Arts visuels 2020 - Finissant.e.s

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Arts visuels 2020 Finissant.e.s

CĂŠgep de Drummondville


Table des matières Mot d’introduction

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Finissant.e.s

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Alexis Dauphinais-Beauchemin Anne Langevin Anne-Marie Tardif Ariana Corriveau-Houle Ariane Larocque Audrey Marquis Charlotte Deschênes Claudie Richard Daphnée Hounzell Eve Gervais Fanny Brochu Félicia Lévesque Josée Lachance Karine Auclair Magalie Corriveau Maïna Bissonnette Marie-Christine Lessard Marie-Eve Yergeau Marie-Josée Labbé Marie-Katherine Dion Marie-Soleil Turcotte Maude Lachapelle Mireille Guillemette Sabrina Tardif Sabrina Tremblay Zakary Bouthillette

4-5 6-7 8-9 10 - 11 12 - 13 14 - 15 16 - 17 18 - 19 20 - 21 22 - 23 24 - 25 26 - 27 28 - 29 30 - 31 32 - 33 34 - 35 36 - 37 38 - 39 40 - 41 42 - 43 44 - 45 46 - 47 48 - 49 50 - 51 52 - 53 54 - 55

Maquettes

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Vie de programme

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Mot d’introduction La session d’hiver 2020 a amené son lot de défi aux finissant.e.s et aux enseignant.e.s du programme d’Arts visuels suite à l’annonce de l’enseignement à distance en lien avec la COVID-19. Bien qu’au sein du cours Projet d’intégration : Production et diffusion, les finissant.e.s ont eu la chance de travailler en atelier sur la préparation de leur projet de création d’abord en rédigeant un texte d’intention, puis en mettant en place un budget, un échéancier puis une maquette, ils n’ont pas été en mesure de terminer leur projet final et d’en faire la traditionnelle diffusion professionnelle à la Galerie d’art Desjardins de la Maison des arts Desjardins de Drummondville. Cette publication regroupe donc des images des finissant.e.s issues de leur portfolio ou de projets de recherche en cours. Ce sont eux qui ont pris soin de sélectionner des œuvres et de rédiger un ou plusieurs textes en lien avec celles-ci. Cette publication devient ainsi la vitrine de leur travail réalisé durant leur DEC en Arts visuels, comme une exposition présentée sous une autre forme. En ce sens, merci à la Galerie d’art Desjardins pour sa collaboration dans la diffusion de cet ouvrage numérique. Félicitations aux finissant.e.s qui ont fait preuve de résilience, d’adaptabilité et de créativité dans cette situation plus que particulière. Ceux-ci nous prouvent que l’inventivité a des limites élastiques et que l’art a la capacité de nous rassembler et de nous toucher, et ce, peu importe sa matière.

Claudine Brouillard Enseignante du cours Projet d’intégration: Production et Diffusion Coordonatrice du département d’Arts visuels Cégep de Drummondville


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Arts visuels 2020

Alexis Dauphinais Beauchemin

Rien n’est plus beau que le vide, mais malheureusement la plupart d’entre nous ne le verront jamais. On pense qu’il est laid. Il se trouve dans nos pupilles, mais on se force à regarder au-delà. On s’invente des mots pour définir des choses infinies. Moi, j’invente des images pour tenter de saisir l’insaisissable. Mes plus grandes réussites ont été des erreurs. Je sais beaucoup de choses ; je sais que je ne sais rien. Par contre, je ne sais toujours pas si je suis un insecte ou une chaise. C’est dur à dire.

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On m’a fait croire au père Noël, à la Fée des dents, à Jésus et à moi-même. Maintenant je sais que tout ça, ce n’est que des histoires. Des histoires qui existent, certes, mais qui sont aussi vraies que le temps. Le temps se vend, s’achète, s’allonge et se termine. Il se manipule. Mes os sont un cadre et ma peau est une toile. L’art, c’est la vie. Je laisse les autres me tacher de leurs couleurs et je tente de trouver un sens à ce dégât. Cette tempête s’est abattue sur moi avant que j’aie pu trouver refuge. J’ai passé beaucoup de temps à courir en rond pour essayer de me cacher. Je me suis épuisé et je me suis presque noyé dans une flaque d’eau. La psychologue m’a dit : « Tu as la phobie de l’abandon. » Alors j’ai tout abandonné. Je me suis mis à danser sous la pluie. C’est simplement compliqué. Ce n’est pas tout ou rien. Je ne suis pas une seule chose, j’en suis au moins trois. J’espère que vous comprendrez.


Finissant.e.s Alexis Dauphinais-Beauchemin

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1. Dauphi, Tempête, 2019, gravure sur linoléum et estampe sur papier, 23.5 cm x 23.5 cm.

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Dauphi, Chair, 2019, performance concrète et installation, durée variable.

2. Dauphi, Big Bug, 2019, technique mixte, sang et clous sur papier kraft brun, 214 cm x 90.5 cm.

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Dauphi, Artriste, 2019, technique mixte et montage numérique, dimension variable.


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Arts visuels 2020

Anne Langevin

Déracinement Pour mon projet d’intégration, j’ai décidé de faire une série de photos portant sur la vision que nous avons de la nature et comment elle est utilisée en art. C’est pourquoi j’ai utilisé un cadre, qui traditionnellement, a été utilisé pour encadrer des peintures et, plus tard, des photos. Le cadre peut prendre différentes significations dépendant de l’apparence de celui-ci. Le message n’est pas le même si le cadre est richement ornementé ou s’il est fait de bois brut sans finition. Dans l’optique de mon projet, j’ai choisi un cadre en bois brun et sobre, donc un cadre en bois pour encadrer une forêt avec des arbres faisant référence à l’utilisation qu’on fait de ceux-ci. Les racines accrochées au cadre représentent tant l’enracinement du rôle du cadre dans l’art que la nature elle-même. En même temps, le cadre restreint notre vue sur la forêt il ne nous montre qu’une infime partie qui a été choisie par la personne prenant la photo. Le cadre tire sur les racines par son poids tant matériel que symbolique. La multitude de photos sur un même sujet, la nature sous différents angles, est pour montrer que parfois quand on commence à prendre des photos d’un endroit ou sujet on finit par oublier celui-ci et commencer à le voir non plus pour ce qu’il est, mais comme oeuvre d’art qui sera utilisée pour la vente, la décoration ou l’exposition. On finit parfois par oublier de regarder la nature par ses propres yeux et ce, sans lentille ou outil qui vient modifier notre perception de celle-ci. La nature est un thème récurrent dans ma démarche artistique c’est pourquoi, ironiquement vu le message dans mon oeuvre, j’utilise la nature dans mon projet. Les contradictions ou dualités sont aussi des sujets qui m’intéressent et que je tente d’exploiter dans cette oeuvre.


Finissant.e.s Anne Langevin

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Arts visuels 2020

Anne-Marie Tardif

La sculpture, le dessin et l’estampe sont des médiums qui me permettent de démontrer le cheminement personnel et la construction de soi lors de mes projets artistiques. Les médiums qui m’inspirent le plus sont le plâtre, l’aquarelle et l’encre noire et rouge. Je préfère davantage utiliser le plâtre et les matériaux qui s’y combinent pour des projets d’envergures, car ce médium demeure, pour moi, le meilleur moyen de mettre en forme et d’illustrer mes sujets récurrents en m’offrant une diversité. À travers la création d’oeuvres, je tente de mettre en image ce qu’est le cheminement personnel et la construction de soi. De le rendre plus réel aux yeux des gens. À la fin d’une création, l’important pour moi c’est que le spectateur qui regarde puisse deviner mon propos sans explications. Pratiquement tous les matériaux que j’utilise ont un rapport avec la fonctionnalité du cerveau, de l’âme et du corps. Le but est de faire comprendre à l’auditoire que c’est bien d’évoluer et que le changement est un moteur positif. Comme avec un projet antérieur où j’avais présenté cinq estampes avec des fleurs, un visage et des engrenages. La lecture nous démontrait bien l’évolution et le fait qu’il y a une beauté dans tout cela. Le développement individuel est un sujet déterminant dans ma pratique, cette thématique démontre que mes situations passées m’ont aidée à devenir qui je suis aujourd’hui. Je crois avoir une facilité à présenter ce propos à travers mes oeuvres et à comprendre que nous sommes en continuelle transformation que ce soit au niveau physique ou psychologique.


Finissant.e.s Anne-Marie Tardif

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Cocon

Construis-toi

Mon chez-moi

Le propos interprété dans cette œuvre est la construction de soi-même. La structure extérieure du cocon et ses couches sont faites de papier de soie, de papier collant transparent, de papier cellophane et de fils galvanisés. Le papier de soie est de couleur blanche pour représenter la paix, la pureté de ce cheminement et apporter un côté neutre à la sculpture. L’intérieur de celui-ci est rempli de photos de ma vie, de mon passé, de ma famille et de mes amies. Tout cela ensemble représente la vie et les années qui passent. Les images que j’ai placées à l’intérieur des couches et un peu partout sont une façon d’accentuer le fait que ce sont avec ces souvenirs que nous nous construisons en tant qu’être humain. Que certains seront gardés et que d’autres s’effaceront de notre mémoire avec le temps, mais que tous et chacun d’entre eux nous aiderons à grandir quand même. Cette œuvre sert à démontrer que nous sommes en continuelle évolution et que nous ne savons jamais quand nous allons devenir papillon, nous ne savons pas quand nous serons à notre plein potentiel en tant qu’individus.

Ici, le sujet évoqué est la construction de soi-même. Pour commencer, le visage avec une partie formée en casse-tête sert à appuyer l’identité de soi que l’on cherche très souvent trop longtemps. Cette pièce de l’œuvre est faite de plâtre et a été construite à partir de mon propre visage. Ce qui se trouve en arrière de celle-ci est un cube rubik qui représente le cerveau humain qui se place et qui cherche à toujours devenir parfait et au plein de son potentiel. De plus, le rose qui semble couler sur le cube rubik et sur une partie de la base qui le soutient donne l’impression que le visage fusionne avec le cube. Les vis, les boulons, les roches et le bois qui sont collés sur la base servent à amplifier le sujet et le concept donné de la construction de soi. Les couleurs primaires mises avec de la peinture sur le visage montrent que c’est avec celui-ci que nous démontrons nos couleurs, puis celles plus foncées sur la base sont présentent pour donner l’impression du néant avec lequel nous devons nous construire chaque jour de notre vie.

Le propos dans cette création est de démontrer notre petite maison intérieure, de mettre une image sur ce que c’est. L’image que j’ai donnée à celle-ci est le coquillage qui représente la coquille que nous nous faisons au fil du temps en grandissant. Creuser dans le morceau de bois pour confectionner les courbes était comme lorsque les coquillages forment leurs courbes avec la mer et les mouvements de celles-ci. Le petit bonhomme assis à l’intérieur est le symbole de notre âme intérieure qui se protège par cette coquille. Éclairé par une petite lumière dans sa maison sombre. Lors de la présentation de ce projet, la sculpture était placée sur la petite planchette avec des éléments de la nature pour rappeler un effet de jardin pour notre jardin secret.

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Anne-Marie Tardif, Cocon, 2020, papier de soie, fils métalliques, pellicule de plastique, photos personnelles, durée: 2 min.

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Anne-Marie Tardif, Construis-toi, 2019, plâtre, bois, roches, vises, boulons, peinture, colle chaude, 30 cm x 60 cm.

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Anne-Marie Tardif, Mon chez-moi, 2019, planche de contre-plaqué, sable, mousse verte, feuilles d’arbre, bois, roches, colle à bois, colle chaude, argile, peinture, 30 cm x 14 cm.


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Arts visuels 2020

Ariana Corriveau Houle

Depuis le début de mon parcours artistique en art, il y a certains thèmes récurrents qui reviennent à travers mes œuvres. En effet, en m’inspirant de mon vécu, je cherche à mettre de l’avant les étapes qui m’ont permis d’être qui je suis. J’essaie d’établir les liens entre ce que je vis et ce que je veux être. Je me sens comme un casse-tête en constante construction à la recherche de son prochain morceau à rattacher à ma personne. C’est ce que j’essaie de véhiculer dans mon travail en expérimentant sur de nouvelles démarches. Pour ce faire, j’aborde toujours le sujet de la mémoire, du souvenir et de l’hybridation.

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Dans ma première œuvre, Coup de Téléphone, j’expérimente dans un all-over, l’hybridation. Mon but était de mettre en relation deux objets qui ne semblent pas s’accorder dans un même tout. Pour le réaliser, j’ai utilisé des icônes telles que les yeux et une variété de fleurs différentes. Mon propos était simplement de travailler avec de l’étrangeté. Dans ma seconde œuvre, Urbanisation, je mets en relation deux éléments contraires encore une fois. L’envahissement du monde urbain dans le milieu rural. J’ai toujours vécu en campagne et j’ai toujours été fascinée que deux modes de vie puissent être à ce point différent. Donc, j’ai mis l’image d’un train de couleur grisé comparé à la nature de la campagne de couleurs flamboyantes. Dans ma dernière œuvre, Nostalgique Souvenirs, je parle du bagage que nous portons tous en nous : nos souvenirs. Je mets en relation tous les objets de notre enfance que nous gardons tous au chaud dans notre mémoire et qu’ils vont nous suivent tout au long de notre vie.


Finissant.e.s Ariana Corriveau-Houle

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Ariana Corriveau-Houle, Coup de téléphone, 2019, 76 cm x 102 cm.

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Ariana Corriveau-Houle, Nostalgiques souvenirs, 2018, Photographie, 76 cm x 102 cm.

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Ariana Corriveau-Houle, Urbanisation, 2019, Glacis, 20 cm x 28 cm.


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Arts visuels 2020

Ariane Larocque

Mon œuvre met en avant un sujet bien connu, l’alcool. J’ai voulu montrer, par l’intermédiaire de mon œuvre, les impacts de l’alcool sur les enfants. Pour ce faire, j’ai choisi un vieux trampoline rouillé comme support. Je voulais montrer l’effet du temps sur le trampoline. Le trampoline est placé debout sur le côté comme pour le ranger dans un coin où il prendrait moins de place. Le but étant de montrer que le trampoline ne peut pas être utilisé pour jouer avec. Sur le dessus du trampoline, il y a un dessin de femme fait à la craie blanche pour rendre un aspect spectral et fragile au personnage, pour donner l’impression qu’il s’agit d’un souvenir. On peut voir que la femme tient un verre d’alcool dans sa main. Le souvenir est associé à la consommation d’alcool pour faire véhiculer l’idée du regret envers une action qui semblait banale sur le coup. Sur les pattes du trampoline sont accrochés des fils de laine grise qui forment une toile d’araignée qui est un autre symbole du passage du temps sur les objets. Les fils de laine sont brulés par endroit pour rappeler l’idée de cicatrices qu’on peut associer aux dommages liés à l’alcool. Au centre de la toile d’araignée, il y a une poupée de bébé. Cette poupée vient nous rappeler qu’un jeune enfant aurait pu jouer avec celle-ci. La poupée et le trampoline sont abimés par le passage du temps pour sous-entendre qu’ils ont été achetés dans l’idée d’être offert à un enfant qui n’a pas pu naître puisque l’alcool a ravagé le corps de la femme qui aurait dû le mettre au monde. D’où le titre Il ne jouera pas avec.


Finissant.e.s Ariane Larocque

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Ariane Larocque, Il ne jouera pas avec, 2020, trampoline, poupĂŠe, laine grise et craie blanche, 100 cm x 20 cm x 100 cm.


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Arts visuels 2020

Audrey Marquis

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Ici je traite de l’évolution que j’ai parcourue lorsque j’étais au Cégep. Les fleurs représentent le bon côté, les bons moments que j’ai passés. Les racines représentent le mal qui s’est déroulé. C’est un peu grâce aux mauvais côtés que nous pouvons apprécier les bons.


Finissant.e.s Audrey Marquis

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Cette sculpture représente le fait de ne plus se rattacher aux événements négatifs. Tout est blanc pour plus de pureté, mais sur un socle noir pour montrer que la base des racines est mauvaise.

Ici je parle du fait d’être jumelle, que nous pouvons passer pour la même personne à certaines occasions. Qu’il y a un certain conflit de personnalité. Cela traite de mon évolution, car j’ai dû essayer de me démarquer un peu de ma sœur pour qu’on me remarque pour ma personne et non comme la copie de ma sœur.

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Cette œuvre évoque des moments sombres. Elle vient démontrer ce que je peux ressentir quand je suis dans une mauvaise période tout en essayant de m’en sortir. Je viens aussi rappeler le fait que je ne suis pas la seule qui peut ressentir cette émotion. Le fait d’avoir la main qui sort du dessin pourrait évoquer au spectateur sa volonté (ou non) de venir en aide à la personne. 1.

Audrey Marquis, Éclosion, 2019, Art numérique, 1800 pixels x 5400 pixels.

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Audrey Marquis, Help, 2019, Pastel sur Mayfair gris, 28 cm x 220 cm x 220 cm.

2.

Audrey Marquis, Face, 2017, Plâtre, 40 cm x 13 cm x 12 cm.

4.

Audrey Marquis, Miroir, 2019, Acrylique sur toile, 122 cm x 92 cm.


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Arts visuels 2020

Charlotte Deschênes

Au cours de mon diplôme d’études collégiales, l’utilisation de symbole récurrent est souvent illustrée dans mes œuvres. J’ai toujours aimé provoquer dans mon art, que ce soit en représentant des femmes nues, des vulves ou bien plusieurs symboliques de la mort. J’aime aussi tenir des propos engagés, tels les déviances des humains, le sexisme et la politique.

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Selon moi, l’image de la vulve doit être plus mise de l’avant. En effet, aujourd’hui encore, ce sexe féminin est tabou. La femme a été souvent montrée comme un objet, un accessoire pour l’homme. C’est important pour moi de briser cette tradition. Selon moi, l’art est une façon de passer un message et non un art d’esthétisme. Dans le cadre de mon Projet d’intégration, j’avais l’intention de mettre de l’avant la déviance des humains avec les problèmes de l’hyper sexualisation et la pédophilie. En effet, j’ai eu l’idée de réaliser une très grande peinture d’une femme nue, avec une tête remplacée par un ordinateur avec un visage d’enfant projeté à l’intérieur. Cette œuvre que je n’ai pas eu la chance de faire aurait aussi représenté les déviances que les humains ont et l’influence d’Internet sur nos enfants. Les publicités, les sites de pornographie et les réseaux sociaux sont de très gros facteurs sur l’estime des enfants, et de toute personne. Il est donc important pour moi de véhiculer des propos qui sont essentiels à soulever.


Finissant.e.s Charlotte Deschênes

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Charlotte Deschênes, Drôle de ressemblance, 2019, art numérique scénarimage, 59 secondes.

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Charlotte Deschênes, L’envers du décor, 2020, peinture, 152 cm x 152 cm.

2.

Charlotte Deschênes, Jeu de la mort, 2019, sculpture et moulage, 60 cm x 133 cm.

4.

Charlotte Deschênes, Fermée aux problèmes, 2019, sculpture, 30 cm X 90 cm.


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Arts visuels 2020

Claudie Richard

L’art est pour moi une forme principale d’expression pour remplacer les mots tout en palliant à ma difficulté à véhiculer mes sentiments et mes émotions par l’écrit ou en parlant. Toutes mes œuvres sont en rapport avec moi et contiennent une grande sélection d’émotions. J’essaie de mon mieux de faire ressentir ces émotions au public grâce à l’utilisation de détails. Le style « comic book » ou « manga » me permet d’exagérer les actions et les sentiments, faisant des œuvres à l’hyperbole. Certaines œuvres, surtout dans mon cahier d’artiste, sont irréelles et exagérées, mais c’est ce qui illustre le mieux les émotions que je ressens, c’est-à-dire, ce que les gens voient comme « exagéré » et « banal » est beaucoup plus puissant pour une personne anxieuse et souffrant de dépression comme moi. Les couleurs aussi sont toujours importantes; le langage des couleurs est présent dans mes œuvres pour amplifier l’atmosphère. Le bleu sert à véhiculer la tristesse, la détresse, la perte d’espoir et la dépression. Le rouge démontre la rage, la violence et la mort. Je ne crée pas des œuvres dans un but d’esthétisme ou de beauté, je fais de l’art purement pour ventiler mes émotions et celles d’autres comme moi.


Finissant.e.s Claudie Richard

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Claudie Richard, Restrictions, 2019, peinture acrylique sur toile, 40 cm x 40 cm.

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Claudie Richard, Mes Inspirations, 2019, pointes fines et marqueurs, 50 cm x 66 cm.

2.

Claudie Richard, Fleurissement, 2019, plâtre, tiges métalliques, perles et fleurs artificielles et pétales, 27cm x 30cm.

4.

Claudie Richard, Cahier d’Artiste « L’Anxiété », 2019, pointes fines et marqueurs, 11.43 cm x 13.97 cm.


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Arts visuels 2020

Daphnée Hounzell

L’une des préoccupations récentes dans mon travail artistique est l’exploration de la dualité qu’entraîne la comparaison des formes géométriques en opposition aux formes organiques. Cette exploration reste tout de même dans une lignée minimaliste qui me suit depuis quelque temps. Mon projet final s’inscrivait dans la suite de cette réflexion tout en se dirigeant plutôt vers la fusion de l’organique et du géométrique. J’avais pour projet de réaliser une installation sculpturale où dialoguerait une structure géométrique forgée et un élément central sculpté en taille directe sur bois ainsi qu’en résine époxy. La partie forgée de tuyaux de cuivre peints serait les arêtes d’un icosaèdre régulier, soit un polygone à 20 faces, et les sommets seraient des connecteurs imprimés en trois dimensions. La structure serait donc vide pour pouvoir y insérer la seconde partie de l’œuvre. La sculpture de bois serait composée de deux souches d’arbres et de résine colorée. Elle ferait la hauteur de l’icosaèdre et les racines de chacune des souches viendraient s’enrouler autour des arêtes de la structure de métal. Mon intention était d’explorer la confrontation d’un minimalisme plus académique avec un minimalisme plus contemporain. Cette confrontation qui se transforme progressivement en fusion. Le but de l’œuvre était de créer plusieurs niveaux de lecture pour le spectateur. Elle peut être autant formelle que conceptuelle, comme le minimalisme. Elle représente en quelque sorte l’évolution qu’a subi l’idée du minimalisme pour arriver à un tout nouveau concept, un tout en lui-même. L’œuvre aurait été réalisée en 2 parties et mesurerait environ 107 cm3. Ceci est un croquis numérique de ce que le résultat final aurait pu être.


Finissant.e.s DaphnĂŠe Hounzell

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Arts visuels 2020

Eve Gervais Arrose-moi, traite des liens entre toutes choses, entre les éléments de la vie, qui dépendent les uns des autres. Elle parle aussi des nécessités que nous avons et que desquels nous ne pourrons jamais nous départir comme l’eau. Les fils métalliques amplifient cet effet de dépendance parce qu’ils créent des vides et des pleins, des points de rencontre, qui donnent une certaine présence à la simplicité et à la légèreté de l’arrosoir qui sont, au final, un gros poids pour la plante qui s’y retrouve puisque c’est son seul moyen de survivre.

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Finissant.e.s Eve Gervais

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Je me sens comme un épouvantail, représente à la fois un perchoir et à la fois un repoussoir pour les oiseaux, mais tout autant pour mon propre entourage. Cette sculpture, au concept personnel, représente mon être excentrique par son habit, maladroit par ses grandes mains et gêné par son absence du regard.

Être sa propre persévérance, vise à montrer la force que l’on peut réussir à avoir devant certains obstacles qui sont plus grands que nous et hors de notre contrôle. La fourmi représente l’humain qui, devant un gros problème étant la fraise pour celle-ci, est capable de faire preuve d’une force incroyable et de surmonter ses problèmes. Les fourmis sont des insectes incroyablement puissants et travaillants qui, selon moi, peuvent s’apparenter aux humains avec leur mini-société et par leur dévouement. Nous sommes capables de tout, il suffit simplement d’y croire et de continuer à persévérer pour y arriver.

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Eve Gervais, Arrose-moi, 2018, fils métallique, peinture acrylique et cordes, 37 cm x 24 cm.

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Eve Gervais, Je me sens comme un épouvantail, 2019, tissus, jutes, épingles, colle chaude, argile, bois, papier de soie, casquette, fleurs de plastique, sacs de plastique et faux lichen, 90 cm x 30 cm.

3.

Eve Gervais, Être sa persévérance, 2018, fils métallique, tissus, plâtre et peinture acrylique, 10 cm x 25 cm.


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Arts visuels 2020

Fanny Brochu Apparence Qu’elle est la partie sur un corps qui vous attire le moins? Beaucoup diront les pieds. Est-ce que je suis d’accord? Non. Pourquoi? Parce que, pour moi, chaque partie du corps a de la beauté. Les pieds sont une partie nécessaire au corps. Ils se contractent, se tordent, s’étirent selon nos mouvements. Nous sommes constamment confrontés à notre propre corps. Peu ne sont pas soucieux de leur apparence. Tout ça parce que les normes de la société ont créé une image de perfection qui ne correspond pas à la réalité. Nous essayons donc de renier notre vraie beauté. Moi, je dis que chaque corps est magnifique. Observez bien les poils de vos bras qui se relèvent lorsque vous frissonnez, la texture de votre langue, votre ventre qui danse en synchronisation avec votre rire, les délicates lignes de votre paume. Chaque détail est précieux. Chaque détail fait partie de vous. Chaque détail est sensible et beau. Le corps est de l’art.


Finissant.e.s Fanny Brochu

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Fanny Brochu, Apparence, 2019, peinture sur toile, 3 tableaux de 40 cm x 40 cm x 4 cm.


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Arts visuels 2020

Félicia Lévesque

L’œuvre choisie a pour titre « La boîte à vérité ». J’ai sélectionné cette œuvre, car c’est l’une des dernières que j’ai faite et que le sujet me parle beaucoup. Dans cette œuvre je traite de la nostalgie que l’on vit tout au long de notre existence tout en étant en lien avec confinement que l’on subit tous présentement. J’ai utilisé une boîte en carton et l’ai peinte en gris pour donner un accent plus grisâtre au sujet et à la boîte. Les photographies sont également en noir et blanc pour permettre un effet de nostalgie dans certains cas, et pour d’autres, rendre un accent supplémentaire sur le sujet. Chaque photo a une représentation significative en lien avec le confinement ou la nostalgie. Je les ai toutes réunies dans une boîte et il faut s’en approcher pour bien voir les sujets. Il était important pour moi que ce soit des photos et non des dessins, car j’aime utiliser le médium photographique et, à mon sens, une image peut en évoquer plus long que l’on croit. J’ai également pris quelques photos de ma famille pour signifier certains sujets comme la dépendance au cellulaire et la routine que nous avons chaque jour ou encore chaque mois. Je ne voulais pas prendre une boîte d’une autre taille, car le message n’aurait pas été le même. J’ai beaucoup aimé faire ce projet puisque j’ai pu démontrer en image que tout peut chambouler d’un moment à l’autre et qu’il faut profiter des moments que l’on vit et que d’autres sujets mériteraient d’être mis davantage à l’avant-plan.


Finissant.e.s Félicia Lévesque

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Félicia Lévesque, La boîte à vérité, 2020, carton, peinture acrylique, papier, ruban adhésif, 40 cm x 35 cm x 44 cm.


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Arts visuels 2020

Josée Lachance

L’art représente pour moi un véhicule parfait pour mettre de la beauté là où elle se veut absente, pour affronter une réalité qui nous donne parfois à penser qu’elle est trop lourde à porter, pour trouver réponse à des questions qu’on préférerait parfois ne pas se poser, ou à tout le moins créer une réflexion empreinte de guérison. Je donne vie à mes idées par l’utilisation de diverses pratiques, principalement sculpturales et installatives, et ce via une grande diversité de matériaux et médiums, tels la gravure, la peinture, la vidéo et l’art numérique.

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À cet effet, je crée des œuvres que je veux chargées de poésie et de douceur, sans pour autant être dénuées d’un sens profond. J’aime façonner la matière, qu’elle soit naturelle ou non, la couper, la plier, la souder, la broder, la superposer, l’assembler de toutes les façons. J’aime qu’on puisse faire partie intégrante de l’œuvre, en faire le tour, voir sa globalité ou décortiquer ses détails… Mon inspiration vient de mon passé, de ma quête d’identité, artistique, personnelle et sociale. Il me tient à cœur de parler de ce que je vis, de ce que je connais, de ce que j’ai personnellement expérimenté, et qui me permet d’y mettre une émotion réelle, pleine de ressenti. La nature, comme modèle d’unité et de cohésion, comme lieu privilégié de reconnexion avec soi et nos racines, est au cœur de mes réalisations. J’y puise autant mon inspiration que mes matériaux. J’ai même habité, voir incarné les lieux, pour l’honorer lors d’événements d’art nature ou d’art public. Faire le lien entre les gens et la nature, leurs natures, occupe ainsi une place de choix au niveau de mes préoccupations.


Finissant.e.s Josée Lachance

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Josée Lachance, Tempête intérieure, 2019, acrylique sur toile galerie, papier, graphite et fusain, 90 cm x 120 cm x 4,5 cm.

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Josée Lachance, La vie ne tient parfois qu’à un fil, 2017, bois, papier, fil de fer, branches et nids, 98 cm x 110 cm x 40 cm.

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Josée Lachance, Illusoire illusion, 2018, plâtre, bois et acrylique, 22,5 cm x 12,5 cm x 12,5 cm.

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Arts visuels 2020

Karine Auclair

Créer, inventer, trouver des solutions et aider l’humain, voilà ma démarche artistique. Souvent, mes idées émergent de ce que je vis, de ce que je vois, de ce que je lis ou de ce que j’entends. La nature, la musique, les poèmes et les émotions que je ressens m’aident à réaliser mes œuvres. Je veux exprimer ma façon de voir la vie. Comment l’être humain peut-il devenir meilleur ? Si chacun y met du sien, je crois à l’entraide et à l’amour. Je veux que chacun puisse atteindre son bonheur. L’idée de me libérer à travers mes créations, de laisser parler mes idées, mes pensées et mon corps me fascine. L’œuvre nommée « L’essentiel » est un auto portrait. Par le dessin, mon intention de création était d’exprimer tout l’amour que j’ai à donner. L’air calme et les yeux fermés, j’entre en méditation interne. J’ai confectionné des mains en papier qui portent un cœur en leurs creux. Les mains ouvertes, paumes vers le haut, reposant l’une sur l’autre, représentent l’apaisement et la dissipation de toute crainte. Le cœur est l’organe central de l’individu, représentation symbolique de l’amour et de la charité. Le cœur est lié à l’esprit donc nos pensées. Le sens et le propos de l’œuvre sont ceux-ci : « par la délicatesse et la légèreté d’un geste, l’essentiel nous rappelle que donner avec le cœur nous transporte vers le bonheur. » Si, à travers ma démarche artistique, j’arrive à faire développer une prise de réflexion et de conscience aux spectateurs et à moi-même, je considère que j’ai atteint mon objectif.


Finissant.e.s Karine Auclair

31

 1

1.

Karine Auclair, L’essentiel, 2018, prismacolor, fusain, craie, feutre, 90 cm x 133 cm x 18 cm.


32

Arts visuels 2020

Magalie Corriveau

Mon DEC a été une expérience vivifiante et j’en garderai un excellent souvenir. Au fil des années, j’ai eu la chance d’assister à mon évolution et à celle de mon art. C’est cela qui m’a permis d’être celle que je suis aujourd’hui et j’en suis très fière. Le sens même de mon travail d’artiste est d’aborder des thèmes comme l’évolution humaine, le cheminement personnel, la famille et la nature. Je partage donc avec vous trois de mes peintures qui représentent bien mon cheminement artistique.

1

La première œuvre réalisée est un autoportrait de mes yeux qui s’intitule, Se voir soi-même. J’ai eu une attirance marquée pour le réalisme qui demande beaucoup d’attention. Cette œuvre m’a également permis de m’analyser, de faire une introspection. J’ai pris conscience de mon regard, de chaque trait et de chaque cil qui compose mon visage. Ce fut une expérience très enrichissante. La deuxième, Beauté naturelle, est un triptyque qui m’a fait découvrir mes deux autres techniques favorites, le lavis et le « dripping ». Ce que j’apprécie beaucoup de ces techniques c’est la part d’imprévisibilité qu’elles apportent. Le mouvement de l’eau et de la peinture rendent la toile unique. Finalement, ma peinture, Réminiscence, est un palimpseste aux diverses techniques qui représente l’un de mes plus beaux souvenirs d’enfance. J’ai vécu, en la peignant, une période de nostalgie particulière en me remémorant cette époque. Ces œuvres sont d’une grande valeur pour moi. Elles me permettent de voir mon évolution très significative dans le domaine des arts. Elles sont le fruit de mes expérimentations et de mes efforts. Je suis très impressionnée de voir le chemin que j’ai parcouru.


Finissant.e.s Magalie Corriveau

33

3

2

1.

Magalie Corriveau, Se voir soi-même, 2019, acrylique sur toile, 32 cm x 76 cm.

2.

Magalie Corriveau, Réminiscence, 2019, acrylique et papier bulle sur toile, 90 cm x 150 cm x 3,5 cm.

3.

Magalie Corriveau, Beauté naturelle, 2019, acrylique sur toile, 3 tableaux de 38 cm x 38 cm x 3,5 cm.


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Arts visuels 2020

Maïna Bissonnette

Malgré le fait que ma démarche artistique est en constante évolution, celle-ci s’articule autour de notions d’intimité, d’identité et de la sociologie. C’est majoritairement par le biais de la peinture, de l’estampe et la sculpture que je réalise mon travail. Pour mes projets de peinture et d’estampe, je privilégie les couleurs ternes et le rendu semi-réaliste. Par contre, pour la sculpture, j’aime que mon travail soit minimaliste.

1

Lorsque vient le temps de trouver une idée de projet et sa signification, je suis souvent portée à me questionner d’un côté plus philosophique sur la vie de tous les jours. J’essaie de donner de la visibilité à des choses, des concepts et/ou des idées qui peuvent être considérés comme banals, mais lorsque nous prenons le temps d’y penser, sont beaucoup plus complexes et importants. J’accorde aussi beaucoup d’importance à l’idée de penser par soi-même, de mettre de côté tout ce qui nous a été appris et qui est supposément logique, de chercher plus loin que ce que nous sommes habitués. En d’autres mots, mes stratégies sont basées sur l’introspection de soi-même et de la manière dont nous voyons les choses en tant qu’individus. Comme j’ai plus expérimenté ma démarche artistique récemment, je réalise beaucoup d’œuvres qui sont plutôt concentrées sur moi-même, sur comment je vois les choses et sur des sujets/concepts qui m’interpellent plus personnellement, comme le concept du temps, des souvenirs, du changement, etc.. J’aimerais qu’avec le temps ma démarche puisse être un peu plus basée sur la collaboration des gens qui m’entourent, et peut-être même de gens de différentes cultures, dans le but de connaître différentes façons de voir la vie et, par le fait même, de rendre celles-ci plus visibles grâce à mon travail et ainsi permettre aux gens d’être plus ouverts d’esprit et peut-être même les inciter à remettre en question leur identité, leur façon de vivre et de penser. C’est un peu ma façon de voir l’art. Dans ma démarche, l’art est comme un outil d’expression et de liberté, mais je crois aussi que c’est quelque chose qui peut nous faire remettre en question et nous faire évoluer en tant qu’individus.


Finissant.e.s Maïna Bissonnette

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4

5

mainabissonnette.wixsite.com/website   2

3

1.

Maïna Bissonnette, Le centre de l’univers, 2019, plâtre, 40 cm x 40 cm x 2 cm.

3.

Maïna Bissonnette, Perspective, 2020, pin, 23 cm x 23cm x 23cm.

2.

Maïna Bissonnette, Une soirée à St-Valérien-de-Milton, 2019, acrylique sur toile, 91,5 cm x 61 cm x 4,5 cm.

4.

Maïna Bissonnette, Euphorie, 2019, glacis sur toile, 25,5 cm x 20,5 cm x 4 cm.

5.

Maïna Bissonnette, Self-portrait, 2019, acrylique sur toile, 76 cm x 61 cm 4,5 cm.


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Arts visuels 2020

Marie-Christine Lessard

J’ai commencé une suite de dessins auxquels j’ajoutais des éléments en trois dimensions. J’ai appelé cette série « Les animaux objets ». L’idée m’est parvenue alors que je remettais en question la création de toutes choses qui vit et je me suis demandée de quoi s’était inspiré le tout premier humain pour créer les outils qui rendent notre vie si facile. J’ai donc suggéré par mes œuvres que ce sont les animaux qui nous auraient apporté l’inspiration dont les humains avaient besoin pour créer ces objets. Ma première œuvre intitulée « L’homme s’approprie ce que la nature crée » fut la première œuvre de cette série. Elle représente une araignée qui essaie de s’enfuir tout en laissant un fil derrière elle. Le fil finit tricoté en toile circulaire (napperon) dans les mains d’une femme et celui-ci, ainsi que le napperon, sont des éléments en trois dimensions qui ont été ajoutés à mon dessin. Mes trois autres dessins d’« animaux objets » sont : « une critique contre l’utilisation de la graisse de baleine pour la création de cosmétiques comme le rouge à lèvres; une ressemblance entre un marteau-piqueur et un pic-bois, ainsi que la ressemblance entre l’encre de Chine et la défense de la pieuvre. »


Finissant.e.s Marie-Christine Lessard

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3

1

2

1.

Marie-Christine Lessard, L’homme s’approprie ce que la nature crée.

3.

Marie-Christine Lessard, Série Animaux objets.

2.

Marie-Christine Lessard, Série Animaux objets.

4.

Marie-Christine Lessard, Série Animaux objets.

4


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Arts visuels 2020

Marie-Eve Yergeau

1

Comme la situation actuelle ne me permet pas de continuer mon projet que j’avais entamé avant la fermeture des écoles. Je n’ai pas plus appliquer du Photoshop pour changer la couleur d’arrière-plan en couleur vive telle que le rose, rouge, bleu ciel. J’ai voulu intégrer à mes compétences l’exploration de l’art rétro pop en photographie. J’ai fait les maquillages et grâce à l’aide de Marie-Josée Labbé pour les coiffures, j’ai pu entamer mon travail en photographie après 4 heures de préparation. Dans cette œuvre, je voulais travailler l’esthétique et la condition de la femme à cette époque. Elles devaient être bien maquillées, peignées (etc.) telles que Marilyn Monroe, une grande personnalité publique à cette époque dans les années 1950-1960. C’est grâce à cette influence que j’ai pu trouver une idée de projet qui se poursuivit en photographie. Plus de 20 modèles de femmes auraient participé à ce projet « entre parenthèse » qui critique et dénonce les injustices envers les femmes. En effet, la société considérait en majorité que les femmes avaient besoin de maquillage pour être jolies, il reste encore des traces de cette pensée de nos jours. On peut le remarquer dans les publicités, à la télévision, dans l’aspect mannequinat.


Finissant.e.s Marie-Eve Yergeau

2

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4

C’est dans un élan de folie que se dessine des vagues de psychologie. Dans une peur abondante et distinctive, les âmes sont chargées de taches d’encre et de stylo à bille. En inspiration aux taches de Rorschach.

3

C’est parmi tant de visages que l’on reconnait la particularité de chacun. Tous ont une apparence différente. Le simple regard que l’on jette à la foule nous permet de nous identifier dans l’espace. Nous pouvons remarquer dans ce all-over la différence entre chacun des individus. On y voit le reflet d’une société; certains prennent plus de place et d’autres préfèrent être en retrait.

C’est dans un élan d’amour et de passion que se dessinent des couleurs de poésie et de mélancolie. La danse dans un coup de vent devient un mouvement d’entrain qui se change en articulation complexe. C’est dans les effets de surdité et de sons ambiants et dérangeants qui changent notre perception liée à une image. L’effet d’échange et de compréhension fait d’une féminité un caractère dynamique.

1.

Marie-Eve Yergeau, « entre parenthèse », 2020, série photographique 12 x 12.

2.

Marie-Eve Yergeau, psychologie, 2019, stylo blanc et encre de chine sur papier mayfair blanc, dimension d’installation variable, 21,59 cm x 27,94 cm.

3.

Marie-Eve Yergeau, à coup de pied, 2019, art vidéo.

4.

Marie-Eve Yergeau, mille visage, 2019, mayfair blanc, 50,8 cm x 66 cm.


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Arts visuels 2020

Marie-Josée Labbé

La subtilité de mon travail se concentre sur les mythes fondateurs de l’Antiquité et leurs légendes afin d’en faire ressortir les éléments imaginaires et historiques. Mes recherches se basent sur des textes sacrés comme la Bible, le Véda, le Mahabharatha et plus, ainsi que des artéfacts antiques et toute la symbolique qui se cache derrière les anciennes civilisations. Elles nous ont laissé des messages et des faits sur nos origines, mais avec une société qui nous ne laisse plus le temps de penser ou de réfléchir, notre devoir en tant qu’individu est de redécouvrir ce passé pour nos descendants.   1

Enfin, je dévoue entièrement ma démarche artistique au réveil d’un passé glorieux. Voilà pourquoi j’oriente mon énergie dans ce type de création dont par la suite je m’amuse de plein gré à les transposer et à les intégrer dans nos propres enjeux sociétaux. Les médiums que je préconise dans ma démarche artistique sont la sculpture, la peinture et le dessin. Les matériaux que je préfère et qui constituent mes œuvres tridimensionnelles sont le plâtre, le papier mâché, l’argile ainsi que tous les objets recyclés. Pour conclure, ces médiums soutiennent la compréhension du sens profond de mes œuvres. Le résultat de mon travail amène le spectateur à réfléchir et s’imaginer un monde glorieux, en nous référant à notre propre Musée imaginaire de tout ce que nous connaissons depuis notre enfance.


Finissant.e.s Marie-Josée Labbé

2

1.

Marie-Josée Labbé, L’escargot, 2017, Photographie, 92 cm x 60 cm.

2.

Marie-Josée Labbé, Notre maison, 2018, Sculpture sur bois de tilleul, 16,5 cm x 4 x3,5 cm.

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3

3.

Marie-Josée Labbé, Les initiés avant la Genèse, 2018, Sculpture de plâtre en trois dimensions, 95 cm x 60 cm x 20 cm.


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Arts visuels 2020

Marie-Katherine Dion

Ma démarche artistique de même que ma personnalité sont représentées par l’association entre l’aspect intimiste et l’aspect temporel. J’aime beaucoup pouvoir partager mon interprétation qui s’avère apaisante pour l’œil et le bien-être intérieur du spectateur. L’utilisation de médiums mixtes tels que le feutre, le crayon de couleur et le pastel me permet d’exprimer précisément ces aspects. Par ailleurs, l’aspect intimiste que je développe dans mes projets me permet de partager un côté à la fois plus personnel, mais aussi universel puisque je favorise l’interprétation libre de chacun. De cette façon, la perception du spectateur demeure personnelle et donc, intimiste. Lors de récents projets, j’ai largement utilisé les motifs orientaux et le symbole du mandala de façon à inclure le temps et le cheminement de soi comme intention de création. Pour moi, le mandala est relié au temps par sa durée de création tout simplement. Parallèlement, je vois le mandala comme une roue du temps et aussi comme une fleur qui grandit et s’épanouit avec toutes ses couleurs au fil des saisons. D’autre part, celui-ci se veut pour moi très intime puisque je m’y livre entièrement. Je laisse aller mes pensées, mes réflexions, mes émotions et mes sentiments pour ensuite me concentrer uniquement sur la création et la couleur à appliquer. Mon état d’esprit du moment est donc une grande source d’inspiration lors de la création du projet. C’est pour ces raisons que je qualifie ma démarche artistique de temporelle et d’intimiste. Autant pour le spectateur que pour moi, mes œuvres demeurent apaisantes à regarder.


Finissant.e.s Marie-Katherine Dion

1

2

3

4

1.

Marie-Katherine Dion, Évolution, 2019, pastel sec et crayons de couleur, 42 cm x 39 cm x 49 cm.

2.

Marie-Katherine Dion, For intérieur, 2019, feutres et crayons de couleur, 50 cm x 66 cm.

4.

Marie-Katherine Dion, Ordre esthétique, 2019, feutres permanents, 56 cm x 70 cm.

3.

Marie-Katherine Dion, Motifs orientaux, 2019, estampe, 23 cm x 30 cm.

5.

Marie-Katherine Dion, Efflorescence, 2019, estampe, 30,5 cm x 23 cm.

5

43


44

Arts visuels 2020

Marie-Soleil Turcotte

Dans le travail qui m’occupe depuis le début de mes études en art, mon sujet de prédilection est la maison, sous toutes ses formes et diverses interprétations en plus de ses souvenirs. C’est à travers mon travail artistique que je découvre que la symbolique d’une maison n’est pas la même pour tous. Celle-ci n’est pas simplement une demeure construite de briques ou de bois pour y vivre, mais bien un lien de famille. C’est plus qu’un lieu; c’est un endroit où on y construit un sentiment fort. Constamment en mouvement, j’ai appris à me détacher de la représentation matérielle d’une maison pour ne conserver le sentiment de me sentir chez moi. Intéressée par différentes interprétations et émotions liées à la signification d’une maison, je crée des images fortes en émotions à travers la photographie, la peinture, l’art numérique et mon préféré de tous, la gravure. De plus, je privilégie les symboles forts tels que le coquelicot, les boites de carton, et le pissenlit puisque ceux-ci ont marqué mon enfance en tant qu’enfant de militaire. Mes œuvres sont constituées d’une esthétique délicate et réaliste dont de nombreuses personnes peuvent s’identifier aux sujets que j’aborde à travers les médiums sélectionnés.

1


Finissant.e.s Marie-Soleil Turcotte

3

2

1.

Marie-Soleil Turcotte, Je suis un pissenlit, 2019, art numérique, 25 cm x 96 cm.

2.

Marie-Soleil Turcotte, Coquelicots dansants, 2019, estampe, 25 cm x 35 cm.

3.

Marie-Soleil Turcotte, Line of poppies, 2019, estampe, 33 cm x 42 cm.

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Arts visuels 2020

Maude Lachapelle   1

J’ai peur. Je me souviens des corps morts par millier, des rires gras qui se transforment en larmes au coin des yeux, dissimulées par un revers de la main maladroit. Je me souviens du dégoût des haleines de cheval et du jugement à l’égard des assoiffés titubants. Je me souviens de la peur quand la proximité était telle que leurs yeux rouges et dilatés étaient visibles à travers la noirceur. Je me souviens des paroles blessantes oubliées de leur propriétaire ivre. Je me souviens de toute la violence dont est empreinte ma mémoire. Je me souviens, pourtant, la bouteille ne cesse d’être de plus en plus attirante. Je me souviens de l’insouciance et des morts qui l’ont suivie. Je me souviens de tout. Je me souviens de l’absence. Je me souviens de l’horreur et de la douleur noyée, mais aujourd’hui elle paraît comme la seule solution aux maux. Elle m’appelle et me rappelle là d’où je viens. Elle est la seule à me comprendre. Je me souviens que j’ai peur, mais elle me le fait oublier. J’oublie enfin.


Finissant.e.s Maude Lachapelle

Boire pour se noyer. Un concept propre au désespoir. Boire pour se noyer. C’est pour remplir le tombeau. Rendre le vide moins lourd, moins dense. Fuir la dépossession. En être possédée. L’être devenue. Aucune issue. Que de violence. Que d’avidité. Le tombeau est encore vide. Il faut boire pour le noyer. C’est maintenant un océan d’eau à la fois salé et amer qui pèse sur ce tombeau. Il est entrainé vers les bas-fonds. La lumière n’existe pas. Les abysses sont réels. Aucune issue. Boire pour se noyer. Mais ça ne fonctionne pas.

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4

Entre la monoparentalité d’une femme à boute, des déboires amoureux et un job minable, elle cède.

Taedium fait référence à Taedium vitae du latin qui signifie la fatigue de vivre, ou dans d’autres cas plus extrême, l’état d’âme précédant le suicide, un mode de vie dans lequel l’on ne broie que du noir. Le noir que je broie est le poids de mon passé, un passé constitué de personnes marquantes représentées à l’aide des iconographies utilisées lors de ma performance ; la bière, le marqueur, le rouge à lèvres, le volant de badminton puis l’image de la motoneige.   2

3

1.

Maude Lachapelle, Corps mort, 2019, art vidéo, 2 minutes 18 secondes.

3.

Maude Lachapelle, Taedium, 2020, performance concrète

2.

Maude Lachapelle, Boire pour se noyer, 2019, art numérique, 30,48 cm x 91,44 cm.

4.

Maude Lachapelle, Pauvrement écœurée, 2017, photographie, 60 cm x 40 cm.


48

Arts visuels 2020

Mireille Guillemette

Caché de l’âme se trouve notre essence. Une essence si puissante qu’on ne peut ni la contenir, ni la faire sortir complètement. C’est pourquoi il y a l’art. L’art qui nous fait sortir ce qui se cache à l’intérieur de nous. L’art qui nous laisse montrer ce qu’on ne montre pas. L’art qui nous aide à nous exprimer. C’est ça mon art. C’est une explosion d’émotions cachées qui ne sortent jamais. C’est mon âme qui s’enflamme dans mes œuvres. C’est mon esprit qui pousse ce qui doit sortir. C’est tout ce que je ne saurai jamais dire à voix haute. Ce sont mes problèmes. Ce sont mes peurs. Ce sont mes faiblesses. Ce sont mes blessures. Ce sont toutes ces chose à l’intérieur de moi qui ne peuvent sortir que par ma main dans la création. Voici mon art. Voici une partie de mon âme. Voici le torrent de mes émotions. Voici ce qui se cache derrière un sourire lourd et silencieux. Voici tout ce qui m’habite. Voici la clé qui mène à mes pensées. Voici le regard que je mets sur le monde. Il est noir, il est coloré, il est curieux, il est mystérieux, il est triste, il est heureux, il est inconnu et il est pour les yeux de tous. Essayez. Devinez ce qui est caché dans cette tempête de couleurs et de matériaux. Devinez quel regard je vous montre. Devinez quelle émotion s’y cache. Tentez d’ouvrir le coffre. Mais cela sera impossible. Vous ne possédez pas la clé.


Finissant.e.s Mireille Guillemette

1

49

3

2

1.

Mireille Guillemette, Points de vue, 2019, crayons de bois, graphite, feutre, fusain, 65 cm x 50 cm.

3.

Mireille Guillemette, Nature morte, 2018, photographie sur papier mat, 61 cm x 92 cm.

2.

Mireille Guillemette, Âme mauve, 2019, acrylique sur toile, 62 cm x 76 cm.

4.

Mireille Guillemette, Tombé, 2019, moulage en plâtre, acrylique, 26 cm x 16 cm x 20 cm.

4


50

Arts visuels 2020

Sabrina Tardif

Dans ma démarche, j’ai exploité la thématique des nuages puisque je suis fascinée par le ciel et l’infini qu’il représente. Les peindre m’apporte une satisfaction esthétique et la texture ronde et légère qu’ils possèdent m’apaise lorsque je les crée. J’aime les reproduire d’une manière veloutée et réconfortante, comme le voile qu’ils sont devant l’immensité du ciel.

1

Légère pesanteur est une étude esthétique de ce sujet. Je me suis amusée avec les différentes formes et textures que les nuages peuvent prendre et je les ai rapatriées toutes ensemble pour en faire des scènes célestes hors de l’ordinaire. La toile que j’ai laissée brute à l’arrièreplan fait davantage ressortir les couleurs et donne un style unique à l’œuvre. La technique du lavis utilisée apporte la lourdeur d’un nuage de pluie qui contraste avec la légèreté d’un nuage habituel. On reconnait aussi ma touche personnelle par ma palette de couleurs pastel rose, bleue et violette, qui donne une apparence douce à mes nuages. Par le grand format des toiles, on se sent enveloppé dans un monde calme de nuages colorés. Leur disposition peut également rappeler la position d’une fenêtre, ce qui permet de donner un effet d’amplitude. Une impression de préciosité est aussi créée par le format carré des toiles qui rappelle l’idée de la boîte et de ce qu’on conserve soigneusement à l’intérieur de celle-ci. En résumé, chacune de mes quatre toiles représente une petite partie précieuse du ciel.


Finissant.e.s Sabrina Tardif

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4

2

3

1.

Sabrina Tardif, Légère pesanteur (détails 1), 2020, lavis à l’acrylique sur toile, 76.2 x 76.2 cm.

3.

Sabrina Tardif, Légère pesanteur (espace de travail), 2020, lavis à l’acrylique sur toile, 76.2 x 76.2 cm.

2.

Sabrina Tardif, Légère pesanteur, 2020, lavis à l’acrylique sur toile, 76.2 x 76.2 cm.

4.

Sabrina Tardif, Légère pesanteur (détails 2), 2020, lavis à l’acrylique sur toile, 76.2 x 76.2 cm.


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Arts visuels 2020

Sabrina Tremblay

Au sein de mon processus de recherche de création, je consacre beaucoup d’importance au résultat voulu. J’entame ainsi une recherche d’éléments formels de nature abstraite qui permettent l’esthétique souhaitée. J’explore dans ce projet les formes organiques avec des tuyaux de cuivre de diamètres divers. Le cuivre est parmi mes matériaux préférés. Je l’ai utilisé pour divers projets lors de la dernière année de mon DEC en arts visuels. J’aime la malléabilité et la couleur de cet élément, cela apporte une optique différente. Mon œuvre Cumulus est partiellement complétée, car mon projet initial était de rajouter du papier de soie dans deux zones distinctes de mon œuvre. Cependant, lorsque je m’apprêtais à installer le papier, j’ai remarqué que cela n’était pas réalisable. La surface irrégulière que je voulais recouvrir était beaucoup plus grosse que les tests que j’avais effectués en classe avant le confinement, donc le papier déchirait fréquemment et adhérait plus ou moins au cuivre. J’ai donc conclu que le papier de soie est un matériel trop délicat pour ce projet, j’ai néanmoins trouvé un plan B. Ce plan sera de remplacer le papier de soie par du tissu que je broderai aux tuyaux cet été. Je suis tout de même très satisfaite du développement de mon œuvre Cumulus. J’ai pris une journée, parfois deux, par semaine depuis le confinement pour avancer ce projet et je suis heureuse d’avoir eu la chance de le poursuivre.


Finissant.e.s Sabrina Tremblay

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 1

1.

Sabrina Tremblay, Cumulus, 2020, tuyaux et fil de cuivre, 40 cm x 53 cm x 9 cm.


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Arts visuels 2020

Zakary Bouthillette

1

Tsunami est intitulé ainsi car la forme que créent les multiples dessins superposés ressemble à des vagues. Ceux-ci ils ont tendance à déferler sur mes notes de cours. L’arrière plan est composé d’une numérisation de ma main dont une main dessinée émerge. Il m’apparaissait intéressant qu’une main «imaginaire» sorte d’une main «physique» pour s’ajouter à la suite des dessins. Le tiers droit de l’image est composé de multiples fragments des différentes numérisations de mains que j’ai faites. Je voulais créer un dégradé mains avec un dégradé traditionnel, j’aurais toutefois perdu le sentiment de profondeur/numérisation de la main «physique». Tsunami se décrit ainsi : «la déferlante de l’imaginaire par l’entremise du physique».


Finissant.e.s Zakary Bouthillette

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Multiple de 1 est une installation minimaliste qui consiste en un cube de bois suspendu devant un mur blanc et éclairé par sept lumières pour créer sept ombres distinctes. Je voulais explorer l’idée du plein et du vide, du réel et du fictif. Le cube est plein et réel, alors que les ombres sont aussi réelles mais vides. Les ombres sont présentes et réelles mais elles restent le produit de la lumière qui frappe le cube d’où le titre Multiple de 1.

2

3

1.

Zakary Bouthillette, Tsunami, 2019, images numériques, 30,48 cm x 91,44 cm.

2.

Zakary Bouthillette, Multiple de 1, 2020, bois, dimensions inconnues.

3.

Zakary Bouthillette, Rectangulaires #2, 2019, graphite, feutre, stylo, toile, 50,8 cm x 66,04 cm.


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Arts visuels 2020

Maquettes Une partie des maquettes réalisées par des finissant.e.s.

Sabrina Tremblay

Marie-Josée Bergeron

Alexis Dauphinais Beauchemin

Daphnée Hounzell


Maquettes

JosĂŠe Lachance

Marie-Soleil Turcotte

Sabrina Tardif

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Arts visuels 2020

Vie de programme

Exposition Humain à l’Espace-galerie

Exposition intercollégiale 2019

Atelier de taille directe sur bois

Atelier de sculpture

Exercice de créativité dans le cours Performance et événement


Vie de programme

Exposition Umwelt mues et coutumes à l’Espace-galerie

Atelier de perfectionnement en sculpture

Sortie culturelle à l’Arsenal, hiver 2020

Visite culturelle au Musée des Beaux arts de Montréal, automne 2019

Halloween 2019

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