BXL Lib

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BELGIE(N) - BELGIQUE

Magazine libéral - sept. - 2015

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E.R. Johan Basiliades, Rue du Lombard 57, 1000 Bruxelles; Bureau de dépot Bruxelles X - Trimesteriel sept 2015 P 916659

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03 oct. de 17h30 à 22 h

Guy Vanhengel Magazine LIBÉRAL


Bruxelles

Etat des lieux des ECOLES BRUXELLOISES La croissance démographique durant la dernière décennie a engendré une pression plus élevée sur la capacité des écoles en Région de Bruxelles-Capitale.

Plus de gens Les perspectives démographiques et les implications pour l’éducation de Bruxelles sont connues depuis des années. L’Institut Bruxellois de Statistique et d’Analyse compte 1.163 millions d’habitants en Région de BruxellesCapitale, et indique que la croissance démographique attendue est supérieure à celle de la Flandre et de la Wallonie. Et ce malgré un léger ralentissement en 2013 et en 2014 (+ 0,8%). L’équilibre naturel de la Région reste très élevé en raison d’un important excédent de naissance. Ceci s’explique par un rajeunissement de la population bruxelloise.

Magazine LIBERAL

Le Bureau fédéral du Plan prévoit une augmentation de la population d’ici 2060 dans la Région de Bruxelles-Capitale avec 14% par rapport au chiffre actuel, soit environ 165 000 personnes de plus. Cette pression démographique résulte en une demande plus importante pour l’enseignement néerlandophone que l’offre existante. Plus de succès De plus en plus de familles bruxelloises reconnaissent la qualité exceptionnelle de l’éducation néerlandophone. L’enseignement néerlandophone sert de levier pour l’avenir de nombreux jeunes à Bruxelles. La plupart des jeunes gens qui étudient dans


Bruxelles

Bruxelles

l’enseignement néerlandophone ont le potentiel de devenir trilingue (français, néerlandais et anglais) ou d’être multilingue, ce qui est évidemment un atout pour leur carrière professionnelle et de leur attractivité sur le marché du travail. En dehors de la croissance démographique, le succès de l’enseignement néerlandophone est une autre explication du manque de places. Plus d’investissements « Il y a donc lieu d’investir dans la capacité et dans une infrastructure supplémentaire pour l’enseignement à Bruxelles, » explique le Ministre Guy Vanhengel. « Des injections financières ont d’ailleurs déjà été faites ! ». Stefan Cornelis, membre du Parlement bruxellois ajoute : « Malgré la crise économique et financière, qui a bien sûr pesé lourd sur le budget, les écoles néerlandophones, par exemple à Uccle, Saint-Gilles et à Ixelles ont été substantiellement soutenues au niveau des investissements.

Plus de reconnaissance pour chaque talent En dehors du défi de la capacité, on constate aussi qu’il existe un problème au niveau du choix des études des jeunes bruxellois. « Plus que dans les autres régions, les jeunes sont enclins à choisir des études d’enseignement secondaire général, même si leurs talents peuvent être mieux développés dans l’enseignement technique ou professionnel », remarque Khadija Zamouri, membre du Parlement bruxellois. Ann Brusseel, membre du Parlement flamand confirme : « Il faut valoriser chaque branche d’étude, surtout si on sait que le marché de travail demande à haute voix de bons techniciens. » Ce double défi inspire les libéraux bruxellois à développer une vision pour un enseignement nouveau, taillé sur mesure des compétences de chaque jeune talentueux. En d’autres termes : la bonne casquette pour la bonne personne.

Les défis de la capacité et du choix d’études sont les clés pour un enseignement amélioré.

ANN BRUSSEEL

Membre du Parlement flamand

GUY VANHENGEL

Ministre bruxellois des Finances, du Budget et des Relations extérieurese

KHADIJA ZAMOURI

Membre du Parlement bruxellois

Membre du Parlement bruxellois

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Bruxelles

A UN MUSÉE EN PLEIN AIR GRATUIT

u début du mois de novembre prochain, nous visiterons de nouveau en masse les cimetières. Le temps de s’attarder un moment sur la vie temporaire ou éternelle. Ce n’est pas évident d’y trouver une réponse à la question de savoir quel serait sens de la vie. Mais souvent, les cimetières belges sont aussi de vraies perles, avec des monuments funéraires prestigieux et des sculptures impressionnantes. En effet, des ambassadeurs des Beaux-Arts ! Cela vaut certainement pour le cimetière de Laeken, que certains désignent comme le « Père Lachaise » belge, mais aussi pour le cimetière de Bruxelles à Evere. Ce cimetière a été érigé au 19e siècle et donne l’impression d’un vrai parc. En d’autres termes : un berceau d’art funéraire remarquable. En dehors de tombeaux et de sculptures magnifiques, c’est aussi la dernière demeure de beaucoup d’architectes, d’artistes, de francs-maçons et d’aventuriers. On y retrouve les tombes de figures de proue bruxelloises comme Raymond Goethals ou Paul Vandenboeynants, mais aussi d’autres personnages remarquables comme la « fille illégitime de Napoléon » et certains des bourgmestres de Bruxelles les plus importants. Vous le voyez, une promenade à Bruxelles ne doit pas se limiter uniquement au centre-ville de la capitale. Il y a plus que de Brouckère, Anspach ou Max. L’entrée du cimetière est évidemment gratuit ou comme on le dit à Bruxelles : « C’est une pour Buls », héros libéral, enterré à ce même lieu. Cimetière de Laeken Parvis Notre Dame 1020 Laeken Cimetière de Bruxelles Avenue du Cimetière de Bruxelles 1140 Evere Ouverts du mardi à dimanche de 8h30 à 16h

Plus d’initiatives privés dans les parcs urbains les feront revivre. Magazine LIBERAL


Brussels Hoofdstedelijk Gewest

© Saskia Vanderstichele

La communauté flamande et française se tendent la main

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e ministre flamand de la Culture, de la Jeunesse, des Médias et de Bruxelles, Sven Gatz et la ministre francophone de la Culture, Joëlle Milquet lancent un Accord de Coopération culturel entre leurs communautés. Ainsi, les ministres ont décidé d’organiser ensemble un festival d’arts numériques à Flagey. « Ce n’est pas par hasard que nous organiserons ce festival à Flagey au mois de novembre prochain », souligne le ministre Gatz. « Comme centre culturel, Flagey est un véritable pionnier au niveau de la collaboration communautaire que nous ambitionnons. Nous voyons le festival numérique comme un événement large, couvrant de diverses disciplines. C’est lors de l’ouverture de la Biennale à Venise que la ministre Milquet et moi-même avons constaté que l’art numérique est le courant artistique de l’avenir. Voilà pourquoi nous avons à ce moment-là décidé de positionner cet art comme le point-phare de la coopération

A Bruxelles, on retrouve un climat idéal pour une coopération entre des initiatives flamands en francophones. culturelle entre la communauté flamande et française. Les deux communautés prévoient d’investir chacun 100.000 euros dans le festival d’arts numériques. Flagey coordonnera la première édition du festival quant au contenu. Dans un second temps le festival rassemblera de différents projets culturels venant de la société culturelle. A Bruxelles, on retrouve un climat idéal pour une coopération entre des initiatives flamands en francophones. Voilà pourquoi le festival des arts numériques sera le catalyseur par excellence pour donner corps à l’accord de coopération franco-flamande. Plus tard, cet accord sera également mis en

SVEN GATZ Ministre flamand de la Culture, de la Jeunesse, des Médias et de Bruxelles

Quote Dans les années 80, on critiquait moins l’individu qu’aujourd’hui.

ANNEMIE NEYTS Minister van staat

OPEN VLD


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Notre Région a besoin de jeunes techniquement qualifiés

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LIBERALE Nieuwsbrief

hadija Zamouri, Membre du Parlement bruxellois Il y a un peu plus d’un an, Khadija Zamouri a déménagé du Parlement flamand au Parlement s bruxellois. Ici, elle siège ter en me tigroupe n tant que chef de e 2c pour l’Open108VLD dans le Conseil de la Commission communautaire flamande et y suit entre autres l’éducation et les affaires Sociales. Au sein du Parlement bruxellois, elle est active dans la commission Logement et en tant que présidente de la Commission de la Santé dans la Commission communautaire commune. « Il s’agit de compétences à travers lesquelles on peut être près des citoyens. L’éducation est une compétence qui me tient particulièrement au cœur. Nous nous rendons tous compte combien il est important que nos enfants bénéficient d’une éducation de bon niveau, qu’ils soient multilingues mais surtout qu’ils puissent avoir un diplôme à la fin de leur carrière scolaire. C’est grâce à ce diplôme que les jeunes ont accès au marché de travail et qu’ils peuvent par conséquent acquérir un salaire. », explique Zamouri. Malheureusement, Bruxelles connaît un taux de chômage élevé auprès des jeunes. En effet, beaucoup de jeunes quittent l’école sans diplôme. Qu’est-ce qui est donc le problème ? Zamouri : « Dans certaines communes bruxelloises, les chiffres sont dramatiques, malgré le fait qu’on a constaté une tendance légèrement positive les dernières années. Il y a deux ans, 26,6% des jeunes à Bruxelles était sans emploi. Aujourd’hui, cette situation est légèrement meilleure, avec 24%. Une amélioration, certes, mais quand on voit que 18% de la population bruxelloise est au chômage, on se rend compte que les


jeunes sont bien représentés au sein de ce groupe. Pourtant, les jeunes sont notre avenir. Le fait qu’il y a encore tant de jeunes qui quittent l’école sans diplôme est principalement dû à un mauvais choix d’études. Ils en ont marre de l’école, tombent dans le soi-disant ‘système en cascade’ et sont démotivés ». « Le rapport de l’inspection de l’enseignement démontre qu’à Bruxelles, plus qu’en Flandre, les jeunes optent pour une étude dans l’enseignement secondaire général. Or, cet enseignement n’est pas un point final, au contraire : il constitue la base pour une éducation supérieure. Mais beaucoup de jeunes n’iront jamais à l’université ou à une haute école. Parallèlement, on constate qu’en enseignement secondaire général, beaucoup de jeunes doublent leur année. Les parents exigent que leur enfant décroche à tout prix un diplôme d’enseignement secondaire général, mais ils ne se rendent pas compte que le trajet d’enseignement ne s’arrête pas du tout à l’âge de 18 ans. Parfois, les études choisies sont simplement trop compliqués pour la personne en question, qui se voit par conséquent condamné à l’enseignement technique ou professionnel. L’étudiant y arrive complètement démotivé. Le choix pour l’enseignement technique ou professionnel devrait pour autant être un choix positif. Combien d’ingénieurs ont leur diplôme grâce à leur choix pour cet

Les possibilités qu’offre une éducation technique ou professionnelle sont trop peu connues. KHADIJA ZAMOURI Membre du parlement bruxellois

Brussels Hoofdstedelijk Gewest

1082cm

18 % van de Brusselse bevolking heeft geen werk

n, meer Veel Brusselse jongere voor dan in Vlaanderen, kiezen een ASO - richting

enseignement. Pensons par exemple aussi aux milliers techniciens de son ou de lumière qui s’appuient sur leur enseignement technique. Les jeunes, mais aussi leurs parents et les Centre d’encadrement pour élèves connaissent trop peu les possibilités professionnelles de l’enseignement technique et professionnel. Cette éducation est par conséquent souvent sousvalorisée. Les entreprises bruxelloises ont besoin de jeunes doués en technique. Mais nous connaissons également le système de combinaison d’études et de stage, à travers lequel les jeunes sont employés directement dans une entreprise. Ils combinent 1 ou 2 jours d’études avec un travail dans une entreprise. Il est remarquable que ces jeunes trouvent très souvent un emploi fixe après leurs études. Ou ils peuvent se perfectionner encore dans une branche technique particulière. Tandis que ce système existe depuis longtemps en Allemagne, il n’est pas encore entièrement appliqué chez nous. La raison ? Les parents sont peu familiers avec cette possibilité, ou elle a une image négative ou encore parce que les écoles ne veulent pas perdre des élèves. Cependant, nous sommes obligés de donner la priorité au bien-être de notre jeunesse, car c’est elle qui devra faire tourner l’économie bruxelloise dans l’avenir. Il faut par conséquent que les jeunes soient bien informés sur les possibilités d’éducation, tout en y impliquant le monde des entreprises. Ainsi, nous pouvons mieux adapter l’offre théorique à la demande socio-économique. Heureusement, les communautés, les régions, les centres d’éducation et les entreprises coopèrent de plus en plus », conclut Zamouri.

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VISION SUR L’ÉDUCATION

Le monde des entreprises peut faire les meilleures suggestions sur les compétences dont les jeunes doivent disposer s’ils veulent devenir de bons techniciens ou professionnels.

Les dernières années, les problèmes de capacité de l’enseignement à Bruxelles n’ont jamais été loin du centre du débat. Le manque de places disponibles : comment, combien et dans quelle commune aura-t-on un supplément ? Afin de répondre à ces questions, le ministre Guy Vanhengel suit de très près l’évolution démographique pour adresser le problème en question. Loin d’être le seul problème, la Commission de l’Eduction au Parlement flamand fait face à un tas de défis. Ann Brusseel, membre du Parlement flamand, essaie de les suivre de près. Tout d’abord, il y a la réforme de l’enseignement secondaire. « En nous servant d’une « analyse » de toutes les branches d’étude qui existent dans l’enseignement secondaire – que ce soit dans l’enseignement secondaire générale, technique ou professionnel – nous essayons de comprendre quelles études préparent nos élèves à (i) l’enseignement supérieur ou au (ii) marché de travail. De même, nous enquêtons comment les programmes de certaines études peuvent être optimalisés. Il est par conséquent crucial de mettre en place des structures et de déterminer quelles compétences et connaissances particulières nous voulons donner aux élèves. C’est notamment sur cette base qu’ils construisons leur avenir. J’estime que la réforme de l’enseignement doit également tenir compte de deux aspects : la créativité et le sens de l’entreprise (dans le sens le plus large du terme), » souligne Ann Brusseel. La député souhaite que nos jeunes puissent bénéficier d’un enseignement qui les motive de penser en dehors du cadre commun. « Avec une bonne dose de connaissance et de créativité, on sait mieux trouver sa place dans un monde qui change à une vitesse de lumière. » Pour notre capitale, une meilleure offre d’éducation technique et professionnelle est indispensable. Trop de jeunes quittent l’école sans diplôme, sans les compétences nécessaires, tandis que l’on a des difficultés à trouver de bons techniciens. Voilà pourquoi il faut miser sur de nouvelles branches d’études qui sont valorisées par les jeunes et leurs parents. En plus, pour Ann

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Brusseel, il faut impliquer tous les secteurs du marché de travail dans la réforme. « Le monde des entreprises peut faire les meilleures suggestions sur les compétences dont les jeunes doivent disposer s’ils veulent devenir de bons techniciens ou professionnels. La collaboration entre les entreprises et les écoles est absolument crucial si on veut établir des branches d’études taillées sur mesure du marché de travail. » Un autre thème important consiste en une meilleure orientation vers l’enseignement supérieur. Plein de débats ont déjà été ménés au Parlement flamand. Le taux de réussite des étudiants qui s’inscrivent en première année à l’université ou à l’haute école est en-dessous de la moitié. Ann Brusseel met l’accent sur de différentes mesure qui doivent être prises à ce sujet : tout d’abord, il faut mieux orienter les élèves dans l’enseignement secondaire, sur base de leur talents plutôt que de partir des compétences qu’ils possèdent moins bien. Deuxièmement, les élèves du troisième degré pourraient faire un meilleur choix d’étude s’il participent à un test d’orientation. Brusseel : « J’ai toujours souligné l’importance de savoir ce qu’on fait, tant en ce qui concerne le niveau de base qu’en ce qui concerne les matières qu’il faut vraiment étudier. La Ministre de l’Education actuelle suit ce raisonnement. » Entre temps, on a vu que les universités de Gand et de Louvain ont déjà implémenté un test d’orientation. « Je crois qu’il faut tout faire en sorte que tous les élèves participe cette année à un tel test. A part cela, il faut également travailler sur les tests d’admission pour certaines études. Ainsi, on peut donner à l’étudiant une bonne idée de ses capacités au début de l’année académique. Ceux qui constatent qu’ils ont peu de chances pour réussir auront donc la possibilité de combler certaines déficits ou bien de choisir d’autres études.

ANN BRUSSEEL Membre du parlement flamand pour Bruxelles et Sénatrice


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HOT SPOT

ON TOP OF THE WORLD

PARC DU CINQUANTENAIRE

Sa petite endroit préféré à Bruxelles

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l m’arrive souvent d’accueillir des amis étrangers à Bruxelles. Je les guide fièrement à travers les beautés de notre capitale. Personnellement, il existe un endroit qui doit impérativement faire partie de cette visite : le Musée Royal de l’Armée et de l’Histoire Militaire. La collections exceptionnelle s’y visite gratuitement, et l’on y retrouve l’un des endroits rares à la capitale où un ascenseur et seulement quelques escaliers vous séparent des ‘arcades’ qui offrent un panorama impressionnant sur Bruxelles. A chaque reprise, la vue m’épate encore, tout comme elle le fait à mes compagnons. Le Skycafé, tout près, est l’endroit idéal pour conclure la visite autour d’un apéritif ou d’un café. On s’y retrouve littéralement au milieu des avions ! Pratique : Le Musée Royal de l’Armée et de l’Histoire Militaire – 3, Parc du Cinquantenaire, 1000 Bruxelles. Ouvert tous les jours, sauf lundi. Mardi-vendredi de 9h à 17h, les weekend, jours fériers et vacances scolaires de 10h à 18h. Attention : les Arcades sont fermées entre 12 et 13h.

CARLA DEJONGHE Membre du parlement bruxellois

OPEN VLD


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Dans chaque édition, nous mettons en avant un Bruxellois ‘libéral’ sous la devise « Bruxelles est plus bleue que vous ne le pensez ». Cette fois, le député bruxellois René Coppens parle avec René Willems, membre de la première heure du Willemsfonds. René Willems (°1934) et moi-même nous connaissons depuis quelque 45 ans. Je rencontre mon vieil ami chez lui, dans son appartement à l’étage supérieur à l’Avenue des Neuf Provinces à Ganshoren. Un panorama immense sur la capitale est le décor idéal pour penser aux bons vieux temps. Rapidement, nous parlons de notre idéologie libérale commune, nous reconnaissons l’importance de la culture et nous pensons à la première expérience de Monsieur Willems au sein du Willemsfonds, l’association socio-culturelle qui porte par hasard aussi son nom à lui. L’esprit libre Dans les yeux de René Willems, le libéralisme est la façon de vie la plus saine qui existe. Elle est fondée sur la libre pensée et la libre volonté. Il se demande de façon rhétorique comment il a été confronté au libéralisme. « En lisant beaucoup, entre autres sur l’Eglise et les royaumes de l’Ancien Régime. Alors je me suis rendu compte que l’esprit doit être libéré de tout ce qui entrave la pensée individuelle. Comme les dogmes qui nous ont été imposés pendant des siècles. Bien que je sois élevé dans un milieu catholique, je n’acceptais plus cela. Un amateur culturel passionné La littérature nous mène automatiquement à l’importance de la culture. « Mes parents m’ont appris le goût culturel », explique Willems. « Chez nous, on lisait quotidiennement. J’avais à peine douze ans quand j’ai accompagné ma mère au KVS. Et mon épouse et moi-même n’ont pas arrêté d’assister à des représentations. Là aussi, on sent le besoin de la liberté. Créer de la culture libère

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« La culture motive les gens à penser indépendamment. » les esprits, tout comme la vivre. Elle motive les gens à penser indépendamment. René Willems est aussi président de la Chambre de Rhétorique bruxelloise ‘t Mariacransken. Au Moyen-Age, les Rhétoriciens se profilaient comme des artistes non-conformistes, et ils le sont toujours. Un membre du Willemsfonds engagé Au sein du Willemsfonds, la culture et le libéralisme se tendent la main. « Ma première expérience avec le Willemsfonds était à l’âge de 17 ans », nous raconte René Willems. « Afin d’améliore ma connaissance de la langue anglaise, je m’étais inscrit à l’école du soir qu’organisait le Willemsfonds. Ce choix a été tout à fait arbitraire, mais il m’a porté beaucoup de chance. Mon professeur y était Constant De Pauw, le frère de Karel, qui était directeur des études linguistiques et commerciales du Willemsfonds à Bruxelles. » Depuis, René Willems s’est activement engagé au sein du Willemsfonds local et son école. D’abord comme professeur, ensuite comme maître d’études-éducateur. « L’école du Willemsfonds fut à l’époque la plus grande école du soir pour la promotion sociale à Bruxelles et est toujours reconnue pour ses ‘cours de néerlandais pour des étrangers’. La dispersion culturelles et l’enseignement linguistique visant l’intégration ont toujours été les points-phare du Willemsfonds. Nous pouvons en être fiers ! », conclut Willems.

RENE COPPENS

Membre du parlement bruxellois


L

ibérez les données ouvertes de leur carcan fermé

La capitale est le lieu par excellence où les start-up technologiques s’établissent. Il s’agit d’une tendance clairement positive, mais si on compare avec d’autres villes étrangère, il reste encore un grand effort de rattrapage à faire. Ceci est dû à l’absence d’une politique de ‘Données ouvertes’. Ces données ouvertes sont aussi vitales pour les start-up que l’oxygène pour l’homme. On ne peut pas créer une

application météorologique pour les smartphones si les données sur la météo ne sont pas gratuitement accessibles sur internet. Sans les données ouvertes, moins d’applications utiles. Ainsi, il est par exemple grand temps que la STIB et la SNCB mettent online les données sur la circulation des trams et des trains pour permettre aux entreprises technologiques à faire concurrence lors de la création d’une application qui informe l’utilisateur en temps réel sur son trajet optimal. Voilà pourquoi Els Ampe a insisté sur l’action

auprès du Secrétaire d’Etat bruxellois pour la Digitalisation. Il y aura enfin une législation appropriée qui oblige les autorités de mettre à disposition leurs données ouvertes. Oui à la synchronisation des feux rouges et les application de parking !

ELS AMPE Membre du parlement bruxellois

Des échos positifs du marché de travail De nouveaux chiffres d’Actiris nous apprennent que le taux de chômage à Bruxelles s’élève actuellement à 18,2%, par rapport à 20,30% l’année dernière. Même si le taux actuel est toujours dramatiquement haut, la tendance est claire : les politiques menées par le gouvernement précédent et actuel se traduisent en des résultats concrets au niveau de l’emploi. Il est certain que la nouvelle Stratégie 2025 de la Région de BruxellesCapitale – en collaboration avec la Région wallonne et flamande – renforcera encore cette politique. Stefan Cornelis : « Cette stratégie relancera davantage l’économie de sorte que Bruxelles puisse devenir le New York du 21e siècle ! ».

STEFAN CORNELIS Membre du parlement bruxellois

Une politique flamande des sports à Bruxelles

L'

initiative du ministre flamand du sport, Philippe Muyters (N-VA) visant à restructurer les fédérations sportives a suscité l’intérêt de Lionel Bajart. Bajart demande de ne pas perdre de vue le secteur sportif bruxellois et d’améliorer son fonctionnement là où il y a lieu. Les fédérations sportives jouent un rôle capital au niveau des subventions

et du contrôle et l’augmentation de qualité de clubs sportifs. A Bruxelles, environ 53% des clubs sportifs font partie d’une fédération sportive, tandis que ce chiffre est de 78% en Flandre. « La réforme des fédérations sportives est une opportunité unique pour faire en sorte que les sportifs bruxellois et leurs clubs reçoivent un support indispensable, » explique Bajart.

LIONEL BAJART Membre du parlement flamand pour Bruxelles

OPEN VLD

Brussels Hoofdstedelijk Gewest

Libérez les données ouvertes de leur carcan fermé


brussels hoofdstedelijk gewest

PERSPECTIVE

D’AVENIR

PAS DE PAROLES, DES ACTES!

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En général, les politiciens bénéficient de peu de patience de la part du public. Quand anticipent trop, on les reproche de ne pas concrétiser des réalisations promises. Quand ils prennent les rênes en main dès le premier jour, ils manquent de la vision parce qu’ils vivraient trop au jour le jour. Il y a maintenant un an – après des élections réussies – l’Open Vld est entré dans la coalition du gouvernement de la Région de Bruxelles-Capitale. Notre résultat électoral nous permettait d’envoyer pas moins que 6 élus au Parlement bruxellois. De plus, nous envoyions deux Bruxellois au Parlement flamand et nous avons en nos rangs un Ministre flamand. Je suis toujours très fier de l’excellent résultat de notre équipe bleue bruxelloise. Je sais bien que cette rubrique se prête normalement à donner une perspective d’avenir, mais permettez-moi de quand-même jeter un tout dernier regard en arrière. Même les esprits les plus critiques approuvent que depuis un an, le Gouvernement bruxellois mène une politique ambitieuse dont les premiers résultats commencent déjà à se manifester. Et ceci sans trop de rumeur, tout en travaillant dur en silence. Ou encore : pas de paroles, des actes ! Le fait qu’on ne nous entend pas toujours tous les jours ne veut pas dire que nous tournons nos

pouces. Au contraire, pour moi, la seule priorité est la réalisation d’un monde meilleurs pour les Bruxellois. Ce qui compte, ce sont les résultats concrets pour les citoyens de notre région. Et nous sommes en mesure de leur les présenter. En effet, il commence à être claire que grâce aux initiatives que nous initions en ce moment, la Bruxelles de 2020 aura une toute autre allure qu’aujourd’hui. En premier lieu, je pense à la réalisation de l’Eurostade, pour lequel nous avons pris des décision importantes. Ce stade, situé sur le Parking C, est un projet ambitieux qui servira de véritable carte de visite pour notre capitale et notre pays. Ainsi, Bruxelles sera toute prête à accueillir la fête du football de « Euro 2020 ».

Un autre projet-phare est l’ouverture du Temple de la Bière dans le magnifique ancien bâtiment de la Bourse au Boulevard Anspach. Ce boulevard, où le piéton est dorénavant roi, et qui est par conséquent devenu un autre hotspot de la capitale. Mais pensons également à l’exploitation de la zone du Canal, le musée au sein des bâtiments Citroën, NEO , le développement du site Reyers comme parc des médias, le prolongement du tracé de métro vers le Nord de Bruxelles, etc. Tout ceci ayant en tête, je dirais même que depuis l’Expo ’58, Bruxelles n’a plus connu une telle métamorphose. En avant vers 2020 !

GUY VANHENGEL Ministre bruxellois des Finances, du Budget et des Relations extérieures


En bref

EN BREF

Les yeux OUVERTS

A

vant l’introduction de la zone piétonne à Bruxelles, on avait déjà entendu des échos qu’elle améliorerait les « conditions de vie » des Bruxellois. Certains avançaient même qu’il s’agissait d’une intervention urbaine audacieuse, comparable à l’historique voûtement de la Senne. Quoi de neuf, alors ? Le bourgmestre de Brouckère (1848-1860) considérait l’amélioration des conditions de vie au sein de la capitale comme l’une des priorités absolues. Son successeur Fontainas (1860 -1863) s’occupait principalement d’urbanisme, tandis qu’Anspach était le père du voûtement de la Senne polluée. Difficile de savoir si ces bourgmestres du 19e siècle aiment l’accomplissement actuel des boulevards et des places qui portent leur nom. On ne le sait peut-être pas, mais tous les trois ont suivis les réunions préparatoires pour la zone piétonne de très près ! Ceux qui ont eu l’occasion de visiter le cabinet d’échevins d’Els Ampe, à l’Hôtel de Ville de Bruxelles y ont découvert leurs portraits expressifs aux murs. C’est précisément dans ce cabinet que les réunions importantes

pour la nouvelle zone piétonne ont eu lieu. Les portraits des bourgmestres ont une caractéristique particulière : les yeux vous suivent en permanence. N’importe où dans la pièce, leurs yeux vous regardent… presque comme la Joconde. Il est vrai que quand on se trouve entouré de tellement de personnalités mythiques, on réfléchit bien avant de prendre une décision importante !

ELS AMPE

Echevin de la Mobilité, des Travaux publics et du Parc automobile.

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MISE AU POINT

MIS E A PO U INT

CARLA DEJONGHE

« 1 ménage belge sur 3 se compose, aujourd’hui, d’une seule personne. Le groupe croissant de personnes vivant seules est divers : femmes, hommes, avec ou sans enfants, jeune et moins jeune,… C’est une réalité complexe. Je me bats pour défendre les intérêts de chaque citoyen belge qui habite seul. »

Membre du Parlement bruxellois

« L’éducation ne se limite pas au transfert d’informations. Un enseignement d’excellence ambitionne de transformer un jeune enfant en un citoyen doué, conscient, critique, engagé et émotif.»

RENE COPPENS Membre du Parlement bruxellois

«La meilleure recette pour prévenir que les jeunes se radicalisent est de leur donner une image de soi dont ils pourront être fiers et à travers de laquelle ils ressentent de l’appréciation. Il faut qu’ils se sentent appréciés dans notre société»

SVEN GATZ

Ministre flamand de la Culture, de la Jeunesse, des Médias et de Bruxelles

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« Plus encore que d’autres grandes villes belges, Bruxelles a une population diverse. La capitale est une véritable mosaïque de cultures et d’ethnies. En tant que libéral, je considère cela comme un défi. Je mène une politique taillée sur mesure de chacun, quel que soit son origine, sa religion ou son orientation sexuelle. »

Membre du Parlement flamand

BXLlib est la revue libérale et urbaine bruxelloise de l’Open VLD, les libéraux et démocrates flamands de Bruxelles. Cette revue - en français - paraît quatre fois par an. Si vous souhaitez la recevoir par la poste, il vous suffit de nous contacter et nous vous l’enverrons gratuitement. Si vous la recevez déjà et que vous ne voulez plus la recevoir, il vous suffit de nous le faire savoir et nous vous retirerons de notre liste d’adresses. Johan Basiliades, Sécrétaire du groupe politique Open VLD, Parlement bruxellois, Rue du Lombard 57, 1005 Bruxelles, Tél: 02/549.66.60, Fax 02/549.65.91 info@vldbrussel.be

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Ecole

Cours de NEERLANDAIS ECOLE WILLEMSFONDS

Oui, apprendre le néerlandais est plus facile que vous ne le pensez.

L’HISTOIRE

Les origines de nos « Cours de néerlandais » remontent à 1880. Cette année-là, le Willemsfonds de Bruxelles décida d’organiser des cours de néerlandais. Des annonces parurent dans divers journaux. Les retombées furent immédiates avec 140 inscrits! Les cours avaient lieu dans les locaux de l’Ecole communale n° 10 de la Rue de Rollebeek. La popularité de ces cours ne cessa de croître jusqu’à nos jours. L’école fut officiellement reconnue par le “Ministère de l’éducation publique” le 27-09-1937. De nos jours, nous dispensons des cours pour environ 1000 élèves enthousiastes par an. Ce succès est dû à plusieurs facteurs dont la qualité de nos cours et notre approche didactique ainsi que la nécessité toujours croissante de connaître les deux langues nationales pour pouvoir trouver un emploi. C’est aussi le premier pas vers l’intégration.

LES COURS

Les cours s’adressent: aux personnes qui n’ont encore aucune connaissance du néerlandais (= débutants) ; à ceux qui ont déjà un certain niveau et qui veulent progresser ; aux personnes de niveau « approfondi » qui désirent perfectionner et entretenir leur néerlandais. Les participants sont donc répartis dans plusieurs groupes d’élèves d’après leur connaissance (10 niveaux différents au total). Plusieurs formules s’offrent à vous. CONTACT Tél : 02/513.47.55 ( DIM de 9h à 12h30 / LU, MA, ME et JE de 18h à 21h30 / LU, MA et VE de 9h30 à 12h ) Fax : 02/513.12.82 Courriel : willemsfondscours@skynet.be Directeur : M. Santiago Nobus

COURS NORMAL

COURS ACCELERES

Ces cours se donnent 1 fois 3 heures par semaine de septembre à juin. Niveaux « débutant » et « moyen » (du niveau 1 au 6) Niveau « approfondi » (du 7 au 10) Le dimanche de 9h20 à 12h00 En semaine en soirée de 18h10 à 20h50

Ces cours accélérés s’adressent aux débutants, ainsi qu’aux niveaux 2, 3 et 4 (+ niv.5 en février). En soirée 2 fois 3 heures par semaine d’octobre à janvier Horaire : de 18h10 à 21h25 d’octobre à décembre et de 18h10 à 20h50 en janvier En soirée 2 fois 3 heures par semaine de février à juin Horaire : de 18h10 à 20h50 de février à juin

1 FOIS PAR SEMAINE

2 FOIS PAR SEMAINE

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BŒUF A LA BROCHE 03 octobre 2015 à partir de 17h30

Salle Ominisports, 300, Av. des anciens combattants, 1140 Evere

Venez déguster un délicieux bout de viande, accompagné d’un bon vin au festin annuel du Ministre Guy Vanhengel.

PETITDEJEUNER BLEU 27 septembre 2015, 9h – 13h

un s cartes pouraire : o v r e rv se ré Vous pouvezeuros par virement banc n du prix de € 16 655 5913. Après réceptiopar voie BE08 0012 1 es vous seront envoyées paiement, ell à la caisse : € 17,50 postale. Prix

Notez également le Brunch Bleu annuel! Avec comme invités spéciaux St. Nicolas et père fouettard

Cette année avec un large choix de cupcakes pour déguster sur place ou à emporter. En coopération avec : Willemsfonds Schaerbeek-Evere-St.Josse, Open Vld Schaerbeek, Open Vld Sint-Josse et Evere, Quentin van den Hove et Guy Vanhengel

Magazine LIBÉRAL


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