E.R. Johan Basiliades, Rue du Lombard 57, 1000 Bruxelles; Bureau de dépot Bruxelles X - Trimesteriel décembre 2015 P 916659
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Magazine libéral - décembre - 2015
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Bruxelles
Bœuf à la broche Peter Dejaegher est un blogueur flamand, avec une longue expérience politique, après avoir travaillé dans plusieurs cabinets ministériels. Actuellement, il est le conseiller en communication du ministre flamand de la Culture, des Médias et de Bruxelles. Il écrit régulièrement des articles sur la réalité telle qu’elle se présente sur son site peterdejaegher.com. Ce blog porte sur ses expériences lors du festin du ministre Vanhengel qui s’est tenu le 4 octobre dernier. Les partis politiques organisent des festins à gogo : moules-frites, steak, carbonades,… mais le meilleur festin serait le « Bœuf à la broche » de Guy Vanhengel. C’est du moins ce que prétend sa fille, une experte par expérience qui y assiste depuis son enfance. Le festin a trouvé place récemment à la salle omnisports d’Evere. Dans l’espoir de me débarrasser de la pression de sa fille, j’ai décidé de me rendre sur place, accompagné de ma femme. Un peu curieux aussi. Tout en prenant le bus jusqu’à l’arrêt Oud-Kapelleke, d’où une promenade agréable sous le soleil d’octobre d’une quinzaine de minutes nous attend encore. Dix minutes plus tard, mon épouse Greet s’inquiète que nous nous soyons trompés. « Une minute, je vérifierai si les gens parlent encore le néerlandais par ici. » Le premier
Magazine LIBERAL
couple que nous rencontrons sera la victime : « Waar is hier de grote Omnisporthal ergens ? » leur demande-telle. « Ah, vous allez également manger un bout chez Guy ? Traversez la rue ici et puis à droite. Vous tomberez sur des arbres, où vous verrez l’endroit où il faut être. Avertis Guy que nous viendrons plus tard, après un petit apéro au café ! » Un peu plus loin , nous devons faire la queue à l’entrée de la salle omnisports, où Guy Vanhengel attend personnellement tous les invités. Tout le monde a l’occasion de se faire photographier ensemble avec le politicien flamand le plus populaire de la Région de BruxellesCapitale, composée de 19 « communes », que nous appellerions toutes en Flandre et en Wallonie des « villes ». Le ministre – populaire - se tient professionnellement et naturellement devant la caméra
Bruxelles
pour donner à chacun une photo originale. Vous remplissez le bout de papier et vous recevrez la photo quelques jours plus tard chez vous dans la boîte aux lettres. Quand c’est à nous, nous recevons une poignée de main virile et un gros câlin. Quelques mètres plus loin, il y a Marc – son chef de cabinet et une vieille connaissance – rayonnant comme toujours. D’autres collaborateurs du cabinet me serrent la main. La salle omnisports se remplit tout doucement. L’épouse du ministre nous explique les règles du jeu du festin. Quand vous avez soif, il y a des cartes spéciales pour les boissons, sauf si vous voulez une bouteille de vin ou du champagne. Votre « eetkaart » vous donnera accès à un buffet via deux entrées. Quand vous présentez votre carte, vous en recevez une autre qui vous permettra de repasser un deuxième fois. Après un buffet froid copieux, où six sauces vous attendent, vous le rencontrez finalement : le fameux Bœuf. Des tranches de rosbif, cuisson au choix. A côté, une grande marmite avec une cuillère en bois avec laquelle on peut ajouter royalement de la sauce. La recette est un secret. Pendant le repas, un DJ anime la soirée des invités. La salle bondée empêche la musique de bien résonner, tandis qu’à chaque arrivée d’une personnalité importante dans la salle, on entend bien clairement son nom à travers les baffles.
échevins, des ministres et des secrétaires d’Etat. Le ministre flamand de la Culture Sven Gatz arrive aussi, fatigué par un long voyage en voiture. Il vient de La Haye, où il est allé inaugurer une exposition. Et il y a aussi de nombreux mandataires d’autres partis politiques. Tout au long de la soirée, Guy Vanhengel ne cède pas un centimètre de son poste d’accueil. D’abord pour les accueillir et à la fin de la soirée pour leurs dire au revoir. Pour lui, pas de bœuf à la broche. Entre deux photos, il mange rapidement un sandwich au fromage, me confie sa fille. Quand Greet et moi-même rentrons vers Haecht, le ministre – fan de mon blog – me donne un conseil : « Continue, parce qu’on est quandmême des libéraux ! » Ensuite, il me demande comment j’ai apprécié sa soirée. « Un festin inoubliable », lui répondis-je. « Savais-tu que ce soir, 120 volontaires sont au travail ici ? » Il est vrai que c’est un nombre impressionnant. Savoir mobiliser autant de personnes pour son festin, et cela depuis déjà 28 ans, cela mérite de l’estime. Même s’il y a sans aucun doute aussi quelques volontaires chinois parmi eux, ces 240 mains ont nourri plus de 800 estomacs! Faut le faire, diraient les Bruxellois flamands.
Et il y en a, des personnalités. Le directeur de la Vlaamse Gemeenschapscommissie, tout comme tous les députés bruxellois d’Open Vld, des bourgmestres, des
GUY VANHENGEL Ministere bruxellois des Finances, du Budget et des Relations extérieures
Magazine LIBÉRAL
Bruxelles
Ne cherchons pas la polémique, mais construisons ensemble une société sûre, tolérante et ouverte
Réaction d’Open Vld Bruxelles suite aux attentats de Paris, adoptée au congrès régional du 16/11/2015 Open Vld Bruxelles condamne résolument les attentats terroristes à Paris et ailleurs. Ils sont une attaque contre notre société libre et ouverte. Voilà pourquoi les libéraux bruxellois expriment leur solidarité avec toutes les victimes de la vague de terreur notamment à Paris, Beyrouth, Ankara, Sousse, le Sinaï, au Mali ... la liste est longue et regrettable. Les faits nous ont profondément touché. Le fait que des Bruxellois ont été activement impliqué dans ces actes, soulève évidemment de nombreuses questions ainsi que des émotions fortes. De tels événements requièrent une grande solidarité au-delà des frontières politiques. Il ne faut ni chercher la polémique ni chercher sa grande raison. Propageons tous ensemble l’idée d’une société sûre, tolérante et ouverte. Renforcés par nos convictions libérales et la croyance en une ville ouverte et tolérante, nous réaffirmons que nous nous engagerons à tous les niveaux administratifs au sein de la Région et au sein des communes à établir notre sécurité et nos chances, notre enseignement et la défense de la démocratie. Ceci va parfaitement de pair avec la ligne idéologique que l’Open Vld défend actuellement : « vers le renforcement des gens, en des temps changeants. » Nous ne subirons pas la terreur et la peur, mais nous voulons renforcer les gens. Au nom d’Open Vld Bruxelles, Thomas Ryckalts, président Guy Vanhengel, ministre bruxellois Sven Gatz, ministre flamand Els Ampe, cheffe de groupe au parlement de la Région Bruxelles-Capitale Carla Dejonghe, députée bruxelloise René Coppens, député bruxellois Ann Brusseel, députée flamande Khadija Zamouri, députée bruxelloise Stefan Cornelis, député bruxellois Lionel Bajart, député bruxellois Annemie Neyts, ministre d’État
Plus d’initiatives privés dans les parcs urbains les feront revivre. Magazine LIBERAL
LES GRANDS BOULEVARDS Font peau neuve
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AU PRINTEMPS 2016 LE VRAI TRAVAIL COMMENCE ELS AMPE
députée bruxelloise
PHOTO : Place Fontainas
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ertains d’entre nous se souviennent peut-être du viaduc surplombant la petite ceinture, du Botanique jusqu’à la Basilique de Koekelberg. Et si nous creusons encore un peu plus loin nous pouvons nous rappeler du temps où les voitures étaient garées sur la Place de la Monnaie ou sur la Grand Place. Ce sont des scènes que peu de gens peuvent s’imaginer et pourtant elles étaient bien réelles. Une ville est un organisme vivant, toujours en mouvement et les souvenirs du passé s’effacent remarquablement vite. Ce sera pareil pour la zone piétonne. Pour l’instant on se souvient tous des files à rallonge devant la Bourse. Les grands boulevards sans voitures nous paraissent encore un peu désuets,
surtout dans leur aménagement actuel. Mais cela va changer. La place de Brouckère, le boulevard Anspach et la place Fontainas sont à l’aube d’un relooking de fond en comble. Cet hiver sera votre dernière chance de photographier les grands boulevards tels qu’ils étaient pendant la deuxième partie du 20ème siècle. Car après les travaux, vous n’allez plus les reconnaitre. Les entreprises de services publics ont déjà commencé les premiers travaux il y a un mois en donnant le premier coup de pelle pour le renouvellement des égouts, des conduites de gaz, d’électricité et de télécommunication. Et ceci pour la première fois en 40 ans. Au printemps 2016, le vrai travail commence. La rénovation des grands boulevards
se fera de façade en façade. Des ormes majestueux, de la pierre bleue et des éclairages modernes pour remplacer les éclairages d’autoroutes, le béton et les pots de fleurs tout droit sortis des années 70. La première à se refaire une beauté est la place Fontainas. Cette tache grise deviendra la porte d’accès verte vers le cœur de la ville. « Une place publique est toujours plus agréable quand elle possède un peu de verdure », constatait le bourgmestre libéral Charles Buls déjà en 1894. Ses points de vue sont encore toujours très actuels. Grâce à ces travaux de rénovations, Bruxelles retrouvera son lustre d’antan. « C’était au temps où Bruxelles rêvait. C’était au temps où Bruxelles bruxellait », comme le chantait si bien Brel.
Un budget en équilibre et une gigantesque réforme fiscale
Les Bruxellois porteront les fruits de la réforme fiscale Le ministre bruxellois des Finances et du Budget Guy Vanhengel remporte une double victoire : il présente à nouveau un budget en équilibre pour 2016. En plus, il a également annoncé une solide réforme fiscale, pas le biais duquel les Bruxellois paieront moins d’impôts et ils seront en même temps en mesure d’acquérir un logement à un prix plus intéressant. « Tous les Bruxellois en tireront profit, » témoigne un ministre satisfait. Parlons d’abord du budget, qui se présente une fois de plus en équilibre pour l’année 2016. La Région bruxelloise est de ce fait une fois de plus le meilleur élève de la classe Belge. A long terme, la Région pourra investir dans le logement, le travail, la sécurité, l’intégration et la mobilité. Tout ceci pour dire que la seconde moitié de la législature du Ministre-Président Rudi Vervoort reste ambitieuse. Ensuite, la réforme fiscale. A partir du 1er janvier 2016, la taxe régionale de 89 euros sera immédiatement supprimée, tout comme la taxe d’agglomération de 1% sur l’impôt des personnes physiques pour la même année. En 2017, cet impôt sera encore réduit avec 0,5%. Il est vrai que le précompte immobilier sera augmenté de 12% en moyenne, mais les Bruxellois propriétaires verront cette hausse compensée par une réduction de 120 euros sur ce même précompte pour le bien qu’ils possèdent et qu’ils occupent. La donation devient plus facile. En 2016, les droits de donation sur
LIBERALE Nieuwsbrief
les biens immobiliers sera réduit. Les donations immobilières en ligne droite, en particulier, seront très avantageuses. Outre une égalisation du statut des bels-enfants et des enfants légitimes en ce qui concerne les droits de succession, un système plus flexible sera introduit pour les enfants adoptifs, y compris les enfants recueillis. A partir de 2017, le bonus logement sera supprimé (pour tous les contrats signés après le 31 décem-
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Pour ce qui est des droits de succession, un système plus flexible sera introduit pour les enfants adoptifs, y compris les enfants recueillis. bre 2016), mais tous les candidats propriétaires d’un logement à Bruxelles bénéficieront d’une réduction de quelque 21.875 euros sur les droits d’enregistrement, étant donné que toutes les habitations de moins de 500.000 euros seront exonérées des droits d’enregistrement pour la première tranche de 175.000 euros.
Le prix des Titres-services restera fixé à 9 euros jusqu’à la fin de 2019, mais leur déductibilité fiscale sera limitée à 15%. Des transports publics à un prix plus intéressant Les tarifs de la STIB seront gelés et deviendront très attractifs pour les familles. L’abonnement scolaire leur coûtera 70 euros de moins car ils paieront 50 euros au lieu des 120 euros actuels pour l’abonnement scolaire du premier enfant. L’abonnement scolaire du premier enfant sera ainsi abaissé au même tarif de celui du deuxième enfant (50 euros). Les abonnements scolaires resteront gratuits à partir du troisième enfant. Un homme satisfait Le Ministre Vanhengel est satisfait : « Le gouvernement bruxellois a travaillé très dur pendant des semaines afin de conclure ce budget et la réforme fiscale. L’exercice s’est avéré très difficile, car – vous le savez – suite à la sixième réforme de l’état, notre Région a reçu plus de compétences. Je suis fier que nous pouvons présenter un budget en équilibre, que les Bruxellois paieront moins de taxes et que nous investirons dans les transports en commun avec l’élargissement du métro. Bruxelles est une ville dynamique où chacun trouve sa place. » En conclusion : « Be chez soi, be thuis, be home, b.brussels ! »
REFORME FISCALE En fonction de tous les Bruxellois
2016 - 2017
€89
-1,5%
suppression de la taxe regionale annuelle
€120
Impot sur les personnes physiques
prime be.brussels pour les Bruxellois sur une augmentation de 12% du précompte immobilier
€21.875
de réduction sur les droits d’enregistrement pour les propriétaires bruxellois à l’achat d’un logement propre
€120 - €70 = €50 Sur l’abonnement scolaire chez la STIB
Pour les premiers 2 enfants Un abonnement gratuit à partir du 3e enfant
GUY VANHENGEL Ministre bruxellois des Finances, du Budget et des Relations extérieurese
OPEN VLD
AU BOULOT
AVEC NOS JEUNES BRUXELLOIS Le député bruxellois Stefan Cornelis estime que le problème des demandeurs d’emploi est l’une des prioritésclés pour cette législature. Un plaidoyer chaleureux pour une Bruxelles plus efficace et plus active. Vous avez été Président du CPAS à Uccle et vous êtes député bruxellois. Quels sont – à votre avis – les défis les plus importants de la politique de l’emploi à Bruxelles ? « Après Londres, Bruxelles est la deuxième métropole de l’Europe. Cependant, son économie est peu axée sur la création d’emplois pour les gens peu qualifiés. Il s’agit d’une situation paradoxale, car nous avons un bassin d’emploi très solide avec plus de 720.000 emplois. En même temps, l’économie bruxelloise est principalement orientée vers une économie de service avec un caractère administratif explicite. Il en résulte que le type de vacances que l’on y retrouve est plutôt destiné aux gens hautement éduqués et multilingues. Par conséquent, la proportion de travailleurs moins qualifiés diminue année après année. De plus, la problématique de l’emploi se révèle très complexe pour les nouveaux arrivants – qui ont souvent des difficultés sur le marché du travail – et les gens peu qualifiés – étant donnée qu’ils manquent souvent de la connaissance et de la formation. Cela nécessite un soutien accru pour ces personnes, qui sont souvent le plus éloignées du marché tu travail. La majorité de ces chômeurs, quand ils ont été inactif pendant trop longtemps, tombent dans l’assistance CPAS potentielle. Les CPAS doivent pourtant être considérés comme un instrument utile est indispensable LIBERALE Nieuwsbrief
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« Malgré une économie bruxelloise florissante, les gens peu qualifiés ont du mal à trouver de l’emploi » STEFAN CORNELIS député bruxellois
qui se prête excellemment à être utilisé comme un stimulateur de notre politique de l’emploi tout en réintégrant des gens au marché du travail. En d’autres mots : assister, guider, et activer. » Y existe-t-il des alternatives pour les gens peu qualifiés ? « Bien sûr. C’est notre devoir de promouvoir plus activement certains secteurs de « main d’œuvre ». Pensons notamment aux secteurs de l’horéca et du tourisme. Beaucoup de gens défavorisés y trouvent de l’emploi. Voilà pourquoi je plaide pour une stimulation du secteur du tourisme, qui représente actuellement 3,4% de notre économie ! En comparaison avec d’autres métropole européennes comme Vienne, nous n’utilisons pas assez le potentiel que le secteur nous offre. Nous ne pouvons pas rater cette opportunité. » Comment la Région pourrait-elle le faire ? « La 6ième réforme de l’Etat donne à la Région plus de moyens et d’instruments. Notre espoir réside notamment en les « pararégionaux » afin d’investir davantage dans le tourisme grâce à une approche cohérente et dynamique. Il y a encore d’autres initiatives régionales qui témoignent d’une approche dynamique et créative de la part du gouvernement bruxellois. Je pense à la construction du nouveau centre de congrès au Heysel, le nouveau stade, le temple de la bière à la Bourse ou encore le musée dans l’ancien garage Citroën. Tous ces projets offrent au secteur de bel-
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les perspectives d’avenir, malgré les économies fédérales actuelles au niveau de nos autres institutions culturelles. » Quels sont les obstacles les plus importants ? «Nous constatons que les différents emplois dans le secteur de l’horéca et du tourisme figurent sur la liste des professions en pénurie. Il semble donc y avoir un décalage entre l’offre et la demande sur le marché du travail. Plusieurs études démontrent qu’il y a trop peu de postes vacants et se réfèrent en même temps à l’idée négative que les demandeurs d’emploi ont à propos des conditions de travail dans ces secteurs. » Comment résoudre la situation ? Il y a plusieurs solutions. Mais l’une des plus importantes réside au niveau de l’éducation : le mix important entre la théorie et l’expérience pratique. Ce système de « temps d’apprentissage » répond parfaitement aux besoins de nos jeunes. Selon Syntra, 85% des apprentis trouvent un emploi immédiatement après la formation. Les employeurs aussi évaluent ce système positivement car les jeunes sont plus motivés. Je pense surtout aux secteurs de la construction, les soins et l’horéca. Il s’agit ici de professions en pénurie ! Le « temps d’apprentissage » est donc un outil idéal, car il effectue efficacement la liaison entre l’éducation et le marché du travail. C’est une opportunité unique ; et il en faut davantage à Bruxelles, des opportunités.
HOT SPOT
SCHEUTBOS
Molenbeek-Saint-Jean L’endroit préféré de Khadija Zamouri Quand on circule régulièrement le long du Boulevard Mettewie on connait sans aucun doute le petit carré de verdure juste à côté de la pompe à essence. Vous y êtes-vous déjà arrêtés? Ce n’est que le prologue d’un magnifique bout de nature qui se cache derrière. Avec ses 50 hectares, Scheutbos est assez grand pour faire de belles promenades sans qu’il y ait trop d’affluence. C’est aussi un endroit rêvé pour les enfants : grâce aux sentiers boisés ils peuvent s’imaginer étant de vrais aventuriers. Les ponts suspendus, les toboggans, les murs d’escalade, connaissent un véritable succès auprès des plus jeunes. Mais les randonneurs ne restent certainement pas sur leur faim avec les panoramas à couper le souffle, une immense variété de faune et de flore et les impressionnants bœufs Galloway. Les potagers en périphérie du Scheutbos ne remplissent pas seulement une fonction récréative, ils renforcent également le tissu social local. Jan Gypers, qui à l’époque était échevin de l’environnement, avait décidé il y a quelques années de s’attaquer au potagers : la construction en « patchwork » furent supprimés et une certaine uniformité fût mise en place. Il en a fallu de peu pour que Scheutbos disparaisse à cause de l’urbanisation de notre ville. Heureusement ces plans n’ont jamais vu le jour et on peut encore toujours profiter de ce magnifique coin de nature.
KHADIJA ZAMOURI députée bruxelloise
OPEN VLD
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MAGRITTE Ma liste de personnalités préférées est remplie de Bruxellois mais si je devais n’en choisir qu’un ce serait René Magritte. Il est évidemment le porte-drapeau du surréalisme à la belge mais ce qui a vraiment facilité mon choix est son lieu de naissance. Tout comme moi, il est originaire de Jette. C’est agréable de savoir qu’un personnage illustre telle que Magritte puisse venir d’une commune relativement inconnue comme Jette, le village dans la ville. Mon admiration pour lui a débuté après une visite à la Maison-Musée Magritte dans la rue Esseghem, où il a résidé pendant 24 ans. En regardant ses œuvres d’art on se rend facilement compte à quel point c’était un homme du monde, très sophistiqué et citadin. Ceci ne se ressent absolument pas quand on regarde la maison qu’il occupait : une modeste maison de ville avec un petit séjour, une cage d’escalier étroite, une arrière-cuisine et un jardin avec un petit abri de jardin qu’il utilisait comme atelier de peinture. Je trouve ça très attendrissant qu’un endroit pareil à Bruxelles ait pu être le décor où de tels chefs d’œuvre ont été créés et cela prouve que ce qu’il faisait venait du cœur. Le projet d’étendre le Musée Magritte
à Jette avec un musée d’art abstrait peut donc compter sur tout mon soutien. Grâce à ce projet, Jette pourra offrir aux visiteurs un voyage à travers la vie de Magritte et les deux mouvements artistiques qui ont marqué le 20ème siècle – le surréalisme et l’art abstrait – avec dans le rôle principal Magritte en personne. Ce projet sera financé en grande partie par des fonds propres et l’aide de la commune. En tant que ministre de la Culture et de Bruxelles je compte bien œuvrer à la réalisation de ce projet, en collaboration avec les autres pouvoirs publics. Mon souhait est que ceci résultera en une meilleure collaboration avec le Musée Magritte sur le Mont des Arts, pour pouvoir offrir ces deux lieux dans un seul programme aux touristes. Quand il ne peignait pas, Magritte était souvent à la Fleur en Papier Doré, un vieux café au cœur de Bruxelles, mais également le lieu de rencontre de l’avant-garde bruxelloise dans l’entre-deux-guerres. Je l’imagine prendre l’un ou l’autre tram pour faire le trajet de sa résidence jettoise vers le centre pour boire sa Gueuze. Je ressens un vrai sentiment de joie quand je pense que je parcours ce même trajet de temps en temps.
SVEN GATZ ministre flamand de la Culture, des Médias, de la Jeunesse et de Bruxelles
LIBERALE Nieuwsbrief
EEL ANN BRdeUetSséSnatrice
an députée flam
Des fonds flamands supplémentaires pour la stimulation linguistique des élèves allophones
«S
uite à la crise migratoire que nous connaissons en ce moment, le Parlement flamand a adopté un décret d’urgence qui permet aux écoles accueillant beaucoup de primo-arrivants parlant une autre langue, de bénéficier d’un soutien financier supplémentaire », nous dit Ann Brusseel, membre de la Commission de l’Education du Parlement flamand. Pour chaque enfant parlant une autre
langue et arrivant en Belgique qui est inscrit dans une école maternelle, en Flandre ou à Bruxelles, avant le 1 février, les écoles reçoivent 950 euros supplémentaires. Avec cet argent les écoles pourront engager du personnel afin de mieux aider ces primo-arrivants à apprendre le néerlandais. « De plus, j’insiste sur l’organisation du cours spécifiques pour l’apprentissage du « néerlandais pour allophones » dans le curriculum des futurs
enseignants. Pour beaucoup d’enseignants il est difficile de faire progresser des enfants avec de sérieuses lacunes en néerlandais. Ils ne savent souvent pas comment s’y prendre. Mais c’est pourtant parfaitement possible, il faut simplement savoir comment s’y prendre. Et ça s’apprend. De plus, il est prouvé que le jeune âge des enfants facilite l’apprentissage d’une langue. Nous ne pouvons pas laisser passer des telles opportunités ».
Changeons la VGC en NGC Les députés bruxellois René Coppens et Stefan Cornelis ont déposé une proposition de changement de nom de la ‘Vlaamse Gemeenschapscommissie’ (VGC) en ‘Nederlandstalige Gemeenschapscommissie’ (NGC) car selon eux, la dénomination actuelle est insatisfaisante et ne correspond pas à la réalité. Coppens et Cornelis souhaitent, par le biais de cette proposition démontrer que notre Commission Communautaire ne représente pas seulement tous les Flamands à Bruxelles mais tous les néerlandophones et ainsi que tous les Bruxellois qui font appel aux services proposés en néerlandais à Bruxelles. La proposition a pour but d’engager un débat au sein de la VGC autour de ce sujet.
RENE COPPENS député bruxellois
Investissement dans le sport à Bruxelles Quote Notre mission est de rendre Bruxelles plus ouverte et tolérante et non d’alimenter la polémique (contre-productive).
ANNEMIE NEYTS ministre d’Etat
L’accord gouvernemental flamand prévoit un examen des possibilités d’investissements dans l’infrastructure sportive à Bruxelles. Bien que les membres de la N-VA au sein de la VGC affirment qu’un centre Bloso verra encore le jour avant la fin de cette législature, la réponse du ministre des Sports Philippe Muyters (NV-A) à la question posée par Lionel Bajart laisse penser le contraire. D’après la réponse du ministre, l’étude des possibilités aura
certainement lieu mais cette même réponse n’a donné aucune certitude à propos de l’installation d’un centre Bloso à Bruxelles. Selon Lionel Bajart, le plus important n’est pas la construction d’un nouveau centre mais plutôt la volonté du gouvernement flamand d’investir dans le sport à Bruxelles. Les besoins sont réels et le gouvernement flamand doit donc prendre ses responsabilités dans ce dossier.
LIONEL BAJART
député flamand OPEN VLD
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D’ICI 2044 LES TRANSPORTS EN COMMUN CIRCULERONT LE LONG DE L’EAU. CARLA DEJONGHE députée bruxelloise
A
vrai dire, je ne crois pas vraiment dans des visions futuristes de science-fiction. Selon moi, Bruxelles en 2044 ressemblera plus au Bruxelles de 2016 qu’il n’y aura des différences. La Grand-Place sera encore toujours recouverte de pavés, on entendra encore toujours parler des centaines de langues en rue et Bruxelles sera toujours aussi dynamique qu’aujourd’hui. A en croire les chiffres, Bruxelles comptera 400.000 personnes de plus d’ici 2040. Ce chiffre est incroyable mais toutes ces personnes n’habiteront pas à Bruxelles, elles utiliseront notre ville pour y travailler, y entreprendre et s’y divertir. Nous devons tout mettre en œuvre pour les inciter à laisser leur voiture à la maison en leur proposant un réseau de train, tram et bus qui les amène immédiatement au centre de la ville. Le réseau souterrain qui s’étendra d’ici là jusqu’au nord et idéalement aussi vers le sud de Bruxelles, deviendra l’épine dorsale du réseau de transports en commun. Les lignes de trams et de bus desserviront le reste de la ville depuis le centre et permettront aux navetteurs et aux Bruxellois de
continuer leur voyage en toute facilité. Bruxelles a également besoin de plus d’habitations de classe moyenne. Ceci pourrait être réalisé à l’horizon 2044 sur le site de Schaerbeek Formation. Cette grande parcelle possède non seulement un grand nombre d’habitations variées, des nouvelles écoles, des crèches et de nombreux autres services. On y a également profité de l’opportunité de développer le transport en commun sur l’eau. Schaerbeek est un des premiers arrêts du « bus amphibie » qui relie Vilvorde City au quartier Dansaert. Il est possible qu’en 2044, le centre-ville de la capitale se trouvera ailleurs . Quand le projet Neo au Heysel sera réalisé (comprenant le stade et toutes les commodités l’entourant), une partie de l’activité économique de notre Région se déplacera et se concentrera sur ce site. Il faut y anticiper. Quoiqu’il en soit, pour ce qui de cet avenir, je suis confiante. Ces dernières années, la Région de Bruxelles-Capitale a retrouvé un nouvel élan. En tout cas, d’ici là, rien ne nous empêche de rédiger un beau chapitre pour l’avenir DEJONGHE de Bruxelles. CARLA Brussels Parlementslid
En bref
Cours de NEERLANDAIS ECOLE WILLEMSFONDS
L’HISTOIRE
Oui, apprendre le néerlandais est plus facile que vous ne le pensez.
Les origines de nos « Cours de néerlandais » remontent à 1880. Cette année-là, le Willemsfonds de Bruxelles décida d’organiser des cours de néerlandais. Des annonces parurent dans divers journaux. Les retombées furent immédiates avec 140 inscrits! Les cours avaient lieu dans les locaux de l’Ecole communale n° 10 de la Rue de Rollebeek. La popularité de ces cours ne cessa de croître jusqu’à nos jours. L’école fut officiellement reconnue par le “Ministère de l’éducation publique” le 27-09-1937. De nos jours, nous dispensons des cours pour environ 1000 élèves enthousiastes par an. Ce succès est dû à plusieurs facteurs dont la qualité de nos cours et notre approche didactique ainsi que la nécessité toujours croissante de connaître les deux langues nationales pour pouvoir trouver un emploi. C’est aussi le premier pas vers l’intégration.
LES COURS
Les cours s’adressent: aux personnes qui n’ont encore aucune connaissance du néerlandais (= débutants) ; à ceux qui ont déjà un certain niveau et qui veulent progresser ; aux personnes de niveau « approfondi » qui désirent perfectionner et entretenir leur néerlandais. Les participants sont donc répartis dans plusieurs groupes d’élèves d’après leur connaissance (10 niveaux différents au total). Plusieurs formules s’offrent à vous. CONTACT Tél : 02/513.47.55 (DIM de 9h à 12h30 / LU, MA, ME et JE de 18h à 21h30 / LU, MA et VE de 9h30 à 12h.) Fax : 02/513.12.82 Courriel : willemsfondscours@skynet.be Directeur : M. Santiago Nobus
COURS NORMAL
COURS ACCELERES
Ces cours se donnent 1 fois 3 heures par semaine de septembre à juin. Niveaux « débutant » et « moyen » (du niveau 1 au 6) Niveau « approfondi » (du 7 au 10) Le dimanche de 9h20 à 12h00 En semaine en soirée de 18h10 à 20h50
Ces cours accélérés s’adressent aux débutants, ainsi qu’aux niveaux 2, 3 et 4 (+ niv.5 en février). En soirée 2 fois 3 heures par semaine d’octobre à janvier Horaire : de 18h10 à 21h25 d’octobre à décembre et de 18h10 à 20h50 en janvier En soirée 2 fois 3 heures par semaine de février à juin Horaire : de 18h10 à 20h50 de février à juin
1 FOIS PAR SEMAINE
2 FOIS PAR SEMAINE
Magazine LIBÉRAL
NEWSFLASH
CARLA
NEWS FLASH
SVEN GATZ Ministre flamand de la Culture, des Médias, de la Jeunesse et de Bruxelles
DEJONGHE deputée bruxelloise
La réforme fiscale bruxelloise est une bonne mesure pour les personnes vivant isolées, qui représentent la moitié des ménages à Bruxelles. Elles seront avantagées par la suppression de la taxe régionale, un abattement plus élevé, une réduction sur l’impôt des personnes physiques, … Finalement, bonne nouvelle pour tous les Bruxellois!
Partout où la culture est à l’arrêt, la vie s’arrête. Sous le joug du niveau 4, Bruxelles n’était pas une belle ville. La ville a besoin de culture, tout comme il faut du sel sur les pommes de terre, du sucre dans le riz au lait ou encore de l’alcool dans la bière. Merci, institutions culturelles ! Merci d’avoir repris aussi rapidement que possible le cours de la vie normale.
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Les dernières semaines, beaucoup de politiciens ont manqué l’opportunité de se taire. Gardons notre sang-froid. Rien ne sert de crier fort, il faut garder l’esprit tranquille qui permet de s’écouter. Bruxelles mérite plus que l’image qu’on a créée de notre ville. Rassemblons-nous pour montrer la beauté de notre capitale au KHADIJA ZAMOURI députée bruxelloise
Réné Coppens fonde un conseil culturel à Ganshoren Le mercredi 25 novembre, le premier conseil culturel néerlandophone a été instauré. Il s’agit d’une initiative de l’échevin pour la Culture néerlandophone, René Coppens. La tâche principale de ce conseil sera de conseiller la municipalité à propos de questions culturelles. « Nous ambitionnons de réaliser une politique culturelle qui sera sans aucun doute bénéfique pour tous », dit René Coppens. RENE COPPENS député bruxellois
Magazine LIBERAL
NEWSFLASH
Depuis la Place De Brouckère via le Boulevard Anspach jusqu’à la Place Fontainas : à partir du printemps 2016, les boulevards centraux et leurs façades subiront une métamorphose gigantesque. Avec cette transformation, les Bruxellois obtiendront ce qu’ils méritent : une capitale avec un centre dynamique et attractif.
« Il est clair que le gouvernement bruxellois mène une stratégie ambitieuse qui se pose pour but d’encourager l’entrepreunariat à travers une simplification administrative et un monitoring rigoureux. Il faut à la Région une vision à long terme, inspirée de la stratégie 2025, combinée d’un mix de rendements à court terme pour les entreprises. »
ELS AMPE députée bruxelloise échevine de la Ville de Bruxelles
STEFAN CORNELIS député bruxellois
ANN BRUSSEEL Membre du Parlement flamand et sénatrice
« Le métier de professeur est crucial pour notre société. Car nos professeurs investissent dans le seul bien sur lequel nous pouvons compter à long terme : les jeunes talents. Mais être professeur n’est pas toujours facile. Voilà pourquoi je veux écouter les avis des professeurs pour véritablement comprendre leur profession via une enquête que j’ai lancée qui me servira dans mon action parlementaire afin d’améliorer leur action quotidienne. »
La promotion culturelle n’a pas de limites linguistiques. Une culture unilingue : les acteurs culturels bruxellois ne sont pas partis prenants. La culture n’est ni strictement néerlandophone, ni francophone. Au contraire, la culture unit les gens. En effet : la revendication linguistique restreint la culture en son potentiel. Voilà pourquoi Lionel Bajart propose de considérer la culture comme un dispositif, et non comme un but en soi, de sorte que les acteurs culturelles puissent agrandir leur public. Ou encore : « la culture dépasse les soi-disants LIONEL barrières linguistiques. » BAJART Membre du Parlement flamand
Saviez-vous que … La suppression du bonus logement n’entraîne, toutes proportions gardées, pas d’inconvénients pour les ménages à doubles revenus, puisqu’outre l’abattement majoré, ils bénéficient deux fois de la diminution de l’impôt des personnes physiques, de 1,5%. Une réduction d’impôt qui d’ailleurs se poursuivra, même si le crédit hypothécaire est remboursé ! GUY VANHENGEL Ministre bruxellois des Finances, du Budget et des Relations extérieures
2016 MEILLEURS VOEUX Open Vld Bruxelles vous souhaiteà
Une merveilleuse année 2016
Magazine LIBÉRAL