Dijon Mag n°233

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LE MAGAZINE DE LA VILLE DE DIJON MARS 2011 N° 233

www.dijon.fr

DOSSIER BOCAGE CENTRAL P.

20 + ceEnntcarahil er le Sup

l’agenda culturel du mo is


| ça s’est passé |

DEPUIS LE 5 FÉVRIER, LES VISITEURS DU MUSÉE DES BEAUX-ARTS PEUVENT PROFITER D’UNE NOUVELLE PRÉSENTATION DES COLLECTIONS MOYEN ÂGE ET RENAISSANCE. L’OCCASION ÉGALEMENT D’ADMIRER LES PLEURANTS DU TOMBEAU DE PHILIPPE LE HARDI (RESTÉS À DIJON) DANS UNE SCÉNOGRAPHIE ORIGINALE, IDENTIQUE À CELLE PRÉSENTÉE AUX ÉTATS-UNIS DEPUIS PLUS D’UN AN MAINTENANT.

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Pas moins de 124 athlètes ont été honorés lors de la Nuit du

sport 2011, le 8 février dernier au palais des sports Jean-MichelGeoffroy, par l’Office municipal des sports et la ville de Dijon, au cours d’une soirée ponctuée de démonstrations sportives.

2 Les élus de la

ville participaient, le 10 février, à l’inauguration des nouveaux locaux du Centre régional information-jeunesse (Crij) de Bourgogne à la Maison des associations, suivie par la visite de l’exposition du Crij de Bourgogne « Le volontariat en Europe », qui tournera prochainement dans toute l’Europe.

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Avant-première du court-métrage Mariage blues, le

29 janvier dernier au cinéma Olympia. Une comédie douce-amère, un pied de nez au mariage « arrangé », écrit et réalisé par Touria Benzari, soutenu par les villes de Dijon et Marsannay-la-Côte, avec la participation du comédien Charles Berling.

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Nombre de jeunes

enfants accompagnés de leurs parents franchissaient les portes du foyer-bar du Grand Théâtre, le 12 février, pour participer au Goûter de l’Opéra organisé chaque samedi à 16 h. Une rencontre culturelle suivie d’un goûter pour le plaisir de tous.

5 Jusqu’au

2 avril, la bibliothèque Mansart avec la Ludothèque La Récré organisent une animation « autour des jeux ». Le temps d’un après-midi, la ludothèque prête ses jeux du monde afin de faire découvrir aux visiteurs de la bibliothèque Mansart d’autres cultures par un biais ludique.

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Le 11 février dernier, François Rebsamen répondait à l’invitation de Jean

Battault, président de Dijon Congrexpo, pour inaugurer la 26e édition du Salon de l’habitat, où plus de 200 professionnels présentaient un choix étendu de produits, techniques, conseils et services, avec une offre renforcée en matière d’éco-habitat.


Sommaire P.

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| c’est d’actu | 10e VILLAGE GOÛT-NUTRITION-SANTÉ : LE GOÛT DE LA FORME À TOUT ÂGE

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| tout le monde en parle | MUSÉE DES BEAUX-ARTS : LES PLEURANTS SORTENT EN PROCESSION

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| référence écologique | DE L’EAU SI PRÉCIEUSE

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| ça nous concerne | ATELIERS DANS LES MUSÉES : DES ENFANTS CHOYÉS ET ÉVEILLÉS

BOCAGE CENTRAL

DOSSIER P.

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HÔPITAL DE POINTE P.

28 | bénévole à l’honneur | L’EXPÉRIENCE ASSOCIATIVE ENFIN RECONNUE

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34 | à votre service | NUMÉROS UTILES, URGENCES, GRAND DIJON, ETC.

le Sup dijon culture

EXPO | E PUBLIC | DANSE | JEUN THÉÂTRE | CONCERT |

| ET MUSÉE | CINÉ

AUSSI

Participez à Dijon Mag ! Pour raconter votre ville par le texte ou par l’image, la rédaction de Dijon Mag vous invite à contribuer au magazine. Proposez vos sujets, vos articles, vos photos… et devenez acteur de votre revue ! Vos propositions seront présentées au comité de rédaction de Dijon Mag.

À vos plumes ! Contact : dijonmag@ville-dijon.fr

au centre du magazine t-Gay Serge Teysso ne) (ici avec Interzot le sera en concer Zone 29 mars avec Libre (voir p.7) e ©Tcho-Antidot

le Sup dijon culture MARS 2011

TOUTES VOS SORTIES DU MOIS DE MARS

DIJON MAG N° 233 MARS 2011. Directeur de publication : François Rebsamen – Directeur de la rédaction : Thierry Coursin – Directeur adjoint : Fabian Forni – Ont collaboré : Nicolas Boisnard, Catherine Jonon, Jérémy Martin, Nadine Paulin, Éric Perruchot, Linda Simon – Photos : Philippe Bornier, Ludovic Charron, Hajar Zenasni – Secrétariat de rédaction : Antoine-Joseph Martin – Conception et réalisation : tempsRéel – Impression : BLG – Distribution : La Poste – N° d’impression : 70779 – Dépôt légal : 1er trimestre 2011


| dites-nous… françois rebsamen |

Un budget maîtrisé et rigoureux 2 QUESTIONS À FRANÇOIS REBSAMEN SÉNATEUR-MAIRE DE DIJON

Lors des onze réunions publiques que vous avez animées dans les quartiers, vous avez présenté le budget 2011 aux Dijonnais. Quel était le message que vous souhaitiez délivrer ? Il me semblait important de corriger certaines fausses affirmations et de rappeler quelle était la situation financière de la ville en 2001 : une dette élevée de 220 millions d’euros début 2001 (contre 123 millions d’euros en 1990), un effort d’investissement faible, avec un retard marqué dans de nombreux secteurs et des ratios financiers dégradés. Dans ce contexte, la municipalité a agi pour concilier amélioration de la situation financière de la ville et amélioration des services aux Dijonnais. La capacité d’autofinancement a progressé, grâce à une gestion rigoureuse des dépenses, tout en développant de nouveaux services (doublement du nombre de places en crèche, développement des accueils péri et extrascolaires, gratuité des musées, mise en œuvre d’une tarification adaptée aux revenus…) et en réduisant l’emploi précaire parmi les agents municipaux. Le rattrapage du retard d’investissement a été concilié avec la maîtrise de la dette. De 2001 à 2010, ce sont près de 380 millions d’euros d’investissement qui ont été réalisés, notamment avec la rénovation des groupes scolaires, le renouvellement urbain ou la création des équipements culturels et sportifs qui manquaient à Dijon. La dette est passée de 220 à 229,9 millions d’euros, avec une baisse continue engagée depuis 2008 et une gestion maîtrisée.

PROCHAIN CONSEIL MUNICIPAL LUNDI 18 AVRIL SALLE DE FLORE À 18 H 30 ET EN DIRECT SUR DIJON.FR

Dans quelle mesure le budget 2011 traduit-il ces orientations ? Près de 258 millions d’euros seront investis avec le Grand Dijon cette année, avec un fort soutien à l’activité des entreprises locales. Dans un contexte de désengagement de l’État et de croissance des besoins sociaux, la ville de Dijon est confrontée aux mêmes difficultés que l’ensemble des grandes villes. Ainsi, le magazine Challenges classe Dijon 21e des villes de plus de 100 000 habitants, pour ses résultats financiers, devant Lyon, Rennes, Nantes ou Grenoble. Concernant la fiscalité, l’engagement pris par la municipalité a été rigoureusement tenu, et le sera à nouveau en 2011 : l’évolution des taux d’imposition de la ville a été de + 1,35 % par an de 2001 à 2010, contre + 1,71 % par an pour l’inflation. En outre, un effort financier important (15 millions d’euros par an) est réalisé par la ville afin de maintenir de larges mesures d’exonération : réduction de la taxe d’habitation de 252 euros pour chaque contribuable et application d’abattements pour charges de famille, les plus favorables autorisés par la loi. Enfin, une forte coopération avec les services fiscaux est mise en œuvre pour une mise à jour plus exacte des bases d’imposition et une meilleure équité fiscale. Ainsi, Dijon a été classée 3e ville la moins chère de France pour la taxe d’habitation en 2010. La municipalité emploie donc tous les leviers pour gérer de manière maîtrisée et équitable la fiscalité. Mais elle se heurte à la politique gouvernementale, qui favorise les contribuables les plus aisés et organise, avec la suppression de la taxe professionnelle, un vaste transfert de la pression fiscale des entreprises vers les ménages.


| c’est d’actu |

10e VILLAGE GOÛT-NUTRITION-SANTÉ

LE GOÛT DE LA FORME À TOUT ÂGE Des animations et des informations autour du goût, de la nutrition et de la santé invitent les Dijonnais à réfléchir sur leur régime alimentaire quotidien. e sont les futurs ingénieurs agronomes d’AgroSup Dijon et les étudiants en sciences et techniques des activités physiques et sportives (Staps) qui, durant deux jours, cour d’Honneur de la mairie, accueilleront le public sur les stands dédiés au goût des aliments, à la nutrition et à la santé. En leur compagnie, un bilan nutritionnel personnalisé sera tout d’abord proposé. De quoi s’informer, mais aussi de quoi fournir des indications pour nous aider à corriger, par exemple, nos dosages en sel, en sucre ou en matières grasses dans la confection de nos repas. Un atelier sensoriel où des aliments sucrés et salés seront comparés à l’aveugle donnera même une touche récréative à ces journées de sensibilisation à la santé nutritionnelle. Quelques tests fonctionnels adaptés à toutes les générations sur l’équilibre, la souplesse et la respiration viendront parfaire cette approche, axée aussi sur les bienfaits d’un petit déjeuner équilibré, à partager en matinée sur l’un des stands. Une information spécifique

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sur la prévention des maux de dos, notamment chez les enfants, sera du ressort des élèves infirmiers, présents eux aussi lors de ces journées. D’autres exercices faciles à reproduire chez soi éveilleront l’envie de se maintenir en bonne forme. Quant aux idées culinaires, qui remportent toujours un franc succès, elles seront proposées par les apprentis des centres de formation et les lycéens de la filière hôtelière, qui animeront également ce circuit. À l’exemple de ce smoothie de pommes, de kiwis ou d’oranges et sa petite touche d’amandes effilées : très peu calorique, il se prépare en à peine 10 minutes… ÉDUCATION AUPRÈS DES ENFANTS. La première journée est réservée aux enfants des écoles dijonnaises. Le lendemain, les grands sont conviés à suivre le même parcours, largement ouvert aux aînés et aux personnes handicapées, avec notamment un atelier de gymnastique adaptée. Une visite à thème du musée des Beaux-Arts, autour de


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JOURNÉE INTERNATIONALE DE LA FEMME

ÉGALITÉ HOMMES-FEMMES : UN COMBAT QUI SE POURSUIT ’est une manifestation qui puise ses origines dans les luttes féministes du début du XXe siècle. Officialisée en 1977 par les Nations unies, la Journée internationale des droits de la femme (le 8 mars) reste, depuis, une date importante pour l’égalité de tous, et l’occasion de multiples débats et actions. À Dijon, l’association Féminin technique (Fete), qui œuvre toute l’année pour la mixité et l’égalité professionnelles des femmes, vous donne rendez-vous le 13 mars à la MJC Maladière pour une après-midi d’échanges et de témoignages sur le thème « Femmes des immigrations et monde du travail », en collaboration avec la Maison de la Méditerranée et Orfee (Origines, femmes et emploi). L’Antenne municipale et associative de lutte contre les discriminations (Amacod) sera également présente pour accompagner et sensibiliser le public. À noter, une autre journée importante : la Journée mondiale de lutte contre les discriminations, le 21 mars. Dimanche 13 mars dès 15h – MJC Maladière Rens. : 03 80 43 28 34 – Amacod : 0 800 21 3000

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la représentation de la nourriture à travers les collections, sollicitera encore nos sens. Tout éphémère qu’il soit, ce village, qui en est déjà à sa 10e édition, est en lien direct avec le réseau des Villes-santé de l’Organisation mondiale de la santé (OMS), dont Dijon est adhérente. Un engagement qui se poursuit toute l’année par l’éducation nutritionnelle dispensée dans les écoles, les centres sociaux, les structures de la petite enfance, dont celles des Grésilles et de la Fontaine-d’Ouche. Près de 2 000 visiteurs sont attendus cette année encore. Ils seront accueillis par une cinquantaine de bénévoles, épaulés du savoir-faire d’une vingtaine de partenaires. Jeudi 31 mars et vendredi 1er avril Cour d’Honneur de la mairie Rens. : Dijon Ville-santé – Tél. : 03 80 44 81 11 – www.dijon.fr


| c’est d’actu |

JOURNÉES DES MÉTIERS D’ART

DES SAVOIR-FAIRE DE PRESTIGE oreur sur bois, verrier, tailleur de pierre, autant de métiers que vous pensiez quasi disparus, et pourtant… Avec près d’une quarantaine de professionnels attendus, c’est une exposition de prestige qui sera proposée au grand public les 1er, 2 et 3 avril prochains, salle des États, à l’occasion des Journées des métiers d’art. Une occasion unique de découvrir ou redécouvrir la richesse et la diversité des métiers et des savoir-faire d’exception qui perdurent.

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Des portes ouvertes seront également organisées en parallèle dans de nombreux établissements de la ville, ainsi que dans des ateliers et entreprises locales. Une initiative nationale, pilotée à Dijon par la chambre de métiers et de l’artisanat de Côte-d’Or (CMA21). Vendredi 1er, samedi 2 et dimanche 3 avril de 10 h à 19 h Salle des États de la mairie Rens. : www.journeesdesmetiersdart.com

LE SON EN SCÈNE

À L’ÉCOUTE DU CONTEMPORAIN epuis quinze ans qu’elle se consacre à la musique contemporaine, l’association Why Note poursuit un objectif à la fois artistique et pédagogique. Sans céder jamais à la facilité, mais en étant attentif à ne pas réserver ses propositions à

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En aparté.

une supposée élite savante. Le festival Le Son en scène en offre une nouvelle illustration, du 29 mars au 3 avril. Mêlant avec subtilité musiques traditionnelles et contemporaines, comme pour L’Après de l’avant (par le trio La Soustraction

des fleurs, violons, zarb, voix), mais aussi le contemporain « classique » (avec le PESM) et le jazz (difficile de classer la toujours étonnante contrebassiste Joëlle Léandre, qui pratique l’expérimentation comme d’autres respirent), Le Son en scène rebondit vers l’installation plastique et le happening (En aparté, un spectacle à voir, à entendre, à ressentir surtout), pour flirter avec la littérature. Outre les textes de Marie Darrieussecq (Précision sur les vagues II, création sonore de Sébastien Roux), le festival convoque avec bonheur le grand poète Henri Michaux (une création de Jean et Robert Cohen-Solal) et Jack Kerouac, apôtre de la Beat Generation, avec un Battling (((les Républiques))) #4 Jack Kerouac des plus prometteur (Guillaume Malvoisin, écriture et graphisme ; Sébastien Bacquias, contrebasse ; Aymeric Descharrières, saxophones ; Daniel Scalliet et Lydie Champrenault, lecture). Un festival et des musiques décidément libres. Du mardi 29 mars au dimanche 3 avril Rens. : 03 80 73 31 59 http://lesonenscene.whynote.com www.whynote.com Courriel : whynote@wanadoo.fr


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ITALIART FESTIVAL

LE SPECTACLE DU MONDE

ÉLECTIONS CANTONALES

LES 20 ET 27 MARS, ÉLISEZ VOS REPRÉSENTANTS AU DÉPARTEMENT es prochaines élections cantonales, qui permettent d’élire les conseillers généraux (représentants à l’assemblée du département), se dérouleront ce mois-ci. Les conseillers généraux étant renouvelables par moitié, tous les bureaux de vote de la ville ne sont pas concernés : seuls les bureaux des cantons de Dijon 4, 5 et 6 seront ouverts de 8 h à 19 h, soit 39 bureaux sur les 94 existants. Pour accomplir votre devoir électoral, vous pouvez vous asurer que votre bureau de vote fait partie des cantons renouvelables en appelant le service des élections au 03 80 74 52 60. Les nouveaux inscrits, les personnes ayant changé d’adresse à Dijon et les jeunes âgés de 18 ans recevront quant à eux une carte d’électeur au début du mois. Pour ceux qui ne pourront pas se déplacer pour voter, il est encore temps d’établir une procuration de vote à la gendarmerie ou au commissariat de police. Et pensez, le jour du scrutin, à vous munir de votre carte d’identité ou de votre passeport : ce document est obligatoire et indispensable ! Rens. : 03 80 74 52 60

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L Frédérick Gagné.

ifficile de ne pas se laisser gagner par l’enthousiasme de Vincenzo Cirillo, le directeur de l’Italiart Festival. Politique, musique, arts plastiques, culture classique ou contemporaine, tous les domaines le passionnent. En particulier le théâtre, qu’il pratique avec sa compagnie Ombra di Peter. Quand on lui demande pourquoi cette 5e édition est placée sous le signe des cent cinquante ans d’unité de l’Italie, la réponse fuse : Les débats actuels, surtout avec Berlusconi, tournent autour de la division : Nord-Sud, autochtones contre étrangers… Notre ambition est inverse : non pas nous resserrer sur l’Italie, mais partir de l’Italie pour rassembler et nous ouvrir à l’Europe et au monde. Pour preuve, les deux auteurs auquel le festival rend plus particulièrement hommage : le dramaturge et metteur en scène Dario Fo (prix Nobel de littérature) et Antonin Artaud, le poète dont la légende a parfois obscurci l’œuvre. Idem du côté des artistes, qui brassent les nationalités autant que les modes d’expression. À l’image de Frédérick Gagné, Québécois installé à Dijon, peintre et désormais comédien, qui présente sa vision d’Opole (Pologne) en tableaux travaillés à partir d’un reportage photo. Même les lieux accueillant le festival sont les plus divers : salles de spectacles, galeries, ainsi que restaurants, bars, voire les halles centrales… Avec Italiart, le théâtre est donc à l’honneur. Dario Fo, en particulier (Histoire du tigre, Médée, La femme sans l’homme est comme un poisson sans bicyclette). Artaud sera évoqué non pas seulement dans son texte, mais également dans son corps, à travers Dix-huit secondes (Artaud, la « salope vivante »). Une large place est laissée à la musique : Eli Natali, One Man 100 % Bluez, Officina Finistère, Cinemavolta, Mappe Nootiche, TaranToday… Et si cela ne suffisait pas, resterait encore des expos, du cinéma… Pour ne rien gâcher, beaucoup de ces propositions sont en accès libre et gratuit. Durant tout le mois de mars Rens. : www.malastranafestival.it – Tél. : 06 07 087 089

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VILLES ET VILLAGES FLEURIS

RECONDUCTION DU LABEL « QUATRE FLEURS » ne politique environnementale remarquable, la valorisation des espaces publics, la gestion raisonnée des parcs et la protection de la faune locale ont permis à Dijon de se voir confirmer en fin d’année 2010, et ce pour les trois prochaines années, le label « Quatre Fleurs ». Malgré les travaux du tramway, dont l’impact est temporaire. Une reconnaissance nationale qui prouve que les aménagements, quels qu’ils soient, ne sont pas une barrière au maintien de l’attractivité de la ville, au contraire.

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| c’est d’actu |

SOS AMITIÉ

ITINÉRAIRES SINGULIERS

UNE FOIRE AUX LIVRES FRATERNELLE

UN FESTIVAL SANS EXCLUSIVE

n panne de lecture ? N’hésitez pas : durant trois jours, 25 000 à 30 000 ouvrages seront proposés à des prix très attractifs. Romans, philosophie, poésie, livres pour enfants, sur le sport ou sur la nature, chacun trouvera là de quoi satisfaire sa soif de mots. Les bénéfices contribueront au fonctionnement de SOS Amitié, qui offre à tous ceux qui le souhaitent, de manière confidentielle, un espace de parole et d’écoute téléphonique 24 h/24. Vendredi 11 mars de 17 h à 22 h, samedi 12 de 9 h 30 à 20 h, et dimanche 13 mars de 9 h 30 à 18 h Salle Devosge Rens. : 03 80 67 15 15

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epuis 1999, l’association Itinéraires singuliers s’est fixé comme but de favoriser l’expression et la création pour lutter contre l’exclusion (sociale, mentale, etc.). Le festival qu’elle organise tous les deux ans est au cœur même de son projet, avec une circulation de toutes les « expressions », qu’elle veut rythmée par des rencontres, des débats, des échanges artistiques, des créations, afin que s’articulent, dans une lutte contre les inégalités d’accès à la culture, maladie mentale, handicap, art, société, citoyenneté. Parmi les très nombreuses manifestations programmées, du 17 mars au 10 avril, tous les modes d’expression seront propices à la Arnaud Cathrine et Julie Rey, Il n’y a pas de cœur étanche. réflexion, à la réaction. Le théâtre, par exemple, avec notamment une pièce de la dramaturge Sarah Kane, dont on connaît la force, voire la violence. Mais aussi de la musique, avec Bastien Lallemant, le trio Sébastien Bacquias/Daniel Scalliet/Mickaël Sevrain, ou encore le formidable accordéoniste Marc Perrone, dont la sensibilité n’a d’égale que la modestie. À retenir également, le travail de l’écrivain Arnaud Cathrine et de la musicienne Julie Rey avec des patients de La Chartreuse (Il n’y a pas de cœur étanche). Ainsi que des expositions d’arts plastiques (une activité féconde dans l’accompagnement du handicap), des lectures, des journées d’étude, des ateliers… Une sorte de tour de la question mais sans réponse. En tout cas sans réponse imposée ou définitive. Dont la richesse est faite des questions mêmes. Et des rencontres entre imaginaires. Du jeudi 17 mars au dimanche 10 avril sur l’ensemble de la région Bourgogne Rens. : http://itinerairesing.canalblog.com Courriel : communication@itinerairessinguliers.com

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en bref > SALON IMMO D’OR

> SALON ANIMALIA

> SALON ESTHÉTIK

Le salon de l’immobilier de Côte-d’Or rassemble tous les acteurs du marché, dans le neuf ou l’ancien (promoteurs, agents immobiliers, constructeurs), ainsi que les établissements financiers, banques et conseils en investissement. L’occasion de faire le point sur les tendances, les opportunités d’investissement, la fiscalité ou les professions de l’immobilier. Vendredi 25 mars de 14 h à 20 h, samedi 26 mars de 10 h à 19 h, dimanche 27 mars de 10 h à 18 h, au Parc des expositions. Rens. : 03 85 21 97 00.

Exposition et vente de chiots, chats ou furets… Tous les animaux sont présentés directement par leurs éleveurs (ni revendeur, ni importateur). Mais Animalia, c’est aussi des présentations de reptiles, d’araignées, de bernard-l’hermite terrestres, divers stands d’accessoires, de gadgets et d’aliments (avec conseils nutritionnels), des animations pour les enfants, la présence de comportementalistes animaliers. Samedi 5 et dimanche 6 mars, au Parc des expositions. Rens. : 03 84 25 00 36.

Trois jours pour découvrir le premier salon grand public dédié à la beauté sous toutes ses formes à travers quatre univers : beauté et médecine esthétique, nutrition, fitness et sport, épanouissement personnel. Des conférences seront animées par des experts, médecins, chirurgiens, professeurs, nutritionnistes et coaches minceur. Avec de nombreux jeux, quizz et lots à gagner. Du vendredi 18 au dimanche 20 mars, au Parc des expositions. Rens. : www.salon-esthetik.com.Rens. : 03 80 55 05 68.


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CUISINE CENTRALE

OUVERTURE EXCEPTIONNELLE AUX PARENTS D’ÉLÈVES

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ASSOCIATION DES FAMILLES DIJONNAISES

DE PIED EN CAP

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’est l’occasion idéale pour dénicher quelques vêtements à moindre prix : ouverte à tous, la bourse aux vêtements organisée par l’Association des familles dijonnaise. La dépose des vêtements par les membres de l’association s’effectuera les mardi 29 et mercredi 30 mars (de 9 h à 17 h 30). La vente aura lieu les vendredi 1er , samedi 2 et lundi 4 avril de 9 h à 17 h. Retrait des invendus : jeudi 7 (de 14 h à 18 h) et vendredi 8 avril (de 9 h à 14 h). Salle Camille-Claudel Rens. : www.unaf.fr

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fin de répondre aux souhaits de nombreuses familles, la cuisine centrale ouvrira ses portes exceptionnellement, le samedi 2 avril, aux parents d’élèves fréquentant les restaurants scolaires. Cette journée fait suite à l’opération « Dijon réveille votre santé », organisée par Dijon Ville-santé. Les parents concernés, récemment contactés par courrier, visiteront les locaux de production des quelque 7 000 repas servis quotidiennement, avant de déguster, à leur tour, quelques plats parmi ceux qui auront été proposés à leurs enfants durant la semaine. Un événement qui permettra ainsi à 400 personnes de découvrir non seulement les moyens techniques mis à disposition pour leurs enfants, mais également d’échanger avec les professionnels

présents sur la sécurité sanitaire, l’équilibre nutritionnel, le développement des produits issus de l’agriculture biologique et des circuits courts, ou encore le déroulement des repas. Une initiative qui permettra d’informer les parents, et surtout de confirmer l’attention particulière qui est portée à la qualité des repas servis aux enfants dijonnais.

PARKING DIJON

SE GARER VIA SON IPHONE

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éveloppée par l’agence i-com avec le soutien de la ville, l’application « Parking Dijon » (labellisée Proxima Mobile) permet de géolocaliser les parkings publics de la ville de Dijon et de connaître en temps réel le nombre de places disponibles pour chacun d’entre eux. Ce dispositif affiche également l’itinéraire pour se rendre au parking choisi. D’autres informations utiles sont par ailleurs disponibles : capacité du parking, gabarit maximum autorisé, ou accès à des places pour les personnes à mobilité réduite. Les détenteurs d’iPhone peuvent télécharger cette nouvelle application gratuitement sur le site d’Apple. À terme, d’autres versions de cette application seront développées afin d’être compatibles avec tous les téléphones mobiles.

> HISTOIRE DU JAZZ EN FRANCE

> CHOCO’ CROC

> BOURSE AUX VÉLOS

Ouvert aux chercheurs de toute discipline, ce colloque international est organisé par trois enseignants : Philippe Gumplowicz (université de Bourgogne, auteur d’un Roman du jazz en trois volumes), Laurent Cugny (Paris IV-Sorbonne, par ailleurs célèbre pianiste et chef d’orchestre) et Vincent Cotro (université François-Rabelais, Tours). En question : jazz et institutions, médias, transferts culturels… Mercredi 23, jeudi 24 et vendredi 25 mars. Amphithéâtre Drouot 36, rue Chabot-Charny. Rens. : centre-georges-chevrier@u-bourgogne.fr Tél. : 03 80 39 53 52

Salon de la gourmandise, Choco’ Croc réunit chocolatiers, biscuitiers, confiseurs, pâtissiers… Des animations sont prévues, avec notamment Choco’ Môme (ateliers enfants pour façonner ses propres créations et tout savoir sur la transformation de la fève de cacao), Choco’ Démo (ateliers culinaires), Choco’ Conf’ ou encore Choco’ Concours. Samedi 12 de 11 h à 19 h, et dimanche 13 mars de 10 h à 19 h, au Parc des expositions. Rens. : http://dijon.chococroc.com. Tél. : 03 88 19 42 42.

Organisée par La Bécane à Jules le long de l’Ouche, devant le local de l’association. Pour vendre : déposer son vélo à l’association la veille de la bourse (le 1er avril de 15 h à 19 h et le 2 avril de 10 h à 18 h) et estimer son prix. Pour acheter : venir lors du week-end de la bourse aux vélos ! Samedi 2 avril de 10 h à 18 h et dimanche 3 avril de 10 h à 16 h. Rens. : La Bécane à Jules, 17, rue de l’Île. Tél. : 03 80 49 18 06.


| c’est d’actu |

PROPRETÉ

LE COÛT DE L’INCIVILITÉ n budget de 3 millions d’euros, 80 personnes disponibles 365 jours par an, 21 engins : l’armada de la cellule propreté qui s’occupe des 350 km de voirie et des 1 200 000 m2 de trottoirs est impressionnante. La cible ? Tout ce qui ne doit pas se trouver sur le domaine public, dixit Christophe Paulin, responsable du service, c’est-à-dire les crottes de chien – une préoccupation prioritaire –, les mégots – en recrudescence depuis l’interdiction de fumer –, les chewing-gums, cannettes de boisson, papiers et autres détritus… C’est au centre-ville que le niveau de service est le plus intense. Les machines balayeuses et les cantonniers s’activent tous les jours, doublés par les laveuses qui s’affairent deux fois par semaine. Les fréquences de passage sont moindres pour les autres quartiers, avec une attention particulière toutefois portée à la Fontaine-d’Ouche et aux Grésilles. Le ramassage des 1 800 corbeilles de la commune fait également partie de leurs attributions. À ne pas confondre avec les poubelles – les ordures ménagères, bacs à couvercle gris ou jaune et verre –, dont la collecte dépend d’une autre entité. Les tags relèvent du service architecture-bâtiments-ateliers, dont l’objectif est de faire disparaître les inscriptions en 48 heures – 12 heures pour les injures et propos racistes – à partir du moment où elles leur sont signalées.

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La conclusion revient à Élisabeth Biot, adjointe à la propreté, très remontée contre les incivilités que représentent les déjections canines et les décharges sauvages. Avec un rappel qui devrait être une évidence : La propreté est notre affaire. Le domaine public est l’espace de tous. Rens. : Allô Mairie : 0 800 21 3000 – www.dijon.fr

DÉVELOPPEMENT DURABLE

UNE SEMAINE POUR COMPRENDRE u 1er au 7 avril se tient la Semaine du développement durable. Cette manifestation, organisée au niveau national et déclinée localement, a pour thème cette année « Changeons nos comportements ». Le mercredi 6 avril, des ateliers parents-enfants se tiendront au Pavillon du Raines à 14 h et 15 h 30 (durée 1 h 30, inscription obligatoire, enfants à partir de 5 ans). Le sujet en est « La nature recyclée », avec pour objectif de comprendre le cycle de la matière organique dans une ambiance ludique et artistique. Mais bien d’autres animations accueilleront les visiteurs soucieux de l’écologie au Jardin des sciences. Du 24 mars au 14 mai, la Grande Orangerie accueillera l’exposition « Vélo-sciences, le tour de la question », destinée aux jeunes à partir de 9 ans, dont le but est de susciter l’envie de découvrir l’univers du deux-roues à travers un certain nombre de concepts physiques, physiologiques et psychologiques. Et du 7 avril au 31 décembre, le Pavillon du Raines présentera « Pachyderme… que ça ! », qui vise à mieux connaître le plus gros mammifère terrestre. Ces événements sont doublés par une exposition incluse dans le cadre de la Semaine européenne de l’énergie durable, un des engagements des villes signataires de la Convention des maires. Elle a lieu à Latitude 21 et se nomme tout simplement… « Énergie », afin de construire un regard informé sur la question énergétique. Rens. : www.dijon.fr – www.latitude21.fr

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| tout le monde en parle |

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LES AMÉRICAINS AIMENT NOS PLEURANTS Nouvelle scénographie des Pleurants au musée des Beaux-Arts

MUSÉE DES BEAUX-ARTS

LES PLEURANTS SORTENT EN PROCESSION Depuis le 5 février et durant les trois années de travaux du musée des Beaux-Arts de Dijon, les Pleurants qui entourent le tombeau de Philippe le Hardi s’exposent comme jamais vous ne les avez vus. i vous n’y êtes pas encore allés, foncez au musée des Beaux-Arts de Dijon ! Les Pleurants, ces petits personnages en albâtre qui entourent le tombeau de Philippe le Hardi, sortent de leurs arcatures pour défiler en procession au grand jour. Les travaux du site obligent en effet à fermer la salle des Tombeaux, celle qui lui donne accès, ainsi que l’escalier du Prince. Mais pareils trésors historiques ne pouvaient se priver du public. Nous avons eu l’idée de les montrer en procession, comme ceux du tombeau de Jean sans Peur qui tournent actuellement dans sept musées américains, explique Sophie Jugie, la conservatrice (voir encadré). Depuis le 5 février et durant trois ans, deux podiums en « L » les accueillent. Une occasion unique d’admirer le travail des sculpteurs Claus Sluter et son neveu Claus de Werve, qui, entre 1389 et 1410, ont réalisé ces 39 chefs-d’œuvre de l’art bourguignon. Les quatre originaux qui manquent à l’appel (trois

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étant la propriété du musée de Cleveland et un d’une collection privée) ont été remplacés par des moulages en plâtre dans les années 1930 et 1950. Ne manque que le couple d’enfants de chœur, disparu depuis la Révolution française. De nombreuses indications – borne interactive, panneaux d’information, photos 3D… – permettent de comprendre qui ils sont et le rôle inappréciable qu’ils jouent auprès du premier duc de Bourgogne en assurant son deuil perpétuel. D’AUTRES ŒUVRES MAJEURES. Un plaisir n’arrivant jamais seul, le musée des BeauxArts expose aussi, dans cinq salles voisines, d’autres œuvres majeures, dont des tableaux peints sur bois des XVe et XVIe siècles qui reviennent des ateliers de restauration de Versailles. Le plus connu est la Nativité du Maître de Flemalle. Le jeu des sept erreurs qui lui est consacré devrait amuser les grands comme les petits. Pour saisir toute la minutie

Les Pleurants du tombeau de Jean sans Peur bénéficient outre-Atlantique d’une très belle fréquentation. Entre les trois musées de New York, Saint-Louis et Dallas, pas moins de 216 000 visiteurs ont déjà pu les admirer. Et ce n’est qu’un début, puisque la collection, actuellement à Minneapolis, est encore appelée à séjourner dans les musées de Los Angeles, San Francisco et Richmond.

MUSÉE RÊVÉ MUSÉE EN CHANTIER Dans le cadre de la rénovation du musée des Beaux-Arts, des palissades et échafaudages vont être installés jusqu’au 28 mars. Pendant toute la période des travaux, le musée reste ouvert au public.

engagée par les restaurateurs pour restituer les couleurs éclatantes, des visuels montrent par ailleurs l’avant et l’après, comme pour le tableau du Couronnement de la Vierge. L’aide à la visite prend aussi la forme d’un retable factice fournissant toutes les explications pour bien comprendre le sens liturgique de ce type de construction verticale qui porte des décors sculptés ou peints et placé d’ordinaire en arrière d’une table d’autel. De quoi s’instruire en s’amusant !


| à suivre |

DIVIAVÉLO : LOUEZ LA LIBERTÉ ! Le réseau Divia lance DiviaVélo, un nouveau service de location de vélo longue durée. Un moyen idéal pour tester le deux-roues dans vos déplacements quotidiens.

TROIS POINTS DE RETRAIT • Sur le campus universitaire (résidence Mansart) • À la gare SNCF (vélostation sur le parvis) • Directement à La Bécane à Jules, 17, rue de l’Île Deux points de location • Agence Divia, place Grangier • Espace vente TER/Transco/Divia, en gare SNCF Les tarifs • De 15 € pour 1 mois à 80 € pour 12 mois (de 11,25 € à 60 € pour les moins de 26 ans, 50 % de réduction pour les abonnés Divia et CMU) • 350 € de dépôt de garantie • Révision gratuite tous les six mois En savoir plus Rens. : www.divia.fr Tél. : 0 800 10 2004 (appel gratuit depuis un fixe)

n cette période de travaux, ne seraitce pas le moment de tester un nouveau moyen de déplacement ? Passe-partout, écologique, bon pour la santé, le vélo est le plus rapide en ville. Sauf que… vous n’en possédez pas ? Qu’à cela ne tienne, louez-en un ! Depuis toujours les bus, aujourd’hui le vélo, demain le tram, quoi de plus naturel ? relève Gilles Fargier, directeur de Divia, acteur de la mobilité dans l’agglomération. Le Grand Dijon a développé une politique vélo ambitieuse : vélos en libreservice (Velodi), extension du réseau cyclable, multiplication des arceaux de stationnement… Il ne manquait plus qu’un service de location de vélo de longue durée, dernière étape avant l’achat de son propre vélo. D’où le lancement, le 17 février dernier, de DiviaVélo, en partenariat avec de nombreux acteurs locaux.

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UN VÉLO TOUJOURS EN BON ÉTAT. Spécialement conçu pour les déplacements en ville par Lapierre, une marque dijonnaise bien connue, le DiviaVélo s’emporte chez soi, comme son propre deux-roues. Il se loue au

minimum un mois, jusqu’à un an renouvelable. L’avantage, c’est que vous êtes sûr d’en avoir un toujours en bon état, remarque Jean-Christophe Barre, responsable de l’association La Bécane à Jules, qui s’occupe de leur entretien. Tous les six mois, nous procédons à une révision gratuite et obligatoire. Certes, les réparations sont à la charge de l’usager, qui est responsable de son vélo, mais nous prenons en charge l’usure normale : pneus, freins, câbles, ampoules grillées… Autre avantage, les spécialistes de La Bécane à Jules vous apprennent les gestes élémentaires d’entretien. Et ils proposent régulièrement des opérations de sensibilisation à la pratique de la bicyclette en ville. C’est tout l’intérêt, inédit en France, de travailler avec une telle association, se félicite Gilles Fargier. Tous les publics sont concernés, à commencer par les étudiants mais aussi les salariés. La loi de 2008 « relative au remboursement des frais de transport des salariés » prévoit explicitement que 50 % de la location du vélo soit à la charge de l’employeur. Pourquoi se priver ?

© Vincent Arbelet

OÙ ? COMMENT ? COMBIEN ?


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PENDANT LES TRAVAUX, LE COMMERCE CONTINUE De larges moyens sont déployés pour limiter les nuisances que les travaux du tram occasionnent aux commerçants riverains.

ttractivité, dynamisme commercial, cadre de vie apaisé… Dès sa mise en service, le tramway va contribuer à la vitalité économique de la métropole dijonnaise, ouvrant de nouvelles perspectives pour ses commerçants. Mais si le regard s’oriente vers l’avenir, toute l’attention des équipes travaillant sur le projet du tram se concentre à présent sur le vécu quotidien du chantier. Avec notamment un mot d’ordre qui chapeaute toutes les actions d’accompagnement des riverains professionnels situés le long des deux futures lignes : pendant les travaux, le commerce continue ! Pour permettre aux commerçants de traverser cette période COMMERCES ET TRAMWAY : – ramassée dans le LA MÉDIATION AU QUOTIDIEN temps, mais intense – > 4 médiateurs commerces sur dans les meilleures le terrain conditions possibles, > 568 commerçants suivis sur tous les moyens sont le corridor des deux futures déployés : réunions lignes du tram publiques, guides et plaquettes d’infor> 10 671 rendez-vous particuliers mation, médiation avec les commerçants en dix mois directe et quotidienne > 700 guides du riverain grâce aux quatre professionnel distribués médiateurs comen mains propres merces, signalisation

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sur le terrain… Et sur le volet de l’animation commerciale, le Fonds d’intervention pour les services, l’artisanat et le commerce (Fisac) tramway, tout récemment accordé par l’État, permet aujourd’hui de lancer une opération d’envergure : le grand jeu Amstramgrat’. 50000 CADEAUX CHEZ VOS COMMERÇANTS. Suite au succès du dispositif « J’ai le ticket avec mon commerçant », adopté par plus de 260 enseignes, cette nouvelle action profitera encore aux commerçants… tout comme à vous, leurs clients ! Du 1er au 16 avril, vous pourrez en effet retirer des cartes de jeu à gratter Amstramgrat’ (jeu gratuit) chez l’ensemble des commerces participants. Pour jouer, c’est simple : répondez aux trois questions posées sur la carte et découvrez si vous avez gagné au grattage. Plus de 50 000 cadeaux au total seront directement remis par les commerçants ! Puis il faudra bien conserver les cartes accumulées durant la quinzaine car, que vous ayez gagné ou perdu au grattage, une deuxième chance vous sera offerte dans le cadre d’un tirage au sort début mai. À la clé, une voiture, des voyages, un écran plasma, des appareils photo numériques, un vélo électrique, un passe Zénith Gold, un an de cinéma gratuit pour deux personnes…


| référence écologique |

PRÉSERVATION

DE L’EAU SI PRÉCIEUSE La ville de Dijon et la communauté d’agglomération du Grand Dijon conduisent une politique très novatrice en faveur de l’eau, même usée…

a Journée mondiale de l’eau, EN CHIFFRES organisée ce 22 mars, nous rappelle fort opportunément 14 millions de m3 qu’il convient de la préserver, une d’eau potable bonne partie de la planète en sont distribués manquant cruellement. Et comme la annuellement sécheresse n’épargne pas toujours la sur l’agglomération région dijonnaise, les élus conduidijonnaise. sent une politique soutenue de proLa consommation tection et de valorisation de cette resbaisse de 3 % source vitale. Pas moins de en moyenne par an 75 millions d’euros auront été ainsi depuis des années. dépensés ces dernières années pour mettre aux normes et augmenter les capacités de traitement des deux stations d’épuration de l’agglomération. La protection des puits de captage fait aussi partie des grandes priorités. Nous procédons à des acquisitions foncières et délimitons des périmètres de protection où toute activité humaine est interdite, comme au champ Gorgets, face au siège du Bien public, afin de préserver les nappes phréatiques de l’Ouche, du sud de Dijon, de la Saône et du Suzon, explique Colette Popard, vice-présidente chargée de l’eau et de l’assainissement au Grand Dijon.

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EAUX USÉES POUR LE CHAUFFAGE. La lutte contre les fuites des réseaux d’adduction bénéficie de son côté d’un système d’écoute performant : les « oreilles ». De petits capteurs placés le long des conduites décèlent très rapidement la moindre fuite, permettant d’envoyer dans la foulée une équipe de réparation. En outre, l’eau de pluie, gratuite et parfois abondante, part de moins en moins à l’égout. La piscine olympique récupère ainsi les eaux pluviales afin d’arroser ses espaces verts. Et une sensibilisation des particuliers comme des professionnels se fait de plus en plus convaincante pour les inciter à prendre des initiatives en ce sens. Nous allons drainer le surplus d’eau qui sort du parking de la Trémouille, soit 84 000 m3 par an, qui serviront à l’arrosage des espaces enherbés du tramway et alentour, indique Colette Popard. Autre innovation, la chaleur des eaux usées (entre 12 et 17 °C) peut servir au chauffage de certains bâtiments. Ce sera le cas pour la grande majorité des ateliers du centre de maintenance du tramway et des bus, avec un système qui prend la forme d’échangeurs placés dans une canalisation et couplés à une pompe à chaleur. Et puis, il nous faut convaincre chacun que l’eau de Dijon est vraiment bonne à boire ! rappelle la vice-présidente du Grand Dijon.


ASSURÉMENT, DIJON EST UNE VILLE SPORTIVE, AVEC DES ATHLÈTES DE NIVEAU INTERNATIONAL QUI PORTENT HAUT LES COULEURS DE L’AGGLOMÉRATION. À L’IMAGE DE JULIE LAZARD, DE LA LIGUE DE BOURGOGNE DE SAVATE-BOXE FRANÇAISE, CHAMPIONNE DE FRANCE ET CHAMPIONNE DU MONDE UNIVERSITAIRE ET FÉDÉRALE 2010 DANS LA CATÉGORIE DES MOINS DE 65 KILOS. UN SACRÉ « COUP DE PATTE », POUR CETTE JEUNE FEMME DE 22 ANS QUI COMPTE PARMI LES MEILLEURS ET QUI A RÉCEMMENT REÇU LE PRIX NATIONAL FEMMES ET SPORTS.


| ça nous concerne |

ATELIERS DANS LES MUSÉES

DES ENFANTS CHOYÉS ET ÉVEILLÉS Pour que leur temps libre soit aussi un temps riche, les musées dijonnais proposent aux enfants nombre d’ateliers. Dessin, modelage, sciences, culture, il y en a pour tous les goûts.

omment occuper nos enfants quand ils ne sont pas à l’école ? Trois des musées dijonnais ont chacun leur réponse. Ils leur proposent des activités dont le point commun est la découverte des lieux puis la réalisation d’un travail, toujours en relation avec les collections permanentes ou temporaires (voir aussi notre cahier « Le Sup », page 14). Le musée de la Vie bourguignonne et d’Art sacré propose ainsi les « Ateliers du mercredi », pour les 4-6 ans le matin et pour les 7-13 ans l’après-midi. L’inscription (gratuite) est valable pour toute l’année. Des médiatrices culturelles accompagnent les enfants et les aident à fabriquer des œuvres avec les matériaux adaptés : les boutiques miniatures, la vannerie, etc. Confortablement installés dans les combles du bâtiment, les créateurs en herbe ont également accès à un coin lecture. Le Musée archéologique, de son côté, présente également ses propres « Ateliers du mercredi », l’après-midi, selon le même concept : des visites encadrées, suivies de

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Un atelier au musée des Beaux-Arts.

l’élaboration d’objets d’après les techniques les plus proches de celles utilisées à l’origine. Exemples de sujets abordés : la monnaie gauloise, ou les pavements au Moyen Âge. Le tout est gratuit et est ouvert aux 8-12 ans. AIDER À DÉFINIR L’ÉMOTION RESSENTIE. Le musée des Beaux-Arts a la particularité de s’adresser aux enfants mais aussi aux familles. L’offre est articulée suivant deux axes. Pour les seuls bambins, de 4 à 13 ans, des ateliers d’arts plastiques, sous la forme de séries de trois séances le mercredi, sont doublés par des événements ponctuels le dimanche. Pour les familles, des visites ludiques sont proposées le dimanche. Dans les deux cas, elles peuvent être gratuites ou payantes. L’objectif affiché est d’apprendre à regarder une œuvre d’art, de donner des clés de compréhension, d’aider à définir l’émotion ressentie, et de rendre familiers l’univers et la fréquentation des endroits de culture. Par ailleurs, la rénovation en cours de l’imposante bâtisse qui accueille le musée a été

EN PRATIQUE MUSÉE DE LA VIE BOURGUIGNONNE/ MUSÉE D’ART SACRÉ Monastère des Bernardines 17, rue Sainte-Anne 03 80 48 80 90 Service des publics : 03 80 48 80 97 MUSÉE ARCHÉOLOGIQUE 5, rue Docteur-Maret 03 80 48 83 70 MUSÉE DES BEAUX-ARTS Palais des Ducs et des États de Bourgogne 03 80 74 52 09 http://mba.dijon.fr

l’occasion d’une réflexion sur une présentation plus axée vers le jeune public. Et cette saison, le peintre dijonnais Jean Bertholle (1909-1996) sera mis à l’honneur sur le thème « La matière et l’esprit ». Il servira de source d’inspiration à tous et toutes. Durant l’été, le public visé ne se cantonne pas aux Dijonnais mais cible également les touristes de passage dans notre commune. En outre, tous les deux ans, les réalisations sont exposées au sein même des établissements. Pour 2011, elles seront visibles fin juin pour des durées qui s’étalent de quinze jours à tout l’été. Enfin, dans le cadre de « Vacances pour ceux qui restent », des animations variées sont prévues dans les trois musées. N’hésitez pas à vous renseigner (voir encadré). L’objectif des personnels, motivés par une forte volonté de partage, semble en tout cas atteint. Pour preuve, ces quelques réflexions glanées au hasard : Les animatrices, elles sont sympas !, ou Ici on ne s’ennuie pas, voire C’est mieux que la télé… Tout est dit !


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RECENSEMENT DE LA POPULATION CONCERT SOLIDAIRE

MILLE CHŒURS POUR UN REGARD es chorales dijonnaises Reflets du canal et les Après-midi chantants, de l’Office des personnes âgées de Dijon (Opad), organisent un concert au profit de la recherche médicale en ophtalmologie et de l’aide aux personnes déficientes visuelles, les deux missions essentielles de l’association Rétina France. Dimanche 3 avril à 16 h Église Sainte-Chantal, avenue Eiffel Rens. : 03 80 70 02 03

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UNE OBLIGATION ! ans les villes de plus de 10 000 habitants comme Dijon, le recensement de la population a lieu tous les ans, en début d’année. Pour 2011, il s’est déroulé entre le 20 janvier et le 26 février derniers, période pendant laquelle 8 % des foyers dijonnais ont été recensés. Un rappel cependant : la participation au recensement de la population fait partie des devoirs des citoyens ; celui-ci étant obligatoire (article 7 de la loi n° 51-711), nul ne peut s’y soustraire sous peine de sanctions financières conformément à l’article 131-13 du code pénal. Ce rappel n’est pas fortuit. En effet, cette année, trop d’agents recenseurs ont exercé leur mission dans des conditions inacceptables : insultes, propos racistes, agressivité, comportements violents… Au-delà de la collecte et de son caractère obligatoire, l’enjeu du recensement est d’une importance capitale pour les Dijonnais. De son résultat découlent les décisions des pouvoirs publics pour mieux répondre aux besoins de la population dans les années à venir.

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REPAS À DOMICILE

UN NOUVEAU PRESTATAIRE estiné aux Dijonnais de plus de 60 ans qui éprouvent des difficultés à préparer leurs repas, de façon temporaire ou à plus long terme, le service des repas à domicile s’organise autour d’une livraison 5 jours sur 7 de repas individuels en liaison froide, permettant de proposer des repas 7 jours sur 7. La mise en place de cette prestation s’effectue sur simple appel téléphonique et sans frais de dossier. La municipalité a depuis peu changé de prestataire pour renforcer son exigence de qualité des repas. Depuis le 1er janvier, c’est donc la société Desie (groupe Id’ees) qui assure la production des repas livrés, à la satisfaction des quelque 550 bénéficiaires des repas à domicile. Ce changement n’entraîne aucune modification de tarif pour les usagers (les tarifs sont fixés en fonction des revenus, avec une possibilité de prise en charge partielle du repas par l’aide sociale légale ou l’allocation personnalisée à l’autonomie) et permet l’utilisation de sacs biodégradables. Si ce service est aujourd’hui indispensable à nombre de seniors, il permet en outre de rassurer les familles. En effet, les visites régulières des livreurs peuvent être l’occasion d’un échange convivial, et ces agents expérimentés donnent l’alerte en cas de situation anormale : chute, malaise, non-réponse de la personne. Ils peuvent aussi veiller à la bonne conservation des repas en proposant leur mise au réfrigérateur et vérifier les dates limites de consommation. Rens. : Direction des retraités et des personnes âgées Service de livraison des repas à domicile – Tél. : 03 80 48 83 90

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VOUS AVEZ PLUS DE 60 ANS… C’EST POUR VOUS EN MARS ! MERCREDI 9 MARS À 14 H 30 surprise-partie, salle Camille-Claudel (4, rue Camille-Claudel) MERCREDI 16 MARS À 14 H 30 spectacle de cirque, salle CamilleClaudel (4, rue Camille-Claudel) JEUDI 31 MARS À 14 H 30 Les Causeries du jeudi : « Trois botanistes bourguignonnes », hôtel de Vogüé (8, rue de la Chouette) JEUDI 7 AVRIL À 14 H 30 thé dansant, salle Devosge (7, rue Devosge)


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BOCAGE CENTRAL

HÔPITAL DE POINTE Recréé autour d’un performant plateau technique, partageant moyens matériels et humains, le Bocage central concrétise de nouvelles compétences dans la prise en charge des patients, tous soins confondus. Sa nouvelle organisation en fait un établissement de pointe d’envergure régionale.

LES FAITS Fini la répartition par services. Place désormais à une logique polaire, autour d’un seul et puissant plateau technique mettant en commun toutes les spécialités médicales et chirurgicales. Par sa conception architecturale, le Bocage central a fait de la lumière naturelle un des éléments de l’organisation interne. Ses activités de courts séjours sont renforcées de 25 salles d’opération, de 40 lits de surveillance postinterventionnelle, d’un plateau d’imagerie de haut niveau, ainsi que des services d’urgence et de réanimation. Démarrés il y a cinq ans, les travaux s’achèveront fin 2012.

LES ENJEUX

La réunion et le partage des moyens techniques et humains fait du Bocage central un véritable pôle santé à rayonnement régional. En plus de ses évolutions fonctionnelles et technologiques, la nouvelle organisation innove par la qualité des prestations offertes, avec en particulier un mode d’hospitalisation de courts séjours et de semaine en chambres ergonomiques d’un ou deux lits. Et un guichet d’accueil et d’orientation propre à chaque étage qui privilégie aussi la prise en charge des patients.


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le saviez-vous ? LE JEU DES SEPT COULEURS. Inspirée du jeu du tangram

– sorte de puzzle chinois –, une signalétique colorée permet le repérage aisé des différents services. Du mauve à l’orange, sept couleurs claires et apaisantes

sont déclinées en fonction des étages pour identifier chaque spécialisation. Le bleu, par exemple, repère au premier niveau la chirurgie cardio-vasculaire.

BOCAGE CENTRAL RÉUNIT ET PARTAGE SES MOYENS LE REGROUPEMENT HOSPITALIER SUR UN SEUL SITE PASSE PAR LA RECOMPOSITION DE TOUT LE FONCTIONNEMENT DE L’HÔPITAL ET PAR UNE CONCEPTION NOUVELLE DES SERVICES EN QUATRE PÔLES, AVEC UNE MEILLEURE PRISE EN CHARGE DES PATIENTS. ommencé le 29 novembre 2010, le transfert de l’Hôpital général a pris fin le 8 février dernier, au rythme de 300 m3 par jour. L’équivalent d’un déménagement de 110 pavillons individuels chaque jour, remarque Martine Maigrot, responsable du projet Bocage central. Parallèlement, les derniers services du bâtiment d’hospitalisation et de consultation, construit au Bocage en 1962, ont été déplacés dans le nouvel ensemble. Une cure de jouvence affectera cette unité et constituera une nouvelle aile dédiée à la chirurgie ambulatoire. Quelques anciens bâtiments seront également démolis ou restructurés, et une galerie de liaison sera édifiée avant que les derniers soins encore dispensés à l’Hôpital général (ORL, ophtalmologie, odontologie, neurologie, rhumatologie, psychiatrie…) ne soient rapatriés à leur tour. Ils compléteront la refonte totale du Bocage en un pôle hospitalo-universitaire de première envergure, misant aussi sur l’impact du tramway pour son accessibilité.

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Moins spectaculaire que les premiers travaux, la seconde phase de transformation aboutira fin 2012.

LA LOGIQUE DES PÔLES

À cet horizon, l’établissement aura consolidé son statut régional autour de son plateau technique fonctionnant selon une logique de quatre pôles médicaux et chirurgicaux. Telle est l’innovation majeure, sans que soit accru le potentiel d’accueil, estimé à 1 700 lits et places pour le centre hospitalier universitaire (CHU). Notre regroupement sur un site unique vise à apporter une fonctionnalité médicale et soignante nouvelle, améliorant les conditions de prise en charge des patients, ce que ne pouvaient plus permettre des services éclatés sur plusieurs quartiers, explique Pierre-Charles Pons, directeur général du CHU de Dijon. Seul le secteur gériatrique de Champmaillot sera maintenu sur son site actuel, rue de Mirande. À terme, une unité de

courts séjours est cependant envisagée au Bocage central. La chirurgie ambulatoire, où le patient est admis le matin et ressort le soir, a été privilégiée. Et de nouvelles modalités ont présidé à l’organisation des lieux : espaces lumineux ouverts sur l’extérieur, agrémentés d’un code couleur selon les niveaux ; à l’intérieur, guichet administratif et de secrétariat médical à chaque étage, ce qui rend plus souples les formalités en partie réalisées avant toute admission. Sur les mêmes bases, le service régional d’accueil des urgences (SRAU), doté d’une hélistation et d’une capacité de 48 lits, regroupe les urgences préhospitalières (Samu et Smur) encore stationnées à l’Hôpital général. En termes logistiques, le CHU est d’ores et déjà à la pointe des organisations actuelles, et conçu pour s’adapter aux évolutions futures, certifie le professeur Girard, président de la commission médicale d’établissement qui a contribué à la construction du nouvel hôpital. Rens. : www.chu-dijon.fr

LE CHU EN CHIFFRES (données 2009) 1 599 personnels médicaux, dont 1 116 praticiens, internes et étudiants 4 900 personnels non médicaux, dont 3 186 soignants et éducatifs (de l’infirmier au psychologue) 1 719 lits et places médicalisées, dont ceux de la maternité et de Champmaillot 368 726 journées d’hospitalisation 996 332 actes exécutés 27 437 hospitalisations de jour 2 964 journées en chirurgie ambulatoire 23 817 examens de scanner


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LES GRANDES ÉTAPES Mars 2005 : obtention du permis de construire Septembre 2006 : début du chantier 27 novembre 2007 : pose officielle de la première pierre Septembre 2010 : fin de la première phase des travaux, conduits tout en maintenant les activités de l’hôpital 16 et 17 octobre 2010 : journées portes ouvertes au public

Du 29 novembre 2010 au 8 février 2011 : transfert de l’Hôpital général 14 février 2011 : démarrage de la seconde phase des travaux : rénovation du bâtiment d’hospitalisation et de consultation (dit bâtiment 62) et destruction de bâtiments annexes Fin 2012 : affectation au Bocage des dernières activités encore pratiquées à l’Hôpital général

UNE SEULE ENTRÉE ET 1500 PLACES DE PARKING EN ATTENDANT L’ACCÈS DIRECT DU NOUVEL HÔPITAL EN TRAMWAY, NOUS VOUS PROPOSONS QUELQUES REPÈRES, EN BUS, EN VOITURE ET EN NAVETTE DEPUIS LES PARKINGS-RELAIS.

a transformation de l’hôpital a aussi permis de reconfigurer les voies d’accès et de circulation autour et à l’intérieur du site. L’ancienne entrée nord (à l’angle des boulevards Jeanne-d’Arc et Maréchalde-Lattre-de-Tassigny) est définitivement fermée, hormis pour les urgences, qui disposent le long du boulevard d’une entrée réservée. Désormais, l’accès s’effectue par le sud du complexe hospitalier. Le fascicule remis au public peut servir de vade-mecum pour la nouvelle offre en stationnement. Quatre aires gratuites ont été fléchées, mais les perturbations dues aux travaux du tramway ne favorisent pas encore l’assimilation des nouveaux repères. C’est le cas, par exemple, du parking de la Patinoire, d’une centaine de places, situé boulevard Trimolet et accessible en sens unique depuis la place GénéralRuffey.

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QUATRE NAVETTES GRATUITES

Le principal parking est aménagé sur le site même de l’hôpital, auquel on accède depuis le rond-point Mazen (à l’angle des rues Paul-Gaffarel et Professeur-Marion). En communication directe avec l’entrée sud de l’hôpital, les 616 places créées ne souffrent d’aucune difficulté. L’astuce serait de privilégier le service des quatre navettes gratuites affrétées par le centre hospitalier. Elles assurent toutes les cinq minutes la desserte entre deux parkingsrelais, Mazen-Sully et Portes de Mirande, à proximité de l’échangeur de la rocade est. Soit une capacité supplémentaire de plus de 600 places. Plus au nord-est du site, un parking d’environ 200 places, rue DocteurSchmitt, est aussi desservi par une navette. Autres solutions : utiliser Velodi, qui dispose d’un dépôt boulevard

Maréchal-de-Lattre-de-Tassigny, ou les transports urbains. Trois lignes Divia desservent le secteur via les arrêts « Hôpital d’enfants », « Maternité » et « CHU » : le bus 17 (direction Grésilles-Quetigny), la liane interquartiers Corol, qui marque un arrêt à l’hôpital d’enfants, et le bus 16 (direction Neuilly-lèsDijon) via le centre-ville. Toute-

fois, pour cette dernière ligne, un changement de correspondance est à prévoir en centre-ville, place du Théâtre. L’arrivée prochaine du tramway annulera cependant tous ces aléas. Le cœur du Bocage sera relié depuis la gare en 15 minutes. Rens. : www.chu-dijon.fr, rubrique « Accès »


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TOUTES LES URGENCES SUR UN MÊME NIVEAU ENTRETIEN AVEC LE DOCTEUR DIDIER HONNART, MÉDECIN-CHEF DU SERVICE DES URGENCES ADULTES

Dijon Mag : Quels sont les grands changements apportés par le transfert des urgences au Bocage ? Didier Honnart : La superficie a été multipliée par quatre. Ce qui permet de bien distinguer les différents circuits, avec un accueil où les patients sont « triés » (en terminologie médicale), une salle d’accueil des urgences vitales (Sauv) et une salle de déchoquage pour les urgences lourdes, en prise directe avec le scanner.

Un accidenté, par exemple, peut être acheminé directement de l’hélistation par un ascenseur prévu à cet effet. Toute l’organisation médicale a été optimisée. Un circuit long (pour une entorse, par exemple) et un circuit court, en fonction de la pathologie, doté d’une zone de surveillance de très courte durée. Une permanence d’accès aux soins de santé (Pass) a rejoint le plateau. Ce qui n’a pas changé, en revanche, c’est notre capacité en lits. Quant

au Samu et au Smur, encore basés à l’ancien hôpital, ils rejoindront prochainement le Bocage, complétant le plateau technique des urgences. DM : Quels changements pour les patients ? DH : Les malades ne sont plus transportés d’un hôpital à un autre. Toutes les unités d’urgence – médicales, chirurgicales, psychiatriques… – sont sur un même niveau. Le but que nous

nous sommes fixé est d’atteindre une envergure régionale où les urgences fonctionnent en réseau. Par ailleurs, s’il n’y a pas de lit immédiatement disponible, nous pouvons temporiser quelques heures avant qu’un patient ne soit admis. Autre cas, si un accident vasculaire cérébral (AVC) survient lors d’une consultation, la proximité des autres services permet que le cardiologue intervienne directement aux urgences.

RÉDUIRE LES DÉPLACEMENTS DES PATIENTS ENTRETIEN AVEC LE PROFESSEUR CLAUDE GIRARD, PRÉSIDENT DE LA COMMISSION MÉDICALE D’ÉTABLISSEMENT.

Dijon Mag : Quel est le rôle de la commission médicale d’établissement, ou CME ? Claude Girard : La CME est une assemblée de médecins élus par leurs pairs. Elle se réunit une fois par mois et participe directement à la vie de l’établissement à travers diverses commissions, veillant autant à la qualité des soins qu’à la gestion de l’hôpital avec la direction et les chefs de pôle. Elle définit entre autres les besoins futurs en recrutements médicaux, ainsi que le projet médical, très axé sur l’innovation dans notre CHU. Un de ses rôles

a été de contribuer à la construction et de valider l’organisation médicale du nouvel hôpital. La validation du plan d’achat du matériel médical est aussi du ressort de la CME. DM : Quelles sont les points forts à retenir ? CG : Nous avons essayé d’être très imaginatifs, en liant l’architecture à l’organisation des soins, avec une conception d’étages regroupant toutes les spécialités d’un pôle – sur un même étage, un malade peut trouver tous les spécialistes qui le concernent –

et la prise en charge optimisée des patients, en organisant des circuits et durées de prise en charge les plus courts possibles, c’est-à-dire en réduisant au maximum les déplacements des patients d’un service à l’autre. DM : Par exemple ? CG : Aux urgences, un patient grave pris en charge en salle de déchoquage passe un scanner dans la salle située immédiatement à coté. Si besoin est, il est facilement transférable en salle de réanimation, qui est attenante, ou aux blocs opératoires, situés

directement en dessous, via un ascenseur spécialement dédié. Par ailleurs, en ce qui concerne l’organisation administrative, à chaque étage un guichet unique, administratif et de secrétariat médical permet également plus d’efficacité dans l’accueil.


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UNE ARCHITECTURE FONCTIONNELLE ET ÉCONOME SPÉCIALISTES DES HÔPITAUX, LES ARCHITECTES DE GROUPE-6 (GRENOBLE) ONT FAIT DE LA LUMIÈRE NATURELLE ET DES ÉCONOMIES D’ÉNERGIE LE FIL CONDUCTEUR DE LEUR PROJET.

e qui surprend le visiteur, c’est la générosité de la lumière à l’intérieur du bâtiment à la silhouette élancée. Même les blocs opératoires, situés au rez-de-jardin, bénéficient d’ouvertures vitrées : un confort de travail pour les médecins, et un côté pratique pour l’entretien des locaux. Des patios entre chaque élément du plateau technique, bâti en dessous du niveau du terrain, perpendiculairement au bâtiment principal, apportent un éclairement naturel et une touche de verdure. Déployée sur une grande longueur, la forme courbe du bâtiment principal

C

favorise aussi la diffusion de la lumière du jour. L’accueil général des patients et des visiteurs est également généreusement vitré, ainsi que les coursives des quatre étages d’hébergement des malades, organisés par spécialité (neurosciences, cardiologie et pneumologie, pathologies digestives…). La lumière naturelle baigne largement les chambres, avec des fenêtres implantées de telle façon que le patient puisse bénéficier d’une vue sur l’extérieur depuis son lit. Les chambres situées au sud profitent en outre des espaces arborés du site. La façade de

verre du bâtiment, ponctuée de zinc et d’inox, contribue à cet effet de transparence.

ÉCONOME EN ÉNERGIE

Les services techniques, dirigés par Martine Maigrot, ont travaillé étroitement avec les architectes pour trouver des sources d’économies d’énergie. L’électricité est en effet l’un des plus gros postes de dépense dans un hôpital, en raison des équipements médicaux et des dispositifs d’hygiène imposés par la réglementation sanitaire. Particulièrement énergivore, le trai-

tement de l’air est cependant indispensable dans un établissement de soins. Aussi le bâtiment est-il conçu de façon à éviter les déperditions de chaleur en hiver et à emmagasiner le moins de calories possible en période estivale. Sa forme compacte le favorise. Construit en béton, le bâtiment porte une double isolation, par l’intérieur et par l’extérieur. Le verre, omniprésent, n’a qu’un rôle esthétique. La façade sud, dont l’ensoleillement est bénéfique en hiver, est dotée de brise-soleil pour éviter une surchauffe l’été. Le groupe froid, indispensable aux laboratoires, ainsi qu’au rafraîchissement et à l’assainissement de l’air ambiant, récupère les calories pour les réinjecter dans le circuit interne. En revanche, il n’a pas été possible de récupérer l’eau pluviale des toitures pour une utilisation dans les sanitaires : la réglementation hospitalière ne l’autorise pas.


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LES TRÉSORS INATTENDUS DE L’HÔPITAL GÉNÉRAL âtis à partir du XVe siècle jusque dans le milieu des années 1970, les nombreux bâtiments de l’Hôpital général ont révélé lors du déménagement un aspect inattendu : ils renferment pas moins de 2 300 objets inscrits à l’inventaire des Monuments historiques. Les plus précieux, au nombre de 575 – pots à pharmacie, instruments, mais aussi objets religieux –, vont intégrer les vitrines des musées de la Vie bourguignonne et d’Art sacré, après une indispensable opération de dépoussiérage et de restauration. Témoins de cinq siècles de pratique hospitalière, le CHU exposera régulièrement ces objets dans des espaces

B

dédiés, au rez-de-chaussée de Bocage central. Les objets du XXe siècle, pour l’instant dénués de valeur patrimoniale, méritent aussi toute leur place. Car il faut penser à les transmettre aux générations futures, précise Adeline Rivière, historienne de l’art au CHU. À la fin de l’année, une sélection de mobilier et d’instruments contemporains sera par ailleurs mise aux enchères publiques. Encore occupé au tiers de sa surface jusqu’en 2013, le site de l’Hôpital général est voué à être vendu. Le produit de la vente évitera au CHU d’emprunter pour acquérir de nouveaux équipements ; il servira aussi à la création de réserves adaptées pour

les objets, indique Barthélemy Mayol, directeur général adjoint, qui tient à rassurer les Dijonnais. Nous ne céderons pas les lieux dans n’importe quelle condition, prévient-il. L’acquéreur aura l’obligation d’entretenir le patrimoine protégé, et le

projet d’aménagement devra être conforme aux objectifs de la ville de Dijon. En plus de la chapelle Sainte-Croix-de-Jérusalem – le plus ancien édifice – l’endroit abrite l’apothicairerie, une copie du Puits de Moïse et la grande chapelle.

QUELLES IMPRESSIONS AVEZ-VOUS DU BOCAGE CENTRAL ?

Odile Proust

Chantal Chauvelot

Jacques Benner

HABITANTE D’AVALLON

HABITANTE DE SAINT-APOLLINAIRE

HABITANT DE CHENÔVE

Je n’ai pas repéré le nouveau bâtiment où je dois continuer mes soins. Mais je fais une totale confiance au personnel soignant, qui m’a prévenue de mon déménagement imminent. Je suis allée me promener jusqu’au hall d’entrée. J’ai trouvé cela impressionnant, avec tous ces grands couloirs !

Avant d’accompagner ma maman en consultation, je suis venue la veille avec mon mari, en éclaireurs… J’ai bien fait ! Les lieux sont immenses. Nous n’avons pas l’impression d’être dans un hôpital. La cour intérieure me fait même penser à l’entrée du Parlement de Strasbourg. Les indications aux ascenseurs sont très précises et la circulation est fluide. Je regrette cependant que le parking soit trop petit.

Je ne connais pas encore le nouveau service de cardiologie, où je vais poursuivre mon suivi dès mon retour de maison de repos. Je sais déjà que le site est superbe et ultramoderne, avec une communication accrue entre les différents services. Je mets toute ma confiance dans cette nouvelle unité et aussi dans l’équipe médicale, très aimable et très présente.


| vie de quartier |

CALENDRIER DES COMMISSIONS DE QUARTIER

FONTAINE-D’OUCHE

Pour le 1er trimestre 2011, les neuf commissions de quartier se réuniront en mars et avril, à 19 h.

’association France Alzheimer Côte-d’Or organise son loto annuel le 12 mars, à la maison de quartier de la Fontained’Ouche. Une initiative originale pour soutenir les actions de l’association, avec de nombreux lots à gagner, dont une télévision et un lecteur DVD. Les bénéfices recueillis permettront de diversifier l’aide aux malades et à leurs proches, avec notamment la mise en place d’un « café Alzheimer » et d’une halte-garderie. Une réunion d’information suivra, « La maladie d’Alzheimer, si nous en parlions ? », le 16 mars de 14 h à 17 h, toujours à la maison de quartier de la Fontaine-d’Ouche. À noter également sur son agenda, les quatre prochaines dates de permanence de l’association, à la Maison des associations, 2, rue des Corroyeurs : les jeudi 10 et 24 mars et les jeudi 7 et 21 avril, de 14 h 30 à 16 h 30. Loto – Samedi 12 mars à 14 h 30 Maison de quartier de la Fontaine-d’Ouche Rens. : 03 80 45 39 44

QUARTIER NORD Varennes - Toison-d’Or - Joffre : vendredi 18 mars, 7-9, rue du Plein-de-Pouilly (salle de réunion, RDC) Maladière-Drapeau-Clemenceau : mardi 22 mars, grand salon de l’Auditorium (entrée des artistes) Grésilles : mercredi 30 mars, Centre de rencontres internationales (CRI), 1, avenue Champollion (salle Western Cape)

QUARTIER SUD-EST Chevreul-Parc : mercredi 16 mars, gymnase de l’école de la Colombière Centre-ville : mercredi 30 mars à 19h15, bibliothèque centre-ville La Nef Université : jeudi 14 avril, Latitude 21, 33, rue de Montmuzard

QUARTIER SUD-OUEST Fontaine-d’Ouche - Faubourg-Raines - Larrey : mercredi 6 avril, centre social de la Fontaine-d’Ouche Montchapet : lundi 11 avril, salle polyvalente de l’école élémentaire Montchapet Bourroches - Port-du-Canal - Valendons : jeudi 14 avril, gymnase de l’école des Valendons Rens. : 03 80 74 70 94

MANSART

CLOWNERIE ET FIL DE FER ieille fille aux allures paysannes, Mirabelle rêve encore de devenir danseuse étoile. Pour échapper à la solitude, elle aime partager ses aventures et transmettre sa joie de vivre un peu déjantée. Interprétée par Jennifer Hugon, créatrice de la Cie La Conserverie, c’est un spectacle détonnant, La Tête en confiote, que vous pourrez découvrir au Théâtre Mansart le 18 mars prochain, mêlant clowneries et numéros de fil. Un événement coorganisé par le Théâtre Mansart et l’association Cirq’ônflex. En deuxième partie de soirée, l’équipe de Cirq’ônflex profitera de l’occasion pour présenter en avant-première la programmation du festival urbain Prise de cirq’, qui se déroulera du 12 au 17 avril 2011. Vendredi 18 mars à 20 h 30 – Théâtre Mansart Rens. et réservations : 09 81 98 30 54 Courriel : contact@cirqonflex.fr

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LOTO ANNUEL

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| dijon vu par… |

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LA SCÈNE TECHNO DIJONNAISE CONNAÎT DE BEAUX JOURS EN « LIVE » OU EN « MIX », ET ATTIRE UNE LARGE JEUNESSE BRANCHÉE ÉLECTRO. REGARD D’UN DIJONNAIS FÉRU DE « BEATS ».

ANTHONY GÉNÉRATION DANCEFLOOR mplis, haut-parleurs, platines, tables de mixage, casques sur les oreilles pour savourer des samplers* d’où émergent scratches* et riffs*… Tel est l’environnement favori d’Anthony Pruvost, 25 ans, fervent des DJs et des dancefloors dijonnais où la musique électronique bat son plein. Je ne suis pas un guest [un invité], comme Luis Cunha, rencontré lors de différents concerts, prévient-il, tout aussi à l’aise à parler de sa passion qu’à manier les crossfaders*. Avec des idées bien arrêtées sur les marques fétiches dont il devrait s’entourer, il sait que cet investissement n’est pas encore à sa portée. Et d’énumérer un équipement encore dans les limbes : platines à entraînement direct, tête de lecture lisant dans les deux sens…

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ENVIE DE TRANSMETTRE. Alors, c’est en mordu des nuits dijonnaises qu’il se livre, absorbé pour l’instant par son examen d’auto-école et un projet professionnel assez éloigné de la musique… Dijon n’est plus la place qu’elle était. Il faut passer à autre chose, convient celui qui – malgré son jeune âge – a fréquenté L’An-fer, scène mythique de la technomania. Marqué par la génération numérique, c’est dans un bar de nuit, à deux pas de chez lui, qu’il ancre ses soirées. L’établissement y reçoit une filiation de DJs à la pointe des nouvelles technologies, comme Label NFR dans une variante techno-rap. J’apprends beaucoup auprès d’eux car, chez les DJs, il y a une envie de transmettre. C’est là, par exemple, qu’il a sympathisé avec Colin Dale, dont la techno house chauffa L’An-fer à blanc. Plus loin, s’escriment d’autres pointures, plus hard techno selon Anthony. Le DJ Cellophan est l’un de ceux qui l’abondent en conseils. Pour un set, il faut écouter 30 fois ses samplers pour trouver ses scratches, assure-t-il. Quelques mentors font des apparitions qu’à aucun prix Anthony ne veut manquer. Comme le compositeur Joachim Garraud, de passage au Zénith en janvier dernier, lors de la soirée « Live from Staps », conçue par les étudiants. Près de 6 000 accros 100 % dance jusqu’à l’aube ! L’association Octarine, la péniche Cancale et La Vapeur, aux programmes éclectiques, annoncent régulièrement des DJ sets* sous labels indépendants. Le label dijonnais Monsieur Charles ou Kaesis sont même de la partie pour les envolées pyrotechniques du 14 Juillet. Aux derniers concerts de rentrée, Vitalic et Laurent Garnier embrasèrent aussi la place de la Libération. De quoi fournir encore de belles soirées à Anthony Pruvost. * Voir encadré.

PETIT LEXIQUE 0CROSSFADER0 potentiomètre contrôlant le niveau sonore. 0DANCEFLOOR0 piste de danse. 0DJ0 abréviation de disc jockey. 0RIFF0 combinaison rythmique répétitive. 0SAMPLER0 échantillon de sons réunis en vue de les transformer. 0SCRATCH0 technique consistant à modifier la vitesse d’un disque. 0SET (OU MIX)0 enchaînement fluide de plusieurs compositions.


| bénévole à l’honneur |

PASSEPORTS BÉNÉVOLES

L’EXPÉRIENCE ASSOCIATIVE ENFIN RECONNUE L’Année européenne du bénévolat et du volontariat s’ouvre sous le signe de la reconnaissance du savoir-faire des bénévoles.

ancée en février dernier, l’Année européenne du bénévolat et du volontariat met en avant les multiples facettes des actions rendues par les bénévoles au sein de leurs associations. À l’instar de l’initiative européenne du Printemps de l’Europe, au mois de mai, la ville de Dijon soutient ces deux formes de sollicitude citoyenne. En France, le « volontariat », tel que le service civique, se distingue du « bénévolat », au sens où le bénévole choisit de consacrer aux autres une partie de son temps libre sans être rémunéré, rappelle Annie Jacob, déléguée départementale de l’association France Bénévolat.

L

PASSERELLE ENTRE EXPÉRIENCE ASSOCIATIVE ET VIE ACTIVE. Une série d’initiatives seront relayées cette année, comme la diffusion d’un passeport à l’intention des bénévoles. Ce livret, conçu par l’association France Bénévolat comme une véritable pas-

serelle entre l’expérience bénévole et la vie professionnelle, certifie les missions accomplies ou les formations obtenues. Il permet aussi de compléter une « validation des acquis de l’expérience » (VAE) équivalant à un diplôme, d’enrichir un CV, et constitue un atout lors d’un entretien d’embauche. Reconnu par le ministère de l’Éducation nationale et le ministère de la Jeunesse et des Solidarités actives, le document bénéficie aussi de l’appui de Pôle emploi, de l’Association pour la formation professionnelle des adultes (Afpa) et de la Fonda, avec le partenariat de la ville de Dijon. Le 10 février dernier, dix passeports ont été remis par les élus de la ville aux premiers bénéficiaires de la bourse aux permis de conduire, ces bénéficiaires ayant par ailleurs accompli, comme leur engagement le stipulait, 70 heures d’activité au sein d’une association en lien avec leur projet professionnel. D’autres manifestations sont prévues, avec,

en particulier, une Fête des bénévoles organisée le 13 avril prochain au Théâtre de la Fontaine-d’Ouche. Art, spectacles, musique et poésie autour d’actions citoyennes et intergénérationnelles constitueront le fil conducteur de nombreuses associations. Et le thème sera répercuté tout au long de l’année, notamment lors du Printemps de l’Europe, du Grand Déj’ des associations en septembre, de la Semaine de la solidarité en novembre et de la Journée mondiale du bénévolat, le 5 décembre. Prochainement, le site Internet www.dijon.fr mettra en ligne une bourse au bénévolat où seront transmis des offres d’activité. Rens. : France Bénévolat Côte-d’Or Maison des associations 2, rue des Corroyeurs Tél. : 03 80 74 38 11 www.passeport-benevole.org www.francebenevolat.org


| en chiffres |

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255,3

Les dépenses réelles de la ville s’élèvent à 255,3 millions d’euros en 2011. Sur 100 euros de dépenses, 3 euros sont consacrés à l’économie, 23 à la culture, 10 aux sports, 8 à la jeunesse, 17 à l’éducation, 15 à la voirie et à la propreté, 16 à la solidarité et à la petite enfance, et 8 euros à l’urbanisme et aux espaces verts.

2 000

Tous les 1er jeudi de chaque mois, les Dijonnais de plus de 60 ans se réunissent pour une après-midi thé dansant. Chaque année, près de 2 000 seniors viennent ainsi s’essayer au tango et autres valses.

11 210 000

La ville soutient activement le tissu associatif : 600 associations sur les 1 200 qui sollicitent une subvention obtiennent ainsi une aide. Une augmentation de 26 % par rapport à 2001, pour un montant total de 11 210 000 euros (+ 41 % par rapport à 2001).

440 51

Le logement et le renouvellement urbain sont l’une des priorités de la municipalité. D’ici à 2014, 680 logements à loyer modéré vont être créés sur l’agglomération, dont 440 à Dijon. Au final, pas moins de 1 700 logements seront créés sur l’agglomération chaque année, dont 1 000 à Dijon.

La ville compte 51 restaurants scolaires. Ils accueillent les 8 400 enfants inscrits, soit 84 % des élèves. Au total, quelque 909 000 repas y sont servis chaque année.

140 km

Depuis l’adoption du schéma directeur vélo en 2004, les aménagements cyclables ont fortement augmenté. Plus de 140 km de linéaires et 36 000 m2 de surfaces sont disponibles pour les usagers du vélo. Des projets vont encore venir compléter ce réseau, avec notamment 18 km le long de l’axe du tramway.

2011

Progressivement, d’ici le mois d’avril 2011, c’est l’ensemble du tracé qui sera concerné par les travaux de voirie et de plate-forme du tramway, puis par la pose de la voie ferrée proprement dite, enfin par les aménagements nécessaires aux stations – quais, équipements… – et l’installation des lignes aériennes de contact et d’alimentation.



| rencontre |

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REPÈRES

CHRISTOPHE QUERRY

TROUVE SA VOIX PLOMBIER DE MÉTIER, CHRISTOPHE QUERRY S’EST VITE DÉCOUVERT UNE PASSION POUR LES ÉTUDES ET LA LITTÉRATURE, JUSQU’À DEVENIR CHANTEUR LYRIQUE ET, POURQUOI PAS, DEMAIN, CINÉASTE.

ue Christophe Querry, Dijonnais d’adoption, ait choisi de se montrer chantant sous la douche au film participatif Life in a Day (Un jour dans la vie), en salles courant 2011, est un bon raccourci de son étonnant parcours. Le sujet de la vidéo de quelques minutes, sélectionnée parmi celles de dizaines de milliers d’internautes qui ont répondu à l’appel de Ridley Scott et Kevin Macdonald pour ce film, évoque à la fois son premier métier, plombier industriel, et celui qu’il exerce depuis une dizaine d’années : comédien et chanteur lyrique. J’ai plusieurs expériences de vidéos à mon actif, suite à des stages aux ateliers de l’École des beaux-arts de Dijon, et j’avoue que si cette participation pouvait m’ouvrir des portes vers la réalisation, je ne serais pas mécontent, note Christophe Querry, qui dévore les expé-

Q

riences avec un enthousiasme débordant. Après un projet de théâtre lyrique avec des lycéens de la région de Saint-Étienne, il réalisera dans quelque temps un documentaire avec des élèves de 3e du collège Clos-dePouilly à Dijon. Ensuite ? Il cherchera un producteur pour un long documentaire qu’il veut réaliser sur l’autisme, avec l’association dijonnaise L’Œil des licornes. FAIRE VIVRE UN PERSONNAGE PAR LE CHANT. Le chant, la comédie, ces deux passions sont venues au fil du temps. Le partage des bancs de l’Université pour tous de Dijon, à l’occasion de son service civil, lui donne une soudaine envie d’apprendre. Et même de dévorer, car il enchaîne dans la foulée un baccalauréat technologique, un cursus de cinq années en fac de droit et,

022 JUILLET 19670 Naissance à Nancy. 0ANNÉES 19900 DEA de droit et de sciences politiques. Suit parallèlement des cours du soir de chant au conservatoire de Dijon. 0MARS 20100 Décroche son diplôme d’État de professeur de théâtre. 024 JUILLET 20100 Participe au concours international des internautes et au film Life in a Day.

simultanément, le conservatoire de Dijon en cours du soir et des stages de théâtre. La folle envie de devenir artiste ne l’empêche pourtant pas de garder les pieds sur terre. J’ai fait un DEA de droit sans réelle idée de carrière, tout en me disant que ce diplôme serait bien utile si je ne parvenais pas à percer dans le milieu artistique, indique-t-il, prévoyant. C’est chose faite. À force de travail obstiné, d’un facteur chance et d’opportunités saisies au bon moment. Peu connu du grand public, le chanteur lyrique fait vivre un personnage par le chant. Les Dijonnais pourront d’ailleurs l’écouter au Bistrot de la scène du 16 au 18 mars, durant le festival Italiart (voir aussi page 9) et en avril à l’église Notre-Dame, dans une composition de chant baroque avec Karen Odgen, trompettiste, étudiante au conservatoire de Dijon.


| sports |

SHORT TRACK

LE CLUB DIJONNAIS GLISSE DE SUCCÈS EN SUCCÈS

RÉUSSITE ÉDUCATIVE

AIDE AU PAIEMENT DES COTISATIONS SPORTIVES onformément aux engagements pris par la municipalité, la ville de Dijon s’emploie à aider les familles modestes dans le règlement des cotisations sportives de leurs enfants. Une prise en charge qui varie de 25 % à 100 % du montant de la cotisation et qui est attribuée en fonction des revenus du ménage, afin que chaque écolier dijonnais scolarisé en primaire puisse s’inscrire au sport de son choix. Le coût de ce dispositif est estimé entre 80 000 et 100 000 euros pour la saison 20102011. Cette opération sera bien sûr reconduite pour la saison 2011-2012 : l’ouverture des inscriptions sera prochainement disponible sur le site Internet de la ville. Rens. : pôle accueil Berlier Tél. : 03 80 74 71 35 – www.dijon.fr

C ’est en 1973 que le short track (patinage de vitesse sur piste courte), sous l’impulsion de Christian Liabot, a fait son apparition à Dijon. Et l’aventure de la vitesse démarre sur les chapeaux de roue, puisque, à peine deux ans après sa création, le club dijonnais remportera ses premiers titres au niveau national. Par la suite, plusieurs patineurs s’imposent en sélection nationale et remportent de nombreux records et titres. Le club changera de nom à plusieurs reprises, et sera baptisé le Speedy on Ice Dijon-Bourgogne (SIDB) en 1991. Une année de prestige pour le club qui, au cours de la saison 1990-1991, remportera 145 médailles nationales, 42 titres français, 24 records de France et 4 records internationaux. En 1995, le club a reçu l’agrément du ministère de la Jeunesse et des Sports en qualité de centre de haut niveau, ainsi que la labellisation « Pôle espoirs ». En ce début d’année 2011, 70 licenciés patinent au SIDB. Certains jeunes sont très prometteurs et ont déjà les qualités techniques qu’avaient à leur âge des champions tels que Thibault Fauconnet ou Maxime Châtaignier. Bien que le club ne soit plus un pôle d’excellence (la patinoire municipale n’étant plus aux normes recommandées), tous, entraîneurs et patineurs, se réjouissent de la qualité de la glace et du travail fourni par les services de la ville pour faire le nécessaire afin que cette discipline sportive continue son chemin à Dijon.

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THIBAUT FAUCONNET ET MAXIME CHATAIGNIER

DEUX ATHLÈTES EN OR é en 1985 à Dijon, Thibaut Fauconnet est formé au Speedy on Ice Dijon-Bourgogne (SIDB), où il intègre le Pôle espoirs et remporte de nombreux titres dans la catégorie junior (3 coupes de France en 1999, 2000 et 2001 ; champion de France en 2000 ; plusieurs records de France…). C’est en 2008 que le Dijonnais intègre le Pôle espoirs d’Albertville, puis le Creps renommé de Font-Romeu en 2010. Étudiant à l’université de Perpignan, quintuple médaillé d’or aux championnats d’Europe de short track à Heerenveen, aux Pays-Bas, Thibaut Fauconnet est par ailleurs désigné par la Fédération française du sport universitaire (FFSU) porte-drapeau de la délégation française lors des 25es Universiades d’hiver en Turquie. J’ai été très honoré du choix de la FFSU, et très fier ! confie le Dijonnais, qui décidément cumule les titres : champion d’Europe et leader de la coupe du monde sur 1 000 m, 2e sur le 500 m, il a remporté jusqu’à présent 7 médailles d’or, 4 d’argent et 2 de bronze en championnat d’Europe depuis 2006. Autre jeune Dijonnais à faire parler de lui actuellement, Maxime Chataignier, 22 ans. Issu, comme Fauconnet, du SIDB, ayant comme lui rejoint Font-Romeu, il participe aux Jeux olympiques de Turin en 2006 et de Vancouver en 2010 au sein de l’équipe de France. Il est notamment sacré double champion du monde junior en 2006 sur 1 000 m et en relais, et champion d’Europe senior sur 1 000 m en 2009. Et c’est tout simplement l’actuel leader du championnat du monde sur 1 500 m. Rens. : http://speedyonice.free.fr

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DIJON FOOTBALL CÔTE-D’OR SEBASTIAN RIBAS, JOUEUR DE L’ANNÉE EN LIGUE 2 e magazine France Football a récemment élu l’attaquant uruguayen du DFCO, Sebastian Ribas, meilleur joueur du championnat de Ligue 2. Auteur de solides performances et de 16 réalisations la saison dernière, Ribas continue l’aventure en terres dijonnaises. Hélas, peut-être pour la dernière année, de nombreux clubs de l’élite (en Ligue 1 et à l’étranger) suivant avec intérêt les performances du Dijonnais. Rens. : www.dfco.fr

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Badminton Club de Dijon

PARCOURS DU CŒUR POUR UNE MEILLEURE SANTÉ CARDIAQUE ette année encore, la Fédération française de cardiologie et le club Cœur et santé dijonnais proposent leur traditionnel Parcours du cœur, avec de nombreux stands d’information et de dépistage, des démonstrations de gestes qui sauvent, et une course qui concentre quatre activités : marche, course à pied, roller et cyclisme. Lundi 3 avril à partir de 9 h – Berges du lac Kir Rens. : 03 80 30 80 61 www.fedecardio.com/parcoursducoeur

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PÉTANQUE TOURNOI NATIONAL DE DIJON e mois-ci verra la 21e édition du National de pétanque de Dijon, avec différents tournois proposés aux boulistes : National triplettes seniors, concours « Tête à tête », Grand Prix de la ville de Dijon Triplettes seniors, etc. Vendredi 11, samedi 12 et dimanche 13 mars Boulodrome et Parc des expositions Rens. : Mme Lega – Tél. : 03 80 41 89 68 www.petanquecd21.com

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CANOË-KAYAK CHAMPIONNAT DE BOURGOGNE SLALOM ompétition ouverte à tous les compétiteurs licenciés FFCK et titulaires au minimum du niveau « Pagaie verte eau vive ». Les catégories concernées : minimes, cadets, juniors, seniors et vétérans. Dimanche 3 avril Bassin de la Coulée-Verte Rens. : 03 80 45 32 83 www.canoekayak-bourgogne.fr

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BADMINTON LE MOIS DES VOLANTS e badminton est à l’honneur, en ce mois de mars, avec d’abord la 13e édition de l’Accrobad, proposé par le club de l’Union sportive des cheminots dijonnais (USCD). Un tournoi qui se déroule uniquement en doubles (double hommes, double dames et double mixte), ouvert à toutes les catégories et réservé aux licenciés. Et fin mars, il faudra aller du côté du Badminton Club de Dijon (BCD), qui reçoit, pour le compte du championnat de National 2, l’équipe de Wittenheim. Accrobad : samedi 12 et dimanche 13 mars – Gymnase des Bourroches Match BC de Dijon-BC Wittenheim : samedi 26 mars dès 13 h 30 – Gymnase Jean-Marc-Boivin Rens. : http://uscd-badminton.com http://bcdijon.com

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| à votre service |

NUMÉROS UTILES Allô Mairie Resto’ Mairie État civil et formalités administratives Élections Ramassage encombrants Objets trouvés Police municipale Police sanitaire CCAS (centre communal d’action sociale) Opad (Office des personnes âgées de Dijon)

0 800 21 3000 0 800 21 0519 03 80 74 53 60 03 80 74 59 03/04/05 0 800 12 12 11 03 80 74 52 22 03 80 74 51 53 03 80 48 80 60

LES MAIRIES ANNEXES Bourroches 32, boulevard Eugène-Fyot Fontaine d’Ouche 15, place de la Fontaine d’Ouche Grésilles 6, avenue des Grésilles Mansart 2, boulevard Mansart Toison d’Or 10 bis, place Granville

03 80 74 51 51 03 80 70 02 03

03 80 74 52 02 03 80 74 52 00 03 80 74 52 03 03 80 74 52 04 03 80 48 83 83

TRANSPORTS Velodi Divia SNCF Association artisanale des taxis de Dijon

0 800 200 305 0 800 10 2004 36 35 03 80 41 41 12

URGENCES Police secours Samu Pompiers Urgences depuis un mobile Pharmacie de garde Urgences gaz Urgences EDF Urgences techniques Lyonnaise des eaux Centre antipoison Médecin de garde SOS Médecins SOS Médecins consultations SOS 21 (visites, urgences médicales) Urgences dentaires dimanche et jours fériés Accueil sans-abri SOS Amitié

17 15 18 112 39 15 0 810 433 021 0 810 333 021 0 810 874 874 03 80 29 37 97 03 80 40 28 28 03 80 59 80 80 36 24 03 80 78 68 68 03 80 48 26 59 115 03 80 67 15 15

SOS Kiné SOS Mains SOS Vétérinaire Centre de soins infirmiers Drogue, alcool, tabac info service Sida info service Alcooliques anonymes 24h/24 Allô Enfance maltraitée Violences faites aux femmes Solidarité Femmes 21

03 80 53 70 00 03 80 44 48 46 0 811 88 99 88 03 80 41 66 66 0 800 23 13 13 0 800 840 000 03 80 30 27 00 119 3919 03 80 67 17 89

MÉDIATION FAMILIALE Depuis les réformes sur l’autorité parentale (loi du 4 mars 2002) et le divorce (loi du 26 mai 2004), le juge aux affaires familiales peut désormais, après avoir recueilli l’accord des personnes, recourir à la médiation familiale afin que, dans l’intérêt de l’enfant, elles trouvent par elles-mêmes une issue à leur conflit. Proposée initialement aux parents séparés, la médiation familiale s’adresse aujourd’hui à la famille dans sa diversité : parents, jeunes majeurs, grands-parents, fratrie, familles recomposées, et concerne la séparation aussi bien que la succession, la prise en charge d’une personne âgée, etc. Le médiateur familial, professionnel qualifié, indépendant, sans pouvoir de décision, assure aux personnes un cadre confidentiel favorisant la communication. Il permet entre autres aux parents, lorsqu’ils ne sont plus en mesure, à un moment de leur vie, de dialoguer pour résoudre leurs difficultés, de s’exprimer et de mettre en place les conditions indispensables de l’autorité parentale conjointe. Des permanences d’information sont organisées par les services de médiation familiale de Côte-d’Or les lundis, mardis, mercredis et jeudis de 9 h 30 à 12 h à la Cité judiciaire (entresol escalier 1), boulevard Georges-Clemenceau. Rens. : Centre de médiation Côte-d’Or – Cité judiciaire 13, boulevard Georges-Clemenceau – Tél. : 03 80 70 45 70 Espace médiation familiale – Caisse d’allocations familiales 31, rue Félix-Vionnois – Tél. : 03 80 67 12 64 – www.caf.fr Famille et médiation – 10, boulevard Rembrandt Tél. : 03 80 72 08 83 – www.mediation-familiale.org www.apmf.eu

SOLIDARITÉ FEMMES 21 Contre toutes les violences faites aux femmes, pour l’égalité et le respect entre les femmes et les hommes, Solidarité Femmes 21 accueille et écoute les femmes. L’association les accompagne dans les démarches sociales, juridiques, d’hébergement, mais propose également des groupes de parole, des ateliers pour les enfants ou des ateliers d’art-thérapie. Depuis 2005, Solidarité Femmes est aussi un organisme de formation et propose à ce titre plusieurs types d’interventions : des formations de sensibilisation ou d’approfondissement sur les questions liées aux violences conjugales ; des modules dans des formations construites par d’autres (exemples : centre de formation de la police, Creai, Irtess). Solidarité Femmes 21 – 4, rue Chancelier-de-l’Hospital Tél. : 03 80 67 17 89 – Courriel : solidaritefemmes21@wanadoo.fr Permanence à la Maison de la solidarité (centre commercial de la Fontaine-d’Ouche, niveau haut) le vendredi matin. Rens. : 03 80 45 99 80


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LOGEMENTS À LOYER MODÉRÉ ICF SUD-EST - MÉDITERRANÉE Immeuble Mazarin 10, avenue Foch – 21000 Dijon Tél. : 03 80 45 90 40 www.sud-est-mediterranee.fr OFFICE PUBLIC DE L’HABITAT OPAC DE DIJON 2 bis, rue Maréchal-Leclerc BP 87027 – 21070 Dijon cedex Tél. : 03 80 71 84 00 Courriel : courrier@opacdijon.fr Web : www.opacdijon.fr Agence de location 3, rue Chaudronnerie Tél. : 03 80 71 73 80 ORVITIS (OFFICE PUBLIC DÉPARTEMENTAL) Siège : 17, boulevard Voltaire BP 90104 – 21001 Dijon Cedex Tél. : 0 810 021 000 (prix d’un appel local) Web : www.orvitis.fr Agence Espace habitat : place des Cordeliers – Tél. : 0 810 021 000 SCIC HABITAT BOURGOGNE Le Katamaran Parc Valmy – 41, avenue Françoise-Giroud BP 30428 – 21004 Dijon Cedex Tél. : 03 80 50 56 50 – Courriel : siege.dijon@bourgogne.scichabitat.fr Web : www.bourgogne.scichabitat.fr SOCIÉTÉ NATIONALE IMMOBILIÈRE (SNI) 5, rue des Perrières Tél. : 03 80 76 84 44 www.sni.fr VILLÉO (ANCIENNEMENT LE FOYER DIJONNAIS ET NÉOLIA BOURGOGNE) 28, boulevard Clemenceau – BP 30312 21003 Dijon Cedex – Tél. : 03 80 68 28 00 Courriel : ste@foyerdijonnais.fr Web : www.foyerdijonnais.fr

GRAND DIJON 40, avenue du Drapeau – BP 17510 – 21075 Dijon cedex

DÉCHETTERIES Les déchetteries sont fermées les 1er janvier, 1er mai et 25 décembre. QUETIGNY – Bd de la Croix-Saint-Martin – Tél. : 03 80 71 03 13 DIJON – Rue Alexander-Fleming – Tél. : 03 80 23 94 94 CHENÔVE – Rue de Longvic – Tél. : 03 80 58 87 32 MARSANNAY-LA-CÔTE – Chemin rural n° 15, dit « chemin des Vaches » LONGVIC – Rue Jules-Guesde. Seule déchetterie habilitée à recevoir l’amiante-ciment (tuyaux, plaques planes et ondulées…) – Tél. : 03 80 68 03 91 HORAIRES D’HIVER

(jusqu’au 30 avril)

du lundi au vendredi le samedi le dimanche

9 h - 12 h et 14 h - 18 h 9 h - 13 h et 14 h - 18 h 9 h - 12 h

sauf Marsannay du lundi au vendredi le samedi le dimanche

9 h - 12 h et 14 h - 17 h 9 h - 13 h et 14 h - 17 h 9 h - 12 h

NUMÉROS UTILES Accueil Grand Dijon

03 80 50 35 35

Allô Tram

0 800 13 2013

Usine d'incinération

03 80 76 40 76

Centre de tri

03 80 76 49 90

Bac mal dimensionné

03 80 76 39 78

Composteur

03 80 76 56 26

Emmaüs

03 80 23 80 11

Encombrants sur rendez-vous

0 800 12 12 11

Déchets verts sur abonnement

0 800 12 12 11

Numéro vert : 0 800 12 12 11 www.grand-dijon.fr Courriel : collecteselective@grand-dijon.fr

L’ASTUCE DE MARS Les clés du tri À la maison, utilisez des boîtes hermétiques pour la conservation des restes, plutôt que le papier d’aluminium ou les films alimentaires, qui ne sont pas recyclables. Deux bonnes raisons de boire l’eau du robinet L’eau de la ville est écologique : disponible chez vous 24 h/24, sans emballage et sans déchet, l’empreinte écologique de votre eau du robinet est très faible. Et elle est saine : votre eau est rigoureusement analysée, traitée et contrôlée pour vous garantir une qualité irréprochable.

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c’est pour la vie !


| vous nous dites |

CIRCULATION

Le feu tricolore de la place Saint-Bernard/ boulevard de la Trémouille a été modifié et, depuis, ce ne sont que des embouteillages en permanence ! On met 20 minutes à passer ce feu, cela devient dingue ! Il n’y a aucune raison pour avoir effectué ce changement. Pouvez-vous voir avec les services de la voirie ce qu’il en est, afin que l’on revienne à la normale ? G.C.J. – Dijon

Les travaux du tram entraînent quotidiennement des adaptations des feux tricolores (près de 300 en 2010). Pour chaque intervention, les contraintes de chantier sont souvent fortes, et des choix sont nécessaires pour éviter notamment de trop perturber le réseau de transports en commun. Il s’agit là d’actions concertées et réfléchies. Concernant le feu tricolore de la place Saint-Bernard, les travaux de fouilles archéologiques qui se sont déroulés pendant trois semaines ont conduit à déplacer la traversée piétonne de la place Saint-Bernard en aval de la rue des Godrans. Le fonctionnement des feux a donc été modifié pour distribuer temporairement quatre mouvements distincts au lieu de trois. Ce sont donc environ 25 secondes qui ont été perdues sur le cycle total des feux de 95 secondes à l’heure de pointe. La diminution de ce temps de feu vert a été encore plus grande sur la rue de Montigny, qui n’accueille pas de transport en commun. Dans le même temps, la circulation boulevard de Brosses a été restreinte de trois à deux files. Une diminution trop importante du temps de vert aurait été préjudiciable pour les bus, dont le couloir dédié avait été supprimé pour la circonstance. Des services d’information sont mis en place pour permettre à chacun de suivre en temps réel les difficultés de circulation dans l’agglomération. La ville ne peut que vous recommander d’écouter, dans la mesure de vos possibilités, les communiqués diffusés le matin à 7 h 58 et 8 h 28 sur France Bleu Bourgogne, de consulter le site www.letram-dijon.fr, ou de téléphoner au 0 800 13 2010 (Info Tram).

EFFICACITÉ

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VOS COUPS DE CŒUR, VOS RÉACTIONS... CETTE PAGE EST FAITE POUR VOUS. ÉCRIVEZ-NOUS : Dijon Mag BP 1510 21033 Dijon cedex frebsamen@ville-dijon.fr

Je tiens à vous exprimer ma vive gratitude pour l’efficacité et la grande disponibilité des services techniques de la ville de Dijon. Le 12 janvier dernier, j’ai téléphoné pour signaler qu’un pneu avait été abandonné devant le portail d’une maison rue Marceau, ce qui n’aurait pas manqué de générer une décharge sauvage devant cet immeuble de caractère. Dès le lendemain, il avait été procédé à son enlèvement, et le chef du service concerné a même pris le soin de m’en informer par téléphone chez moi, le soir. De même, lors des importantes chutes de neige, la chaussée a toujours été rapidement salée et cela même le 25 décembre. Il est important de souligner toutes les initiatives qui contribuent au bien-vivre dans « la cité radieuse ». Aussi, vous serais-je reconnaissante de bien vouloir être mon interprète auprès de vos collaborateurs pour les féliciter de leur réactivité et les remercier. M.G. – Rue Marceau

Vos encouragements sont appréciés et nous vous en remercions. Les services techniques de la ville s’attachent véritablement à répondre au mieux aux désagréments rencontrés par les Dijonnais. Les gestes d’incivilité dont vous faites part sont, hélas, encore légion. Reste que le service « Allô Mairie » est effectivement plébiscité pour la qualité de l’accueil avec lequel le public est reçu par les agents de ce service de « guichet unique » pour l’ensemble des problèmes rencontrés par les Dijonnais. Les interventions, rapides, sont toujours louées et votre témoignage le souligne à nouveau. Concernant le Plan neige, là aussi, les agents mettent tout en œuvre pour agir au plus vite, tout en respectant les zones prioritaires définies par avant, afin de sécuriser au maximum les voies.


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POUR LE GROUPE SOCIALISTE, RADICAL DE GAUCHE, CITOYEN ET APPARENTÉS Douce France… En honorant Charles Trenet, disparu en 2001, l’univers acoustique de ce mois de février 2011 s’enivre de ses chansons avec une nostalgie de la douceur de vivre… En mars 2008, les Dijonnaises et les Dijonnais ont – dès le premier tour – porté la majorité de leurs suffrages sur la liste conduite par notre maire François Rebsamen. Trois ans – déjà – que la majorité municipale applique les grands axes du programme proposé, adopté. Une des ambitions reposait sur la volonté de rendre notre ville encore plus douce à vivre, en se dotant d’équipements complémentaires afin de parvenir à cette ville durable où la qualité de vie, de vivre ensemble de manière solidaire, constitue le cœur. En refondant totalement le plan local d’urbanisme (voté en juin 2010 sous le label Éco-PLU) pour intégrer le développement durable, nous avons changé de méthode. Ainsi fut adopté un urbanisme de projet, un urbanisme négocié en lieu et place d’un urbanisme de normes. En choisissant la ville des courtes distances, ce nouvel urbanisme créera les conditions de vie d’une ville apaisée. Mixité sociale, mixité fonctionnelle, modes de déplacement doux favorisés, comme la marche à pied et le vélo, sans oublier le tramway avec ses 20 km de lignes, redessineront notre cité. Accompagnés d’espaces publics de qualité, telles les futures places Darcy et République, de logements à très basse consommation énergétique produits en nombre et en qualité – à titre d’exemple, pas moins de 721 logements à loyer modéré

et à l’architecture innovante en 2010 –, un programme local de l’habitat (PLH) ambitieux favorisant aussi l’accession abordable, des opérations de réhabilitation – comme le 65, avenue Victor-Hugo – qui valorisent notre patrimoine, des écoaménagements – comme le quai des Carrières-Blanches à la Fontaine-d’Ouche –, 14 écoquartiers en prévision autour de ce tramway déclineront cette volonté politique d’une ville plus douce à vivre pour nos concitoyens. En ces temps de crise économique où la peur de l’autre, le repli sur soi crispent, grippent le fonctionnement de notre société, plus que jamais les politiques locales, de proximité, doivent s’ériger comme un rempart protecteur pour permettre à nos sociétés d’éviter de sombrer dans une organisation d’individualités où la solidarité risque de ne devenir plus qu’un lointain souvenir. Désormais ville référence en matière d’écologie, « Dijon la douce » offrira alors à tous ses habitants une douceur de vivre, un sentiment de quiétude retrouvée. Pierre Pribetich Groupe socialiste, radical de gauche, citoyen et apparentés 8, rue de la Chouette, 21000 Dijon Tél. : 03 80 36 41 77 Courriel : groupemajcm@orange.fr

POUR LE GROUPE DIJON MODEM « L’Homme », au Centre de nos préoccupations. Le Centre restera autonome s’il est capable de parler à gauche et à droite. Si nous sommes d’accord avec cette idée, alors tout est possible. Cela nécessite des objectifs, des relations claires, une façon de manager avec l’esprit d’entreprise, en bannissant la culture de la division, dans l’intérêt du plus grand nombre. Nous avons la ferme conviction : que l’on peut gouverner en prenant en compte les intérêts de tous les Français ; que l’on peut réformer en étant juste ; que l’on peut demander des efforts en les répartissant équitablement ; qu’il y a des raisons d’espérer, avec une autre vision. Il existe un autre projet, un autre idéal, une autre pratique de la politique. Notre projet humaniste intègre des valeurs de solidarité, de respect, de citoyenneté, de consensus national qui rend possible le vivre-ensemble pour nous et les générations futures. Nous ne voulons pas d’une société d’injustice et de rapports de forces. Le monde a changé, la politique doit changer. Face au choc de la mondialisation et de la récession économique, nous proposons des réponses concrètes dans un

climat d’unité, car nous sommes convaincus que ce n’est pas en opposant les uns aux autres que nous ferons avancer notre pays. Bien au contraire, c’est en opposant les citoyens entre eux que les extrêmes se développent… Des efforts sont indispensables pour espérer. Il nous faut rassembler pour que chacun sache qu’il ne sera pas oublié sur la route, loin des pratiques politiques désastreuses du clientélisme. C’est avec ces valeurs que le groupe Dijon MoDem inscrit son action au cœur de la majorité municipale, avec le souci de l’utilisation à bon escient des deniers publics tout en préservant notre engagement envers ceux qui en ont le plus besoin. Danielle Juban, conseillère municipale déléguée Groupe Dijon MoDem 7B, rue Devosge, 21000 Dijon Tél. : 03 80 23 38 14 Courriel : groupe-modem@orange.fr


| tribunes |

POUR LE GROUPE INITIATIVES DIJON Au-delà de la communication officielle de la municipalité, il est toujours intéressant de s’interroger sur la réalité de la situation économique de notre ville. Pour se forger une opinion objective, la démographie est un élément important puisqu’elle est la traduction du dynamisme et de l’attractivité d’une ville. Selon l’Insee, la population municipale de Dijon est légalement, au 1er janvier 2010, de 151 576 habitants, soit 33 habitants de plus qu’en 2009 et 72 de plus qu’en 2008. Elle stagne donc… Le solde naturel est nul. Autrement dit, le nombre de décès est équivalent au nombre de naissances. Le solde migratoire, c’est-à-dire le nombre de personnes qui s’installent par rapport au nombre de personnes qui quittent la ville, est à peine positif. Explication, et ce n’est malheureusement pas nouveau : Dijon, pourtant pôle universitaire reconnu, ne retient que trop faiblement les étudiants qu’elle forme. Toutes les études le démontrent : les jeunes diplômés préfèrent la quitter pour des villes plus attractives par les débouchés professionnels et la qualité de vie qu’elles offrent. Sur le plan strictement économique, la situation n’est guère plus brillante. La dynamique de l’emploi est molle dans notre agglomération. Le nombre de chômeurs continue de croître. La mairie annonce régulièrement l’arrivée de nombreuses entreprises et de centaines d’emplois… que les Dijonnais attendent toujours. Souvenez-vous de l’annonce en grande pompe de la construction d’une fabrique de meubles Ikea à Magny-sur-Tille : 2 000 emplois promis… Parallèlement, les grandes entreprises ne laissent à Dijon que des unités de production, pour rapatrier leur siège à Paris. Quand elles ne le font pas, elles peinent à pourvoir leurs postes de cadres, parce que Dijon est loin d’être leur premier choix, notamment pour les jeunes ménages.

Une autre illustration de ces difficultés économiques est la situation du commerce, en particulier au centre-ville, avec les baisses de chiffre d’affaires, les fermetures, les pas-de-porte qui ne trouvent pas de repreneur, etc. Force est donc de constater que Dijon ne tire pas tout le parti possible de ses formidables atouts. Notre situation exceptionnelle, au cœur de l’Europe et des réseaux de communication, nos savoir-faire industriels, nos richesses humaines sont autant de points forts. Malheureusement, la mairie n’en profite pas. Un tramway ne suffit pas à rendre une ville plus attractive. Les élus du groupe Initiatives Dijon ont la conviction qu’une autre politique est possible : elle doit donner la priorité au développement économique et à la création d’emplois. Modérer la fiscalité, favoriser les dépenses d’investissement sur celles de fonctionnement, améliorer l’accessibilité de la ville, déployer une stratégie innovante de prospection économique pour attirer de nouvelles entreprises à Dijon sont autant d’actions qu’il est urgent de mettre en œuvre. François-Xavier Dugourd, président du groupe Initiatives Dijon, Franck Ayache, Laurent Bourguignat, Jean-Michel Brocherieux, Malika Gauthié, François Hélie, Marie-Claude Mille, Jean-Charles Ouazana, Catherine Vandriesse 43, rue Parmentier, 21000 Dijon Tél. : 03 80 72 46 65 Courriel : contact@initiativesdijon.com Web : www.initiativesdijon.com

POUR LE GROUPE DES ÉLUS VERTS ET OUVERTS DE LA MUNICIPALITÉ DE DIJON La guerre des âges aura-t-elle lieu ? Depuis le printemps dernier, crise économique et mesures gouvernementales accroissent les tensions entre les générations. La baisse du niveau des retraites, le déremboursement des frais de santé, l’augmentation des tarifs des mutuelles, la diminution des aides liées à l’emploi, l’augmentation des loyers, l’augmentation des factures d’énergie mettent littéralement jeunes et aînés en concurrence. Dans le même temps, le gouvernement entretient la peur en agitant le spectre de l’isolement, de l’insécurité et de la dépendance. Il est temps de changer de regard ! La population mondiale vieillit. L’expérience acquise durant la vie, la coexistence de plusieurs générations au sein des familles constituent des richesses humaines, sociales et sociétales qui doivent être l’ossature de toute politique de solidarité. Gisement d’emplois de qualité et source de liens sociaux, cette politique est à l’opposé des pratiques habituelles de gestion comptable des

bâtiments, du personnel et des services. Elle favorise au contraire la proximité des liens. On ne peut avoir comme projet de société le sacrifice de deux générations : les vieux et les jeunes. Entre le « jeunisme » et le « vieillisme », quelle place pour chacun et chacune dans son parcours de vie ? Dès maintenant, les collectivités locales doivent intensifier leurs efforts pour créer les conditions d’une harmonie retrouvée entre les générations. Cela doit être porté par une ambition nationale. Les écologistes y contribueront activement. Catherine Hervieu Groupe des élus verts et ouverts de la municipalité de Dijon 14, avenue Jean-Jaurès, 21000 Dijon Tél. : 09 61 68 76 95 Courriel : groupe-ecologie-verts@wanadoo.fr




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