E.R. Johan Basiliades, Rue Lombard 57, 1000 Bruxelles; Bureau de dépot Bruxelles X - Trimesteriel december 2014 P 916659
BXLLIB Magazine libéral - décembre - 2014
LES LAURÉATS DE
ZIN NE KE Jacky Ickx.
Guy
Vanhengel
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Le Ministre bruxellois, Guy Vanhengel a remis jeudi soir un Zinneke de bronze à Jacky Ickx. Cette remise de prix a eu lieu au Heysel lors de l’inauguration de l’exposition consacrée à deux figures légendaires du sport, Eddy Merckx et Jacky Ickx. Magazine LIBÉRAL
Le Zinneke de bronze est une miniature unique, numérotée de l’œuvre existante de Tom Frantzen située rue des Chartreux, au cœur de Bruxelles. Guy Vanhengel offre de temps en temps un Zinneke de bronze à une personne qui s’est illustrée en tant que « Zinneke » pour Bruxelles. Un « zinneke » est représenté par un chien de rue sans pedigree, mais au caractère attachant, résistant, entreprenant, sans complexe et curieux du monde. Il symbolise les « Bruxellois » , bien souvent nés d’un mélange de cultures et de peuples qui sont passés par Bruxelles, hospitalier et surtout pas « dikkenek ». Le Zinneke est en ce sens un « symbole atypique » du caractère interculturel et international de Bruxelles. Vanhengel remet un Zinneke à des personnalités qui promeuvent « l’esprit Zinneke » au-delà de nos frontières. Ou encore à un étranger qui a sympathisé avec les zinnekes. Sont pris en considération: des personnes qui dans et en dehors de Bruxelles ont particulièrement contribué à l’image de Bruxelles dans le monde, qui promeuvent Bruxelles comme une ville à la fois cosmopolite, populaire, ouverte et plurilingue. Le lauréat idéal est quelqu’un qui peut s’identifier au « Zinneke ». Il doit à côté de cela, pouvoir être considéré comme un ambassadeur informel de Bruxelles. Monsieur Le Mans Vanhengel a retrouvé ces qualités chez celui que l’on surnomme Monsieur Le Mans. Jacky Ickx qui a vu le jour en 1945 à Bruxelles et a habité Ixelles, il s’est illustré dès son plus jeune âge illustré comme une légende sportive et l’est resté. Il a ainsi été immortalisé dans les bandes dessinées de Michel Vaillant. Après une longue carrière (32 ans) comptant de nombreux triomphes en Formule1 et en courses d’endurance, il s’est trouvé une nouvelle passion pour le rally Paris-Dakar . Il a gardé de cette course la passion pour l’Afrique où aujourd’hui il supervise des actions humanitaires. Il préfère d’ailleurs aujourd’hui parler de cela plutôt que de ses succès
sportifs. Cela le caractérise. Bruxellois sympathique « Tout au long de cette carrière placée sous le feu des projecteurs, du stress, des médias, du big-business, du glamour, vous n’avez jamais cessé même à Monaco d’être « un Bruxellois sympathique », a déclaré Guy Vanhengel lors de la remise du Zinneke. Grâce à votre façon « d’être » dans ce monde sportif, vous avez été un bel ambassadeur pour Bruxelles, du visage humain et du bon goût de Bruxelles, pour une intégration de grand homme et de sportivité. La manière dont vous vivez aujourd’hui, attentif à ceux qui sont dans le besoin, représente une raison supplémentaire de vous remettre aujourd’hui un Zinneke de bronze ». Jacky Ickx a déjà reçu de nombreux prix dont la plupart étaient pour des « victoires » sportives. Avec ce Zinneke de bronze, il complète la liste où figure déjà Johan Verminnen, Eddy Merckx, Pascal Duquenne, Toone du théâtre de marionnette, Toots Thielemans et Vincent Kompany.
EN BREF - Né à Bruxelles le 1er janvier 1945 - années d’activité 1963 - 1985 - Nombre de courses: 111 (F1) - pôle positions: 13 - podiums 25 - victoires: 8 - vice-champion du monde en 1969 et 1970
VLD MagazineOPEN LIBÉRAL
Bruxelles
Les Lauréats de ZIN
NE KE
Les zinnekes: JOHAN VERMINNEN chanteur, 2001 VINCENT KOMPANY joueur de foot, 2005 PAUL VAN HIMST ancien joueur de foot, 2006 PIERRE WYNANTS Chef, 2006 EDDY MERCKX cycliste, 2006 WILFRIED MEERT Memorial van Damme, 2006 TOOTS THIELEMANS musicien, 2006 BERNARD FOCCROULLE Directeur du Théatre Royal de la Monnaie, 2007 PASCAL DUQUENNE acteur, 2008 DIDIER MBENGA joueur de basket, 2010 HERMAN VAN DENDER chef pâtissier, 2011 LIONEL COX inspecteur du travail, 2012 ERIC EVRARD entrepreneur, 2013 JACKY ICKX pilote automobile, 2014
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LE MINISTRE VANHENGEL SUPPRIME DEUX IMPÔTS TYPIQUEMENT BRUXELLOIS
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« Nous voulons rendre 'vivre à Bruxelles' plus attrayant en éliminant le désavantage fiscal des Bruxellois »
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e ministre bruxellois des finances Guy Vanhengel supprime deux impôts typiquement bruxellois : la taxe régionale forfaitaire de 89 euros et la taxe d’agglomération qui s’élève à 1 pourcent en plus de l’impôt sur le revenu des personnes physiques. Pour compenser cette perte de revenus, le ministre Vanhengel se tourne vers les propriétaires de biens immobiliers, dont 60% vivent en dehors de Bruxelles. Les personnes qui possèdent un bien à Bruxelles mais qui n’y sont pas domiciliés, ne payent
pas d’impôt sur le revenu des personnes physiques à Bruxelles et bénéficient de tous les services régionaux comme les transports en commun, les routes, le traitement de l’eau, Bruxelles Propreté, l’entretien des parcs, … Désormais les propriétaires immobiliers devront contribuer au financement de la Région bruxelloise. Avec ce déplacement de la charge fiscale, la Région est en mesure de stabiliser sa base fiscale. Une taskforce aura la responsabilité de définir les modalités de cette réforme fiscale ainsi que l’impact que pourrait avoir une légère hausse du précompte immobilier. Cette taskforce sera constituée de dix experts fiscaux et professeurs. Ce groupe de travail travaillera en étroite collaboration avec les services fiscaux de l’administration bruxelloise. Quel est l’avantage d’une telle réforme ? Le précompte immobilier est perçu à une échelle beaucoup plus grande que les autres revenus. Ce qui veut
ANNEMIE NEYTS
Parlementaire européenne
J’espère « J’espère de tout cœur que cette Commission européenne nous sortira de la crise grâce à son ambition et d’une perspective à longue durée. Elle doit se réapproprier sa responsabilité politique; de cette façon sa crédibilité pourra être mesurée en fonction de la croissance et des investissements qu’elle engendrera. De nombreux défis attendent la Commission aussi sur le plan de la politique étrangère. Un de ces défis est la menace que représente l’Etat Islamique et l’impact que des influences étrangères peuvent avoir sur la radicalisation de nos jeunes ».
dire en d’autres termes que beaucoup plus de personnes seront appelées à contribuer de sorte à ce que le précompte immobilier ne devra augmenter que de peu. L’entièreté de l’opération doit avoir un effet budgétaire neutre. Il n’est en aucun cas l’intention de la Région d’augmenter ses revenus. L’enjeux de ce glissement fiscal est de rendre la fiscalité plus juste, simple et avantageuse pour les Bruxellois. « Nous voulons faire en sorte que vivre à Bruxelles devienne moins coûteux en éliminant le désavantage fiscal des Bruxellois », a déclaré le ministre Vanhengel lors de la présentation de la réforme fiscale. L’entrée en vigueur de cette réforme fiscale est attendue pour le 1er janvier 2017.
GUY VANHENGEL Ministre du Budget et des Relations extérieures
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Tenons compte de cette
POPULATION
INVISIBLE À cette même époque, l’année passée, la députée bruxelloise Carla Dejonghe tentait de vivre pendant un mois avec 180 euros. Avec cette action elle souhaitait attirer l’attention au fait que de plus en plus de personnes ont du mal à joindre les deux bouts.
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es familles monoparentales et les pensionnés sont encore toujours les groupes qui courent le plus de risques de se retrouver en dessous du seuil de pauvreté. L’implication de Dejonghe pour une politique tenant comptes des nombreuses personnes vivant seules, ne se limite pas à un simple plaidoyer pour une diminution des impôts.
Vous militez déjà depuis quelques années pour qu’un « reflex célibataire » soit incorporé en politique. D’où vous est venue cette idée ? «Cela m’a toujours été étonné à quel point les personnes vivant seules semblent être oubliées par le niveau politique. Néanmoins en Belgique un ménage sur trois est constitué d’une seule personne. À Bruxelles ce nombre s’élève même à un ménage sur deux. Ceci est une des évolutions démographiques les plus étonnantes de ces dernières décennies qui est également reflétée dans le dernier recensement de la population. Cependant, la politique générale se focalise principalement sur le modèle de la famille traditionnelle. Actuellement en Belgique 1,7 million de personnes habitent seules. Un « reflex célibataire » par lequel les responsables politiques examinent chaque décision et les conséquences qu’elle pourrait engendrer dans la vie des personnes vivant
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CARLA DEJONGHE Députée bruxelloise
seules, me semble une démarche logique et légitime ». Une politique sur mesure des personnes isolées ne peut-elle pas être considérée comme une mesure de prévention de la pauvreté ? « Absolument. Les personnes isolées font parties d’un groupe très vulnérable. Notamment les mères célibataires et les personnes pensionnées isolées ont un plus grand risque d’attérrir sous le seuil de pauvreté. Je me fait de plus en plus aborder par des seniors qui, après la disparition de leur conjoint, ont de plus en plus de mal sur le plan financier. Heureusement, en 2014 les droits de succession sur le domicile familiale ont été supprimés à Bruxelles pour le conjoint survivant. Cela fait déjà une grande différence. Malgré cette mesure, beaucoup de seniors isolés ont encore du mal à subvenir aux différents coûts de logement avec une seule pension. Il subsiste aussi encore beaucoup de honte quand il s’agit de demander de l’aide au CPAS. C’est pour ça que je les renvois vers le centre de service local, qui n’est pas seulement un lieu de rencontre accessible mais qui propose également des tas de services et activités à un prix abordable. Le service social de la commune peut également répondre à toutes sortes de questions et problèmes. Il est tout aussi important de prêter suffisamment attention à l’isolement social. Une personne qui a à peine de quoi s’offrir le stricte minimum, s’esseule et atterrit dans un cercle vicieux. Je peux m’imaginer qu’un jeune couple ne se sent pas concerné par votre plaidoyer pour une politique sur mesure des personnes vivant
seules. Et pourtant, tôt ou tard beaucoup d’entre nous y seront confronté. La majorité des personnes vivant seules sont surtout des personnes qui , à cause de situations changeantes, se retrouvent involontairement dans une telle situation. Les divorces sont, par exemple, une des causes de pauvreté dans notre pays. Le nouvel accord gouvernemental au niveau fédéral prévoit des mesures supplémentaires pour la lutte contre la pauvreté après un divorce. Même des personnes vivant seules avec un salaire décent ne réussissent souvent pas à mettre de l’argent de côté à la fin du mois car elles sont seules à devoir payer tous les frais quotidiens (en plus de ça des suppléments pour célibataires leur sont souvent facturés !). On vous a plusieurs fois demandé de créer un groupe de pression ou un « parti pour célibataires ». C’est exact. Je ne suis pas partisane d’un parti qui ne se consacrerait qu’ aux intérêts des personnes vivant seules. Le « reflex célibataire » doit devenir un automatisme au sein de tous les partis politiques, pour la simple et bonne raison que cela concerne tellement de personnes. Je suis actuellement en pleine création d’une association qui s’engagera pour les intérêts des personnes vivant seules, tel qu’il en existent à l’étranger. J’ai, par exemple, déjà pris contact avec l’Unagraps française (l’Union Nationale des Groupes d’Action des Personnes qui vivent Seules) ainsi qu’avec plusieurs autres personnes et associations intéressées. De nombreux projets sont en préparation.
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brussels hoofdstedelijk gewest
« Le manque d’intérêt du politique pour les personnes vivant seules m’a toujours surpris. »
Bram Vanderborght
IN THE PICTURE Chaque édition de nous mettons en lumière un Bruxellois « libéral» sous la devise « Bruxelles est plus bleu que vous ne le pensez ». Cette foisci la députée Els Ampe rend visite à l’ingénieur Bram Vanderborght
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J’ai rendez-vous avec Bram dans son laboratoire à la VUB où j’ai moi-même fait mes études. Depuis cinq ans il étudie comment l’homme et le robot peuvent collaborer et comment les robots peuvent assister l’homme, tant au niveau physique que social. Avec le projet de recherche Robotica de la VUB, Bram contribue à l’élaboration des exoskeletons, des prothèses et des robots sociaux. Les exoskeletons aident les personnes dans leur revalidation. Ils peuvent par exemple aider dans l’apprentissage de la marche après une attaque cérébrale. Chaque élément du robot est créé par l’équipe de robotique. Pour le développement du robot, l’équipe fait appel à une équipe multidisciplinaire qui se compose entre autre de sociologues, de kinés et de mécaniciens. Le robot social, comme Probo (photo
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••Geboren Né en 1980 in 1980 à Wilrijk in •A obtenu Wilrijk son diplôme d’ingénieur •Behaaldeàzijn la Vrije inUniversiteit genieursdiploma Brussel (VUB) en doctoraat • Etait actif aan au de seinVrije du Universiteit Liberaal Vlaams Brussel (VUB) Studentenverbond •Als student actief Brussel in het Liberaal (LVSV)Vlaams • Studentenverbond En 2009 il devient professeur Brussel de robotique •In 2009 à la werd VUBhij prof •robotica Pendantaan les élections de VUB de•Tijdens 2014 il était de verkiezinsuppléant sur gen lainliste 2014 européenne was Bram vijfde pour opvolger l’Open op Vldde Europese kieslijst van Open Vld
ELS AMPE
Députée bruxelloise
du haut), est développé pour des enfants souffrant d’autisme. Bram et son équipe développe une nouvelle version où Probo serait capable d’utiliser ses bras pour faire des gestes. « Les robots peuvent aider les enfants autistes », affirme Bram. « Le projet n’est encore qu’au balbutiements mais c’était aussi le cas avec les ordinateurs : il y a quelques années ils n’étaient utilisés qu’en classe tandis que maintenant tout le monde en possède un ». En parallèle, Bram développe également des moteurs pour assister les ouvriers dans les tâches les plus dures et qui garantissent leur sécurité. Il ne s’agit pour l’instant que de prototypes mais Bram a l’intention de commercialiser les robots. Il souhaite aussi que la production se fasse le plus proche possible. « Dans le secteur de l’ICT tous les développements se sont faits en dehors de l’Europe. Cela ne peut pas être le cas avec les robots. Nous devons être capable de maîtriser le défi
du vieillissement de la population. Si les personnes âgées peuvent être aidées d’une façon physique, elles restent plus longtemps autonomes et postposent une éventuelle entrée en maison de retraite. Nous avons en Belgique une population relativement âgée et nous devons donc être les premiers à développer les outils adéquats. » Le prix d’un robot est pour l’instant encore très élevé et peut atteindre des centaines de milliers d’euros car ils sont encore produits à la pièce. Ce prix pourrait diminuer dès que la production se fera en une plus grande série. « Les robots sont un produit du futur. En 2025 le marché de la robotique vaudra entre 1,7 et 4,2 trillions de dollars ».
Zuiddag
Bruxelles, une des villes organisatrices pour l’Euro 2020
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e 16 octobre, trois écoliers ont pu accompagner la députée bruxelloise, Khadija Zamouri pendant Zuiddag : une initiative de l’asbl du même nom. Cette asbl a pour but de stimuler les jeunes du monde entier de travailler ensemble pour créer un monde meilleur. Les gains serviront à financer un projet de théâtre à Gaza qui veut donner de l’assurance aux jeunes, les encourager et leur donner de l’espoir en un meilleur avenir pour la région grâce au théâtre. « C’est déjà la troisième fois que je participe à l’action de Zuiddag. D’abord en tant que députée flamande et maintenant en tant que députée bruxelloise. Pour souligner cela j’ai donc décidé d’ « engager » 1 élève flamand et 2 élèves bruxellois. Les jeunes ont aussi des origines sociales différentes. Hicham Abdellah est originaire de Hoboken près d’Anvers, Imran Amezyan et Busra Guler sont tous les deux originaires de Molenbeek-Saint-Jean. Cela me fait plaisir de voir que des jeunes s’intéressent autant dans la politique. Je les reverrai peut-être un jour en tant que député. Qui sait… », a dit Zamouri.
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Ceci est une très bonne nouvelle : les répercussions pour l’image de notre capitale européenne ainsi que pour le tissu économique de la région métropolitaine ne peuvent pas être ignorées. « C’est pourquoi la construction d’un nouveau stade conforme aux demandes de l’UEFA et financé dans son entièreté par le secteur privé est souhaitable. Nous sommes conscient que ce nouveau stade emblématique sur les terrains du parking C peut être synonyme d’incroyables opportunités », selon Stefan Cornelis. « L’effet catalyseur que cela aurait pour le développement du plateau du Heysel ne peut pas non plus être sous-estimé. Cela permettra aussi d’aborder, en collaboration avec la Région flamande, le problème de la mobilité dans cette partie de la ville sans tergiverser. Prouvons que nous pouvons travailler ensemble et faisons de ce dossier passionnant une vitrine pour notre ville métropolitaine où tout le monde est gagnant. Sans oublier les Diables Rouges, naturellement ! »
STEFAN CORNELIS
KHADIJA ZAMOURI
Député bruxellois
Députée bruxelloise
PRIORITÉ À LA CULTURE
M
SVEN GATZ
Mon ambition est de donner une interprétation dynamique au nouveau « Kunstendecreet » en soutenant le paysage artistique de façon ciblée. Mon souhait est de mettre l’artiste au centre de la discussion. En 2016, La Flandre et les Pays-Bas sont les pays d’accueil du Frankfurter Buchmesse. Accueillir la plus grande foire du livre au monde nous offre l’opportunité de mettre la vie culturelle du plat pays dans sa totalité en avant. Cet accent sur l’aspect international et un financement plus alternatif sont aussi des priorités de la politique culturelle. « Je voudrais également donner plus d’importance à l’accord de coopération culturelle avec la Communauté française. Je souhaite également définir les modalités nécessaires à mon initiative pour des tables rondes avec les collègues fédéraux et bruxellois concernant la culture à Bruxelles ».
Ministre flamand de la culture Magazine LIBÉRAL
RENE COPPENS sous les projecteurs René Coppens est actif en politique depuis 1976 à Ganshoren et y est échevin depuis 12 ans. Il vient d’être réélu pour 6 ans. Il combine cette fonction depuis 2004 en tant que député pour le Parlement bruxellois. Ceux qui le connaissent savent qu’il aime le foot et que sa plus grande passion est... le foot. Il ne voudrait pour rien au monde manquer un match de son club favori. Et non, ce n’est pas Anderlecht mais bel et bien le FC Ganshoren. Nous lui demandons de nous faire partager les grands jours du ‘Crossing Ganshoren’ des années 1970 et du début des années 1980. René Coppens : «Mon club a toujours été le ‘Crossing Ganshoren’. Dans les années ‘60 le club a déménagé Molenbeek, pour enménager par après au Stade Crossing –depuis abandonné- près du parc Josaphat à Schaerbeek. C’était alors un grand club. Je me souviens qu’en 1970 je suis allé voir le clash contre Anderlecht. Les supporters d’antan du Crossing de Ganshoren assistaient ensemble traditionnellement dans la courbe du stade. Il y avait alors 17.000 supporters! Crossing jouait avec l’international belge Albert Sulon, avec Paul Vandenbergh, dénommé ‘l’artiste pâle’, et l’international tchèque Josef Masopust. Il était un des premiers joueurs de l’Est a pouvoir jouer dans l’Ouest pendant la guerre froide. Il fut joueur européen de l’année dans le début des années ‘60. Cela peut surprendre mais je me souviens de plus de détails du ‘Crossing Ganshoren’ que d’Anderlecht. Et j’ai vu des centaines de matchs d’Anderlecht. Les seuls qui m’ont fait forte impression sont Paul van Himst et Jan Mulder.» Paul Van Himst est par ailleurs un contemporain de René. « Ganshoren a toujours été une commune très sportive. Quand j’étais enfant, le cyclisme et le jeu de pelote y étaient très populaires. Pourtant j’ai toujours préféré jouer au football. » René a lui-même encore joué pour le FC Ganshoren. « Un jour nous devions jouer avec Ganshoren contre les cadets provinciaux d’Anderlecht en déplacement. Notre bus est tombé en panne et nous devions nous rendre à pied au stade depuis Prince de Liège. Ça faisait quand même quelques kilomètres. À l’époque l’échauffement
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n’existait pas encore. Mais grâce à cette panne nous étions en forme et nous avons gagnés 3-4 du grand RSCA. Après une demie heure le tableau affichait déjà 0-3, mais le plus remarquable c’était la présence de 200 supporters pour voir un petit jeune : Paul Van Himst. Déjà une star. Il marqua les trois buts des Mauves. Je peux dès lors dire que j’ai joué contre Van Himst’, dit René avec fierté. «Si je n’avais pas été un homme politique, je serai devenu un footballeur ». (rires). À un certain moment Ganshoren n’avait plus de club de football et on a demandé à une connaissance du père de René, Staf De Coster, de diriger le nouveau FC Ganshoren. Il accepta le défi à une condition : le FC Ganshoren devait jouer en noir et vert. Il était un supporter du Cercle Bruges. « C’est la raison pour laquelle FC Ganshoren joue en noir et vert. » Encore aujourd’hui sa plus grande passion est d’aller voir son ‘FC’ situé derrière le cimetière. « Il y a vraiment de l’ambiance et j’y croise constamment de nouvelles personnes. « Etre parmi lles gens, c’est là où je me sens le mieux. »
« Nous avions joué avec le Crossing contre Anderlecht. Il y avait pas moins de 17.000 supporters ! » RENE COPPENS
Député bruxellois
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HOT SPOT ANN BRUSSEEL
RENÉ COPPENS • • • • • •
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é à Ganshoren N À obtenu un doctorat en Droit et une licence en Notariat à la V.U.B. À été un assistant en Droit Public à la VUB À été pendant des années directeur du Parlement flamand Est devenu conseiller communal en 1976 En 2001 il devient échevin à Ganshoren est depuis peu échevin des Finances, du Budget, de la Culture Néerlandophone et de la Jeunesse Néerlandophone Depuis 2004 il est Député au Parlement bruxellois
Pour cette nouvelle rubrique nous demandons à un député quel est son endroit favori à Bruxelles. Dans cette édition c’est la députée flamande Ann Brusseel qui ouvre le bal.
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NEERPEDE À ANDERLECHT
ien que j’ai toujours apprécié le brouhaha et la diversité du centre de Bruxelles, je recherche depuis quelques années de plus en plus des espaces de tranquillité et de verdure. Depuis que j’habite à Anderlecht, mon endroit de détente favori est l’oasis de verdure que représente Neerpede. Avant d’y habiter je ne savais pas que Bruxelles possédait un tel coin de campagne! La circulation y est rare sur les routes étroites et les promenades y sont très agréables. Les gens sont nombreux à profiter de la nature les jours de beaux temps. Il est important que nous conservions cet endroit tel qu’il est et que nous évitions de le bétonner. Moi-même je vais souvent courir autour du lac, le cadre y est magnifique et on y est jamais seul. Quand mon emplois du temps me le permet je m’adonne à l’équitation au manège Amazone, une petite entreprise familiale. Il m’arrive, le dimanche, de monter à cheval et de partir avec le groupe jusqu’au Pajottenland. Faire de l’équitation à Bruxelles, mes collègues flamands ont du mal à y croire. Magazine LIBÉRAL
PERSPECTIVE D’AVENIR
2040 semble être un futur encore très lointain mais nous n’y échapperons pas. Le temps est absolu tout en étant relatif. Surtout dans la circulation. Selon les dernières données d’Inrix, un fournisseur mondial d’informations trafic, d’itinéraires et d’aide à la conduite, un Bruxellois passe en moyenne 85 heures par an dans les embouteillages. Cela signifie une immense perte de temps. Pourtant un capitale ne doit pas nécessairement être synonyme d’embouteillages. Dans une ville la superficie est réduite. Cela permet au habitants d’effectuer beaucoup de petits trajets à vélo ou à pied. De cette façon la ville devient une zone à circulation restreinte. Les personnes se rendant dans la périphérie bruxelloise, auront encore toujours besoin d’un moyen de transport. Les libéraux doivent tenir compte d’un liberté de choix et des différentes façons de se déplacer. En ville, la voiture fait partie du folklore mais à la campagne elle reste le moyen de transport privilégié. Les feux de signalisation seront réglés à la perfection, les panneaux de circulation intelligents informeront l’automobiliste à propos de la situation du trafic.
LIONEL BAJART Parlementaire flamand
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Bruxelles possèdera des parkings aux abords de la ville pour accueillir la multitude de navetteurs. Les citoyens travaillant à Bruxelles et les nombreux visiteurs pourront accéder au centre-ville grâce à des métros rapides et réguliers. Tous les quartiers bruxellois auront leur propre station de métro. En 2040 nous seront reconnaissant qu’en 2014 nous avons pas tergiversé à propos du prix d’un kilomètre de rail de métro supplémentaire. Nul endroit ne sera inaccessible à Bruxelles. Le transport public deviendra une alternative valable en plus d’être ponctuelle. Les Bruxellois pourront profiter du centre historique de la ville, de l’air pur et du magnifique son d’une ville dynamique et active. Grâce à sa mobilité, Bruxelles deviendra une ville pour les esprits créatifs. Les gens n’y viendront pas uniquement pour travailler mais également pour y célébrer un évènement ou pour y boire un verre dans un des nombreux cafés ou restaurants. Nous aurons le temps pour toutes les belles choses de la vie, dans mon Bruxelles du futur. Ce Bruxelles peut aussi devenir le vôtre mais n’attendons pas 2040 et commençons aujourd’hui à y travailler.
Opinion
Courage et audace: TRAVAILLONS-Y ENSEMBLE!
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a nous est tous déjà arrivé au moins une fois. On boit un verre avec des amis et la conversation abouti à la même conclusion : Bruxelles a besoin de plus d’ambition. « La qualité de vie à Bruxelles doit augmenter », déclare quelqu’un. Les amis acquiescent. Une autre personne estime que peu de politiciens font preuve d’assez de courage pour changer les choses de façon fondamentale. Les amis répondent de nouveau en unisson. Et tout le monde regrette que beaucoup de Belges oublient de penser à Bruxelles quand ils préparent leur prochain citytrip. Le globetrotteur de la bande évoque quelques exemples de villes étrangères. La plupart du temps des conversations de ce genre ce terminent avec la conviction partagée que tout le monde est d’accord mais que ce sont les politiciens bruxellois qui n’y comprennent rien. Certaines personnes se demandent comment Bruxelles pourrait faire preuve de plus d’ambition. Comment Bruxelles pourrait devenir la destination phare pour un citytrip. Comment augmenter la qualité de vie des Bruxellois. Mais parlons plus concrètement : comment pouvons-nous réaliser tout cela ? C’est à ce moment précis que toutes ces rêveries deviennent intéressantes. C’est à ce moment que l’on découvre les oppositions existantes. Parce qu’il n’est qu’illusion que de croire que nous voulons tous la même chose. Pour certains, se débarrasser de la voiture est considéré comme une bénédiction alors que pour d’autres le simple fait d’y songer est perçu comme une atteinte à leur confort de vie. Nous nous ressemblons autant dans les grandes lignes que nous sommes différents dans les détails. Et ce sont ces détails qui font toute la différence. Mais les détails ont leur importan-
ce. Presque toutes les chansons se composent des trois mêmes accords mais ce n’est pas pour autant que toutes les chansons sont identiques. En tant que décideur politique, il est de mon devoir de réaliser de façon concrète les visions à propos desquelles nous sommes tous d’accord. Pour cette réalisation, je tiens compte de toutes les différences entre les Bruxellois. Jeunes et moins jeunes, habitants et commerçants,… Tout le monde a le droit de passer du temps à Bruxelles. Une zone piétonne plus grande, un réseau de vélos urbains, un bus qui desservirait le Pentagone, quatre nouveaux parkings souterrains, moins de trafic de transit et une circulation de destination plus fluide. Voilà ce qu’on appelle avoir de l’ambition. Et cette ambition est partagée par la Ville et par la Région. Avec le nouveau plan de mobilité pour le Pentagone, chacun y trouvera chaussure à son pied mais devra également faire certaines concessions. La vérité absolue, celle à laquelle tout le monde doit se soumettre, n’existe pas. Dans une démocratie l’oppression des plus faibles par les plus forts est inacceptable. Il n’y a pas de place pour la suprématie d’un groupe s’exprimant avec ferveur face à une majorité silencieuse. Non, une démocratie nécessite une négociation d’égal à égal mais qui ne se ressemblent pas pour autant. Ayons le courage de façonner une Ville avec plus d’ambition, de qualité et de confort de vie.
ELS AMPE
S
Els Ampe
ECHEVIN DE LA MOBILITÉ, DES TRAVAUX PUBLICS ET DU PARC AUTOMOBILE. Magazine LIBÉRAL
Ecole
WILLEMSFONDS
BRUXELLES Le Willemsfonds est la plus ancienne association socio-culturelle en Flandre et à Bruxelles. Le but étant de organiser des activités de groupe qui permettent aux gens de faire connaissance avec les différentes facettes de la culture. Mais le Willemsfonds ne s’arrête pas là. L’ association propose également un apprentissage du néerlandais en cours du soir. Nous avons rencontré Santiago Nobus, le directeur de l’école du Willemsfonds :
Oui, apprendre le néerlandais est plus facile que vous ne le pensez.
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Ecole
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Monsieur Nobus: une association culturelle qui propose des cours du soir, n’estce pas étrange?
NOBUS: Effectivement, le publique nous associe en premier lieu avec une association socio-culturelle dont le nom a été choisi en hommage de Jan Frans Willems. Le Willemsfonds souscrit à des valeurs humanistes et libérales et a été créé le 23 février 1851 à Gent pour la défense du néerlandais. Cela passait par le soutien au Vlaamse Leeuw, l’hymne flamand, l’organisation des concours linguistiques et la publication de livres néerlandophones à un prix abordable. De plus, il créa aussi plusieurs bibliothèques néerlandophones. Aujourd’hui le Willemsfonds est un lieu de rencontre où les gens peuvent profiter de la culture au sens le plus large, et ce dans 90 branches réparties en Flandre et à Bruxelles. Ainsi, nous avons récemment organisé le très populaire « Brussel achter de schermen » : une série de visites où nous partions à la recherche des endroits connus et moins connus de Bruxelles. Les visiteurs ont eu le privilège de jeter un regard dans les coulisses du Palais de justice, la VRT, Audi Bruxelles, le marché matinal bruxellois MABRU, … Mais à côté de ce volet socio-culturel, nous proposons également des cours de néerlandais en cours du soir. Cela ne vous paraît pas étrange ? NOBUS : Les origines de nos « Cours de néerlandais » remontent à 1880. Cette année-là, le Willemsfonds de Bruxelles décida d’organiser des cours de néerlandais. Des annonces parurent dans divers journaux. Les retombées furent immédiates avec 140 inscrits! Les cours avaient lieu dans les locaux de l’Ecole communale n° 10 de la Rue de Rollebeek.
« Les origines de nos Cours de néerlandais remontent à 1880. » La popularité de ces cours n’a cessé de croître jusqu’à aujourd’hui. L’école fut officiellement reconnue par le “Ministère de l’éducation publique” en 1937. De nos jours, nous dispensons des cours pour environ 1000 élèves enthousiastes par an. Ce succès est dû à plusieurs facteurs dont la qualité de nos cours et notre approche didactique ainsi que la nécessité toujours croissante de connaître les deux langues nationales pour pouvoir trouver un emploi. C’est aussi le premier pas vers l’intégration. À quoi peuvent s’attendre les gens? Les cours s’adressent: aux personnes qui n’ont encore aucune connaissance du néerlandais (= débutants); à ceux qui ont déjà un certain niveau et qui veulent progresser et aux personnes de niveau « approfondi » qui désirent perfectionner et entretenir leur néerlandais.Les participants sont donc répartis dans plusieurs groupes d’élèves d’après leur connaissance (10 niveaux différents au total). Plusieures formules s’offrent à vous. Le bâtiment où ont lieu les cours, le « ZUIDPALEIS », appartient à la Ville de Bruxelles. Les élèves ont le choix d’assister aux cours le dimanche matin ou le lundi, mardi, mercredi ou jeudi en soirée. Les cours de néerlandais se concentrent en particulier sur l’aspect oral de la langue grâce à des exposés, des conversations et de nombreux exercices ciblés.
COURS NORMAL 1 FOIS PAR SEMAINE
Ces cours se donnent 1 fois 3 heures par semaine de septembre à juin. Niveaux « débutant » et « moyen » (du niveau 1 au 6) Niveau « approfondi » (du 7 au 10) Le dimanche de 9h20 à 12h00 En semaine en soirée de 18h10 à 20h50
COURS ACCELERES 2 FOIS PAR SEMAINE
Ces cours accélérés s’adressent aux débutants, ainsi qu’aux niveaux 2, 3 et 4 (+ niv.5 en février). En soirée 2 fois 3 heures par semaine d’octobre à janvier Horaire : de 18h10 à 21h25 d’octobre à décembre et de 18h10 à 20h50 en janvier En soirée 2 fois 3 heures par semaine de février à juin Horaire : de 18h10 à 20h50 de février à juin
CONTACT Tél : 02/513.47.55 ( DIM de 9h à 12h30 / LU, MA, ME et JE de 18h à 21h30 / LU, MA et VE de 9h30 à 12h ) Fax : 02/513.12.82 Courriel : willemsfondscours@skynet.be Directeur : M. Santiago Nobus Magazine LIBÉRAL
2015 NOS MEILLEURS VOEUX Open Vld Bruxelles vous souhaiteà
Une merveilleuse année 2015
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