VSD 1731 du 28 octobre au 3 novembre 2010

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BEL : 2,80 € - CH : 5,50 FS - CAN : 8 $C – A : 3,60 € - D : 3,60 € - ESP : 3,20 € – GR : 3,20 € - ITA : 3,20 € – LUX : 2,80 € – NL : 3,30 € - PORT.CONT. : 3,20 € –DOM : AVION : 4 € – MAROC : 30 DH – TUNISIE : 4,200 TDU - ZONE CFA AVION : 3 000 CFA - ZONE CFP AVION : 950 CFP.

NOUVEAU

Week-end

★ La Route du rhum, c’est parti ! ★ Montres : le plein de chronos ★ Le jury « MasterChef » sur le gril ★ Moto : le bolide électrique...

DELARUE LA MISE EN FORME AVANT LA MISE

EN EXAMEN? Diabète obésitéLE SCANDALE

DES MEDICAMENTS

TUEURS

Une famille de victime raconte

NATASCHA

KAMPUSCH

LES DERNIERS SECRETS DE SA CAPTIVITE Son livre choc VSD.FR

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2,40€ N° 1731 - DU 28 OCTOBRE AU 3 NOVEMBRE 2010

T 01713 - 1731 - F: 2,40 E

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Époque People Dernière chance

C’est à la Métairie, un centre de désintoxication haut de gamme situé en Suisse romande, que le gendre idéal veut s’isoler pour mieux se reconstruire. Au programme : spa, sauna, Jacuzzi, coiffeur, gymnastique et course à pied. Mais cette cure-là sera-t-elle enfin la bonne ?

MISE EN FORME

AVANT MISE EN EXAMEN?

D. R.

Jean-Luc Delarue tente de faire fi des suites judiciaires liées à son implication dans un trafic de cocaïne. Ce n’est pas gagné. PAR SYLVAIN MONIER

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Époque People Dernière chance

C’est à la Métairie, un centre de désintoxication haut de gamme situé en Suisse romande, que le gendre idéal veut s’isoler pour mieux se reconstruire. Au programme : spa, sauna, Jacuzzi, coiffeur, gymnastique et course à pied. Mais cette cure-là sera-t-elle enfin la bonne ?

MISE EN FORME

AVANT MISE EN EXAMEN?

D. R.

Jean-Luc Delarue tente de faire fi des suites judiciaires liées à son implication dans un trafic de cocaïne. Ce n’est pas gagné. PAR SYLVAIN MONIER

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Époque Société Il est urgent de réformer…

En septembre dernier, lors de la discussion du projet de loi sur les retraites, François de Rugy, député Vert, propose d’aligner le régime de retraite des parlementaires sur le régime général. Son amendement est rejeté. C’est au bureau de l’Assemblée nationale de s’en occuper, dit le gouvernement. En attendant, les députés (ici Xavier Bertrand en 2007, alors ministre, redevenu, depuis, élu de l’Aisne) peuvent toujours profiter de ce très avantageux système. Jusqu’à une nouvelle réforme…

LES FRANÇAIS DÉFILENT CONTRE LA RÉFORME WOERTH. MAIS, POUR CERTAINS, PARLEMENTAIRES OU AIGUILLEURS DU CIEL, PAS DE SOUCI À SE FAIRE!

LA RETRAITE?

ÇA VA ALLER POUR EUX,

MERCI...

J. SAGET/AFP

PAR ANTOINE DREYFUS, NATHALIE GILLOT, SYLVAIN MONIER

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Époque Société Il est urgent de réformer…

En septembre dernier, lors de la discussion du projet de loi sur les retraites, François de Rugy, député Vert, propose d’aligner le régime de retraite des parlementaires sur le régime général. Son amendement est rejeté. C’est au bureau de l’Assemblée nationale de s’en occuper, dit le gouvernement. En attendant, les députés (ici Xavier Bertrand en 2007, alors ministre, redevenu, depuis, élu de l’Aisne) peuvent toujours profiter de ce très avantageux système. Jusqu’à une nouvelle réforme…

LES FRANÇAIS DÉFILENT CONTRE LA RÉFORME WOERTH. MAIS, POUR CERTAINS, PARLEMENTAIRES OU AIGUILLEURS DU CIEL, PAS DE SOUCI À SE FAIRE!

LA RETRAITE?

ÇA VA ALLER POUR EUX,

MERCI...

J. SAGET/AFP

PAR ANTOINE DREYFUS, NATHALIE GILLOT, SYLVAIN MONIER

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Époque Sport n garçonnet d’à peine 4 ans, tout de rouge vêtu, prend la pose, avec en arrière-plan une rangée de policiers en tenue anti-émeutes. Samedi dernier, à Belgrade, c’était jour de derby ! Le bambin est habillé aux couleurs du club de foot l’Étoile rouge, qui reçoit, dans son bouillant stade Marakana, le voisin honni du Partizan Belgrade. Le choc entre le leader de la SuperLiga et son challenger tournera court. Six minutes de jeu suffiront au Partizan et à son Bissau-Guinéen Almani Moreira pour sceller le sort de la rencontre (0-1). « Ce n’était pas un grand match, reconnaît Alexander Krstanovic, journaliste francophone pour l’agence Sportska Centrala. Mais ce n’était pas le plus important. Il n’y a eu aucun incident. D’ordinaire, c’est l’état d’urgence autour du stade. Là, les gens pouvaient se balader tranquillement. Cela doit bien faire dix ans que je n’avais pas vu ça. » Pour cela, rien n’a été laissé au hasard. Cinq mille policiers mobilisés, « soit un policier pour cinq supporteurs », des hélicoptères au-dessus du Marakana, une billetterie revue à la baisse – Trente mille billets en vente alors que le stade compte cinquante mille places, du jamais-vu. « La police a également bloqué aux frontières des bus de supporteurs provenant du Monténégro, de la Macédoine et de la Bosnie, précise Ivan Curkovic, l’ancien gardien de but de l’AS Saint-Étienne (de 1972 à 1981) et vice-président de la Fédération de foot serbe. Ce match a été très bien préparé. » Il y avait pourtant de quoi avoir peur. Réputé bouillant, le « derby éternel » a souvent alimenté la rubrique des faits divers, la faute aux ultras des deux clubs, les Delije de l’Étoile rouge et les Grobari du Partizan. Bagarres, incendies parmi les spectateurs, envahissements de terrain, ces débordements ont fait des morts. Ainsi en 1999, lorsqu’un supporteur de l’Étoile rouge a été atteint par une fusée tirée en tribune. Dix ans plus tard, c’est le Toulousain Brice Taton qui décédait, après avoir été passé à tabac par des hooligans du Partizan, en marge d’un match de Ligue Europa. La semaine précédant la rencontre, Dragan Djuric, le président du Partizan, avait même réclamé, en vain, que le derby de Belgrade se dispute à huis clos. Le passif était lourd, avant la rencontre. La récente interruption du match qualificatif pour l’Euro 2012 Italie-Serbie et les affrontements entre forces de police et supporteurs Ivan Curkovic serbes à Gênes, en Italie, n’ont rien arrangé. La Serbie, dont le cas est étudié par l’UEFA le 28 octobre, pourrait se voir infliger plusieurs matchs à huis clos, perdre la rencontre sur tapis vert ou encore être exclue des éliminatoires de l’Euro. Une situation qui dégraderait un peu plus l’image d’un pays candidat à l’Union européenne. « On était attendus au tournant, concède Ivan Curkovic. C’est la première fois que l’État s’est autant investi. Lorsque tout le monde travaille ensemble, on peut y arriver. » Une solution viable sur le long terme ? « On ne peut pas mobiliser autant de policiers à chaque fois », regrette Curkovic. Avec seulement trentequatre interpellations recensées dans la nuit ayant précédé le derby, la méthode coup-depoing a en tout cas porté ses fruits. 쐍

U

LE FOOT

SOUS HAUTE

SURVEILLANCE Les débordements des supporteurs ont contraint les clubs de foot à revoir leur politique, comme on l’a constaté ce week-end à Belgrade. Tour du monde des derbys les plus chauds. PAR ALIX DULAC/RMC SPORT

“L A POLICE A

D. STANKOVIC/SIPA

BLOQUÉ DES BUS DE PARTISANS AUX FRONTIÈRES”

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Un stade trop policé ?

Lors de la rencontre entre les clubs de l’Étoile rouge et du Partizan Belgrade, au Marakana, le samedi 23 octobre, aucun incident à déplorer. Cinq mille policiers étaient sur les lieux.

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Époque Sport n garçonnet d’à peine 4 ans, tout de rouge vêtu, prend la pose, avec en arrière-plan une rangée de policiers en tenue anti-émeutes. Samedi dernier, à Belgrade, c’était jour de derby ! Le bambin est habillé aux couleurs du club de foot l’Étoile rouge, qui reçoit, dans son bouillant stade Marakana, le voisin honni du Partizan Belgrade. Le choc entre le leader de la SuperLiga et son challenger tournera court. Six minutes de jeu suffiront au Partizan et à son Bissau-Guinéen Almani Moreira pour sceller le sort de la rencontre (0-1). « Ce n’était pas un grand match, reconnaît Alexander Krstanovic, journaliste francophone pour l’agence Sportska Centrala. Mais ce n’était pas le plus important. Il n’y a eu aucun incident. D’ordinaire, c’est l’état d’urgence autour du stade. Là, les gens pouvaient se balader tranquillement. Cela doit bien faire dix ans que je n’avais pas vu ça. » Pour cela, rien n’a été laissé au hasard. Cinq mille policiers mobilisés, « soit un policier pour cinq supporteurs », des hélicoptères au-dessus du Marakana, une billetterie revue à la baisse – Trente mille billets en vente alors que le stade compte cinquante mille places, du jamais-vu. « La police a également bloqué aux frontières des bus de supporteurs provenant du Monténégro, de la Macédoine et de la Bosnie, précise Ivan Curkovic, l’ancien gardien de but de l’AS Saint-Étienne (de 1972 à 1981) et vice-président de la Fédération de foot serbe. Ce match a été très bien préparé. » Il y avait pourtant de quoi avoir peur. Réputé bouillant, le « derby éternel » a souvent alimenté la rubrique des faits divers, la faute aux ultras des deux clubs, les Delije de l’Étoile rouge et les Grobari du Partizan. Bagarres, incendies parmi les spectateurs, envahissements de terrain, ces débordements ont fait des morts. Ainsi en 1999, lorsqu’un supporteur de l’Étoile rouge a été atteint par une fusée tirée en tribune. Dix ans plus tard, c’est le Toulousain Brice Taton qui décédait, après avoir été passé à tabac par des hooligans du Partizan, en marge d’un match de Ligue Europa. La semaine précédant la rencontre, Dragan Djuric, le président du Partizan, avait même réclamé, en vain, que le derby de Belgrade se dispute à huis clos. Le passif était lourd, avant la rencontre. La récente interruption du match qualificatif pour l’Euro 2012 Italie-Serbie et les affrontements entre forces de police et supporteurs Ivan Curkovic serbes à Gênes, en Italie, n’ont rien arrangé. La Serbie, dont le cas est étudié par l’UEFA le 28 octobre, pourrait se voir infliger plusieurs matchs à huis clos, perdre la rencontre sur tapis vert ou encore être exclue des éliminatoires de l’Euro. Une situation qui dégraderait un peu plus l’image d’un pays candidat à l’Union européenne. « On était attendus au tournant, concède Ivan Curkovic. C’est la première fois que l’État s’est autant investi. Lorsque tout le monde travaille ensemble, on peut y arriver. » Une solution viable sur le long terme ? « On ne peut pas mobiliser autant de policiers à chaque fois », regrette Curkovic. Avec seulement trentequatre interpellations recensées dans la nuit ayant précédé le derby, la méthode coup-depoing a en tout cas porté ses fruits. 쐍

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LE FOOT

SOUS HAUTE

SURVEILLANCE Les débordements des supporteurs ont contraint les clubs de foot à revoir leur politique, comme on l’a constaté ce week-end à Belgrade. Tour du monde des derbys les plus chauds. PAR ALIX DULAC/RMC SPORT

“L A POLICE A

D. STANKOVIC/SIPA

BLOQUÉ DES BUS DE PARTISANS AUX FRONTIÈRES”

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Un stade trop policé ?

Lors de la rencontre entre les clubs de l’Étoile rouge et du Partizan Belgrade, au Marakana, le samedi 23 octobre, aucun incident à déplorer. Cinq mille policiers étaient sur les lieux.

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Époque Fait divers

Le lieu du crime ? La nuit de leur disparition, Fannie et Jérémie ont suivi Jaime Martinez dans sa ferme, une hacienda située à 12 km de Guayaramerin. Seul suspect à ce jour, l’homme a été inculpé. Des militaires fouillent cette zone reculée de l’est amazonien pour trouver des indices.

Jérémie Bellanger

LE MYSTERE DES FRANÇAIS DISPARUS Deux mois après la disparition de Fannie Blancho et Jérémie Bellanger, la police bolivienne vient d’arrêter un suspect. Mais leurs proches dénoncent les lenteurs de l’enquête. PAR MARIE-ADÉLAÏDE SCIGACZ

VSD1731D034-S036.indd 34-35

nfin du mouvement du côté de Guayaramerin. Le 17 octobre, Jaime Martinez, le principal suspect dans la disparition de Fannie Blancho et de Jérémie Bellanger, en fuite depuis le 9 octobre, s’est rendu à la police. Il a été inculpé pour la disparition et le meurtre du jeune couple. Il a beau nié les faits, il a été incarcéré, mais on n’a toujours pas retrouvé les corps des deux jeunes Français. Pour résoudre le mystère, deux experts de la police scientifique française seraient sur le point de rejoindre les équipes chargées de l’enquête sur la disparition du jeune couple. Une coopération réclamée depuis plusieurs semaines par les familles et amis des ressortissants français. L’ambassadeur de France à La Paz, Antoine Grassin, a ainsi rencontré cette semaine le vice-ministre de l’Intérieur bolivien afin de discuter des modalités de cette collaboration. Deux mois après la disparition des deux Français, l’obstination des proches commence peu à peu à porter ses fruits. Partis en mars dernier en Amérique latine pour un périple de plusieurs mois, Jérémie Bellanger, 25 ans, Fannie Blancho, 23 ans, et son petit garçon de 3 ans, Bounty, ont atterri au Brésil, à Rio de Janeiro. Leur escale à Guayaramerin, une ville de quarante-deux mille âmes près de la frontière entre le Brésil et la Colombie, à quelque 800 kilomètres au nord-est de La Paz, devait être brève. Ils voulaient ensuite passer au Pérou. Pour ce voyage dont ils rêvaient, Fannie, éducatrice, et Jérémie, maquettiste, avaient pris une année sabbatique. « Ils voulaient faire découvrir le monde à Bounty, faire des rencontres », a raconté Patrick Bellanger, père du jeune homme. Dans la

E

Ils ont été vus pour la dernière fois avec un fermier du coin

PHOTOS : REUTERS

Bolivie

Fannie Blancho

25/10/10 12:00:21


Époque Fait divers

Le lieu du crime ? La nuit de leur disparition, Fannie et Jérémie ont suivi Jaime Martinez dans sa ferme, une hacienda située à 12 km de Guayaramerin. Seul suspect à ce jour, l’homme a été inculpé. Des militaires fouillent cette zone reculée de l’est amazonien pour trouver des indices.

Jérémie Bellanger

LE MYSTERE DES FRANÇAIS DISPARUS Deux mois après la disparition de Fannie Blancho et Jérémie Bellanger, la police bolivienne vient d’arrêter un suspect. Mais leurs proches dénoncent les lenteurs de l’enquête. PAR MARIE-ADÉLAÏDE SCIGACZ

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nfin du mouvement du côté de Guayaramerin. Le 17 octobre, Jaime Martinez, le principal suspect dans la disparition de Fannie Blancho et de Jérémie Bellanger, en fuite depuis le 9 octobre, s’est rendu à la police. Il a été inculpé pour la disparition et le meurtre du jeune couple. Il a beau nié les faits, il a été incarcéré, mais on n’a toujours pas retrouvé les corps des deux jeunes Français. Pour résoudre le mystère, deux experts de la police scientifique française seraient sur le point de rejoindre les équipes chargées de l’enquête sur la disparition du jeune couple. Une coopération réclamée depuis plusieurs semaines par les familles et amis des ressortissants français. L’ambassadeur de France à La Paz, Antoine Grassin, a ainsi rencontré cette semaine le vice-ministre de l’Intérieur bolivien afin de discuter des modalités de cette collaboration. Deux mois après la disparition des deux Français, l’obstination des proches commence peu à peu à porter ses fruits. Partis en mars dernier en Amérique latine pour un périple de plusieurs mois, Jérémie Bellanger, 25 ans, Fannie Blancho, 23 ans, et son petit garçon de 3 ans, Bounty, ont atterri au Brésil, à Rio de Janeiro. Leur escale à Guayaramerin, une ville de quarante-deux mille âmes près de la frontière entre le Brésil et la Colombie, à quelque 800 kilomètres au nord-est de La Paz, devait être brève. Ils voulaient ensuite passer au Pérou. Pour ce voyage dont ils rêvaient, Fannie, éducatrice, et Jérémie, maquettiste, avaient pris une année sabbatique. « Ils voulaient faire découvrir le monde à Bounty, faire des rencontres », a raconté Patrick Bellanger, père du jeune homme. Dans la

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Ils ont été vus pour la dernière fois avec un fermier du coin

PHOTOS : REUTERS

Bolivie

Fannie Blancho

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Époque Étranger

Tea Party LES BETES NOIRES D’OBAMA

Lors des élections du 2 novembre au Congrès, ce mouvement populiste pourrait priver le président démocrate de sa majorité.

O

magique de Tea Party. Pour un Américain, Tea Party a la même résonance que la prise de la Bastille pour un Français. En 1773, le Parlement britannique décide d’imposer le thé dans ses colonies. Furieux, les insurgés américains mettent à sac plusieurs navires britanniques et jettent leurs cargaisons de thé dans le port de Boston. C’est l’acte inaugural de la guerre pour l’indépendance, gagnée en 1776. Peu après l’esclandre sur les ondes de CNBC, le Tea Party fait boule de neige. Sept cent cinquante réunions fleurissent à travers le pays pour s’opposer au plan de relance d’Obama de 787 milliards de dollars. Quelques semaines plus tard, la réforme du système de santé offre une nouvelle occasion de s’en prendre au président, accusé de creuser les déficits. Pour se faire entendre, des petits groupes font de l’agit-prop dans les réunions d’information que les élus démocrates organisent dans leur circonscription pour expliquer leur réforme, et en perturbent le bon déroulement, sous l’objectif des caméras. Au niveau idéologique, les Tea Party Patriots se réclament des Pères

Ils cassent le Barack

ANGELA TCHOU

n ne peut pas dire qu’Obama soit leur tasse de thé. Le mouvement Tea Party Patriots rêve même de provoquer sa chute et compte sur les élections du 2 novembre pour faire perdre au parti démocrate sa majorité au Sénat. Mais qu’est-ce que c’est le Tea Party ? Né d’une blague à la radio peu après l’investiture d’Obama, ce mouvement conservateur a été « inventé » par Rick Santelli. Début 2009, en pleine crise des « subprimes », ce journaliste pique une colère sur CNBC contre les mesures prises par l’administration Obama en faveur des propriétaires surendettés qui n’arrivent plus à payer leur crédit, en raison de l’envolée des taux d’intérêts. Et le journaliste de se demander pourquoi les « honnêtes citoyens » qui acquittent l’impôt devraient payer pour les prêts immobiliers des « losers ». Pour dénoncer cette révolution « socialiste », il lance l’idée d’une grande manifestation de capitalistes à Chicago, sous le nom

Les anti-Obama font feu de tout bois pour contrer ce « socialiste ». Y compris en rappelant la jeunesse du président, qui a admis avoir consommé de la marijuana et de la cocaïne il y a plus de vingt ans.

PAR ANTOINE DE TOURNEMIRE

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25/10/10 12:54:06


Époque Étranger

Tea Party LES BETES NOIRES D’OBAMA

Lors des élections du 2 novembre au Congrès, ce mouvement populiste pourrait priver le président démocrate de sa majorité.

O

magique de Tea Party. Pour un Américain, Tea Party a la même résonance que la prise de la Bastille pour un Français. En 1773, le Parlement britannique décide d’imposer le thé dans ses colonies. Furieux, les insurgés américains mettent à sac plusieurs navires britanniques et jettent leurs cargaisons de thé dans le port de Boston. C’est l’acte inaugural de la guerre pour l’indépendance, gagnée en 1776. Peu après l’esclandre sur les ondes de CNBC, le Tea Party fait boule de neige. Sept cent cinquante réunions fleurissent à travers le pays pour s’opposer au plan de relance d’Obama de 787 milliards de dollars. Quelques semaines plus tard, la réforme du système de santé offre une nouvelle occasion de s’en prendre au président, accusé de creuser les déficits. Pour se faire entendre, des petits groupes font de l’agit-prop dans les réunions d’information que les élus démocrates organisent dans leur circonscription pour expliquer leur réforme, et en perturbent le bon déroulement, sous l’objectif des caméras. Au niveau idéologique, les Tea Party Patriots se réclament des Pères

Ils cassent le Barack

ANGELA TCHOU

n ne peut pas dire qu’Obama soit leur tasse de thé. Le mouvement Tea Party Patriots rêve même de provoquer sa chute et compte sur les élections du 2 novembre pour faire perdre au parti démocrate sa majorité au Sénat. Mais qu’est-ce que c’est le Tea Party ? Né d’une blague à la radio peu après l’investiture d’Obama, ce mouvement conservateur a été « inventé » par Rick Santelli. Début 2009, en pleine crise des « subprimes », ce journaliste pique une colère sur CNBC contre les mesures prises par l’administration Obama en faveur des propriétaires surendettés qui n’arrivent plus à payer leur crédit, en raison de l’envolée des taux d’intérêts. Et le journaliste de se demander pourquoi les « honnêtes citoyens » qui acquittent l’impôt devraient payer pour les prêts immobiliers des « losers ». Pour dénoncer cette révolution « socialiste », il lance l’idée d’une grande manifestation de capitalistes à Chicago, sous le nom

Les anti-Obama font feu de tout bois pour contrer ce « socialiste ». Y compris en rappelant la jeunesse du président, qui a admis avoir consommé de la marijuana et de la cocaïne il y a plus de vingt ans.

PAR ANTOINE DE TOURNEMIRE

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Tout en images Sport

Muhammad

ALI

African

ING

LE 30 OCTOBRE 1974, À KINSHASA, LE REBELLE REMPORTAIT LE «COMBAT DU SIÈCLE» FACE À GEORGE FOREMAN, EN CÉLÉBRANT LA FIERTÉ DU PEUPLE NOIR. C’est la saison sèche, mais Ali l’a annoncé : après sa victoire, une tornade s’abattra sur Kinshasa. Au petit matin du 30 octobre 1974, un déluge frappe la capitale du Zaïre, encore sonnée par le sacre de son idole. Après trois ans d’absence, Muhammad Ali a reconquis son titre de champion du monde des lourds, face à George Foreman, le favori, l’invaincu, la terreur des rings. En vol vers la terre de ses ancêtres, Ali lance : « C’est super d’être dans un avion piloté par des Noirs, je m’étais rarement senti aussi libre, c’est étrange pour des Afro-Américains, à la télé, on voit toujours Tarzan et les indigènes dans la jungle. » Foreman, lui, est descendu sur le tarmac accompagné d’un berger allemand, le chien de garde des Mundele (les Blancs, en langue lingala) du Zaïre. Alors qu’il se cloître dans le très chic hôtel Intercontinental, son rival court dans les rues, simule des combats avec les gamins qui viennent enfler la foule qui l’acclame. Face à l’Américain sans histoire, le boxeur rebelle célèbre la fierté noire, soulève une ville, un pays, un continent. Foreman, le frappeur, contre Ali, le danseur. Même les fétiches sont avec Ali. Pendant l’entraînement, dans une tension magique, il envoûte les caméras : « Hier, je me suis battu contre un alligator, j’ai catché avec une baleine, mis des menottes aux éclairs, foutu la foudre en taule, j’ai tué un roc, massacré une pierre et envoyé une brique à l’hosto. Je suis pire qu’un mal incurable. Hier soir quand j’ai éteint la lumière, j’étais au lit avant qu’il fasse noir. » Bien avant le match, Ali a déjà gagné le combat de la popularité. Et, dans la moiteur de la nuit, à 3 heures du matin (retransmission sur la télé américaine oblige), dans un stade électrisé, cent mille voix scandent « Ali, boma ye !» (Ali, tue-le !). Il encaisse les coups, épuise son adversaire. Et à la fin du huitième round, d’un direct, il écroule Foreman. Ali lui lance un regard en s’éloigant, vers la légende. Il revient un mois plus tard à Kinshasa, pour y célébrer un anniversaire national. Il n’y reviendra plus jamais.

PAR LAURENCE DURIEU. PHOTOS : ABBAS/MAGNUM

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Tout en images Sport

Muhammad

ALI

African

ING

LE 30 OCTOBRE 1974, À KINSHASA, LE REBELLE REMPORTAIT LE «COMBAT DU SIÈCLE» FACE À GEORGE FOREMAN, EN CÉLÉBRANT LA FIERTÉ DU PEUPLE NOIR. C’est la saison sèche, mais Ali l’a annoncé : après sa victoire, une tornade s’abattra sur Kinshasa. Au petit matin du 30 octobre 1974, un déluge frappe la capitale du Zaïre, encore sonnée par le sacre de son idole. Après trois ans d’absence, Muhammad Ali a reconquis son titre de champion du monde des lourds, face à George Foreman, le favori, l’invaincu, la terreur des rings. En vol vers la terre de ses ancêtres, Ali lance : « C’est super d’être dans un avion piloté par des Noirs, je m’étais rarement senti aussi libre, c’est étrange pour des Afro-Américains, à la télé, on voit toujours Tarzan et les indigènes dans la jungle. » Foreman, lui, est descendu sur le tarmac accompagné d’un berger allemand, le chien de garde des Mundele (les Blancs, en langue lingala) du Zaïre. Alors qu’il se cloître dans le très chic hôtel Intercontinental, son rival court dans les rues, simule des combats avec les gamins qui viennent enfler la foule qui l’acclame. Face à l’Américain sans histoire, le boxeur rebelle célèbre la fierté noire, soulève une ville, un pays, un continent. Foreman, le frappeur, contre Ali, le danseur. Même les fétiches sont avec Ali. Pendant l’entraînement, dans une tension magique, il envoûte les caméras : « Hier, je me suis battu contre un alligator, j’ai catché avec une baleine, mis des menottes aux éclairs, foutu la foudre en taule, j’ai tué un roc, massacré une pierre et envoyé une brique à l’hosto. Je suis pire qu’un mal incurable. Hier soir quand j’ai éteint la lumière, j’étais au lit avant qu’il fasse noir. » Bien avant le match, Ali a déjà gagné le combat de la popularité. Et, dans la moiteur de la nuit, à 3 heures du matin (retransmission sur la télé américaine oblige), dans un stade électrisé, cent mille voix scandent « Ali, boma ye !» (Ali, tue-le !). Il encaisse les coups, épuise son adversaire. Et à la fin du huitième round, d’un direct, il écroule Foreman. Ali lui lance un regard en s’éloigant, vers la légende. Il revient un mois plus tard à Kinshasa, pour y célébrer un anniversaire national. Il n’y reviendra plus jamais.

PAR LAURENCE DURIEU. PHOTOS : ABBAS/MAGNUM

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Et vogue la galère !

Pour Pascal Bidégorry, la Route du rhum, qui relie tous les quatre ans Saint-Malo à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), « est une course de folie, qui change une vie ».

L’aventure

Ma Route du rhum

Pascal Bidégorry, deuxième de la dernière édition (2006), nous fait revivre cette course mythique en solitaire, qui partira le dimanche 31 de Saint-Malo.

PAR PATRICIA OUDIT - PHOTOS : YVAN ZEDDA/BPCE

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Et vogue la galère !

Pour Pascal Bidégorry, la Route du rhum, qui relie tous les quatre ans Saint-Malo à Pointe-à-Pitre (Guadeloupe), « est une course de folie, qui change une vie ».

L’aventure

Ma Route du rhum

Pascal Bidégorry, deuxième de la dernière édition (2006), nous fait revivre cette course mythique en solitaire, qui partira le dimanche 31 de Saint-Malo.

PAR PATRICIA OUDIT - PHOTOS : YVAN ZEDDA/BPCE

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L’aventure Moteur

MotoCzysz E1PApBLcE

CETTE SUPERBIKE, CA CHE D’ATTEINDRE 262 KM/H, AFFI PRESQUE 100 KILOMÈTRES RCUIT. D’AUTONOMIE, À FOND, SUR CI NOTRE ESSAI EXCLUSIF.

e i n é g Le e u q i r t élec : DAVID FOLCH TEXTES ET PHOTOS

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L’aventure Moteur

MotoCzysz E1PApBLcE

CETTE SUPERBIKE, CA CHE D’ATTEINDRE 262 KM/H, AFFI PRESQUE 100 KILOMÈTRES RCUIT. D’AUTONOMIE, À FOND, SUR CI NOTRE ESSAI EXCLUSIF.

e i n é g Le e u q i r t élec : DAVID FOLCH TEXTES ET PHOTOS

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L’aventure À table

À eux de jouer ! Après quatre-vingts jours de tournage, c’est au tour des pros, Yves Camdeborde, Frédéric Anton et Sébastien Demorand, de plancher sur la boîte mystère et d’être jugés par Cyril, Agathe et Virginie.

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MASTERCHEF

PAR PHILIPPE BOÉ - PHOTOS : ARNAUD BAUMANN POUR VSD

Le jury mis en boîte

a scène se passe à Rome, au pied du prestigieux Colisée. Les six derniers candidats, en lice lors de l’avant-dernière émission (jeudi 28 octobre), ouvrent une boîte mystère, qui contient les ingrédients d’une pizza. Le challenge : cuisiner la recette de leur choix, sauf une pizza ! Alors, pour savoir ce qu’auraient préparé les membres du jury, Yves Camdeborde, Frédéric Anton et Sébastien Demorand, VSD leur a demandé de prendre exceptionnellement la place des candidats. Et, à l’inverse, à trois d’entre eux, Virginie, Cyril et Agathe, d’endosser le rôle du jury. Rendez-vous est donc pris à Paris. À l’heure dite, les deux chefs et le critique gastronomique découvrent dans la boîte mystère la douzaine d’ingrédients, parmi lesquels du vin rouge et une pomme de terre. Très vite, le chef étoilé Frédéric Anton contourne l’obstacle en faisant réduire vin rouge, oignons et tomates dans une sauce vigneronne, épaissie grâce à l’amidon contenu dans la pulpe de pomme de terre. Le tout accompagnera « Hé, y a Yves qui a ravioli farci avec le reste des rajouté un truc dans un produits. Dans le même temps, son plat alors que Yves Camdeborde (Le Compc’est fini ! » S. Demorand toir du relais) part sur l’idée d’une tarte aux légumes. Dans la pâte, il mêle autant de farine que d’huile d’olive et de parmesan râpé. Après cuisson, il posera dessus des légumes crus et cuits, ainsi que des copeaux de pecorino. De son côté, Sébastien Demorand, le critique culinaire, s’attaque à un grand classique de la cuisine italienne : les gnocchis, à base de pomme de terre réduite en purée, de farine et d’huile d’olive, et cuits dans un bouillon de légumes, avec, par-dessus, une sauce tomate et une crème de fromage. Tandis que les deux cadors de la cuisine, à l’aise, maîtrisent leur sujet, l’ancien critique du Gault & Millau et journaliste du Parisien, lui, reste très concentré. Car, s’il est habitué à cuisiner pour ses amis, il ne s’est jamais retrouvé dans cette situation, contraint par le temps, une heure, pas plus, et face à un jury. Contrairement à ses deux complices. « Chaque jour, ce sont nos clients qui nous jugent, mais aussi les critiques gastronomiques. Alors, après trente ans de métier, on comprend d’autant mieux la pression subie par les candidats sur “MasterChef” », reconnaissent en chœur Frédéric Anton et Yves Camdeborde.

Une semaine avant la finale du show culinaire de TF1, candidats et jurés ont inversé leurs rôles pour « VSD ».

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21/10/10 16:40:24


L’aventure À table

À eux de jouer ! Après quatre-vingts jours de tournage, c’est au tour des pros, Yves Camdeborde, Frédéric Anton et Sébastien Demorand, de plancher sur la boîte mystère et d’être jugés par Cyril, Agathe et Virginie.

L

MASTERCHEF

PAR PHILIPPE BOÉ - PHOTOS : ARNAUD BAUMANN POUR VSD

Le jury mis en boîte

a scène se passe à Rome, au pied du prestigieux Colisée. Les six derniers candidats, en lice lors de l’avant-dernière émission (jeudi 28 octobre), ouvrent une boîte mystère, qui contient les ingrédients d’une pizza. Le challenge : cuisiner la recette de leur choix, sauf une pizza ! Alors, pour savoir ce qu’auraient préparé les membres du jury, Yves Camdeborde, Frédéric Anton et Sébastien Demorand, VSD leur a demandé de prendre exceptionnellement la place des candidats. Et, à l’inverse, à trois d’entre eux, Virginie, Cyril et Agathe, d’endosser le rôle du jury. Rendez-vous est donc pris à Paris. À l’heure dite, les deux chefs et le critique gastronomique découvrent dans la boîte mystère la douzaine d’ingrédients, parmi lesquels du vin rouge et une pomme de terre. Très vite, le chef étoilé Frédéric Anton contourne l’obstacle en faisant réduire vin rouge, oignons et tomates dans une sauce vigneronne, épaissie grâce à l’amidon contenu dans la pulpe de pomme de terre. Le tout accompagnera « Hé, y a Yves qui a ravioli farci avec le reste des rajouté un truc dans un produits. Dans le même temps, son plat alors que Yves Camdeborde (Le Compc’est fini ! » S. Demorand toir du relais) part sur l’idée d’une tarte aux légumes. Dans la pâte, il mêle autant de farine que d’huile d’olive et de parmesan râpé. Après cuisson, il posera dessus des légumes crus et cuits, ainsi que des copeaux de pecorino. De son côté, Sébastien Demorand, le critique culinaire, s’attaque à un grand classique de la cuisine italienne : les gnocchis, à base de pomme de terre réduite en purée, de farine et d’huile d’olive, et cuits dans un bouillon de légumes, avec, par-dessus, une sauce tomate et une crème de fromage. Tandis que les deux cadors de la cuisine, à l’aise, maîtrisent leur sujet, l’ancien critique du Gault & Millau et journaliste du Parisien, lui, reste très concentré. Car, s’il est habitué à cuisiner pour ses amis, il ne s’est jamais retrouvé dans cette situation, contraint par le temps, une heure, pas plus, et face à un jury. Contrairement à ses deux complices. « Chaque jour, ce sont nos clients qui nous jugent, mais aussi les critiques gastronomiques. Alors, après trente ans de métier, on comprend d’autant mieux la pression subie par les candidats sur “MasterChef” », reconnaissent en chœur Frédéric Anton et Yves Camdeborde.

Une semaine avant la finale du show culinaire de TF1, candidats et jurés ont inversé leurs rôles pour « VSD ».

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