Portfolio 2020 by Vincent de Grave

vincent de grave

PORTFOLIO 2020

Vincent de Grave

ARCHITECTE

+33 7 81 18 31 08 vincent.degrv@gmail.com 20 rue Jules Vallès, 75011 Paris 5 août 1993 Permis B

FORMATION

EXPÉRIENCE PROFESSIONNELLE

2017 - 2018 Diplômé de UCL - Faculté d’architecture, d’ingénierie architecturale, d’urbanisme de Bruxelles Master II en Architecture

2019 Architecte. agence d’architecture suzelbrout, Paris - 9 mois

Travail sur le logement thématique de la phase esquisse à APD. Compte rendu de réunions.

2015 - 2016 École Nationale Supérieure d’Architecture de Nancy Master I en Architecture - spécialisation Architecture Ville & Territoire

2016 Stage. Agence Reichen et Robert & Associés, Paris - 4 mois

2011 - 2015 UCL - Faculté d’architecture, d’ingénierie architecturale, d’urbanisme de Bruxelles Bachelor en architecture. Mention distinction

2015 Stage. Agence d’architecture et d’urbanisme Fontès, Montpellier - 1 mois

2011 Lycée Paul Valéry de Sète Bac S spécialité S.V.T. option Arts Plastiques

COMPÉTENCES

Pôle recherche et développement. Travail sur concours.

Suivi du projet de la nouvelle faculté de médecine de Montpellier. Étude thermique de parois. Suivi des réunions de chantiers.

2014 Stage ouvrier. Association des forts de l’Esseillon, Aussois - 1 mois Chantier de rénovation du patrimoine.

Langues Français : langue maternelle Anglais : courant Italien : scolaire

2011 - 2013 Employé agricole. Exploitation St Martin de Grave, Aumes - 1 mois par été

Programmes informatiques

2010 Emploi saisonnier. Restaurant « La Ola », Sète - 2 mois

CAD : AutoCad, Sketchup, Archicad (en apprentissage) Graphisme : Photoshop, InDesign, Illustrator

palazzo contemporain au coeur de naples

projet de fin d’études

Localisation : Naples, Italie Année : Master 2 Sous la direction de : C. Chanviart C. Fontaine J.-J. Jungers G. Ledent Illustations : page 1 : section théorique d’un palazzo napolitaion illustrant la séquence entrée/ cour/escalier page 2 : maquette 1:200

La trame gréco-romaine du centre historique de Naples est restée sensiblement la même depuis la fondation de la ville au Vème siècle avant J.C. Elle est composée de trois décumanus et d’une multitude de cardo plus étroits. La trame était prévue pour des bâtiments relativement petits, n’excédant pas deux niveaux. Or au XVIe siècle, durant les deux siècles d’occupation espagnole qu’a connus la ville, une loi interdisait de construire en dehors des murs d’enceinte. La ville s’est donc construite

Naples, de la pièce à la ville Porosité VINCENT DE GRAVE

espaces libres et en élevant les constructions. Aujourd’hui, le bâti fait entre 4 et 5 niveaux, les rues sont donc assombries.

le centre historique est celui du palazzo. Le palazzo napolitain a émergé au XVème siècle et se traduit par une séquence entrée/cour/escalier que l’on retrouve sous de nombreuses variantes. C’est dans ces cours que la ville va trouver des vides de qualité qu’elle n’a pas dans l’espace public. La densité de Naples est contrebalancée par une très forte porosité, qui en est devenue l’ADN de la ville. La vie publique va bien au delà de la rue. Elle s’enfonce dans les cours des palazzo. La ville a son identité propre, on assite partout à des scènes de vie colorées.

Illustations: page 3 : maquette de page 4 : axonométries des différents scénarios de projet page 5 : plan du site et de sa porosité page 6 : coupe longitudinale et plan du R+1 page 7 : plan du RDC page 8 : coupe et plan du R+3 page 9 : photos du quartier

Les palazzo de la renaissance plaçaient leurs pièces en sas que sont les antichambres n’avaient pas d’usage imposé et sont aujourd’hui aisement adaptables. C’est la résilience de ces pièces qui permet aux palazzo de perdurer dans le temps. Le projet s’inscrit dans une succession de palazzo et vise à Naples, de la pièce à la ville Photographie de l’enfilade, prise par Maxime Delvaux VINCENT DE GRAVE

de créer des raccourcis allant de cour en cour à l’intérieur des poches d’air importantes dont la ville manque. Le projet se nourrit fortement des potentialités du contexte. Les deux circulations verticales du projet sont telles des agrafes liants les palazzo adjacents.

Les logements assurent une mixité sociale. Ils sont imaginés comme des successions de ainsi une profondeur de champ importante. Les pièces ont des dimensions qui leur permettront de s’adapter facilement aux enjeux contemporains et futurs. Le projet est construit en pierre massive de la région. Ce materiau offre au bâtiment une bonne inertie et permet de créer un vrai seuil entre les pièces des logements renforçant ainsi son aspect protecteur. la hauteur et permet au projet de baigner dans la lumière naturelle. 0m

50 m

Naples, de la pièce à la ville Figures de projet VINCENT DE GRAVE

Naples, de la pièce à la ville Plan du rez-de-chaussée VINCENT DE GRAVE

100 logements à pont-à-celles

patrimoine

Localisation : Pont-à-Celles, Belgique Année : BAC 3 Sous la direction de : A. Van Craen P. Honhon Illustrations : page 11 : plan du site page 12 : maquette de l’arsenal 1:500 maquette du projet 1:100 page 13 : coupe et plan du R+1 page 14 : coupe du détail technique page 15 : coupe et plan du R+2 page 16 : photo de l’arsenal

Située dans une zone rurale, la ville de Pont-à-Celles abrite une zone industrielle désafectée ayant, par sa position géograpique, le potentiel de devenir un nouveau pôle attractif. Au coeur de cette zone, se trouve un ancien atelier central de réparation de locomtives et de wagons : l’Arsenal de Luttre.

Le rez-de-chaussée sert alors de zone parking, au dessus de laquelle est coulée une nouvelle dalle en béton servant de socle à la structure bois des logements. Le bois, un matériau léger, chaud et vivant, contraste dès lors avec la matérialité industrielle de l’Arsenal.

Le masterplan développé vise à réafecter ce bâtiment central avec la création de cinq projets de logements qui coexistent.

trame exisante. Des terrasses sont créées entre le volume des logements et le mur existant de l’Arsenal. Deux entrées permettent d’accéder dans chaque logement depuis l’intérieur et l’extérieur.

Le projet présenté ci-dessous s’inscrit dans la structure d’offrir un maximum de lumière aux logements, l’infraet suprastrucutre se dessinent au dessus de la dalle existante.

Les logements sont traversants

R+1 R+1

R+2

une passerelle au château d’havré

patrimoine

Localisation : Havré, Belgique Année : BAC 3 Sous la direction de : P. Caucheteux Illustations : page 17 : photo du château d’Havré. page 18 : maquette 1:100 élévation du projet

Cette restauration historique prend place dans le chateau d’Havré datant du XXIIIe siècle. Le projet consiste en une passerelle connectant les deux tours et rappelle l’ancien mur de pierre aujourd’hui disparu. Les points d’appuis de la structure en acier de la passerelle repprennent le rythme des contreforts de l’ancien mur de pierre dont les traces au sol sont les seuls

témoins visibles de sa présence. La structure arborescente et légère de la passerelle contraste avec la structure massive des tours existantes. Des arbres sont plantés en écho au volume de l’ancien bâtiment visible sur les illustrations de l’époque. L’essence du projet vise à accentuer l’aspect naturel caractéristique de ces ruines.

logement pour 4 enfants et 1 adulte

habitat

Localisation : / Année : BAC 2 Sous la direction de : F. Cipolat Illustation : maquette 1:20

Construire un habitat sans autre contexte que les personnes qui l’habitent ; tel est l’énoncé de l’exercice. Ici, le volume aux dimensions imposées de 5m x 7m x 3m accueille une famille regroupant un adulte et quatre enfants. De part la composition de cette famille, la dimension du jeu tient une place importante dans le projet. La partie commune ainsi que la chambre pour adulte sont situées sur le point le plus bas

du projet ; les chambres pour enfants, quant à elles, sont éloignées du sol. Elles sont imaginées comme des cabanes dans un arbre. On y accède par un escalier qui serpente dans le volume ainsi que par un système de passerelles. Les parois intérieures et extérieures sont traitées de la même manière et contiennent de nombreux percements, qui s’inspirent du feuillage des arbres, laissant passer de la lumière et des points de vue à travers l’entièreté du volume.

175 logements à l’haÿ-les-roses

projet professionnel

Localisation : L’Haÿ-Les-Roses, France Année : 2019 MOA : Toit & Joie MOE : aasb, ABBA, Atelier Mosca Surface : 7800 m² shab + 5960 m² jardin Coût : 16 M euros Illustations : page 21 : perspective de l’allée intérieure page de 22 : élévation arrière, élévation avant, plan masse page 23 : plan RDC page 24 : plan étage courant

Le projet est une opération de déconstruction et reconstruction de 175 logements à L’Haÿ-les-Roses. La construction de la nouvelle gare du Grand Paris, ChevillyTrois Communes, induit une du quartier, impliquant une mutation urbaine autour de la rue de Bicètre et de la rue des Marguerites vers la ZAC du centre ville, déjà à l’oeuvre. Le site est aujourd’hui occupé par une «barre» de 3 niveaux. Le projet, visant à mettre en valeur la trame verte, s’appuie des qualités du contexte et en particulier du coeur paysagé constitué par l’ensemble des jardins existants mitoyens. A l’ouest du terrain, le passage

piétons en impasse est prolongé jusqu’à la rue des Cyclamens, désenclavant le quartier. Les bâtiments du site, conçus par trois agences d’architectes, offrent une diversité de volumétrie, tout en utilisant les mêmes références de matériaux et une harmonie globales au projet. J’ai personnellement travaillé sur les deux bâtiments aux extrémités de la parcelle (une résidence étudiante et une résidence pour personnes agées). Faisant partie de l’agence mandataire, j’ai aidé à assurer la cohésion de l’équipe, participé aux réunion et échangé avec les de rendre un projet de qualité.

page 25 : façade sud-est façade nord-est page 26 : façade nord-ouest façde sud ouest présentation du projet urbain

La résidence étudiante de 72 studios forme la tête d’ilot. Elle présente une façade urbaine tournée vers les nouvelles polarités qui se constituent autour de la gare Chevilly-Trois Communes et s’incline vers la rue des Coquelicots. Le porche ouvert sur la rue de Bicètre conduit au hall de la résidence et abrite les locaux vélos mutualisés avec les logements sociaux. L’entrée majeure du projet, à proximité de la gare, amorce la traversée paysagère du site. Le hall, les

espaces communs et la laverie au rez-de-chaussée, largement vitrés, participent à la vie urbaine de la rue de Bicètre. Structurellement, le batiment est construit comme une façade porteuse en pierre massive avec des murs de refend en béton.

dessins