CIRCUITS TOURISTIQUES www.besancon-tourisme.com
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CIRCUIT 1 Départ/arrivée Chamars
VILLE FORTE 2h 5 600 m CIRCUIT 2 Départ/arrivée Place du 8 Septembre
VILLE HAUTE 1h30 3 500 m
VILLE FORTE CIRCUIT 1 Départ/arrivée Chamars 2h 5 600 m 1 promenade CHAMARS
3 CHEMIN DES BERGES
Corps de garde de Chamars
Bastion de la Ville
Boulevard Charles de Gaulle Chamars était un terrain marécageux divisé en deux parties par un bras du Doubs. Vauban, jugeant l’endroit vulnérable, le fortifie par un rempart bastionné et assainit le terrain par un canal, doublé d’une muraille intérieure. Le corps de garde de Chamars se situait à l’entrée de cette enceinte intérieure aujourd’hui disparue. Une galerie, où pouvaient s’abriter les soldats lorsqu’ils surveillaient les entrées, est accolée à sa façade sud. 2 TOUR BASTIONNÉE DE CHAMARS
TOUR BASTIONNÉE DE CHAMARS
CIRCUIT 3 Départ/arrivée CASINO
BATTANT 1h40 4 290 m
Sur la rive gauche entourée par le Doubs, Vauban innove en ponctuant les remparts d’un ensemble de tours bastionnées. La tour de Chamars est la seule tour bastionnée de Vauban à nous être parvenue avec sa traverse (bâtiment attenant à la tour), avec au rez-de-chaussée, l’accès à la casemate à canons et à l’étage le corps de garde et l’accès à la plate forme.
Promenade Chamars Construit au Moyen Âge sur un îlot au bord de la rivière, le moulin de la ville est englobé par Vauban dans un bastion. Le XIXe siècle marque la fin de son usage et le moulin devient un véritable ouvrage de défense.
Ancien moulin à papier de Tarragnoz Le moulin à papier de Tarragnoz est la plus ancienne papeterie de Franche-Comté, fondée à l’initiative des chanoines du chapitre cathédrale au XIVe siècle. Son existence est prouvée par l’étude des filigranes conservés aux archives de Côte d’Or et de villes en Suisse et en Allemagne. En effet, le filigrane de cette papeterie reprend l’emblème du chapitre cathédrale de Besançon : un avant-bras droit avec une main bénissant, faisant allusion au reliquaire de Saint Étienne. Le plus ancien document relatif à cette papeterie est un bail de location passé entre le chapitre et deux « papeliers » en 1456. Au cours des siècles, la papeterie se modernise, en 1776 le moulin de Tarragnoz produit 2 200 rames de papier. La papeterie de Tarragnoz fonctionnera avec plus ou moins de régularité selon les périodes jusqu’à la Révolution.
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4 ROND-POINT DE HUDDERSFIELD-KIRKLEES
Cathédrale Saint-Jean
PORTE RIVOTTE
Le Delta du Doubs, sculpture de François Morrelet
En 1996, pour commémorer le percement du tunnel sous la Citadelle, l’artiste de renommée internationale François Morrelet a réalisé cette sculpture monumentale.
Tour Notre-Dame
Appelée aussi tour ou bastion Charles Quint et parfois tour ronde, cette tour faisait partie de l’enceinte médiévale, elle a été modifié entre 1546 et 1560 par Charles Quint et entièrement remaniée par Vauban au XVIIe siècle.
10 ter rue de la Convention Édifiée à l’emplacement du groupe Cathédral mérovingien, la cathédrale conserve par son plan à double absides le souvenir de l’édifice carolingien fondé en 825 sous l’épiscopat de l’archevêque Bernoin. La cathédrale atteste par son architecture trois périodes d’édification, XIIe, XIIIe et XVIIIe siècle, menées dans un esprit de cohérence. Ces constructions successives offrent une heureuse synthèse des styles roman, gothique et baroque. À voir absolument : La vierge aux saints Fra Bartoloméo (1472-1517), chefd’œuvre de la renaissance italienne, Tombeau de Ferry Carrondelet, œuvre de la renaissance flamande.
28-30, rue Rivotte Créée au Moyen Âge dans la muraille édifiée le long de la rivière, la porte Rivotte garde le passage entre le Doubs et le rocher de la citadelle. Elle est agrandie au XVIe siècle et sa partie centrale est reconstruite après la conquête française. Le fronton est toujours orné du soleil royal, emblème de Louis XIV. Une nouvelle modification, en 1893, supprime le pont-levis et la herse, comble les fossés, détruit le bâtiment du côté de la ville et perce les tours de passages pour les piétons.
7 RUE DU CHAMBRIER RUE RIVOTTE
Tour bastionnée de Rivotte
Quartier Saint-Jean S’étageant entre la Citadelle et la place Victor Hugo, l’ancien quartier capitulaire s’est développé à l’ombre de la cathédrale Saint-Jean.
19, rue Rivotte Cette demeure, l’une des plus anciennes de Besançon, a été reconstruite en 1520 à la suite d’un incendie. Le décor sculpté qui orne la façade est de style gothique flamboyant. La superposition régulière des baies est un élément architectural caractéristique qui marque le début de la Renaissance à Besançon.
Hôtel du Chambrier Trésorier de la chambre épiscopale, le chambrier est l’un des officiers qui composent la cour de l’archevêque au Moyen-âge. L’hôtel est reconstruit au début du XVIIIe siècle pour Monseigneur de Grammont, il est actuellement le siège du Conseil Régional.
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Port Fluvial Impressionnant par la longueur de son quai (260 mètres) et la hauteur de ses pieux (d’une profondeur de 15 mètres), le port fluvial de Besançon permet le stationnement d’une vingtaine de bateaux de plaisance de différentes tailles. S’y trouvent des pontons d’amarrage flottants qui s’adaptent automatiquement au niveau du Doubs, des bornes de distribution d’eau et d’électricité, une station de récupération des eaux usées, ainsi qu’une passerelle permettant l’accès au quai d’amarrage pour les personnes à mobilité réduite. Mais, comme il s’agit d’une halte en eau vive, les bateaux ne pourront y demeurer l’hiver. 10 CHEMIN DES BERGES DU DOUBS
Cité des Arts et de la Culture
9 ESPLANADE HENRY DUNAND PASSAGE SOUTERRAIN
Hôtel Mareschal
5 ESPLANADE VIELLE-MONNAIE (par escalier) Rue de la vieille monnaie 6 RUE DU CHAPITRE RUE DE LA CONVENTION
8 PORTE RIVOTTE
Avenue Arthur Gaulard La tour bastionnée de Rivotte a été construite entre 1687 et 1690. Sa fondation est sur le roc, en lit de rivière, et le fossé qui était situé en avant, entre le Doubs et la colline de la citadelle, était en eau. Comme la tour bastionnée de Bregille, elle possède une voûte annulaire sur un pilier central, contenant un puits. Ce puits permet de communiquer avec la plateforme de l’étage, pour passer personnels et matériels.
Avenue Arthur Gaulard La Cité des Arts (2013), conçu par l’architecte japonais Kengo Kuma est un projet porté par la ville de Besançon, sa Communauté d’agglomération et la Région de Franche-Comté. Deux équipements culturels sont au cœur de cette cité : le FRAC (Fonds Régional d’Art Contemporain) assure une mission de sensibilisation à l’art contemporain et à son développement dans la région et le Conservatoire à Rayonnement Régional dispense un enseignement vocal, instrumental, chorégraphique et théâtral. 11 ESCALIER DEVANT la TOUR BASTIONNÉE DE BREGILLE
Tour bastionnée de Bregille Avenue Arthur Gaulard Construite entre 1687 et 1689, elle est restaurée au XIXe siècle, le parapet est reconstruit en pierre et non en brique. Tout comme la tour de Bregille, elle assure la protection de la Boucle contre une éventuelle attaque menée depuis la rive droite et les hauteurs.
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12 PONT DE BREGILLE PROMENADE MICAUD
Promenade Micaud
En 1830, naît le projet d’aménagement des bords du Doubs en face du moulin Saint-Paul, dessiné par l’architecte Alfonse Delacroix. Les terrains appartiennent alors aux militaires et il faut attendre 1841 pour que l’idée de création d’une promenade se concrétise, nécessitant l’assèchement d’un bras du Doubs. Réalisée en 1843, elle présente de nombreuses essences caractéristiques de ce que l’on plantait au XIXe siècle. 13 CASINO/besançon tourisme et congrès (quartier thermal)
Complexe thermal de la Mouillère
14 JARDIN DES SENS
15 QUAI DE STRASBOURG
Jardin des Sens
Quai de Strasbourg
Créé par le service espace vert de la ville de Besançon en partenariat avec des associations de personnes handicapées, le Jardin des Sens en raison de ses plantations particulières qui peuvent toutes être identifiées par des sens autres que la vue est un lieu particulièrement adapté aux personnes en situation de handicap. Cette promenade est également ouverte à tous les promeneurs amoureux de la nature ou tout simplement à la recherche de quelques instants de tranquillité au cœur de la ville. Une statue du Marquis Jouffroy d’Abbans (1751-1832) inventeur de la navigation à vapeur se trouve au centre de la promenade. À l’entrée de la promenade, côté parc Micaud, se trouve une fontaine dédiée à Hilaire de Chardonnet (1839-1924), inventeur de la soie artificielle.
En 1862, une commission instituée par arrêté préfectoral décide de mettre le sol de la ville à l’abri des inondations. Les travaux sont décrétés d’utilité publique en 1863, en cours d’exécution. On construit, sur la rive droite du Doubs, le quai Napoléon (rebaptisé quai de Strasbourg après la chute de l’Empire). Le mur du quai dépassait le niveau des crues les plus fortes, couronné par une rue avec trottoirs larges de 11 mètres. Il avait pour but de régulariser le lit de la rivière sur cette rive, comme il l’était déjà sur la rive opposée par le mur d’enceinte de la fortification et le chemin de halage, et d’empêcher les pénétrations d’eau fluviale dans les rues et maisons aboutissant au Doubs, faisant ainsi disparaître les risques d’épidémie. 16 GRAPILLE DE BATTANT
Tour Montmart
Tour de la Pelote
Avenue Édouard Droz En 1890 est fondée la Compagnie des Bains Salins de la Mouillère. Ce sont les eaux de la source salée de Miserey, à quelques kilomètres de Besançon, qui alimentent l’établissement thermal construit en 1891. Cette eau était recommandée dans les cas d’anémie, de convalescence, d’affections chirurgicales, osseuses ou articulaires. L’établissement thermal formait un ensemble avec l’hôtel des Bains et le Casino, mais après quelques années de prospérité, les bains salins, en difficulté, sont fermés.
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Située sur le point le plus haut de l’enceinte de Battant, construite vraisemblablement au XIIIe siècle, elle faisait partie de la porte médiévale de Battant. Vauban la transforme en magasin à poudre. 17 SQUARE BOUCHOT Au XVe siècle, l’apparition des armes à feu oblige au renforcement des fortifications. En 1475, de grands travaux sont entrepris près de la porte de Battant, avec la construction de la « tour neuve de la Pillotte », qui doit peut-être son nom à la famille Pillot, à qui le terrain est acheté. Après la conquête française, Vauban, chargé de la réorganisation des fortifications de la ville, conserve la tour et l’intègre à ses remparts.
Square Bouchot Le square nait en 1907, lorsqu’on décide d’installer le buste d’Henri Bouchot (1849-1906), conservateur et auteur de plusieurs ouvrages relatifs à la Franche-Comté, sur une place située dans le haut de Battant. Les années passent... jusqu’en 1941. Cette année là, comme presque toutes les statues de bronze de Besançon, le buste de Bouchot est fondu par les Allemands pour réutiliser ce précieux métal à des fins militaires. Juste avant
qu’il ne disparaisse, la Ville en fait faire un moulage, lequel permet au sculpteur Saupique, gendre de Bouchot, d’en réaliser une copie en pierre qui sera inaugurée, quant à elle, le 26 mai 1946. C’est celle-ci que l’on peut voir actuellement encore au square Bouchot. Sur le piédestal se remarquent encore les points d’attache de la palme qui s’y trouvait jadis. 18 CHEMIN DE RONDE DU FORT GRIFFON
Fort Griffon
Place Griffon Le fort actuel a été construit à partir de 1680 sur des plans de Vauban. Tête de pont de la ville, cet ouvrage, qui occupe un emplacement privilégié, peut être considéré comme une seconde citadelle. Sa position clé sur la rive droite et son tracé permet de tirer à la fois sur la campagne en cas d’attaque et sur la ville en cas de rébellion. Vauban propose d’y installer des casernes. Au cours de sa longue carrière, Vauban améliore et rationnalise le principe de casernes à fin de loger les soldats de manière pratique et économique. 19 RUE DES FRÈRES MERCIER RUE DE LA MADELEINE
Maison 32, rue de la Madeleine Cette maison est l’une des plus anciennes de Besançon. Elle occupe l’emplacement d’un four établi ici au XIe siècle par le chapitre de la collégiale Sainte-Madeleine. Sa partie inférieure date vraisemblablement du XVe siècle et sa partie supérieure a été réalisée au XVIIe siècle. Une restauration effectuée à l’automne 2006 a donné à l’ensemble des enduits la teinte jaune clair déjà utilisée au XVIIe siècle.
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Église Sainte-Madeleine
Tour bastionnée des Cordeliers Promenade Chamars La tour bastionnée des Cordeliers, achevée vraisemblablement en 1691, est une tour bastionnée pentagonale, conçue comme les autres tours de l’enceinte urbaine de Besançon.
1, rue de la Madeleine Chef-d’œuvre de l’architecte Nicolas Nicole, cette église est élevée de 1746 à 1766 à l’emplacement d’une église médiévale. Son architecture intérieure, d’une grande homogénéité stylistique, est considéré comme l’une des plus belles réalisations de l’architecture religieuse française du XVIIIe siècle.
22 PONT CANOT PROMENADE CHAMARS
Promenade Chamars
20 PONT BATTANT
Pont Battant Édifié par les Romains au Ier siècle, il reste le seul pont de la cité jusqu’à la création de la passerelle de Bregille à la fin du XVIIe siècle. Plusieurs fois modifié, en partie détruit pendant la guerre de 1939-1940, il est remplacé en 1953 par un ouvrage constitué d’une seule arche pour ne pas faire barrage en cas de crue. Sous l’actuel pont subsiste la base d’une pile de l’ancien pont romain. 21 QUAI VAUBAN
Quai Vauban
Les travaux du quai de part et d’autre du pont Battant, du côté de la boucle, débutent en 1691 sous la direction de l’ingénieur Isaac Robelin, directeur des fortifications de Franche-Comté, contre l’avis de Vauban qui ne souhaitait construire à cet emplacement qu’un simple rempart. Le projet, qui comportait un réagencement des façades des maisons, ne sera pas entièrement réalisé faute de moyens.
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Chamars est la contraction de campus martii, ou champ de mars. Au Moyen Âge les terrains accueillent des pâturages ainsi que le moulin de la ville. Cet endroit marécageux était divisé en deux parties par un bras du Doubs. Vauban, jugeant l’endroit vulnérable, le fortifie. Ce lieu devient promenade publique, réaménagée entre 1770 et 1778 par l’architecte bisontin Bertrand qui en fait l’une des plus belles promenades publiques de France.
Tour bastionnée du Marais
Promenade Chamars Construite sur le roc, en lit de rivière, entre 1687 et 1691, elle était semblable à celle de Chamars.
On arriva à Besançon le plus gaiement du monde. Julien remarqua que cette ville est une place forte et qu’elle est toute entourée par le Doubs, sauf d’un côté ; mais de ce côté-là, la citadelle se dresse sur une grande masse de rochers pour défendre la ville. Julien, quoique bien jeune, avait déjà assisté au siège de Phalsbourg : aussi les places fortes l’intéressaient. Il admira beaucoup Besançon, et, en lui-même, il était content de voir que la France avait l’air bien protégée de ce côté. G. Bruno Le Tour de la France par deux enfants 1877
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Maison natale de Charles Fourier
VILLE hauTE CIRCUIT 2 Départ/arrivée Place du 8 Septembre 1h30 3 500 m 1 place du 8 SEPTEMBRE besançon tourisme et congrès
Hôtel de ville Place du 8 Septembre Le bâtiment de l’hôtel de ville a été construit de 1569 à 1573. Œuvre de l’architecte bisontin Richard Maire, Il est orné d’un appareil à bossages où alternent les veines bleu et beige de la pierre calcaire locale. Sous le fronton, au-dessus de la niche qui abritait autrefois une statue de l’empereur Charles Quint, se trouve la devise de Besançon, « Pleut a Dieu », que l’on retrouve souvent sous sa forme latine Utinam. Sous le fronton central les armes de Besançon, un aigle tenant dans ses serres deux colonnes, évoquent toute à la fois les liens de Besançon ville d’Empire avec les Habsbourg et le passé gallo romain de la capitale comtoise. Sur la gauche de la façade, se trouve une copie de l’ancienne aune (mesure étalon) de Besançon.
2 GRANDE RUE
Ancien couvent des Grands Carmes
Hôtel Terrier-Santans
86-88, Grande-Rue Établis à Besançon en 1392, les Carmes y installent leur couvent et construisent une église. Vendus comme bien national à la Révolution, les bâtiments et l’église sont acquis par des propriétaires privés qui les transforment en commerces, bureaux et appartements. L’ensemble est modifié de 1868 à 1872 par la création des porches sur la Grande Rue et la rue de la Préfecture et la construction d’un second étage de logis au dessus des portiques du cloître.
68, Grande Rue Construit entre 1770 et 1772 pour le marquis Terrier de Santans, président au parlement de Franche-Comté, cet hôtel est l’œuvre de l’architecte bisontin Bertrand, aidé par le maître parisien Chalgrin. Cette demeure se signale par l’ampleur de ses proportions. Le classicisme des façades caractérise l’architecture de la fin du XVIIIe siècle.
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Fontaine des Carmes
Maison Dandré
Église Saint-Pierre Place du 8 Septembre Cette église construite en 1782 par l’architecte Bertrand, reprend partiellement les plans de l’architecte parisien Victor Louis. Achevé en 1786, l’église présente une belle unité architecturale, elle est surmontée par un haut clocher qui jouait le rôle de beffroi pour l’hôtel de ville. À découvrir absolument, Piéta du sculpteur franc-comtois Luc Breton, œuvre de 1787 situé dans le bras droit du transept et le remarquable tableau Résurrection de Lazare par Martin de Voos (1536-1603).
81-83, Grande Rue Après avoir été employé de commerce et de banque, Charles Fourier (17721837), philosophe, économiste utopique, conçoit le plan d’une cité harmonieuse, le phalanstère, qui procurerait à ses membres l’épanouissement dans le travail. Ce projet de réforme économique, sociale et humaine devait assurer une vie idéale pour l’humanité mais les tentatives de réalisation échouèrent. Aux nos 81 et 83 de la Grande Rue se trouvait la maison du XVIe siècle où Fourier est né ; cette maison a été en partie démolie lorsque l’actuelle rue Moncey fut construite.
80, Grande-Rue Cette minuscule demeure, réalisée en 1789 par l’architecte Claude-Antoine Colombot, a été surélevée d’un étage au XIXe siècle. Construite sur une parcelle étroite, sa verticalité est encore accentuée par le traitement de la façade. Son décor néo-classique est d’un exceptionnel raffinement.
86 Grande Rue Elle est située à gauche de l’entrée de l’ancien couvent des Grands Carmes, qui lui a donné son nom. Elle est la seule subsistant dans son aspect primitif parmi les quatre premières fontaines de la boucle mises en place en 1541. Lullier réalise en 1566 la statue de Neptune tenant un trident et chevauchant un dauphin qui orne la fontaine (le trident, de nombreuses fois détérioré, a été supprimé).
3 RUE DE LA BIBLIOTHèQUE
Bibliothèque 1, rue de la Bibliothèque À partir de 1808, sur des plans de l’architecte Denis Lapret (élève de Pierre-Adrien Pâris), auquel succédera Pierre Marnotte, est construit le premier bâtiment en France spécialement conçu pour être une bibliothèque publique. Avec plus de 500 000 documents, la bibliothèque conserve l’une des plus riches collections françaises de livres manuscrits et imprimés, dessins, gravures, monnaies et médailles. Le fonds ancien de la bibliothèque municipale est exceptionnellement riche. Il provient d’une part du legs fait par l’abbé Jean-Baptiste Boisot en 1696 et d’autre part des confiscations révolutionnaires.
Église Saint-Maurice 119 bis Grande Rue La première église dédiée à SaintMaurice aurait été bâtie par Saint Sylvestre, évêque de Besançon, et remonterait à la fin du IVe siècle. L’église actuelle a été édifiée de 1711 à 1714. Réparée et embellie au XIXe siècle, elle offre une belle façade de type baroque romain, surmontée d’un carillon. 4 RUE DES GRANGES
Hôtel Petit de Marivat Après la conquête de Louis XIV en 1674, Besançon, capitale de la Franche-Comté se transforme radicalement. À partir du XVIIIe siècle, de riches commanditaires, désireux de se faire élever des édifices de qualité, de type parisien, font appel à des architectes renommés. Ainsi, François-Michel Petit de Marivat, commissaire ordonnateur des guerres, s’adresse-t-il à Jacques François Blondel, qui fournit les plans d’un vaste hôtel à la française, élevé en 1732 entre cour et jardin, premier du genre dans la ville. Dans cette demeure est né en 1839 le comte Hilaire de Chardonnet. Chimiste et industriel, il invente un procédé de fabrication de la soie artificielle – la rayonne – créant ainsi en 1884 une industrie nouvelle qui fera la réputation de Besançon pendant plusieurs décennies.
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5 RUE DES MARTELOTS RUE VICTOR HUGO PLACE VICTOR HUGO
Fontaine
Porte Noire
Maison Victor Hugo
140, Grande Rue Parce qu’elle a vu naître Victor Hugo, cette maison prend une forte valeur symbolique. Néanmoins, elle n’a pas été pour lui un lieu de vie ni de création. L’objectif principal de son ouverture est donc de donner du sens à cette demeure, en faisant revenir symboliquement l’auteur dans sa ville natale, sans en faire un musée. Pas de reconstitution historique donc mais un lieu de mémoire de l’homme engagé dans son siècle et pour l’avenir. La Maison natale de Victor Hugo est un espace d’exposition qui se veut accessible à tous, pédagogique et attractif, seuls quelques objets ont été choisis pour leur force d’évocation. La scénographie novatrice exploite les nouvelles technologies afin de susciter l’émotion et de donner vie aux mots, aux textes et aux objets. Toujours en lien avec l’actualité, cette maison donne un espace de parole à des partenaires dont l’engagement local, national ou international reconnu est un prolongement des combats humanistes de Victor Hugo.
Maison natale des frères Lumière 1, place Victor Hugo Auguste Lumière (1862-1954) et Louis Lumière (1864-1948) Inventeurs du cinématographe, réalisateurs de travaux apportant de grandes améliorations à la photographie, les frères Lumière sont nés à Besançon, place SaintQuentin (actuelle place Victor-Hugo, n°1). Leur père, Antoine (1840-1911), photographe, eut son atelier dans la cour du n°59 de la rue des Granges (ancien couvent des dames de Battant). La famille Lumière s’est installée à Lyon en 1870.
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8 RUE PECLET RUE RIVOTTE PLACE DES JACOBINS (vue sur Cité des Arts)
Port Fluvial
Place Victor Hugo À l’origine adossée à l’hôtel du comte de la tour Saint Quentin (actuels n°128 et n°130 de la grande rue), elle faisait partie des quatre premières fontaines de la ville. Elle était ornée d’une statue en marbre rouge de Sampans représentant une nymphe donnant l’eau « par ses deux mamelles ». Subissant, d’après les textes de l’époque, les « outrages des libertins », la statue est supprimée lorsque la fontaine est déplacée sur la place Saint Quentin (actuelle place Victor Hugo). Reconstruite en 1756, elle est décorée en 1997 d’une statue de bronze réalisée par le sculpteur Jens Boettcher.
Rue de la Convention Érigé vers 175 après Jésus-Christ en l’honneur de l’empereur Marc Aurèle, cet arc de triomphe marque la reconnaissance et le loyalisme des Séquanes (dont le territoire englobait la Franche-Comté actuelle) à l’égard de Rome et de l’empereur. Il porte un très riche décor sculpté, essentiellement mythologique, mais comprenant aussi des motifs végétaux et des scènes de combat. 7 SQUARE CASTAN
Square Castan
6 RUE DE LA CONVENTION
Hôtel de Grammont (ancien archevêché) 10, rue de la Convention Au Moyen Âge, le palais des archevêques bisontins était situé à proximité de l’abside occidentale de la cathédrale Saint-Jean. Au début du XVIIIe siècle, pour l’archevêque François-Joseph de Grammont, la façade sur rue est fortement remaniée, et le bâtiment est prolongé sur l’arrière de deux ailes qui le relient à l’ancien palais dont les éléments les plus anciens datent de la fin du XVe siècle. À la Révolution, les bâtiments sont vendus comme biens nationaux. Sous le Concordat et durant le XIXe siècle, les archevêques sont logés et rétribués par l’État qui avait dû racheter le palais. Après la loi de 1905 de séparation de l’Église et de l’État, l’édifice est affecté à plusieurs services de l’université et au logement du recteur. Le rectorat occupe aujourd’hui la totalité de l’espace disponible.
En 1870, Auguste Castan, bibliothécaire de la ville, archéologue, entreprend des fouilles à cet emplacement. Il dégage les vestiges du bassin de distribution des eaux de l’aqueduc d’Arcier qui approvisionnait la cité à l’époque romaine, ceux d’un hémicycle d’un diamètre intérieur proche de 54 mètres, ainsi que des éléments de colonnes et d’entablement. Les éléments mis au jour par Castan et qu’il identifiait alors à un théâtre ont ensuite donné lieu à diverses interprétations mais la fonction exacte de cet ensemble n’est pas encore connue. En 1874, un jardin archéologique à l’anglaise est créé pour agrémenter les vestiges. La réhabilitation du square, réalisée de 2004 à 2006, le restitue dans son état du XIXe siècle.
Impressionnant par la longueur de son quai (260 mètres) et la hauteur de ses pieux (d’une profondeur de 15 mètres), le port fluvial de Besançon permet le stationnement d’une vingtaine de bateaux de plaisance de différentes tailles. S’y trouvent des pontons d’amarrage flottants qui s’adaptent automatiquement au niveau du Doubs, des bornes de distribution d’eau et d’électricité, une station de récupération des eaux usées, ainsi qu’une passerelle permettant l’accès au quai d’amarrage pour les personnes à mobilité réduite. Mais, comme il s’agit d’une halte en eau vive, les bateaux ne pourront y demeurer l’hiver.
Cité des Arts et de la Culture
Avenue Arthur Gaulard La Cité des Arts (2013), conçu par l’architecte japonais Kengo Kuma est un projet porté par la ville de Besançon, sa Communauté d’agglomération et la Région de Franche-Comté. Deux équipements culturels sont au cœur de cette cité : le FRAC (Fonds Régional d’Art Contemporain) assure une mission de sensibilisation à l’art contemporain et à son développement dans la région et le Conservatoire à Rayonnement Régional dispense un enseignement vocal, instrumental, chorégraphique et théâtral.
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9 CHEMIN PIETONNIER (à droite–vue sur citadelle) PASSAGE SOUS LE PONT SNCF
13 RUE DU CHAPITRE
Cathédrale Saint-Jean
10 PORTE RIVOTTE
15 ROND-POINT DE HUDDERSFIELD-KIRKLEES
Le Delta du Doubs, sculpture de François Morrelet
Porte Rivotte 28-30, rue Rivotte Créée au Moyen Âge dans la muraille édifiée le long de la rivière, la porte Rivotte garde le passage entre le Doubs et le rocher de la citadelle. Elle est agrandie au XVIe siècle et sa partie centrale est reconstruite après la conquête française. Le fronton est toujours orné du soleil royal, emblème de Louis XIV. Une nouvelle modification, en 1893, supprime le pont-levis et la herse, comble les fossés, détruit le bâtiment du côté de la ville et perce les tours de passages pour les piétons. 11 RUE RIVOTTE
Hôtel Mareschal
10 ter rue de la Convention Édifiée à l’emplacement du groupe Cathédral mérovingien, la cathédrale conserve par son plan à double absides le souvenir de l’édifice carolingien fondé en 825 sous l’épiscopat de l’archevêque Bernoin. La cathédrale Saint-Jean atteste par son architecture trois périodes d’édification, XIIe, XIIIe et XVIIIe siècle, menées dans un esprit de cohérence. Ces constructions successives offrent une heureuse synthèse des styles roman, gothique et baroque. À voir absolument : La vierge aux saints Fra Bartoloméo (1472-1517), chef-d’œuvre de la renaissance italienne, Tombeau de Ferry Carrondelet, œuvre de la renaissance flamande.
Horloge astronomique 19, rue Rivotte Cette demeure, l’une des plus anciennes de Besançon, a été reconstruite en 1520 à la suite d’un incendie. Le décor sculpté qui orne la façade est de style gothique flamboyant. La superposition régulière des baies est un élément architectural caractéristique qui marque le début de la Renaissance à Besançon.
14 RUE DE LA VIEILLE MONNAIE CHEMIN PIÉTONNIER ESCALIER (vue sur Citadelle, rond-point Huddersfield et Doubs) TARRAGNOZ
Tour Notre-Dame
12 RUE CHAMBRIER
Hôtel du Chambrier Trésorier de la chambre épiscopale, le chambrier est l’un des officiers qui composent la cour de l’archevêque au Moyen-âge. L’hôtel est reconstruit au début du XVIIIe siècle pour Monseigneur de Grammont, il est actuellement le siège du Conseil Régional.
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Rond-point de HuddersfieldKirklees Appelée aussi tour ou bastion Charles Quint et parfois tour ronde, Cette tour faisait partie de l’enceinte médiévale, elle a été modifié entre 1546 et 1560 par Charles Quint et entièrement remaniée par Vauban au XVIIe siècle.
En 1996, pour commémorer le percement du tunnel sous la Citadelle, l’artiste de renommée internationale François Morrelet a réalisé cette sculpture monumentale. 16 RUE CHARLES NODIER PLACE DE LATTRE DE TASSIGNY RUE GENERAL LECOURBE 17 RUE CHIFFLET
Hôtel de Courbouzon 20, rue Chifflet Cette demeure fut élevée en 1744 pour Claude-Antoine Boquet de Courbouzon, conseiller puis président au parlement de Franche-Comté. Le salon du premier étage est orné de lambris exécutés vers 1775-1780, probablement d’après des dessins de l’architecte Bertrand, très connu en Franche-Comté à cette époque. Dans cette pièce se tiennent les réunions de l’Académie des Sciences, Belleslettres et Arts, qui compta parmi ses membres Charles Nodier, Montalembert, Georges Cuvier, Louis Pasteur, Victor Hugo..., ainsi que celles de la Société d’Émulation. L’hôtel de Courbouzon abrite également la faculté des Lettres et Sciences Humaines.
Hôtel de Fleury-Villayer 26, rue Chifflet Cette demeure fut construite entre cour et jardin, en 1757-1759, par l’architecte Jean-Charles Colombot pour le comte de Fleury, grand maître des Eaux et Forêts. Convertie en prison sous la Terreur, elle devient la propriété de la famille Droz des Villars au siècle suivant.
18 RUE RONCHAUX
Fontaine Ronchaux 55, rue Mégevand (angle rue Mégevand/rue Ronchaux) Appelée aussi « fontaine du Doubs », construite de 1747 à 1751, d’après les plans de Longin, sur une maquette de François Devosges, elle est l’œuvre du sculpteur Pernette et est mise en place par l’entrepreneur Joseph Nodier, grand-père de Charles Nodier. La figure centrale est une allégorie du Doubs déversant ses eaux (la vasque a été remplacée au milieu du XIXe siècle). 19 GRANDE RUE
Hôtel Pourcheresse d’Etrabonne, dit de Clermont 127, Grande Rue Cet hôtel particulier a été construit en 1739 pour Jean-Jacques Pourcheresse d’Etrabonne, conseiller au parlement de Besançon. La façade, d’une grande sobriété, contraste avec l’exubérant décor rocaille du portail. Depuis 1862, cette maison est la propriété des sœurs de la Charité. 20 PALAIS GRANVELLE
Palais Granvelle Musée du Temps 96, Grande Rue Nicolas Perrenot de Granvelle, premier conseiller d’Etat et garde des sceaux de l’empereur Charles-Quint, choisit de construire au cœur de la boucle bisontine une demeure prestigieuse entre 1533 et 1542. Tout au long de sa carrière, Nicolas de Granvelle réunit des collections de tableaux, et d’antiques auxquelles s’ajoutera la bibliothèque réunit par son fils Antoine, cardinal et conseiller de Philippe II d’Espagne. Cet ensemble prestigieux constitue le fonds primitif du Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie et celui de la Bibliothèque Municipale. En 2002, après une longue campagne de restauration le Palais Granvelle devient le Musée du Temps. La nouvelle scénographie évoque l’aventure de la mesure du temps et permet de faire dialoguer les collections Beauxarts et les collections horlogères.
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21 PLACE GRANVELLE
Kursaal Place Granvelle Destiné à la distraction des curistes, ce bâtiment inauguré en 1893 abritait à l’origine un cirque et une brasserie avec salle de jeu. Après sa restauration en 1987, le Kursaal est devenu un lieu de conférences et de spectacles. 22 RUE MAIRET RUE MEGEVAND
Théâtre
47 bis rue Mégevand Bâti de 1778 à 1784 sur des plans de Claude-Nicolas Ledoux, architecte du roi, ce théâtre est de conception nouvelle pour l’époque. Ledoux réalise une salle en amphithéâtre, supprime les loges, dote le parterre de sièges et crée la première fosse d’orchestre au monde, un siècle avant Bayreuth. Ravagée par un incendie en 1958, la salle intérieure, avec son beau décor transformé au XIXe siècle, est rénovée en 1994 dans un esprit contemporain.
Église Notre-Dame A l’origine, Notre-Dame est l’église abbatiale de l’abbaye bénédictine de Saint-Vincent. Plusieurs fois remaniée, l’église présente des parties romanes, un portail gothique flamboyant édifié en 1525 ainsi que la tour des cloches sensiblement de la même période. La façade signée Jean-Pierre Galezot date de 1720.
Grand séminaire 20, rue Mégevand Construit de 1670 à 1695, complété au XVIIIe siècle, cet édifice possède une chapelle dont la voûte est l’une des manifestations de style gothique les plus tardives en Franche-Comté. C’est ici que l’écrivain Henri Beyle, dit Stendhal (1783-1842) fait vivre son héros Julien Sorel dans son roman Le Rouge et le Noir.
Fontaine des Clarisses 4, rue Mégevand Le couvent des Clarisses est fondé au Moyen Âge et les religieuses obtiennent en 1698 la construction d’une fontaine adossée au mur de clôture du couvent. Reconstruite en 1755 par l’architecte Longin, elleest l’une des mieux conservées et des plus élégantes de la ville. 23 RUE DU PALAIS DE JUSTICE
Ancien palais de justice
Faculté des Lettres (ancienne abbaye Saint-Vincent)
28, rue Mégevand L’abbaye bénédictine a été fondée au XIe siècle par l’archevêque Hugues II. Occupant le premier rang après l’église métropolitaine Saint-Jean, l’abbaye est, au début du XVIIe siècle, une véritable école d’érudition, qui contribue à l’étude de l’histoire de la province.
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Mal que j’ai eu pour découvrir la maison de Victor Hugo, Madame de Lelie. Elle est au rond de SaintQuentin, n° 140. La chambre où il est né, lambrissée, peinte en gris-blanc, alcôve avec un lit de bout au milieu, salon grand, commode. Gustave Flaubert Voyage en Italie et en Suisse 1845
2, rue Hughes Sambin L’ancien palais de justice a été construit de 1584 à 1585 par l’architecte Hugues Sambin et formait à l’origine le second corps de logis de l’hôtel de ville. Sa façade polychrome présente tous les éléments du répertoire ornemental de la Renaissance maniériste. Après la conquête française en 1674, Louis XIV y fait transférer le parlement de Franche-Comté. Le bâtiment fait aujourd’hui partie de la nouvelle cité judiciaire, achevée en 2003, conçue par l’architecte Henri Gaudin.
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4 RUE DU PETIT BATTANT
Maison Proudhon On pourra trouver à l’extrémité de la rue du Petit Battant la modeste maison natale, remaniée, du théoricien socialiste Pierre-Joseph Proudhon (1809-1865).
battant Complexe thermal de la Mouillère
Avenue Édouard Droz En 1890 est fondée la Compagnie des Bains Salins de la Mouillère. Ce sont les eaux de la source salée de Miserey, à quelques kilomètres de Besançon, qui alimentent l’établissement thermal construit en 1891. Cette eau était recommandée dans les cas d’anémie, de convalescence, d’affections chirurgicales, osseuses ou articulaires. L’établissement thermal formait un ensemble avec l’hôtel des Bains et le Casino, mais après quelques années de prospérité, les bains salins, en difficulté, sont fermés. 2 JARDIN DES SENS
Jardin des Sens Créé par le service espace vert de la ville de Besançon en partenariat avec des associations de personnes handicapées, le Jardin des Sens en raison de ses plantations particulières qui peuvent toutes être identifiées par des sens autres que la vue est un lieu particulièrement adapté
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aux personnes en situation de handicap. Cette promenade est également ouverte à tous les promeneurs amoureux de la nature ou tout simplement à la recherche de quelques instants de tranquillité au cœur de la ville. Une statue du Marquis Jouffroy d’Abbans (1751-1832) inventeur de la navigation à vapeur se trouve au centre de la promenade. À l’entrée de la promenade, côté parc Micaud, se trouve une fontaine dédiée à Hilaire de Chardonnet (1839-1924), inventeur de la soie artificielle. 3 Tour de la Pelote
Hôtel de Champagney
37, rue Battant Bâti dans le premiers tiers du XVIe siècle, sa façade encore gothique est percée de fenêtres à accolades et s’orne de quatre belles gargouilles, les dernières conservées à Besançon. Remanié de 1560 à 1565, il est caractéristique de la tradition comtoise des galeries et escaliers ouverts sur cours. 6 CHEMIN PIÉTONNIER
Le Clos Barbisier
Tour de la Pelote
Quai de Strasbourg Au XVe siècle, l’apparition des armes à feu oblige au renforcement des fortifications. En 1475, de grands travaux sont entrepris près de la porte de Battant, avec la construction de la « tour neuve de la Pillotte », qui doit peut-être son nom à la famille Pillot, à qui le terrain est acheté. Après la conquête française, Vauban, chargé de la réorganisation des fortifications de la ville, conserve la tour et l’intègre à ses remparts.
Fort Griffon
5 RUE BATTANT HÔTEL DE CHAMPAGNEY (TRAVERSE)
CIRCUIT 3 Départ/arrivée CASINO 1h40 4 290 m 1 CASINO/besançon tourisme et congrès (quartier thermal)
7 CHEMIN DE RONDE DU FORT GRIFFON
Créée en 1982 à proximité du Fort Griffon, la roseraie du Clos Barbisier propose une très belle collection de rosiers anciens issus des recherches effectuées par le service des espaces verts avec la collaboration des spécialistes du Jardin Botanique. Ainsi les visiteurs pourront admirer lesrosiers à cent feuilles nés à la fin du XVIe siècle ainsi que des variétés plus récentes.
Place Griffon Le fort actuel a été construit à partir de 1680 sur des plans de Vauban. Tête de pont de la ville, cet ouvrage, qui occupe un emplacement privilégié, peut être considéré comme une seconde citadelle. Sa position clé sur la rive droite et son tracé permet de tirer à la fois sur la campagne en cas d’attaque et sur la ville en cas de rébellion. Vauban propose d’y installer des casernes. Au cours de sa longue carrière, Vauban améliore et rationnalise le principe de casernes à fin de loger les soldats de manière pratique et économique. 8 RUE RICHEBOURG RUE DU PETIT CHARMONT RUE GRATTERIS RUE DU SECHAL PLACE MARULAZ
Ancienne caserne du Royal Artillerie 3, place Marulaz Construite de 1739 à 1743 par Jean Querret. Cette caserne permettra de loger un bataillon du Royal Artillerie qui venait de s’installer à Besançon. L’ancienne caserne du Royal Artillerie a été très endommagée en 1944 puis restaurée. L’écrivain Choderlos de Laclos y séjourna à la fin du XVIIIe siècle alors qu’il était officier d’artillerie et c’est là certainement qu’il y commença la rédaction des Liaisons dangereuses. En 1885, l’abaissement du mur qui borde les bâtiments met au jour des vestiges de l’amphithéâtre romain de Besançon, qui servit de carrière de pierres pour la construction des maisons du quartier au Moyen Âge.
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9 RUE THIÉMANTÉ RUE D’ARÈNES
Vestiges de l’amphithéâtre Rue d’Arènes De dimensions comparables aux édifices d’Arles et de Nîmes, haut de 21 mètres environ, l’amphithéâtre, construit au 1er siècle, s’inscrivait dans un ovale de 106 mètres par 126 et pouvait accueillir jusqu’à 20 000 spectateurs. Au Moyen Âge, il a servi de carrière de pierres pour la construction des maisons du quartier. Quelques vestiges (gradins) sont encore visibles en contrebas de l’avenue Siffert.
Les magasins de musiques rue d’Arênes Les enseignes musicales de la rue d’Arênes sont nombreuses et abritent des vendeurs et facteurs d’instruments. Luthiers, facteurs de pianos, magasins dédiées au cuivres neufs et d’occasions (tuba, trombone, cor, trompette) et plusieurs enseignes de percussions européennes, africaines, afroaméricaines font de ce quartier un lieu incontournable pour les musiciens professionnels ou amateurs.
11 RUE BATTANT RUE MAYENCE QUAI DE STRASBOURG
Quai de Strasbourg En 1862, une commission instituée par arrêté préfectoral décide de mettre le sol de la ville à l’abri des inondations. Les travaux sont décrétés d’utilité publique en 1863, en cours d’exécution. On construit, sur la rive droite du Doubs, le quai Napoléon (rebaptisé quai de Strasbourg après la chute de l’Empire). Le mur du quai dépassait le niveau des crues les plus fortes, couronné par une rue avec trottoirs larges de 11 mètres. Il avait pour but de régulariser le lit de la rivière sur cette rive, comme il l’était déjà sur la rive opposée par le mur d’enceinte de la fortification et le chemin de halage, et d’empêcher les pénétrations d’eau fluviale dans les rues et maisons aboutissant au Doubs, faisant ainsi disparaître les risques d’épidémie.
1, rue de la Madeleine Chef-d’œuvre de l’architecte Nicolas Nicole, cette église est élevée de 1746 à 1766 à l’emplacement d’une église médiévale. Son architecture intérieure, d’une grande homogénéité stylistique, est considéré comme l’une des plus belles réalisations de l’architecture religieuse française du XVIIIe siècle.
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Quai Vauban Les travaux du quai de part et d’autre du pont Battant, du côté de la boucle, débutent en 1691 sous la direction de l’ingénieur Isaac Robelin, directeur des fortifications de Franche-Comté, contre l’avis de Vauban qui ne souhaitait construire à cet emplacement qu’un simple rempart. Le projet, qui comportait un réagencement des façades des maisons, ne sera pas entièrement réalisé faute de moyens. 14 RUE JEAN PETIT
Ancien hospice du Saint-Esprit
Synagogue
10 ÉGLISE SAINTE-MADELEINE
Église Sainte-Madeleine
13 QUAI VAUBAN
27, quai de Strasbourg La synagogue est inaugurée en1869, et achevée en 1871. Son style néomauresque, dans la veine de l’inspiration orientalisante, en fait l’une des plus représentatives et des plus originales parmi celles bâties dans l’est de la France sous le Second Empire. 12 PONT BATTANT
Pont Battant Édifié par les Romains au Ier siècle, il reste le seul pont de la cité jusqu’à la création de la passerelle de Bregille à la fin du XVIIe siècle. Plusieurs fois modifié, en partie détruit pendant la guerre de 1939-1940, il est remplacé en 1953 par un ouvrage constitué d’une seule arche pour ne pas faire barrage en cas de crue. Sous l’actuel pont subsiste la base d’une pile de l’ancien pont romain.
1-3 rue Goudimel Édifices du patrimoine majeur de la ville, ces bâtiments appartenaient à l’ordre des Hospitaliers du SaintEsprit, installés à Besançon au début du XIIIe siècle. L’église est un édifice gothique du XIIIe siècle. Dans la cour se trouve une galerie de bois sculpté entièrement remaniée au XXe siècle. En 1841 un portail néo-gothique prend la place du vieux porche. Depuis 1842, cet ensemble est mis à la disposition de la communauté protestante de Besançon.
Musée des Beaux-Arts et d’Archéologie
1, place de la Révolution La première fonction de cet édifice, élevé en 1843, était celle d’un marché aux grains. Cependant, dès l’origine, l’édifice sert de musée, accueillant les collections artistiques de la municipalité. Devenu progressivement un musée à part entière, le bâtiment a été réaménagé entre 1966 et 1970 par l’architecte Louis Miquel, disciple de Le Corbusier, afin d’accueillir la donation Besson, constituée d’œuvres d’artistes français du XXe siècle. Le musée est actuellement l’un des plus importants de France, par le volume de ses collections, leur diversité et leur qualité, internationalement reconnus. Le Musée des Beaux Arts et d’Archéologie est fermé pour travaux de rénovation / réouverture 2017 15 RUE GUSTAVE COURBET SQUARE ÉLISÉE CUSENIER
Vestiges de la tour bastionnée Saint-Pierre
Place de la Révolution Traditionnellement dévolue aux échanges commerciaux, la place de la Révolution autrefois place du puits du marché vient d’être l’objet d’une restructuration ambitieuse, porteuse d’une dynamique nouvelle pour le quartier. L’identité commerciale et culturelle qui fait l’originalité de ce quartier est désormais renforcée. L’ouverture du marché couvert, du complexe cinématographique, des restaurants en font un lieu de vie incontournable apprécié des bisontins et des touristes de passage.
Avenue Élisée Cusenier Seul le bas de la face et du flanc droit de la tour bastionnée Saint-Pierre, construite entre 1687 et 1690 est encore visible. Au XVIIIe siècle, la tour devient un magasin à poudre ; elle est alors couverte en lauzes (pierres plates). Dérasée entre 1895 et 1897, ainsi que le rempart qui la précède, elle est la seule des six tours bastionnées ayant été détruite.
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Bastion du moulin Saint-Paul
Avenue Arthur Gaulard Le moulin de l’abbaye Saint-Paul était situé à cheval sur un bras du Doubs. Vers 1689, Vauban l’englobe dans un bastion. Au XIXe siècle, la réalisation du canal Monsieur – futur canal du Rhône au Rhin – et de son chemin de halage entraîne la démolition du vieux moulin. Une écluse est ainsi réalisée à la place des coursiers du moulin (canaux où se trouvaient les roues à aubes).
Port Fluvial
Cité des Arts et de la Culture Avenue Arthur Gaulard La Cité des Arts (2013), conçu par l’architecte japonais Kengo Kuma est un projet porté par la ville de Besançon, sa Communauté d’agglomération et la Région de Franche-Comté. Deux équipements culturels sont au cœur de cette cité : le FRAC (Fonds Régional d’Art Contemporain) assure une mission de sensibilisation à l’art contemporain et à son développement dans la région et le Conservatoire à Rayonnement Régional dispense un enseignement vocal, instrumental, chorégraphique et théâtral.
Avenue Arthur Gaulard Construite entre 1687 et 1689, elle est restaurée au XIXe siècle, le parapet est reconstruit en pierre et non en brique. Tout comme la tour de Bregille, elle assure la protection de la Boucle contre une éventuelle attaque menée depuis la rive droite et les hauteurs. 16 PROMENADE MICAUD
Promenade Micaud Impressionnant par la longueur de son quai (260 mètres) et la hauteur de ses pieux (d’une profondeur de 15 mètres), le port fluvial de Besançon permet le stationnement d’une vingtaine de bateaux de plaisance de différentes tailles. S’y trouvent des pontons d’amarrage flottants qui s’adaptent automatiquement au niveau du Doubs, des bornes de distribution d’eau et d’électricité, une station de récupération des eaux usées, ainsi qu’une passerelle permettant l’accès au quai d’amarrage pour les personnes à mobilité réduite. Mais, comme il s’agit d’une halte en eau vive, les bateaux ne pourront y demeurer l’hiver.
CIRCUIT 2 Départ/arrivée Place du 8 Septembre
CIRCUIT 1 Départ/arrivée Chamars En 1830, naît le projet d’aménagement des bords du Doubs en face du moulin Saint-Paul, dessiné par l’architecte Alfonse Delacroix. Les terrains appartiennent alors aux militaires et il faut attendre 1841 pour que l’idée de création d’une promenade se concrétise, nécessitant l’assèchement d’un bras du Doubs. Réalisée en 1843, elle présente de nombreuses variétés caractéristiques d’un jardin à l’anglaise et du goût XIXe pour les essences exotiques.
Impression : Simon Graphic - Ornans — tirage : 8 000 ex — mars 2015 — réalisation graphique : Atelier Poste 4 — crédits photos : Patrick Cailloz — Malgré tout le soin apporté à ce guide, Besançon Tourisme et Congrès décline toutes responsabilités quant aux modifications ou erreurs éventuelles qui s’y seraient glissées.
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CIRCUIT 3 Départ/arrivée CASINO
Tour bastionnée de Bregille
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