le magazine d’informations de la ville
mars 2012
N°19
Classes de neige
Ambiance studieuse et bonne humeur dans un cadre magnifique
page 5
Service public
Un guichet unique pour vous simplifier la vie
pages 6-7
Sport
L’églantine handball cultive l’esprit d’équipe
page 15
Le banquet des anciens : un moment convivial pour une ville solidaire Solidaire, Vierzon a voté un budget 2012 sous le signe du maintien de la qualité du service public. Malgré la crise et l’austérité ambiante, l’ambition de la municipalité reste de faciliter le quotidien des Vierzonnais et de préparer l’avenir. page 10
Les petits Vierzonnais à la fête pour le carnaval
Entre les maracas et les costumes colorés, l’ambiance était festive parmi les bouts de choux du service multiaccueil du Clos-du-Roy ce 21 février. Carnaval oblige, les enfants ont défilé dans le quartier sous un beau soleil d’hiver. Au programme : saluer les résidants de la maison de l’oasis et de la maison de retraite Ambroise-Croizat.
Retour sur l’actualité de la ville
p. 4
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• À la rencontre des jeunes élus
p. 10
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•U n budget solidaire pour 2012
• Quand l’école se fait la belle
•L e point
sur les travaux p. 17 •É lections 2012 : mode d’emploi p. 18
• Le nouveau préfet à Vierzon
Culture et sports
p. 14 Les rendez-vous de la ville
p. 6
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• D emandes multiples, guichet unique • L a guerre d’Algérie, 50 ans après
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•L e handball joue collectif
• I nterview de Frédéric Couturier :
« Une politique culturelle de qualité, exigeante et ouverte. »
Expression des groupes politiques p. 19
•L e nouveau visage d’Henri-Sellier
p. 16
•S teven Palette en pole position
à Vierzon est une publication de la Ville de Vierzon • Place de l’Hôtel-de-Ville. 18100 Vierzon • Tél. : 02 48 52 65 00 • www.ville-vierzon.fr • Directeur de la publication : Nicolas Sansu, maire de Vierzon • Directrice de la rédaction : Annie Fadeau, directrice de la communication • Conception maquette : Anatome • Rédaction et réalisation : Anatome • Photos : Ville de Vierzon – Philippe Bouchut. DR • Impression : Imprimerie Rapide. 6 bis, passage Lévêque. 18 100 Vierzon • Tirage : 15 000 exemplaires • Diffusion : Mediapost • ISSN : en cours
Questions
au maire de Vierzon
Le budget 2012 a été voté. En quoi son élaboration a-t-elle été difficile ? La difficulté réside dans le fait que nous avons exactement les mêmes recettes en 2012 qu’en 2011. Ce que nous gagnons en base fiscale, grâce aux nouvelles constructions et à l’arrivée de nouveaux habitants, nous le perdons en fait en dotations de l’État. Nous avons donc les mêmes recettes pour des dépenses qui augmentent : le coût de l’énergie pèse, par exemple, sur le budget des collectivités comme sur celui des ménages. Comment, dans ces conditions, trouver les marges de manœuvre nécessaires à l’action publique ? Nous avons eu la bonne idée de « remunicipaliser » la restauration, l’éclairage public et la distribution de l’eau et, par une nouvelle organisation et des efforts au quotidien, les services municipaux ont réalisé d’importantes économies de gestion. Cela nous a donné quelques moyens appréciables qui nous ont permis de préserver la capacité de la Ville à réaliser des actions fortes en faveur de la population, qu’il s’agisse de l’aide aux associations, des transports urbains ou, bien sûr, des actions du CCAS. Et cela, sans augmenter les impôts… À partir du moment où on peut s’en passer, il paraît évident de ne pas augmenter les impôts locaux, qui sont très injustes car ils touchent d’abord les petits retraités et les familles modestes. À Vierzon, 70 % des habitants sont de petits propriétaires, il était difficile d’envisager, dans la situation actuelle, de les pénaliser davantage. J’espère que l’architecture fiscale sera prochainement modifiée et qu’elle prendra mieux en compte la capacité de chaque contribuable à participer aux efforts communs. Le budget que nous avons construit permet de gérer le quotidien mais aussi d’anticiper l’avenir avec d’importants investissements. Quels sont les plus emblématiques ? Même si c’est compliqué, nous avons réussi à maintenir l’investissement à un haut niveau, avec deux très gros projets que nous lançons cette année : le relogement du conservatoire et la modernisation de la maison de retraite Ambroise-Croizat. Ces deux investissements vont marquer ce mandat et apporter des atouts supplémentaires à notre ville. Les travaux en centre-ville vont maintenant se poursuivre par le réaménagement de la place Vaillant-Couturier, qui compte tant dans le cœur des Vierzonnais. Malgré les difficultés, la municipalité reconduit-elle son engagement en faveur de la culture et des sports ? On pourrait, en ces temps de disette, se replier sur soi, mais nous voulons, au contraire, que Vierzon vive un nouveau printemps culturel, sportif et festif : après le passage de Paris-Nice, la 2e Biennale du cirque va ainsi animer la vie de notre cité dans les prochaines semaines, de même que le 1er Salon du train et du modélisme qui constitue une fierté pour une ville cheminote comme la nôtre. Malgré les difficultés, nous continuons de privilégier l’ouverture et le dynamisme de notre ville, y compris en matière de sport et de culture, pour la sortir de l’ornière et lui donner le bel avenir qu’elle mérite. Et je suis persuadé que nous y parviendrons. Propos recueillis par Isabelle Friedmann
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deux questions
à Karine Chêne,
adjointe au maire chargée de la vie associative et citoyenne
La démocratie locale n’est pas un vain mot Après deux ans d’existence, quel bilan tirez-vous des conseils de quartier ?
Ils ont pris petit à petit leur vitesse de croisière. Les habitants, visiblement, n’avaient guère l’habitude d’être écoutés, mais ils ont vite découvert qu’il s’agissait réellement de prendre leurs suggestions en compte. Bien sûr, les premières demandes ont surtout été centrées sur le mauvais état général des chaussées et des trottoirs. Et c’est bien normal. Quand, en sortant de chez soi, on manque de trébucher, on a envie que le trou qui est là, à nos pieds, soit rebouché le plus vite possible. Les citoyens qui ont participé aux conseils de quartier ont compris assez rapidement comment les services municipaux fonctionnaient, qu’il y avait forcément des priorités, des questions budgétaires qui se posaient, des demandes auxquelles il n’était pas possible de répondre sur-le-champ. Et du côté de la mairie et des élus, nous avons concrètement touché du doigt l’efficacité de la concertation : ce sont les utilisateurs qui savent le mieux ce qui est utile pour eux. Je pense par exemple au terrain de boules à Chaillot, ou encore à l’aménagement de l’espace pour accueillir les campingcars. Cette meilleure compréhension entre les habitants, les élus
et les services, tient aussi à ce que des efforts ont été faits de part et d’autre. Et que nous avons avancé et trouvé des solutions, ensemble. Donc, pas d’ombre au tableau ?
Il serait souhaitable que les conseils de quartier ne se contentent pas d’aborder des problèmes de voirie et de signalisation routière mais qu’ils élargissent leurs demandes et leurs propositions à la vie citoyenne. Ce qui a commencé d’ailleurs avec le concours-photos, imaginé par le conseil de quartier du centre-ville, avec la remise en état des chemins de randonnées et l’amélioration du parcours touristique historique à travers la ville qui sont actuellement en chantier. Mais surtout, pour que les Vierzonnais soient vraiment associés à la vie de la cité, il est important de mieux informer, communiquer, expliquer. Et pour cela, nous avons souhaité que le plus grand nombre possible de citoyens participe aux conseils de quartier. Les conseils de quartier viennent d’être renouvelés et leurs nouveaux présidents vont s’atteler sérieusement à la tâche dans les prochaines semaines en réunissant leurs commissions. Propos recueillis par Florence Haguenauer
Les enfants, des élus très actifs Les petits élus du Conseil municipal d’enfants fourmillent d’idées et de propositions, et, s’il le faut, savent insister pour que leurs projets aboutissent. En janvier, l’une de leurs initiatives a connu un franc succès. Il s’agissait d’une rencontre intergénérationnelle bâtie autour du thème « jeux d’antan et jeux de maintenant ». Les jeunes comme les aînés ont apprécié cet après-midi d’échanges ludiques. Parmi les idées qui vont être développées en 2012 : une récolte (de grande ampleur) de bouchons de bouteilles en plastique. Recyclés, ils peuvent rapporter gros. L’argent récolté sera reversé à des associations pour acheter des fauteuils pour personnes handicapées ; une brocante au profit des Restos du cœur ; la participation à l’opération nationale Nettoyons la nature en septembre prochain.
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Hommage à François Faucon, l’amoureux du canal
[classes de neige]
Quand l’école se fait la belle 98 élèves, de cinq écoles vierzonnaises, sont partis en classe de neige cet hiver. Découvertes assurées.
Montant total des séjours :
Le 17 février, un an après sa disparition, était inaugurée une plaque commémorative en l’honneur de François Faucon, à l’écluse du Quai du Bassin. Le créateur de l’Association pour la réouverture du canal du Berry (Arecabe) a été salué par Nicolas Sansu pour son amour pour cet endroit de Vierzon et son combat pour refaire passer l’eau dans la ville.
Vite dit Une fête foraine à demi couverte
D’ordinaire implantée place du Cirque National Amédée, la traditionnelle fête foraine organisée tous les ans pendant les vacances d’hiver a été installée, cette année, du 3 au 11 mars, au Parc des Expositions. Avantage certain : auto-tamponneuses, petits manèges, stands de jeux, restauration étaient dans un espace couvert, sur les 3 600 m² du hall des expositions. Reste que les amateurs de sensations fortes pouvaient retrouver, à l’extérieur, grand huit et autres toboggans géants.
73 990 euros Participation de la Ville :
26 471 euros Subvention du Conseil général :
3 947 euros Du luxe les classes de neige ? Non. Simplement une période inestimable pour allier apprentissage et plaisir, école et vie collective, dépassement de soi et découverte des copains. Demandez donc aux élèves de Jean-Turpin, Jacques-Prévert, Colombier, Bourgneuf et Joliot-Curie, qui ont séjourné du 5 au 21 janvier pour les uns, du 22 janvier au 7 février pour les autres, au centre « Les hirondelles » à Saint-Bonnet-enChampsaur, dans les Hautes-Alpes. L’enthousiasme des enfants se lisait, jour après jour, dans les messages envoyés à leur parents : « Nous avons visité la maison du berger. C’était vraiment intéressant !!!! » ; « Nous avons touché de la vraie laine et fait un petit concert avec les
Le nouveau préfet du Cher découvre Vierzon
Salon du mariage
Le mariage de nouveau à la mode ? C’est ce qui est apparu le dernier weekend de janvier au centre des Congrès lors du septième salon du mariage, organisé par l’association Arenco. Étaient exposés des robes de mariées, mais aussi des tenues de fête et des robes de cocktails, des compositions florales, des bijoux, etc. En tout, une vingtaine d’exposants a donné rendez-vous à tous ceux qui voulaient découvrir l’univers du mariage, ses professionnels et ses artisans.
sonnailles de brebis pour comprendre la différence entre un troupeau calme et un troupeau excité. » « Nos moniteurs nous ont fait glisser dans la neige fraîche. On se débrouille vraiment bien. Le ski nous plait beaucoup. » « Des pisteurs secouristes nous ont expliqué leur métier et comment ils géraient les blessés. L’un de nous a servi de cobaye. » ; « Nous avons eu la visite de l’apicultrice. Elle nous a montré les différentes parties d’une ruche (...), là où va pondre la reine. Elle peut vivre jusqu’à cinq ans et peut faire 365 000 œufs. C’est vraiment beaucoup. » Des extraits pris au hasard… mais ô combien parlants ! Gageons que ni les élèves qui étaient du voyage ni leurs enseignants n’oublieront leur séjour de sitôt. F. H.
Le préfet du Cher, Nicolas Quillet, le maire, Nicolas Sansu et le sous-préfet de l’arrondissement de Vierzon, éric Boucourt.
Préfet du Cher depuis quelques mois, Nicolas Quillet a visité pour la première fois Vierzon le 18 janvier dernier. Accueilli par le
maire entouré de son équipe municipale, le représentant de l’État, accompagné du souspréfet de l’arrondissement de Vierzon, a pu découvrir plusieurs quartiers et chantiers de la ville comme l’Ehpad Bellevue, la zone de l’Aujonnière, le parc technologique, le stade Brouhot, la place Gabriel-Péri ou encore le site du B3. Nicolas Sansu a saisi l’occasion de cette visite préfectorale pour dire son inquiétude devant le blocage de la Direction régionale de l’environnement, de l’aménagement et du logement (DREAL) concernant l’opération de l’amélioration de l’habitat programmée dans le centre-ville. J.-M. G.
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[service public]
Le guichet unique pour
Ne plus avoir à courir partout pour effectuer ses démarches administratives et vous simplifier la vie. C’est le sens des travaux qui ont débuté en janvier en mairie et qui vont permettre de mettre en place un guichet unique pour le public. Cela fait plusieurs années qu’on en parlait : la municipalité voulait simplif ier l’accès aux différents services offerts à la population. Elle souhaitait que les démarches pour l’inscription, la facturation et le paiement des différentes prestations à caractères social et familial puissent être effectuées dans un même lieu. Son vœu était également que les services de l’état civil se retrouvent dans ces locaux. Bien sûr, ce regroupement implique d’importants travaux d’aménagement. Des groupes de travail d’agents des différents services concernés (enfance-jeunesse, service au public, affaires scolaires, culture et patrimoine) ont réf léchi à cette question pour aboutir à une nouvelle organisation. Et une étude a été menée par un architecte pour améliorer la disposition des lieux et concevoir la nécessaire transformation des locaux.
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Au printemps, lorsque le chantier sera terminé, les circulations se feront à l’extérieur du bâtiment, dans une galerie vitrée, construite en partie sur le parking actuel. Ainsi, la mairie pourra disposer d’une véritable entrée, accessible aux personnes à mobilité réduite, avec un accueil du public digne d’une ville de 30 000 habitants, ce qui n’a rien de somptuaire. C’est également au rez-de-chaussée que se retrouveront le guichet polyvalent avec ses points d’accueil pour les inscriptions et la facturation, ainsi que le service de l’état civil. Bientôt, Vierzon disposera d’un véritable Hôtel de Ville. Et il ne sera plus nécessaire de se rendre en différents endroits de la commune pour effectuer inscriptions, règlements ou pour obtenir des renseignements. F. H.
vous simplifier la vie Une facture par famille
Pendant les travaux, la vie continue... Les travaux, qui ont débuté au mois de janvier, doivent durer jusqu’aux beaux jours. Certes, ils peuvent causer pour l’instant une certaine gêne aux habitants comme aux employés municipaux. Mais c’est pour la bonne cause puisqu’ils vont permettre de faciliter la vie des Vierzonnais : ceux-ci pourront effectuer l’ensemble de leurs démarches administratives en un seul et même lieu. Pendant toute la durée des travaux, l’accueil de la mairie est donc déplacé place Jean-Moulin, entre le bâtiment principal et le bâtiment RéaVie.
Le passage par l’accueil est obligatoire pour les usagers, y compris ceux de la régie de l’eau et de l’assainissement. En fonction de l’objet de leur venue, ils sont guidés vers le service demandé ou sont reçus sur place, un bureau étant réservé à cet effet dans le local provisoire. En outre, une signalétique a été mise en place à l’accueil et au rez-de-chaussée du bâtiment principal, afin de faciliter le déplacement des usagers.
La première étape de la simplification des démarches a été réalisée avec l’harmonisation des quotients familiaux, qui permet d’utiliser les mêmes critères pour le calcul du montant des prestations figurant sur les factures. Les inscriptions à la crèche, la restauration scolaire, au centre de loisirs, aux accueils avant et après la classe et au conservatoire de musique pourront être réalisées en une seule opération, grâce à la mise en place du dossier « famille unique ». Les familles recevront une seule et unique facture mensuelle pour toutes les prestations. Et le règlement s’effectuera à l’aide de tous les moyens de paiement actuels, soit à distance, soit en se rendant en mairie. En outre, ce dossier « famille unique » évitera d’avoir à redonner, chaque année, les informations déjà enregistrées.
Avantages en cascade Le départ du service de l’état civil du centre administratif va permettre au CCAS de disposer de surfaces supplémentaires. D’où un meilleur accueil du public et des bureaux plus agréables et spacieux.
Une bonne nouvelle !
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quatre questions
à Marie-Hélène Bodin, adjointe au maire chargée des solidarités
Les habits neufs d’Ambroise-Croizat Pourquoi entreprendre des travaux de cette importance à la maison de retraite Ambroise-Croizat ?
Tout le monde avait bien conscience que c’était nécessaire. Le CCAS comme les élus, les personnels comme les résidants et les familles. Il s’agit de réhabiliter les locaux existants, d’offrir à toutes les personnes qui vivent ou travaillent à Ambroise-Croizat plus de confort… mais également d’élargir l’offre. Vous savez, quand on parle de vieillissement de la population, cela a des conséquences qu’il faut prendre en compte. Aussi, à l’aménagement des locaux s’ajoutent des travaux d’extension qui vont permettre de créer une unité de 18 lits dédiée aux personnes souffrant d’Alzheimer ou de maladies apparentées. Quels sont les principaux aménagements prévus ?
Des chambres plus spacieuses, toutes équipées d’une douche, une salle de restaurant agrandie, une salle de réunion et une autre de repos pour le personnel, un réel espace de stockage, un garage, des bureaux pour l’infirmière, l’animatrice, l’économe. Un jardin intérieur et des espaces de déambulation, indispensables pour les malades d’Alzheimer. Sans parler des travaux concernant la sécurité, l’isolation phonique et thermique, que les nouvelles réglementations imposent. Je pense qu’à la fin des travaux, dans un peu moins de deux ans, on ne reconnaîtra plus Ambroise-Croizat.
Cela ne va-t-il pas être difficile à vivre pour les résidents, puisqu’ils restent sur place durant cette période ?
Nous avons effectivement tenu à organiser une rencontre avec les usagers et les familles en janvier pour leur montrer les plans et leur expliquer comment les choses vont se dérouler. Tout est fait pour que les désagréments soient réduits au minimum. Il y a de l’espace libéré par deux services qui quittent AmbroiseCroizat : les soins infirmiers à domicile ainsi que l’accueil de jour des malades d’Alzheimer qui vont, eux aussi, être installés dans de meilleures conditions. Cela permet l’aménagement de chambres au rez-de-chaussée, de telle sorte que les premiers transferts de résidents dans les chambres provisoires puissent intervenir en juin prochain et s’étaler jusqu’en juillet 2013. Le prix de journée va-t-il augmenter à l’issue des travaux ?
Ambroise-Croizat est l’un des établissements les moins chers du département. Et il n’est pas question que des résidants soient obligés de s’en aller pour des raisons financières. Notre but est d’améliorer notablement l’accueil des personnes âgées, sûrement pas de les chasser ! Propos recueillis par Florence Haguenauer
[indépendance de l’Algérie]
Il y a 50 ans, la fin de la guerre sans nom Le 19 mars 1962, enfin, les accords d’Évian sonnent la fin d’une guerre qui ne dit pas son nom : une guerre coloniale de huit ans contre l’indépendance de l’Algérie. On comptera, côté algérien, plus d’un million de morts, civils ou combattants, et des centaines de milliers de blessés ; côté français, plus de 30 000 soldats auront perdu la vie, plus de 80 000 auront été blessés. Et pourtant, il faudra attendre 1999 pour que cette « opé-
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ration de maintien de l’ordre », comme l’appelait le pouvoir français, soit officiellement reconnue comme une guerre. Et que les appelés du contingent soient rétablis pleinement dans leurs droits d’anciens combattants. La municipalité et la FNACA (Fédération Nationale des Anciens Combattants en Algérie) ont décidé de donner un lustre tout particulier à ce 50e anniversaire. Outre la
cérémonie commémorative, qui aura lieu le 19 mars au monument aux morts de la ville, une exposition sera organisée, salle Denbac. Affiches, panneaux et documents rappelleront cette période particulièrement douloureuse de notre histoire. Exposition, salle Denbac, du 12 au 24 mars, de 14h à 18h, tous les jours sauf le dimanche.
[programme de renouvellement urbain]
Le nouveau visage d’Henri-Sellier
Démolitions, constructions et reconstructions, aménagement de la voirie, rond-point giratoire à venir… C’est l’un des quartiers de la ville qui a le plus changé. Il y en a qui parlent de « chirurgie esthétique ». D’autres de « coup de jeune ». Sûr, en tout cas, que le quartier Henri-Sellier, en pleine transformation, change du tout au tout. Et ce n’est pas fini. Après la démolition, en novembre, de quatre des six immeubles situés à l’un des angles du carrefour (les dernières barres doivent tomber en 2013), d’autres chantiers de construction sont en cours : un bâtiment de deux étages qui mêlera habitat collectif et commerces ; de nombreux pavillons comme ceux qui s’élèvent déjà le long de l’avenue du 8-Mai-1945. à ce jour, 27 nouveaux logements ont été construits dans le quartiers. Un peu plus loin, sur le site de l’ancien stade de Port-Arthur et de l’usine LFM, on entrevoit déjà la très grande structure du futur laboratoire régional d’analyses médicales. Et le quartier va aussi
bénéficier de l’installation du concessionnaire Renault et du centre de gestion des routes du Conseil général. Sans oublier l’antenne de l’OPH du Cher et la Maison de la justice et du droit. Év idemment, toutes ces nouvel les constructions impliquent que le f lot de voitures ne va pas se ralentir. Déjà, il s’agit d’un lieu de passage important puisque c’est la route d’Auxerre, de Neuvy, celle qui mène aux grandes zones commerciales
du nord de la ville. Voilà pourquoi un sérieux aménagement du carrefour est prévu avec un rond-point pour fluidifier la circulation. Car le principal objectif de cette politique de rénovation urbaine est de redynamiser et de moderniser les quartiers, de les rendre plus agréables à vivre et sûrement pas de créer des difficultés supplémentaires aux habitants, qu’ils soient piétons ou automobilistes. F. H.
[cross des écoles]
Eh bien, courez maintenant
Parfois, ils sont encore hauts comme trois pommes. Mais ils ont déjà de bonnes jambes et surtout de l’énergie à revendre. On pourra encore le vérif ier ce jeudi 15 mars, lors du fameux « cross des écoles » organisé comme chaque année par l’Éducation nationale, avec l’aide logistique et matérielle de la Ville de Vierzon. Rendez-vous donc ce jeudi après-midi, au Hall des expositions, où tous les écoliers des CE2, CM1 et CM2 de la commune vont effectuer, selon leur âge, des parcours de 1 400 m, 1 600 m, 1 800 m ou 2 000 m. Et bien sûr, l’important, c’est de participer ! F. H.
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Un budget 2012 responsable, dynamique et solidaire Le budget pour 2012 voté le 2 février par le conseil municipal est ambitieux malgré les difficultés. La municipalité a fait le choix de maintenir des services publics locaux de qualité et de lancer des investissements qui préparent l’avenir de notre ville, le tout sans augmentation ni des impôts locaux, ni des tarifs municipaux. Une attitude qui tranche singulièrement dans cette période de Dossier rédigé par Isabelle Friedmann crise et d’austérité.
Répartition des dépenses de fonctionnement par secteur
9,20 %
21,65 %
Administration générale
5,11 %
(y compris entretien des bâtiments, intérêts dette...)
Enfance, petite enfance, jeunesse
11,56 %
16,51 %
Enseignement Sport, restauration culture, collective vie associative
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Interventions sociales, subventions CUCS et politique de la ville, santé, famille, logement
14,37 %
12,13 %
Eau potable et assainissement collectif
4,60 %
Transports publics
4,87 %
Aménagements Sécurité de voirie, (contingent éclairage incendie, police public, municipale, espaces verts refuge) environnement
Pour les villes comme pour les ménages, il est de plus en plus difficile de joindre les deux bouts. D’un côté, les ressources diminuent, de l’autre il y a des dépenses sur lesquelles on ne peut faire l’impasse. Bien qu’elle ait perdu 1,9 million d’euros de dotations de l’état depuis 2008, la municipalité ne veut pas augmenter ses taux d’imposition, ni se résoudre à rogner sur les services rendus au public. Dans le contexte actuel de crise, marqué par une succession de plans de rigueur, avec des augmentations effectives et annoncées de la TVA, la majorité municipale ne veut pas alourdir les charges qui pèsent sur les ménages et risquer de fragiliser encore davantage tout un pan de la population pour qui fin de mois rime avec grand écart, même pour ceux qui ont un emploi. Avec 35 millions d’euros de dépenses de fonctionnement, le budget 2012 reconduit par conséquent ses interventions directes en faveur des actions de solidarité (voir ci-contre). Pour résoudre l’équation budgétaire, la Ville poursuit ses efforts de rationalisation des frais de gestion : malgré l’augmentation des coûts de l’énergie (350 000 euros de surcoût pour la commune en quatre
ans), la réorganisation des services permet de dégager des marges de manœuvre, en mutualisant certains moyens matériels et humains.
Un budget qui prépare l’avenir Solidaire, responsable, ce nouveau budget est aussi dynamique : avec 11 millions d’euros consacrés à l’investissement, il entend préparer l’avenir. Bien que les investissements soient inférieurs de 6 % à ceux du budget 2011, en raison de la fin de certains travaux importants, ils témoignent cependant d’un effort conséquent auquel beaucoup de communes ont renoncé. Création d’un guichet unique à la Mairie, poursuite de la réhabilitation du centre-ville et du programme de renouvellement urbain, travaux de voiries et rénovation des écoles, relogement du conservatoire... L’équipe municipale veut poursuivre le mouvement de transformation de la ville. Il sera assuré grâce aux subventions des collectivités partenaires (communauté de communes, conseil général, conseil régional, État), à l’autofinancement et à un recours prudent à l’emprunt. Cette politique dynamique, tournée vers l’avenir, ne peut que contribuer
au développement économique local et régional. Et quand on sait que plus de 70% du total des investissements publics sont réalisés par les collectivités locales, on mesure le rôle qui est le leur et que la municipalité de Vierzon entend assumer. Les en empêcher, comme menace de le faire le gouvernement, est un pari risqué qui contribuerait à enliser le pays dans la récession et le chômage.
Répartition des recettes de fonctionnement par nature Divers
(subventions, loyers, recettes exceptionnelles...)
5,26 %
Fiscalité directe locale
29,23 %
Produits des services
21,07 %
Dotations de l’état
20,96 %
Autres taxes
4,38 %
Attribution de compensation*
19,10 %
* Pour les communes membres d’un établissement public de coopération intercommunale (EPCI), comme la Ville de Vierzon avec la Communauté de communes Vierzon-Pays des cinq rivières, il s’agit du reversement du produit de l’ex taxe professionnelle déduction faite des charges transférées à l’EPCI.
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Zoom sur cinq domaines prioritaires de l’action municipale Un budget de service public Parce qu’elle a la main sur la restauration scolaire et l’eau, depuis la remunicipalisation de ces secteurs, la ville maîtrise l’évolution des tarifs : en 2012, ils n’augmenteront pas. Après la baisse de 10%, l’an dernier du prix de l’eau potable et assainie, RéaVie met maintenant en œuvre une réduction du coût du raccordement au réseau des eaux usées. C’est aussi la création, cette année, d’un guichet unique au rez-de-chaussée de la mairie, qui matérialise la priorité que la municipalité entend donner aux services publics. Destiné à simplifier et à regrouper en un seul et même lieu, l’état civil et toutes les démarches d’inscription, de facturation et de paiement des usagers, ce guichet unique permettra dans la foulée, par un jeu de chaises musicales, d’offrir de nouveaux locaux au CCAS qui s’installera place AiméCésaire, dans les locaux du centre administratif. Deux entreprises s’ installent sur l’ex-site LFM.
Poursuivre la transformation de la ville
Le budget 2012 ne met de côté ni la redynamisation du centre ville, ni la poursuite du programme de renouvellement urbain, qui prévoit, au nord, de nouveaux travaux de voirie (création du giratoire avenue du 8-mai-1945) et l’aménagement d’espaces verts. Plus largement, c’est à l’échelle de la ville que la réfection des voies et des trottoirs – avec des installations pour personnes à mobilité réduite – se poursuivra : le projet d’aménagement de la place Vaillant-Couturier et de ses abords (qui s’inscrit dans le cadre du projet global de rénovation du centre-ville), l’étude de réfection du pont Molière et des travaux d’assainissement à Bourgneuf constituent quelques-uns des objectifs de l’année.
La nouvelle concession Renault.
Remplacement des canalisations d’eau potable par RéaVie.
Le laboratoire régional d’analyses médicales.
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Ne jamais oublier la culture L’investissement que la Ville s’apprête à réaliser (5,4 millions d ’euros sur 4 ans) pour reloger le Conservatoire de musique prouve à quel point la culture reste une priorité. Tandis que la construction d’un auditorium (200 places assises et 400 debout) au cœur de l’ancien lycée Henri-Brisson débutera cette année, les travaux commenceront en 2013, de manière à ce que le conservatoire s’y installe dès la rentrée 2014.
Près de 500 familles bénéficient chaque année des services de l’ épicerie sociale.
Priorité à la solidarité
En finançant les actions du CCAS (centre communal d’action sociale), la mairie intervient dans le domaine social. En direction notamment des personnes âgées, avec le portage des repas, l’aide à domicile et le service de soins infirmiers à domicile. Quelques chiffres montrent l’importance de ces actions : 1 119 repas sont livrés à domicile chaque semaine et 970 usagers sont par ailleurs inscrits au service d’aide à domicile pour du ménage, des courses ou des aides diverses adaptées à leurs besoins. La mobilisation du fonds de solidarité logement et du fonds eau, ainsi que la fréquentation de l’épicerie sociale (478 familles en 2011) témoignent aussi, malheureusement, de l’utilité de l’intervention municipale. Notons, enfin, l’engagement de la ville pour promouvoir des solutions d’hébergement accessibles à toutes les personnes âgées dépendantes. L’année 2012 verra l’achèvement de l’établissement d’hébergement pour personnes âgées dépendantes au parc Bellevue pour la construction duquel la mairie a offert le terrain. Et, d’ici quelques semaines, les travaux d’agrandissement (18 places supplémentaires) et de modernisation de la maison de retraite Ambroise-Croizat vont démarrer.
Image numérique du futur auditorium du Conservatoire de musique.
Encourager l’attractivité du territoire La zone de l’ancien site LFM continue sa métamorphose : huit mois seulement après avoir fait l’acquisition de 60 000 m 2 de terrain à cet endroit, la société d’économie mixte du pays de Vierzon, présidée par Nicolas Sansu, a déjà vendu 17 800 m2. Chargée d’aménager et de commercialiser le site, la Semvie joue donc un rôle important dans le soutien au développement économique de la ville. L’inauguration imminente du site Vinci, la progression des travaux de la plateforme régionale d’analyses médicales et des futurs locaux du concessionnaire Renault, mais aussi l’ouverture prochaine du parc technologique de Sologne prouvent qu’il existe bien une forte dynamique économique au nord de Vierzon.
Comment décrypter vos impôts locaux Pour la troisième année consécutive, la majorité municipale maintient inchangés ses taux d’impositions locales. Mais pourquoi alors le montant qui figure sur votre avis d’imposition progresse-t-il ? Décryptons le mécanisme : les taux décidés par la ville s’appliquent à une base de calcul dont elle n’a pas la maîtrise. Prenez la taxe d’habitation : elle est calculée en fonction de la valeur locative de votre logement. D’abord, celle-ci peut progresser si vous vous agrandissez, si la composition de votre foyer varie et en fonction de vos revenus ; mais, surtout, la valeur locative est réévaluée chaque année par le Parlement au moment du vote de la loi de finances. Ainsi, les taux d’imposition décrétés par la Ville ont beau rester stables, si la base de calcul sur laquelle ils sont appliqués augmente, la facture s’alourdit mécaniquement. La responsabilité en incombe au législateur.
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Steven Palette en pole position qui concourent aux 24 h du Mans). Quoi qu’il en soit, ma prochaine course sera la RCZ de Peugeot, avec une bourse de 50 000 euros à la clef pour le vainqueur. » Car c’est l’envers de la médaille du sport auto : il nécessite beaucoup d’argent. 100 000 euros pour une saison complète. Alors Steven Palette n’hésite pas à prendre son bâton de pèlerin pour trouver des sponsors. « L’année dernière, j’ai rencontré une trentaine de chefs d’entreprise afin de leur exposer mon projet. » Et il en a convaincu plus d’un. De l’artisan à la grande entreprise, en passant par les viticulteurs et la Ville de Vierzon. « J’ai beaucoup de chance d’être soutenu. »
Dans les roues de son père Quand il parle, le « je » laisse souvent la place au « on ». Ce « on », c’est lui et son père Marc Palette, un ancien pilote. Ensemble, ils partagent la même passion et forment une Le jeune pilote véritable équipe. « C’est lui qui m’a mis le pied sur l’accélérateur. Quand vierzonnais devrait j’étais petit, je faisais du kart et mon bientôt réaliser son père qui passait son temps sur les rêve : prendre le départ pistes n’en avait pas beaucoup pour des 24 Heures du Mans moi. J’ai arrêté au bout de deux ans. à 16 ans, j’ai atteint l’âge réglementaire au volant d’un bolide pour devenir pilote sur piste et mon de l’écurie berruyère père m’a dit : Viens, maintenant tu vas Signatech-Nissan. faire des courses sur circuit. » Après seulement 3 jours de formation avec son père, Steven Palette décroche sa licence de pilote, alors qu’il n’a même pas le permis de conduire ! Depuis, père et fils ne se quittent plus. Tour à tour mentor, entraîneur ou partenaire, il aide aussi son fils à trouver des sponsors ou à peaufiner les réglages de ses voitures. Au volant de ses 207, ou de ses spider, Steven Palette a déjà négocié de nombreux virages. Aujourd’hui, avec plusieurs titres de champion de France et un européen chez les juniors, il compte un palmarès bien rempli. Son secret ? Un mélange subtil d’agressivité et de sang-froid. « Dès que j’ai un casque sur la tête, mon objectif c’est de gagner. J’aime repousser mes limites. Au volant, c’est la tête qui conduit. Ça nécessite beaucoup de concentration. Je peux perdre jusqu’à un kilo de sueur par course. Dans la voiture, tout chauffe, le moteur autant que le cerveau ! » à 22 ans, il rêve de passer professionnel et d’être sur la ligne de départ des prochaines 24h du Mans. « C’est déjà formidable que la Signatech-Nissan m’ait repéré. Je suis jeune et je n’ai jamais conduit de LMP2 (les véhicules
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La tête en pole position, mais toujours bien sur les épaules Même s’il a l’œil sur la piste, Steven Palette ne vise pas qu’une seule cible. Son bac en poche, il s’engage dans un BTS et passe une licence en conception mécanique de systèmes automobiles. Un diplôme qui lui a permis de décrocher un emploi dans l’aéronautique. « J’ai signé un CDI après 6 mois de stage. Ce métier me plaît vraiment, mais si je passe pro, ce sera peut-être difficile de tout concilier. Et une opportunité en F1, ça ne se laisse pas filer ! » à long terme, le jeune homme rêve d’intégrer une écurie constructeur. Un autre virage crucial à négocier. S. F.
[handball]
Cultiver l’esprit d’équipe
Match de gala le 21 janvier dernier au gymnase édouard-Vaillant entre Toulouse et Tremblay en France, deux des meilleures équipes de 1re division.»
Même s’ils sont fiers de leurs (très) bons résultats, les 235 licenciés de l’Églantine Vierzon Handball ne veulent pas jouer les vedettes. Les deux équipes seniors, garçons et filles, peut-être en position de passer en Nationale à la fin de la saison ; au moins 250 spectateurs qui assistent régulièrement aux matchs du samedi soir ; le club qui vient d’obtenir le label or de la fédération… À Vierzon, les handballeurs ont le vent en poupe. Des résultats qui, pour Jean-Yves Danchaud, l’emblématique président de l’Églantine Handball, ne sont pas vraiment une surprise mais plutôt « la juste récompense de l’investissement des bénévoles, de dix ans de travail sur la formation des jeunes et des cadres. » Le passage en Nationale ? Même si rien n’est joué, il l ’envisage surtout pour l’équipe féminine, en tête de la poule
[sport et culture]
d’accession, et qui à ses yeux « avance bien » car elle est « un peu plus mûre » que celle des garçons. Mais il ajoute bien vite que le travail de fond mené avec l’équipe masculine a payé. Et même plus rapidement qu’on ne pouvait le penser. Mais puisque l’objectif des seniors, en début de saison, était de faire partie des meilleurs de la région, pour l’instant se réjouit Jean-Yves Danchaud, « on est dans les clous ». Tout cela n’est pas le fait du hasard. Le hand est très présent dans la ville ; l’éducateur sportif, embauché depuis 2008, fait découvrir le hand aux enfants des écoles et des centres de loisirs ; et le club se vit
comme « une grande famille », notamment grâce aux repas organisés tous les deux mois qui rassemblent une centaine de personnes, handballeurs petits et grands et leurs familles. « Partager des moments de plaisirs, se régaler ensemble, comme c’est arrivé récemment, autour d’un délicieux couscous préparé par la mère d’une de nos joueuses, cela compte », explique le président pour qui, le sport « doit participer à développer du lien social ». Côté hand, il semble bien que le pari soit tenu à Vierzon. F. H.
Jeux européens de la jeunesse
Les jeunes aussi ont leurs Jeux olympiques. Ils vont se dérouler du lundi 23 au samedi 28 juillet à Rendsburg, la ville allemande jumelée à Vierzon. 63 Vierzonnais de 14 à 16 ans vont y participer dans diverses disciplines sportives : le basket (masculin et féminin) avec le C.A.J.O. Basket et l’Union Sportive Vierzonnaise ; le foot masculin avec une équipe commune au Vierzon Foot 18 et à l’Églantine Vierzon Football ; le handball féminin avec l’Églantine Vierzon Handball ; le judo avec le Judo Club de Vierzon, le Judo Kodokan Club
du Berry et le Dojo Vierzonnais ; le tennis avec les Sports Athlétiques Vierzonnais Tennis et le tennis de table avec le Vierzon Ping. En marge des compétitions sportives, un programme culturel est prévu : 12 participants de 14 à 25 ans représenteront Vierzon dans le domaine du cirque avec l’UNSS du collège Albert-Camus et, pour la danse, avec le groupe “T.K.F. School”. En tout, plus de 800 jeunes sont attendus à Rendsburg, venus des quatre coins de l’Europe.
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IIe édition de la Biennale du cirque
Deux questions
à Frédéric Couturier, adjoint à la culture et aux festivités
Du 24 au 27 mai, Vierzon vivra au rythme du cirque, avec des parades, des expositions, des ateliers et des concerts dans toute la ville. Quant au cirque Amar, il plantera son chapiteau face à la médiathèque pour quatre représentations les 25, 26 et 27 mai et 17 numéros exceptionnels. Ce festival est le moins cher de France avec des places en gradins au tarif exceptionnel de 10 €. Réservez vos places dès le 7 avril au Mac-Nab : 02 48 53 02 60.
Sur les rails pour le Salon du train et des modèles réduits
De magnifiques collections de trains miniatures seront présentées au parc des Expositions, du 5 au 8 mai ; tandis qu’une bourse aux échanges et des ateliers de jeux de construction y seront organisés. Entrée gratuite pour les moins de 12 ans, 2 € pour les autres.
Festival de la Robotique et du Kart électrique
Ce n’est pas le célèbre R2-D2 de la Guerre des étoiles que vous croiserez à Vierzon entre les 24 et 26 mai, à l’occasion de la 11e édition de CAR TEC-INNO, mais un de ses cousins, le robot humanoïde NAO. Au programme également une série de défis et coupes technologiques ouverts aux écoliers, collégiens et étudiants. Ne manquez pas, enfin, samedi 26 mai, la parade du festival qui défilera avec les acteurs du cirque de la Biennale.
Le 5e Salon du livre de jeunesse
se tiendra le 7 avril, à la médiathèque : vous y découvrirez la richesse de la création de ce secteur. Entrée libre de 10 à 12 h et de 13 h 30 à 17 h.
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Nous défendons une politique culturelle de qualité, exigeante et ouverte Quels sont les principaux axes de la politique culturelle municipale ? Nous voulons permettre au plus grand nombre d’accéder à une culture de qualité, qui ne tombe pas dans la facilité. Pour cela, nous aidons la création en soutenant la compagnie de danse contemporaine Cécilia Chevassus et le chœur de chambre Mikrokosmos. Notre deuxième levier se situe au niveau de la diffusion : nous avons créé plusieurs rendez-vous culturels qui assurent le rayonnement de la ville. C’est le cas des Estivales du canal, des Mac-Nab Folie’s ou encore de la Biennale du cirque. Nous nous engageons enfin sur la formation : le relogement du Conservatoire et la construction en son cœur d’une salle de diffusion de la musique vont doter Vierzon d’un équipement qui lui manquait vraiment. Nous avons aussi un projet de développement de la lecture publique qui se déploiera, cette année, dans les quartiers.
Cette politique rencontre-t-elle l’adhésion du public ? Nos choix culturels sont validés par la population, avec une fréquentation des événements qui a encore progressé de 10 %. Quant au Mac-Nab, il fait, cette année, sa meilleure saison en nombre d’entrées. Surtout, nous avons réussi à établir une relation de confiance avec le public qui se déplace pour les têtes d’affiche, mais qui a aussi appris à apprécier les spectacles plus exigeants comme ceux de la compagnie Chevassus ou de Mikrokosmos. En trois ans, Vierzon est devenue une ville émergente en matière culturelle. C’est un vrai choix politique d’avoir reconduit les budgets de la culture, en considérant qu’une société en crise a d’autant plus besoin de culture.
Après le concert de Yannick Noah au Mac-Nab, le 8 mars, la personnalité préférée des Français revient à Vierzon ce dimanche 1er avril pour un concert exceptionnel au profit de l’association Les enfants de la terre.
Le point sur les travaux 8 2
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Voirie 1 Hôtel de Ville Aménagement de la place. Travaux jusqu’à fin avril. Coût : 67 000 euros 2 Futures impasses de la rue Jules-Verne Réalisation d’une tranche de 10 logements de l’OPH du Cher.Desserte en réseaux divers. Début des travaux en avril pour 3 mois. Coût : 185 000 euros 3 PRU Sellier Aménagement du rond-point giratoire de l’avenue du 8-mai1945 et des voies d’accès au gymnase et à la nouvelle zone d’activité. Travaux jusqu’à mi-avril. Coût : 600 000 euros 4 Rue des épinettes Réfection de la chaussée. Travaux fin avril/début mai. Coût : 32 500 euros
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5 Ponceau franchissant le rio du Verdin en rive droite du canal (Grande Jonchère, Petites-Vèves) ; Pont sur le canal chemin des Petites-Vèves ; pont sur le canal chemin de SaintPriest ; pont sur le canal rue Alphonse-Pradat ; passerelle d’accès au canal rue AndréGuillemain ; pont sur l’Arnon, route des Souchènes Remplacement ou mise en place de garde-corps. Travaux en mars et avril. Coût : 45 400 euros 6 Rio de Fougery, chemin de Fougery ; canal rue Alphonse-Pradat ; canal rue Vercingétorix Remplacement ou construction de passerelles piétonnes. Travaux en mars et avril. Coût : 61 500 euros
7 Cimetière de Bourgneuf Poursuite des aménagements paysagés. Travaux début avril pour une durée de 3 mois. Coût : 150 000 euros réaVie 8 Chemin Pierre-Dupont Assainissement eaux usées. Revêtement définitif de la chaussée. Travaux : mars. Coût : 26 900 euros 9 Rue de la Convention, entre la rue édouard-Branly et l’autoroute A71 et chemin du Joffrois, entre la rue de la Convention et le n° 6 chemin du Joffrois. Revêtement définitif de la chaussée. Travaux : mars 2012 Coût : 62 200 euros 10 Rue Honoré-de-Balzac Renforcement des canalisations d’adduction
d’eau potable et report des branchements. Travaux du 1er au 30 mars. Coût : 96 000 euros 11 Rues du Val-Fleury et du Panorama Renforcement des canalisations d’adduction d’eau potable et report des branchements. Travaux du 13 février au 6 avril. Coût : 242 900 euros Bâtiments municipaux 12 Hôtel de Ville Aménagement d’un guichet unique au rez-de-chaussée. Travaux jusqu’en avril. Coût : 599 000 euros 13 EPHAD Ambroize-Croizat Début des travaux de modernisation et d’extension en mars pour 24 mois. Coût : 5 600 000 euros
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Élections : mode d’emploi
Dates des élections en 2012
La nouvelle carte électorale de Vierzon est applicable depuis le 1er mars 2012. Explications.
Présidentielles : les 22 avril et 6 mai 2012 Législatives : les 10 et 17 juin 2012
27 bureaux de vote au lieu de 31
Une nouvelle carte d’électeur
Pour une répartition plus équilibrée des électeurs par bureau de vote, tout en respectant la norme conseillée par la préfecture, un nouveau découpage de la carte électorale a été élaboré. Les 19 276 électeurs de Vierzon sont désormais répartis dans 27 bureaux de vote au lieu de 31. Les électeurs des 4 bureaux transférés seront peu bouleversés dans leurs habitudes car la municipalité a fait en sorte de leur attribuer un bureau situé au plus près de leur ancien lieu de vote.
Chaque électeur recevra par la poste une nouvelle carte d’électeur, fin mars. Vous pourrez ainsi connaître le numéro, le nom et l’adresse de votre bureau de vote.
Les bureaux concernés sont : . école maternelle Maurice-Caron transféré sur école élémentaire Jean-Turpin II ; . école annexe Jacques-Prévert III transféré sur école annexe Jacques-Prévert I et école annexe Jacques-Prévert II ; . école élémentaire Puits-Berteau II transféré sur école élémentaire PuitsBerteau I et école maternelle Puits-Berteau ; . école maternelle Bourgneuf transféré sur école élémentaire Bourgneuf II ; . Une partie des électeurs du bureau 12 (centre associatif Forges) sont transférés vers le bureau 9 (école élémentaire Forges).
Comment voter par procuration ? Le vote par procuration permet à un électeur absent de se faire représenter le jour d’une élection par un électeur de son choix. La personne choisie pour voter est désignée librement, mais doit toutefois respecter certaines conditions. La démarche s’effectue au commissariat de police, rue Mac-Nab. La personne qui donne procuration (le mandant) désigne librement la personne qui votera à sa place (le mandataire). Le mandataire doit être inscrit dans la même commune que son mandant (pas forcément dans le même bureau) et ne pas avoir reçu d’autre procuration en France. Il peut toutefois recevoir 2 procurations maximum si au moins l’une de ces procurations a été établie à l’étranger. Renseignements : service « état civil-citoyenneté » au 02 48 52 65 06
[numéros utiles] .CCAS 2 bis, rue de la Gaucherie 02 48 83 11 80 .Assistantes sociales 02 48 83 11 80 .Personnes âgées 02 48 83 11 92 .Aides à domicile 02 48 83 11 94 .Portage repas à domicile 02 48 83 11 88 .Garde à domicile de nuit 02 48 83 11 80 02 48 83 11 88 .SE.SAME Relais pour personnes à mobilité réduite, foyer Léo-Mérigot
02 48 71 85 24 02 48 83 11 86 .Télé-assistance
Partenariat avec Smur, centre 115 et pompiers
02 48 83 11 88
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.Crèche municipale Clos-du-Roy. Rue Hector-Berlioz 02 48 75 19 69 .Relais assistante maternelle 9, rue des Tramways de l’Indre 02 48 75 26 35
Enfance et jeunesse .Service enfance jeunesse 02 48 75 14 80 .Centre de loisirs 02 48 75 14 80 .Mission locale 02 48 75 85 12 .Point information jeunesse 02 48 52 09 18
Affaires scolaires .Service affaires scolaires 02 48 52 69 62 .Restauration (commande ou annulation repas)
02 48 52 69 69
Mairie 02 48 52 65 00 - Fax : 02 48 71 80 44 Courriel : info@ville-vierzon.fr Site : www.ville-vierzon.fr
Les élus reçoivent sur rendez-vous Nicolas Sansu, maire Poste 6504 ou 6612 Marie-Hélène Bodin adjointe au maire Solidarité
Poste 6530
Franck Michoux, adjoint au maire Aménagement urbain, travaux, logement, PRU
Poste 6610. Le vendredi, de 9 h à 12 h Ralida Ferras,
adjointe au maire Enfance et jeunesse
Poste 6681. Le mercredi, de 14 h à 17 h Philippe Fournié, adjoint au maire Services publics et sécurité
Poste 6668. Le jeudi après-midi Karine Chêne,
adjointe au maire Vie associative et vie citoyenne
Poste 6504 ou 6612 François Dumon,
adjoint au maire Sports et tourisme
Poste 6671
Delphine Cotard, adjointe au maire Enseignement
Poste 6681
François Porracchia, adjoint au maire Voirie et espaces verts
Poste 6610
Service public de l’eau
Social
[permanences des élus]
.réaVie 2, rue Nicolas-Boileau 02 48 52 65 41
Culture et sport .Conservatoire de musique 02 48 75 35 49 .Médiathèque 02 48 75 48 48 .Piscine 02 48 75 64 17 .Dojo municipal 02 48 75 38 81
Jill Gaucher, adjointe au maire Environnement et développement durable
Poste 6668
Frédéric Couturier, adjoint au maire Culture et festivités
Poste 6671. Le jeudi, de 14 h à 16 h Jean-Paul Saboureau, conseiller municipal délégué Patrimoine, anciens combattants
Poste 6545. Le mercredi
Élisabeth Hovasse-Prély, conseillère municipale déléguée Santé
Poste 6500
Transports
Fabienne Montigny,
.Le Vib’ 02 48 53 03 80 .Créavib’ 02 48 52 00 52
conseillère municipale déléguée Communication et image de la Ville
Poste 6681. Le mercredi
Urgences
Jean-Bernard Sauvage,
.Commissariat 02 48 52 92 40 .Pompiers 18 (urgences)
02 48 52 77 00 (administration) .SAMU 15 .Sous-préfecture 02 48 53 04 40
conseiller municipal délégué Jumelage, coopération décentralisée
Poste 6671
Jean-Claude Sandrier, député, président de la communauté de communes Poste 6504 ou 6612
Contributions de la majorité municipale Vierzon a besoin de la gauche Le 2 février, le conseil municipal a adopté le budget de notre Ville pour 2012. Malgré toutes les difficultés rencontrées, la majorité de gauche qui siège à l’Hôtel de Ville a tenu à maintenir le cap du renouveau de Vierzon et à le faire sans augmenter les taux des impôts locaux. Cette attitude tranche singulièrement avec celle du gouvernement qui démantèle les grands services publics nationaux, tout en augmentant et multipliant à tour de bras les prélèvements sur les ménages. Au plan local, la gauche « remunicipalise » l’eau, l’assainissement, l’éclairage public, la confection des repas servis dans les cantines ou aux domiciles de nos aînés, alors qu’au niveau national, la droite ne jure que par la réduction des dépenses publiques, les privatisations et la mise en concurrence de tous contre tout le monde. À Vierzon, les tarifs municipaux, qui ont baissé depuis quatre ans, rendent du pouvoir d’achat aux gens, alors que vie chère et bas revenus sont la règle dans le pays. Dans le même temps que notre municipalité de gauche investit pour l’avenir avec les grands chantiers ouverts au nord de la ville, en rénovant la crèche et la maison de retraite, en soutenant la culture et le sport, la droite nationale veut imposer une austérité durable qui fait la part belle aux plus fortunés. Si l’on comprend bien l’immense gène de la droite vierzonnaise à soutenir l’action de la droite qui gouverne, on reste stupéfait par la faiblesse de ses convictions, de ses analyses et par son incapacité à proposer quoi que ce soit de crédible pour Vierzon. Elle se complait dans une médiocrité affligeante, ferraillant au conseil sur des achats de moins de 200 euros au sein d’un budget de 45 millions ou s’étonnant de la solidité persistante d’un pont qu’elle aurait cru plus vulnérable. Décidément, Vierzon ne peut compter que sur la gauche ! Les élus communistes, socialistes, MRC, PRG, PG, écologistes et républicains de gauche
L’intercommunalité, un enjeu majeur pour Vierzon et son Pays.
Alors que se dessine une nouvelle intercommunalité, le Pays de Vierzon se distingue malheureusement par des changements à minima qui résultent plus d’obligations voulues par les législateurs que par une volonté commune de développement d’un territoire. Beaucoup de choses ont été proposées, essayées mais incompréhensions et conservatismes ont été les grands gagnants. Les enjeux sont pourtant essentiels pour le dynamisme économique, social et démographique de notre bassin de vie. Il est temps, au delà de réussir la fusion des deux intercommunalités, Vierzon et Graçay, de renouer un dialogue constructif autour de projets concrets : les services de l’eau, l’assainissement et des ordures ménagères, la complémentarité entre les zones industrielles et artisanales, la problématique de la santé et du bien vieillir... Et nous devrons le faire en trouvant un équilibre entre Vierzon et les communes de son Pays en mettant pour l’instant de côté le mythe d’une communauté d’agglomération ;
d’abord Vierzon doit redevenir le centre de son Pays. Les élus socialistes et Radicaux de gauche
Il faut interdire les licenciements et embaucher dans les services publics
Les licenciements sur la ville continuent comme à la Pica, FCI ou ex Préfor. Il y aussi des suppressions de postes dans les écoles primaires, les collèges, les lycées et les autres services publics. Pas étonnant que le nombre de chômeurs, ne fasse qu’augmenter. Les travailleurs en activité ou à la retraite n’ont pas à faire les frais de la crise du système capitaliste. Pour arrêter l’hémorragie du chômage, il faut interdire les licenciements, imposer la répartition du travail entre tous et sans diminution de salaire. Et il faut aussi embaucher massivement dans tous les services publics comme les transports, les hôpitaux et l’éducation nationale pour que toute la population ait accès aux soins et que les enfants puissent recevoir un enseignement de qualité pour préparer leur avenir. Les élus de Lutte Ouvrière
Contributions des groupes de l’opposition Intervention de Frédéric MORILLON au conseil municipal du 2 février 2012
François FAUCON, le canal et l’ARECABE
« J’aimerais aborder la restauration du Pont Molière. Je me souviens, quelques mois avant la fin du précédent mandat, avoir assisté à une réunion dans laquelle il était urgent d’interdire la circulation des plus de 3,5 tonnes sur cet ouvrage d’art, car il menaçait de s’écrouler. Des panneaux ont été installés et vous-même avez planifié des travaux en janvier 2009. S’ils étaient si urgents que cela, pourquoi, quatre ans plus tard, rien n’a commencé ! D’année en année, à chaque budget, nous reportons à l’année suivante la part la plus importante de travaux à réaliser, soit plus de 2 millions d’euros. Aujourd’hui, vous nous proposez donc de réaliser ceci en 2013 et 2014, soit un voire deux ans de plus ! Vis-à-vis des Vierzonnais, il serait quand même souhaitable qu’ils sachent la réalité, y a-t-il un vrai danger ou bien peut-on attendre encore 2 ans pour avoir un pont rénové ? »
Il y a un an, le 14 février, François Faucon nous quittait prématurément. Employé municipal, il apporta à la ville ses talents de photographe, de reporter et de journaliste. Il avait créé l’Arecabe (Association pour la réouverture du canal de Berry). L’Arecabe et son président André Barre ont rendu hommage à François le 17 février à l’écluse du quai du Bassin. Merci. Que cette reconnaissance inspire tous ceux qui ont une fonction élective ou associative : préservons le canal de Berry, maintenons le propre et faisons que sa réouverture permette un jour la navigation dans nos départements du Cher et du Loir-et-Cher. François Faucon nous a laissé tant de belles photos du canal, son canal qu’il nous a légué. Notre responsabilité est d’être dignes de cet héritage ! Jean ROUSSEAU
Frédéric MORILLON - Frédérique GODARD
Maire honoraire de Vierzon
Jean-Luc VALLET - Stéphane MOUSSET
Chevalier de la Légion d’Honneur
Claudine BAERT - Marc ROUSSEAU
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