LES 12 TRAVAUX D'HERCULE EN ANALOGIE AVEC LES 12 SIGNES DU ZODIAQUE.

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Hercule (Héraclès) était le fils de Jupiter (Zeus) et de Alcmène , une mortelle, reine de Thèbes et descendante de Persée Alcmène était l'épouse d'Amphitryon et Jupiter, pour la séduire, prit l'apparence d'Amphitryon .Cette nuit-là , le petit Hercule fut conçu, son destin devrait être hors du commun. Hercule devenu grand épousa Mégarée et ils eurent deux fils. Mais Junon (Héra), épouse de Jupiter , rendit fou Hercule ce qui amena ce dernier à tuer sa femme et ses enfants. Ayant retrouvé la raison, il se rendit à Delphes pour savoir ce qu'il devait faire afin de se purifier. L'Oracle lui conseilla de se mettre à la disposition de Eurysthée, roi de Tirynthe et cousin d'Hercule,pendant douze ans et d'accomplir les douze travaux qu'il lui demanderait pour expier ses crimes .


• Dans la mythologie grecque, Héraclès est la personnification du courage et de la force physique. • Les douze travaux ont été considérés par l’humaniste italien Andrea Alciati (1492-1550) comme symbole de la libération individuelle et de la quête de l’immortalité à travers l’expiation de ses péchés. • Pierre Piobb a identifié les douze travaux d’Héraclès avec les douze signes du zodiaque, ce qui confirmerait le caractère solaire du héros. A chaque signe zodiacal correspondrait différents symboles des travaux d’Héraclès:


Le lion de Némée •

La première tâche qu' Eurysthée ordonna à Hercule fut de se rendre à Némée, campagne voisine de Tyranthe, où rôdait un lion énorme qui ravageait la campagne, qui tuait tous ceux qui se trouvaient sur son passage... • Rien ne pouvait l'arrêter, personne n'osait l'affronter, c'est pourquoi Eurysthée envoya Hercule à Némée combattre ce lion. • Ce lion avait une particularité : il possédait une peau si épaisse, si résistante qu'aucune arme, qu'aucun tranchant, que rien ne pouvait l'entamer. • Hercule se fabriqua donc une énorme massue. Après cela, Hercule alla à la rencontre du lion. Avec sa massue, il l'assomma puis l'étrangla à mains nues. • Grâce à la peau de l'animal, Hercule se fit un manteau qu'il put découper dans la peau très résistante du lion grâce à ses propres griffes qu'il lui avait enlevées.


L’association de ce mythe du Lion de Némée à celui du signe du Lion semble parmi les plus évidents, puisque l’animal est nommément cité. Les premières tentatives d’Héraclès pour atteindre le lion (par les flèches de l’esprit) s’avèrent infructueuses. La « peau dure » indiquerait volontiers qu’il faut descendre à un autre plan plus dense. L’usage d’une massue sur le crâne du lion ne fait que le déstabiliser : aucun outil palliatif ni mental (flèche) ni physique (massue) n’en vient à bout. Héraclès doit faire usage de sa propre force (ses ressources pures) pour vaincre.

Héraclès et le lion, amphore à figures noires, 550-540 avJC.

Héraclès et le lion de Némée, huile sur toile, Zurbarán, 1637.


Le deuxième travail que dut accomplir Héraclès fut de tuer l'hydre de Lerne. L'hydre était un énorme dragon au corps de reptile surmonté de neuf têtes. Elle vivait dans le sombre marais de Lerne. Son haleine était empoisonnée et elle ravageait la campagne environnante. Héraclès partit à sa rencontre en compagnie de Iolaos, qui conduisait le char du héros. Ils se retrouvèrent bientôt au bord du marais. Héraclès envoya une volée de flèches dans les roseaux et l'hydre, furieuse, apparut. Il voulut abattre les têtes hideuses à coups de massue, mais de chaque tête vaincue, il en renaissait deux. Il appela Iolaos à l'aide. Celui-ci mit le feu à la forêt voisine et, armé de brandons se mit à brûler chaque tête renaissante. Il n'en resta bientôt qu'une. Celle-ci était immortelle. Héraclès la trancha et l'enterra sous un rocher. Le monstre était vaincu. Hercule ouvrit le corps de la bête et recueillit son venin. Il y trempa ses flèches et les rendit empoisonnées. Héraclès s'en retourna à la cour d'Eurysthée qui refusa de compter cet exploit au nombre des Travaux, sous prétexte qu'il avait bénéficié d'une aide extérieure.


Le monstre aquatique, aux multiples têtes qui n’est pas sans avoir un air de famille avec la Bête de l’Apocalypse, évoque le psychisme et ses démons. Il doit être combattu et tué : on retrouve le côté « radical » du signe fixe : il ne s’agit pas seulement de le capturer, ou de le rapporter comme lors d’autres épreuves.

Héraclès et l'hydre de Lerne, huile sur toile, Guido Reni, 1622.

Héraclès et l'hydre, bronze, Rudolf Tegner, début XXème siècle.


e •

Eurysthée ordonna ensuite à Héraclès de lui ramener vivante la biche du mont Cyrénée. C'était une merveilleuse biche aux cornes d'or et aux pieds d'airain. Elle était si rapide à la course que jamais personne n'avait pu l'attraper. Consacrée à Artémis, elle était l'une des quatre biches de l'attelage de la déesse. C'est dans les bois d'Oénoé, en Argolide qu'Héraclès se mit à poursuivre l'animal. La chasse dura un an. Entraînant son chasseur avec elle, la biche courut jusqu'au pays des Hyperboréens. Toujours galopant, toujours poursuivie par le héros, elle atteignit les rives du Ladon. Elle hésitait à traverser le fleuve qu'avaient grossi les pluies. Héraclès profita de son indécision et fondit sur elle. Il l'attrapa à l'aide d'un filet et la chargea sur ses larges épaules. Comme il ramenait l'animal, il rencontra Artémis et Apollon qui lui firent des reproches et réclamèrent la biche. Héraclès rejeta la responsabilité sur Eurysthée. La déesse l'autorisa à ramener l'animal à Tirynthe, à condition de le relâcher ensuite sans lui faire de mal.


La biche ne figure pas dans le zodiaque, mais c’est l’animal d’Artémis, déesse lunaire, connue pour sa susceptibilité. De la Lune au Cancer, il n’y a pas loin… Par son apparence fragile et gracieuse, son caractère facilement effarouché, la petite biche peut nous faire penser à la « sensibilité ». Le travail patient (un an) d’Héraclès, et qui doit recommencer plusieurs fois, montre que tout comme la biche, notre sensibilité doit être apprivoisée et non dominée. Un des travaux les plus délicats et subtils réussi par Héraclès, moins connu que les plus brutaux ci-dessus, mais plus riche de nuances.

Hercule pourchasse la biche, gravure anonyme, XVIème siècle.

Hercule et la biche, bronze, Pietro Tacca, XVIIème siècle.


À peine de retour au palais de son maître, Héraclès reçut l'ordre d'aller à la recherche du sanglier d'Erymanthe. Il devait le capturer et le ramener vivant à la cour d'Eurysthée. Ce sanglier était une bête féroce qui ne sortait de son repaire que pour dévaster les champs d'Arcadie.

Héraclès partit, armé de son arc et de sa massue et se mit à la recherche de la bête. Il battit fourrés et taillis et finit par la trouver. La chasse impitoyable commença. Il poursuivit le sanglier jusqu'au sommet de montagnes couvertes de neige. C'est là qu'il attira l'animal épuisé dans un trou qu'il avait rempli de neige pour le paralyser avant de le chevaucher. Il le maîtrisa à mains nues et l'enchaîna. Il repartit, portant sa lourde charge sur ses épaules et le déposa au pied d'Eurysthée, qui, raconte-t-on, se cacha dans une jarre, terrorisé à la vue du monstre.


Si l’on n’a pas connaissance de l’épisode précédant la capture même du sanglier, faisant intervenir les centaures, l’association de cette épreuve au Sagittaire pose plus de questions. La seule piste dont nous pourrions disposer réside dans l’excès manifeste dont fait preuve Héraclès. On lui recommande de penser à se nourrir : il festoie et s’enivre. Si l’on pense à la facette « bon vivant » du signe, il est intéressant de souligner que finalement Eurysthée demande à Héraclès de maîtriser le « cochon sauvage » qui sommeille en lui…

Héraclès et le sanglier d'Erymanthe, huile sur toile, Zurbarán, 1637.

Hercule et le sanglier d'Erymanthe, bronze, Antoine Louis Barye, XIXème siècle.


Eurysthée ordonna à Héraclès de se rendre aux écuries d'Augias. Le roi Augias vivait à Elis, dans le Péloponnèse. Il était le fils d'Hélios, le dieu du Soleil et possédait de nombreux troupeaux qu'il faisait paître dans son royaume d'Elide. Les étables, où étaient enfermés plus de 3000 bœufs n'avaient pas été nettoyées depuis trente ans. Elles étaient encombrées d'un fumier si épais qu'on ne parvenait pas à supprimer l'odeur nauséabonde qui se répandait aux environs. Héraclès avait l'ordre de les nettoyer en une seule journée.

Le héros ouvrit des brèches dans le mur d'enceinte des étables, puis il détourna le fleuve d'Alphée et fit passer ses eaux purifiantes et tumultueuses au travers des écuries. Il reboucha ensuite les brèches. Les étables redevinrent propres et saines.


Ce spectaculaire épreuve ne doit son rapprochement aux Poissons qu’à l’incontournable présence des deux fleuves comme dans le glyphe du signe, du rattachement à l’élément Eau. Trente ans de crasse sur les stalles, patiemment accumulées dans l’incurie… En les nettoyant, il remet ce compteur à zéro. Héraclès a cependant demandé salaire pour cette épreuve Nous nous trouvons dans l’un des signes les plus oblatifs : est-il étonnant qu’une fin de non recevoir lui soit opposée ? Il n’en reçoit aucune reconnaissance : Augias le chasse comme… un malpropre.

Hercule détourne l'Alphée, huile sur toile, Zurbarán, 1637.

Hercule nettoyant les écuries d'Augias, Honoré Daumier,1842.


L’élimination des oiseaux du lac Stymphale : •

Pour son sixième travail, Héraclès fut mis au défi par Eurysthée de détruire les oiseaux du lac Stymphale. Ces oiseaux monstrueux vivaient en Arcadie au milieu d'un marais couvert d'épines et de broussailles. Ils attaquaient les gens du pays en se servant de leurs plumes aux pointes d'acier comme flèches et se repaissaient de chair humaine. Leur bec, leurs serres et leurs ailes étaient d'airain. Non contents de dévorer hommes et troupeaux, les voraces volatiles dévastaient les jardins et souillaient les récoltes. Perplexe, Héraclès ne savait que faire lorsque Athéna lui apparut et lui remit une paire de cymbales, faites du même métal que le bec, les pattes et les ailes des oiseaux et forgées par Héphaïstos, le dieu du feu. Il se posta sur une montagne voisine et fit un vacarme assourdissant, débusquant ainsi les oiseaux affolés. Ces derniers s'enfuirent à tire-d’aile, ce qui permit à Héraclès de les abattre de ses flèches.


Les becs et de les pattes griffues des oiseaux évoquent directement le mal qu’ils peuvent faire avec. Nombre de traditions rapportent que le verbe est créateur, mal employé (agressivement ou sans discernement) ses effets sont opposés. La présence secourable d’Athéna, avec son aura d’industrie et d’intelligence, le fait qu’Héraclès ait pu pour une fois abattre quelque chose avec ses flèches crée un contexte relativement « mercurien » qui aide à différencier ce mythe de celui des Juments de Diomède, qui sont, elles aussi « anthropophages » et agressives.

Hercule et les oiseaux du lac Stymphale, huile sur toile, Albrecht Dürer, XVIème siècle.

Héraclès archer, bronze, Antoine Bourdelle, 1909.


Eurysthée ordonna à Héraclès de ramener le taureau de Crète. Minos, roi de Crète, avait promis à Poséidon, le dieu de la mer, de sacrifier en son nom ce qu'il ferait sortir des flots. Poséidon fit émerger des vagues un taureau d'une telle beauté et d'une telle majesté que Minos ne put se résoudre à le sacrifier. Trahissant sa promesse, il captura le taureau et le dissimula dans ses propres troupeaux. Outré de cette déloyauté, Poséidon rendit l'animal furieux. Le taureau devint alors la terreur du pays. Lançant des flammes par les naseaux, il détruisit les récoltes et brûla les champs. Héraclès aborda en Crète. Dès qu'il vit l'animal, il fonça sur lui, l'empoigna par les cornes et le força à plier les jarrets. Le taureau résistait, mais Héraclès sortit victorieux de ce combat titanesque, il maîtrisa l'animal à l'aide d'un filet et le porta, en traversant la mer, jusqu'aux pieds d'Eurysthée.


C’est une association facile au signe du taureau. Bien que le héros soit ici Héraclès et qu’il ait réussi l’épreuve, on connaît surtout ce Taureau de Poséidon pour les déboires qu’il causa au roi Minos et à sa famille. Héraclès se présenterait alors comme celui qui a triomphé des désirs et des passions, en les maintenant enserrés dans un filet – maillage large mais qui retient étroitement ce qu’il contient pour peu que cela ne soit pas trop petit.

Hercule et taureau de Crète, huile sur toile, Zurbarán

Héraclès contre le taureau, marbre, métope du temple de Zeus à Olympie, Vème avJC.


Héraclès reçut l'ordre de se rendre en Thrace, afin de capturer les juments de Diomède. Diomède était fils du cruel Arès et régnait sur un peuple de sauvages. Il possédait quatre cavales qui vomissaient le feu et auxquelles il jetait en pâture les étrangers que la tempête rejetait sur ses côtes.

Héraclès débarqua en Thrace et se dirigea vers les écuries de Diomède. Il assomma les valets qui pansaient les cavales, se saisit de Diomède et le donna en pâture à ses propres juments, lui faisant ainsi subir le sort qu'il avait fait endurer à de si nombreux naufragés. Lorsqu'elles se furent repues de la chair du roi de Thrace, les juments se laissèrent docilement capturer et Héraclès put les conduire auprès d'Eurysthée.


Une des épreuves les moins faciles peut-être à appréhender. Comment rattacher une jument anthropophage au signe du Bélier ? Seule l’indication de bêtes « entraînées pour la guerre » et l’indication (opportune) de l’ascendance de Diomède (fils de Arès-Mars) peut nous mettre sur la voie. Le Bélier étant symboliquement relié à la tête, ces « cavales noires » peuvent être en effet les pensées destructrices qui courent sous nos crânes.

Hercule et Diomède, huile sur toile, Pierre Gros, 1835.

Hercule luttant contre la mort pour le corps d'Alceste, 1871, Leighton


La fille d'Eurysthée, Admète, désirait la superbe ceinture que possédait Hyppolyté, la reine des Amazones. Pour être agréable à sa fille, le roi chargea Héraclès d'aller la chercher. Héraclès affréta neuf navires et embarqua une troupe de volontaires pour aborder au pays des mythiques guerrières qui habitaient dans le lointain Caucase, au bord de la Mer Noire. Les Amazones formaient un peuple sans hommes et avaient la réputation de mutiler les enfants mâles à la naissance. Hyppolité reçut d'abord Héraclès avec une grande bonté et lui offrit sa ceinture en gage de son amour. Mais Héra, déguisée en Amazone, répandit la nouvelle qu'Héraclès était venu enlever la reine. Une lutte terrible s'engagea entre les vierges guerrières et les soldats d'Héraclès. Un grand nombre de ces farouches amazones périrent et, parmi elles, Hyppolité fut tuée par Héraclès, qui se saisit de la précieuse ceinture qu'il offrit à Admète.


Le succès « technique » d’Héraclès cache mal une faille humaine profonde : Pholos tué dans l’ivresse et la bataille (manque de contrôle), Abdéris piétiné et mangé (imprévoyance et négligence), Hyppolyte tuée de sa main alors qu’elle l’aimait (manque de confiance, trahison)… Le héros fait de son mieux, mais on comprend pourquoi il a vécu encore longtemps après les Travaux !

Hercule contre les amazones, amphore à figures noires, VIème avJC.

Hercule prend la ceinture à Hippolyté, bronze, Paul Manship, 1966


Eurysthée exigea qu'Héraclès lui amène les bœufs roux de Géryon, géant colossal. Géryon était roi de Tartessos, en Espagne. Pour obéir à ce nouvel ordre, Héraclès partit vers l'Occident en longeant la côte africaine. Arrivé au détroit qui sépare l'Europe de l'Afrique, il éleva deux colonnes, une sur chaque continent, pour commémorer son passage. On les appelle depuis les colonnes d'Hercule. Héraclès s'embarqua dans la coupe et parvint au terme de son voyage.. Le chien, vigilant, aboya. Héraclès l'assomma d'un coup de massue. Il fit subir le même sort au bouvier, accouru au secours de son chien, puis il décocha à Géryon une flèche fatale qui transperça ses trois corps en même temps. Victorieux, il ramena le troupeau à Eurysthée.


On voit bien ici l’allusion à « la coupe d’or d’Helios » (Soleil), au Roi, et au troupeau (de bœufs).

Héraclès ouvrant le détroit de Gibraltar,

huile sur toile, Zurbarán, 1637.

Hercule luttant contre Géryon, amphore à figure noires, 550-540 avJC.


Héraclès reçut l'ordre de ramener à Eurysthée les pommes d'or du jardin des Hespérides. Héraclès reprit la route de l'Occident, mais ne savait où trouver le mystérieux jardin. Il erra longtemps et arriva sur les bords de l'Eridan. Là, des Nymphes lui conseillèrent de s'adresser à Nérée. Il partit aux confins du monde occidental et atteignit le jardin merveilleux. Il vit d'abord Atlas, qui soutenait de sa tête et de ses mains la voûte du ciel. Héraclès lui demanda quel était le moyen de s'emparer des pommes convoitées. Le géant s'offrit d'aller les cueillir, mais à deux conditions. La première était qu'Héraclès le débarrasse du dragon Ladon, le monstre à cent têtes, gardien du jardin. La seconde était que le héros le décharge de son fardeau pendant qu'il irait cueillir les pommes. Héraclès accepta. D'une seule flèche, il transperça les cent têtes du monstre qui mourut d'un seul coup. Puis, il endossa la voûte céleste sur ses puissantes épaules. Lorsque Atlas revint, portant les précieuses pommes, il déclara vouloir les porter lui-même à Eurysthée. Héraclès feignit d'être d'accord, mais pria Atlas de reprendre un court instant la voûte céleste, le temps de glisser un coussin sous sa tête. Il s'empara alors des pommes d'or et s'enfuit pour ramener son butin à Eurysthée.


Ce mythe est en liaison avec la Vierge grâce au fait qu’Héraclès réussit son épreuve en acceptant de rendre de nombreux services, par exemple à Atlas (lui porter le monde pendant qu’il va chercher pour lui les pommes dans le jardin de ses filles) ou en tuant l’aigle qui dévorait le foie de Prométhée. Le nombre élevé de tests qui composent cette épreuve plaide aussi dans ce sens. Le test est une vérification et la Vierge aime particulièrement cela

Hercule dans le jardin des Hespérides, huile sur toile, Pierre Paul Rubens, XVIIème s.

Hercule cueille les pommes d'or, Georges Desvallière, XXème siècle.

Héraclès reçoit d'Atlas les pommes d'or, métope du temple de Zeus à Olympie, Vème avJC.


La destruction de Cerbère et la délivrance de Prométhée Comme ultime épreuve, Eurysthée demanda à Héraclès de descendre aux Enfers et d'en ramener Cerbère, le chien de garde des portes souterraines. Hermès et Athéna l'escortèrent jusqu'au séjour des Morts. Il atteignit le Styx et, traversant de grands fleuves de flammes, il parvint aux pieds du trône d’Hadès. Celui-ci lui permit d'emmener Cerbère à la lumière du jour s'il pouvait se rendre maître de l'animal sans le secours d'aucune arme. Cerbère était un chien monstrueux qui possédait trois têtes et dont le corps se terminait par une queue de dragon. Sa sonore voix d'airain terrorisait tous ceux qui l'approchaient. Sans arme, revêtu seulement de la peau du lion de Némée, Héraclès se présenta devant Cerbère. Il le saisit par le cou, juste à l'endroit où se réunissaient les trois têtes et, quoique mordu, le serra si fort que le chien, se sentant étouffer, se décida à suivre le héros. Héraclès enchaîna l'animal et le tirant hors du gouffre, vint le montrer à Eurysthée. Terrifié, celui-ci ordonna aussitôt de renvoyer le monstre aux Enfers.


Le Capricorne est un signe de haute initiation, et la descente aux Enfers en est une étape incontournable dans bon nombre de religions à Mystères… Le royaume d’Hadès étant pour certains souterrains, l’association à un signe de Terre ne paraît pas non plus farfelue, sur le plan de la simple énergétique.

Hercule aux Enfers, huile sur toile, Zurbarán, 1637.

Héraclès montrant Cerbère à Eurysthée, hydrie ionienne à figures noires, 530-520 avJC.


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http://anureva.musique.com/515105/Les-Douze-Travaux-d-Herculen-1-Le-LION-DE-NEMEE/ http://hercule.travaux.free.fr/travail2.htm http://www.autourdelalune.com/autour-du-zodiaque/nos-12-travauxd-hercule.html#ixzz1CpeLDS9j http://www.alyabbara.com/histoire/Mythologie/Grece/Hercule/Hercule_travaux.html #hydre

Réalisé par les élèves de la classe III T.hot. dans le cadre du projet eTwinning „Dans le cercle des signes du zodi@que”. ZSTH Żagań, Pologne.


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