Le carnet du Volont'R n°105 by volontr volontr

PB- PP B- 03497 BELGIE(N) - BELGIQUE

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Bureau de dépôt : 1070 Bruxelles 6 | Trimestriel (mars-avril-mai 2016) | ÉR : Martine De Booseré, 43 rue de la Charité, 1210 Bruxelles

mars • avril • mai 201

Dossier

Et si « écouter » n’était pas inné

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Photo : http://www.shutterstock.com

sommaire

édito

REPÈ’R

Qui sommes-nous ? 4 Dossier 6 Et si « écouter » n’était pas inné…

VOLONT’R

Formations 14 Formation « Gérer son stress et son temps pour libérer ses ressources créatrices » Formation « Tout ce qu’il est bon de savoir pour accompagner les apprentissages et les expériences de vie des enfants » Formation « Entrer en maison de repos » Quoi de neuf ? 16 Présentation de deux nouveaux membres de l’équipe Invitation à l’assemblée générale Régions à la Une 18

PARTEN’R

Institutions 24 La Bastide à Namur Établissements scolaires 25 Volont’R et les retraites sociales

« Il faut maintenant choisir ce que sera le XXIème siècle : celui de la barbarie triomphante ou celui de l’« hommerie » triomphante » A. Jacquard 1997 L’écoute… Une arme de (re)construction collective Agenda 17 mars → Liège Matinée des volontaires du CHC

p. 21

16 avril → Bruxelles p. 16 Formation « Comme une bulle d’Oxygène » 21 et 28 avril → Bruxelles p. 14 Formation « Gérer son stress et son temps pour libérer ses ressources créatrices » 23 avril → Bruxelles Assemblée générale de Volont’R

p. 17

10 et 24 mai → Bruxelles p. 15 Formation « Tout ce qu’il est bon de savoir pour accompagner les apprentissages et les expériences de vie des enfants » 16 juin → Bruxelles p. 15 Formation « Entrer en maison de repos »

SOLID’R Projets solid’R « Snoezelen » s’invite chez les Séniors de la résidence de Heusy 26 Nouvelle salle commune à la Maison des Jeunes de Hodimont 27

Colophon Rédaction Martine De Booseré et toute l’équipe de Volont’R Mise en page Média Animation asbl Photos Volont’R Éditrice responsable Martine De Booseré Coordination Delphine Crombez Si l’une de vos connaissances le souhaite, elle peut s’abonner annuellement à notre trimestriel pour la somme de 5 euros. Il suffit de verser cette somme sur le compte IBAN BE39 0682 0117 7219 avec comme communication « Abonnement Volont’R ».

À l’heure où j’écris ces lignes, le feu d’artifice de Bruxelles a été annulé et la menace terroriste est à nouveau dans tous les esprits… Les débats de fin 2015 et de début 2016 sont alimentés de prises de parole passionnées : déballages de ressentis et d’émotions, prises de position mais aussi questionnements… Face au désarroi du citoyen, l’urgence est aussi de développer plus que jamais son sens de l’écoute… L’écoute des causes et leur décodage. Apprendre à écouter et analyser : le point de vue des familles des victimes, celui des mères de djihadistes, d’experts en terrorisme, de journalistes, de représentants politiques et du monde associatif… Espérons que les moyens financiers débloqués dans l’urgence en matière de sécurité (et qui ne pourront toujours éviter le pire) ne priveront pas notre société de se doter de moyens pour développer le sens du relationnel et l’éducation permanente. Ni d’ailleurs et surtout, de moyens permettant à chacun de se (re)trouver dans des conditions favorisant l’écoute, que sont, entre autres, des conditions de vie décentes et non abrutissantes pour tous ! Martine De Booseré

4 Qui sommes-nous ?

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Fondée au début des années 1960, Volont’R (anciennement Volontariat d’Entraide et Amitié) est une asbl reconnue depuis 1982 en tant que service de jeunesse par la Communauté française. Notre objectif principal est de promouvoir l’engagement gratuit des jeunes et l’émergence d’une citoyenneté responsable au travers de différentes activités de volontariat à caractère social.

Concrètement, nous proposons, à Bruxelles et en Région wallonne, du volontariat centré sur le relationnel et l’écoute de l’autre dans diverses institutions : cliniques, maisons de repos, crèches, écoles de devoirs, centres pour personnes handicapées

Le volontariat que nous proposons est ouvert à tous à partir de 17 ans et participe au développement personnel au travers, notamment, d’une prise d’autonomie, d’une ouverture à la tolérance et aux différences. Lié à un désir de s’impliquer dans la société, il permet la découverte d’un milieu professionnel, de réalités sociales et la création de liens de qualité au sein de nos diverses institutions partenaires. Cette démarche citoyenne peut s’inscrire de différentes manières : volontariat hebdomadaire dans un service hospitalier, animation d’une aprèsmidi en maison de repos, semaine de volontariat dans une crèche.

Nous collaborons également étroitement avec les établissements scolaires dans le cadre de l’organisation de retraites sociales durant lesquelles nous assurons l’encadrement des jeunes. Des animations sur des thématiques en lien avec nos activités (la personne âgée ) sont également mises en place en collaboration avec les professeurs.

Parallèlement au volontariat relationnel en institutions, nous soutenons financièrement des projets de solidarité en Belgique et à l’étranger. En tant que volontaire chez nous, vous avez ainsi la possibilité de proposer un projet qui vous tient à cœur et pouvoir le concrétiser !(Voir rubrique Projets solid’R)

Volont’R, c’est chaque année :

„ Des volontaires de tous âges, dont près de 500 jeunes, qui s’engagent régulièrement auprès de patients, d’enfants, de personnes âgées ou handicapées. „ 150 institutions partenaires à Bruxelles et en Wallonie. „ Des projets solid’R soutenus en Belgique et à l’étranger.

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Qui sommes-nous ? 5

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Et si « écouter » n’était pas inné… Dans ce dossier, nous aborderons une double thématique, à savoir l’écoute et la vieillesse. Comme vous le verrez, la première partie abordera certains ingrédients de l’écoute, sujet choisi suite à l’une des formations organisées par Volont’R. Le hasard – ou peut-être pas – veut que la majorité des personnes ayant participé à cette formation soient volontaires en maison de repos. D’où le deuxième sujet du dossier : que reste-t-il à la fin de la vie et de quoi avons-nous besoin pour qu’elle se termine au mieux ? Cette deuxième partie est basée principalement sur l’interview de deux invitées ayant participé à l’échange qui a suivi la projection du film du même nom « Que reste-t-il… ? » Rédigé par Hélène Errembault

Le volontariat relationnel, c’est un type de volontariat un peu spécifique, basé sur la relation et l’écoute. À première vue, puisque nous entendons, nous savons écouter... Cela semble logique. Et pourtant, faites le test. Vous êtes en train de faire la cuisine ou vous êtes occupés à travailler sur votre ordinateur par exemple et votre compagne ou compagnon vient vous parler d’un problème au boulot. Vous avez entendu que quelque chose ne va pas avec son supérieur mais avez-vous vraiment écouté ? Seriez-vous capable de redire quelle est sa demande ? La réponse est bien souvent non. Parce que pour écouter, il faut être disponible. Et c’est bien difficile d’écouter lorsqu’on pense à sa liste de courses ou lorsqu’on est soi-même préoccupé par quelque chose. Voilà pourquoi Volont’R propose une formation de 3 jours pour découvrir comment être mieux à l’écoute de manière générale mais surtout dans le cadre du volontariat en maison de repos, en clinique etc.

Se former pour « mieux écouter » Nadia est volontaire à la résidence Arcadia à Bruxelles où elle propose des ateliers créatifs aux résidents. Ce qui l’a motivée à s’inscrire à une formation à l’écoute, c’était de pouvoir mieux comprendre les résidents. Elle se rendait bien compte qu’on n’est pas à l’écoute « n’importe comment ». Écouter, ce n’est pas seulement être à l’écoute des mots que prononce quelqu’un. C’est bien plus que cela. Lorsqu’on est en relation, tout notre corps s’exprime – de manière plus ou moins discrète en fonction des situations et des personnes. Le ton de la voix peut déjà dire beaucoup sur une personne, son regard absent ou présent, le rythme de sa respiration etc. Des études montrent même que la communication non-verbale représenterait environ 90% de la communication. Mais nous n’avons plus beaucoup l’habitude d’y prêter attention...

Des pistes pour entendre et pour écouter Un des buts de la formation est de ressortir avec des pistes pour mieux être à l’écoute de l’autre et parfois entendre ce qu’il ne dit pas nécessairement avec des mots. Finalement, comme le dit Marie-Lyse, participante et volontaire, « écouter, c’est aller à la rencontre de l’autre dans ce qu’il vit, sans attente, sans lui imposer quelque chose » ; c’est lui donner une place pour qui il est, différent de moi – avec une autre expérience de vie, d’autres croyances peut-être, une autre façon de s’exprimer, etc. Anne-Marie, également volontaire dans une maison de repos près de chez elle, retient d’ailleurs l’importance de tenir compte de cette différence. « Être à l’écoute de l’autre, c’est me mettre dans son paysage, dans sa carte du monde. L’essentiel, c’est comment le résident vit les choses, les ressent en lien avec son contexte, son histoire etc. Même si moi, je n’aurais pas nécessairement réagi comme cela. »

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nières. Un volontaire qui s’engage dans le relationnel a aussi cette envie de trouver des solutions pour soulager ceux qu’il est amené à rencontrer. Et pourtant, ce qui ressort des 3 jours de formation, c’est qu’on ne demande pas au volontaire de trouver des solutions. Écouter, ce n’est pas donner des conseils ou raconter sa propre expérience. C’est d’abord permettre à la personne de déposer ce qu’elle a envie de déposer ou de partager ce qu’elle a envie de partager. Et elle a réellement besoin pour cela que le volontaire - ou le personnel soignant - soit présent et disponible.

L’autre est autre Pour me mettre réellement à l’écoute du patient ou du résident, j’aurai donc d’abord besoin de faire abstraction de moi. Bien sûr je reste encore là dans mon individualité mais il est important que je prenne conscience que l’autre est autre. Et que les solutions qui me semblent bonnes pour moi ne le seront pas nécessairement pour celui que je rencontre. Nous avons souvent tendance à vouloir trouver des similitudes avec l’autre, à faire des comparaisons « c’est comme moi... » et à intervenir lorsqu’il parle. Une des pistes avec lesquelles Nadia repart suite à la formation est justement cette nou-

velle capacité à ne pas se mettre à la place de l’autre. « J’ai appris à écouter les gens jusqu’au bout, sans donner mon avis ou des conseils ». Anne-Marie confirme « grâce à la formation, j’ai appris à écouter sans interférer et donc à « être vraiment à l’écoute », sans me sentir obligée de trouver des solutions. »

Le piège des solutions... En effet, une autre tendance que nous avons dans l’écoute, c’est de vouloir donner des conseils. Un volontaire est une personne qui, bien souvent, s’engage parce qu’il a envie d’aider autour de lui, de différentes ma-

Un élément primordial qui fait encore partie de cette capacité à écouter, c’est « la juste distance ». Pour Anne-Marie, c’est réellement une piste qui va l’aider dans son volontariat. Être à l’écoute, ce n’est pas porter toute la souffrance qu’on peut parfois rencontrer. « On n’est pas là pour résoudre leurs problèmes ou leurs difficultés. On peut être là pour qu’ils puissent les déposer et qu’ils se sentent entendus. Cela ne parait pas suffisant mais c’est vraiment déjà beaucoup. »

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Quelques notions d’écoute active Une fois que certains pièges brièvement évoqués plus haut sont écartés, nous sommes plus disponibles pour accompagner la personne dans l’ici et maintenant. C’est alors que nous pouvons « activer » notre écoute en passant par différentes étapes, dont celle de la reformulation. Parfois, le simple fait de reprendre les paroles qu’une personne a prononcées l’aide à aller plus loin ou à s’interroger sur ce qu’elle a dit. Ecouter ne résout donc pas toutes les difficultés et cela s’apprend petit à petit, en situation. Mais comme le raconte Marie-Lyse, c’est déjà beaucoup. Dernièrement, alors qu’elle avait souvent tendance à vouloir trouver des solutions pour l’autre, Marie-Lyse a accompagné une vieille dame qui ne se sentait pas bien dans la maison de repos. Elle a pris le temps de l’écouter... simplement. « J’ai vu que ça lui a fait énormément de bien. Elle s’est sentie plus calme après le moment qu’on a passé ensemble. » Pour cette volontaire, « cela peut ouvrir beaucoup de portes d’être à l’écoute. »

Volont’R organise 2 formations à l’écoute par an. N’hésitez pas à consulter notre site internet www.volontr.be ou à contacter Solange Deberg au 02 219 15 62 pour plus d’infos sur les prochaines dates. Ces formations sont gratuites pour les volontaires de l’asbl.

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Jusqu’au bout, on a besoin de trouver un sens à la vie pour qu’il reste quelque chose... Depuis quelques années maintenant, Volont’R organise une après-midi filmdébat sur différentes thématiques. Cette année, nous nous sommes intéressés à la dernière période de la vie avec le film « Que reste-t-il... ? ». À cette occasion, nous avons pu compter sur la présence de deux intervenantes ayant une longue et riche expérience dans l’accompagnement des personnes âgées et de leur famille. C’était une opportunité pour Volont’R d’aborder des questions liées à la vieillesse – à ses difficultés mais aussi à ses richesses - à la place que nous donnons à la personne âgée dans notre société et aux initiatives nouvelles autour des aînés, du lien,... Échange sur ces questions avec Emmanuelle Charlier, psychologue et psychothérapeute, et Eléonore Sagehomme, chef de service à la Maison de Repos Malibran pour le secteur paramédical et social. Volont’R : Quel est votre ressenti après le film ? Qu’est-ce qui est le plus difficile à vivre dans la vieillesse selon vous ? Eléonore : Ce qui m’a marquée dans le film, ce sont toutes les réflexions sur la vieillesse en général dans notre société. Mais pour

moi, ce qui ressort surtout de la projection, c’est toute cette dimension de l’amour qui est essentielle pour l’être humain à tout âge. Le réalisateur a vraiment mis l’accent sur le sens de la vie et l’amour qui nous fait vivre. Cela souligne aussi la question de la solitude du coup, même si elle n’est pas vécue par tout le monde de la même façon. Pour certains, la solitude est quelque chose de très difficile à vivre, peut-être encore plus lorsqu’ils sont à domicile. D’où le rôle primordial des soignants qui se rendent chez les vieilles personnes. Par contre, pour d’autres, ce qui sera difficile à vivre dans la vieillesse, ce sera l’insécurité parce qu’elles ne sauraient plus réagir si on leur fait du mal. Tout dépend donc de la personne âgée, de son vécu, de ses expériences et de ses besoins. Mais de toute manière, la vieillesse est un deuil à faire par rapport à son vécu, tout comme l’entrée en maison de repos est également un moment de crise. On ne se prépare pas suffisamment à vieillir, c’est encore vécu presque comme un échec de vie... Personnellement, je vois pourtant aussi la vieillesse comme quelque chose de magni-

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fique. Il est donc grand temps de faire évoluer l’image que nous en avons au premier abord. Le fait de transmettre tout un savoir, le fait de pouvoir garder le lien entre la famille (avec les enfants, les petits-enfants si on en a) la vision différente qu’on a de la vie à 80-90 ans, tout cela n’est pas mis en évidence alors que c’est primordial. Emmanuelle : La première réflexion que je me fais suite au film, c’est que jusqu’au bout, on a besoin de trouver un sens à sa vie. Et souvent, la question qui se pose, c’est : est-ce que la personne âgée que je rencontre trouve encore du sens ? Une vieille personne est plus dans le bilan de sa vie, elle est dans sa recherche de sens en lien avec son histoire. Alors je me demande comment je peux l’accompagner dans cette recherche de sens. Selon moi, plus on séparera les générations, plus on y perdra. Une personne âgée est une personne vivante jusqu’au bout, qui a son histoire et des choses à transmettre. Mais aujourd’hui, il manque malheureusement de lieux d’ouverture vers nos aînés. Ils sont soit à domicile, soit dans les maisons de repos. Pour aider une personne âgée dans sa quête de sens, je pense que ce que nous pouvons faire, c’est déjà d’accepter de changer notre regard sur la personne. Et donc ce qu’elle nous dit, même si on ne le comprend pas toujours, cela a un sens. Volont’R : Comment pourrait-on mieux « apprivoiser » la vieillesse ? Emmanuelle : Ce qui est intéressant, c’est

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que nous allons tous devenir vieux un jour. Alors, si nous nous mettions à la place des vieilles personnes, demandons-nous de quoi nous aurions besoin ? Même âgé, nous avons besoin de contact humain et d’échange. Et ce que nous avons tous en commun, jeune et vieux, c’est une histoire. Pour se rencontrer et s’apprivoiser, nous pouvons commencer par échanger sur nos histoires. L’important, ce n’est pas la jeunesse éternelle mais de rester « éveillé », de continuer à se poser des questions, à réfléchir, à partager,... Et cela tout en étant âgé ou malade, on peut continuer à le faire. En Afrique par exemple, les aînés sont considérés comme des sages parce qu’ils détiennent le savoir de toute la communauté. Ça leur donne un sens, ça les maintient dans l’éveil. Eléonore : Tout le monde doit être acteur par rapport à cela mais les projets intergénérationnels par exemple peuvent nous aider à voir la vieillesse autrement. Et ce changement de regard, il va dans les deux sens : des jeunes vers les vieux et des vieux vers les jeunes. Nous avons tous quelque chose à nous transmettre et selon moi, il faut faire confiance à la vie par rapport à cela. Est-ce un hasard si l’enfant nait, qu’il grandit, devient adulte et puis a lui-même des enfants ? À ce moment-là, les parents ont fini de travailler ou se rapprochent de la pension et ont du temps à consacrer aux petits- enfants. La difficulté aujourd’hui, c’est qu’on ne vit plus tous dans le même village ou dans les environs. Il y a donc de nouveaux liens à inventer. Accepter par exemple que toute

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personne âgée pourrait être le grand-parent de jeunes enfants. Emmanuelle : Pour moi, ce qui est urgent, c’est de redonner la place à la personne âgée au sein de notre société au lieu de l’isoler. Il est urgent de lui donner un micro, de lui donner la parole et de la considérer comme un partenaire actif dans les décisions. Or aujourd’hui, on la met de côté et du coup, beaucoup de nos aînés s’isolent, se retiennent de dire... Alors qu’ils ont tant de choses à partager avec nous et à nous apprendre. Volont’R : Les projets intergénérationnels sont-ils des pistes ? Emmanuelle : Si on creuse un peu, il y a des projets qui marchent bien et qu’il faudrait absolument développer davantage. Je pense à une association dans la région de Liège (le Balloir, ndlr) où une maison de

Eléonore Sagehomme et Emmanuelle Charlier lors du ciné-débat.

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repos est mise en lien avec une maison maternelle. Les personnes âgées viennent par exemple jouer avec les enfants, leur lire des histoires comme le ferait n’importe quel grand-parent. Du coup, la personne âgée, qui est parfois fort éloignée de sa famille ou qui est seule, retrouve le sens du « grandparent » avec d’autres petits-enfants. Et l’on remarque que la vieillesse devient beaucoup moins lourde à porter. Les personnes vont mieux, se retrouvent moins seules parce que du lien et du sens ont été recréés.

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munautaires où chacun aurait son petit univers mais où il y aurait des lieux collectifs. La buanderie où faire ses lessives en commun, une plaine de jeux où jouent les enfants et où les mamans papotent avec les aînés ou encore des potagers communs où l’on partage la terre et les cueillettes. Heureusement, certaines communes commencent à lancer de petits projets. Il est urgent de continuer dans cette direction-là.

Volont’R : Si vous étiez « ministre du 3ème et 4ème âge... », quel serait le chantier le plus urgent selon vous ? Eléonore : J’aurais d’abord besoin de réétudier à fond la question pour agir au mieux mais mon souhait serait de « réintégrer » les personnes âgées dans notre société, qu’elles soient vues comme toute autre personne et qu’on reconnaisse que devenir vieux, cela fait partie intégrante de l’évolution de tout être humain ; que vieillir, ce n’est pas un échec de vie. Pour moi, ce qui est essentiel et fondamental, c’est d’essayer de recréer ce lien entre la personne âgée et les autres générations. C’est ce qui donne du sens à la vie : le lien. Emmanuelle : Pour moi, il y a deux priorités. Premièrement, il est urgent de favoriser et de soutenir des initiatives qui ont pour but d’améliorer le vécu des aînés au quotidien. Et pour cela, de multiplier les lieux de rencontre et d’ouverture vers les personnes âgées afin de privilégier l’échange. Je développerais des maisons collectives ou com-

Si vous aussi, vous avez envie d’organiser une projection du film « Que reste-t-il... ? », vous pouvez prendre contact avec nous ou avec le Gsara qui en assure la distribution. « Que reste-t-il... ? » est un film de Felipe Sandoval, réalisé en 2014 et distribué par Gsara Production. Contact pour se procurer le dvd Gsara asbl Rue du Marteau, 26 - 1210 Bruxelles Tél : 02 218 58 85 - fax : 02 217 29 02 - info@gsara.be

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Les formations chez Volont’R Quand et comment s’inscrire ?

Idéalement 10 jours avant le premier jour de formation, par mail formation@volontr.be ou par téléphone 02 219 15 62. Si vous êtes hors délais, contactez-nous car il est toujours possible d’un désistement de dernière minute, qui peut vous permettre d’y participer. L’inscription sera effective dès réception du paiement – compte IBAN BE39 0682 0117 7219 – Merci de bien mentionner votre code en communication lors de votre paiement, repris dans le descriptif de la formation choisie.

Désistement

En cas d’annulation par un participant, Volont’R remboursera ses frais d’inscription s’il s’est désisté minimum 15 jours avant le premier jour de formation. Dans le cas contraire, Volont’R se verra dans l’obligation de lui facturer les frais d’inscription. Volont’R se réserve le droit d’annuler une formation si le nombre d’inscrits est insuffisant ou en cas de force majeure. La totalité des frais d’inscription sera alors remboursée aux participants.

Tarif préférentiel pour nos membres

Tout volontaire de Volont’R bénéficie d’un tarif préférentiel pour les formations organisées par l’association.

Les nouveautés 2016 !

u « Gérer son stress et son temps pour

libérer ses ressources créatrices »

2 jours – FO 2016 B JEUDIS 21 & 28 AVRIL 2016 à Bruxelles.

Chaque année, Volont’R vous propose des thèmes novateurs. C’est ainsi qu’en 2016, 3 nouvelles thématiques vous sont proposées, il s’agit de :

La réalité du temps qui passe, nous y sommes tous confrontés. Quel que soit la vie que nous menons, une journée comporte pour tout le monde 24 heures. Et pourtant nous voulons tout gérer. Cette formation a pour but : - D’apprendre à diminuer la pression du stress en douceur, pour gagner en confort de vie. - De sortir de la passivité en agissant positivement. - De prendre de la distance face aux situations épuisantes. - De lâcher-prise pour retrouver son élan créateur en relativisant.

On entend par Volontaire de chez Volont’R « une personne ayant effectué a minima 12 fois 4 heures de volontariat » (c’est-à-dire ayant rentré sa première carte de prestations). Si vous n’avez pas encore fait le nombre d’heures requis, il est tout à fait possible de vous inscrire, mais vous ne serez remboursé(e) que lorsque votre carte sera finie et renvoyée au siège central. De plus, les frais d’inscription pour la formation «Volontariat et écoute + perfectionnement », anciennement appelée « Écoute de base et écoute approfondie », sont remboursés aux volontaires de notre asbl en fin de formation ! C’est-à-dire que vous avancez les 45 euros et que ceux-ci vous sont remboursés en fin de formation sur base de votre présence aux 3 jours. Les autres formations ne font pas l’objet d’un remboursement mais sont à prix plancher pour nos volontaires.

Engagement Les participants s’engagent à assister à l’entièreté des modules concernés et à respecter les horaires.

La personne de référence pour l’organisation des formations : Solange DEBERG – formation@volontr.be – 02 219 15 62

v « Tout ce qu’il est bon de savoir pour

accompagner les apprentissages et les expériences de vie des enfants » 2 jours – FO 2016 C MARDIS 10 & 24 MAI 2016 à Bruxelles. L’enfance est faite de petits et grands apprentissages. Comme autant de pas vers l’autonomie. Ils aident les enfants à grandir. Cette formation a pour but : - De comprendre le mode d’apprentissage des enfants en fonction de leur stade de développement (pensée, raisonnement, psychologique...). - De passer d’un apprentissage compétitif vers un apprentissage participatif. - De savoir quoi dire et que faire face aux questions des enfants. - De redevenir l’enfant que nous avons été pour mieux comprendre l’enfant qu’il est.

w « Entrer en maison de repos » 1 jour – 9h à 16h – FO 2016 D JEUDI 16 JUIN 2016 à Bruxelles. Cette formation abordera l’accompagnement de la personne dans son cheminement entre la maison qu’elle a dû quitter et ce nouvel endroit qu’elle va investir (ou pas). La formation vise à : - Mieux cerner les enjeux de ce passage pour la personne, son entourage et l’institution. - Aider la personne âgée à mieux s’intégrer dans ce nouvel environnement. Cette formation tentera également de donner des pistes pour recevoir ce que la personne pourra exprimer de ce changement.

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Présentation de deux nouveaux membres de l’équipe

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Invitation à l’assemblée générale

Chers volontaires et lecteurs du carnet du Volont’R, Ces quelques mots pour me présenter brièvement à vous... Je fais partie de l’équipe des animateurs de Volont’R depuis le 31 décembre 2015. Pendant un an, je vais travailler principalement au développement de deux projets en Wallonie : « La Maison de Julien » et « Comme une bulle d’Oxygène », tout en continuant la collaboration avec les hautes-écoles et universités. La Maison de Julien est une maison d’accueil pour parents dont l’enfant est hospitalisé à la Clinique de l’Espérance à Montegnée. À terme, nous aimerions qu’une équipe de volontaires puisse offrir aux parents traversant des moments difficiles un lieu d’accueil chaleureux et bienveillant. Pour rappel, « Comme un bulle d’Oxygène » est quant à lui la visite de jeunes patients hospitalisés dans des services d’oncologie par un groupe de volontaires solidaires et désireux d’améliorer leur qualité de vie. De beaux projets qui je l’espère trouveront la reconnaissance et l’engagement qu’ils méritent ! Volontaire pendant plusieurs années dans diverses institutions et formée à l’intervention psychosociale, j’apprécie plonger au cœur de l’expérience et laisser advenir la rencontre. Sensible aux multiples impacts du volontariat, je souhaite par la même occasion vous remercier de votre engagement. Dans l’attente de faire votre connaissance, je suis joignable au : 0479 11 65 28 - laura@volontr.be

Laura Bigattini Animatrice Région wallonne

Oyez Oyez, Damoiselles et damoiseaux, cher(e)s volontaires, Faites surgir tambours, trompettes et autres luths, en cette période de réjouissance Afin de fêter la bienvenue à toutes les nouveautés de notre asbl. Et oui, c’est en ce beau jour d’avril, le samedi 23, à Bruxelles à 12h30, Que vous serez convié(e)s pour notre assemblée générale annuelle.

C’est au cœur même de ce moment que vous aurez l’occasion d’avoir un regard sur la manière dont sont financés les projets Solid’R, mais également l’association en général. Vous pourrez y donner votre avis, savoir à quoi seront destinés les projets en 2016, découvrir les candidatures de nouveaux administrateurs, etc. De plus, vous aurez la possibilité de prendre connaissance des échos du Fonds Camille Lambert, du site internet et des retraites sociales, à travers des moments interactifs... On ne vous en dit pas plus... ! Tout cela sera entrecoupé de moments informels qui vous permettront de rencontrer d’autres volontaires, de régions différentes, d’échanger autour d’un bon verre et d’un goûter ! Des « pains surprises » seront prévus pour ceux qui seront partis plus tôt de chez eux. Merci pour votre engagement et vos débats d’idées qui pourront permettre à chacun de trouver sa place et participer à l’évolution de notre association ! Du point de vue pratique :

Si vous souhaitez participer à l’activité “Comme une bulle d’Oxygène”, une formation de sensibilisation médicale et psychologique est organisée en collaboration avec la Fondation contre le Cancer le 16 avril à Bruxelles.

À l’heure de clôturer le carnet du Volont’R, une nouvelle personne est engagée pour la région de Bruxelles et de Namur : Anne-Sophie Sartori. Nous lui souhaitons la bienvenue ! Elle ne manquera pas de se présenter dans le prochain carnet du Volont’R.

L’accueil se fera à partir de 12h30 (une collation est prévue) jusque 13 heures. La fin est prévue à 17h. Inscrivez-vous auprès de Solange DEBERG : soladjointe@volontr.be ou 02 219 15 62 en mentionnant votre région et si vous avez besoin d’un co-voiturage (ou si vous acceptez des personnes dans votre voiture). Au plaisir de vous rencontrer !

18 Régions à la Une

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Arlon Témoignage du dernier jour de volontariat d’Annie Jacob et Libramont Comme nous vous l’avions annoncé dans notre précédent carnet, c’est avec beaucoup d’émotion que nous saluons la fin du volontariat d’Annie Jacob. En guise de témoignage, Annie nous a demandé de publier un extrait de sa dernière journée au sein de son institution. A travers son récit, Annie nous parle de la difficulté mais surtout de la richesse d’aller à l’encontre de nos préjugés. « J’entre dans une autre chambre pour prendre le plateau d’un malade très âgé, pas très avenant au premier abord. Il se plaint car il a perdu un des deux médicaments du matin. Je cherche... En vain...Sans doute perturbée par le trop plein d’émotions accumulées suite aux visites précédentes... Alors je ne m’attarde pas. Mais lors de la distribution des repas de midi, je vois qu’une infirmière a posé le plateau sur la table de nuit de ce Monsieur. Je propose de l’accompagner lors de son repas, je veux me « rattraper » de mon indifférence du matin. Il parvient à bien manger. Il me parle de sa vie, il est en maison de repos, il ne voit personne : même pas son fils unique. Il est paralysé du côté gauche, il ne voit plus que d’un œil. L’infirmière qui vient voir où il en est dans son repas est étonnée qu’il ait tout mangé. Mon réconfort suite à cette matinée difficile sera son au revoir : « si vous ne m’aviez pas accompagné, je n’aurais rien avalé ». Merci Monsieur « peu avenant au premier abord » !!! Je quitte l’hôpital moins émue en pensant cependant aux repas suivants ! Mais ne nous dit-on pas dans les formations, qu’il faut prendre ses distances ! Plus facile à dire qu’à faire ! ». Même après tant d’années d’expérience, Annie nous rappelle combien notre engagement quotidien s’équilibre autour de belles victoires et de fervents combats.

Brabant wallon Résultat d’un projet Solid’R à l’attention des enfants et ados exceptionnels de l’Escalpade

Dans le cadre de cet article, je me permets de vous faire un petit retour sur différents projets Solid’R 2014-2015 de votre province. Comme vous le savez, chaque année, votre investissement dans les différentes institutions nous permet de financer « vos projets solidaires » en Belgique ou à l’étranger. Au mois de novembre, nous avons eu un retour de L’Asbl Escalpade, qui vous remercie, tous et toutes, d’avoir participé au soutien financier de leur école secondaire, située à Limal. Pour rappel, Francine Elias, responsable régionale du Brabant wallon, a proposé d’acheter du matériel adapté pour améliorer le confort des élèves durant leurs activités scolaires et sportives. La somme récoltée par l’Asbl lui a permis d’acheter 3 bureaux-chaises (Cfr. photographie) ainsi qu’une table de change pliante. C’est avec honneur que je vous adresse les remerciements, reçus au mois de novembre 2015 de l’Escalpade :

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« Grâce à votre générosité, vous contribuez activement à la réalisation de nos projets pour des enfants, des ados et bientôt des adultes... exceptionnels ! Au nom de nos élèves, de leurs parents, des équipes éducatives et des membres de l’asbl, nous vous prions de croire en l’expression de notre sincère reconnaissance. » Dans un deuxième temps, j’ai le plaisir de vous informer qu’un nouveau projet a été voté le 27 novembre 2015 à la Clinique Saint-Joseph sur Mons. En effet, cette année, la province du Brabant wallon s’est associée à celle du Hainaut. Pour plus d’informations, je vous invite à regarder ce bel élan de solidarité interrégionale dans la publication du Hainaut.

« Il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent jamais »

2016 : une année de renouveau ! Après 7 ans comme animatrice chez Volont’R, j’ai décidé de prendre un nouveau départ et d’explorer de nouvelles réalités dans le domaine du volontariat : interpellée par les projets soutenus par Caritas dans le cadre du volontariat pour les réfugiés, j’ai accepté avec enthousiasme leur proposition. Toutes nos rencontres ont été très enrichissantes et source de motivation tout au long de ces années. Merci à vous pour ces « partages sans frontières » ! Je vous souhaite que la flamme de la solidarité brille toujours en vous ! Belle route à vous. Irène À l’heure de clôturer le carnet du Volont’R, une nouvelle personne est engagée pour la région de Bruxelles et de Namur : Anne-Sophie Sartori. Nous lui souhaitons la bienvenue ! Elle ne manquera pas de se présenter dans le prochain carnet du Volont’R.

Retraite sociale

Comme chaque année, dans le cadre d’une retraite sociale, de nombreux élèves de secondaire se sont rendus utiles durant quelques jours auprès des personnes âgées, des patients ou des enfants. Ce fut pour eux une expérience riche en rencontres et en découvertes. Merci aux institutions qui les accueillent et les encadrent avec professionnalisme et enthousiasme. Merci aux écoles pour leur confiance et leur collaboration.

Bruxelles

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« Je veux faire des études d’infirmière et cette retraite au Centre Hospitalier Valida m’a permis de me plonger dans le milieu hospitalier... Les infirmières ont répondu à mes questions ainsi que des stagiaires. C’était vraiment ce à quoi je m’attendais. Je retiens la gentillesse des patients, ils étaient tellement gentils. Mais ce que je retiendrai surtout c’est le partage avec eux lors des activités. » Alina « J’ai passé toutes les journées avec les enfants et j’ai adoré cela. Pour moi 3 jours de bonheur. C’était vraiment très chouette et agréable d’y aller chaque matin. » Virginie

Hainaut Projets Solid’R

Le 27 novembre 2015, une partie des volontaires de la province de Hainaut et du Brabant wallon s’est retrouvée à Mons pour, notamment, y découvrir un projet Solid’R qu’une volontaire désirait faire soutenir. Volontaire depuis plus de 5 ans au sein de l’unité de soins palliatifs « La Maison Comtesse », Mme Tumerelle Chantaline nous a exposé le souhait d’aménager un local au sein de ce service pour en faire un endroit chaleureux, accueillant, convivial tant pour les patients que pour les familles. Le financement permettra de décorer et de meubler un local comme l’on peut aménager un salon ou une salle à manger d’une maison, afin que les patients et leurs proches se sentent « comme chez eux ». Grace à la solidarité interrégionale, ce projet a non seulement bénéficié du soutien financier du Hainaut mais également de celui de la province du Brabant wallon. Merci aux volontaires et aux responsables du Brabant pour ce soutien. C’est à l’unanimité des votes que ce projet s’est vu attribué la somme de 1755 euros. Merci aux responsables du CHR Mons Hainaut pour leur accueil et à Yvette pour ses talents culinaires qui ont comme toujours ravi tous les participants.

La Louvière Retraite sociale en clinique

Témoignages d’élèves de l’Institut Notre-Dame de Bon Secours à Binche qui avaient choisi d’effectuer leur retraite au sein de la clinique de Jolimont à La Louvière. « Pendant quatre jours, j’ai donc eu l’occasion de découvrir les coulisses des services hospitaliers. Lors de ce séjour, j’ai pu discuter avec des personnes malades qui avaient besoin de compagnie et je pense que cela leur a permis, pendant quelques instants, de ne pas songer à leurs problèmes de santé. Après plusieurs jours passés à leurs côtés, je peux vous dire que les voir sortir de l’hôpital tout sourire et en remerciant tout le personnel soignant est un moment très gratifiant. En effet, le fait de voir ces personnes mal en point guérir est un soulagement. Cette retraite m’a aussi permis de découvrir des infirmiers et apprentis infirmiers dévoués dans leur travail. Ces personnes sont investies du besoin de soigner les patients et de les accompagner au mieux dans leur guérison. » Eva

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« La définition du mot retraite, selon moi, est un endroit où l’on peut communiquer avec des personnes qui nous sont totalement inconnues, se retirer pendant la journée pour prendre du recul et pouvoir abandonner un moment ses activités habituelles afin de pratiquer et voir d’autres choses qui nous rendent plus matures et nous font ouvrir les yeux sur les dures réalités de la vie, mais aussi de pouvoir penser, un instant, à soi et surtout au confort des autres, particulièrement dans le milieu hospitalier. » Mona « Si j’ai choisi cette retraite, c’est particulièrement pour son cadre. L’hôpital n’est pas un endroit anodin et si nous avons l’occasion d’y aller, c’est souvent en tant que patient. Autant dire que ce fut une toute nouvelle expérience pour moi. J’ai dû prendre mes repères et j’ai pu découvrir « l’envers du décor » ». Sophie

Goûter de Noël chantant à la Clinique de l’Espérance Le mercredi 23 décembre 2015, l’esprit de Noël était vraiment présent sur le plateau pédiatrique de la Clinique de l’Espérance à Montegnée. Un concert de la chorale « Jubilate » d’Ampsin-Jehay est venu adoucir avec ses chants de Noël, le moral des enfants hospitalisés et de leurs familles. Une douzaine de chanteurs, sous la direction de Ginette, volontaire dans ce service, avaient répondu à l’invitation de la responsable de la salle de jeux, Madame Amrani. L’après-midi s’est clôturée autour d’un petit goûter sympathique et très chaleureux qui a réuni les choristes, les bénévoles présents et les enfants pouvant se déplacer. Cet après-midi nous a confortés dans la certitude que donner comble bien plus que recevoir.

Matinée des volontaires du CHC : bloquez la date du 17 mars à Liège

Le coordinateur des volontaires du CHC, Emmanuel Legrand, invite tous les volontaires du CHC le 17 mars pour une réunion d’échange suivie d’un repas festif. Bloquez déjà la date, vous recevrez plus d’infos prochainement. « Au-delà d’une rencontre humaine indispensable, cette réunion vise à aborder ensemble votre action volontaire dans son contexte institutionnel, dans ses opportunités de développement, et dans ce qui fait sa singularité autour de la prise en charge de nos patients. »

Appel à bénévoles à Blegny

La Maison de Repos et de Soins Saint-Joseph de Blegny cherche de nouveaux volontaires pour venir rendre visite aux patients et les accompagner lors de certaines activités. Par de petites choses, la présence des volontaires apporte un soutien tellement précieux à des personnes qui se sentent parfois bien seules, et même un peu oubliées. Si vous avez du temps à partager et que vous habitez dans la région, prenez contact avec notre responsable régionale Michelle Delacroix : 04 371 50 82 ou envoyez un mail à helene@volontr.be

Liège

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Namur « Il n’y a que les montagnes qui ne se rencontrent jamais »

Projet Solid’R 2015

La fin d’année nous a réunis aux Sauverdias autour du projet Solid’R présenté par Jean-François Piéret, responsable régional, en faveur du centre de demandeurs d’asile de la CroixRouge à Belgrade. Un projet qui a suscité un grand débat sur la thématique des demandeurs d’asile, sur notre rôle dans leur accueil ainsi que sur les difficultés et les limites auxquelles cette réalité nous confronte. Merci aux volontaires pour leur implication et leur soutien et un fameux « coup de chapeau » aux volontaires des Sauverdias qui accueillent des personnes confrontées à des situations de précarité et de pauvreté 365 jours par an !

L’Hôpital Neuro Psychiatrique Saint-Martin à Dave fait peau neuve… ...et recherche des volontaires pour accompagner et favoriser de nombreux projets d’intégration des patients (sports, sorties, activités culturelles et artistiques, informatique...) N’hésitez pas à contacter Anne-Sophie (annesophie@volontr.be) pour davantage de renseignements.

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La Cité de l’Espoir vous remercie !

Voici un petit mot encourageant de la part de Dominique Everaerts et Ann White suite au soutien du projet « les bols tibétains ». Nous remercions tous les volontaires de Verviers, car grâce à leur bénévolat et leurs votes, un montant de 1075,58 euros sera attribué à la Cité de l’Espoir (Service Résidentiel pour plus de 300 Jeunes et Adultes handicapés mentaux). Avec cette somme, la Cité va acheter des bols tibétains pour développer la sonothérapie. Les sons tibétains sont une sorte de massage sonore qui permet d’accéder à la relaxation sans nécessiter une prise de conscience. Cette technique ancestrale qui nous vient de l’Orient peut aider des personnes qui ont des problèmes de comportement, d’autres qui présentent des troubles tels que de l’anxiété, de l’insomnie, du stress, de l’hypertension, des acouphènes, des tensions physiques et psychiques. Cette technique peut également permettre d’entrer en relation avec certaines personnes handicapées pour qui le contact interpersonnel est difficile. Le projet a déjà débuté et porte déjà ses fruits grâce à l’intervention d’un praticien expérimenté. Merci aux bénévoles !

Le « snoezelen » se développera bientôt à Heusy

Le deuxième projet soutenu dans la région de Verviers est le projet « snoezelen ». Ce projet sera mis en place à la Résidence de Heusy accueillant des personnes âgées. Il s’agira d’installer un espace qui aide à la détente et à la sérénité pour des personnes qui se sentent seules, ont certaines douleurs physiques et parfois des angoisses. Cet espace aide à diminuer les tensions, à avoir un sommeil plus réparateur et donc à permettre un mieux-être. La résidence pourra acquérir les premiers éléments nécessaires à la création de l’espace grâce aux 684,46 euros attribués au projet. Encore merci à tous.

Verviers

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Établissements scolaires 25

La Bastide à Namur

Volont’R et les retraites sociales

Fondée en 1983, La Bastide est une initiative unique en Région wallonne. Située sur les hauteurs de la citadelle de Namur, ce service résidentiel est doté d’une infrastructure spécialement adaptée pour proposer un accompagnement à des personnes sourdes ou sourdes-aveugles rencontrant des difficultés socioprofessionnelles ou psychologiques auxquelles s’ajoutent éventuellement d’autres handicaps ou problèmes de santé.

Chaque année, nombreux sont les élèves qui choisissent de réaliser leur retraite dans une clinique ou une maison de repos avec Volont’R. Leurs motivations ? Apporter une écoute, se sentir utiles par leur présence, l’échange intergénérationnel, découvrir un nouvel univers pour préciser leurs études futures,...

La Bastide accueille actuellement plus de 80 résidents adultes répartis dans trois unités de vie : La Bastide, Roquebrune et l’Espace Lioba. Notre première préoccupation consiste à donner aux personnes sourdes et sourdes-aveugles l’envie et les moyens de communiquer par différents biais tels que la langue des signes, les pictogrammes, le dessin, le mime,... En fonction de leurs besoins et demandes, les résidents participent à différentes activités : de la randonnée, de l’hippothérapie, du sport,... Ainsi que d’autres ateliers tels que la boulangerie, la menuiserie, la mise à disposition et l’agencement d’une salle de conférence et de rencontre mise régulièrement en location. Ces initiatives encadrées permettent aux résidents d’acquérir des compétences ainsi que de participer à des activités valorisantes et d’utilité sociale. L’institution sollicite le soutien d’une équipe de volontaires afin d’aider les équipes de professionnels dans leur accompagnement au quotidien des résidents par le biais de différentes activités telles que : • Assister le personnel médical lors des déplacements pour les rendez-vous médicaux (le volontaire n’assiste pas à la consultation) ; • L’accompagnement individualisé dans le cadre de certaines activités de loisirs (jeux de société, sport, aller boire un verre à Namur...). Une connaissance de la langue des signes est un plus mais ne doit pas constituer un frein. En effet, une formation de base en langue des signes peut être envisagée au sein de l’Asbl pour tout volontaire s’inscrivant à long terme dans le projet. Si l’expérience vous tente au sein de notre institution, nous vous invitons à nous contacter ! Madame Sliepers, responsable du volontariat

Mieux qu’un long discours, voici le témoignage d’une enseignante et quelques retours de jeunes ayant vécu cette expérience enrichissante ! Madame, Je vous remercie de l’accueil que vous avez réservé à nos élèves du 22 au 24 avril lors de leur retraite sociale. Pour eux, cette expérience fut enrichissante, parfois éprouvante, mais toujours porteuse d’une leçon de vie. Certains ont appris la patience, la solidarité, ou ont vu leur vocation se confirmer. Grâce à vous, ils ont découvert un autre aspect de la vie en communauté, et aussi des lieux où l’on a besoin d’aide et de compréhension. Nous avons reçu beaucoup d’appréciations favorables par téléphone ou par écrit quant à leur engagement dans leur retraite sociale. Cela et leur enthousiasme nous encourage à continuer cette expérience. Pour la plupart, c’était une première expérience d’autonomie, et certains n’ont pas assez pris leurs responsabilités. Cela change fort de l’école où ils sont encadrés à chaque instant. Mais ils ont effectué un apprentissage. Je compte pouvoir vous recontacter l’année prochaine pour permettre à d’autres de vivre ce temps d’échange dans votre institution. Caroline Laruelle-Malaise Animatrice pastorale Institut Saint-Sépulcre LIEGE (S2J)

« J’ai choisi cette retraite car je voulais aider les personnes dans le besoin, me rendre compte que tout le monde n’a pas notre chance, que ça n’arrive pas qu’aux autres. Les échanges avec les patients se sont très bien passés. On a reçu beaucoup de remerciements. J’ai appris à aider les autres. » Julien « Ce que je retiendrai de cette retraite : que c’était quelque chose d’humain, à vivre au moins une fois. » Amandine « Je veux devenir médecin donc ce milieu me plaisait beaucoup et j’adore aider les gens. On emmenait des personnes d’un endroit à l’autre et on aidait lors des repas. Il faut mordre sur sa chique parfois, être toujours prêt à sourire et aider, quelle que soit la situation à laquelle on est confronté. Je me suis rendue compte que la vie ne tenait qu’à un fil, qu’à tout moment on peut être victime de quelque chose et qu’il faut donc en profiter. » Aymerine

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Le « Snoezelen » s’invite chez les Séniors de la résidence de Heusy

Nouvelle salle commune à la Maison des Jeunes de Hodimont

Madhu, volontaire en clinique et infatigable globe-trotteuse, nous raconte comment s’est passé son voyage aux Etats-Unis, à la rencontre de la Sunrise Association, projet Solid’R soutenu par les volontaires de Bruxelles.

En 2014, Françoise Beets, volontaire dans la région de Verviers, a présenté le projet de rénovation de la salle commune de la MJ de Hodimont. Une année plus tard, le directeur Vincent Damas nous raconte le résultat.

Le Snoezelen est une thérapie ou une méthode qui stimule tous les sens en pleine sécurité et tranquillité. Il se développe dans le secteur des soins de santé. C’est une activité commune où les professionnels de soins vivent l’expérience avec les séniors. Ce système ou concept demande d’abord un local, un espace approprié. Celui-ci est d’ores et déjà prévu par la Résidence CHC de Heusy dans la nouvelle construction qui ouvrira ses portes à l’automne prochain. L’espace réservé au Snoezelen comporte beaucoup d’éléments apportant sérénité et soulagement aux troubles spécifiques de nos chers séniors. La décoration de cet espace est importante, ainsi que la musique diffusée, des couleurs chaudes et changeantes produites par des lampes LED spéciales, des lits à eau, des lits musicaux, des parois tactiles avec effets de lumière et de sons, ainsi que des colonnes à bulles. Grâce à l’asbl Volont’R, le CHC de Heusy a pu bénéficier de l’achat de colonnes à bulles pour intensifier la stimulation interactive et bénéfique pour nos séniors. Dans ces tubes à eau, on peut voir un courant permanent qui fait bouger des bulles d’air qui changent régulièrement grâce à l’éclairage intégré. Les colonnes à bulles s’adaptent très bien au Snoezelen. Voici comment Volont’R contribuera, grâce à l’achat de ces colonnes, à rendre nos séniors détendus en prenant le temps de regarder et d’écouter l’eau qui coule comme un ruisseau apaisant. Merci mille fois à tous les bénévoles et à Volont’R. Arlette Cartigny

Après une année de travaux, nous y voici enfin ! Cette nouvelle structure d’accueil dont nous rêvions tous (les jeunes et l’équipe éducative) sera inaugurée le samedi 19 février prochain ! Ce projet élaboré dès 2014 par les jeunes et l’équipe des animateurs visait à revitaliser cet espace particulièrement délabré et vétuste... Il visait non seulement à réaménager cette structure (carrelages, système de chauffage, faux plafonds,...) mais aussi à l’équiper autour d’un coin « cuisine » prédominant dans ce nouvel accueil... quelle meilleure manière de se faire rencontrer les uns et les autres autour de la cuisine qui favorise la rencontre, l’échange et la convivialité ! Dès à présent, on peut affirmer que ce nouvel espace qui est déjà utilisé par de nombreux groupes de jeunes apporte un plus non négligeable à la MJ et à tous les jeunes qui la fréquentent... En effet, en mettant l’accent sur un accueil convivial, chaud, cosy où le jeune se sent bien et où il est accueilli et respecté dans un lieu plus adapté à la rencontre, la capacité à créer du lien et le vivre ensemble sont renforcés et facilités grandement... Les jeunes ont été associés un maximum à cette belle aventure qui consistait à envisager tous les aspects très pratiques de l’agencement de cette nouvelle structure d’accueil mais aussi la déco, les couleurs, les achats de matériel afin de l’équiper... Cela aura permis un réel engagement de tous ces jeunes ! Et ce n’est pas fini !... D’autres projets d’embellissement de ce local par les jeunes sont encore à l’ordre du jour (construction de mobiliers, déco d’un des murs (utilisation d’une technique de pochoirs,...)... Au travers de ce petit article, nous souhaitions remercier du fond du cœur l’ASBL Volont’R pour son soutien financier et l’engagement de Françoise Beets qui a permis le soutien de ce projet. Ce soutien a permis à tous ces jeunes de pouvoir concrétiser ce projet très ambitieux et au-delà de la concrétisation de ce projet, il aura favorisé au sein du centre de nouveaux espoirs pour tous ces jeunes et de nouvelles perspectives de projets ! Vincent Damas, directeur de la MJ

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