Préambule de la conférence « Alimentation … et Cancer

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Jean-Marie MAGNIEN Ancien Biologiste des Hôpitaux Chef de Service Pharmacien - Nutritionniste – Nutrithérapeute Enseignant Universitaire (Cerden Bruxelles)

Conseils pratiques, face au cancer.

Préambule de la conférence « Alimentation … et Cancer » Le but de la conférence « Alimentation … et Cancer » est de faire prendre conscience d’une réalité scientifique avec des mots à la portée de tous. L’alimentation peut induire prévenir et combattre l’évolution et l’apparition de cancers ou de métastases. Il y a quelques années, on tournait en dérision ceux qui évoquaient le réchauffement de la planète. Aujourd’hui, il n’y a plus de doute. Mais comme Saint Thomas, pour y croire, il fallait voir au moins la fonte accélérée de la banquise du pôle nord. A contrario Sainte Bernadette disait à son curé, après avoir vu la Sainte Vierge : « je suis chargée de vous le dire, je ne suis pas chargée de vous le faire croire ».Mon intervention va dans ce sens. Je vous dis ce que je crois utile, mais je ne suis pas chargé de vous convaincre. Le passage de la dérision à la prise de conscience a toujours accompagné les grandes découvertes scientifiques. La médecine a peu de respect pour ce qu’elle ne sait pas, ce qu’elle n’a jamais vu, ce qu’elle ne comprend pas. Cette attitude est propre à l’orgueil. Le médecin ne peut pas tout savoir et pourtant il le fait croire. On ne parle plus du cancer comme une maladie. A l’image de la peste ou du choléra, on parle d’épidémie de cancers comme on parle d’épidémie d’obésité. Il y a un siècle à peine, il n’y avait pas, fautes de nombreux malades, de centres Anti cancers pour accueillir et traiter les cancers des enfants et des adultes. Le cancer des enfants est la deuxième cause de mortalité, également pour les adultes (après les pathologies cardiovasculaires chez l’adulte). Cette conférence pointe du doigt certaines habitudes alimentaires qui assurent la promotion et l’installation des cancers. On évoquera l’aspect préventif de l’alimentation et des compléments alimentaires, avant et après un cancer. Il sera clairement dit que l’alimentation reste un facteur de prévention et d’aide à la guérison mais ne peut en aucun cas se substituer aux différents traitements par chirurgie, radiothérapie, chimiothérapie, hormonothérapie et autres approches officielles.

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Les aliments contre le cancer (Extrait du livre des Dr Béliveau et Gingras - éd. Solar – 21.00 €)

J’exclu de l’alimentation les produits laitiers, les aliments contenant du gluten et de la farine de maïs. . Il y a suffisamment de travaux scientifiques qui démontrent les effets nocifs des produits laitiers tant sur le système immunitaire que sur la croissance anormale des cellules dont les cellules cancéreuses (lié au facteur IGF-1).

Les aliments contre le cancer doivent être introduits régulièrement sans que cela soit obsessionnel. Vous devez faire au maximum votre cuisine au cuit vapeur. Ma préférence va à la marque Magimix à double étage, couvercle plastic car ce modèle est grand, facile d’entretien (inox). A titre d’exemple : Tous les jours : 2 grandes tasses de thé vert Japonais « Sencha ». Apport oméga 3 midi et soir sous forme alimentaire  mélange d’huiles équilibrées en oméga 3 et oméga 6. Un verre de vin rouge pour une femme et deux verres pour un homme. Choisir en cubitainer souple par 10litres (environ 2.70 € le litre), préférer le Bourgogne ou le Bordeaux grand ordinaire car ce sont des régions humides. On peut le diluer avec de l’eau, cela garde les vertus sur toutes les phases du développement du cancer. Plusieurs fois par semaine : (Curcuma + poivre) - (Curry + curcuma + poivre) – (Colombo + curcuma + poivre) on peut ajouter à ces mélanges de la poudre de gingembre ou du gingembre râpé. Réalisation pratique de la sauce : la quantité de curcuma, de curry, de colombo ou de gingembre est au minimum une cuillère à moka bombée pour deux personnes  mettre au fond d’un petit récipient (tasse à café) de la crème de soja + huile d’olive + une cuillère à moka bombée du mélange d’épices. Eviter de chauffer dans un casserole, préférer le bain marie ou le cuit vapeur en « stand by » On peut allonger avec un peu d’eau. Utiliser la sauce de tomate + gingembre ou + macérât de thym ou de coriandre ou de romarin dans l’huile. Mettre une ou deux cuillères à moka. Penser aux échalotes, oignons rouges et ail régulièrement dans vos crudités Les poissons gras qui demeurent nettement plus maigres que n’importe quelle viande : utiliser en cuisson vapeur ou en boite en évitant tous les produits fumés (cancérigènes)  sardines, maquereaux, harengs, saumons (élevage ou pleine mer), truite arc-en-ciel, aiglefin, cabillaud qui contiennent des molécules oméga 3 à longues chaînes (EPA, DHA). Eviter le thon qui est très chargé en métaux lourds notamment le mercure.

Condiments

Et autres…

Ail  minimum un jour sur deux

Sardines avec ou sans boite

Basilic  de temps à autres

Maquereaux avec ou sans boite

Coriandre  de temps à autres

Harengs non fumés

Curcuma + poivre  souvent

Saumon non fumé, élevage / haute mer


Curry + curcuma  souvent

Aiglefin

Colombo + curcuma  souvent

Cabillaud

Echalotes, oignons rouges crus  souvent

Thon à exclure car chargé en mercure

Fenouil  de temps à autres

Cacao  chocolat noir  2 barres

Gingembre  associés aux épices

Huile équilibrée en oméga 6/ oméga 3

Menthe  parfois  thé vert japonais

Soja  lait, crème, tofu, miso …

Persil  selon ses habitudes

Yaourt marque « Sojasun »

Poivre noir toujours avec curcuma

Thé vert Sencha Japon – infusé 10 mn

Romarin sous forme de macérât huileux

Vin rouge 1 verre pour les femmes

Thym sous forme de macérât huileux

Vin rouge 2 verres pour les hommes

 Riche en oméga 3 (Acide alpha-cis-linolénique, EPA, DHA).

Légumes

Fruits

Artichaut, cuit à la vapeur (50mn)

Canneberge

Aubergines, cuites à la vapeur (15mn)

Cerises

Avocat

Citron

Brocolis, cuits à la vapeur (30mn)

Fraises

Céleri en salade ou cuit à la vapeur

Framboises

Choux (blanc, vert, rouge) cru ou vapeur

Mandarine

Choux de Bruxelles cuits à la vapeur

Mangue

Choux fleur cuits à la vapeur

Myrtilles

Cresson

Noix 4 à 5 cerneaux pour un jour

Epinards en branches cuits à la vapeur

Noix de Pécan

Laitue

Orange

Lentilles cuites à la vapeur (50mn)

Pamplemousse

Navets cuits à la vapeur (30mn)

Poire

Oignons crus, de préférence rouges.

Pomme rouge, manger la peau


Poireaux cuits à la vapeur (40mn)

Raisin rouge de préférence

Soja  voir le tableau précédent.

Vin rouge de Bourgogne ou Bordeaux

Tomates, concentré, sauce (vapeur 10mn)

en cubitainer de 10 litres

La quantité de légumes doit être normale, c'est-à-dire sans excès sinon des troubles intestinaux apparaissent car les bactéries du colon se nourrissent des fibres non digérées et dans ces conditions donnent des gaz et des ballonnements. La quantité de féculents, légumineuses doit être suffisante sinon on risque de perdre du poids. A titre d’exemple, le riz Basmati, les lentilles, le quinoa, le millet, les poix cassés, les fèves, les poix chiches (pâtissons du sud de la France sont des galettes de pois chiches doivent représentés entre 40 et 50g de poids sec par personne. Pour les pommes de terre cuites à la vapeur en robes des champs : 200 à 250g par personne. Les pâtes sans gluten et sans farine de maïs, environ 60g de poids sec. Dans une assiette plate allongée à cake, on réserve 1/3 à peine pour les féculents et 1/3 pour les légumes, le tout doit être arrosé généreusement (2 à 3 cuillères à soupe par jour) du mélange d’huiles oméga 3 / oméga 6. Il n’y a aucun risque de surpoids, ni de cholestérol, bien au contraire. Contrairement à David Servan Schreiber, j’insiste sur une diététique sans gluten, sans farine de maïs et sans laitage. David Servan Schreiber est conscient du bien fondé de ces conseils, mais son audience internationale, l’oblige à censurer ces interdits alimentaires, car l’incidence économique serait dévastatrice et sa vie privée deviendrait impossible.

Curcuma et cancers 07 juin 2008 Document transmis par le groupe de travail « alimentation et nutrithérapie de l’Association Nationale du cancer de la prostate » Un article venant de paraître dans le Journal of National Institut of Cancer, l’une des plus grande revue internationale sur le cancer, fait un tour d’horizon des premières études sur les effets du curcuma dans l’accompagnement des traitements du cancer. Les premiers résultats, non encore publiés, font états d’effets positifs certains et parfois remarquables. Le Journal of National Institut of Cancer vient de publier un long article retraçant l’ensemble des recherches effectuées sur les vertus du curcuma. Des éprouvettes aux hommes en passant par les souris, les effets bénéfiques de cette épice sur différents cancers se confirment. Les recherches sur la structure du curcuma et ses principes actifs datent de 1910. Les premières études en laboratoire et études sur les animaux datent seulement de 30 ans. L’épice a été mêlée à différentes recherches incluant des maladies comme le cancer, les maladies cardio-vasculaires ou la maladie d’Alzheimer. C’est dans les cas de cancer que le curcuma semble être le plus prometteur. Des premiers résultats chez les souris Une étude en laboratoire a tout d’abord montré que le curcuma ralentissait la croissance des cellules cancéreuses chez les souris. D’autres études sur des animaux ont montré que le curcuma, ou plutôt la molécule active, la curcumine, poussait les cellules cancéreuses au suicide, phénomène d’apopthose et ralentissait la croissance des tumeurs. Dans une autre étude, réalisée sur des souries dont un gène défaillant entraine le développement de tumeurs intestinales, la prise de curcuma a entrainé la réduction de des tumeurs de 60% comparé aux souris qui n’ont pas pris de curcuma.


Des études en cours qui laissent apparaître un vrai bénéfice chez l’homme Ces premières recherches ont donné aux médecins chercheurs l’idée de transposer les études de laboratoire sur des souris à des hommes en hôpital. Et les premiers résultats de ces tests sont très encourageants. Les premières études menées sur des patients en hôpital, qui sont toujours en cours, donnent des premiers résultats significatifs. En 2007, il a été mis en route vingt deux études de phase I et II sur des patients atteints de cancer et le bénéfice de la prise de curcuma. Dans une étude menée sur des patients atteints de cancer du pancréas, la prise de curcuma a permis de constater, sur vingt deux personnes, la diminution de 73% de la tumeur chez un patient, la stabilisation de l’état chez quatre autres ou l’allongement de plus de deux ans chez un patient dont l’espérance de vie ne pronostiquait pas un temps si long. Une autre étude menée au centre anti-cancer John Hopkins de Baltimore a montré que la prise de curcuma avec de la quercétine, un flavonoïde présent dans les pommes, pouvait réduire de 60%. la croissance des cellules cancéreuses dans le cas d’un cancer colorectal Par ailleurs, d’autres études montrent également tout le bénéfice du curcuma en prévention du cancer et dans la prévention de la résistance des cellules aux chimiothérapies et aux radiations. Curcuma et poivre, le duo gagnant Enfin, l’association de curcuma et de pipérine, l’une des molécules active présente dans le poivre noir, augmente l’absorption du curcuma de 154%. Lorsque le poivre est absorbé à hauteur de 20mg par kilogramme de poids, la biodisponibilité du curcuma augmente alors de 2000%. François Lehn Journaliste

Japonais vivant au Japon  alimentation sans gluten, ni laitage et riche en soja. Japonais vivant à Hawaï  alimentation typique USA ou Européenne. Conclusion : Pour une même origine génétique de la population, on constate que l’alimentation fait le lit du cancer.

Cancers

Japonais  Japon

Japonais  Hawaï

Prostate

15

150

Utérus

30

400

Sein

300

1200

Estomac

1300

400


Anti oxydants et Cancer. Les différentes études montrent que les antioxydants même à doses élevées ne contrarient pas les traitements de chimiothérapie oxydative, ni de radiothérapie. Ceci est conforté par les informations du site « La nutrition.fr », animé par un comité de spécialistes de niveau mondial et indépendants. (Le 03 juin 2008).

Peut-on prendre des antioxydants quand on a un cancer ? Les cancérologues découragent souvent les patients cancéreux de prendre des suppléments antioxydants comme la vitamine C, la vitamine E ou le sélénium car ils craignent que ces suppléments protègent les tumeurs. Est-ce réellement le cas ? LaNutrition.fr livre son verdict sur ce sujet très controversé et notamment sur la vitamine C par voie intraveineuse. Casey Armstrong Aux Etats-Unis, 54 à 77% des patients traités pour un cancer prennent des suppléments. (1) Ils le font dans l'espoir de stimuler leurs défenses immunitaires, de ralentir la progression de la tumeur, d'atténuer les effets secondaires des traitements, et de prendre leur santé en main. (2) Cependant, de nombreux médecins et cancérologues déconseillent aux patients soignés pour un cancer de prendre des suppléments d'antioxydants. Comme les médicaments de chimiothérapie et la radiothérapie tuent les cellules cancéreuses en les exposants à des radicaux libres, ils soutiennent que les antioxydants, dont l'objectif est justement de neutraliser les radicaux libres, interfèrent avec les traitements. Ils craignent que les suppléments antioxydants favorisent la prolifération des cellules cancéreuses et la progression des tumeurs en les protégeant des traitements de chimio- ou de radiothérapie. En septembre 2005, un chercheur américain du nom de Gabriella d'Andrea a d'ailleurs réuni l'ensemble de ces griefs (ou de ces craintes) dans un article retentissant. (3) Des antioxydants bénéfiques Pourtant, ces inquiétudes s'appuient pour la plupart sur des travaux de laboratoire qui n'ont pas été confirmés en situation réelle. En réalité, les données dont on dispose aujourd'hui ne permettent pas dire qu'il faudrait éviter les antioxydants pendant une chimiothérapie. Les études suggèrent que certains antioxydants peuvent sélectivement inhiber la croissance des tumeurs, favoriser le retour des cellules précancéreuses à leur état normal (différencié) et stimuler les effets des traitements de chimioet radiothérapie. Les cancérologues eux-mêmes font appel à des antioxydants synthétiques comme l'amifostine, le mesna et le dexrasoxane pour contrôler les effets secondaires des traitements. En 2004, des chercheurs ont analysé l'ensemble des études cliniques et épidémiologiques publiées à cette époque. Ils en ont conclu que la chimiothérapie nuit au statut antioxydant des patients, et qu'un statut antioxydant altéré peut favoriser l'activité des cellules cancéreuses et nuire à la santé globale du patient, ce qui laisse penser qu'un supplément antioxydant est bénéfique au moins chez certains patients. Les études cliniques suggèrent qu'une telle supplémentation peut réduire la fréquence et la sévérité des effets secondaires des traitements. En plus, une supplémentation antioxydante peut permettre d'augmenter les doses des médicaments de chimiothérapie, et donc rendre le traitement plus efficace. (4) Une nouvelle analyse a été réalisée en 2007 par des oncologistes américains. Ils ont analysé les résultats de 280 études dont 50 conduites chez 8521 patients. Ils concluent que les suppléments antioxydants n'interfèrent pas avec les traitements habituels, et qu'ils améliorent même leur efficacité, diminuent leurs effets secondaires, protègent les tissus sains. Dans 15 études, 3738 patients qui ont pris des antioxydants et d'autres suppléments ont vu leur survie augmenter. (5) Des antioxydants toxiques pour les tumeurs Kedar Prasad, un professeur de radiologie et spécialiste des vitamines et du cancer à l'université du Colorado soutient l'idée d'accompagner la radiothérapie ou la chimiothérapie de suppléments d'antioxydants exogènes comme la vitamine C, la vitamine E, les caroténoïdes naturels, en évitant les antioxydants fabriqués par l'organisme (glutathion, acide lipoïque) et les substances qui élèvent les enzymes antioxydantes comme le sélénium ou le zinc (ce dernier point n'est pas partagé par tous les chercheurs, lire plus loin). A l'issue du traitement anticancéreux, les suppléments antioxydants devraient être poursuivis, mais à dose plus faible. Prasad préconise l'administration de doses élevées de vitamine C, en particulier en perfusion, après avoir montré en 2003 que cette vitamine est toxique pour les cellules tumorales. La théorie de Prasad est que les cellules normales ont besoin pour fonctionner de petites quantités d'antioxydants, et qu'elles rejettent ceux qui sont apportés en excès. Mais les cellules cancéreuses ont perdu la capacité de réguler leur consommation d'antioxydants, en particulier les vitamines C et E, parce que leurs membranes sont perméables. Ces antioxydants peuvent donc s'accumuler dans les cellules cancéreuses à des niveaux tels qu'ils deviennent toxiques pour elles. A ces doses anormalement élevées, la vitamine C par exemple devient pro-oxydante en présence de métaux de transition comme le cuivre ou le fer et elle génère des radicaux libres tels le peroxyde d'hydrogène. Ces radicaux libres ne sont pas neutralisés comme c'est le cas dans une cellule normale, parce que la cellule cancéreuse manque d'enzymes antioxydants. Ils finissent par tuer la cellule cancéreuse.


Les promesses thérapeutiques de la vitamine C La vitamine C est administrée en intraveineuse dans un certain nombre d'établissements de soins américains sur la base des études conduites dans les années 1970 par Linus Pauling et sur la base d'un petit nombre de cas cliniques. Par exemple, en 2003, Jeanne Drisko de l'université du Kansas a rapporté le cas de deux patientes traitées chirurgicalement pour un cancer des ovaires. (6) La première a décidé de prendre des suppléments antioxydants avant sa chimiothérapie (vitamine E à 1,200 IU, coenzyme Q10 à 300 mg, vitamine C à 9,000 mg, caroténoïdes à 25 mg et vitamine A à 10,000 IU). Après les premières séances de chimiothérapie, mais avant les séances de consolidation, de la vitamine C a été administrée par voie intraveineuse, d'abord à raison de 15 grammes, puis 60 grammes deux fois par semaine ce qui a permis de maintenir les taux de vitamine C plasmatique à 200 mg/dL. A ce niveau en effet, la vitamine C est toxique pour les cellules cancéreuses. Après la chimiothérapie, la patiente a poursuivi pendant un an les perfusions de vitamine C (60 grammes une fois par semaine). Par la suite, la perfusion de 60 grammes n'a plus été administrée que tous les 10 à 14 jours. Au moment de la parution de ce rapport, 40 mois s'était écoulés depuis le diagnostic initial et aucun signe de la maladie n'apparaissait sur les scanners. La seconde patiente a commencé la chimiothérapie 3 mois après son opération. Avant cela, elle a décidé de prendre par voie orale de la vitamine C (3 g/j), de la vitamine E (1200 UI/j) du bêta-carotène (25mg/j) et de la vitamine A (5,000 UI/j). Après les premières séances de chimiothérapie, une masse tumorale a été identifiée dans le pelvis. La patiente a refusé de poursuivre la chimiothérapie, mais opté pour des perfusions de vitamine C (15 grammes, puis 60 grammes quotidiennement pendant une semaine, puis pendant deux semaines). Au moment où le cas était rapporté, 36 mois s'étaient écoulés depuis le diagnostic et la patiente poursuivait ses perfusions. La patiente a décliné des examens d'imagerie médicale, mais les autres examens étaient normaux. De leur côté des chercheurs américains ont rapporté des cas similaires concernant d'autres cancers. (7) Un homme de 49 ans a été diagnostiqué avec un cancer de la vessie avec des tumeurs satellites. Après une résection chirurgicale, l'homme a décliné la chimiothérapie et la radiothérapie et a choisi à la place des perfusions de vitamine C. Il a reçu 30 g de vitamine C deux fois par semaine pendant 3 mois, puis 30 g tous les mois ou tous les deux mois pendant 4 ans. Neuf ans après le diagnostic, il était en bonne santé, sans aucun signe de rechute ni de métastase. Il prenait aussi les suppléments suivants : sulfate de chondroïtine, sulfate de glucosamine, picolinate de chrome, huile de lin, acide alpha-lipoïque, Lactobacillus acidophilus, L. rhamnosus et sélénium. Une autre patiente de 66 ans a été diagnostiquée avec un lymphome. Les médecins ont recommandé des séances de radiothérapie et de chimiothérapie, mais après avoir accepté 5 semaines de radiations, la patiente a refusé la chimiothérapie et préféré commencer un traitement de vitamine C en intraveineuse. Elle a reçu 15 g de vitamine C deux fois par semaine pendant 2 mois, 15 g par semaine pendant 7 mois puis 15 g tous les deux ou trois mois pendant un an. Dix ans après le diagnostic la patiente était en bonne santé. Elle prenait les suppléments suivants : bêta-carotène, bioflavonoides, sulfate de chondroïtine, coenzyme Q10, DHEA, N-acétylcystéine, du bismuth et une multivitamine. Des antioxydants pour prévenir les effets secondaires Une étude polonaise de 2004 a porté sur la prévention des effets secondaires de la chimiothérapie lors d'un traitement du cancer des ovaires chez 62 patientes. Des médicaments comme la cisplatine et le cyclophosphamide empêchent les cellules cancéreuses de grossir, mais ils affectent aussi la santé des cellules normales et provoquent divers troubles : anémie, chute des cheveux, diarrhée, augmentation de la susceptibilité aux infections, aphtes. La chimiothérapie a d'autres effets secondaires : fatigue, nausées, vomissements, perte d'appétit, malaises. La chimiothérapie fait baisser le niveau de sélénium, ce qui peut favoriser des maladies rénales. Un manque de sélénium peut augmenter la toxicité du platine, un composant du cisplatine. A l'inverse, un taux suffisamment élevé de sélénium diminue la toxicité du cisplatine en se liant au platine. L'étude a consisté à donner à des femmes ayant bénéficié d'une chirurgie et suivant des séances de chimiothérapie soit un complexe antioxydant faiblement dosé (sauf pour le sélénium) apportant chaque jour pendant trois mois du bêta-carotène (25000 IU), de la vitamine C (200 mg), de la vitamine E (27 UI), de la vitamine B2 (4,5 mg), de la B3 (45 mg), et du sélénium (200 mcg), ou la même formule sans sélénium. Les femmes qui ont pris le sélénium ont vu le nombre de leurs neutrophiles (globules blancs anti-infectieux) augmenter; elles ont eu aussi significativement moins de nausées, de vomissements, de douleurs abdominales, d'aphtes, de chutes de cheveux, de fatigue, de perte d'appétit et de malaise. En revanche, l'incidence des diarrhées n'a pas été différente d'un groupe à l'autre. (8) Les études montrent aussi que la vitamine E améliore les mucosites dues aux radiations; que la vitamine E et la pentoxifylline corrigent les effets secondaires de la vitamine E; que la vitamine A (rétinol palmitate) est un bon traitement des proctopathies radio-induites. Si vous souhaitez entreprendre un traitement antioxydant, par voie orale ou intraveineuse, vous devez au préalable prendre l'avis d'un médecin connaissant bien ces questions, qui saura vous conseiller, vous évaluer et vous suivre sur le plan biologique. Les perfusions de vitamine C obéissent à des protocoles stricts et ne devraient être entreprises qu'une fois que des examens ont établi que le patient peut les supporter (fonction rénale normale, pas de déficit en glucose-6-phosphate déshydrogenase ou G6PD, une enzyme des globules rouges), et toujours en commençant par des doses modérées.


Comment optimiser le potentiel antioxydant du thé Les principaux flavonoïdes du thé vert, et dans une moindre mesure du thé noir, sont l’(–)épigallocatéchine gallate ou EGCG, l’(–)-épigallocatéchine ou EGC, l’(–)-épicatéchine-3-gallate ou ECG et l’épicatéchine. L’EGCG est le plus abondant et le mieux étudié. Avec l’ECG, c’est lui qui possède l’activité antioxydante la plus importante. L’épi-gallo-catéchine gallate ou EGCG a une activité anti-angiogénèse (réduction des micro vaisseaux autour des tumeurs) ce qui lui confère une activité anti-cancer reconnu scientifiquement. Pour recevoir le plus de catéchines, il est conseillé de boire du thé vert ou du thé oolong. En effet, si le thé noir apporte globalement autant de polyphénols que les thés vert ou oolong (voir tableau 1), il est nettement moins riche en catéchines et en EGCG. Le thé noir : autant de phénols, moins de catéchines, selon deux études Eau bouillante 5 mn Total phénols matière sèche)

Thé noir

Thé vert

(mg/g 80,5 à 134,9

87 à 106,2

Catéchines (mg/g matière 5,6 à 47,5 sèche)

51,5 à 84,3

Khokhar S, Magnusdottir SG. Total phenol, catechin, and caffeine contents of teas commonly consumed in the United Kingdom. J Agric Food Chem. 2002 Jan 30;50(3):565-70. Eau à 100 °C

Thé noir

Thé vert

Thé oolong

Total catéchines 32,4 (mg/g matière sèche)

136

114,4

Total EGCG (mg/g 6,8 matière sèche)

78,1

85,7

Remarque de Jean-Marie Magnien : Il faut choisir un thé vert Japonais Sencha dont la concentration en épi-gallo-catéchine gallate (EGCG) est en moyenne deux fois supérieure aux thés verts de Chine. Le temps d’infusion optimum pour libérer les principes actifs est au minimum de 10 mn et au maximum de 60 mn. Ce temps d’infusion permet aussi un complexe avec la caféine qui se libère ensuite lentement comme un médicament à effet prolongé. Si toutefois, les personnes demeurent sensibles à la caféine, il est conseillé de laisser infuser environ 1 mn et de jeter cette première eau d’infusion. En effet une grande partie de la caféine passe dans l’eau dans la première minute. La perte des autres produits reste limitée. Nous pouvons fournir le thé vert Sencha par paquet de 1 Kg adapté à la longue conservation au prix de 43.90 € (juin 2010).. Les paquets de 100 g en magasins spécialisés peuvent atteindre 12.00 €, soit 120 € le Kg. On conseille au moins deux tasses par jour qui est le minimum requis pour avoir une efficacité. Très souvent les articles ne font pas de différence entre thé de Chine et thé Japonais, ce qui est regrettable. Mais la plus part du temps, je pense que c’est le thé de Chine qui est évoqué. Ainsi une tasse de thé vert Japonais = environ, 2 tasses de thé vert Chine, en épi-gallo-catéchine-gallate (EGCG).



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