Catalogue Expo "Graffcity"

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A work of art is traditionally born in an artist’s studio and hopefully winds up displayed in an art gallery or museum. Street art is famous for having dramatically abolished this trend. It all began amidst the muggy heat and acrid stench of the corridors of the New York City subway system at a time when hip-hop was catching on.The roots of street art are steeped in gestures of selfless activism, preferring a more direct, intense relationship with urban blight to classic museum fodder. Graffiti, which has been dominating the various forms of street art from the beginning, pursues the adventure at its source – in the street where it all began – the perfect arena for expression. In the mid-70s, while constantly under attack for vandalism, street art slowly but surely left the art world fringe for the luxurious walls of some of the City’s most renowned galleries (Fun Gallery and Tony Shafrazi Gallery), finally receiving the attention and notoriety it deserved. In the early 1980s, graffiti steadily invaded the international scene. The public was quick to realize that its main goal is to communicate a strong message; whether a political message, a protest, revolt or criticism of current events, graffiti started to don the robes of a veritable mirror of society, a reflection of public opinion. What could be a better example than the fall of the Berlin Wall at the end of the 80s? The collective memory unconsciously recorded the image of a collapsing wall covered with graffiti. History with a capital “H” and art history are now intimately related; but the preservation of historical facts is no longer limited to what is recorded in the history books; today even buildings and other constructions have become symbols of civilization. In New York, many young artists are making careers for themselves decorating night clubs and trendy boutique windows. Famous artists such as Jean-Michel Basquiat and Keith Haring, inventor of the Pop Shop (boutiques used to vehicle the artist’s merchandise) have accepted the challenge. Little by little, the use of new techniques (aerosol paint, stencils, engraving and painting with rollers) soon showed signs of more aesthetic artistic ambitions. As of the year 2000, the post-graffiti trend was at the very core of contemporary art, both improvised and innovating. By working with paper, using the billboard, advertisement or bumper sticker, while integrating certain computer functions into the creative process, graffiti has now become post-graffiti.This new art form strives to free graffiti from its historical doxa. Certain rules have been abandoned: spray paint as the only medium is set aside in favor of various tools such as computerassisted publishing techniques and its world-wide-web counterpart, the internet. And gallery or museum walls have lost their monopoly as the only valid support for art. Urban art has jumped ship! The last few years have seen its legitimacy grow, giving new life to a movement born twenty years ago on the streets of New York. It now exists as its own, veritable art form. By the summer of 2008, the brick walls of the Tate Modern, hidden under thick layers of London fog, played host to six representatives of the street art scene.The artist Banksy is to be thanked for introducing street art into the annals of museology.A few years back, he secretly penetrated the Louvre and Tate Britain to exhibit his masterpieces. For a long time under public attack for vandalism, acts like this finally allowed urban art to achieve recognition within the official and international art circuit. Opera Gallery strives to enhance the progressive process of graffiti art, in constant mutation since its birth, by paying tribute to pioneers such as Keith Haring, Jean-Michel Basquiat, Blek le Rat, Daze and many more. While taking into account the inherent diversity of such creations coming from various geographic zones around the globe, Opera Gallery has used its vast and international network, a major advantage, to benefit its never-ending quest for new trends and artists of first-rate quality. GRAFFCITY invites you to explore the visual identity of each of the exhibition’s pieces without the slightest limitation or boundary, as illustrated by the presence of contemporary artists from Iran (Khodashenas and Roozbeh) and Russia (Rusakov et Zmogk).

Si l’itinéraire habituel d’une œuvre d’art passe de l’atelier d’artiste au salon - à la galerie, ou au musée, le street art éclabousse ces codes traditionnels. Tout commence sous la chaleur visqueuse et l’acre odeur des métros new-yorkais, en pleine découverte de la culture hip-hop. À l’origine, le street art est un acte militant ou désintéressé, préférant à l’établissement des musées, le rapport direct avec l’espace urbain. L’aventure des graffitis, représentation prépondérante du street art, se poursuit donc dans la rue, support d’expression très efficace. En butte à une répression rigoureuse pour vandalisme, le street art a donc peu à peu quitté la marge pour s’exposer dans les galeries new-yorkaises (Fun Gallery ou la Tony Shafrazi Gallery…), dans le courant des années 1970 où il acquerra une véritable notoriété. Le graffiti se diffuse progressivement sur la scène internationale au début des années 1980. On réalise rapidement que son dessein principal est la communication. Qu’il s’agisse d’un message politique, d’une revendication, d’une révolte, d’un fait divers qui dérange, le graffiti prend des allures de miroir de société, de reflet de l’opinion publique. Quoi de plus révélateur que la chute du mur de Berlin à la fin des années 1980 ? La mémoire collective a inconsciemment conservé l’image de la destruction du mur alors submergé par les graffitis. L’Histoire et l’histoire de l’art sont alors intimement liées et ce ne sont plus seulement nos mémoires qui conservent les souvenirs mais aussi nos bâtisses, symboles de civilisation. À New York, de jeunes artistes sont rémunérés pour décorer boîtes de nuit et façades de boutiques branchées. Apparaissent alors des figures majeures comme celles de Jean-Michel Basquiat ou Keith Haring, inventeur du Pop Shop (boutiques où étaient commercialisés ses produits dérivés). Peu à peu, l’utilisation de nouvelles techniques (peintures aérosols, pochoirs, gravures et peintures aux pinceaux et aux rouleaux) témoigne d’une ambition plus esthétique. À partir des années 2000, le post-graffiti est au centre des pratiques artistiques contemporaines. Il est à la fois improvisé et innovant. En travaillant avec le papier, en utilisant principalement l’affiche et le sticker mais en émigrant aussi vers des ateliers de création informatisée, le graffiti est devenu post-graffiti. Ce dernier subit une tendance consistant à libérer le graffiti de sa doxa. Certaines règles sont en effet abandonnées : l’usage unique de la bombe est délaissé au profit d’outils divers dont la PAO (publication assistée par ordinateur) et son corollaire on line : internet. Le mur perd donc son statut d’unique support possible. L’art urbain a définitivement fait le mur. Ces dernières années ont vu sa légitimité s’accroître, rafraîchissant un mouvement né il y a vingt-cinq ans dans l’espace public pour le faire exister comme l’un des beaux-arts. À l’été 2008, les murs de brique de la Tate Modern, noyés dans la brume londonienne, ont été habillés par six représentants de la scène street. C’est à l’artiste Banksy que l’on doit l’apparition du street art dans les espaces muséographiques. Il y a quelques années, il y accrochait en douce ses masterpieces au Louvre et à la Tate Britain. Longtemps taxé de vandalisme,l’art urbain trouve véritablement une reconnaissance dans le circuit officiel. Opera Gallery s’est efforcé de mettre en exergue dans cette exposition le caractère évolutif de cette pratique en constante mutation tout en rendant hommage aux artistes précurseurs qu’ont été Keith Haring, Jean-Michel Basquiat, Blek Le Rat, Daze et beaucoup d’autres. Prenant compte de la diversité des créations selon les multiples zones géographiques où se développe le graffiti, Opera Gallery convoque son réseau international, atout majeur, au profit d’une quête assidue de nouvelles tendances et de nouveaux artistes. Ainsi GRAFFCITY propose d’explorer l’identité visuelle de chacun sans limitation de frontières comme l’illustre la présence d’artistes contemporains iraniens comme Khodashenas et Roozbeh ou celle d’artistes russes comme Rusakov et Zmogk.

Gilles DYAN Chairman, Opera Gallery Group

Gilles DYAN Président Opera Gallery Group

Leila VARASTEH Consultant, Opera Gallery Paris

Leila VARASTEH Consultante Opera Gallery Paris


1960 - 1988 Né à Brooklyn en 1960, Jean-Michel Basquiat, figure emblématique du mouvement néo-expressionniste, commence à graffer ses messages cryptiques dans le métro de New York à l’âge de 17 ans. Il intègrera plus tard la scène artistique avant-gardiste du East Village, et c’est là qu’il rencontrera Andy Warhol en 1983. À 23 ans, il sera le plus jeune artiste exposé au Whitney.

Born in Brooklyn in 1960, Jean-Michel Basquiat, became one of the key figures of the Neo-expressionist movement. At 17 years old he started writing cryptic graffiti in the New York subway and then moved on to integrate the underground EastVillage art scene where he met Andy Warhol in 1983. Basquiat, successful in his own right, became at 23, the youngest artist exhibited in the Whitney Museum of American Art.

JEAN-MICHEL BASQUIAT - Chimp, 1983 Acrylique et crayon gras sur toile 182 x 144 cm Provenance Galerie Bruno Bischofberger, Zurich, Suisse Collection privée, Tokyo, Japon Baron Boisante Inc., New York, USA Bibliographie Galerie Enrico Navarra, Jean-Michel Basquiat, Paris 1996, no. 1, p. 106 certificat du Comité Basquiat

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1958 - 1990 Né en Pennsylvanie en 1958, Keith Haring est une des figures phares de la scène artistique parallèle des années 80. Jeune, il subit les influences de Jean Dubuffet, Pierre Alechinsky,William Burroughs, Brion Gysin et le manifeste de Robert Henri intitulé “ L’esprit de l’art ”. La primauté du trait est la conclusion qu’il tire de toutes ces influences.

Born in Pennsylvania in 1958, Keith Haring is one of the key figures of the 80s underground art scene. Early on he is influenced by Jean Dubuffet, Pierre Alechinsky, William Burroughs, Brion Gysin and Robert Henri manifesto “The spirit of art”. What matters most in art is the line.

KEITH HARING - Sans titre, ca 1983

Craie sur deux feuilles de papier noir attachées 114 x 146 cm Provenance Collection privée, New York, USA Expositions New York, Queens Museum, Future Primeval, Sept.-Nov. 1990, no. 40 Illinois State University, 1991 Tampa Museum of Art, 1991

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1961 Né en 1961, Richard Mirando, alias SEEN, le “ Godfather of graffiti ”, pur produit du Bronx et talentueux autodidacte formé à l’aérographe dans le garage de son oncle, se révèle au milieu des années 70, en enchaînant ses “ pièces ” dans le métro new-yorkais. C’est en peignant des wagons entiers qu’il se fait sa place dans l’histoire urbaine et devient LE leader du mouvement graffiti art dans les années 80.

Born Richard Mirando in 1961, SEEN, the “Godfather of graffiti” and die hard Bronxite, regales us since the mid seventies with his stunning street art. He first picked up an airbrush aged 11 and went onto customise the cars in his uncle’s garage a couple of years later. But it was his painting of “whole cars” in the New York subway that projected him to worldwide fame and made him the undisputed leader of the graffiti scene in the 80s.

SEEN - The amazing Peinture aérosol sur toile 200 x 300 cm 06

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1959 Né à Dallas au Texas en 1959, Ron English détourne, réinvente et tourne en satire le courant iconographique contemporain. Que le sujet soit une multinationale, ou une icône pop, ses visuels, toujours originaux, se bardent de références socio-politiques et d’humour bon enfant. Il est le sujet du film “ Propaganda ” de Pedro Carvajal.

Born in Dallas, Texas, in 1959, Ron English rethinks, twists and satirizes contemporary iconographic elements. Whether the subject is a multinational company or a pop icon, his imagery is always original and full of humorous socio-political references. He was the subject of Pedro Carvajal’s film “Propaganda”.

RON ENGLISH - Splash Marilyn Mickeys dot pattern Technique mixte sur toile 152,5 x 137 cm 08

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1961 Né en 1961, il est un des pionniers de l’art urbain français. C’est dans les années 80 que Speedy, lourdement influencé par l’iconographie pop mélangée à un style novateur bien à lui, s’impose avec ses peintures murales et pochoirs. Jouant avec plusieurs média,son message ironique et iconoclaste passe toujours et fait de lui une des références du mouvement street art.

Born in 1961, Speedy is a pioneer of the French urban art scene. The 80’s saw the development of his singular style, which is heavily steeped in popculture’s iconography. Expressing himself through various media, his talented and iconoclastic message, always steeped in irony, brings him to the forefront of the street art movement.

SPEEDY GRAPHITO - Pop City Acrylique sur toile 150 x 180 cm 10

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1961 Né dans le Bronx en 1961, Crash, alias John Matos, débute sa carrière à 13 ans dans les rues new-yorkaises. Grâce à ses peintures murales, son talent est reconnu et, du béton, il passe à la toile ce qui lui permet d’exposer ses œuvres dans le monde entier. Sa notoriété lui a aussi valu un contrat avec Fender, pour qui il customise une série de guitares.

Born in the Bronx in 1961, Crash, aka John Matos, begins his artistic career in the streets of New York aged only 13. His murals are the trampoline from which his talent takes off, and he moves from concrete to canvas in order to exhibit his visuals the world over. His fame as an artist won him a contract with Fender, for whom he supplies artwork to adorn the guitars.

CRASH - Grand opening Laque aérosol sur toile 210 x 180 cm 12

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1962 C’est depuis les années 70 que Daze, pilier de la communauté des graffeurs new-yorkais se distingue en réalisant ses œuvres légendaires sur les wagons du “ subway ”. C’est le premier artiste urbain à être exposé en galerie. On peut trouver ses œuvres au sein des plus prestigieuses collections new-yorkaises, entre autre le MOMA New York, le Brooklyn Museum et le Groninger Museum en Hollande.

A pivotal figure in the history of graffiti art from 1977 to 1983, his work was almost exclusively displayed on the shells of subway trains. In the early 1980’s DAZE was one of the first artists to enter the gallery system. He has been collected by prestigious public organizations including MOMA New York, The Brooklyn Museum and the Groninger Museum in Holland.

DAZE - Untitled (blue train) Huile sur toile 51 x 51 cm 14

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1952 C’est en 1981 que Blek le Rat commence à peindre. Graffiteur pochoiriste français, icône et influence de milliers d’artistes urbains, dont Banksy, son travail est facilement reconnaissable de par le style vibrant de ses personnages (réels ou pas) et son medium manichéen.

1981 was the year that saw the arrival of Blek le Rat and his stencils on the streets of Paris. He is today a street icon, influencing of thousands of other urban artists, Banksy being one of them. His work is easily identifiable through the vibrancy of his characters and his manichean color-scheme.

BLEK LE RAT - Stencil Pope Pochoir et peinture aérosol sur toile 92 x 73 cm 16

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NewYork l’a vu grandir dans les années 70, et c’est dans cette ville que Revolt, membre original des “ Rolling Thunder Writers ”, groupuscule de graffeurs invétérés, s’est fait ses armes à l’aérosol, taguant ses œuvres léchées sur la ligne “ Broadway #1 ”. Grand spécialiste du hip-hop, il participe à des films, fait de l’animation, du design et crée le logo de “ YO ! ” pour MTV.

Growing up in 1970’s New York, it’s in that city that Revolt, a founding member of the “Rolling Thunder Writers” underground graffiti group, got his spraypainting wings and regaled, with his incomparable works, the citizens travelling along the “Broadway #1” line.A hip-hop specialist, he took part in movies, did some animation and was behind MTV’s “YO!” logo. A true renaissance man in baggies.

EVIL DR. REVOLT - Revolt city Huile sur toile 76 x 122 cm 18

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1966 Thierry Guetta, alias Mr. Brainwash, vit à Los Angeles, où il a été filmé en action par un autre artiste urbain, Banksy. Brainwash cite l’artiste français “ Space Invader ” comme une influence majeure sur son art. Sa première exposition, “ Life is Beautiful ” a eu lieu en juin 2008 à Los Angeles et en février 2010, “ Icons ” sa seconde exposition, se déroula à New York.

Thierry Guetta, aka Mr Brainwash, lives in Los Angeles where he was filmed in action by Banksy, another urban artist. Brainwash mentions “Space Invader” as his major influence. His first show “Life is Beautiful” took place in Los Angeles in June 2008 and “Icons” his second show, happened in New York last February.

MR. BRAINWASH - Mickey Technique mixte sur toile 91,5 x 91,5 cm 20

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Adepte du pochoir et basé à New York, son œuvre explore la dynamique de l’environnement urbain. Débutant dans la sérigraphie, il passe au pochoir à travers lequel il arrive, avec ses bombes, à traduire de manière sophistiquée les scènes quotidiennes d’une ville. Avec son style hyperréaliste, Logan nous présente à la fois le côté dur et froid de l’environnement urbain et celui, plus chaleureux, d’une ville organique.

Stencil artist, based in New York, his work explores the dynamics of the urban environment. Originally a screenprinter, he moves on to stencil, medium through which he manages to capture, with his sprays, the sometimes mundane cycle of city life. With his photorealistic style, Logan draws a parallel between the cold, harsh city and a warm vibrant organism.

LOGAN HICKS - Steel reflecting pool Mine de plomb et peinture aérosol sur panneau 91,5 x 122 cm 22

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BOB GIBSON 1977 CHAZ BARRISON 1974 Nés à Chelmsford dans les années 70, Bob et Chaz, les deux “ geezers ” anglais sont notoires aussi bien pour leur message d’amour que pour leurs personnages iconiques, les LADS, que l’on retrouve en action sur les murs d’une multitude de villes autour du monde. The London Police vient de célébrer une décennie qui a enchaîné succès après succès.

Bob and Chaz, those two notorious English geezers who founded The London Police, were born in Chelmsford, UK, during the 70s. With their graffiti spreading a message of love, their more famous pieces center around the LADS, iconic black and white figures, which one can find acting out on the walls of many cities around the globe. The London Police has just celebrated a very successful decade on the urban art scene.

THE LONDON POLICE (BOB & CHAZ) - For fucks sake chewy, ioc Encre indélébile sur toile 120 x 60 cm 24

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1985 Né à Ekaterinbourg en 1985, Vitaly Rusakov est un jeune street artiste russe. Réputé pour son art urbain, il s’est longtemps exprimé sur les murs des cités russes. Membre fondateur d’Arterror, il s’investit toujours autant dans ce groupe. Divisant son temps entre Marrakech (artiste résident du Jardin Rouge) et sa ville natale, son style reste un témoin privilégié du passé historique de la Russie par l’intermédiaire de ses graffitis. Depuis sa sélection en 2007 par la Fondation Montresso, Vitaly Rusakov oriente son travail et son expression artistique sur des thèmes qui lui tiennent à cœur.

Born in 1985 in Ekaterinburg, Vitaly Rusakov is a young Russian street graffiti artist, renowned for his urban art murals. For a long time he expressed himself upon the walls of Russian cities. As a founding member of Arterror, he’s still very much involved within the group’s dynamics. He divides his time between Ekaterinburg and Marrakesh, where he is one of the artists in residence of the “Jardin Rouge”. Vitaly Rusakov was selected in 2007 by the Montresso Foundation, and since has been painting and expressing himself on different Russian historical subjects, which seem to be important to him. While Vitaly Rusakov, he divides his time between Moscow and The “Jardin rouge” in Marrakech, Morroco.

MIZER (VITALY RUSAKOV) - Lenin forever no. 2 Acrylique sur toile 162 x 130 cm 26

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Né à Londres dans les années 70, D*Face préfère les BD aux études et s’inspire de l’univers du skateboard, de la musique punk et du Pop Art pour définir sa propre personnalité artistique, qui triomphe par le biais du graffiti. Ses sujets de prédilection sont le culte de la célébrité et le consumérisme effréné de la société actuelle. Il les aborde toujours avec un humour mêlé d’une pointe d’insolence.

Born in London during the 70s, D*Face favours comics over studies and digs around the skateboarding world, punk music and Pop Art to find the inspiration from which he derives his artistic personality. And the latter, he expresses with insolent humour through the medium of graffiti. His favourite subjects are society’s obsession with celebrity and present day consumer society.

D*FACE - I need a riot Technique mixte 92 x 67 cm 28

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1979 Buff Monster vit à Hollywood où il nourrit son inspiration de glaces, de musique métal et de culture japonaise. Dans ses œuvres on retrouve la couleur rose qui témoigne d’assurance, d’originalité et de bonheur. C’est à ses débuts de sérigraphiste à Los Angeles que ses affiches se font remarquer. Aujourd’hui, à travers ses différentes réalisations (affiches, jouets collectors, design, peintures sur bois…), il a acquis une réputation mondiale et on peut le voir partout.

Buff Monster lives in Hollywood, where he feeds his inspiration with ice-creams, heavy metal and Japanese culture. Pink is prevalent in his work, colour he believes to signify security, originality and happiness. It is during his screen-printing beginnings in Los Angeles that his posters are noticed. Through the variety and talent found in his pieces (posters, toys, design, panel painting...) he acquires the international reputation that brought him worldwide attention.

BUFF MONSTER - Mountain monsters Acrylique sur bois 91,5 x 91,5 cm 30

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1978 Né en 1978 en Australie, étoile montante du street art de l’hémisphère sud, il est autant apprécié pour la précision de sa technique que pour son approche insolente de la culture populaire contemporaine et est généralement accepté comme un des gourous de l’aérosol. Basé à Sydney, Kid Zoom continue de frôler l’illégalité, voguant entre l’institutionnel et le vandalisme.

Born in Australia in 1978, a rising star of the Antipodean urban art scene, he is not only rated for the precision of his work, but holds sway over others by his insolent approach to popular culture. Based in Sydney, Kid Zoom still continues to live on the edge, to-ing and fro-ing between vandalism and working within the establishment. He is considered as an airbrush guru.

KID ZOOM - Outlaws (public enemies) Peinture aérosol sur des affiches abribus volées 180 x 360 cm 32

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1957 -

Né 1957, en Iran professeur d’art à la faculté de Téhéran, membre permanent de l’association des peintres iraniens, il a participé à plus de 97 expositions en Iran et à l’étranger dont 26 expositions individuelles.

Born in Iran in 1957, Parviz Roozbeh is an art professor in the Faculty of Tehran, a lifetime member of the Iranian painters’ guild and has participated in more than 97 exhibitions, both in Iran and abroad, 26 of which were solo shows.

PARVIZ ROOZBEH - Cité des anges Huile sur toile 120 x 100 cm 34

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Amoureux de la nature, Bigfoot s’est installé en Californie où il peut poursuivre son amour de l’art urbain plus près des grands arbres qu’il aime tant. Son visuel, très reconnaissable, reflète ses préoccupations pour l’environnement et l’impact de l’homme sur ce dernier. Bien qu’ayant un côté reclus, il contribue à la société de par son art et ses messages.

Nature lover, Bigfoot left Jersey for California, where he could be closer to the big trees he loves so much whilst still pursuing his love of street art. His highly recognisable imagery reflects his concerns with the environment and man’s impact on the latter. Even though he is slightly reclusive, he still contributes to society with his art and his message.

BIGFOOT - Save nature Acrylique sur toile 50 x 63 cm 36

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1975 Né en Iran en 1975, il a obtenu sa licence en graphisme à l’Université de Téhéran, il est l’un des douze graphistes iraniens à avoir été séléctionné pour entrer en compétition dans la 22eme Biennale Internationale du Poster à Varsovie en Pologne. Il a aussi eu une exposition solo, intitulée “ Tea ” dans l’atelier de Kiarostami.

Born in Iran in 1975, he graduated from the university of Tehran with a degree of graphic design. He was one of twelve Iranian graphic designers to have been selected to compete at the 22nd edition of the Warsaw International Poster Biennial. He also had solo exhibition at Kiarostami’s workshop called “Tea”.

MOHAMMAD KHODASHENAS - Revolution Sérigraphie et acrylique sur toile 180 x 180 cm 38

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1964 Née en Equateur, elle grandit à New York et c’est là qu’en 1979, elle commence à faire des graffitis. Elle est d’ailleurs la seule femme acceptée dans le monde très masculin du graffiti et l’unique capable de rivaliser avec les plus talentueux “ boys ” de cette sous-culture urbaine. Très prisée des collectionneurs, elle est membre à part entière du monde des beaux-arts.

Born in Ecuador, she grew up in New York and it’s there that in 1979, she embarked upon her career as a graffiti artist. She is, at the time, the only female to be accepted in the macho world of urban art, her undeniable talent making that quasi-miracle possible. Her work, appreciated by many collectors, ensures her place in the world of fine arts.

LADY PINK - Urban decay Acrylique sur toile 182 x 121 cm 40

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1979 Zmogk est l’artiste le plus connu de la scène underground moscovite. Il est aussi bien LA référence des jeunes artistes urbains que des collectionneurs. Son trait cadencé et coloré est immédiatement identifiable. Investi dans le design et la conceptualisation, il travaille à la fois sur des toiles, qu’il expose dans le monde entier, et dans la rue. Tout comme Vitaly Rusakov, il passe son temps entre le “ Jardin Rouge ”, à Marrakech, et Moscou.

Zmogk is one of the most well-known figures within Moscow’s underground art scene. He is THE urban art reference for street youths and collectors alike. His rhythmic and colourful style is immediately recognisable. Very much into design and conceptualisation, he is as comfortable working on canvas as he is painting in the streets.While Vitaly Rusakov, he divides his time between Moscow and The «Jardin Rouge» in Marrakech, Morroco.

ZMOGK - Muromets Peinture aérosol sur toile 195 x 130 cm 42

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