Décrire une ville que l’on traverse sans y habiter revient à évoquer son architecture, son environnement, ses monuments d’exception, ses lieux incontournables ou ses programmations culturelles. Pourtant, ce qui nous marque au premier chef et qui pourrait paraître secondaire, c’est bien l’accueil que nous réservent ses habitants, ses visages croisés de l’autre côté d’un comptoir qui prennent le temps de guider nos pas sur le pavé. Ce premier numéro de B!, magazine annuel loin d’être un guide à proprement parler, a bien été construit sur cette impression-là : parler de ces détails qui font qu’une ville est attachante, de ces sensibilités qui font qu’elle s’inscrit dans les mémoires, non seulement par son patrimoine – riche à Besançon – mais aussi par ses personnalités singulières qui en fondent l’ADN. Besançon, par le regard de deux duos photographe/rédactrice – l’un d’ici, l’autre d’ailleurs – apparaît commeune ville chaleureuse, ouverte et unique en son genre.
Besançon prend le temps