CHOISIR SON MÉTIER ET INTÉGRER LE SERVICE PUBLIC DE SOINS
50 QCM
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Santé l Social l Paramédical
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LES MÉTIERS QUI RECRUTENT (DU NIVEAU BREVET À BAC + 12...)
LES QUALITÉS ATTENDUES, CONSEILS ET TÉMOIGNAGES
DEVENIR INFIRMIER(E) UN CHOIX À FAIRE EN PLEINE CONSCIENCE
PROGRESSER, SE FORMER, VALIDER SES ACQUIS... COMMENT FAIRE ÉVOLUER SA CARRIÈRE N°2 - VOCATION SANTÉ-SOCIAL-PARAMÉDICAL
L E C A R N E T D ’A D R E S S E S P O U R PA S S E R À L’A C T I O N . . .
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Sommaire
LES MÉTIERS DU SERVICE PUBLIC DE SOINS.......................................................................................... 4 Sens de l’engagement et esprit d’équipe TRANCHES DE WEB.............................................................. 8 Marie, Perrine : elles partagent leur expérience DANS LES COULISSES D’UN CENTRE HOSPITALIER................................... 10 Le dossier pour plonger au cœur d’un hôpital et découvrir tous les métiers qui y sont exercés...
QUEL MÉTIER CHOISIR ?.............................................. 20 Ciblez votre futur métier selon votre niveau d’études et la durée de la formation visée PROGRESSER, SE FORMER, VALIDER SES ACQUIS... ................................................ 22 Comment faire évoluer sa carrière QUESTIONS ÉTHIQUES.................................................... 24 La mort est-elle un droit ?
CENTRES HOSPITALIERS RECHERCHENT CANDIDATS MOTIVÉS........................................................ 16 Les métiers qui recrutent, les qualités attendues
TESTEZ VOTRE CULTURE SANITAIRE ET SOCIALE !............................................................................. 26 Santé, hygiène de vie, bioéthique, protection sociale, handicap… 50 QCM pour réviser les thèmes sanitaires et sociaux
DEVENIR INFIRMIER(E)..................................................... 18 Un choix à faire en pleine conscience
LE CARNET D’ADRESSES............................................... 30 Pour passer à l’action !
Le service public préféré des français La pyramide des âges du secteur des soins se traduit désormais par un départ en retraite massif de très nombreux agents de la fonction publique hospitalière. Les recrutements seront donc nombreux dans les années à venir. Recruter les hommes et les femmes dont les établissements ont besoin est donc à la fois un défi et une ambition. Cette ambition, la Fédération hospitalière de France l’a faite sienne et s’est fixé comme priorité de faire connaître et aimer les métiers hospitaliers. Rappelons à ce sujet que l’hôpital reste aujourd’hui le service public préféré des Français. Un centre hospitalier nous a ouvert ses portes pour une enquête exceptionnelle. Les agents qui y exercent étant ceux qui parlent le mieux de leurs missions et de leurs motivations, nous sommes allés à leur rencontre. Quels métiers exercer à l’hôpital ? Découvrez-en la richesse et la variété à travers la parole de ces agents. Quels que soient votre profil et vos aspirations, dans la santé, il y a forcément un métier qui vous correspond. S’engager aujourd’hui dans la fonction publique hospitalière, c’est avoir la perspective d’un emploi durable, avec des valeurs fondées sur l’humain, au service de la communauté, dans tous les domaines de la santé : le soin, le médico-technique, le technique, le social, l’administratif, le management, l’ingénierie, la recherche… Travailler à l’hôpital, c’est également une chance car les évolutions de carrière ou les changements de métiers y sont possibles : promotions professionnelles, VAE, concours internes…
La Rédaction
Tout au long de l’année, suivez l’actualité des recrutements du service public sur la page /vocationservicepublic/ et sur le site expert :
Santé l Social l Paramédical Vocation Santé-Social-Paramédical est un numéro spécial du magazine Vocation Service Public © Dépôt légal n°2 Novembre 2017 - ISSN 2497-7519 Directeur de la publication et Éditeur : Antoine Ingold - antoine.ingold@gvsp.fr - Direction artistique : Boo Design scob.o@wanadoo.fr Publicité, opérations spéciales, annonces de recrutement : Tél. 09 52 31 16 53 - pub@gvsp.fr - Impression : SIEP - 77590 Bois le Roi GVSP : Sarl de presse au capital de 15 000 € - RCS Melun 507 936 169 - Siège social et Rédaction : 53, rue Saint-Merry - 77300 Fontainebleau Rédaction : Olivier Davon, Florence Leclair, Laure Martin, Pierre Rémond - Remerciements : Aurélie Bruscolini et les personnels du CH Sud Seineet-Marne - Photos : DR, Fotolia, iStock, 123rf, Pixabay - Site : www.vocationservicepublic.fr - Page Facebook : facebook.com/vocationservicepublic/
VOCATION SANTÉ-SOCIAL-PARAMÉDICAL
Les métiers du service public de soins :
sens de l’engagement et esprit d’équipe
Que vous souhaitiez être au contact des patients ou non, que vous ayez envie de poursuivre de longues études ou pas, que vous soyez plutôt à l’aise avec des dossiers, avec des outils ou avec un stéthoscope : dans le secteur de la santé, il y a forcément un métier qui vous correspond ! La pyramide des âges du secteur des soins se traduit désormais par un départ en retraite massif de très nombreux agents de la fonction publique hospitalière. Les recrutements seront donc aussi nombreux dans les années à venir. Recruter les hommes et les femmes dont les établissements ont besoin est donc à la fois un défi et une ambition. Cette ambition, la Fédération hospitalière de France l’a faite sienne et s’est fixé comme priorité de faire connaître et aimer les métiers hospitaliers. Rappelons à ce sujet que l’hôpital reste aujourd’hui le service public préféré des Français. Travailler à l’hôpital et dans les établissements sociaux et médico-sociaux suppose une réelle implication personnelle. Les valeurs de solidarité et d’accueil, les missions de soins, d’enseignement et de recherche au service des malades sont porteuses de sens et donc de richesse dans l’exercice professionnel. Tournés vers la modernité et le progrès, utilisant les technologies les plus pointues, ces établissements sont aussi et avant tout des entreprises fortement utilisatrices de main-d’œuvre et génératrices d’innombrables rapports humains. Conséquence, un point commun à tous les métiers : on travaille toujours en équipe ! Un baromètre récent portant sur l’engagement des agents de la fonction publique hospitalière montre des niveaux d’investissement des professionnels particulièrement élevés vis-à-vis de leur métier (97 %), des valeurs de service public (80 %) et de leur établissement (75 %).
Pour moi, l’hôpital public, c’est une valeur »
«
CARMEN K., COORDINATRICE DES SECRÉTARIATS MÉDICAUX AU CH SUD SEINE-ET-MARNE 4/
VOCATION SANTÉ-SOCIAL-PARAMÉDICAL n°2
LAURENCE R., RESPONSABLE DES ACHATS AU CH SUD SEINE-ET-MARNE « Nous participons, de manière indirecte puisque nous ne sommes pas au chevet du patient, au fonctionnement de l’hôpital. Nous sommes à leur service. Si nous n’étions pas là, l’hôpital ne fonctionnerait pas puisque nous apportons tout ce qui est fournitures, services, logistique, sécurité… Tout cela dans le but de satisfaire les patients mais aussi les utilisateurs, qui sont au plus près du patient, c’est-à-dire les médecins, les infirmières, les aides-soignants, les équipes d’entretien, les brancardiers, bref, tous ceux qui sont vraiment à proximité du patient. Nous, nous sommes en retrait, alors on ne pense pas forcément à nous dans l’établissement, mais si on n’était pas là, le système fonctionnerait mal. Ma volonté, c’est de participer au bien-être du patient. Dans le milieu hospitalier, au bout il y a un service rendu et c’est mon objectif. » QUESTION À PASCAL T., CHEF DU PERSONNEL D’UNE RÉSIDENCE POUR PERSONNES ÂGÉES À PARIS : QUELLES SONT LES QUALITÉS PERSONNELLES NÉCESSAIRES POUR TRAVAILLER DANS UN CH OU UN EHPAD ? « En dehors des compétences professionnelles liées au diplôme, nous recrutons les agents dont il semble que les qualités personnelles seront en adéquation avec les missions qu’ils exerceront. Ces qualités personnelles sont : un bon contact, une idée précise de la relation à un public particulier (personnes âgées, personnes handicapées, personnes en difficultés sociales, économiques et familiales, etc.) et le recul nécessaire pour faire face à ces situations. Il faut aussi – et nous essayons de le détecter notamment chez les aides-soignants – savoir ce que les candidats peuvent tirer de leurs centres d’intérêt ou de leurs loisirs personnels, pour créer des ateliers d’animation par exemple, ou simplement nouer des relations avec les patients. Dans les métiers liés au service à la personne, le recrutement va donc se faire en fonction des expériences passées du candidat. Pour les candidats aux postes d’infirmier, d’aide-soignant ou de travailleur social, l’expérience professionnelle ou les différents stages donnent une bonne indication sur la capacité du candidat à intégrer une équipe. Au final, il n’y a pas de profil type pour travailler dans un EHPAD ou un CH. Il n’y a qu’une succession de comportements et de signes qui indiquent au recruteur que la personne qui pose sa candidature a la volonté chevillée au corps de tout faire pour améliorer sans cesse le confort ou la situation de la personne accueillie et la respecter comme toute autre personne sans lien avec son état de santé ou de dépendance. » Plus d’infos sur
LES MÉTIERS DU SERVICE PUBLIC DE SOINS
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La ressource humaine est la première ressource du service public de la santé »
FRÉDÉRIC VALLETOUX PRÉSIDENT DE LA FÉDÉRATION HOSPITALIÈRE FRANÇAISE VANESSA G., ASSISTANTE MÉDICOADMINISTRATIVE « Ce qui me plaît, ce qui fait qu’un service fonctionne bien, c’est le travail d’équipe. Main dans la main avec les médecins, les infirmières… »
HÉLÈNE S., ASSISTANTE SOCIALE « Ici on travaille dans chaque service avec une équipe pluridisciplinaire, avec des échanges qui sont riches sur les évaluations que l’on peut faire. La richesse, c’est cet échange entre personnes de formations différentes. »
MÉLODIE N., ERGONOME « Moi j’ai choisi l’hôpital, parce que j’ai le sentiment fort d’aider les autres même sans être directement au contact des patients. On travaille en équipe pluridisciplinaire avec les ressources humaines, et avec la coordination générale des soins. »
SOPHIE R., SECRÉTAIRE MÉDICALE ET COORDINATRICE « On est la cheville entre les médecins et la direction, on passe souvent par nous. »
VÉRONIQUE D. ET MARIELLE S. SERVICE FACTURATION « L’hôpital, c’est dur mais intéressant car on a beaucoup de contact avec les autres, personnels hospitaliers et patients. Chaque cas est particulier, il faut essayer de régler au mieux les problèmes des gens en collaboration avec les assistantes sociales. »
8 BONNES RAISONS DE CHOISIR L’HÔPITAL n 0, c’est le nombre d’agents hospitaliers qui travaillent exclusivement seuls. À l’hôpital, l’organisation du travail est toujours pluriprofessionnelle pour permettre une prise en charge de toutes les situations des patients. Travailler à l’hôpital, c’est s’enrichir des autres et enrichir les autres. n 1,7 : c’est le coefficient par lequel a été multipliée la profession infirmière en 20 ans, soit un rythme bien supérieur à celui de la croissance de la population. (Source : Drees, 2011) Travailler à l’hôpital, c’est choisir un secteur qui recrute. n 32,5 : c’est le nombre d’heures de travail hebdomadaires – rémunérées 35 h – pour les personnels hospitaliers en horaires de nuit. (Source : Légifrance/Journal officiel) Travailler à l’hôpital, c’est bénéficier d’une reconnaissance de la pénibilité du travail de nuit. n 101 : c’est le nombre de premières mondiales médicales réalisées par les hôpitaux depuis 1958. (Source : Conférence des DG de CHU) Travailler à l’hôpital, c’est participer à l’aventure de la recherche et de l’innovation.
n 2013 : c’est l’année de signa-
ture du protocole d’accord relatif à l’égalité professionnelle entre les femmes et les hommes dans la fonction publique hospitalière. Travailler à l’hôpital, c’est avoir la garantie de l’égalité de salaire hommes/femmes. n 2013 : c’est l’année de l’accord-cadre relatif à la prévention des risques psycho-sociaux dans la fonction publique. Travailler à l’hôpital, c’est être protégé des risques professionnels. n 2015 : c’est l’année de la finalisation de l’accord-cadre relatif à la qualité de vie au travail. Travailler à l’hôpital, c’est bénéficier d’un équilibre entre vie personnelle et professionnelle. n 2015 : le compte personnel de formation (CPF) remplace le droit individuel à la formation (DIF). Chaque personnel hospitalier bénéficie d’un compte d’heures pour la formation qui le suivra tout au long de sa carrière. Travailler à l’hôpital, c’est pouvoir se former en continu et obtenir une évolution de carrière.
VANESSA R. CHEF DE PROJET SIH CELLULE DÉPLOIEMENT DES PROJETS APPLICATIFS HOSPITALIERS
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« J’ai choisi de travailler dans le milieu hospitalier pour mettre à contribution mes compétences en informatique et en gestion de projet au sein de notre établissement. Travailler au cœur du SIH du CH Sud Seine-et-Marne, c’est pour moi contribuer à l’évolution, à la performance et à la modernisation du SIH dans un objectif d’amélioration de la prise en charge des patients qui est au cœur de mes préoccupations. »
(Source : www.hopital.fr)
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.fr
Ne sous-estimez pas vos risques professionnels ! Votre mission de service public vous expose à des risques professionnels. Les conséquences pénales, physiques et psychiques ne sont pas à négliger. Qui assure les risques du métier ? Est-ce indispensable ? Quelle différence avec la protection statutaire ?… AMF Assurances répond à vos questions.
Risques professionnels : quelques chiffres L’exposition des agents de la Fonction Publique à certains risques, dans l’exercice de leur métier, demeure préoccupante. Ils seraient ainsi 43 % à vivre des situations de tension dans leurs rapports avec le public. Près de 5 % déclarent même avoir été victimes d’une agression au cours des 12 derniers mois (1). En 2014, l’Observatoire de la délinquance pointe une recrudescence des attaques verbales et physiques envers les agents publics : +10 % pour les professionnels de santé et les personnels de la ville de Paris, +17 % envers les gendarmes, +27 % envers les pompiers en intervention (2) !
Quelle solution pour exercer en toute sécurité ? Parce que les risques du métier sont bien une réalité, le Groupe Matmut propose, avec AMF Assurances, sa filiale dédiée aux agents publics un contrat spécifique : Multigaranties Professionnelles des Agents Publics (MPAP). > Qui peut souscrire ? Ce contrat s’adresse aux agents publics, titulaires ou non, appartenant à l’une des 3 grandes catégories de la Fonction Publique : hospitalière, territoriale ou d’état. Par exception, le contrat n’est pas ouvert aux professions suivantes : sagesfemmes, chirurgiens, anesthésistes et gynécologues.
> Pourquoi vous protéger ? Mise en cause, agression, harcèlement, sanction disciplinaire, contestation d’avancement, faute détachable du service… sont autant de situations professionnelles auxquelles chaque agent public peut être confronté dans l’exercice de ses fonctions. Avec une assurance professionnelle, vous optimisez votre protection personnelle, au-delà de la protection à laquelle vous avez droit de la part de votre administration. > Quelles garanties ? Protection Juridique (3) Vie professionnelle pour assurer votre défense et faire valoir vos droits en cas de dommages ou de litiges liés à votre profession. Garantie Responsabilité civile professionnelle en cas de faute détachable du service ou d’abus de fonction retenus à titre personnel. Soutien psychologique (4) en cas d’évènement traumatisant lié à vos fonctions. Assistance 24 h/24 (4), 7 j/7 en cas d’accident ou de maladie lors d’un déplacement professionnel. Aide financière immédiate en cas d’inaptitude professionnelle totale et définitive suite à un accident de service.
Évaluez vos risques professionnels! Tous les agents publics sont concernés. Évaluez votre propre exposition aux risques professionnels avec ce test ! Je travaille au contact d’usagers qui peuvent être sources de difficultés, d’hostilité ou m’exposer à des risques d’agression. J’ai des horaires atypiques : travail de nuit, le week-end, les jours fériés, astreintes. La fatigue et les risques qui vont avec sont parfois importants. Je suis soumis à de fortes variations saisonnières d’activité, sources de surcharges de travail et de risques accrus d’erreurs. Un stress pas toujours conciliable avec la sécurité. Je travaille au contact de matières ou d’objets potentiellement dangereux pour l’usager, mes collègues ou moi-même. J’exerce dans un environnement en constante évolution, ce qui m’impose des adaptations professionnelles permanentes : connaissance, technicité, qualification, organisation… Je dois prendre des décisions professionnelles en urgence, réaliser trop vite des opérations demandant beaucoup de vigilance. Une erreur de ma part peut constituer un danger pour la sécurité des personnes, entraîner des coûts financiers importants ou des sanctions disciplinaires.
Un ou plusieurs « oui » : vous êtes exposé à de réels risques professionnels
OUI
NON
À CHAQUE SITUATION UNE SOLUTION ADAPTÉE ! Portraits croisés Malgré le grand dévouement du personnel hospitalier, la réalité dans les structures de soins est de plus en plus délicate. Stress, fatigue, charge de travail importante, travail de nuit, incivilité des patients sont devenus monnaie courante. Ces situations tendues peuvent induire des erreurs lourdes de conséquence sur les patients.
Les agents territoriaux sont essentiels au bon fonctionnement des collectivités locales. Ils œuvrent au quotidien dans de nombreuses filières : administrative, culturelle, technique, sportive, médicosociale… Ils sont exposés aux risques professionnels : contestation d’avancement, mise en cause dans la gestion d’un dossier… Et il n’est pas toujours facile de contester une décision ou de se défendre face à sa hiérarchie.
Comment être bien protégé en cas d’erreur ? La réponse AMF Assurances
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La première étape est d’informer son employeur pour demander une protection contre les éventuelles condamnations. L’administration peut toutefois refuser cette demande en cas de faute personnelle. Le contrat Multigaranties Professionnelles des Agents Publics prévoit alors une garantie Responsabilité civile professionnelle pour l’indemnisation des dommages causés à un tiers si une décision de justice définitive retient la faute personnelle détachable du service.
La réponse AMF Assurances Le contrat Multigaranties Professionnelles des Agents Publics inclut une garantie Protection Juridique (3) liée à la vie professionnelle. Elle assure votre défense pénale, disciplinaire ou administrative par des juristes spécialisés. Du conseil par téléphone à la consultation en vis-à-vis, vos intérêts sont défendus. Une participation à vos frais de procédure est même possible y compris, si besoin, en cas de recours contre votre employeur.
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amf-assurances.fr Document non contractuel. L’ensemble des garanties évoquées dans ce document s’applique dans les limites, conditions et plafonds définis au contrat.
* Tarif année 2017. Offre tarifaire soumise à conditions disponibles en Agences et sur amf-assurances.fr. Offre promotionnelle valable une seule fois et applicable à toute souscription d’un contrat Multigaranties Professionnelles des Agents Publics prenant effet avant le 31/12/2017 à 24 h 00.
Sources : (1) Guide de prévention et de traitement des situations de violences et de harcèlement dans la Fonction Publique. Édition 2017. (2) Observatoire national de la délinquance et des réponses pénales, rapport annuel édition 2014 (chiffres 2013). (3)
Prestations de protection juridique réalisées par Matmut Protection Juridique, 66 rue de Sotteville 76100 Rouen. (4) Prestations d’Assistance psychologique « Vie professionnelle » et d’Assistance en déplacement professionnel réalisées par IMA GIE.
AMF Assurances – Société anonyme au capital de 69 416 644 € entièrement libéré – N° 487 597 510 RCS Rouen. Entreprise régie par le Code des Assurances. Siège social : 66 rue de Sotteville 76100 Rouen. Adresse postale : 76030 Cedex 1. Studio Matmut - 08-2017. Crédits photos : © Monkey Business, © AVAVA, © Yuri Arcurs - Fotolia.com.
VOCATION SERVICE PUBLIC
Tranches de
WEB
MARIE, 25 ANS, ÉLÈVE-DIRECTRICE D’ÉTABLISSEMENT SANITAIRE, SOCIAL ET MÉDICO-SOCIAL
Je suis originaire de Nantes où j’ai passé mon bac S. J’ai ensuite étudié à Rennes : je suis diplômée de Sciences Po et du Master 2 de Droit et gouvernance du secteur sanitaire et social. Cette spécialisation m’a permis de préparer, avec 14 autres personnes, les concours de la fonction publique hospitalière. J’ai intégré en janvier 2016 la formation de Directeur des établissements sanitaires, sociaux et médico-sociaux à l’EHESP de Rennes, dans l’optique de concilier ma volonté de travailler dans le service public et mon intérêt pour les problématiques du secteur social et médico-social. Je prendrai mon poste en janvier 2018 en qualité de chef d’établissement médico-social ou bien de directeur adjoint. Je suis actuellement en stage de direction dans un EPHAD de la région parisienne.
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UN DES MEILLEURS CONSEILS À DONNER C’EST D’ALLER VOIR SUR LE TERRAIN CE QUI SE PASSE
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VOCATION SANTÉ-SOCIAL-PARAMÉDICAL n°2
La préparation aux concours est une période exigeante qui demande un investissement personnel important. Je pense que pour bien se préparer, il est primordial de bien comprendre les enjeux et les contours du métier ou du type de poste vers lequel on souhaite s’orienter. Pour ce faire, je pense qu’un des meilleurs conseils à donner, c’est d’aller voir sur le terrain ce qui se passe : les stages, mêmes courts et seulement d’observation, permettent de se projeter dans ses futures fonctions et d’être crédible lors des oraux de motivation. Un simple entretien avec un directeur en poste permet déjà de mieux
connaître le secteur, le quotidien et les enjeux du métier. Pour bien se préparer, il est nécessaire d’aller chercher l’information au bon endroit, et pas uniquement dans les manuels de prépa. La presse spécialisée permet également de mieux connaître le secteur. Ce qui me plaît dans mon métier, c’est d’une part sa complexité et son caractère multidimensionnel (polyvalence dans les missions) : de la gestion de projets au développement de la stratégie financière en passant par la politique RH, le directeur est mobilisé sur tous les fronts et ses collaborateurs et partenaires sont nombreux (cadres de santé/ socio-éducatifs, soignants, infirmiers, agents d’entretien, animateurs, ergothérapeutes, psychologues, psychomotriciens, cuisiniers, agents de service technique, directeurs d’hôpitaux, prestataires, fournisseurs, autorités de tutelle, associations...). D’autre part, c’est la diversité des publics accueillis (personnes âgées, personnes en situation de handicap, enfance) et des structures. L’environnement de travail est riche et stimulant et très marqué par les compétences sociales et affectives. Enfin c’est aussi le fait que ce soit un métier qui requiert une grande adaptabilité, amène à s’interroger constamment sur ses pratiques et sa vision des secteurs (coopération et travail en réseau). Plus d’infos sur
TÉMOIGNAGES D’AGENTS PUBLICS
PERRINE, 28 ANS, INFIRMIÈRE, FORMATRICE DANS UN IFSI
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LA FONCTION PUBLIQUE OFFRE DE BELLES PERSPECTIVES DE CARRIÈRE
J’ai été amenée à m’orienter vers le service public car j’y ai fait mes études et je ne me suis même pas posé la question. Quand j’ai débuté mes études d’infirmière, je ne connaissais pas trop le système privé de la santé. Il était pour moi non envisageable de travailler dans une clinique. Le service public, et plus précisément l’hôpital public, représente pour moi un accès aux soins pour tous, sans notion de critère social : que l’on soit millionnaire ou modeste, la personne sera prise en charge... Mon parcours scolaire ne s’est pas fait de façon linéaire. Après l’obtention d’un baccalauréat scientifique, j’ai décidé de faire une faculté de médecine. Je me suis vite rendu compte que le système fac ne me convenait pas. J’ai donc passé mon concours d’entrée à l’école d’infirmières (de Poitiers) où j’ai été admise. Mes études se sont déroulées sans encombre en 3 ans et 2 mois. Je suis diplômée depuis 5 ans (déjà). Je travaille dans la fonction publique hospitalière depuis 5 ans. L’idée de servir l’intérêt général pour moi est très importante. L’idée qu’il y ait une égalité dans la société semble pour moi importante, être fonctionnaire permet d’avoir une sécurité de l’emploi et de pouvoir évoluer. J’ai fait ma préparation au concours d’entrée à l’école d’infirmières par correspondance. Cela s’est très bien passé puisque je l’ai obtenu du premier coup. La formation s’est déroulée sur des temps de formation théorique et des temps de stage pratique. Cette formation par alternance m’a permis de me former convenablement. À la sortie de l’école, l’hôpital où j’ai été formée m’a proposé un poste que j’ai accepté. J’ai fait un peu de chirurgie (quelques mois) et j’ai fait 5 ans de médecine et dans ce service, il y avait des lits portes (rattachés aux urgences, ils s’agit de lits post-urgences) et aussi des lits dédiés aux soins palliatifs. Expérience très riche mais qui demande beaucoup d’énergie et de disponibilité. La prise de poste a été plus ou moins compliquée dans la mesure où je connaissais le service pour y avoir passé
la pratique de mon diplôme d’État. Le fait d’être diplômée et autonome dans sa nouvelle fonction demande un temps d’adaptation de la part de tous les professionnels. Je suis actuellement en phase de changement, en effet je viens de changer de poste. Je n’exerce plus mon métier d’infirmière dans un service hospitalier, puisque je travaille actuellement dans institut de formation en soins infirmiers, rattaché au ministère de la Santé, en tant que cadre faisant fonction formateur. L’institution publique m’a permis cette évolution. C’est un institut qui forme des aides-soignantes et des infirmières. Pour le moment je ne suis pas sur une coordination de promotion dans la mesure où je suis en phase de découverte, mais ça ne saurait tarder... Pour ce changement de poste, il s’avère que j’ai fait preuve d’un peu de culot, j’ai envoyé spontanément une lettre de motivation et mon profil a intéressé l’école. Dans un premier temps, la directrice de l’école m’a dit qu’elle n’avait pas de poste pour moi car n’ayant pas le diplôme de cadre, elle ne souhaitait pas retenir ma candidature m’expliquant que le budget était réservé pour un professionnel de santé cadre. Finalement, elle est revenue sur sa décision. La formation m’a toujours beaucoup plu ; j’ai souvent participé à l’encadrement des étudiants dans le service médecine et j’ai également été investie pour la correction des TIRSI (travail d’initiation à la recherche en soins infirmiers), c’est-à-dire aux mémoires de fin d’études des étudiants infirmiers. Si je pouvais donner un conseil à celles et ceux qui voudrait suivre le même chemin que moi, je dirais que la Fonction publique offre de belles perspectives de carrière. Le concours d’entrée à l’école d’infirmières n’est pas facile mais avec du travail et de la motivation, il reste accessible. La formation demande beaucoup d’investissement et parfois de remises en question mais elle aboutit à un métier formidable qui allie technique et relation.
Retrouvez plus de témoignages : www.vocationservicepublic.fr onglet «Quel métier choisir ?» VOCATION SANTÉ-SOCIAL-PARAMÉDICAL n°2 / 9
VOCATION SANTÉ-SOCIAL-PARAMÉDICAL
Dans les coulisses d’un hôpital Immersion au Centre hospitalier du Sud Seine-et-Marne (77) Nombreuses sont les voies professionnelles qui mènent à l’hôpital. Celles-ci ne se résument pas seulement à la filière médicale, mais comprennent aussi les filières administrative, éducative, sociale, logistique, technique… Les agents qui exercent ces métiers étant ceux qui parlent le mieux de leurs missions et de leurs motivations, nous sommes allés à leur rencontre au Centre hospitalier du Sud Seine-et-Marne. Quels métiers exercer à l’hôpital ? Découvrez-en la richesse et la variété à travers la parole de ces agents.
UN CENTRE HOSPITALIER, TROIS SITES Issu de la fusion, fin 2016, des hôpitaux de Fontainebleau, Montereau-Fault-Yonne et Nemours, le Centre hospitalier du Sud Seine-et-Marne a pour vocation de mettre au service de la population une offre de soins de proximité élargie, complémentaire et de qualité. Témoin des grandes évolutions de l’organisation de la fonction publique hospitalière en cours depuis plusieurs années, le Centre hospitalier nous a ouvert ses portes pour une immersion inédite au cœur de la vie même d’un hôpital, de ses centaines de métiers, de ses milliers d’employés… La multitude des carrières, la richesse des parcours mais aussi les défis à relever au quotidien lorsque l’on est un acteur de l’hôpital, c’est ce que ce dossier propose de mettre en lumière. Avec au fil de ce reportage, un focus particulier sur les professions paramédicales et particulièrement les infirmiers, qui représentent aujourd’hui l’un des plus gros contingents de la fonction publique hospitalière. LES MÉTIERS DE L’HÔPITAL Pas moins de 200 ! C’est le nombre de métiers que recense le site officiel du ministère des Solidarités et de la Santé. Certes, on pense tout de suite aux « blouses blanches », médecins, infirmiers ou aides-soignants, mais sait-on que l’on peut y faire carrière comme informaticien, secrétaire, ergonome ou cuisinier ?
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Un hôpital, c’est une ambiance, c’est une ville. On se connaît. »
VINCENT P., RESPONSABLE DE LA RESTAURATION 10 /
VOCATION SANTÉ-SOCIAL-PARAMÉDICAL n°2
LE CH SUD SEINE-ET-MARNE (77) : UN EMPLOYEUR LOCAL DE POIDS n 2 400 agents non médicaux dont 289 emplois administratifs n 300 agents médicaux Soit 2 700 personnes sur 3 sites : Fontainebleau, Montereau-Fault-Yonne, Nemours Plus ou moins connus, tous ces métiers sont indispensables et concourent à la bonne prise en charge des patients. SIX FILIÈRES À LA LOUPE Les métiers médicaux Les professions médicales (y compris à compétence limitée) regroupent de nombreux métiers : celui de médecin qui recouvre à lui seul une cinquantaine de spécialités différentes (chirurgien, médecin généraliste, biologiste, gynécologue, etc.), celui de sage-femme, ou encore de pharmacien. Les métiers soignants et éducatifs Les métiers du soin ou médico-techniques recouvrent une vingtaine de professions. Plus de 800 000 personnes relèvent de ce secteur « paramédical », soit 70 % de la fonction publique hospitalière. On y retrouve des professions variées : infirmier, aide-soignant, manipulateur radio, kiné, diététicien, préparateur en pharmacie ou encore technicien de laboratoire. Les métiers du social Les métiers du social concernent une quinzaine de professions souvent complémentaires. On y retrouve les métiers de psychologue, d’assistant de service social, de conseiller familial ou de délégué à la tutelle…
Les métiers socio-éducatifs Les frontières entre ces métiers et ceux du social sont particulièrement poreuses. On retrouve ici les professions d’éducateur spécialisé, d’éducateur de jeunes enfants, ou encore de moniteur-éducateur... Ces deux filières représentent environ 1 % des effectifs. Les métiers administratifs On y retrouve 11 % des effectifs, composés des métiers administratifs et d’accueil, ainsi que des métiers d’encadrement et de formation et des professions de direction. Les métiers logistiques et techniques Cette catégorie très vaste de métiers représente elle aussi 11 % des emplois hospitaliers et compte plus d’une cinquantaine de professions différentes, comme les métiers d’encadrement technique, les métiers des systèmes d’information et télécoms, les métiers des équipements et installations.
TOUR D’HORIZON DES MÉTIERS DU CH Si les métiers médicaux et paramédicaux constituent le « cœur du réacteur » d’un centre hospitalier, celui-ci fonctionne au quotidien grâce à une myriade de professions qui font de ce lieu une ville à part entière. Et si tous ces acteurs ont en commun le souhait de mettre le service des malades au centre de leur projet professionnel, les compétences et les responsabilités sont extrêmement variées. On distingue communément 6 grandes filières, que nous explorons ici dans le détail. LA FILIÈRE ADMINISTRATIVE On trouve au sommet de l’organigramme le directeur de l’hôpital : cadre de catégorie A, Plus d’infos sur
RÉUSSIR LES CONCOURS PARAMÉDICAUX 2018
À LA UNE
PRÉPARER LES CONCOURS
«
Les gens me demandent souvent où je travaille. Lorsque je réponds « à l’hôpital », on réplique invariablement : « Ah, vous êtes infirmière ? » Eh bien non, à l’hôpital, il n’y a pas que des infirmières ! »
9782100769643
9782100769667
ANNE LE C., RESPONSABLE ADMINISTRATIVE DES TRAVAUX
Autre fonction essentielle au fonctionnement administratif de l’hôpital : les secrétaires médicaux, aujourd’hui nommés AMA (assistants médico-administratifs). Ils sont chargés de la gestion administrative des dossiers des patients et assurent de nombreuses missions : accueillir les patients, les renseigner sur les différentes démarches administratives à accomplir, assumer le travail de saisie du service médical, fixer les rendez-vous des patients auprès des médecins spécialistes, diffuser à l’équipe médicale les informations émanant de l’administration…
«
Le métier d’AMA est tellement vaste, diversifié et fluctuant selon les services et les hôpitaux qu’il devrait être résumé en "être disponible pour les gens, c’est d’abord les aimer". »
CARMEN K., RESPONSABLE DES AMA Plus d’infos sur
9782100769681
S’ENTRAÎNER
«
Je voulais un poste où il y ait du contact avec les gens. Le fait de travailler à l’accueil de personnes malades qui vont être hospitalisées nous permet de nous mettre à leur place. On est un peu la vitrine de l’hôpital. Nous sommes les premières personnes que le public voit. Nous véhiculons une première image de l’hôpital. Une personne mal renseignée, c’est une source de stress. Nous nous devons d’accueillir, de renseigner, de rassurer, d’orienter. »
ASSIA A., CHARGÉE DE L’ACCUEIL DES ADMISSIONS (AGENT ADMINISTRATIF)
9782100772650
En France, 16 455 professionnels infirmiers diplômés exercent aujourd’hui la fonction de cadre de santé. Manager, organiser, planifier, gérer, argumenter, animer, dynamiser, tempérer, le tout au service de la qualité des soins, ce sont les missions principales du cadre de santé. Il peut exercer au sein d’un établissement de santé ou enseigner dans un institut de formation en soins infirmiers (IFSI).
ET AUSSI DANS CETTE FILIÈRE… Adjoint administratif hospitalier Secrétaire hospitalier Formateur IFSI/IFAS Informaticien Adjoint de cadre administratif Attaché d’administration hospitalier Régisseur Agent administratif
9782100769650
chef d’établissement, il en assure sa gestion et sa conduite générale sous l’autorité du conseil de surveillance. Il est entouré d’une équipe de direction, à la tête de directions fonctionnelles (finances, ressources humaines, services économiques et logistiques, travaux et patrimoine, systèmes d’information, qualité...).
➧ + prepas-et-concours.fr
VOCATION SANTÉ-SOCIAL-PARAMÉDICAL
«
Nous produisons 340 000 repas par an avec une équipe de 70 techniciens. Les enjeux de la restauration hospitalière sont très spécifiques : il s’agit de produire 4 repas par jour 7 jours sur 7, quand une cantine scolaire tourne 4 jours sur 7 et uniquement le midi. »
➧ LA FILIÈRE TECHNIQUE ET LOGISTIQUE
Un centre hospitalier, c’est une petite ville à faire fonctionner en permanence, 24 heures sur 24 et 7 jours sur 7. Sans surprise, on y retrouve donc un grand nombre de professions techniques. Au sommet de l’organisation de ces filières, les ingénieurs hospitaliers couvrent un large spectre de spécialités à caractère technique et scientifique : ingénierie, travaux publics, architecture, appareillage biomédical, informatique... Dans leur domaine de compétences, ils réalisent les études préalables et mettent au point les projets, élaborent et gèrent les programmes dont ils conduisent la réalisation. Ils s’appuient sur les techniciens supérieurs qui exercent leurs fonctions, selon leur spécialité, dans les domaines de la gestion technique et de la logistique, des techniques biomédicales, du dessin, de l’hygiène, de la sécurité et de l’environnement, de la prévention et de la gestion des risques, de la qualité et de l’accréditation, de l’informatique, des télécommunications et des systèmes d’information, des techniques d’organisation, des techniques de la communication et des activités artistiques ainsi que dans tout autre domaine à caractère technique et scientifique.
ET AUSSI DANS CETTE FILIÈRE… Ingénieur biomédical Adjoint de cadre technique biomédical Ergonome Dessinateur Agent de sécurité antimalveillance et/ou incendie Magasinier Ouvrier professionnel (agent de blanchisserie, agent de restauration/d’hôtellerie)
VINCENT P. ET DIDIER L., EN CHARGE DE LA RESTAURATION LA FILIÈRE SOCIO-ÉDUCATIVE Les professions sociales sont très largement représentées dans la fonction publique hospitalière avec des recrutements qui peuvent dépasser les 1 000 postes par an. On distingue communément le secteur social et la petite enfance. Secteur social Une profession emblématique de ce domaine : les éducateurs spécialisés. Ils conduisent une action éducative auprès de différents publics (enfants, jeunes, adultes, personnes âgées) éprouvant des difficultés d’origine sociale, culturelle ou individuelle (psychologique ou physique), dans le but d’éveiller et de développer leurs capacités et leur personnalité et de favoriser leur intégration ou réintégration dans la vie sociale. Profession moins connue mais mobilisant des compétences proches, celle d’aide médicopsychologique (AMP) consiste à aider le résident, la personne handicapée ou âgée dépendante dans les actes de la vie quotidienne afin qu’il ou elle maintienne et développe son autonomie et son bien-être. ET AUSSI DANS CETTE FILIÈRE… Assistant de service social Psychologue Moniteur-éducateur Conseiller en économie sociale et familiale
Petite enfance Principale profession dans cette filière : les auxiliaires de puériculture. Ils dispensent des soins et réalisent des activités d’éveil et d’éducation pour préserver et restaurer la continuité de la vie, le bien-être et l’autonomie de l’enfant. Leur rôle s’inscrit dans une approche globale de l’enfant et prend en compte la dimension relationnelle des soins ainsi que la communication avec la famille dans le cadre du soutien à la parentalité. ET AUSSI DANS CETTE FILIÈRE… Éducateur de jeunes enfants Puériculteur LA FILIÈRE MÉDICALE C’est autour d’eux que tourne toute l’institution hospitalière : les médecins, qui accompagnent l’individu aux différents âges de la vie. La médecine hospitalière est plus technique et s’exerce en général dans une des nombreuses spécialités : pédiatrie, néonatologie, radiothérapie, cancérologie, dermatologie, stomatologie, cardiologie, néphrologie, psychiatrie adulte ou infantile, gériatrie, médecine interne, dans les services d’urgences, les SAMU-SMUR… S’y ajoutent les fonctions chirurgicales : orthopédie, traumatologie, chirurgie viscérale et digestive, oto-rhino-laryngologie, gynécologieobstétrique, urologie, ophtalmologie, neurochirurgie, anesthésie, réanimation…
MÉLODIE N., ERGONOME
HÉLÈNE S., ASSISTANTE DE SERVICE SOCIAL DEPUIS 1985
« Le métier d’ergonome est assez nouveau à l’hôpital. Mes missions concernent la prévention des risques et permettent de lutter notamment contre l’absentéisme (accidents du travail, absentéisme de courte durée, etc.). Les personnels non médicaux (infirmiers, aides-soignants, agents de service hospitaliers qualifiés…) et les manutentionnaires (magasin, lingerie, etc.) sont les plus touchés au niveau pénibilité. Mon travail est de pointer les difficultés, les risques, de trouver des axes d’amélioration aux conditions de travail et de former le personnel aux bonnes pratiques. C’est un métier passionnant. Et en concourant au bien-être des agents, nous améliorons également celui des patients. »
« Nous avons pour mission d’aider les patients qui connaissent des difficultés sociales, à prévenir ou à surmonter ces difficultés, à maintenir ou à retrouver leur autonomie, éventuellement à faciliter leur insertion sociale ou professionnelle. Nous les orientons, les conseillons et les accompagnons dans l’objectif d’améliorer leurs conditions de vie. S’il y a des problèmes purement administratifs à gérer (problème de prise en charge sécurité sociale ou mutuelle, etc.), nous sommes confrontés à des situations qui restent très uniques et qui nous demandent de la réflexion pour mettre en œuvre une solution durable et complète. Un simple problème administratif peut révéler un abandon, une marginalisation de la personne. Il s’agit d’intervenir au bon endroit, au bon moment, et de passer le relais aux services sociaux concernés. Au fur et à mesure de ma carrière, j’ai mûri. Mais je garde toujours à l’esprit que si j’ai des connaissances techniques pour aider la personne en difficulté, cette personne a, en elle, toutes les qualités pour s’aider elle-même. »
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Plus d’infos sur
IFSI
RÉUSSIR
Les médecins exercent leur activité dans le respect des personnes, sans discrimination liée à leur état, leur conviction ou leur origine. Ils informent les patients de leur état de santé, des décisions de traitement envisagées, de leurs raisons et de leurs conséquences. Dans la même filière figure le métier de sage-femme, dont le champ de compétences concerne la maternité. Ayant un droit de prescription (antibiotiques, contraceptifs, examens complémentaires), la sage-femme assure le suivi médical de la grossesse (examen clinique, échographie, surveillance du fœtus, dépistage des facteurs de risque ou des pathologies) et accompagne la future mère notamment lors des séances de préparation à la naissance. Elle a la responsabilité du déroulement de l’accouchement normal, et après la naissance, dispense les soins au nouveau-né. Elle surveille la santé de la mère et la conseille sur l’hygiène et l’alimentation du bébé. Même si son nom laisse penser le contraire, ce métier, qui requiert une bonne résistance physique et psychologique, est ouvert aux hommes ! LA FILIÈRE PARAMÉDICALE Les métiers d’infirmier et d’aide-soignant Les personnels soignants (infirmiers, aidessoignants) constituent près des deux tiers des effectifs. Ils représentent la ressource humaine non médicale par excellence de l’hôpital public. Les infirmiers (plus de 630 000 au total en France, dont 320 000 dans les hôpitaux publics) représentent le principal contingent de cette filière. Ils s’appuient au quotidien sur les aidessoignants (plus de 300 000 en France) qui réalisent des soins liés aux fonctions d’entretien et de continuité de la vie visant à compenser un manque ou une diminution d’autonomie de la personne, en participant aux soins infirmiers préventifs, curatifs ou palliatifs, dans le respect des droits et de la dignité de la personne soignée.
JACQUES P., AIDE-SOIGNANT « Je suis rentré à l’hôpital comme ASHQ (agent de service hospitalier qualifié). Mon chef a décelé chez moi de bonnes dispositions pour travailler auprès des patients. J’ai donc fait une formation d’aide-soignant. Aujourd’hui, je trouve que c’est un métier compliqué, mais je ne l’échangerais pas ! Ma récompense, c’est quand les patients repartent heureux. Je ne cherche pas les compliments, je cherche le bien-être des malades. J’aime simplement le travail bien fait. » Plus d’infos sur
LES CONCOURS
PARAMÉDICAUX ET SOCIAUX
AS/AP CAP
Petite enfance
Métiers du social
LAURANE M., INFIRMIÈRE AU SERVICE SOINS DE SUITE ET RÉADAPTATION POLYVALENT (SSRP) « J’ai choisi ce métier pour faire un métier humain, où l’on travaille en équipe, où l’on voit beaucoup de monde, et où l’on échange. Exercer à l’hôpital est, pour moi, un choix basé sur les valeurs de service public et de service à la personne. Les horaires décalés ne me dérangent pas vraiment, mais il y a une certaine violence quotidienne : la maladie, les décès, et le rendement qui est souvent compliqué. J’ai toujours entendu dire qu’il fallait que ce soit une passion, que ce soit quelque chose que l’on ait voulu faire depuis l’enfance. Ce n’est pas mon cas. C’est pendant les études et grâce aux stages que l’on comprend ce métier, et surtout ses multiples déclinaisons, car en fonction des services, le métier peut être très différent. Parmi les qualités requises, je pense qu’il faut aimer le contact humain, être organisé, dynamique, avoir une grande capacité d’adaptation, un esprit synthétique, savoir travailler tous ensemble, savoir écouter l’autre, savoir s’imposer parfois. » ET AUSSI DANS CETTE FILIÈRE… Infirmier de bloc opératoire Infirmier anesthésiste Les métiers de rééducation Le masseur-kinésithérapeute réalise les protocoles de rééducation dans le but de prévenir l’altération des capacités fonctionnelles, de les rétablir ou d’y suppléer. Il établit pour cela un bilan qui comprend un diagnostic et les objectifs de soins, ainsi que le choix des actes et techniques qui lui paraissent le plus appropriés. Il communique avec le médecin pour l’établissement du diagnostic médical ou l’adaptation du traitement. ➧
31 titres disponibles
P4017 - Nathan, une maison d’édition Sejer - SA au capital de 9 898 330 e - RCS PARIS B 393 291 042
À LA UNE
LE DOSSIER À LA UNE
«
J’apprécie énormément la communication avec les patients. J’ai vu la solitude des personnes âgées. Or, il y a le soin médical, mais pas seulement. La guérison par la relation, c’est très important. Je participe à cette prise en charge globale. »
CAROLINE N., AIDE-SOIGNANTE SUR LE SITE DE NEMOURS
➧ REYS L., KINÉSITHÉRAPEUTE
« À l’hôpital, le kiné accueille les patients dans l’étape la plus grave (dite étape aigüe). Par exemple, si le patient a fait un AVC, c’est le kiné qui va mettre en place le protocole pour que le patient récupère les facultés de base. Après la phase aigüe, on passe alors à la phase chronique, qui comprend également les kinés respiratoires. L’intérêt de travailler à l’hôpital, pour un kiné, c’est de prendre en charge le patient dès l’étape aigüe. En libéral, on traite plutôt les stades chroniques (lombalgies chroniques, prothèses des genoux ou des hanches, etc.). L’hôpital demande beaucoup d’énergie, mais nous sommes récompensés en assistant à toute l’évolution du patient (après une opération ou un AVC). Si l’hôpital manque de kinés, c’est probablement à cause des salaires qui ne sont pas aussi élevés qu’en libéral. Mais travailler en équipe, participer aux réunions de staff avec les médecins, ça n’a pas de prix. » L’ergothérapeute travaille aux côtés de la personne en situation de handicap pour évaluer ses performances motrices, sensorielles, cognitives, psychiques, analyser ses besoins et enfin concevoir les environnements et les aides techniques sécurisés et adaptés. CLAIRE T., ERGOTHERAPEUTE « Le kiné rééduque une fonction, un muscle, un mouvement. L’ergothérapeute, lui, va davantage s’intéresser à l’indépendance et à l’autonomie de la personne dans sa vie quotidienne. Après la rééducation, le patient entre en phase de réadaptation, étape où l’ergothérapeute va apprendre au patient à vivre avec son handicap et à le compenser par des aides techniques ou d’autres méthodes. L’intérêt, pour moi, de l’hôpital, c’est le travail en équipe, et de participer aux projets de cet hôpital de Nemours auxquels j’adhère totalement. L’ergothérapie est un métier très ancien, mais qui n’est pas encore généralisé dans tous les hôpitaux. » L’orthoptiste dépiste et évalue les troubles et déficiences de la vision d’une personne afin de la rééduquer ou de la réadapter. ET AUSSI DANS CETTE FILIÈRE… Diététicien Ostéopathe Orthophoniste Pédicure-podologue Psychomotricien
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«
Je suis rentré comme brancardier à l’hôpital de Fontainebleau, après 17 ans dans le privé. J’ai choisi ce métier parce que j’avais besoin de rendre service. C’est un métier vraiment très enrichissant, j’apprends beaucoup de choses. »
JÉRÔME B., PSYCHOMOTRICIEN « Dans psychomotricien, il y a deux notions. Celle de la psycho (capacités mentales, repères dans l’espace, dans le temps, etc.) et celle de la motricité (la représentation du corps, marcher, avoir l’équilibre, etc.). Le psychomotricien s’intéresse donc à la globalité de la personne et à toutes ses capacités. Son but, et c’est tout l’intérêt du métier, c’est de faire retrouver au patient harmonie et plaisir corporel après un accident ou une pathologie. J’aime beaucoup le côté humain de mon métier. L’aspect émotion et vécu de la personne entre pleinement dans la rééducation et dans notre réflexion pour adapter nos protocoles. Du bébé prématuré à la personne en fin de vie, le psychomotricien intervient à tous les âges de la vie. Pour se former à ce métier, il faut effectuer 3 années d’études ponctuées de nombreux stages dans une école avec entrée sur concours. » Les métiers techniques et d’assistance Les agents de service hospitalier qualifiés (ASHQ) sont chargés de l’entretien et de l’hygiène des locaux dans les hôpitaux et les structures médico-sociales. Ils réalisent des tâches permettant d’assurer le confort des malades (nettoyage des chambres, entretien des surfaces, maintien de la propreté des locaux, distribution des repas) mais ne participent pas aux soins. Par la validation des acquis de l’expérience (VAE), l’ASHQ peut obtenir le diplôme d’aide-soignant. Les ambulanciers transportent et accompagnent les patients dans des véhicules affectés à cet usage, tandis que les brancardiers assurent la manutention des patients au sein d’un établissement de soins.
ALEX G., BRANCARDIER SUR LE SITE DE FONTAINEBLEAU
«
J’aime le contact avec les gens, leur donner le sourire. Je me sens utile. C’est ce qui me motive. »
RÉMI S., BRANCARDIER SUR LE SITE DE FONTAINEBLEAU
Les agents de sécurité anti-incendie sont comparables à des pompiers dédiés à l’établissement hospitalier auquel ils sont rattachés.
BERNARD G., AGENT DE SÉCURITÉ ANTIINCENDIE SUR LE SITE DE FONTAINEBLEAU « Nos enjeux ? Garantir la sécurité du personnel, la sécurité des usagers mais aussi garantir le respect du règlement de sécurité, et c’est le plus compliqué ! J’assure également la formation du personnel aux consignes de sécurité incendie. Il ne faut jamais oublier qu’on travaille dans un ERP (établissement recevant du public), on se doit donc de garantir la sécurité du public. Un public qui n’est pas forcément valide, c’est la particularité de la sécurité incendie dans le milieu hospitalier. » Plus d’infos sur
Foucher, la référence concours À LA UNE
ET AUSSI DANS CETTE FILIÈRE… Manipulateur en électroradiologie médicale (DEMEM et DTS IMRT)
Fonction publique • Paramédical • Travail social
Les nouveautés de la rentrée en TRAVAIL SOCIAL Tout pour
bien vous préparer !
Accompagnant éducatif et social
OLIVIER D., MANIPULATEUR EN ÉLECTRORADIOLOGIE MÉDICALE « Mon métier consiste à faire des clichés radio pour participer au diagnostic. Les clichés seront interprétés par le radiologue. Pour exercer ce métier, il faut faire un cycle de 3 années dans une école de radiologie. Il y a différentes spécialités possibles : IRM, scanner, radiothérapie, médecine nucléaire. J’ai choisi de travailler au sein d’un hôpital car je m’y sens plus proche du patient que dans un centre de radiologie externe. » SYLVIE S., PRÉPARATEUR EN PHARMACIE HOSPITALIÈRE « Mon métier consiste à dispenser les médicaments et gaz médicaux dans les services de soins mais également aux patients extérieurs, que l’on appelle les patients ambulatoires. La pharmacie est un rôle transversal où l’on est amené à se déplacer dans tous les services de l’hôpital. La formation consiste en deux années de BP (brevet professionnel), et une année supplémentaire pour travailler en hôpital. L’hôpital, pour moi, c’est un vrai choix. Je voulais être plongée au cœur du monde médical. À l’hôpital, nous sommes au cœur de la thérapie et du traitement des patients. »
Assistant de service social
Moniteur-éducateur
Éducateur de jeunes enfants
Tous concours
ET AUSSI DANS CETTE FILIÈRE… Technicien de laboratoire (d’analyses biomédicales) Agent de chambre mortuaire Agent de stérilisation TEMOIGNAGES D’ÉTUDIANTES À L’IFAS DE FONTAINEBLEAU (INSTITUT DE FORMATION DES AIDES-SOIGNANTS)
«
Je souhaite exercer ce métier pour être au plus près des patients. Pour avoir avec eux ce lien encore plus proche que les infirmières. Nous serons les premières par exemple à voir les escarres, nous faisons leur lit, leur toilette… »
VICTORIA
«
Moi, ce que je recherche, c’est le côté relationnel, le contact avec les patients, et le travail en équipe. Je souhaite accompagner nos aînés dans leur vie quotidienne. La roue tourne, nous serons nous aussi des personnes âgées. Pour moi, c’est une continuité. »
En vente en librairie et e-librairie
Plus d’infos sur
Extrait à feuilleter sur www.editions-foucher.fr
P1317
YASSINE n
VOCATION SANTÉ-SOCIAL-PARAMÉDICAL
Centres hospitaliers recherchent candidats motivés
Les métiers qui recrutent, les qualités attendues Liés aux départs en retraite, à l’évolution des besoins de soins ou à des pénuries de compétences ponctuelles, quels sont actuellement les métiers qui recrutent le plus, et quelles sont les qualités attendues par les recruteurs ? À travers quatre exemples concrets et l’analyse de Bastien Duhamel, directeur adjoint en charge des ressources humaines du CH Sud Seine-et-Marne, le point sur les besoins des hôpitaux. MASSEURS-KINÉSITHÉRAPEUTES Les centres hospitaliers recrutent un grand nombre de masseurs-kinésithérapeutes. Les raisons ? Tout d’abord, la population française vieillissant, les besoins de rééducation vont croissant. D’autre part, il n’existe pas pour cette profession de filière de formation qui soit rattachée à l’établissement hospitalier, au contraire des filières de formation des médecins, des infirmiers et des aides-soignants. Ainsi la plupart des masseurs-kinésithérapeutes fraîchement formés s’orientent naturellement et majoritairement vers un exercice de leur profession en libéral, d’autant que dans ce secteur également, les besoins ne manquent pas ! Et contrairement à certaines professions réglementées, ils ont la liberté de s’installer où bon leur semble. Pourtant, exercer à l’hôpital en tant que contractuel offre aux masseurskinésithérapeutes un avantage certain : la possibilité de continuer en parallèle à exercer en libéral. Un argument à prendre en compte lorsque l’on démarre dans le métier et qu’on doit se constituer sa patientèle au fur et à mesure…
« Il y a pénurie de candidats dans certaines filières. Dans les domaines techniques notamment : électricien, chauffagiste, technicien biomédical, informaticien. Dans les métiers administratifs, l’information médicale est un domaine d’avenir et qui recrute : on a dans chaque établissement un département d’information médicale, composé de techniciens d’information médicale. C’est une filière méconnue, très spécifique, où nous avons très peu de candidats, et à qui on offre de belles positions. Sur certaines filières médicales, c’est un vrai boulevard ! Anesthésistes, radiologues, gynécologues, on recrute dans chaque spécialité. De même dans les filières paramédicales, où l’on a besoin d’orthophonistes, de kinésithérapeutes, d’infirmiers spécialisés, de cadres de santé, de psychomotriciens et d’ergothérapeutes. » Bastien D., directeur adjoint en charge des ressources humaines INFIRMIERS La pénurie de main-d’œuvre est importante dans cette filière, principalement liée au renouvellement des générations et à une pyramide des âges défavorable pour cette profession. Il n’est ainsi pas rare de rencontrer dans les établissements hospitaliers des infirmiers d’origine étrangère, issus de l’Union européenne ou d’autres pays francophones. Comme pour les masseurs-kinésithérapeutes, la question du choix entre exercer à l’hôpital ou en libéral peut se poser pour nombre d’infirmiers. Si le niveau de rémunération d’un infirmier libéral peut s’avérer très élevé, il le sera en proportion de la charge de travail, qui peut vite devenir très importante. Aussi, les infirmiers libéraux sont, pour la plupart, sans cesse en déplacement : c’est un facteur de fatigue voire de stress à prendre en compte. Pour les infirmiers hospitaliers, le niveau de rémunération et les horaires de travail sont quant à eux déterminés statutairement et le lieu de travail, en général, reste fixe. ASSISTANTS DE SERVICE SOCIAL ET ÉDUCATEURS SPÉCIALISÉS Si la filière socio-éducative représente environ 1 % des effectifs de la fonction publique hospitalière, elle fait partie des filières qui recrutent aujourd’hui le plus. Ici encore, les assistants de service social et éducateurs spécialisés ont la possibilité de choisir parmi diverses structures où exercer leur profession. Plusieurs critères sont donc à prendre en compte à l’heure du choix, en particulier la nature des patients à prendre en charge, le type d’établissement ou
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encore son emplacement géographique. Il reste que l’hôpital propose à ces professions des missions variées et donc des perspectives d’évolution importantes, notamment eu égard à la taille de ces établissements, ainsi qu’un travail en équipe particulièrement riche, pouvant rassembler de nombreux acteurs du médical et du paramédical. CHEFS DE PROJET INFORMATIQUE Comme dans tous les secteurs d’activité, les profils d’informaticiens sont recherchés à l’hôpital ! Titulaires ou contractuels (le plus souvent), ils trouveront dans ces structures un environnement original pour exercer leur métier au contact des professions administratives, médicales ou paramédicales, et dans le même temps des projets (déploiements d’ERP, gestion et maintenance du parc d’ordinateurs, de serveurs, et des réseaux) tout à fait similaires à ce que peuvent proposer les grandes entreprises. 22 MÉTIERS DES CH À LA LOUPE Sur son site officiel http://solidarites-sante. gouv.fr, le ministère des Solidarités et de la Santé présente chacun des 200 métiers qui relèvent de son champ de compétences. Si ces métiers ne se pratiquent pas tous à l’hôpital, la majorité relève tout de même de la fonction publique hospitalière. Chaque métier fait l’objet d’une fiche spécifique, présentant le cursus, les qualités et compétences requises, les interactions entre professions. Nous présentons dans le tableau suivant un échantillon représentatif de la variété de ces métiers. Plus d’infos sur
LES QUALITÉS RECHERCHÉES Filière
Métier/Catégorie
Accessibilité
Administration
Directeur (cat. A)
Concours puis formation rémunérée Bac + 3 de 27 mois à l’École nationale de la Fonction publique. Engagement de service d’une durée de 10 ans.
Créativité, réflexion prospective, sens du travail en équipe et du collectif, aptitude à la concertation et à la négociation, grande rigueur méthodologique et organisationnelle, capacité de décision, sens de la communication.
Administration
Cadre de santé
Entrée sur concours à l’Institut de formation des cadres de santé (IFCS), une année pleine ou 2 ans de formation en alternance.
4 ans d’exercice d’une des 11 professions paramédicales
Capacité d’adaptation, sens aigu des responsabilités, capacités de communication écrite et orale.
Administration
Formateur IFSI/IFAS
Idem cadre de santé.
Idem cadre de santé
Sens pédagogique, goût pour la transmission.
Administration
Assistant médico-administratif (cat. B)
Recrutement sur contrat ou sur concours.
Diplôme de secrétaire médical (après bac)
Bonne capacité d’écoute et de concentration, bonne maîtrise de l’orthographe et de la terminologie médicale, sens de l’organisation, discrétion (le secrétaire médical est soumis au secret professionnel), goût pour le contact avec le public.
Administration
Adjoint administratif hospitalier
Sur concours d’adjoint administratif hospitalier, mais admission ponctuellement possible sans concours.
Pas de condition
Disponibilité, sens du contact, rigueur, capacité d’adaptation.
Administration
Chef de projet informatique (cat. A ou B)
Concours d’ingénieur (cat. A) ou de Bac + 2 à bac + 5 dans le Compétences en conduite de projet, architecture technicien supérieur (cat. B) de la domaine informatique et sécurité SI. fonction publique hosptalière.
Technique et logistique
Agent de service hospi- Recrutement dans chaque établistalier qualifié (cat. C) sement.
Pas de condition
Discrétion, ponctualité, patience, respect rigoureux des consignes et des modes d’intervention, application des règles d’hygiène strictes, adaptation aux changements d’équipes et de rythmes.
Social
Éducateur spécialisé (cat. B)
Concours de la fonction publique hospitalière. Formation de 3 ans.
Bac 4 ans d’exercice en tant qu’aide médico-psychologique
Grande attention aux problèmes sociaux et humains, capacité à travailler en équipe, créativité, sens des responsabilités et engagement personnel.
Petite enfance
Auxiliaire de puériculture (cat. C)
Recrutement sur concours puis 10 à 18 mois de formation en Institut de formation d’auxiliaires de puériculture (IFAP).
Pas de condition
Sens du contact, en particulier pour la petite enfance, goût du travail en équipe.
Médical
Médecin
Concours de médecine, puis 6 à 9 ans d’études.
Bac S
Capacité d’écoute et de concentration, maîtrise de soi, endurance physique et psychique.
Médical
Sage-femme
Concours de médecine puis 5 ans de formation en UFR.
Bac S
Capacité d’attention et de pédagogie, maîtrise de soi, endurance physique et psychique.
Paramédical
Infirmier
Concours d’infirmier en milieu Bac hospitalier puis 3 ans de formation.
Sens de l’observation, capacité d’écoute, empathie, discrétion.
Paramédical
Infirmier de bloc opératoire
Formation en 18 mois.
3 ans d’exercice d’infirmier
Sens de l’observation, capacité d’écoute, empathie, discrétion.
Paramédical
Infimier de puériculture
Formation en 1 an.
3 ans d’exercice d’infirmier
Sens de l’observation, capacité d’écoute, empathie, discrétion.
Paramédical
Infirmier anesthésiste
Formation en 2 ans.
3 ans d’exercice d’infirmier
Sens de l’observation, capacité d’écoute, empathie, discrétion.
Paramédical
Aide-soignant (cat. C)
Concours sur titre dans chaque établissement.
Pas de condition
Capacité d’écoute et bonne résistance physique.
Paramédical
Kinésithérapeute (cat. A)
Recrutement sur contrat ou sur concours.
Diplôme d’État de masseur-kinésithérapeute (3 ans après bac S)
Capacité d’écoute, patience, résistance physique, dextérité.
Technique et assistance
Manipulateur en électroradiologie
3 ans de formation.
Bac
Rigueur, concentration.
Technique et logistique
Agent de sécurité inConcours sur titre dans chaque cendie des biens et des établissement. personnes (cat. C)
Bac pro sécurité et prévention Formation SSIAP
Bonne condition physique, maîtrise de soi.
Technique et logistique
Ingénieur biomédical (cat. A)
Bac + 5 avec spécification biomédicale
Rigueur, capacité d’organisation et de planification.
Plus d’infos sur
Concours d’ingénieur de la fonction publique hosptalière.
Niveau d’études / de compétences requis
Qualités recherchées
VOCATION SANTÉ-SOCIAL-PARAMÉDICAL n°2 / 17
VOCATION SANTÉ-SOCIAL-PARAMÉDICAL
Devenir infirmier, un choix à faire en pleine conscience En France, plus de 630 000 infirmiers exercent en tant que salariés ou sous statut libéral, dont 87 % de femmes. Profession hospitalière par excellence, le métier d’infirmier est multiple et offre diverses perspectives de carrière, tant en matière de spécialisation que d’encadrement. Il concentre tous les enjeux de l’hôpital : contact avec le patient, prise de responsabilité, travail en équipe, charge de travail importante mais aussi capacité d’évolution, formation permanente… Devenir infirmier, c’est aussi s’engager dans une carrière qui impactera votre vie personnelle. Mieux vaut donc être bien informé pour bien mesurer les contours de ce métier-passion.
INFIRMIER DIPLÔMÉ D’ÉTAT (IDE) Le métier d’infirmier en soins généraux (catégorie A) est très diversifié. Il peut s’exercer dans de multiples secteurs d’activité et, en secteur hospitalier, dans différentes disciplines : médecine ou chirurgie, pédiatrie, gériatrie, psychiatrie, etc. Il consiste en l’analyse, l’organisation, la réalisation et l’évaluation de soins infirmiers. Les qualités requises sont autant techniques que relationnelles. Et quel que soit le secteur d’activité, le métier d’infirmier nécessite de la résistance physique, un bon équilibre mental et de la disponibilité. Ces professionnels sont titulaires d’un diplôme d’État qui se prépare en trois ans dans les instituts de formation en soins infirmiers (IFSI), agréés par le ministre de la Santé.
LES SPÉCIALISATIONS n infirmier de bloc opératoire n infirmier anesthésiste n puériculture INFIRMIER DE BLOC OPÉRATOIRE DIPLÔMÉ D’ÉTAT (IBODE) Suite à une formation de 18 mois réalisée après 2 ans d’expérience professionnelle, l’IBODE, agent de catégorie A, est chargé d’organiser et réaliser des soins et des activités en lien avec le geste opératoire, avant, pendant et après les interventions chirurgicales.
Infirmiers, aides-soignants… On se doute de ce qu’ils font mais on ne se doute absolument pas de la difficulté de ce qu’ils font. » MÉLODIE, ERGONOME
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VOCATION SANTÉ-SOCIAL-PARAMÉDICAL n°2
Sylvère Maignot, formateur à l’Institut de formation en soins infirmiers (IFSI) de Fontainebleau, connaît bien les élèves infirmiers et leur parcours depuis le début de leur projet jusqu’à leur entrée dans le métier. Son regard apporte des informations concrètes et un éclairage utile à ceux qui envisagent de devenir infirmiers.
INFIRMIER ANESTHÉSISTE DIPLÔMÉ D’ÉTAT (IADE) Bénéficiant d’une formation de 24 mois après 2 ans d’expérience professionnelle, l’IADE, agent de catégorie A également, est chargé de réaliser des soins infirmiers d’anesthésie et/ ou de réanimation. Il accompagne les patients dans les domaines de l’intervention chirurgicale, du traitement de la douleur, de l’urgence ou de la réanimation. INFIRMIER PUÉRICULTEUR DIPLÔMÉ D’ÉTAT (IPDE) Cette spécialité requiert une formation complémentaire de 12 mois après 2 ans d’expérience. L’infirmier puériculteur prodigue des soins infirmiers aux enfants, depuis le grand prématuré jusqu’à l’adolescent : prises de
«
sang, préparation aux interventions chirurgicales, mise sous oxygène, surveillance post-opératoire... Pendant toute la durée de l’hospitalisation, il est aussi l’interlocuteur privilégié des parents.
LA FORMATION « La formation d’infirmier, qui dure normalement 3 ans, est assise sur le principe d’une double évaluation : théorique à l’école, et pratique, grâce aux périodes de stage qui permettent de valider les compétences acquises. Mais il n’est pas rare de voir des candidats redoubler, parfois même deux fois, car toutes les unités d’enseignement doivent être validées à l’issue de la formation. » Plus d’infos sur
DEVENIR INFIRMIER LA SÉLECTION « La sélection des candidats comprend entre autres un entretien oral. L’idée est de comprendre dès le départ ce que chaque candidat, infirmier ou aide-soignant, connaît de la profession et ce qu’il recherche. On peut accueillir des personnalités très différentes, entre ceux qui prennent des initiatives, ceux qui sont plutôt suiveurs, car en définitive toutes les individualités composeront une équipe. L’important est de prendre la bonne personne pour la mettre sur le bon poste. » LES MOTIVATIONS « Les motivations qui reviennent quasiment toujours chez les candidats ont trait au relationnel avec la personne soignée, aider l’autre, rendre service à la population. Elles s’accompagnent des valeurs d’humanisme, de respect, d’empathie. On identifie aussi souvent des histoires de «réparation» : la motivation des candidats est liée à une histoire personnelle, maladie ou disparition d’un proche, qui induit pour eux comme une obligation d’aller travailler dans les soins. Pour ces candidats, il est alors plus compliqué de faire la part des choses entre cette forme d’héritage familial et leurs motivations personnelles profondes. » LA VISION DU MÉTIER PAR LES CANDIDATS « Les candidats n’ont pas une vision réelle de ce qui les attend, mais ce n’est pas propre à la formation d’infirmier ou d’aide-soignant ! Ils ont une représentation de ce métier construite à partir de 3 sources différentes : n leurs expériences personnelles ; n l’image que les médias renvoient de l’hôpital au travers de ses facettes les plus «impressionnantes» (le bloc, les urgences, la maternité) ; n et enfin les séries télévisées. Dans cette image, il manque souvent le reflet de ce qui fait le quotidien de l’hôpital. C’est pour cela que les premiers stages peuvent représenter une réelle difficulté car les étudiants confrontent soudain leur vision théorique à la réalité de ce métier. » LES RÉALITÉS AUXQUELLES ILS NE SONT PAS PRÉPARÉS « Les candidats peuvent avoir une vision purement technique des soins, ou alors idéaliser la relation au patient. Or on a beaucoup rationalisé le soin ces dernières années, ce qui fait que la prise en charge de la personne s’apparente de plus en plus à une fonction de prestataire de soins. Les candidats n’ont pas non plus une vision du système de soins dans son ensemble,
dans lequel l’hôpital est finalement le dernier maillon de la chaîne, pour les traitements curatifs les plus sérieux : ils n’ont pas forcément pleinement conscience de ce que les infirmiers «maillent» la société, et ne se retrouvent pas seulement à l’hôpital. Enfin, bien souvent, ils n’ont pas intégré que les besoins de santé changent sous l’effet du vieillissement de la population, et que cela va influer sur leur métier, notamment en matière de prise en charge des personnes âgées, ce qui souvent n’est pas le côté le plus attractif pour les candidats. Pour cette raison, en première année, les étudiants réalisent un stage en EHPAD ou en établissement de rééducation longue durée. Ce stage permet de préciser ce que pourrait être leur future profession, en particulier au contact d’une population vieillissante. » LA DURETÉ DES PÉRIODES DE STAGE, LA QUESTION DU HARCÈLEMENT « Ce sujet est aujourd’hui sur la table. C’est une bonne chose, mais il ne fait pas consensus au sein des équipes enseignantes. Il ne faut pas occulter les conflits qui peuvent émerger de la rivalité entre les professions : médecins, infirmiers, aides-soignants, voire entre les générations. Le référentiel de formation des étudiants infirmiers d’aujourd’hui date de 2009 et il tranche avec l’approche enseignée par le passé, cela reste source de tension avec les plus anciens. Dans ce contexte, le travail d’équipe s’avère précieux : partage de valeur et partage d’expériences. Finalement, aujourd’hui, dans notre institut de formation, sur 75 élèves d’une génération, 5 ou 6 arrêteront au cours de leur cursus. » LA VISION DU MÉTIER À PARTAGER AVEC LES ÉLÈVES « Je suis à la fin de ma carrière et j’ai toujours une vision globale très positive de ce métier : aller vers les autres, soulager la douleur, améliorer la santé, les accompagner dans les difficultés de la vie… En termes d’objectifs, il n’y a pas mieux ! Et les compétences apprises seront directement utilisées dans l’expérience professionnelle. De plus, la population est très attachée à la préservation de notre système de santé car elle a confiance dans ce système, et l’image des soignants dans la population est très positive. La période de formation fait grandir les individus : 3 ans de formation, ça vous «fait» un homme ou une femme : on voit véritablement des personnes qui ont acquis des compétences et ont vécu une évolution personnelle, particulièrement chez les plus jeunes. » n
LE MALAISE DES ÉTUDIANTS INFIRMIERS Une enquête réalisée par la Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers (FNESI), et dont Le Journal du Dimanche a publié les résultats en septembre 2017, fournit des informations inquiétantes sur leur état de santé : ainsi, la moitié des 14 000 étudiants interrogés estiment que leur état de santé s’est dégradé depuis leur entrée en formation ; les trois quarts se déclarent épuisés physiquement, un tiers sujets à des crises d’angoisse. Les raisons de ces résultats ? Elles sont à rechercher en particulier du côté des stages, qui fournissent l’occasion de se confronter directement à la réalité de leur futur métier et de mettre très concrètement en pratique les connaissances acquises, mais qui constituent également de réelles épreuves pour nombre d’étudiants, dans la mesure où ils se retrouvent souvent intégrés dans les équipes médicales sans ménagement particulier. Plus d’infos sur
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VOCATION SANTÉ-SOCIAL-PARAMÉDICAL
QUEL MÉTIER CHOISIR ? LA CATÉGORIE C est constituée par les personnels d’exécution : aides-soignants, ATSEM, auxiliaires de vie sociale, etc. Ils sont les soutiens directs des patients et des personnes aidées dans les actes de la vie quotidienne, à leur domicile ou en établissement. Les personnels de cette catégorie sont titulaires de diplôme de niveau brevet, CAP.
TABLEAU DE SYNTHÈSE DES PRINCIPAUX MÉTIERS CLASSÉS EN FONCTION DE VOTRE NIVEAU D’ÉTUDES ET DE LA DURÉE DE LA FORMATION DIPLÔMANTE.
LA CATÉGORIE B regroupe les métiers paramédicaux et sociaux qui oeuvrent au contact des personnes, soit pour exécuter des prescriptions médicales destinées à la rééducation et au mieux être du patient, soit pour assister les personnes fragiles. Les personnels de cette catégorie sont titulaires de diplômes de niveau bac à bac + 3.
LA CATÉGORIE A correspond aux fonctions d’application des soins prescrits par les médecins. Elle est représentée essentiellement par les métiers infirmiers et inclut les cadres de santé, les directeurs de soins et les responsables d’unité sociale qui coordonnent les services. Les personnels de cette catégorie sont titulaires de diplômes de niveau bac + 3 au minimum.
Vous avez le niveau 3e, le brevet ou un CAP... et visez un titre ou un diplôme d’État de niveau CAP ou BEP (niveau V) Secteur
Métier (catégorie C)
Principaux employeurs concernés
Niveau d’études à l’entrée en formation Durée de la formation
Petite enfance
Agent territorial spécialisé des écoles maternelles (ATSEM)
Écoles maternelles Fonction publique territoriale
CAP petite enfance ou équivalent Une année de stage après le concours
Petite enfance
Auxiliaire de puériculture (AP)
Collectivités territoriales
Niveau 3e sans condition de diplôme 10 mois en formation continue (DE)
Aide à la personne
Auxiliaire de vie sociale (AVS) Aide médico-psychologique (AMP) (accompagnement éducatif et social)
Collectivités territoriales Établissements de santé, sanitaires et sociaux
Niveau 3e sans condition de diplôme 3 ans après la 3e (bac pro) ou de 12 à 24 mois de formation (DE)
Soins
Aide-soignant
Hôpitaux, établissements de santé Personnel civil des armées
Niveau 3e sans condition de diplôme 10 mois en formation continue (DE)
Technique et assistance
Ambulancier
Hôpitaux, établissements de santé Personnel civil des armées
Niveau 3e sans condition de diplôme 18 semaines en formation continue (DE)
Vous avez le niveau bac, le bac ou équivalent... et visez un brevet professionnel ou un diplôme d’État de niveau bac (niveau IV) Secteur
Métier (catégorie B)
Principaux employeurs concernés
Niveau d’études à l’entrée en formation Durée de la formation
Social
Moniteur-éducateur
Hôpitaux, établissements de santé Collectivités locales, secteur associatif
Pas de condition de diplôme 2 ans en école agréée (DE)
Technique et assistance
Préparateur en pharmacie
Hôpitaux, établissements de santé Personnel civil des armées
Bac S ou STL ou équivalent 2 ans en alternance (BP)
Vous avez le niveau bac, le bac ou équivalent... et visez un BTS, DUT ou un diplôme d’État de niveau bac + 2 à bac + 3 (niveau III) Secteur
Métier (catégorie B)
Principaux employeurs concernés
Niveau d’études à l’entrée en formation Durée de la formation
Social
Éducateur technique spécialisé (ETS)
Hôpitaux, établissements de santé Collectivités locales, secteur associatif
Niveau bac ou équivalent 3 ans en école spécialisée (DE)
Social
Éducateur spécialisé
Hôpitaux, établissements de santé Collectivités locales, secteur associatif
Bac ou équivalent 3 ans en école spécialisée (DE)
Social
Assistant de service social
Toutes fonctions publiques Personnel civil des armées
Bac ES, ST2S ou équivalent 3 ans en école spécialisée (DE)
Social
Conseiller en économie sociale et familiale Hôpitaux, établissements de santé Collectivités locales, secteur associatif
Bac pro ou ST2S ou équivalent BTS, DUT, DE + 1 an de formation
Petite enfance
Éducateur de jeunes enfants
Hôpitaux, établissements de santé Collectivités locales
Bac ou équivalent 3 ans en école spécialisée (DE)
Rééducation
Diététicien
Hôpitaux, établissements de santé Collectivités locales
Bac S ou ST2S ou équivalent 2 ans en BTS ou DUT
Rééducation
Orthoptiste
Hôpitaux, établissements de santé
Bac S ou ST2S ou équivalent 3 ans en établissement rattaché à une UFR de médecine (DE)
Rééducation
Psychomotricien
Hôpitaux, établissements de santé
Bac S ou équivalent 1 an PACES ou prépa + 3 ans en institut (DE)
Technique et assistance
Technicien d’analyses biomédicales
Hôpitaux, établissements de santé, Établissement français du sang (EFS), Personnel civil des armées, police
Bac ou équivalent 2 ans en BTS ou DUT ou 3 ans (DE)
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VOCATION SANTÉ-SOCIAL-PARAMÉDICAL n°2
Plus d’infos sur
QUEL MÉTIER CHOISIR ?
Vous avez un bac S ou ST2S ou équivalent... et visez un diplôme d’État de niveau bac + 3 (niveau II) Secteur
Métier
Principaux employeurs concernés
Niveau d’études à l’entrée en formation Durée de la formation
Soins
Infirmier (cat. A)
Bac S ou ST2S ou équivalent 3 ans en IFSI (DE)
Transfusion
Infirmier de prélèvement
Hôpitaux, établissements de santé Collectivités locales, Éducation nationale Personnel civil des armées Établissement français du sang (EFS)
Rééducation
Ergothérapeute (cat. B)
Hôpitaux, établissements de santé
Bac S ou ST2S ou équivalent 3 ans en institut agréé par le ministère de la santé (DE)
Rééducation
Pédicure-podologue (cat. B)
Hôpitaux, établissements de santé
Bac S ou ST2S ou équivalent 3 ans en institut agréé par le ministère de la santé (DE)
Vous avez une année PACES ou un DE d’infirmier... et visez un diplôme d’État de niveau bac + 4 (niveau II) Secteur
Métier
Principaux employeurs concernés
Niveau d’études à l’entrée en formation Durée de la formation
Rééducation
Masseur-kinésithérapeute (cat. A)
Hôpitaux, établissements de santé Collectivités locales
Bac S ou équivalent + 1 an PACES + 3 ans en institut (DE)
Petite enfance
Puéricultrice (cat. A)
Hôpitaux, établissements de santé Collectivités locales
Diplôme d’infirmier + spécialisation en une année (DE)
Soins
Infirmier de bloc opératoire (cat. A)
Hôpitaux, établissements de santé
Diplôme d’infirmier + spécialisation en une année (DE)
Soins
Infirmier anesthésiste (cat. A)
Hôpitaux, établissements de santé
Diplôme d’infirmier + spécialisation en une année (DE)
Vous avez le bac ou équivalent... et visez un cerfificat professionnel ou un diplôme de niveau bac + 5 (niveau I) Secteur
Métier
Principaux employeurs concernés
Niveau d’études à l’entrée en formation Durée de la formation
Rééducation
Ostéopathe
Hôpitaux, établissements de santé
Bac ou équivalent 5 années en établissement agréé par le ministère de la Santé
Rééducation
Orthophoniste (cat. A)
Hôpitaux, établissements de santé
Bac ou équivalent (+ prépa recommandée) 5 années en établissement agréé par le ministère de la Santé (CCO)
Professions médicales
Sage-femme (cat. A)
Hôpitaux, établissements de santé
Bac S ou équivalent + 1 an PACES + 4 années en école de sage-femme (DE)
Secteur
Métier
Principaux employeurs concernés
Niveau d’études à l’entrée en formation Durée de la formation
Professions médicales
Médecin généraliste
Exercice en libéral, Établissement français du sang (EFS) (statut salarié)
Bac ou équivalent 9 années en faculté de médecine incluant la PACES et l’internat
Professions médicales
Médecin spécialiste Médecin de prévention Médecin du travail
Hôpitaux, établissements de santé, Établissement français du sang (EFS) Éducation nationale, Grands ministères, Collectivités locales Service civil de santé des armées
Bac ou équivalent 10 à 12 ans en faculté de médecine incluant la PACES et l’internat Spécialité biologie (EFS)
Vous avez une année PACES... et visez un doctorat (bac + 9 à bac + 12)...
Des dispenses partielles de formation peuvent être accordées aux candidats titulaires de titres proches du métier visé par le concours. Chaque institut de formation pourra vous indiquer ses dispenses au cas par cas. DE : Diplôme d’État - BP : Brevet professionnel - PACES : Première année commune aux études de médecine - CCO : Certificat de capacité d’orthophoniste Plus d’infos sur
VOCATION SANTÉ-SOCIAL-PARAMÉDICAL n°2 / 21
VOCATION SANTÉ-SOCIAL-PARAMÉDICAL
Progresser, se former, valider ses acquis...
Comment faire évoluer sa carrière S’engager aujourd’hui dans la fonction publique hospitalière, c’est avoir la perspective d’un emploi stable, avec des valeurs fondées sur l’humain, au service de la communauté, dans tous les domaines de la santé : le soin, le médico-technique, le technique, le social, l’administratif, le management, l’ingénierie, la recherche… Au-delà de ces intérêts, travailler à l’hôpital est une chance également car les évolutions de carrière ou les changements de métiers y sont possibles : promotions professionnelles, validation des acquis de l’expérience, concours internes…
CONTRACTUEL, UN PREMIER PAS VERS LE STATUT DE FONCTIONNAIRE ? Dans le service public de soins, le statut de fonctionnaire prédomine, mais de nombreux postes sont également proposés en statut contractuel. Comparaison rapide des deux situations. LE STATUT DE FONCTIONNAIRE OFFRE SÉCURITÉ DE L’EMPLOI ET PERSPECTIVES DE CARRIÈRE Un fonctionnaire est un agent titularisé après avoir réussi un concours. Les fonctionnaires TRAVAILLER À L’HÔPITAL, TOUJOURS UNE VOCATION ? Bastien D., directeur adjoint en charge des ressources humaines « Je ne parlerais pas forcément d’une vocation, mais il faut probablement plus qu’à un autre endroit rechercher un intérêt personnel dans l’exercice professionnel, c’est-à-dire chercher à s’accomplir personnellement au travers de sa vie professionnelle. On ne vient pas forcément à l’hôpital public pour améliorer ses ressources financières. Les rémunérations sont souvent plus importantes dans le privé. On vient peutêtre aussi dans le public pour profiter de l’ascenseur social qui fonctionne encore très bien, et que l’on cultive. »
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VOCATION SANTÉ-SOCIAL-PARAMÉDICAL n°2
représentent 80 % des effectifs de la Fonction publique. Ce statut offre la garantie de toujours disposer d’un emploi équivalent et aux mêmes conditions si son poste venait à être supprimé. Il permet de bénéficier d’une grille de rémunération et d’avancement qui assure une élévation salariale tout au long de la carrière, ainsi que d’une retraite garantie et assise sur un mode de calcul qui reste encore aujourd’hui avantageux. Caractéristique importante de ce statut : certaines évolutions de carrière vers un nouveau métier requièrent d’avoir réussi le concours de la Fonction publique correspondant : ce sera par exemple le cas d’un infirmier souhaitant évoluer vers des fonctions de cadre de santé. LES CONTRACTUELS, UN STATUT PLUS PRÉCAIRE MAIS OFFRANT PLUS DE SOUPLESSE Le recrutement des agents contractuels est plus souple que celui des fonctionnaires car il ne nécessite pas le passage (et donc la préparation préalable…) d’un concours. Ils sont embauchés en contrat à durée déterminée, pour 3 ans au maximum, renouvelable une fois. Cependant la pratique montre qu’il est courant d’additionner plus de deux contrats successifs ! Les contractuels bénéficient d’un avantage certain : ils ont toute latitude pour changer de poste, de service, voire évoluer dans la hiérarchie au gré des renouvellements successifs de leurs contrats de travail. CONTRACTUELS ET FONCTIONNAIRES : QU’EN EST-IL À L’HÔPITAL ? Dans la fonction publique hospitalière, les professions du secteur social comme du secteur des soins proposent de plus en plus de postes en statut contractuel. C’est le cas par exemple
pour les aides-soignants, les ambulanciers, mais également et de plus en plus fréquemment pour les emplois infirmiers et certaines professions paramédicales. Si cette situation peut être perçue comme une précarisation croissante d’un certain nombre de postes, elle offre paradoxalement des opportunités intéressantes : il devient ainsi possible pour un kinésithérapeute, un orthophoniste ou un orthoptiste d’exercer d’une part en libéral et d’autre part avec le statut de contractuel hospitalier, ce que le statut de fonctionnaire ne permet pas. FORMATION OU VALIDATION DES ACQUIS DE L’EXPÉRIENCE ? La formation constitue bien entendu une voie importante de promotion. C’est elle qui, par exemple, permet à une aide-soignante, après 3 ans d’expérience professionnelle, de se présenter au concours d’entrée pour la formation d’infirmière, ou à l’infirmière de briguer un cursus en Institut de formation des cadres de santé pour devenir cadre de santé et accéder à des fonctions d’animation, de gestion, ou bien de formation et de pédagogie. Bien souvent, la formation que les fonctionnaires sont amenés à suivre pour changer de métier s’adapte en fonction de leurs compétences déjà acquises : ainsi, les aides-soignants et les auxiliaires de puériculture exerçant depuis au moins 3 ans et ayant réussi l’examen d’admission à un Institut de formation en soins infirmiers bénéficieront d’une dispense des unités d’enseignement portant sur l’hygiène, les soins de confort et l’accompagnement des soins quotidiens, ainsi qu’une dispense du premier stage de 5 semaines. Plus d’infos sur
ÉVOLUTION DE CARRIÈRE
ANNE LE C., ADJOINTE ADMINISTRATIVE HOSPITALIÈRE, EN CHARGE DU SUIVI DES TRAVAUX « Je suis rentrée dans la fonction hospitalière en 1984 en tant qu’agent hospitalier, c’est-à-dire que je faisais le ménage. J’ai progressivement postulé pour effectuer des remplacements dans des fonctions administratives, au service des admissions, des finances, des travaux… Puis j’ai passé et obtenu le concours d’adjoint des cadres hospitaliers, de catégorie B, et aujourd’hui je suis l’assistante administrative de l’ingénieur des travaux. Je prépare les appels d’offres, les dossiers de consultation des entreprises… C’est un métier passionnant, à la frontière entre le juridique et les travaux. »
BERNARD G., AGENT DE SÉCURITÉ ANTI-INCENDIE « Ça fait 25 ans que je travaille à l’hôpital de Fontainebleau. Je suis arrivé tout en bas (service intérieur, logistique, collecte de déchets, de linge, livraisons, veilleur de nuit…), puis j’ai progressé doucement. Lorsque les questions de sécurité incendie sont arrivées dans l’établissement, j’ai été séduit, et j’ai tout de suite voulu en faire partie. Et au mois de mai dernier, j’ai passé mon diplôme SSIAP (service de sécurité incendie et assistance à personne), niveau 3, chef de service. Aujourd’hui je suis cadre de catégorie B et je dirige une équipe de 8 agents, et un prestataire extérieur qui gère le PC sécurité. »
LA VAE : PENSEZ-Y ! La validation des acquis de l’expérience permet d’obtenir tout ou partie d’un diplôme ou d’un certificat de qualification professionnelle, sur la base d’une expérience personnelle ou professionnelle. Ainsi, toute personne, quels que soient son âge, sa nationalité, son statut et son niveau de formation, ayant au moins 3 ans d’expérience salariée ou bénévole en rapport direct avec le diplôme visé, peut faire valider ses compétences et bénéficier de la VAE. Il est par exemple possible d’obtenir le diplôme d’aide-soignant après une expérience d’au moins trois ans en établissement de santé ou à domicile, dans les soins d’hygiène et de confort (toilette, habillage, prise des repas, élimination et déplacements). Concrètement, le candidat intéressé devra remplir un dossier de recevabilité : si celui-ci est retenu, il passera alors devant un jury qui vérifiera ses compétences, ses aptitudes et les connaissances exigées pour l’obtention du diplôme ou du certificat concerné. Plus d’infos : http://www.anfh.fr/se-formerdans-la-fph/la-validation-des-acquis-del-experience-vae n Plus d’infos sur
STÉPHANIE A., CADRE DE SANTÉ « Infirmière depuis 10 ans et dans différents services, j’ai eu l’opportunité de participer à l’ouverture d’un service. Travailler sur l’organisation des services m’a passionnée. Puis en tant que référente, j’ai découvert l’intérêt de la gestion des imprévus et de la réorganisation. J’ai donc décidé de m’orienter dans ce sens. Je suis donc entrée pour deux ans à l’école des cadres de santé. Cadre de santé, c’est être un lien fort entre les soignants et les patients, mais aussi entre la direction et le terrain, avec en transverse, les médecins. C’est un poste très riche, parfois délicat, mais passionnant ! »
TROIS CATÉGORIES CORRESPONDANT AUX DIVERS NIVEAUX DE RESPONSABILITÉ La fonction publique hospitalière, telle que la définit la loi du 9 janvier 1986, est organisée en différents grades : n La catégorie A pour les fonctions de
direction, de conception et d’encadrement ainsi que les emplois de l’enseignement : il faut en principe être titulaire d’un diplôme de l’enseignement supérieur (bac + 3) pour pouvoir concourir en externe. n La catégorie B pour les postes
d’encadrement intermédiaires et d’application : les concours de cette catégorie sont ouverts aux titulaires du baccalauréat. Cette catégorie prédomine chez les personnels soignants. BASTIEN D., DIRECTEUR ADJOINT EN CHARGE DES RESSOURCES HUMAINES « Au début de ma carrière, j’ai été aide médicopsychologique, puis j’ai passé le concours pour devenir éducateur spécialisé, puis le concours interne de directeur d’hôpital, après avoir suivi une préparation spécifique à Rennes. J’ai donc été successivement agent de catégorie C, puis B, puis A. »
n La catégorie C regroupe les emplois
d’exécution. La plupart des concours de cette catégorie sont ouverts sans condition de diplôme mais certains d’entre eux requièrent la possession d’un CAP, d’un BEP ou du brevet. Cette catégorie prédomine chez les personnels techniques. Les recrutements sans concours y demeurent possibles.
LES DIPLÔMES DU SOIN ET DU SOCIAL OUVERTS À LA VAE Diplôme accessible grâce à la VAE
Conditions requises
n diplôme
3 ans d’activité exigés, soit 4 200 heures, dans les 12 dernières années.
d’État d’aide-soignant (DEAS) d’État d’auxiliaire de puériculture (DEAP) n diplôme de préparateur en pharmacie hospitalière (DPPH)* n diplôme d’État d’ergothérapeute (DERGO) n diplôme
* être en plus titulaire d’un brevet professionnel de préparateur en pharmacie ou d’une autorisation d’exercice
n diplôme
d’État d’aide médico-psychologique (AMP) d’État d’assistant familial (DEAF) n diplôme d’État de technicien de l’intervention sociale et familiale (DETISF) n diplôme d’État d’assistant de service social (DEASS) n diplôme d’État d’éducateur de jeunes enfants (DEEJE) n diplôme d’État de médiateur familial (DEMF) n certificat d’aptitude aux fonctions d’encadrement et de responsable d’unité d’intervention sociale (CAFERUIS) n diplôme d’État d’ingénierie sociale (DEIS)
3 ans d’activité exigés, soit 4 200 heures, la dernière période d’activité dans les 10 dernières années
n diplôme
3 000 heures d’activité exigées sur au moins 3 ans, la dernière période d’activité dans les 10 dernières années
n diplôme
d’État d’auxiliaire de vie sociale (DEAVS)
VOCATION SANTÉ-SOCIAL-PARAMÉDICAL n°2 / 23
VOCATION SANTÉ-SOCIAL-PARAMÉDICAL
La mort est-elle un droit ? Face à une demande de plus en plus pressante pour reconnaître le droit à mourir, l’opinion est partagée, tout comme le monde soignant. Pour faire le point sur cette question, « Place au débat » propose une analyse en France et à l’étranger des lois promulguées et des points de vue énoncés. Extraits. Au sommaire du livre La mort est-elle un droit ? de Véronique Fournier : • Une question de plus en plus prégnante • Quelques définitionsEnjeux éthiques, déontologiques, politiques • Un consensus est-il possible ? • Comment la question a-t-elle été traitée ailleurs ? • Que comprendre de la loi Claeys-Leonetti de 2016 ? La Documentation française Collection Doc’ en poche Place au débat Août 2016 - 168 pages ISBN 978-2-11-145088-2 FAUT-IL OUVRIR UN DROIT À MOURIR ? Plus de trente ans après l’apparition de la question, celle-ci n’est toujours pas totalement résolue, pas plus chez nous que chez les autres. Car si, ailleurs, ce droit a été parfois ouvert, et qu’il semble progressivement – même si assez lentement – s’étendre à travers le monde, il n’en reste pas moins partout encore source d’inquiétudes, d’interrogations et d’importantes controverses. UNE QUESTION INDIVIDUELLE ET COLLECTIVE L’objet de ce livre est de donner quelques clés pour comprendre les principaux enjeux qui sous-tendent la controverse, afin que chacun puisse se situer en toute liberté vis-à-vis des deux principales positions en présence : pour ou contre l’ouverture explicite d’un droit à mourir. L’une des difficultés du sujet est d’être aux confins de l’individuel et du collectif. Rien de plus personnel et de plus respectable que d’avoir 24 /
VOCATION SERVICE PUBLIC n°27
sa propre opinion sur la façon dont on aimerait pouvoir mourir. Et pourtant, arrivé à cette extrémité de la vie, on a en général besoin d’autrui, et souvent du corps soignant, donc du collectif, pour que soient au mieux réunies les conditions d’une bonne mort. C’est ainsi que la question recouvre des enjeux autant personnels, d’ordre existentiel et philosophique, que collectifs, d’ordre médical mais aussi politique selon la façon dont on conçoit ce que l’on doit à l’autre au nom du vivre ensemble. Après avoir planté le décor et donné quelques repères historiques et législatifs permettant de contextualiser la question dans le premier chapitre, on rappellera dans le suivant quelques définitions essentielles : que sont les soins palliatifs ? une euthanasie passive, active, volontaire, involontaire ? que recouvre la notion d’acharnement thérapeutique, récemment rebaptisée « obstination déraisonnable »,
et pourquoi ce changement de terminologie ? à partir de quand peut-on dire d’une personne qu’elle est en fin de vie ? Dans le troisième chapitre, on s’essaiera à identifier et analyser les principaux enjeux du débat – philosophiques, déontologiques, politiques – pour mieux comprendre les origines et les raisons du clivage et estimer les chances de parvenir ou non à un consensus. L’espoir est que cette triple grille de lecture aide à organiser la pensée et à dépasser les obstacles qu’il reste à franchir avant que la société ne trouve peut-être un jour, enfin, un peu d’apaisement sur le sujet. Puis, après un détour consacré à la façon dont la question est traitée dans les pays voisins (chapitre 4), le chapitre 5 détaillera les changements apportés par la dernière révision législative ayant abouti à l’adoption en février 2016 de la loi ClaeysLeonetti, ainsi que les raisonnements qui les ont sous-tendus.
RESPECTER LES VOLONTÉS DE CHACUN Dans ces quelques pages, l’intention centrale est d’en appeler à la tolérance, vertu cardinale dans une société démocratique. Selon nous, chacun devrait pouvoir être identiquement respecté dans ses choix existentiels et avoir accès, pour cela, à une mort la plus conforme possible à ce qu’il souhaite. Tous, nous avons des convictions propres, que nous passons souvent une grande partie de notre existence à forger. Dans une famille, le premier mouvement consiste toujours à chercher comment honorer au mieux celui qui vient de mourir, à respecter les volontés relatives à sa mort ou à ses funérailles qu’il a pris la peine de faire connaître ou de consigner. En leur absence, ses proches cherchent ensemble à identifier les décisions qui lui auraient ressemblé, même si elles sont différentes de celles qu’ils aimeraient qu’on prenne pour
COMMENT LA QUESTION A-T-ELLE ÉTÉ TRAITÉE AILLEURS ? Si le nombre de pays qui adoptent un dispositif autorisant d’une manière ou d’une autre l’aide active à mourir semble en progression lente mais constante, c’est probablement sous la pression d’opinions publiques convergentes, souvent assez largement favorables à « l’euthanasie » (75-85 %), y compris en Australie, au Japon, ou encore en Chine, et même dans des pays qui confirment régulièrement leur position conservatrice en la matière, comme l’Islande par exemple. Quant aux oppositions, elles sont portées un peu partout par les mêmes catégories de corps constitués : les instances religieuses d’une part, le monde soignant d’autre part, au sein duquel on retrouve usuellement une résistance plus forte parmi ceux qui sont engagés en soins palliatifs ou dans la prise en charge des personnes âgées. Ce dernier élément est important à considérer. En effet, on peut certes se demander si ces soignants ne se protègent pas ainsi du risque d’être trop souvent et douloureusement sollicités dans leur exercice professionnel par une demande difficile à assumer. Mais on peut aussi imaginer qu’en agissant de cette façon, ils défendent en fait l’intérêt bien compris de leurs patients. Il conviendrait de ne pas méconnaître la seconde hypothèse, car ils sont effectivement « aux premières loges » pour connaître la fragilité et la vulnérabilité particulière de ces populations.
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QUESTIONS ET DÉBATS
LE GUIDE DU CANDIDAT 2016-2017 Les données génétiques
Quels risques ? Quelles garanties ? eux en pareil cas. Il faudrait faire de même au niveau collectif. Admettre que la meilleure façon d’honorer l’autre est de le respecter dans ses convictions les plus profondes, celles qui concernent la vie et la mort. Nous vivons dans une société plurielle, qui n’en finit pas de changer, ainsi que les différentes populations qui la composent. À l’occasion de ces grandes mutations, même si les principales valeurs de référence restent les mêmes, leur poids respectif varie. Désormais, la voie vers plus de démocratie passe probablement par une plus grande solidarité envers autrui pour l’accompagner vers un épanouissement personnel en cohérence avec ses valeurs propres, plutôt que par l’injonction, imposée d’en haut, de se conformer à un modèle social dominant. C’est pourquoi la tolérance devrait devenir une valeur collective essentielle. Elle est la voie de dialogue qui peut permettre que chacun soit d’autant plus assuré de voir ses volontés respectées qu’il s’engagera en retour à faire de même à l’égard d’autrui. LIBRE MOURIR ET BIEN MOURIR En conclusion, le livre suggère que tel a probablement été le chemin
emprunté lors de la dernière révision législative. En effet, même si celle-ci n’a pas explicitement ouvert un droit à mourir, elle a néanmoins apporté des changements, plus conséquents qu’il n’y paraît à première vue, fondés sur la nécessité de respecter au plus près, lorsque la mort approche, les volontés du patient, et en tout état de cause, son droit absolu à ne pas souffrir au-delà de ce qu’il souhaite. Mais, dans un second mouvement, la loi a aussi insisté fortement sur le fait qu’en cas de doute sur ce dernier point, notamment si le patient est incapable de s’exprimer, le médecin devra agir comme s’il souffrait et prescrire les traitements destinés à s’assurer absolument que cela ne soit pas le cas, quitte à aller au-delà des doses qui pourraient être considérées comme strictement nécessaires.
ÚRisques de manipulations génétiques, nouvelles discriminations sociales, marchandisation des données…
ÚComment protège-t-on aujourd’hui les données génétiques ? Et demain ?
ÚUn état des lieux des enjeux et débats en cours.
Ce faisant, et même s’il n’a pas totalement contenté ceux qui plaident pour un libre mourir, le législateur a clairement choisi le camp de la lutte contre le mal mourir, s’engageant par là dans une nouvelle étape capitale, si ce n’est définitive, pour améliorer les conditions de la fin de vie en France.
COMBIEN DE PERSONNES CES DISPOSITIONS CONCERNENT-ELLES ? En fait, jusqu’à présent, assez peu : quelques pour cent tout au plus. Il ne faut probablement pas craindre que le nombre de personnes qui demandent à anticiper leur mort et à être aidées à mourir ne devienne jamais très important. En effet, comme l’écrit François Damas dans son ouvrage (La mort choisie Comprendre l’euthanasie et ses enjeux), « les patients capables d’exprimer clairement leur volonté d’euthanasie, c’est-à-dire leur volonté de choisir le moment de partir, ne seront jamais qu’une très petite minorité. Car il faut un caractère certain pour affronter les médecins, les équipes soignantes, et des proches parfois défavorables ou peu à l’écoute de ces demandes. Il faut la personnalité de celui qui veut assumer sa vie jusqu’au bout. C’est là une attitude stoïcienne qui n’est pas très répandue ». Par ailleurs, il est à ce stade intéressant de noter qu’en Oregon par exemple, dans environ un cas sur quatre, une fois en possession de la prescription demandée, le patient n’éprouve plus le besoin de s’en servir et meurt sans l’avoir utilisée. Comment expliquer ce phénomène ? Est-ce parce qu’on se sent suffisamment rassuré pour ne plus ressentir le besoin d’accélérer le cours « naturel » des choses, une fois la prescription en poche ? Ou est-ce qu’on demeure trop inquiet pour passer à l’acte seul, en dehors d’une présence professionnelle susceptible d’intervenir si, par hasard, les choses tournaient mal ?
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SE PRÉPARER POUR RÉUSSIR
1. Que signifie l’acronyme OMS ? a) Organisation mondiale de la sécurité. b) Organisation mondiale de la santé. c) Organisme mondial de la santé. d) Organisme mondial de la société. 2. Le concept de promotion de la santé est : a) la prévention de la santé par la population elle-même. b) la prévention par le monde médical. c) le traitement des différentes pathologies. d) la prévention de la santé par les médias. 3. La prévention primaire comprend : a) le traitement curatif. b) les dépistages précoces. c) la lutte contre les facteurs de risques. d) l’information de la population. 4. Quel est le but de la santé publique ? a) l’amélioration de la santé. b) l’amélioration du milieu de vie. c) la prévention des maladies. d) l’organisation du système de santé. 5. La prévention tertiaire comprend : a) le dépistage. b) la rééducation. c) la vaccination. d) l’éducation sanitaire. 6. L’espérance de vie est : a) augmentée grâce aux progrès de la science. b) le nombre moyen d’années qu’une personne peut vivre. c) diminuée du fait de l’augmentation des pathologies. d) augmentée grâce à la protection sociale.
11. Les agents responsables des infections ont pour origine : a) le matériel. b) le personnel médical. c) les visiteurs. d) l’air.
20. La présence des acariens et des microbes au sein d’un habitat favorise : a) les maladies auto-immunes. b) les allergies. c) les infections nosocomiales. d) les infections bactériennes.
12. La lutte contre les infections nosocomiales comprend : a) une désinfection des mains. b) une antibiothérapie systématique. c) la création du statut d’infirmières hygiénistes. d) une désinfection du corps du patient.
21. Les dépenses extrabasales comprennent : a) les dépenses lors d’une activité physique. b) les dépenses afin d’assurer les fonctions vitales. c) les dépenses lors de la régulation de la température corporelle. d) les dépenses lors de la digestion des aliments.
13. Le cancer est : a) la cinquième cause de mortalité en France. b) la deuxième cause de mortalité en France. c) la quatrième cause de mortalité en France. d) la première cause de mortalité en France. 14. Les cancers les plus fréquents sont : a) les cancers des os. b) les cancers du foie. c) les cancers du sein. d) les cancers des poumons. 15. Quels sont les dépistages systématiques proposés à la population ? a) Le dépistage du cancer de la prostate. b) Le dépistage du cancer du pancréas. c) Le dépistage du cancer du côlon. d) Le dépistage du cancer du sein.
22. Les besoins énergétiques par jour sont d’environ : a) 3000 calories pour un enfant de 7 ans. b) 2500 calories pour un homme. c) 500 calories pour un adolescent. d) 1000 calories pour un enfant de 1 an. 23. Combien de repas doit faire une personne âgée ? a) 3. b) 4. c) 5.
16. La chirurgie est une méthode : a) préventive. b) curative. c) palliative.
24. Quelles sont les différentes formes de l’euthanasie ? a) Le refus de l’acharnement thérapeutique. b) L’administration d’antalgiques à haute dose. c) Le soin palliatif. d) Le fait de donner volontairement la mort.
17. Quels sont les principaux examens d’imagerie médicale pratiqués ? a) La radiographie. b) La scannographie. c) La thermographie. d) La scintigraphie.
25. Dans quelle décennie le Comité consultatif national d’éthique a-t-il été créé ? a) Dans les années 1960. b) Dans les années 1980. c) Dans les années 2000. d) Dans les années 2010.
9. Que signifie le sigle HAD ? a) Hôpital à domicile. b) Hospitalisation à domicile. c) Hôpital à activité diurne. d) Hospitalisation avec déplacements.
18. Une métastase est : a) une nouvelle tumeur maligne. b) une extension de la tumeur primaire au niveau d’un autre organe. c) due à la migration de cellules tumorales. d) due à des mutations de l’ADN.
26. En quelle année fut créée la Sécurité sociale ? a) 1935 b) 1940 c) 1945 d) 1950
10. Les infections touchent plus fréquemment : a) le rein. b) les os. c) les poumons. d) la peau.
19. Le sommeil permet : a) une mémorisation des événements de la journée. b) une remise à zéro de l’activité cérébrale. c) une synthèse hormonale. d) un repos musculaire.
27. Quels sont les risques sociaux ? a) La diminution de revenus. b) La maladie. c) La vieillesse. d) Les dépenses de santé. e) La maternité.
7. Le service public hospitalier doit : a) offrir une égalité de traitement. b) offrir un hébergement pour la nuit. c) offrir un service en continu. d) offrir un repas chaud. 8. Les droits du patient comprennent : a) l’accès à son dossier médical. b) le refus de soins curatifs. c) le choix du médecin. d) le choix de la chambre.
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VOCATION SANTÉ-SOCIAL-PARAMÉDICAL n°2 / 27
VOCATION SANTÉ-SOCIAL-PARAMÉDICAL
➧ 28. Les régimes spéciaux de la Sécurité sociale sont : a) le régime de la famille. b) la mutualité sociale agricole. c) le régime des agents de la SNCF. d) le régime accidents du travail.
29. Quelles sont les solutions pour réduire le déficit de la Sécurité sociale ? a) Le contrôle des tarifs des soins. b) La réforme des processus de remboursements. c) La réforme de l’hôpital. d) La suppression des médicaments princeps (de marque). 30. Les fonctions de la famille sont : a) le soutien financier des parents envers les enfants uniquement. b) l’éducation des enfants. c) la protection des enfants. d) le soutien des proches. 31. Quel type de vie commune oblige à des droits et des devoirs entre les deux parties ? a) Le PACS. b) Le concubinage. c) Le mariage. d) L’union libre.
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36. Les causes des accidents de la vie courante peuvent être : a) un manque de surveillance des enfants. b) un manque de surveillance des personnes âgées. c) une perte de la vue. d) une perte de l’ouïe. 37. Les accidents de la route sont : a) la première cause de mortalité en France. b) la deuxième cause de mortalité en France. c) la première cause de mortalité prématurée en France. d) la deuxième cause de mortalité prématurée en France. 38. Quels sont les domaines permettant d’évaluer le handicap selon l’OMS ? a) La déficience. b) L’inaptitude. c) L’incapacité. d) Le désavantage. 39. Quelles sont les conséquences du handicap pour la personne ? a) Un coût d’adaptation du logement. b) Un coût d’adaptation des lieux publics. c) Un coût d’adaptation des transports. d) Une difficulté d’accès à la pratique d’un sport. e) Une difficulté d’intégration dans la société.
32. En quelle année le PACS a-t-il été créé ? a) 1979. b) 1989. c) 1999. d) 2009.
40. Quelles sont les obligations de la société vis-à-vis des personnes handicapées ? a) Obligation de scolarisation. b) Obligation d’emploi. c) Obligation de logement. d) Obligation d’adaptation des lieux publics.
33. La PMI a pour rôle de : a) détecter les handicaps possibles chez les enfants. b) contrôler les structures d’accueil des moins de 6 ans. c) protéger la famille. d) protéger les femmes enceintes.
41. La loi pour l’égalité des droits et des chances des personnes handicapées date de : a) 1995. b) 2000. c) 2005. d) 2010.
34. Les allocations familiales sont versées jusqu’à : a) 20 ans si l’enfant poursuit ses études. b) 22 ans si l’enfant poursuit ses études. c) 20 ans si l’enfant a arrêté ses études. d) l’arrêt de la poursuite des études.
42. En France, les personnes âgées sont environ : a) 5 millions. b) 10 millions. c) 15 millions. d) 20 millions.
35. Les accidents de la vie courante concernent par an environ : a) 1 million de personnes. b) 5 millions de personnes. c) 10 millions de personnes. d) 15 millions de personnes. 28 /
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43. Quelles sont les aides mises en place pour maintenir la personne âgée à domicile ? a) La distribution des repas à domicile. b) La téléalarme. c) Les soins ambulatoires. d) L’aide ménagère.
44. Combien de personnes âgées sont dépendantes en France ? a) environ 1 million. b) environ 2 millions. c) environ 4 millions. d) environ 8 millions. 45. Le vieillissement entraîne : a) une diminution de la mémorisation. b) une diminution de la vigilance. c) une perte de mémoire. d) une perte de neurones. 46. L’autonomie d’une personne se caractérise par : a) ses capacités à juger. b) ses capacités à apprendre. c) ses capacités à choisir. d) ses capacités à mémoriser. 47. Les revenus des personnes âgées proviennent principalement de : a) la pension versée par la CAF. b) la pension de retraite versée par la Sécurité sociale. c) la pension versée par les caisses de retraites complémentaires. d) la pension versée par les CCAS. 48. Que signifie le sigle CMU ? a) Centre médical d’urgence. b) Couverture médicale d’urgence. c) Couverture médicale universelle. d) Centre médical universel. 49. Quelles sont les causes de la pollution de l’environnement ? a) Les pluies. b) L’émission de gaz à effet de serre. c) Les engrais biologiques. d) La déforestation. 50. Quelles sont les conséquences de la pollution de l’environnement ? a) La modification du climat. b) La diminution des pathologies respiratoires. c) Un coût financier important pour la société. d) La disparition des espèces.
Corrigés des
QCM
1. b -2. a -3. c, d -4. a, b, c, d -5. b -6. a, b, d -7. a, c -8. a, b, c 9. b -10. a, c, d -11. a, b, c, d -12. a, c -13. d -14. c, d -15. a, c, d 16. b, c -17. a, b, d -18. b, c -19. a, c, d -20. b, d -21. a, c, d 22. b, d -23. c -24. a, b, d -25. b -26. c -27. b, c, e -28. b, c 29. a, c -30. b, c, d -31. a, c -32. c -33. a, b, d -34. b, c -35. c 36. a, c -37. c -38. a, c, d -39. a, d, e -40. a, b, d -41. c -42. b 43. a, b, d -44. a -45. a, b, c, d -46. a, c -47. b, c -48. c -49. b, d 50. a, c, d
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LE CARNET D’ADRESSES Toutes les adresses utiles pour s’informer sur les métiers des secteurs santé-social-paramédical et se préparer aux concours et diplômes d’État. Pour suivre l’actualité des concours et des recrutements tout au long de l’année, voir aussi le site vocationservicepublic.fr et sa page facebook. LIENS SERVICES PUBLICS FONCTION PUBLIQUE TERRITORIALE La liste des Centres départementaux de Gestion (CDG) : www.fncdg.fr à la rubrique Centres de gestion, annuaires des CDG FONCTION PUBLIQUE HOSPITALIÈRE Fédération hospitalière de France : www.fhf.fr Agences Régionales de Santé (ARS) : www.ars.sante.fr À Paris et en région parisienne : www.aphp.fr À Lyon : www.chu-lyon.fr Partout en province, la liste des CHU : www.reseau-chu.org FONCTION PUBLIQUE D’ÉTAT Ministère de la santé : www.social-sante.gouv.fr VILLE DE PARIS Espace concours : www.paris.fr/recrutement Sans concours : www.paris.fr/services-et-infos-pratiques/emploi-et-formations/travailler-a-la-ville/lesrecrutements-sans-concours-67 ÉTABLISSEMENT FRANÇAIS DU SANG www.efs.sante.fr Espace recrutement : www.efsrecrute.fr LES LIENS PAR PROFESSIONS AIDE SOIGNANT Le site de référence des aides-soignants : www.aide-soignant.com Fédération nationale des associations d’aidessoignantes : www.fnaas.fr Union française des aides-soignants : www.ufas.info AMBULANCIER Chambre nationale des services d’ambulances : www.cnsa-ambulances.com Fédération nationale des transporteurs sanitaires : www.fnts.org Fédération nationale des artisans ambulanciers : www.fnaa.fr Fédération nationale des ambulanciers privés : www.fnap.fr 30 /
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ANESTHÉSISTE Syndicat national des anesthésistes-réanimateurs de France : www.snarf.org Société française d’anesthésie et de réanimation : www.sfar.org
Syndicat national des masseurs kinésithérapeutes rééducateurs : www.snmkr.fr MÉDECIN Conseil national de l’Ordre des médecins : www.conseil-national.medecin.fr Association nationale des étudiants en médecine de France : www.anemf.org OPTICIEN LUNETIER Union des opticiens : www.uniondesopticiens.org ORTHOPHONISTE Fédération nationale des orthophonistes : www.orthophonistes.fr Fédération des orthophonistes de France : www.fof.asso.fr ORTHOPROTHÉSISTE Union française des orthoprothésistes : www.ufop-ortho.fr ORTHOPTISTE Syndicat national autonome des orthoptistes : www.orthoptiste.pro Association française d’orthoptique : www.association-orthoptique.fr Syndicat des orthoptistes de France : www.orthoptie-sof.fr OSTÉOPATHE Association française d’ostéopathie : www.afosteo.org Registre des ostéopathes de France : www.devenir-osteopathe.org
AUDIOPROTHÉSISTE Syndicat National des audioprothésistes : www.unsaf.org France audition, site d’information sur les métiers de l’audition : www.franceaudition.com
PÉDICURE PODOLOGUE Ordre national des pédicures podologues : www.onpp.fr Étudiants en podologie : www.etudiant-podologie.fr Association nationale des podologues du sport : www.anps-france.com
CHIRURGIEN DENTISTE www.ordre-chirurgiens-dentistes.fr
PHARMACIENS www.ordre.pharmacien.fr
DIÉTÉTICIEN Association française des diététiciens nutritionnistes : www.afdn.org
PODO ORTHÉSISTE Chambre syndicale des podo orthésistes : www.csnpo.org Union des podo orthésistes de France : www.upodef.com
ERGOTHÉRAPEUTE Association française des ergothérapeutes : www.anfe.fr Réseau national français des ergothérapeutes libéraux : www.synfel-ergolib.fr INFIRMIER Informations sur les professions infirmières : www.infirmiers.com Fédération nationale des étudiants en soins infirmiers : www.fnesi.org Association nationale française des infirmières et infirmiers diplômés et étudiants : www.anfiide.com Fédération nationale des infirmiers et infirmières : www.fni.fr MANIPULATEUR EN ÉLECTRORADIOLOGIE MÉDICALE Association française du personnel paramédical d’électroradiologie : www.afppe.net MASSEUR-KINÉSITHÉRAPEUTE Fédération française des masseurs-kinésithérapeutes rééducateurs : www.ffmkr.org Fédération nationale des étudiants en kinésithérapie : www.fnek.fr
PRÉPARATEUR EN PHARMACIE Association Nationale pour la Formation Professionnelle de la Pharmacie : www.anfpp.com PROFESSIONS SOCIALES Liste sur le site : www.education.gouv.fr/pid24301/ annuaire-accueil-recherche.html PSYCHOMOTRICIEN Syndicat national d’union des psychomotriciens : www.snup.fr SAGE FEMME Site de l’organisation nationale des syndicats de sages-femmes : www.onssf.org/1.aspx Conseil national de l’Ordre des sages-femmes : www.ordre-sages-femmes.fr TECHNICIEN D’ANALYSES BIOMÉDICALES Association nationale des techniciens en analyses biomédicales : www.antab.com Cellule régionale d’information et d’orientation des personnels paramédicaux : www.cioparamedical.com Plus d’infos sur
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