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«7 Fragen an» Marco Harder 18 «7 questions à» Marco Harder
Interview: Ilario Boldo, Zürich
Wer bist Du?
Mein Name ist Marco Harder und ich bin 41 Jahre alt. 2001 hatte ich die Chance, als Transporthelfer beim Rettungsdienst Berner Oberland in Gesigen meinen rettungsdienstlichen Werdegang zu starten. Nach der Ausbildung zum Rettungssanitäter wechselte ich 2006 in die Sanitätsnotrufzentrale (SNZ)144 Bern. Die Faszination der Disposition zog mich dabei sehr schnell in ihren Bann. Mittlerweile verantworte ich bei Schutz und Rettung Bern die Sektion «Support Notrufzentralen 118/144» und die ICT des Gesamtbetriebes. Ich wohne in der Berner Agglomeration, bin verheiratet, Vater zweier Kinder (16 und 11 Jahre alt), Mieter und Hundebesitzer. sais déjà beaucoup de temps à la base d’intervention du BOHAG, ou de la Rega à Gsteigwiler, et dans la halle des ambulances à Interlaken. Ceci, tout comme l’engagement au sein des services de sauvetage de mon père et de mon grand-père, m’ont beaucoup marqué. Il ne se passe cependant pas un jour sans que je n’emmagasine de nouvelles expériences et de nouvelles impressions. C’est probablement ça qui me stimule le plus dans ma vie de tous les jours.
Y a-t-il une expérience qui a profondément modifié tes activités dans le sauvetage?
Le contact avec les personnes dans les moments de crise, de peur et parfois aussi de deuil n’ont pas modifié mes activités de sauvetage. Cela a cependant beaucoup modifié le regard que je porte sur la vie. Si je ne me fais pas beaucoup de soucis pour l’avenir, je le dois probablement à toutes mes expériences. Je suis reconnaissant envers ma femme, mes enfants et mes proches.
7 Fragen an …
In der Serie «7 Fragen an …» werden Persönlichkeiten des Schweizer Rettungswesens vorgestellt. Menschen, die man an Anlässen oder Einsätzen immer wieder mal trifft, von denen man liest oder hört – aber eigentlich gar nicht so richtig weiss, was denn diese Frau oder dieser Mann genau macht und was sie/ ihn antreibt, sich über das normale Mass hinaus zu engagieren. Den Personen im Mittelpunkt dieser Serie werden jeweils sieben Standardfragen gestellt, die sie schriftlich beantworten. sol.
7 Fragen an 7 questions à
Marco Harder
Welche Stationen in Deinem Werdegang haben Dich am meisten geprägt?
Ich verbrachte bereits im frühen Kindesalter viel Zeit auf der Einsatzbasis der BOHAG beziehungsweise Rega in Gsteigwiler und in der Ambulanzhalle in Interlaken. Dies und das rettungsdienstliche Engagement meines Vaters und meines Grossvaters haben mich stark geprägt. Es vergeht aber kein Tag, ohne dass ich nicht neue Erfahrungen und neue Eindrücke sammle. Das ist wahrscheinlich das, was mich in meinem Leben am meisten anspornt.
Gibt es eine Erfahrung, die Deine rettungsdienstliche Tätigkeit nachhaltig verändert hat?
Der Kontakt zu Menschen in Momenten der Krise, der Angst und manchmal auch der Trauer veränderte meine rettungsdienstliche Tätigkeit nicht. Sie veränderte aber sehr wohl meine Sicht auf das Leben. Vermutlich mache ich mir wegen all meiner Erfah-
Interview: Ilario Boldo, Zurich
Qui es-tu?
Je m’appelle Marco Harder et j’ai 41 ans. En 2001, j’ai eu la chance de débuter ma carrière dans le sauvetage en tant qu’aide au transport au sein du service de sauvetage de l’Oberland bernois à Gesigen. Après ma formation pour devenir ambulancier, j’ai changé d’affectation en 2006 pour la Centrale d’appel d’urgence sanitaire (Sanitätsnotrufzentrale SNZ) 144 à Berne. La fascination pour le sauvetage m’a rapidement attrapé et ne m’a plus lâché. Entretemps, je suis devenu responsable pour la section «Support Notrufzentralen 118/144» et pour l’ICT de toute la zone auprès de Schutz & Rettung Bern. J’habite dans l’agglomération bernoise, je suis marié et père de deux enfants (16 et 11 ans), locataire et j’ai un chien.
Quelles étapes t’ont le plus marqué pendant ta carrière?
Quand j’étais enfant, je pas-
Qu’est-ce qui est pour toi le plus intéressant dans le travail au sein des services de sauvetage?
Tout d’abord, l’opportunité d’aider, et cela surtout dans une situation où mon vis-àvis affronte probablement le moment le plus difficile de sa vie. Mais certainement aussi la diversité, puisqu’aucun jour ne ressemble à un autre.
Quels sont tes engagements pour la scène du sauvetage?
Je soutiens la formation du profil de la profession «opérateur de centrale d’appel d’urgence», actuellement en
rungen nicht zu viel Sorgen über die Zukunft. Ich bin dankbar für meine Frau, meine Kinder und mein nahes Umfeld.
Was ist für Dich das Interessanteste am Rettungsdienst-Job?
In erster Linie die Chance zu helfen und das zu einem Zeitpunkt, wo mein Gegenüber vielleicht den schwierigsten Moment in seinem Leben erlebt. Sicherlich aber auch die Abwechslung, denn kein Tag ist wie der andere.
Wie engagierst Du Dich für die Rettungsszene?
Ich unterstütze die Ausbildung des Berufsbildes «Disponent Notrufzentrale», aktuell als Mitglied der Prüfungskommission der Verbandsprüfung des IVR. Künftig als Dozent und Prüfungskommissionsmitglied des Lehrganges «Disponent Notrufzentrale» an der Höheren Fachschule für Rettungsberufe in Zürich. Viel mehr persönliches Engagement leiste ich aber im Bereich der Ersten Hilfe. Ich hatte die Chance das First Responder-Konzept und die technische Alarmierungslösung der First Responder im Kanton Bern persönlich zu begleiten und aufzubauen.
Weshalb machst Du das?
Meine Überzeugung ist, dass es im Falle von Notfällen keine Kantonsgrenzen geben darf. Das motiviert mich täglich. Aktuell darf ich den Verein «firstresponder. be» als Vizepräsident begleiten und erlebe täglich, wie viele Menschen sich bei Notfallsituationen freiwillig um ihr Umfeld kümmern. Gerade im Falle eines HerzKreislauf-Stillstandes ist Erste Hilfe das wichtigste Element der Rettung. Ohne Ersthelferinnen und -helfer ist auch der Rettungsdienst leider sehr oft chancenlos.
Was könnte zu einer markanten Weiterentwicklung der Rettungsszene beitragen?
Wenn wir weniger kantonale oder gar regionale Insellösungen konstruieren und mehr auf nationaler Ebene zusammenarbeiten. Sicherlich werden technologische Lösungen die Rettungsszene weiter digitalisieren und die nötige Zusammenarbeit, so hoffe ich, vereinfachen. Ob zu Wasser, zu Land oder in der Luft: Die Rettungsszene in der Schweiz verfügt über Toporganisationen mit hochmotivierten Menschen. Ich freue mich auf viele weitere Herausforderungen und lasse mich von möglichen Weiterentwicklungen überraschen. tant que membre de la commission des examens du certificat de l’organisation IAS. Et à l’avenir en tant que professeur et membre de la commission des examens des cours «opérateur de centrale d’appel d’urgence» à la Haute école pour les métiers du sauvetage à Zurich. Mais c’est dans le domaine des premiers soins que je me suis le plus engagé à titre personnel. J’ai eu la chance d’accompagner personnellement et de mettre sur pied le concept de premier répondant ou first responder et la signalisation d’alarme technique des first responders dans le canton de Berne.
Pourquoi fais-tu cela?
Je suis persuadé que, dans le cas d’une urgence, il ne doit y avoir aucune frontière cantonale. Cela me motive quotidiennement. Actuellement, j’ai la chance d’accompagner l’association «firstresponder.be» en tant que Vice-président et remarque quotidiennement combien de personnes s’occupent volontairement de leur entourage dans des situations d’urgence. Par exemple, dans le cas d’un arrêt cardiocirculatoire, les premiers soins sont l’élément le plus important du sauvetage. Sans premières répondantes et premiers répondants capables de donner les premiers soins, le service de sauvetage n’a malheureusement souvent aucune chance.
Qu’est-ce qui pourrait représenter un développement marquant sur la scène du sauvetage?
Lorsque nous façonnerons moins de solutions cantonales ou même régionales isolées, et collaborerons d’avantage au niveau national. Des solutions technologiques vont certainement numériser d’avantage la scène du sauvetage et simplifier la collaboration nécessaire, du moins je l’espère. Que ça soit sur l’eau, sur terre ou dans les airs: la scène du sauvetage suisse dispose d’organisations de pointe avec des personnes très motivées. Je me réjouis des nombreux défis à venir et me laisse surprendre par les potentiels futurs développements.
Der Autor
Das Interview wurde von Ilario Boldo geführt. Boldo arbeitet an der Höheren Fachschule für Rettungsberufe von Schutz & Rettung Zürich und ist Mitglied der Redaktionskommission des «star of life».
L’auteur
L’interview était menée par Ilario Boldo. Boldo travaille à l’École supérieure pour les professions du sauvetage de Schutz & Rettung Zurich et il est membre de la commission de rédaction du «star of life».
7 questions à …
Dans le cadre de la série «7 questions à …», des personnalités du sauvetage suisse sont présentées. Il s’agit de personnes que l’on rencontre régulièrement dans le cadre de manifestations ou d’interventions, de personnes dont on entend parler mais dont on ignore ce qu’elles font exactement et ce qui les incite à s’engager au-delà de la normale. Les personnes qui sont au centre de cette série répondent chacune par écrit à sept questions standard. sol.