Journal Special 20 Menahem-Av 5778

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MACHIA’H Now! VIVE LE ROI

Edition spéciale 15 et 20 Mena’hem-Av 5778 Hilloula de Rabbi Lévi Its’hak Schneerson

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N°399 - Spécial 15 et 20 Mena’hem-Av - Vendredi 15/22 Mena’hem-Av 5778 - 27 Juillet et 03 Août 2018 Parachat Vaet’hanan-Ekev - www.viveleroi770.com - viveleroi770@gmail.com - 058-4770055

Nouveaux Repères et Définitions page 8 L’Affaire «Machia’h Bakikar» Bien plus qu’un simple scandale (page 5)

3ème Convention Noa’hide - Page 2

Tel-Aviv : Naissance d’une Yéchiva à Florentine (Page 3)


Troisième conférence Noa'hide Internationale du 24 au 28 juin 2018

La mission de parfaire le monde a été confiée à tout être humain, au Don de la Torah

En arrivant dans la salle de conférence de l'Hôtel Jérusalem Gate, cet après-midi du dimanche 24 juin, on ne peut qu'être impressionné, et même ému, en voyant l'assistance qui y prend place peu à peu. Ils arrivent de tous les coins du monde : Inde, Chine, Thaïlande, Philippines, Australie, Etats-Unis, Mexique et différents pays d'Europe… une vingtaine de participants, d'origines et de langues tellement diverses! L'humanité entière semble représentée dans la salle, pour cette semaine de Congrès...

On ne peut être qu'ému, aussi, car toutes ces personnes – jeunes, pour la plupart - vous accueillent en souriant, avec une simplicité et une gentillesse touchantes. Vous leur souhaitez la bienvenue en Israël, mais… c'est surtout vous, le "bienvenu", dans leurs retrouvailles et dans "la Famille Noa'hide", comme ils se nomment eux-mêmes. Car, bien qu'ils viennent à peine d'arriver en Israël, ils se connaissent déjà très bien : certains sont déjà venus aux Conférences des deux années passées ; mais, surtout, ils sont toujours ensemble et communiquent sans cesse, grâce à leur groupe whapsApp, et grâce aux groupes noa'hides facebook qu'ils ont créés pour leurs pays

respectifs, ainsi que dans les cours hebdomadaires qui leur sont donnés par internet. Un programme très riche et varié a été organisé à leur intention, par l'Académie Noa'hide et son directeur, le Rav Moché Perets : matinées de cours dans la salle de l'hôtel; après-midi de visite dans la vieille ville de Jérusalem et à Hevron ; une journée entière pour se rendre à Tsfat et Meyron, en passant par Tibériade et le lac Kinéret. A Tsfat, le Rav Pessa'h Sherbow les reçut pour un mini-séminaire, dans le Centre qu'il a ouvert pour accueillir les touristes et leur parler des 7 Lois Noa'hides. Chaque journée commence par un temps de "méditation", par le Rav Moché Weiner (auteur du Divine Code, Choul'han Arou'h pour les Bnei Noa'h). Puis, la prière du matin est lue par le Rav Perets dans le livre de prière rédigé par l'Académie Noa'hide. Les cours sont variés et intéressants, donnés par les Rav Weiner, Dubovick,

Shimon Cowen (d'Australie), le Dr Michael Shulman, le Professeur Arthur Goldberg. Ils portent notamment sur le statut des Noa'hides, les 7 Lois, la Providence divine et la foi en D.ieu, le rôle de la femme dans la Torah et dans la Délivrance, l'Ere messianique, etc. et sur ce qui se passe dans le monde d'aujourd'hui, et la nécessaire application des 7 Lois par l'humanité, pour l'instauration d'un monde meilleur... Le dernier jour fut particulièrement émouvant, puisque plusieurs d'entre eux s'engagèrent comme Bnei Noa'h, devant le Beit Din constitué par les Rabbanim présents. Certains donnèrent des témoignages bouleversants, notamment un couple d'Australie qui a tout perdu, dans l'inondation de sa maison ; ils racontèrent comment Hachem – et la foi en Lui - les a soutenus dans cette épreuve, ainsi que l'amitié de toute la "Famille Noa'hide". D'autres projetèrent des diapositives, et même des vidéos, pour expliquer la vie de leur communauté dans leur pays. Le Rav Perets projeta une carte du monde où il montra, chiffres à l'appui, comment des communautés noa'hides sont présentes partout, sur tous les continents. Elles sont d'ailleurs un bel exemple de solidarité internationale, puisque l'aide financière est organisée, pour les communautés dans le besoin, et pour l'envoi d'ouvrages d'études… Après cette semaine passionnante et chaleureuse, il fut bien sûr difficile de se séparer mais tous se consolèrent en se disant…. l'an prochain à Jérusalem! (Tispora Hodaya Antonietti)


Vive le Roi Machia’h Now ! N°399

Editorial

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__________________________________________________________________________ Guéoula News Sommaire :

Une initiative qui dévoile le Machia'h en chacun de nous !

Toujours en direct de l'hôpital Chaareï Tseddek à Jérusalem. D'un côté, les merveilles et prodiges se multiplient, et d'un autre les nonJuifs, des Arabes pour la majeure partie, s'identifient aux Sept Mitsvot et veulent faire connaître autour d'eux la grande délivrance que l'initiative de Rav Boaz Kali, propulsé par le Rav Zimroni Tsik, a développé au sein de toute la population arabe en Terre d'Israël !

Alors que l'Equipe de Guéoula News travaille depuis plus d'un an à Chaareï Tseddek, afin de transmettre les noms des malades au Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h, pour une bénédiction dans les Igueroth Kodech, nous avons droit chaque semaine à notre miracle hebdomadaire. Jeudi dernier, nous avons rendu visite à une femme, Amina, mère de quatre enfants qui habite à Beitar Ilite. Elle a été touchée par un virus particulièrement destructeur et, depuis plus d'un mois, elle ne pouvait absorber aucun aliment. Elle a perdu du poids et lorsqu'il y a deux semaines nous

Rav Zimroni Tsik Chalia’h et Machpia

l'avons visitée, elle pesait 40kg et les médecins lui donnaient très peu de chances de survie. Nous avons écrit pour elle dans les Igueroth Kodech. Et, lorsque nous avons été la voir le jeudi d'après, c'était une autre personne. Elle nous a raconté : « Je ne voulais plus rien avaler, mais je ne voulais surtout plus vivre, je n'en avais plus la force. Je demandais à Hachem de me reprendre, tellement les douleurs étaient vives. Je ne faisais que dormir pour oublier ma douleur, je ne voulais voir personne. Puis, cette semaine, les médecins m'ont annoncé qu'ils avaient découvert le liquide empoisonné dans mon estomac. Ils m'ont dit qu'ils allaient drainer ce liquide et que tout irait beaucoup mieux pour moi. C'est ce qu'ils ont fait. Et voilà, c'est une véritable résurrection. Je revis, je mange, je veux déjà rentrer à la maison, c'est un vrai miracle ! ». Il y a quelques semaines de cela, nous allions de chambre en chambre dans les étages de l'hôpital et, arrivés au 10ème étage, nous avons rencontré un couple d'arabes qui vivent dans le nord du pays. L'homme m'a demandé si c'est moi qui lui avais distribué donné ce fascicule en arabe. J'ai confirmé, et là il m'a dit qu'il voulait absolument savoir comment transmettre et faire connaître autour de lui, dans les villages autour de 'Haïfa, le message des 7 Mitsvot des enfants de Noé, en arabe. Je lui ai donné des cartes avec le site internet 7for70.com où il aura de plus amples informations. La Guéoula est en marche, tous ceux qui décident de s'y connecter bénéficient de miracles et sentent bien que tout va se dévoiler d'un instant à l'autre. (L'Equipe de Guéoula News)

Infos

Infos Pratiques Cours de Tanya en français le matin à 9h15 au Centre Machia’h et Guéoula. 8 Re’hov Yaavets (Centre Ville) avec Rav Gabriel Beckouche - Jérusalem Infos : 053-2770419

Cours de Pirkeï Avot Chabbat (Seouda Chlichite) pour les femmes avec Rav Gabriel Beckouche - Har ‘Homa (Chlav B) Jérusalem - Infos : 058-4770055 (whatsapp)

Nathanya : Séminaire d’étude le mardi de 9h00 à 13h00 - Ayïne Beth et Machia’h et Guéoula le jeudi matin de 11h00 à 13h00 avec le Rav Yaacov Corda 8 Re’hov Salomon - Infos : 050-9157707 ____________________ Le journal de cette semaine est dédiée à l’élévation de l’âme de Norbert Avraham Ben Julia ____________________

Pour demander conseil et bénédictions par les Igueroth Kodech, écrivez-nous à viveleroi770@gmail.com ____________________

Horaires de Chabbat Vaet’hanan Jérusalem. Entrée 19h04 - Sortie 20h18 Tel-Aviv. Entrée 19h21 - Sortie 20h21 Haïfa. Entrée 19h15 - Sortie 20h22 Beerchéva. Entrée 19h20 - Sortie 20h19

Horaires de Chabbat Ekev Jérusalem. Entrée 18h59- Sortie 20h12 Tel-Aviv. Entrée 19h15 - Sortie 20h15 Haïfa. Entrée 19h09 - Sortie 20h16 Beerchéva. Entrée 19h15 - Sortie 20h13 ____________________

Le journal « Vive le roi Machia’h, Now ! » est un journal hebdomadaire édité par l’association «Vive le roi Machia’h» loi 1901 (Paris) – Directrice de la publication, Menou’ha Ra’hel Beckouche – Rédacteur en chef et graphisme, Gabriel Beckouche - Diffusion à Jérusalem, centre Machia’h & Guéoula Correspondant à Tel-Aviv : Rav David Its’hak Aziza- Correspondants à Paris: David Tordjman et Rav Pin’has Pachter - Correspondant à Nathanya : Rav Its’hak Pachter Correspondant à Los Angelès : Rav Yossef Its’hak Shagalov - Correspondant à New-York : Rav Its’hak Marks

Le Beit 'Habad de Florentine à Tel-Aviv, ouvre une Yéchiva

« Notre Beit 'Habad existe depuis 5767-2007 », nous raconte le Rav Nir Gavriel « Depuis que nous avons emménagé dans le quartier de Tel-Aviv Sud...

Un quartier essentiellement composé de jeunes qui reviennent d'extrême-Orient, d'artisans, d'artistes, de musiciens et dernièrement, de nombreux français y ont fait leur Alya. On y célèbre les Chabbatot, les fêtes Juives... Depuis plus de dix ans, des centaines de Juifs nous fréquentent toujours avec grand plaisir. Certains se sont même rapprochés de 'Habad et fondé leur propre foyer 'hassidique. A Sim'hat Torah de l'année dernière, après une réunion 'hassidique (bien arrosée),

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j'ai pris sur moi la décision d'ouvrir une Yéchiva pour jeunes étudiants. Mais après la fête, j'ai réfléchis et me suis dis que je n'avais pas de directive précise à ce sujet de la part du Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h, je lui écrivais donc une lettre que j'introduisis dans les Igueroth Kodech. Et là, une réponse extraordinaire m'attendait lorsque j'ouvris les pages... Je vis une lettre adressée à un émissaire du Rabbi depuis dix ans (je suis dans ma dixième année de

Chli'hout) et qu'était venu le temps d'ouvrir une Yéchiva à Tel-Aviv. La lettre était datée du 10 Chevat et c'est exactement le 10 Chevat que la Yéchiva s'est ouverte avec l'aide de D.ieu. Avec cuisine et cuisinier, enseignants et appartements équipés pour les étudiants. La Yéchiva se trouve au 27 Re'hov Maon, Florentine à Tel-Aviv. Vous pouvez prendre contact avec nous au 050-8770280 ». (Propos recueillis par l'équipe de Guéoula News)

La Photo de la Semaine

Chabbat Che Koulo Machia’h à Ashkélon le 24 Tamouz 5778, un grand moment de Guéoula pour les francophones qui vivent la Délivrance actuelle avec l’équipe d’Ashkélon, de Nathanya et de Jérusalem


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Histoire de Guéoula

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« Il y a une dizaine d'années de cela, un ami qui travaille à la télévision m'appela, affolé, me disant que, s'il ne ramenait pas un scoop défrayant la chronique, il perdrait son travail de journaliste, car cela faisait déjà un moment qu'il ne ramenait plus de nouvelles intéressantes. « Et comment pourrais-je t'aider ? » lui dis-je. « Ecoute, tu peux, par exemple, donner un cours à une dizaine d'Arabes sur les Sept Mitsvot Bné Noa'h et moi, je viendrai filmer et faire quelques interviews sur le sujet. Ce serait une émission qui sortirait, crois-moi, de l'ordinaire ! ». Je lui répondis : « a priori, je ne vois pas trop par où commencer, mais laisse-moi réfléchir, je vais t'aider. »... Ce que j'ai fait en premier lieu, c'est que j'ai téléphoné à un chauffeur de taxi, un Arabe, de qui je loue les services pour mes déplacements. Je lui ai dit : « Ecoute, j'ai besoin de me rendre dans ton village pour donner un cours. Peux-tu réunir quelques-uns de tes amis à ce sujet ? ». Il me répondit, apeuré : « Tu plaisantes, dès que je vais parler à mes amis, ils penseront que tu es du Chabak, et il ne voudront plus m'adresser la parole. Tu sais quoi ? Ne m'appelle plus et efface mon numéro de tes contacts ! » Je tombai de haut. Je ne savais pas quoi faire. Au bout d'un moment, j’eus l'idée de contacter mon ami Rav Boaz Kali. Je lui racontai toute l'histoire et lui demandai conseil et, en lui parlant, me vint une idée, je lui dis : « Boaz, je sais que le Maire de Abou Goch possède une fabrique d'huile et qu'il reçoit un certificat de Cacherout du Rav Bistritsky de Tsfat. Appelons-le et demandons-lui l'autorisation exceptionnelle de donner un cours sur les Sept Lois de Noé dans une école arabe et on amènera la Télé ! » Il me dit : « C'est une excellente idée. Je t'accompagne ». Le soleil était près de se coucher et il me dit : « Je dois faire la prière de Min'ha, je prends la voiture et j'arrive ». Il habitait à 'Haïfa et j'attendis avec impatience son arrivée afin d'accomplir cette mission avec lui. Nous avions rendez-vous à la sortie de Jérusalem. Avant que le soleil ne se couche, je lui demandai d'arrêter la voiture pour que je puisse prier Min'ha. Il stoppa la voiture, j'en sortis et je priai Min'ha. En revenant vers la voiture, je vis un soldat qui voulait qu'on le prenne en stop. On le fit monter avec nous, et il s'assit derrière, moi devant et Boaz Kali à la place du conducteur. Il nous questionna sur notre destination et on lui dit : « Abou Goch ». Il répondit : « Ah bon ? Eh bien moi aussi, c'est là que je me rends ! » Je lui demandai : « Pourquoi vas-tu donc à Abou Goch ? » Il nous déclara : « Mais j'habite là-bas... » Étonné, je répétai : « Toi, tu habites à Abou Goch ?? » Il dit : « Oui, je suis Arabe ». « Mais tu portes l'uniforme de Tsahal ! ». De manière totalement inattendue, il nous déclara : « Oui, je suis sorti de prison aujourd'hui. J'étais enfermé dans le nord du Pays, alors je me suis rendu chez un ami parce que je n'avais pas d'argent pour voyager. Il m'a dit qu'il m'offrait cet uniforme en m'expliquant qu'avec ça, on me prendrait sûrement en stop ! » Nous étions stupéfaits... Mais, vu que l'on était de fait dans une situation impossible, on poursuivit tout de même la conversation. Il nous questionna à son tour : « Et vous, pourquoi devezvous vous rendre à Abou Goch ? » « On doit rencontrer le Maire de la ville. Sais-tu où il habite ? » « Aucun problème, je vous indiquerai la route à prendre et son adresse. Mais vous êtes alors certainement au courant qu'il y a eu des élections municipales hier. Le concurrent qui s'est présenté est un drôle d'anti-Juif ». « Non, pas vraiment, et qui a remporté les élections ? ». « Le même qu'avant qui, lui, est un ami des Juifs... ».

La Guéoula dans un village arabe

Le Rav Boaz Kali est un 'hassid du Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h qui consacra sa vie à la diffusion des Sept Mitsvot des Enfants de Noé. Ces dernières années, il travailla principalement avec les communautés des villages arabes dans le Pays. L'accueil qui lui fut réservé fut, contrairement à ce que l'on peut penser, une extraordinaire réussite et, grâce à son travail, chaque Juif, aujourd'hui, peut participer à cette œuvre majeure de répandre les Sept Mitsvot au sein de la communauté arabe en Israël, mais aussi dans le monde entier. Voici pour vous, chers lecteurs, un récit inédit recueilli de la bouche du Rav Zalman Nautik, Rav et Machpia à Jérusalem, au Séminaire Or 'Haya, il y a deux semaines, le jour du départ de ce monde de notre ami et frère, le Rav Boaz Kali.

Rav Zalman Nautik

Rav Boaz Kali

Là, l'intervention de la Providence Divine qui nous a tracé le chemin, était tellement claire que l'on ne cessait de se regarder avec Boaz. Le jeune homme questionna encore : « Et que voulez-vous dire au Maire ? » Un scénario original se mit alors en place dans ma tête : « Écoute, nous sommes deux Grands Rabbanim, moi je suis le Rav de Jérusalem et mon ami est le Rav de 'Haïfa. Nous sommes venus féliciter le Maire pour sa victoire aux élections ! » Il rétorqua : « Wow ! Vous pouvez me rendre service ? Dites au Maire de ma part qu'Ahmed Nasser a voté pour lui. J'étais en prison et j'ai voté pour lui ! Dites lui mon nom et que j'ai voté pour lui. » « Aucun problème ». Et c'est ainsi que nous nous rendions à notre « rendez-vous » pour rencontrer le Maire, le féliciter et on verrait bien la suite, parce que la Providence Divine était en train de tout organiser...

Après toutes ces entrefaites, on arriva enfin devant la maison du Maire. Ahmed Nasser nous indiqua qu'il fallait passer par un petit chemin pour arriver chez le Maire et le rencontrer. Très bien, à peine commence ton à entamer le sentier que, en quelques secondes, nous nous retrouvons complètement cernés par une foule d'arabes : « Que faîtes-vous ici ? » nous crièrentils. Je leur répondis d'un ton calme mais ferme : « Nous sommes les invités du Maire, il nous a invités chez lui ». Dès que j’eus prononcé cette phrase, ils se mirent à nous prodiguer des honneurs, et nous marchions au milieu et eux de chaque côté... Lorsqu'ils sortirent des armes, pistolets et fusils, nous avons été un peu angoissés, mais ils n'allaient tout de même pas nous tirer dessus !? Et en effet, ils tirèrent des salves dans les airs pour exprimer leur enthousiasme... Mais, tout de même, cela faisait peur, et Boaz et moi répétions en tremblant : « Yé'hi Adoneinou... » qu'ils tirent en haut, et surtout pas d'erreur... A cet instant, nos « gardes du corps » filèrent devant nous pour annoncer au Maire l'arrivée des « Grands Rabbanim », ses invités. Lui, n'étant pas au courant mais ne voulant pas perdre la face, sortit à notre rencontre avec toute sa grande famille. La situation était réellement comique...

Le Maire se tenait bien droit, exagérément officiel. Dès que nous nous présentâmes à lui, il nous donna l'accolade comme si nous étions des Présidents étrangers. Il nous fit entrer chez lui, enthousiaste et heureux, et il nous fit servir des gâteaux « avec la Cacherout de la Eda Ha'Haridite évidemment », nous annonça t-il. Tout d'un coup, les personnalités du village firent irruption dans la maison du Maire, pour honorer les invités importants. Personne ne nous connaissait. Le Maire fit comme si nous étions de vieux amis et nous avons joué le même jeu. Nous étions au bord du fou-rire toute la soirée. Tout le beau monde du village et des environs est venu, et même l'Ambassadeur de Norvège qui habitait à proximité (une vraie pièce de théâtre). Tous attendaient que le Maire prenne la parole, mais ce moment ne venait pas. Je compris que tous n'attendaient pas le Maire, mais qu'ils s'attendaient à ce que nous fassions un discours. Je pris la parole en déclarant : « Dès que nous avons reçu l'information qu'Issa Jaber avait été réélu, nous nous sommes réjouis grandement, car Issa est un homme de paix et recherche l'unité entre les hommes de tous bords etc, etc » Un vrai discours qui tombait à point... Et je tirai en fin de compte ma dernière flèche droit dans la cible, annonçant de but en blanc : « …Pour nous, les Juifs, cette élection est une victoire authentique. Et nous voulons revenir demain, avec les médias, la télé, pour une grande fête et montrer au monde l'importance de cet instant, et bien sûr pour honorer le Maire, Issa Jaber. Nous lui donnerons, devant la caméra de télévision, le grand honneur de lire un grand parchemin, la Charte des Nations du monde, les Sept Commandements des Enfants de Noé et il lancera un appel à toutes les Nations du monde afin qu'elles acceptent, elles aussi cette charte de paix ! » Il y eut un silence, puis des clameurs enthousiastes furent lancées et on nous raccompagna avec tous les honneurs. Le lendemain, nous sommes arrivés accompagnés de l'équipe de télévision. Aucun des Arabes du village n'était resté chez lui, tout le monde était là, autour de la maison du Maire, une vraie foule. Nous avons vécu ce jour-là une grande fête pour la signature de la Charte des Nations. De notre côté, nous avions amené avec nous un groupe de 'hassidim, et nous avons dansé et chanté avec eux. Nous avons réellement ressenti une joie intense, un dévoilement de la Guéoula en plein village arabe, un moment unique en son genre. Le lendemain, nous avons décidé de poursuivre l'expérience avec le Rav Boaz Kali et la télévision. Nous sommes partis au chouk arabe, dans la vieille ville de Jérusalem, pour distribuer des feuillets que nous avions imprimés en langue arabe, contenant des explications sur les Sept Mitsvot Bné Noa'h. Là aussi, ce fut un franc succès. (Propos recueillis par Guéoula News)


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__________________________________________________________________________ Enquête

L'événement qui changea notre avenir

Le Grand Triomphe de Machia'h Bakikar !

Malgré les tentatives des mouvements d'extrême gauche pour faire annuler l'événement, et suite à la tempête juridique et médiatique, des dizaines de milliers de personnes (52.000 selon le rapport de la police) se sont rendues à la gigantesque soirée organisée par la Congrégation pour la Guéoula Haamitite Véhachéléma, qui a transformé la célèbre place Tel-Avivite en Place du Machia'h ! Et c'est au lendemain de l'événement que nous avons rencontré les organisateurs, pour une interview exclusive avec le directeur de l'Association, Rav 'Haïm Tsik, le Rav Its'hak Re'himi et le Rav Bentsion Frishman qui nous font revivre les instants dramatiques qui précédèrent cette grande soirée. L'idée extraordinaire de ce projet est venue du Rav Zimroni Tsik. Nous allons revivre sa naissance historique, la déclaration soudaine du Maire, jusqu'à la victoire écrasante devant le Tribunal de Tel-Aviv, la surprise, et le soutien sans partage du Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h, tout au long de la mise en place du projet de cette extraordinaire manifestation de foi, de joie et de Guéoula... Traduit et adapté de l'article de Zalman Tsarfati du magazine Beis Moshiach

L’acteur Oded Menaché

Rav Réuven Mathusof venu de Paris pour l’événement

C'est une soirée estivale et humide qui accueille un public massif sur la grande place en plein cœur de TelAviv. En cette saison, le soleil tarde à se coucher et, de la même façon que ses rayons orangés éclairent encore le jour, le Saint béni soit-Il a donné des limites dans Son monde. De même que personne n'arrivera jamais à transformer le jour en nuit, nul ne pourra jamais gommer les frontières nécessaires, lors d'un tel événement, selon les critères de la Loi Juive. Un flot discontinu d'autobus transporte des Juifs des quatre coins du Pays, afin qu'ils marquent ce soir leur soutien à la royauté de la Maison de David et qu'ils prennent sur eux le joug de la Royauté du Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h. Sur la place et tout autour, des médias de toutes sortes couvrent l'événement. Certains retransmettent la soirée en direct. Les forces de sécurité sont ici présentes autour du grand public pour prévenir d'éventuelles émeutes. On peut

Les chanteurs Mendy Jaroufi et Myle’h Kahan

Rav ‘Haïm Tsik

quand même remarquer un tout petit attroupement, venu faire une provocation toute symbolique avant de s'évaporer comme un nuage de fumée, dès le début des festivités. Plus on entre dans la soirée et plus le public s'épaissit. Une haute barrière blanche fait office de séparation entre les hommes et les femmes. Machia'h Bakikar 5778-2018 sera réellement l'événement qui changera l'avenir du Peuple Juif dans son ensemble. Et paradoxalement, c'est une grande barrière qui va tomber ce soir, entre le mouvement 'Habad et le gouvernement, entre les religieux et ceux qui ne le sont pas encore... Directives précises du Rabbi au jour le jour Le lendemain, nous nous sommes rendus au QuartierGénéral, le Beit 'Habad de Bat-Yam. Rendez-vous avec le Rav 'Haïm Tsik, le fils du Rav Zimroni Tsik, émissaire du Rabbi, directeur du premier Beit 'Habad dans le

monde et éditeur de l'hebdomadaire « Si'hat HaGuéoula ». Le Rav Bentsion Frishman, porte-parole de l'événement, et le Rav Its'hak Re'himi nous attendaient aussi pour un entretien qui couvrira tout ce gigantesque événement. « Pour définir les choses, tout le projet était divin, constellé de miracles, tout débordait complètement du cadre de la nature, du domaine du réel ! », nous dit Rav 'Haïm Tsik. « Tout a commencé au mois de Tévet (janvier) de cette année. Mon père recevait presque tous les jours des lettres dans les « Igueroth Kodech » qui parlaient de la grande réunion du 12 Tamouz. Mon père n'entreprenait rien sans demander conseil au Rabbi. Il écrivait tous les jours, parfois plusieurs fois par jour. Soudainement, mon père prit garde qu'il ne recevait que des lettres qui concernait la réunion 'hassidique du 1213 Tamouz. Il comprit que le Rabbi parlait de la grande soirée que nous organisons chaque année à Bat-Yam ».


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Enquête

__________________________________________________________________________ Grâce à D.ieu, tous les membres de l'Association ont mobilisé toute leur énergie. Ils ont propulsé l'événement et ont organisé des réunions 'hassidiques dans tout le Pays, pour enflammer les cœurs et pousser les émissaires à engager dans l'action leur propre Beit 'Habad. Pendant tous ces préparatifs, nous étions soutenus et encouragés au jour le jour par les lettres du Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h. Un jour, le Rav Its'hak Ré'himi eut l'idée d'organiser un Kiddouch Lévana (cérémonie de la Sanctification de la Lune) pendant Machia'h Bakikar. Ma mère écrivit le même soir au Rabbi au sujet de la santé préoccupante de mon père ; la réponse du Rabbi concernait le Kiddouch Lévana.

Rav Bentsion Frishman

« Le Rav Zimroni me demanda de contacter certains 'hassidim très actifs, pour une réunion d'urgence au Beit 'Habad, suite à certaines réponses du Rabbi », raconte le Rav Its'hak Re'himi, directeur du bureau. « C'était au début du mois de Chevat (février). Les présents furent : le Rav 'Haïm Tsik, le Rav Avi Benshimon, le Rav 'Haïm Sharp, le Rav Ilan 'Hayoun, le Rav Bensti Frishman et moi-même. Le Rav Zimroni, nous expliqua que, selon les réponses dans les Igueroth Kodech, le Rabbi désirait un événement aux proportions beaucoup plus larges que la grande soirée traditionnelle à Bat-Yam. Nous pensions tous à une réévaluation du programme à l'Amphithéâtre de Bat-Yam. C'est alors que le Rav Zimroni a jeté « la bombe ». Il a déclaré avoir reçu récemment certains appels demandant pourquoi ne pas revivre l'événement de Machia'h Bakikar à Tel-Aviv comme celui d'il y a deux ans... Et, comme le Rabbi lui avait dit de demander conseil, c'est la raison pour laquelle il nous réunissait ce soir, pour nous demander notre avis ». « Personne ne savait quoi dire, ni comment ingérer une telle idée, un tel projet. C'était une vraie surprise », raconte le Rav Bentsi Frishman. « Notre Organisme n'était pas du tout en état de faire face à une telle production. C'était un projet qui demandait un budget bien au-dessus de nos moyens. Et même au niveau du public, comment réunir une foule qui remplirait la place de TelAviv ? Il fallait une publicité à grande échelle, dans tous le pays, sur tous les médias ! Les présents étaient partagés, les opinions sur cette idée divergeaient. Le Rav Zimroni avait noté tous les avis et il en a fait une lettre qu'il introduisit dans un volume des Igueroth Kodech. La réponse du Rabbi, de nouveau était sans ambiguïté, il fallait un projet en grand. On a donc tous décidé de se jeter à l'eau et de relancer une nouvelle fois « Machia'h Bakikar »... Rav 'Haïm poursuit : « On a distribué les rôles et mon père a demandé à Avi Benshimon d'intervenir auprès de la Mairie de Tel-Aviv. Il y était dès le lendemain. Il lui fut répondu que, suite à « la semaine du livre », le Kikar (la place) serait pris pendant toute la période du trois Tamouz. La première date disponible était le lundi 12 Tamouz (le 25 juin 2018). Le Rav Benshimon appela immédiatement mon père de la Mairie, pour le tenir au courant. Mon père rédigea sur place une lettre pour le Rabbi, la réponse fut une bénédiction pour la réunion 'hassidique de lundi ! On a tout de suite compris que le Rabbi faisait clairement référence à la soirée du 12 Tamouz. On a donc modifié nos plans et on a mis en place le programme pour le 12 Tamouz au Kikar Rabbin à Tel-Aviv. On était au début du mois de Adar (Mars). Un peu avant la fête de Pourim, on a déposé une première demande à la Mairie pour disposer du Kikar. Mon père était un homme qui travaillait toujours dans les règles de l'art et ne supportait ni les arrangements, ni le fait d'arrondir les angles. Il a donc rajouté un paragraphe où il demandait précisément une séparation claire entre les hommes et les femmes pour cette soirée.

Rav ‘Haïm Tsik

Les hommes seront installés du côté Est et les femmes du côté Ouest de la place. Il s'avéra par la suite que son entêtement à écrire les choses aussi clairement sauva le projet. Ce paragraphe ne fut pas ignoré des administratifs de la Mairie et ils contactèrent Avi Benshimon pour demander d'autres précisions sur cette séparation. Il leur en expliqua les détails au téléphone et la Mairie de Tel-Aviv nous envoya son accord sur le principe de disposer du Kikar ». « Dès que le protocole d'accord fut entre nos mains, le Rav Zimroni vécut littéralement sous la pression d'une course contre la montre », nous explique le Rav Its'hak Re'himi. « Il nous a en même temps affolés, encouragés et enthousiasmés pour ce projet. Il prit contact avec tous ceux qui agissent habituellement avec lui dans tout le Pays et mit tout le monde au travail. On travailla face au chronomètre, même pendant 'Hol HaMoèd Pessa'h. Il voulait clôturer le programme de la soirée. Il a même appelé le Rav Yossef Its'hak Vilishansky et lui a demandé de faire un discours. Le lendemain de Pessa'h, le Rav Zimroni m'a chargé de sortir au plus vite une première affiche de l'événement. On a donné le projet à plusieurs graphistes, mais il n'était pas satisfait. Le dimanche et le lundi, on travaille en général sur la « Si'hat HaGuéoula ». Mardi à une heure du matin, j'ai reçu un coup de téléphone du Rav Zimroni : « Viens tout de suite au bureau, on doit terminer l'affiche et l'envoyer à l'impression ». Je suis venu et on s'est assis, tous les deux devant l'ordinateur. Il me dictait le texte que je tapais, il choisissait les fontes, les couleurs, la composition. Il me disait quoi écrire et où placer chaque objet sur la page. On a terminé de travailler au petit matin et on a envoyé à l'impression. Quelques heures après, on a reçu l'épreuve papier. On l'a rentrée dans les Igueroth, on a reçu une réponse positive et on a confirmé notre accord pour impression. Lorsque l'affiche fut imprimée, il était juste heureux ! C'était la première fois depuis quelques mois qu'il était détendu et satisfait. C'était comme si on lui avait enlevé un poids ». « Pourtant c'est cette nuit-là qu'il a été hospitalisé, une hospitalisation dont il ne s'est pas relevé. Ce ne fut pas facile », nous confie le Rav 'Haïm Tsik. « On est entrés dans un tourbillon complexe. D'une part, le souci de la santé de mon père, les allées-venues chez les médecins, les différents hôpitaux, les prières et les actions menées pour sa guérison, tout ceci sur fond de préparation de l'événement, la constitution du programme, les autorisations de toutes sortes, les postes nécessaires à une si grande production.

A propos de la Séparation « Le scandale de la clôture de séparation hommesfemmes débuta un mois avant le Grand Rassemblement », nous raconte le Rav Frishman. « L'un des activistes d'un mouvement de la gauche appartenant à la municipalité écrivit une lettre adressée au Maire. Cette réaction fut portée à l'attention des chaînes de Télévision, notamment la chaîne « Aroutz 10 ». Puis, d'autres personnalités des mouvements de gauche se sont mêlées à cette affaire et ont fait un réel tapage médiatique au sujet de la séparation hommes-femmes sur le Kikar Rabbin. A ce moment là, j'ai introduit notre feuillet hebdomadaire la « Si'hat HaGuéoula » avant son impression, dans les Igueroth Kodech. Le Rabbi répondit au sujet de la clôture de séparation, avec force détails pour sa validité selon la loi Juive. Le sujet de la lettre était la séparation nécessaire lors d'un mariage Juif et l'éditorial de la « Si'hat HaGuéoula » parlait du mariage entre le Saint béni soit-Il avec l'Assemblée d'Israël lors de la Délivrance finale. Selon cette réponse du Rabbi, j'en ai déduit qu'il nous fallait mettre l'accent sur cette clôture. J'ai donc introduit ce terme dans la publicité figurant dans le journal. Peu de temps après, nous recevions sur nos écrans la vidéo dans laquelle le Maire de Tel-Aviv, Ron 'Houldaï, déclarait que la Mairie n'autoriserait pas un événement séparé sur Kikar Rabbin à Tel-Aviv ». « On a immédiatement contacté un ami qui travaille à la Mairie », raconte le Rav Its'hak Ré'himi. « Il nous répondit que nous allions devoir comparaître devant un Tribunal où nous devrons entendre les arguments de la Mairie, en espérant arriver à un compromis. Nous nous sommes rendus à l'audience avec l'avocat Yaniv Cohen qui fréquente le Beit 'Habad de Bat-Yam, ainsi que Mme Naama Tukfeld et Mme Ziv de Ramat-Aviv représentantes des femmes qui participeront à l'événement. Elles ont soutenu le fait que la non-séparation d'un tel événement serait pour elles un dommage, ainsi que pour tout le nombreux public féminin qui demande, lui, une clôture de séparation qui lui permettra justement de se rendre à la soirée. Bien que l'ambiance dans la salle d'audience ait été plutôt positive, les représentants de la Mairie restèrent sur leur position, spécifiant qu'ils ne permettraient sous aucun prétexte, sur le Kikar, un événement qui soit séparé ! Ils nous ont conseillé de déplacer la soirée au Parc Hayarkon (beaucoup plus discret que Kikar Rabbin), proposant même de nous aider. Ils étaient sûrs que nous allions fléchir. Sans le scandale médiatique actuel, nous aurions peutêtre examiné leur proposition. Mais, dans la situation où nous nous tenions, il s'agissait de préserver aux yeux de tous, les principes de la Loi Juive. Nous avons donc déclaré à la délégation de la Mairie que nous n'étions prêts à accepter aucune proposition et que nous exi-


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__________________________________________________________________________ Enquête

Rav Zimroni Tsik Machia’h Bakikar 5776-2016

gions que l'événement se tienne comme prévu, tel qu'il avait été agréé originellement par la Mairie, incluant une clôture de séparation pleine, parfaite et de la longueur totale de la surface allouée à l'événement sur le Kikar ! La Mairie a entendu notre réponse et a promis de nous transmettre sa réaction, au plus tard le lendemain, jeudi matin. Mais, en fait, la Mairie a retardé sa réaction. C'est seulement lorsqu'elle reçut le jugement du Conseiller de justice du gouvernement, décrétant au nom de la Mairie de ne pas donner d'autorisation pour l'événement séparé de Machia'h Bakikar, qu'elle porta l'information à notre connaissance. Il ne nous restait plus qu'à demander une procédure d'urgence. Une audience nous a été fixée pour dimanche 11 Tamouz, à la veille de l'événement !... Entre temps, un cyclone médiatique se faisait jour et épaississait d'heure en heure, surtout sur les réseaux sociaux. Des personnalités de tous bords réagissaient et condamnaient la décision de la Mairie. Certains membres de la Knesset, et même des partis non-religieux, se sont exprimés sur ce qui a été vite surnommé : « Le Dictat des Athées ». Toutes les chaînes de TV, stations de radio et autres médias ont soulevé le sujet sans exception. La grande majorité des opinions a franchement opté pour le soutien au Mouvement 'Habad. En réalité, ils nous ont tous fait une publicité énorme, du jamais vu dans le paysage médiatique pour la cause d'un mouvement religieux ».

La tension à son comble « C'est vrai que nous étions quelque peu tendus, mais

nous étions tous profondément convaincus qu'il y aurait une nouvelle victoire, un grand « Didan Notsa'h ! », nous raconte le Rav 'Haïm Tsik. « Nous sentions la présence et l'assistance du Rabbi qui nous avait, luimême, conduits jusqu'à cet instant. C'est lui qui avait lancé le projet et l'avait dirigé, du début à son improbable concrétisation. On s'était dit que cette confiance surhumaine devait nous amener à la victoire, que nous irions à l'audience et que l'on verrait bien ce que la Providence Divine avait décidé pour nous. Aucune autre option que la victoire ne rentrait en ligne de compte ! Dimanche matin, avant l'audience, nous avons encore écrit au Rabbi, la réponse était claire : « Les 'hassidim auront la main haute ". C'est ce que nous attendions. Il ne nous restait plus qu'à assister à l'audience pour voir la concrétisation de cette bénédiction dans les voies de la nature. Nous nous sommes présentés pour le jugement et, dès notre entrée, on a pu remarquer clairement l'assistance du Rabbi dans tous les détails. Le juge Koby Vardi était équitable, éveillé, professionnel. Il ne laissait pas l'ambiance dégénérer dans le populisme. Il ne cessait de remettre sous le nez de la Mairie l'autorisation qu'elle-même avait émise et la douteuse proposition de nous aider à déplacer l'événement au Parc Hayarkon. « Quelle différence avec Kikar Rabbin ? » avait dit le juge. En fin de compte, les débats furent de courte durée. Le juge mit un terme à l'audience et conseilla tout bonnement à la Mairie de revenir sur sa décision, sous peine de rendre un jugement qui aurait valeur de précédent. Les représentants de la Mairie prirent peur et se pressèrent d'abandonner les hauteurs. Ils annoncèrent

au juge qu'en effet, ils retiraient leur décision de l'ordre du jour. L'audience prit donc fin sans jugement et, de notre côté, fous de joie, nous nous écriâmes à l'unisson : « Yé'hi Adoneinou Morénou VeRabbénou Méle'h HaMachia'h Léolam Vaèd ! ». Le juge nous demanda pour information ce qu'allait chanter Ariel Zilber qu'il semblait particulièrement apprécier... ».

Le scandale qui devint publicité Tout le temps qu'a duré l'affaire « Machia'h Bakikar », des centaines de personnalités politiques, des milliers de personnalités religieuses et des centaines de milliers de Juifs se sont identifiés à « Machia'h Bakikar ». Ils ont participé à cet événement, si ce n'est par conviction personnelle, du moins par solidarité. Des journalistes de tous bords ont attaqué en public la décision du Maire de Tel-Aviv et ont soutenu la cause du Rassemblement. Il s'agit d'une affaire sans précédent qui a entraîné une fantastique publicité pour les convictions religieuses, pour le Mouvement 'Habad dans son ensemble et en somme, c'est d'un énorme élan d'amour et d'admiration pour le Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h dont on parle aujourd'hui, un élan qui a fait disparaître des clivages entre les différentes communautés juives, entre les individus. Cet événement, Machia'h Bakikar a été pour Israël, et par voie de conséquence pour le monde entier, le début d'une nouvelle époque où l'intégration des concepts « Machia'h et Guéoula » sont plus actuels que jamais et l'ouverture vers l'unité d'Israël évolue de jour en jour vers une Délivrance de plus en plus palpable, avec la conscience collective que le Rabbi de Loubavitch est bien le Roi Machia'h, le Machia'h de tous les Juifs...


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Nouveaux Repères et Définitions

Tendances

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L'expérience des trente dernières années, et les changements considérables qui se sont produits, montrent que les hommes continuent à avancer vers un Monde-Mutant. Pourquoi un Monde-Mutant ? Parce qu'il y a de nouveaux enjeux, un nouveau système philosophique, un tout nouveau travail de développement personnel auquel nous faisons face pour notre plus grand plaisir, vers de nouvelles forces et un épanouissement sans fin car l'homme, aujourd'hui, se tourne vers l'Infini... Guéoula News vous propose une enquête très particulière pour repenser dix valeurs majeures, afin que chacun et chacune puisse y trouver une nouvelle base de travail.

Oro Chel Machia'h : Les actions du Roi Machia'h dans le monde

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L'idée de fonder un foyer juif public, c'est-à-dire un lieu de prière, d'étude et de bonnes actions, remonte à l'époque de notre père Avraham. Il construisait des tentes dans le désert et, avec ses disciples, il recevait les passants. Il leur offrait des repas, leur expliquait l'existence d'un D.ieu unique et leur donnait l'opportunité de prier et de remercier ce qu'il appelait « Le D.ieu du Monde ». Ce concept a été repris par les disciples du Baal Chem Tov, par les dirigeants du Mouvement 'Habad et, aujourd'hui, nous nous retrouvons avec dans le monde quelques dix milles lieux de prière, d'étude et de bonnes actions où les Juifs peuvent étudier, prier et consommer un bon repas Cacher. Les non-Juifs, de leur côté, peuvent y suivre des cours sur les Commandements qui leur incombent, les Sept Mitsvot des Enfants de Noé. Aux quatre coins du monde se trouvent des Beit 'Habad et, dans leur version réactualisée, des Beit Machia'h. Récemment, ces lieux pleins de chaleur juive ont éclos en nombre, en Inde, Thaïlande, Japon, Amérique du Sud, etc. En bref, dans des endroits de plus en plus exotiques, pleins de touristes qui, certes sont Juifs, mais dénués de vie juive. C'est pour cette raison que de jeunes couples, 'hassidim de 'Habad, vont entreprendre leur carrière simplement au service de tous les hommes qui recherchent une spiritualité juste, véritable et authentique, puisant ces sources dans un Judaïsme fort, plein d'amour et de chaleur. Ces Beit 'Habad ou Beit Machia'h, prouvent et témoignent de l'immense vitalité du Machia'h, de sa présence dans le monde et, surtout - et c'est là le point fondamental - témoignent de son identité. Le Rabbi de Loubavitch est aujourd'hui bien vivant, il se porte à merveille et il est le Roi Machia'h. Voici notre premier repère : Le monde entier est aujourd'hui conscient que le Rabbi est le Roi Machia'h

Le temps, l'espace et l'âme

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La question du jour est : « En quelle époque vivons-nous, dans quel monde évoluons-nous mais, surtout, qui va prendre les choses en mains et redéfinir nos repères? » Dans l'ordre des événements et de l'évolution des mentalités, notre époque se situe à un moment de l'Histoire où tout nous conduit vers un renouveau de l'humanité et de son environnement. Aussi, on passe d'un monde archaïque avec des valeurs morales rigides vers un univers élargi (grâce au développement des sciences et de la psychologie), et des valeurs morales plus profondes, plus enrichissantes et surtout plus génératrices de plaisir et de joie. Du côté de la foi, la découverte de la 'Hassidout va ouvrir et tracer une nouvelle voie vers une intelligence plus intuitive, basée sur des sentiments purifiés et des émotions communicantes, partagées et positives. L'âme qui distribue cette foi et diffuse cette science, cette sagesse et cette nouvelle forme d'acquisition intellectuelle est celle du Rabbi de Loubavitch. C'est l'âme du dirigeant de toute notre génération qui est perçue par toutes les âmes humaines comme étant la source spirituelle qui nourrit de foi et de Sagesse. Elle est ce que l'on appelle la Ye'hida, ou l'essence générale de toutes les âmes humaines. Il est le Roi Machia'h, le Roi Messie, par tous les aspects légaux de la Loi Juive que nous décrirons par la suite. Second repère : L’essence de l’âme est branchée sur une source de puissance, c’est l’essence générale de toutes les âmes...


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Si l'on a besoin de preuves

Les tendances actuelles : Le Machpia

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On peut remarquer, ces dernières années, une forte volonté de perfectionnement - qui frise l'urgence - de trouver un équilibre, une harmonie intérieure chez un grand nombre de personnes. L'humanité demande, exige des solutions rapides pour fuir le stress et recouvrer la sérénité, le calme et la paix dans ce microcosme qu'est l'homme. Le problème est que les réflexes dont on a hérité des générations antérieures sont emprunts de violence, de colère et d'orgueil (causes de tellement de guerres). En recherchant cette « anesthésie » des sentiments, on a du mal à se retrouver soi-même. Alors, pour que les principales difficultés soient surmontées, comme par exemple la bonne gestion d'une vie de couple, une solide éducation pour les enfants, une carrière professionnelle réussie etc. on a recours à une personne d'influence qui va, elle, tenter de trouver des solutions. Or, dans l'éventail des guides de vie, on trouve de tout : psychologues, conseillers de toutes sortes, coachs, thérapeutes multiples et j'en passe. C'est un peu comme si on était très malade et que l'on se réfugiait dans des solutions à courte échéance, afin de pallier à tel ou tel problème, du moment que cela allège la douleur. Mais ce n'est pas le cas. Et les réelles solutions se trouvent sans exception dans une seule discipline : « La 'Hassidout ». L'un des concepts majeurs de cette science est la « Achga'ha Pratite, la Divine Providence », c'est-à-dire, en clair que D.ieu intervient dans la vie privée de l'homme et lui propose la réponse adaptée à sa situation de manière exacte et infaillible. La plupart du temps, on nous demandera de faire travailler notre matière grise, afin de dominer les sentiments néfastes qui nous pourrissent la vie, la paix au foyer, le bon développement de nos enfants et nos relations sociales. En résumé, faire en sorte que le cerveau domine notre cœur. Et c'est vrai que, pour la majorité des cas, on a besoin d'un conseiller. Dans la 'Hassidout ce conseiller porte un nom : « Le Machpia ». On traduira ce terme par « Conseiller de bonne influence ». C'est une personne qui a étudié la 'Hassidout, les lois de la Torah, qui se comporte avec joie et finesse, qui possède une bonne dose de crainte de D.ieu, mais surtout qui est à l'écoute. Et c'est le principal !

Encore un repère : Être en contact avec cette personne, le Machpia, sauvera votre quotidien.

Nos Prophètes et nos Sages ont décrit la personnalité du Roi Machia'h. Aussi bien au niveau légal, qu'au niveau historique. Tout d'abord dans la Loi Juive, Maïmonide, qui est à la base du Code de Lois, est le seul Commentateur à définir les critères du Roi Machia'h : qu'il soit un grand Sage, plus grand que le roi Salomon lui même, qu'il soit un Prophète proche du niveau de Moché Rabbénou, et il ramènera le Peuple Juif à la foi en D.ieu, etc. Toutes ces lois ont été abondamment commentées par le Rabbi. Au niveau historique, le Roi Machia'h descend du roi David par son fils le roi Salomon. Il passe par une lignée glorieuse de Sages craignants D.ieu, de Rois, de Princes, de Prophètes. Et l'on retrouve cet aspect prophétique déterminant dans tout le règne du Rabbi en exil, sur toutes les Guerres d'Israël, sur les grandes crises mondiales, aussi bien que dans la vie de tout un chacun, qu'il soit Juif ou non. L'histoire de la Guerre du Golfe fut un véritable festival des plus grandes prophéties du Rabbi (voir dossier spécial dans le journal du 11 Nissan). Dès Roch ‘Hodech Nissan 5751-1991 le Rabbi parle un nouveau langage c’est la naissance du Dvar Malhout où l’on peut lire clairement une volonté de transformer le travail d'un 'hassid qui est de passer de receveur à dispensateur d'influence, en hébreu de Mekabel à Machpia. Les allusions à la messianité du Rabbi font un effet de Tsunami sur le mouvement ‘Habad et dans le monde en général. Et lors du 28 Nissan, le Rabbi demande à chacun d’être le vecteur de la Délivrance et de s’investir dans de nouvelles initiatives. Et la conséquence de cette demande se concrétisera dans un Décret Rabbinique réunissant plus de 250 Maîtres reconnus élisant le Rabbi en tant que Roi Machia’h. Le Rabbi dans son Dvar Mal’hout souhaite cette élection et donne à chaque Juif la possibilité de dévoiler son potentiel-Machia’h en lui-même afin de ressentir le travail du Rabbi et de le reporduire à son échelle... Nous avons donc ici une autre définition : le Rabbi en tant que Machia'h nous donne les clés pour dévoiler notre potentielMachia’h.

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La découverte de l'étincelle

Dans la 'Hassidout, on évoque l'existence d'une étincelle divine qui se trouve chez chaque Juif. Pour son développement personnel, il est d'une importance capitale d'introduire cette étincelle divine dans son corps. Dès le matin, le Juif a besoin de se connecter à la divinité, afin de se sentir complet et équilibré. La première pensée qu'il veut avoir est celle de faire de ce monde un lieu empli de spiritualité, d'étude, de joie et d'amour. Aussi, la 'Hassidout est le mode d'emploi de cette étincelle divine qui est, en fait, un peu de l'Essence Divine. Par exemple, cette étincelle est une partie de l'âme qui va intervenir chez l'homme, dans sa vie de tous les jours et lui demander : « Es-tu avec moi, là maintenant ? » pendant que l'on peut être occupé à attendre notre tour dans un bureau administratif. Notre réponse est alors : « Que puis-je faire pour te ressentir, ici, là où je me trouve ? » Et sa réponse sera par exemple : « Tu peux t’asseoir et lire un passage de Torah, dire un Téhilim, lire une partie du Tanya ». Mais, pour les plus avancés, elle peut dire : « Un autre Juif est assis, juste là, à côté de toi, propose lui quelques minutes d'étude ». On a alors un dévoilement, c'est-à-dire que l'on ressent l'immense plaisir d'être inclus dans l'Infini.

Il existe un niveau encore plus élevé que celui-là et c'est : « la connexion avec le Machia'h ». En effet, le Rabbi nous explique dans ses commentaires qu'aujourd'hui, lors de la Délivrance naissante, nous sommes montés à un degré bien au-dessus (sans aucune commune mesure) et ce n'est pas juste l'étincelle divine que l'on doit rechercher, mais l'étincelle de Machia'h qui se trouve connectée avec l'Essence Divine, le plus haut niveau de l'âme juive. Pour toucher ce niveau, il nous faut étudier les enseignements du Rabbi en tant que Roi Machia'h, enseignements qui concernent la nouvelle de la Délivrance incessante du Peuple juif tout entier.

Nouvelle définition : L'étincelle de Machia'h est le dévoilement de l'Infini dans le corps juif

La Techouva : créer du temps par plaisir

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Chaque seconde, chaque minute, chaque heure est le moment de méditer à l'immensité de L'Infini Divin. Éveiller notre conscience vers ce qui est plus élevé que nous, doit nous conduire vers un sentiment de crainte et de respect pour Lui. Aussi, le moment est venu de réparer le conduit nous menant aux sommets de notre âme qui, elle, nous fait toucher le Divin. Dans le Judaïsme cela porte un nom, la Techouva. Or il y a deux types de Techouva. L'un pour regretter sincèrement nos fautes que l'on commet principalement envers soi-même et les autres. Et le second sert à nous reconnecter dans la pureté, avec D.ieu. Le premier niveau de la Techouva est vécu par la crainte et la peur de la douleur. Mais le second est entraîné par deux mouvements. Tout d'abord, éveiller en nous une Joie phénoménale car on se rapproche singulièrement de la divinité, d'un fort plaisir de ressentir ce qu'Il ressent. Le second mouvement va nous pousser vers une soif d'étudier qui, elle, contiendra les trois sentiments, la crainte, la Joie et le plaisir de la découverte. Et l'on ressentira l'amour illimité de D.ieu qui, Lui aussi, revient vers nous. C'est le but du mois d'Elloul dans lequel on entre.

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Nouveau repère : La Techouva prouve que, si nous cherchons D.ieu, sachons que Lui aussi nous cherche !

Les non-Juifs veulent se connecter

C'est l'histoire d'un pasteur américain qui, dans son jeune âge, enseignait les valeurs de sa religion à ses disciples. Sauf que lui, était un homme de nature passionnée et il avait beau enquêter sur les textes qu'il avait en main, il n'y trouvait pas la résonance enflammée de la vérité, de l'absolu. Il menait, parallèlement à son sacerdoce, des études en archéologie. Son but dans la vie devenait de plus en plus évident. C'était de trouver des preuves, lors de ses fouilles archéologiques, de la véracité de la Bible. C'était aussi un grand penseur. Il réfléchissait sans cesse à comment mener à bien sa mission. Il se disait en lisant la Bible que, s'il y avait eu un Moïse pour la génération du désert, il devait immanquablement y en avoir un pour notre génération. Et plus il faisait des découvertes sur les vestiges de la vie juive dans le désert, et plus il trouvait des indices qui, peu à peu, années après années, l'ont amené à rencontrer le Moïse de notre génération, le Rabbi de Loubavitch. Ce fut une rencontre qui provoqua chez lui une véritable résurrection. A cette époque, il était déjà l'un des Bné Noa'h, il faisait des conférences avec des preuves archéologiques révolutionnaires à l’appui. Il convertissait les consciences non pas au Judaïsme, mais à sa version pour les non-Juifs. Il a fondé la plus grande Communauté de Bné Noa'h dans le monde.

Lors de sa rencontre avec le Rabbi, celuici lui a dit : « Vous faites le travail le plus important au monde ! » Son travail était devenu, en somme de diffuser les Sept Lois de Noé. Mais qui est cet homme ?... J'ai nommé : « Vindyl Jones », plus connu sous le nom de : « Indiana Jones »...

Nouvelle définition : Le but d'un non-Juif est de devenir un Ben Noa'h (Enfant de Noé)


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Les trois puissances intellectuelles

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Le Tout-Puissant a contracté une alliance avec notre patriarche Avraham. L'un des termes de ce contrat était qu'il devait recevoir la terre des sept peuplades habitant le pays de Canaan. Mais il était aussi prévu qu'il hérite, en plus, pour lui et sa descendance de la terre des trois peuples : « le Kini, le Knizi et le Kadmoni ». Or, cette partie de l'alliance n'a pas encore été concrétisée. Le Rabbi explique que nous allons recevoir ces terres (qui se trouvent au Nord de la Terre d'Israël sur un territoire immense), lors de la Délivrance. Mais par ailleurs, il nous dit que la terre des sept peuples correspond aux sentiments et que la terre des trois peuples correspond à l'intellect. En effet, pendant toute la durée de l'exil, le travail était de dominer les sept sentiments (la colère, la jalousie, l'orgueil, la mélancolie etc) alors que l'un des buts de la Délivrance est d'offrir à l'homme ce que l'on appelle « l'Intellect en Soi », c'est à dire les trois puissances intellectuelles : « Ho'hma (le potentiel de l'idée), Bina (le développement de cette idée, la découverte) et Daat (l'intégration et l'application de cette idée développée) ». La différence entre avant et après le dévoilement de « l'Intellect en Soi » est un peu comme si l'on comparait la force d'expression d'un fœtus dans le ventre de sa mère avec un enfant qui est déjà né, qui marche et qui parle. Nous utiliserons notre cerveau à plein régime et en même temps, nous bénéficierons de la puissance cachée de notre âme...

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Nouveau repère : La période de « l'Intellect en Soi » a déjà commencé...

Acquérir des élèves, enseigner à 2000 disciples

La grande nouveauté de la période actuelle est que les frontières de la communication ont disparu. Le résultat de cet état de fait est réellement phénoménal. Sans évoquer la découverte d'Internet, des réseaux sociaux ou du Smartphone, le simple pouvoir de dire « bonjour » à plus de 2000 personnes au même moment est un fantastique avantage pour propulser les valeurs dont on parle dans cet article. Tout simplement parce que le fait de diffuser ces repères et définitions est un devoir sacré pour chaque personne qui veut accélérer le bien de l'humanité.

Mais en parallèle, un pouvoir spirituel extraordinaire est né, en même temps que ces découvertes technologiques. Ce pouvoir est appelé « Igueroth Kodech ». Il est apparenté à la prophétie. Le principe est simple. Il suffit d'écrire une lettre au Rabbi comportant trois points : 1/ Quel est mon niveau dans le Judaïme (par exemple, je respecte le Chabbat mais je ne mange pas strictement Cachère ou autre) 2/ Prendre sur soi la bonne décision de participer au moins une fois par semaine à un cours de 'Hassidout 3/ Ecrire sa demande de conseil ou de bénédiction 4/ Signer son prénom et le prénom de sa Maman (exemple : Joseph Ben Sarah) puis introduire la lettre « au hasard » entre les pages des Igueroth Kodech. Le but premier de tout cela est de connecter le plus grand nombre de gens à euxmêmes, dès qu'ils y sont prêts spirituellement et matériellement. La seconde étape est de leur envoyer chaque semaine un petit mot de Torah encourageant et stimulant, avec un point qui peut les aider dans leur développement personnel.

Nouveau Repère : La Prophétie est de retour... diffusez-la ! _________________

Voilà, chers lecteurs, chers amis. Toute l'équipe de Guéoula News est là pour vous faciliter cette entrée dans le monde extraordinaire de la Guéoula ! (Gabriel et Menou'ha Ra'hel Bekouche)

L'émotion du jour

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Aujourd'hui, nous allons parler de la Joie. Alors, pour cela, je vous fais parvenir le module que j'ai développé dans mon séminaire sur la « AléfoThérapie ». Regardez-ca...

Nous avons bien dit « La Joie »?... C'est parti : 1/ Tout se passe mieux avec elle, 2/ Elle ouvre la possibilité de réussir, 3/ C’est un aspect fondamental du service de D.ieu, 4/ C'est une porte qui mène à la délivrance personnelle, 5/ Réjouir les autres amplifie la joie personnelle, 6/ Elle crée l’union, 7/ Elle apporte la richesse, 8/ Elle entraîne une amélioration considérable dans le domaine de la santé, 9/ Pour arriver à la joie, on peut la simuler, l’imaginer, 10/ Faites rire les autres, cela vous fera rire vous-même, 11/ L’importance du chant et des danses est capitale, à consommer sans modération, 12/ La joie provoque les miracles, 13/ C’est un accélérateur de délivrance, 14/ La proximité de la délivrance doit induire une joie pure et illimitée.

C'est une conclusion d'étude sur l'allocution du Rabbi Chlita Méle'h HaMachia'h sur la Parachat Terouma 5752-1992. Et souvenez-vous, toute cette étude qui prend moins de trois minutes, vous pouvez l'envoyer à deux mille personnes simultanément !

Nouvelle définition : Repenser totalement la Joie comme une émotion indispensable, réelle et permanente...


Vive le Roi Machia’h Now ! N°399

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Dvar Mal’hout

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Résumé du discours du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita Chabbat « Na’hamou » Parachat Vaet’hanan - 16 Mena’hem Av 5751-1991

Le 15 Av : La révélation de l’Infini

Il est un principe selon lequel la « Haftara » qui est lue chaque Chabbat est liée, dans son contenu, avec la Paracha hebdomadaire dont elle suit la lecture. Ceci est vrai même dans les cas où la Haftara évoque principalement les évènements qui se sont historiquement déroulés dans cette période de l’année. Ainsi, la Haftara de ce Chabbat, « Na’hamou Na’hamou ‘Ami - Consolez, consolez Mon peuple » (1) qui vient apporter la consolation après la période de la destruction du Temple, est-elle également liée à la Paracha de cette semaine, celle de « Vaét’hanane ». Ce lien apparaît a priori de façon évidente : la Haftara évoque la double consolation - pour la destruction du premier et du second Temple - que constituera l’édification du troisième Temple, un édifice éternel dans une délivrance éternelle. La Paracha, quant à elle, rapporte la demande de Moïse à D.ieu de rentrer en Terre Sainte. Or, si cette prière avait été exaucée, le peuple d’Israël serait alors entré sur sa terre avec Moïse et cela aurait immédiatement constitué une délivrance complète et éternelle et le Temple qui aurait alors été bâti aurait été éternel lui aussi. Il convient cependant de nuancer cette similitude. En effet, dans la Paracha de Vaét’hanane, il est également mentionné que la requête de Moïse ne fut pas accordée et que c’est finalement Josué qui fit entrer le peuple en Terre Sainte. À cause de cela, cette entrée ne fut pas totalement aboutie, ce qui permit par la suite que le Temple fut détruit. Or, dans la Haftara, il est fait mention de la consolation redoublée à travers la construction d’un Temple éternel lors d’une délivrance éternelle qui supprimera définitivement l’exil ! Ainsi, bien que la Paracha souligne la nécessité de la consolation, elle n’apparaît cependant pas liée au contenu de la Haftara.

La répétition évoque la multiplication sans proportions Pour résoudre cette difficulté, il convient de s’attarder sur la dimension messianique de cette Haftara : « Consolez, consolez Mon peuple » n’est pas seulement évocateur de la délivrance par la mention de la consolation, mais aussi par sa formulation redoublée. En effet, le Midrache (2) cite cinq lettres des Écritures qui sont doublées en relation avec la délivrance messianique, telle que l’injonction divine à l’adresse d’Avraham « Le’h Le’ha - Va pour toi », liée à sa délivrance d’Ur en Chaldée pour aller vers la terre promise, ou encore « Pakod Pakadti Et’hem - Je me suis souvenu de vous », les paroles divines annonciatrices de la délivrance que Moïse rapporta aux Enfants d’Israël en Égypte en entamant sa mission. Le verset « Kiflaïm létouchiah - multiple d’après la sagesse de la Torah » (3) fait également allusion à la délivrance, car « Touchiah » est à rapprocher de « Yéchou’ah - la délivrance ». Le rapport entre la délivrance et le doublement vient du fait que ce dernier ne représente pas seulement la multiplication par deux, mais évoque l’accroissement à l’infini (car aucune limite n’est précisée quant au nombre de doublements à effectuer). Or, l’infini est une caractéristique de l’ère messianique, car celle-ci tout comme le troisième Temple seront éternels, c’est-à-dire infinis dans le temps. En outre, la répétition de « Na’hamou Na’hamou ‘Ami - Consolez, consolez Mon peuple » est encore plus évocatrice de la délivrance que « Le’h le’ha », « Pakod Pakadti » ou autres, car, contrairement aux autres cas, il s’agit de la répétition du même mot, qui garde le même sens dans ses deux occurrences. En effet, lorsque la répétition n’est pas parfaitement identique, les deux termes désignent différentes modalités de délivrance, chacune possédant ses qualités exclusives. Cela exprime alors une

perfection atteinte par la somme de différentes qualités et ne constitue donc pas l’expression d’une véritable infinité. En revanche, la répétition de « Na’hamou Na’hamou » évoque l’infini absolu (qui contient en lui toutes les modalités éventuelles de la délivrance). Ceci est d’autant plus clair sachant que cette expression est prononcée par D.ieu Lui-même, qui est le véritable Infini.

Toutes les qualités On peut cependant poser la question suivante : dans la mesure où la consolation divine se concrétisera à travers la reconstruction du Temple (et non par des paroles apaisantes, par exemple), en quoi le fait que celle-ci suive la destruction deux fois répétée du Temple, joue-t-il ? Il semble en effet, a priori, que le troisième Temple ne fera que remplacer le deuxième. Dès lors, en quoi s’agit-il d’une « double » consolation ? La réponse à cela tient dans le fait que les deux premiers Temples représentèrent des niveaux différents : le premier Temple se distingua par un très haut dévoilement divin. Seul celui-ci, d’ailleurs, contint l’Arche Sainte renfermant les Tables de la Loi, définie comme le « lieu de repos de la Présence Divine ». Le second Temple, à l’opposé, fut caractérisé par une plus grande pénétration de la sainteté à l’intérieur du monde : il dura plus longtemps (420 ans au lieu de 410 ans pour le premier) et ses dimensions furent plus grandes. Le troisième Temple, quant à lui, possédera les qualités respectives du premier et du second Temples. Il ne s’agira cependant pas de qualités distinctes et opposées, car ce Temple sera caractérisé par l’infini absolu et conjuguera donc naturellement toutes les qualités possibles. On y trouvera dès lors le plus haut dévoilement divin, la plus grande pénétration des dimensions matérielles et la conjonction des deux en une seule qualité. C’est pourquoi ce Temple sera non seulement « troisième »,

mais aussi « triple » dans sa qualité. Telle est donc la « double consolation » exprimée par le début de notre Haftara : « Na’hamou Na’hamou ‘Ami - Consolez, consolez Mon peuple ».

La Paracha de la Délivrance Il apparaît que cette qualité est également présente dans notre Paracha, Vaet’hanane. En effet, celle-ci est caractérisée par la répétition des Dix Commandements (qui ont déjà été écrits dans la Paracha de Yitro). Cette double apparition des Dix Commandements dans le texte de la Torah s’explique par le fait que leur première mention souligne l’ampleur de la révélation divine qui eut lieu au Sinaï, alors que leur seconde occurrence met plus en avant l’acceptation et l’intégration de ces principes par les Enfants d’Israël. Cependant, comme nous l’avons dit plus haut, la répétition symbolise également l’accroissement à l’infini. La répétition du Don de la Torah fait donc aussi référence à la révélation des degrés infinis de la Torah qui aura lieu dans les temps messianiques. Celle-ci conjuguera les deux qualités évoquées, la révélation d’En-Haut et l’intégration en bas, auxquelles s’ajoutera leur conjonction en un seul mouvement, s’agissant de la révélation de l’Infini absolu. Tel est donc le lien entre la Paracha et la Haftara : ces deux textes évoquent la révélation de l’Infini absolu qui caractérisera la délivrance messianique. C’est également une des raisons pour lesquelles ce n’est pas Moïse qui fit rentrer les Enfants d’Israël en Terre Sainte (malgré ses supplications). Ce scénario, en effet, aurait seulement été le fait d’un très haut dévoilement divin transcendant le monde. La rentrée avec Josué, qui s’étala sur de nombreuses années, ainsi que les différentes périodes qui ont jalonné notre histoire jusqu’à ce dernier exil, ont permis de raffiner et de purifier le monde en profondeur. Ainsi, suivant ce qui a été dit plus haut, lorsque nous rentrerons à nouveau sur notre terre lors de la délivrance messianique, les deux qualités seront associées : le haut dévoilement divin (qui aurait accompagné la rentrée avec Moïse) et la pénétration dans le monde (grâce au travail de Josué), mais également leur conjonction en un seul mouvement du fait de la révélation de l’Infini absolu, comme nous l’avons expliqué précédemment. En plus de cela, la révélation de l’Infini absolu lors de la délivrance apparaît dans la date de la veille de ce Chabbat (en 5751-1991, Ndt) : le 15 Av. En effet, le quinzième jour de mois, la lune est pleine, évoquant la plénitude qui caractérisera le Peuple Juif à l’ère messianique. Le 15 Av désigne la pleine lune du mois dans lequel est né le Machia’h et dans lequel son « Mazal » est donc le plus fort, ce qui rappelle et exprime que la destruction du Temple dans ce mois eut lieu uniquement dans le but qu’il soit reconstruit dans ce mois. La veille du Chabbat évoque la perfection de la préparation à la délivrance qui est appelée « Le jour qui sera entièrement Chabbat et repos pour une vie éternelle ».


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Un tournant extrême En relation avec le 15 Av, à partir duquel les nuits recommencent à s’allonger sensiblement, nos Sages ont donnée l’instruction suivante : « À partir du 15 Av, celui qui rajoute du temps de la nuit sur celui du jour à l’étude de la Torah, rajoute du temps à sa vie » (4). Cet enseignement est a priori surprenant, car il est de toute façon du devoir d’un Juif d’exploiter tout le temps dont il dispose pour l’étude de la Torah dans la mesure de ses capacités. Ainsi, l’ajout dans l’étude auquel il est ici fait référence ne peut être qu’un ajout qui transcende toute limitation ! Comme le dit notre Paracha : « Tu aimeras l’Éternel ton D.ieu... ‘Be’hol Méodé’ha’ - de tout ton pouvoir », littéralement « de toute ta profusion » (car « Méod » signifie « beaucoup »), c’est-à-dire au-delà de tes limites (‘Méodé’ha’ - ‘ce qui est pour toi beaucoup’), ce qui te lie avec l’Infini divin. Il s’agit donc d’une préparation adéquate à l’ajout infini dans l’étude de la Torah qui aura lieu lors de la révélation messianique de la « nouvelle Torah (qui) sortira de Moi » (5). Et, grâce à cela, on parviendra à la plénitude du « rajout du temps à la vie » au-delà de toute limite : la vie éternelle. Tout ceci est d’autant plus accentué cette année qui est, d’après tous les signes, «l’année dans laquelle le roi Machia’h se dévoilera» (6), (en plus du compte selon lequel nous sommes historiquement à « la veille de Chabbat après le milieu du jour » à partir de l’an 5751), et dont

l’écriture en lettres hébraïques forme l’acrostiche de « Ce sera une année de prodiges que Je leur montrerai ». Sachant en particulier que, tout au long de l’année, on a assisté (et on assistera encore) à des événements de l’ordre du prodige, chacun plus « prodigieux » que le précédent, ce qui suscite à chaque fois une nouvelle émotion. Ceci inclut le « prodige » qui se déroule ces jours-ci : le congrès des ‘hassidim et des émissaires à Moscou, capitale de la Russie, pour débattre de la façon d’amplifier l’œuvre de renforcement du Judaïsme et de diffusion de la ‘Hassidout dans le monde entier. On voit de quelle façon ce pays qui avait, dans le passé, combattu l’œuvre de mon beau-père, le Rabbi précédent, accueille et honore ses disciples et ses émissaires qui perpétuent son action. Ainsi, alors que nous nous trouvons à la fin de cette année, après le mois de Nissan, le mois de la délivrance, et les mois suivants et que nous commençons à nous préparer au mois de Elloul, il est évident que la délivrance messianique doit intervenir immédiatement. Et, puisque nous nous trouvons au seuil de la délivrance lors de laquelle tout sera dévoilé de façon infinie, il convient que nous commencions à « goûter » à cet infini dès à présent (selon la coutume de goûter aux « plats » du Chabbat la veille du Chabbat) en rajoutant à l’étude de la Torah et à la pratique du Judaïsme d’une façon qui transcende toute limite, en particulier dans l’étude de la partie

Résumé du discours du Rabbi de Loubavitch Roi Machia’h Chlita Chabbat Parachat Ekev - 23 Mena’hem Av 5751-1991 (Traduit du Yiddish)

Le Alef du mois d’Elloul

Il est notoire que, parmi les mois de l’année, le mois de Elloul est le plus approprié à l’introspection et l’examen de soi (« ‘Hechbone Nefech ») afin de rectifier les errements de l’année qui s’achève et se préparer comme il convient à l’année nouvelle. À l’approche du mois de Elloul, il convient dès lors de s’interroger sur la façon dont cette introspection doit être menée et à quelles modifications de notre comportement elle doit donner lieu.

Dans la mesure où le mois de Elloul est celui du bilan récapitulatif de l’ensemble de l’année, il exprime d’autant plus le rôle de l’homme de servir son Créateur, notamment dans l’acrostiche formé par ses lettres « Ani Lédodi Védodi Li, Je suis à mon bien-aimé (D.ieu) et mon bien-aimé est à moi » (1). Ce verset exprime en effet le lien entre le Juif et D.ieu, soit dans le service de D.ieu à travers l’étude de la Torah et l’accomplissement des Mitsvot (« Je suis à mon bien-aimé »), soit dans l’assistance que D.ieu prodigue à l’homme (« mon bien-aimé est à moi »). Le mois de Elloul enseigne donc qu’il ne convient pas d’attendre passivement que D.ieu se manifeste, mais, au contraire, que l’essentiel et la base de cette relation est ’effort de l’homme, exprimé par le début du verset « Je suis à mon bien-aimé », auquel l’assistance divine fait suite. Et bien que, pour pouvoir initier cet effort, nous recevions déjà une aide d’En-Haut (comme l’influence des Treize Attributs de Miséricorde divine qui sont révélés pendant le mois de Elloul), nous devons être conscients que là n’est pas l’essentiel : ce n’est qu’à travers l’accomplissement de notre mission par nos propres forces que nous pouvons mériter

une manifestation divine qui soit intégrée et perceptible et d’une plus grande intensité (« mon bien-aimé est à moi »). C’est la raison pour laquelle le nom Elloul débute par la lettre Alef : cela indique que le travail doit débuter de « Alef », la première lettre, c’està-dire le niveau le plus bas et c’est précisément ainsi qu’il est ensuite possible de progresser vers les niveaux suivants, le Guimel, le Dalet… jusqu’au Tav.Ceci étant établi, nous avons vu que la seconde partie du nom « Elloul », les lettres Vav et Lamed qui font allusion aux mots « Védodi Li, mon bien-aimé est à moi », représente l’aide que D.ieu apporte à l’homme. Cependant, dans la mesure où il s’agit également d’une partie du nom du mois du bilan du service de l’homme, il est clair que cela fait aussi référence à un niveau de ce service. C’est lorsque l’homme sert D.ieu « d’En-haut », c’est-à-dire en faisant totalement abstraction des difficultés que le monde peut opposer à son service de D.ieu.

L’âme et le corps Ces deux approches du service de D.ieu existent depuis la Création du monde. En effet, celui-ci fut créé le premier jour

profonde de la Torah, la ‘Hassidout, et dans l’étude des sujets qui traitent de la délivrance messianique. Il est bon d’organiser en cela des cours collectifs rassemblant au moins dix hommes.

Trois choses Dans le troisième chapitre des « Pirkei Avot » que nous lisons ce Chabbat, il est dit « Considère trois choses et tu n’en viendras pas à fauter » suite à quoi vient l’énumération de ces trois choses. Cependant, il est possible d’expliquer cette phrase de la Michna en elle-même : « Considère » : réfléchis et médite profondément jusqu’à ce que la vérité de la chose t’apparaisse comme si tu la voyais de tes yeux. « Trois choses » : c’est-à-dire le troisième Temple qui aura trois qualités : 1. la qualité du premier Temple, 2. la qualité du second Temple, 3. la réunion de ces deux qualités ensemble. Et grâce à cela nous mériterons immédiatement de voir concrètement la troisième délivrance avec le troisième Temple et nous mériterons la « nouvelle Torah » qui sera alors révélée et à l’accomplissement de la prière de Moïse « Laissemoi traverser que je voie ce bon pays... cette belle montagne (c’est Jérusalem - Rachi) et le Liban (c’est le Temple - Rachi) ».

Notes : 1/ Isaïe 40, 1 – 2/ Yalkout Chimoni Lekh Lekha § 64 et autres – 3/ Job 11, 6 – 4/ fin du traité Taanit, voir Rachi – 5/ Isaïe 51, 4 ; Midrache Vayikra Rabbah 13, 3 – 6/ Midrache Yalkout Chimoni Isaïe § 499

(dimanche) pour enseigner à servir D.ieu « du bas vers le haut » et, d’autre part, les livres de Kabbalah enseignent qu’un Chabbat a précédé la Création du monde (2) dont la perfection a béni et investi les jours de la Création, enseignant l’approche « du haut vers le bas ». Ces deux approches se retrouvent chez chaque Juif. Le corps fut créé à partir de la terre et, pour le raffiner et l’élever, il est nécessaire de mener un long et profond effort. En revanche, l’âme d’un Juif est totalement au-delà des limitations de ce monde, étant une parcelle du Divin « Mamach - concrète » comme le dit le Tanya, c’est-à-dire qu’elle garde son caractère divin même lorsqu’elle est revêtue du corps, ici-bas, dans le monde matériel et « concret ». Et, de par les forces de son âme, le Juif peut s’affranchir de la nécessité de progresser petit à petit et peut d’emblée exiger de lui-même de servir D.ieu à la perfection, d’une façon qui relève du « Chabbat », d’une façon « céleste », jusqu’à accomplir des merveilles et toucher à la perfection messianique, « le jour qui sera entièrement Chabbat et repos pour la vie éternelle » (3). Il ressort de tout ce qui précède que le Juif doit toujours servir D.ieu sur deux plans. D’un côté, il doit toujours servir D.ieu de façon structurée et ordonnée, en progressant étape par étape. Et cela doit toujours être le cas, même dans des jours aussi élevés que Yom Kippour ou Sim’hat Torah (et pour preuve : ces jours sont également intégrés au déroulement de la semaine qui est progressif). D’un autre côté, un Juif doit toujours, même les jours profanes, servir D.ieu « du haut vers le bas » en accomplissant son devoir à la perfection en puisant dans les forces de son âme le niveau de « Chabbat » qui est en soi. (A l’instar de Chamaï qui vivait toute la semaine en fonction du Chabbat, réservant toute

nourriture de qualité qu’il trouvait en semaine pour « l’honneur du Chabbat ».) D’un point de vue général, on retrouve ces deux niveaux dans deux catégories au sein du peuple juif : le service divin de certains Juifs est essentiellement l’étude de la Torah, qui est au-delà du monde, alors que celui de certains autres est axé sur le rapport au monde à travers l’exercice de leur profession.

Quel est le plus important ? Dans la mesure où, comme nous l’avons dit plus haut, l’essentiel est l’effort du Juif (« Je suis à mon bien-aimé ») et l’assistance divine n’intervient que dans un deuxième temps, ainsi en est-il en ce qui concerne les deux approches du service de D.ieu : l’essentiel et la base est précisément lorsque l’homme sert D.ieu avec sa dimension physique qu’il élève « du bas vers le haut » et ce n’est qu’ensuite que vient le service de D.ieu avec son âme. La raison à cela est simple. Puisque D.ieu souhaite avant tout que ce monde-ci, le monde matériel, soit raffiné et élevé, il est clair qu’il est nécessaire d’accomplir cette tâche au sein du monde et en fonction de ses paramètres. Il est vrai que ce travail exige beaucoup de temps et d’efforts et qu’il faut avancer étape par étape, mais il n’est pas possible de sauter directement à des stades plus élevés, car on s’apercevra en définitive que le monde n’est pas apte à en soutenir la révélation. Certes, chaque Juif a reçu une âme particulièrement élevée qui peut accomplir son œuvre « du haut vers le bas », mais cela ne peut que venir s’ajouter à l’essentiel qui est le travail « d’en bas ». Il ne faut pas croire que, de cette façon, l’élévation finale sera moindre. Au contraire, c’est précisément ainsi que nous parviendrons à la révélation de l’Essence de D.ieu


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(« Atsmout OuMahout »). En résumé, le mois de Elloul présente trois approches du service de D.ieu : 1/ « Ani Lédodi - Je suis à mon bien-aimé », le service « du bas vers le haut », limité en fonction des capacités du monde, mais qui a pour avantage d’exercer une influence en profondeur ; 2/ « Védodi Li -mon bien-aimé est à moi », le service « du haut vers le bas », une attitude que rien ne limite, mais qui ne pénètre pas le monde ; 3/ « Elloul », la conjonction des deux approches précédentes, de sorte que le service illimité de D.ieu pénètre également le monde.

Faire le bilan Nous comprenons maintenant la façon dont il convient d’établir un « bilan de soi » au cours du mois de Elloul : Il faut tout d’abord dresser le bilan de son service de D.ieu « du bas vers le haut » : savoir combien d’efforts on y a consacré et dans quelle mesure on est parvenu à raffiner son corps et le monde autour de soi. Ensuite, il faut faire le bilan du service « du haut vers le bas » qui doit découler de son âme divine : accomplir les commandements divins sans se soucier des limitations induites par son existence corporelle ou par le monde matériel. Et, en plus de cela, il faut savoir que, même lorsque l’on parvient à accomplir la volonté de D.ieu à la perfection en faisant fi des difficultés, il est nécessaire de faire pénétrer cela dans sa dimension physique et dans le monde entier afin qu’eux aussi servent D.ieu parfaitement. Telle est la tâche de chaque Juif au mois de Elloul : relier le « Ani » (soi-même) à « Dodi » (D.ieu), mais ensuite se soucier que « Dodi » soit « Li », à soi, c’est-à-dire que les niveaux les plus élevés soient liés et intégrés au monde matériel de sorte que celui-ci atteigne la perfection. Tout se retrouve dans la ParachaNous pouvons, dès lors, comprendre le lien de ce qui précède avec la Paracha que nous lisons ce Chabbat, Ekev : Le terme « Ekev » possède deux sens : le sens simple est que D.ieu va accorder une rétribution pour l’accomplissement de Ses commandements (« Vehaya Ekev Tichmeoun - Suite à votre obéissance à ces lois [...] Il bénira le fruit de tes entrailles et le fruit de ton sol... » (4)) Rachi, cependant, donne une autre interprétation : « Ekev » désigne, parmi les commandements, ceux auxquels l’homme attribue peu d’importance et qu’il a tendance à négliger, à « piétiner » de son « talon » qui se dit en hébreu « Ekev ». Deux questions se posent face à ces deux interprétations : 1/ pourquoi Rachi n’a-t-il pas traduit ce mot selon le sens le plus simple et le plus évident ? 2/ quel est le rapport entre ces deux interprétations ? La réponse à cela est que D.ieu récompensera certes l’accomplissement de Ses commandements (comme l’enseigne la première interprétation), mais la façon d’y parvenir est précisément en commençant par les « petites » choses, les commandements que l’homme « foule de ses talons ». Rachi a donc choisi cette interprétation pour

enseigner que là est l’essentiel et la base du service divin et que ce n’est qu’en passant par là que l’on peut ensuite parvenir à la perfection.

La génération de la délivrance Cet enseignement est lié de façon particulière à la période actuelle et à notre génération, la génération de la délivrance (comme il est de coutume, ces derniers temps, de relier chaque sujet à la délivrance messianique) : Notre époque est appelée dans le Talmud « Ikvéta DeMéchi’ha, le talon du Messie », expression qui revêt deux significations : 1/ Il s’agit de la génération la plus basse de l’histoire de l’humanité, comme le talon qui est la partie la plus basse du corps (et c’est pour cela qu’elle est marquée par l’accroissement de l’insolence et autres maux) 2/ Elle est « Ekev », la fin de l’exil dans laquelle le Machia’h va arriver incessamment. La relation entre ces deux sens est que, comme nous l’avons vu plus haut, c’est précisément du fait que cette génération est la plus basse, que l’œuvre du peuple juif pour l’élever marque la dernière étape de l’exil et son parachèvement, ce qui nous amène ensuite immédiatement à la délivrance complète, à l’ère messianique dans laquelle il y aura l’association parfaite du « haut » et du « bas ».

Ad Mataï - Jusqu’à quand ?! Le bilan auquel un Juif doit aujourd’hui parvenir est que, d’après tous les comptes et d’après tous les signes que D.ieu a inscrits dans Sa Torah, la délivrance messianique aurait déjà du intervenir depuis longtemps ! En particulier après les « trois semaines » lors desquelles on a étudié les lois relatives à la construction du Temple et nous nous tenons aujourd’hui au Chabbat qui bénit le mois de Elloul dans lequel le Roi, D.ieu « sort dans les champs » et accueille chacun avec joie et bienveillance, et nous nous trouvons ici au « 770 » en compagnie de

nombreuses dizaines de Juifs, nous avons donc le droit et la grande responsabilité de nous écrier et d’exiger de D.ieu « Ad Mataï ?! Jusqu’à quand ?! ». Car, en vérité, étant donné que nous avons achevé notre tâche dans cet exil, comment est-il possible que le Machia’h ne vienne pas encore ?!... Il est possible que la raison à cela tienne dans la réponse que le Machia’h a faite au Baal Chem Tov lorsque celui-ci lui a demandé « Quand viendras-tu, Maître ? » : « Lorsque tes sources se répandront à l’extérieur ». Ainsi, au fil des époques, les Rabbis de ‘Habad se sont-ils consacrés à la diffusion des sources du Baal Chem Tov aux quatre coins du monde. Et, en plus des développements et des approfondissements extraordinaires qui ont été apportés à l’enseignement de la ‘Hassidout, il y a eut une diffusion telle que cet enseignement est parvenu à chaque communauté et à chaque cercle au sein du peuple juif et dans le monde entier. Et depuis que la ‘Hassidout à été traduite en de nombreuses langues, nous sommes parvenus à une situation où chaque Juif sur cette terre, quelle que soit la langue qu’il pratique et le milieu auquel il appartient, est relié potentiellement (au moins) à la ‘Hassidout et aux sources du Baal Chem Tov, de façon à pouvoir l’étudier par soi-même. Et, puisque le Machia’h n’est pas encore venu, il est possible qu’il y ait une catégorie de Juifs à laquelle la ‘Hassidout n’est pas encore parvenue. J’ai pensé qu’il y a en fait une sorte d’écriture dans laquelle la ‘Hassidout n’avait pas été traduite : il s’agit de l’écriture en « Braille » qui permet aux non-voyants de « lire » un texte en reconnaissant des signes spécifiques à travers le toucher. Il s’agit là véritablement de « diffusion des sources à l’extérieur », car le fait même que l’on n’ait pas encore traduit la ‘Hassidout en Braille, malgré tout ce qui a été fait jusqu’à présent, montre bien qu’il s’agit d’une dimension véritablement « extérieure ».

Le Braille a été conquis ! Cependant, ces derniers jours, il y a eu une nouveauté importante : le Tanya, œuvre centrale de la ‘Hassidout, a été imprimé en Braille ! Et même si le livre n’est pas encore parvenu à tous les non-voyants du monde, le fait même qu’il existe offre à tous les Juifs qui ont besoin de ce biais un accès à l’étude de la ‘Hassidout. En particulier dès lors que ce livre est parvenu au « 770 », la maison de mon beau-père, le Rabbi (précédent, Ndt), à partir de laquelle nous avons eu le mérite de poursuivre son œuvre et qui est l’origine de la diffusion de la ‘Hassidout dans le monde entier. Il faut également souligner que le Tanya est appelé la « Torah écrite » de la ‘Hassidout, de sorte que toute la ‘Hassidout est contenue dans ce livre.

Concrètement, il faut donc que se produise immédiatement la délivrance messianique ! Alors, les non-voyants guériront de leur infirmité et verront clairement (5). Ils guériront même avant tous ceux qui ont besoin d’une guérison et verront comme tout le monde (6). En outre, il ne sera plus nécessaire de lire lors de l’ère messianique, car le Machia’h enseignera à tous à travers la vision, de sorte que tous verront les sujets profonds de la ‘Hassidout et n’auront donc pas besoin de les lire dans des livres. Que D.ieu fasse que, grâce à l’étude du Tanya en Braille, ils soient immédiatement guéris, dans l’instant qui précède la délivrance, et qu’ils puissent déjà étudier la Torah dans les meilleures conditions jusqu’à la révélation de la « Nouvelle Torah qui sortira de Moi » lors de l’ère messianique. Et l’essentiel : que la délivrance par notre juste Machia’h vienne immédiatement.

Notes : 1/ Cantique des cantiques, 6.3 - 2/ Pardess chaar 4, chap. 7 et autres - 3/ fin du traité Tamid - 4/ Deutéronome 7.12-13 - 5/ Midrache Béréchit Rabba § 95 - 6/ Midrache Téhilim 146, 8


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Pour la prompte guérison spirituelle et matérielle de ‘Haya Bat Svatlana Ora

Pour la prompte guérison spirituelle et matérielle de Raphaël Ben Roza

Pour la prompte guérison spirituelle et matérielle de Pnina Pria Bat ‘Hanna

Pour la prompte guérison spirituelle et matérielle de Aharon Ben Atara

Pour la prompte guérison spirituelle et matérielle de Esther Bat Mazal

Pour la prompte guérison spirituelle et matérielle de Ariel Ben Mazal

Pour la prompte guérison spirituelle et matérielle de Yakir Ben Ra’hel

Pour la réalisation du souhait de leur coeur Esther Bat Mazal et Giora Méïr Ben Rina

Pour la bonne santé de Mércedes Sarah Bat Fifine et la satisfaction de ses enfants petits-enfants et arrières-petits-enfants

Pour la Réussite et la bonne santé de Rav Its’hak Pachter et sa famille

Pour la Réussite et la bonne santé de Rav Pin’has Pachter et sa famille

Pour la réussite et la bonne santé de toute la famille Guenassia

Un grand Mazal Tov, Mazal Tov pour la famille Peretz à l’occasion du mariage de leurs filles Orel Avigaïl et Chir Bakol

Pour la réussite et la bonne santé de Ma’hlouf Gabay Chalia’h à Achkélon et sa famille

Pour la réussite de Mylène ‘Hanna Bat Mércedes Sarah et sa famille

Ce journal est dédié à l’élévation de l’âme de Norbert Avraham Ben Gavriel et Julia

Pour la guérison et la bonne santé de Albert Robert Melloul Ben Myriam

Pour la bonne santé de Henri ‘Haïm Ben Julia et Ruth Bat Sarah Benchoam


Les éditions Guéoula News présentent

Envoyez vos dédicaces pour un livre d’histoires actuelles du Rabbi de Loubavitch Chlita Méle’h HaMachia’h à travers les Igueroth Kodech contactez-nous par email à gueoulanews@gmail.com


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