Ici l'onde 2013

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DOSSIER PRESSE Communication-whynote@wanadoo.fr / 03 80 73 31 59 p1


Sommaire Édito

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Programmation

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#1 - CHANGING THE SYTEM - Musique et politique

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#2 - PASSE-MURAILLE - Musique et espaces acoustiques

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#3 - JEUX DE SCÈNE - Théâtre musical et nouvelles écritures scéniques

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#4 - MACHINES - Musique et électronique

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#4 - ZEN - un week-end à la cool pour finir la saison

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Actions de médiations et pédagogiques

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Relations au public

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Accueil de spectacles pédagogiques

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Actions de médiations

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Informations pratiques

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Contacts

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Saison Ici l’Onde 2013 Édito Ici l’onde, une saison qui sonne comme un appel ! Ici l’Onde est un manifeste pour la liberté de jouer et d’écouter des musiques différentes. Cinq temps forts de février à juin 2013, construits à chaque fois autour d’une thématique artistique et culturelle : Changing the system (musique et politique), Passe-muraille (musique et espaces acoustiques), Jeux de scène (le son mis en scène), Machines (l’homme, son instrument, les technologies), Zen (un week-end cool pour terminer la saison). Ici l’Onde se veut un laboratoire sonore. Pour reposer la question des relations entre nos oreilles et notre environnement physique, culturel et sensible. Inventer une interaction nouvelle entre les musiciens, compositeurs, interprètes, performeurs, les lieux d’expression - espaces acoustiques et symboliques - et les publics. Vous inviter à rencontrer des artistes qui cherchent et parfois trouvent ! Pour lesquels la singularité d’un parcours artistique prime toujours sur les problématiques de carrière. Proposer des espaces/ temps ouverts, partagés, où tout le monde trouvera sa place s’il vient dans un esprit de découverte, sans a priori mais avec l’envie de jouer avec ses sensations, des oreilles aux orteils

comédien Denis Lavant. Ici l’Onde invite un ensemble associé, Dedalus, dirigé par le guitariste Didier Aschour, avec lequel sont programmés quatre concerts tout au long de la saison. Ici l’Onde fait également la part belle aux musiciens bourguignons, notamment le collectif la Générale d’Expérimentation pour des productions ambitieuses. Ici l’Onde a trouvé son ancrage au Centre d’art contemporain Le Consortium, mais investit aussi les théâtres (Parvis Saint Jean C.D.N., Théâtre Mansart, Scène Nationale de Mâcon), les musées et l’espace public (piscine découverte du Carrousel...) En 2013, Why note propose un Pass Concerts Découvertes : nous avons sélectionné cinq spectacles dans la saison qui se veulent des portes d’entrées pour qui souhaite découvrir la diversité des nouvelles écritures du sonore.

Ici l’Onde 2013 convie à Dijon des personnalités majeures des musiques d’aujourd’hui, notamment les compositeurs Christian Wolff - compagnon d’armes de John Cage et Morton Feldman - et Frédéric Rzewski, également pianiste d’une extraordinaire intensité, les électrons libres Jean-Luc Guionnet, Sylvain Kassap, Wilfried Wendling, Fàtima Miranda ou encore le Ici L’Onde 2013 du 15 février au 9 juin / Le Consortium, Théâtre Dijon Bourgogne, Théâtre Mansart, Mâcon Scène Nationale, Musée de la Vie Bourguignonne et espace public dijonnais (piscine découverte du Carrousel). Dossier presse - Saison Ici l’onde 2013

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Programmation TEMPS FORT #1 - Changing the system 15 février – 20h30, Le Consortium : ENSEMBLE DEDALUS & CHRISTIAN WOLFF 16 février – 15h, La Nef : POLITIQUE DE L’EXPÉRIMENTATION MUSICALE 16 février – 17h, Le Consortium : CONCERT CHANGING THE SYSTEM CONCERT DÉCOUVERTE - 17 février – 11h, Le Consortium : Concert Carte Blanche #1 - FREDERIC RZEWSKI

TEMPS FORT #2 - Passe-muraille 28 février – 20h30, Le Consortium : SONOGRAPHIES - LABORINTUS ET LA GÉNÉRALE D’EXPÉRIMENTATION CONCERT DÉCOUVERTE – 1 mars – 20h30, Le Consortium : ENSEMBLE DEDALUS & JEAN-LUC GUIONNET 2 mars – 14h, Musée de la Vie Bourguignonne : PASSE-MURAILLE 3 mars – 11h, Le Consortium : Concert Carte Blanche #2 – SYLVAIN KASSAP

TEMPS FORT #3 - Jeux de scène 21 mars – 20h30, Théâtre de Mâcon, Scène Nationale : LE TRIBUN DE MAURICIO KAGEL 21 mars – 19h, Le Consortium : LE THÉÂTRE DE LA MUSIQUE CONCERT DÉCOUVERTE – 22 mars – 20h30, Théâtre Mansart : CADRE/HORS/CADRE - PESM 23 mars – 15h/17h, Faculté rue Chabot Charny : IN CAGE - PESM 23 mars – 19h, Le Consortium : RIPPLE - PESM

TEMPS FORT #4 - Machines CONCERT DÉCOUVERTE -

5 avril – 20h, Le Consortium : SOIRÉE MACHINES 6 avril – 14h/17h, Le Consortium : DEMA/MADE 6 avril – 17h, Cinéma Eldorado : Des nouveaux sons pour un nouveau cinéma ? par Philippe langlois 6 avril – 20h, Parvis St Jean : MÜLLER MACHINES 7 avril – 11h, Le Consortium : Concert Carte Blanche #3 - DIDIER PETIT & ETIENNE BULTINGAIRE 9 avril - 20h30, Théâtre Mâcon, Scène Nationale : ZOOM, JOHN CAGE AU CREUX DE L’OREILLE

TEMPS FORT #5 - Zen 5 au 7 juin – 14h/18h, Le Consortium - CORPS INTERACTIF 8 juin – 14h/20h30, piscine du Carrousel : APRÈS-MIDI ZEN - Massages sonores & concert subaquatique CONCERT DÉCOUVERTE - 8 juin – 21 h, Le Consortium : FÁTIMA MIRANDA 9 juin – 11h, Le Consortium : Concert Carte Blanche #4 – DIDIER ASCHOUR

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Dedalus, ensemble associé à Why Note pour la saison Ici l’Onde 2013 Nous avons choisi d’associer à la programmation de la saison un ensemble instrumental atypique et passionnant : Dedalus. Fondé en 1996 par Didier Aschour, Dedalus est un ensemble de musique contemporaine qui s’est constitué un répertoire d’œuvres de l’instrumentation libre issues de la musique minimaliste américaine des années 60 à ses multiples ramifications d’aujourd’hui (John Cage, Steve Reich, Tom Johnson, Phill Niblock, Cornelius Cardew, Moondog...). Ce courant n’est ni un genre musical ni même une esthétique mais plutôt une approche de l’acte musical comme expérience partagée. Expérience de l’œuvre, mais aussi de son interprétation et de sa réception. La personnalité des musiciens et les multiples expériences musicales qu’ils ont traversées se conjuguent pour donner à l’ensemble la rigueur et la précision des musiciens classiques, la liberté des improvisateurs et l’énergie du rock ! voix : Vincent Bouchot / violon : Silvia Tarozzi / clarinette : Fabrice Villard / saxophone : Pierre-Stéphane Meugé / flûte : Amélie Berson / violoncelle : Deborah Walker / trombone : Thierry Madiot / percussion : Stéphane Garin / contrebasse : Eric Chalan / piano : Denis Chouillet / guitare : Didier Aschour Dedalus sera présent tout au long de la saison 2013, notamment pour interpréter trois créations importantes (commandes de Why Note) : - Une nouvelles œuvre du compositeur américain Christian Wolff, figure majeure de la musique contemporaine américaine depuis les années 60. Christian Wolff sera présent à Dijon en février 2013. - Une nouvelle œuvre du compositeur et improvisateur français Jean-Luc Guionnet, personnage clé de la scène française des musiques de traverse. - Une création pour guitare et électronique de Richard Glover, jeune compositeur britannique, également chercheur en musicologie à l’Université de Huddersfield. Didier Aschour a également été invité par la Générale d’Expérimentation pour assurer la direction musicale d’un concert autour de la thématique Changing the sytem, musique et politique – œuvres de Wolff, Cardew, Rzewski...

http://dedalusensemble.blogspot.fr/

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TEMPS FORT #1 - Changing the system Que veut dire jouer ensemble ? Comment fonctionne un groupe de musiciens ? Qu’est ce qu’on peut construire ensemble et inventer collectivement ? Quelle responsabilité prend-on, vis-à-vis de soi-même, des autres musiciens, du public ? Que veut dire être engagé quand on est un artiste ? L’art produit-il du politique ? En compagnie de deux personnalités essentielles des musiques d’aujourd’hui, Christian Wolff et Frédéric Rzewski, l’ensemble Dedalus et le collectif la Générale d’Expérimentation jouent les Sans-Culottes et fondent leurs petites Républiques.

15 février – Le Consortium – 20h30 Tarifs : 8 euros / 5, 50 euros

ENSEMBLE DEDALUS & CHRISTIAN WOLFF Concert monographique en présence du compositeur. programme : Dijon - Création de Christian Wolff - commande de Why Note Exercices Changing the system

© Charles Josselin

Christian Wolff, né en 1934 est le dernier représentant vivant de la New York School : élève de John Cage, il en devient un des plus proches associés et travaille aux cotés de sommités comme Morton Feldman, Earl Brown ou Merce Cunningham. Dans les années 60, il se lie avec les compositeurs Frederic Rzewski et Cornelius Cardew. Ensemble ils explorent de nombreuses techniques de composition expérimentale, et engagent leur musique politiquement. Christian Wolff utilise comme matériau des chansons de lutte, des poèmes engagés. Mais sa musique n’est pas uniquement militante, elle fait de la politique : il s’agit pour le compositeur de « réveiller, par la production musicale, un sentiment de conditions sociales partagées et de suggérer comment celles-ci peuvent être changées ». C’est ce qui en fait un des personnages les plus passionnants des musiques d’aujourd’hui. À 20h, visite commentée de l’exposition du Consortium – entrée libre Coréalisation Why Note / Le Consortium / ensemble Dedalus

16 février – La Nef - 15h Gratuit

POLITIQUE DE L’EXPÉRIMENTATION MUSICALE Conférence de Matthieu Saladin et rencontre avec Christian Wolff et Frederic Rzewski La dimension politique de l’expérimentation ne réside pas dans l’engagement proprement dit des musiciens, ni même dans leurs déclarations d’intention et leurs critiques adressées à la société ou au monde de l’art. Elle se révèle davantage à travers les reconfigurations du sensible et les pratiques spécifiques à ce processus de création musicale. Matthieu Saladin est musicologue et rédacteur en chef de la revue Tacet. En partenariat avec La Nef - Bibliothèque Municipale de Dijon

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16 février - Le Consortium – 17h Tarifs : 8 euros / 5, 50 euros

CONCERT CHANGING THE SYSTEM La Générale d’Expérimentation et Didier Aschour (ensemble Dedalus) programme : Prose Collection, de Christian Wolff Treatise, de Cornelius Cardew Les Moutons de Panurge, de Frederic Rzewski La Générale d’Expérimentation est un collectif artistique créé en 2010 à Dijon réunissant des activistes des musiques improvisées, contemporaines, électroniques, expérimentales. En 2013 ils sont rejoints par des personnalités extérieures pour des réalisations ambitieuses. Avec Didier Aschour, guitariste et directeur musical de l'ensemble Dedalus, ils proposent leur version de trois pièces atypiques mais majeures du répertoire contemporain : partition-texte pour Christian Wolff, écriture graphique avec Cornelius Cardew, mélodies addi(c)tives pour Rzewski, trois manières de redécouvrir le plaisir et les enjeux du jouer collectif. La production de ce concert fera l'objet d'une résidence de Didier Aschour pendant quatre jours, au Consortium. Les musiciens seront rejoints sur scène par Christian Wolff, et bénéficieront des conseils de Frederic Rzewski, compositeur de la pièce les Moutons de Panurge. Coréalisation Why Note / Le Consortium / ensemble Dedalus

17 février – Le Consortium – 11h

Concert Carte Blanche #1

CONCERT DÉCOUVERTE Tarif unique : 5 euros / Tarif Pass Concerts Découvertes

FREDERIC RZEWSKI œuvres de Frederic Rzewski, piano et récitant. programme: Thälmann Variations (1974), de Cornelius Cardew Hay Una Mujer Desaparecida (1979), de Christian Wolff Stop the War! (Mile 61 of The Road, 2003), de Frederic Rzewski Frederic Rzewski, né en 1938 dans le Massachusetts poursuit depuis les années 60 un double parcours de pianiste et de compositeur. Interprète des premières œuvres de Karlheinz Stockhausen, il fonde en 1966 avec Alvin Curran et Richard Teitelbaum le mythique Musica Elettronica Viva (MEV), un collectif mêlant improvisation et musique électronique, rassemblant des musiciens classiques et avant-gardistes, dont Anthony Braxton et Steve Lacy. Son œuvre est marquée depuis le début par un engagement politique inconditionnel. Marxiste et antimilitariste déclaré, il prend la défense de tous ceux qui subissent aliénation et injustice et incorpore dans son écriture musicale des formes et des thèmes populaires qu’il revisite à sa manière. Frederic Rzewski est un grand pianiste, d’une puissance granitique. À 11h, visite commentée de l’exposition du Consortium. Jus de fruits préparés par le cuisinier Hubert Anceau offerts à l’issue du concert. Coréalisation Why Note / Le Consortium

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BIOGRAPHIES Christian WOLFF est né à Nice, en France, de parents allemands. Sa famille émigre aux États-Unis en 1941 ; il devient citoyen américain en 1946. Il fait ses études de littérature classique à l’Université d’Harvard (c’est un spécialiste des travaux d’Euripide) et après avoir été diplômé, il y obtient un poste d’enseignement qu’il conserve jusqu’en 1970. Il commence dès lors à enseigner la littérature classique, la littérature comparative, et la musique au Dartmouth College (New Hampshire) jusqu’à sa retraite. Ses premières œuvres – basées initialement sur des schémas rythmiques compliqués, et plus tard, sur un système d’indications auditives – comprennent de longues parties silencieuses. Dans ses premières partitions, Wolff innove avec de nouvelles méthodes d’annotations uniques et trouve des moyens créatifs qui laissent place à l’improvisation dans sa musique écrite. Ses œuvres plus tardives donnent souvent un espace de liberté aux interprètes, comme la série de pièces intitulée Exercises (1973). Certaines œuvres, telles que Changing the System (1973), Braverman Music (1978, d’après Harry Braverman) et la série de morceaux intitulée Peace March (1983-2005) ont une dimension politique explicite réagissant à des événements contemporains internationaux ainsi qu’à de plus larges idéaux politiques. À l’âge de 16 ans, son professeur de piano, Grete Sultan, l’envoie suivre des leçons de composition avec le compositeur John Cage. Il devient rapidement un proche associé de Cage et de son entourage artistique, qui comprend les compositeurs Earle Brown et Morton Feldman, le pianiste David Tudor, et le danseur et chorégraphe Merce Cunningham. Pendant les années 1960, il développe des collaborations avec les compositeurs Frederic Rzweski et Cornelius Cardew. Ils s’encouragent mutuellement dans leurs explorations respectives des techniques de composition expérimentale et dans l’improvisation musicale. À partir du début des années 1970, ils s’influencent également dans leurs tentatives d’engager leur musique politiquement. Pour Wolff, ceci se traduit souvent par l’utilisation de la musique et de textes liés à des mouvements de protestations politiques, tels que celui des Wobblies. Wolff a récemment dit de son travail qu’il était motivé par son désir de «transformer la création musicale en une activité commune et transfigurante [l’interprète devient le compositeur, qui devient l’auditeur, qui devient le compositeur, qui devient l’interprète, etc.], ainsi que le caractère collectif de l’activité en la source exacte de la musique. De réveiller, par la production musicale, un sentiment de conditions sociales partagées et de suggérer comment celles-ci peuvent être changées». (site festival Archipel) Frederic RZEWSKI, pianiste et compositeur, est né en 1938 à Westfield, dans le Massachussetts. Il entreprend des études musicales

avec Charles Mackey à Springfield, puis étudie à Harvard et à Princeton sous la conduite notamment de Walter Piston (orchestration), Randall Thompson (contrepoint), Roger Sessions et Milton Babbit. En 1960 il séjourne à Florence, tout en entamant une carrière de pianiste spécialisé dans les musiques nouvelles. Il prendra part aux premières performances de K. Stockhausen. À Rome, il fonde en 1966, avec Alvin Curran et Richard Teitelbaum, Musica Elettronica Viva (MEV), un collectif avant-gardiste qui mêle improvisation et musique électronique, qui rassemble des musiciens classiques et avant-gardistes, dont Anthony Braxton et Steve Lacy, et développe une esthétique musicale conçue comme un processus spontané collectif. En 1977, Rzewski devient professeur de composition au Conservatoire royal de Musique de Liège, alors dirigé par Henri Pousseur, avec lequel il collabore assidûment. Il est intervenant dans de prestigieuses universités américaines et européennes : Yale, Cincinatti, San Diego, La Haye, Berlin, et obtient de nombreux prix. Frederic Rzewski réside à Bruxelles. L’œuvre de Rzewski est marquée depuis le début par un engagement politique inconditionnel. Marxiste et antimilitariste déclaré, le compositeur prend la défense de tous ceux qui subissent aliénation et injustice. Son engagement se traduit par l’incorporation dans son écriture musicale de formes et de thèmes populaires qu’il revisite à sa manière. Pendant les années 1970, il oriente ses expérimentations vers des formes dans lesquelles style et langage sont traités comme des éléments structuraux. Son engagement se traduit par l’incorporation dans son écriture musicale de formes et de thèmes populaires qu’il revisite à sa manière. Ainsi, son œuvre la plus connue, The People United Will Never Be Defeated ! est constituée de 36 variations sur une chanson révolutionnaire latino-américaine, El pueblo unido jamàs serà vencido. La plupart des œuvres des années 1980 explorent des nouvelles voies dans l’utilisation de la technique dodécaphonique. Ses œuvres les plus récentes font appel à une écriture plus libre et spontanée. The Triumph of Death (1987-1988), la plus monumentale à ce jour, est un oratorio de deux heures sur des textes adaptés de la pièce de Peter Weiss, Die Ermittlung ; dans les années 1990, il a composé The Road, une pièce de cinq heures pour piano seul.

La Générale d’Expérimentation est un collectif artistique créé en 2010 à Dijon à l’initiative de Why Note et du Théâtre Mansart,

réunissant des activistes des musiques improvisées, contemporaines, électroniques, expérimentales... Des musiciens qui n’ont pas peur de mettre les mains dans le cambouis sonore, et revendiquent des parcours singuliers loin des chemins balisés du musicalement correct. La Générale d’Expérimentation, c’est une quinzaine de musiciens, une dizaine de projets musicaux ainsi que des créations originales, cinéconcerts, performances sonores... www.generaledexperimentation.com

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TEMPS FORT #2 - Passe-muraille Il y avait à Montmartre, au troisième étage du 75 bis de la rue d’Orchampt, un excellent homme nommé Dutilleul qui possédait le don singulier de passer à travers les murs sans en être incommodé.* Le son aussi passe à travers les murs et chemine de pièce en pièce, se déplace au gré de l’air. Passe-muraille rend hommage à ce fantôme que les musiciens évoquent et révèlent. À nos oreilles de se mettre en chasse et de saisir ce qu’il a à nous dire. Avec les ensembles Dedalus et Laborintus, Sylvain Kassap et la Générale d’Expérimentation. *Le passe-muraille, de Marcel Aimé

28 février – 20h – Le Consortium Tarifs : 8 euros / 5, 50 euros

SONOGRAPHIES ENSEMBLE LABORINTUS & LA GÉNÉRALE D'EXPÉRIMENTATION Oeuvres de Earl Brown, Roman Haubenstock-Ramati, Tona Scherschen et Sylvain Kassap

© Charles Josselin

Rencontre entre l’un des ensemble phare de la scène française des musiques contemporaines, Laborintus, qui fête ses vingt ans en 2013 et le collectif dijonnais.Kandinsky et Paul Klee ont en leur temps tenté de répertorier les équivalences entre signes visuels et sonores. Le Bauhaus, les expé-rimentations dadaïstes et futuristes, puis à partir des années 50 les travaux de compositeurs tels qu’Earl Brown, John Cage, Cornelius Cardew ou Morton Feldman ont prolongé ces prémices, interpellant les interprètes, leur demandant réflexion et engagement. Aujourd’hui Laborintus et la Générale d’Expérimentation s’associent pour relire certaines de ces œuvres qui ont en commun une prise en charge par l’interprète d’une partie de la composition, dans une interactivité parfois proche de l’improvisation. Les partitions sont aussi envisagées comme des plans pour une scénographie différente du concert et une spatialisation instrumentale. www.laborintus.com Coréalisation Why Note / Le Consortium

1er mars – Le Consortium – 20h CONCERT DÉCOUVERTE Tarifs : 8 euros / 5, 50 euros

© Jean-Luc Guionnet

ENSEMBLE DEDALUS & J-L GUIONNET Création de Jean-Luc Guionnet - commande de Why Note programme : Distances ouïs-dites, version 1 de Jean-Luc Guionnet In a large reverberant space, de James Tenney Distances ouïs-dites, version 2 de Jean-Luc Guionnet Why Note a invité Dedalus à proposer un concert pour « un ensemble instrumental et le bâtiment du Consortium », des musiques qui jouent avec les caractéristiques acoustiques des différentes salles, leurs résonances, leurs couleurs sonores. Pour la création de JeanLuc Guionnet, saxophoniste, organiste et fantastique chasseur de sons, les musiciens sont répartis dans toutes les salles d'exposition du centre d'art, certains très proches des auditeurs, certains à l'autre bout du bâtiment. Pour l’œuvre de James Tenney, le public est invité à se déplacer dans un espace envahi par le son et à expérimenter plusieurs points d'écoute. Rarement notre saison Ici l'Onde n'aura aussi bien porté son nom ! Coréalisation Why Note / Le Consortium / ensemble Dedalus

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2 mars - 14h/18h Musée de la Vie Bourguignonne

PASSE-MURAILLE

Gratuit

Laborintus & la Générale d'Expérimentation création Sylvain Kassap – commande de Why Note

Parcours sonore

Seconde rencontre entre Laborintus et la Générale d’Expérimentation, avec une création de Sylvain Kassap, clarinettiste et compositeur. Les musiciens des deux ensembles envahissent le Musée de la Vie Bourguignonne. Ils se fondent parmi les mannequins de cire, le mobilier et les échoppes, et redonnent vie aux fantômes qui hantent le musée. On les entendra passer de salle en salle à travers les murs, se lancer des appels, se faire écho, fureter dans tous les coins pour faire tourner les mélodies… et peut-être aussi les tables. Départs du parcours sonore à 14h, 15h30 et 17h En partenariat avec le Musée de la Vie Bourguignonne

3 mars - Le Consortium - 11h

Concert Carte Blanche #2

Tarif unique : 5 euros

SYLVAIN KASSAP clarinettes œuvres de John Cage, Jacques Rebotier, Georges Aperghis, Sébastien Béranger, Bernard Cavanna, Mauricio Kagel et improvisations.

© Isabelle Meister

Sylvain Kassap est l’un des grands musiciens de la scène européenne des musiques nouvelles, un esprit libre, un activiste de la création musicale. Why Note lui propose une carte blanche où il mêlera musiques contemporaines et improvisations. «Pour cette carte blanche, je ne jouerai que des pièces que j’aime. Soit pour ce qu’elles racontent, soit pour le rapport qui s’est établi avec le compositeur, soit pour le plaisir que j’ai eu à les travailler et pour celui que j’ai à les partager… Souvent pour un peu tout ça à la fois. Et puis j’improviserai aussi, car j’aime vraiment ça aussi. Il y aura des clarinettes, des machines, de la cuisine, une timbale, de la voix, des sons mémorisés…Un concert léger pour une fin de matinée, une sorte d’apéritif aux champignons …». Sylvain Kassap. À 11h, visite commentée de l’exposition du Consortium. Jus de fruits préparés par le cuisinier Hubert Anceau offerts à l’issue du concert. Coréalisation Why Note / Le Consortium

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BIOGRAPHIES Jean-Luc GUIONNET saxophone alto, orgue, électro-acoustique, dessins... Jean-Luc Guionnet a étudié les arts plastiques et la musique électroacoustique avec Christine Groult, Michel Zbar et Iannis Xénakis. Polyinstrumentiste (saxophone alto & soprano, orgue, piano), il a improvisé et expérimenté dans le champ de la musique électroacoustique avec Eric La Casa, Eric Cordier, Pascal Battus, Edward Perraud, Frédéric Blondy, Sophie Agnel, André Almuro, Olivier Benoit, avec les groupes Schams, Synapses, Calx, Phéromones et Hubbub. Passant d’une approche très physique du jeu et du souffle à un travail de mise en espace du son, à travers des dispositifs sonores complexes. www.jeanlucguionnet.eu Sylvain KASSAP est un des grands musiciens de la scène européenne des musiques nouvelles, un esprit libre, un activiste de la création musicale. À la fin des années soixante-dix, tandis qu’il obtenait une licence de musicologie, Kassap a tout de suite mis les pieds dans le plat : on a pu l’entendre aux côtés de Michel Portal, John Surman, Barre Philips, Bernard Lubat, François Tusques… bref, les forces vives et insoumises de la création. Par la suite, il croisera Louis Sclavis, Evan Parker, Sam Rivers, Hamid Drake, Han Bennink, Steve Lacy, Jacques Di Donato, Jean-Pierre Drouet, Gian Luigi Trovesi. En 1987, en compagnie de Claude Barthélémy, Didier Levallet, Jacques Mahieux, Gérard Marais et Henri Texier ; il prend part activement à la fondation du collectif Zhivaro. Ouvert à tout type de rencontres, on peut également l’entendre improviser aux côtés de comédiens (Jacques Bonnaffé, Denis Lavant, Didier Sandre, Philippe Duquesne…), d’écrivains (François Bon, Jacques Darras, Bernard Chambaz, André Velter, Ludovic Janvier…), de manipulateurs électroacoustiques (éRikm, Christian Sébille, Thierry Balasse…), dans un hommage remarqué à Robert Wyatt (avec John Greaves et Dominique Pifarély), au sein du Trio de Clarinettes (avec Armand Angster et Jean Marc Foltz), où, enfin, à la tête des formations qu’il dirige (dans lesquelles on aura pu entendre, entre autres, Yves Robert, Bruno Chevillon, Michel Godard, Claude Tchamitchian, Christophe Marguet…et actuellement Hélène Labarrière, Didier Petit et Edward Perraud ). Parallèlement, il interprète comme soliste ou dans divers ensembles (Ars Nova, Accroche Note et surtout Laborintus qu’il co-dirige depuis 1993 avec la harpiste Hélène Breschand) le répertoire moderne (Stravinsky, Varèse, Webern...) et contemporain (Aperghis, Bério, Cage, Stockhausen...) de la clarinette et crée des oeuvres de compositeurs tels que Bernard Cavanna, Luc Ferrari, Luis Naòn, Jacques Rebotier, François Rossé... Compositeur éclectique, principalement autodidacte, il a écrit depuis le début des années 80 une quarantaine de musiques pour le théâtre (pour Les Fédérés, Viviane Théophilidès, Marie Noel Rio…), le cinéma (Jean Marboeuf, Claude Othnin-Girard, Jean Breschand…), la danse (François Raffinot, Odile Duboc, Olivia Grandville, Jackie Taffanel…) ou la télévision ( Philippe Triboît, Patrick Legall, Daniel Merlet…). Au cours des années 1990, par envie, par choix et pour répondre aux demandes de solistes ou d’ensembles (Ars Nova, Alternance, Laborintus, l’Ensemble de trompettes de Paris, Sextuor Baermann…) il développe une écriture résolument contemporaine ; dans un premier temps influencée par Luciano Bério et Franco Donatoni, puis plus personnelle. Il a enregistré avec Sam Rivers, John Greaves, Marcel Azzola, ériKm, Claude Barthélémy, François Corneloup, Hélène Labarrière, Eddy Louiss, Pierre Bensusan, Guesh Patti, Jacques Mahieux, Okay Temiz, Gunter Sommer & Didier Levallet, Le Trio de Clarinettes, Lol Coxhill, Ricardo Del Fra, Sapho, Anthony Ortega, Dgiz ,les Tambours de Brazza… des œuvres de Luciano Bério, John Cage, Luc Ferrari, Jacques Rebotier, François Rossé, Karlheinz Stockhausen…... avec les ensembles Ars Nova & Laborintus. Il a en outre publié une douzaine de disques sous son nom. www.sylvainkassap.com

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TEMPS FORT #3 - Jeux de scène Avec ses Jeux de scène, Ici l’Onde célèbre la musique et le son au plateau. Les musiciens sont mis en scène ; le théâtre et la poésie se font sonores. Les ensembles instrumentaux se transforment en de véritables équipes artistiques, accueillant auteurs, metteurs en scène, comédiens, scénographes. Ils créent ensemble des formes hybrides, bouleversant nos repères, jouant avec nos habitudes. Jeux de scène propose une escapade à Mâcon pour un spectacle de marionnettes furieusement politique, et retrouve le PESM et l’École Média Art Fructidor pour des spectacles originaux, l’occasion pour les étudiants d’exploiter des dispositifs scéniques nouveaux, et pour le public de (re)découvrir le répertoire et les pratiques des musiques contemporaines dans un contexte inventif. Le Pôle d’Enseignement Supérieur de la Musique en Bourgogne propose des formations aux métiers de musicien et d’enseignant en musique, en convention avec l’Université de Bourgogne et en partenariat avec les Conservatoires à Rayonnement Régional de Dijon et du Grand Chalon. En 2012, le PESM et Why Note investissent le Centre d’art contemporain Le Consortium, le Théâtre Mansart et proposent une installation concert à la Faculté Chabot Charny.

21 mars – 19h - Le Consortium Gratuit

LE THÉÂTRE DE LA MUSIQUE Performance multimédia Atelier de recherche Bandes Passantes de l’École Média Art Fructidor de Chalon-surSaône, direction artistique : Jacques Vannet (son et multimédia) et Jean-Pierre Nouet (scénario et jeu). Image, son, information et connaissance - du cinéma à la téléphonie portable, en passant par les jeux vidéos… nous sommes submergés de flux qui dessinent un nouvel environnement culturel globalisé, où la vitesse est reine. L’atelier Bandes Passantes a été créé pour questionner ces flux et les enjeux artistiques qu’ils entraînent. En pendant aux concerts du PESM Bourgogne (avec qui l’École Media Art Fructidor se regroupe en 2013 et collabore à l’après-midi autour de John Cage), plusieurs micro-événements sont créés par les étudiant(e)s à partir de leur expérience intime de la musique en tant qu’événement visuel.

© Thomas Huot-Marchand

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Co-production Motion Method Memory / Why Note / Le Consortium, avec l’appui des ressources de EMA | FRUCTIDOR

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21 mars – 20h30 Théâtre de Mâcon Scène Nationale

LE TRIBUN

Tarifs : de 5 euros à 23 euros

Mauricio Kagel et Heidi Brouzeng Cie L'SKBL

Farce pour pantin, une fanfare et quelques haut-parleurs

Un orateur prononce un discours, à grand renfort de fanfare et d’applaudissements préenregistrés. Ce Tribun, incarné par une marionnette à taille humaine, évoque complaisamment un large panel des questions de politique nationale, en passant par le travail, la défense et la police ou la fermeture des frontières. Mais bientôt, quelque chose se dérègle dans la parole comme dans la musique des Marches pour rater la victoire. De boutades en spasmes, de confusions en dérapages, le discours démagogique qui s’improvise devant nous, en toute supercherie, se délite et révèle ses mécanismes. L’espace théâtral est une agora dans laquelle le spectateur est rendu à son statut de citoyen pris dans une masse, un peuple.

© Arnaud Hussenot

Direction artistique : Heidi Brouzeng Mise en scène : Lionel Parlier avec (musiciens et comédiens) : Delphine Bardot, Olivier Bost, Heidi Brouzeng, Jean-Kristoff Camps, Sébastien Coste, Michel Deltruc, Bernadette Ladener, Véronique Mougin-Deltruc, Hugues Reinert Ingénieur Son : François Cacic / Réalisation de la marionnette : Delphine Bardot /Artiste électroacoustique : Jean-Kristoff Camps Production : Cie L'SKBL : l'Escabelle - Cie Théâtrale Coproduction : CCAM - Scène Nationale de Vandoeuvre, L'Arsenal - Metz en scènes. Coréalisation : Théâtre de la Manufacture, CDN de Nancy-Lorraine. Un spectacle de la saison du Théâtre de Mâcon – Scène Nationale Billetterie : Le Théâtre – Scène Nationale de Mâcon

22 mars – Théâtre Mansart – 20h30 CONCERT DÉCOUVERTE Tarifs : 8 euros / 5, 50 euros

CADRE/HORS/CADRE Spectacle de musique de chambre avec électronique musiciens : Étudiants du PESM mise en scène : Réjane Bajard, informatique musicale : Vincent Carinola programme : Création de Christophe Ruetsch – commande du PESM Bourgogne Création de Jérôme Bertholon – commande du PESM et GRAME – Lyon Lo que nunca dijo nadie, de Elena Mendoza Treize couleurs du soleil couchant, de Tristan Murail Presto con fuoco, de Beat Furrer

© Vincent Arbelet

Un cadre pour fixer une image, des idées, des sensations, des émotions… Autour du cadre des bords, des limites, concrètes ou symboliques. À l’intérieur du cadre, organiser, hiérarchiser, orienter pour soi mais aussi pour celui qui observe. Le cadre focalise l’attention du spectateur ou de l’auditeur, sur un espace, dans un temps donné, pour une durée précise. Créer une intimité. À l’intérieur du cadre encore, montrer tout ? Ou laisser déborder sur l’extérieur ? Essayer de déplacer le cadre ou d’en changer le format. Voir ce qui change, ce qui apparaît. Mais qu’y a-til au delà de la limite ? Que cache le hors cadre spatio-temporel ? Ou que révèle-t-il au contraire ? Quel pourrait être le cadre et le hors cadre, de ce concert, de sa mise en jeu, de sa représentation, de sa circulation ? Quel cadre donner aux interprètes ou quel est celui qu’eux-mêmes se fixent ? Inventer enfin un cadre/hors/cadre pour permettre à la musique de cheminer. Proposer de faire une expérience de l’écoute sensible… Coproduction Why Note / PESM bourgogne / Théâtre Mansart - Crous de Dijon

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23 mars – 15h-18h Faculté Chabot Charny

IN CAGE Concert / déambulation / installation autour de John Cage

Gratuit

musiciens : Étudiants du PESM, du département de musicologie de l’Université de Bourgogne et de l'EMA Fructidor direction musicale : Sylvain Kassap mise en scène : Thierry Bordereau assistant musical : Vincent Carinola programme : Ryoanji, Music for Toy piano, Sonates et Interludes pour piano préparé, Child of Tree, The Wonderful Widow of Eighteen Spring, Imaginary Landscape no 5, Five… Dérouler sous les pieds du spectateur la musique de John Cage sous la forme d’un paysage. In Cage est une déambulation, une exploration, un dépaysement, un cheminement, une flânerie dans l’univers musical du compositeur-mycologue. Passer d’un étage à l’autre, d’une pièce à l’autre et entendre les oeuvres et les sons s’apostropher, passer dans les couloirs et les entendre se fondre les uns dans les autres. Transformer le bâtiment en une vaste contrée sonore, étrange et singulière… Un voyage dans la tête de John Cage peut-être. Ou encore notre tête. Celle qu’on voudrait bien lui prêter, ou lui rêver… Coproduction : PESM Bourgogne / Why Note, / École Média Art Fructidor / Faculté de musicologie de l’Université de Bourgogne

23 mars – Le Consortium – 19h Tarifs : 8 euros / 5, 50 euros (Carte Culture)

RIPPLE Concert de musique improvisée musiciens : Étudiants du PESM direction musicale : Clément Canonne mise en scène : Thierry Bordereau

© Vincent Arbelet

La dramaturgie et la mise en langue des textes conduisent le travail musical : partir de la matière des mots pour inventer le matériau sonore... Dragage de Jean Paul Queinec. Le naufrage au milieu de la mer d'une barque remplie de réfugiés. La marée de ce qui a été et de ce qui aurait pu être emporte l'espace de la vie qui s'engloutit. La parole ici s'invente dans le remous des sensations progressivement lessivées. Une longue immersion, un fondu au noir, ou au blanc... Caisses de Christophe Tarkos. Le récit d'un homme malade qui résiste à l'emprise de la mort par le jeu et le rire. Ressassement, redite, radotage, écholalie, rengaine, réitération... toutes les figures de la répétition et de la mise en boucle. Drôle et hypnotique... La beauté part, les hectares restent de Sarah Barh. La parole brute de décoffrage, prise/emprise dans et sur le réel. Polyphonique et nomade. La parole tente de recouvrir ce qu'il faudrait dire et que les usages exigent de taire. Mais le désir et sa violence poussent fort et la langue alors, souvent se fracture et se casse...Les trois propositions sont restituées sur trois scènes comme trois tableaux, trois installations sonores... Coproduction Why Note / Le Consortium / PESM Bourgogne

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TEMPS FORT #4 - Machines Que se passe-t-il entre le musicien, instrumentiste ou électroniciste, et ses outils – les instruments seuls ou augmentés grâce à l’informatique ? Qu’est ce qu’un geste musical, comment se fait la connexion entre le cerveau et la main ? Quels nouveaux dialogues peuvent se nouer entre l’instrumentiste acoustique, ou le comédien, et les nouvelles machineries technologiques ? Quels peuvent être les échanges entre la chair et les disques durs ? 5 avril – Le Consortium – 20h CONCERT DÉCOUVERTE Tarifs : 8 euros / 5, 50 euros

SOIRÉE MACHINES

3 expériences de musique « augmentée » NoÉh (Romain Billard) – Création – en partenariat avec le PESM Bourgogne BetweenUs - Fabrizio Casti, piano & Elio Martusciello – électronique Electric Pop Art Ensemble (Patrice Soletti, Norbert Lucarain, Boris Darley) & Guillaume Malvoisin – création

RADIO ARTEFACT - NoÉh performance voix et électronique Radio Artefact est une série de pièces photographiques et musicales qui utilisent le sampling en temps réel d’objets du quotidien pour les faire entrer dans la sphère d’un monde sublimé où la musique se joue des codes... Ces objets deviennent le temps d’une poignée de minutes des icônes Pop. © Romain Billard

CHAMBER RITES - BetweenUs : Fabrizio Casti - piano & Elio Martusciello musique électronique et vidéo Ce projet Chamber Rites a plusieurs perspectives : d’une part il poursuit les investigations sur les contaminations et les parallèles entre lumière et son, et d’autre part il explore les questions de l’improvisation multimédia, en la corrompant et l’égarant loin de tous les canons. Signes de lumière, indexes sonores, lignes oscillantes et instables provoquent le court-circuit entre l’oeil et l’oreille. Des concrétions temporelles d’énergie comme une possible lumière du son ou du son de la lumière. Nous cherchons un nouveau champ de perception audiovisuelle, à construire des architectures sensibles sonore et visuelles, toujours ouvertes.

MACHINES - Electric Pop Art Ensemble et Guillaume Malvoisin performance intermédia De l’outil manuel jusqu’aux appareils électroniques, les machines n’ont cesser de s’insinuer dans notre quotidien. La technologie est désormais portable, mobile, intégrant sans cesse plus de fonctions... Ce sont ces machines «prothèses» et le rapport au monde qu’elles induisent, explicitement ou plus sournoisement, qui sera notre fil rouge : liberté ou aliénation ? Instruments de contrôle pour les pouvoirs ? Quelle part de détournement, de création possible ? Quelle marge de manoeuvre pour une pensée autonome, émancipatrice, anarchiste ? L’Electric Pop Art Ensemble, composé de Norbert Lucarain (percussions vocales), Boris Darley (claviers, laptop) et Patrice Soletti (guitare, effets) s’associeront avec Guillaume Malvoisin (textes, images) pour un spectacle sonore et visuel, un parcours croisé entre les textes dits et/ou écrits et la musique, qui seront pour partie composés en direct. Les objets de la scène ainsi que l’ordinateur seront équipés de capteur afin de pouvoir être amplifiés et traités par ordinateur et s’incorporer ainsi dans la musique comme éléments sonores à part entière. À 20h, visite commentée de l’exposition du Consortium – entrée libre Coréalisation Why Note / Le Consortium Dossier presse - Saison Ici l’onde 2013

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6 avril – 14h/17h - Le Consortium Tarif : 4 euros

© EMA Fructidor

DEMA / MADE Atelier de Recherche Écologie Urbaines de l’École Média Art Fructidor de Chalonsur-Saône direction artistique : de Lilian Bourgeat (artiste), Fred Pintus et Bruno Voydet (designers) S’interrogeant autant sur la commande publique d’une sculpture que sur la vie des abeilles en milieu citadin, l’atelier Écologies Urbaines cherche à resituer la fonction et la place de l’art dans notre écosystème à l’âge de la techno-science. Pour la saison Ici l’Onde les étudiant(e)s inventent et fabriquent des instruments de musique inédits qui questionnent le nouvel état de la musique, du son, et de ses supports (CD, DVD, Vinyls, etc.) devenus soudainement obsolètes. Ils usent des ruses des arts plastiques pour mettre en jeu autant la technologie informatique que la lutherie traditionnelle, voire archaïque. Ces instruments et ces machines sonores seront manipulés et interprétés par le public et des musicien(ne)s du PESM Bourgogne. Coproduction Why Note / Motion Method Memory / Le Consortium, avec l’appui des ressources de l’EMA | FRUCTIDOR

6 avril – 17h - Cinéma Eldorado Gratuit

DES NOUVEAUX SONS POUR UN NOUVEAU CINÉMA ? Conférence - projection par Philippe Langlois Avec l’avènement des instruments de la nouvelle lutherie électronique dans les années 1920, la quête d’un timbre nouveau connaît un regain d’intérêt parmi les compositeurs modernistes. Au-delà de la musique de tradition écrite, ces sons inouïs émergent dans la sphère du cinéma de science-fiction et d’animation où se développent des expériences singulières, jusqu’à créer des sonorités artificielles qui ne proviennent d’aucune réalité instrumentale : les premiers sons synthétiques de l’histoire de la musique. Philippe Langlois, artiste sonore, musicologue, producteur de l’Atelier de création radiophonique de France culture de 2002 à 2011 et auteur de l’ouvrage Les Cloches d’Atlantis, musique électroacoustique et cinéma, archéologie et histoire d’un art sonore propose un panorama historique et esthétique à travers de nombreux exemples puisés dans tous les genres cinématographiques.

© Thomas Huot-Marchand

6 avril – 20h - Parvis St Jean CONCERT DÉCOUVERTE Tarifs : 8 euros / 5,50 euros

En partenariat avec le Cinéma Eldorado

MÜLLER MACHINES Conception, écriture musicale et mise en scène de Wilfried Wendling textes de Heiner Müller avec Denis Lavant, Kasper Toepliz et Cécile Mont-Reynaud. « Je t’ai pourtant dit de ne pas revenir quand on est mort on est mort » Heiner Müller Paysage sous surveillance, Libération de Prométhée et Nocturne, trois monologues de Heiner Müller. Aux limites du théâtre, de la poésie et de la philosophie, ils forment les matériaux d’un spectacle transdisciplinaire intégrant théâtre, danse, musique, vidéo, lumière… Sur scène, un acteur, une danseuse aérienne et un musicien jouent avec des moyens allant du plus artisanal au plus technologique. Un dispositif conçu pour mettre en résonance certaines des thématiques essentielles à Heiner Müller : la guerre des sexes et la mort, telles qu’elles ne cessent de travailler nos sociétés à travers les grands mythes fondateurs, grecs et contemporains.

© Béatrice Logeais

Production Prometeo, Paris, soutenue par la DRAC Ile-de-France Coproduction avec la Maison de la Poésie, Paris ; le Festival Musique Action et le CCAM, Vandœuvre-lès-Nancy ; le Théâtre de la Renaissance, Oullins ; Art Zoyd (Centre transfrontalier de production et de création musicale) ; la Muse en Circuit, Centre National de création musicale, Paris ; le Lieu Unique, Nantes ; avec le soutien du Fonds SACD Musique de scène 2011 et de l’ADAMI. Müller Machines s’inscrit dans le cadre de la résidence d’artiste de W. Wendling à la Maison de la Poésie pour 2010-2013, avec le soutien de la DGCA et de la SACEM. Coréalisation Théâtre Dijon Bourgogne / Why Note

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7 avril – Le Consortium – 11h Tarif unique : 5 euros

Concert Carte Blanche #3 DIDIER PETIT ET ETIENNE BULTINGAIRE violoncelle et installation électronique Cela fait 22 ans que Didier Petit, violoncelliste en liberté et Etienne Bultingaire, très proche collaborateur de Pierre Henri et ingénieur du son des plus grands (Eric Rohmer, Pierre Boulez, Karlheinz Stockhausen, Luciano Berio, Michel Portal, Carolyn Carlson, Fred Frith…) défrichent une voie commune in situ. L’amour du son dans tous ses états, l’organisation de la matière sonore dans l’espace, l’histoire d’une confrontation et d’un échange entre le violoncelle de Didier Petit, instrument des plus anciens et tous les «bidules» concrets d’Étienne Bultingaire manipulés dans une sauce électroacoustique. Imaginez une pièce de théâtre sonore dont la dramaturgie est organisée avec l’espace dans lequel vous êtes. C’est comme si vous pouviez toucher le son dans lequel vous baignez. S’immerger, merger, erger, rger, ger, er, r. Le tout passant d’une mélodie Russe au son échevelé d’un ventilateur vintage ! À 11h, visite commentée de l’exposition du Consortium. Jus de fruits préparés par le cuisinier Hubert Anceau offerts à l’issue du concert. Coréalisation Why Note/ Le Consortium

9 avril – 20h30 Théâtre Mâcon, Scène Nationale Tarifs : de 5 euros à 23 euros

ZOOM, John Cage au creux de l'Oreille Compagnie Inouïe Conception et musique électroacoustique : Thierry Balasse Piano préparé et chant : Cécile Maisonhaute Percussionniste : Eric Groleau Voix parlée : David Jisse « J’écris pour entendre la musique que je n’ai pas encore entendue » John Cage

© Thierry Balasse

Du grand John Cage, Thierry Balasse et ses équipiers savent restituer l’esprit et la philosophie - liberté, accueil de la surprise et de l’imprévu, participation du public, conception large et poreuse de ce que sont des catégories telles que le son et la musique - mais aussi la lettre. Grâce à différents systèmes d’amplifications (écouteurs et enceintes), ce spectacle propose une plongée au cœur de l’univers du compositeur : le piano préparé (vis, boulons, gommes qui viennent transformer l’instrument en orchestre de percussions), la beauté du son de l’eau simplement piégée dans des coquillages, ou l’incroyable sonorité du cactus caressé par une plume… Chant, piano, percussions et voix parlée pour remonter aux sources d’une musique fascinante, inventive et ludique. Un spectacle de la saison du Théâtre de Mâcon – Scène Nationale Billetterie : Le Théâtre – Scène Nationale de Mâcon www.theatre-macon.com / 03 85 22 82 99

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BIOGRAPHIES Wilfried WENDLING étudie l’écriture (harmonie, orchestration, analyse, contrepoint) au CNR de Reuil-Malmaison puis au conservatoire supérieur de Paris pour ensuite se consacrer à la composition grâce à Georges Aperghis puis Philippe Leroux. Grâce à Thierry Coduis, au sein de La-Kitchen, il collabore à différents projets technologiques pour des compositeurs comme Ivan Fedele, Jean Batiste Barrière, Pascal Dussapin... Ces compositions uniquement musicales ont été jouées dans de nombreux lieux : Odéon théâtre de l’Europe, 104, Césaré, GRAME, Instants chavirés, GRM, Muse en circuit, de nombreuses scènes nationales et théâtres et divers festivals : Présence, extension du domaine de la note, Musique Action... Depuis 2000, il travaille avec l’ensemble Diffraction avec lequel il créé de nombreuses « performances de théâtre sonore » présentées lors des Nuits blanches à Paris, à l’Opéra comique, Théâtre de la Citée Internationale, la Gaieté lyrique, dans plusieurs festivals en France et à l’étranger ainsi que dans de nombreuses salles alternatives. Il joue et/ou écrit pour des personnalités comme Hélène Breschand, Donatienne Michel-Dansac, Denis Lavant, Jac Berrocal, Pablo Cuecco, David Jisse, Natacha Musléra, Philippe Cornus, Hélène Labarière, Sylvain Kassap, Jacques Tholot... Il collabore (musique électronique et vidéo) avec Roland Auzet depuis 2008 sur différents projets pluridisciplinaires. Le spectacle 2 hommes jonglaient dans leur tête (Roland Auzet, Jérôme Thomas, Mathurin Bolze) est en tournée jusqu’en 2012. Il est membre, avec Eryck Abecassis, de l’ensemble KERNEL, créé par Kasper T. Toeplitz. Wilfried Wendling compose et met en scène dès 1995 des spectacles pluridisciplinaires notamment présentés au Théâtre des Amandiers, l’Odéon théâtre de l’Europe (avec François Sarhan), au 104 (Paris) et à la Maison de la poésie de Paris. Il a collaboré avec des auteurs comme Jacques Jouet, Luc Boltanski, Olivier Cohen... Il est artiste associé à la Maison de la poésie de Paris de 2010 à 2012 dans le cadre du dispositif DGCA / SACEM. Didier PETIT. Depuis 25 ans, Didier Petit pose un regard sur le son qui nous environne. Avec son violoncelle qui s’avère être ici un

instrument aux facettes multiples et insoupçonnées, il propose une musique singulière qui écoute le monde, une aventure autour d’un violoncelle gratté, chanté, frotté, piqué... «À un moment, j’ai levé le nez de la partition pour découvrir ce qu’était la musique et j’ai trouvé un instrument que je ne connaissais pas ! J’ai tout appris de lui et, avec le temps, à jouer de lui, à être tout contre lui, à l’envelopper. À incarner les sons qu’il produisait, car toutes les musiques doivent être incarnées pour exister. Du coup, la voix est apparue comme une continuité. La voix est celle du violoncelle. D’ailleurs, je ne peux pas chanter sans lui. André Minvielle dit que je chante en braille, j’aime assez cette idée. Mes doigts sont comme des yeux et ils dirigent mes cordes vocales».

Etienne BULTINGAIRE débute comme régisseur sonore au théâtre des Amandiers. Il y rencontre Eric Rohmer, Pierre Stein et Daniel

Mesguich puis entre à l’Ircam en 1982 comme assistant son (ce qui n’altérera en rien son sens de l’humour et sa gourmandise devenue légendaire). Il y travaille avec les compositeurs de la sphère Pierre Boulez : Marc Antoine Dalbavie, Philippe Manoury, Tristan Murail, Harrison Birtswisle puis Luciano Berio et Karlheinz Stockhausen. À la fin des années 80, il rencontre Pierre Henry avec qui il entame une collaboration suivie, durable et féconde sur les systèmes de diffusion du son. Sound designer, il travaille avec les danseurs et chorégraphes Carolyn Carlson, Maurice Béjart et François Verret. En studio ou sur scène, il est le gardien du son précieux des projets de Didier Petit, Denis Colin, Benoît Delbecq, Michel Portal, Fred Frith, Jean-Pierre Drouet, Claude Barthélémy. Il se produit avec Louis Sclavis, Wormholes, et Carol Robinson.

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TEMPS FORT #5 - Zen Fermez les yeux, laissez vous aller, lâchez prise… vous commencez à vous détendre… Pour un atterrissage en douceur, le dernier temps fort de la saison Ici l’Onde est placé sous le signe du cool ! Musiques planantes, bains musicaux, massages sonores… Zen est une invitation à une voluptueuse sérénité.

8 juin - Piscine Le Carrousel - 14h / 20h30 APRÈS-MIDI ZEN Tarif : prix de l'entrée piscine

Massages sonores et concerts subaquatiques Une après-midi sur la plage et dans l’eau de la piscine découverte de Dijon, organisée en partenariat avec la Vapeur. Massages et bains sonores, deux propositions pour une écoute différente, une immersion complète dans le son. Une invitation à se détendre et se laisser transporter par les ondes. 14h / 19h - LES MASSAGES SONORES Thierry Madiot / Pascal Battus

Les massages sonores présentent une pratique inédite de l’art sonore. Tout est affaire de confiance. Vous vous en remettrez entièrement à des spécialistes des sons, qui pénétreront au plus profond de vous à l’aide d’ondes sonores inouïes, mais pourtant très familières. Ces sons acoustiques, quasi-inaudibles, issus d’objets du quotidien, sont produits par un musicien au plus près voire à l’intérieur même de l’oreille d’un auditeur, bouleversant radicalement son écoute spatiale et intérieure. En abolissant la distance, en pénétrant dans l’intimité de votre boite crânienne, un jeu de microscope se met en place ; l’abandon va de soi. Ce véritable mini-concert réveillera en vous la sensation d’une vie nouvelle des sons. L’histoire de la musique n’a plus aucune utilité ; reste la vie des sons et vous.

19h / 20h30 - CONCERTS SUBAQUATIQUES Dans le petit bain de la piscine sont installés des hauts-parleurs subaquatiques, spécialement conçus pour écouter de la musique dans l’eau ! Pour une détente maximale à l’heure de l’apéro, nous avons demandé à deux groupes de composer des musiques planantes, à écouter les yeux fermés couchés dans l’eau ou en sirotant un verre sur la terrasse de la piscine. DUO YOANN PIOVOSO & BAPTISTE CHATEL La Générale d’Expérimentation Why Note a demandé a deux grands chercheurs sonores du collectif de musiciens dijonnais de composer une musique cosmique, aux confins du New Age et des musiques électroacoustiques. Synthétiseurs analogiques, ordinateurs et bidouillages électroniques entrent en résonance avec nos ondes alpha – celles que produisent notre cerveau quand nous fermons les yeux et entrons en état de semi-sommeil… GEYSIR Lionel Laquerrière (Yann Tiersen, Nestorisbianca…) et Marie-Céline Leguy (Nestorisbianca), en duo sur scène et en couple à la vie. L’éruption instru(senti)mentale projette des lignes éthérées de guitares atmosphériques, mandolines évaporées, basses profondes, synthétiseurs analogiques et boîtes à rythmes d’un autre temps. © Thomas Huot-Marchand

Coréalisation Why Note / La Vapeur, en partenariat avec la Piscine Municipale de Dijon

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5 au 7 juin – 14h / 18h - Le Consortium Tarif unique : 4 euros

CORPS INTERACTIFS Installation performances multimédia Atelier de Recherche Corps Intéractif de l’École Média Art Fructidor de Chalon-surSaône Direction artistique : Jamie Jewett (chorégraphe) et Armando Menicacci (musicologue)

© EMA Fructidor

L’Atelier de recherche Corps Interactifs, encadré par Jamie Jewett, chorégraphe américain du Media Lab de Browns University, à Providence et Armando Menicacci, musicologue spécialiste de l’interaction corporelle de l’Université Paris VII, travaille sur la question de la place du corps dans l’art, depuis sa figure peinte à la Renaissance jusqu’aux systèmes de capture du mouvement les plus sophistiqués (réalité augmentée, mapping, nouvelles interfaces…). Pour le temps fort Zen, il propose une installation interactive (le dispositif Haptomat) à laquelle vous êtes conviés à participer pour jouer à créer un nuage plastique, et à assister à plusieurs séances de chorégraphies in progress, interprétées par les étudiant(e)s de Ema Fructidor. Coproduction Why Note, Motion Method Memory / Le Consortium, avec l’appui des ressources de EMA | FRUCTIDOR

8 juin - Le Consortium - 21h Tarifs : 8 euros / 5, 50 euros

VOICES OF THE VOICE II - FÁTIMA MIRANDA Performance vocale La chanteuse espagnole Fátima Miranda est une extra-terrestre vocale, de la classe d’une Meredith Monk dont la voix couvre 5 octaves. Depuis une trentaine d’années elle a étudié à la fois le bel canto européen et les musiques traditionnelles, notamment japonaises, indiennes, mongoles et elle a pu développer une technique hors norme. Mais Fátima Miranda est plus qu’une virtuose : puisant son art dans toutes les cultures, elle invente une musique totalement unique. Une musicienne et un personnage fascinant. «La puissance à la fois magnétique et gestuelle que Fátima Miranda propose vient d’une voix phénoménale. Mais il y a plus encore. Cette voix suivie de son formidable arsenal, oui, suivie, est d’abord le contrôle des octaves et de la bouche, des timbres et de sa poésie sonore. Ce contrôle physique rassemble tous les âges oraux, et n’étant jamais hors des jeux de la grâce, de l’humour, de la joie, de la violence, de l’amour qui, comme des ondes de choc, à la fois de plaisir, rendent le corps des publics à son tour sensible, quand Fátima met devant elle le monde pour le faire vibrer.» Henri Chopin À 20h, visite commentée de l’exposition du Consortium - entrée libre Coréalisation Why Note / Le Consortium

9 juin - Le Consortium - 11h Tarif unique : 5 euros

Concert Carte Blanche #4 DIDIER ASCHOUR Re:Tuning, guitare solo programme : On a carpet of leaves illuminated by the moon, Alvin Lucier Exercitium (1-6), Peter Ablinger Retuning retuning, Richard Glover - création Pour terminer la saison, Didier Aschour, guitariste et directeur musical de l’ensemble Dedalus propose un concert dédié à la guitare minimaliste, un répertoire dont il est l’un des plus éminents spécialistes. Alvin Lucier, Peter Ablinger et Richard Glover proposent à l’auditeur de lâcher prise, de ne plus se concentrer sur les notes mais sur les myriades de variations des timbres. En fermant les yeux, on pourra voir les ondes sonores se rejoindre ou s’entrechoquer, et faire battre l’espace acoustique au rythme du son. À 11h, visite commentée de l’exposition du Consortium Jus de fruits préparés par le cuisinier Hubert Anceau offerts à l’issue du concert. Coréalisation Why Note / Le Consortium

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BIOGRAPHIES Fàtima MIRANDA est née à Salamanca et vit à Madrid. Après avoir complété ses études en hisoitre de l’art, elle s’est spécialisée dans

l’art contemporain et a publié deux ouvrages. En 1979 elle a fondé le groupe d’improvisateurs Taller de Música Mundana et le Flatus Vocis Trío, qui se dédie exclusivement à la poésie phonétique. Entre 1982 et 1989, elle a dirigé la Bibliothèque de l’Université Complutense de Madrid et a reçu en 1985 le Prix National de la Culture et Communication décerné par le Ministère de la Culture espagnol pour son livre La Fonoteca. Depuis 1983 elle poursuit ses recherches sur la voix et la musique vocale dans les musiques traditionnelles, ce qui l’a conduit à ne pas uniquement utiliser la voix pour chanter et parler, mais aussi comme un instrument à vent et à percussion. Tous ces élements forment la base de son propre langage musical. En 1987/88, elle a étudié avec la chanteuse japonaise Yumi Nara et a appris les harmonies mongoles avec Tran Quang Haï. En 1987 elle a également commencé des études sur la musique classique de l’Inde du Nord, dans le style Drupad avec plusieurs membres de la célèbre famille Dagar. De 1983 à 1993 elle a étudié le bel canto avec plusieurs professeurs dans le but de combiner des techniques vocales habituellement considérées comme incompatibles. En 1996 Elle remporte le prix prestigieux DAAD, et est invitée par le Berliner Künstlerprogramm des Deutscher Akademischer Austauschdienst comme artiste en résidence à Berlin. Pendant les années 90, elle a créé trois concerts-performances pour voix seule : Las Voces de la Voz (1991), Concierto en Canto (1995), ArteSonado (2000), chacun d’entre eux édités en CD. En 2005 elle crée Cantos Robados, édité en DVD. Fátima Miranda a collaboré notamment avec Llorenç Barber, Robert Ashley, Wolf Vostell, Jean-Claude Eloy, Julio Estrada, Bartolomé Ferrando, Pedro Elías, Stefano Scodanibbio, Bertl Mutter, Rachid Koraichi, John Rose, Hans Peter Kuhn, Stéphane Abboud, Werner Durand, Mirella Weingarten et Sacha Waltz. Elle a joué en solo dans un très grand nombre de festivals internationaux, dans les circuits contemporains, expérimentaux, de poésie sonore, de théâtre et de performance.

Didier ASCHOUR. Guitariste et compositeur, est né à Paris en 1967. Étudiant au CNSM de Paris, il est lauréat de la Fondation Yehudi Menuhin et boursier des Ferienkurse für Neue Muzik de Darmstadt. Soliste engagé dans la musique contemporaine, il a créé de nombreuses oeuvres (Pascale Criton, Harry Partch, Tom Johnson, Ramon Lazkano, Régis Campo...). Il a été invité par les ensembles de musique contemporaine 2E2M, TM+, Aleph, L’Instant Donné, Zellig, l’Orchestre Philharmonique de Montpellier et l’Orchestre de l’Opéra de Paris. En 1996, il fonde l’ensemble DEDALUS consacré aux partitions à instrumentation libre et à la musique minimaliste avec lequel il défend une musique contemporaine expérimentale. Comme compositeur, il travaille pour la danse avec Mathilde Monnier, Germana Civera, Patrice Barthès ou la vidéo en concevant des dispositifs acoustiques qui interrogent les relations entre musique et phénomène sonore. Dans le domaine de la musique expérimentale, il joue avec Seijiro Murayama, le duo Kristoff K.Roll, La Fanfare E. et Kasper T.Toeplitz. En 2007 il rejoint le collectif du Festival Sonorités à Montpellier. En studio ou sur scène, il est le gardien du son précieux des projets de Didier Petit, Denis Colin, Benoît Delbecq, Michel Psortal, Fred Frith, Jean-Pierre Drouet, Claude Barthélémy. Il se produit avec Louis Sclavis, Wormholes, et Carol Robinson.

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Actions de médiations et pédagogiques Relations au public Politique tarifaire Nouveauté en 2013 : le Pass Concerts – Découvertes !Why Note met en place une formule qui vous permet d’assister à cinq spectacles de la saison (un par temps fort) au tarif de 25 € : 17 février - 11h - Le Consortium – Carte Blanches # 1 – Frederic Rzewski 1er mars – 20h - Le Consortium - Ensemble Dedalus 22 mars – 20h30 - Théâtre Mansart – Ripple 5 avril – 20h - Le Consortium - Soirée Machines (3 spectacles) 8 juin – 20h - Le Consortium - Fátima Miranda Vous êtes intéressé par nos programmations, mais vous ne savez pas par où commencer ? Ces spectacles ont été soigneusement sélection-nés par l’équipe Why Note, parce qu’ils sont des portes d’entrées idéales pour découvrir la diversité et la richesse des musiques dites « contemporaines ». Grille tarifaire saison Ici l’onde 2013 : Tarif plein 8 euros

Tarif réduit* 5 euros

Carte Culture 5,5 euros

Pass Découverte 5 euros

Exonération -10 ans

*Concerts Carte Blanche, groupes à partir de 8, membres des équipes partenaires (sur demande).

Le journal des publics d’Ici l’Onde Crrr * est un projet laboratoire imaginé par Why Note : constituer un groupe issu du public intéressé pour écrire sur et autour des programmations de la saison Ici l’Onde. Il s’agit de vous donner la parole, de sortir des logiques de l’habituelle consommation culturelle et d’imaginer une pratique participative, partagée entre les spectateurs, les artistes invités et les organisateurs de la saison. Au-delà de la communication autour de la saison - affiches, programme, site internet, réseaux sociaux - ce journal, dont le contenu est à construire ensemble au fil de la saison, se veut une manière différente de découvrir, comprendre, apprécier les nouvelles formes d’écritures du sonore proposées tout au long de la saison Ici l’Onde 2013. Vous êtes invités à rejoindre l’équipe de rédaction ! Il s’agit d’aller plus loin que le concert qui a été vu - ou qui le sera - et apporter un point de vue situé de l’autre côté de la scène ; pour l’équipe de Why Note de recevoir un feedback sur ses programmations, et de se laisser chahuter par des voix libres, éloignées des routines de la communication institutionnelle. Crrrr réunit des entretiens avec les musiciens invités, des compte rendus de concerts, des textes de réflexion autour des thématique des différents temps fort, et d’autres choses à inventer ensemble. Le journal est diffusé à l’occasion des concerts et dans les lieux culturels dijonnais, et une version en ligne de ce journal pro-posera un suivi multimédia complet - reportages photos, captations audios et vidéos, mises en ligne de playlists d’artistes… * pourquoi Crrr ? « Parce que c’est le son que fait un compteur geiger.. Parce que Why Note détecte les musiques contemporaines comme un compteur geiger détecte la radio activité, parce que Radio Activity de Kraftwerk est pour moi le premier morceau de musique contemporaine qui soit entré dans le grand public. Parce que la radio activité est dans l’air pour vous et moi. Parce que nous pouvons tous vibrer comme un compteur geiger devant un bon groupe de musique contemporaine » Andrea Capezza – coordinateur du journal

Visites du Consortium Afin d’effectuer un rapprochement entre les expositions du Consortium et les activités de diffusion de Why Note, une visite d’une partie de l’exposition temporaire ou une visite du bâtiment sera proposée avant les concerts. Dans la mesure du possible cette visite sera thématique et en lien avec les œuvres musicales programmées : Vendredi 15 février – 20h - Ensemble Dedalus et Christian Wolff / visite de l’exposition Vendredi 1er mars – 20h – Ensemble Dedalus et Jean-Luc Guionnet / visite du bâtiment Vendredi 5 avril – 20h – Soirée Machines / visite de l’exposition Samedi 8 juin – 20h – Fátima Miranda / visite de l’exposition

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Accueil de spectacles pédagogiques Les missions de diffusion et de promotion de Why Note et les partenariats qui se sont tissés naturellement avec les structures d’enseignements musicales au fil des années, nous amène à laisser une large place dans notre programmation à la création de spectacles pédagogiques. Si ceux-ci ont pour principal objectif d’accueillir dans des conditions professionnelles de futurs artistes, ils sont aussi pour nous l’occasion de sensibiliser un public amateur aux formes musicales contemporaines. Avec le Conservatoire à Rayonnement Régional de Dijon 29 mars – 20h – Le Consortium Création autour de l’œuvre de Georges Aperghis avec les étudiants en art dramatique et en chant du Conservatoire à Rayonnement Régional de Dijon. Direction artistique : Valérie Philippin, coordination : Anne Jacquin. Avec le Pôle d’Enseignement Supérieur de la Musique - Ensembles Actem du PESM Bourgogne : 22 mars – 20h30 – Théâtre Mansart : Cadre/hors/cadre, direction musicale : Jean Tabouret, mise en scène : Thierry Bordereau, informatique musicale : Vincent Carinola 23 mars – 15h – Faculté Chabot Charny : In Cage, direction musicale : Sylvain Kassap, mise en scène : Thierry Bordereau, informatique musicale : Vincent Carinola / en collaboration avec la Faculté de Musicologie et l’Ecole Media Art Fructidor de Chalon-Sur-Saône. 23 mars – 19h – Le Consortium : Ripple, direction musicale : Clément Canonne, mise en scène : Réjane Bajard - 5 avril – 20h – Le Consortium : Radio Artefact – NoÉh , création de Romain Billard dans le cadre de son cursus au PESM Bourgogne. Avec l’École Média Art Fructidor de Chalon-sur-Saône 21 mars - 19h - Le Consortium : Le théâtre de la musique - atelier de recherche Bandes Passantes de l’école média art Fructidor de Chalon-sur-Saône, direction artistique : Jacques Vannet (son et multimédia) et Jean-Pierre Nouet (scénario et jeu). 6 avril - 14h/17h - Le Consortium : Dema Made - atelier de Recherche Écologies Urbaines de l’école Média Art Fructidor de Chalon-sur-Saône, direction artistique : de Lilian Bourgeat (artiste), Fred Pintus et Bruno Voydet (designers). Du 5 au 7 juin - de 14h à 18h - Le Consortium : Corps interactifs - atelier de Recherche Écologies Urbaines de l’école Média Art Fructidor de Chalon-sur-Saône, direction artistique : Jamie Jewett (chorégraphe) et Armando Menicacci (musicologue). Avec l’Éducation Nationale : Écoles élémentaires Victor Hugo et Darcy à Dijon 31 mai – 20h30– Théâtre Mansart Improvisations autour de Garnett de Georges Self. Restitution d’un travail d’improvisation corporel et instrumental autour d’une partition de musique contemporaine pour enfants, pour voix, percussions, mélodicas, accordéons, vents/cordes frottées. Le travail est mené tout au long de l’année par deux musiciennes intervenantes du CRR Sophie Monange et Frédérique Chenel avec la collaboration des enseignants des deux classes.

Actions de médiation Les voisins du Consortium Le Consortium comme lieu et architecture se situe à la charnière de deux quartiers de Dijon. Situé rue de Longvic, il est à la limite sud du quartier Voltaire-Mirande-Facultés et à la limite nord du quartier Parc-Chevreul. Ces deux quartiers très étendus, commerçant pour l’un, résidentiel pour l’autre, abritent une population qui ne fait que passer rue de Longvic : un axe peu fréquenté entre les deux grandes artères dijonnaises que sont la rue d’Auxonne et la Cour du Parc. Notre idée est de travailler avec les membres des commissions de quartier à une médiation autour des quatre concerts Carte Blanche. En effet, le format de ces représentations, le dimanche matin à 11h, nous semble propice à la rencontre « entre voisins ». Successeurs des concerts Jus de Fruit, organisé de 1999 à 2009 au FRAC Bourgogne, les Cartes Blanches ont un fort potentiel de fréquentation auprès d’un public familial vivant à proximité. Fátima Miranda, performance et spiritualité Chanteuse audalouse à la personnalité de feu, Fátima Miranda viendra clore la saison le 8 juin au Consortium. De formation classique, elle a exploré tout au long de sa carrière différentes techniques vocales, notamment le chant diphonique. C’est cet aspect de son travail que nous souhaitons utiliser pour travailler avec d’une part, un groupe de beat boxer, d’autre part un groupe de personnes pratiquant une activité physique liée au développement personnel (Tai-Chi-Chuan, Qi Gong, Yoga). Ainsi nous explorerons les deux facettes du chant diphonique : la performance physique et la spiritualité.

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Informations pratiques Saison Ici l’onde www.icilonde.whynote.com 03 80 73 31 59 Inscription à la newsletter sur le site internet de Why Note : www.whynote.com

Lieux Le Consortium 37, rue de Longvic - 21000 Dijon Le théâtre Mansart 94 boulevard Mansart - 21000 Dijon Le Musée de la Vie Bourguignonne 17, rue Sainte-Anne - 21000 Dijon La Nef, Bibliothèque Municipale place du théâtre

Cinéma Eldorado 21, rue Alfred Musset Piscine du Carrousel 1, cours du Parc Théâtre Mâcon, Scène Nationale 1511, avenue Charles de Gaulle - 71000 Mâcon

Faculté Chabot Charny, Pôle PESM 36, rue Chabot Charny - 21000 Dijon Théâtre du Parvis-St-Jean - T.D.B rue Danton

BILLETTERIE Harmonia Mundi 22-24 rue Piron 21000 Dijon 03 80 28 80 42 Au bureau de l’association Why Note 8 rue Général Delaborde 21000 Dijon À l’accueil des lieux de concert, le soir même

PARTENAIRES L’association Why Note est soutenu par le Ministère de la Culture - Direction des Affaires Culturelle de Bourgogne, la Ville de Dijon, le Conseil Régional de Bourgogne, le Conseil Général de la Côte d’Or, la Sacem,, la Spedidam, l’Office National de Diffusion Artistique, l’Académie de Dijon - Rectorat. Why Note est membre de Futurs Composé réseau national de la création musicale

La saison Ici l’Onde est organisée en partenariat avec :

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Partenaires médias :

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Contacts Why Note 8 rue général Delaborde 03 80 73 31 59 whynote@wanadoo.fr www.whynote.com

Équipe Directeur artistique Nicolas Thirion direction-whynote@wanadoo.fr Chargée de production / Actions pédagogiques Noémie Malhomme production-whynote@wanadoo.fr Attachée de production Élodie Régnier production-whynote@wanadoo.fr Administrateur David Huido administration-whynote@wanadoo.fr Chargée de communication Coline Hejazi communication-whynote@wanadoo.fr Médiation et actions pédagogiques Charlotte Moretti actionspedagques-whynote@wanadoo.fr Régisseur général Christophe Fernandez christophefer@yahoo.fr

Relations Presse Coline Hejazi communication-whynote@wanadoo.fr / 03 80 73 31 59

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