La Gazette du Chat N° 03
Fondateur Raymond F. Geluck Jr
L’édito
Jean-Edern Geluck La nouvelle a frappé de stupeur toute la chrétienté et, même au-delà, l’ensemble de la communauté internationale, tant il avait réussi à fédérer autour de son discours de paix et d’humour, l’approbation de tous : le 18 janvier 2013, Philippe Geluck annonce qu’il se retirera de la presse écrite à partir du 23 mars. La nouvelle a mis quelque temps à parvenir aux oreilles du saint-père qui, vu sa légère surdité, a dû se faire répéter 3 fois l’information tant il ne parvenait à y croire. Après quelques jours de méditation, plusieurs coups de fil au domicile du dessinateur, après deux lettres déchirantes (et d’ailleurs déchirées depuis) suppliant le père du Chat de revenir sur sa décision, Benoît XVI annonça au monde que « dans ces conditions, il n’avait plus le goût à rien et qu’il préférait démissionner ». Le concile des évêques tenta de le raisonner, de lui expliquer qu’il y avait les 17 albums, qu’il y en aurait d’autres encore et que chaque jour sur l’Appli, il pouvait continuer à consulter le dessin du jour, rien n’y fit. Ratzinger était formel : « Si Geluck arrête, je ne vois pas pourquoi moi, je continuerais », et il se retira dans ses appartements. La messe était dite.
Février 2013
PG quitte La presse Geluck quitte la presse, mais pas la Gazette du Chat. Ouf ! La nouvelle a cependant ébranlé plus d’un lecteur. Voici comment l’auteur l’avait annoncée : « J’arrête de dessiner Le Chat pour les journaux à partir du 23 mars. Et poum, c’est dit. Décision mûrement réfléchie. Je me suis dit qu’il faudrait bien arrêter un jour et que le mieux était de le décider moi-même. J’ai choisi la date anniversaire des 30 ans du Chat pour que ça fasse un chiffre rond. J’ai pensé que ça aurait de la gueule. 22 mars, apparition du Chat dans Le Soir avec un strip qui disait tout : Pif. Paf. Pouf. C’est un bon début. 23 mars 2013, pile 30 ans après, disparition du Chat, avec un strip qui dira sans doute : Poum poum. Tagada. Tsoin tsoin. C’est une bonne fin. Non ? , ou quelque chose dans le genre. J’arrêterai la même semaine dans VSD, dans l’Illustré et dans Le Soir. - Mais pourquoi faites-vous ça, me direz-vous ? Parce qu’après 1560 semaines de parutions assidues, je me dis que j’aimerais parfois prendre le temps de partir huit jours par-ci ou dix jours par-là, que j’aimerais
Cocorico ! Les coques sont là !
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me consacrer à certains projets différents sans être astreint à cette échéance hebdomadaire de remise de mes pages au journal. Je continuerai à dessiner, à écrire et à peindre, à publier des albums et des livres, mais d’une autre
façon. Et je continuerai bien sûr à alimenter l’Appli, parce que je crois que je ne peux pas me passer de vous. Je vous kiffe trop ! Votre vieux Phil ». Ça a au moins le mérite d’être méritant, non ? Herbert von Geluck
Leur point commun : Les bulles
adieu LE VATICAN