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Intelligence artificielle, désormais incontournable dans notre société

L'utilisation de l'intelligence artificielle (IA) se retrouve dans tous les secteurs. Des systèmes de reconnaissance vocale et faciale, des voitures autonomes, des robots, des drones, un thermostat intelligent, des recherches plus rapides pour le diagnostic et le traitement médical, les assistants virtuels Siri ou Alexa d'Apple et Google... ce ne sont là que quelques exemples. La liste s'allonge de plus en plus. L'« IA » ne peut plus être ignorée dans notre société.

Mais il existe aussi des dangers. Il y a la question éthique, les fausses informations possibles. Et qu'en est-il des chatbots ? De plus en plus d'entreprises utilisent ces interlocuteurs virtuels qui répondent de manière autonome aux questions des utilisateurs.

ChatGPT est un chatbot qui génère des textes pour vous en utilisant l'intelligence artificielle. Cet outil est désormais également une application très accessible. Et les textes qu'il produit ressemblent beaucoup à ce qu'un humain aurait pu écrire. Via une fonction de chat, vous donnez facilement et rapidement une instruction à ChatGPT. Vous n'avez donc pas besoin de compétences techniques particulières, ce qui rend l'application très populaire. Cependant, des préoccupations existent dans l'éducation car les élèves utilisent l'outil pour faire leurs devoirs. De plus, les réponses qu'il donne aux questions ne sont pas fiables. ChatGPT ne vérifie pas la véracité des informations et ne donne pas la source. Étant donné que vous pouvez rédiger de nombreux textes rapidement, il peut être utilisé pour créer de fausses informations ou des logiciels nuisibles. Par exemple, à la KULeuven, cette technologie IA est désormais utilisée dans la recherche et la rédaction d'articles, conformément à des lignes directrices strictes et de manière légale.

En juin, le Parlement européen à Strasbourg a adopté une première tentative de réglementation. L'« Artificial Intelligence Act » vise à limiter les risques liés à l'IA tout en stimulant son caractère innovant. Les discussions vont maintenant commencer avec les pays de l'UE au sein du Conseil pour déterminer la forme finale de la loi. Une tâche difficile en perspective.

Le monde juridique s'interroge également sur la déontologie de l'utilisation de l'IA. Eric Lancksweerdt, professeur associé à l'UHasselt et à l'UGent, a abordé ce sujet dans sa chronique pour le Juristenkrant. Nous reproduisons ci-contre une traduction de son article d'opinion.

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