Je garde en tête Les personnes aînées immigrantes auprès desquelles vous travaillez peuvent être des personnes doublement vulnérables par leur statut d’immigration (et ses conséquences sociales, économiques et psychologiques), mais aussi du fait de leur manière de vieillir avec des possibles changements physiques ou biologiques, sociaux et psychologiques. Attention ! Toutes les personnes aînées immigrantes ou non-immigrantes ne sont pas systématiquement des personnes vulnérables.
Conseil pratique : observer et être à l’affût Lorsque vous êtes à domicile, n’hésitez pas à mettre à profit votre sens de l’observation afin de déceler les potentielles situations de détresse ou de maltraitance. Cette visite à domicile vous permet aussi d’identifier les facteurs de protection de la personne dans son maintien à domicile : environnement (adéquat et sécuritaire), réseau familial (membres de la famille présents) ou encore du réseau social (ami, voisin, concierge, etc.).
3.2.2. Les pratiques à privilégier en contexte ambulatoire Lorsque la personne aînée immigrante peut se déplacer pour recevoir ses soins et ses services, elle sera rencontrée en contexte ambulatoire, c’est-à-dire au CLSC, à l’urgence, ou dans une clinique médicale. L’expérience vécue sera teintée par l’aisance avec laquelle elle pourra se déplacer, si elle est accompagnée lors de ces déplacements par un membre de la famille ou par le service d’un organisme communautaire (voir Annexe 3), par le temps d’attente avant de recevoir les soins et les services, par le temps qui lui sera accordé, par la qualité des soins et des services reçus de la part des spécialistes, par sa facilité ou sa difficulté à communiquer en français ou en anglais avec le personnel soignant. L’expérience des personnes aînées immigrantes peut être améliorée en privilégiant certaines pratiques.
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