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«7 Fragen an» Manuela Spicher 6 «7 questions à» Manuela Spicher

Interview: Ilario Boldo, Zürich

Wer bist Du?

Mein Name ist Manuela Spicher. Ich bin 48 Jahre alt und arbeite seit 2007 in der Sanitätsnotrufzentrale (SNZ) 144 Freiburg-Jura, zuerst während vier Jahren als Einsatzdisponentin und nun seit zehn Jahren als Leiterin.

Welche Stationen in Deinem Werdegang haben Dich am meisten geprägt?

Die Zusammenarbeit mit Menschen in all meinen Tätigkeiten, welche ich in meiner bisherigen Laufbahn hatte. Es war mir immer ein Anliegen, anderen zu helfen und sie zu unterstützen. Die vielen Aus- oder Weiterbildungen haben dabei eine Rolle gespielt und gezeigt, wie wichtig es ist, nicht stehen zu bleiben.

Existe-t-il une expérience qui a durablement modifié ton travail au service de sauvetage?

Il n’y a pas d’expérience particulière. Compte tenu de l’ensemble du travail dans les milieux du sauvetage et des changements constants, le travail devient un nouveau défi chaque jour. Au cours de ces dernières années, la Centrale d’appels sanitaires urgents 144 a traversé une période importante avec beaucoup de changements et cela signifie qu’il faut encore davantage s’accrocher, que ce soit en ce qui concerne les nouvelles technologies ou sur le plan de la formation et de la formation continue.

Quel est pour toi l'aspect le plus intéressant à travailler dans un service de sauvetage?

La confrontation avec de nouveaux défis et la flexibilité que ce travail exige d’office. On oublie souvent qu’une régulatrice ou un régulateur peut seulement écouter et qu’elle/il s’adapte avec sa voix aux différents appelants, et cela sur le plan linguistique, culturel mais également en fonction du stress engendré par la situation. Ce ne sont que quelques exemples.

Comment t’engages-tu pour le sauvetage?

Je m’engage en tant que responsable CASU 144 Fribourg-Jura ainsi qu’au sein de l’Interassociation de sauvetage (IAS) en tant que membre du groupe technique Centrale d’appels sanitaires urgents, au sein

7 Fragen an …

In der Serie «7 Fragen an …» werden Persönlichkeiten des Schweizer Rettungswesens vorgestellt. Menschen, die man an Anlässen oder Einsätzen immer wieder mal trifft, von denen man liest oder hört – aber eigentlich gar nicht so richtig weiss, was denn diese Frau oder dieser Mann genau macht und was sie/ ihn antreibt, sich über das normale Mass hinaus zu engagieren. Den Personen im Mittelpunkt dieser Serie werden jeweils sieben Standardfragen gestellt, die sie schriftlich beantworten. sol.

7 Fragen an 7 questions à

Manuela Spicher

Gibt es eine Erfahrung, die Deine rettungsdienstliche Tätigkeit nachhaltig verändert hat?

Keine einzelne. Die gesamte Arbeit im Rettungswesen und die ständigen Veränderungen machen die Arbeit jeden Tag zu einer neuen Herausforderung. Der Wandel der letzten Jahre im Bereich der Sanitätsnotrufzentralen 144 war extrem schnell und dies bedeutet, umso mehr am Ball zu bleiben, sei es bei neuen Technologien oder bei den Aus- und Weiterbildungen.

Was ist für Dich das Interessanteste am Rettungsdienst-Job?

Die Konfrontation mit neuen Herausforderungen und die Flexibilität, welche diese Arbeit mit sich bringt. Was oft vergessen geht ist, dass eine Leitstellendisponentin oder ein Leitstellendisponent im Moment des Anrufs nur zu-

Interview: Ilario Boldo, Zurich

Qui es-tu?

Je m’appelle Manuela Spicher et j’ai 48 ans. Depuis 2007, je travaille à la Centrale d’appels sanitaires urgents (CASU) 144 Fribourg-Jura, d’abord pendant deux ans comme régulatrice et maintenant comme responsable depuis dix ans.

Quelles sont les étapes de ta carrière qui t’ont le plus marqué?

La collaboration avec les gens que j’ai pu avoir durant ma carrière jusqu’à présent dans le cadre de toutes mes activités. Il me tenait toujours à cœur d’aider les autres et de les soutenir. Dans ce contexte, les nombreuses formations ou formations continues ont joué un certain rôle et ont démontré à quel point il est important de ne pas s’arrêter.

hören und sich stimmlich an die verschiedenen Anrufer anpassen kann – sei es sprachlich, kulturell oder in Bezug auf die Stresssituation, um nur einige Beispiele zu nennen.

Wie engagierst Du Dich für die Rettungsszene?

Ich engagiere mich als Leiterin SNZ 144 FreiburgJura sowie beim Interverband für Rettungswesen (IVR) als Mitglied der Fachgruppe Sanitätsnotrufzentrale, in der Prüfungskommission, als Expertin an den Prüfungen der Disponentinnen/Disponenten Notrufzentrale und als Expertin für Anerkennungen der Sanitätsnotrufzentralen. Ich durfte mich zudem an der Entwicklung des Berufsbildes Disponent beteiligen und nun eben auch an der entsprechenden Berufsprüfung.

Weshalb machst Du das?

Es ist mir ein Anliegen, dass das Rettungswesen in der Schweiz vorangetrieben wird, und weil es mir Freude bereitet, in einem Projekt wie der Entwicklung des Berufsbildes Disponentin/ Disponent auf einer gesamtschweizerischen Ebene mitzuwirken. Es ist mir wichtig, dass der Beruf des Leitstellendisponenten endlich die Anerkennung erhält, die er verdient. Der Disponent ist nicht einfach nur ein Telefonist, obwohl dies viele meinen. Er muss sich in diversen Sparten gut auskennen, komplexe Situationen bewältigen und alle Rettungskräfte tatkräftig unterstützen. Die Ausbildung und die eidg. Berufsprüfung sind für mich ein wichtiger Meilenstein für die Disponenten und deren Zukunft.

Was könnte zu einer markanten Weiterentwicklung der Rettungsszene beitragen?

Ich bin keine Visionärin, aber das Voranschreiten der Digitalisierung, die Möglichkeiten der Telemedizin und der präklinischen Diagnose werden die Rettungsszene in den kommenden Jahren stark prägen und die präklinische Patientenversorgung bedeutend verbessern. de la commission d’examens comme experte aux examens de régulatrice/ régulateur Centrale d’appels sanitaires urgents et comme experte pour la reconnaissance des Centrales d’appels sanitaires urgents. Par ailleurs, j’ai eu l’occasion de participer au développement du profil professionnel du régulateur et désormais également à l’examen professionnel y relatif.

Pourquoi tout cela?

Je souhaite faire avancer le sauvetage en Suisse et j’ai beaucoup de plaisir à travailler dans le cadre d’un projet tel que le développement du profil professionnel des régulateurs/-trices qui a un impact sur le plan national. À mon avis, il est important que la profession des régulateurs/-trices obtienne enfin la reconnaissance à laquelle elle a droit. Le régulateur ou la régulatrice n’est pas simplement un/-e téléphoniste, même si beaucoup de gens le pensent. Il ou elle doit avoir des connaissances solides dans différents domaines, savoir gérer des situation complexes et soutenir efficacement toutes les équipes de sauvetage. Pour moi, la formation et l’examen professionnel fédéral est une autre étape importante pour les régulateurs et leur avenir.

Der Autor

Das Interview wurde von Ilario Boldo geführt. Boldo arbeitet an der Höheren Fachschule für Rettungsberufe von Schutz & Rettung Zürich und ist Mitglied der Redaktionskommission des «star of life».

L’auteur

L’interview était menée par Ilario Boldo. Boldo travaille à l’École supérieure pour les professions du sauvetage de Schutz & Rettung Zurich et il est membre de la commission de rédaction du «star of life».

Qu’est-ce qui pourrait contribuer à une évolution importante des futurs milieux du sauvetage?

Je ne suis pas vraiment visionnaire, mais l’avancement de la numérisation, les possibilités de la télémédecine et du diagnostic préclinique marqueront fortement les milieux du sauvetage ces prochaines années et amélioreront considérablement la prise en charge préhospitalière des patients.

7 questions à …

Dans le cadre de la série «7 questions à …», des personnalités du sauvetage suisse sont présentées. Il s’agit de personnes que l’on rencontre régulièrement dans le cadre de manifestations ou d’interventions, de personnes dont on entend parler mais dont on ignore ce qu’elles font exactement et ce qui les incite à s’engager au-delà de la normale. Les personnes qui sont au centre de cette série répondent chacune par écrit à sept questions standard. sol.

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