Dijon mag n°232

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LE MAGAZINE DE LA VILLE DE DIJON FÉVRIER 2011 N° 232

www.dijon.fr

RENCONTRE NOS ANCÊTRES LES GAULOISES P.

DOSSIER ÉCONOMIE : DE L’ATTRAIT À L’ATTRACTIVITÉ P.

+ cEennctraahlier

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le Sup

l’agenda cu lturel du m ois

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| ça s’est passé |

LE 15 JANVIER À LA MÉDIATHÈQUE CHAMPOLLION, DANS LE CADRE DU FESTIVAL « MODES DE VIE », LA COMPAGNIE DES CUBITÉNISTES AHA PRÉSENTAIT SON SPECTACLEINSTALLATION MUSÉE DE LA VIE QUOTIDIENNE. UNE EXPO PHOTO ÉVOLUTIVE OÙ L’OBJET D’ART, LE PUBLIC LUI-MÊME, ÉTAIT TRANSFORMÉ PAR DES MISES EN SCÈNE DANS DE MINISTUDIOS GRAPHIQUES.

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1 Inauguration du nouveau gymnase de l’école Flammarion le 15 janvier en présence de Jean-Yves Pian, conseiller général du canton de Dijon VIII, et de Hamid El Hassouni, président de la commission de quartier des Grésilles. Ce bâtiment basse consommation a été financé entièrement par la ville à hauteur de 750 000 euros.

2 Cérémonie des

vœux aux institutions vendredi 7 janvier à l’Auditorium. L’occasion, pour le sénateur-maire François Rebsamen, de remercier l’ensemble des acteurs qui œuvrent au quotidien pour le développement de la région, du département et de la ville.

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Le collectif Réseau animation des

quartiers Nord de Dijon invitait les habitants le 8 janvier dans la cour de la MJC Maladière et du centre social Balzac pour la 9e Fête des sapins. Après le ramassage des arbres par un attelage de deux chevaux, les Dijonnais se sont retrouvés autour d’un grand feu de sapins pour apprécier les spectacles proposés par la compagnie Clair obscur et

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l’Association socioculturelle et sportive (ASCS) Balzac.

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Avec en

ouverture le spectacle « Nuit blanche chez Francis », le 14 janvier au Théâtre de la Fontaine-d’Ouche, le ton de l’édition 2011 du festival de la Fontaine du rire était donné : toutes les formes du rire, du plus burlesque au plus grinçant, se croiseront durant encore plusieurs semaines pour un public toujours enchanté.

5 Le 10 janvier, au gymnase Marcelle-

Pardé, le sénateur-maire présentait aux Dijonnais le budget primitif 2011 adopté par le conseil municipal en décembre dernier. Dix réunions se succéderont ainsi jusqu’à la mi-février, dans tous les quartiers, afin d’informer au mieux les habitants.

6 Le sénateur-maire présentait le 10 janvier, à la maison de quartier de la Fontaine-d’Ouche, lors d’une

réunion publique, le projet de rénovation urbaine du quartier dans son ensemble, à savoir la requalification du centre commercial et l’aménagement du quai des Carrières-Blanches le long du canal.


Sommaire P.

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| c’est d’actu | VILLE-AMIE DES AÎNÉS : NOUVELLE PHASE DE TRAVAIL

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| tout le monde en parle | TRAMWAY : UNE RÉALISATION 100 % FRANÇAISE

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| écologie | PLAN CLIMAT-ÉNERGIE TERRITORIAL : TOUS IMPLIQUÉS

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| ça nous concerne | ESPACE PUBLIC : LE BON SENS À VÉLO

ÉCONOMIE

DOSSIER P.

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DE L’ATTRAIT À L’ATTRACTIVITÉ P.

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| rencontre | « NOS ANCÊTRES LES GAULOISES »

P.

34 | à votre service | NUMÉROS UTILES, URGENCES, GRAND DIJON, ETC.

le Sup dijon culture

E | CINÉ | ET | EXPO | MUSÉ E PUBLIC DANSE | JEUN THÉÂTRE | CONCERT |

Participez à Dijon Mag ! Pour raconter votre ville par le texte ou par l’image, la rédaction de Dijon Mag vous invite à contribuer au magazine. Proposez vos sujets, vos articles, vos photos… et devenez acteur de votre revue ! Vos propositions seront présentées au comité de rédaction de Dijon Mag.

À vos plumes !

AUSSI

Contact : dijonmag@ville-dijon.fr

au centre du magazine FÉVRIER 2011 S : Dronte © À PAS CONTÉ

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le Sup dijon culture TOUTES VOS SORTIES DU MOIS DE FÉVRIER

DIJON MAG N° 232 FÉVRIER 2011. Directeur de publication : François Rebsamen – Directeur de la rédaction : Thierry Coursin – Directeur adjoint : Fabian Forni – Ont collaboré : Nicolas Boisnard, Catherine Jonon, Jérémy Martin, Nadine Paulin, Éric Perruchot, Linda Simon – Photos : Philippe Bornier, Ludovic Charron, Hajar Zenasni – Secrétariat de rédaction : Antoine-Joseph Martin – Conception et réalisation : tempsRéel – Impression : BLG – Distribution : La Poste – N° d’impression : 70779 – Dépôt légal : 1er trimestre 2011


| dites-nous… françois rebsamen |

«Construire un espace urbain qui réponde aux besoins des habitants et des entreprises»

3 QUESTIONS À FRANÇOIS REBSAMEN SÉNATEUR-MAIRE DE DIJON

Le dossier de ce mois-ci est consacré au développement économique et à l’attractivité du territoire. En quoi ce sujet est-il important pour Dijon ? C’est un sujet majeur car il recoupe les grands enjeux d’un territoire et de sa population : l’emploi, le logement, les commerces, l’université, le rayonnement de la ville… Ce sont des préoccupations essentielles pour les habitants. Ainsi, le développement de l’habitat, l’installation et le développement d’entreprises innovantes, la création d’emplois et l’accueil de nouveaux habitants sont les objectifs principaux de notre politique en matière de développement économique et d’attractivité du territoire. Ils représentent le signe fort du dynamisme de la ville et de son agglomération. Aujourd’hui, nous souhaitons construire un espace urbain qui réponde aux besoins des habitants et des entreprises.

PROCHAIN CONSEIL MUNICIPAL LUNDI 18 AVRIL SALLE DE FLORE À 18 H 30 ET EN DIRECT SUR DIJON.FR

Concrètement, comment ce souhait se traduit-il ? L’action économique est une compétence du Grand Dijon, et je souhaite souligner ici le travail réalisé par l’agglomération et son service économique pour développer cette action. Ce sont par exemple 400 hectares de zones économiques qui vont être créés pour accueillir de nouvelles entreprises, mais c’est aussi l’ensemble des projets soutenus par le Grand Dijon, qui a permis de développer 1 875 emplois ou d’en sauver 1 270 en 2010. Et pour l’avenir, ce sont près de 1 500 emplois qui seront créés sur l’agglomération grâce aux projets d’implantation en cours. Je rappelle également que le taux de chômage du bassin dijonnais, au 2e trimestre 2010, était de 7,9 %, un chiffre inférieur à la moyenne nationale (9,3 %). On ne peut cependant pas se satisfaire de ce constat, en sachant que certaines catégories de population sont encore très impactées, comme les seniors, les femmes et surtout les jeunes. Quelles sont les actions de la ville de Dijon à ce sujet ? La création d’emplois ne dépend pas de la ville de Dijon mais provient du développement des entreprises. Nous, nous devons créer les conditions de ce développement, c’est-à-dire un environnement favorable aux entreprises. Nous avons mis en place de nombreux leviers en faveur de l’emploi. Je pense par exemple aux cafés de l’emploi, qui permettent aux demandeurs d’emploi et aux employeurs potentiels de se rencontrer dans un contexte plus informel. Il existe également les forums de l’emploi, pour les seniors, pour les femmes…, qui permettent aux demandeurs d’emploi de bénéficier de temps d’information, de rencontres et d’échanges. Il y a aussi tous les grands chantiers de l’agglomération, qui réservent 10 % des heures travaillées à un public en insertion professionnelle. En tant qu’élus, notre rôle est également de soutenir les entrepreneurs, qui sont au cœur de notre projet économique. C’est ainsi que nous avons signé avec le monde économique, en 2008, un « Small Business Act », qui permet aux PME d’accéder à la commande publique, une première en France à l’époque. Grâce à l’ensemble de ces dispositifs, la ville et le Grand Dijon sont régulièrement classés par le magazine L’Entreprise comme faisant partie des cinq villes et agglomérations les plus attractives de France.


| c’est d’actu |

VILLE-AMIE DES AÎNÉS

NOUVELLE PHASE DE TRAVAIL Labellisée « Ville-amie des aînés » en juin dernier, Dijon est entrée dans une deuxième phase, plus opérationnelle, du projet. Trois ateliers de travail ont été créés : vivre dans la ville, participer à la vie de la ville et renforcer les services communautaires. Point fort de cette démarche : réaliser un projet participatif, pour tous, et transversal.

’objectif du label « Ville-amie des aînés », délivré par l’Organisation mondiale de la Santé (OMS), est aussi simple qu’ambitieux : améliorer le quotidien des seniors qui résident sur la commune concernée (voir aussi Dijon Mag n° 228). Un défi qui nous concerne tous, étant donné le vieillissement de la population. La démarche de Dijon vers l’obtention du label a débuté en 2009 par des tâches préparatoires qui ont vu se succéder experts et études qualitatives. Un processus qui vise à placer le lien social au cœur des actions et dont la qualité première est qu’il s’inscrit sur le long terme.

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UN TIERS DE SENIORS SEULEMENT. Aujourd’hui, associer la population à la démarche est la clé de voûte du système. Encore et toujours, les habitants pourront donner leurs avis, remarques et idées. Le cadre imposé par l’OMS peut être considéré comme une

« feuille de route » qui laisse cependant beaucoup de liberté aux agglomérations. Les consultations seront donc abondantes. Déjà, les premières réunions ont accueilli près de 300 personnes, dont 200 citoyens et une centaine de professionnels, experts, élus locaux et autres associations. Ces ateliers ad hoc sont ouverts à tous, sans aucune restriction d’âge. La seule condition est d’être dijonnais. Première surprise : le public était composé d’un tiers de seniors seulement. LA CRÉATION D’UN GUICHET UNIQUE ? Ce passage de la phase d’annonce à celle des rencontres a permis de se confronter à de nombreuses, originales et pertinentes questions, soulevées par un auditoire très actif. Les premières interrogations abordaient différentes thématiques : comment rompre l’isolement des personnes âgées à


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RESTAURATION

LE BAREUZAI SE REFAIT UNE BEAUTÉ a statue en bronze Le vendangeur communément appelée « Le Bareuzai » de Noël-Jules Girard (1816-1886) a été déposée le mercredi 19 janvier dernier pour restauration. Cette œuvre, attribuée par l'État à la ville de Dijon en 1858, est restée au musée des beaux-arts jusqu'en 1904, date à laquelle elle a été installée sur la place François-Rude. En mars 2010, un constat d'état réalisé par un restaurateur-conseil concluait à la nécessité de protéger «Le Bareuzai» par une nouvelle patine, stoppant ainsi les phénomènes de corrosion. Dans un premier temps, une intervention sur place avait été envisagée afin d'éviter que la place Rude ne soit privée trop longtemps du « Bareuzai » mais en raison du contexte hivernal la restauration se fera en atelier. La repatine sera effectuée chimiquement par applications de différents réactifs, entrecoupées de chauffes et de rinçages. La protection sera assurée par un film de cire microcristalline appliqué à chaud et les éléments de fixation seront révisés ou remplacés si nécessaire. C’est le sculpteur-restaurateur Antoine Amarger qui a été retenu, en accord avec le Fonds national d’art contemporain (FNAC) et la commission interrégionale de restauration des musées de Bourgogne/Franche-Comté, pour effectuer la restauration.

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domicile ? la centralisation et la simplification des informations pourraient-elles passer par la création d’un guichet unique ? le logement – comme la colocation – favorise-t-il les relations sociales ? Le succès est tel que les salles de l’Office des personnes âgées de Dijon (Opad) sont combles, et qu’une préinscription aux ateliers est plus que jamais nécessaire. À l’issue de ces ateliers, un rendez-vous de restitution se tiendra au printemps. Il permettra à François Rebsamen, sénateur-maire, de présenter la sélection et la hiérarchisation des sujets retenus, ainsi que les modalités de poursuite de la démarche. Rens. : 03 80 74 51 76


| c’est d’actu |

GRAVE DE JAZZ

BŒUF SAUCE MANOUCHE ’idée de Patrice, du Brighton, était d’abord d’animer les lundis soir dijonnais. C’est d’abord le saxophoniste Jean-François Michel qui a relevé le gant l’an dernier : proposer une heure de concert, suivie d’une scène ouverte, aux professionnels comme aux amateurs. Depuis la rentrée, c’est Grave de jazz qui a pris le relais.

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Formé autour de Nirmel Mouchiquel (clarinette, clarinette basse) et John Sende (guitares acoustique et électrique), augmentés d’Ugo Lesprit (piano, guitare) et, selon le cas, d’Étienne Renard ou Vincent Fliniaux (basse), Grave de jazz pratique un jazz manouche (pour le rythme et l’énergie joyeuse, communicative, explique Nirmel),

LES OUBLIÉ(E)S DE LA MÉMOIRE

SE SOUVENIR POUR REFUSER LES DISCRIMINATIONS ’association des Oublié(e)s de la mémoire propose depuis 2009 une exposition itinérante consacrée à la déportation pour motif d’homosexualité. Intitulée « Se souvenir pour refuser l’oubli », celle-ci s’organise en trois parties : « La déportation », « Nos témoins » et « Le chemin des Oublié(e)s ». Les visiteurs sont invités à voyager dans l’histoire grâce à de nombreux textes et photographies issus des travaux de recherche des membres de la Fondation pour la mémoire de la déportation (FMD). En février, l’exposition s’arrêtera quelques jours à Dijon, le temps pour tous de revenir sur cette page de l’histoire trop souvent oubliée, voire ignorée des citoyens. Vendredi 11 février de 9 h à 17 h, samedi 12 de 10 h à 17 h et dimanche 13 février de 14 h à 17 h Salon Porte-aux-Lions et salon Blanc de l’hôtel de ville Rens. : www.devoiretmemoire.org

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mais sans exclusive : loin de s’en tenir aux éternels Nuages ou Minor Swing, de Django, les jeunes Dijonnais n’hésitent pas chasser sur les terres du bop (A Night in Tunisia), du swing classique, ou à proposer des compositions de leur cru. Surtout, à partir de 22 h, chaque lundi, ils proposent à tous de « taper le bœuf ». L’occasion de s’essayer devant le public. L’occasion aussi de faire des rencontres, comme ce saxophoniste lyonnais, excellent, qui est entré, a joué… et a disparu, raconte Nirmel en souriant. De mon côté, ajoute-t-il, je travaille bien sûr autour d’autres types de musique, citant tout à trac Bach comme Léo Ferré (un éclectisme dont témoigne son coffret Étude de style). Mais la musique manouche a l’avantage de fédérer les enthousiasmes. Tous les lundis soir à partir de 21 h au pub Le Brighton 33, rue Auguste-Comte Grave de jazz se produit aussi régulièrement au restaurant Le Forum, boulevard Clemenceau Nirmel, Étude de style (coffret de 10 CD, 29,99 €), en vente à la Fnac et sur http://merlinproductions.fr


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FESTIVAL

TOUT LE THÉÂTRE À PAS CONTÉS

COLLOQUE

TERRAIN DE JEU ans le cadre des journées professionnelles du festival À pas contés, la compagnie L’Artifice animera le mardi 15 février un premier bilan du projet « Terrain de jeu 2010 : entre transmission de l’art et art de la transmission », pour une réflexion prospective visant à articuler enjeux artistiques, culturels et politiques dans la création théâtrale en direction des publics jeunes. Un véritable temps d’échange et de synthèse qui confrontera la parole des chercheurs et des experts à celle des artistes, des professionnels et des responsables institutionnels, de la création à la médiation en passant par la diffusion. Mardi 15 février à partir de 10 h 30 Atheneum Rens. et inscriptions : 03 80 30 12 91

© Pénélope Henriod / David Wohlschlag

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Chat Borgne Théâtre, Erwann et les Oiseaux.

es marionnettes pour les grands, des sujets graves pour les petits, le festival À pas contés, organisé par l’Association bourguignonne culturelle (ABC), a choisi de rebattre les cartes pour cette 11e édition (voir aussi notre cahier « Le Sup »). Avec davantage de rendez-vous en soirée, afin que les familles puissent y assister plus aisément. Au total, une trentaine de spectacles, dont pas moins de 16 créations et quelque 102 représentations ! Festival « international jeune et tous publics », À pas contés fait bien sûr la part belle aux étrangers, avec des spectacles de qualité en provenance d’Italie, de Belgique (avec une étonnante mise en scène pour La Cigogne et le Coucou, mais… surprise !), d’Allemagne, du Québec ou de la République tchèque, tel Dronte, du théâtre musical qui sait aborder avec délicatesse des thèmes comme celui de la disparition des espèces. Car le théâtre, ici, se décline aussi en théâtre d’ombres, théâtre d’objets,

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théâtre de marionnettes, pour côtoyer le cirque, la musique, la danse (notamment Monstres, un spectacle pour les 4 à 6 ans sur une musique de Steve Reich) ou la littérature. En parallèle se tiendra d’ailleurs le salon Crocmillivre du livre jeunesse (en collaboration avec la librairie Grangier), avec de nombreux auteurs invités. Mais l’ambition essentielle d’À pas contés reste d’offrir une fenêtre sur la découverte, l’imaginaire. Et de donner envie à tous les publics. À cet effet, outre des journées professionnelles (rencontres, débats, présentations de projets…), le festival organise également, en collaboration avec les structures et les musées de la ville, toute une série d’animations et d’ateliers qui permettront aux plus jeunes de s’essayer, eux aussi, à la création. Du samedi 12 au mercredi 23 février Rens. et réservations : 03 80 30 98 99 Courriel : accueil@abcdijon.org www.apascontes.fr www.abcdijon.org

ALIMENTATION DURABLE

DES FORMATIONS RESPONSABLES éjà engagée dans une action durable avec la mise en place des menus alternatifs dans les restaurants scolaires, la ville de Dijon propose depuis le mois de janvier, dans le cadre du plan éducatif local (PEL), un programme de formations destinées aux animateurs des accueils périscolaires dijonnais. En partenariat avec l’association Pirouette Cacahuète, ils sont sensibilisés aux impacts environnementaux de l’alimentation et s’en feront le relais auprès des enfants et de leurs parents. Rens. www.pirouette-cacahuete.net

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| c’est d’actu |

ATELIERS DE LANGUE DES SIGNES

SIGNER ET S’AMUSER rendre conscience de son corps, de ses mains et de son visage en tant qu’outil de communication, c’est ce que les ateliers d’initiation à la langue des signes proposent aux Dijonnais de 4 à 10 ans avec la ludothèque La Récré et quatre accueils périscolaires ayant un projet pédagogique en lien avec le handicap. Je sais signer mon nom, je peux raconter mes secrets sans que les autres sachent ce que j’ai dit…, tous les enfants qui participent y vont de leur commentaire enthousiaste et transmettent leur motivation à leurs camarades et parents. Animés par Laurence Koehler, de l’association Écoute mes mains, ces ateliers permettent surtout aux enfants, via le jeu, d’être sensibilisés au handicap, d’échanger avec des enfants malentendants et d’acquérir une richesse indéniable dans l’apprentissage de la vie, explique Elsa Debarnot, coordinatrice du projet éducatif local à la ville de Dijon. L’an passé, seule la ludothèque La Récré proposait cette initiation. Un franc succès, qui aura permis, dans le cadre du projet éducatif des écoles, de présenter également ces ateliers aux accueils périscolaires de la ville (château de Pouilly maternel, Coteaux du Suzon élémentaire, Varennes maternel et élémentaire). Les enfants se sentent très impliqués, précise Elsa Debarnot. Ils signent dans la cour de récré, à la cantine, pour jouer, pour parler, et nombreux sont ceux qui ont décidé d’intégrer les groupes de la ludothèque pour parfaire leur apprentissage. Élargir les ateliers à l’ensemble des accueils périscolaires de la ville serait évidemment la suite espérée de cette belle aventure, afin que chaque écolier puisse s’initier, découvrir, rencontrer. Rens. : ludothèque La Récré – 03 80 73 51 09

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GASTON, Y’A L’ TÉLÉFON QUI SON…

ET AUJOURD’HUI Y’A PERSON QUI Y RÉPOND ! ui n’a jamais chantonné le célèbre couplet du chanteur Nino Ferrer ? Il est temps désormais de le mettre en pratique. Phil Marso, écrivain, est aussi l’instigateur des « Journées mondiale sans téléphone portable », dont c’est la 11e édition. Coupez votre téléphone portable pendant 24 h, 48 h, 72 h ! Combien de temps allez-vous résister ? Une question à laquelle il répond par avance :

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Durant trois journées, vous allez retrouver une qualité de vie, moins de stress, plus de communication humaine. Des journées qui seront également l’occasion de débattre à propos des tarifs des opérateurs. Qui relèvera le défi ? Dimanche 6, lundi 7 et mardi 8 février Rens. : www.mobilou.info

en bref > SALON RÉGIONAL DU MARIAGE

> SALON DE L’HABITAT

> SALON CREATIVA

Le salon Cérémonia propose de rencontrer en un même lieu tous les prestataires liés à l’organisation de votre mariage, avec une sélection de prestataires dans chaque activité, retenus pour leur savoir-faire, leur écoute et la qualité des produits proposés. Des artistes et artisans régionaux de la mode et de l’accessoire présenteront également leurs créations. Samedi 5 et dimanche 6 février de 10 h à 20 h. Parc des expositions. Rens. : 03 80 60 86 08 et www.forcexpo.fr

C’est le rendez-vous de tous ceux qui ont des projets d’aménagement, de rénovation, d’ameublement ou de décoration. Plus de 200 professionnels présenteront un choix étendu de produits, techniques, conseils et services, avec une offre renforcée en matière d’écohabitat. Du vendredi 11 au lundi 14 février de 10 h à 19 h. Parc des expositions. Rens. : 03 80 77 39 00. Web : www.dijon-congrexpo.com

6e édition de ce salon dédié aux loisirs créatifs. Il propose boutiques, ateliers, ainsi qu’une exposition qui allie l’explication et la démonstration de techniques, l’initiation ou le perfectionnement. Une véritable galerie de savoir-faire dans quantité d’activités manuelles créatives. Du jeudi 24 au dimanche 27 février de 10 h à 18 h. Parc des expositions. Rens. : 03 20 89 14 52. Web : www.creavenue.com


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RSA JEUNES

SOLEIL D’ENFANT DU PÉROU

UN POINT D’ACCUEIL AU CCAS

AIDER LES GAMINS DES RUES DE LIMA

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ée de la volonté, après un voyage au Pérou, de venir en aide aux enfants défavorisés, l’association Soleil d’enfant du Pérou a été créée par André Loew en 2005. Un seul objectif : apporter un soutien matériel et financier au centre Cima (Centre d’intégration des mineurs abandonnés) de la capitale, Lima. Depuis 2007, c’est également auprès de la population dijonnaise et bourguignonne qu’André Loew et les membres de son association agissent pour sensibiliser la population aux devenir de ces enfants. Des maisons de retraite aux écoles, collèges et lycées, ils apportent régulièrement leur témoignage sur cette aide humanitaire indispensable. Pour que le soleil soit mieux partagé. Rens. : andreloew@hotmail.com

epuis le 1er septembre 2010, le revenu de solidarité active (RSA) mis en place par l’État est élargi, sous conditions, aux moins de 25 ans. Pour rester au plus près de ses habitants, la ville de Dijon a décidé d’accompagner la mise en œuvre du RSA en ouvrant un point d’accueil. Ce service du centre communal d’action sociale (CCAS) recueille et instruit les demandes de tous les Dijonnais. Service Revenu de solidarité active (RSA) CCAS de la ville de Dijon – 10-12, rue Cazotte (près de la place Émile-Zola) Tél. : 03 80 44 81 58 ou 03 80 48 85 54

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FACE-À-FACE

LA FAUNE LOCALE GRANDEUR NATURE

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u départ, sept photographes animaliers sont partis à la rencontre des animaux, de leur vie à l’abri des regards. Une soixantaine de portraits ont ainsi été figés, l’instant d’un tête-à-tête avec le photographe. Une rencontre pas comme les autres avec la gent animale pour un face-à-face grandeur nature. Car, pour appréhender au mieux le monde qui nous entoure, chaque animal est en taille réelle : le taureau comme la coccinelle ! Pour les plus jeunes, de nombreuses activités autour de la faune locale sont prévues : jeux

> SALON DES MINÉRAUX ET FOSSILES Pour leur 18e édition, les Journées passion découverte des sciences de la terre réuniront une cinquantaine de professionnels sur près de 1 000 m2, avec des minéraux du monde entier, des fossiles âgés de plus de 300 millions d’années, des pierres, gemmes et bijoux… Pour les plus jeunes, des ateliers d’initiation au dégagement de fossile seront animés par des professionnels. Samedi 5 et dimanche 6 février de 10 h à 19 h. Parc des expositions. Rens. : 04 92 79 58 95

d’empreintes, qui est qui ?, chaîne alimentaire, puzzle, jeu du toucher, des détails… Bref, c’est pour un véritable voyage au cœur du monde animal que la Maison de l’architecture et de l’environnement embarque petits et grands. Jusqu’au mois d’août, le mercredi de 9 h à 12 h et 14 h à 19 h, le samedi de 14 h à 19 h – Latitude 21 – Maison de l’architecture et de l’environnement 33, rue de Montmuzard Divia : ligne 11, arrêt « Montmuzard » Rens. : www.latitude21.fr

> DON DU SANG

> DIABÈTE SOLIDAIRE

De 18 à 70 ans, chacun peut donner son sang régulièrement pour sauver des milliers de vies et traiter les hémorragies et les grandes brûlures. Chaque année, pas moins de 500 000 malades ou blessés bénéficient de poches de sang recueillies auprès de volontaires en bonne santé. Prochaines collectes : lundi 7 février de 16 h à 19 h 30 salle Fromageot (cour du Sacré-Cœur) et vendredi 11 février de 10 h à 14 h salle Devosge. Rens. : http://dondusang.dijon.free.fr

Rencontre, écoute, soutien entre patients… Des bénévoles « patients experts », formés à l’écoute et à l’animation, accompagnent et proposent différentes activités à tous ceux qui le souhaitent, sur simple appel au 03 80 41 74 20 ou directement à la permanence de l’Association des diabétiques de Côte-d’Or (ADCO), du lundi au vendredi de 9 h à 11 h 45 et le samedi de 10h à 11 h30. Rens. : http://bourgogne-diabete.com. Courriels : acotedor@aliceadsl.fr et bourgogne.diabète@libertysurf.fr


| c’est d’actu |

SAINT-VALENTIN

L’AMOUR AU GRAND JOUR e t’aime, un peu, beaucoup, à la folie. Je te veux. La vie sans toi n’a pas de sens. Tu es le soleil de ma vie… Quelques exemples des messages attendrissants que vous pourrez voir apparaître sur les panneaux électroniques de la ville le 14 février prochain, jour de la fête des amoureux. Comme chaque année, Cupidon s’empare en effet de la ville pour la traditionnelle fête de la Saint-Valentin, en offrant la possibilité à chacun de dire ses sentiments à l’être aimé. Personnellement, je trouve qu’il n’y a pas de jour spécial pour prouver à sa ou son bienaimé qu’on l’aime, relève Caroline, étudiante à l’université de Bourgogne. En revanche, l’idée de pouvoir passer un petit message sur les panneaux lumineux de la ville est une

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manière originale de déclarer sa flamme, sans tomber dans l’excès commercial et superficiel de la fête des amoureux. Si, vous aussi, vous souhaitez passer un message à l’élu(e) de votre cœur – voire (pourquoi pas ?) faire une demande en mariage –, rien de plus simple : préparez un texte de 7 lignes de 18 caractères (espaces compris) et envoyez-le à l’adresse suivante :

jei@ville-dijon.fr. Vous avez jusqu’au 10 février inclus. Les messages seront ensuite diffusés en boucle pendant 10 secondes toute la journée du 14 dès minuit sur les 27 panneaux implantés dans la ville. L’an passé, 44 déclarations romantiques ont ainsi défilé sans interruption. Cette année, l’une d’entre elles s’adressera-t-elle à vous ?

CHANTIER

510 MÈTRES D’INFORMATION es dimensions en forme de petit record : 510 m de longueur par 2,20 m de hauteur, pour former la plus grande palissade informative de chantier. Installée par la Société publique locale d’aménagement de l’agglomération dijonnaise (Splaad), cette palissade est adossée aux murs des anciens sites militaires et industriels (Etamat, Bonnotte, Minoteries) situés sur le flanc est de l’avenue Jean-Jaurès. Cette opération s’inscrit dans le cadre du projet d’aménagement de

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l’écoquartier de l’Arsenal et des travaux du tramway, avec pour objectif d’animer le chantier. Entièrement réalisée en matériaux recyclés et recyclables, et composée de panneaux amovibles, cette structure constitue ainsi un vaste support de communication et d’information permettant d’annoncer l’avancée des travaux et plus généralement tous les événements de la ville. Un renouvellement graphique et structurel régulier est prévu au fur et à mesure de l’évolution des travaux. Rens. : Splaad : 03 80 72 18 71


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© DR / Alstom

| tout le monde en parle |

TRAMWAY

Le choix de la communauté d’agglomération du Grand Dijon d’acheter ses 32 rames de tramway auprès d’Alstom Transport va procurer plusieurs mois de travail au constructeur national.

es clients du futur tramway dijonnais Citadis voyageront au second semestre 2012 dans des rames au savoir-faire 100 % français. Elles sont signées du constructeur ferroviaire national, Alstom, retenu dans le cadre d’un groupement d’achat (plus économe) conclu avec la communauté d’agglomération de Brest métropole océane. La commande dijonnaise porte sur 32 rames de 32 m de longueur pouvant contenir jusqu’à 200 passagers, dont 42 en places assises, et sera lancée en fabrication très prochainement dans différentes usines du groupe en France. Le site du Creusot (600 salariés), en Saône-et-Loire, fournira l’ensemble des bogies, chariots situé sous le véhicule sur lequel sont fixés les essieux (et donc les roues). Celui de Villeurbanne assurera toute l’ingénierie du contrôle commandes et sur le site d’Ornans, dans le Doubs, on fabriquera les moteurs de traction. Des ateliers de Tarbes sortiront les chaînes de traction, tandis que l’assemblage final se fera à La Rochelle, usine historique des tramways qui emploie pas moins de 1 200 personnes. Cela procurera à nos effectifs quatre mois de travail à plein temps, explique Jean-Marc Roche, responsable chez Alstom du développement du programme tramway, baptisé Arpège.

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UNE ESTHÉTIQUE SOIGNÉE. Les caractéristiques novatrices de ce matériel roulant à double cabine méritent d’être rappelées. Un plancher bas intégral favorisera une bonne accessibilité aux personnes à mobilité réduite, notamment grâce à une ouverture par double porte pour permettre le passage de fauteuils roulants. Les grandes baies vitrées offriront une manière très agréable de visiter la ville. Un réseau de communication intérieur, visuel et sonore, informera les passagers des différents arrêts. Pour la sécurité, des caméras embarquées dissuaderont d’éventuels fauteurs de troubles. L’esthétique des rames a aussi été soignée, comme leur décoration, une livrée de couleur cassis pour Dijon. Côté environnemental, le futur tramway offre un niveau sonore quatre fois moindre qu’un bus et dix fois inférieur à une voiture, ainsi qu’un éclairage à leds en trois teintes. Autre atout : la modularité. Suivant la fréquentation, des modules supplémentaires peuvent être ajoutés accroissant de 10 à 30 % sa capacité d’accueil. Alstom tient là un produit de grande qualité, aux résultats déjà impressionnants : 36 villes dans le monde équipées, 1 500 exemplaires commandés, 1,7 milliard de passagers transportés en dix ans et 114 millions de kilomètres parcourus.

© DR / Alstom

UNE RÉALISATION 100 % FRANÇAISE


| à suivre |

LES GODRANS, AU CŒUR DE LA VILLE La station Godrans, située place Saint-Bernard, offrira un accès piéton direct au cœur de ville et au marché historique de Dijon. Libéré de la voiture, le quartier devrait attirer de nouveaux habitants et voir ses commerces évoluer.

ichée entre la place de la République et la place Darcy, la station Godrans est la petite perle entre les deux joyaux. Elle n’en demeure pas moins stratégiquement bien placée pour pénétrer dans le centre historique. Elle sera en effet la plus proche de la place de la Libération et du quartier des Halles. Au fil du temps, cette zone sera de plus en plus piétonnisée, à commencer par la rue des Godrans dès avril 2011. Avec l’arrivée du tram, le centre-ville va ainsi se libérer de l’emprise de la voiture, tout particulièrement dans ce quartier, où il fera mieux vivre. On observera un intérêt grandissant à habiter ici, assure Barbara

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Jakubik, architecte-paysagiste à l’Atelier Alfred Peter. Et les commerçants auront tout à y gagner : jusqu’à maintenant, ils réclamaient des places de stationnement près de leur magasin. Demain, ils se préoccuperont plutôt d’être au plus près de la station ! Et forcément, cela fera évoluer la nature des commerces. Surtout, la station Godrans est un parfait exemple du credo des aménageurs, qui consiste à préserver au maximum les espaces verts existants. Celle-ci valorisera en effet un espace de qualité, la place SaintBernard, le long d’un boulevard où la circulation sera réduite et rendue aux modes de déplacement doux.

UN AMÉNAGEMENT CLASSIQUE MAIS EXCEPTIONNEL. L’aménagement de la station Godrans ressemblera à celui de la majorité des stations : les trottoirs seront en enrobé (goudron) clair, les stations en asphalte, la chaussée en enrobé gris. En revanche, la plate-forme du tramway sera en pavé granit, ce qui est exceptionnel au regard de l’ensemble du tracé et marque la spécificité du centre-ville. Le mobilier de station, et en particulier l’abri du quai d’embarquement, est encore en cours de conception.


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PROMENADE VIRTUELLE Où seront les parkings, les arbres ? Quels seront les voies et les sens de circulation ? Comment sera traitée la plate-forme du tramway ? Où seront les pistes cyclables ? Vous voulez savoir comment votre quartier sera aménagé à l’issue du chantier ? Vous êtes invités à le découvrir en ligne, en consultant les plans détaillés du tracé (www.letram-dijon.fr). Pour les plus curieux, une promenade en 3D offre un aperçu inédit de l’insertion du tram et de ses stations dans la ville.

320 000 EUROS POUR LES COMMERCES

ENVIE DE VOIR LE TRAM EN PLUS GRAND ? Pour les plus curieux, le Grand Dijon édite des planches d’insertion du tramway montrant le futur visage de l’agglomération station par station, avec les voies du tram, les chaussées, les pistes cyclables, les places de stationnement et les voies piétonnes. Venez chercher le dépliant présentant la station la plus proche de chez vous à la Maison du tram !

Grâce à la mobilisation de l’ensemble des acteurs du projet tramway (chambre de commerce et d’industrie de Côte-d’Or, chambre de métiers et de l’artisanat, unions commerciales fédérées au sein de Désir de tram…), le Grand Dijon a obtenu en janvier la mise en place d’un fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce (Fisac). Ce fonds spécifique est destiné à financer les actions de soutien aux activités commerciales pendant les travaux, notamment à travers la mise en place d’opérations de fidélisation de la clientèle. Le Fisac viendra aussi soutenir des projets aussi divers qu’une recherche d’investisseurs, un habillage de vitrine, ou encore des projets de mutations, transmissions et reprises de commerces.


| écologie |

Jardin pédagogique le long de la coulée verte

PLAN CLIMAT-ÉNERGIE TERRITORIAL

TOUS IMPLIQUÉS La pollution n’est pas une simple nuisance. À terme, c’est notre survie même qui est menacée. Un défi qui nous concerne tous et que Dijon a décidé de relever. e sourire et la fougue de la chef de projet contrastent fortement avec l’aridité des chiffres qu’elle présente. Car l’écologie est avant tout une affaire de bilan carbone, mesuré en tonnes de CO2 et autres pourcentages abscons. Des chiffres qui pourtant nous concernent tous, en tant que particuliers et en tant que collectivités. C’est dans ce cadre que Dijon, associé au Grand Dijon et à Chenôve, développe son Plan climat-énergie territorial (PCET). Petit rappel. Le désormais célèbre « effet de serre », qui est censé nous protéger, est responsable d’une augmentation sans précédent des températures au niveau mondial. Les gaz à effet de serre (GES) sont largement impliqués dans ce phénomène. De par son mode de vie industriel, l’homme engendre une trop grande quantité de ces GES. Tout l’enjeu est donc de repérer d’où proviennent les principales émissions, pour ensuite mettre en place des plans d’action destinés à abaisser leur niveau de production.

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PRENDRE SA PART DE RESPONSABILITÉ. L’Europe a décidé que, d’ici 2020, les émanations de GES devaient baisser de 20 %, avec une réduction de 20 % des consommations d’énergie et une augmentation de 20 % de la part des énergies renouvelables. Chaque communauté a été invitée à prendre sa part de responsabilité en se mobilisant sur sa sphère d’influence.

Ainsi, Dijon fait sien l’objectif des « 3 fois 20 » et vient d’être labellisée Cap Cit’ergie. La ville a fait son propre bilan carbone, pour constater que les gros émetteurs de CO2 sont, dans l’ordre, les déplacements, l’habitat, les consommations et les déchets. Les cibles sont désignées. Sept axes de stratégie ont été mis au point et votés pour intervenir sur ces domaines. En résumé, les localités consomment, donc peuvent agir directement ; aménagent, donc peuvent influencer ; mobilisent, donc peuvent inciter. LES PROJETS EN COURS. Concrètement les projets en cours sont l’aménagement de pistes cyclables, la location de vélos et l’installation d’arceaux de stationnement, pour favoriser les deux-roues ; la régulation du trafic et l’installation de panneaux dynamiques, pour fluidifier les transports en commun ; l’aménagement du parc du Creux-d’Enfer ; la création de jardins pédagogiques ; l’éducation à l’environnement ; et l’utilisation locale de produits biologiques. Le succès d’une telle opération ne se fera pas sans nous. Notre champ d’action en tant que citoyens balaye nos consommations d’énergie, nos modes de transport, nos achats et notre alimentation. Les comités de quartier seront également activement sollicités. Une première journée de l’environnement devrait être organisée par la commune en juin prochain.


QUALITÉ GUSTATIVE, ALIMENTATION VARIÉE, LES MENUS DES RESTAURANTS SCOLAIRES PRÉPARÉS PAR LES CUISINIERS DE LA CUISINE CENTRALE SONT ÉQUILIBRÉS ET APPRÉCIÉS PAR LES 8 360 ENFANTS INSCRITS. CE TEMPS DU REPAS EST L’OCCASION D’ÉVEILLER LA CURIOSITÉ ALIMENTAIRE DES ENFANTS EN LEUR PROPOSANT DE BONS PETITS PLATS PRÉPARÉS AVEC DES LÉGUMES FRAIS, OU ENCORE DES PÂTISSERIES FAITES SUR PLACE. ILS SONT AINSI PRÈS DE 5 800 ÉCOLIERS À DÉGUSTER CES PRÉPARATIONS CHAQUE JOUR.


| ça nous concerne |

ESPACE PUBLIC

LE BON SENS À VÉLO L’extension des zones cyclables en ville induit de nouveaux comportements. Rappel de quelques pratiques nécessaires pour un meilleur partage de la voie publique.

e fait est acquis. Véhicules, piétons et cyclistes se partagent désormais une grande partie de la voie publique, boulevards, rues et zones piétonnes. Du fait de cette cohabitation, un devoir de courtoisie et de prudence s’impose, imparti d’un véritable code de la rue. Particulièrement là où des doubles-sens cyclables ont été tracés en zone limitée à 30 km/h en centre-ville, rue du Château par exemple. Des décrets récents (du 30 juillet 2008 et du 12 novembre 2010) généralisent cette pratique et insistent sur de nouvelles règles à l’égard des usagers les plus vulnérables. Ces voies à double sens garantissent une meilleure visibilité de tous, sans lourds travaux d’aménagement. En zone piétonne, comme il est d’usage depuis longtemps à Dijon, les deux-roues circulent au pas ou doivent être tenus à la main les jours d’affluence, sans jouer à tout va de sa sonnette. Prochainement, de nouvelles pistes sécurisées accompagneront les 20 km de lignes du tramway.

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CAMPAGNE DE PRÉVENTION. La circulation sur les trottoirs ou le franchissement d’un feu rouge sont verbalisés au même titre que pour un automobiliste, mais sans retrait de points sur le permis, avertissent les agents de la police municipale, qui participent actuellement à une campagne de prévention sur les équipements obligatoires et sur le marquage antivol. Lorsque vous circulez sur

la chaussée, vous devez respecter les règles de circulation en vigueur comme n’importe quel autre véhicule, prescrit pour sa part le service Velodi à tout emprunteur. Les recommandations des clubs de randonneurs cyclistes vont dans le même sens. Celles de l’association Evad (Ensemble à vélo dans l’agglomération dijonnaise), lors de ses balades diurnes ou nocturnes, a pour formule de ralliement un triple précepte : Je roule sous ma propre responsabilité, en respectant le code de la route, avec un vélo en bon état. Sur le campus, une association de même braquet que La Bécane à Jules (voir Dijon Mag n° 229) dispense en outre des « leçons de vélo ». Notamment sur le code à observer par les étudiants étrangers, qui n’ont quelquefois pas les mêmes habitudes ou règles de circulation. En attendant, en octobre prochain à Dijon, le congrès national du club

des villes et territoires cyclables, au cours duquel se tiendra un salon du vélo. VÉLOS GÉNÉRATION TRAMWAY. Aux 400 Velodi en libre accès 24/24 h qui circulent déjà à Dijon, s’ajoutent 400 nouvelles bicyclettes aux couleurs « tramway », cassis et noir. Baptisé DiviaVélo, ce nouveau service exploité par Divia Kéolis se différencie des Velodi. Leur durée de location n’est plus occasionnelle, mais mensuelle, voire annuelle, à prix modique. Les deux-roues ont été conçus par la société dijonnaise Cycles Lapierre et sont disponibles dans trois points de retrait : sur le parvis de la gare, à La Bécane à Jules (17, rue de l’Île) et au Crous, sur le campus universitaire (pavillon Chalon). Le futur utilisateur doit préalablement s’adresser à la VéloStation de la gare ou à l’agence Divia, place Grangier. Rens. : www.divia.fr


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MOUVEMENT LE CRI

« UN ENFANT N’EST JAMAIS UN PARTENAIRE SEXUEL » ensibiliser l’opinion publique, interpeller les pouvoirs publics et agir pour secouer l’opinion, c’est ainsi que Guy Roch, président du mouvement Le Cri, définit son association. Depuis de nombreuses années, nous luttons contre les violences sous toutes leurs formes. Sans relâche, les membres de l’association tentent de faire passer leurs messages par des campagnes d’affichage. Depuis peu, c’est une nouvelle affiche qui est apposée sur bon nombre de murs. Dans les cafés, restaurants, salles d’attente, chaque lieu public est un parfait support pour relayer les messages de sensibilisation. Avec leur campagne « Un enfant n’est jamais un partenaire sexuel », ils espèrent toucher également les auteurs de crimes sexuels. Cette campagne s’adresse aux adolescents et aux adultes, nous souhaitons qu’ils se posent la question sur leur atti-

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rance sexuelle face aux enfants. Il faut faire prendre conscience, rappeler l’interdit et le respect de toute personne dans son intégrité physique et sexuelle. Pas moins de 23 % de la population carcérale est en prison pour un délit sexuel, précise Guy Roch. Cette campagne, qui coïncide avec le lancement d’une campagne européenne de prévention des violences sexuelles sur les enfants, initiée par la direction européenne des Droits de l’enfant, est l’occasion pour Guy Roch de mettre l’accent sur un nouveau centre de ressources sur les violences sexuelles, fruit d’un long travail de collaboration avec, entre autres, les médecins et travailleurs sociaux locaux. Dirigé par le professeur Jean-Pierre Capitain, psychiatre expert, ce centre a été inauguré en novembre dernier au centre hospitalier spécialisé (CHS) de la Chartreuse et devrait permettre d’aider

notamment les professionnels de la santé à la prise en charge d’auteurs d’agressions. Rens. : mouvement Le Cri 72, rue Berbisey – Tél. : 03 80 30 85 29 Courriel : lecri@orange.fr

LOGEMENT

UNE AIDE POUR RÉNOVER L’ANCIEN a rénovation de logements anciens est une priorité de l’action du Grand Dijon depuis 2006. Quatre ans après le lancement d’un premier programme en partenariat avec l’Agence nationale de l’habitat (Anah), plus de 1 000 logements ont été réhabilités. Cela représente 12 millions d’euros de travaux financés par près de 6,5 millions d’euros de subventions. Forte de ce succès, la communauté d’agglomération a engagé une deuxième mission. Assurée par un prestataire spécialisé, le Centre départemental d’amélioration de l’habitat (CDAH-PACT), celle-ci intègre désormais, en cohérence avec les objectifs du Plan climaténergie territorial (voir aussi page 16), des exigences en matière d’écoréhabilitation et d’amélioration de la performance énergétique. Réservé aux logements privés anciens de plus de quinze ans, occupés ou vacants avant les travaux, ce dispositif permet aux propriétaires, bailleurs ou occupants de bénéficier de solutions techniques, financières et fiscales pour les réhabiliter. Pour tout renseignement, le CDAH-PACT peut apporter gratuitement des conseils, réaliser une étude de faisabilité et constituer votre dossier de demande de subvention. Accueil téléphonique : 03 80 60 83 15, du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h – www.cdah21.org Permanence sans rendez-vous du lundi au vendredi de 8 h 30 à 12 h – 4, rue de la Redoute – Saint-Apollinaire

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CALENDRIER DES MANIFESTATIONS DESTINÉES AUX DIJONNAIS DE PLUS DE 60 ANS MERCREDI 9 FÉVRIER À 14 H 30 surprise-partie, salle Camille-Claudel (4, rue Camille-Claudel) JEUDI 17 FÉVRIER À 14 H 30 Les Causeries du jeudi : « Carnaval de Venise », Escale d’Alembert (5, rue d’Alembert) MERCREDI 23 FÉVRIER À 14 H 30 carnaval, salle Camille-Claudel (4, rue Camille-Claudel) JEUDI 3 MARS À 14 H 30 thé dansant, salle Camille-Claudel (4, rue Camille-Claudel) Rens. : 0 800 21 3000


| dossier |

ÉCONOMIE

DE L’ATTRAIT À L’ATTRACTIVITÉ Dijon et son agglomération attirent de plus en plus. Les dossiers d’implantation en cours d’étude pourraient engendrer à terme la création de 1 500 emplois et l’arrivée de nouveaux habitants, gages d’un territoire dynamique. L’action économique s’inscrit dans une politique plus globale d’accès au logement, de respect de l’environnement et d’amélioration des modes de transport.

LES FAITS Un accompagnement personnalisé des porteurs de projet avec l’agence Dijon Développement. L’implication du sénateur-maire et président du Grand Dijon dans tous les dossiers économiques. La création, avec le tramway, d’une infrastructure reliant tous les pôles d’activité importants de l’agglomération.

LES MOYENS

Le Grand Dijon conduit une politique économique axée sur une offre foncière attractive en prévoyant 400 hectares supplémentaires de zones d’activité certifiées d’ici à 2014. En lien avec la capitale régionale, la communauté d’agglomération privilégie parallèlement l’amélioration de la desserte routière, ferroviaire et aérienne du territoire dijonnais.

LES ENJEUX Assurer un développement économique équilibré, harmonieux des 22 communes de l’agglomération dijonnaise. Permettre aux plus défavorisés d’avoir aussi accès à l’emploi en privilégiant notamment les clauses d’insertion dans les marchés publics et les contrats d’accompagnement. Maintenir et renforcer les commerces en centre-ville.


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«MONTER AU FEU POUR CONVAINCRE» SÉNATEUR-MAIRE DE DIJON ET PRÉSIDENT DE LA COMMUNAUTÉ DE L’AGGLOMÉRATION DU GRAND DIJON, FRANÇOIS REBSAMEN PLAIDE POUR UNE VISION « OFFENSIVE » DE SA FONCTION.

Dijon Mag : Quelle place tient l’action économique dans la politique municipale ? François Rebsamen : Elle est déterminante et nécessite une implication personnelle à tout moment. Comme il s’agit là d’une compétence de la communauté d’agglomération du Grand Dijon, que je préside, je travaille plus largement à l’échelle du territoire dijonnais, qui regroupe 22 communes. L’action que nous menons en faveur de l’économie combine deux objectifs essentiels à mes yeux : permettre la création d’emplois et l’arrivée de nouveaux habitants. Ce couple vertueux impulse le développement de tout le bassin de vie communautaire. DM : Comment vous y prenezvous pour attirer des entreprises ou éviter qu’elles ne partent ? FR : J’ai très vite compris, et cela s’est passé au moment où la SNCF a délocalisé son centre national de logistique industrielle et regroupé des services financiers et comptables dans la tour Mercure à Dijon, que l’élu que je suis doit monter au feu pour convaincre. Je le fais en totale synergie avec Martine Pleux, directrice de Dijon Déve-

déguster notre gastronomie comme nos vins. Les Français, de leur côté, sont plus sensibles à l’attractivité d’une ville, à sa notoriété et à la qualité de vie, tant en termes de logements que de loisirs.

loppement, et le service économique de l’agglomération qui travaille tous les dossiers en amont. Je reçois également les porteurs de projet ou les chefs d’entreprise déjà implantés sur place en m’adaptant le plus possible à leur agenda. J’essaie, dans la mesure du possible, d’appréhender et de comprendre leur métier, leurs impératifs, leurs besoins. Pour les étrangers, par exemple, j’apprends au moins quelques mots

de leur langue ou bien je parle en anglais. DM : Sont-ils sensibles à ce type d’accueil ? FR : Je le pense, mais chacun bénéficie d’un accueil personnalisé. Pour les Japonais, par exemple, il faut respecter certains codes, voire certains rites. Très attachés au patrimoine et à l’histoire, ils aiment découvrir la ville, visiter le musée des Beaux-Arts et

DM : Vendre Dijon et son agglomération aujourd’hui, avec les travaux du tramway, n’est-il pas un handicap ? FR : Bien au contraire. Tous les candidats au développement ou à l’implantation me disent qu’ils aiment voir des grues, des pelleteuses et des tractopelles. C’est signe pour eux que la ville est en mouvement, qu’elle bouge et prépare l’avenir. Je précise, en outre, que le tramway reliera les principales zones d’activité au départ de la gare, et cela constitue un argument de poids. DM : Comment résumeriezvous les points forts de la politique économique dijonnaise ? FR : Elle repose sur le pragmatisme, la faculté de s’adapter aux besoins exprimés et l’hyperréactivité. Je souhaite également que l’on joue un rôle de facilitateur, notamment pour alléger certaines tâches administratives.


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à savoir CARTE D’IDENTITÉ DE L’AGGLOMÉRATION DIJONNAISE Dijon Développement rayonne sur un vaste territoire de 22 000 hectares qui fédère 22 communes et regroupe 250 380 habitants, soit 15 % de la population bourguignonne. La ville de Dijon accueille 32 000 étudiants et pas moins de 90 % des centres régionaux de recherche et de formation. L’agglomération du Grand Dijon représente 137 234 emplois, dont 100 000 relèvent du secteur privé. Le taux de chômage reste inférieur à 8 %. Rens. : www.dijon-developpement.com

«NOUS MISONS SUR NOTRE OFFRE FONCIÈRE» ENTRETIEN AVEC MARTINE PLEUX, DIRECTEUR GÉNÉRAL DE L’AGENCE DIJON DÉVELOPPEMENT.

Dijon Mag : La ville de Dijon et son agglomération prennent à brasle-corps le développement économique. Sur quels outils s’appuient-elles ? Martine Pleux : L’agence Dijon Développement, que je dirige, sert de fer de lance pour accompagner les entreprises, que ce soit en favorisant de nouvelles implantations ou l’essor de sociétés déjà installées sur notre territoire, en accompagnant des projets de développement, en

facilitant l’accueil des nouveaux collaborateurs, ou encore en impulsant une dynamique en matière d’innovation. Nous travaillons en partenariat très étroit avec le service économique intégré du Grand Dijon et nous nous appuyons sur les sociétés publiques locales d’aménagement que sont la Semaad et la Splaad. Nous collaborons aussi très fortement avec l’agence régionale Bourgogne Développement pour détecter et convaincre des porteurs de projet, français comme étrangers, de choisir Dijon. DM : Quels atouts mettez-vous en avant pour séduire les chefs d’entreprise ? MP : Nous misons déjà sur une

Compagnie Eastern Airways à l’aéroport Dijon-Longvic

offre foncière attractive pour attirer les entreprises. Ces cinq dernières années, nous avons dégagé une centaine d’hectares à vocation économique. Ce n’est pas suffisant, c’est pourquoi 400 hectares supplémentaires seront progressivement offerts à l’accueil d’entreprises. De nouvelles zones d’activité certifiées verront ainsi le jour : le parc de l’est dijonnais (180 hectares, dont 120 commercialisables), le pôle agro-environnemental de Bretenière Agronov (20 hectares), Beauregard, sur les communes de Longvic et Ouges (90 hectares)… DM : Misez-vous également sur la bonne desserte du territoire dijonnais ?

Création de la Lino (liaison Nord)

MP : Elle nous est très précieuse pour convaincre et s’améliore d’ailleurs sans cesse. La création de la Lino (liaison nord) bouclera enfin le contournement de Dijon, et l’arrivée du tramway facilitera une desserte de proximité. Quant à la future ligne à grande vitesse (LGV) Dijon-Mulhouse, elle nous rapprochera du nord de la Franche-Comté, de l’Alsace, et ouvrira plus largement les portes sur l’Allemagne. Complémentaire du TGV, l’aéroport – qui vient de retrouver avec succès, grâce à Eastern Airways, des lignes régulières vers Bordeaux et Toulouse – complète intelligemment vers l’Ouest la desserte territoriale.


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TRAMWAY ET INSERTION DANS L’EMPLOI LES MARCHÉS PUBLICS SPÉCIFIQUES AUX TRAVAUX DU TRAMWAY OUVRENT LA VOIE À L’INSERTION DES JEUNES ISSUS PRIORITAIREMENT DES QUARTIERS BÉNÉFICIANT DE LA POLITIQUE DE LA VILLE. n injectant 230 millions d’euros de travaux dans l’économie locale, la construction du tramway agit comme un véritable levier de relance, en plus des autres grands chantiers et projets de l’agglomération dijonnaise. Le tramway occupera les entreprises des travaux publics installées sur l’aire dijonnaise à hauteur de 20 % pendant deux ans, note la Fédéra-

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tion régionale des travaux publics de Bourgogne. Le chantier, impliquant entre autres des travaux de terrassement, de canalisation, d’aménagement des voies et d’installation de mobilier urbain, devrait alimenter près de 4 000 emplois. Certains postes spécifiques aux travaux préparatoires ont déjà été pourvus, comme ceux d’aide canaliseur pour enfouir les réseaux, de maçon, de conducteur d’engin ou

celui d’ouvrier routier spécialisé dans les revêtements de chaussée. La signature d’une charte pour l’emploi et la formation, couvrant les périodes de construction jusqu’à 2013, permet aussi de former et d’intégrer des personnes en insertion. Avec pour objectif de « favoriser une intégration durable dans l’emploi, dans le secteur du bâtiment, des travaux

publics et des espaces verts », prévoit la charte signée en 2003 entre les organisations professionnelles et le Grand Dijon. Au total, 300 emplois bénéficieront aux jeunes, en priorité ceux issus des quartiers relevant de la politique de la ville (Dijon, Chenôve, Longvic, Quetigny et Talant). Une initiative qui a déjà porté ses fruits lors de la construction du Zénith et de la piscine olympique.

L’ANCIEN SITE D’AMORA SE REVITALISE Sénateur-maire de Dijon et président de la communauté d’agglomération du Grand Dijon, François Rebsamen déteste au plus haut point laisser d’anciens sites industriels en déshérence. Une politique très forte de reconversion, destinée à leur offrir une seconde jeunesse, est conduite en ce sens par le service économique du Grand Dijon, associé à l’agence Dijon Développement. Les résultats sont là : l’ancienne Seita accueille Ikea ; IFF, la société GPI-Plasto Adhésifs ; Cytec, Veolia Environnement ; et bientôt, le marché de gros redeviendra une zone d’activité digne de ce nom. Il en est de même pour l’usine dijonnaise d’Amora, face au canal de Bourgogne. La fabrication des moutardes et autres produits condimentaires, concentrée aujourd’hui sur l’usine de Chevigny-Saint-Sauveur, libère une emprise foncière de 24 000 m2, rachetée pour 8,5 millions d’euros par la Splaad, la Société publique locale d’aménagement de l’agglomération dijonnaise. Les bâtiments industriels sont en cours de démolition après dépollution et devraient laisser place à une opération immobilière de quelque 250 logements. Quant à l’ancien centre de recherche, il revivra grâce à la société Teletech, qui gère en France des centres d’appels. Pas moins de 600 personnes en quatre vagues de recrutement investiront les lieux rénovés et adaptés par la Semaad (Société d’économie mixte d’aménagement de l’agglomération dijonnaise) à ce type d’activité pour 3,6 millions d’euros.


| dossier |

le saviez-vous ? Depuis 2004, 135 431 heures d’insertion ont été réalisées par 298 personnes, et 53 personnes ont été recrutées en entreprise. Sur le chantier du tramway, 19 093 heures ont été réalisées par 37 personnes, dont presque la moitié réside dans un des quartiers de l’agglomération dijonnaise.

MODES D’EMPLOIS JOUANT DES LEVIERS ÉCONOMIQUES EN FAVEUR DE L’EMPLOI, DIJON MISE SUR SON PROPRE DÉVELOPPEMENT URBAIN, INNOVE AVEC LES CAFÉS DE L’EMPLOI ET ADAPTE LES DISPOSITIFS NATIONAUX.

CAFÉS DE L’EMPLOI : 12 CONTRATS EN 5 RENCONTRES Ouverts il y a un an, dans le cadre de la politique de lutte contre les discriminations à l’emploi, les cafés de l’emploi se déroulent hors des contextes habituels au recrutement : à bord de la péniche Cancale, au port du Canal. Tous les deux mois, les

rendez-vous se prennent autour d’un petit déjeuner entre des employeurs potentiels et des candidats, de surcroît conseillés par un cabinet de ressources humaines. La méthode est originale : les entretiens se passent sans contrainte de temps, contrairement aux « job dating », ni obligation de présenter un CV. Cette formule directe a déjà

permis à 12 personnes de signer un contrat à durée indéterminée.

UN PERMIS QUI CONDUIT À L’EMPLOI Les bourses pour aider les jeunes à financer à 80 % leur permis de conduire (voir Dijon Mag n° 229) confortent aussi le réseau associatif : les candidats en début de parcours profes-

sionnel consacrent en retour 70 heures de bénévolat dans une structure associative, dans une structure d’aide à la personne (comme à l’Association des paralysés de France), ou dans le secteur tertiaire, la logistique ou l’animation, notamment auprès de la Prévention routière. Les 150 jeunes bénéficiaires en 2010 de ce dispositif contractualisent


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aussi un accompagnement à l’emploi ou à une formation qualifiante. Cette action, cofinancée avec le conseil régional de Bourgogne et le ministère de la Jeunesse et des Solidarités actives, est aussi prise en charge à hauteur de 105 500 euros par la ville de Dijon. À ce jour, 4 jeunes ont déjà obtenu leur permis de conduire.

FORUMS DE L’EMPLOI Qu’ils s’intitulent journées Techni’Femmes, Carrefour des carrières, Passer’elles, Cadres & Co, Senior et Emploi, chaque année une trentaine de forums ou d’événements sont consacrés à l’emploi. Mieux que simplement s’informer sur des possibilités d’embauche, ils permettent aux participants de détecter une formation, ou de recevoir des conseils d’orientation et des témoignages au cours d’ateliers. Ces forums, qui mobilisent tous les secteurs d’activité, sont aussi l’occasion d’entretiens individuels qui prennent quelquefois la forme de « job dating ». Ceux organisés par la ville de Dijon à la maison de quartier des Grésilles ou à celle de la Fontained’Ouche, comme « Passer’elles, forum de l’emploi au féminin », sont précédés d’une journée préparatoire pour permettre aux candidates de mieux appréhender les particularités d’un entretien. Maison de l’emploi et de la formation du bassin dijonnais, point relais de Dijon 6, rue Henri-Chrétien Rens. : 03 80 28 03 20 Calendrier des forums sur www.mdefbassindijonnais.org

PASSERELLE ASSOCIATIVE VERS L’EMPLOI Le contrat d’accompagnement dans l’emploi (CAE) « passerelle » est un contrat de travail d’un an, destiné à faciliter l’insertion professionnelle des moins de 26 ans. Financé à 95 % par l’État, il vise les employeurs potentiels du secteur non marchand, en particulier les associations. Avec deux améliorations apportées par la ville de Dijon : la part restante du salaire est à sa charge et, pour assurer une rémunération décente, ces contrats à durée déterminée (CDD) sont à temps plein. Actuellement, 30 embauches, au sein d’une association dijonnaise, ont bénéficié à des jeunes, assorties d’un stage de 3 mois dans le secteur privé et d’un suivi professionnel. Par ce biais, la ville de Dijon conforte aussi son aide aux associations, souvent dépourvues de permanents pour faire aboutir leurs projets.

INSERTION EN CHANTIERS URBAINS Les grands travaux de l’agglomération – Zénith, programmes de renouvellement urbain, piscine olympique et aujourd’hui tramway – réservent 10 % des heures travaillées sur les chantiers au public en insertion professionnelle. L’année dernière, cet objectif, défini par une Charte pour l’emploi et la formation, a permis de fournir 93 500 heures de travail à une centaine de personnes, la plupart issues des quartiers de l’agglomération dijonnaise. Engagé dès 2004 par les organisations professionnelles du bâtiment et des travaux publics, ce dispositif fait désormais partie du cahier des charges des maîtres d’ouvrage qui contractent un marché public.

UN STAGE EN ENTREPRISE POUR APPROFONDIR MES CONNAISSANCES Clément Bordat, 24 ans, technicien, vidéaste et musicien, bénéficiaire d’un contrat « passerelle ».

Bien avant d’y être embauché, je connaissais l’association Rézo’Fêt’Art, où je travaille pour un an comme chargé de développement. C’est dans leurs locaux que mon groupe de rock alternatif, Silic on Carne, a fait sa première scène. Mais c’est par le biais du café de l’emploi que j’ai rencontré les organisateurs, qui recherchaient quelqu’un maîtrisant les aspects techniques de la scène : régie son, vidéo et montage. Je me suis tourné vers la mission locale, qui m’a aiguillé et trouvé la bonne formule, le CAE « passerelle », concrétisé le 17 mai dernier. Nous sommes actuellement trois à être salariés sous ce dispositif soutenu par la ville de Dijon. La structure compte plus de 400 adhérents, et mes activités débordent le seul cadre technique pour organiser le festival Les Sauterelles vertes, faire vivre notre salle de concerts et de répétition, conseiller techniquement les jeunes groupes, et aussi développer une dynamique dans les quartiers, aux Grésilles et à la Fontaine-d’Ouche par exemple. Actuellement, un stage en entreprise me permet d’approfondir mes connaissances et notamment de réaliser un DVD réunissant ce que j’aime par-dessus tout : la musique et la vidéo. Pour la suite, je ne désire pas prendre le statut d’intermittent, que j’ai déjà connu. Peutêtre développer mes activités en autoentreprise ?


| vie de quartier |

MEMENTO

PROUST AU SERVICE DE L’INSERTION Association Les Sens dessus dessous.

’idée pouvait paraître saugrenue, et pourtant ! Comme Marcel Proust et sa fameuse madeleine, chacun l’a déjà expérimenté : une odeur passe dans l’air, et c’est un flot de souvenirs qui ressurgit. Le sentiment est fugace et… souvent vite oublié à nouveau. C’est pourtant en s’appuyant sur ces sensations que l’association dijonnaise Les Sens dessus dessous a monté le projet « Memento ». Objectif : montrer à des publics fragiles ou défavorisés qu’ils recèlent des richesses parfois insoupçonnées, et leur rendre confiance à travers un projet socioculturel qui débouche sur une action d’insertion sociale et professionnelle. « Memento » est étalé sur deux ans, scindé en deux étapes de travail. La première, de juillet à décembre 2010, visait à mettre à disposition des personnes en difficulté certains outils éducatifs d’accompagnement fondés sur l’expérience et l’exploration de soi. Public visé : les usagers des centres sociaux et de réinsertion, les jeunes de 18 à 26 ans en insertion professionnelle et les habitants

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des quartiers de la Fontaine-d’Ouche, de Longvic et de la mission locale de Côte-d’Or. C’est à partir d’odeurs que chacun a pu être stimulé, chargeant des souvenirs qui ensuite ont été retranscrits lors d’ateliers d’écriture. L’odeur est ici envisagée comme un conducteur de notre mémoire, souligne Cécile Mengès, responsable du projet. Une fois sur le papier, des ateliers d’expression, en partenariat avec la Cie l’Oreille interne, permettront de mettre en scène

chaque souvenir sous différentes formes : courts-métrages vidéo, scénettes théâtrales, enregistrements audio, etc. Une démarche personnelle et collective qui sera présentée au public en décembre 2011. Les participants seront acteurs et producteurs de leur spectacle, et pourront par la même occasion découvrir et apprendre des techniques et des métiers susceptibles de favoriser leur insertion professionnelle. Rens. : 06 32 57 21 42

CONCOURS DE BD

TOUS À VOS CRAYONS ! ous connaissez-vous un don pour le 9e art ? Si vous avez entre 10 et 15 ans, vous êtes invité à participer au concours de bande dessinée organisé par la ville de Dijon en collaboration avec le Duo des CarPat, alias Caroline et Patrick, deux illustrateurs dijonnais. Chaque participant a jusqu’au 19 février pour présenter une planche de bande dessinée sur le recto d’une feuille de format standard A4, autour de la thématique : « Pas de bol ! ». Toutes les techniques sont autorisées, crayon, plume, feutre, gouache… Les candidats seront jugés par des professionnels sur la base de différents critères : adéquation à la thématique, imagination, originalité, habileté narrative, technique et respect du règlement. L’annonce des résultats aura lieu le 28 février prochain par voie de presse locale

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et sur le site de la ville : www.dijon.fr. Les lauréats pourront suivre une formation à la Maison des associations avec les deux artistes pour réaliser une bande dessinée, qui fera l’objet d’une édition et dont les différentes étapes de réalisation seront exposées lors de la soirée de clôture du festival Kultur’ Mix 2011. Réalisations à envoyer à : Mairie de Dijon – Concours BD 2011 Direction animation des quartiers BP 1510 – 21033 Dijon Cedex. Les planches peuvent être également déposées dans différentes structures dijonnaises, telles que les MJC, les accueils jeunes et le centre multimédia des Grésilles. Rens. : 03 80 74 59 84 www.dijon.fr


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CHAMPOLLION MANSART

ON SLAME? près une année riche en spectacles et découvertes, le festival Kultur’ Mix revient avec une programmation originale et de qualité. L’association Némésis ouvrira le bal, le 11 février prochain, avec une « Scène ouverte » dédiée au slam – ou « la poésie qui claque », un univers encore méconnu qui mérite une attention particulière –, ainsi qu’à la poésie, à la littérature et à la musique. Dire, chanter, improviser sur scène, une occasion rêvée pour les jeunes fréquentant l’accueil Mansart, qui pourront, après avoir suivi des ateliers slam, se présenter au public au Théâtre Mansart. L’occasion de découvrir également des artistes locaux. La soirée se poursuivra avec deux concerts et notamment la présence de Lee Harvey Asphalte. Serval Ilyne profitera de l’événement pour présenter ses travaux à travers une exposition photo. Vendredi 11 février à 20 h Théâtre Mansart Rens. : 03 80 74 59 84

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DIRECTION BOLLYWOOD uand l’Inde s’invite à la médiathèque Champollion, le dépaysement est assuré ! Premier avant-goût avec un atelier d’initiation à la danse indienne proposé à tous (dès 8 ans) par la compagnie Indian Ocean, le samedi 5 février à 14 h. Un spectacle de chorégraphies originales inspirées des films de Bollywood suivra à 16 h. Pour mieux comprendre et découvrir la culture indienne, les plus curieux pourront également assister à deux conférences le 12 février à partir de 10 h : « À la découverte des musiques indiennes » abordera l’histoire et la théorie de la musique indienne à travers des extraits sonores et vidéo, ainsi que l’utilisation d’instruments locaux. L’après-midi, grâce à Christophe Champclaux, formateur à l’Adav (Ateliers diffusion audiovisuelle), qui s’appuiera sur des extraits de films cultes, « Bollywood et le cinéma indien » n’auront bientôt plus de secrets pour vous. Enfin, tels des touristes en visite, les enfants pourront participer le 16 février à une séance « Photomaton » : vêtus de saris et autres costumes traditionnels, bindi au front, ils pourront prendre la pose et repartir avec une photo souvenir. Du 5 au 16 février 2011 – Médiathèque Champollion Rens. et inscriptions : 03 80 48 84 00

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BALZAC

ATELIERS PSYCHOMOTEURS hez l’enfant, la découverte du corps, de l’espace et de son besoin d’autonomie est primordiale. Aussi, pour contribuer et soutenir le développement moteur de l’enfant, et dans le cadre du plan éducatif local (PEL), la ville de Dijon propose, aux enfants accueillis à la halte-garderie Balzac, des ateliers de motricité. Depuis le mois de janvier, les petits, de 18 mois à 3 ans, peuvent ainsi s’essayer, à raison de deux heures tous les jeudis matin, à un ensemble de jeux psychomoteurs encadrés par une professionnelle. Si jouer avec son corps est une étape importante pour canaliser les comportements difficiles des plus petits, cette opération permet surtout à de nombreuses familles de se retrouver et de développer des relations plus constructives en favorisant le lien parent-enfant. Rens. : 03 80 48 80 25

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| dijon vu par… |

MARTHA

UNE PETITE FILLE TRÈS OCCUPÉE Du haut de ses 4 ans « et demi », Martha, à Dijon, aime les parcs autant que les musées… ou l’école. Regard d’expert sur la ville des grands. omment perçoit-on la ville à 1 m de hauteur ? C’est la question que se pose quotidiennement Martha, une petite Dijonnaise de quatre ans et demi (ne surtout pas oublier le demi !). À force de vivre dans l’univers des « grands », il est facile d’oublier le point de vue des enfants. D’ailleurs elle l’exprime à sa manière : J’aime pas le monde des grands. Je sais pas pourquoi, mais je préfère le monde des petits. Pourtant, elle profite à plein des possibilités offertes par les services de la mairie. Les parcs de la Colombière, pour les jeux et les animaux, et de l’Arquebuse – c’est à côté, et il y a des canards –, le centre de loisirs, les visites guidées du musée des Beaux-Arts, les excursions au Jardin des sciences et au Planétarium, Dijon Plage, les animations sportives, les Nuits d’Orient… Grand classique, le festival À pas contés, qui permet tous les ans de divertir intelligemment les cerveaux en

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formation, de la naissance à la préadolescence. GUIDE INTERPRÈTE D’OPA ET OMA. Finalement, j’aime bien vivre à Dijon. Le compliment est d’autant plus appréciable que la demoiselle peut comparer avec l’Allemagne toute proche, où habite une partie de sa famille. Mes grands-parents, eh ben tu sais, ils parlent que allemand. Et la voilà qui se transforme en guide interprète de sa cité lors de la venue d’Opa und Oma (papy et mamie). Elle apprécie également la piscine, faire les décorations pour les fêtes, les illuminations dans les rues, le marché de Noël – un peu petit, quand même –, cuisiner des gâteaux, l’école, car j’aime bien ma maîtresse, le patinage quand elle glisse sur ses Schlittschuhe (patins à glace), les copines – moins les copains, qui ne jouent pas à la princesse –, faire des tartes avec les pommes ramenées lors d’une sortie en bus organisée par son établissement

scolaire… Décidément, Martha est une fillette bien occupée. La proximité et la profusion de toutes ces activités limitent donc son temps devant le poste de télévision, qu’elle ne réclame pas. DUO À DEUX-ROUES. Pour se hisser un peu à l’altitude des parents, il est courant de la voir, toute fière, sur le siège arrière du vélo de sa mère, grande adepte du deux-roues et qui ne prend pratiquement jamais sa voiture. Pour emmener Martha à l’école, aller au travail ou me rendre dans le centre, je n’utilise plus que ce moyen de transport. S’il est certain que des améliorations seraient les bienvenues, le niveau de sécurité est devenu convenable. La cohabitation entre les cyclistes et les automobilistes n’est pas encore optimum, comme celle avec les piétons. Il est important que cela aille dans le bon sens, pour le bien-être des générations futures.


| en chiffres |

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4 médailles

38 000

Plusieurs sportifs de l’université de Bourgogne (uB) ont été médaillés en 2010. En particulier, Charles Rozoy, étudiant à l’UFR Staps, est champion du monde handisport du 50 m nage libre, les équipe masculines universitaires de futsal et de gymnastique artistique et rythmique sont vicechampionnes de France universitaires, tandis que l’équipe féminine de handball de l’uB obtient le titre.

Chaque année, plus de 3,5 millions de feuilles de papier sont envoyées en Côte-d’Or pour informer les assurés de leurs remboursements de soins par l’assurance maladie. Cependant 38 000 assurés côte-d’oriens (soit 15 % des assurés) utilisent désormais la dématérialisation et sont devenus des « écocitoyens ». Un chiffre en constante augmentation, signe de leur engagement pour la sauvegarde de la planète.

1,9 milliard

En 2009, on comptait 1,4 milliard d’utilisateurs d’Internet dans le monde (25,9 millions de personnes en France), un chiffre qui passerait à 1,9 milliard dès 2013. On dénombrait en 2009 quelque 39,7 milliards de mails de personne à personne (hors spam) envoyés dans le monde chaque jour (source : www.arobase.org/actu/chiffres.htm).

20

%

En 2010, l’office de tourisme a enregistré une augmentation de la fréquentation touristique dijonnaise de 20 % pour la clientèle étrangère et de 16 % pour les Français. Une hausse qui permet à l’office de tourisme d’être à nouveau homologué 4 étoiles (les offices sont classés de 1 à 4 étoiles selon le niveau de services et d’aménagements garantis au public).

14 circuits

Les 350 km de voirie de la ville (y compris les routes départementales) traitées par le Plan neige sont découpés en 14 circuits, que sillonnent 5 camions. En cas de prévisions météorologiques alarmantes, un renfort de garde peut être constitué avec 9 autres camions pour traiter la totalité des 14 circuits.

65 manifestations

Le Palais des congrès a enregistré pour l’année 2010 plus de 65 manifestations, dont 10 congrès nationaux et 1 congrès international. Sur le dernier trimestre de l’année, 40 000 personnes extérieures à la région auront fréquenté le Parc des expositions et des congrès.

800 euros.

La 150e vente des vins des Hospices de Beaune (novembre 2010) a battu un record historique : la « pièce du Président », un fût de 500 litres de beaune 1er cru vendu au profit d’une association caritative, a été adjugée à 400 000 euros, soit 800 euros le litre. Près du double du précédent record de 2006, qui avait tout de même déjà atteint 255 000 euros.



| rencontre |

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NOS ANCÊTRES

LES GAULOISES ENTRE RIRES ET PLEURS, « NOUS AVONS LAISSÉ UN TÉMOIGNAGE », RACONTENT DIANE SENG ET OUMOU KHALSOUM BOURAKKADI, DEUX DES FORMIDABLES HÉROÏNES DU FILM DE CHRISTIAN ZERBIB.

GÉNÉRIQUE rojeté en avant-première le 7 mars prochain au cinéma L’Olympia, le film de Christian Zerbib Nos ancêtres les Gauloises met en scène onze surprenantes femmes dijonnaises d’origine étrangère. Nous avons rencontré deux d’entre elles, Diane Seng et Oumou Khalsoum Bourakkadi, qui ont mêlé leurs impressions à l’histoire de leur venue en France.

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Diane Seng : C’est à Bibracte, en janvier de l’année dernière, que le film Nos ancêtres les Gauloises a commencé. Je ne savais pas que nous étions sur la terre des Gaulois, et aussi des druides… Tout a résonné en moi comme un lieu magique me reliant à mon Cambodge natal. Oumou Khalsoum Bourakkadi : Moi, j’avais appris à l’école « Nos ancêtres les Gaulois »… DS : Le titre est ironique. Mais il parle des racines mêlées à notre propre vécu… quelquefois dramatique. OKB : Ma mère est sénégalaise et mon père marocain. On l’appelait « le Français » ! DS : Mon père ? Un blond aux yeux gris-bleu ! Et ce que nous pourrions dire aux Français de souche, c’est qu’il n’est pas nécessaire de se revendiquer comme gaulois ou non. Tout le monde a des racines. OKB : Nous sommes des Françaises généreuses en accent !

DS : Le film parle du mélange, du partage des cultures, avec ce sentiment d’injustice encore très fort en moi d’avoir dû quitter mon pays. Ce fut aussi une forme de thérapie, chacune avec son histoire. OKB : Je me suis souvenu de tout devant la caméra : ma vie au Maroc comme secrétaire à la cour d’appel de Fez, la traversée de l’Espagne, l’histoire de mon frère qui a fait la guerre de 1939-1945, resté absent pendant dix ans, et ma vie aujourd’hui, mère de sept enfants. Mon aîné est médecin. DS : Darci, d’origine brésilienne, nous a raconté avec gravité sa traversée du désert, des fleuves en barque… Mais il y a aussi dans le film des moments vraiment drôles. OKB : Germaine nous a beaucoup fait rire. Nous avons été complices comme des sœurs. DS : Et des fous rires au tournage, souvienstoi… OKB : Au début, je ne parlais pas. Je regardais, pleine d’émotions. Je me demandais : qu’est-ce que Christian Zerbib attend de nous ? Une de mes filles m’a dit : tu as beaucoup de choses à raconter, dis-les ! DS : Il a capté nos histoires en mélangeant interviews et prises de vues où nous étions entre nous. OKB : Une fois, je me suis habillée en « princesse » marocaine. [Rires.]

NOS ANCÊTRES LES GAULOISES

Dans l’univers des mères de l’immigration Film documentaire de 1 h 30. Écrit et réalisé par Christian Zerbib. Avec : Aurélie Ango Abore, Marjon Barrière-Van der Spoel, Germaine Fouya Boukari, Oumou Khalsoum Bourakkadi, Aïcha Harid, Fathia Khnifass, Darci Martin, Aliyé Sagiroglou, Diane Seng, Atéfa Yaqoub. Pour en savoir plus : www.veo2max.com

DS : Tu as dansé aussi avec une extraordinaire énergie ! OKB : La danse du ventilateur ! [Rires.] DS : Pendant les deux mois de tournage, la gravité s’est mélangée à la légèreté, entre rires et pleurs, comme dans la pièce de théâtre Le Monde de nos mères tirée du film. OKB : Nous avons surtout laissé un témoignage à nos enfants… À tous les enfants. Germaine, d’origine togolaise, a même lancé un message aux mères d’Afrique pour qu’elles les envoient à l’école. DS : La leçon, s’il y en a une, c’est de trouver la joie de vivre, et la vie sera belle partout. OKB : À la fin, j’ai dit : Christian, je n’ai plus rien à raconter. J’ai tout dit ! [Rires.]


| sports |

CIME ALTITUDE 245

PLUS FORT, PLUS HAUT uverte en avril 2010, la salle Cime Altitude 245, située dans le quartier des Grésilles, ouvre ses portes 7j/7 et accueille les grimpeurs débutants ou plus expérimentés pour pratiquer au rythme de son choix En chiffres cela signifie plus de 150 voies à escalader sur 800 m² et jusqu’à 12,5 m de haut, avec des arches et des surplombs de 5 m. De quoi satisfaire et séduire le plus grand nombre. Cette salle, la plus grande du triangle Paris-Strasbourg-Lyon, est homologuée par la Fédération française de la montagne et de l’escalade (FFME). Également accessible aux personnes à mobilité

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réduite, elle est articulée en trois espaces. Le premier est dédié à l’entraînement et à la compétition ; le second à l’école d’escalade (avec moniteur diplômé de l’UCPA) ; et le dernier espace est un 3e plan libre. Au-delà de cet équipement de qualité, où tout le matériel utile à la pratique de ce sport peut être loué sur place, les grimpeurs bénéficient d’un point information, d’une boutique, de casiers et de douches, le tout dans un cadre lumineux et très convivial, comme le souligne Clément, jeune grimpeur en herbe qui aime grimper dans cet endroit moderne où l’on s’amuse beaucoup. JeanYves, habitué des lieux, parle de son côté

d’une ambiance plutôt relax, qui lui permet de pratiquer quelles que soient les conditions climatiques à l’extérieur. Ainsi, pour s’essayer ou se perfectionner à la grimpe, Cime Altitude 245 remplit bel et bien toutes les conditions. Plusieurs formules sont proposées, qu’il s’agisse de cours encadrés personnalisés ou collectifs, de stages ou d’initiations. Assurément, chacun trouvera sa voie ! Cime Altitude 245 14, rue Marius-Chanteur (à côté de la piscine des Grésilles) Divia : liane 4, arrêt « Épirey » Rens. : www.cime-dijon.com


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FOOTBALL AMÉRICAIN

CHAMPIONNAT DE FRANCE ’est l’un des sports les plus populaires aux États-Unis, et il intègre progressivement, depuis quelques années, la culture sportive française. Dijon n’est pas en reste, avec l’AS Fenris, qui compte aujourd’hui plus de 70 licenciés et des résultats prometteurs, avec une 4e année en Nationale 3 dans la poule

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CANNE DE COMBAT CHAMPIONNAT DE L’EST ontrairement aux idées reçues, la « canne de combat » n’est pas un art martial japonais, tel le kendo, mais bel et bien une discipline hexagonale. Pour preuve, on l’appelle aussi « canne sportive » ou… « canne française ». Intégrée à la section « boxe » par le Dijon Université Club (DUC), la canne de combat ne provoque ni blessure ni KO, le but étant uniquement de toucher son adversaire, à la façon du fleuret. Pour y parvenir, souplesse, dextérité, feintes et esquives en tout genre sont les principaux atouts lors des confrontations. Les tireurs sont munis d’un casque, d’une combinaison renforcée ainsi que d’une canne en châtaignier d’environ 1 m de long. Le championnat de l’Est, organisé par le DUC, regroupera les clubs de Strasbourg, Nancy, Schiltigheim et Dijon. Les participants s’affronteront dans le cadre d’une compétition nationale inscrite au calendrier de la Fédération française de savate. Trente tireurs au total sont attendus dans les catégories seniors hommes, seniors femmes et jeunes (moins de 12 ans, moins de 15 ans et moins de 18 ans). Dimanche 20 février à partir de 9h – salle Jean-Marc-Boivin Rens. : www.duc-bf.fr

« Nord D », au sein de laquelle évoluent également les Gueules jaunes de Terville, les Blizzards de Freyming-Merlebach, les Tigres de Nancy et les Minotaures de Strasbourg. À la trêve, les Fenris pointaient à la 2e place du groupe avec un bilan plutôt correct de 2 victoires et 2 défaites, porteur d’espoirs pour la suite de la compétition.

BAM FULL-CONTACT POUR LA COUPE DE BOURGOGNE

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Les entraînements ainsi que les matchs se déroulent au stade Bourillot, terrain annexe du Stade dijonnais Rens. : www.asfenris.fr Courriel : as.fenris@gmail.com

TOURNOI DES PETITS DUCS LES FUTURS GRANDS DU TENNIS ouvelle édition du fameux tournoi des Petits Ducs, l’un des plus importants de l’hiver, qui sera l’occasion pour la jeune garde du tennis français de se révéler sur le plan national. Pas moins de 350 jeunes issus des quatre coins de la France vont s’affronter lors des 300 matchs prévus. Le tournoi est accessible aux jeunes de 13 et 14 ans (nés en 1997) et requiert un classement minimum de 15/2. Cet événement s’inscrit dans le Grand Prix national des Jeunes. Il est l’un des moments les plus attendus pour montrer que les juniors n’ont rien à envier à certains de leurs illustres prédécesseurs aujourd’hui sur le devant de la scène, tels Gasquet, Benneteau ou Hénin. Du dimanche 20 au samedi 26 février – Ligue de Bourgogne de tennis – 13, rue Pierre-de-Coubertin Rens. : 03 80 68 23 98 – www.ligue.fft.fr/bourgogne

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ette année, le BAM (Bourgogne Arts martiaux) organise la nouvelle édition de la Coupe de Bourgogne de full-contact. Né aux États-Unis en 1974, le full-contact est un dérivé du karaté qui autorise le contact pieds-poings au-dessus de la ceinture. Au-delà des coups – plus ou moins modérés – portés par chacun des combattants, le full-contact prône un certain nombre de valeurs telles que rapidité, puissance, concentration, maîtrise de soi, le tout en parfaite harmonie entre le corps et l’esprit. Lors de cette compétition toutes catégories, 12 clubs régionaux sont attendus pour en découdre sur les tatamis. Samedi 12 février dès 9 h – Gymnase Jean-Marion (à proximité du gymnase des Grésilles) Rens. : www.bourgogneartsmartiaux.fr

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| à votre service |

NUMÉROS UTILES Allô Mairie Resto’ Mairie État civil et formalités administratives Élections Ramassage encombrants Objets trouvés Police municipale Police sanitaire CCAS (centre communal d’action sociale) Opad (Office des personnes âgées de Dijon)

0 800 21 3000 0 800 21 0519 03 80 74 53 60 03 80 74 59 03/04/05 0 800 12 12 11 03 80 74 52 22 03 80 74 51 53 03 80 48 80 60

LES MAIRIES ANNEXES Bourroches 32, boulevard Eugène-Fyot Fontaine d’Ouche 15, place de la Fontaine d’Ouche Grésilles 6, avenue des Grésilles Mansart 2, boulevard Mansart Toison d’Or 10 bis, place Granville

03 80 74 51 51 03 80 70 02 03

03 80 74 52 02 03 80 74 52 00 03 80 74 52 03 03 80 74 52 04 03 80 48 83 83

TRANSPORTS Velodi Divia SNCF Association artisanale des taxis de Dijon

0 800 200 305 0 800 10 2004 36 35 03 80 41 41 12

URGENCES Police secours Samu Pompiers Urgences depuis un mobile Pharmacie de garde Urgences gaz Urgences EDF Urgences techniques Lyonnaise des eaux Centre antipoison Médecin de garde SOS Médecins SOS Médecins consultations SOS 21 (visites, urgences médicales) Urgences dentaires dimanche et jours fériés Accueil sans-abri SOS Amitié

17 15 18 112 39 15 0 810 433 021 0 810 333 021 0 810 874 874 03 80 29 37 97 03 80 40 28 28 03 80 59 80 80 36 24 03 80 78 68 68 03 80 48 26 59 115 03 80 67 15 15

SOS Kiné SOS Mains SOS Vétérinaire Centre de soins infirmiers Drogue, alcool, tabac info service Sida info service Alcooliques anonymes 24h/24 Allô Enfance maltraitée Violences faites aux femmes Solidarité Femmes 21

03 80 53 70 00 03 80 44 48 46 0 811 88 99 88 03 80 41 66 66 0 800 23 13 13 0 800 840 000 03 80 30 27 00 119 3919 03 80 67 17 89

MÉDIATION FAMILIALE Depuis les réformes sur l’autorité parentale (loi du 4 mars 2002) et le divorce (loi du 26 mai 2004), le juge aux affaires familiales peut désormais, après avoir recueilli l’accord des personnes, recourir à la médiation familiale afin que, dans l’intérêt de l’enfant, elles trouvent par elles-mêmes une issue à leur conflit. Proposée initialement aux parents séparés, la médiation familiale s’adresse aujourd’hui à la famille dans sa diversité : parents, jeunes majeurs, grands-parents, fratrie, familles recomposées, et concerne la séparation aussi bien que la succession, la prise en charge d’une personne âgée, etc. Le médiateur familial, professionnel qualifié, indépendant, sans pouvoir de décision, assure aux personnes un cadre confidentiel favorisant la communication. Il permet entre autres aux parents, lorsqu’ils ne sont plus en mesure, à un moment de leur vie, de dialoguer pour résoudre leurs difficultés, de s’exprimer et de mettre en place les conditions indispensables de l’autorité parentale conjointe. Des permanences d’information sont organisées par les services de médiation familiale de Côte-d’Or les lundis, mardis, mercredis et jeudis de 9 h 30 à 12 h à la Cité judiciaire (entresol escalier 1), boulevard Georges-Clemenceau. Rens. : Centre de médiation Côte-d’Or – Cité judiciaire 13, boulevard Georges-Clemenceau – Tél. : 03 80 70 45 70 Espace médiation familiale – Caisse d’allocations familiales 31, rue Félix-Vionnois – Tél. : 03 80 67 12 64 – www.caf.fr Famille et médiation – 10, boulevard Rembrandt Tél. : 03 80 72 08 83 – www.mediation-familiale.org www.apmf.eu

SOLIDARITÉ FEMMES 21 Contre toutes les violences faites aux femmes, pour l’égalité et le respect entre les femmes et les hommes, Solidarité Femmes 21 accueille et écoute les femmes. L’association les accompagne dans les démarches sociales, juridiques, d’hébergement, mais propose également des groupes de parole, des ateliers pour les enfants ou des ateliers d’art-thérapie. Depuis 2005, Solidarité Femmes est aussi un organisme de formation et propose à ce titre plusieurs types d’interventions : des formations de sensibilisation ou d’approfondissement sur les questions liées aux violences conjugales ; des modules dans des formations construites par d’autres (exemples : centre de formation de la police, Creai, Irtess). Solidarité Femmes 21 – 4, rue Chancelier-de-l’Hospital Tél. : 03 80 67 17 89 – Courriel : solidaritefemmes21@wanadoo.fr Permanence à la Maison de la solidarité (centre commercial de la Fontaine-d’Ouche, niveau haut) le vendredi matin. Rens. : 03 80 45 99 80


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LOGEMENTS À LOYER MODÉRÉ ICF SUD-EST - MÉDITERRANÉE Immeuble Mazarin 10, avenue Foch – 21000 Dijon Tél. : 03 80 45 90 40 www.sud-est-mediterranee.fr OFFICE PUBLIC D’AMÉNAGEMENT ET DE CONSTRUCTION (OPAC) DE DIJON 2 bis, rue Maréchal-Leclerc BP 87027 – 21070 Dijon cedex Tél. : 03 80 71 84 00 Courriel : courrier@opacdijon.fr Agence de location 3, rue Chaudronnerie Tél. : 03 80 71 73 80 Web : www.opacdijon.fr ORVITIS (OFFICE PUBLIC DÉPARTEMENTAL) Siège : 17, boulevard Voltaire BP 90104 – 21001 Dijon Cedex Tél. : 0 810 021 000 (prix d’un appel local) Web : www.hlm21.fr Agence Espace habitat : place des Cordeliers – Tél. : 0 810 021 000 SCIC HABITAT BOURGOGNE Le Katamaran Parc Valmy – 41, avenue Françoise-Giroud BP 30428 – 21004 Dijon Cedex Tél. : 03 80 50 56 50 – Courriel : siege.dijon@bourgogne.scichabitat.fr Web : www.bourgogne.scichabitat.fr SOCIÉTÉ NATIONALE IMMOBILIÈRE (SNI) 5, rue des Perrières Tél. : 03 80 76 84 44 www.sni.fr VILLÉO (ANCIENNEMENT LE FOYER DIJONNAIS ET NÉOLIA BOURGOGNE) 28, boulevard Clemenceau – BP 30312 21003 Dijon Cedex – Tél. : 03 80 68 28 00 Courriel : ste@foyerdijonnais.fr Web : www.foyerdijonnais.fr

GRAND DIJON 40, avenue du Drapeau – BP 17510 – 21075 Dijon cedex

DÉCHETTERIES Les déchetteries sont fermées les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre. QUETIGNY – Bd de la Croix-Saint-Martin – Tél. : 03 80 71 03 13 DIJON – Rue Alexander-Fleming – Tél. : 03 80 23 94 94 CHENÔVE – Rue de Longvic – Tél. : 03 80 58 87 32 MARSANNAY-LA-CÔTE – Chemin rural n° 15, dit « chemin des Vaches » LONGVIC – Rue Jules-Guesde. Seule déchetterie habilitée à recevoir l’amiante-ciment (tuyaux, plaques planes et ondulées…) – Tél. : 03 80 68 03 91 HORAIRES D’HIVER

(jusqu’au 30 avril)

du lundi au vendredi le samedi le dimanche

9 h - 12 h et 14 h - 18 h 9 h - 13 h et 14 h - 18 h 9 h - 12 h

sauf Marsannay du lundi au vendredi le samedi le dimanche

9 h - 12 h et 14 h - 17 h 9 h - 13 h et 14 h - 17 h 9 h - 12 h

NUMÉROS UTILES Accueil Grand Dijon

03 80 50 35 35

Allô Tram

0 800 13 2013

Usine d'incinération

03 80 76 40 76

Centre de tri

03 80 76 49 90

Bac mal dimensionné

03 80 76 39 78

Composteur

03 80 76 56 26

Emmaüs

03 80 23 80 11

Encombrants sur rendez-vous

0 800 12 12 11

Déchets verts sur abonnement

0 800 12 12 11

Numéro vert : 0 800 12 12 11 www.grand-dijon.fr Courriel : collecteselective@grand-dijon.fr

L’ASTUCE DE JANVIER Déplacements : en avant, marche ! En voiture, un trajet sur deux fait moins de 3 km et un trajet sur quatre est inférieur à 1 km ! Pourquoi ne pas privilégier d’autres modes de déplacement ? Les transports en commun, le vélo ou tout simplement la marche à pied sont préférables pour la santé de l’environnement… et pour la vôtre ! Trier mieux, c’est tout l’enjeu Bien trié et collecté, un carton peut se recycler jusqu’à dix fois. Une tonne de papier recyclé, c’est une économie de 2,5 tonnes de bois.

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c’est pour la vie !


| vous nous dites |

RESTAURATION SCOLAIRE

Il nous est demandé de réserver ou d’annuler trois jours à l’avance un repas à la cantine. Que dire des jours de grève, où on nous fait passer un petit mot par l’intermédiaire de la maîtresse nous annonçant la fermeture exceptionnelle de la cantine, la veille pour le lendemain ? Les personnels de la cantine en ont-ils le droit ? N’y a-t-il pas un service minimum ? F.L. – Dijon

S’agissant des structures périscolaires (accueil du matin et du soir, restaurant scolaire), aucune mise en place de service minimum n’est effectivement prévue par la loi. Dès lors qu’un préavis de grève national ou local a été déposé, et contrairement aux enseignants, les agents municipaux n’ont pas l’obligation de communiquer à l’avance leurs intentions de grève à leur employeur, lequel n’est donc pas en droit de l’exiger. Néanmoins, dès qu’ils ont connaissance de fermetures de restaurants ou d’accueils périscolaires les jours de grève, les services municipaux concernés mettent tout en œuvre pour en informer les familles dans les plus brefs délais. Par ailleurs, la décision de fermeture ou d’ouverture n’est pas prise pour l’ensemble des restaurants scolaires mais pour chacune des structures, en fonction du nombre d’agents grévistes rapporté au nombre d’enfants à accueillir. Afin de respecter le droit de grève, il n’est pas possible d’ouvrir une structure dont le personnel est gréviste avec des agents non grévistes d’une autre structure. Dans le cas des grèves de novembre, la direction de la restauration municipale n’a effectivement été prévenue que la veille par les agents. Elle en a immédiatement informé les écoles, afin que les parents, malgré des délais très courts, puissent trouver une solution de recours.

VANDALISME

C’est avec beaucoup de stupeur que j’ai pris connaissance dans le quotidien local de l’acte de vandalisme dont à été victime l’une des Trois Grâces du jardin de l’Arquebuse. Un acte d’incivilité injustifiable, gratuit, et qui porte atteinte au patrimoine dijonnais sans raison aucune. M.J. – Rue Lamartine

VOS COUPS DE CŒUR, VOS RÉACTIONS... CETTE PAGE EST FAITE POUR VOUS. ÉCRIVEZ-NOUS : Dijon Mag BP 1510 21033 Dijon cedex frebsamen@ville-dijon.fr

Le jardin de l’Arquebuse renferme de nombreuses sculptures, dont ce Temple de l’Amour dédié aux Trois Grâces. Cette sculpture, qui est l’œuvre de l’artiste dijonnais Louis-Joseph Moreau (1797-1855), surtout connu pour avoir restauré les Pleurants des tombeaux des ducs de Bourgogne, a été réalisée entre 1820 et 1850 pour orner, dans un premier temps, le parc du château de Bessey-lès-Cîteaux. C’est le chanoine Kir qui a fait don de cette œuvre d’art à la ville de Dijon. La statue est installée dans le jardin de l’Arquebuse depuis juin 1971. Le sénateur-maire, François Rebsamen, ne peut que se joindre aux Dijonnais choqués par cet acte de vandalisme qui ne respecte ni le patrimoine, ni l’histoire. Une enquête est ouverte ; elle permettra, nous l’espérons, de répondre à vos interrogations et de confondre les vandales.


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POUR LE GROUPE SOCIALISTE, RADICAL DE GAUCHE, CITOYEN ET APPARENTÉS L’éducation est notre avenir, tout le monde est d’accord sur ce sujet. Pourtant, au niveau national, une nouvelle vague de 16 000 suppressions de postes est prévue à la rentrée 2011 : sur l’académie de Dijon, 125 postes en moins dans le premier degré et 186 dans le second degré. Et oui, le niveau de pauvreté augmente, les inégalités se creusent, depuis la réforme sur le temps scolaire – ou semaine de quatre jours –, les enfants sont beaucoup plus fatigués, tous les enseignants et animateurs le disent. Ce nouveau rythme ne favorise pas les conditions d’apprentissage et les élèves les plus en difficulté souffrent davantage. Malgré cela, le gouvernement continue de casser le service public d’éducation : moins, toujours moins, encore moins ! Moins de postes, moins de budget, moins d’emplois de vie scolaire. C’est dramatique. L’éducation n’est pas une priorité pour ce gouvernement, alors que, pour réduire les inégalités entre les enfants, nous savons notamment qu’un taux d’encadrement renforcé, dans les écoles maternelles, permettrait la scolarisation plus importante d’enfants de 2 ans. Lorsque les enfants sont scolarisés avant 3 ans, leurs chances de réussite augmentent, les chercheurs le confirment. Il est évident que, pour les enfants les plus en difficulté, les inégalités de niveau sont plus faciles à résorber si l’enseignant à plus de temps pour pratiquer l’individualisation dans sa classe. Pour cela, il faut moins d’effectifs dans les classes.

La société est responsable de l’avenir de ses enfants, de sa jeunesse. Ce n’est pas la peine d’accuser les parents de mal éduquer ; ce n’est pas la peine d’accuser les enseignants de ne pas faire leur travail. Il est trop facile de stigmatiser tel ou tel pour dire que rien ne va plus pour notre jeunesse. Les moyens financiers et humains doivent être octroyés pour mener à bien le service public d’éducation et aider les parents qui en ont besoin. À Dijon, la question éducative est une priorité pour la municipalité. Tout est mis en œuvre pour que l’enfant bénéficie de temps éducatifs sur son temps de loisirs et sur tous les temps où il nous est confié. Tous les enfants doivent avoir les mêmes chances pour apprendre, pour s’épanouir et pour devenir citoyens, afin que personne ne reste sur le bord du chemin. La réussite de tous doit rester une priorité et un objectif partagé par tous les politiques de ce pays. Anne Dillenseger, adjointe déléguée à la réussite éducative Groupe socialiste, radical de gauche, citoyen et apparentés 8, rue de la Chouette, 21000 Dijon Tél. : 03 80 36 41 77 Courriel : groupemajcm@orange.fr

POUR LE GROUPE DES ÉLUS VERTS ET OUVERTS DE LA MUNICIPALITÉ DE DIJON Le prix de l’essence à la pompe s’approche des records de 2008. Cette hausse frappe le plus durement les salariés et, en cette période hivernale, tous ceux qui ont des petits revenus. Dans le même temps, les profits des grands groupes pétroliers et gaziers restent très élevés, en raison de ce que les spécialistes de l’OCDE appellent la « reconstitution des marges des distributeurs ». Cependant ces constats passent à côté d’un autre enjeu essentiel, qui est de parvenir à nous émanciper de la dépendance au pétrole et à ses dérivés. Le problème n’est pas le prix de l’énergie carbonée, mais d’éviter de gaspiller celleci, en subventionnant toutes les formes d’économies d’énergie afin de nous permettre de devenir sobres et beaucoup moins dépendants des énergies fossiles. Pour cela, s’il est indispensable de mieux contrôler les surprofits des grandes compagnies, par exemple en instaurant des prélèvements fiscaux, cela devrait nous conduire à affecter ces gains fiscaux à réaliser des économies d’énergie en aidant ainsi prioritairement les ménages les plus pauvres à ne plus subir la

précarité énergétique. On ne construira pas un avenir meilleur pour tous, et notamment pour les 9 milliards d’êtres humains que nous serons au milieu du siècle, en continuant à regarder vers le passé, du temps de l’énergie à bon marché. À Dijon, une politique énergique est menée qui va dans ce sens : adoption d’un Plan climat-énergie territorial, construction d’un réseau de chaleur alimenté majoritairement par des énergies renouvelables, tramway, encouragement à la pratique du vélo, écoquartiers comprenant notamment des bâtiments à loyer modéré bien isolés… Le groupe des élus écologistes s’implique tout particulièrement dans ces actions qui permettent localement de répondre aux défis du XXIe siècle. Philippe Delvalée, président du Groupe des élus verts et ouverts de la municipalité de Dijon 14, avenue Jean-Jaurès, 21000 Dijon Tél. : 09 61 68 76 95 Courriel : groupe-ecologie-verts@wanadoo.fr


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POUR LE GROUPE INITIATIVES DIJON Le budget est la déclinaison financière des orientations politiques d’une majorité municipale. Il est aussi un révélateur de l’état de santé d’une ville. En le comparant avec des indicateurs sur les villes de la même taille, provenant du ministère des Finances, il ressort que la situation financière de Dijon est inquiétante. Le premier point est la faiblesse des dépenses d’investissement, inférieures à la moyenne nationale (523 € par habitant à Dijon, contre 569 ailleurs). En 2011, les dépenses d’équipement vont encore chuter de 30 %. Or, l’investissement permet de faire travailler les entreprises locales et prépare l’avenir des Dijonnais. De même, la capacité d’autofinancement, qui mesure la faculté d’investir dans les prochaines années, est de 107 € par habitant à Dijon, contre 157 € pour la moyenne de la strate. Autrement dit, pour répondre à de nouveaux besoins d’équipements, les villes de la même taille que Dijon disposent d’une marge de manœuvre de 50 % supérieure à la nôtre. Les dépenses de fonctionnement par habitant sont de 1 283 € pour chaque Dijonnais, contre 1 153 € pour un habitant d’une ville de même taille. Ce poids excessif du fonctionnement s’explique par l’explosion, ces dernières années, de certaines dépenses comme la communication et les relations publiques (réceptions, cérémonies de vœux…), ainsi que par la création massive d’emplois publics. Les effectifs de la ville ont augmenté de 25 % en moins de dix ans. Aujourd’hui, la mairie tente de réduire ses frais de fonctionnement. Nous saluons et nous encourageons ces efforts, même s’ils viennent un peu tard. Les erreurs du passé mettront du temps à être effacées. La diminution des frais de fonctionnement est forcément une politique de long terme, qui ne peut donner des résultats que sur plusieurs années. De la même façon, la pression fiscale, c’est-à-dire ce que les

Dijonnais payent au bout du compte sur leur feuille d’impôt, pèse sur les familles. Entre 2001 et 2009, la pression fiscale a progressé de 31 %, pour une inflation de 16 % sur la même période. Cette année, elle augmentera encore de 5,5 millions d’euros. Enfin, notre ville est toujours dangereusement endettée. La dette est de 1 234 € par Dijonnais, contre moins de 1 000 € pour la moyenne nationale. En 2009, elle était constituée à 38 % d’emprunts « à risque ». Le maire affirme qu’elle n’augmente pas, mais il oublie de dire que c’est grâce à un artifice : l’allongement de la durée des emprunts. Au final, il remplit le sac à dos de nos enfants, de nos petits-enfants. Notre dette d’aujourd’hui, c’est leurs impôts de demain. Notre analyse est confirmée par une étude indépendante de Public Evaluation System (www.public-evaluation.com), qui classe Dijon dans les 12 % des villes les plus mal gérées de France. Les élus du groupe Initiatives Dijon ont la conviction qu’une autre politique budgétaire est possible, en donnant la priorité à l’investissement, en menant une politique vraiment rigoureuse dans le fonctionnement et par un projet politique qui donne véritablement la priorité au développement économique. François-Xavier Dugourd, président du groupe Initiatives Dijon, Franck Ayache, Laurent Bourguignat, Jean-Michel Brocherieux, Malika Gauthié, François Hélie, Marie-Claude Mille, Jean-Charles Ouazana, Catherine Vandriesse 43, rue Parmentier, 21000 Dijon Tél. : 03 80 72 46 65 Courriel : contact@initiativesdijon.com Web : www.initiativesdijon.com

POUR LE GROUPE DES ÉLUS COMMUNISTES ET RÉPUBLICAINS Depuis plusieurs années, notre pays est victime d’une politique cohérente de désintégration du système éducatif. Il ne s’agit pas seulement de casser le service public, mais de construire une autre école pour une société encore plus au service des marchés financiers. Au nom de la lutte contre l’échec scolaire, le gouvernement a multiplié les dispositifs qui préparent une nouvelle décentralisation en lien avec la réforme des collectivités. Il s’agit d’aller plus loin dans l’autonomie des établissements, d’embaucher des professeurs sur des statuts précaires et de les faire financer par les parents, les collectivités et le privé ! En 2011, le projet de loi de finances confirme la suppression de 16 000 emplois dans l’éducation, une baisse de 5 à 10 % des crédits pédagogiques et de 7 % des crédits de formation… Les dégradations vont se faire sentir à tous les niveaux : fermetures de postes en grand nombre, accueil des élèves de moins de 3 ans en diminution, formation des enseignants

revue à la baisse, appel à des personnels précaires, peu de moyens accordés aux projets… Une moindre qualité de l’enseignement, surtout en direction des élèves en difficulté, et ce malgré le dévouement et la conscience des professeurs. C’est ainsi que l’académie de Dijon voit la suppression de 125 postes dans le premier degré ! Ce budget de pénurie conforte la nécessité de faire grandir les ripostes et les propositions alternatives afin de faire vivre une réelle politique nationale de l’éducation dans une logique de service public. Pour une école de l’égalité, de la justice et de la réussite, l’intervention de tous sera nécessaire ! Christine Truchot-Dessolle, André Gervais, Michel Julien Groupe des élus communistes et républicains 222, rue d’Auxonne, 21000 Dijon Tél. : 03 80 72 29 97




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