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«7 Fragen an» Franco Ghiggia 12 «7 questions à» Franco Ghiggia

Interview: Ilario Boldo, Zürich

Wer bist Du?

Mein Name ist Franco Ghiggia und ich bin Jahrgang 1970. Ich bin in Giornico in der Leventina aufgewachsen, später zogen wir dann nach Caslano. Nach der obligatorischen Schulbildung studierte ich Sprachen und Wirtschaft in Zug und Altdorf. Schon immer interessierte ich mich sehr für die Arbeit der Rettungsdienste – als ich dann endlich alt genug war, begann ich als ehrenamtlicher Rettungssanitäter in Biasca. Im Militärdienst brachte ich es bis zum Offizier der Rettungstruppen und absolvierte dann die Rettungssanitäter-Schule im Tessin. Mehrere Jahre lang arbeitete ich als Rettungssanitäter in Lugano – dort entwickelte ich mich weiter bis zu meiner aktuellen Tätigkeit als Koordinator der Abteilung Ausserordentliche Ereignisse für den kantonalen Verband der Tessiner Rettungsdienste. Ich bin mit einer Berufsretterin verheiratet und wir haben zwei jugendliche Töchter. de ma «carrière» d’innombrables moments qui ont laissé une trace. J'ai participé à environ 9000 interventions de tous types, j'ai reçu et donné diverses formations et stages de perfectionnement, et surtout j'ai été confronté à toutes sortes d’organisations et d’opérations pour la gestion des événements extraordinaires.

Y a-t-il une expérience qui a profondément modifié tes activités dans le sauvetage?

Il y a environ huit ans, j‘ai vécu une période très intense qui m'a amené à devoir choisir entre la poursuite de mon travail pratique d'ambulancier et le passage à des tâches purement organisationnelles. Le travail en équipes de 24 heures, la coordination cantonale du Dispositif d'incidents majeurs, un master en cours, une vie privée à ne pas trop négliger et bien d'autres choses ont fait qu’il m’était difficile de tout gérer en parallèle. En peu de temps, je me suis donc retrouvé dans une nouvelle «dimension» et j’ai renoncé à ce que je faisais depuis plusieurs années pour faire place au reste. Dans tous les cas, je suis heureux que mes activités actuelles me permettent de travailler en étroite collaboration avec des collègues opérationnels.

7 Fragen an …

In der Serie «7 Fragen an …» werden Persönlichkeiten des Schweizer Rettungswesens vorgestellt. Menschen, die man an Anlässen oder Einsätzen immer wieder mal trifft, von denen man liest oder hört – aber eigentlich gar nicht so richtig weiss, was denn diese Frau oder dieser Mann genau macht und was sie/ ihn antreibt, sich über das normale Mass hinaus zu engagieren. Den Personen im Mittelpunkt dieser Serie werden jeweils sieben Standardfragen gestellt, die sie schriftlich beantworten. sol.

7 Fragen an 7 questions à

Franco Ghiggia

Welche Stationen in Deinem Werdegang haben Dich am meisten geprägt?

In meiner bisherigen Laufbahn gab es unzählige Momente, die ihre Spuren hinterlassen haben. Ich war an etwa 9000 Einsätzen unterschiedlichster Art beteiligt, habe verschiedenste Weiterbildungen und Schulungen absolviert und gegeben und konnte mich insbesondere mit den organisatorischen und operativen Herausforderungen der Bewältigung ausserordentlicher Ereignisse auseinandersetzen.

Gibt es eine Erfahrung, die Deine rettungsdienstliche Tätigkeit nachhaltig verändert hat?

Vor etwa acht Jahren machte ich eine intensive Zeit durch, in der ich mich entscheiden musste, ob ich die praktische Arbeit im Rettungsdienst fortführen oder zu einer rein organisatorischen Tätigkeit wechseln wollte. 24-StundenSchichten, die kantonale Koordination der Abteilung Schwere Unfälle, ein laufendes Masterstudium und nicht zuletzt das Privatleben, das ich nicht weiter vernachlässigen wollten, liessen mir keine andere Wahl. In kürzes-

Interview: Ilario Boldo, Zurich

Qui es-tu?

Je m’appelle Franco Ghiggia, je suis né en 1970 et j’ai grandi à Giornico en Leventine. Avec ma famille je réside à Caslano. Après la scolarité obligatoire, j'ai poursuivi des études de langues et de commerce à Zoug et Altdorf. Étant passionné depuis toujours par les activités liées à l’organisation des secours, dès que j'en ai eu la possibilité j'ai débuté comme secouriste ambulancier bénévole à Biasca. J'ai fait mon service militaire et ai été promu au grade d'officier des troupes de secours, puis j'ai suivi l'école de secouristes professionnels au Tessin. Pendant plusieurs années, j'ai exercé la profession d'ambulancier à Lugano, avant de passer progressivement à mon activité principale actuelle de Coordinateur de l'Unité Événements extraordinaires de la Fédération cantonale tessinoise des services d'ambulance. Je suis marié… avec une ambulancière et nous avons ensemble deux filles adolescentes.

Quelles étapes t’ont le plus marqué pendant ta carrière?

Bien sûr, j’ai vécu au cours

Qu’est-ce qui est pour toi le plus intéressant dans le travail au sein des services de sauvetage?

Je suis constamment confronté à un travail très diversifié mais fondamentalement caractérisé par un seul objectif, qui me permet de vivre des expériences incroyables, pour le meilleur et pour le pire. Il est très enrichissant de connaitre et travailler avec différentes per-

ter Zeit fand ich mich in einer neuen Situation wieder – das, was viele Jahre lang meine Arbeit ausgemacht hatte, liess ich hinter mir, um Raum für Neues zu schaffen. Es freut mich sehr, dass ich bei meiner aktuellen Tätigkeit weiterhin im engen Kontakt zu den Einsatzkräften stehe.

Was ist für Dich das Interessanteste am Rettungsdienst-Job?

Es ist vor allem die vielseitige Arbeit, die mich fasziniert – im Rettungsdienst erlebt man im guten wie im schlechten Sinne Unglaubliches, während man auf ein gemeinsames Ziel hinarbeitet. Bereichernd ist zudem die Möglichkeit, verschiedene Menschen kennenzulernen, sich bewusst zu werden, dass der Tag «nur» 24 Stunden hat und wie wichtig es ist, dran zu bleiben und nicht aufzugeben.

Wie engagierst Du Dich für die Rettungsszene?

Die Hauptaufgabe meiner Dienststelle besteht darin, alle organisatorischen Vorkehrungen und die Koordination im Falle eines ausserordentlichen Ereignisses sicherzustellen, damit die Verunglückten bestmöglich versorgt werden und die Krisensituation überstehen. Da es sich bei den Ereignissen um keine alltäglichen Vorfälle handelt, ist es wichtig, einen guten Gesamtüberblick und hohe Bereitschaftsstandards sicherzustellen. Von Beginn der Pandemie an habe ich mich zudem mit organisatorischen Aspekten durch neue Anforderungen befasst, die den Rettungsdienst im Tessin betreffen. So arbeite ich an verschiedenen Mandaten im Zusammenhang mit Covid19 mit, beispielsweise an der Koordination des Gesundheitspersonals in den kantonalen Impfzentren.

Weshalb machst Du das?

Meiner Arbeit bin ich immer mit viel Leidenschaft nachgegangen. Ich kann mir nur schwer vorstellen, in einem anderen Bereich ausserhalb des Rettungsdienstes zu arbeiten, der mit Leben und Sterben nichts zu tun hat.

Was könnte zu einer markanten Weiterentwicklung der Rettungsszene beitragen?

Vor dem Hintergrund unserer schnelllebigen Zeit denke ich an drei Aspekte, die für die nächsten Jahre wichtig sind und mir leichte Sorgen bereiten. Zunächst ist da der schnelle technologische Fortschritt, von dem ich persönlich kein grosser Fan bin – es ist aber unumgänglich, hier am Ball zu bleiben. Zweitens haben unsere Kräfte ständig und immer häufiger aufreibende und belastende Einsätze aufgrund von Intoxikationen und «sozialen» Notfällen, bei denen es mitunter zu aggressivem Verhalten kommt. Und schliesslich müssen mittelfristig übergreifende Lösungen für die Ausbildung und Arbeit von Rettungskräften und Pflegenden gefunden werden, da die Pflege grössere Entwicklungs- und Veränderungsmöglichkeiten bietet. sonnes, de devoir se résigner à des journées de «seulement» 24 heures et d’avoir conscience de l'importance de persévérer et de ne pas jeter l’éponge.

Quels sont tes engagements pour la scène du sauvetage?

Le service dont j’ai la responsabilité a pour mission principale de créer, en cas d'événement extraordinaire, toutes les conditions d'organisation et de coordination nécessaires afin que les patients puissent recevoir les meilleurs soins et survivre dans les meilleures conditions possibles en cas de situations critiques. Ces cas ne font pas partie du quotidien, si bien que je trouve important de garder une bonne vue d'ensemble et de préserver des normes élevées en matière de réactivité. Depuis le début de la pandémie, je me suis aussi fortement impliqué dans l'organisation des nouveaux besoins du service ambulancier tessinois et je collabore pour mener à bien les différents mandats reçus en lien avec le Covid-19, notamment la coordination du personnel de santé dans les centres de vaccination cantonaux.

Pourquoi fais-tu cela?

Je suis toujours passionné par mon travail et tout ce qui l'entoure. Je me verrais mal dans un autre contexte professionnel qui ne serait pas en lien avec le sauvetage, la vie, et même la mort des personnes.

Qu’est-ce qui pourrait représenter un développement marquant sur la scène du sauvetage?

Partant du constat que le temps passe vite, il y a trois aspects qui, à mon avis, caractériseront les prochaines années et m'inquiètent un peu. La technologie progresse à pas de géant, je n'en suis pas très friand mais je me rends compte qu'il est impératif de toujours rester à jour. Les ambulanciers effectuent sans cesse et de plus en plus souvent des interventions fatigantes et peu enthousiasmantes liées à des intoxications et des cas «sociaux» en tous genres, devant parfois supporter des attitudes agressives. À moyen terme, il faut envisager des solutions plus transversales entre la formation/ fonction d'ambulancier et la fonction d'infirmier, avec davantage de possibilités d’évolution et d'adaptation personnelle.

Der Autor

Das Interview wurde von Ilario Boldo geführt. Boldo arbeitet an der Höheren Fachschule für Rettungsberufe von Schutz & Rettung Zürich und ist Mitglied der Redaktionskommission des «star of life».

L’auteur

L’interview était menée par Ilario Boldo. Boldo travaille à l’École supérieure pour les professions du sauvetage de Schutz & Rettung Zurich et il est membre de la commission de rédaction du «star of life».

7 questions à …

Dans le cadre de la série «7 questions à …», des personnalités du sauvetage suisse sont présentées. Il s’agit de personnes que l’on rencontre régulièrement dans le cadre de manifestations ou d’interventions, de personnes dont on entend parler mais dont on ignore ce qu’elles font exactement et ce qui les incite à s’engager au-delà de la normale. Les personnes qui sont au centre de cette série répondent chacune par écrit à sept questions standard. sol.

Kommunikation – so richtig umfassend

Schlicht «RettungsdienstPraxisbuch Kommunikation» heisst eine Neuerscheinung des deutschen Fachverlags Stumpf + Kossendey: ein Name, der im Gegensatz zu vielversprechend betitelten und dann doch nicht so gehaltvollen Werken anderer Herkunft voll zutrifft. Denn um nicht mehr und weniger als die Praxis, wie man denn im Rettungsdienst kommunizieren sollte, geht es in dem Werk.

Das Thema wird so umfassend abgehandelt, wie man es kaum je gesehen hat. Nach einer angenehm kurzen und verständlichen allgemeinen Einführung wird der Umgang mit fast alle Dialoggruppen, mit denen man es im Rettungsdienst zu tun hat, beleuchtet. Vor allem auch mit besonderen «Kunden», etwa dem Alkoholisierten, Kindern, Schaulustigen. Das Buch ist mit über 300 Seiten ein Schwergewicht und mag manche abschrecken, die vielleicht lieber ein handliches AlgorithmenBändchen hätten. Das Thema Kommunikation, das in der Arbeit eine absolut zentrale Rolle spielt, wird hier jedoch dermassen gut und eingängig abgehandelt, dass man die Publikation immer wieder zur Hand nimmt. Auch, weil man problemlos schnell nur punktuell nachlesen kann, was einen interessiert und, um vom Inhalt zu profitieren, nicht schön der Reihe nach das gesamte Buch von vorne nach hinten durcharbeiten muss. eh.

Medien

Rettungsdienst-Praxisbuch Kommunikation. Verstehen und verständigen. Herausgegeben von Alexander Nikendei. Verlag Stumpf + Kossendey, D-Edewecht. 312 Seiten, 35 Euro. ISBN 978-3-96461-052-2.

Damit Lebensretter:innen hochwertige Notfallversorgung leisten können.

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Randbemerkung

«unbewusstlos»

Ein ganz neuer Begriff für Menschen, die nicht bewusstlos sind. Verwendet wird dieser Ausdruck vom Touring-Club der Schweiz (TCS) in seinen Erste-Hilfe-Tipps auf der Website. Würde man diese Sprachlogik übernehmen, muss man dann künftig beispielsweise Patientinnen, die nicht in Erwartung sind, als «unschwanger» bezeichnen?

Und gleich noch ein neuer Begriff: wenn Einsatzkräfte helfen, dann sind sie – eigentlich logisch – doch

«Hilfskräfte»

«20 Minuten» online hat sich bei der Berichterstattung im Zusammenhang mit einem Grosseinsatz verschiedener Blaulichtorganisationen einmal mehr zielsicher in der Wortwahl vergriffen. Oder gilt neu: dipl. RS HF, NA SGNOR, Polizist, Berufsfeuerwehrmann = Hilfskräfte?

«notmedizinisch versorgt»

Nein, das ist kein neuer Fachausdruck aus der Katastrophen- oder Kriegsmedizin, sondern eine von der deutschen Zeitung «Rheinische Post» erfundene Abkürzung des Begriffs «notfallmedizinisch».

«Z’Oberlunkofen chunnt jedi Hilf z’spat, au wänn de Heli vor Ort gsi isch.»

Wenn die, die mit dem Heli kommen, nicht einmal mehr helfen konnten, dann gab es eh keine Chance, zu überleben … Auch im Jahr 2022 hält sich hartnäckig das Vorurteil, dass bei den allerschlimmsten Fällen nur die Luftrettung wirklich Erfolg haben kann, wie ein Bericht des Regionalsenders Tele M 1 zu einem tödlichen Zweiradunfall zeigt.

«Die sofort ausgerückten Ersthelfer konnten nur noch den Tod des 62 Jahre alten Mannes feststellen.»

Nun, hoffen wir mal, dass es in Realität nicht die «Ersthelfer» waren, die da schnell eine verbindliche Todesfeststellung vornahmen, sondern der tatsächlich auch zu dem Unfall ausgerückte Notarzt … – Eine von der Terminologie doch nicht ganz so zutreffende Formulierung aus einer Medienmitteilung der Kantonspolizei Zürich.

«… ging die Frau ins Wasser, um sich an die kalten Temperaturen des Flusses zu gewöhnen. Dabei brach sie kurze Zeit später zusammen. CampLeiter O’Neill half ihr aus dem Wasser und führte sofort Wiederbelebungsmassnahmen in Form einer Herz LungenWiederbelebung durch.»

Also: Die Frau wurde im Wasser reanimationspflichtig, lief aber mit gütiger Hilfe des Camp-Leiters noch selbst aus dem Fluss, legte sich ans Ufer und liess sich dann wiederbeleben? – Schilderung einer Rettung frisch ab Schrottpresse, äh Druckpresse, von «20 Minuten».

«20 Minuten» imponiert aber nicht nur mit Erzählungen, sondern auch mit Fachbegriffen. So werden die Arzneien, die Menschen mit psychischen Problemen helfen, bezeichnet als

psychiatrische Medikamente.

Bleiben wir noch rasch bei den Medikamenten. Die haben ja oft sehr spezielle Namen wie zum Beispiel das vom «Tages-Anzeiger» in einem Text erwähnte Mittel, das eine Naturheilerin in Kalifornien zur Covid-Bekämpfung abgab:

«homöoprophylaktische ImmunisierungsPillen»

«Bilder, die Wladimir Putin oberkörperfrei beim Angeln in Sibirien zeigen»

«Oberkörperfrei»? Das wäre dann wohl eine der massivsten, in der Notfallmedizin immer wieder zitierten «nicht mit dem Leben zu vereinbarenden Verletzungen», oder? – Danke an die «Südostschweiz» für die Präsentation dieser anatomischen Exklusivität. eh.

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