Dijon Mag n°245 avril 2012

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LE MAGAZINE DE LA VILLE DE DIJON AVRIL 2012 N° 245

www.dijon.fr

DIJON VILLE-AMIE DES AÎNÉS

UN PROJET D’AVENIR P.

20 + ceEnntcarahil er le Sup

l’agenda culturel du mois


| ça s’est passé |

L’EXPRESSION DIT « SAUTER DE JOIE » ! DURANT LES VACANCES D’HIVER, C’ÉTAIT ATELIER TRAMPOLINE, AU PALAIS DES SPORTS, DANS LE CADRE DE « VACANCES POUR CEUX QUI RESTENT ». DE BELLES APRÈS-MIDI DÉCOUVERTE, POUR LES JEUNES DIJONNAIS DE 7 À 14 ANS, QUI AURONT PU APPRÉHENDER LES JOIES AÉRIENNES DE CE SPORT ACROBATIQUE ET AINSI PROFITER PLEINEMENT DE LEURS VACANCES AU CHAUD ET EN S’AMUSANT.

© Thomas Hazebrouk

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Brunch du dimanche « Sucré-salé » à la Péniche Cancale, le 19 février dernier. Régulièrement, la Cancale convie petits et grands le dimanche pour « bruncher » en famille et ouvrir la malle magique de la péniche, qui regorge de jeux de société, de cartes, d’albums d’images et de crayons de couleur. Contes et musiques tziganes à la bibliothèque de la Fontaine-d’Ouche le 7 mars. Ce voyage musical et conté « carrément à l’Est » était offert par Béatrice Maillet et Florian Genilleau, qui ont entraîné le public à travers les Balkans pour le plaisir de tous. Réception, le 2 mars, salle des État de l’hôtel de ville, en l’honneur des donneurs de sang bénévoles qui, grâce à leur générosité, permettent de soigner des malades et de sauver des vies. Le sénateur-maire assistait, lundi 19 mars dernier, à la commémoration du cinquantième anniversaire du cessez-le-feu de la guerre d’Algérie. Elle était organisée par la Fédération nationale des anciens combattants en Algérie, Maroc et Tunisie (Fnaca) en hommage aux victimes militaires et civiles de la guerre d’Algérie et des combats en Afrique du Nord. Signature, le 20 février dernier, salle d’attente des Mariages de l’hôtel de ville, par le sénateur-maire François Rebsamen et le président du Parlement de RhénaniePalatinat, Joachim Mertes – également président de la Maison de Rhénanie-Palatinat –, de la convention d’objectifs et de moyens entre la ville et la Maison de Rhénanie-Palatinat, qui a notamment pour but de renforcer les liens entre Dijon, Inauguration par François Rebsamen, sénateur-maire, Monique Cavalier, Mayence et plus largement l’Allemagne. directrice générale de l’Agence régionale de santé et François Patriat, sénateur et président du conseil régional de Bourgogne, le vendredi 2 mars, du CEN Expérimental (Centre d’évaluation nutritionnelle expérimental) conçu et dirigé par le professeur François-André Allaert, qui permettra de tester sur des personnes différents compléments alimentaires, aliments fonctionnels et autres produits agro-alimentaires afin d’en évaluer les bénéfices sur la santé.

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Sommaire P.

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| c’est d’actu | JOURS DE FÊTE : LA FONTAINE-D’OUCHE FAIT SON FESTIVAL

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| c’est d’actu | PASS DIJON-CÔTE DE NUITS : DÉCOUVRIR OU REDÉCOUVRIR LA RÉGION À SON RYTHME

DIJON VILLE-AMIE DES AÎNÉS

DOSSIER P.

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UN PROJET D’AVENIR P.

28 | ça nous concerne | SERVICE CIVIQUE : UNE OUVERTURE AUX AUTRES

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32 | sports | JEUX OLYMPIQUES : BOLADÉ APITHY ET LAURENT BOUDRIOT

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34 | à votre service | NUMÉROS UTILES, URGENCES, GRAND DIJON, ETC.

le Sup dijon culture

EXPO | E PUBLIC | DANSE | JEUN THÉÂTRE | CONCERT |

| ET MUSÉE | CINÉ

Participez à Dijon Mag ! Pour raconter votre ville par le texte ou par l’image, la rédaction de Dijon Mag vous invite à contribuer au magazine. Proposez vos sujets, vos articles, vos photos… et devenez acteur de votre revue ! Vos propositions seront présentées au comité de rédaction de Dijon Mag.

AUSSI

À vos plumes ! Contact : dijonmag@ville-dijon.fr

au centre du magazine

le Sup dijon culture AVRIL 2012 ns (voir p. 9) Petites migratio © Nicolas Gasco

TOUTES VOS SORTIES DU MOIS D’AVRIL

DIJON MAG N° 245 AVRIL 2012. Directeur de publication : François Rebsamen – Codirecteur de publication : Alain Millot – Directeur de la rédaction : Thierry Coursin – Directeur adjoint : Fabian Forni – Ont collaboré : Nicolas Boisnard, Florence Donjon, Aurélien Genest, Catherine Jonon, Nadine Paulin, Éric Perruchot, Linda Simon – Photos : Philippe Bornier, Ludovic Charron, Hajar Zenasni – Secrétariat de rédaction : Antoine-Joseph Martin – Conception et réalisation : tempsRéel – Impression : BLG – Distribution : La Poste – N° d’impression : 70779 – Dépôt légal : 2e trimestre 2012


| dites-nous… françois rebsamen |

92 % des Dijonnais sont satisfaits de vivre à Dijon 3 QUESTIONS À FRANÇOIS REBSAMEN SÉNATEUR-MAIRE DE DIJON

Le mois dernier, le conseil municipal a voté les taux d’imposition locale. En quoi est-ce une décision importante pour les Dijonnais ? Ce vote est important car il définit, pour partie, le montant des impôts locaux versés par les contribuables de notre commune. Conformément à l’engagement de la municipalité, le taux applicable aux trois taxes majeures locales n’augmentera pas au-delà de l’inflation, le conseil ayant voté une augmentation de 1,7 %. Ce vote s’accompagne, cette année encore, d’une politique d’abattement général en faveur des Dijonnais. Je tiens d’ailleurs à souligner les résultats de l’étude réalisée par l’institut BVA (1), en février dernier, qui rapporte que 72 % des Dijonnais ont le sentiment que la mairie de Dijon utilise bien, voire très bien, l’argent des impôts locaux. Cette étude nous encourage donc à poursuivre nos engagements en faveur de l’éducation, de l’environnement, du développement économique ou de la culture. L’étude confirme en outre que 92 % des Dijonnais sont satisfaits de vivre à Dijon et que 84 % des personnes sont optimistes quant à l’avenir de notre ville.

POUR TOUTES INFORMATIONS WWW.DIJON.FR

Ce numéro de Dijon Mag est l’occasion de présenter un nouveau dossier sur Dijon, Ville-amie des aînés. Fait-il réellement bon être senior à Dijon ? D’après l’étude BVA, je répondrai oui. En effet, l’étude affirme que 75 % des Dijonnais sont satisfaits de la politique menée par la municipalité en faveur des seniors. Plus que le chiffre, c’est ce qu’il signifie qui est encourageant. La politique active que nous menons, depuis deux ans maintenant, pour améliorer le quotidien des seniors, porte ses fruits. La démarche que nous avons entreprise, avec les ateliers participatifs puis l’Observatoire de l’âge, a l’avantage de rassembler à la fois des citoyens, des acteurs et des professionnels qui travaillent pour les personnes âgées, des institutionnels et des élus. Ensemble, ils ont formulé des propositions pour améliorer la qualité de vie des personnes âgées et vont les mettre en œuvre avec l’Observatoire de l’âge : installation d’aires de repos au centre-ville, création d’un lieu d’accueil et d’information unique, adaptation des horaires de certaines manifestations… Tous ces projets marquent la volonté de Dijon d’intégrer au mieux sa population senior. Le mois d’avril sera aussi marqué par les élections. Quel est votre message pour les Dijonnais ? Mon seul message sera le suivant : aller voter ! Voter est à la fois un droit et un devoir. Voter, c’est agir et choisir. Cette participation citoyenne permet à chacun d’exprimer son choix, quels que soient sa condition sociale, son âge, ses origines… C’est ce qui fait la base de notre démocratie et de notre République. C’est grâce au vote que nous pouvons défendre les valeurs de justice, de solidarité, d’égalité et de liberté auxquelles je suis attaché depuis toujours. ______________

(1) Étude réalisée par l’institut BVA par téléphone du 20 au 24 février 2012, auprès de 607 habitants (échantillon représentatif de la ville de Dijon selon la méthode des quotas). L’étude est en ligne sur www.dijon.fr.


| c’est d’actu |

JOURS DE FÊTE

LA FONTAINE-D’OUCHE FAIT SON FESTIVAL La culture investit la rue du 2 au 26 mai prochain. Ça se passe au quartier de la Fontaine-d’Ouche, avec le festival Jours de fête. Une manifestation qui permet aux habitants d’être les acteurs d’un spectacle artistique solidaire et d’offrir un grand spectacle ouvert à tous. ’est devenu un rendez-vous incontournable au fil des années. Pour sa 31e édition, le festival Jours de fête à la Fontaine-d’Ouche n’a pas fini de vous étonner et de vous émerveiller. Au programme, du 2 au 30 mai : une dizaine de spectacles avec du théâtre, de la danse, de la musique, des expositions ou du cinéma. Une parenthèse culturelle savamment orchestrée par près de 80 associations du quartier en collaboration avec les services de la ville de Dijon. Le festival s’inscrit dans le contrat urbain de cohésion sociale (Cucs). Au total, pas

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moins de cinq mois de préparation sont nécessaires à tous ces acteurs locaux pour que l’événement soit à la hauteur des attentes du public. L’édition 2012, placée sous le signe du jardin, promet d’être haute en couleurs, grâce notamment à la présence de compagnies telles que la fanfare des Traînesavates, Ulik et le Snob ou encore la compagnie Remue-ménage. À mi-chemin entre les arts du cirque et le spectacle vivant, la création sera au cœur de toutes les représentations. L’accent est mis sur un univers visuel fort et l’évocation d’un

monde féerique et magique qui saura transporter petits et grands. Nul doute que les yeux des enfants resteront captifs devant les larges ailes déployées par des flamants roses lors de leur ballet lumineux. DES ÉCHANGES FESTIFS ET POPULAIRES. Ces moments d’échange et de partage se veulent avant tout festifs et populaires. Chaque année le festival tisse des liens un peu plus forts entre les habitants du quartier et leur accorde un temps et un espace d’expression extraordinaires. Une


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LES TEMPS FORTS DE JOURS DE FÊTE armi les rendez-vous à ne pas manquer : la parade métisse, qui viendra clôturer le festival le 26 mai. Mise en place à partir de 2006, ce grand défilé urbain connaît un succès croissant. Pendant une heure, plus de 500 participants, amateurs comme professionnels, déambuleront avenue du lac. Tout est minutieusement calculé et la chorégraphie sera signée Shush Tenin, du collectif 18.3. Autre temps marquant du festival : le village des associations, le même jour, le long de la promenade du Ruisseau, ou encore « Piscine en fête », qui propose une animation ludique et sportive le samedi 12 mai à la piscine de la Fontaine-d’Ouche. Du mercredi 2 au samedi 26 mai 2012 Rens. : Direction animation des quartiers 03 80 74 59 84 – www.dijon.fr

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Jours de fête à Fontaine-d’Ouche, édition 2011.

manifestation ouverte à tous les Dijonnais. On aime embarquer le public avec nous, c’est une nouvelle forme d’activité artistique participative, explique Allan Ryan, à la tête de l’association dijonnaise Laure et Amon Productions, implantée depuis 2007 à la Fontaine-d’Ouche. L’association proposera un atelier de masques sur le thème du jardin les mois d’avril et mai à la maison de quartier en vue de la parade métisse, ainsi qu’une exposition photo du 16 au 31 mai au même endroit. Compte tenu des dates de la manifestation, Jours de fête à Fontaine-d’Ouche est annoncé au mois d’avril afin que chacun puisse assister sans difficulté aux différentes animations organisées au début du mois de mai.


| c’est d’actu |

HUMAN BEATBOX FESTIVAL

© Jean-Marc Lubrano

ÉCLATS DE VOIX

Sly Johnson.

u commencement était la voix. De ce credo quasi biblique, le human beatbox tire à la fois son essence et son originalité. Littéralement « boîte à rythmes humaine », c’est par sa seule technique vocale que le beatboxer, sorte de magicien des cordes vocales, recrée et réinvente la musique en imitant certains instruments à la perfection (scratches en tout genre, percussions, basses, cuivres, etc.). Depuis les techniques ancestrales indiennes ou africaines jusqu’au jazz, l’art de l’imitation vocale a une longue histoire derrière lui. Mais c’est à partir des années 1970 et 1980 que le human beatbox s’affirme comme véri-

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table concept musical, avec l’émergence du mouvement hip hop aux États-Unis. Parallèlement, le « King of Pop », Michael Jackson lui-même, l’utilise pour ses bandes démos et dans certaines de ses chansons. Aujourd’hui, porté par les stars du genre, tels Sly Johnson (ex-Saïan Supa Crew) ou Eklips (qui seront tous deux présents cette année à Dijon), le human beatbox tend à sortir de la confidence ou du spectacle « divertissant » pour être considéré comme discipline et art à part entière (voir aussi page 11). Octarine et Zutique Productions l’ont bien compris, au point de lui consacrer un festival. Durant trois jours, cette 5e édition du Human Beatbox Festival va donc investir les salles du Consortium, de La Vapeur, de la Péniche Cancale, de l’Hôtel de Vogüé et de la galerie Room 38, avec des ateliers, des projections, des expositions, et une masterclass de kecak (chœur d’onomatopées balinais). À l’affiche, Sly Johnson et Eklips, donc, mais aussi Napoleon Maddox, Box Office, Polo Mr Groove, Miss White & the Drunken Piano… Rencontre de la soul et du groove, du hip hop et du free jazz, sans oublier quelques touches pop ou funk, le beatbox ne brave pas seulement les frontières de style, il fait aussi

le lien entre électronique et humanité, entre machine et vivant. Résolument moderne. Les vendredi 6, samedi 7 et dimanche 8 avril Rens. et programme complet : www.humanbeatboxfestival.com www.facebook.com/humanbeatboxfestival Tél. : 03 80 28 80 42

AUTORISÉ AUX PLUS DE 18 ANS

PROFITEZ-EN, VOTEZ… e premier tour du scrutin présidentiel se déroule ce mois-ci (durant les vacances scolaires de printemps). Tout électeur absent ou empêché peut donner procuration à un électeur inscrit sur la liste électorale de la même commune, qui exercera en ses lieu et place son droit de vote. Une procuration peut être établie pour une seule élection (un seul tour ou les deux tours), ou pour une durée plus longue, avec un maximum d’un an. Elle peut être établie tout au long de l’année, mais doit être acheminée en mairie suffisamment tôt avant un scrutin. Il est recommandé d’effectuer cette démarche le plus rapidement possible

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MODALITÉS PRATIQUES. Le mandant (celui qui donne procuration) doit se présenter personnellement et être muni d’une pièce d’identité, d’un justificatif de domicile et des coordonnées du mandataire (nom, prénom, date et lieu de naissance, adresse exacte). La

démarche se fait au greffe du tribunal d’instance de sa résidence ou de son lieu de travail (à Dijon, 13, boulevard Georges-Clemenceau, du lundi au vendredi de 9 h à 11 h 45 et de 13 h 30 à 16 h 30, tél. : 03 80 70 45 25), au commissariat central ou à la gendarmerie du lieu de son domicile ou de son travail (à Dijon, place Suquet, du lundi au vendredi de 8 h à 17 h 30, tél. : 03 80 44 55 00). MODALITÉS DE VOTE. Pour voter, le mandataire doit présenter (dans le bureau de vote du mandant) sa carte d’électeur et une pièce d’identité en indiquant les nom et prénom du mandant. L’ensemble des Dijonnais recevront leur carte d’électeur mentionnant leur bureau de vote et l’adresse de ce bureau dans les semaines précédant le scrutin. Élection présidentielle les dimanches 22 avril et 6 mai


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KILL YOUR POP N° 9

CULTIVER LE DÉFRICHAGE Musiques indépendantes, émergentes, rares, méconnues… Kill Your Pop est une promesse. ’association, en réalité, porte mal son nom (Sabotage !), tant elle s’attache au contraire à présenter une programmation fidèle, construite, pointue. Leur « cœur de son » : une pop-rock indépendante ou émergente. Proposée tout au long de l’année – au rythme de deux à quatre concerts par mois –, mais en particulier durant deux temps forts : les « Jeudis de la voix », en août, et le festival Kill Your Pop, qui en est à sa 9e édition. Kill Your Pop est pour nous l’occasion de présenter aux Dijonnais nos plus belles découvertes, confie avec chaleur Boris Ternovsky, unique salarié de la petite équipe de Sabotage (une dizaine de bénévoles réguliers). Certaines d’entre elles sont des artistes qu’on rêvait d’avoir depuis longtemps, à l’image du DJ Ivan Smagghe, invité grâce à un partenariat avec Octarine et les Balades sonores. Le présenter dans un lieu intime comme la Péniche Cancale est un vrai luxe ! Autre « luxe » : offrir des concerts gratuits ou des showcases en petit comité. Non seulement de jeunes artistes, mais aussi des talents confirmés, revendique Boris Ternovsky, qui cite Shigeto ou, dans un autre style, And Also the Trees (à l’hôtel de Vogüé, les vendredi 13 et dimanche 15). En amont, un gros travail de « défrichage » musical – le « plus » de Sabotage –, mais aussi

© Vincent Arbelet

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Kill Your Pop n° 8 : concert en extérieur de La Féline (2011).

en termes de partenariats : avec la ville de Dijon, les lieux de spectacle (le Deep Inside, La Vapeur…), les autres associations dijonnaises (telle Why Note, qui coproduit deux soirées au Consortium), voire à l’extérieur de la ville (avec par exemple un focus sur la scène lyonnaise le jeudi 12). De la new-wave sombre (Lescop) au noise

arty (le Japonais Keiji Haino) ou au rock lo-fi (Jad Fair), du surf festif floridien (Jacuzzi Boys) à la pop psyché britannique (Sonic Boom), Kill Your Pop, finalement, est une promesse : celle de vivifiantes rencontres. Du mardi 10 au dimanche 15 avril Rens. : www.killyourpop.com Courriel : killyourpop@gmail.com

INTERNATIONAL

CONSEIL MUNICIPAL D’ENFANTS

DIJON RAYONNE

PRUDENCE SUR LA ROUTE !

’épopée des Pleurants aux États-Unis a sans nul doute été un tremplin dans l’accroissement du rayonnement de la capitale bourguignonne à l’international. Mais elle n’est pas la seule. Cette opération de promotion a permis d’appuyer la volonté de la municipalité d’étendre son attractivité au travers d’autres projets, comme la visite de l’ambassadeur des États-Unis à Dijon, ou encore le développement de partenariats dans le cadre de jumelages avec des villes étrangères, en Europe comme partout dans le monde.

u sein de leur commission « Mon environnement, ma cité », des élus du conseil municipal d’enfants (CME) s’intéressent au comportement des cyclistes et des piétons sur la route. Leur projet : la création de cinq saynètes sur des thèmes divers (conflits d’usage, bons réflexes, etc.) qui seront ensuite filmées avant d’être diffusées dans toutes les écoles élémentaires et les collèges dijonnais pour susciter le débat. Le 7 avril prochain, en lien avec ce projet, ils seront eux-mêmes sensibilisés aux conduites à risque sur la piste municipale d’éducation routière. Une étape importante avant de passer à la mise en scène. Samedi 7 avril de 9 h à 12 h Piste d’éducation routière Kennedy, rue Jean-Baptiste-Peincedé

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| c’est d’actu | MARCHÉ CENTRE-VILLE

HORAIRES D’ÉTÉ MUSÉE DES BEAUX-ARTS

UNE SALLE POMPON PIMPANTE

Jusqu’au samedi 3 novembre, le marché ouvrira jusqu’à 13 heures les mardis, vendredis et samedis, ainsi que les jeudis pour certains stands d’alimentation sous les halles.

n parallèle au grand chantier du musée des Beaux-Arts, la salle consacrée à François Pompon, au 2e étage de la tour de Bar, a été totalement réaménagée. Ce projet, qui a impliqué différents secteurs (technique, logistique, culture, communication), vise à faire du public une priorité. Fini les dos cassés des parents, qui portaient leurs enfants pour mieux voir les sculptures trop hautes, perchées sur leur socle. Les œuvres du célèbre sculpteur originaire de Saulieu sont présentées autrement, abaissées, dans une ambiance plus ludique et pédagogique. Il devient ainsi possible de toucher des échantillons de matériaux – bronze ou marbre – utilisés pour les sculptures. Des fiches explicatives décrivent le cheminement de l’artiste, avec notamment des esquisses et des aspects techniques. La couleur fait son entrée, sans pour autant dénaturer la présence architecturale singulière de ce lieu historique. Ces modifications n’ont pas été dictées par le niveau de fréquentation, qui reste très important, mais par une volonté d’apporter plus de confort lors des visites, de donner des clés pour comprendre, d’accroître l’accessibilité. La reconfiguration totale de la présentation permet un gain de place au sol, et donc une augmentation du nombre d’œuvres exposées. Ces transformations servent aussi de test : si elles sont concluantes, elles seront étendues à d’autres salles, sans pour autant toucher à la physionomie globale du lieu. Cette rénovation est enfin un signe fort montrant que, plus que jamais, le musée des Beaux-Arts est ouvert à tous, qu’il accompagne les évolutions de la société, que la scénographie s’oriente vers une augmentation du confort et une manière plus vivante d’approcher les œuvres. Et ceci afin de faire venir un public toujours plus nombreux. Rens. : musée des Beaux-Arts – Tél. : 03 80 74 52 09

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MBA : UN SITE INTERNET PLUS CONVIVIAL Un changement des outils informatiques – invisible à l’utilisateur – a permis de simplifier les modifications sur le site Internet du musée des Beaux-Arts. Avec comme résultante un toilettage de l’ensemble, qui permet de mieux partager la vie du musée et l’avancée des travaux en cours. Sa consultation devient plus facile d’accès, plus réactive, plus ergonomique, et surtout très informative. De quoi encourager les visites virtuelles au même titre que les visites physiques. http://mba.dijon.fr

en bref > COLLECTE DE LIVRES

> ALZHEIMER

SOS Amitié Dijon-Bourgogne, en prévision de sa prochaine foire aux livres – qui a lieu chaque année courant novembre –, organise une collecte. Tous les livres sont les bienvenus, à l’exception des manuels scolaires. Les profits permettront à l’association de poursuivre ses missions d’écoute téléphonique, indispensables à un grand nombre de personnes dans la détresse. Samedi 21 avril de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h, salle Joliet, Hôtel des sociétés, 7, rue Docteur-Chaussier.

L’association France Alzheimer Côte-d’Or tiendra des permanences d’information les jeudis 5 et 19 avril, 3 et 24 mai, 7 et 21 juin, et 5 juillet, de 14 h 30 à 16 h 30, à la Maison des associations, rue des Corroyeurs. L’association organise en outre des « bistrots musicaux » (2e et 4e mardis du mois) à L’Embarcadère, rue d’Auxonne, mais aussi des ateliers bien-être (2e et 4e mercredis du mois), ou encore des formations pour les aidants familiaux. Rens. : 03 80 45 39 44, www.francealzheimer21.org.

> LE CASTEL ET SAINT-BÉNIGNE DISTINGUÉS Selon le palmarès 2011 des lycées réalisé par le magazine L’Étudiant, les lycées du Castel et Saint-Bénigne sont classés « très bon lycée » dans le secteur de l’hôtellerie (5e et 1er sur 17 établissements concernés). Leurs élèves font d’ailleurs régulièrement montre de leur savoir-faire lors de manifestations comme le repas de fin d’année pour les seniors ou le repas de L’ARP lors des Rencontres cinématographiques de Dijon.


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ART BFC Aymeric Hainaux.

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n 2003, Bruno Girard crée l’association Art BFC (Art Bourgogne Franche-Comté), fondée sur une idée d’échange et une volonté de dépasser les frontières physiques, intellectuelles, administratives et politiques en matière d’art. La philosophie revendiquée est de partir des arts plastiques pour aller vers d’autres champs artistiques. Nous sommes des enthousiastes et des optimistes, et voulons éviter les réseaux qui enferment. Le projet qui implique ce mois-ci les élèves d’une classe de seconde du lycée Carnot est dans cette droite ligne. L’artiste interna-

tional Aymeric Hainaux, qualifié de « troubadour de l’hypermodernité », est une référence dans le « human beatbox », art qui consiste à produire de la musique uniquement avec son corps (voir aussi page 8). Du 13 au 20 avril, lors d’un atelier d’une quinzaine d’heures monté avec leur professeur de français, il emmènera les jeunes lycéens dans son univers, ce qui débouchera sur une restitution à la chapelle du lycée Carnot le vendredi 20 avril. Dans le même temps, l’artiste présentera une performance lors de cette manifestation ouverte à tous les publics. De quoi faire vaciller les frontières

© D.R.

HUMAN BEATBOX AU LYCÉE CARNOT

entre enseignement, expérience - apprentissage et culture. Vendredi 20 avril de 17 h 15 à 18 h 15 Chapelle du lycée Carnot – Entrée libre Rens. : 06 33 10 98 41 - art.bfc@wanadoo.fr www.artbfc.com Aymeric Hainaux : www.unpoisson.com

ATELIER D’ÉCRITURE

APPRENTISSIMO

JE SUIS UN HÉROS…

LE SALON DE L’APPRENTISSAGE ET DE L’ALTERNANCE

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ivre une véritable situation cauchemardesque et en sortir victorieux, tel un héros ? C’est ce que proposera l’atelier d’écriture animé par Stéphan Castang (auteur, réalisateur et comédien) à l’Atheneum, ouvert à tous dès 16 ans. Les participants apprendront à amplifier leurs tracas du quotidien pour les transformer en situations épiques, et à se mettre en scène pour devenir un aventurier. Des allers-retours plateau sont prévus et chacun pourra lire son récit et s’amuser ainsi de son quotidien devenu épopée. Un atelier pour rire et réveiller le héros qui sommeille en chacun de nous. Samedi 14 et dimanche 15 avril à l’Atheneum Tarif : 50 € (étudiants, demandeurs d’emploi : 40 €) Rens. et inscription : http://grenierneuf.org Tél. : 03 80 63 92 18

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onsacré à la valorisation de l’apprentissage et de l’alternance, le salon Apprentissimo réunit les entreprises de la région, qui peuvent y trouver tous les renseignements utiles à l’embauche d’un apprenti, et les jeunes, à tous les stades de leur réflexion. Quatre espaces de travail sont mis en place : un « espace média » (aide à la rédaction d’un CV et d’une lettre de motivation), un « espace conseil » (orientation, aides financières et accompagnement personnalisé), un « espace métiers » (démonstrations, animations, témoignages de professionnels) et un « espace recrutement » proposant des offres d’emploi et des entretiens d’embauche. Mercredi 18 (10 h à 20 h) et jeudi 19 avril (9 h à 17 h) Parc des expositions Rens. : www.apprentissimo-bourgogne.fr

> LES TROIS PETITS COCHONS

> TRIPLE @

> COLLECTE DE TEXTILE

Anciennement installée au Théâtre de Marionnettes du parc de la Toison-d’Or, la Cie Intermarionnette est désormais installée à la Maison des associations. Elle continue cependant à donner des représentations du spectacle Les Trois Petits Cochons (marionnettes à fils), avec Venko Kiossev. Du lundi 23 au jeudi 26 avril à 10 h 30 et 17 h, à la MJC Bourroches-Valendons (dès 3 ans). Rens. : 03 80 72 41 27 et www.intermarionnette.fr.

Dijon confirme sa place de ville connectée en obtenant à nouveau le label @@@, décerné par l’association des Villes Internet (www.villes-internet.net). Ce label (symbolisé par une note de 1 à 5 arobases) permet depuis 1999 à toute collectivité locale d’évaluer, montrer et faire reconnaître la mise en œuvre d’un Internet local citoyen à la disposition de chacun dans l’intérêt général. Les efforts multiples de la ville en matière de démocratisation de l’Internet semblent ainsi porter leurs fruits.

À l’occasion de la Semaine du développement durable, du 1er au 7 avril, 26 nouvelles bornes de collecte de textile seront implantées dans l’agglomération, dont 11 à Dijon. Au total, 52 bornes permettront donc de déposer ses vêtements, chaussures, articles de maroquinerie et linge de maison. Le Grand Dijon souhaite ainsi détourner le flux de textiles dans les ordures ménagères, en privilégiant leur valorisation via des filières de réemploi ou de recyclage. Rens. : www.grand-dijon.fr.


| c’est d’actu |

LES DIJONCTÉS

SILLONNER LA VILLE AVEC ÉCO L’ESCARGOT l’approche des vacances scolaires de printemps, pour s’amuser en famille ou à offrir à ses proches, voici un nouveau jeu de société sur l’aménagement durable. Destiné à tous les publics, de 7 à 77 ans, il a été créé par les élèves de primaire des écoles Maladière, Jean-Jaurès et Champs-Perdrix, avec l’aide de la Maison de projet de l’Eplaad (Entreprises publiques locales d’aménagement de l’agglomération dijonnaise), du service jeunesse de la ville, du service éducation et des élus de quartier. Ce jeu de société propose un véritable voyage à travers la ville. Son héros, Éco l’escargot, permet aux joueurs de découvrir la cité des

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Ducs à travers l’histoire (monuments, personnages emblématiques), l’aménagement (écoquartiers, rénovation urbaine) et le développement durable (traitement des déchets, ville verte). Conçu comme un jeu de l’oie traditionnel de 63 cases, Éco l’escargot permet en particulier de sensibiliser les enfants à la ville, à son développement, aux métiers de l’urbanisme, à la convivialité entre générations et à la mixité sociale, mais aussi de financer les actions pédagogiques des écoliers. En vente dans les coopératives scolaires et à l’office de tourisme. Prix : 12 euros

PASS DIJON-CÔTE DE NUITS

DÉCOUVRIR OU REDÉCOUVRIR LA RÉGION À SON RYTHME e n’est un secret pour personne, la Bourgogne est une région touristique, qui doit faire évoluer son offre en permanence pour tenir son rang. Les comportements des visiteurs se sont modifiés : les durées des séjours raccourcissent, et ils se multiplient, dans le sens où ils ne sont plus uniquement concentrés sur les vacances. À Dijon, il est à présent courant de rencontrer des personnes un plan à la main tout au long de l’année. Venant conforter ce phénomène, la récente ouverture de la LGV (ligne à grande vitesse) Rhin-Rhône a accru les visites en provenance du nord-est de la France, particulièrement en période de basses tarifications ferroviaires. En résumé : on voyage moins loin, moins longtemps, plus souvent, et le portefeuille est sous haute surveillance.

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Les offices de tourisme de pôle, qui regroupent Dijon, Marsannay-la-Côte, le canton de Gevrey-Chambertin et le Pays de NuitsSaint-Georges, ont réagi et lancé le « Pass Dijon-Côte de Nuits ». Dijon, forte de son riche patrimoine historique, reste la principale porte d’entrée, qui ensuite irrigue le vignoble de Bourgogne. Cette particularité, qui associe patrimoine, vignoble et gastronomie, a d’ailleurs été récompensée. La destination « Dijon-Côte de Nuits » a ainsi obtenu, en octobre 2010, le label « Vignobles et découvertes », qui marie secteur viticole et tourisme urbain, pour valoriser l’œnotourisme. Le Pass est à tarif unique (16 euros, moitié prix pour les 12-18 ans) et propose onze destinations sur toute la zone qui, chacune, offrent diverses prestations : visites, dégustations, etc. Sa durée de

validité est d’un an. Il n’est donc pas obligatoire de tout consommer en une seule fois. Cette grande liberté d’utilisation incitera également à revenir. Attention, cette offre n’est pas réservée aux seuls touristes. Elle s’adresse pareillement aux locaux désireux de (re)découvrir leur lieu de vie, ou encore de le montrer à leurs invités. Le Pass pourra également s’intégrer comme une étape dans un séjour de plus longue durée, dont sont friands les étrangers. Rens. : Office de tourisme de Dijon www.visitdijon.com – Tél. : 08 92 700 558 Courriel : info@otdijon.com


| tout le monde en parle |

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CIRCUIT DE DIJON-PRENOIS

QUARANTE ANS DE PASSION L’œuvre de François Chambelland s’inscrit aujourd’hui au patrimoine régional vivant. Ce temple des sports mécaniques fait toujours autant rêver grâce à une poignée de passionnés.

i vous « branchez » Yannick Morizot sur le circuit de DijonPrenois, dont il préside les destinées depuis 2005, prenez votre temps. L’homme est intarissable sur le sujet et sait d’entrée de jeu rendre à César ce qui lui appartient. Sans François Chambelland, son créateur, grand sportif et visionnaire, ce temple des sports mécaniques, reconnu et aimé des plus grands champions auto et moto, laisserait encore place à une partie de la forêt domaniale de Prenois, reconnaît-il. L’équipement, aménagé entre 1969 et 1972, est quasi unique en son genre. Grâce à son tracé vallonné, il offre une piste de 3,801 km avec des dénivelés allant jusqu’à 11 %. Les compétiteurs viennent notamment ici pour s’étalonner aux temps des meilleurs, indique Yannick Morizot. Mais pas seulement ! La proximité d’une grande ville historique comme Dijon, dotée d’une large capacité hôtelière et de très nombreux restaurants, favorise aussi son attractivité. En témoignent aujourd’hui les 250 jours de location par an, dont 20 week-ends de compétitions, et les 260 000 visiteurs accueillis, en tenant compte des adeptes du karting qui bénéficient d’une piste à eux.

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UN PROGRAMME DE 4 MILLIONS D’EUROS DE TRAVAUX. À ce succès populaire s’ajoute une réussite économique. Nous générons près de 75 000 nuitées et 200 000 repas, assure le président. Pour rester à niveau, c’est-à-dire conserver son homologation Grade 2, qui lui permet d’organiser toutes les compétitions hors celles de F1, le circuit investit lourdement. Un plan de travaux de 4 millions d’euros s’étale sur plusieurs années. Il privilégie surtout la sécurité des pilotes. Yannick Morizot n’hésite pas à montrer son ampleur : vaste dégagement en cas de sortie de piste, revêtement à la planité parfaite, élargissement de la ligne droite… Les spectateurs ne sont pas non plus oubliés, avec l’aménagement des différentes aires de vision de la course.

Et puis il y a les riverains. L’affaire pourrait être épineuse, mais Yannick Morizot n’a pas son pareil pour désamorcer tous les conflits liés au bruit. Il invite régulièrement les maires des communes riveraines et veille à ce que les voitures des compétiteurs ne dépassent jamais le nombre de décibels autorisé. Sa stratégie : déconnecter le circuit d’une image hypertechnologique pour quelques initiés, afin d’en faire un espace de convivialité accepté du plus grand nombre. La séance de dédicaces, organisée le 9 février dernier à l’hôtel de ville de Dijon pour la sortie du livre Circuit Dijon-Prenois : 40 ans de passion (1972-2012), lui a d’ailleurs donné raison. Il y avait foule pour rencontrer Rene Arnoux, Jacques Laffite ou Jean-Pierre Jabouille, entre autres invités prestigieux.

HistoRacing Festival de Dijon LE 1er ÉVÉNEMENT DE LA SAISON Une vingtaine de courses figureront au programme de l’HistoRacing Festival, le week-end du 6 au 8 avril, relayant l’entrée en scène des Challenge GT-Tourisme Asavé, Trophée Maxi 1 000, Trophée Lotus, Challenge Formula Ford Historic, Trophée Formule Ford Kent, Trophée F3 Classic, Trophée Formule Renault Classic (+ Formule Zetec), HTCC Groupe 1 et Alfa Romeo Challenge, auxquels s’ajoutera un plateau inédit de protos issus de l’imagination de « constructeurs sans patente ». Du vendredi 6 au dimanche 8 avril Circuit Dijon-Prenois Rens. www.circuit-dijon-prenois.com


| à suivre |

LE RÉSEAU DIVIA PASSE À

LA BILLETTIQUE DU XXIe SIÈCLE Le tram va vous changer la vi(ll)e : pour préparer son arrivée, c’est tout le réseau Divia qui passe à la billettique dernière génération, sans contact et rechargeable. Une modernisation à l’ordre du jour du plan de déplacements urbains (PDU) du Grand Dijon, dont la version révisée 2012-2020 entend dessiner une agglomération durable et accessible. inis les coupons d’abonnement et les vieux tickets : place aux futurs Pass Divia, autrement dit des cartes à puce « tout en un » rechargeables ! Dès le 21 mai, elles seront vos nouveaux « porte-monnaie de voyages », utilisables d’abord sur le réseau de bus actuel, puis dès septembre sur le réseau bus et tram. Le Grand Dijon investit en effet dans un système billettique innovant : les titres sans contact. Ceux-ci se présenteront sous deux formes : la fameuse carte, et le ticket cartonné. Cette solution high-tech permettra de se déplacer plus facilement, en achetant ses voyages à l’avance. En plus de l’agence Divia, de ses 100 dépositaires, et bientôt des 57 distributeurs automatiques installés sur le tracé du tram, vous pourrez charger tous les titres depuis la boutique en ligne : www.diviabillettique.fr Dès lors, tout deviendra plus rapide à bord des bus, puisque la vente par les conducteurs ne sera plus qu’une solution de « dépannage ». Pour faciliter les flux d’entrée et de sortie, la montée ne se fera plus que par la porte avant du véhicule. Et la validation sera désormais systématique, grâce aux appareils embarqués.

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UNE CARTE « PERSONNELLE » PLEINE D’AVANTAGES. Ces nouveaux titres ne sont pas seulement pratiques, ils sont aussi écologiques et intelligents. Écologiques, d’abord, parce que réutilisables : la carte peut être rechargée pendant cinq ans, le ticket pendant un an, et les deux sont recyclables. Intelligents, ensuite, parce que la carte nominative peut héberger à la fois vos abonnements (26 et +, 18-25...) et vos Pass Voyages (1 heure,

10 voyages...). Par exemple, si vous voyagez avec un ami, le valideur reconnaîtra d’abord votre abonnement, et si vous passez votre carte une seconde fois, il vous proposera de décompter un voyage sur un de vos Pass pour votre ami. Quant au ticket, il peut accueillir jusqu’à 4 Pass Voyages à la fois, mais pas d’abonnement. Ce système de carte personnalisée, d’une valeur de 5 euros (30 centimes pour le ticket), garantit un service après-vente. En cas

LE GRAND DIJON RÉVISE SON PLAN DE DÉPLACEMENTS URBAINS (PDU) Le nouveau plan de déplacements urbains (PDU) 2012-2020, dont la mise en service des deux lignes de tramway sera le fil rouge, est actuellement en révision. Afin d’informer les habitants et de recueillir les observations, une enquête publique se déroulera du 11 avril au 11 mai inclus.

Chacun pourra prendre connaissance du dossier au siège du Grand Dijon et dans les mairies de l’agglomération, aux périodes habituelles d’ouverture. Des permanences seront également tenues par les membres de la commission d’enquête, et notamment :

> au Grand Dijon, 40, avenue du Drapeau : mercredi 11 avril de 9 h à 12 h, et vendredi 11 mai de 15 h à 18 h ; > à l’hôtel de ville de Dijon, place de la Libération : lundi 23 avril de 9 h à 12 h, et samedi 5 mai de 9 h 30 à 12 h 30.


de perte ou de vol, il suffit de faire opposition auprès de Divia : la carte disparue sera désactivée, et le stock de voyages qui vous restait sera chargé sur une nouvelle carte. L’anonymat de chacun reste cependant protégé : la billettique reconnaîtra les cartes et leur contenu, mais les trajets seront anonymes. UN RÉSEAU TOUJOURS PARMI LES MOINS CHERS DE FRANCE. Autre atout de la nouvelle billettique : la possibilité de charger les Pass Transco, et bientôt de voyager avec les TER Bourgogne ou encore Velodi. Le 21 mai sera aussi la date de mise en service de la nouvelle gamme tarifaire de Divia, dont le prix des titres occasionnels, qui n’avait pas augmenté depuis 2008, sera réévalué. Le Pass 1 heure, actuellement à 1 euro, passera à 1,20 euro, maintenant le réseau dijonnais parmi les moins chers de France. Tous les autres Pass indexés sur le Pass 1 heure suivront la même évolution. A noter que les titres vendus à bord des bus, solution de dépannage, seront un peu plus chers : 1,50 euro si l’utilisateur possède un support, carte ou ticket, pour le charger, et 30 centimes de plus s’il doit aussi acheter le ticket. Vous pouvez dès à présent créer votre nouvelle carte sur le site www.diviabillettique.fr ou à l’agence Divia, place Grangier. Vous aurez peut-être aussi l’occasion de croiser la route du « Divia Bus Tour », une agence mobile qui viendra à votre rencontre dans les quartiers.

PROFITEZ DE L’UNE DES 20 000 CARTES GRATUITES. Un mois après le lancement du site www.diviabillettique.fr, les 10 000 premières cartes offertes étaient déjà commandées. Divia a donc décidé de renouveler l’opération en offrant 10 000 cartes supplémentaires : profitez-en vite ! Et pas d’inquiétude si vous avez encore dans vos tiroirs d’anciens tickets : ils seront utilisables sur le réseau jusqu’au 22 juillet. Vous aurez ensuite jusqu’au 31 décembre 2012 pour échanger vos derniers titres à l’agence Divia. Pour vous accompagner au cours de cette transition, 150 ambassadeurs seront mobilisés le 21 mai et les semaines qui suivront aux arrêts et dans les bus.

LA MAISON DU TRAM DÉMÉNAGE

DERNIÈRE LIGNE DROITE POUR LES TRAVAUX DU TRAM

Dès le 2 avril, la Maison du tram quitte son emplacement place Darcy : après travaux, le lieu deviendra en effet la nouvelle agence Divia ! Médiateurs, animations et documentation s’installent donc au siège du Grand Dijon, 40, avenue du Drapeau. Horaires d’ouverture : du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 18 h Le numéro vert reste à votre disposition : 0800 13 2013

Le chantier du tram entame l’une de ses dernières phases, celle où il ne reste plus qu’à poser le revêtement définitif des chaussées, pour revenir à une circulation automobile fluide, sûre et confortable. Tronçon par tronçon, l’opération va s’échelonner le long des 20 km du tracé jusqu’au début de l’été, nécessitant des fermetures ponctuelles à tout passage de véhicule. Rapide, mais contraignante, cette ultime touche, qui vient parfaire des aménagements réalisés « de façade à façade », sera accompagnée par une information de proximité adressée aux riverains et une signalétique spécifique déployée sur le terrain. Plus d’infos sur : www.letram-dijon.fr


| référence écologique |

MUSÉUM/JARDIN DES SCIENCES

VERS LE VERT DIVERS Parce que la nature habite aussi la ville, le Jardin des sciences sort de ses murs et place le citoyen comme véritable acteur de son environnement. e Jardin des sciences est un organisme unique, original, qui regroupe trois domaines s’alimentant les uns les autres : de l’univers, de la terre et de la vie. L’ensemble, qui englobe les pavillons du Raines et de l’Arquebuse, le planétarium Hubert-Curien et le jardin botanique, a accueilli 117 000 visiteurs en 2011, ce qui en fait le muséum d’histoire naturelle le plus visité de province. La philosophie du lieu se veut vivante, ouverte à tous et interactive, comme l’expliquent Agnès Fougeron et Gérard Ferrière, conservateurs : Nous offrons une vision globale des sciences de la nature et de l’environnement, ainsi qu’une conception problématisée, c’est-à-dire que les publics sont rendus acteurs, notamment avec des conférences, des débats et des médiations ludiques. Le propos est clairement affiché : être en phase avec les enjeux de la société – réchauffement climatique, OGM, questions énergétiques, etc. Le but est de donner des clés aux citoyens, parfois submergés par les informations, qui pourront ensuite se forger leurs propres réponses.

L

UN MILIEU RICHE ET MÉCONNU. La Semaine du développement durable (première semaine d’avril) sera le prétexte pour lancer une opération récurrente sur plusieurs années et qui s’an-

nonce précurseur : l’observatoire participatif de la biodiversité urbaine. L’approche est novatrice et devrait faire de Dijon une référence dans le développement durable. Partant du principe que nous portons dangereusement atteinte à la diversité du vivant, les habitants sont conviés à devenir acteurs de leur environnement. L’observatoire leur donnera les outils scientifiques et les méthodologies pour recueillir des données. Les citadins, ainsi associés, connaîtront mieux la faune et la flore de leur quartier, leur fragilité, et les moyens de les préserver. Le milieu urbain est en effet riche en biodiversité – friches, parcs, jardins, rivières… – mais mal connu. Les informations collectées nourriront un vaste réseau de partenaires : université de Bourgogne, Muséum national d’histoire naturelle de Paris, lycée agricole de Quetigny, organismes éducatifs et sociaux, etc. Les restitutions, qui mettront en œuvre diverses pratiques culturelles, seront originales et attractives : spectacles, expositions, concerts, danses, théâtre, etc. Les espèces animales et végétales de la ville n’auront ainsi plus de secret pour vous. L’aventure ne fait que commencer. Rens. : Jardin des sciences : 03 80 48 82 00 Courriel : museum@ville-dijon.fr

AMÉNAGEMENT DU TRAM

UNE COULÉE VERTE ENRICHIT LA VILLE Une fois les travaux finis, les Dijonnais prendront pleinement conscience de l’importance du tramway dans la volonté de la municipalité de réduire les émissions des gaz à effet de serre (GES) et dans le développement d’une écologie urbaine. En plus d’alléger la circulation automobile, accompagnée de ses gaz d’échappement et nuisances sonores, ce système de transport offrira une pénétrante verte dans l’agglomération, ce qui permettra à la mosaïque des milieux peuplant Dijon de mieux rentrer en contact. Avec 2 000 arbres plantés et un engazonnement de 15 km, le tram mettra en communication différents quartiers jusqu’à présent séparés. Un véritable corridor pour la biodiversité, puisque les insectes, batraciens et autres oiseaux pourront voyager à travers la cité : de façon horizontale, avec la pelouse, et verticale, les arbres servant de refuge et de halte protectrice pour les espèces volantes. L’observation de ces mouvements animaliers permettra également aux scientifiques de valider ou d’invalider leurs hypothèses.


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LA BELLE SAISON REVENUE, LES VIDE-GRENIERS ET BROCANTES VONT DERECHEF INVESTIR LES QUARTIERS DE LA VILLE ET PERMETTRE À CHACUN DE CHINER PRÈS DE CHEZ SOI. QUELQUES PROCHAINS VIDE-GRENIERS : LES DIMANCHES 8 AVRIL SUR LE MAIL DELABORDE, 15 AVRIL À L’ÉCOLE ÉLÉMENTAIRE MONTS-DEVIGNES, À L’ÉCOLE MATERNELLE VOLTAIRE ET AU STADE DE LA CHARMETTE, 8 MAI AU STADE DE L’ÉVEIL, 13 MAI SUR L’ESPLANADE MANSART, 20 MAI AU STADE DE LA MALADIÈRE ET 27 MAI PLACE GRANVILLE ET AUTOUR DES HALLES. SANS OUBLIER LA BROCANTE DES ANTIQUAIRES DU QUARTIER JEAN-JACQUES-ROUSSEAU, QUI, TOUTE L’ANNÉE, ACCUEILLE LES DIJONNAIS CHAQUE 3e DIMANCHE DU MOIS.


| vie de quartier |

UNIVERSITÉ / FONTAINE-D’OUCHE

PRISE DE CIRQ’

PARKOUR INITIATIQUE

SUR LA PISTE DE NOUVEAUX TALENTS ption carte blanche pour cette 4e édition du festival Prise de Cirq’ ! Résolument urbain et innovant, ce festival circassien porté par la Cie Cirq’ônflex rassemblera une fois encore le public autour des techniques du cirque et des nouvelles expérimentations. Cette année, nous avons choisi de miser sur la nouvelle création et ainsi favoriser le lancement de compagnies locales, comme le cirque Ilya, en tenant un rôle de défricheur, souligne Natan Jannaud, coordinateur et programmateur du festival. Nous souhaitons vraiment apporter une harmonie entre les associations locales et nationales, amatrices ou professionnelles. Pour cette édition, l’accent sera mis aussi sur une nouveauté, l’espace chapiteau au jardin de l’Arquebuse. Un lieu incontournable où se tiendront spectacles de clowns, trampoline burlesque, ateliers d’initiation, exposition, etc. Prise de Cirq’ parcourra également d’autres lieux de l’agglomération, tels que la Péniche Cancale ou le centre-ville, mêlant convivialité et exigence artistique. Du samedi 21 au dimanche 29 avril Rens. : www.cirqonflex.fr Courriel : contact@cirqonflex.fr Tél. : 06 07 82 70 49

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a Fédération de parkour (FPK) organise son week-end d’inauguration à Dijon les 14 et 15 avril prochains. Deux jours pour découvrir cette discipline hautement spectaculaire – à l’origine, une méthode d’entraînement visant à apprendre à se servir au mieux de son corps pour se déplacer efficacement dans son environnement, dans la nature comme en milieu urbain –, popularisée par le film Yamakasi, en 2001. Mais la médiatisation ne fait pas tout ! L’association a décidé d’agir et de créer sa Fédération pour obtenir la reconnaissance des pouvoirs publics et peut-être ainsi gagner en moyens. La faculté des sciences accueillera la présentation officielle le samedi, de 14 h à 17 h. Le public sera invité à voter pour élire la meilleure vidéo de parkour. Le dimanche sera consacré à des initiations pratiques dispensées sur l’esplanade du centre commercial de la Fontaine-d’Ouche. Samedi 14 et dimanche 15 avril 2012 Rens. : www.parkour-dijon.com – www.fedeparkour.fr

L

FONTAINE-D’OUCHE / GRÉSILLES

LA MÉDIATION SOCIALE AU CŒUR DES QUARTIERS endre une main bienveillante, prêter une oreille attentive, ou encore régler une situation conflictuelle, telles sont les missions premières des équipes de la Médiation sociale de la municipalité. Le service, mis en place en 2002, entend créer ou restaurer le lien social avec des habitants, qu’il s’agisse de jeunes, d’adultes ou encore de personnes âgées. Avec un credo, le « bien vivre ensemble ». Comment ? En renouant le dialogue entre les habitants eux-mêmes, ou en le favorisant avec les structures qui les entourent et dont ils peuvent avoir besoin. Forte d’une dizaine de médiateurs sociaux, l’équipe est présente une fois par mois sur les marchés des Grésilles et de la Fontaine-d’Ouche par exemple, le marché étant le lieu idéal, en

T

termes de proximité, pour distiller informations pratiques et présentation du renouveau urbain. Rens. : La Médiation sociale – 5, rue du Lycée – Tél. : 03 80 74 73 14 Médiateurs du quartier des Grésilles : 06 82 84 91 77 Courriel : mediateurs.gresilles@ville-dijon.fr Médiateurs du quartier de la Fontaine-d’Ouche : 06 82 84 91 92 Courriel : mediateurs.fontainedouche@ville-dijon.fr


| relations internationales |

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SERVICE VOLONTAIRE EUROPÉEN

DES JEUNES JOUENT L’EUROPE Cinq ressortissants de l’Union européenne ont décidé d’acquérir à Dijon une expérience professionnelle inédite dans le cadre d’un volontariat européen. Tour d’horizon de leurs projets.

vec entrain, Aron, Bence, Daniela, Étienne et Violeta sont venus d’Allemagne, de Roumanie ou de Hongrie effectuer un Service volontaire européen (SVE) ou un Volontariat écologique francoallemand (Vefa). Ces formes de volontariat, parmi celles que l’année 2011 du bénévolat et du volontariat a promues, les impliquent auprès d’une association ou d’une collectivité locale pour un travail d’intérêt collectif. Ils ont entre six mois et un an pour faire leurs preuves et apporter leur touche personnelle à leur activité. Le service volontaire diffère du bénévolat en ce qu’il ouvre droit, entre autres, à une indemnisation mensuelle et à une couverture sociale. La Maison de Rhénanie-Palatinat m’a aidé dans mes démarches de logement au Crous, reconnaît Aron, engagé dans le développement durable à l’association Caf & Co. Violeta, quant à elle, consacre son enthousiasme à la Maison de l’architecture et de l’environnement Latitude 21, où elle développe les ateliers pédagogiques. Sa mission : participer en particulier à la fabrication de centaines de mangeoires et de nichoirs à oiseaux, avec déjà l’aide de 350 familles depuis janvier dernier.

A

PROMOUVOIR LA MOBILITÉ EUROPÉENNE. De son côté, Daniela met ses compétences au service de la Fédération Léo-Lagrange pour promouvoir la mobilité européenne, notamment auprès des jeunes Dijonnais. À la recherche de partenaires pour étoffer les offres de volontariat, elle vise à organiser des groupes de conversations linguistiques mais aussi des groupes de développement personnel, en lien avec ses études de psychologie. Je veux des objectifs avec des résultats à la fin de mon séjour, assure-t-elle. Bence, pour sa part, a intégré la direction animation des quartiers de la ville de Dijon. En relation avec les associations, il accompagne les événements festifs aux Grésilles et

De gauche à droite : Étienne, Violeta, Daniela, Bence et Aron.

à la Fontaine-d’Ouche. Il participe également aux projets internationaux dans le cadre de Kultur’ Mix et du Printemps de l’Europe. Étienne entend aussi témoigner de son expérience et donner envie à d’autres, à travers notamment des projets vidéo. Au centre régional information jeunesse (Crij) de Bourgogne, il est un interlocuteur pour ceux qui voudraient tenter cette aventure. Améliorer mon français est aussi un de mes buts, souligne Aron. En retour, il anime des cafés linguistiques, sur le mode de la conversation libre, où tout le monde est le bienvenu. À parité avec l’Union européenne, Dijon contribue pour 67 485 euros à cette ouverture des frontières dans le cadre du projet « Jeunesse Europe Dijon ». Avec en perspective de favoriser la mobilité, l’engagement

citoyen et une meilleure insertion professionnelle. Rens. : Service volontaire européen (SVE) Direction Animation des quartiers, ville de Dijon Anne Villier-Bahalou : 03 80 74 70 93 Courriel : avillier@ville-dijon.fr Association Volontariat écologique franco-allemand (Vefa) Maison de Rhénanie-Palatinat, 29, rue Buffon Sarah Stude et Bernhard Schaupp : 03 80 68 07 00 www.maison-rhenanie-palatinat.org


| dossier |

DIJON VILLE-AMIE DES AÎNÉS

UN PROJET D’AVENIR

EN CETTE ANNÉE EUROPÉENNE DU VIEILLISSEMENT ACTIF ET DE LA SOLIDARITÉ ENTRE LES GÉNÉRATIONS, LA CITÉ DES DUCS CONFIRME SON ENGAGEMENT D’ÊTRE PLUS QUE JAMAIS VILLE-AMIE DES AÎNÉS (DIVAA). UN AN ET DEMI APRÈS L’OBTENTION DU LABEL DE L’OMS, UNE NOUVELLE ÉTAPE EST SUR LE POINT D’ÊTRE FRANCHIE AVEC L’INSTALLATION DE L’OBSERVATOIRE DE L’ÂGE, LA CRÉATION D’UN RÉSEAU FRANCOPHONE VILLES-AMIES DES AÎNÉS OU ENCORE UNE MULTITUDE DE PROJETS POUR APPRÉCIER LA VIE AU CŒUR DE LA CITÉ.


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à savoir > 33 000 Dijonnais sont âgés de plus de 60 ans, soit 20 % de la population. Ils seront 34 620 en 2013, selon une estimation de l’Insee. > 3 007 convives ont participé aux repas de Noël 201. > 693 seniors se sont inscrits au Plan canicule durant l’été 2011.

> Plus de 500 bénéficiaires pour le service de portage de repas à domicile et 200 pour le service entretien du linge. > 80 personnes accueillies par mois aux animations du foyer-restaurant de l’Escale d’Alembert.

> 20 personnes atteintes de la maladie d’Alzheimer sont reçues quotidiennement au centre d’accueil de jour Les Marronniers. > 1 774 aînés sont adhérents à l’Opad.

DIVAA UNE ANNÉE DE CONSTRUCTION AU-DELÀ DU LABEL DÉLIVRÉ PAR L’ORGANISATION MONDIALE DE LA SANTÉ, L’ATTENTION QUE PORTE LA VILLE À SES AÎNÉS SE MANIFESTE TOUS LES JOURS ET TRÈS CONCRÈTEMENT.

Un an et demi après l’obtention du label « Villeamie des aînés », délivré par l’Organisation mondiale de la santé (OMS), Dijon continue à améliorer le quotidien des seniors. La ville a d’ailleurs obtenu depuis le label national « Bien vieillir, vivre ensemble ». Soyons clairs : obtenir un label n’est pas une fin en soi, rappelle François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon. Depuis le lancement de la démarche Divaa (contraction de Dijon Ville-amie des aînés) et les premières concertations publiques, qui ont eu lieu entre novembre 2010 et février 2011, le sujet ne laisse aucune génération indifférente. Que faut-il réinventer pour échapper à l’isolement et participer activement à la vie de la cité ? La question importe à tous les Dijonnais, dont 33 000 ont aujourd’hui plus de 60 ans. Une solidarité de fait se concrétise déjà au quotidien. Par les différents services à la personne, par les missions du centre communal d’action sociale (CCAS), comme le portage de repas à domicile pour 500 bénéfi-

ciaires. Par ailleurs, le forum emploi « Job 45+ », organisé fin 2010, a permis de préciser les demandes des quinquagénaires, fortement touchés par le chômage. En retour, l’association Egee (Entente des générations pour l’emploi et l’entreprise) qui rassemble des retraités souhaitant partager leurs connaissances et leurs compétences, épaule les étudiants en stage et de jeunes chefs d’entreprise. À présent, les forums emploi intègrent la question des âges. Grâce au travail effectué par plus de 300 volontaires lors des ateliers participatifs de Divaa, la municipalité a inclus un plan d’actions dans le cadre de son projet de ville. Pour aller de l’avant, l’Observatoire de l’âge sera prochainement installé. D’autres projets de même ordre émergent, comme la construction d’un Vill’âge bleu par la Mutualité française bourguignonne ou les projets d’écoquartiers, qui concourent à l’intégration des populations âgées dans la vie de la cité.


| dossier |

L’OBSERVATOIRE DE L’ÂGE UNE NOUVELLE FORME DE CONSULTATION CITOYENNE ssu des ateliers participatifs qui se sont déroulés de novembre 2010 à février 2011 (voir Dijon Mag nos 228 et 235), l’Observatoire de l’âge a pour objectif d’affiner et de mettre en œuvre les propositions émises en faveur des aînés au cours de ces réunions.

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Contribuant à la solidarité entre les générations, cette instance consultative devrait être opérationnelle dès la fin du premier semestre. L’Observatoire est composé de cinq collèges : élus, représentants de retraités, organismes tels que le Pôle gérontologique interrégional Bourgogne

- Franche-Comté, experts (universitaires, professionnels de la santé et des services à la personne), et 20 habitants, actifs et retraités, désignés par tirage au sort sur appel à candidatures, dans l’esprit des commissions de quartier. Des intervenants pourront aussi

être invités à intervenir sur des sujets comme le logement, le transport, l’urbanisme ou l’emploi. La création de l’Observatoire de l’âge a été adoptée à l’unanimité lors du conseil municipal du 10 novembre dernier.

doivent avoir une place. Mais une ville ne peut se permettre de conduire une politique uniquement pour eux, comme elle ne peut mener une politique pour les jeunes seulement. Ce que l’on doit prévoir ne fait certes pas forcément envie : ce sont des places dans les établissements

dédiés, des services à domicile, etc. Cependant, une ville doit être conçue pour toutes les générations : les personnes âgées se déplacent plus difficilement, mais une femme avec un enfant dans une poussette a les mêmes problèmes.

POINT DE VUE

DES MISSIONS INSCRITES « DANS LA DURÉE » Les attentes et projets de Michèle Dion, démographe, responsable du département « Vieillissement et société » à l’université de Bourgogne, membre du collège des experts de l’Observatoire de l’âge.

Dijon Mag. : Comment envisagez-vous l’Observatoire de l’âge ? Michèle Dion : Cette instance qui réunit une tranche représentative de la population, en fonction aussi du sexe et des lieux de vie, assure une sorte de pérennité des actions entreprises en faveur des aînés, quelle que soit l’équipe municipale à venir. Ses missions peuvent s’inscrire dans la durée. DM : En qualité d’expert, sur quel sujet allez-vous intervenir ? MD : Pour aborder les questions liées à l’âge, il vaut mieux avoir un démographe, un sociologue ou un économiste comme interlocuteurs, c’est la raison de ma nomination. Par exemple, les analyses divergent fortement selon que l’on étudie les effectifs réels ou les proportions de personnes âgées en fonction du reste de la population. En amont, nous allons travailler notamment avec l’Opad et la ville de Dijon, qui interviennent déjà dans le cadre du master dont je

suis responsable à l’université. Ce qui ne nous privera pas de faire appel à d’autres compétences, comme celles de l’Opac, pour ce qui concerne les logements à loyer modéré. DM : Quelle image donner de la ville de demain ? MD : Tout le monde, individuellement, convient que les aînés

POINT DE VUE

PARTICIPER « SANS IDÉES PRÉCONÇUES » Qu’attendez-vous de l’Observatoire de l’âge ? La réponse de Maurice Urbiha, membre titulaire du collège habitants. L’Observatoire de l’âge pour lequel j’ai été désigné par tirage au sort est quelque chose qui se construit au fur et à mesure. Je le vois comme une sorte de lieu de « brainstorming » (ou de « remue-méninges ») pour émettre des idées et proposer des solutions. Je pars à la découverte sans idées préconçues, ayant déjà participé à un des ateliers lors du démarrage de « Dijon Ville-amie des aînés » (Divaa). J’ai par ailleurs fait partie de commissions de quartier, que je n’ai cependant pas trouvé aussi pertinentes que je l’espérais. C’est donc sans a priori que j’aborderai les différentes réunions auxquelles nous serons conviés, dès que l’Observatoire sera constitué. Personnellement, je profite pleinement de la vie et de la ville, et considère que ce sont les aînés qui ont des difficultés qui devraient y trouver le plus d’intérêt.


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UNE VILLE-AMIE DES AÎNÉS PROFITABLE À TOUS méliorer la ville pour qu’elle accueille mieux ses populations les plus âgées, c’est avant tout travailler pour tous les habitants au quotidien. Telle est la ligne directrice de « Dijon Ville-amie des aînés » (Divaa) émise par François Rebsamen, sénateur-maire de Dijon. Ce projet social bénéficie à chacun, quel que soit son âge, au sens où les questions soulevées par les seniors concernent toute la population, tels les aménagements urbains, la proximité des services, la sécurité des déplacements. L’initiative de la commission de quartier centre-ville (voir ci-dessous) est un de ces exemples profitables à

A

tous, impliquant de plus une large participation citoyenne. Autres exemples ? L’abaissement des bordures de trottoir au niveau de la chaussée rend, de façon simple, la traversée d’une rue plus assurée. Comme, pour les personnes malvoyantes, la pose de bandes blanches à picots aux passages pour piétons. Prochainement, la rue de la Liberté rendue piétonne améliorera encore le partage de l’espace public. Muni d’un titre unique de transport, les déplacements en tramway seront aussi plus aisés, avec un arrêt de la rame à toutes les stations et une commodité d’accès par les marchepieds amovibles qui équipent déjà certains bus.

INITIATIVE DES TEMPS DE PAUSE DANS LA VILLE UNE DÉMARCHE INÉDITE A RASSEMBLÉ TOUS LES ACTEURS DE LA VILLE AUTOUR DE LA COMMISSION DE QUARTIER CENTRE-VILLE. EXPLICATIONS AVEC CHANTAL TROUWBORST, CONSEILLÈRE MUNICIPALE DÉLÉGUÉE AUX TEMPS DE LA VILLE ET MEMBRE DE LA COMMISSION DE QUARTIER CENTRE-VILLE. Dijon Mag : Quel est ce projet d’installation de structures de repos en centre-ville ? Chantal Trouwborst : Le projet d’installer un mobilier urbain pour des pauses de quelques minutes est né conjointement de la commission de quartier du centre-ville et des ateliers de Divaa. Bancs, chaise, strapontins, appui-fesses ? Plusieurs possibilités s’offrent à nous. Nous avons réfléchi ensemble comment évaluer les besoins, repéré six ou sept emplacements lors de balades diurnes et noc-

turnes, et surtout envisagé quel type de mobilier installer. De la rue Jeannin à la place du marché, par exemple, il n’y a pas un endroit où se reposer. Rue de la Chouette, une simple borne suffirait pour les touristes, mais les aînés auront besoin d’une meilleure assise… DM : Comment le projet s’est-il construit ? CT : Nous nous sommes appuyés sur l’expertise d’une association d’urbanistes, BazarUrbain, pour étudier notamment les flux de

circulation, prendre en compte l’arrivée du tramway, qui changera nos modes de déplacement, et aussi réfléchir à la meilleure façon de faire bénéficier les autres quartiers de cette expérience. Car tel est aussi le sens de ce projet commun. DM : C’est donc un projet intergénérationnel ? CT : Le terme prend tout son sens pour cette démarche inédite. Les habitants se sont réellement approprié le projet. Il a impliqué les membres de la commission

de quartier, les élus du conseil municipal d’enfants, les aînés de Divaa et les services de la ville. L’étude est d’ailleurs financée par le budget participatif du conseil de quartier. D’autres projets découlent de ces rencontres, comme la pose de panneaux indiquant le temps pour se rendre à pied jusqu’au marché, par exemple, dans le cadre d’un parcours de santé. Fin juin, une synthèse sera exposée en commission de quartier. L’étape suivante sera de choisir le type de mobilier.


| dossier |

À LA RENCONTRE

CULTURE ET LOISIRS

DU CAFÉ DES AÎNÉS Le rez-de-chaussée de l’Opad, cour du Caron, s’est désormais confortablement transformé en un lieu où l’on peut prendre un café. Ce point de rendez-vous convivial porte bien son nom de « Café des aînés ». Tout en feuilletant revues et journaux, à la disposition des visiteurs aux heures ouvrables de l’Office, les causeries peuvent se poursuivre par les cycles de conférences qui y sont données tous les 15 jours. Les thèmes sont variés et programmés sur un trimestre, afin de mieux gérer son emploi du temps. Mais le Café se déplace aussi, comme en janvier à l’occasion du colloque « Le droit de vieillir » (voir page 25). Et le mois prochain, lors du Printemps de l’Europe, les seniors rejoindront les plus jeunes autour cette fois d’un petit déjeuner européen, pour un échange entre ceux qui avaient 20 ans au début de l’Union européenne et ceux qui ont 20 ans aujourd’hui…

À TOUT ÂGE VIVANT AUJOURD’HUI PLUS LONGTEMPS ET EN MEILLEURE SANTÉ, LES SENIORS FONT DÉSORMAIS PARTIE DES PUBLICS LES PLUS AVIDES DE LOISIRS ET D’ACTIVITÉS CULTURELLES. n plus des manifestations destinées aux Dijonnais de plus de 60 ans, dont beaucoup ont lieu le mercredi afin que les jeunes puissent y être associés (voir «Calendrier des seniors», page 26), les aînés s’activent bénévolement dans plus d’une centaine d’associations sportives, culturelles ou de loisirs. Au sein de clubs, des centres sociaux ou de l’Office des personnes âgées de Dijon (Opad), un grand nombre d’activités créatives sont proposées. Et pas des plus classiques ! Pour les plus branchés, Internet est devenu un outil usuel pour s’informer et se cultiver. Les plus en forme y ajoutent gym, danse, randonnées ou golf. Et pour ceux qui ne peuvent se déplacer, c’est l’Opéra de Dijon qui va jusqu’à eux, dans les résidences ou à l’hôpital. Comme c’est le cas avec Orphée aux Enfers, un opéra-bouffe d’Offenbach que certains ont à cœur d’interpréter sous la direction de René Petit.

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Les scènes dijonnaises et les musées, ouverts en direction de tous les publics, adaptent aussi leurs parcours artistiques. Pour les malvoyants, par exemple, le Théâtre Dijon-Bourgogne monte des spectacles accompagnés d’étudiants «conteurs d’images». Le réseau des bibliothèques détient aussi un fonds important de documents sonores et d’ouvrages imprimés en gros caractères. Et dès cet automne, le portage de livres à domicile deviendra vite une habitude, dont se chargeront l’Opad et des étu-

diants de l’École supérieure de commerce (ESC) de Dijon. Les séjours proposés par l’Opad invitent, par exemple, à d’autres voyages autour des richesses du patrimoine. Mais c’est surtout sur les bancs de l’Université pour tous que se retrouve le goût d’avoir été un jour étudiant, autour de thèmes dispensés dans presque toutes les disciplines. Et sans considération de niveau d’études, pour le seul plaisir du savoir. Rens. : www.dijon.fr www.opad-dijon.fr

UNE MAISON DES SENIORS EN VUE D’UN GUICHET UNIQUE Le projet de Maison des seniors est une structure nouvelle faisant office de guichet unique pour toutes les informations et les services concernant les aînés. En lien avec la direction des retraités et des personnes âgées du centre communal d’action sociale (CCAS), des bureaux seront par exemple mis à la disposition des partenaires associatifs ou de caisses de retraite. Elle mettra aussi en valeur l’engagement apporté par les aînés au service de tous les Dijonnais.


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DIJON LANCE LE RÉSEAU FRANCOPHONE VILLES-AMIES DES AÎNÉS ’est à l’occasion du colloque « Le droit de vieillir » (voir ci-dessous), qu’un réseau francophone de villes et collectivités engagées dans la démarche Villesamies des aînés à vu le jour à Dijon. Une délégation de 25 collectivités françaises, suisses, belges et québécoises ont été reçues à Dijon, qui a pris la première présidence du réseau. Sous forme associative, ce dernier prolonge les échanges du colloque et associe quatorze villes, dont Dijon, Besançon, Lyon, Genève ou Montréal. Toutes partent d’un constat commun : la nécessité d’adapter nos villes et nos collectivités à une population vieillissante pour permettre d’améliorer les conditions d’épanouissement de chacun. Avec le triple objectif de favoriser les échanges de bonnes pratiques, confronter les expériences et partager les informations, et d’être de surcroît une force de proposition auprès des pouvoirs publics. D’autres partenaires ont déjà rejoint le réseau initié à Dijon – associations, universitaires… –, ainsi que des villes menant une politique active en faveur des aînés, comme Sens, Nancy ou Saint-Denis à la Réunion.

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COLLOQUE LES AÎNÉS RÉAFFIRMENT LEURS DROITS En janvier, le colloque « Le droit de vieillir » a eu pour enjeu la place citoyenne des aînés dans nos sociétés. Un événement international majeur. ’accroissement de la longévité est un phénomène inédit dans l’histoire de l’humanité. C’est ce qu’a rappelé en substance le 4e colloque international « Le droit de vieillir », réunissant 90 chercheurs de 25 pays, du 25 au 27 janvier derniers au Palais des congrès. Coorganisées par le Réseau d’étude international sur l’âge, la citoyenneté et l’intégration socio-économique (Reiactis), le Pôle de gérontologie interrégional Bourgogne - FrancheComté, avec le soutien actif de la ville de Dijon, ces journées ont permis de croiser les regards, de l’Australie au Québec, sur notre planète qui comptera 2 milliards de personnes de plus de 60 ans à l’horizon 2050. Les interrogations ont attesté de la nécessité d’associer les personnes âgées à la définition des politiques publiques qui les concernent. D’autres sujets majeurs ont été traités, comme la reconnaissance des droits des personnes âgées à l’autonomie et à l’insertion sociale et économique, ou la lutte contre la maltraitance, qui touche en France 15 % des plus de 75 ans. Dix ans après la déclaration des Nations unies sur le vieillissement, à Madrid, une charte universelle pourrait aboutir dans le contexte de l’Année européenne du vieillissement actif et de la solidarité entre les générations.

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Audrey Loillier ÉTUDIANTE EN MASTER 2 « VIEILLISSEMENT ET SOCIÉTÉ »

L’intergénération est une valeur qui se vit au quotidien : par l’entraide entre voisins ou au sein d’une association, par exemple. Dans le cadre de mes études, je suis amenée à faire des comparaisons. Au Québec, on ne parle déjà plus de personnes âgées mais d’aînés, avec la notion de « parcours de vie », de l’enfance à la vieillesse, vu comme un processus plutôt que comme un état. La définition même de la vieillesse a changé : on était « vieillard » au début du XXe siècle. Aujourd’hui, cette représentation négative a heureusement évolué pour une vision active des seniors, avec une continuation de la vie sociale. Pour moi, une retraite réussie serait d’avoir les mêmes possibilités que n’importe quel citoyen dans sa ville.

Jean-Charles Vernaud PATRON DE PUB

L’échange entre générations ? Je dirais que c’est inné, chez nous, pour moi et mes six associés. Nous avons toujours travaillé et demandé conseil à nos grandsparents, en étant à l’écoute de leurs expériences pour éviter de commettre les mêmes erreurs même après 16 ans de métier. En retour, nous avons aussi plein de choses nouvelles à leur apprendre. Cela ne me semble pas dans la logique des choses de vivre chacun pour soi et ne suis pas d’avis de mettre les anciens et les jeunes à part, sans liens entre eux. Les bars ont toujours eu cette vocation-là de mélanger les gens. On y arrive !

Claire Montoy INFIRMIÈRE

Le principe des navettes gratuites en centre-ville me semble un bon exemple de ce qui, au quotidien, peut concerner les attentes et les besoins de toute la population. Ce transport bénéficie autant aux personnes âgées qui ont du mal à se déplacer qu’à ceux qui travaillent ou, comme moi, aux mères de famille. L’intergénération est une notion à développer. Pour exemple, mes enfants, par le biais d’une association, voulaient passer quelques moments avec des personnes âgées dans un établissement. Mais ce qui paraissait naturel s’est révélé compliqué, car les heures proposées ne correspondaient pas aux horaires scolaires.

Paroles de Dijonnais


| ça nous concerne |

ACCUEIL JEUNES ENFANTS

MICROCRÈCHES POUR MAXISERVICES De plus en plus nombreuses dans le secteur dijonnais, les microcrèches offrent une bonne alternative aux crèches traditionnelles en accueillant les enfants dans des structures plus flexibles. ien souvent, le placement de son enfant en crèche relève du cassetête : besoin d’anticiper, de trouver une place, d’organiser son emploi du temps professionnel en fonction des horaires de la structure… Des démarches qui se trouvent en partie facilitées si les parents optent pour la microcrèche. Peu différente d’une crèche classique, la microcrèche a une capacité d’accueil maximum de 10 enfants et offre plus de flexibilité dans son fonctionnement, notamment

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en termes de direction et d’encadrement. Une souplesse appréciée des parents qui ont des plannings de travail fluctuant. C’est ainsi que sont nés dernièrement « Les paradis de Jules et Juliette », une microcrèche qui a répondu à l’appel à projets « Espoir banlieue », lancé en 2009 pour les territoires de la politique de la ville, en l’occurrence les Grésilles et la Fontaine-d’Ouche. Ouvertes depuis le début de l’année, deux crèches (6, rue de la Sablière et 5, rue Général-Fauconnet) se relaient pour accueillir les plus

petits tout au long de la journée, de 6 h à 20 h. La municipalité a d’ores et déjà acheté les vingt places, dont seize sont réservées au public des quartiers mentionnés. Par ailleurs, des microcrèches privées existent également – telle la Compagnie des p’tits loups, qui vient d’ouvrir ses portes le 1er février dernier –, qui permettent de compléter l’offre de placement disponible. Rens. et inscription : www.jules-etjuliette.fr – Tél. : 09 82 60 71 17 – Courriel : direction@julesetjuliette.com

CPAM DE CÔTE-D’OR

DE NOUVEAUX SERVICES PERSONNALISÉS n connaît généralement la caisse primaire d’assurance maladie (CPAM) pour le remboursement des soins ou le paiement des indemnités journalières. Mais ses missions ne s’arrêtent pas là. Elle assure également une politique d’action sanitaire et sociale ciblée au travers de nombreux services, comme l’amélioration du suivi médical et la simplification des démarches administratives pour les futures mamans, ou encore l’aide au financement de votre complémentaire santé selon vos ressources (connectez-vous sur le site www.ameli.fr pour vérifier si vous pouvez prétendre à cette aide grâce au simulateur de droits). Les femmes enceintes peuvent, quant à elles, désormais se rapprocher de la CPAM pour préparer l’arrivée de l’heureux événement. Après l’envoi de la déclaration de grossesse, elles recevront un kit de maternité (calendrier de suivi personnalisé, guide pratique, etc.). Elles pourront aussi participer à des ateliers collectifs d’information pour échanger entre futurs parents et être conseillées. Rens. : www.ameli.fr

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VOUS AVEZ PLUS DE 60 ANS… C’EST POUR VOUS EN AVRIL JEUDI 5 À 14 H 30 Thé dansant : orchestre La Gambille, salle de Flore (hôtel de ville) MERCREDI 11 À 14 H 30 ET À 15 H 30 Visite : « Koybo », visite contée autour des collections africaines, musée des Beaux-Arts (entrée rue Rameau) MERCREDI 18 À 14 H 30 Mercredi du conte : Bernard Bacherot, de la Cie des Contes, MJC Bourroches-Valendons (31, bd Eugène-Fyot) JEUDI 26 À 14 H 30 Cirque : La tête en confiote, par la Cie La Conserverie, dans le cadre du festival Prise de cirq’, pavillon de l’Arquebuse (1, av. Albert-Ier) Rens. : 0 800 21 3000


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AMACOD

CONTRE TOUTES LES FORMES DE DISCRIMINATION

C'est chouette la différence !

gir ! Un verbe qui caractérise à lui seul la vocation et les missions de l’Antenne municipale et associative de lutte contre les discriminations (Amacod) depuis sa création en 2009. À l’origine, un constat : s’il existe, dans le droit français, tout un arsenal de textes pour combattre les discriminations, la loi, cependant, est souvent méconnue et insuffisamment appliquée. Pour y remédier, les élus de la ville ont donc décidé d’agir directement sur les comportements et, par l’intermédiaire d’une Antenne dédiée, de donner une forte visibilité à la question de la lutte contre les discriminations. De nombreuses actions ont déjà été menées, avec la participation d’associations locales, qui permettent petit à petit de libérer la parole sur ce sujet qui peut être si intime, parfois tabou. Proximité, accompagnement, sensibilisation, écoute sont donc le quotidien de l’Antenne, débouchant sur des conseils, des propositions de médiation, voire une redirection vers les structures juridiques ou associatives les plus adaptées. En parallèle, des outils de communication ont été développés (site Internet, spots télé et radio, plaquettes, etc.) en direction des particuliers comme des entreprises. En outre, trois à cinq fois par an, la commission extramunicipale de l’Amacod – composée d’élus, d’associations dijonnaises, de juristes et de personnalités institutionnelles – se réunit pour faire un bilan et proposer de nouveaux projets, en faveur de l’accès aux services publics, de l’emploi, du logement, de l’éducation, de la culture… Les discriminations restent aujourd’hui un fléau. Auquel l’Amacod oppose un slogan simple et positif : c’est chouette la différence ! Rens. : www.amacod-dijon.fr ou numéro vert Allô Mairie : 0 800 21 3000

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ANTENNE MUNICIPALE ET ASSOCIATIVE DE LUTTE CONTRE LES DISCRIMINATIONS

AGIR CONTRE LES DISCRIMINATIONS

0 800 21 3000

www.amacod-dijon.fr

0 800 21 3000

ERRATUM

VACCINATION

UNE AIGUILLE QUI VOUS VEUT DU BIEN… a vaccination des adolescents et des jeunes adultes, telle est la question prioritaire retenue pour cette 6e édition de la Semaine européenne de la vaccination, du 21 au 27 avril prochains. L’objectif : informer le grand public des enjeux de la protection vaccinale, avec des vaccins mis à jour tout au long de sa vie, en particulier lorsqu’on est au contact des personnes les plus fragiles, comme les femmes enceintes et les nourrissons. À Dijon, des stands d’information seront proposés par le comité de pilotage départemental, auquel participent le

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service Dijon Ville-santé et le CHU. Une journée portes ouvertes de vaccination sera également proposée le mercredi 25 avril au centre de vaccination rue Nicolas-Berthot. Stands d’information samedi 21 avril de 10 h à 17 h place François-Rude et jeudi 26 avril de 10 h à 16 h dans le hall du CHU Portes ouvertes vaccination : mercredi 25 avril de 9 h à 17 h au centre de vaccination et dispensaire du 1, rue Nicolas-Berthot Rens. : 03 80 63 68 02

ENQUÊTES OBLIGATOIRES DE L’INSEE ans le n° 243 de Dijon Mag (février 2012, page 11), nous avons indiqué par erreur, dans l’article consacré à l’Institut national de la statistique et des études économiques (Insee), que seul le recensement annuel était obligatoire. Or, chaque année, le programme annuel des enquêtes, publié au Journal officiel, fixe entre autres, un certain nombre d’enquêtes obligatoires. Pour ces dernières, l’enquêté doit répondre avec exactitude et dans les délais impartis. Pour exemple, les enquêtes « Emploi » et « Cadre de vie et sécurité » menées par l’Insee sont obligatoires. Rens. : www.insee.fr

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| ça nous concerne |

SERVICE CIVIQUE

UNE OUVERTURE AUX AUTRES La ville de Dijon accueille 16 jeunes dans le cadre d’un service civique. Une opération conduite en partenariat avec l’association Unis-Cité. ’enthousiasme de Carmella, 24 ans, titulaire d’un BEP, fait plaisir à voir. Avec 15 autres jeunes Dijonnais, elle arpente le quartier des Grésilles pour aller à la rencontre de ses habitants. Leur mission consiste à sensibiliser ces derniers aux « écogestes » : acquisition d’ampoules basse consommation, d’économiseurs d’eau… Nous recevons un accueil des plus chaleureux et c’est ce que je voulais vivre, pour tout à la fois donner et recevoir, indique la jeune femme. Pendant les six mois de son service civique – du 13 février au 12 août –, Carmella visitera aussi en binôme des personnes âgées isolées pour évoquer leur vie. Avec leur accord, un recueil de mémoires pourra être édité et publié sur un site Internet dédié. Pendant 20 % de leur temps, ces 8 garçons et 8 filles reçoivent également une formation

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citoyenne et un accompagnement pour déterminer leur projet professionnel, explique Laure Milleret, coordinatrice de programme Unis-Cité. Son association nationale, représentée sur Dijon et pionnière du service civique, offre à des jeunes de 18 à 25 ans l’opportunité de s’engager dans des actions d’intérêt général. Par son entremise, depuis 1995, pas moins de 6 000 jeunes ont déjà effectué un service civique au niveau national. TOUTES ET TOUS VOLONTAIRES. Pourquoi ? Le service civique procure une très bonne formation à la citoyenneté mais apporte aussi une expérience enrichissante de nature à faciliter la construction d’un avenir professionnel ou d’aider à une insertion active et responsable dans la société, argu-

mente Marie-Claude Freytag, responsable du service vie associative à la mairie de Dijon. Le service civique repose sur le volontariat et ne remplace en aucune façon le travail d’une personne. Avec Unis-Cité, les jeunes sont recrutés uniquement sur leur motivation. Aucune condition de diplôme ou de compétences n’est posée. Les volontaires reçoivent une indemnité mensuelle de 440 euros, complétée de 100 euros pour les frais de transport ou d’alimentation, et de 100 euros supplémentaires sur critères sociaux. Ils bénéficient également d’une protection sociale. C’est une bonne manière de s’accomplir. Et puis on n’est pas tout seul, ce qui permet un partage, confesse Carmella, qui distille une communicative envie de croquer la vie à pleines dents.


| budget |

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FISCALITÉ

DES TAUX D’IMPOSITION MESURÉS Alors que les plus fragiles subissent difficilement la crise, les collectivités locales ont le devoir de limiter au maximum l’impact de la fiscalité qui pèse sur les ménages. Un engagement que la ville de Dijon respecte rigoureusement.

ors de sa séance du 12 mars dernier, le conseil municipal a fixé les taux d’imposition pour 2012 concernant les trois taxes directes locales. En vertu de cette décision, les taux applicables s’élèveront en 2012 à : – 22,22 % pour la taxe d’habitation (21,85 % en 2011) ; – 27,23 % pour la taxe foncière sur les propriétés bâties (26,77 % en 2011) ; – 86,29 % pour la taxe foncière sur les propriétés non-bâties (84,85 % en 2011). Avec des taux d’imposition progressant de 1,7 %, la municipalité reste donc fidèle à l’engagement pris de ne pas augmenter le taux au-delà de celui de l’inflation, cette dernière étant de 1,7 % pour l’année 2012 selon la loi de finances. Ainsi, de 2001 à 2011, l’inflation annuelle moyenne s’est élevée à + 1,9 %, alors que la progression des taux d’imposition municipaux a été limitée à + 1,5 %.

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En outre, la ville maintiendra en 2012 les moyens d’une répartition équitable et solidaire de ce produit fiscal, avec un abattement de 821 euros par foyer fiscal, et des abattements pour charges de famille fixés au maximum légal. Les services municipaux poursuivront leur partenariat avec les services fiscaux chargés de l’établissement et du recouvrement de l’impôt, afin d’assurer une meilleure équité fiscale en travaillant de concert pour une mise à jour fiable des éléments d’imposition (prise en compte des nouvelles constructions…). Le produit des impôts locaux est aujourd’hui la première ressource de la ville, puisqu’il représente 37 % des recettes du budget municipal. Dans un contexte de désengagement financier de l’État, il s’agit donc de l’élément majeur pour permettre le financement des services et des projets de développement et de solidarité mis en œuvre par la ville.


| en chiffres |

37

–181

Le conseil départemental de l’Éducation nationale (CDEN) a entériné la carte scolaire du premier degré pour la rentrée 2012. Au final, 34 ouvertures et 47 fermetures de classes sont prévues en Côte-d’Or. L’académie de Dijon perdra dans le même temps 181 postes. Au niveau national, 5 700 suppressions de poste sont prévues pour la rentrée prochaine.

La ligne A du tramway (Parc ValmyChenôve) desservira 21 stations. Il faudra compter 34 minutes de trajet de terminus à terminus. Pour la ligne B (QuetignyGare), 16 stations seront desservies et 26 minutes sépareront les terminus. Au total, 37 stations permettront de rejoindre quelque 43 sites et équipements majeurs de l’agglomération.

8 minutes

C’est le temps moyen que mettent les automobilistes pour se garer en ville, alors que le réseau Divia compte plus de 1 000 arrêts de bus et que 95 % de la population est située à moins de 300 m d’un arrêt.

82 534 474 000

En Bourgogne, 675 000 personnes se déplacent chaque jour pour aller travailler ou étudier (sur un total de plus de 1,6 million d’habitants). Elles parcourent 3,7 milliards de kilomètres par an et rejettent 474 000 tonnes de CO2 dans l’atmosphère (128 grammes par personne et par kilomètre, contre une moyenne de 120 grammes en France métropolitaine). La région se classe ainsi au 12e rang des régions françaises les moins émissives.

C’est le nombre de Dijonnais inscrits, au 1er mars 2012, sur les listes électorales de Dijon et attendus aux urnes les 22 avril et 6 mai prochains pour l’élection présidentielle.

4 secondes

Un enfant a besoin de 4 secondes pour percevoir qu’un véhicule est en mouvement. Un adulte, lui, n’aura besoin que d’un quart de seconde. Par ailleurs, l’angle de vision d’un enfant n’est que de 70 degrés, soit moins de la moitié de celui d’un adulte. Pensez à ralentir aux abords des écoles !

117 000

En 2011, le Jardin des sciences a enregistré une fréquentation exceptionnelle : 117 000 visiteurs ont participé aux nombreux événements organisés. Ce chiffre le place ainsi au tout premier rang des structures régionales de diffusion de culture scientifique. L’accueil des scolaires représente 25 % de ce chiffre, soit une proportion similaire aux autres musées de Bourgogne.


| rencontre |

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NICOLAS MICHELIN STAGIAIRE À L’ATELIER MUNICIPAL DE PEINTURE DANS LE CADRE DE SA POLITIQUE ACTIVE EN MATIÈRE D’EMPLOI, FACILITER L’ACCÈS AUX FORMATIONS DIPLÔMANTES POUR LES JEUNES EST L’UN DES ENGAGEMENTS DE LA MUNICIPALITÉ. UNE FORMATION QUI S’ACHÈVE ICI PAR UNE EMBAUCHE. uelle maturité à seulement 20 ans ! Si de nombreux jeunes hésitent, doutent, s’interrogent quant à leur avenir professionnel, ce n’est pas le cas de Nicolas Michelin. Aujourd’hui apprenti à la ville, il devrait d’ici un an être titularisé comme agent municipal au poste de peintre en bâtiment. Un jeune homme qui a depuis longtemps désiré travailler avec l’intelligence de ses mains : J’ai toujours voulu faire un travail manuel, et le bâtiment est à mes yeux une valeur sûre pour offrir des métiers de terrain, confie-t-il. Dès ses 16 ans, il quitte donc l’enseignement général après le collège et opte pour une formation en alternance de peintre, avec la bénédiction de ses parents qui ne veulent en rien contrarier sa destinée. La ville de Dijon l’accueille comme apprenti dans son atelier municipal de peinture, et Nicolas apprend les rudiments de son métier sur le tas, tout en suivant des cours aux Marcs-d’Or, au centre de formation d’apprentis (CFA) Antoine-Rosati. Au bout de deux ans, il décroche avec succès son CAP de peintre et

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applicateur de revêtements. J’ai tout appris avec Gérard Parisot, mon maître d’apprentissage, qui a aujourd’hui pris sa retraite, assure Nicolas Michelin. Passionné, il poursuit encore deux années pour obtenir brillamment un brevet professionnel (BP) de peintre en finitions soignées. DES CHANTIERS VARIÉS. Il satisfait si bien aux exigences de son employeur que la municipalité dijonnaise décide de l’intégrer d’abord comme stagiaire pour un an et, vraisemblablement, pour le titulariser ensuite. Je suis de plus en plus à l’aise dans ce que je fais, car les chantiers de rénovation sont variés et permettent un contact humain que j’apprécie beaucoup, indique le jeune homme. À titre d’exemple, ses interventions dans les écoles, le mercredi ou hors périodes scolaires, comme les travaux de réfection effectués dans le salon Bleu du palais des Ducs, lui ont permis de connaître d’autres collègues et de bien s’intégrer dans une vaste maison de plusieurs milliers d’employés. Quant à l’avenir, Nicolas Michelin ne

se pose pas trop de questions. Il a envie de rester à la ville et de progresser en suivant des formations complémentaires validées par des concours. D’autant que je bénéfice ici d’un très bon suivi, reconnaît Nicolas, qui révèle par ailleurs des talents cachés de dessinateur à ses heures perdues.

REPÈRES L’atelier peinture de la ville de Dijon, placé sous la responsabilité de Sébastien Grappe, son chef d’équipe, est situé rue de Mayence. Il compte huit agents, dont trois sont employés au seul nettoyage des tags. Ces professionnels du pinceau répondent à plus de 10 000 interventions par an dans les différents bâtiments municipaux. L’ensemble des services techniques de la ville de Dijon (architecture, bâtiments, ateliers, espaces verts, voie publique et déplacements, sécurité civile et des bâtiments, garage municipal, patrimoine) emploie plus de 740 personnes.


| sports |

LES JEUX OLYMPIQUES DE LONDRES SE DÉROULERONT DU 27 JUILLET AU 12 AOÛT ET SERONT SUIVIS DES JEUX PARALYMPIQUES, DU 29 AOÛT AU 9 SEPTEMBRE. SEPT SPORTIFS LICENCIÉS DANS DES CLUBS DIJONNAIS ONT ÉTÉ PRÉSÉLECTIONNÉS. RETROUVEZ-LES CHAQUE MOIS DANS NOTRE MAGAZINE.

BOLADÉ APITHY LES JO, IL NE PENSE QU’À ÇA Formé et licencié à l’ASPTT Dijon, Boladé Apithy, grand spécialiste du sabre, est déjà détenteur de plusieurs médailles en championnat de France et d’Europe. Et compte bien se distinguer encore aux prochains Jeux olympiques. es faits et gestes, mes pensées… Tout n’est pas sans pâtir de cette intense préparaest axé sur ces Jeux. J’y pense tout le tion. Ce n’est pas évident tous les jours. Avec temps. C’est évident : les Jeux olym- ma copine, on ne fait que se croiser… C’est déjà piques, Boladé Apithy est déjà dedans. Pour le difficile en temps normal, mais c’est encore sabreur de l’ASPTT Dijon, cette compétition est pire avec les Jeux, confie le spécialiste du le but ultime de tout sportif. Remplaçant à sabre. Pour briller dans ce sport, les sacrifices Pékin en 2008, Boladé compte bien jouer un sont tout simplement incontournables. Tout donner, Boladé Apithy le fait depuis l’âge tout autre rôle à Londres. Éliminé au premier de 6 ans, du jour où il vit une photo d’escrimeur tour des championnats du monde l’an dernier, dans un magazine. J’ai tout de suite dit à mes en Italie, l’escrimeur aurait-il un esprit revanparents que je voulais faire ça. La passion est chard ? Carrément ! répond-il. On se prépare pour gagner, même si, on le sait bien, un née et je n’ai jamais arrêté, se rappelle le pur match, ça va vite, ça peut basculer sur un rien. produit de l’ASPTT Dijon. Son club, il le consiPour mettre toutes les dère comme une seconde famille. Ses chances de son côté, cinq coéquipiers, ses supporters, ses heures d’entraînement dirigeants, Boladé peut CARTE DE VISITE l’attendent chaque jour à compter sur eux à chaque > Escrimeur à l’ASPTT Dijon, l’Institut national du instant. Les soutiens ne s’arrêsabre (individuel et par sport, de l’expertise et de tent pas là : le sabreur cite équipe) la performance (Insep), à notamment la ville de Dijon et > Né le 21 août 1985 à Dijon Paris, dans le cadre de la région Bourgogne. À l’image > Étudiant en master 2 de ses études. Au prode son meilleur souvenir (une management sportif gramme : de la musculavictoire par équipe aux chamà l’Insep Paris tion et différents perfecpionnats de France en 2011), > Présélectionné pour les tionnements techniques. c’est toute une dynamique colJeux olympiques 2012 La vie privée du vicelective qui est derrière Boladé. champion d’Europe 2011

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ÉQUITATION CINQ JOURS DE SAUT D’OBSTACLES ’Étrier de Bourgogne, le plus grand club de la région en nombre de licenciés (environ 500), organise un double rendez-vous de saut d’obstacles. Un concours national mettra aux prises 450 engagés, aussi bien amateurs que professionnels, venant parfois de très loin. Un autre concours, réservé cette fois aux jeunes chevaux, prendra le relais et ponctuera une belle semaine de compétition. Du vendredi 6 au dimanche 8 avril (national) et les mardi 10 et mercredi 11 avril (jeunes chevaux), de 8 h à 18 h 30 – Castel de la Colombière Rens. : www.etrierdebourgogne.fr

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CARTE DE VISITE > Nageur, membre de l’Alliance Dijon Natation (ADN)

CHARLES ROZOY

> Né le 4 mars 1987 à Chenôve

COMPÉTITEUR À PLEIN TEMPS

> Salarié Team EDF > Présélectionné pour les Jeux paralympiques 2012

Présélectionné pour les Jeux paralympiques de Londres, le nageur dijonnais Charles Rozoy consacre 35 heures par semaine à sa préparation. Le prix de sa détermination. 7 heures du matin, à l’heure où beaucoup d’entre nous tartinent leur biscotte, lui est déjà dans l’eau. Charles Rozoy, licencié à l’Alliance Dijon Natation (ADN), est présélectionné pour les Jeux paralympiques et fait tout pour aller à Londres. Au programme, chaque semaine : 20 heures d’entraînement dans le grand bassin de la piscine olympique, 7 heures de musculation, 4 heures de préparation mentale avec un hypnothérapeuthe, et 4 heures de kinésithérapie. Faites le compte, on arrive déjà à 35 heures, et ça ne s’arrête pas là ! Le nageur est suivi par un nutritionniste, à qui il doit rendre des comptes deux fois par semaine. Il gère également tout ce qui est « administratif » : élaborer des plannings, assurer la commu-

À

FULL-CONTACT FINALES DES CHAMPIONNATS DE FRANCE a Ligue de Bourgogne des sports de contact et le Phénix Boxing Club de Dijon organisent la finale des championnats de France de full-contact. Le plus haut niveau français sera présent, avec les catégories juniors, espoirs et élite. La journée se terminera par un combat d’importance puisque la Dijonnaise Mélanie Bony, vice-championne du monde en moins de 50 kg, jouera la ceinture mondiale à l’issue des finales nationales. Samedi 5 mai à partir de 11 h Gymnase des Poussots Rens. : www.phenixboxingclubdijon.fr

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nication… Une conférence de presse est d’ailleurs organisée jeudi 5 avril à l’hôtel de la Cloche, à 16 h 30, un rendez-vous ouvert uniquement aux journalistes au cours duquel le nageur promet informations et révélations. Charles Rozoy met donc tous les atouts de son côté pour réaliser son rêve de toujours : participer aux JO. Son passage en handisport en 2008, suite à un accident qui l’a privé de l’usage de son bras gauche, n’a pas altéré sa motivation. Bien au contraire : Je suis plus fort psychologiquement, assure-t-il. Les gros bouleversements de la vie, vous savez, ça forge ! Dès 2009, Charles Rozoy remporte le championnat du monde du 100 m papillon au Brésil. Les Jeux paralympiques de Londres deviennent alors un objectif en soi, pour lui et

son entraîneur, Sylvain Fréville. Le Dijonnais devra patienter jusqu’au 30 juillet pour savoir s’il traversera la Manche au mois d’août. Dans l’attente, le nageur pourra compter sur le soutien de son entourage et notamment celui de Julie, sa compagne. En ce qui concerne l’aspect économique, Charles Rozoy regrette cependant de ne jamais retomber sur ses pattes financièrement : si vous n’êtes pas footballeur ou sportif professionnel, vous investissez beaucoup plus que ce que vous recevez. Pour sa préparation olympique, Charles Rozoy tient d’ailleurs à remercier la ville de Dijon, le conseil régional et ses partenaires privés qui le soutiennent financièrement. Seul dans le grand bain, Charles Rozoy travaille tout de même en équipe.

COURSE À PIED 7es FOULÉES DU LAC KIR

HANDBALL LE CBD LABELLISÉ

’Association des coureurs sur route (ACR) de Dijon organise la 7e édition des Foulées du lac Kir. Les participants devront effectuer deux boucles autour du lac, avec détour par les jardins de Plombières. Alain Brégand, le président de l’association, attend un demi-millier de coureurs pour cette épreuve qualificative pour les championnats de France du 10 km. Les non-licenciés devront présenter un certificat médical de moins d’un an. Samedi 21 avril – Lac Kir Départ à 16 h sur l’esplanade du bar « Le Mandarin » Rens. : http://acr.dijon.over-blog.com

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e Cercle Dijon-Bourgogne (CDB), club dijonnais 100 % féminin, a obtenu le « label Argent » pour son école de handball. Cette distinction délivrée par la Fédération française de handball met en avant les très bonnes conditions d’accueil des jeunes joueuses. L’investissement des animateurs et des entraîneurs du club, qui proposent des activités à la fois éducatives, techniques et ludiques, est ainsi reconnu. Au total, le CDB compte sept équipes de jeunes pour environ 170 licenciées. Rens. : www.cdb21.com


| à votre service |

NUMÉROS UTILES Allô Mairie Resto’ Mairie État civil et formalités administratives Élections Ramassage encombrants Objets trouvés Police municipale Police sanitaire CCAS (centre communal d’action sociale) Opad (Office des personnes âgées de Dijon) LES MAIRIES ANNEXES Bourroches 32, boulevard Eugène-Fyot Fontaine d’Ouche 15, place de la Fontaine-d’Ouche Grésilles 6, avenue des Grésilles Mansart 2, boulevard Mansart Toison d’Or 10 bis, place Granville

0 800 21 3000 0 800 21 0519 03 80 74 51 51 03 80 74 59 03/04/05 0 800 12 12 11 03 80 74 52 22 03 80 74 51 53 03 80 48 80 60 03 80 44 81 00 03 80 70 02 03

03 80 74 52 02 03 80 74 52 00 03 80 74 52 03 03 80 74 52 04 03 80 48 83 83

TRANSPORTS Velodi Divia SNCF Association artisanale des taxis de Dijon

0 800 200 305 03 80 11 29 29 36 35 03 80 41 41 12

URGENCES Police secours Samu Pompiers Urgences depuis un mobile Urgences gaz Urgences EDF Urgences techniques Lyonnaise des eaux Centre antipoison Médecin de garde SOS Médecins SOS Médecins consultations SOS 21 (visites, urgences médicales) Pharmacie de garde Permanences dentaires dimanche et jours fériés Accueil sans-abri

17 15 18 112 0 810 433 021 0 810 333 021 0 810 874 874 03 83 32 36 36 03 80 40 28 28 03 80 59 80 80 36 24 03 80 78 68 68 39 15 03 80 48 26 59 115

SOS Amitié SOS Kiné SOS Mains SOS Vétérinaire Centre de soins infirmiers Drogue, alcool, tabac info service Sida info service Alcooliques anonymes 24h/24 Allô Enfance maltraitée Violences faites aux femmes Solidarité Femmes 21

03 80 67 15 15 03 80 53 70 00 03 80 44 48 46 0 811 88 99 88 03 80 41 66 66 0 800 23 13 13 0 800 840 000 03 80 30 27 00 119 3919 03 80 67 17 89

AIDE AUX VICTIMES L’Association départementale d’aide aux victimes d’infractions pénales (Adavip 21) a été créée en 1986. Elle a pour mission d’accueillir, écouter, informer et orienter les victimes d’infractions pénales (vol, escroquerie, abus de confiance, dégradations, accident de la circulation, coups et blessures, agression sexuelle, non-paiement de pension alimentaire, non-présentation d’enfant, délit de fuite, menaces, discrimination raciale…), mais aussi de leur proposer un soutien psychologique. Des professionnels (juristes, psychologue…) reçoivent gratuitement les victimes dans la plus grande confidentialité, pour les aider à faire le point sur la situation et leur expliquer les démarches à entreprendre. Cité judiciaire – 13, boulevard Georges-Clemenceau BP 1513 – 21033 Dijon Cedex – Tél. : 03 80 70 45 81 Courriel : adavip.21@wanadoo.fr Tous les jours de 9 h à 12 h et de 14 h à 17 h (Des permanences sont également tenues à Chenôve et à Beaune.)

SOLIDARITÉ FEMMES 21 Contre toutes les violences faites aux femmes, pour l’égalité et le respect entre les femmes et les hommes, Solidarité Femmes 21 accueille et écoute les femmes. L’association les accompagne dans les démarches sociales, juridiques, d’hébergement, mais propose également des groupes de parole, des ateliers pour les enfants ou des ateliers d’art-thérapie. Depuis 2005, Solidarité Femmes est aussi un organisme de formation et propose à ce titre plusieurs types d’interventions : des formations de sensibilisation ou d’approfondissement sur les questions liées aux violences conjugales ; des modules dans des formations construites par d’autres (exemples : centre de formation de la police, Creai, Irtess). Solidarité Femmes 21 – 4, rue Chancelier-de-l’Hospital Tél. : 03 80 67 17 89 Courriel : solidaritefemmes21@wanadoo.fr Permanence à la Maison de la solidarité (centre commercial de la Fontaine-d’Ouche, niveau haut) le vendredi matin. Rens. : 03 80 45 99 80


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LOGEMENTS À LOYER MODÉRÉ ICF SUD-EST - MÉDITERRANÉE Immeuble Mazarin 10, avenue Foch – 21000 Dijon Tél. : 03 80 45 90 40 www.sud-est-mediterranee.fr OFFICE PUBLIC D’AMÉNAGEMENT ET DE CONSTRUCTION (OPAC) DE DIJON 2 bis, rue Maréchal-Leclerc BP 87027 – 21070 Dijon cedex Tél. : 03 80 71 84 00 Courriel : courrier@opacdijon.fr Web : www.opacdijon.fr ORVITIS (OFFICE PUBLIC DÉPARTEMENTAL) Siège : 17, boulevard Voltaire BP 90104 – 21001 Dijon Cedex Tél. : 0 810 021 000 (prix d’un appel local) Web : www.orvitis.fr Agence Espace habitat : place des Cordeliers – Tél. : 0 810 021 000 SCIC HABITAT BOURGOGNE Le Katamaran Parc Valmy – 41, avenue Françoise-Giroud BP 30428 – 21004 Dijon Cedex Tél. : 03 80 50 56 50 – Courriel : siege.dijon@bourgogne.scichabitat.fr Web : www.bourgogne.scichabitat.fr

GRAND DIJON 40, avenue du Drapeau – BP 17510 – 21075 Dijon cedex

DÉCHETTERIES Les déchetteries sont fermées les 1er mai, 25 décembre et 1er janvier. QUETIGNY – Bd de la Croix-Saint-Martin – Tél. : 03 80 71 03 13 DIJON – Rue Alexander-Fleming – Tél. : 03 80 23 94 94 CHENÔVE – Rue de Longvic – Tél. : 03 80 58 87 32 MARSANNAY-LA-CÔTE – Chemin rural n° 15, dit « chemin des Vaches » LONGVIC – Rue Jules-Guesde. Seule déchetterie habilitée à recevoir l’amiante-ciment (tuyaux, plaques planes et ondulées…) – Tél. : 03 80 68 03 91 HORAIRES D’HIVER

(du 1er novembre au 30 avril)

du lundi au vendredi le samedi le dimanche

9 h - 12 h et 14 h - 18 h 9 h - 13 h et 14 h - 18 h 9 h - 12 h

sauf Marsannay-la-Côte du lundi au vendredi 9 h - 12 h et 14 h - 17 h le samedi 9 h - 13 h et 14 h - 17 h le dimanche 9 h - 12 h

NUMÉROS UTILES Accueil Grand Dijon

03 80 50 35 35

Usine d'incinération

03 80 76 40 76

Centre de tri

03 80 76 49 90

Bac mal dimensionné

03 80 76 39 78

Composteur

03 80 76 56 26

Emmaüs

03 80 23 80 11

Encombrants sur rendez-vous

0 800 12 12 11

Déchets verts sur abonnement

0 800 12 12 11

Numéro vert : 0 800 12 12 11 www.grand-dijon.fr Courriel : collecteselective@grand-dijon.fr

SOCIÉTÉ NATIONALE IMMOBILIÈRE (SNI) 5, rue des Perrières Tél. : 03 80 76 84 44 www.sni.fr VILLÉO (ANCIENNEMENT LE FOYER DIJONNAIS ET NÉOLIA BOURGOGNE) 28, boulevard Clemenceau – BP 30312 21003 Dijon Cedex – Tél. : 03 80 68 28 00 Courriel : ste@villeo.fr Web : www.villeo.fr

L’ASTUCE D’AVRIL Composter fait vivre De façon naturelle, le compost ajoute des nutriments et des matières organiques au sol, améliorant sa texture et augmentant sa capacité à retenir l’air et l’eau. Il constitue une riche source nutritive pour les végétaux. En ramenant les matières organiques dans le cycle biologique, le compost permet d’éviter l’utilisation d’engrais chimiques. Nouveaux gestes de consommation Dans les commerces, à prix équivalent, choisissez l’emballage 100 % recyclable (par exemple, pour les œufs, la boîte en carton plutôt que la boîte en plastique) et cuisinez vous-mêmes aussi souvent que possible : c’est plus sain que les produits industriels, moins polluant en emballages… et aussi bien moins cher.

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c’est pour la vie !


| vous nous dites |

STATIONNEMENT

Habitant depuis 2009 le quartier StalingradPouilly, à la périphérie de la Toison-d’Or, j’apprécie cet endroit pour sa qualité de vie. Ce quartier, bien desservi par les transports publics, avec ses parcs, squares, terrains de jeux pour enfants et allées sécurisées, est un véritable poumon vert dans la ville, avec – ce qui ne gâche rien – ses nombreux commerces de proximité à portée immédiate. Sans oublier, bien sûr, le centre commercial de la Toison-d’Or. Seulement voilà, derrière ce tableau idyllique, il y a une ombre, un gros point noir qui vient tout contrarier. Est-il normal de voir les trottoirs de ce quartier encombrés par la circulation et le stationnement prolongé de véhicules à un endroit qui, il me semble, n’a manifestement pas été conçu pour cela ? Quant à la cohabitation forcée, voire imposée véhicules-piétons, elle n’est pas sans poser des problèmes de sécurité – je pense aux parents avec leur poussette fréquentant la maison de l’enfance Roosevelt. Que comptez-vous faire pour remédier à cette fâcheuse pratique, face à l’irrespect et l’incivisme de certains ? C.A. – Avenue Franklin-Roosevelt

“ “ “

Vous alertez sur la pratique récurrente du stationnement abusif sur trottoir avenue FranklinDelano-Roosevelt, où vous résidez. L’incivisme de quelques usagers vous exaspère, et nous le comprenons parfaitement. Les places de stationnement aménagées sur cette avenue sont clairement définies. Face à de tels comportements, seule la verbalisation des automobilistes permettra de faire changer l’état d’esprit de beaucoup, qui pensent que le code de la route ne s’applique pas à eux. Les forces de l’ordre sont d’ailleurs mobilisées et ont en effet dressé sur l’ensemble de la ville 11 500 procès-verbaux en 2010 pour stationnement irrégulier, et 540 véhicules ont été placés en fourrière. Les programmes immobiliers de l’avenue FranklinDelano-Roosevelt sont pratiquement tous terminés et la demande en stationnement est importante, surtout le soir et les jours fériés. Pour autant, des comptages réalisés à divers moments en journée et en soirée montrent que le nombre de places vides dans les parkings de surface des immeubles est supérieur au nombre de voitures en infraction. Peut-être qu’une meilleure gestion de ces parkings privatifs pourrait améliorer la situation. Sachez cependant, que les services de police effectueront des contrôles ponctuels de vitesse dans ce secteur, et qu’ils verbaliseront les usagers qui stationnent sur les trottoirs.

SORTIR PAS CHER !

VOS COUPS DE CŒUR, VOS RÉACTIONS... CETTE PAGE EST FAITE POUR VOUS. ÉCRIVEZ-NOUS : Dijon Mag BP 1510 21033 Dijon cedex frebsamen@ ville-dijon.fr

J’ai passé l’âge pour obtenir la Carteculture destinée aux étudiants et ainsi bénéficier de tarifs avantageux (5,50 euros par spectacle). Malgré tout, c’est avec plaisir que je m’offre de temps à autre une place à l’Auditorium. Je constate cependant que, parfois, la salle n’est pas pleine. N’y aurait-il pas possibilité de vendre des places au même tarif que celui proposé aux étudiants lorsque la salle n’est pas remplie ? A.G. – Rue de Bellevue

L’Opéra de Dijon a toujours encouragé ouverture et accessibilité de tous ses spectacles à tous les publics. À l’initiative notamment de la ville de Dijon, une politique tarifaire très volontariste a été mise en place afin d’inciter tous les Dijonnais à venir découvrir et apprécier l’opéra, la musique classique, la danse. Ainsi, afin de favoriser la venue des plus jeunes, l’Opéra propose des tarifs à 5,50 euros pour les moins de 15 ans et les détenteurs de la Carteculture, et à 10 euros pour les jeunes de moins de 26 ans. Par ailleurs, le service de développement culturel de l’Opéra travaille étroitement avec les établissements scolaires pour proposer des prix adaptés. Les personnes à la recherche d’un emploi, en situation de réinsertion professionnelle ou bénéficiaires du RSA profitent également d’un tarif spécifique avec 50 % de réduction, tout comme les personnes handicapées et leurs accompagnateurs. Enfin, quelques places au tarif « Dernière minute » (5 euros) sont effectivement disponibles sur certains spectacles, afin d’élargir encore les possibilités d’y assister à un faible prix. Malgré la volonté de l’Opéra et de la ville d’accueillir toujours plus de spectateurs, le nombre de places à ce tarif ne peut cependant être trop étendu. En effet, la création et la production d’un spectacle ont un coût, déjà très supérieur au prix réel du billet. C’est aussi en achetant un spectacle à son tarif sans réduction que chacun contribue, de façon solidaire, à rendre possible l’accès de tous au spectacle vivant.


| tribunes |

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POUR LE GROUPE SOCIALISTE, RADICAL DE GAUCHE, CITOYEN ET APPARENTÉS Dijon : votre santé est au cœur de l’action municipale ! On ne le sait pas assez mais les communes ont une action essentielle sur la santé de leurs habitants. Bâtir et rénover, veiller à la qualité de l’eau, de l’air, des sols, mettre à disposition des transports en commun et encourager l’activité physique par la marche à pied ou l’utilisation du vélo, rendre accessibles tous des services de qualité (restauration scolaire équilibrée, équipements sportifs), fortifier le lien social : toutes ces mesures permettent l’adoption de comportements favorables à la santé. L’action de Dijon a été reconnue par l’Organisation mondiale de la santé (OMS) via le label « Ville-santé » dès 2002, par l’Unicef – Dijon est « Ville-amie des enfants » (2006) et même ville pilote « Amie des enfants » (2008) –, par le Programme national nutrition santé (2006), par le Pacte des maires sur l’environnement (2009) ; enfin « Dijon Ville-amie des aînés » (Divaa, 2010) préside le réseau francophone des Villes-amies des seniors. Nombreux sont les champs d’intervention : Village Goûtnutrition-santé (1 000 visiteurs chaque année), concours des Toqués du goût, éducation nutritionnelle en proximité des habitants, hygiène bucco-dentaire (2 500 enfants se brossent les dents chaque midi à l’école ou dans les centres de loisirs), prévention des cancers (4 000 personnes informées lors de l’action annuelle Octobre rose), maladies cardio-vasculaires et gestes de premiers secours (68 défibrillateurs installés et

formation des Dijonnais à leur utilisation), charte HarmoNuits pour la qualité de vie nocturne et la prévention des conduites à risque, programme de réussite éducative et Atelier santé-ville, en collaboration avec les services sociaux, pour réduire les inégalités territoriales et sociales de santé… Associé à la ville, l’Opad – l’association des loisirs des seniors dijonnais – offre à nos aînés un panel d’une quarantaine d’animations pour une retraite active, participative, innovante, heureuse et donc en bonne santé. Le service d’hygiène exerce une mission fondamentale en matière de santé publique (vaccinations et suivi vaccinal de la population, contrôle du respect des normes d’hygiène alimentaire, qualité des eaux de consommation ou de loisirs…) et en matière de sécurité et de salubrité des habitations et des milieux de vie (périls d’immeubles, logements indignes…). Ainsi Dijon mérite bien son titre de « ville douce à vivre » ! Françoise Tenenbaum adjointe au maire déléguée à la solidarité et à la santé Groupe socialiste, radical de gauche, citoyen et apparentés 8, rue de la Chouette, 21000 Dijon Tél. : 03 80 36 41 77 Courriel : groupemajcm@orange.fr

POUR LE GROUPE DIJON MODEM Voter est un droit et une liberté, chèrement acquis. Les peuples qui en sont encore privés au XXIe siècle aimeraient pouvoir voter librement. Mais c’est aussi un devoir, à défaut d’être une obligation. Le choix d’un président de la République engage l’avenir de notre pays pour cinq ans. Et il ne faut pas, par l’abstention, laisser à ceux qui vont voter le pouvoir de décider pour les autres. Exercer le droit de vote est donc une nécessité citoyenne. À ce titre, on peut une nouvelle fois regretter la non-reconnaissance du vote blanc. Mais dans la période complexe que traverse la France, la tentation existe de céder aux sirènes de candidats qui font campagne en proposant des solutions radicales, populistes et démagogiques qui conduiraient la France au déclin et à la ruine. D’autres candidats promettent beaucoup, uniquement pour se faire élire, mais ne sont pas du tout certains de pouvoir respecter leurs engagements. C’est alors la désillusion qui attend les Français, au risque de faire le jeu des extrêmes. Seule une politique de vérité et d’union, qui concilie la rigueur sans sacrifier les investissements nécessaires au développement de notre pays, peut permettre le redressement

indispensable de la France. Comme aux périodes difficiles de notre histoire, le langage de la vérité et du rassemblement est le seul qui doit être tenu. Au sein de la majorité municipale dijonnaise, le groupe Dijon MoDem a, depuis l’élaboration du programme de mandature, voulu que soit appliquée une politique de réduction de la dette, ce qui a constitué une première depuis quarante ans ! Mais il a toujours soutenu les grands projets qui permettent le développement de l’agglomération dijonnaise, comme le tram. Ce qui est possible au niveau local doit l’être au niveau national. C’est tout l’enjeu des prochaines échéances électorales. François Deseille adjoint au maire délégué aux grands projets, président du groupe Dijon MoDem Groupe Dijon MoDem 7B, rue Devosge, 21000 Dijon Tél. : 03 80 23 38 14 Courriel : groupe-modem@orange.fr


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POUR LE GROUPE INITIATIVES DIJON Nous, c’est Dijon. Nous, c’est pour Dijon que nous travaillons. Pour cette raison, notre groupe municipal dénonce régulièrement les erreurs de la majorité municipale actuelle, quand cela est nécessaire. Mais il est aussi et surtout force de proposition permanente pour notre ville, dans l’intérêt de tous les Dijonnais. Ainsi, nous avons un projet innovant et ambitieux pour le site de l’actuel Hôpital général. Cet espace de 65 000 m2 sera libéré à l’horizon 2013, avec le regroupement prochain de toutes les activités du CHU sur le Bocage. Situé à un emplacement stratégique, le long de l’Ouche, à proximité immédiate du centre historique, dans un secteur en mutation, il constitue une opportunité à ne pas rater. Notre premier objectif est de redonner à ce quartier sa vocation de porte de Dijon et d’entrée sud du centre-ville. Il doit offrir une première belle image de notre ville, grâce à la mise en valeur des bâtiments historiques. Il doit être un lieu accueillant où stationner facilement pour partir à la découverte du cœur de Dijon à travers une rue Monge devenue piétonne. Ce projet s’inscrit dans une vision plus globale d’un centre-ville élargi et accessible. Notre second objectif est de profiter de cette opportunité foncière pour concevoir un quartier exemplaire, lieu d’une vraie mixité sociale et générationnelle, avec des logements adaptés à tous, « à taille humaine », incluant des services pour la petite enfance et une résidence pour personnes âgées. Mixité économique également, avec la présence de commerces, de services et l’implantation de jeunes créateurs d’entreprise. Mixité culturelle enfin, avec le développement d’une offre

artistique à la Grande Chapelle, l’installation de la bibliothèque de prêt du centre-ville dans une partie des bâtiments historiques, la création d’un espace touristique et culturel dédié au vin, à l’image de celui de Bordeaux, pour tirer parti du classement attendu de la côte des grands crus au patrimoine de l’Unesco. Notre volonté est de créer un nouveau quartier avec une vraie qualité de vie, où les habitants se sentent bien. Réfléchi et concerté avec les habitants du secteur, et plus largement avec les Dijonnais intéressés, loin du bétonnage mal pensé et systématique que nous connaissons trop souvent à Dijon aujourd’hui, ce quartier d’une conception plus équilibrée, plus innovante, plus humaine donnera de l’urbanisme à Dijon une tout autre image. Retrouvez l’ensemble de nos propositions pour le quartier de l’Hôpital général sur www.initiativesdijon.com. François-Xavier Dugourd, président du groupe Initiatives Dijon, Franck Ayache, Laurent Bourguignat, Jean-Michel Brocherieux, Malika Gauthié, François Hélie, Marie-Claude Mille, Jean-Charles Ouazana, Catherine Vandriesse 43, rue Parmentier, 21000 Dijon Tél. : 03 80 72 46 65 Courriel : contact@initiativesdijon.com Web : www.initiativesdijon.com

POUR LE GROUPE DES ÉLUS EELV ET APPARENTÉS La France peine à appliquer la directive cadre européenne « Eau » et à éliminer nitrates, pesticides et herbicides. Au point qu’une procédure d’infraction a été engagée par l’Union européenne. La Côte-d’Or a elle-même des eaux dégradées : l’Agence de l’eau Rhône-Méditerranée et Corse souligne la persistance de la teneur en atrazine, pourtant interdite d’usage depuis 2003. Ces pollutions aux pesticides et autres herbicides obligent les collectivités à des traitements de dépollution de plus en plus coûteux. En plus de ces pollutions toxiques, les rivières et nappes phréatiques subissent sécheresses et inondations, accentuées par le changement climatique. L’accès à l’eau potable est un enjeu à la fois mondial et local. Sur le Grand Dijon, le bassin de l’Ouche constitue une de nos ressources en eau. L’application prochaine du Schéma d’aménagement et de gestion des eaux et son Contrat de rivière permettront de reconquérir la qualité du milieu. Le Grand Dijon s’est engagé dans le pacte d’Istanbul issu du Forum mondial de l’eau, c’est une étape. L’autre étape est de

faire reconnaître l’eau comme un bien commun de l’humanité, et de réaliser enfin des objectifs contraignants et chiffrés pour l’amélioration de la qualité de l’eau et son accès à tous. En parallèle au Forum mondial de l’eau, le Forum alternatif mondial de l’eau, qui vient de se tenir à Marseille, a vocation à élaborer et promouvoir une gestion écologique et démocratique de l’eau : les collectivités y ont toute leur place. Philippe Delvalée, Christine Durnerin, Catherine Hervieu, Bruno Louis, Jean-Patrick Masson, Stéphanie Modde Groupe des Élus EELV et apparentés de la municipalité de Dijon 14, avenue Jean-Jaurès, 21000 Dijon Tél. : 03 80 45 14 26 Courriel : groupe-ecologie-verts@wanadoo.fr Web : http://cotedor.eelv.fr


« UN TRAMWAY NOMMÉ PLAISIR » PIERRE ROUSSEL - HTTP://YAP-YAP-YAP-YAP.BLOGSPOT.COM



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