’enfant. Mais il faut aussi prendre en compte l’âge, ainsi que la taille de l’enfant : pour un sac à dos, la partie inférieure du sac ne doit pas dépasser les hanches.

2 000

C’est le nombre d’élèves dijonnais des classes de CM1-CM2 qui, chaque année, évoluent et sont testés sur la piste municipale d’éducation routière (pourvue de panneaux de signalisation, de feux tricolores, de passages piétons, etc.), afin d’obtenir l’attestation obligatoire de première éducation à la route pour leur passage en sixième.

23e position Le magazine Le Point a dévoilé en juin son

nouveau classement annuel des 50 meilleurs hôpitaux de France, parmi 800 établissements passés au crible. Le CHU de Dijon se positionne en 23e position. Sur les 63 spécialités médicales et chirurgicales qui ont été analysées (dont 5 nouvelles), le CHU de Dijon se positionne au total 8 fois parmi les 6 premiers établissements, et 29 fois parmi les 50 premiers.

780 heures

Le Grand Déj’ des associations de la rentrée (voir aussi pages 9 et 28), c’est environ 780 heures de travail pour les bénévoles associatifs, entre l’installation, la désinstallation, le nettoyage du site, l’accueil des visiteurs et la gestion de la buvette-restauration. Une organisation qui nécessite aussi : 330 plateaux de 2 m de long et 660 tréteaux, 650 chaises, 150 bancs, 300 barrières, 160 grilles et 90 plots de fixation, 20 panneaux d’interdiction de stationner et 38 extincteurs de différents types.



| rencontre |

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PENDANT QUE LA COMPAGNIE DES 26 000 COUVERTS ENGRANGE LES SUCCÈS, UNE NOUVELLE CRÉATION SERA PRÉSENTÉE À DIJON EN NOVEMBRE PAR LA « TROUPE DES 2,6 COUVERTS ». EXPLICATIONS.

GRANDES ET PETITES EXHIBITIONS DES 26 000 COUVERTS our le Tout-Dijon culturel, c’est un secret de Polichinelle. La compagnie de rue des 26 000 Couverts a déménagé en mars dernier de l’ancienne caserne Heudelet, rasée par le projet d’écoquartier. La troupe s’est repliée avec armes et bagages sur une plus petite surface attenante, rue du 26e Dragons, qui détonne si bien avec la fantaisie perturbatrice de leurs créations. De là part toujours le gros de la compagnie, qui remporte actuellement un franc succès en tournée, notamment avec L’Idéal Club. Ce spectacle de music-hall décalé et qui « milite pour un monde meilleur » devrait être montré à Dijon en 2013 dans la perspective de nouveaux locaux in situ. D’ici là, la fantasque équipée aura fait son plein de dates sur les scènes nationales. Leur tout dernier et iconoclaste Beaucoup de bruit pour rien, de Shakespeare, a été joué plus de 210 fois, lors de festivals de spectacles vivants comme à Coutances (Manche) ou à guichets fermés au Théâtre Montfort à Paris. Relayant l’engouement du public, radios, journaux et magazines ont fêté l’esprit définitivement farceur et insolent (Corinne Denailles, webthea.com) de la trentaine de zozos bien sympathiques

P

(Thierry Voisin, Télérama) conduits par Philippe Nicolle, directeur artistique et un des fondateurs du collectif. Nous transportons de Dijon une image positive de ville culturelle et créative, dépassant enfin le cliché de la seule moutarde, ironise par ailleurs le comédien. La moutarde serait plutôt chez eux une marque de fabrique interne, façon Monty Python. Un ingrédient qui va aussi aux petites formes théâtrales, avec lesquelles ils innovent entre deux productions qui tournent à plein régime. SORTE DE CONTE AFRICAIN. Sans grand déploiement logistique, Jacques et Mylène fut le premier coup d’essai réussi. À deux, Philippe et Ingrid, les comédiens (mis en scène par Benoît Lambert), s’attribuent sept rôles différents, entre farce, tragédie et feuilleton télé. Ce sens du décalage et de la digression convient à la prochaine satire, Attifa, sorte de conte africain écrit et interprété par Valérie Véril, une des figures de la troupe. Le sujet dénonce les clichés de notre façon de parler de l’étranger, révèle Philippe Nicolle, son metteur en scène. Pour affirmer le pari artistique, les 26 000 Couverts ont réduit leur force de

frappe en « 2,6 Couverts », comme pour Jacques et Mylène, mis sur le compte de « la troupe des 260 Couverts ». Les représentations se feront en novembre à la Péniche Cancale, lieu inattendu pour une compagnie qui nous habituait à de grands déballages. Rens. : www.26000couverts.org

REPÈRES 019950 Les Petites Commissions, première création de rue 019960 Sens de la visite, Grand Prix du festival d’Aurillac 020000 Philippe Nicolle devient directeur artistique 020020 Achat d’un ancien dancing forain et création du Grand Bal des 26000 020040 Implantation à la caserne Heudelet 02007-20080 Création de L’Idéal Club, encore en tournée 011, 12 ET 13 NOVEMBRE 20110 Avant-première d’Attifa à la Péniche Cancale


| sports |

DFCO

YOUNOUSSE SANKHARÉ, OU LA STABILITÉ DIJONNAISE À l’heure où le DFCO s’apprête à connaître sa première saison dans l’élite nationale, portrait d’un joueur pas tout à fait comme les autres. e 5 juillet dernier, Younousse Sankharé signait pour trois saisons avec le DFCO, un club en forme de port d’attache pour un joueur en quête de stabilité. Depuis sa première apparition en Ligue 1 sous les couleurs du PSG, le 6 octobre 2007, Younousse Sankharé a parcouru un long chemin. Du haut de ses 21 ans et son mètre quatre-vingt-quatre, le natif de Sarcelles (Val-d’Oise) s’est déjà forgé une solide expérience du football de haut niveau. De janvier à juin 2009, le club parisien le prête au stade de Reims (Ligue 2), formation dirigée par un certain Luis Fernandez. Durant la saison 20092010, il revient dans la capitale et joue

L

26 matchs sous le maillot du PSG. Malgré tout, le jeune milieu défensif peine à s’y imposer comme titulaire et, en août 2010, il est prêté au DFCO. En posant ses valises à Dijon, Younousse Sankharé devient bien vite titulaire à son poste de prédilection : milieu de terrain. Il dispute 27 matchs de championnat, dont 26 en tant que titulaire, et marque 6 buts, contribuant ainsi à la montée du DFCO en championnat de France de Ligue 1. Depuis sa signature définitive au DFCO, c’est un sentiment de soulagement qui a gagné le jeune homme. À présent que suis totalement dijonnais, j’ai envie de

PRO A

LA JDA SUR DE NOUVELLES BASES Questions à Olivier Meunier, directeur exécutif de la JDA. Dijon Mag : Pour la première fois depuis longtemps, la JDA a connu une descente dans l’antichambre de l’élite. Quelles ont été les raisons de cette désillusion ? Olivier Meunier : De nombreux éléments ont joué, avec un effet boule de neige. Signalons d’abord que le décès de Jonathan Bourhis a très largement affecté le moral du club. En cette fin d’année 2009 nous avons perdu bien plus que le meneur de la JDA et de l’équipe de France des moins de 19 ans. L’équipe en a été durablement choquée. Sur le parquet, nous nous sommes également reposés sur nos lauriers, en dépit des alertes des saisons passées. DM : Quels enseignements avez-vous tirés de cette expérience délicate ? OM : La vie d’un club passe irrémédiablement par des revers. Et nous avons souhaité reconstruire l’équipe à partir de nouvelles base. Je suis devenu le nouveau directeur exécutif, et Jean-Louis Borg s’est installé au poste d’entraîneur. Désormais, les décisions sont davantage prises de façon collective. À l’orée de cette nouvelle saison, je reste persuadé que cette descente a fait l’effet d’un électrochoc.

Comme l’a dit Nietzsche, tout ce qui ne me tue pas me rend plus fort. DM : On observe souvent une sorte de désintérêt du public et de ceux qui entourent un club au moment de la descente. Ce phénomène s’est-t-il vérifié ? OM : Absolument pas, et c’est même presque l’inverse qui s’est produit. Par exemple, nous avions davantage de spectateurs en moyenne sur notre saison en Pro B que lors des dernières passées en Pro A. La JDA demeure avant tout une grande famille. DM : Sur quels axes allez-vous travailler pour ce nouvel exercice en Pro A ? OM : Nous voulons de la continuité dans notre projet de jeu. Ainsi, nous conservons l’agrément « centre de formation », qui fonction-


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DFCO CARTE DE VISIT E

Nom complet : Dijon Foo tball Côte-d’Or Surnom : « les Rouge s » Date de fondation : 29 avril 1998 Professionnel depuis juillet 2004 Couleurs : rouge et bla nc Stade : Gaston-Gérard, 16 098 places (bientôt 22 000) Président : Bernard Gn ecchi Entraîneur : Patrice Ca rteron Site Web : www.dfco.fr Les supporters : les Téméraires (tribun e sud), créés en 1998 les Dogs Dijon (tribun e nord), créé en 2004 la Jeune Garde (tribun e sud), créée en 2009

CYCLISME ET MARCHE RANDONNÉE DES GRANDS CRUS DE BOURGOGNE rganisée par les Randonneurs dijonnais pour les amoureux de la nature, qu’ils soient cyclistes sur route, amateurs de VTT ou encore de marche, la 26e édition de la randonnée des Grands Crus de Bourgogne propose quatre circuits « route » (45, 95, 125 et 150 km) au départ de l’ASPTT de Saint-Apollinaire, ainsi que trois circuits VTT (30, 45 et 60 km) et un circuit pédestre (24 km) au départ de Nuits-SaintGeorges. Pour tous les circuits (sauf le 45 km route), possibilité de plateau-repas le midi à Échevronne (uniquement sur réservation avant le mardi 6 septembre). Dimanche 11 septembre Rens. : Randonneurs dijonnais – 21, rue Général-Fauconnet – Tél. : 03 80 74 21 67 Courriel : rando.dijon@free.fr

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AUTOMOBILE RENCONTRES PEUGEOT SPORT À DIJON-PRENOIS construire l’avenir du club en apportant ma contribution. En revenant en stage de préparation, j’ai retrouvé l’ambiance familiale que je connaissais. Je suis fier de faire partie de l’effectif pour écrire une page historique de ce club qui découvre la L1, expliquait l’intéressé à l’aube de la saison 2011-2012. Et avec lui, c’est tout un club qui compte bien s’installer durablement en Ligue 1.

opulaires depuis plus de trente ans, les rencontres Peugeot Sport tiennent leur réputation de leur esprit de convivialité. Après cinq manches disputées en France, en Belgique et en Italie, cette manifestation majeure du monde automobile fait étape sur le circuit de Dijon-Prenois. Pas moins de 300 pilotes et 200 voitures Peugeot seront attendus. Cette nouvelle édition verra rouler quatre catégories : deux sous la forme de courses sprint et deux en endurance. Les Courses Relais 206 et 207 restent les plus fréquentées, avec des temps de roulage importants : trois heures pour les 206, qui vivront leur 10e saison, tandis que le public aura tout le loisir d’admirer les 207 qui tourneront durant six heures. Côté sprint, la Coupe 207 THP et la Spider Cup permettront de varier les plaisirs pour les amateurs comme pour les néophytes de sport automobile. Entrée libre. Du vendredi 23 au dimanche 25 septembre – Circuit Dijon Prenois Rens. : Caroline Morizot : 03 80 35 32 22 – www.circuit-dijon-prenois.com

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CYCLISME RALLYE DES VENDANGES e Rallye des Vendanges, 34e édition, est organisé par la section cyclo de l’association des Chantalistes Sport et Culture. Au travers de six circuits sur route allant de 43 à 150 km ainsi que de trois circuits VTT de 31 à 75 km, les concurrents découvriront les vignobles et les coteaux s’étendant entre Dijon et Beaune. De nombreux points de ravitaillement sont prévus. Possibilité de repas chaud au contrôle de Villers-la-Faye. Pour les marcheurs, un parcours de 12 km animé par un accompagnateur sera proposé. Dimanche 25 septembre à partir de 7h30 – Siège du club, 26, avenue Eiffel Tarifs : licenciés FFCT : 4 € (gratuit pour les moins de 18 ans). Non licenciés FFCT adultes : 8 € (moins de 18 ans : 4 €). Marcheurs : 4 €. Repas chaud à Villers-la-Faye : 12 € Rens. : Jean-Louis Ponnay : 03 80 52 78 05 ou 06 99 19 85 26

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nera cette année en binôme : Julien Marchand en reste le directeur, et il sera assisté de l’ancien joueur professionnel Willem Laure. Par ce centre, nous remplissons donc les exigences de la Fédération, qui oblige les équipes à faire évoluer cinq joueurs formés localement (JFL). En outre, les jeunes générations comme le groupe cadet France ainsi que les espoirs nous permettent d’envisager sereinement l’avenir à long et moyen terme pour notre équipe phare.

NATATION COUPE DE FRANCE EN EAU LIBRE rganisé par Alliance Dijon Natation, la Coupe de France en eau libre se tiendra au début de ce mois au lac Kir, avec des traversés du lac sur 500 m organisées en fonction des catégories. Samedi 3 septembre de 10 h à 17 h Rens. : MM. Pastré, au 06 85 06 97 85, ou Millot, au 06 86 84 17 26

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| à votre service |

NUMÉROS UTILES Allô Mairie Resto’ Mairie État civil et formalités administratives Élections Ramassage encombrants Objets trouvés Police municipale Police sanitaire CCAS (centre communal d’action sociale) Opad (Office des personnes âgées de Dijon)

0 800 21 3000 0 800 21 0519 03 80 74 51 51 03 80 74 59 03/04/05 0 800 12 12 11 03 80 74 52 22 03 80 74 51 53 03 80 48 80 60

LES MAIRIES ANNEXES Bourroches 32, boulevard Eugène-Fyot Fontaine d’Ouche 15, place de la Fontaine d’Ouche Grésilles 6, avenue des Grésilles Mansart 2, boulevard Mansart Toison d’Or 10 bis, place Granville

03 80 44 81 00 03 80 70 02 03

03 80 74 52 02 03 80 74 52 00 03 80 74 52 03 03 80 74 52 04 03 80 48 83 83

TRANSPORTS Velodi Divia SNCF Association artisanale des taxis de Dijon

0 800 200 305 03 80 11 29 29 36 35 03 80 41 41 12

URGENCES Police secours Samu Pompiers Urgences depuis un mobile Pharmacie de garde Urgences gaz Urgences EDF Urgences techniques Lyonnaise des eaux Centre antipoison Médecin de garde SOS Médecins SOS Médecins consultations SOS 21 (visites, urgences médicales) Urgences dentaires dimanche et jours fériés Accueil sans-abri SOS Amitié

17 15 18 112 39 15 0 810 433 021 0 810 333 021 0 810 874 874 03 83 32 36 36 03 80 40 28 28 03 80 59 80 80 36 24 03 80 78 68 68 03 80 48 26 59 115 03 80 67 15 15

SOS Kiné SOS Mains SOS Vétérinaire Centre de soins infirmiers Drogue, alcool, tabac info service Sida info service Alcooliques anonymes 24h/24 Allô Enfance maltraitée Violences faites aux femmes Solidarité Femmes 21

03 80 53 70 00 03 80 44 48 46 0 811 88 99 88 03 80 41 66 66 0 800 23 13 13 0 800 840 000 03 80 30 27 00 119 3919 03 80 67 17 89

AIDE AUX VICTIMES L’Association départementale d’aide aux victimes d’infractions pénales (Adavip 21) a été créée en 1986. Elle a pour mission d’accueillir, écouter, informer et orienter les victimes d’infractions pénales (vol, escroquerie, abus de confiance, dégradations, accident de la circulation, coups et blessures, agression sexuelle, non-paiement de pension alimentaire, non-présentation d’enfant, délit de fuite, menaces, discrimination raciale…), mais aussi de leur proposer un soutien psychologique. Des professionnels (juristes, psychologue…) reçoivent gratuitement les victimes dans la plus grande confidentialité, pour les aider à faire le point sur la situation et leur expliquer les démarches à entreprendre. Cité judiciaire – 13, boulevard Georges-Clemenceau BP 1513 – 21033 Dijon Cedex – Tél. : 03 80 70 45 81 Courriel : adavip.21@wanadoo.fr Tous les jours de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h (Des permanences sont également tenues à Chenôve et à Beaune.)

SOLIDARITÉ FEMMES 21 Contre toutes les violences faites aux femmes, pour l’égalité et le respect entre les femmes et les hommes, Solidarité Femmes 21 accueille et écoute les femmes. L’association les accompagne dans les démarches sociales, juridiques, d’hébergement, mais propose également des groupes de parole, des ateliers pour les enfants ou des ateliers d’art-thérapie. Depuis 2005, Solidarité Femmes est aussi un organisme de formation et propose à ce titre plusieurs types d’interventions : des formations de sensibilisation ou d’approfondissement sur les questions liées aux violences conjugales ; des modules dans des formations construites par d’autres (exemples : centre de formation de la police, Creai, Irtess). Solidarité Femmes 21 – 4, rue Chancelier-de-l’Hospital Tél. : 03 80 67 17 89 Courriel : solidaritefemmes21@wanadoo.fr Permanence à la Maison de la solidarité (centre commercial de la Fontaine-d’Ouche, niveau haut) le vendredi matin. Rens. : 03 80 45 99 80


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LOGEMENTS À LOYER MODÉRÉ ICF SUD-EST - MÉDITERRANÉE Immeuble Mazarin 10, avenue Foch – 21000 Dijon Tél. : 03 80 45 90 40 www.sud-est-mediterranee.fr OFFICE PUBLIC DE L’HABITAT OPAC DE DIJON 2 bis, rue Maréchal-Leclerc BP 87027 – 21070 Dijon cedex Tél. : 03 80 71 84 00 Courriel : courrier@opacdijon.fr Web : www.opacdijon.fr Agence de location 3, rue Chaudronnerie Tél. : 03 80 71 73 80 ORVITIS (OFFICE PUBLIC DÉPARTEMENTAL) Siège : 17, boulevard Voltaire BP 90104 – 21001 Dijon Cedex Tél. : 0 810 021 000 (prix d’un appel local) Web : www.orvitis.fr Agence Espace habitat : place des Cordeliers – Tél. : 0 810 021 000 SCIC HABITAT BOURGOGNE Le Katamaran Parc Valmy – 41, avenue Françoise-Giroud BP 30428 – 21004 Dijon Cedex Tél. : 03 80 50 56 50 – Courriel : siege.dijon@bourgogne.scichabitat.fr Web : www.bourgogne.scichabitat.fr SOCIÉTÉ NATIONALE IMMOBILIÈRE (SNI) 5, rue des Perrières Tél. : 03 80 76 84 44 www.sni.fr VILLÉO (ANCIENNEMENT LE FOYER DIJONNAIS ET NÉOLIA BOURGOGNE) 28, boulevard Clemenceau – BP 30312 21003 Dijon Cedex – Tél. : 03 80 68 28 00 Courriel : ste@foyerdijonnais.fr Web : www.foyerdijonnais.fr

GRAND DIJON 40, avenue du Drapeau – BP 17510 – 21075 Dijon cedex

DÉCHETTERIES Les déchetteries sont fermées les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre. QUETIGNY – Bd de la Croix-Saint-Martin – Tél. : 03 80 71 03 13 DIJON – Rue Alexander-Fleming – Tél. : 03 80 23 94 94 CHENÔVE – Rue de Longvic – Tél. : 03 80 58 87 32 MARSANNAY-LA-CÔTE – Chemin rural n° 15, dit « chemin des Vaches » LONGVIC – Rue Jules-Guesde. Seule déchetterie habilitée à recevoir l’amiante-ciment (tuyaux, plaques planes et ondulées…) – Tél. : 03 80 68 03 91 HORAIRES D’ÉTÉ

(jusqu’au 31 octobre)

du lundi au vendredi le samedi le dimanche

9 h - 13 h et 14 h - 19 h 9 h - 19 h 9 h - 12 h

sauf Marsannay-la-Côte du lundi au vendredi 9 h - 13 h et 14 h - 18 h le samedi 9 h - 18 h le dimanche 9 h - 12 h

NUMÉROS UTILES Accueil Grand Dijon

03 80 50 35 35

Allô Tram

0 800 13 2013

Usine d'incinération

03 80 76 40 76

Centre de tri

03 80 76 49 90

Bac mal dimensionné

03 80 76 39 78

Composteur

03 80 76 56 26

Emmaüs

03 80 23 80 11

Encombrants sur rendez-vous

0 800 12 12 11

Déchets verts sur abonnement

0 800 12 12 11

Numéro vert : 0 800 12 12 11 www.grand-dijon.fr Courriel : collecteselective@grand-dijon.fr

L’ASTUCE DE SEPTEMBRE Deux bonnes raisons de boire l’eau du robinet Agréable : son goût est testé régulièrement pour vous fournir une eau belle et bonne à boire. Riche : votre eau du robinet contient des oligoéléments, des sels minéraux et du calcium, tous nécessaires à votre santé. Bien gérer ses déchets Pour les bouchons en plastique, vous avez le choix : vous pouvez les laisser sur les bouteilles ou flacons en plastique et les déposer dans le bac jaune, ou vous pouvez les récupérer au profit d’associations et les déposer, par exemple, dans l’une des cinq déchetteries du Grand Dijon.

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c’est pour la vie !


| hommages |

GUY GILLOT Homme de dialogue et de concertation, il avait une véritable passion pour Dijon, pour ses entreprises et ses dirigeants, pour ses personnels et ses représentants syndicaux, pour sa jeunesse et ses besoins de formation. Passionné, parfois à l’excès, il trouvait sa tempérance dans la culture de la solution. Homme de combat, il repoussait les conflits, et recherchait les voies les plus utiles au dessein qu’il concevait pour son action. C’est en ces termes que François Rebsamen rendait hommage le mois dernier à Guy Gillot, décédé le 2 août, à 75 ans. Guy a rejoint mon équipe en tant qu’adjoint délégué aux finances (entre 2001 et 2008). La relation humaine était au cœur de son action et il trouvait dans l’échange mutuel des points de vue la plus grande des richesses. Tout au long de son parcours, Guy Gillot aura assumé de multiples fonctions. Il a ainsi débuté sa carrière chez Rhodiaceta, avant de devenir en 1965 gérant de la société de transports Régis Martelet, directeur général du groupe Aubry, puis PDG des Établissements Corbet Frères, une société de négoce de vin qu’il a rachetée en 1987. En 1994, il prenait la direction de l’aéroport de Dijon-Bourgogne. Nommé, en 1997, directeur général de la Chambre de commerce et d’industrie (CCI) de Dijon et directeur de l’École supérieure de commerce (ESC) de Dijon en 1998, Guy Gillot a en outre occupé les fonctions de délégué général de la CGPME Bourgogne. Juge au tribunal de commerce de Dijon, il a aussi été membre du Conseil économique et social régional en qualité de représentant des Jeunes chambres économiques de Bourgogne. En 2000, il devient chargé de mission auprès de François Patriat, alors secrétaire d’État aux PME. Adjoint à la ville de Dijon entre 2001 et 2008, il sera également vice-président du Grand Dijon en charge de l’économie et président de Dijon Développement. Il fut un ambassadeur efficace et juste du développement économique de Dijon et de son agglomération. Plus qu’un avocat, Dijon a perdu un médiateur de talent.

PIERRE PFITZENMEYER Le professeur Pierre Pfitzenmeyer était bien connu des Dijonnais. Ce grand homme de taille et d’esprit a œuvré avec passion en faveur des plus âgés. Très investi dans le combat pour améliorer les conditions d’accès aux soins pour nos aînés, il n’avait pas hésité à démissionner en 2004 de son poste de chef de service et à envoyer une lettre ouverte au ministère de la Santé, où il dénonçait la dégradation des conditions d’accueil des personnes très âgées en établissement. En 2007, il a créé le Pôle gérontologique interrégional Bourgogne - Franche-Comté, un centre de recherche et de formation spécialisé dans les soins aux personnes âgées et la gériatrie. Acteur infatigable et reconnu de la gérontologie sur le plan national comme au niveau local, sa présence va manquer à Dijon. Il a su fédérer autour de lui l’ensemble des partenaires de notre région. Il est certain que ses amis sauront continuer le combat de sa vie dédiée entièrement aux autres.


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POUR LE GROUPE SOCIALISTE, RADICAL DE GAUCHE, CITOYEN ET APPARENTÉS À Dijon, l’éducation est une priorité municipale de tous les instants, comme en témoignent les nombreux investissements réalisés dans les écoles maternelles et primaires. En effet, la ville de Dijon a la responsabilité de l’entretien, de la rénovation et du fonctionnement des locaux des écoles. Chaque année, les moyens mobilisés sont en constante augmentation afin que les élèves et les enseignants puissent travailler dans les meilleures conditions possibles. Dans le cadre du Projet éducatif local (PEL), qui participe à travers ses objectifs au bien-être des enfants et à leur ouverture au monde, la ville contribue au financement d’activités innovantes sur les temps périscolaires, favorisant ainsi l’accès du plus grand nombre au sport et à la culture. En outre, 62 accueils périscolaires municipaux sont mis à disposition dans les écoles, en dehors des heures de cours, pour accueillir les enfants de 7 h à 19 h. La restauration scolaire, dont la responsabilité incombe à la ville de Dijon, est également une priorité. Au regard du devoir que nous nous faisons d’offrir aux enfants une nourriture de qualité et variée, la ville de Dijon maintient un effort conséquent pour permettre à chaque élève d’avoir accès à la restauration scolaire avec des repas de qualité préparés par la cuisine centrale municipale. Chaque repas coûte en moyenne 3,36 euros aux familles, tandis que le coût pour la ville avoisine

les 12 euros par repas (coût comprenant les frais de personnel pour la fabrication, la livraison et le service des repas, ainsi que l’animation en pause méridienne). Ce sont plus de 7 000 repas qui sont servis par jour grâce à la mobilisation des agents municipaux. Accès pour le plus grand nombre, qualité du service et respect de l’environnement sont au cœur de nos priorités. Ainsi, la part du budget alimentaire consacrée à l’acquisition de produits issus de l’agriculture biologique est passée de 2 % à 9 % en une année. La réussite éducative n’aura de cesse d’être l’essence de notre engagement au service de l’avenir des enfants de notre ville. Nous souhaitons une très bonne rentrée aux enfants, à leurs parents et aux équipes enseignantes ! Laurent Grandguillaume, adjoint au maire de Dijon délégué à la jeunesse, à la vie associative et à la démocratie locale président du Groupe socialiste, radical de gauche, citoyen et apparentés 8, rue de la Chouette, 21000 Dijon Tél. : 03 80 36 41 77 Courriel : groupemajcm@orange.fr

POUR LE GROUPE DES ÉLUS EELV ET APPARENTÉS Suppression massive des postes d’enseignants, rythmes scolaires contradictoires par rapport aux besoins des enfants, cette rentrée est marquée par des conditions de scolarisation de plus en plus difficiles. Le rapport de la conférence sur les rythmes scolaires rendu en juillet a pointé un bilan catastrophique de la semaine de 4 jours : journées surchargées condensées sur quelques périodes de l’année, enfants de plus en plus fatigués et excités… Le rapport préconise le retour à la semaine de 4,5 jours, la diminution des grandes vacances, l’alternance réelle de 7 semaines d’école et 2 semaines de repos, la réduction du nombre d’heures journalières. Pour EELV, ce pas en avant qualitatif tenant compte des besoins des enfants nécessite une élaboration concertée entre les collectivités locales, l’éducation nationale, les associations de parents d’élèves et d’éducation populaire, les représentants des enseignants, afin de développer un projet éducatif et culturel cohérent. Le temps journalier libéré permettrait la

mise en place d’activités culturelles et sportives favorisant l’épanouissement de l’enfant dans toutes ses dimensions affectives, intellectuelles et sociales, et laissant du temps à l’enfant pour se reposer, créer, rêver. À terme, cela éviterait les clivages sociaux et culturels en complète contradiction avec les valeurs de justice sociale, de fraternité et de solidarité. Pour cela, les collectivités locales doivent évidemment être soutenues par l’État de façon pérenne et prioritaire. Catherine Hervieu, présidente du Groupe des élus EELV et apparentés de la municipalité de Dijon 14, avenue Jean-Jaurès, 21000 Dijon Tél. : 09 61 68 76 95 Courriel : groupe-ecologie-verts@wanadoo.fr Web : http://cotedor.eelv.fr


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POUR LE GROUPE INITIATIVES DIJON Initiatives Dijon, la nouvelle association de notre groupe municipal, a été lancée cet été. Pourquoi ? Parce que Dijon et son agglomération sont aujourd’hui à la croisée des chemins, plusieurs freins les empêchent de vraiment compter et rayonner en France et en Europe (démographie stagnante, poids de la dette, choix urbanistiques hâtifs et manquant de cohésion, faible attractivité pour les entreprises, et donc pour les cadres et les jeunes ménages…). Pour donner à Dijon la place qu’elle mérite, il est temps d’apporter de vraies réponses aux besoins quotidiens des habitants, notamment en matière d’emploi, de logement, de déplacements, de sécurité, de qualité de vie…, avec une maîtrise plus rigoureuse des deniers publics. Construire notre ville ensemble, c’est l’objet de l’association Initiatives Dijon. Clairement tournée vers la préparation des prochaines élections municipales, elle est ouverte à toutes celles et à tous ceux qui s’intéressent à l’avenir de Dijon. Préparer un projet alternatif, innovant, mobilisateur ne peut se faire en effet qu’avec les Dijonnais. C’est la raison pour laquelle nous avons besoin de toutes les volontés, de toutes les énergies, de tous les talents à nos côtés. Nous vous invitons à venir réfléchir et agir avec nous dans les quartiers et sur les grandes questions de la vie locale. D’ores et déjà, quatre premiers groupes de travail sont constitués : le groupe « Attractivité » concentrera sa réflexion

sur les enjeux économiques (emploi, fiscalité, démographie, tourisme, transports…) ; le groupe « Aménagement » sur le cadre de vie (logement, urbanisme, déplacements urbains, commerce, sécurité, environnement) ; le groupe « Accompagnement » sur les familles et les solidarités ; et le groupe « Animation » sur le sport, la culture, les événements, les loisirs… L’association sera un véritable acteur aux côtés des Dijonnais. Elle animera des rendez-vous réguliers pour vous tenir informés des enjeux locaux. Des « Cafés municipaux » seront organisés après chaque conseil municipal, des conventions thématiques et des forums seront l’occasion de débats constructifs autour de grands témoins. Pour nous contacter et adhérer à l’association : association@initiativesdijon.com, 58, rue des Perrières, 21000 Dijon. Nous comptons sur vous. François-Xavier Dugourd, président du groupe Initiatives Dijon, Franck Ayache, Laurent Bourguignat, Jean-Michel Brocherieux, Malika Gauthié, François Hélie, Marie-Claude Mille, Jean-Charles Ouazana, Catherine Vandriesse 43, rue Parmentier, 21000 Dijon Tél. : 03 80 72 46 65 Courriel : contact@initiativesdijon.com Web : www.initiativesdijon.com

POUR LE GROUPE DES ÉLUS COMMUNISTES ET RÉPUBLICAINS Le schéma départemental de coopération intercommunal doit être finalisé au 31 décembre 2011. La méthode employée est simple : l’État décide d’une nouvelle organisation, remet en cause des coopérations, des syndicats existants, et ne laisse que peu de temps aux collectivités pour construire une libre coopération. C’est une rupture avec les principes de coopération entre communes qui ont prévalu jusqu’à présent et qui se sont construits sur la base du volontariat depuis trois décennies. C’est ainsi que s’est bâtie l’agglomération dijonnaise avec vingt-deux communes en partant de cinq au départ. Les schémas rédigés dans l’urgence ne peuvent permettre aux communes d’analyser les incidences financières et fiscales. Peu de citoyens en comprendront les tenants et aboutissants. Après avoir mis à mal les finances des collectivités territoriales en supprimant la taxe professionnelle et en la remplaçant par des

dotations gelées, le gouvernement veut imposer un concept étatique. Des intercommunalités réussies impliquent d’associer pleinement les citoyens à leur création et à leur évolution, ce qui n’est pas le cas. Dans l’immédiat, il est urgent de sursoir aux délais imposés par la loi et d’engager une réflexion avec le maximum d’acteurs. Cette loi ne doit pas conduire à moins de souveraineté, moins de services publics, ni à une plus grande concentration des décisions, cela sur fond d’application aux territoires des plans de rigueur voulus par l’Union européenne. Christine Truchot-Dessolle, André Gervais, Michel Julien Groupe des élus communistes et républicains 222, rue d’Auxonne, 21000 Dijon Tél. : 03 80 72 29 97




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