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COMMERCE ÉQUITABLE
LA RECONNAISSANCE D’UN ENGAGEMENT Pour ses actions en faveur d’un mode d’échange économique solidaire, Dijon vient d’obtenir le label « Territoire de commerce équitable ». Retour sur cette initiative avec Nelly Metge, adjointe déléguée à l’emploi, à l’insertion, à la formation et à l’économie sociale et solidaire. Le label « Territoire de commerce équitable » a été attribué à Dijon le 18 novembre dernier lors du salon des maires à Paris.
Dijon : Que signifie pour une ville le fait de recevoir ce label ? Nelly Metge : Tout d’abord, il récompense Dijon pour ses engagements en faveur du commerce équitable dans ses achats publics. C’est une disposition prise depuis 2008. La ville propose par exemple des produits issus du commerce équitable lors de ses pots de quartier, à l’occasion du Grand Dej’ associatif au lac Kir et même pour les vœux du maire… D : La Quinzaine du commerce équitable est aussi un de ces rendez-vous… NM : Nous l’organisons en mai avec les principales associations qui font la promotion de cette nouvelle économie. C’est l’occasion de dégustations et d’animations publiques. Le quartier Varennes-Toison d’Or-Joffre organise aussi un marché équitable. Des actions pédagogiques sont également menées auprès des scolaires. Le conseil municipal des enfants (CME) planche d’ailleurs sur une brochure évoquant ce type de commerce entre le Nord et le Sud. D : Pouvez-vous nous rappeler ce qu’est le commerce équitable ? NM : C’est un système d’échanges qui permet aux petits producteurs des pays du Sud, réunis en coopératives, de vivre dignement de leur travail sans être tributaires des fluctuations du marché. Nous tenons aussi à valoriser la filière biologique des pays du Nord ou celle des fruits non ramassés, transformés en jus, compotes ou confitures par l’association dijonnaise Relais planète solidaire. D : Comment est né ce label ? NM : La ville anglaise de Garstang a été pionnière en 2000, suivie par 350 collectivités britanniques. En France, Dijon a été ville pilote en 2009, et les régions Nord - Pas-de-Calais et Pays-de-la-Loire ainsi que 12 villes, dont Lyon, Nantes et Tours, nous ont accompagnés. Ce label est attribué pour trois ans. D : Quelles responsabilités implique-t-il ? NM : Nous invitons les commerçants, notamment les restaurants, les hôtels et les bars, à rejoindre ceux qui proposent déjà les produits étiquetés commerce équitable. C’est une offre supplémentaire envers les touristes anglais, hollandais ou belges, qui y sont très sensibles. Nous invitons également les entreprises et les associations à privilégier ces produits dans leurs manifestations. La SNCF et La Poste s’y sont déjà engagées. Rens. : www.territoires-ce.fr
RECENSEMENT PARTIEL DE LA POPULATION 2010 compter du mois de janvier, 8 % des logements dijonnais vont être recensés. Les personnes concernées recevront un courrier du sénateurmaire. Un agent recenseur mandaté et muni d’une carte tricolore passera à leur domicile pour déposer et récupérer les formulaires de l’Insee. Le recensement est nécessaire et utile. Il permet d’adapter les services et les infrastructures aux évolutions démographiques et aux besoins de tous dans l’intérêt général. Chacun se doit donc de participer à ce devoir citoyen qui reste confidentiel (loi de proximité de février 2002). Du 21 janvier au 27 février Informations : 03 80 74 51 51 – Courriel : recensement@ville-dijon.fr
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