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Bureau de dépôt : 1060 Bruxelles 6 • Trimestriel (décembre 2011 - janvier - février 2012) • Éd. resp. : Martine De Booseré, 43 rue de la Charité, 1210 Bruxelles
Belgique-Belgïe PP 1060 Bruxelles 6 1/1528 P003497
r • févrie décembre 2011 • janvie r 2012 88
sommaire REPè’R Qui sommes-nous ? Sites à la Une Formations extérieures Fais passer… Dossier L’art-thérapie
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VOLONT’R Formations · Écoute de base · Écoute approfondie
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Quoi de neuf ? Festival Couleur Café : on y était ! 20 Séminaire international « Le volontariat comme mode de participation » 21 Régions à la Une
Agenda 8 et 12 décembre → Bruxelles Formation « écoute de base »
p. 18
26 janvier 2012 → Verviers Rencontre des volontaires suivie d’un repas
p. 27
10, 11 et 12 février 2012 → Liège 4esalon du volontariat
p.25
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PARTEN’R Institutions Vis ma vie de volontaire… en Cité ardente…
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Établissements scolaires 29 Une après-midi festive en maison de repos
SOLID’R Projets solid’R 30 Réhabilitation du village de Pentedatillo Fonds Camille Lambert 31 Projets soutenus depuis l’existence du Fonds Camille Lambert
Colophon Rédaction Martine De Booseré et toute l’équipe de Volont’R Mise en page Média Animation asbl Photos flickr, Volont’R Éditrice responsable Martine De Booseré Coordination Delphine Crombez Si l’une de vos connaissances le souhaite, elle peut s’abonner annuellement à notre trimestriel pour la somme de 5 euros. Il suffit de verser cette somme sur le compte IBAN BE39 0682 0117 7219 avec comme communication « Abonnement Volont’R ».
édito Traversée en terre inconnue… (Enfin pour certains…) Dans le royaume de LIMUX, vivait un centurion CAIUS. Celui-ci avait comme fâcheuse habitude de battre en retraite dès qu’il voyait une scène cruelle. Tous les matins, il tressaillait dès que la trompette, sonnant le combat, retentissait… Son envie était bien ailleurs… Car la seule chose qui le faisait rester, c’est qu’à la tombée du soir, la princesse Cléa coiffant ses longs cheveux bleus, relevait les rideaux de sa lucarne pour mieux voir son domaine, ses sujets et surtout ses glorieux centurions… « Ah, si un jour, elle pouvait me connaître vraiment… ! », pensait CAIUS. Les jours passaient, les combats reprenaient de plus belle, et bing et bang… Rien ne pouvait être épargné car la fierté et les richesses du royaume de LIMUX étaient à ce prix, il fallait être le plus fort, le plus gradé, le plus… En permanence… CAIUS ne s’était pas fait prendre jusque-là car il avait une cachette où il s’entraînait... La princesse CLEA se désespérait sur son balcon en voyant autant de batailles et un pays à feu et à sang… Elle se rappelait des paysages de son enfance, de sa verte forêt, des gazouillis des oiseaux… Remplacés à présent par le bruit des catapultes et l’odeur de chaux… Tous ses sujets devenaient de plus en plus nerveux et arrivistes… Même les troubadours et les ménestrels ne la faisaient plus rire… Désespérée et épuisée, elle décida, à la tombée de la nuit, de faire une dernière promenade dans son domaine sur son destrier fringant, en espérant que les étoiles puissent la guider vers la solution à tous ses ennuis… Elle vit au milieu d’une clairière, CAIUS, qui semblait transmettre un savoir à d’autres… Son secret : il avait compris que les gens témoins d’actions exceptionnel lement altruistes étaient plus susceptibles d’agir de la même manière car cela produisait en eux un changement qui leur permettait de faire le point sur leur propre vie et de se demander s’ils étaient de meilleures personnes. Ils deviennent comme inspirés et s’en rappellent plus longuement *.La suite vous la connaissez… Merci de votre engagement au quotidien… Solange * D’après une étude publiée dans le Journal of Personality and Social Psychology par le docteur Karl Aquino, Université de Columbia
4 Qui sommes-nous ?
Repè’r Fondée au début des années 1960, Volont’R (ancien nement Volontariat d’Entraide et Amitié) est une asbl reconnue depuis 1982 en tant que service de jeunes se par la Communauté française. Notre objectif principal est de promouvoir l’engage ment gratuit des jeunes et l’émergence d’une citoyen neté responsable au travers de différentes activités de volontariat à caractère social. Concrètement, nous proposons, à Bruxelles et en Ré gion wallonne, du volontariat centré sur le relationnel et l’écoute de l’autre dans diverses institutions : clini ques, maisons de repos, crèches, écoles de devoirs, centres pour personnes handicapées… Le volontariat que nous proposons est ouvert à tous à partir de 17 ans et participe au développement per sonnel au travers, notamment, d’une prise d’autono mie, d’une ouverture à la tolérance et aux différences. Lié à un désir de s’impliquer dans la société, il permet la découverte d’un milieu professionnel, de réalités sociales et la création de liens de qualité au sein de nos diverses institutions partenaires. Cette démarche citoyenne peut s’inscrire de diffé rentes manières : volontariat hebdomadaire dans un service hospitalier, animation d’une après-midi en maison de repos, semaine de volontariat dans une crèche
Nous collaborons également étroitement avec les établissements scolaires dans le cadre de l’organisation de retraites sociales durant lesquelles nous assurons l’encadrement des jeunes. Des animations sur des thématiques en lien avec nos activités (la personne âgée ) sont également mises en place en collaboration avec les professeurs. Parallèlement au volontariat relationnel en institutions, nous soutenons financièrement des projets de solidarité en Belgique et à l’étranger. En tant que volon Volont’R, c’est chaque année : taire chez nous, vous avez ainsi la k Des volontaires de tous âges, dont près de 500 jeunes qui possibilité de proposer un projet s’engagent régulièrement auprès de patients, d'enfants, de qui vous tient à cœur et pouvoir le personnes âgées ou handicapées. concrétiser ! (Voir rubrique Projets k 150 institutions partenaires à Bruxelles et en Wallonie. solid’R) k Des projets solid’R soutenus en Belgique et à l'étranger.
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Qui sommes-nous ? 5
6 Sites à la Une
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Deux sites sur la solidarité Nous allons vous présenter dans ce numéro deux sites qui participent et renforcent la solidarité en Belgique. Premièrement, nous vous présenterons le site d’échange et de don Kidonaki, site de vente aux enchères en ligne dont les bénéfices sont intégralement reversés à une bonne cause. Deuxièmement, il existe le site Change le cours. Ce site se veut être un espace ouvert aux initiatives en matière de solidarité Nord/Sud.
Kidonaki
www.kidonaki.be Kidonaki est un site de vente aux enchères en ligne. Le prin cipe du site est de vous donner la possibilité de vous débar rasser de certains objets. Kidonaki se pose comme une al ternative aux sites comme « eBay » et ses concurrents. La différence avec Kidonaki c’est que le vendeur reverse inté gralement ses bénéfices à une bonne cause. Il peut choisir parmi une liste de projets celui qu’il désire soutenir. Par exemple, l’asbl Médecine pour le Tiers Monde s’est associée avec Kidonaki pour récolter des fonds supplémentaires pour son partenaire congolais « Étoile du Sud » à Kinshasa. Un autre but important du site est de soutenir les associations dans leur récolte de fonds mais aussi dans leur communication. En effet, au-delà d’être une plate-forme de transaction, le site se veut être également un portail d’information dédié aux différents projets des associations.
Change le cours
www.changelecours.org Le site « Change le cours » a été développé par le service d’éducation au développement de Louvain Coopération au Développement. Louvain Coopération au Développement est une ONG de l’UCL. Ce site se veut être un espace ouvert aux initiatives en ma tière de solidarité Nord/Sud à l’UCL. Cette ONG lutte acti vement contre la faim, la maladie et la pauvreté. Concrète ment, l’ONG donne les moyens aux populations du Sud de prendre leur destin en main en améliorant les soins de santé, en permettant l’accès aux soins de santé et en sou tenant le micro-entrepreneuriat. Ce site promeut les différents moyens d’action comme les campagnes de sensibilisation, les activités d’information, les soutiens portés à des projets d’étudiants, les conceptions d’outils pédagogiques, les organisations de séjours d’immersion au Sud.
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Formations extérieures 7
Voici quelques formations d’organismes extérieurs qui pourraient vous intéresser.
SARAH Espace Santé
Charleroi
L’asbl SARAH propose des journées de sensibilisation, des cycles de formation et de perfec tionnement aux soins palliatifs et à l’accompagnement. 071 37 49 32
www.sarahformations.be
• La sexualité de la personne âgée R le 13 mars 2012 Formatrice: Emmanuelle Charlier, psychologue clinicienne, psychothérapeute formée en PNL. • L’agressivité face à la maladie grave R le 24 avril 2012 Formatrice: Chantal Wyns, psychologue clinicienne formée en analyse transactionnelle.
C-PAJE
Liège
Le Collectif pour la Promotion de l’Animation Jeunesse Enfance est une organisation de jeu nesse proposant des activités et services aux divers professionnels de l’animation. 04 223 58 71
www.c-paje.net
• Oser le réel Formateur : Jean-Marc Lelaboureur
R le 10 janvier 2012
• Entrez dans ma bulle Formateur : Pierre-Yves Berhin
R le 16 février 2012
Centre de formations d’animateurs (CFA)
Bruxelles
Le CFA propose des formations à l’animation théâtrale, l’animation vidéo, l’animation de groupes et relations humaines ainsi que des formations pour animateurs de centres de va cances. 02 511 25 86
www.cfaasbl.be
• Stimuler l’imaginaire des enfants : un autre regard sur les objets R les 26, 27 janvier et 16, 17 février 2012 Formateurs du CFA • Formation à l’animation de créations théâtrales collectives R onze périodes de janvier à décembre 2012 Formateurs du CFA
8 Fais passer…
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Une animation autour de l’écriture ? Pas de problème. J’ai ce qu’il vous faut ! Eva KAVIAN, écrivaine et animatrice d’ateliers d’écriture, publie une réflexion sur sa pratique d’animatrice. Dans le deuxième tome de « Écrire et faire écrire » publié chez De Boeck et Duculot, elle poursuit et approfondit le travail entrepris dans son « Manuel pratique d’écriture ». Elle s’attache ici, plus précisément, à la narration. Qu’est-ce qu’une histoire ? Comment la construire ? Com ment rendre un personnage vivant ? Qu’est-ce qu’un personnage de fiction ? Dans la partie pratique, l’auteure présente de nombreuses propositions d’écriture inspirées de 51 auteurs belges, de Charles de Coster à Xavier Hanotte en passant par Jacqueline Harpman ou Xavier Deutsch. Le livre est conçu pour les enseignants, mais s’adresse à un public bien plus large. Une jolie manière de découvrir des auteurs... Eva Kavian, fondatrice de l’association Aganippé, a reçu, en 2004, le prix de l’Académie des Lettres pour son travail dans le secteur des ateliers d’écriture et le prix Marcel Thiry 2006 pour son roman « Le rôle de Bart ».
Comprendre les conflits… Première étape vers la paix… Le conflit fait partie intégrante de l’histoire de l’humanité, de l’histoire de chaque être humain. Puisqu’on ne peut y échapper, il importe de développer des capacités d’analyse et d’approche « juste » des conflits, qu’ils soient internes, locaux ou internationaux. C’est ce que nous proposons par ce projet, qui prévoit la mise à disposition d’un outil d’ap proche et d’analyse d’un conflit spécifique ; celui qui oppose depuis des décennies Israël et la Palestine. Ce cas a été choisi car il permet, de par sa complexité, de développer des clés de lecture et de compréhension de diffé L’outil est disponible au coût de 5 euros. rents types de conflits, ainsi que d’appro Vous pouvez le commander par courriel : cher différentes facettes d’un conflit info@paxchristiwb.be (historique, volet médiatique, initiatives ou par téléphone 02 738 08 04 de paix, vécu des populations par témoi gnages, etc.).
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Fais passer… 9
Appel aux jeunes talents Fidèles à leur mission de dénicheurs de jeunes talents, les Jeunesses Musicales organisent, pour la quatrième année consécutive, IMAGINE Festival. Imagine est un concours de musique dont le but est de permettre aux musiciens, chanteurs, interprètes, de 12 à 20 ans, de faire valoir leurs talents musicaux, et ce, quel que soit leur style. Pour ce faire, sont or ganisées différentes compétitions régionales qui déboucheront sur une finale communautaire et nationale. C’est donc l’occasion pour ces jeunes artistes de se produire devant un public dans des conditions professionnelles. De plus, Imagine c’est un concours d’envergure internationale. En effet, après les finales régionales et nationales, le festival international Imagine accueillera une centaine de ces jeunes talents, issus de ces différentes finales à travers le monde. L’édition 2012 du festival in ternational aura lieu à Sibiu, en Roumanie. Les inscriptions sont ouvertes dès maintenant via le site internet www.imaginefestival.be. Les inscriptions sont entièrement gratuites et ouvertes jusqu’au 31 décembre 2011. Les trois demi-finales auront lieu aux dates suivantes : U le 19 février 2012 au centre culturel de Huy U le 4 mars 2012 au Live Act à Braine-l’Alleud U le 11 mars 2012 à l’auditorium Abel Dubois à Mons La finale francophone se tiendra le dimanche 6 mai au Studio 4 de Flagey. Il y a très certainement de jeunes artistes talentueux et créatifs dans votre entourage. Il serait très aimable de bien vouloir les informer sur ce concours et de diffuser l’information aussi largement que possible. À cet effet, nous sommes prêts à mettre à votre disposition Nous sommes à votre disposition pour tout complément d’information. flyers et affiches présentant le concours Ima Olivier Jacqmin, coordinateur de projet gine. o.jacqmin@jeunessesmusicales.be 0494 369 646
10 Dossier
> Delphine Crombez Ambroise Thomson
Définition L’art-thérapie est une forme de psychothéra pie qui utilise la création artistique. Cette création artistique prend diverses formes telles que l’écriture, le dessin, la peinture, le collage, la sculpture, le théâtre, la dance… La pratique de l’art-thérapie comporte deux dimensions. Une dimension thérapeutique permettant d’aider, par divers moyens artisti ques, les personnes souffrant de troubles psychologiques. L’autre dimension est la recherche du bien-être grâce à différentes techniques artistiques. L’art-thérapie peut être pratiquée par des
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Il y a des moments où les mots ne suffisent pas pour entrer en contact avec ses émotions profondes, ses sentiments refoulés. L’art-thérapie transforme, aide, fait prendre conscience et propose un autre langage. À travers ce dossier, vous allez découvrir ce qui se cache derrière le mot « Art-thérapie ».
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Dossier 11
L'art-thérapie thérapeutes ou par divers professionnels issus du secteur médico-social ou éducatif. Cette forme de thérapie utilise le processus créatif à des fins thérapeutiques et l’art est utilisé comme « moyen » et non comme « finalité », la question de l’esthétique n’inter venant pas. L’art-thérapie est employée pour se relaxer et/ou résoudre ses problèmes. Peu importe le talent ou le savoir-faire, l’essentiel pour les personnes qui la pratiquent est de s’exprimer à travers leur création artistique. L’art thérapie n’a pas une définition exacte. C’est une thérapie qui évolue dans les sciences humaines et qui peut dépasser le cadre de la psychothérapie. Elle permet de venir en aide aux personnes malades, han dicapées ou aux personnes qui sont à la re chercher d’un bien-être.
Historique L’utilisation de l’art dans un but thérapeu tique est assez ancienne. La culture grecque et d’autres cultures traditionnelles (ex. : la culture traditionnelle chinoise) avaient déjà reconnu le pouvoir thérapeutique que l’art pouvait avoir. L’art-thérapie n’a été reconnue officiellement par les instances médicales qu’à partir des années trente. Sa pratique a débuté suite aux recherches des médecins, psychiatres, artis tes, psychologues, au cours du siècle passé. Sa reconnaissance est liée au mouvement
des surréalistes, au courant de l’art brut et à l’avènement de la psychanalyse. En effet, ces différentes impulsions lui ont donné une certaine respectabilité permettant d’explorer les ressorts inconscients de la création et d’ouvrir la porte à l’utilisation des médiations artistiques comme outil thérapeutique. Le célèbre psychiatre Carl G. Jung a expéri menté, dés le début du xxe siècle, les techni ques de l’art-thérapie à travers l’utilisation du dessin. Il fut une des personnes importantes qui a permis à l’art-thérapie d’être reconnue comme pratique thérapeutique à part entière. Le concept d’art brut, quant à lui, a été in venté en 1945 par le peintre français Jean Dubuffet qui définit l’art brut comme un art regroupant des productions réalisées par des non-professionnels de l’art, indemnes de culture artistique, œuvrant en dehors des normes esthétiques convenues (ex. : pen sionnaires d’asiles psychiatriques, autodi dactes isolés, médiums…). Dubuffet enten dait par là un art spontané, sans prétention culturelle et sans démarche intellectuelle.
Les champs d’application de l’art-thérapie L’utilisation de l’art-thérapie est très large. Elle peut être utilisée comme un outil de déve loppement personnel mais, également, pour traiter un grand nombre de personnes souf frant de problèmes très variés.
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Les spécialistes reconnaissent trois grands domaines dans lesquels l’art-thérapie est utilisée : • Un des domaines est l’aide pour les souf frances d’origines sociales, comme le stress et l’anxiété. • L’aide pour les souffrances consécutives aux douleurs médicales telles que les trau mas, les addictions et les douleurs chro niques prend également une place impor tante dans l’art-thérapie. • L ’art-thérapie intervient également dans la réparation du passé de certains patients. Elle créée des ponts avec la psychiatrie. Dans ce cas de figure, l’art-thérapie est utilisée pour aider les personnes ayant des souffrances d’origines psycholo giques. De façon générale, l’art-thérapie s’adresse à tous : aux individus, aux groupes et aux fa milles. Les problèmes traités sont très vastes et elle est bénéfique à tous les âges de la vie. Il y a des médiations d’art-thérapie spéciali sées pour les bébés, les enfants, les adoles cents, les adultes et les personnes âgées. L’art-thérapie est aussi utilisée comme com plément aux thérapies traditionnelles.
Les disciplines de l’art-thérapie Les pratiques de l’art-thérapie s’articulent autour de trois principales disciplines artis tiques : les arts plastiques, la musique et la danse.
Les arts plastiques
L’art-thérapie utilise les arts plastiques et vi suels (le dessin, la peinture, le collage, la
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photographie, la vidéo, l’écriture, la mosaï que, le mandala …). Les arts plastiques permettent aux patients de s’exprimer grâce à une médiation dont la parole n’est pas proéminente. Toutes ces pratiques devien nent des outils d’ouverture et rendent visible l’invisible de l’être intérieur par une autre manière que celle de la parole. Le collage est une des pratiques utilisées dans l’art-thérapie. Des fragments d’images et de journaux découpés sont disposés sur une table. Les participants découpent et mettent en forme une composition avec ces frag ments. Ce collage révèle une recomposition imagée qui reflète le ressenti des participants. La composition réalisée agit comme un mi roir de l’état psychique de son créateur.
La musique La musique est fréquemment utilisée comme médiation dans l’art-thérapie. On parle alors de musicothérapie. À travers cette pratique, le sujet devient créateur et s’expri me à travers la musique et les sons. La musi que possède des propriétés qui permettent d’accompagner la personne dans son quoti dien. Elle favorise l’écoute de soi, des autres et l’expression émotionnelle. Par exemple, la musicothérapie est utilisée pour la prise en charge de la personne han dicapée pour l’aider à développer son po tentiel sensoriel et créatif. Un des points importants de la musicothérapie est le déve loppement d’un travail sur la communication non verbale. Le principe est l’ouverture de canaux de communication avec des per sonnes en rupture de communication.
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La danse
La danse-thérapie est une pratique qui met en avant le corps. Elle utilise l’espace, le mouvement, la danse, le rythme et la mu sique afin de reconnecter le corps avec la vie psychique de la personne, de développer une conscience corporelle, d’améliorer le schéma et l’image du corps. La danse-théra pie s’inscrit ainsi à la fois au niveau du déve loppement moteur, psychique, cognitif et social de la personne.
L’art-thérapie en pratique Déroulement d’une séance
Le déroulement d’une séance varie en fonc tion du moyen d’expression artistique choisi
(dessin, peinture, écriture, collage, expres sion corporelle…) qui, lui, dépendra des compétences de l’art-thérapeute. Néanmoins, elles sont souvent structurées de la manière suivante : Préparation du matériel Temps d’accueil Atelier artistique Rangement Débriefing Départ Une séance d’art-thérapie se déroule indivi duellement ou en groupe, dans un endroit convivial dont l’apparence se rapproche plus souvent à un atelier d’art qu’à un cabinet de thérapeute. Aucun pré-requis artistique n’est
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nécessaire pour suivre une séance d’art-thé rapie. Avant d’entamer tout travail de création, il y a la première rencontre. Elle permet de faire connaissance entre le thérapeute et le pa tient. Ensuite, le thérapeute cherche à con naître les raisons et attentes qui ont conduit la personne à s’investir dans une thérapie afin de définir, ensemble, les objectifs de la prise en charge. Ensuite, l’art-thérapeute définira, avec le pa tient, la technique et les outils adéquats qui lui permettront de s’exprimer, de manière ludique, sur son ressenti et de libérer ce qui est enfoui au fond de lui. Le rôle du thérapeute est de favoriser la créa tion, de guider, d’encourager et d’accompa gner la personne dans ses productions artis tiques afin qu’elle puisse, en trouvant du plaisir, donner un sens à sa création et extérioriser ses souffrances de manière symbolique. La fin d’une séance se termine par un débrie fing durant lequel le patient est invité, si il le souhaite, à s’exprimer sur son ressenti et sur les émotions qu’il a éprouvées lors de sa création artistique. Le rôle de l’art-thérapeute est de l’écouter attentivement et non d’inter préter sa création.
La durée d’une séance
Les séances d’art-thérapie sont adaptées et personnalisées en fonction de chaque per sonne. Leur durée varie suivant l’état de la personne. En moyenne, les séances durent entre 1 h et 1 h 30. Quant aux nombre et à la fréquence des séances, cela dépendra du patient et elles seront fixées entre le patient et le thérapeute.
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La durée d’un traitement
La durée d’une thérapie, tout comme la du rée des séances, varie en fonction de la com plexité du problème à résoudre et du patient. Parfois, quelques séances suffisent pour dé celer le problème et, dans d’autres cas, plu sieurs rencontres sont nécessaires. Cependant, pour que la thérapie soit effi cace, il est recommandé de suivre, en moyenne, entre 10 et 30 séances, pour ob tenir des résultats probants. Selon le site « www.art-therapeutes.be » re groupant divers thérapeutes : « Notre pratique nous a permis de constater qu’il est intéressant de proposer une première série de 7 à 8 séances, à raison d’une ou deux fois par semaine, suivie d’une évaluation par le patient. Celle-ci permet d’envisager la poursuite ou non, de la prise en charge en artthérapie, et le cas échéant, la mise en place d’objectifs à moyens et longs termes. L’autoévaluation fait partie de la pratique en artthérapie. »
L’art-thérapie par le biais du mandala Cette partie est enrichie par le témoignage de notre responsable régionale bénévole du Brabant Wallon, Francine Elias, volontaire depuis trois ans en maison maternelle et en hôpital psychiatrique. Au sein de ces deux institutions, elle anime des ateliers de man dala. Ancienne institutrice, elle a énormément apprécié cet outil qu’elle a utilisé dans sa classe pour découvrir, calmer, concentrer ses élèves. Après une formation chez Marie Pré, elle a
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proposé cet atelier dans des institutions où il y avait des personnes en souffrance (sépa ration, violence, désintoxication…).
Qu’est-ce qu’un mandala et que procure-t-il ?
Le mandala ou « formes centrées » est une image structurée avec un centre (le point) et une périphérie (circonférence). L’appellation orientale « mandala » est présente partout autour de nous (nature, arts, vitraux…). Francine Elias explique que « symbolique ment, le cercle est à la base de toute forme, de toute mobilité (roue). C’est une forme non figée. Son centre est immuable. Sa cir conférence condense la forme, la définit et
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la protège. La forme centrée véhicule des symboles universels qui agissent sur l’incons cient de l’individu.» Cette forme centrée, composée d’un cercle et d’un point, fait appel à la concentration, à l’in tériorisation, à la conscience de soi et de ses capacités. Notre monde agité en a bien besoin. Cet outil a de nombreuses vertus pour les personnes car il permet : de se recentrer, d’atteindre ou de retrouver un meilleur équi libre, de (re)découvrir des sensations, des souvenirs, des émotions, de prendre du plai sir, de se relaxer… ou d’ouvrir des portes pour (re)donner sens à sa vie ! L’utilisation du mandala a pour objectif de faire évoluer la personne !
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À ce sujet, Francine Elias explique : « Le mandala recentre la personne sur ellemême donc l’extérieur, les jugements, le stress sont mis de côté momentanément. La personne dialogue avec elle-même dans son plaisir de jouer avec les couleurs, les formes qui lui plaisent car elle choisit librement son dessin et ses couleurs. Le mandala offre beaucoup de possibilités d’introspection mais dans les institutions, je me limite au coloriage. Les personnes se sentent en sécurité car le contour (la circonférence) dans lequel s’inscrivent des dessins, géométriques ou non, délimite un territoire protégé à l’intérieur duquel elles peuvent s’exprimer librement.
Le centre du mandala est un point d’équilibre à l’intérieur de soi. J’ai déjà proposé de créer des mandalas sous différentes formes mais je sens de la réticence, de la peur de se laisser aller car cela, il faut le dire, soulève des énormes questions, des problèmes auxquels ni les personnes, ni moi ne pouvons répondre sans appui psychologique. Je reste donc dans la partie bien-être, relaxation, plaisir du mandala. » L’utilisation du mandala comme technique de recentrage est proposée et appréciée dans les milieux scolaires (améliorer les ap prentissages), sociaux, hospitaliers (amélio rer l’état dépressif d’une personne)
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Comment travailler le mandala ?
Voici les conseils d’utilisation de Céline Pas quet, art-thérapeute : « Dans un cercle déjà rempli ou vierge, il sera demandé à la personne d’inscrire son histoire avec des couleurs, des formes, des mots, des émotions ou encore un ressenti. Le cercle représentera le soi de chacun et le support de ses désirs, de ses peurs, de ses colères. »
Comment se passe une séance de mandala ?
Les séances diffèrent si elles sont collectives ou individuelles. Francine Elias, bénévole au sein d’un hôpital psychiatrique, nous fait part de sa manière d’animer son atelier de man dala : « Après l’accueil des personnes, elles choisissent leur dessin et je leur propose une petite introspection les yeux fermés (ex. : écouter les bruits qui se rapprochent d’elles). Je suggère de voir la couleur qui leur fait
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envie à l’instant, elles prennent cette couleur pour commencer le dessin, puis, elles colorient en silence, sans musique, pendant une bonne heure. Je préviens quelques minutes avant la fin de la séance. Enfin, chaque personne découvre son dessin quand je le tiens loin d’elle et là…C’est magique… C’est beau et elle l’a fait elle-même ! Comme disaient mes élèves : Je l’ai fait moi-même (je suis fière) Il est beau (je suis capable) Ce n’est pas le même que le tien (je suis unique) Cette magie de reprendre confiance en soi, de valoir encore quelque chose, d’oublier pendant un temps les problèmes Quelle joie pour eux et pour moi ! Jamais je n’émets un jugement. J’essaye de souligner ce qui est positif mais c’est la personne elle-même qui parle de son dessin. Je peux voir son évolution au cours des séances… C’est un atelier très motivant car je rentre vraiment en relation avec la personne. »
Sources – www.art-therapeutes.be – www.passeportsante.net/fr/Therapies/Guide – www.gralon.net/articles/sante-et-beaute/medecine-douce/article-art-therapie---quandl-art-aide-a-guerir-1096.htm – www.unmondeimagin-art.fr – www.mathilde-buonomo.be – www.mariepre.net – Témoignage de Francine Elias
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Les formations chez Volont’R
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Modalités pratiques · Pour les formations organisées par Volont’R (données par des formateurs spécialisés extérieurs), l’inscription sera prise en compte et confirmée dès réception du paiement (compte 068-2011772-19). Rappel · Tout volontaire de Volont’R bénéficie d’un tarif préférentiel pour les formations organisées par l’association. Vous êtes volontaire chez nous et vous souhaitez suivre une formation à l’extérieur ? Vous avez droit à un forfait de formation de 75 euros par an : il suffit de nous rentrer une attestation de suivi de formation. Concernant la formation « Écoute de base », le paiement de l’inscription est remboursé aux volontaires de notre asbl en fin de formation. Volont’R se réserve le droit d’annuler une formation si le nombre d’inscriptions est insuffisant. La personne de référence pour l’organisation des formations : ambroiseform@volontr.be Formation « Écoute de base » (Bruxelles) Formatrice : Madame Emmanuelle Charlier, psychothérapeute, praticienne PNL. Dans notre quotidien, rien ne semble plus évident que d’écouter, et pourtant… Cette formation a pour but d’aider les volon taires à mieux accompagner les personnes fragilisées auxquelles ils sont confrontés. Partager des expériences, travailler nos atti tudes, découvrir ce qu’est d’être à l’écoute de l’autre, comment entrer en relation avec lui, apprendre à reformuler… Lieu Bruxelles Dates Les 8 et 12 décembre 2011 Prix Gratuit pour les membres de Volont’R, 20 euros pour les demandeurs d’emploi et les étudiants, 40 euros pour les extérieurs. Si vous êtes intéressé(e) par cette formation, contactez Ambroise Thomson au 02 219 15 62 ou par mail : ambroiseform@volontr.be
Formation « Écoute approfondie » Formatrice : Madame Emmanuelle Charlier, psychothérapeute, praticienne PNL . Cette formation s’adresse à toutes les per sonnes qui ont suivi la formation « Écoute de base ». Durant une journée, les participants partageront, d’une part, leurs expériences en tant que volontaire et, d’autre part, la mise en application des théories vues lors de la formation « Écoute de base ». Si vous êtes intéressé(e) par cette formation, contactez Ambroise Thomson au 02 219 15 62 ou par mail : ambroiseform@volontr.be
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Festival Couleur Café : on y était ! Comme chaque année, au cœur du festival Couleur Café, un espace spécifique a accueilli une dizaine de stands présentant des ONG et associations basées en Belgique, dans le but de permettre à ces organisations de sensibiliser le public et de présenter leurs actions. C’est le « Solidarity Village » ! Cette année, en l’honneur à l’Année européenne du volontariat, le thème du village était « Le volontariat ». L’objectif de ce village : permettre au public de dépasser les idées reçues, de découvrir les nombreuses facettes du volontariat et de trouver la ou les forme(s) de volontariat qui pour raient l’intéresser. Volont’R y était présent grâce à une collaboration fructueuse avec Caritas Vlaanderen vzw, Caritas International A.S.B.L, Present Caritas Vrijwilligerswerk vzw en JOKA. Cette collaboration a permis de réfléchir, ensemble, à un stand commun ainsi qu’à une animation ludique et interactive au travers, notamment, d’un quizz. Durant trois journées, les festivaliers ont ainsi pu découvrir Volont’R pour, dans l’avenir, deve nir peut-être les volontaires de demain… En parlant de volontaires, nous en profitons pour remercier trois d’entre eux qui, avec beaucoup d’enthousiasme, n’ont pas hésité à apporter
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leur bonne humeur et à faire partager leur expérience sur le stand. Merci à Brigitte, Céline et Brahim pour leur implication ! Voici le témoignage d’un d’entre eux.
témoignage
Participer au stand de Volont’R à Couleur Café a été une belle expérience. Elle m’a permis de faire connaissance avec des personnes impliquées dans d’autres associations telles que Caritas et d’être sensibilisé à d’autres problématiques (accueil des migrants, aide humanitaire, etc.). Cette journée m’a également permis de parler de mon expérience de volontaire en école de devoirs à des festivaliers qui seront, peut-être, les volontaires de demain. Je pense que ce genre d’action est vraiment utile car beaucoup de gens, pour peu qu’ils soient conscients du besoin, pourraient s’impliquer dans le volontariat. Brahim, volontaire en école de devoirs
Séminaire international Le volontariat comme mode de participation Du 7 au 12 juillet dernier, 22 jeunes, âgés de 18 à 25 ans, européens et nord-africains, tous volontaires ou coordinateurs de volontaires dans leur pays, se sont retrouvés à Liège pour échanger ensemble sur les bonnes pratiques du volontariat. Cet événement interculturel, organisé par le Conseil de la Jeunesse, en collaboration avec YFU et Bao Jeunesse, avait pour objectifs : 8 De promouvoir le volontariat comme mode de participation citoyenne ; 8 De soutenir le réseau associatif chez les jeunes, notamment, en Afrique du Nord ; 8 D’échanger sur les pratiques des divers pays participants (11) en terme de volontariat ; 8 De parvenir à un ensemble de recommandations communes afin de faciliter l’engagement volontaire et la participation des jeunes en Europe et en Afrique du Nord. À l’issue de ce séminaire, un « village associatif », composé de représentants du secteur asso ciatif en Belgique, a été mis en place afin d’informer les jeunes participants sur les diverses initiatives volontaires existantes. Volont’R y était présent, via la participation de Delphine Crombez, animatrice de la région de Liège et membre du Conseil de la Jeunesse. Ce fut l’occasion de présenter Volont’R, de ren contrer des jeunes très impliqués et d’échanger sur les expériences de chacun ! Ce séminaire a été une véritable réussite grâce au travail des jeunes participants qui ont émis une série de recommandations politiques et rédigé une charte pour les droits des volontaires. Lors de leur dernière journée de séminaire, les 22 participants ont présenté leur travail aux responsables provinciaux et à une série de mandataires politiques de la Communauté française. Continuez, les jeunes, à faire bouger les choses, à vous engager et à faire entendre votre voix !
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Arlon Un été à l’hôpital
Comme chaque année, de nombreux jeunes ont profité des vacances d’été pour découvrir le monde de l’hôpital en allant rendre de petits services aux patients et en donnant un petit coup de pouce au personnel soignant. Rencontres indélébiles et émotions étaient aux rendezvous ! Ce fut également l’occasion pour certains de confirmer leur choix d’études… Merci à tous pour votre investissement ! Un tout grand merci également aux équipes soignantes qui donnent un temps précieux pour accueillir et encadrer ces jeunes ! Sans vous, ces expé riences si riches ne seraient pas possibles ! Dès à présent, je vous souhaite un Joyeux Noël : généreux, moelleux et savoureux !
Recherchons volontaires…
…pour deux crèches de la région de Bertrix et Neufchâteau. Intéressé(e) ? Contactez-nous ! Bénédicte 063 42 41 76 • Séverine 02 219 15 62
Brabant Des retraites, des retraites, toujours des retraites !
La saison des retraites a commencée sur les chapeaux de roues avec le Collège du Christ-Roi, début septembre. Ensuite, nous sommes passés en vitesse de croisière avec quelques élèves de l’Institut Saint-Dominique (Bruxelles) en octobre. Les élèves se sont vraiment impliqués ! Merci à eux et merci bien sûr aux institutions qui leur ont ouvert la porte de leur quotidien ! Cependant, la saison est loin d’être terminée… Les mois à venir s’annoncent très chargés !
Bruxelles 2011 : une sacrée cuvée !
L’Année européenne du volontariat a été remplie d’événements incontournables ! Le colloque du volontariat : « Le volon tariat dans les milieux de soins de santé : un engagement citoyen » a rassemblé 300 volontaires venus s’en richir de l’expérience d’acteurs de terrain, de Jean-Michel Logneaux et de la magie des mots du spectacle de Paolo Doss. Que du bon à partager : des moments de réflexion, des rires, sans oublier… le bouquet final !
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La clinique Saint-Jean met ses volontaires à l’honneur
Une matinée festive a été organisée le 10 novembre. L’occasion pour les nombreux volontaires de se retrouver, d’apprendre ce qui se passe dans les autres services de la clinique, de découvrir l’exposition « Re gards » créée par Volont’R… Merci à vous toutes et tous du sens profond que vous donnez quotidiennement à votre engagement volontaire !
Témoignages de jeunes venus en retraites sociales
témoignages
Après les secondaires, j’ai l’intention de faire des études de psychologie. J’ai donc pensé qu’un contact avec des enfants pourrait m’aider à choisir une orientation pour mon futur métier… Je n’oublierai pas l’énergie que les enfants transmettent… J’ai vraiment passé une excellente semaine, j’en garderai un très bon souvenir. Laura, volontaire à la crèche Bambi.
Je voulais faire l’expérience du volontariat au Centre de traumatologie et de réadaptation. Comme je pense aussi faire des études de kiné, cela me permettait une certaine approche du métier… J’ai beaucoup aimé le contact et les belles rencontres que j’ai pu faire, autant avec les patients qu’avec les kinés ou les infirmiers. Je retiendrai de cette expérience une certaine leçon de vie.On a beaucoup de chance d’avoir tous nos membres et d’être indépendant ! Laure, volontaire au Centre de traumatologie et de réadaptation. Tout se passe très bien à la clinique de la Basilique. Les infirmiers, médecins, spécialistes et bénévoles ont été très accueillants et gentils. J’ai très bien été prise en charge le premier jour pour avoir l’occasion de prendre mes marques et le deuxième jour s’est passé sans encombre. Tout le personnel est toujours présent et prêt à aider, prêt à répondre aux questions ou montrer et expliquer ce qu’il fait. On peut suivre leurs activités et les assister pour mieux comprendre leur métier… Tout le personnel est vraiment extra. Et les personnes que l’on rencontre là-bas sont toutes très différentes avec, chacune, ses qualités et ses défauts. Les cas sont très divers. Mais une chose est frappante et remarquable, c’est leur gentillesse ! De plus, c’est un
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réel plaisir de leur parler, de leur changer les idées, les soutenir, faire tout notre possible pour les voir souriantes et bien. Les journées sont assez bien remplies (malgré quelques moments plus creux) et très fatigantes. Surtout qu’il faut se lever très tôt et que l’on est très souvent debout et en train de bouger. Mais c’est véritablement un plaisir d’être en retraite là-bas. Le côté social est très important, c’est ce que je préfère. En conclusion, tout se passe très bien ! :) Alexia, volontaire à la clinique de la Basilique
Liège Les bons vœux de la région liégeoise
Cher(e) ami(e), 2011 est déjà sur le point de nous quitter, il est grand temps pour moi de vous remercier pour tout le temps que vous avez partagé dans les institutions où vous êtes volontaire. J’en profite aussi pour vous souhaiter une très bonne fête de Noël et que 2012 vous apporte beaucoup de bonheur pour vous et pour vos familles. Que cette nouvelle année vous comble de sourires, de rencontres enrichissantes, pour vous, patients, résidents, enfants, et membres du personnel que vous rencontrez chaque semaine dans les institutions. J’espère avoir l’occasion de vous rencontrer souvent, déjà au salon du volontariat… Michelle Delacroix, responsable régionale
Témoignage d’une volontaire de la clinique de l’Espérance
témoignage
Si j’en suis arrivée à faire du volontariat, ce n’est, certes, par pour me mettre en avant donc je vais surtout vous parler de ces personnes fabuleuses qui m’ont ouvert ces portes ! Mon grand-père, tout d’abord, instituteur durant 30 ans, a continué une seconde carrière en école de devoirs, mes parents s’inscrivent à l’heure actuelle dans de nombreuses activités telles que guide nature… Ils m’ont transmis leur altruisme, leur pensée positive et leur dévouement aux autres ! Voilà mes racines, mes valeurs ! Ce n’est pas sans lien avec ma profession. J’ai choisi de venir en aide aux enfants en difficulté dans l’apprentissage… Je suis logopède et comme mon métier me passionne, je souhaitais transmettre le flambeau en enseignant en Haute École ! C’est d’ailleurs en croisant la route de « Mimi » (logopède) que j’ai commencé le volontariat en institution auprès d’adultes polyhandicapés. Début juillet, durant la plaine de vacances, nous avons été jouer à la pétanque, à des jeux d’eau. Nous avons construit des cabanes, nous avons fait des balades avec une petite troupe des « jeunes de la
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Cité de l’espoir ». Les sourires des personnes avec qui vous partagez cette expérience sont des rayons de soleil. Que ce soit Jean-Philippe avec qui je tente de communiquer par la langue des signes ou Sabine, la timide, qui a besoin de soutien pour marcher, de Lulu qui aime tant danser alors qu’il se déplace en chaise roulante… Et surtout, cette aventure ne serait pas autant enrichissante s’il n’y avait pas les professionnels paramédicaux et éducateurs. On sort de ce genre de journée, certes fatigué, mais regonflé à bloc moralement ! Une amie, qui fait du brancardage bénévolement, me disait que ce type d’expérience permet de relativiser, de replacer les faits dans une dimension moins égoïste… Comme elle a raison ! Ensuite, mes pas m’ont conduit à la salle de jeux de la clinique de l’Espérance où j’ai rencontré des petites abeilles qui œuvrent sans compter au bien-être des enfants et adolescents hospitalisés (raisons médicales, sociales et psychologiques). Une après-midi par semaine, je rejoins cette bulle dans l’hôpital, où nous tentons d’apporter un peu de soutien, d’écoute et aussi un peu d’humour aux enfants. Si nous sommes, en temps que bénévole, des étoiles comme nous décrit Souad… Cette équipe remplit le ciel d’espoir ! Mon message s’adresse aux jeunes et moins jeunes : donnez un peu de votre temps… Vous n’imaginez pas à quel point vous serez reconnaissants, grandis par cette expérience ! Chacun a une brique à apporter à cet édifice ! Emy Verrechia, volontaire à la clinique de l’Espérance
À vos agendas !
Le vendredi 10, samedi 11 et dimanche 12 février 2012 aura lieu le 4e salon du volontariat de LIÈGE à l’hôpital militaire Saint-Laurent… Vous désirez partager votre expérience de volontaire, participer à l’évènement en tenant pendant maximum 2 heures notre stand ou celui du CHC, n’hésitez pas à nous contacter et en fonction de vos disponibilités, nous vous proposerons une place de choix…
Rencontre volontaires
Le 18 octobre, une vingtaine de volontaires de la région de Mons a fait le déplacement pour une rencontre conviviale autour d’un verre et d’une petite friandise. Ce fut l’occasion pour chacun de parler, de raconter et d’échanger ses expériences de volontariat, ses éventuelles difficultés rencontrées, mais aussi ces petits instants de bonheur au contact des malades, des personnes âgées et des enfants. Cette rencontre fut rehaussée par la présence de cinq jeunes pionniers de la 134e unité de Mons, venus témoigner de l’expérience vécue lors de leur camp en Italie. Ce camp, soutenu financièrement dans le cadre des projets solid’R, avait notamment pour objectif la réhabili tation du village de Pentedatillo. Les volontaires ont été touchés par l’esprit de solidarité et
Mons
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l’engagement de ces jeunes, bien loin des clichés véhiculés quelquefois dans les médias. La rubrique Projets solid’R (page 30) est d’ailleurs consacrée à ce très beau projet et des photos du camp sont visibles via le lien www.134eme.be.
Namur
Bienvenue à JEAN-FRANCOIS PIÉRET !
Un nouveau responsable régional a repris le flambeau de la région namuroise ! Enthousiaste et avec un beau parcours professionnel dans l’enseignement, il est la nouvelle personne de référence de proximité de la région. Pour le contacter : 081 560 522 ou 0470 693 737 ou à l’adresse jfpnamur@gmail.com
Premier salon « Volontairement Vôtre »
Namur a mis le volontariat à l’honneur lors de deux journées riches en rencontres et en échanges ces 23 et 24 septembre. Un « baptême du feu » comme il se doit pour Jean-Fran çois Piéret ! Merci à lui, à Bernadette Rihoux et à Anne-Marie Fohal pour leur coup de main sur le stand !
Sensibilisation au volontariat au FIFF
Début novembre, nous avons eu la chance de participer au Festival International du Film Francophone de Namur (FIFF). En effet, en parallèle au festival du cinéma, diverses activités sont mises en place pour les écoles secondaires afin de sensibiliser les jeunes à diverses thématiques. Le projet fédérateur de cette année était « Retroussons-nous les manches », en lien avec l’engagement et le volontariat. Durant les deux journées où nous étions présents sous le chapiteau du Fiff-Campus, près de 150 élèves du se condaire ont pu ainsi découvrir notre exposi tion « Regards », inau gurée lors de notre as semblée générale, et participer à une anima tion de sensibilisation au volontariat.
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Volontaire auprès des personnes âgées, au-delà des préjugés
Que vous soyez passionné(e) de lecture, tricot, couture, peinture, musique, cuisine, pâtis serie, scrapbooking, ornithologie, jardinage… Surprenez-nous ! Venez tenir la cafétéria, la boutique, animer des fêtes et des activités diverses, accompagner les résidents en sortie ou en visite médicale, faire les courses, vous promener avec eux ou simplement leur tenir compagnie. La vie en maison de repos est plus variée qu’on ne le pense… Venez la découvrir !
2012 : une année riche en retraites scolaires !
L’année qui vient sera une année riche en découverte du volontariat pour les jeunes rhéto riciens de différentes écoles. Merci déjà aux institutions qui leur ouvriront leur porte!
Les bons vœux de la région verviétoise
Si votre cœur est rempli de désirs et de rêves qui colorent la vie, que cette nouvelle année 2012 accomplisse vos plus beaux souhaits et se remplisse des couleurs du bonheur. Stéphanie Delhez, responsable régionale
témoignage
Bonjour, jem’appelleVirginie, j’ai vingt ans et je fais des études d’assistante sociale. Cette année, j’ai décidé de m’investir dans un volontariat pour des personnes atteintes d’un handicap. Pourquoi ce choix de public ? Car, en tant que futur assistante sociale, je n’avais pas eu encore la chance de rencontrer ce public lors de mes différents stages. De plus, je pense que partager un peu de temps avec ces personnes peut être très enrichissant. J’ai pu remarquer que, malgré le handicap de certains, leur joie de vivre était là ainsi que le combat de leur indépendance pour d’autres. Ça fait réfléchir et on se dit qu’au fond, notre vie n’est pas si mal. Pour ma part, je compte continuer à partager ces moments magiques avec eux. Virginie C., volontaire à L’Envol de Dison
À vos agendas !
Comme de coutume, nous nous retrouverons pour fêter ensemble l’an nouveau autour d’un bon petit repas, précédé d’une réunion. Nous innovons en vous proposant le jeudi 26 janvier 2012 de 10 h à 12h 30 (réunion) et de 13 h à 15 h (repas)… Pour vous inscrire soit à la réunion, soit au repas, soit au deux… 087 39 87 17, chez Stéphanie ou par mail :soladjointe@volontr.be Au plaisir de vous y voir nombreux…
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Vis ma vie de volontaire… en Cité ardente….
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Oyez oyez… Voici déjà la quatrième édition… Et oui, il faut se rappeler que nous, en province de Liège, étions les précurseurs de la mise en lumière du volontariat à travers un salon… D’abord à l’église Saint-André où il fallait pousser les murs, puis à l’hôpital militaire à Saint-Laurent où le lieu était juste à la bonne dimension… Notre « liégitude » a même traversé les frontières pour devenir l’Année européenne du volontariat… Il ne fallait plus qu’accueillir à Liège un parlementaire européen et la boucle serait bouclée… C’est chose faite, puisque le vendredi 7 octobre, M. Tarabella a pu, en compagnie de Emy, une volontaire à la clinique de l’Espérance, découvrir sa vie de volontaire… À quand l’année mondiale du volontariat afin que Liège et votre investissement au quotidien puisse rayonner comme des étoiles… ! ! Solange Deberg, animatrice Liège-Verviers
Lettre ouverte aux volontaires et à ceux qui ne le sont pas encore… Le vendredi 7 octobre, à l’initiative de madame Solange Deberg, nous n’avons pas reçu une princesse, ni le Grand Saint mais un député européen ! En effet, à notre plus grand plaisir, le hasard a désigné monsieur Marc Tarabella pour accompagner Emy Verrechia, une de nos bénévoles « étoiles ». D’abord reçu en table ronde par un comité multidisciplinaire représentatif de la pédiatrie, monsieur Tara bella s’est montré fort curieux du travail réalisé par Emy au sein de la salle de jeux. Il a d’ailleurs pu y goûter en participant à un jeu de société et en visitant le plateau pédiatrique. Touché par le quotidien des enfants hospitalisés, il a gentiment lancé une invitation à découvrir le parlement européen, que le service éducatif ne manquera pas d’exploiter dans le courant de l’année scolaire. Cette matinée nous a permis d’élargir le débat sur le volontariat en milieu hospitalier et d’aborder diverses problématiques d’encadrement de nos enfants. Chaque intervenant gardera le souvenir d’un échange agréable et surtout constructif... Pour le service éducatif, Dominique Chapelle et Souad Amrani Dernièrement, j’ai eu l’occasion de rencontrer Solange qui m’a aidé à accueillir notre député européen, monsieur Marc Tarabella, venu « vivre » notre vie de bénévole ! Je pense que le message est bien passé ! Il est conscient de la chance que nous avons d’avoir des enfants en bonne santé, sans soucis majeurs… Mais rien n’est jamais acquis. Il faut construire son bien- être et sa sérénité chaque jour ! Merci à toi Solange pour ton dynamisme et quelle belle rencontre qu’a été la nôtre. J’espère que ces quelques lignes permettront à d’autres de trouver l’envie, la motivation de se donner un peu, de s’investir… d’avoir envie de passer la porte du Volontariat. Emy Verrrechia, volontaire à la clinique de l’Espérance
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Une après-midi festive en maison de repos Depuis maintenant quatre ans, une classe de cinquième technique social, de l’institut des Dames de Marie, nous contacte pour mettre en place une animation auprès des résidents d’une maison de repos. Dans un premier temps, deux heures de cours sont consacrées à une for mation et à un échange de points de vue avec les élèves, portant, notam ment, sur le volontariat, la probléma tique du vieillissement de la popula tion et la structure d’une maison de repos. La mise en place et l’organisa tion de l’animation sont ensuite dis cutées avec l’ensemble des élèves. Vient ensuite, l’animation propre ment dite. Au programme de cette après-midi festive : petits jeux de pré sentation, mimes, quiz musical, chants et danses. Le tout se termi nant en beauté par un goûter convi vial. Au-delà de l’animation, il y a bien entendu la rencontre et les échanges entre les jeunes et les plus âgés, la découverte d’une réalité so ciale et d’un milieu professionnel dans lequel certaines élèves seront peut-être amenées à travailler. Un troisième temps est mis à profit, en classe, pour un débriefing de l’ex périence vécue. Un tout grand merci, en particulier, à madame Gloria Bruschi et aux membres du personnel de la maison de repos Malibran pour leur accueil.
Une expérience riche en émotions, malgré qu’ils soient âgés et malades, ils gardent le sourire et sont accueillants. Katiba La dame atteinte de la maladie d’Alzheimer m’a beaucoup touchée, elle demandait sans cesse après son mari. Wafae Ce qui m’a vraiment frappée c’est le fait de voir tant de personnes en fauteuil roulant. C’est une rencontre qui m’a vraiment touchée, intéressée et beaucoup émue. Khadija C’était vraiment très chouette. J’ai beaucoup aimé. Surtout le chant et la danse. Bouchra J’ai été impressionnée par monsieur D. qui a beaucoup d’énergie malgré son âge et qui ne faisait que poser des questions. Meltem J’ai adoré le moment passé ensemble, c’était super, surtout la rencontre avec madame L. qui reste rigolote. Cagla J’ai été marquée par madame A. qui a réussi à se présenter et à chanter avec nous malgré ses difficultés pour s’exprimer. Ozlem J’ai vraiment aimé l’ambiance avec les personnes âgées. Sultan J’ai aimé les talents du monsieur qui savait faire du piano et danser mais j’ai surtout aimé ses peintures avec plein de techniques et de couleurs, c’était magnifique. Soukaïna
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Réhabilitation du village de Pentedatillo
Bilan hyper positif, nous y avons fait de nombreuses rencontres et nous avons eu le sentiment d’avoir accompli quelque chose d’utile. Galago On a rencontré des gens formidables avec qui on a tout de suite sympathisé, on a aidé à la reconstruction du village et voir tout notre travail à la fin de la journée était une grande fierté. Lemming Le camp m’a apporté beaucoup. D’abord au niveau culturel, j’ai découvert l’Italie et ses faces cachées. J’ai aussi appris à voir les choses autrement et à me dire que malgré tout, on est bien en Belgique. Siamang Un camp à l’étranger est toujours un peu différent des autres, c’est un moment unique. Étant pionnier, c’est l’achèvement d’un an de travail et le jeu en valait la chandelle. Lippu
Du 2 au 19 juillet passés, grâce au soutien de Volont’R, les pionniers de la 134e unité SGP (scouts et guides pluralistes) de Mons ont pu vivre le premier camp de leur histoire. Celui-ci se déroulait à Pentedattilo, un petit village situé dans les montagnes de Calabre, en Italie. Le projet de ce camp avait pour but la réhabilitation de ce village d’origine antique et, malheureusement, détruit par de nombreux séismes ainsi que par les exactions de la mafia. Suite à ces évènements, survenus dans les années 1960, Pentedattilo a été laissé pratiquement à l’abandon par les jeunes générations et l’endroit se transformait, petit à petit, en véritable village fan tôme. Mais c’était sans compter sur le dynamisme d’une asbl locale, « ProPentedattilo », bien décidée à ne pas laisser sombrer les lieux dans l’oubli. Concrètement, cette aide s’est réalisée sur trois chantiers parallèles : l’entretien des sentiers menant au village et envahis, chaque année, par la flore environ nante ; l’aménagement d’un terrain de foot destiné aux jeunes du village ; le travail dans les champs appartenant à l’asbl, en collaboration avec une asso ciation locale s’occupant de personnes présentant des déficiences mentales. Ce séjour fut également l’occasion de nombreux échanges culturels. La participation à la vie du village et l’opportunité de rencontrer les bénévoles de l’association, les habitants de la région ainsi que d’autres scouts venus soutenir ce projet ont permis aux pionniers de découvrir une autre culture sans risquer d’être influencés par une vision touristique. Des photos du camp sont visibles via le lien www.134eme.be.
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Projets soutenus depuis l’existence du Fonds Camille Lambert Le Fonds Camille Lambert a été créé à la base pour une durée de six ans. Nous vous proposons, dans ce numéro, de faire un petit rappel des projets soutenus depuis les trois premières années d’existence du Fonds.
Les projets de 2009 • Un projet de construction de 30 annexes pour l’éle vage de lapins et de canards ainsi que pour le déve loppement de potagers parcellaires a été soutenu en République Démocratique du Congo.Ce projet avait différents intérêts comme l’alimentation mais aussi l’accès à l’éducation pour les enfants grâce au produit de la vente, notamment, de l’élevage. La somme de mandée était de 12 978 40 euros et le projet a été soutenu pour un montant de 9 284 euros. • Un second projet, cette année-là, a été soutenu au Niger. Il s’agissait d’intervenir dans l’aménagement d’un centre de formation à Dan Bako et, principale ment , dans la construction d’une clôture autour du centre qui était une exigence de la PAM afin de pouvoir continuer à recevoir de l’aide alimentaire. La somme demandée était de 5 216 euros et le projet a été sou tenu dans sa totalité.
Les projets de 2010 • Un projet, en République Démocratique du Congo, a été soutenu afin de permettre l’achat de matériels didactiques pour améliorer la formation d’élèves infir miers dans la zone de santé de Yasa Bongo. La somme demandée était de 6 159 euros et le projet a été sou tenu pour un montant de 3 000 euros. • Un autre projet a été de soutenir la construction d’un puits au Burkina Faso/Kédié en vue de pour suivre, dans le futur, le projet de construction d’une
école. La somme demandée était de 5 000 euros et le projet a été soutenu pour un montant de 2 500 euros. • Enfin, en 2010, un troisième projet a été soutenu. Il s’agissait de financer la construction d’une école et d’un centre de formation pour les enfants de la rue à Boma, en République Démocratique du Congo. La somme demandée était de 10 523,20 euros et le pro jet a été financé pour un montant de 9 000 euros.
Les projets 2011 • Un projet de reconstitution d’un cheptel au Niger a été soutenu suite à une grave sécheresse qui avait fortement diminué les troupeaux. Au-delà du simple achat des animaux, il y avait aussi tout un programme d’encadrement qui permettait à un maximum de fa milles de pouvoir bénéficier du produit de l’élevage. La somme demandée était de 10 000 euros et le fonds l’a soutenu pour la moitié. • Un projet de partage d’expériences en soins infirmiers a été réalisé vers le Maroc. Le Fonds Camille Lambert a soutenu ce projet par achat de matériels divers pour divers ateliers. La somme demandée était de 4 086,91 euros et ce projet a été soutenu à raison de 3 000 euros. Enfin, un dernier projet a été soutenu en République Démocratique du Congo. Il s’agissait principalement de l’intervention dans l’achat de matériels pour les salles d’accouchements dans l’hôpital de Pawa. La somme demandée était de 7 400 euros et le Fonds Camille Lambert a versé 6 500 euros.
Où s’adres ser ?
Sièg 43, rue de la e central Cha T 02 219 15 62 rité, 1210 Bruxelles info@volont F 02 223 33 56 r.be www.v olontr.be Service com ptab Michel Van D amme miche ilité l@volontr.be Cellu Delphine Cro le communication mbe Ambroise Thom z delphcommu@volont r.be son ambroise @volontr.be Brabant W Séverin allo Francine Elias e Galant (animatrice) se n verin (responsable) eliasfrancine@ e@volontr.be yahoo.fr T 06 7 77 30 73 Région de B ru xelles Irene Sestini (a Olivier Gerards nimatrice) irene@volont r.b (animateur) olivier@volont e r.be Olivier Gerards Hainaut (animateur) olivier@volont r.be La Louvière e t T o urnai Olivier Gerards (animateur) Yvette Derbaix Mons (responsable) yvette.derbaix @proximus.b e T 065 65 5 1 84 Liège Solange Deber g (animatrice) Delphine Cro solange@ mbez (animat rice) delphine volontr.be @volontr.be Michelle Delac Liège roix (responsab le) michelle.d elacroix@skyn et.be T 04 371 Stéphanie Del Verviers 50 82 hez (responsab le) stephanie. stoquart@skyn et.be T 087 39 87 17 Séverine Galan Luxembourg t (animatrice) severine@vo lontr.be Bénédicte Jacq uet (responsab Arlon-Virton le) benedicte. jacquet@skyn et.be T 063 42 41 76 N a m u r Ire ne Se st ini (animatrice) Jean-François ire Piéret (respons able) jfpnam ne@volontr.be ur@gmail.com T 0470 69 37 37
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