16 p E_LECLERC

Page 1

Hors-série

s u p p l é m e n t g r at u i t a u v i s u n ° 1 7 9 6 d u m a r d i 2 1 a o û t 2 0 1 8

de grands

enjeux x u a e v u o n Pour de s r u e t a m consom

Pouvoir d’achat

production locale

bien manger

tradition créole

consommateurs solidaires


Spécial e.leclerc

Rejoignez-nous sur Facebook E-Leclerc portail Piton St-Leu • Espace culturel E-leclerc portail • E-Leclerc Tampon centre • E-Leclerc Ravine des Cabris • E-Leclerc Express St-Benoît • E-Leclerc Le Port • E-Leclerc Rivière des Pluies • E-Leclerc Rue Monthyon

sommaire

> 04/05

> 08/09

> 12/13

> 16

protégez votre pouvoir d'achat

cultiver le bien manger

la production locale, un véritable atout

Les séniors s'informer pour mieux vieillir

> 06/07

> 10/11

> 14/15

la tradition créole et légumes lontan

s'engager pour la réunion

paroles de réunionnais

Dossier spécial E.LECLERC - 1, rue Lislet-Geoffroy, 97490 Sainte-Clotilde & : 0262 90 20 60 info@visu.re - Adresse postale : 97712 Saint-Denis Messagerie Cedex 9 Directeur de publication : Christian AH-SON - rédaction - Rédacteur en chef : Roland HÉBRARD - Journalistes : Stéphane Martial - Alyssa Mariapin - maquette : Hervé BAUM (DA) - Maquettistes : Macaire DORMEUIL - Olivier BANOR - publicité : Régie - Adèle HOARAU & : 0692 38 38 38 regie.pub@visu.re - Chef de produit Publicité - Patrick Bijoux & : 0692 86 49 79 - Régie extra-locale MEDIA OUTRE-MER 101, boulevard Murat 75016 PARIS & : 01 53 64 58 60 - b.chevallier@media-outremer.fr - IMPRESSION Safi - ZI. Chaudron 97490 SainteClotilde - ÉDITEUR : EPR SAS au capital de 800 000 F PRINCIPAUX ASSOCIÉS SAS SIROB et SA SPR COMMISSION PARITAIRE N° 0709 R 85460 VISU a été tiré à 20 000 exemplaires. © Toute reproduction même partielle des articles et illustrations publiés dans VISU est interdite. Dépôt légal 4503

2


Choses promises, ÉDITO

choses dues

À

La Réunion, comme partout ailleurs, la grande distribution est un milieu en perpétuelle mutation. Une transformation, souvent positive pour les consommateurs qui voient les enseignes se multiplier, croître et s’améliorer. En 2009, quand le premier magasin E. Leclerc s’implante à La Réunion, les Réunionnais sont pleins d’espoir de changement, de baisse des prix, de meilleur pouvoir d’achat. On peut dire qu’il y a eu un avant et qu’il y a un après E. Leclerc, et pas seulement au niveau des prix. E. Leclerc s’est implanté partout dans l’île, apportant un souffle nouveau sur le monde de la grande distribution réunionnaise. Affichant des tarifs plus bas que partout ailleurs, l’enseigne peut se prévaloir d’avoir fait sensiblement baisser les prix, notamment les prix des produits de première nécessité, ceux qui sont indispensables au bon fonctionnement d’un foyer. Mais ce n’est pas tout, en posant le pied sur notre île, l’enseigne est venue avec une autre ambition, celle d’améliorer la vie des Réunionnais. Elle s’est fixée des

missions qu’elle s’oblige à respecter, encore 10 ans après. Augmenter votre pouvoir d’achat, guider les Réunionnais vers le bien manger et le mieux consommer, s’engager auprès de causes diverses comme la recherche médicale, le développement durable, l’insertion des jeunes, la culture ou la solidarité, s’appuyer sur les agriculteurs réunionnais pour proposer des fruits et légumes de qualité produits localement. En faisant cela, l’enseigne a entraîné tous les acteurs de la grande distribution à sa suite, dans une espèce de grand cercle vertueux pour La Réunion et pour les Réunionnais. Et, il semble, qu’elle ne s’arrêtera pas en si bon chemin. Le changement, les consommateurs en sont témoins et il continuera. Par exemple, les différents magasins sont remis à neuf. Celui de la Rivière des Pluies, il y a quelques mois. Celui du Port, bientôt. Et le supermarché de la rue Monthyon, à Saint-Denis, vient d'être aussi rénové. Parce que faire ses courses, cela doit aussi rester un plaisir, celui d’évoluer dans un cadre agréable, celui de mieux manger et de faire attention à sa santé, le tout sans se ruiner.

3


Pouvoir d'achat

Un pouvoir d'achat malin et augmenté Depuis son arrivéE sur le sol réunionnais, E. Leclerc fait tout pour que les prix baissent. Une bataille de tous les jours qui nécessite de mobiliser toutes les forces vives de l’enseigne pour que les Réunionnais puisseNT accéder à des produits de qualité aux meilleurs prix.

« Avoir les prix les plus bas, être en veille, savoir quels sont les prix pratiqués dans l’ensemble des magasins de l’île et dans toutes les enseignes, tels sont nos objectifs et nos soucis pour un pouvoir d’achat plus équitable des Réunionnais et de leurs familles ». Chez E. Leclerc, pour le pouvoir d’achat du consommateur, on compare les prix avec les autres enseignes, et si l’on est plus cher, on baisse les prix !

S’il est une préoccupation permanente chez E. Leclerc, c’est bien de proposer les produits au tarif le plus bas du marché et cela toute l’année (hors promotions). Il faut être le moins cher coûte que coûte, c’est dans l’ADN de l’enseigne. Le consommateur doit être certain, en entrant dans l’un de ces magasins, qu’il trouvera les produits à un prix plus attractif, et qu’il pourra donc remplir un peu plus son chariot ou avoir accès à des produits qu’il considérait jusque-là comme inabordables.

promotions : nos conseils pour bien en profiter

4

à -15 %. Suivant le prix de départ, il sera plus ou moins cher. Calculez ou comparez le prix au kilo ou au litre. Vous serez vite fixés. • Ne faites pas toutes vos courses dans un magasin sous prétexte qu'il propose un seul article à très bas prix, le reste de vos achats se

pour comparer les prix !

Une veille permanente

Toujours les moins chers !

• Pour vraiment profiter des promotions, être attentif, garder en tête les prix des articles et comparer le prix au kilo et au litre. • Ce n'est pas parce qu'une enseigne propose un article à - 30 % que celui-ci est moins cher que chez le voisin qui le vend, lui,

Une appli

révélera plus coûteux que dans votre grande surface habituelle et votre pouvoir d'achat risque d'en prendre un coup. • Attention aux “ Foire à 1 euro ”, certains produits voient leurs prix d'origine majorés pour être annoncés à un euro.

• L’application kilemoinscher vous permet de comparer les prix. Vous pouvez vérifier, quand vous êtes dans une autre enseigne de l’île, le prix des produits en vente dans les magasins E. Leclerc. Si vous observez des produits moins chers que chez E. Leclerc, l’enseigne s’engage à vous offrir la différence. Cette application est disponible sur Apple Store et Google Play.

QR CODEs à scanner


Gagner de l’argent en faisant ses achats, c’est possible, Grâce à la carte de fidélité ! Un astucieux système de tirelire par cagnottage qui permet de cumuler de l’argent à chaque passage en caisse. faites Comme madame Dominique Hoarau Le Guidec, qui fait ses courses au portail, à saint-leu.

1

Avec ma carte de fidélité, je gagne en moyenne 150 à 200 e par an ! ”

Avoir une grande surface près de chez vous, c’est intéressant ?

Oui, j’y vais pratiquement tous les jours. J’achète de tout, de l’alimentation à la déco. J’ai de moins en moins besoin d’aller sur Saint-Pierre. En plus, il n’y a pratiquement pas d’attente aux caisses. Mes enfants profitent des visites qu’ils me font pour faire leurs courses au Portail.

2

La carte fidélité vous faitelle gagner de l’argent ?

Je reçois les pubs et autres promos par mail, ce qui fait que je n’en rate pas une et profite toujours des bonnes affaires, surtout que le choix et la qualité des produits sont là, à des prix tout à fait raisonnables. Comme je consomme beaucoup, je cumule des points qui me rapportent en moyenne 150 à 200 euros par an, de quoi mettre quelques produits raffinés (foie gras, champagne) dans mon chariot de fin d’année et en faire profiter famille et amis. Quand mes enfants étaient encore avec moi, je leur disais de choisir les produits de la Marque Repère, car ça rapporte plus d'argent.

3

Faire ses courses au portail, c'est aussi un plaisir ? Oui, car entre le choix, une

qualité satisfaisante, des prix attractifs, une galerie variée, un service parking avec des panneaux électroniques et des vigiles qui vous guident vers les zones les moins encombrées, faire ses courses devient une sortie appréciable ! Je fais un peu de lèche vitrine, je découvre des nouveautés, j’aime bien. Dominique Hoarau Le Guidec cliente E.LEclerc Le Portail Piton-Saint-Leu

Pour obtenir gratuitement votre carte de fidélité, rendez-vous sur www.e-leclerc.re ou dans vos magasins.

Marque Repere : moins chere et de qualité ❱

Marque Repère s’inscrit dans de nombreuses actions pour contribuer à une société pérenne et éthique : pouvoir d’achat, équilibre alimentaire et protection de l’environnement. Marque Repère a plus de 20 ans d'existence, une longévité gage de qualité et de confiance. Chaque produit est testé auprès des consommateurs et contrôlé par des laboratoires indépendants. Marque Repère

veille aussi au respect des bonnes conditions de travail. Elle s’engage à privilégier pour chaque produit un conditionnement pratique et à apporter un étiquetage clair et précis de ses produits pour être facilement compris par les consommateurs. Les produits Marque Repère permettent, à qualité équivalente, 25 à 30 % d'économie par rapport aux marques nationales. Une application Marque Repère est téléchargeable. 5


Tradition créole

LÉGUMES LONTAN UN PATRIMOINe CULINAIRE À PRÉSERVER !

Entretenir la culture, la tradition créole, l’Engagement de défendre et de remettrE au goût du jour des saveurs d’antan de notre île, C’est ce que fait depuis longtemps Jean-Paul Bavol, Président de l'Association C.I.S.C.B, "Kan des Marrons", dans les Hauts de Saint-Paul. Pour le plaisir des gramounes et l’éducation des marmailles.

1

Quand on parle de légume lontan, on parle de quoi au juste ?

De pomme en l’air, de calebasse blanc, de callebasse bringelle, de callebasse bouteille, en trompette, de chouchou requin, chouchou frisé, pois vert, brède lastron, pipangaye, pomme de latanier, galabé, cambar, zembérique, margoze, ambrevade, patole etc. Des légumes hérités de notre terre que l'on cultivait par le passé.

2

Pourquoi on n’en trouve plus ?

Les gens ne veulent plus manger ce genre de choses. Et puis les graines sont en voie de disparition car ces légumes ne sont plus plantés. Les gens sont trop dans la modernité et la facilité. Ils ne savent plus ce qui est bon et consomment des pesticides. Depuis les années 80, la modernité a fait des ravages. Et puis, beaucoup de planteurs ne savent pas comment faire par rapport aux distributeurs. Entre le cahier des charges, les bons de commande, les factures etc. c’est trop compliqué.

3

Manger 5 fruits et 5 légumes, vous en pensez quoi ?

4

Justement, que pensez-vous de l’alimentation des jeunes aujourd’hui ?

Dans le temps lontan, on en consommait plus que 5 ! Un exemple, l’enfant le matin, il prenait un riz chauffé avec un peu de sosso maïs. Ensuite, il partait à l’école et en chemin il prenait une goyave, un vavangue, un poc poc, un caca martin, un zambrosade…que des vitamines ! Quand il arrivait à l’école, il était réveillé ! Et au retour, même chose. C’est quand même mieux qu’être en sommeil, toujours sur son écran ! C’est ce que je dis aux enfants qui viennent presque quotidiennement visiter avec leurs écoles le Kan des Marrons. Tout ça, c’était grâce au temps de vivre. Aujourd’hui, on n’a plus le temps. Alors cuisiner les légumes lontan, vous pensez !

Jean-Paul Bavol

Aujourd’hui, on n’a plus le temps. Alors cuisiner les légumes lontan, vous pensez ! ” 6

C’est n’importe quoi ! Les gens achètent pour le goût mais ils récoltent aussi la maladie. Regardez le taux de diabète chez les enfants ! Quand je vois qu’au cinéma, on propose des grands cornets de pop corn et une grande moke de coca, ça me désole. À La Réunion, en plus, on a du pop corn naturel, le maïs cafre ou maïs pété ! On le met dans la poële, ça pète et ça devient tout blanc !


En mode créole, Talents Réunion, Zéritage E. LECLERC met les petits plats dans les grands • En mode créole C'est une marque de produits E. Leclerc qui respecte et intègre la tradition culinaire créole. C’est l’essentiel de la cuisine réunionnaise, comme on aime la retrouver à la maison, ou en pique-nique. On mange pour se faire plaisir, pour retrouver les saveurs de notre île. On ne transige pas avec les plats de notre terroir, tout y est, surtout le goût ! Le meilleur de la Réunion est là.

• Les Talents Réunion Reflet du savoir-faire réunionnais, ils vous proposeront bientôt toute une gamme de produits pays, les tisanes, par exemple. Les Réunionnais vivent de plus en plus en habitat collectif et n’ont plus de cour pour faire pousser leurs plantes. Les Talents Réunion leur proposeront, entre autres, des infusions bio en sachet de zambaville, verveinecitronnelle, ayapana...

• Zéritage C'est une opération annuelle qui a lieu dans tous les E. Leclerc de l’île. L’enseigne, durant la Semaine Créole, propose à ses clients des fruits et des légumes lontan. Ainsi, ils peuvent acheter baba figue, calebasse, cœur de bœuf... L’occasion de réapprendre à les cuisiner, connaître leur goût, mais aussi une belle façon de créer du lien entre les différentes générations. 7


bien manger

CULTIVER LE BIEN MANGER EST L’AFFAIRE DE TOUS

Parce que transmettre le bien manger est un véritable enjeu, des rayons de bio et de “ sans gluten ”, répondant à une demande de plus en plus forte, ont vu le jour dans l’ensemble des magasins E.Leclerc. Fridor Funteu, directeur de l’Institut Régional d’Éducation Nutritionnelle décrypte ces nouvelles tendances alimentaires.

Le gluten une question de santé • Repérer le gluten n’est pas si facile car il est présent dans beaucoup d’aliments et parfois se cache dans les agents antiagglomérants (conditionnement des figues et pâtes de fruit), les épaississants (produits allégés) ou bien les matières grasses allégées. Aujourd’hui, les offres de produits sans gluten sont en augmentation car les consommateurs sont de plus en plus nombreux. Présenter aux Réunionnais des produits de qualité à des prix non prohibitifs pour le bien-être de leur santé reste la priorité. 8

Il existe deux types d’intolérance : • La 1ère concerne la gliadine, une des protéines du gluten dont la consommation augmente la perméabilité intestinale et peu à peu la destruction de l’intestin grêle. • La 2e est causée par une autre protéine, la WGA, dont l’activité inflammatoire entraine la sensation de gonflement de l’abdomen.

BEAU, BON, BIO… • Le bio envahit désormais les étals des supermarchés et l’ensemble de la filière, du producteur au distributeur, et est régulièrement contrôlé par des organismes agréés. Les animaux sont élevés dans la transparence et le respect avec interdiction des traitements hormonaux et limitation de l’usage d’antibiotiques. Dans un souci de responsabilité environnementale, le développement de filières bio doit être soutenu en proposant davantage de gammes de produits bio, plus sains et à des prix raisonnables.


bio

savoir décrypter les labels

Il est urgent qu’on passe au bio ” Fridor Funteu

1

Qu’est-ce que le bien-manger ?

Quatre critères le définissent : la diversité des aliments, la convivialité d’un repas, le plaisir gustatif et la répartition, c’est-à-dire manger régulièrement à des moments précis. Chez nous, en l’occurrence le petit déjeuner, le déjeuner, le goûter et le dîner.

2

Quelles sont les quantités idéales lors d’un repas ?

Elles vont dépendre du sexe, de l’activité physique et de l’âge. Si on prend un homme adulte en bonne santé d’activité physique habituelle et que l’on se base sur un repas composé d’un cari et de fruits, puisque nous sommes à La Réunion, ces quantités sont de 300 g de riz cuit, 120 g de grains, 250 g de légumes 50 g de viande de porc par exemple et 150 g de fruits. S’il veut rajouter de l’huile dans ce repas, ce

sera 34 g et s’il prend un café sucré, c’est 10 g de sucre, pas plus. Pour une femme de mêmes critères, ce sera 150 g de riz cuit, 60 g de grains, 250 g de légumes 50 g de viande de porc par exemple, 150 g de fruits, 20 g de sucre ajouté et 20 g de matière grasse ajoutée.

3

Comment reconnaît-on un aliment sain et bénéfique pour la santé dans un supermarché ? Pour les aliments industriels, par l’étiquetage et un chiffre. On a plusieurs lettres avec une couleur chacune et il faut prendre l’aliment dont la couleur verte est la plus forte. Là on sait que les avantages sur le plan nutritionnel ont été évalués. Pour les aliments naturels, la qualité est surtout sanitaire. Il faut veiller à l’apparence (pas de traces de choc, de putréfaction etc.), aux engrais. Sur ce point, la

question se pose surtout pour les aliments industriels. Et puis faire attention aux dates de péremption et de limite d’utilisation.

4

Que pensezvous de l’arrivée du bio et du sans gluten dans les rayons ? Un nouveau programme santé, en cours de rédaction au ministère de la santé , va recommander aux gens d’acheter bio. Aujourd’hui, le doute n’est plus permis : manger bio est meilleur pour la santé. C’est une bonne chose que d’en trouver de plus en plus dans les supermarchés, même s'il y a des efforts à faire pour le prix. Quant au sans gluten, n’oublions pas que ce sont avant tout des produits conçus pour des personnes intolérantes ! Aujourd’hui, être intolérant au gluten, c’est compliqué car il y en a presque partout ! En trouver de plus en plus dans les rayons est une bonne chose.

la marque Bio Village : bio et moins cher ! • Chez E. Leclerc, on aime partager ce qui est bon, c’est pourquoi la marque Bio Village de Marque Repère est née voilà 18 ans. Devenue votre marque bio préférée, près de 500 produits

vous sont aujourd’hui proposés. Mais pour que vous puissiez consommer des produits bio, il fallait aussi que E. Leclerc fasse baisser les prix. Ce que l’enseigne s’est évertuée à faire, comme

elle le fait dans l’ensemble de ses magasins, et sur tous ses produits. Il n’y a qu’à se promener dans le tout nouveau rayon bio du E. Leclerc Monthyon à SaintDenis, pour s’en rendre compte.

• pour Agriculture Biologique (100% bio ou contenant au moins 95% de produits agricoles bio quand il s’agit de produits transformés.)

• Le logo européen agriculture biologique (apposé sur les étiquettes des produits composés à 100% d’ingrédients bio ou contenant au moins 95% de produits agricoles bio quand il s’agit de produits transformés.)

• La certification bio des cosmétiques (95% minimum d’ingrédients d’origine naturelle sur le total du produit, 95% d’ingrédients végétaux bio et 20% d’ingrédients bio sur le total, hors eau et minéraux.)

9


engagements

ENSEMBLE CONTRE LES MALADIES Faire de la recherche à La Réunion, c’est très intéressant car la population est peu mobile et reste dans l’île ” Régine Chambrey

Afin de faire progresser la recherche locale sur l’obésité, le diabète, l’hypertension et l’insuffisance rénale, l’Aurar a lancé un Pôle de recherche ODHIR avec le CNRS de Lille, l’Inserm. Régine Chambrey, chercheuse, précise la nature des travaux.

1

Quelles sont vos problématiques ?

Nous en avons deux : l’une génétique et l’autre environnementale. Pour la première, par exemple, l’obésité, le diabète et l’hypertension peuvent être dues à des gènes de suceptibilité qui seraient plus fréquemment présents dans la population réunionnaise, compte tenu de ses origines très métissées. De plus, l’environnement peut modifier l’expression des gènes, et ceci de façon transmissible ; un phénomène appelé épigénétique. Un élément critique de la seconde problématique est l’alimentation. Il faut comprendre son impact sur les maladies afin de prévenir leur apparition en adaptant les habitudes alimentaires des familles. Il règne dans ce domaine un certain nombre d’inexactitudes et d’inconnues. Par exemple les apports en calcium sont beaucoup plus faibles ici qu’en métropole, ce qui pourrait expliquer un nombre important ici de prééclampsies (hypertension sévère de la grossesse).

2

Existe-t-il des liaisons entre ces maladies ?

Oui et cela fait partie de nos recherches. Lorsque la maladie rénale progresse, le pourcentage d’hypertendus augmente ; quand l’insuffisance rénale progresse, le diabète parmi les malades augmente. Nous essayons de comprendre pourquoi l’une peut entrainer l’autre. Faire de la recherche à La Réunion, c’est très intéressant car la population est peu mobile et reste dans l’île, ce qui crée l’opportunité d’étudier l’évolution des maladies et les liaisons entre elles dans le temps.

3

La recherche, ça coûte cher ?

Oui car les différentes étapes de la recherche, que ce soit le stockage des échantillons, les tests, le matériel utilisé, les analyses, le personnel etc, tout est important et nécessite des fonds. Grâce aux résultats des divers travaux, nous orientons nos recherches vers des pistes nouvelles qu’il faut mettre en projet et donc financer. Il existe des fonds de fondations, comme Philancia à La Réunion dans lequel le groupe E.Leclerc s'est impliqué, des agences de financement françaises, l’Union Européenne et du mécénat.

E. LECLERC se mobilise pour la santé des Réunionnais Il y a peu, avec 15 magasins concernés, plus de 400 bénévoles en interne, E. Leclerc s’est engagé en faveur d’une grande cause de santé publique en offrant 78 524 euros au profit de la recherche contre les maladies ODHIR (Obésité, diabète, hypertension et insuffisance rénale), des pathologies qui concernent au moins un Réunionnais sur cinq.

10

4

Quels bénéfices les réunionnais peuvent-ils tirer de la recherche ?

Tout d’abord, comprendre leur maladie et savoir qu’est-ce qui peut la faire progresser ou à l’inverse, la faire diminuer. Ensuite, grâce aux résultats des recherches, établir des plans d’action et de prévention, par des conseils alimentaires, de l’éducation nutritionnelle etc. Pour agir, il faut comprendre comment ça se passe !


Nous accueillons environ 800 jeunes tous les ans.”

Nicolas Deloffre

E2CR

UN ACCOMPAGNEMENT VERS LA RÉUSSITE Créée en 2010, L’École de la Deuxième Chance, a pour but d’assurer l’insertion professionnelle et sociale des jeunes Réunionnais sans diplôme ni qualification. Nicolas Deloffre, son directeur, en explique le fonctionnement.

L’EMPLOI LOCAL, UN ENJEU PRIMORDIAL • La signature d’une charte en faveur de l'emploi à La Réunion constitue un engagement fort. Elle propose un partenariat inédit entre des entreprises volontaires, la Direction des Entreprises, de la Concurrence, de la Consommation, du Travail, de l’Emploi de La Réunion (DIECCTE) et Pôle emploi Réunion. L’accession à des emplois d’encadrement

intermédiaires et supérieurs est également au centre des priorités. La création d’un parcours de formation de Master 2 spécialisé dans le commerce, en partenariat avec l’IAE de La Réunion et l’Institut du Marketing et du Management de la Distribution de Lille a fourni en 2016 la 1ère promotion de la Licence Management de la Distribution.

1

Combien de partenaires professionnels se sont engagés ?

Plus de 3000 entreprises ont accueilli au moins un stagiaire au sein de leur structure. Nous avons également des entreprises avec lesquelles nous montons des projets spécifiques. Je pense au groupe E. Leclerc Réunion qui nous a permis d'innover en matière d'insertion, en nous proposant de monter un parcours sur mesure incluant une période de mobilité de 9 semaines en Normandie, afin de permettre à des jeunes non diplômés d'intégrer les équipes de l'Hypermarché E. LECLERC Portail à Saint-Leu en signant un CDI.

2 3

L’engagement financier des entreprises est-il primordial ?

Les entreprises nous accordent une grande confiance en nous versant leur Taxe d’Apprentissage. C'est un engagement primordial, et très important pour nous, qui offre la possibilité de monter des projets bien spécifiques.

La grande distribution constituet-elle une voie d’insertion ?

C’est un secteur pourvoyeur d'emplois. Nous avons des insertions régulières dans la grande distribution sur des métiers d'Employé de Libre Service, de caissier, de magasinier, etc. La grande distribution regorge de métiers de tous types et au sein de ces métiers on retrouve des compétences transverses. Les possibilités d’apprentissage sont donc multiples et aussi nombreuses que les possibilités d'insertion.

Susciter des vocations, le choix d’E. Leclerc Plus que d’offrir l’occasion de se former ou de trouver un emploi stable, E. Leclerc, à travers son action en partenariat avec l’E2CR, souhaite susciter des vocations parmi les jeunes réunionnais qui découvrent les innombrables métiers de la grande distribution. Parce qu’un jeune qui aime son métier saura transmettre sa passion aux consommateurs et sera plus à même de réussir sa vie professionnelle.

11


Production locale

Acheter en grande surface un produit qui vient directement du producteur, c’est l’idéal ”

producteur DISTRIBUTEUR

UN TICKET GAGNANT!

alliances locales, c'est un partenariat de proximité sans intermédiaire qui satisfait producteurs et distributeur. Didier serveaux, producteur de chouchoux, citrouilles et agrumes à Mare à Poule d’eau, en vante les nombreux avantages.

didier serveaux

1 2 3

parlez nous de cette alliance...

Ça fait 6 ans que je suis dans les Alliances Locales et j’en suis très content. Mes produits s’écoulent bien et j’ai de bons retours sur la qualité de mes fruits et légumes. C’est un excellent système car la grande distribution donne de la visibilité à mes produits dans les rayons, en me permettant de toucher un nombre important de clients.

Est-ce intéressant économiquement ?

Pour un producteur, être encadré et suivi comme cela, c’est l’idéal ! On a le souci de planter mais pas celui de vendre, car on est sûr que le produit va se vendre. Les Alliances Locales aident beaucoup l’activité des petits producteurs. En faisant partie des productions vendues par les magasins, c’est plus facile d’écouler le stock.

Comment jugez-vous cette relation producteurdistributeur ?

Pour le producteur que je suis, le contact direct avec le distributeur est important. C’est ce qui nous manquait avant dans notre travail ! Grâce à ce partenariat, tout le monde est satisfait ! C’est gagnant-gagnant !

4

12

Et pour le consommateur ? Pour le consommateur, acheter en grande surface un produit qui vient directement du producteur, c’est l’idéal, car ça rassure et c’est aussi un gage de qualité dans l’assiette.


Tangor 2016 ?

Comment s’est déroulée l’opération !

Les Alliances Locales c’est quoi ? • À La Réunion, tout comme en métropole, E. Leclerc s’est donné pour mission de proposer des produits régionaux aux consommateurs. Un défi relevé grâce aux Alliances Locales qui permettent aux agriculteurs de trouver un débouché pour leurs produits près de leur exploitation et de pouvoir écouler l’ensemble de leur production. Pour les consommateurs, c’est l’assurance d’avoir un produit local de qualité, éco-responsable à un prix raisonnable.

Nos régions ont du talent ! • Sélectionnés dans leur région de production d'origine, ces produits authentiques nés d'un savoir-faire traditionnel sont le fruit d'un partenariat entre E. Leclerc et une entreprise locale. Saveurs profondes, finesse artisanale et qualité constante, le meilleur de nos régions est à votre disposition à travers un choix important de produits : conserves, épicerie salée /sucrée, charcuterie, traiteur, fromagerie, crèmerie, surgelés salés/sucrées, fruits et légumes… En moyenne, un produit "Nos Régions ont du Talent" présente un prix inférieur de 10% par rapport aux marques leaders.

• Pour les agrumes, la plantation était nouvelle et la 1ère production en 2016 a été très importante. Mon surplus de production de Tangors, 8 tonnes environ, a été acheté par les magasins E. Leclerc pour les vendre dans leurs établissements. Ça a duré pendant 10 jours. Ça m’a beaucoup aidé car l’argent que j’ai pu gagner par ce partenariat a été réinjecté dans mon exploitation. Si je suis encore en surproduction dans les années futures, je referai la même chose, car s’il n’y avait pas eu ce système, le surplus de production aurait été perdu. J’aurais eu moins de rentrées d’argent et le consommateur moins de Tangors aussi !

13


Bruno, 40 ans

À La Réunion beaucoup de produits restent chers ! Il faut essayer de comparer les prix dans les différents supermarchés. C'est important pour faire des économies. Selon moi, les E. Leclerc proposent des prix convenables, mais certains produits restent encore chers.

Maëva 41 ans et Marie 21 ans

Chez E. Leclerc, on trouve de tout, c’est top. Des prix abordables et une fidélité récompensée sont les deux choses qui nous attirent. La carte de fidélité si elle est utilisée correctement permet de réaliser de véritables économies.

Dumilda 26 ans Françoise, 28 ans

Ici, les prix des produits sont en général moins chers qu’ailleurs. Mais les produits locaux restent un peu chers. Lorsque nous faisons nos courses, nous utilisons la carte de fidélité. Et grâce à elle, on cumule de l'argent. Récemment, on a eu une remise de cinq euros sur l’ensemble de nos achats. C’est pratique !

Jean-Pierre, 35 ans

Je suis arrivé il y a quelques mois à La Réunion et j’avoue que j’ai été rassuré de retrouver un E. Leclerc ici. Dans ce magasin on peut faire ses courses sans se ruiner. Les prix sont raisonnables. J’ai en plus été surpris de constater que ma carte de fidélité de métropole fonctionnait ici aussi !

Ornella, 26 ans

Selon moi, il faudrait mettre davantage en valeur les produits péi, même si ce magasin le fait régulièrement. Et si c’est possible pourquoi ne pas consacrer un rayon entier aux produits locaux. Face à la quantité de produits, on a tendance à se perdre un peu. Parfois je ne sais pas trop d’où viennent certains produits.

Marlène, 72 ans

Je fais attention à la qualité des produits que j’achète ainsi qu'à leur prix. Au E. Leclerc Butor, j’ai pu constater que certains produits sont nettement moins chers. Et comme tout le monde, je souhaite réaliser des économies, c’est pourquoi je fais mes courses ici. 15


salon des seniors

S’INFORMER POUR bien VIEILLIR Le 3ème Salon des Seniors de la Réunion a été un rendez-vous incontournable des 50 ans et plus et de ceux qui les accompagnent. une bonne raison pour E. Leclerc d'y avoir un stand pour informer sur le mieux manger et le mieux vieillir. endant 3 jours, du 1er au 3 juin 2018, plus de 100 exposants ont informé le public sur les problématiques de la santé, de la retraite, de l’accessibilité, des services à la personne, des assurances et mutuelles, des technologies, du tourisme, du loisir, de l’emploi et de la formation, etc. Il était donc logique qu'une enseigne telle que E. Leclerc, qui s'adresse à tous les publics, soit présente. Parce que bien manger tout au long de sa vie, c'est aussi se préparer à bien vieillir, un stand dédié à la Marque Répère a donc trouvé tout naturellement sa place au sein de ce salon réservé à nos séniors.

Djeya Nallac responsable du stand E. Leclerc au salon des Séniors “ Nous proposons des animations de lecture des étiquettes, de la dégustation de cari poulet sans huile, cuisiné sur place par nos chefs sur la base d’une recette élaborée par un diététicien. 16 1

vieillit

• Les 65 ans et plus sont 62 000 aujourd’hui et ils sont 3 fois plus nombreux que dans les années 80. À l’horizon 2040, l’île de La Réunion en comptera plus de 200 000 sur une population totale qui atteindra le million d’habitants. Amélioration de l’espérance de vie, ralentissement de la natalité, politique de mobilité des jeunes et retraités de plus en plus nombreux, en 2030, un quart de la population réunionnaise aura 60 ans et plus.

à quel âge

Des animations de lecture des étiquettes, de la dégustation de cari poulet sans huile ”

La population de La Réunion

Le matin, nous proposons également une séance de réveil musculaire conduit par un spécialiste de la clinique Oméga, avec un petit déjeuner à la suite comprenant du pain tranché et des fruits. Enfin, dans un souci

d’informer sur le bien-manger, nous avons mis en place une animation de quiz, avec des conseils pour une alimentation diététique. Le but est de faire découvrir à cette tranche de population la Marque Repère !”

devient-on sÉnior ?

• 45 ans dans le monde professionnel, 50 ans selon les experts du marketing car surviennent les premiers changements de vie et de comportement de consommation (pic du salaire, départ des enfants du foyer, fin de remboursement des prêts mobiliers et immobiliers, suppléments de revenu. (ex : héritage, … ) 60 ou 65 ans pour les organismes publics car c’est le seuil d’éligibilité à certaines prestations sociales. 70 ans pour les professionnels de santé car les premiers accidents sérieux de santé surviennent à 73 ans en moyenne.


Turn static files into dynamic content formats.

Create a flipbook
Issuu converts static files into: digital portfolios, online yearbooks, online catalogs, digital photo albums and more. Sign up and create your flipbook.