Vive le roi machiah now ! 394

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MACHIA’H Now! VIVE LE ROI

Edition spéciale Guimel Tamouz - 12 et 13 Tamouz 5778

N°394 - Spécial Guimel Tamouz - 12/13 Tamouz - Vendredi 2/9 Tamouz 5778 - 15/22 Juin 2018 Parachat Kora’h-’Houkat - www.viveleroi770.com - viveleroi770@gmail.com - 058-4770055

La Lumière Du Roi Machia’h Colombie

Madgin La ville des Miracles

Les Guerres du Roi Machia’h : Opération Opéra

5741-1981 : Tamouz en Flammes ! page 5

page 8

Sept Lois de Noé

L’humanité de la Délivrance page 11

‫ב“ה‬



Vive le Roi Machia’h Now ! N°394

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__________________________________________________________________________ Guéoula News

Editorial

Sommaire Machia’h Bakikar - Princesses de Guéoula - page 3 Histoire de Guéoula - page 4 Les guerres du Roi Machia’h - page 5 Madgin, la ville des Miracles - page 8 Aharon Sitbon, chanteur de la Guéoula - page 9 L’humanité de la Délivrance - page 11 Une Présence Eternelle - page 11 Dvar Mal’hout Parachat Kora’h - Guimel Tamouz du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h - page 12 Dédicaces - page 15

Rassemblement Gigantissime :

Machia'h BaKikar !

Le Peuple Juif veut la Délivrance, oui et cette Délivrance, il la veut sans délai... La seule solution qui a le pouvoir de réellement bouger les choses c'est « l'Unité d'Israël ». Or on peut réunir quelques personnes pour un cours, plus encore pour une conférence, on veut voir plus de Juifs ensemble, alors on organise une fête. On veut vraiment du monde, alors on organise un concert. On veut des dizaines de milliers de Juifs, on produit un événement comme « Machia'h Au Kikar ». Où ? A Tel-Aviv, sur le Kikar Rabine, c'est de la folie direz-vous, oui, mais de la folie de Kedoucha...

Il y a deux ans de cela, lors de l'année du Hakel, en 5776-2016, l'équipe du Rav Zimroni Tsik avait monté un événement à Tel-Aviv sur le Kikar Rabine, à l'occasion de Guimel Tamouz avec des concerts live retransmis sur écran géant, des discours de personnalités, une sono qui a fait trembler tout Tel-Aviv. Ce fut une réussite sans précédent. 40 000 personnes se sont mobilisées de tout le Pays pour cette grande manifestation. Mais cette année, le 12 Tamouz 5778 (25/06) à 19h00, il nous faut le double, le triple, plus encore, on doit littéralement conquérir Tel-Aviv... Alors vous, tous les Juifs, hommes, femmes et enfants, de tous bords, tous, on a besoin de vous tous, unis

Infos Pratiques Cours de Tanya en français le matin à 9h15 au Centre Machia’h et Guéoula. 8 Re’hov Yaavets (Centre Ville) avec Rav Gabriel Beckouche - Jérusalem Infos : 053-2770419

comme un seul homme, d'un seul cœur dans le seul but de faire venir le Machia'h définitivement dévoilé aux yeux de tous, sans équivoque. Alors inscrivez-vous aux bus en provenance de tout le Pays au 077-202-3000, les bus sont à 5sh seulement, aller-retour (du jamais vu) pour les premiers inscrits (10sh par la suite). Venez de partout, de France, des USA, du Canada, du monde entier et rassemblons nous pour le Roi Machia'h car il n'y a plus un seul instant à perdre. On doit exiger et réclamer la Délivrance, par la joie, les chants et les danses, l'unité d'Israël tous ensemble dévoilons le règne infini du Saint béni soit-Il dans Son monde pour Son amour, pour l'amour du Peuple Juif, venez rendre la Délivrance une chose possible et nous verrons tous le troisième Temple descendre du ciel comme la sainte Torah nous l'a promis ! (L'équipe de Guéoula News)

Princesses de la Gueoula

La Délivrance t'attend !

Lors de la sortie d'Egypte, en route vers la terre promise et face à la mer, Moché Rabbénou suivi des Enfants d'Israël entonnèrent le cantique de la mer, la « Chira ». De leur côté, les femmes n'attendaient qu'un signe de Myriam, la prophétesse, sœur d'Aaron pour sortir les tambourins qu'elles avaient confectionné en plein exil pour, le moment venu, pouvoir célébrer la délivrance. Un signe de Myriam et elles se mirent à chanter et danser en rondes à l'infini, au son des tambourins et des cymbales...

Pendant toute la durée de l'exil d'Egypte et malgré toutes les difficultés endurées, pas un instant, ces femmes vertueuses ne s'affaiblirent dans leur foi en D.ieu et en Moché Rabbénou. Leur joie intense face à la délivrance fut encore plus grande que celle des hommes puisqu'elles se mirent à chanter mais aussi à danser, accompagnées d'instruments de musique. Elles dansaient et chantaient maintenant, elles

n'avaient pas désespéré, la Délivrance était enfin arrivée. Par le mérite de ces femmes vertueuses, les Enfants d'Israël sont sortis d'Egypte et c'est par le mérite des femmes vertueuses de notre génération que nous serons délivrés... Ce n'est pas un simple slogan, mais une réalité !

Pour nous aussi, il ne fait pas l'ombre d'un doute qu'elle arrivera très bientôt,et c'est la raison pour laquelle depuis 27 ans, depuis que nos yeux physiques ne voient plus le Rabbi, nous continuons à avancer et agir selon ses saintes directives avec persévérance, zèle et entêtement sur la voie royale qu 'il nous a tracé. Cette voie royale qu'il a qualifiée de « voie directe et expresse » pour provoquer le dévoilement du Machiah. Pour vivre avec le temps du mois de Tamouz appelé le mois de la délivrance, et en particulier, ce jour du 3 Tamouz, jour du début de la délivrance, il est, ô combien évident que le Rabbi Chlita Méle'h

HaMachia'h continue à nous éclairer et à nous guider dans l’obscurité de cet exil. Le soleil brille à son zénith ! On sent et on vit le Rabbi à chaque instant... notre mission est de transformer l’obscurité en lumière et l'exil en délivrance, mais amener la révélation de D.ieu dans ce monde, but ultime de la création n'est réalisable que par l’intermédiaire du Rabbi-Moché Rabbénou de notre génération. En ce mois de Tamouz, exprimons notre attachement infaillible au Moché Rabbénou de notre génération. Appliquons-nous à étudier, pratiquer et réaliser à travers nos pensées, paroles et actions toutes ses directives. Nous sommes toutes focalisées sur une seule chose, la Délivrance... Conscientes ou non, nous sommes toutes dans le train de la Délivrance qui arrive enfin à sa destination finale. Comme alors et de même aujourd'hui, nos tambourins sont prêts, les pieds en position de danser et nos cœurs emplis de joie dans l'anticipation de la Délivrance définitive car nous avons la foi inébranlable que : « Voici, Voici, le Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h arrive ! ». (Aziza Benchimol)

Cours de Pirkeï Avot Chabbat (Seouda Chlichite) pour les femmes avec Rav Gabriel Beckouche - Har ‘Homa (Chlav B) Jérusalem - Infos : 058-4770055 (whatsapp)

Nathanya : Séminaire d’étude le mardi de 9h00 à 13h00 - Ayïne Beth et Machia’h et Guéoula le jeudi matin de 11h00 à 13h00 avec le Rav Yaacov Corda 8 Re’hov Salomon - Infos : 050-9157707 ____________________ Le journal de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Norbert Avraham Ben Julia ____________________

Pour demander conseil et bénédictions par les Igueroth Kodech, écrivez-nous à viveleroi770@gmail.com ____________________

Horaires de Chabbat Kora’h Jérusalem. Entrée 19h11 - Sortie 20h28 Tel-Aviv. Entrée 19h27 - Sortie 20h31 Haïfa. Entrée 19h22 - Sortie 20h32 Beerchéva. Entrée 19h27 - Sortie 20h28

Horaires de Chabbat ‘Houkat Jérusalem. Entrée 19h13- Sortie 20h30 Tel-Aviv. Entrée 19h29 - Sortie 20h33 Haïfa. Entrée 19h24 - Sortie 20h34 Beerchéva. Entrée 19h29 - Sortie 20h30 ____________________

Le journal « Vive le roi Machia’h, Now ! » est un journal hebdomadaire édité par l’association «Vive le roi Machia’h» loi 1901 (Paris) – Directrice de la publication, Menou’ha Ra’hel Beckouche – Rédacteur en chef et graphisme, Gabriel Beckouche - Diffusion à Jérusalem, centre Machia’h & Guéoula Correspondant à Tel-Aviv : Rav David Its’hak Aziza- Correspondants à Paris: David Tordjman et Rav Pin’has Pachter - Correspondant à Nathanya : Rav Its’hak Pachter Correspondant à Los Angelès : Rav Yossef Its’hak Shagalov - Correspondant à New-York : Rav Its’hak Marks


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Histoire de Guéoula

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Un Dollar spécial pour avoir des enfants !

Il apparaît, au fil des années, que les dollars donnés par le Rabbi, roi Machia’h, continuent d’être pour nous le lien avec lui, et, par conséquent, le vecteur de bénédictions sans fin…

L'an dernier, dans les derniers jours du mois de Iyar, un jeudi soir. Rav Dovber Pachter, professeur à la Yéchivah de Brunoy, est à peine rentré de sa journée d’enseignement, que son téléphone sonne. Sur la ligne, une femme se présente: « Je suis Madame A… J’ai appris que vous avez des dollars donnés par le Rabbi. Or, je souhaiterais en recevoir un, car nous sommes mariés depuis quatre ans, et nous n’avons pas encore été bénis par la naissance d’un enfant. J’ai entendu qu’un certain nombre de ces dollars que vous avez distribué ont été à l’origine de naissances miraculeuses. En auriez-vous un pour nous? » Rav Dovber lui répond: « Sachez que ce n’est pas moi qui distribue ce dollar. Celui-ci vous est remis par le Rabbi, et je ne suis qu’un intermédiaire, comme si vous le receviez par l’entremise du Secrétariat... ». Il ajoute que si le mari de son interlocutrice veut bien se déranger ce soir-même pour assister au cours de “Dvar-Mal'houth” qu’il donne dans les locaux de la Yéchivah, il se fera un plaisir de le lui remettre. Car il est nécessaire, lui explique t-il, que l’on constitue un “réceptacle” pour la bénédiction, comme le fait de participer à un cours de Torah, et sa proposition est acceptée sur-le-champ. Effectivement, le mari vient se joindre au cours. Rav Dovber veut être sûr de ses intentions: « Voulez-vous recevoir le dollar tout de suite, ou préférezvous le prendre après le cours? » lui demande t-il. « J’assiste d’abord au cours », répond l’homme. A l’issue du cours, Rav Dovber s’adresse à l’auditoire: « Notre ami ici présent a besoin de la bénédiction du Rabbi, roi Machia’h, pour avoir une descendance. Nous sommes ici entre frères, aussi vous allez tous toucher ce dollar et souhaiter à Ouri A…que la bénédiction s’accomplisse ». L’homme prend le dollar, remercie avec émotion, et rentre chez

Rav Dovber interrompit le lui… Onze mois plus tard, au speaker et expliqua pour le début du mois de Iyar 5778, cette public l’historique de ce dolannée, un jeudi soir. Rav Dovber lar, qui lui avait été remis, de rentre de sa journée d’enseignela sainte main du Rabbi, le 17 ment. Il s’est à peine assis que Tamouz 5750-1990, l’année son téléphone sonne. Sur la que le Rabbi avait nommée, ligne, sa correspondante se sur la base des lettres présente: “Je suis Madame A… hébraïques de son sigle Vous souvenez-vous de mon Rav Dovber Pachter “ Te h é - C h n a t h - N i s s i m ” : appel, l’an dernier?” Rav Dovber « Qu’elle soit une année de ne se souvient plus, tant de temps et d’événements sont passés. Elle lui miracles ». Entendant cela, l’un des audirappelle la circonstance, et tout lui revient en teurs leva la main et fit monter les enchères, mémoire… un jeudi soir comme aujourd’hui, imité par d’autres présents. Mais lui ne déle cours auquel son mari est venu assister. mordait pas, et il eut finalement le dollar pour La femme conclut: « Je vous appelle pour 1400 euro. Rav Dovber alla vers lui pour le vous informer que je viens d’accoucher, la lui remettre, et, s’approchant de lui, il connuit dernière, d’un garçon! Lé-Mazal-Tov! ». stata que son visage était baigné de larmes. L’homme lui tint les propos suivants: « Je me nomme Daniel B. et je suis marié depuis un certain nombre d’années, sans que mon épouse et moi n’ayons eu le bonheur d’une naissance à notre foyer. Les examens médicaux montrèrent la nécessité d’une F.I.V (Fécondation in Vitro), mais, même après plusieurs interventions de ce type, dont les résultats étaient positifs, mon épouse ne gardait pas l’embryon. Elle a commencé récemment une nouvelle tentative, mais les médecins sont résolument pessimistes, et affirment certaine une issue semblable aux précédentes. Or, lorsque vous avez cité la date à laquelle le Rabbi vous avait remis ce dollar, le 17 Tamouz 57501990 (Tehé-ChnathNissim), un déclic s’est fait en moi, et j’ai senti, à cet instant, que le dollar m’avait été personnellement remis. Sachez donc que la dernière F.I.V. a été pratiquée le 17 Tamouz dernier, il y a Il y a trois ans, le Comité Machia’h en France cinq mois, et que je suis sûr que cette année organisait un rassemblement ‘hassidique à sera effectivement notre “année de miral’occasion de “Youd-Teth-Kislev”, dans une cles”. C’est pourquoi j’ai décidé de l’acsalle du 12e arrondissement de Paris. L’ora- quérir »… Quelques mois plus tard, son teur principal était le Rav Chaoul Sillam, de épouse mettait au monde une petite fille, Jérusalem, et Rav Dovber Pachter, l’un des dans des conditions tout à fait normales. “Léorganisateurs, devait également prendre la Mazal Tov”, en un moment bon et heureux. parole à cette occasion. Quelques jours Yé’hi Adonénou Morénou Ve-Rabbénou avant la fête, l’un de ses “associés” lui fit part Méle’kh HaMachia’h, Léolam Vaêd! (Tiré du de ses préoccupations au sujet du budget, Courrier de la Guéoula) auquel manquait encore une certaine somme. « Peut-être pourrais-tu offrir un dol- NB : Un dollar de bénédiction de la même lar que tu as reçu du Rabbi, roi Machia’h, afin série de dollars est actuellement mis en que nous le mettions aux enchères, ce qui vente au profit du Beit 'Habad de l'hôpital Chaaré Tseddek afin de poursuivre l'acréduirait la dette? » lui demanda t-il. Rav Dovber accepta sur le-champ, et, le soir tion de visite aux malades et de leur offrir en question, ce dollar fut mis en vente. Les toujours des cadeaux qui les réconforenchères montèrent difficilement, et on at- tent. Pour se procurer ce dollar spécial teignit tant bien que mal 500 euro, ce qui pour avoir des enfants, contactez-nous était loin de la somme espérée. A ce moment au : 050-9122770


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__________________________________________________________________________ Les Guerres du Roi Machia’h

Tamouz en flammes ! Dans le journal du 11 Nissan dernier, nous avons édité le dossier extraordinaire sur les prophéties du Rabbi de Loubavitch pendant la guerre du Golfe, et sa révélation en tant que roi Machia'h en 5751-1991. Cette guerre avait un antécédent historique que nous avons rappelé brièvement dans l'article. Le journal « Vive le Roi Machia'h Now ! » vous offre aujourd'hui toute l'histoire...

L’attaque de la centrale nucléaire irakienne fut l’une des opérations de prévention menées par Israël contre l’ennemi. Aujourd’hui encore, on peut ressentir la grandeur surnaturelle présente dans tout le déroulement de l’opération militaire, destinée à garantir la sécurité des Juifs en Terre Sainte. La mission fut différée à plusieurs reprises. Elle fut finalement lancée, quelques minutes avant l'entrée de la fête de Chavouot 5741-1981. Elle fut surnommée « Tamouz en flammes ». En effet, le boucher sanguinaire Saddam Hussein, que son nom soit effacé, avait dénommé le réacteur nucléaire « 17 Tamouz », afin de rappeler la destruction de Jérusalem et la brèche dans ses murailles, que D.ieu préserve. Saddam Hussein se considérait comme l’héritier spirituel de Nabuchodonosor, roi qui détruisit Jérusalem…

L’histoire du réacteur nucléaire débute en réalité cinq ans auparavant, bien avant son bombardement par les forces aériennes. Dans le cadre d’un traité de collaboration franco-irakien, signé en novembre 5735-1975, il fut décidé que la France fournirait à l’Irak une centrale nucléaire pour couvrir le prétendu besoin « d’examen de matériaux ». Selon ce traité, la France serait responsable de la livraison d’uranium enrichi pour le réacteur, ainsi que de la formation de physiciens, chercheurs, ingénieurs et techniciens nucléaires, afin de mettre le réacteur en activité. La collaboration entre Saddam Hussein et le président Giscard d’Estaing était un secret d’Etat qui ne fut pas même porté à la connaissance du Parlement français. L’accord franco-irakien portait les signatures du Dr Tarnenoux, proche du président français, et d’un certain Hamdani, ami du tyran de Bagdad. Les Français ont surnommé le réacteur « Osirak » mais, pour les Irakiens, il s’appelait toujours « Tamouz 1 » et « Tamouz 2 », alors que le nom générique du réacteur était « 17 Tamouz ». L’élaboration du réacteur nucléaire fut tellement rapide qu’à la fin des années 70, la bombe nucléaire était déjà envisageable. Encore un peu de temps et la fabrication de l'arme atomique deviendrait possible. Les Irakiens investirent toute leur énergie dans

ce travail, dont la rapidité dépassa toutes leurs espérances. Ils ne se suffirent plus de la collaboration avec la France ; ils investirent aussi toute leur énergie pour développer le réacteur dans des buts de destruction massive, avec comme cible principale Israël ; ils négocièrent également avec des compagnies italiennes spécialisées dans la séparation des éléments radioactifs. En échange de la collaboration avec l’Irak et de leur aide, la France et l’Italie bénéficièrent de quantités non-négligeables de pétrole à tarif réduit, voire gratuit ! Les deux Etats furent plus que satisfaits du projet et, visiblement, les chercheurs français et italiens touchaient déjà au but, la fabrication de la bombe atomique. En Israël, le gouvernement suivait les faits avec inquiétude. Personne n’avait plus aucun doute sur l’empressement des Irakiens, ni sur le but du réacteur nucléaire qui prenait forme à un rythme accéléré. Israël entama un processus diplomatique secret, pour dissuader la France d’aider Saddam Hussein. La France repoussa ces mises en garde, décidant que toute l'affaire était sous contrôle et que le réacteur n’avait pas d’objectif offensif. Israël tenta de prendre contact avec le gouvernement iranien, plus précisément avec le Chah qui en était le chef, à l’époque (les relations avec l’Iran étaient alors très bonnes). Ceci, afin de réduire les


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chances de l’Irak de fabriquer la bombe atomique. Mais Israël fut étonné de découvrir que l’Iran du Chah était intéressé par son propre réacteur nucléaire… Lors de la réunion du gouvernement de Mena’hem Begin, en 5738-1978, il fut expliqué aux ministres l’ampleur prise par la construction du réacteur nucléaire irakien, par les chercheurs français et italiens. Les responsables des renseignements présentèrent des estimations prouvant que, d’ici 5740-1980, les travaux de construction du réacteur seraient terminés (y compris sa mise en activité de production nucléaire), voire la fabrication de la bombe atomique. L’estimation des services de renseignement n’était pas très loin de la réalité : il restait peu de temps avant que le réacteur ne soit mis en activité et, si Israël attendait encore un peu avant d’agir, il deviendrait impossible de bombarder le réacteur, car ce bombardement entraînerait une incontrôlable destruction et la mort de centaines de milliers de civils, chose qu’Israël ne pouvait se permettre. Des informations continuèrent à filtrer, selon lesquelles les experts irakiens commençaient à étudier les questions nucléaires. Saddam Hussein ne fit l’économie d’aucun effort, afin de se procurer de l’uranium au marché noir et d'obtenir une production nucléaire à la date fixée. En 5739-1979, une délégation française se rendit en Irak, dans le but de « clore le dossier ». Israël connaissait les faits et les préoccupations allèrent croissant car, selon les estimations, l’Irak atteindrait bien les délais prévus. Lorsque les efforts diplomatiques se révélèrent vains, Mena’hem Begin demanda au chef d’état major Raphaël Eytan de programmer une attaque armée contre le réacteur irakien et de présenter les différents plans d’attaque aux membres du gouvernement. Au début de l’année 1980, des plans de raids aériens furent présentés, avec cartes à l’appui. Les pilotes de chasse suivirent des entraînements incluant différents scénarios. Begin fut néanmoins empêché de passer à l’acte, pour des raisons d’Etat. Le temps s'écoulait, lentement mais sûrement. Saddam Hussein annonça enfin son intention : la destruction d'Israël, D.ieu préserve. On put lire dans le journal « Al-Tora » publié à Bagdad : « Le peuple iranien ne doit pas s’effrayer du réacteur atomique irakien. Nous n’avons aucune intention de nous en servir contre l’Iran, mais uniquement contre l’ennemi israélien »… Un an environ avant l’attaque, lors d’une réunion du ministère israélien, alors que les discussions étaient déjà bien avancées, M. Ezer Weizman, ministre de la Sécurité, s’opposa énergiquement à sa concrétisation. Deux semaines après cette réunion, il démissionna de son poste. La première décision, quant à l'attaque du réacteur, fut prise lors de la réunion du Cabinet, le 18 Hechvan 5741 (novembre 1980), six mois avant

sidim recoupèrent les événements et découvrirent le lien évident. Les premières « actions » du Rabbi furent relevées deux mois avant l’opération, lorsque le Rabbi mobilisa les ‘hassidim, en vue de l’écriture d’un Sefer Torah pour le mérite des enfants juifs. Trois réunions ‘hassidiques (Farbrenguen) se suivirent, au rythme d'une réunion par jour, durant trois jours. Le Rabbi les consacra à ce projet et donna des directives individuelles et précises. Quelques semaines plus tard, le Rabbi décréta une série d’« opérations spirituelles » supplémentaires, et demanda de les appliquer dans les heures et les jours qui suivraient. Par la suite, il s'avéra que ces actions furent réalisées quelques jours seulement avant l’attaque du réacteur irakien. Des directives spécifiques, inhabituelles, furent transmises lors de la réunion ‘hassidique du Chabbat qui bénit le mois de Sivan. Dès la sortie de Chabbat, elles furent diffusées dans un énoncé tout particulier : le Rabbi demandait de publier l'appel à un jeûne de quelques heures fixé pour le mardi, veille de Roch Hodech Sivan. Cela était l’attaque. Certains approuvèrent et d’autres s’y nécessaire, expliquait-il, en raison de « l’instabilopposèrent. Le Premier ministre Mena'hem ité dans le monde » dont le remède est « de raBegin entérina la décision, lors de son entretien jouter dans l’étude de la Torah, la prière, la avec le ministre des Affaires étrangères améri- Tseddaka, la charité, la Techouva (repentance) et cain Alexandre Haig. "Il n'y a pas d'échappatoire, le jeûne ». il faut attaquer le réacteur. Il n'y a rien d'autre à A la surprise de tous, le Rabbi demanda même faire à ce sujet", déclara-t-il. qu’à partir de Roch Hodech Sivan, soient organPeu avant la date fixée, les pilotes suivirent un en- isés des rassemblements d’enfants juifs. Il ajouta traînement intensif. Shimon Peres demanda à que ces manifestations se dérouleraient sur des plusieurs reprises à Begin de repousser encore sites sacrés, au Mur occidental, à la grotte de l’échéance du bombardement, qui aurait dû avoir Ma'hpéla et sur le tombeau de Rachel. « Les réulieu depuis déjà un mois. L’argument de Peres fut nions d’enfants juifs ont un impact, lorsque l’on que : « bombarder le 10 mai était de mauvais goût entend leur voix qui s’élève ». A ce moment-là, de car c’était le jour des élections françaises ! ». nombreux ‘hassidim Loubavitch se rappelèrent C'est ainsi que la mission fut différée à plusieurs les instructions qu’avait données le Rabbi, à la reprises. Mais, lorsque l’heure H approcha, une veille de la guerre de Kippour, lorsqu'il avait dedate fatidique fut enfin décidée : le 5 Sivan mandé de réunir des enfants juifs en tous en(7/06/81) à la veille de Chavouot, fête du don de droits, ainsi qu'au Mur occidental, afin de la Torah et jour duquel il est dit : « la haine des « paralyser l’ennemi et le vengeur ». Les plus sennations fondit sur Israël ». C’est à ce moment-là sibles comprirent qu’il allait se passer quelque qu’Israël allait pilonner le réacteur atomique de chose, quelque part... l'un des plus grands ennemis d’Israël que porta cette génération. A la veille de Chavouot, le Rabbi donna de nouPour cette mission, on sélectionna huit avions de velles instructions, demandant d'amener tous les combat F16, capables d’atteindre des cibles loin- enfants juifs dans les synagogues, au moment de taines et de transporter des bombes de plusieurs la lecture de la Torah, pour la fête. Il insista sur le tonnes. Ils étaient accompagnés d’avions de respect et l’amour du prochain, lors des différents chasse F15 qui serviraient de couverture. Le poids rassemblements. des bombes portées par les avions approchait les La dernière instruction prit tout le monde par 16 tonnes ! surprise : « Il faut inscrire le plus possible d’enL’escadrille prit son envol. Pendant ce temps, les fants dans le Sefer Torah pour les enfants juifs, membres du gouvernement étaient réunis au avant la fête. Il faut faire un effort de tous les indomicile de Mena’hem Begin, afin de suivre les stants pour inscrire un enfant, puis un autre… », événements pendant cette heure de vérité. Cha- chose qui ne fut comprise que par la suite lorsque, cun priait pour la réussite de l’opération, con- quelques heures avant l’entrée de la fête de scient que le risque était dramatiquement élevé. Chavouot, les avions israéliens partirent en misUn mois avant le raid aérien, le Rabbi s’était en- sion pour l’espace aérien irakien, afin de bomgagé dans des « actions célestes » dont personne barder le réacteur en phase finale, la n'avait perçu le sens. Mais, après-coup, les ‘has- post-fabrication de bombes nucléaires.


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L’information fut instantanément transmise en Terre Sainte et, jusqu'aux dernières minutes avant le coucher du soleil, des centaines de milliers de ‘hassidim furent occupés à inscrire des enfants. En parallèle, des manifestations réunissant des milliers d'enfants juifs avaient été organisées sur les sites saints. Des actions célestes que le Rabbi expliqua ainsi : « car seul leur effet a le pouvoir de rivaliser avec l’instabilité dans le monde ».

L'opération "Opéra" fut déclenchée le dimanche après-midi, veille de la fête de Chavouot 57411981. Le premier jour de la semaine était tout à fait idéal pour cette mission, car les experts étrangers ne se trouvaient pas sur les lieux. Le premier quatuor fut guidé par le lieutenantcolonel Zeev Raz. Les avions de chasse décollèrent de l’aéroport « Etsion » en direction de l'est, vers l’Irak. Les engins volaient à basse altitude, au ras du sol, afin d’éviter les radars. Les pilotes, confinés dans les cockpits, s’activaient aux commandes, comme l’entraînement les y avaient habitués. Ils observaient chaque détail pendant tout le parcours, avant la prise d’altitude qui précède le grand plongeon vers la cible. En 90 minutes de vol, les avions avalèrent littéralement la distance de 2000 km, se jouant des radars jordaniens, saoudiens et irakiens, jusqu’à destination. Le soleil était encore visible à l’orient, lointain et tranquille. Le crépuscule annonçait l’entrée de la fête. Des milliers de Juifs prenaient le chemin des synagogues, alors que les avions effectuèrent leur approche, prenant de l’altitude, puis furent enfin à portée de tir. A 17h35 exactement, huit avions F16 commencèrent leur plongée sur cible et, en un seul pilonnage, détruisirent le réacteur irakien jusqu’aux fondations. En une minute et vingt secondes, dix tonnes de bombes furent larguées sur le réacteur irakien, dans la banlieue de Bagdad… Lors des enquêtes sur ce raid, plusieurs évidences apparurent : aucun avion irakien ne prit en chasse les avions israéliens et aucun missile solair ne fut tiré contre eux. Le sous-lieutenant Zeev Raz, qui dirigea le premier quatuor, reçut une décoration du Chef d’état-major. Lorsqu’il eut vent de l’enchaînement des actions spirituelles que le Rabbi avait mises en oeuvre, parallèlement à l’opération, il eut enfin une réponse à des questions qu'il s'était posées pendant près de vingt ans. Il y avait eu une série de miracles. D'abord, les Irakiens ne détectèrent point l’escadrille et ne firent donc pas feu sur elle. Le roi Hussein de Jordanie, lui, avait repéré les avions israéliens à leur sortie ; il informa les Irakiens que des avions étaient en route pour l’Irak et il ordonna de transmettre la nouvelle, en urgence, au souverain de Bagdad. Mais l’information n'arriva pas à destination. Pendant l’opération, se présentèrent d’autres problèmes : plusieurs bombes atteignirent leur cible mais n'explosèrent pas. Ce n’est donc qu’une partie des

Zeev Raz, pilote pendant l’Opération Opéra

bombes qui explosèrent et détruisirent le réacteur. Un jour, Zeev Raz rencontra le Rav Guidi Sharon, qui était lui-même copilote. Lorsque le Rav Guidi lui eut fait part des actions célestes mises en œuvre par le Rabbi, Zeev Raz déclara qu’il comprenait, à présent, comment l’opération s’était déroulée sans embûche. « Pendant tout le parcours » raconta-t-il « de nombreux problèmes se sont présentés, qui auraient pu enrayer toute l’opération à laquelle nous avions travaillé de longs mois. Sans la Providence divine qui nous guida, depuis les premières minutes du décollage et jusqu’à l’atterrissage, le réacteur n’aurait jamais explosé ». Il ajouta que les Etats-Unis avaient fourni ces F16 à Israël, dans un but uniquement défensif, et non pour l'attaque. Pour veiller à ce qu’il en soit bien ainsi, les américains avaient dépêché des observateurs, dans les bases de l’armée de l’air. Leur rôle était de vérifier que l’on n'utilisait pas ces avions à des fins offensives. Sans raison apparente, les inspecteurs n’ont jamais décelé que les avions au décollage contenaient du matériel d’attaque lourd, comme si : « Ils ont des yeux et ne voient pas ». Zeev Raz raconta encore : « Juste avant le décollage, il y eut des bouleversements dans la direction des vents, ce qui obligea les pilotes à voler pratiquement à la surface de l’eau. Puis, lorsque nous sommes arrivés en Irak, il s’est passé un formidable miracle, car nous n’avons pas été repérés immédiatement. Lorsque les Irakiens « se réveillèrent », pour envoyer leur aviation contre l’escadrille israélienne, il était déjà trop tard. Nous étions déjà sur le chemin du retour. Mais d’importants problèmes commencèrent à poindre, lorsque nous atteignîmes Eilat : à ce moment-là, les avions signalèrent de multiples défaillances. Nous avons fait le trajet d’Eilat à l’aérodrome de Ramat David véritablement en mode « survie ». Ce n’est qu’à présent que je me rends compte que quelqu’un pensait à nous et nous protégea pendant tout ce voyage… ».

Le monde fut en état de choc. Par contre en Israël, la joie fut à son comble. Le Premier ministre, Mena’hem Begin, évoqua le sauvetage du peuple juif d’une « seconde Shoah ». Les Etats-Unis réagirent de manière tranchante et les pays européens condamnèrent à l’unanimité l’attaque israélienne. Mais, dix ans après, au moment de la guerre du Golfe, le miracle de la destruction du réacteur n’était plus à prouver, lorsque Saddam Hussein prit Israël pour cible. Que se serait-il passé si, D.ieu préserve, il avait eu en sa possession une série d’ogives nucléaires ?! Suite au raid aérien, de nombreux pays menacèrent Israël de boycott, mais le réacteur qui menaçait Israël était bel et bien détruit. Il est possible de relier tous les sujets touchant à la sécurité d’Israël, lorsque la loi (qui est rapportée dans toute sa vigueur par le Rabbi) dit que : « dans tous les cas de figure, on doit donner la préséance à la sécurité et à l'armée, plutôt qu'aux considérations d'ordre diplomatique." Lors de la rencontre entre le tyran Saddam Hussein et les dirigeants français, avant l'opération "Opéra", le ministre des affaires étrangères avait pris la peine de rassurer les Israéliens en déclarant : « Nous aurons l’œil ouvert… ». Les Américains eux-mêmes étaient tout à fait conscients de la situation et avaient même établi un rapport sur ce réacteur démoniaque. Pourtant, ils n’ont pas levé le petit doigt pour protéger Israël. Alors que le monde entier se tenait contre nous, seul le Maître du monde a étendu Sa grande miséricorde à l’égard de la Maison d’Israël, et le réacteur fut détruit par d’extraordinaires miracles. L’histoire de l’attaque du réacteur est inscrite à jamais dans la mémoire du peuple juif. Mais il fut clair par la suite que, dans cette opération, le Rabbi a accompli sa part d’actions célestes afin de protéger le peuple juif « à l’heure de ses tourments ». (Tiré du livre «Un Prophète en Israël» de Rav Raphaël ‘Herouti)


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Beit ‘Habad

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Merveilles de la Guéoula

Madgin, la ville des miracles !

Madgin est une grande ville touristique de Colombie, la seconde après Bogota, la capitale. Sur une population de près de trois Millions d'habitants, la Communauté Juive, y est très restreinte à cause de l'assimilation. Mais, il y a trois ans de cela, des émissaires du Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h sont arrivés sur place pour réveiller les choses. Le Rav Lévi Wanounou et le Rav Morde'haï Biguio ont raconté à Nathan Avraham du magazine Beis Moshiach ce qui suit...

« Nous avons commencé par aider le Beit 'Habad de Cozumel aux Caraïbes pendant les premiers six mois de notre Chli'hout en Amérique Centrale. De nombreux voyageurs israéliens et visiteurs nous parlaient de Madgine en Colombie comme d'un désert spirituel où il n'y avait aucun Beit 'Habad. Nous sommes donc partis en visite chez l'émissaire du Rabbi à Bogota, le Rav Rosenfeld pour lui demander son avis. Après avoir reçu sa bénédiction pour la ville de Madgine, nous nous y sommes installés mais comme le dit le proverbe, tous les débuts sont difficiles et il a bien fallu passer par cette phase qui était en fait la plus belle aventure, parsemée d'une multitude de miracles... Nous avons trouvé un appartement assez grand mais lorsque des centaines de Juifs se sont inscrits au Seder de Pessa'h, on a dû repenser toute la logistique prévue au départ et trouver un local. Le 11 Nissan, nous n'avions toujours pas de local en vue. Alors on s'est mis à étudier le discours du 28 Nissan où le Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h parle du célèbre adage du Rabbi Maharach « A priori par le dessus », il faut investir d'abord et après on vit des miracles ! Et c'est ce qu'il s'est passé... On a acheté une batterie de cuisine pour un réfectoire, casseroles énormes, grands fours etc. Et pendant les préparatifs, un israélien nous appela au téléphone pour nous dire qu'il avait vu une petite annonce d'un hôtel à louer (ni plus, ni moins). On a été voir mais il y avait des locataires, alors on a dit au propriétaire qu'on ne pouvais pas signer le contrat. Finalement on s'est mis d'accord sur la condition qu'il avait dix heures devant lui pour nous livrer

l'endroit vide et il a tenu parole. On s'est alors transformés en professionnels du bâtiment détruisant des cloisons ici, montant des murs là et en une journée, l'hôtel est devenu un Beit 'Habad conforme, avec synagogue et cuisine industrielle... Un vrai miracle ; et le Seder de Pessa'h avec plus d'une centaine de Juifs était réellement une sortie d'Egypte. Quelques mois passèrent et il a fallu organiser Roch Hachana et les fêtes de Tichri. Il y avait 70 personnes inscrites deux semaines avant la fête, il tomba alors une pluie torrentielle et les inscriptions ont doublé. Le problème fut que l'on avait pas assez de tables ni de chaises pour les repas. On s'est alors assis pour écrire au Rabbi dans les Igueroth Kodech. On avait pas encore lu la réponse qu'un couple vint nous trouver pour demander de l'aide. Il s'agissait de natifs du pays, qui ne savait pas comment retrouver les sources de leur Judaïsme. Ils étaient terriblement émus par le fait de nous parler et ils avaient les larmes aux yeux lorsqu'ils demandèrent notre as-

Inscrivez-vous à la Newsletter de la Guéoula et imprimez-la pour la diffuser dans votre entourage écrivez-nous à viveleroi770@gmail.com

sistance et leur soif de spiritualité était évidente. Il voulaient faire partie de la Communauté et étaient prêts à aider et développer les activités. Lorsqu'on leur demanda quelle est leur activité, ils nous répondirent qu'ils tenaient une auberge de jeunesse. On leur demanda s'ils avaient des tables et des chaises en plus pour les fêtes... ils acquiescèrent avec plaisir, et encore un miracle ! Lorsque arriva le jour de Roch Hachana – raconte le Rav Wanounou - je me rendais au Minyan qui était de plus de cent personnes. Sur le chemin, je vis un grand gaillard en T-shirt avec des tatouages sur les bras. Lorsqu'il me vit, il me dit : « Chana Tova », je fus surpris mais lui répondit « Chana Tova ». Puis je m'approchais pour lui demander son nom, et il me dit « Chnéour Zalman ». « Savez-vous que le prénom du premier Rabbi de 'Habad est Chnéour Zalman ? Parfaitement, je m'appelle comme cela parce que je suis son descendant... - Si c'est le cas, venez avec moi, il y a une centaine de Juifs qui nous attendent pour la prière ! ». Il me suivit, fit la prière de Roch Hachana avec nous et il est aujourd'hui partie intégrante du Beit 'Habad ! ». (CI)


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Interview d'un chanteur de la Guéoula

Aharon Sitbon édite son clip-vidéo «Higuia Zman Guéoulat'hem» (Le Temps de votre Délivrance est arrivé)

Guéoula News : Aharon Sitbon, quand avezvous découvert votre don pour la chanson ? Aharon Sitbon : J'ai commencé à chanter à l'âge de 15 ans, et simultanément j'ai appris la guitare. Mon frère Chlomo, lui, jouait de la batterie et nous avons monté une formation en nous produisant dans les fêtes familiales. Par la suite, j'ai participé à un radio-crochet, une sorte de concours d'amateurs. J'ai remporté le premier prix qui consistait à pouvoir enregistrer son premier disque, ce que j'ai fait pour la firme Barclay. GN : Le thème principal de vos titres est tout de même la Délivrance actuelle, comment cela a-t-il été élu comme votre thème de prédilection ? AS : Le Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h a demandé de faire savoir au plus grand nombre que le Machia'h est là et que nous n'avons plus qu'à l'accueillir. Aussi, j'ai pris sur moi cette « Chli'hout, ce rôle », de diffuser le message en le chantant grâce à ce don de D.ieu qui m'a préservé ma voix comme à l'âge de 20 ans Barou'h Hachem.

GN : Comment voyez-vous se développer votre carrière ? AS : Carrière est un grand mot, car mon plaisir est de continuer à composer et à enregistrer des titres et des clip-vidéos, mais si ce plaisir est partagé par le public, alors mon bonheur est complet !

GN : Quelle a été la réaction du Rabbi à propos de votre don musical ? AS : La réponse qu'il m'a faite, je l'ai trouvé dans les Igueroth Kodech. En effet, j'avais de-

GN : Comment voyez-vous, Aharon, votre rôle lors de la Guéoula ? AS : Ce serait prétentieux de ma part de penser m'octroyer un rôle quelconque lors du dévoilement du Roi Machia'h. Mais ce que je puis dire c'est que j'ai lu un commentaire sur un site 'hassidique américain, par le chanteur Avraham Fried, le roi de la musique 'hassidique, qui a écrit : « Avec cette voix, Aharon Sitbon Aharon Sitbon avec son fils David (chanteur accueillera le Roi Machia'h »... Mais pour le ‘hassidique, lui aussi) un don génétique ! moment je souhaite me produire sur scène pour amener avec moi et pour tout le Public, mandé au Rabbi si je devais continuer à la joie de la Guéoula, assister à un grand rêve chanter car je ne suis plus tout jeune. La qui se concrétise la Délivrance définitive et réponse fut que « s'il a reçu ce don du ciel, éternelle. cette voix, alors il devrait continuer et s'il décide de le faire, alors je vous GN : Merci Aharon Sitbon, et toute l'équipe de promet une grande réussite ». Guéoula News qui vous admirons depuis tant d'années, nous vous souhaitons du fond du GN : Quel est votre public ? cœur la réussite et que, par votre mérite et AS : Mon public, ou du moins celui qui semble votre travail, la Guéoula véritable et complète apprécier mes chansons se retrouve dans se dévoile Now Mamach ! (Propos recueillis toutes les tranches d'âge. C'est un public qui par l'équipe de Guéoula News) aime la musique traditionnelle, sans ajouts de sons artificiels. NB : Retrouvez Aharon Sitbon sur Youtube. Pour recevoir gratuitement les derniers titres GN : Quelle est votre source d'inspiration pour d'Aharon Sitbon envoyez votre demande par vos paroles ? courriel à hassidisc@gmail.com - Pour tout AS : La Rédemption, tout d'abord, puis le Sidévénement ou concert : 054-7607702 dour et surtout les Psaumes du roi David...

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Les Sept Mitsvot des Enfants de Noé

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L'Humanité de la Délivrance

La Torah, dont le nom signifie « Enseignement », a été remise par le Maître du monde à Israël, au mont Sinaï. Mais elle contient aussi un Message du Créateur pour l'Humanité tout entière. C'est pourquoi le Peuple Juif a été donné au monde comme « Lumière des peuples », afin de diffuser ce Message et d'en éclairer tous les hommes. Selon la tradition de la Torah, Hachem donna à Adam six lois auxquelles il devait obéir pour que le monde soit viable (interdiction de l'idolâtrie, du blasphème, de l'assassinat, d'unions illicites, du vol et l'obligation d'instaurer des tribunaux). Plus tard, un 7ème commandement (interdiction de manger un membre d'un animal vivant) a été confié à Noé, après le Déluge, lors de l'Alliance faite avec la nouvelle Humanité qui serait issue de lui et de ses trois fils. Pendant la plus grande partie de l'histoire, les circonstances n’ont pas permis au peuple juif de répandre ces principes. Mais, désormais, cela est lui est possible. Il est donc temps, pour les hommes et les femmes de ce monde, de venir à la Source véritable, à la Torah d'Israël et d'entendre enfin pleinement le Message que leur Créateur leur adresse ! D'ailleurs, partout, sur tous les continents, des personnes de toutes races, langues et cultures, toujours plus nombreuses, ont compris que là est la vérité dont elles avaient soif et ont commencé à s'y abreuver. Nous voyons de nos yeux, de plus en plus, l'accomplissement de ce qui avait été annoncé par le prophète Zacharie (8:20-23) : « En ces jourslà, dix hommes de toutes les langues des nations saisiront un Juif par le pan de son vêtement et diront : Nous irons avec vous, car nous avons appris que D.ieu est avec vous ». Soulignons que les personnes des Nations doivent obéir à ces Commandements, non parce qu'ils sont sages et bons pour la vie en société, mais parce que c'est Hachem qui les a donnés et comme fondement de leur relation avec Lui. Ces personnes sont alors appelées, dans la tradition orale Toranique, « Justes parmi les Nations » et elles ont une part au Monde futur, à la vie éternelle qui est le but ultime de la création. Ces commandements servent de base sur laquelle chaque peuple peut trouver sa place et se construire, à sa manière, d’après sa sensibilité et son caractère propres. En effet, selon les Sages du Talmud, il existe 70 Peuples ayant chacun un chemin spécifique pour servir Hachem, au sein de la grande famille humaine. Et chaque personne a également sa propre voie, à l’intérieur du chemin plus global de son Peuple. Hachem nous a créés tous différents et complémentaires et c'est ainsi que nous formerons, en-

Août 2016, 1er Congrès des Leaders Noa'hides Européens à Rotterdam

semble, le grand corps de l'Humanité restaurée, corps dont Israël est le cœur, et les 70 Peuples sont les membres et organes ; le cœur-Israël diffusant la vie de la Torah au corps entier, les hommes et les femmes pourront arriver à la connaissance du D.ieu vivant, et Son Enseignement éclairera notre monde de Sa lumière divine, très bientôt, avec l'aide d'Hachem. Nous constituerons, ensemble, l'Humanité qu'Il avait prévue. Ce sera le début d'un nouveau monde, fait de sagesse et de paix.

Communauté Noa’hide de Sao Paulo (Brésil)

Le Rabbi de Loubavitch MHM a beaucoup parlé, dès le début des années 1960, de la nécessité de diffuser les 7 Lois de Noé aux Nations, afin de préparer cette ère nouvelle. En 1983, il en fit une campagne à part entière du Mouvement Loubavitch et de ses institutions. Bon nombre de ses discours contenaient des explications sur les 7 Lois Noa'hides et il insistait sur la nécessité et la responsabilité, pour le Peuple Juif et pour ses émis-

saires, de s'investir dans ce domaine. C'est d'ailleurs grâce à son action que le Congrès américain, en 1991, reconnut les 7 Lois comme étant le fondement de l'éthique sociale. Aujourd'hui s'est créé, dans le monde entier, tout un mouvement Noa'hide où chaque organisme, groupe ou association contribue, pour sa part, à la diffusion de la lumière de la Torah et à la réparation des personnes, des sociétés et de notre monde. C’est un phénomène extraordinaire car, de façon spontanée, sur tous les continents, des personnes en recherche de spiritualité authentique et du sens de leur vie, se tournent vers Israël et sa Torah : elles veulent apprendre ce que le Créateur leur demande, pour sanctifier leur existence et agir dans leur nation. Des communautés ont d'abord été fondées aux Etats-Unis, il y a plusieurs dizaines d’années, puis au Canada et dans le monde anglophone, puis sur tous les continents : aux Philippines, en Russie, en Amérique Latine, en Afrique... Des Bnei Noa'h sont présents partout dans le monde, communiquant par les réseaux sociaux et ils commencent à s’organiser en groupes locaux. En août 2016, le 1er Congrès des Leaders Noa'hides Européens à Rotterdam comptait 80 représentants de 7 pays d’Europe. Ce Congrès était organisé par la Communauté Noa'hide Ohel Abraham de Rotterdam qui compte, elle-même, une centaine de membres. Dans le monde francophone, le mouvement a


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Pensée de Guéoula

La présence éternelle

Croyez vous à l'impossible ? Pensiez-vous, vous identifier un jour à un être divin ? Auriez-vous imaginé une existence qui supplante la perception de votre être rationnel, en lui proposant des chimères faisant office de loi ?

Évidement, j'aurais dit : du calme ! D'abord on paye le loyer, ensuite, nous verrons bien combien il reste de monnaie pour les courses de Chabbat ! En fait, la réalité fait toujours office de loi ; c'est comme ça, depuis que Adam à mangé le raisin de la raison, ou la pomme de conscience, ou la figue de barbarie. Bref, le monde est monde, depuis que je le perçois comme tel. Et pourtant ? Si votre espace de réflexion s'ouvre subitement par la perception d'une lumière plus puissante, il est bien des recoins de votre obscure personne qui vont s’illuminer d'une innocence primitive... Car cet enfant naïf qui croyait tout ce qu'on lui racontait, n'est pas parti pour un autre foyer de vie. Il ne partage pas une autre âme. Il est toujours en vous et il n'objecte pas que le merveilleux est une légende, car, pour ce pur et intègre, la Guéoula peut être cette nouvelle réalité vers laquelle le monde bascule.

vacances de fin d'exil. Et puisque le début de la délivrance a été annoncée, qu'une date a été fixée pour le commencement de la délivrance... je propose d'agir selon le réflexe des parisiens et de faire « le pont ». Car la date annoncée fût celle de Guimel Tamouz et qu'elle résonne en nous, au moins deux fois d'affilé. En premier lieu : lorsque le Rabbi précédent fut libéré des geôles impitoyables de Russie. Et en second lieu : lorsque le Rabbi de la génération se voile après nous avoir précédemment enjoins d'ouvrir grand les yeux pour voir la finalité de l'immense entreprise divine, appelée « l'humanité ».

Pour parler simplement, il fallait bien faire basculer l'édifice de Galout, ce vieux et édifiant exil. Il faut le voir pour le croire, dit l'autre. Eh bien, voyons voir ! Voyons le Beth HaMikdach, le Temple de Jérusalem, et voyons le saint visage du Machia'h pour discerner enfin la présence absolue du Créateur, qui, tout comme le Rabbi Alors, le Léviathan, ce poisson géant, et le Chor haBar, ce bœuf Chlita Méle'h HaMachia'h, est présent depuis toujours et pour sauvage (géant lui aussi), et le vin le plus vieux de l'histoire de l'hu- l’Éternité... manité, ne sont pas des histoires de grand-mère. Le Rabbi nous Yaacov Ye'hezkel Corda assure qu'ils sont déjà là et c'est pour cette raison qu'il ne peuvent artiste, écrivain et enseignant être différés à une époque nébuleuse, qu'ils ne peuvent être rayés en 'Hassidout 'Habbad de la carte de nos futurs loisirs ; ils seront les éternelles grandes

surtout commencé avec deux petits groupes au Québec. Il y a encore sept ou huit ans, seules quelques très rares personnes de Suisse ou Belgique se disaient Noa'hides. Mais, peu à peu, fut créé le groupe de Paris, enseigné par le Rav David Tordjman. Grâce au réseau facebook, s'est constituée l'Association « Reconstruire les 70 Nations » qui organise des rencontres par internet, des cours avec des enseignants de qualité (en webex). A aussi été créée la « Fédération Noa'hide Francophone » avec pour but la rencontre des Bnei Noa'h et la connaissance mutuelle, notamment grâce à des voyages en Israël (le 1er eut lieu à Souccot 2016), et par la création de groupes locaux en France, Suisse et Belgique. Elle a aussi pour but un enseignement solide des Bnei Noa'h quant à leur identité spécifique et leur mission, et a de nombreux projets concrets en ce sens. Un groupe existe depuis peu à Bruxelles, enseigné par un Rabbin, et un autre se crée en Suisse. Le « Code Divin », compilation des Lois et règles s'appliquant aux Bnei Noa'h, a été rédigé par le Rav Moshe Weiner. Il est déjà partiellement traduit en français, ainsi qu'un petit livre comportant prières et bénédictions. Il constitue le support d'un enseignement développé dans le site internet « Ask Noah », en de nombreuses langues. Ce site, comme celui du Centre Noa'hide Mondial, est en contact avec les com-

munautés existant dans le monde. Lors du voyage de Souccot, dix des participants s'engagèrent comme Bnei Noa'h devant un Bet Din. Ils apportèrent leur témoignage, notamment: Elizabeth Georgin (Provence) : « Très tôt, je me suis demandé : "pourquoi ce monde ?" J’ai cherché partout des réponses, mais j’ai été déçue. Puis, j'ai découvert des cours de Rabbins par internet. Ils donnaient des explications limpides ! Ce fut ma seconde naissance et le début de mon aventure noa'hide ! » Francis Devesa (Narbonne) : « J'ai vécu une longue traversée du désert, jusqu'à la naissance de mon fils où, par ce magnifique cadeau, j'ai réalisé tout ce qu'Hachem m'avait donné en abondance. Ma découverte du Noa'hisme me donna les réponses dont j’avais besoin. Elle me permit de sortir de ce que je vivais comme un exil, de prendre le chemin du retour pour trouver ma place et de marcher avec Israël, en l’aidant à la réalisation de sa mission d’enseigner la Torah aux nations ». Pascal Henri (Douai) : « Deux grandes religions ont parlé de D.ieu, mais en voulant se substituer à Israël. Le seul positionnement spirituel en accord avec la tradition hébraïque est le statut de Ben Noa'h : nous nous rapprochons désormais de la source et demandons à être enseignés ». Jean-Louis et Elizabeth Antero (Pyrénées Orien-

tales) : « L’essence de notre témoignage se trouve dans la compréhension de la Torah par le Judaïsme au regard des Maîtres d’Israël, détenteurs des secrets de l’origine de la Vie. Israël est le peuple de la Transmission pour toute l’humanité ». Jacqueline (Bruxelles) : « Par des enseignements en vidéo de Rabbins, j'ai découvert que la Torah concerne aussi les non-Juifs. Et qu'elle est un livre de Vie, donnant les clés pour avancer et connaître notre mission sur cette terre. En partenariat avec Israël, nous devons aussi devenir des lumières dans les nations, en travaillant notre propre réparation, qui permettra celle de notre famille, de la société, puis de notre nation, chacun apportant sa pierre à la construction d’un monde meilleur ». Les Projets d'Hachem s'accomplissent toujours et le mouvement Noa'hide ne fera donc que continuer à prendre de l'ampleur. Les Bnei Noa'h sont les non-Juifs de la Délivrance. Nous avons conscience de l'urgence de notre mission d'apporter cet enseignement au monde et de préparer, tous ensemble, l'Humanité reconstruite, l'Humanité de la Délivrance qui, avec l'aide d'Hachem, apparaîtra très bientôt ! « Car la terre sera remplie de la connaissance de D.ieu, comme l’eau recouvre le fond des mers (Isaïe 11.9) ». (Tsipora Hodaya Antonietti)


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Dvar Mal’hout

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Résumé du discours du Jeudi second jour de Roch ‘Hodech Tamouz et Chabbat Parachat Kora’h 3 Tamouz 5751-1991

Guimel Tamouz

Il convient, dès lors, de se demander si le miracle de Yéhochoua, lors duquel le soleil s’immobilisa, eut lieu au sein de la nature, ou bien transcenda la nature : Le mouvement du soleil, comme l’enseigne notre tradition, est déterminé par celui de son Galgal, la sphère invisible dans l’épaisseur de laquelle il est fixé. Cette sphère fait elle-même partie d’un vaste et complexe système de sphères Yéhochoua : dans la mesure concentriques qui ont toutes leur mouvement où l’objectif de ce miracle propre (qui sont la conséquence du mouvement était d’aider les Enfants d’Is- de la roue périphérique de l’univers) (2). Ainsi, raël à gagner la guerre con- lorsque le soleil se figea dans l’épisode de Yéhotre leurs ennemis, pourquoi choua, cela a pu se faire de deux façons : soit le ne fut-il pas un miracle miracle a arrêté l’ensemble du système sidéral, complet, qui aurait permis dont dépend la marche du soleil, introduisant un que la guerre soit gagnée changement dans la nature même de ce système; immédiatement pas exem- soit l’ensemble du système a continué à fonctionple, ou bien que les Enfants ner et à se mouvoir selon sa nature habituelle, et d’Israël puissent combattre seul le soleil s’est figé, seul son Galgal s’est arrêté, de façon surnaturelle. la nuit ?

La libération de mon beau-père, le Rabbi, de son emprisonnement dans les prisons soviétiques en 5687 (1927) se fit par étapes : tout d’abord, le jour du trois Tamouz, sa condamnation à «l’inverse de la vie», que D.ieu nous en préserve, fut commuée en une peine de trois ans d’exil dans la ville de Kastrama. Puis, le 12 Tamouz, on lui annonça sa libération totale qui se fit concrètement le lendemain, c’est-à-dire le 13 Tamouz. Cependant, même après cela la victoire sur ce pays ne fut pas complète. En effet, les persécutions anti-juives se poursuivirent, à tel point que le Rabbi dut quitter le pays et ce n’est que ces dernière années, plus de soixante ans après, que l’on voit la conséquence de cette libération : la délivrance de tous les Juifs de ce pays. Sachant qu’elle releva d’un pur miracle, on peut de prime abord se demander pourquoi il a fallu que cette libération se fasse en différentes étapes? En effet, tout ce qui arrive résulte de la Providence particulière à travers laquelle D.ieu gouverne chaque élément de la Création. En outre, il s’agit d’un évènement dans la vie d’un Nassi - un chef - du peuple Juif, ce qui signifie que cette libération concerne l’ensemble des Juifs du monde. Il y a donc nécessairement un fondement et une raison à chaque aspect de son déroulement.

Le soleil a stoppé sa course En ce jour du trois Tamouz eut lieu, il y a de très nombreuses générations, un autre miracle : lors de la bataille que Yéhochoua livra contre les Émoréens, le soleil allait se coucher alors que la victoire n’était pas encore acquise. Voyant que la nuit donnerait à l’ennemi la possibilité de fuir, Yéhochoua implora «Soleil, arrête-toi sur Guiveon !...», «Et le soleil s’arrêta...» (1), ce qui permit aux Enfants d’Israël de gagner la bataille. Or, sachant que tous les évènements qui se sont produits à une certaine date se renouvellent chaque année à cette même date, il est évident qu’il y a un lien entre ce miracle et celui de la libération du Rabbi. De plus, la question précédemment évoquée peut aussi être posée en ce qui concerne le miracle de

Deux sortes de miracles Un miracle se définit par une intervention divine qui, à un degré ou à un autre, défie les lois de la nature. À l’intérieur de cette définition, cependant, il existe deux catégories générales de miracles : pour certains d’entre eux, la nature des choses reste telle quelle, et alors le miracle s’opère complètement en dehors du cadre naturel. Dans d’autres cas, la nature elle-même est miraculeusement transformée. C’est, par exemple, ce qui distingue le miracle de la plaie du sang de celui où la main de Moïse fut frappée de « Metsora » (la lèpre biblique). Lors de la plaie du sang, le miracle ne consista pas à ce que l’eau se transmute en sang, mais que l’eau, tout en restant de l’eau, soit provisoirement perçue à tous égards comme du sang. L’eau ne changea pas de nature pour devenir du sang, elle ne fit qu’en prendre la « forme ». De sorte que, lorsque le moment vint que la plaie cessa, il ne fut pas nécessaire d’opérer un nouveau miracle pour que le sang redevienne de l’eau, mais seulement de cesser le miracle qui, se superposant à la nature de l’eau, la maintenait sous forme de sang. D’un autre côté, dans le cas du miracle qui frappa la main de Moïse, celle-ci devint réellement «lépreuse» et il fallut un second miracle pour la ramener à son état antérieur.

Le surnaturel dans la nature Dans la Paracha de Kora’h, que nous lisons cette semaine, il est fait mention d’un autre miracle dont le déroulement est parfaitement décrit : suite à la contestation de la prêtrise par Kora’h et les siens, D.ieu demanda à Moché de recevoir un bâton de chacune des tribus, «Et le bâton de l’homme que J’aurai élu, fleurira» (3). Ainsi procéda-t-on, puis le lendemain «...voici qu’avait fleuri le bâton d’Aharon pour la tribu de Lévi : des fleurs y avaient éclos, des bourgeons en étaient sortis et des amandes y avaient mûri» (4). Il y a ici quelque chose de singulier : il y eut, d’une part, un grand miracle, car un bâton ne peut en soi donner des fruits, mais, d’autre part, les étapes naturelles de formation du fruit n’ont pas été sautées pour autant. Il y eut d’abord la floraison, puis la maturation du fruit jusqu’à arriver au fruit mûr. On peut se demander pour quelle raison il fut nécessaire que la pousse miraculeuse de ces fruits suive un processus naturel ? En effet, pour indiquer aux Enfants d’Israël que D.ieu avait choisi Aharon comme Cohen, il aurait suffi que le bâton montre simplement des fruits. La réponse à cela est que ce miracle a associé un évènement totalement surnaturel au processus naturel. La floraison suivit un déroulement naturel (sans s’en tenir aux délais habituels, il est vrai), pour indiquer que la prêtrise était devenue l’attribut naturel de Aharon et de ses enfants pour toujours. D.ieu dirige le monde parfois à travers les lois na-


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turelles, et parfois d’une façon miraculeuse qui transcende ces lois, mais, dans les deux cas, pour répondre à un seul et unique objectif, comme l’on exprimé les Sages : «Tout ce que le Saint béni soit-Il a créé dans Son monde, Il ne l’a créé que pour Sa gloire» (5). Le fait que D.ieu ait fait savoir aux créatures qu’Il les a créées, qu’Il s’est investi six jours durant dans leur création, prouve qu’Il souhaite que celles-ci aient une relation avec la force créatrice dont elles sont issues, au point d’être capables elles-mêmes d’agir pour ajouter à la gloire de D.ieu.

La parole divine dans les créatures De quelle façon une créature peut-elle ajouter à la gloire de D.ieu ? Quand un Juif utilise une chose de ce monde pour la gloire de D.ieu, celleci révèle alors la parole divine qu’elle contient. Lorsque cette utilisation se répète, la chose révèle la nouvelle parole divine qu’elle contient à ce moment et qui la porte de nouveau à l’existence. Par exemple, lorsqu’un Juif boit de l’eau, cela l’amène à prononcer la bénédiction « Béni soit-Tu Eternel notre D.ieu... par la parole de qui tout chose est créée », révélant ce que l’eau elle-même exprime (car sans elle, il n’aurait pas prononcé cette bénédiction) : que toute chose est créée par D.ieu, et ainsi la parole divine se révèle dans toutes les créatures. Telle est la volonté de D.ieu même lorsque Celuici dirige le monde à travers des miracles : Il souhaite que l’homme, Sa créature, révèle Sa gloire. C’est pour cela que, même lorsque survient un élément miraculeux et surnaturel, celui-ci doit néanmoins être lié de quelque façon au processus naturel de façon à ce que le monde créé soit un support pour la révélation de la gloire divine. C’est la raison pour laquelle le miracle de la floraison du bâton d’Aharon présenta un aspect naturel, en suivant les étapes successives de la formation des amandes.

Ce miracle est lié avec les Cohanim Il est, en effet, connu que la Birkat Cohanim, la bénédiction sacerdotale, révèle un influx transcendant l’enchaînement habituel des mondes. On retrouve ici deux aspects : une rapidité qui dépasse les lois naturelles, tout en respectant l’ordre naturel. En effet, cette bénédiction permet que les bienfaits se réalisent bien avant leur échéance naturelle, mais, d’un autre côté, cet influx, si rapide soit-il, suit le chemin naturel, passant par tous les mondes. C’est la raison pour laquelle le signe du choix d’Aharon comme Cohen fut précisément la pousse d’amandes, qui sont les fruits qui poussent naturellement le plus rapidement, et qui poussèrent cette fois en une nuit, mais avec toutes les étapes de leur développement !

«Kora’h» et «‘Houkat» Ce sujet est également lié à la paracha de Kora’h: Les noms des deux parachiot, «Kora’h» et

«‘Houkat» sont composées tous deux des lettres du mot ‘Hok, sauf que dans Kora’h il y a l’ajout d’un Rech, et dans ‘Houkat, l’ajout d’un Tav. Le mot ‘Hok, un décret divin, désigne ce qui dépasse l’entendement humain. Si Kora’h contient ce terme, c’est pour nous enseigner qu’il avait perçu la grandeur de la révélation messianique qui transcendera l’entendement humain. Son erreur fut cependant ce qui est exprimé par la lettre Rech. En effet, le Rech exprime la pauvreté (Rach signifie «indigent» en hébreu), car dans l’optique de Kora’h, cette grande révélation, la pensée et le discours qui en résultaient ne descendaient pas jusqu’à l’action concrète. Il n’y avait là que deux lignes directionnelles, comme dans la forme du Rech, la ligne de droite et la ligne supérieure qui symbolisent la pensée et la parole, mais il manquait la ligne de gauche qui représente l’action. En revanche, ‘Houkat évoque la perfection, car le sujet transcendant de ‘Hok descend s’accomplir dans l’action, ce qui est symbolisé dans la lettre Tav qui contient les trois lignes, reliées entre elles, et terminées par un petit point qui représente le sujet du Bitoul, de l’effacement de soi devant D.ieu. C’est ainsi que peut s’effectuer le sujet de ‘Houkat, la loi de la Torah qui est gravée (gravure se disant «‘Hakika») de façon éternelle. Nous voyons ainsi comment le sujet transcendant de ‘Hok pénètre tous les autres degrés de l’existence (contrairement à «Kora’h»), ce qui est exprimé par la lettre Tav, la dernière des vingt-deux lettres de l’alphabet hébraïque, qui contient de ce fait

toutes les étapes qui existent. Et cela se fait alors que la pensée, la parole et l’action (représentées par les trois lignes) sont reliées entre elles sans aucune interruption, à l’image de l’association du miracle avec la nature (c’est-à-dire l’union de ce qui est au-delà des mondes avec les mondes euxmêmes).

Agir dans les limites de la nature D’après ce qui précède, on comprend pourquoi le miracle qui vit le soleil se figer dans la bataille de Yéhochoua fut lié aux lois de la nature. En effet, la finalité du miracle, comme nous l’avons dit, n’est pas de s’extraire de la nature, mais, au contraire, d’agir en son sein. Ainsi, le miracle ne vint pas repousser toutes les limites naturelles, mais seulement permettre aux Enfants d’Israël de se battre de façon naturelle. Et donc, d’après cela, il est logique d’avancer que le miracle se fit à l’intérieur du cadre naturel, c’est-à-dire qu’il agit sur le mouvement de l’ensemble des astres, qui connurent, dès lors, un cours nouveau. On voit ici, de nouveau, l’association de ce qui dépasse la nature avec la nature elle-même: ce changement intervint, il est vrai, de façon miraculeuse, mais il devint ensuite un paramètre de la nature. Telle est également l’explication du miracle du trois et des douze et treize Tamouz. Il y eut effectivement, là aussi, l’association du miracle et de la nature : le véritable miracle par lequel les


Vive le Roi Machia’h Now ! N°394

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__________________________________________________________________________ policier l’arrêta et lui demanda « qui va là ? », ce à quoi le ‘hassid répliqua «c’est le Bitoul qui va !». Il répondit cela en russe, la langue locale. On voit donc ici comment l’annulation de soi à la sainteté pénètre le monde dans ses différentes dimensions, dans le cas présent la langue du pays.

autorités soviétiques acceptèrent de libérer le Rabbi, se déroula à l’intérieur des voies naturelles, en fonction de leurs modalités de fonctionnement administratif habituelles. Et cette délivrance eut lieu par étapes, car il fallut que le régime, qui était alors dans toute sa force, arrive naturellement à la conclusion qu’il était obligé d’abord de commuer la peine capitale en peine d’exil, puis de libérer le Rabbi définitivement. Ceci constitua l’amorce du changement qui conduisit ce même régime, des années plus tard, à libérer tous les Juifs de ce pays.

Les lettres Guimel, Dalet et Rech Il existe un lien entre tout ce qui précède et le mois de Tamouz : Sachant que Nissan est selon la Torah «le premier des mois», le mois de Sivan est le troisième, et celui de Tamouz, le quatrième. Les lettres hébraïques qui correspondent aux chiffres trois et quatre sont «Guimel» et «Dalet» qui, ensemble, évoquent l’expression «Gmoul Daline», «prodiguer aux pauvres». Se rapportant à ces deux mois, celle-ci évoque l’apport (Gmoul) du troisième mois à l’intérieur du quatrième mois, qui était pauvre (Daline), ayant débuté avec la continuation de l’emprisonnement du Rabbi, et qui le transforme en mois de la libération. Il y a en hébreu deux lettres qui expriment la pauvreté : Dalet, qui donne Dal, et Rech qui donne Rach, deux termes qui signifient « pauvre ». Cependant, il y a une différence fondamentale aussi bien entre les formes de ces deux lettres, qu’entre les notions de pauvreté qu’elles expriment : le Rech évoque la pauvreté la plus négative qui soit, celle qui est dénuée de lien avec la sainteté. En revanche, la « pauvreté » du Dalet exprime l’extrême humilité qu’il convient d’avoir vis-à-vis de D.ieu. C’est ce à quoi le point qui se trouve derrière le Dalet et qui le différencie du Rech fait allusion : l’effacement de soi devant D.ieu, comme nous l’avons vu pour le Tav. C’est pour cela que Dalet exprime également la notion d’élévation (6), car c’est précisément à travers l’annulation de soi devant D.ieu que l’on peut atteindre des degrés élevés. C’est ce qui est exprimé dans le verset «Prière d’un pauvre qui se sent défaillir et déverse sa plainte devant l’Eternel» (7) : c’est précisément la prière du «pauvre» qui parvient au degré appelé «devant l’Eternel». Et les deux lignes qui constituent la lettre, la ligne supérieure et celle de droite, symbolisent l’ensemble de l’enchaînement des mondes : le haut et le bas, la largeur et la longueur. Et c’est précisément dans la lettre Dalet, pénétrée d’humilité vis-à-vis de D.ieu, que l’union de cette dualité de principes est parfaite. Tel fut donc le sens du miracle des trois, douze et treize Tamouz : le miracle qui transcende la nature, représenté par le point du Dalet qui dépasse l’enchaînement des mondes, a pénétré dans les dimensions de la nature, jusqu’à parvenir jusqu’au Rach, la «pauvreté» du mauvais côté, et à la transformer en bien.

La soumission totale à D.ieu Il y a encore d’autres domaines où cela doit s’exprimer. En effet, le miracle de la floraison du bâton d’Aharon concerne chacun d’entre nous, car chaque Juif est lié avec le niveau du Grand Prêtre, le Cohen Gadol, comme l’écrit le Rambam (fin des lois de la Chemita et du Yovel). Ainsi, le service divin de chacun doit-il être marqué par la soumission totale à la volonté divine, qui dépasse toutes les limites et fait fi de toutes les objections, mais cela doit ensuite s’infiltrer dans toutes les composantes de sa personnalité. Dans la vie quotidienne, cela s’exprime dans la foi que D.ieu lui prodiguera sa Parnassa, sa subsistance, de façon surnaturelle, tout en s’efforçant de l’acquérir de son côté. Il est en effet écrit «l’Eternel ton D.ieu te bénira dans tout ce que tu réaliseras» (8) : l’habillement du surnaturel dans les voies naturelles. Il y a là également un enseignement particulier concernant l’œuvre de répandre les sources de la ‘Hassidout qui s’est incomparablement développée après et grâce à la libération du 3 Tamouz et des 12 et 13 Tamouz. Le verset qui résume cette diffusion, «Tes sources se répandront à l’extérieur» (9), fait allusion aux trois sujets contenus dans la lettre Dalet : «se répandront» représente l’humilité qui pénètre le Juif dans tout son être et dont l’unique vocation est, dès lors, de répandre la parole de D.ieu. «Tes sources» représente la ligne horizontale, la largeur, et «à l’extérieur» représente la ligne verticale, la longueur. On retrouve cela dans l’histoire connue d’un ‘hassid en Russie qui emprunta une ruelle, sans se préoccuper des limitations (comme doit être le comportement d’un véritable ‘hassid) alors qu’il s’exposait, à cette époque, à un grand danger. Un

Le monde aide à l’œuvre des Juifs En même temps, un Juif pourrait encore se poser cette question : «Quand bien même j’accomplirais parfaitement mon service de D.ieu jusqu’à atteindre le niveau où toute mon existence n’est que répandre le divin, à quoi cela servirait-il puisque nous sommes «une minorité parmi les peuples» et que le monde alentour est empli de soixantedix nations qui sont incomparablement plus nombreuses que la seule ‘brebis’». Formulé autrement : « Que diront le monde et les nations d’un Juif qui diffuse les sources à l’extérieur, en particulier quand il œuvre pour rapprocher la délivrance messianique. Ils ne comprennent même pas ce que cela signifie ! Et bien qu’il s’agisse d’un service de D.ieu très élevé, ne doit-on pas pourtant, prendre le monde en considération ? »

Le monde est déjà prêt ! Lorsqu’un Juif mènera correctement à bien sa mission, en transcendant toute limitation et en s’investissant dans une démarche qui se déploie dans l’ordre naturel du monde, il verra comment le monde, la nature du monde et les peuples du monde l’aideront dans sa tâche. Et cela est particulièrement visible ces dernières années, pendant lesquelles nous voyons des miracles dans le monde, qui s’habillent dans les voies naturelles. Comme ce fut le cas lors de la sortie d’Égypte, lorsqu’on en vint au moment où les Enfants d’Israël «dépouillèrent l’Égypte» de ses richesses, cela commença de façon miraculeuse, puis s’habilla dans les voies de la nature lorsque les Egyptiens forcèrent les Israélites à prendre plus que ce qu’ils leur avaient demandé. Chacun doit donc prendre à cœur de rajouter dans la diffusion du Judaïsme en général et des sources de la ‘Hassidout avec enthousiasme et la conscience claire que le monde lui-même aidera les Juifs dans leur tâche. Et qu’immédiatement cela amène la véritable et complète délivrance, accompagnée du sacrifice de la dixième vache rousse que pratiquera le roi Machia’h en se révélant promptement. Alors, nous nous rendrons tous, jeunes gens et vieillards, avec nos fils et nos filles, en terre sainte, dans Jérusalem la ville sainte et dans le troisième Temple, et le plus important : que ce soit immédiat !

Notes : 1/ Josué 10, 12-13 - 2/ voir Rambam, Lois sur les Fondements de la Torah, chap. 3 - 3/Nombres 17, 18-20 4/ Nombres 17, 23 - 5/ Pirkei Avot, à la fin du 6ème chapitre - 6/ «Dilitani», dans le Psaume 30 - 7/ Téhilim 102, 1 - 8/ Deutéronome 15, 18 - 9/ Proverbes 5, 16


Le Rav Pin’has Pachter et sa famille souhaitent une excellente fête de la Guéoula au Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h

Pour la réussite de Mylène ‘Hanna Bat Mércedes Sarah et sa famille qui souhaitent une excellente fête de la Guéoula au Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h

Pour la bonne santé de Mércedes Sarah Bat Fifine qui souhaite une excellente fête de la Guéoula au Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h

Le Rav Its’hak Pachter et sa famille souhaitent une excellente fête de la Guéoula au Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h

A l’occasion de sa Bar Mitsva le 15 Tamouz 5778 Yéhouda Arié Leïb Ben Yaël et toute la famille Maruani souhaitent une excellente fête de la Guéoula au Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h

Pour la réussite de Oz Ben Avraham HaCohen et sa famille qui souhaitent une excellente fête de la Guéoula au Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h

A l’occasion du mariage de Méïr-Chalom et ‘Hanna Esther Mazal les familles Rosenblatt et Blumental souhaitent une excellente fête de la Guéoula au Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h

David Tordjman Chalia’h à Paris et sa famille souhaitent une excellente fête de la Guéoula au Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h

Ma’hlouf Gabay Chalia’h à Achkélon et sa famille souhaitent une excellente fête de la Guéoula au Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h

Yéhouda Lugassi Chalia’h à Jérusalem et sa famille souhaitent une excellente fête de la Guéoula au Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h

Ma’hlouf Gabay Chalia’h à Achkélon et sa famille souhaitent une excellente fête de la Guéoula au Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h

Pour la bonne santé de Morde’hay Tsvi Ben Ra’hel qui souhaite une excellente fête de la Guéoula au Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h

Ce journal est dédié à l’élévation de l’âme de Norbert Avraham Ben Gavriel et Julia à l’occasion de son Yortseït le 11 Tamouz 5778

Ce journal est dédié à l’élévation de l’âme de Zimroni Zélig Ben ‘Haïm Chalia’h du Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h à Bat Yam Ir HaGuéoula

Pour la bonne santé de Henri ‘Haïm Ben Julia et Ruth Bat Sarah Benchoam qui souhaitent une excellente fête de la Guéoula au Rabbi Chlita Méle’h HaMachia’h

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