www.flickr.com/photos/catatronic/
Bureau de dépôt : 1060 Bruxelles 6 • Trimestriel (septembre - octobre - novembre 2010) • Ed.Resp. : De Bosseré, 43 rue de la Charité, 1210 Bruxelles
Belgique-Belgïe PP 1060 Bruxelles 6 1/1528
septembre • octobre • novembre 2010 83
sommaire Repè’R Agenda 2 Éditorial 3 Qui sommes-nous ? 4 Site à la Une 6 Formations extérieures 7 Fais passer… 8 Dossier 10 Le handicap : aller à la rencontre de l'autre et se découvrir soi-même
Volont’R
Agenda 7 et 16 septembre → Bruxelles Formation « Écoute de base »
p. 18
17 septembre → Bruxelles Formation « Écoute approfondie »
p. 18
1er octobre → Bruxelles Rencont'R de Volont'R
p. 23
22 octobre → Brabant Réunion de présentation des projets Solid'R
p. 22
22 et 28 octobre → Liège Formation « Écoute de base »
p. 18
8 novembre → Arlon Réunion de présentation des projets Solid'R
p. 22
10 novembre → Charleroi et La Louvière Réunion de présentation des projets Solid'R
p. 24
Formations 18 · Écoute de base · Écoute approfondie · Communiquer avec la personne âgée, démente, confuse... Quoi de neuf ? 20 Une belle manière de préparer l'année 2011 du volontariat Régions à la Une 22
Du 15 au 17 novembre → Bruxelles Salon Flash 2010
p. 23
16 novembre → Mons et Tournai Réunion de présentation des projets Solid'R
p. 24
Parten’R
19 et 26 novembre → Namur Formation « Écoute de base »
p. 18
20 novembre → Liège Réunion de présentation des projets solid’R
p. 26
20 novembre → Libramont Salon « Les jeunes ont du talent »
p. 22
Institutions / Établissements scolaires 28 Passeur de contes, un projet intergénérationnel
Solid’R Projets Solid’R Projets solid'R à Namur Fonds Camille Lambert Constitution du nouveau comité
30 31
Colophon
Rédaction Martine De Booseré et toute l’équipe de Volont’R Mise en page Média Animation asbl Photos Shutterstock, flickr, Volont’R Éditrice responsable Martine De Booseré Si l’une de vos connaissances le souhaite, elle peut s’abonner annuellement à notre trimestriel pour la somme de 5 euros. Il suffit de verser cette somme sur le compte IBAN BE39 0682 0117 7219 avec comme communication « Abonnement Volont’R ».
édito Regards de vie… Septembre. Le mois de la rentrée, de nouveaux projets, de nouvelles perspectives… Et pour certains, le début d’une expérience de volontariat… Chez Volont’R, on a profité de ces quelques moments d’été pour finaliser le déménagement au deuxième étage, mettre en ligne le nouveau site internet et pour vous concocter une multitude de nouveaux projets à découvrir au fil des pages de ce Carnet (Passeurs de contes, salon Flash à Bruxelles, projet Regards, Volont’R sans Frontières…). Le dossier de ce deuxième Carnet a été rédigé par Isabelle Binon Pincetti, responsable régionale de Namur, qui s’est proposé de nous faire partager ses connaissances dans le domaine du handicap (voir dossier page 10). Merci à elle ! Volont’R propose des activités de volontariat avec les personnes handicapées. L’occasion de découvrir de plus près un monde méconnu, de partager la richesse d’un sourire spontané, de dire non à l’indifférence. « Ce volontariat a répondu à bien plus que mes attentes. J’ai découvert ce que je n’avais même pas imaginé. Ce que je retiens, ce sont les nombreux souvenirs. Je pense qu’il y a une multitude de choses que je retiendrai de cette expérience tant elle m’a apporté.
Ce que je pense qui m’a le plus marqué est peut-être le fait que, parfois, un regard et un sourire parlent plus que des mots. » (Témoignage de F., jeune volontaire, après son volontariat avec des personnes handicapées.) Bonne rentrée à toutes et tous ! Irene
4 Qui sommes-nous ?
Repè’r
Fondée au début des années 1960, Volont’R (anciennement Volontariat d’Entraide et Amitié) est une asbl reconnue depuis 1982 en tant que service de jeunesse par la Communauté française. Notre objectif principal est de promouvoir l’engagement gratuit des jeunes et l’émergence d’une citoyenneté responsable au travers de différentes activités de volontariat à caractère social. Concrètement, nous proposons, à Bruxelles et en Région wallonne, du volontariat centré sur le relationnel et l’écoute de l’autre dans diverses institutions : cliniques, maisons de repos, crèches, écoles de devoirs, centres pour personnes handicapées… Le volontariat que nous proposons est ouvert à tous à partir de 17 ans et participe au développement personnel au travers, notamment, d’une prise d’autonomie, d’une ouverture à la tolérance et aux différences. Lié à un désir de s’impliquer dans la société, il permet la découverte d’un milieu professionnel, de réalités sociales et la création de liens de qualité au sein de nos diverses institutions partenaires. Cette démarche citoyenne peut s’inscrire de différentes manières : volontariat hebdomadaire dans un service hospitalier, animation d’une après-midi en maison de repos, semaine de volontariat dans une crèche… Nous collaborons également étroitement avec les établissements scolaires dans le cadre de l’organisation de retraites sociales durant lesquelles nous assurons l’encadrement des jeunes. Des animations sur des thématiques en lien avec nos activités (la personne âgée…) sont également mises en place en collaboration avec les professeurs. Parallèlement au volontariat relationnel en institutions, nous soutenons financièrement des projets de solidarité en Belgique et à l’étranger. En tant Volont’R, c’est chaque année : que volontaire chez nous, vous k Près de 500 jeunes qui s’engagent dans des projets de soliavez ainsi la possibilité de prodarité, auprès de personnes âgées, de patients ou d’enfants. poser un projet qui vous tient à k 150 institutions partenaires à Bruxelles et en Wallonie. cœur et pouvoir le concrétiser ! k Une vingtaine de projets Solid’R soutenus pour un montant (Voir rubrique Projets solid’R) total avoisinant les 30 000 euros.
REP’ Repè’r
Qui sommes-nous ? 5
6 Sites à la Une
Repè’r
Les Web radios documentaires Les Web radios sont des stations plus ou moins semblables aux stations de radio, mais qui sont diffusées sur Internet grâce à la technologie de la lecture en continu. Elles sont documentaires car elles tentent d’imaginer des créations sonores et radiophoniques adaptées à l’écoute sur Internet, de transmettre une parole, sans intermédiaire. Ces Web radios utilisent la possibilité de podcaster (le podcasting permet aux internautes l’écoute ou le téléchargement automatique des créations sonores). Ce qui permet à l’auditeur d’écouter ce qu’il veut, quand il le veut, où il le veut. Il peut aussi télécharger et récupérer les créations sonores.
Arte radio Elle propose des centaines de reportages et créations sonores à écouter à volonté. C’est une création d’Arte France, la partie française d’Arte. Elle est strictement non commerciale et sans publicité. Elle produit et diffuse des courts-métrages audio élaborés qui parlent d’intimité, de modes de vie, de politique, du monde, de poésie, d’imaginaire… Le tout en utilisant les ressources de l’écriture sonore, avec une grande attention portée à la prise de son, au montage, au mixage. Arte radio propose chaque semaine des nouveautés. C’est aussi une sonothèque qui conserve tous ses programmes en archive. www.arteradio.com Zoom sur une création sonore : L’école Pirate de Fabienne Laumonier & Christophe Rault C’est un double documentaire de deux fois quarante minutes sur le premier lycée expérimental, à Limerlé, qui ouvre ses portes. Les auteurs ont suivi sa première année, ses cours, ses assemblées générales, au plus près des enseignants comme des ados.
BNA-BBOT : Bruxelles nous appartient Brussel behoort ons toe Cette Web radio, plus proche de chez nous, raconte la mémoire de Bruxelles car, pour eux, la mémoire d’une ville ce n’est ni les statistiques ni les faits divers de la gazette. Ce sont les histoires que les habitants se racontent, leurs souvenirs, leurs rêves d’une ville où il ferait bon vivre. La mémoire, ça change tous les jours. Le projet BNA-BBOT est de constituer une mémoire sonore de la ville, aujourd’hui. Où chacun peut intervenir, s’emparer du micro et questionner son voisin, ses parents, ses amis. www.bna-bbot.be
Repè’r
Formations extérieures 7
Voici quelques formations d’organismes extérieurs qui pourraient vous intéresser. SARAH
Espace Santé, Charleroi
L’asbl SARAH propose des journées de sensibilisation, des cycles de formation et de perfectionnement aux soins palliatifs et à l’accompagnement. 071 37 49 32 www.sarahformations.be • Deuil Sensibilisation (cycle de 3 journées) R 20 septembre 2010 – Qu´est-ce que le deuil ? – La gestion des sentiments R 18 octobre 2010 – Les réconciliations possibles R 22 novembre 2010 Formatrice : Dominique Pinchart, professeur de yoga, formée en analyse transactionnelle • Gérontologie et handicap mental R 7 et 9 décembre 2010 Formatrice : Anne Bindels, infirmière psychiatrique, formée en soins palliatifs Université de Paix
Namur
Centre de réflexion et de formation, l’Université de Paix contribue à faire connaître des moyens possibles pour prévenir la violence et y faire face. 081 55 41 40 www.universitedepaix.org
• Prévenir la violence en développant l’estime de soi chez les adolescents R 7 et 8 octobre 2010 Formateurs : Jean-François Lecocq et Léandre Simbananiye Prix : 150 euros • Et si je t’écoutais… Formateurs : Christelle Lacour et Gilles Fossion Ligue de l’enseignement et de l’éducation permanente
R 13 octobre 2010
Prix : 80 euros Bruxelles
La Ligue de l’enseignement et de l’éducation permanente a pour vocation le développement des œuvres d’éducation permanente en vue d’apporter aux jeunes et aux adultes le complément de formation, d’information et de culture nécessaire à leur participation à l’élaboration de la société contemporaine. 071 29 74 05 www.ligue-enseignement.be
• Bien- être et émotions au travail dans le secteur non-marchand R 24 septembre et 1er octobre 2010 Formatrice : Caroline Rivière, psychologue et superviseuse d’équipe dans le domaine non-marchand Prix : 89 euros • Construire le tableau de bord de son institution R 5 et 12 octobre 2010 Formateur : Raphaël Bagnarol, formateur en gestion des ressources humaines, consultant Prix : 89 euros
8 Fais passer…
Repè’r
« Set de table » : un jeu test santé sur les repas Concept Le « Set de table » est un jeu éducatif sous forme d’un test santé pour échanger avec d’autres à propos d’alimentation, de plaisirs, de besoins et de santé, au départ d’un inventaire des aliments et des boissons consommés par chacun. Le set de table s’accompagne d’un dossier d’animation donnant quelques repères nutritionnels et suggérant des pistes pédagogiques et ludiques.
Objectifs Objectifs de santé • Susciter de manière plus ludique la curiosité des élèves sur l’alimentation et les boissons en lien avec la santé ; • Faire prendre conscience de nos habitudes alimentaires dans une démarche de promotion de la santé vers des choix de consommation plus sains ; • Permettre à chacun-e d’entrevoir comment manger de manière plus équilibrée en prenant en compte les besoins du corps, la santé et l’aspiration au plaisir de chacun-e ; • Encourager les enfants, les jeunes, les enseignants, les parents… à mettre des couleurs dans leurs assiettes ; • Faciliter la transmission de messages sur l’alimentation équilibrée par les adultes éducateurs (enseignants, parents, animateurs…) et les professionnels de la santé dans une démarche impliquant les publics. Objectifs éducatifs Au travers de ce set il est proposé : • d’identifier ce que chacun mange tout au long de la journée ; • de classer les aliments et boissons — ou les ingrédients des plats et préparations — dans les groupes alimentaires qui leur correspondent ; • de prendre conscience de l’importance relative de ces groupes alimentaires ; • de se représenter d’une autre manière l’équilibre et la variété en matière d’alimentation (l’arc-en-ciel) ; • de comprendre que ce qu’on mange a une incidence directe sur la santé ; • de prendre conscience de la diversité des cultures et des habitudes alimentaires ; • d’échanger avec les autres sur ses habitudes de repas et sur son rapport à la nourriture ; • d’imaginer des choix de menu qui réconcilient plaisir et santé. Utilisation Conçu pour être utilisé en trois temps (individuel, échange en petits groupes et mise en commun), le set permet d’explorer les habitudes alimentaires avec des enfants, des jeunes ou encore des adultes (parents, adultes en formation…). Il permet la réflexion individuelle et les échanges en groupe et invite chacun à faire des choix pour équilibrer son alimentation. La brochure d’accompagnement, pour enseignants, PSE, animateurs de groupes d’enfants ou
Repè’r d’adultes…, précise des pistes d’utilisation et des prolongements possibles pour exploiter le sujet sous différents angles dans des activités ludiques et éducatives à l’aide du « set de table ».
Fais passer… 9 Intéressé d’obtenir cet outil afin de l’utiliser lors d’une animation avec votre classe ou votre groupe ? Contactez Coordination Éducation et Santé – Cordes asbl
02 538 23 73
cordes@cordes-asbl.be
Pour ses 40 ans, le Silex vous invite à un colloque Loisirs, culture et situation de handicap mental : du déni à la reconnaissance
Ce colloque aura lieu le jeudi 14 octobre à la maison communale de Woluwe-Saint-Lambert et sera suivi de tables rondes d’échanges au Silex. Le Silex a confié un travail de recherche à une équipe du Centre d’études sociologiques de Saint-Louis. Ce projet de recherche-action a été mené à bien avec le soutien financier de Cap 48 et du cabinet de la ministre Évelyne Huytebroeck. Les conclusions essentielles de cette Informations et secrétariat recherche, les enjeux à relever, les Le Silex asbl pistes pour l’avenir seront présentés info@lesilex.be www.lesilex.be et débattus. Le rapport de la re02 762 40 09 cherche sera remis à chaque participant.
« Envie de vie ! Produire de la qualité de vie, en maison de repos… ça ne s’improvise pas » (UCP, Mouvement social des aînés asbl)
Un rapport qui ose aborder les représentations de la vie au quotidien en maison de repos ! Des aînés, accompagnants, directions, s’expriment et témoignent sur la qualité de vie au quotidien en maison de repos et de soins. Pour infos et commande Des jeunes écoliers, étudiants, professeurs et mouveLe Silex asbl ments de jeunesse ont contribué à enrichir la réflexion.
ucp@mc.be
02 246 46 73
10 Dossier
> Isabelle Binon-Pincetti,
Responsable régionale Namur Volont’R, psychologue, psychothérapeute
Le handicap :
Cette différence qui bouscule et interpelle
Aller à la rencontre de l’autre, cet être différent de soi, n’est pas toujours chose facile. Qui est-il, cet autre qui semble si différent de moi ? Que peut-il bien m’apporter ? Pourquoi irais-je à sa rencontre ? Autant de questions qui peuvent nous traverser l’esprit lorsque nous rencontrons une personne qui présente un handicap, quel qu’il soit.
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À travers mes expériences d’accompagnement de personnes porteuses d’une déficience, j’ai pu aller à la rencontre de ces personnes que je croyais au départ si différentes de moi et qui, pourtant, m’ont permis de me découvrir davantage. Je vous propose ici une réflexion sur l’importance de nommer ces personnes de sorte à ne pas les enfermer dans une catégorie mais à les considérer comme de véritables personnes, bien au-delà de leur handicap.
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Dossier 11
Aller à la rencontre de l’autre et se découvrir soi-même Le thème du handicap suscite souvent débats, interrogations, craintes. Le concept de « handicap » est multiforme. En effet, il recouvre plusieurs réalités ainsi que des natures de déficiences différentes. Si l’expression isolée « personne handicapée » réduit la personne à une seule de ces caractéristiques, il me semble préférable de dire que la personne est atteinte ou est porteuse d’une déficience. De même, lorsqu’on désigne quelqu’un comme « handicapé », on qualifie la personne en rapport avec ses manques, ses limitations, ses anomalies. Or, cette réduction d’une personne à l’un de ses aspects peut se révéler dangereuse. Dangereuse, car l’on aurait tendance à oublier que derrière cette difficulté, cette déficience, il y a bien une personne, un sujet possédant sa propre histoire, ses propres capacités, ses envies et ses besoins. Certes, le xxe siècle peut être qualifié d’essentiellement normatif. Il y a sans doute un véritable besoin d’étiqueter pour catégoriser, de réparer pour essayer de rendre « normal ». Or, « être anormal » dans notre socié té occidentale actuelle, c’est être dévalué, incapable, indésirable. Mais au fond, qu’estce que la normalité ? Chaque personne ne
possède-t-elle pas un être au monde particulier, une allure de vie qui lui est propre ? Dès lors, restreindre une personne à une seule caractéristique de sa personne, c’est la réduire à cette caractéristique, c’est l’emprisonner dans un aspect de sa personne. C’est également ne pas la considérer comme personne globale. Une personne dite « handicapée » est identifiée à sa difformité, réduite à son handicap, ce qui fait écran au reste de sa personnalité. Par ailleurs, rappelons que le handicap est causé par une déficience qui induit une incapacité permanente ou non. Le handicap exprime une déficience vis-à-vis de l’environnement. En effet, un courant de pensée venu du Québec a suggéré que le handicap ne réside pas dans l’individu mais qu’il se situe plutôt dans l’interaction individu-environnement. Si ce dernier n’est pas modifié de façon à s’adapter à l’individu porteur d’une déficience ou d’une incapacité, cette personne est alors confrontée à une situation de handicap. Par contre, une telle situation de handicap n’existe pas quand l’environnement est adapté (Fougeyrollas, Saint-Michel et Blouin, 1989 ; Thuriaux, 1989). Dès lors, la personne n’est plus une personne handicapée — sous-
12 dossier
G Le mot handicap vient de l’expression anglaise « hand in cap », ce qui signifie « la main dans le chapeau ». Dans le cadre d’un troc de biens entre deux personnes, il fallait rétablir une égalité de valeur entre ce qu’on donnait et ce qu’on recevait : ainsi celui qui recevait un objet d’une valeur supérieure devait mettre dans un chapeau une somme d’argent pour rétablir l’équité. L’expression s’est progressivement transformée en mot puis appliquée au domaine sportif (courses de chevaux notamment) au xviiie siècle. En hippisme, un handicap correspondait à la volonté de donner autant de chances à tous les concurrents en imposant des difficultés supplémentaire aux meilleurs.
entendu : de son seul fait — mais une personne en situation de handicap, du fait de caractéristiques personnelles mais aussi de par un environnement matériel, humain et social inapproprié. » Cette approche permet de changer notre angle de vue.
Learning disability or disability learning
Charles Gadou (1999) dit ceci à propos de l’importance de nommer une personne porteuse d’une déficience : « Appeler quelqu’un c’est le nommer, mais également attendre quelque chose de lui, demander, inviter. Refuser l’étiquetage qui mutile l’identité et singulariser la personne souffrant d’un handicap, c’est aussi attendre une réponse constitutive de son être et reconnaître inconditionnellement son existence. Le handicap ne constitue à lui seul ni un destin ni une identité. Avant d’être handicapée, la personne existe tout simplement : tandis que la chose est, l’homme existe, c’est-à-dire échappe toujours à ce qu’il est, indéfiniment se renouvelle. Ils sont encore pourtant nombreux à
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dossier 13
G En anglais, on appelle les personnes qui présentent une déficience « people with learning disabilities ».
ressentir cette pénible impression d’être là sans exister pleinement, sans pouvoir sortir de la catégorie à laquelle ils sont assimilés et dans laquelle ils se sentent incarcérés. » Il s’agit donc de donner à ces personnes stigmatisées la possibilité d’exister autrement dans le regard des autres. Car, c’est à travers le regard des autres, qui fait office de miroir, que l’on se construit également. En effet, toute personne a besoin de reconnaissance : d’être reconnue et regardée dans sa vraie valeur.
Le regard, un langage
Dès sa naissance, l’enfant grandit à travers le regard de l’autre. D’abord, il s’agira du regard de ses parents. Plus tard, il se construit à travers le regard de ses proches, de ses amis, de ses professeurs, des personnes qui l’entourent. C’est parce que l’autre me regarde que j’existe. Et c’est à travers ce regard que je construis mon identité. Quand je me promène en rue et que les autres me regardent, j’y accorde ou non de l’importance. Mais s’ils me regardent trop ou de façon trop insistante, comment l’ignorer ? Le regard parle parfois bien plus que des mots. Parfois, il suffit que l’autre me regarde pour que je sache ce qu’il pense. Dans certaines cultures, ne pas regarder la personne est considéré comme une offense. Dans d’autres, si une femme regarde droit dans les yeux un homme, elle fait passer un message explicite envers lui. Le regard est message. Quand je te regarde, je t’exprime quelque chose, avant même de parler.
14 Dossier
repè’r
G Le « Mouvement Personne d’abord » est une association belge de personnes qui présentent une déficience intellectuelle. Il se définit comme étant un organisme d’entraide, de soutien et de défense des droits de la personne présentant une déficience. Le Mouvement est dirigé par ses membres et pour les membres. Les membres parlent et agissent en leur propre nom. Un de leurs principaux objectifs est de remettre en question la façon dont la société considère les personnes vivant avec une déficience intellectuelle, en démontrant qu’il s’agit de citoyens à part entière, capables et importants. Le Mouvement aide ainsi ses membres au niveau de l’intégration des personnes et de leur autonomie. Leur site internet : http://users.swing.be/Personne.dAbord
Je te dis quelque chose de moi : je suis contente de te voir, j’ai peur de ta réaction, je t’aime, etc. « Un regard est dans tout pays un langage. » (George Herbert)
Quand je te regarde, je vois en moi
Quand je regarde une personne et qu’elle fait de même, il y un échange. Parfois, cela ne dure que quelques secondes, quelques minutes, parfois bien plus longtemps. Le regard est le premier lien physique que l’on crée avec son interlocuteur. Fuir le regard de l’autre, c’est fuir le lien créé. Ou fuir autre chose… Mais quoi donc ? Qu’est-ce qui me fait peur ? Qu’est-ce qui m’interpelle ? Pourquoi cette personne me trouble-t-elle au point que je n’arrive pas à la regarder en
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Vivre la différence ensemble
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Dossier 15
face ? La regarder et croiser son regard serait trop difficile pour moi. En effet, à travers l’autre, je me vois moi. L’autre a une fonction miroir. « Que l’importance soit dans ton regard, non dans la chose regardée ! » André Gide
« Le regard de l’autre peut chosifier, ou aider un être humain à prendre sa place dans le monde et à contribuer au devenir de ce monde » (Gardou, 1999). En effet, c’est d’abord et avant tout dans le regard des autres que le « sujet » peut se construire et advenir lui-même. Quand je regarde cette autre personne, je construis aussi le monde qui m’entoure. Par mon regard, je peux te dire « tu as une place dans ce monde, tout comme moi. » Gandhi disait : « Sois le changement que tu veux voir dans ce monde. » Le changement peut commencer par la façon dont je te regarde, la façon dont je te considère, la façon que j’ai d’être à ton écoute, présent à toi. Je me souviendrai toujours des paroles de Georges, un jeune homme du foyer dans lequel je faisais une année de volontariat. Nous nous promenions en rue et un couple s’est arrêté pour le dévisager : « Tu as vu comment ils m’ont regardé ? ! » En effet, le couple s’était littéralement arrêté sur le trottoir pour regarder Georges, dont le handicap était visible, mais qui leur avait pourtant souri, comme il le fait généralement avec tout le monde.
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Je te regarde, tu existes pour moi
« Ce que la voix peut cacher, le regard le livre. »
Aller à la rencontre de l’autre, se découvrir
À travers mes différentes expériences de volontariat (accompagnement en séjours de vacances, éducatrice dans un foyer de vie, mais également en tant que thérapeute) avec des personnes qui présentent une déficience, j’ai appris à me connaître davantage. À l’époque de mes premiers contacts avec les personnes porteuses d’une déficience, alors que j’étais adolescente, je n’avais eu aucun contact avec le monde du handicap, c’est donc vers l’inconnu que j’ai décidé d’aller, sans savoir ce que j’allais en tirer comme expérience. Avec ces personnes, j’ai appris à être moi-même : pas besoin de masque. J’ai
16 dossier
appris à connaître mes points forts et mes points faibles : pourquoi un tel suscite-t-il une part d’énervement chez moi ? Qu’est-ce qui me plaît particulièrement quand je passe du temps avec un autre ? C’est grâce à ces différentes expériences de relation que ma vie a pris le tournant que je souhaitais. À l’heure actuelle, je travaille avec des person nes porteuses d’un handicap et je les accompagne dans leurs souffrances, leurs questionnements, leurs joies… qui sont semblables aux nôtres (nous qui n’avons pas de « han-
Envie d’approfondir le sujet ?
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dicap ») : la vie quotidienne, l’avenir, les relations de couples, la parentalité, les problèmes familiaux, etc. Chez Volont’R, nous vous proposons d’aller à la rencontre de personnes porteuses d’un handicap, via les institutions de chaque région. Aller à leur rencontre c’est s’ouvrir à l’autre, à une part d’inconnu, tout en sachant qu’à travers cet acte, des cadeaux vous seront donnés. S’ouvrir à l’autre et mieux se connaître : telle est l’invitation que j’ai envie de vous faire à travers cet article.
Voici quelques ouvrages de référence&s : — Diederich Nicole, Les naufragés de l’intelligence, Paroles et trajectoire de personnes désignées comme « handicapées mentales », Paris, La Découverte, 2004. — Gardou Charles, Connaître le handicap, reconnaître la personne, Ramonville SaintAge, éditions érès, 1999. — Pincetti Isabelle, La sécurité d’attachement chez les enfants de parents porteurs d’une déficience intellectuelle, mémoire de fin d’études, Université catholique de Louvain, Faculté de psychologie, Louvain-la-Neuve, 2008. — Mercier Michel, Gascon Hubert et Bazier Geneviève (sous dir. de), Vie affective, relationnelle et sexuelle des personnes déficientes mentales, Namur, Presses universitaires de Namur, 2006. — Perfumo Julien, Voulez-vous de nous ? Quelle place dans la société pour les personnes en situation de handicap mental ?, Bruyères-le-Châtel, Nouvelle Cité, 2006. — Zribi Gérard et Chapellier Jean-Louis, Penser le handicap mental, Rennes, éditions ENSP, 2005.
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dossier 17
G Bienvenue en Hollande
On me demande souvent de décrire ce que représente l’éducation d’un enfant avec une incapa cité, de manière à ce que les gens qui n’ont pas vécu cette expérience puissent la comprendre et imaginer ce qu’elle représente. Ça ressemble un peu à ce qui suit : Attendre un enfant, c’est comme planifier un fabuleux voyage… en Italie. Vous achetez un grand nombre de guides de voyage et vous faites de merveilleux plans : le Colisée, le David de MichelAnge, les gondoles à Venise. Vous apprenez quelques phrases utiles en italien. Tout cela est très excitant ! Enfin, après des mois de préparation fébrile, le grand jour arrive. Vous faites vos bagages et vous partez. Plusieurs heures plus tard, l’avion atterrit et le commandant de bord annonce : « Bienvenue en Hollande ». « En Hollande ? », dites-vous. « Que voulez-vous dire par Hollande ? J’ai pris un billet pour l’Italie. Je suis censé être en Italie. Toute ma vie, j’ai rêvé d’aller en Italie ». « Mais il y a eu un changement dans le plan de vol. Vous avez atterri en Hollande et c’est là que vous devez rester. Ils ne vous ont cependant pas emmené dans un endroit horrible, dégoûtant, sale, où il y a la peste, la famine et des maladies. Ce n’est qu’un endroit différent. » « Vous devez donc sortir de l’avion et vous procurer de nouveaux guides de voyage. Vous devez apprendre une nouvelle langue. Vous ferez la connaissance de tout un groupe de nouvelles personnes, que vous n’auriez jamais rencontrées autrement. » « C’est seulement un endroit différent. C’est un rythme plus lent qu’en Italie, moins exubérant aussi. » Quelques temps après être arrivé et avoir repris votre souffle, vous regardez autour et vous commencez à remarquer que la Hollande possède des moulins à vent, que la Hollande a des tulipes… Que la Hollande a même des Rembrandt ! Mais tous ceux que vous connaissez vont en Italie ou en reviennent et ils ne cessent de répéter qu’ils ont fait un merveilleux voyage. Pendant toute votre vie, vous vous direz : « Oui, c’est là que je devais aller ; c’est ce que j’avais planifié. » Cette douleur ne s’en ira jamais, jamais… parce que la perte de ce rêve est une perte très signifi cative. Mais si vous passez votre vie à déplorer de ne pas avoir atterri en Italie, vous pourriez ne jamais être en mesure d’apprécier les choses très spéciales et très jolies… de la Hollande.
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Emily Perl Kingsley, 1987.
18 Formations Les formations chez Volont’R Modalités pratiques · Pour les formations organisées par Volont’R (données par des formateurs spécialisés extérieurs), l’inscription sera prise en compte et confirmée dès réception du paiement (compte 068-2011772-19). Rappel · Tout volontaire de Volont’R bénéficie d’un tarif préférentiel pour les formations organisées par l’association. Vous êtes volontaire chez nous et vous souhaitez suivre une formation à l’extérieur ? Vous avez droit à un forfait de formation de 75 euros par an : il suffit de nous rentrer une attestation de suivi de formation. Concernant la formation « Écoute de base », le paiement de l’inscription est remboursé aux volontaires de notre asbl en fin de formation. Volont’R se réserve le droit d’annuler une formation si le nombre d’inscriptions est insuffisant. La personne de référence pour l’organisation des formations : ambroiseform@volontr.be
Formation « Écoute de base » (Bruxelles, Liège et Namur) Formatrice : Madame Emmanuelle Charlier, psychothérapeute, praticienne PNL. Dans notre quotidien, rien ne semble plus évident que d’écouter, et pourtant… Cette formation a pour but d’aider les volontaires à mieux accompagner les personnes fragilisées auxquelles ils sont confrontés. Partager des expériences, travailler nos attitudes, découvrir ce qu’est d’être à l’écoute de l’autre, comment entrer en relation avec lui, apprendre à reformuler… Lieux et dates Bruxelles, les 7 et 16/09 de 9 h 30 à 16 h Liège, les 22/10 et 28/10 Namur, les 19 et 26/11 Prix 20 euros pour les membres de Volont’R (remboursés en fin de formation), demandeurs d’emploi et étudiants.
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Í 40 euros pour les extérieurs. Toute inscription doit se faire au 02 219 15 62 ou par mail ambroisef&orm@volontr.be Formation « Écoute approfondie » Formatrice : Madame Emmanuelle Charlier, psychothérapeute, praticienne PNL. Cette formation s’adresse à toutes les personnes qui ont suivi la formation écoute de base. Durant une journée, les participants partageront leurs expériences en tant que volontaires et la mise en application des théories vues lors de la formation écoute de base. Lieu et date Bruxelles, le 17/09 de 9 h 30 à 16 h Prix 10 euros pour les membres de Volont’R (remboursés en fin de formation) Toute inscription doit se faire au 02 219 15 62 ou par mail ambroiseform@volontr.be Les formations spécifiques pendant l’automne 2010 Volont’R organisera une ou deux formations spécifiques pendant l’automne 2010. Une des formations sera en lien avec le volontariat relationnel dans le milieu hospitalier. Elle donnera des outils et des conseils pour améliorer le volontariat dans les hôpitaux. L’autre formation portera sur un public spéci fique. Les dates et les thèmes précis de ces formations seront publiés sur notre site internet : www.volontr.be/formation.html Des questions ? Contactez Ambroise au 02 219 15 62 ou par mail ambroiseform@volontr.be
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Formations 19
témoignage
Témoignage de Francine Elias, responsable régionale de la province du Brabant Wallon, sur la formation « Comment communiquer avec la personne âgée, démente, confuse… », qui a eu lieu en juin.
En cette fin de juin, se termine la formation sur les personnes confuses, d’Emmanuelle Charlier. Nous formions un groupe hétérogène de volontaires et de personnes soignantes ce qui donnait une grande dynamique à cette formation. Les volontaires rencontraient les difficultés du personnel des maisons de repos dans leur quotidien, dans leur relation aux malades. Madame Charlier nous a bien expliqué la souffrance de ces personnes confuses. Elle nous a informés des stades de la démence de type Alzheimer. Ces malades qui vivent échec sur échec et dont on ravive continuellement la mémoire (vous savez vous habiller seule…) et que chacun a tendance à infantiliser, prenant un rôle parental ou de sauveur qui peut aller jusqu’au rôle de victime et de persécuteur. Ces personnes vivent dans un état émotionnel grandissant en abandonnant de plus en plus le raisonnement, la logique et en revivant leur passé, ce qui provoque de grosses difficultés au personnel soignant et à leurs proches qui restent dans le temps présent et qui ne les comprennent plus. Que dire lorsque le patient dit « Je veux rentrer à la maison ? », comment réagir quand la personne m’agresse en m’insultant ? C’est à toutes ces questions qu’Emmanuelle nous confrontait et nous faisait réagir, tout en insistant sur le travail qui devait être effectué dans le respect profond et dans l’amour de ces personnes. Toutes ces questions relatives aux émotions nous ont bousculés, nous ont fait prendre conscience de notre vécu face à ces cas. Bref, j’ai beaucoup appris et je souhaite que cette formation soit suivie par de nombreux volontaires car elle nous aide vraiment à changer notre regard même si on ne travaille pas en maisons de repos, car chacun peut se retrouver confronté à un voisin ou à un proche qui souffre de cette maladie. La famille n’a pas été oubliée dans cette formation car il est très difformation specifique ficile de ne plus être reconnu par communiquer.avec le proche qui, pourtant, « sent » la.personne â toujours la présence et n’oublie agee.demente,confuse pas tout à fait. En espérant que Volont’R réitérera cette formation. Bien à vous, Francine ..
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Une belle manière de préparer l’année 2011 du Volontariat! Mettre en lumière un bel exemple d’échanges de pratiques et d’expériences, aussi bien entre organisations de jeunesse du CJC qu’avec l’Europe… C’est ce que nous vous proposons dans la rubrique de ce trimestre… L’interpellation de la Plate-forme Francophone du Volontariat et plus particulièrement le projet Mosaico Giovani de l’organisation italienne CESVOV de Varese, en Italie, nous a permis d’offrir à sept jeunes italiens, ainsi qu’à leurs deux accompagnateurs, des outils concrets pour développer leur conscience sociale et leurs expériences, de montrer notre expérience de volontariat en Belgique et de la confronter à leur réalité à travers la citoyenneté active, par une présentation et un débat. L’idéal était de montrer la diversité de l’engagement volontaire à nos hôtes italiens. C’est pourquoi, une belle coordination s’est mise en place entre, Gratte asbl (www.gratte.org), la JEC (www.jeuneetcitoyen.be ) et Volont’R, unissant leurs talents à tous les niveaux. Un des critères d’accueil pour permettre un véritable échange : l’italien… Le challenge était lancé. Entre les préparations des PowerPoints, les répétitions de l’accent italien grâce à notre « coach » interne, les mises en commun techniques… les traductions « en live »… Le mardi 16 mars, tout est prêt… Un mélange d’envies avec une pointe d’adrénaline… La seule information que nous avons via le CEV (Centre européen du volontariat), c’est qu’ils ont
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débarqué la veille, nous sommes leur première rencontre. Le matin même, ils visitaient les institutions européennes et plus spécifiquement la Direction générale Éducation et Culture qui a en charge les matières liées à la jeunesse et la citoyenneté… Il est 16 h 30. Nous sommes tous dans la salle Camara pour vérifier une dernière fois les fiches… Je me retourne… ils sont là… Départ sur les chapeaux de roues… Le temps s’est égrené à la vitesse de l’éclair… N’ayant pas tari d’éloges et de retours très positifs sur cette rencontre, et ne pouvant tout relater ici sans en devenir un bottin téléphonique… Je vous donne rendez-vous sur notre site internet dans l’onglet « Projets » afin d’y lire : • Le témoignage de nos hôtes italiens (traduit en français par Irène) ; • Le retour de Gratte, de la JEC et les réflexions abordées lors du débat succédant aux présentations ; • La présentation du projet européen d’Irène, qui fut le fil conducteur de la présentation de Volont’R. Je tiens à remercier sincèrement et chaleureusement : • Priscillia de la JEC, pour sa qualité de contact avec les jeunes et son professionnalisme. • Fiorentina, de Gratte asbl, pour l’expertise de son association et le fait d’avoir pu s’entourer d’un volontaire. • Et naturellement, Irène, de l’asbl Volont’R, sans qui le challenge en italien n’aurait pas eu la même qualité… Je remercie également Bruno et Stéphane, et à travers eux, leur association, qui ont accepté de relever le défi et ont permis l’émergence d’une collaboration de qualité pour un évènement qui restera dans les mémoires de tous les participants… Solange Deberg Adjointe à la coordination de Volont’R
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Arlon Projets Solid’R Comme annoncé lors de notre assemblée générale, le partenariat devient « Projets solid’R » et permet à des initiatives locales de recevoir un soutien financier. L’argent des cotisations versées par les institutions lorsque vous allez faire du volontariat est mis à votre disposition pour présenter et défendre des projets ! En 2010, 289,42 euros sont disponibles. La réunion de présentation et de vote aura lieu le lundi 8 novembre de 10 h 30 à 12 h à Arlon. Les dossiers sont à me remettre pour le 18 octobre au plus tard. Toutes les infos sont disponibles au 02 219 15 62 ou par mail severine@volontr.be. Cette réunion sera également l’occasion d’avoir un petit échange sur l’année écoulée et sur les nouvelles de la région. J’espère tous vous y retrouver !
Les jeunes ont du talent, vous aussi ! Le samedi 20 novembre à Libramont, se tiendra le salon « Les jeunes ont du talent ». Initiatives des jeunes, rencontre avec le monde de l’emploi, de l’associatif, … L’an dernier, plus de 1 400 personnes dont 800 jeunes s’y étaient retrouvés. Cette année, nous y seront ! Venez et partagez votre quotidien de volontaire ! Intéressé(e)s ? Contactez-moi au 02 219 15 62, severine@volontr.be.
Brabant Le Double Myosotis Cette résidence a fermé ses portes le 30 juin 2010 suite à un achat et un transfert des lits vers une maison de repos à Waterloo. Merci aux volontaires qui se sont investis durant de nombreuses années au sein de cette maison de repos. Que se soit pour aider lors de la distribution des petits déjeuners, pour papoter, pour jouer ou simplement être présent pour ces personnes âgées, vous avez contribué à leur bien-être ! Merci également à Madame Cornut et à toute son équipe qui ont accueilli nos volontaires, jeunes et moins jeunes, avec beaucoup de gentillesse.
À vos agendas !
La prochaine réunion de présentation des projets solid’R (ancien partenariat) et de partage aura lieu le vendredi 22 octobre 2010 de 10 h à 11 h 30 à Wavre. Belle occasion de rencontrer d’autres volontaires de votre région, de partager les nouvelles et surtout de défendre un projet qui vous tient à cœur ! Cette année, 2 046,13 euros sont disponibles pour soutenir des initiatives locales, près de chez vous ou à l’autre bout du monde ! Les dossiers sont à rentrer pour le 1er octobre au plus tard. Toutes les infos sont disponibles au 02 219 15 62. et par mail : severine@volontr.be. Même si vous ne présentez pas de projet, votre présence est essentielle. En effet, nous avons besoin de vous pour voter afin que l’argent récolté, grâce à votre volontariat, soit attribué au projet que vous voulez soutenir !
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Réunion de partenariat et goûter des volontaires
Un petit tour du monde, à travers les projets de partenariat (désormais « projets solid’R »), nous attendait ce 6 mai ! Au départ de Bruxelles (projet avec l’Église internationale de Bruxelles pour un groupe de jeunes de milieu défavorisé, passionnés de musique), nous avons mis le cap vers le Congo (projet de construction de deux salles de classe), en passant par le Burkina (projet de création d’une pièce de théâtre-forum sur un thème de l’actualité burkinabé), le Sénégal (projet « La Route » — section scout de sept jeunes ayant pour objectif de construire un local scout à 300 kilomètres de Dakar) et un petit détour par les Philippines (projet « De l’eau pour tous » pour l’achat et l’installation d’une pompe à eau dans une commune rurale). Nous vous donnerons plus de nouvelles des projets réalisés (photos, témoignages…) ! Vous aussi vous avez un projet qui vous tient à cœur ? Réalisez-le en 2011 ! ! Des questions ? Des infos ? Contactez Irene !
Salon Flash 2010 à Bruxelles du 15 au 17 novembre
Le salon Flash : l’évènement à ne pas manquer pour les jeunes qui souhaitent s’engager dans des projets concrets du monde associatif ! Des jeunes des différentes écoles participent avec enthousiasme à cet évènement. Pour notre asbl, c’est l’occasion de les rencontrer, de les sensibiliser au volontariat en Belgique, de répondre à leurs questions, de nouer des contacts avec d’autres associations et écoles. Envie de participer avec nous, de partager vos témoignages, de rencontrer d’autres jeunes ? Contactez Irene au 02 219 15 62
Rencont’R de Volont’R !
L’occasion de rencontrer d’autres volontaires actifs à Bruxelles, de partager votre expérience, de passer un moment de convivialité ! Date : le 1er octobre à 14 h Merci de me confirmer votre présence au 02 219 15 62 avant le 27 septembre.
« Volont’R Sans Frontières »
Notre asbl se met aux couleurs de l’Europe en prévision de 2011, Année européenne du volontariat. Nous recherchons des jeunes originaires des pays de l’Union européenne pour avoir leurs
Bruxelles
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volont’r échos sur le volontariat en Belgique. Au programme, des activités de volontariat en institutions et des rencontres pour partager son expérience avec d’autres jeunes d’Europe et créer un témoignage commun. Alors, si tu es citoyen d’Europe et que tu as envie de partager sur ton volontariat avec d’autres jeunes, ce projet est pour toi ! (Plus d’infos sur notre site !)
Merci !
… à Madame Van Humbeek, responsable des volontaires de la maison de repos « Magnolia » qui a collaboré avec notre asbl pendant des années. Merci à elle pour sa disponibilité et d’avoir créé les bases d’une collaboration qui continue avec succès !
Hainaut Faire soutenir un projet solid’R
Ne passez pas à côté de l’occasion de soutenir une association qui vous tient à cœur ! Que ce soit pour l’achat de matériel pour une maison de quartier au coin de votre rue ou la construction d’un puits à Cochabamba… Nous avons les moyens de vous aider ! Réunion de présentation des projets Régions de Charleroi et La Louvière : le mercredi 10 novembre 2010 Régions de Mons et Tournai : le mardi 16 novembre 2010 Attention ! Les dossiers doivent être rentrés un mois avant la réunion de présentation. Pour plus de renseignements, contactez Olivier Gerards au 02 219 15 62 ou par courriel : olivier@volontr.be
Charleroi Rencontre inter régions
Comme promis dans le carnet du Volont’R précédent, voici les témoignages de volontaires carolos et louvièrois qui ont eu la chance de participer à la rencontre inter régions à Liège le 22 mars passé. Avis à nos amis liégeois, les préparatifs vont bon train pour vous accueillir l’année prochaine afin de vous faire découvrir les beautés insoupçonnées du « Pays noir »…
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témoignages
La ville de Liège a de quoi séduire ses visiteurs et les amène à découvrir sa culture et son patrimoine, anciens quartiers, ruelles pleines de charme, musées etc. La nouvelle gare des Guillemins, une vraie réussite. Cette ville est toujours aussi accueillante et pleine de surprises… Le musée Grand Curtius, quant à lui, mérite bien son titre du « Louvre liégeois » avec ses splendides collections regroupées sur un même site. Il est vrai que nous n’avons pas pu tout voir, mais il serait illusoire de vouloir visiter ce musée en une seule fois. Quant à la guide, j’ai pu apprécier son mélange parfait de sérieux, connaissances et bonne humeur. En tout cas, encore un grand merci pour le bon accueil des bénévoles liégeois. Ursula P. La journée à été réussie en tout point de vue, même la météo a été de la partie. Personnellement, je n étais jamais allée à Liège et je dois dire que j’ai été agréablement surprise par tout ce que j’y ai vu. C est une très belle ville et nos collègues liégeois étaient tous bien sympathiques. Patricia V.
Merci aux chaleureux liégeois pour leur accueil. Arrivés au couvent des Bénédictines, nous sommes reçus par quelques volontaires qui nous offrent le verre de l’amitié avant de rejoindre le resto où nous attendent un excellent repas et une ambiance conviviale. Rien de tel que la marche pour digérer. Nous partons vers le grand Curtius et découvrons un petit bout de la cité ardente. Durant deux heures, un guide sympa nous fait découvrir sa ville, de la préhistoire à nos jours. Il est temps de partir… Ouf ! tout juste pour le train… Malgré la fatigue, nous gardons notre bonne humeur. Au plaisir de recevoir à notre tour les volontaires liégeois et de leur faire connaître notre région. Claudette T.
Retraites sociales
Comme chaque année, quelques élèves de l’institut Saint-Ferdinand de Jemappes ont décidé, dans le cadre d’une retraite, de se rendre utiles auprès des enfants en crèche ou des plus âgés en maison de repos.
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Mons
Dans ce volontariat, j’ai retenu les gestes des personnes âgées, leurs traits de visage qui marquent qu’ils ont eu une vie difficile ou beaucoup de joie… J’ai appris à écouter et j’ai vécu des moments inoubliables. Ce que j’ai apprécié, c’est que nous avons été accueillis à bras ouverts autant par le personnel que par les résidents. J’ai aimé écouter les vieilles histoires de ces personnes, mais aussi les aider à marcher. J’ai vraiment adoré le moment où j’ai donné à manger à une femme aveugle, cela m’a rappelé ma grand-mère quand elle me parlait. Pendant ces quelques jours passés auprès des résidents, j’ai donné une partie de moi-même, une partie de ma vie en racontant des histoires qui m’étaient arrivées ou en parlant de ma grand-mère. J’ai donné beaucoup de sensibilité dans chacun de mes gestes, beaucoup de gentillesse dans mes sourires et beaucoup d’amour envers des personnes remarquables. En retour, ce que j’ai reçu de leur part a été de grands mercis et de beaux sourires qui m’ont fait très plaisir. Céline, volontaire à la résidence « Château Warelles »
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Liège La rentrée scolaire approche… et les retraites sociales aussi !
Comme chaque année, nous proposons aux élèves qui le souhaitent de vivre leur retraite sociale via notre association. L’année dernière, 76 élèves ont vécu une expérience enrichissante à travers les contacts établis avec les personnes âgées ou les personnes hospitalisées. Un grand merci aux institutions qui les accueillent pour leur disponibilité et leur encadrement !
témoignages
Je choisis de faire du volontariat parce que je ressens le besoin d’aider les autres. Parce qu’un geste, un sourire ne coûte rien et peut tellement réconforter… Céline Je trouvais intéressant de devenir volontaire car, sur le plan humain, c’est une expérience à faire et qui est valorisante. De plus, cela rentrait bien dans mon projet d’avenir, à savoir, travailler en clinique. Anne-Sophie
Rencontre avec les élèves du collège Saint-Louis de Waremme
Les écoles nous demandent régulièrement de faire partager notre expérience de volontariat auprès de leurs élèves…C’est ainsi que Renzo, volontaire au Bois de l’abbaye à Seraing, est venu parler de notre réalité aux élèves du collège Saint- Louis de Waremme.
témoignage
Une journée de présentation de notre association, quel challenge, car je ne savais pas si je saurais parler devant un auditoire, étant d’un nature timide. Le jour dit, je me suis présenté à l’école où l’accueil fut chaleureux et cela m’a rassuré. J’ai été pris en charge dès mon arrivée. La matinée était partagée en deux fois une session d’environ 1 h 15 devant des élèves dont l’âge se situait entre 15 et 18 ans. Le groupe était composé de 15 élèves (car des associations ne se sont pas présentées. Avant la présentation aux élèves, j’ai disposé les chaises et les tables de façon à voir chacun d’eux. J’ai été très étonné de voir l’intérêt vis-à-vis du programme présenté par notre association. Ils À vos agendas ! m’ont posé des questions sur les démarches Le 10 décembre 2010, à l’invitation de tout le CHC à faire pour s’inscrire ou se présenter. Cette (Centre hospitalier chrétien), tous les volontaires seront participation à cette journée m’a fortifié dans conviés à une grande réunion ! Plus d’informations vous ma volonté de m´investir dans l’association seront communiquées lors de la prochaine réunion des et de promouvoir le volontariat. Renzo StraProjets solid’R qui se fera le 20 novembre 2010 de 9 h à mare, volontaire au Bois de l’abbaye à Seraing 13 h à l’abbaye de Bénédictines… N’hésitez pas à nous contacter si vous avez des projets à nous soumettre ! Dans la rubrique « Formations », vous verrez que la prochaine formation à l’écoute de base se fera le vendredi 22 octobre et le jeudi 28 octobre 2010 !
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Bienvenue à tous les nouveaux volontaires des différentes maisons de repos du CPAS de Namur qui ont rejoint notre asbl !
Projets solid’R Un projet qui vous tient à cœur ? Réalisez-le grâce aux projets solid’R ! ! Comme chaque année, chaque volontaire peut proposer à l’asbl Volont’R de soutenir un projet de solidarité (en Belgique ou à l’étranger). Il y a sûrement un projet qui mérite votre soutien autour de vous, n’hésitez pas à nous le soumettre ! Comment faire ? Un simple coup de fil ou un mail pour recevoir le règlement et le formulaire à compléter et nous le faire parvenir pour le 22 octobre. Les projets sont présentés par chaque volontaire et soumis aux votes lors d’une réunion de volontaires de la région courant novembre 2010. Des questions ? Des infos ? Contactez Irene ! « Volont’R Sans Frontières » Notre asbl se met aux couleurs de l’Europe en prévision de 2011, Année européenne du volontariat. Nous recherchons des jeunes originaires des pays de l’Union européenne pour avoir leurs échos sur le volontariat en Belgique. Au programme, des activités de volontariat en institutions et des rencontres pour partager son expérience avec d’autres jeunes d’Europe et créer un témoignage commun. Alors, si tu es citoyen d’Europe et que tu as envie de partager sur ton volontariat avec d’autres jeunes, ce projet est pour toi ! (Plus d’infos sur notre site !)
Namur
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Passeurs de contes, Une classe de 22 élèves, âgés de 15 à 18 ans, de l’Institut de la Providence en Woluwe s’est engagée dans un projet pas comme les autres. Avec leur professeur de français – expression, Virginie Poncin, ils allaient déjà lire des albums à des enfants de primaire. Avec l’asbl Volont’R, ils ont été encore plus loin puisque grâce au conte, ils sont allés à la rencontre des personnes âgées. Tout a commencé par une idée : utiliser le conte comme média pour aller rencontrer les personnes âgées, en maison de repos. Vient ensuite des rencontres, celle d’une enseignante et puis de jeunes dynamiques et ouverts. D es contacts également avec des maisons de repos partenaires, qui étaient très enthousiasmées par le projet ! Nous voici donc tous embarqués dans cette belle aventure ! Pour se préparer : trois jours de formation sur les techniques du conte, sur le volontariat et sur l’approche de la personne âgée. Enfin, les activités en maisons de repos : durant trois après-midi dans trois maisons de repos bruxelloises, les élèves sont allés, par petits groupes, accompagner, animer, jouer, cuisiner, chanter et conter avec les personnes âgées. Résultats : au-delà des attentes ! La rencontre a bien eu lieu et les jeunes, comme les personnes âgées, ont pu se (re)découvrir ! Toutes les photos, extraits sonores et vidéos sont sur www.volontr.be !
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Apprendre à s’exprimer publiquement tout en offrant un agréable moment, tel fut notre maître mot lorsque nous décidâmes de nous lancer dans un projet volontaire. Passeurs de contes en maison de repos, une initiative menée de mains de maître par Séverine Galant, nous permit donc d’allier nos connaissances en pratiques théâtrales tout en travaillant sur le côté social (propre à l’option dans laquelle les élèves sont inscrits.). Trois jours d’activités autour des techniques de narration du conte et de la personne âgée nous permirent, d’une part, d’étoffer notre entreprise et, d’autre part, de mettre de côté nos jugements de valeurs. Entrer en maison de repos fut donc une démarche, au départ, impressionnante mais terriblement enrichissante et je suis très fière de la maturité et de l’investissement dont mes élèves, du haut de leurs 16 ans, ont fait preuve. Virginie Poncin, enseignante à l’Institut de la Providence en Woluwe.
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un projet intergénérationnel
témoignages
Ces rencontres sont tout à fait sympathiques et peuvent se renouveler chaque année à mon avis. Une résidente de la Résidence New Sweet Home.
Un brin de fraîcheur, de spontanéité, un échange positif. Ergothérapeute à la Résidence du Puy. Des rencontres comme celles-là… « ça a l’avantage que nous sommes tous à peu près du même âge, c’est-à-dire de l’époque où on croyait à ce qui s’est raconté. Ça c’est un bon résumé (rire). » Un résident de la résidence du Puy.
Vous êtes enseignant ? Vous connaissez des jeunes intéressés par ce genre de projet ? Vous avez envie de réaliser un projet en partenariat ? Contactez-nous ! 02 219 15 62 info@volontr.be
30 Projets solid’R Les projets solid’R Parallèlement au volontariat relationnel en institutions, Volont’R a pour objectif, depuis sa création, de permettre le soutien financier de projets de solidarité en Belgique et à l’étranger. Un projet de solidarité qui vous tient à cœur ? Réalisez-le! Que ce soit en Belgique ou au bout du monde, c’est possible grâce aux projets solid’R ! Renseignez-vous auprès de votre animateur régional !
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Projets solid’R à Namur ! Comme chaque année, la région de Namur a soutenu des projets solid’R en 2009. Voici le témoignage par rapport à l’un de ces projets. Volont’R soutient l’université de Jenin-Palestine. L’université de Jenin se situe dans la province nord de la Palestine. Cette université est très moderne et fréquentée par 4.000 étudiants dans toutes les disciplines. C’est là que l’association belge « Hope – Espoir – Hoop » (www.hope-espoir-hoop.com) organise un soutien en faveur d’étudiants en difficulté financière. Volont’R a été sensibilisée pour participer à une action ponctuelle de soutien vis-à-vis de certains étudiants plus démunis : se procurer un ouvrage indispensable à leur études. Chaque exemplaire de ce livre scientifique, qui résume toutes les bases de la chimie organique, coûte 50 euros. Grâce aux projets solid’R, cinq volumes ont pu être achetés et ont été remis à l’Université à des étudiants en licence en chimie tandis qu’un des exemplaires était mis à disposition de la bibliothèque de l’université. Le professeur Deduve, dans son ouvrage qui se veut un « appel à l’humanité », conclut à la « nécessité absolue d’instruire et de promouvoir la connaissance et la science ». Un bel idéal, matérialisé à Jenin grâce à Volont’R. Merci à toutes et à tous au nom des étudiants de l’université de Jenin. Alain Rihoux, président de l’association Hope
Un moment important dans le parcours de formation de cet étudiant et de Mr Rihoux (asbl Hope).
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Constitution du nouveau comité
La procédure pour la constitution du nouveau comité qui aura en charge la gestion du fonds Camille Lambert pour une durée de deux ans est à présent achevée. Dans un premier temps, les membres du Comité se réuniront en interne afin de prendre connaissance des procédures et règlements, du moins, afin d’en informer les nouveaux membres car le Comité n’a pas été renouvelé dans son ensemble par manque de candidats. Nous remercions donc principalement les deux volontaires qui se sont réinvesties pour une durée de deux ans. Ensuite, au début de l’année 2011, ce Comité se réunira dans son ensemble afin d’étudier les projets complets qui auront été déposés dans les délais.
Pour rappel Un volontaire du nom de Camille Lambert a fait un geste d’une extrême générosité en faveur de notre asbl en nous léguant une partie de ses biens financiers. Le testament précisait que la majeure partie de cette somme devait être utilisée dans le soutien de projets de solidarité. Pour honorer la mémoire de notre ancien volontaire et son engagement pour l’Afrique, nous avons mis en place une procédure d’utilisation de ce fonds que nous avons appelé le fonds Camille Lambert.
Troisième appel à
Projet dans le cadre du fonds C. Lambert
Le fonds Camille Lambert permet de soutenir financièrement des projets réalisés dans un pays du continent africain. Ces projets, proposés par un volontaire de l’asbl, répondront à un besoin d’une communauté locale dans le secteur de l’éducation, de la culture ou de la santé et seront encadrés par une association ou une ONG active au niveau local. Le règlement et les documents de candidature pour le soutien d’un projet dans le cadre du fonds Camille Lambert peuvent être obtenus au siège central de l’asbl. La date limite d’introduction des dossiers est fixée au 31 décembre 2010. Pour tous renseignements complémentaires, vous pouvez contacter le 02 219 15 62 ou par mail : irene@volontr.be – michel@volontr.be
Où s’adres ser ?
Siège centr al 43, rue de la Charité, 1210 Bruxelles T 02 219 15 6 2 F 02 223 33 56 info@volontr .be www.v olontr.be Brabant W allon Séverine Galan t (animatrice) Francine Elias severine@vo (responsable) lontr.be eliasfrancine@ yahoo.fr T 067 77 30 73 BruxellesCapitale Irène Sestini (a nimatrice) ire ne@volontr.b e H a inaut Olivier Gerard s (animateur) olivier@volo ntr.be Charleroi Marie-Paule M eubus (respo nsable) nreq uile@yahoo.fr La Louvière T 071 59 28 et Tournai 51 Olivier Gerard s (animateur) Yvette Derbai Mons x (responsable ) yvette.derb aix@proximu s.be T 065 6 5 51 84 Li è g e Solange Deber g (animatrice) solange@vo lontr.be Michelle Delac Li è g e roix (responsa ble) michelle .delacroix@sk ynet.be T 04 Stéphanie Del Verviers 371 50 82 hez (responsa ble) stephan iestoquart@sk ynet.be T 087 39 87 17 Luxembou Avec le soutien de rg Séverine Galan t (animatrice) severine@vo lontr.be Arlon-Virto Bénédicte Jacq n uet (responsa ble) benedic te.jacquet@ky net.be T 063 4 2 41 76 Namur Irène Sestini (a nimatrice) ire Isabelle Binon ne@volontr.b Pincetti (respo e nsable) ipince tti@gmail.com T 0497 60 25 15 Commission communautaire française