Radio Maria
TÉMOIGNAGES
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TÉMOIGNAGES Des auditeurs du monde entier racontent leurs expériences
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TÉMOIGNAGES Des auditeurs du monde entier racontent leurs expériences
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Introductions
Père Livio Fanzaga
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Vittorio Viccardi
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S.E. Mgr. José Ignacio Munilla
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S.Ém. Card. Christoph Schönborn
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Radio de vocation
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Radio de guérison
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Radio de conversion
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Une radio qui sauve des vies
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Radio de consolation
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Radio de compagnie
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École de foi
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Radio qui transmet des résultats prodigieux 139 Radio qui forme des disciples
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Chers amis, Radio Maria est un radiodiffuseur de prière, d’évangélisation et de promotion humaine, dans lequel la présence active des auditeurs joue un rôle de la plus haute importance, en raison de l’intérêt et de l’impact qu’elle suscite chez ces derniers.
Père Livio Fanzaga Directors’ Advisor World Family of Radio Maria
Il ne s’agit presque jamais d’interventions banales, mais de témoignages de la vie qui impliquent les personnes, les émeuvent et les encouragent. Ceci est possible parce que l’auditeur de Radio Maria a le sentiment de faire partie d’une grande famille avec laquelle il est à l’écoute et avec qui il n’a pas peur d’ouvrir son cœur. Radio Maria est un peuple qui écoute la Parole, qui prie d’une seule voix et qui, se tenant par la main, parcourt l’étape quotidienne du chemin de la foi. Dans ce pèlerinage, les situations spirituelles des personnes sont les plus diverses. Il y a ceux qui se trouvent dans la douleur et ceux qui se trouvent dans la joie; qui dans l’espoir et qui dans le désespoir; qui en confiance et qui en découragement; qui dans la certitude de la foi et qui dans le tourment du doute. Les gens s’ouvrent et parfois même «se confessent» en trouvant, non seulement chez les dirigeants des programmes, mais également chez les auditeurs eux-mêmes, les mots qu’ils cherchaient, la compréhension qui leur manquait, la réponse qui les rassure. Radio Maria est un exemple de la façon dont les médias peuvent avoir deux effets, celui de la destruction et celui de la construction. La Madone a choisi pour elle-même ce moyen efficace et agile qu’est la radio pour parler au cœur d’innombrables personnes, leur faire sentir la tendresse d’une Mère, être proche des personnes seules, consoler les affligés, soulager les malades, encourager les jeunes, apporter la paix aux familles et aux communautés, pour nous faire connaître et aimer son Fils et pour illuminer l’espoir de l’éternité dans nos cœurs. Cette présence silencieuse mais intense de la Madone dans le cœur des auditeurs se ressent dans leurs témoignages et nous saisissons leurs échos jusque dans ces pages. Votre Père Livio
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Depuis plus de 30 ans, la présence de Radio Maria sur les ondes tente d’apporter des réponses à des millions de personnes concernant les questions existentielles de chacun. La participation active des auditeurs et les millions d’heures en direct démontrent combien ce travail est fondamental.
Vittorio Viccardi Président World Family of Radio Maria
C’est pour cette raison que, lorsque nous parlons de Radio Maria, nous le faisons par le biais d’une présence et d’un service rendus à l’homme contemporain. Les statistiques indiquent que ce parcours est aujourd’hui plus pertinent que jamais et à la hausse. Par conséquent, ce n’est pas un hasard qu’il soit à présent sollicité également en tant que soutien à la mission de la pastorale de l’Église catholique et de la promotion humaine sur les cinq continents. Au-delà des chiffres, qui donnent toujours une indication réelle du phénomène, ce sont les petits miracles quotidiens qui surviennent lors de l’écoute de la radio qui donnent une idée claire du «Projet Radio Maria. Un cheminement silencieux dans lequel opère souvent le grand mystère de la grâce de Dieu, qui peut atteindre des endroits parfois impénétrables : le cœur de l’homme. Les témoignages que nous avons recueillis dans cette publication le démontrent clairement. Je remercie toutes les rédactions de Radio Maria des différents continents qui ont contribué à ce travail, qui confirme ce que j’ai personnellement constaté en près de vingt ans de voyages et de collaboration avec les Associations de Radio Maria à travers le monde. Vittorio Viccardi
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Mgr. José Ignacio Munilla Évêque du diocèse de San Sebastian (Espagne)
Ma collaboration avec Radio Marie a débuté en 2004, environ deux ans avant d’être consacré évêque. À ceux qui me l’ont demandé, j’ai toujours eu le plaisir de répondre que je ne suis pas un évêque qui collabore avec Radio Marie, mais un collaborateur de Radio Maria qui a été nommé évêque. Bien qu’en principe cela semble identique, je pense qu’il y a une nuance très spéciale. Je me souviens que, dès ma nomination d’évêque, mais avant ma consécration, le Pape Benoît XVI nous rendit visite en Espagne pour la célébration de la Journée mondiale de la Famille à Valence. Les évêques espagnols ont eu la chance de le rencontrer dans la chapelle où est conservé le Saint Graal. Je me souviens comme si c’était aujourd’hui qu’avec un ton ferme mais aimant en même temps, le Pape nous a demandé de défendre la foi des personnes simples. Non seulement je n’ai pas oublié ces mots, mais je les ai vus maintes fois se réaliser, de manière particulièrement concrète, dans le ministère de Radio Marie. Je ne peux que remercier Dieu de m’avoir permis d’expliquer le Catéchisme de l’Église catholique sur Radio Marie Espagne du-
rant plusieurs années. C’est un miracle que l’Église ait donné naissance à un Catéchisme aussi bien développé et précis, dans un contexte culturel autant marqué par le relativisme! Je crois ne pas me tromper en affirmant que la publication du Catéchisme est le plus grand héritage du pontificat de Saint JeanPaul II. Quant à moi: la mission d’expliquer ce catéchisme sur Radio Marie m’a permis de mettre en pratique les paroles de Benoît XVI: «défendre la foi des personnes simples». Le Magistère de l’Église a donné vie à un Catéchisme Majeur, en demandant aux évêques de l’adapter aux personnes qui leur ont été confiées, en tenant compte des différents niveaux de compréhension, d’âge, de contexte culturel, etc. D’après mon expérience, je peux dire que dans la transmission de cette catéchèse, des personnes de contextes socioculturels et personnels très différents peuvent converger, mais sont unies par la simplicité de leur cœur. En réalité, la condition pour recevoir l’annonce de l’Évangile est précisément celle de l’humilité et de la simplicité du cœur. Je peux témoigner que lorsque la faim et la soif de Dieu sont cachées dans le cœur de l’homme, la transmission de la foi devient l’un des ministères les plus joyeux. C’est une joie immense de voir comment la Parole atteint les cœurs qui l’attendaient et se préparaient à son arrivée. Sans oublier, bien sûr, que dans le Cœur du Christ, il y a aussi une profonde souffrance pour le rejet de sa Parole. Je me sens obligé de dire publiquement, avec gratitude, que la meilleure chose qui soit arrivée dans ma vie a été d’ètre le témoin de la manière dont Dieu a poussé les âmes des personnes simples vers la conversion, par le biais de notre humble service. À l’instar du miracle de la multiplication des pains, s’accomplit également un miracle de grâce dans l’évangélisation à travers Radio Marie. On ne peut faire plus avec si peu! + José Munilla
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Vienne, Septembre 2019
Christoph Card. Schönborn Archevêque métropolitain de Vienne (Autriche)
Ce qui a commencé dans un petit village en Italie avec une radio paroissiale est devenu une véritable réussite: aujourd’hui, Radio Marie est l’une des plus importantes stations de radio catholiques. Dans le monde entier, une véritable famille d’auditeurs s’est formée, à laquelle j’appartiens également. Je suis heureux de pouvoir expliquer régulièrement - depuis 18 ans maintenant - l’évangile tous les dimanches et de faire une catéchèse sur Radio Marie Autriche. Mes remerciements particuliers vont à tous les hommes et femmes, volontaires ou collaborateurs à temps plein, qui contribuent avec beaucoup d’amour, d’humour et d’enthousiasme au succès de ces programmes. Cet impressionnant livre de témoignages avec des histoires d’auditeurs et d’auditrices de tous les continents démontre que Radio Marie touche vraiment le cœur des gens. Ce sont des histoires émouvantes qui montrent comment Dieu agit dans la vie des auditeurs et des auditrices, le soutien qu‘ils éprouvent à travers Radio Marie et leur lien avec la communauté des croyants. Les histoires sont pleines d’espoir et de joie, de réconfort et de confiance. C’est une joie de lire la façon dont les auditeurs et auditrices découvrent la beauté de la foi à travers Radio Marie, comment ils découvrent leur vocation, comment ils ressentent la force et la consolation à travers la prière en commun dans les moments difficiles et comment leur vie s’épanouit dans la confiance en Dieu et l‘intercession de Marie, Mère de Dieu. Je suis toujours très touché quand j’éprouve l’amour de tant de gens pour Marie. Cette confiance en la Mère de Jésus vient du cœur, elle est spontanée, filiale, mais pas enfantine. Elle est la mère du Seigneur et d’une manière unique la Mère des hommes. Elle est vivante et est proche de ceux qui lui demandent de l’aide. Que la lecture de ces témoignages de vie et de foi apporte joie, espoir et force dans la vie quotidienne! + Christoph Kardinal Schönborn
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“Comme il passait le long de la mer de Galilée, il vit Simon et André, frère de Simon, qui jetaient un filet dans la mer; car ils étaient pêcheurs. Jésus leur dit: “Suivez-moi, et je vous ferai pêcheurs d’hommes”. Aussitôt, laissant leurs filets, ils le suivirent”. Mc 1, 16-18
Radio Marie est une radio de vocation. Du directeur de la rédaction au plus simple auditeur caché dans sa "Nazareth" quotidienne: chacun répond à l'appel de la Vierge Marie qui veut nous mener à une vie de plénitude. La prière est essentielle dans ce parcours et constitue l'activité la plus importante de Radio Marie. C'est seulement à travers elle que chacun de nous peut découvrir les merveilles que le Seigneur lui a réservées, y compris le discernement de sa vocation terrestre. Différentes routes qui visent toutes le but premier pour lequel nous avons été créés: devenir des saints.
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Soeur Pauline, Nedumangad, Inde/Kerala Je suis Sœur Pauline, de la ville de Nedumangad, dans l’État du Kerala, en Inde. Parmi mes frères, je suis la seule fille. Mes parents, avec grande fatigue, nous ont éduqués consciencieusement. Jeune fille, ma paroisse était ma seconde maison. À la maison, à l’école et à la paroisse, tout le monde me faisait confiance et m’encourageait à participer activement à des projets tels que chanter à la chorale, participer à des discours et j’étais très enthousiaste à l’idée d’écouter le catéchisme. Quand j’ai grandi, après avoir terminé mes études, j’ai commencé à enseigner le catéchisme dans notre paroisse. J’étais très heureuse de participer activement à l’Association Ligue Mission. En 1990, les Sœurs Pallottines de la Société de l’apostolat catholique ont créé une mission dans notre paroisse. En les observant, j’étais de plus en plus attirée par l’idée de devenir une religieuse consacrée. Les sœurs ont été très amicales avec moi. Finalement, je suis devenue leur première candidate de la paroisse de Manikyapuram. Pendant ma formation initiale, les sœurs m’ont demandé de travailler à la sous-station d’Eliapuram, où j’ai enseigné à la maternelle pendant un an. Peu de temps après, les sœurs m’ont accompagnée à Edakochi, pour mon apprentissage, afin de devenir membre de leur ordre. J’y ai trouvé une atmosphère amicale dans une vie de prière, d’instruction religieuse, de pratiques de vie en communauté et de travaux ménagers. Durant cette période, nous avons vécu une riche expérience de la connaissance de Dieu et d’apprentissage de l’amour et du service de Dieu et de l’Église. Après trois ans, je suis devenue religieuse. La première année de vie religieuse a été une année de grâce et d’enthousiasme pour moi. J’étais contente des sœurs de ma communauté. Cependant, au cours de cette année, j’ai recon-
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nu avoir une forte tendance à exprimer de la colère face aux nombreuses situations qui m’irritaient. Je ne le montrais pas, au contraire, je gardais tout à l’intérieur. J’ai été transférée dans l’Andhra Pradesh, où j’ai eu du mal à communiquer avec les enfants parce qu’ils parlaient telugu. C’était la période estive des vacances, au mois de mai 2003. J’étais avec la communauté de Manikapuram pour la retraite annuelle, le 3 mai. La veille, j’avais eu très mal à la tête et le lendemain matin, je suis soudain tombée dans le coma. Quand j’ai rouvert les yeux et repris conscience, j’ai découvert qu’un mois s’était écoulé. J’étais entourée de mes parents, frères, sœurs de la communauté et des supérieurs d’Edakochi. J’ai entendu dire que j’étais à la polyclinique de Thiruvananthapuram. Tout le monde doutait de mon rétablissement. J’ai reçu le meilleur traitement disponible en soins intensifs. Toutes les sœurs de la communauté en Inde, à Rome, au Brésil et aux États-Unis avaient offert des prières intenses et des neuvaines. Les supérieurs locaux avaient commencé à planifier mes funérailles car j’aurais représenté le premier membre à mourir en Inde. J’avais eu une hémorragie cérébrale. Mais Dieu avait un autre plan pour moi. Je ne suis pas morte et j’ai lentement commencé à me rétablir. Après ma guérison, j’ai expérimenté quelque chose de nouveau. J’étais nerveuse et agacée, je ne pouvais pas accepter ma situation. Mon agonie mentale était due à la réflexion sur ce que je pouvais faire de ma vie. J’étais très déprimée. Je ne pouvais supporter aucun bruit. Je ne pouvais pas rester inactive et mes maux de tête continuaient de m’opprimer. Je suis devenue extrêmement fatiguée et je transpirais facilement. Mais mes parents et les sœurs de ma communauté étaient très affectueux et compréhensifs avec moi. Plus tard, ils m’ont transféré dans un autre couvent. Subrepticement, cependant, j’ai été frappée d’épilepsie et de nouveau été transférée. Puis je suis retournée à Edakochi.
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J’ai subi de nombreux bouleversements. Je devais être opérée du genou, de l’épaule et de la mâchoire qui avait été déboîtée. J’avais un problème de thyroïde et j’avais un taux de cholestérol élevé. J’ai ressenti une douleur physique et mentale. Puis, en 2013, Radio Maria est arrivée à Aroor, en Inde. Notre communauté a été invitée à désigner une sœur pour collaborer à la sainte mission de diffuser la voix de Marie. Il y a eu une discussion dans notre communauté. La Providence a inspiré mes supérieurs à me demander si je pouvais mener à bien cette mission. J’ai été très touchée. Je suis convaincue que c’était une «vocation dans la vocation». Bien que je sois consciente de mes faiblesses, je suis ravie de ce travail. Lorsque les membres du conseil de Radio Maria ont appris ma nomination, ils ont également douté de ma persévérance. Avec la bénédiction et la confiance de mes supérieurs, j’ai rejoint le personnel. Dès mon premier jour à Radio Maria, j’ai été convaincue que Dieu m’avait appelé à annoncer la Bonne Nouvelle du Royaume de Dieu et à faire connaître et ressentir l’amour de notre Mère Marie. Pendant que je servais Radio Maria, mes yeux se sont ouverts. J’ai rencontré des personnes victimes de souffrances extrêmes, pires que les miennes. Elles avaient également été privées des nécessités de base, mais elles étaient vraiment joyeuses et priaient avec une grande confiance. Je reconnais l’amour de Dieu et l’affection de notre Mère Marie, témoignant et remerciant pour cette bénédiction. J’ai commencé à avoir de nouveau confiance et recommencé à aimer ma vie en me consacrant entièrement au service de Dieu et à l’amour pour Marie. Je reconnais le changement et la transformation progressive que Dieu m’a accordé. Ma tendance à être irritée, à être agitée ou en colère s’adoucit de plus en plus, alors je remercie le Seigneur et Marie. Aujourd’hui, je ne laisse pas éclater ma colère, mais je ressens davantage de
compassion pour les personnes qui souffrent. Je suis profondément reconnaissante au directeur et à tous les membres du personnel de m’avoir entourée de cordialité, de patience et d’entraide. Je reconnais humblement que Dieu m’a donnée des talents pour que je puisse les utiliser à son service. Je peux vous assurer que Dieu me protège. Ma santé s’améliore. Pendant mon service sur Radio Maria, je n’ai eu que trois épisodes d’épilepsie. Je suis fatiguée mais, avec les soins de ma communauté et de Radio Maria, mes énergies sont restaurées et renouvelées. Jour après jour, je me sens inspirée et enthousiaste de l’amour et je sais que je peux faire beaucoup plus encore pour aimer Dieu, notre Mère Marie et toutes les personnes que je rencontre. Je sais que la vie est courte. Lorsque Dieu offre une opportunité, il est utile de rendre hommage aux dons qu’il nous offre, en le servant pleinement.
Soeur Sylvia Atim, Ouganda, Moroto Radio Maria m’a fait devenir soeur! Je m’appelle Sœur Sylvia Atim des Sœurs Missionnaires de Marie, Mère de l’Église. À partir de janvier 2018, j’ai travaillé en tant qu’administratrice pour la sous-station Radio Maria Ouganda à Moroto. Quand j’étais petite, j’avais très envie de devenir religieuse. Quand j’ai grandi cependant, pour une raison quelconque, le désir s’est affaibli pour finalement disparaitre. Grâce à ma mère, auditrice dévouée de Radio Maria, j’ai été intriguée par l’écoute de la radio. Chaque jour, je passais mon temps à chercher le signal de Radio Maria, car notre maison se trouvait dans un endroit où la réception n’était pas très bonne. Je l’ai aidée à chercher le signal jusqu’à ce que nous trouvions un bon endroit, en plaçant la radio sur une branche d’arbre à côté de
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notre maison. Cependant, chaque fois qu’il pleuvait, nous savions que notre journée serait gâchée par le fait que nous ne pouvions plus écouter la radio. J’ai aimé de nombreux programmes, notamment les moments de prière comme la messe en direct, le rosaire, le rosaire de la Divine Miséricorde, les leçons de catéchisme et le programme des martyrs ougandais. Quand je suis allée à l’Université de Kampala, à plus de trois cents kilomètres de chez moi, j’ai eu tout le temps nécessaire pour écouter la radio sans difficulté, étant donné que la réception dans la ville était très claire. Après avoir écouté Radio Maria pendant un moment, j’ai recommencé à ressentir ce fort désir de devenir religieuse. En fait, cette fois, le sentiment était si fort que j’ai ressenti le besoin d’entrer tout de suite dans un couvent. Souvent, lorsque la Messe en direct est retransmise sur Radio Maria, j’imagine une messe célébrée pour professer des vœux de vie religieuse. Alors, des larmes coulent sur mes joues. À certaines occasions, je me suis jetée à terre pour que les bénédictions des mains du prêtre puissent me parvenir et faire immédiatement de moi une sœur religieuse! Après l’université, j’ai immédiatement demandé à rejoindre la congrégation des Sœurs Missionnaires de Marie, Mère de l’Église. Avant de pouvoir commencer ma formation, j’ai dû attendre deux ans de plus. Pendant ces deux années, j’ai continué à écouter Radio Maria et chaque jour, le désir de devenir une religieuse brûlait comme un feu en moi. Finalement, j’ai renouvelé ma demande et j’ai été admise à l’Institut des Sœurs Missionnaires de Marie, Mère de l’Église, dans le diocèse de Lira, dans le nord de l’Ouganda. Je peux dire avec fierté que Radio Maria m’a fait redécouvrir cette vocation. Lorsque j’ai finalement prononcé mes vœux, parmi les vingt-cinq sœurs de mon groupe, j’ai été la seule choisie pour travailler à Radio Maria Ouganda à Moroto.
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Christian, Diacre, France Maintenant je comprends pourquoi j’étais à la radio. Je devais être plus proche de la Vierge Marie. Cette période de sept ans à la radio m’a enrichi spirituellement, m’a permis d’avancer dans ce voyage vers le diaconat en présence du Seigneur et de la Vierge Marie. Mes parents sont catholiques. Nous étions des pratiquants, mais à l’âge de 18 ans, j’ai abandonné ma foi et, malheureusement, je me suis détourné du Seigneur. Après une carrière militaire, en 1972, je me suis marié, j’ai travaillé dans une banque, y suis resté pendant sept ans et pendant ces sept années, j’ai beaucoup souffert parce que ce n’était pas ce que je voulais. Il y avait des problèmes à tous les niveaux, les employés n’étaient pas d’accord, je n’en pouvais plus. J’ai crié au Seigneur et il m’a écouté. Maintenant, je sais qu’il était présent dans mon cœur et je n’en étais pas conscient. J’ai démissionné et ensuite travaillé dans une autre banque. À partir de ce moment, quelque chose s’est passé, j’ai vu le Seigneur plein de miséricorde et d’amour, et je voulais absolument le suivre. Alors je l’ai cherché, j’ai lu la Bible avec enthousiasme et j’ai trouvé un ami qui était sur mon chemin, il était témoin de Jéhovah. Mais j’ai senti que ce n’était pas ma place parce qu’il y avait un sentiment général de culpabilité, pas d’amour, pas de mention de Jésus, cette situation ne correspondait pas à ce que je cherchais. Je suis sorti de cette situation en recherchant le Seigneur, non seulement à travers sa parole, mais aussi dans mon travail. Ainsi j’étais souvent dans un bureau, beaucoup de personnes âgées y entraient, de nouvelles relations se sont créées. Je me suis également consacré à l’aide humanitaire, j’ai tenu des cours de soutien pour une association pour les enfants en difficulté scolaire. Tout cela a fait en sorte que, petit à petit, ma vie s’ancrait
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dans le Seigneur mais avec une certaine souffrance, car dans mon travail la pression se faisait sentir et j’en souffrais. Plus je recherchais la stabilité et plus je souffrais, plus je m’inquiétais et plus je m’accrochais au Seigneur. Un soir, alors que je partais du travail, j’étais très fatigué, j’ai ouvert la radio et écouté Radio Maria. C’était un moment où il y avait des vêpres et cela m’a profondément touché, je fondis en larmes, c’était quelque chose de bouleversant pour moi. Puis il y a eu une annonce de messe pour les auditeurs, je me suis dit: «Pourquoi pas?». Je suis donc allé au monastère de Cimiez où il y avait cette messe pour les auditeurs qui m’a beaucoup touchée. J’ai rencontré le personnel et progressivement je suis entré à Radio Maria. Chaque lundi matin, j’avais cette joie de pouvoir annoncer le Seigneur, prier et rencontrer les auditeurs par téléphone. Je tiens vraiment à remercier Marie de sa présence et Radio Maria qui a vraiment représenté un tournant dans mon cheminement.
Père Georges Garcia, Nice, France S : Le Jeudi Saint, célébration de l’eucharistie, est une journée consacrée aux prêtres. A cette occasion, nous avons souhaité vous donner la parole pour que vous partagiez avec nous votre témoignage et que vous nous disiez comment vous avez été appelé au sacerdoce. P : J’ai 56 ans et je suis entré au séminaire à 49 ans. J’ai eu une vie avant, notamment une vie professionnelle, mais je crois que toutes les choses ont été amenées pour que tout advienne au bon moment ; c’est ce que je ressens. Quand mon heure est arrivée, le chemin a été long, notamment avant que j’arrive ici, à Nice. Je suis originaire de la Drôme et je suis venu dans la région
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de Nice et de Monaco en 2002, ne connaissant personne. J’avais une vie plutôt intérieure, ponctuée de questionnements : quel est le sens de ma vie, qu’est-ce que je fais sur cette terre ? A partir de là, je suis devenu plus ouvert à ce que je ressentais. S : Vous exerciez quel métier quand vous êtes arrivé dans la région niçoise ? P : J’ai exercé de nombreux métiers dans ma vie, parce que j’étais en recherche, j’étais réellement un chercheur. Celui qui m’a le plus stabilisé était mon activité de soignant. J’ai travaillé dans une maison de retraite de la Drôme et je m’occupais du jardinage, un homme à tout faire. Avant cela j’ai été commercial, j’ai possédé un magasin, j’ai été militaire, pompier, sportif de haut niveau. J’ai fait une carrière de 8 ans dans le sport, et tout ça finalement c’était très « extérieur » à moi. Lors de mon expérience en maison de retraite, une collègue m’appelle et me demande de l’aide pour une personne dont elle ne peut pas s’occuper toute seule. Il s’agissait de faire manger une personne âgée, handicapée, et j’y suis allé, insouciant, pour apporter mon aide. Quand j’ai commencé à lui donner à manger, son regard m’a frappé ; je me suis dit : elle a besoin de moi et puis, dans son regard, j’ai vu que moi aussi j’avais besoin de l’autre. Ce qui a fait beaucoup rire une amie à moi, qui m’a dit quelques années plus tard : «tu vois, tu es passé de la cuillère à l’hostie». C’est vraiment cette activité, cette rencontre, qui m’a remué, bien plus que tous les métiers que j’avais exercé, jusqu’à cette période-là. Cette rencontre m’a révélé à moi-même, et je me suis dit : - «je veux m’occuper des autres».Et j’ai donc fait des démarches pour entrer à l’hôpital. J’ai commencé par les cuisines et puis après je suis allé dans un service de soins ; enfin j’ai fait l’école d’aide-soignant, plein de formations, pour être formateur en manutention des malades et aussi animateur. J’ai ainsi passé 25 ans de ma vie en milieu hospitalier.
S : Et donc vous êtes arrivé dans la région niçoise en recherche ; il y avait bien eu une coupure dans votre vie qui fait que vous vous êtes mis en quête de spiritualité. C’était bien ça ? P: Oui justement, je me suis retrouvé seul, face à moi-même. En venant dans cette région, j’ai quitté ma famille, mes amis, ma région, mes anciennes habitudes. Je me suis retrouvé dans un appartement de fonction à l’hôpital de Monaco. Même s’il y a beaucoup de monde à Monaco, je me retrouvais seul face à moimême. Et c’est à ce moment-là que j’ai commencé à me poser des questions existentielles. A partir de là, différentes choses se sont mises en place. J’ai rencontré des personnes qui m’ont bien accueilli, des chrétiens. Je suis devenu ami avec des chrétiens. Ce n’est pas que les autres ne m’accueillaient pas, mais cela restait superficiel. J’ai expérimenté l’amour, la charité. Un jour une infirmière m’a dit : « connais-tu cette radio, Radio Maria ? C’est super, tu devrais l’écouter ». J’ai donc commencé à écouter Radio Maria pendant un ou deux mois. Radio Maria faisait appel à des bénévoles et je m’y suis rendu. J’y suis allé, timide et j’ai fait la connaissance du directeur de l’époque, puis des personnes y travaillant, la présence des auditeurs, des tas de rencontres qui m’ont ouvert des portes et qui ont surtout déclenché quelque chose en moi. S : Vous avez commencé une mission de bénévolat. Et vous avez fini par animer deux émissions et une autre qui s’appelait « Allô les jeunes ». Cette émission était animée par Gloria et Rebecca. Puis « une voix dominicaine » avec le Frère Yves-Marie Lecam, des dominicains de Nice. Et enfin une transmission de vie spirituelle. P : Oui, celle sur la vie spirituelle est venue après. J’avais commencé à prier à l’antenne : chaque dimanche après-midi je récité le rosaire et les vêpres alors que je n’avais jamais beaucoup prié dans ma vie. Jean-Claude m’a demandé de venir le dimanche après-midi car il manquait une personne alors qu’à
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l’époque j’attendais un travail, c’était au début. Et j’attendais le dimanche impatiemment pour prier le chapelet et les vêpres en direct. Et j’ai donc aussi rencontré des personnes dont une qui travaillait à Radio Maria et qui m’a proposé de faire une retraite pour les vocations. Car pendant tout ce temps, je continuais à me poser beaucoup de questions. Je suis donc parti en retraite spirituelle en suivant les exercices de Saint Ignace, que je ne connaissais pas. C’était un peu dur au départ à cause du silence auquel je n’étais pas habitué. Mais cela a été une étape importante avec la rencontre aussi des frères dominicains de Nice. J’ai rencontré les dominicains parce qu’à Radio Maria, on m’a demandé de l’aide pour retransmettre une messe en direct à l’église Saint François de Paul où ils se trouvent. Le prêche du Frère prieur de l’époque a été une révélation, c’était tellement fort que je suis allé le voir à la fin de la messe pour lui demander si je pouvais revenir. « Bien sûr » m’a-t-il dit, « cette maison est ouverte pour toi ». J’y suis donc retourné pendant plus de deux ans jusqu’à devenir un familier du lieu. Beaucoup de belles rencontres, de belles choses, grâce à la Vierge Marie, à Radio Maria. S : Comment s’est passé votre appel ? Est-ce que ça a été petit à petit? vous avez parlé d’une retraire vocationnelle que vous avez faite. Est-ce que c’est à ce moment-là que l’idée du sacerdoce s’est précisée ? P : Pas tout à fait encore. A l’issue de cette retraite, je me sentais prêt pour vivre une vie consacrée, mais je ne savais pas comment faire, quelle forme cela pouvait prendre. Je ne me sentais pas complètement prêt à tout donner. Il me fallait encore cheminer mais je savais qu’il y avait un appel. J’ai commencé quatre années de formation, au lieu de cinq, pour le diaconat permanent. Je me suis souvenu aussi que j’avais ressenti un appel dans mon enfance, très tôt, sans bien discerner les choses et tout a resurgi à la surface. J’avais un accompagnateur spirituel aussi,
et très vite les choses se sont mises en place. Je suis entré au séminaire à Nice. On n’était pas très nombreux. C’était un séminaire familial et ça a duré un an. Et puis j’ai été envoyé à Aix en Provence et nous étions cinq puis ça s’est réduit à trois. Et je suis finalement entré dans un gros séminaire diocésain, et tout s’est bien passé.
Pedro Antonio Acosta Isturain, Panama Il est actuellement directeur du programme « Évangile, Consommation et Société. » Le 19 août 2008, dans la ville de São Paulo (Brésil), j’ai eu un traumatisme crânio-encéphalique (anévrisme) et j’ai été hospitalisé à l’Irmandade de Santa Casa de Misericordia de São Paulo, où j’ai subi une craniotomie. À peine opéré, je retourne à Panama le 28 août. Un mois après avoir été soigné à Panama, j’ai été hospitalisé à l’hôpital de Santo Tomás en raison d’une infection de Staphylococcus aureus à la plaie chirurgicale que j’avais gardé jusqu’à la fin du mois de décembre. Durant mon séjour à l’hôpital, soumis à un traitement rigoureux en Neurochirurgie et Maladies Infectieuses, j’avais toujours mon téléphone portable entre les mains et j’écoutais Radio Maria à toute heure, en particulier les moments de prière avec le Saint Rosaire. J’écoutais presque tous les programmes, car mon traitement avec différents antibiotiques était toutes les trois ou quatre heures, ce qui m’a permis de rester toujours connecté à Radio Maria, jusqu’au jour de mon départ. Curieusement, et je le dis toujours, c’était le Salut Ô Reine que j’attendais dans la prière du Rosaire et cela me rendait heureux chaque fois que je priais. J’orientais de nouveau mes pas vers mon église, grâce à Radio
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Maria, à laquelle je me sentais attaché. De retour à la maison et à mes activités habituelles, j’ai essayé de m’intégrer à ma paroisse, mais la mort du pasteur m’a fait attendre et là encore, Radio Maria se trouvait sur mon chemin. C’était le Mariathon 2009 et je suivais les événements, j’écoutais les annonces des dons. Je me suis décidé à faire un don même si, après l’accident, mes finances n’étaient plus les mêmes, mais je voulais contribuer moi aussi au Mariathon. Radio Maria, j’en avais seulement entendu parler et je ne la connaissais pas. J’ai appelé le standard téléphonique, durant le Mariathon, pour annoncer mon don et c’est le Père Víctor Atencio qui répond. Le jour de mon don à Radio Maria, j’ai demandé à rencontrer Père Victor, je me suis présenté et nous avons discuté pas plus de vingt minutes, mais quand j’ai quitté son bureau, je m’étais déjà engagé à diriger un programme. C’est ainsi qu’a commencé le programme «Parlons de consommation», le lundi soir, tous les quinze jours. «Parlons de consommation», dans la nouvelle et excellente atmosphère que m’a proposée Radio Maria, n’a cessé d’évoluer en termes de contenu et de thèmes, diffusant ainsi le message de l’Évangile et de notre Église. Il y a quelques années, le programme a changé de nom pour devenir: «Évangile, Consommation et Société». Ce sont quelques paroles du Saint Père Benoît XVI qui ont inspiré le nouveau nom de la transmission : «C’est le devoir de tous les fidèles d’annoncer l’Évangile là où la laïcité, l’indifférence et le consumérisme se développent.» Mon rôle de présentateur, bénévole d’un programme, m’a également amené à collaborer autant que possible avec la radio, avec mes propres moyens, sans ménager aucun effort, puisque je me sens totalement identifié au rôle et à la fonction de Radio Maria, dans le pays et dans le monde. J’offre toute mon expérience en suivant toujours les directives de Radio Maria.
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Anonyme, El Salvador En écoutant Radio Maria, le fils a suivi le processus pour entrer dans l’ordre franciscain.
prêtre ». Alors je l’ai emmené dans le groupe du Renouveau Charismatique et il a fait sa première retraite. C’est alors que sa ferveur a commencé et je me sentais bien pour ce moment-là qu’il vivait. Il ne cessait d’écouter Radio Maria et me disait:» J’aime ça écouter les sermons, et le programme «Porte de la foi» à 10 heures et me disait encore: ... «J’aime l’écouter; la nuit, je l’écoute de nouveau car la radio me fait dormir très tranquillement. À un moment donné, mon fils m’a dit: «Maman, je veux être franciscain, je veux rejoindre l’Ordre Franciscain, je veux en commencer le processus». Après lui avoir demandé s’il était vraiment sûr, lui, tout aussi convaincu me dit: «Oui, oui, maman.» Alors je me suis tranquillisée, mais j’étais aussi un peu incrédule parce qu’il était jeune et que la jeunesse amène souvent à changer d’avis. Il commença le processus et se rendait toujours aux réunions du Renouveau et à la fin ils lui dirent: «Vous avez réussi tous les tests et vous êtes aujourd’hui prêt à entrer dans l’ordre des franciscains». C’est pourquoi je désire dire que l’évangélisation de Radio Maria est très «puissante». Comme nous aimerions que de nombreux jeunes écoutent et prennent exemple. Dans la famille, il est important que nous, les parents, les soutenions, semions la petite graine et notre Père céleste fera le reste. C’est une grande bénédiction et je me sens bénie parce que la radio est très importante, Radio Maria est très importante, elle a aidé mon fils à devenir prêtre.
Je voudrais faire un court témoignage pour raconter comment Radio Maria m’a aidé, chez moi, à la maison, en particulier avec mes enfants. Un jour, j’ai allumé la radio et suivi la transmission de Radio Maria. Je ne l’écoutais pas avant de commencer à assister au Renouveau Charismatique. À l’époque, mes enfants étaient un peu réticents à aller à l’église, même s’ils y allaient toujours, car ils avaient étudié dans un pensionnat catholique salésien. Moi j’y allé, mais eux, ils étaient déjà grands, presque des adolescents et ils ne s’intéressaient plus à l’Église. Soudain, le plus grand, qui avait désormais 19 ans, a commencé à retourner à l’église, puis le plus petit, de sept ans. Ils m’accompagnaient et le plus jeune me disait qu’il aimait la Messe, ce que l’on y disait, ce que l’on y prêchait et il a voulu en savoir plus. Parfois, il se disputait avec moi parce qu’il voulait écouter sa musique, et je ne le laissais pas faire, ou bien je me disputais avec lui et lui disait que c’était à mon tour d’écouter la radio. Puis, quand il fut en 9ème classe, il me dit : «Maman, j’aimerais devenir prêtre». Et je lui ai dit toute surprise - à ce moment-là, les reliques de Don Bosco étaient arrivées à son école et il était très excité - je lui ai dit: «... mais, mon amour, tu es en train de terminer l’année scolaire et nous voulions le lycée pour l’année prochaine «, (il voulait étudier l’architecture et il n’y avait pas cette matière au lycée.) Il a donc répondu ...» Maman, je veux être prêtre «et je lui ai dit « D’accord, tu as toute l’année pour y penser ». Mon fils a répondu:» Maman, le désir de devenir prêtre ne partira pas. «Au cours de la première année d’études, il ne m’a rien dit, mais la deuxième année, il m’a dit:» Maman, je veux être
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“Vous savez ce qui est arrivé dans toute la Judée, après avoir commencé en Galilée, à la suite du baptême que Jean a prêché; vous savez comment Dieu a oint du Saint-Esprit et de force Jésus de Nazareth, qui allait de lieu en lieu faisant du bien et guérissant tous ceux qui étaient sous l’empire du diable, car Dieu était avec lui” Actes 10, 37-38
Jésus est venu libérer et guérir son peuple. Aujourd'hui également, le Seigneur agit dans son Église et accorde la grâce de la guérison à travers Sa parole, les sacrements et la prière des fidèles. Radio Marie vit tout cela 24 heures sur 24, une présence continue de Jésus ressuscité. D'innombrables grâces de guérison corporelle et spirituelle en témoignent.
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Valentina Nekhorosheva, Ukraine Je m’appelle Valentine. J’aimerais partager mon histoire de conversion et de guérison. En 2010, je suis tombée et me suis blessée. Plus tard, je suis également tombée malade, j’ai eu une leucémie. À cause de ma chute, on m’a opéré pour insérer des plaques dans ma jambe et j’ai donc été forcée à rester au lit. J’ai beaucoup souffert de ces conditions psychologiques et physiques difficiles. Mon poids n’était que de 39 kg. À ce moment-là, ma sœur m’a appelée et m’a conseillée d’écouter Radio Maria. Je ne voulais même pas l’écouter, mais le jour où je l’ai fait, j’ai entendu les intentions de prière à la radio et j’ai eu l’impression que quelqu’un priait pour moi. Cela m’a beaucoup touché et à partir de ce moment, je suis devenue une fidèle auditrice de Radio Maria. En peu de temps, j’ai été guérie de la maladie; c’était vraiment miraculeux. La première chose que j’ai faite après ma guérison a été de me rendre au siège de Radio Maria. Ce jour-là, l’on célébrait le deuxième anniversaire de Radio Maria Ukraine. Je n’étais pas une personne qui fréquentait l’église et j’étais loin des sacrements, mais j’ai demandé une confession au directeur, le père Alexei Samsonov. Il ne m’a pas refusé et m’a dit que j’aurais dû étudier le catéchisme avec Radio Maria. J’ai suivi ses conseils et maintenant, après la confession, j’ai reçu la communion et fait une neuvaine mensuelle. Mon fils m’a également suivi dans la conversion. Je remercie chaleureusement notre Dieu pour Radio Maria, un outil pour diffuser la Bonne Nouvelle.
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Tetiana, Ukraine Je voudrais témoigner de Radio Maria dans ma vie. Pendant ma grossesse, j’ai soudainement commencé à perdre du sang. Les médecins ont déclaré que pour me sauver la vie, je devais accepter de mettre fin à ma grossesse. J’étais déprimée; Je ne voulais pas le faire. J’ai appelé notre Radio Maria, qui transmettait en direct pendant la prière du Chapelet de la Divine Miséricorde, et j’ai demandé des prières. Je ne sais pas qui a prié pour moi, mais Dieu m’a écouté. Alors que je vous parle, j’ai ma petite fille dans les bras. Heureusement, elle est née et est en bonne santé. Que Dieu bénisse tous les auditeurs de Radio Maria! Merci d’avoir prié ensemble pour moi. Que Dieu entende nos prières.
Dr. Dubravka Šimunović, Zagabria, Croatie Je m’appelle Dr. Dubravka Šimunović et je collabore depuis toujours avec Radio Maria. J’organise et dirige des programmes de santé. Au début, je me suis souvent demandée si Marie m’avait choisie ou si c’était moi qui voulais imposer mes désirs à Marie. J’ai souvent réfléchi à cette question jusqu’à ce qu’un vendredi, alors que j’étais en transmission pour mon programme et que quelques jours auparavant, j’avais mangé de la viande contaminée dans un centre d’approvisionnement, je subi un choc anaphylactique. Bien que de nombreuses complications aient été évitées grâce à une intervention médicale rapide, les médecins m’ont expliqué que si le choc avait touché mon système respiratoire, je n’aurais pas survécu. Je me suis souvenue du moment où j’étais allongée sur la civière, en cherchant qu’un des agents sanitaires me mette une couverture. À ce moment, mon travail, mes tâches
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et toutes mes autres activités planifiées n’avaient plus aucune signification. Mon esprit était complètement pris par l’idée de me réchauffer. Tandis qu’une infirmière couvrait mon corps fatigué d’une couverture, je réalisais à quel point il suffisait de peu pour atteindre la tranquillité. Alors, à mesure que la chaleur se propageait dans mon corps, il devenait clair pour moi que tous mes engagements et mes projets pour cette semaine avaient disparu. Mon sens commun avait compris qu’il n’y aurait pas assez de temps du mercredi au vendredi pour récupérer suffisamment et élaborer le programme. Dans certaines situations, cependant, nous ne savons pas vraiment ce que nous croyons savoir. La Madone a produit un miracle pour moi. À travers mon expérience douloureuse et dangereuse, un message très clair m’a été envoyé. Ce message disait: «Tu ne m’as pas choisie, mais je t’ai choisie». Aujourd’hui, je me souviens de ce moment comme une confirmation et un appel, raison pour laquelle je me suis portée bénévole pour la radio. Il y a des moments où je perds la raison avec tous mes engagements au travail et venir à la radio dans ces situations est une source de stress supplémentaire. Mais chaque fois que je pense cesser de faire du bénévolat, un nouvel appel de Marie arrive pour m’aider, me soutenir et me donner une réponse rapide. Marie a toujours envoyé et continue de m’envoyer des personnes qui sont là quand j’ai besoin d’une aide pour ne pas abandonner. Nous sommes tous invités à témoigner de Son amour. Elle m’a confiée la tâche intéressante que je fais aujourd’hui, heureusement. Pour combien de temps, je ne sais pas. Je m’abandonne dans ses bras maternels. La seule chose que je sais, c’est qu’elle me permet de tomber et de me relever des difficultés, de m’accepter avec toutes mes vertus et mes vices, et m’aime comme personne n’a jamais été aimé au monde.
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Sofia Harutyunyan, Gyumri, Arménie J’apprécie vraiment le travail de Radio Mariam. J’écoute les programmes de différentes chaînes de radio, mais votre radio m’attire beaucoup et est agréable à écouter. Je souffre de problèmes de santé et, depuis que j’écoute vos programmes spirituels, je suis guérie et je me sens plus forte. Votre radio me donne de la force. En écoutant vos programmes, je me suis rendue compte que j’avais commis une grave erreur en ne baptisant pas mon fils jusqu’à présent. Maintenant, je pense à le baptiser le plus vite possible.
Miroslav Vukmanov Šimokov, Subotica, Serbie J’ouvre les yeux et la première chose que je vois est le calendrier : mai 2011. Il y a une légère pluie printanière à l’extérieur de la fenêtre ouverte, le mur est vert et je réalise que je ne suis pas chez moi. Je suis à l’hôpital ! J’ai des sangles autour des poignets et je suis « cloué » au lit. J’ouvre la bouche, mais je n’ai pas de voix, je sens mes jambes également «piégées». Je ferme les yeux. J’ouvre de nouveau les yeux et vois mon père à côté de mes jambes. Je vois ma mère à côté de mes bras. J’entends mes sœurs heureuses parce que j’ai ouvert les yeux! Mon père, ma mère et mes sœurs pleurent de joie! Je n’ai pas de force ... Des médecins et des infirmières viennent me voir durant la journée. Ils me posent des questions et m’encouragent. Je ris et je suis fier de ce qu’ils disent ... Le 6 mai, il y a sept ans, j’ai eu un anévrisme, une hémorragie au cerveau. J’ai dû faire un scanner le même jour, l’ambulance m’a trans-
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porté de Subotica à Novi Sad pour y subir une opération chirurgicale. À mes côtés, il y avait les médecins et au-dessus de moi, seulement Dieu. Ce jour-là, des milliers de personnes ont prié pour ma vie. Sur Radio Maria, ils ont prié pendant des jours, de tous les continents. Un prêtre est venu me rendre visite et m’a donné l’onction des malades. Dieu a eu pitié de moi. Il m’a donné une nouvelle vie et je le remercie tous les jours. Dieu a fait des merveilles pour moi: je n’avais pas de voix et maintenant je chante; Je n’avais pas de jambes et maintenant je cours: je n’avais pas de bras et maintenant j’aide. OUI, DIEU EST FANTASTIQUE! LOUANGE À JÉSUS! Radio Maria est ma deuxième maison. J’y vais plusieurs fois par semaine en tant que bénévole. Je marche et je loue la providence de Dieu. Je m’assieds et je sens la présence de Jésus. Je parle et j’honore la foi infinie! Je m’appelle Miroslav Vukmanov-Šimokov, j’ai 35 ans et je sais que ma vie est un don précieux et que Dieu devrait être loué! C’est une lutte de marcher mais notre âme est un miracle. Même quand je tombe, je ne me sens pas humilié. Son pouvoir me soulève ! Amen, alléluia!
rable, mais elle a découvert que pour soutenir leur relation, il fallait une aide pour maintenir leur mariage, ce qu’aucun d’entre eux n’était capable d’offrir à l’autre. D’où les sollicitations continuelles à son mari d’aller à l’église ensemble. Il a toujours refusé de l’accompagner à l’église. Elle lui demandait de devenir catholique. Elle pensait avoir trouvé le bon mari en John; elle ne pouvait pas imaginer qu’il aurait demandé le divorce! C’est l’histoire d’Evelesi. Une femme catholique d’environ trente ans. Elle savait que son mari n’était pas catholique, mais il lui avait promis qu’il se convertirait au catholicisme une fois mariés. Après le mariage, ils ont été bénis avec leurs quatre enfants, après quoi les choses ont commencé à mal tourner. Elle a commencé à souffrir d’une maladie inconnue. Elle était malade et ne pouvait pas terminer les tâches ménagères. À ce moment, John ne voulait plus vivre avec une femme malade. C’est pourquoi il a ensuite divorcé d’Evelesi mais le divorce n’a pas brisé sa foi. Elle a continué à prier Dieu pour la santé et le rétablissement de sa maladie. Affligée et seule, Evelesi se tourne vers Dieu par la prière du rosaire et aime particulièrement la suivre lorsqu’elle est transmise sur sa radio préférée: Radio Maria Malawi. La radio devient sa compagne. Elle pouvait suivre les prières sur Radio Maria avec les différents bénévoles aux microphones. Grâce à l’intercession de son aimable amie et confidente, notre sainte Mère Marie, la santé d’Evelesi s’est améliorée. Aujourd’hui elle va bien. Depuis le jour où elle a été guérie physiquement et émotionnellement, elle a commencé à être impliquée dans les activités de Radio Maria en tant qu’amie de la radio. Maintenant, elle ne souffre plus de douleur physique ou émotionnelle, mais c’est uniquement joie et paix grâce à sa relation avec la Bienheureuse Vierge Marie. Sa vie s’améliore chaque jour avec Radio Maria Malawi.
Mme. Evelesi, Malawi Elle n’avait pas pu prévoir que la question du mariage interconfessionnel aurait pu devenir une question brûlante dans son mariage, qui l’aurait conduite, elle et son mari, au divorce. Elle a aimé son mari et il lui a rendu cet amour. Quelle pouvait être la racine de leur problème? Serait-ce la maladie qui l’a amené à être fragile? Serait-ce le fait de s’être marié à un protestant? Au début, elle pensait que son mari serait un partenaire du-
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Juls S. Abalosu, Philippines Vie amoureuse avec Radio Maria Le 1er juillet, j’ai eu un lien privilégié avec Radio Maria. Mon amie m’a appelé pour la rejoindre dans son programme. C’était une transmission du soir et je me suis dépêchée d’arriver à temps, sans même savoir quel serait mon rôle dans le programme. Ce fut une réponse à mon désir d’aller à Radio Maria depuis longtemps. C’était mon cadeau d’anniversaire, un moyen d’aider à amener le Christ dans chaque foyer par le biais de Radio Maria. Je suis malade depuis mon enfance et on m’avait dit que j’aurais bientôt dû mourir. On m’avait interdit de travailler, de jouer, de me marier ou d’avoir des enfants. Enfant, je ne m’amusais pas beaucoup, mais ce qui renforçait ma foi, c’était la prière constante et les actes d’amour. Ces choses se sont intensifiées lorsque j’ai commencé à écouter Radio Maria et à participer à «Happy Hour avec Kalakbay Flora, Bing, Lina, Babes et Tess». Les 15 années passées avec Radio Maria ont été remplies de miracles. Être fidèle à l’appel de la Mère Marie produit une vie d’espoir et le Christ a touché et marqué chaque partie de mon être. On m’avait diagnostiqué que je ne pourrais pas marcher à cause de ma moelle épinière. J’avais besoin d’une prothèse à la hanche, mais on m’avait dit que j’aurais été obligée de rester au lit pendant des années s’ils avaient pu m’opérer. Je n’ai donc pas été opérée en raison de mon âge avancé et de la forte anesthésie qui aurait pu avoir des effets négatifs sur ma maladie cardiaque, le diabète, la créatinine et un faible taux d’hémoglobine. Je souffre en silence mais je suis très confiante à chaque lever et coucher de soleil de ma vie. J’ai été très reconnaissante pour ce miracle lorsque l’on m’a permis de participer à un programme pour Radio Maria. Pas seulement en écoutant les programmes, mais aussi en organisant l’Happy Hour avec mes Kalakbays. Deux
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mois après, j’ai pu marcher. Mon grand désir de servir l’autre par l’intermédiaire de Radio Maria m’a rendu forte. Maintenant, je partage mon amour pour les autres par le biais de ce programme de Radio Maria, en faisant entrer le Christ chez les gens et en apprenant plus profondément la spiritualité grâce à chaque programme. Grâce aux dons et aux bénédictions de Dieu et de sa mère Marie, avec Radio Maria, le travail prolonge ma vie et me donne la force de faire face aux épreuves. Merci pour les encouragements et l’amour du personnel de Radio Maria et de mes Kalakbays. «Je suis heureuse de servir Radio Maria et d’amener le Christ chez vous»
Anonyme, France Voici un témoignage de ce qui s’est passé dans la famille d’une de mes cousines, Judith, suite à ma participation, par l’intermédiaire de Radio Maria, à la messe du 19 janvier 2017, présidée par P. Jean-Michel Tour, au cours de laquelle il y a eu des prières de guérison. Mi-janvier, j’apprends qu’un fils de ma cousine Judith, Henri, jeune papa d’une trentaine d’années, s’est fait opérer d’une grosseur à la langue. La biopsie révèle des cellules cancéreuses. Une deuxième opération est donc prévue pour le 23 janvier. Aussitôt, ce jeune Henri me tient à cœur et je fais dire des messes à son intention. Le jeudi 19 janvier, alors qu’un rendez-vous venait de s’annuler, je choisis d’utiliser ce temps pour écouter Radio Maria. On annonce une messe au cours de laquelle on priera plus spécialement pour les malades, avec intercession pour leur guérison. Puisque mon emploi du temps venait de se libérer, je décide d’y participer en présentant intérieurement mon
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petit cousin Henri, ainsi que ses parents et grands-parents, qui ne se parlaient plus depuis quelques années. Après la communion, le prêtre suggère que les malades qui le souhaitent, touchent avec leur main l’endroit qui les fait souffrir. Je mets donc ma main dans ma bouche et touche ma langue. Commencent alors diverses paroles de connaissance prononcées par le prêtre, et je m’associe à la prière pour les personnes auxquelles ces prières s’adressent. Et puis j’entends : « Le Seigneur vient visiter quelqu’un au niveau de sa bouche, de ses joues. Je ne sais pas si ce sont de petites choses, ou une infection ou un cancer au niveau de la bouche, le Seigneur vient vous visiter maintenant là-dessus. « Comme pour les prières précédentes, je m’y associe, quand je réalise que je suis en train de toucher ma langue, et alors jaillit intérieurement comme un grand cri : « C’est pour Henri !!! « Une joie immense m’envahit alors, et dans une intense action de grâce je ne cesse de remercier Dieu en répétant : « Oui, Seigneur, je crois que Tu viens guérir Henri ! Je le veux, que Henri soit guéri, et viens guérir aussi le manque de communication entre ma cousine et ses parents ! Amen, merci Seigneur ! » À peine la messe terminée, je reçois un message de ma cousine : « Henri vient de passer un scanner, les cellules cancéreuses ne se sont pas étendues, grand soulagement ! » Ce message a été pour moi une belle confirmation que le Seigneur venait réellement d’opérer quelque chose en Henri. Le lundi suivant, 23 janvier, la deuxième opération a donc lieu. Au grand étonnement des médecins, plus de cellules cancéreuses dans les analyses, pas besoin de radio, ni de chimiothérapie ! Alors je fais part à Judith de ce que j’avais vécu au travers de Radio Maria. Je lui dis aussi que ce cancer de la langue m’avait rapidement fait penser à la relation bloquée entre elle et ses parents. Elle a accepté de faire une démarche de pardon intérieur. Un an et demi après cet événement, alors que j’appelais ma cousine pour
avoir des nouvelles de Henri, la première chose dont elle me parle, c’est sa relation avec ses parents ! Elle a fait quelques tentatives auprès de ses parents pour rétablir la communication, mais sans succès. Bien que cette situation soit toujours douloureuse, elle est maintenant en paix, ayant accompli tout ce qu’elle était en mesure de faire. Quant à Henri, il doit passer un examen de contrôle tous les mois, pendant quelques années encore. Jusqu’à présent, les résultats sont bons. Merci, Seigneur, pour les merveilles que Tu as accomplies dans cette famille par l’intermédiaire de Radio Maria et de tous ceux qui y travaillent ! Merci pour la force de la prière des auditeurs !
Anonyme, Allemagne Une fois par mois, Radio Horeb diffuse une messe avec des prières de guérison. Dans une de ces messes, Don Kocher a cité l’acte d’abandon à Dieu de Don Dolindo (1882-1970). En voici un extrait: « S’abandonner à moi ne signifie pas se tourmenter, s’inquiéter et se désespérer en m’adressant ensuite une prière. S’abandonner signifie fermer les yeux de l’âme, écarter la pensée des tribulations et s’en remettre à moi pour que moi seul, je te fasse trouver l’autre rive, comme les enfants endormis dans les bras maternels. » En réaction à cette transmission, le Père Kocher a reçu la lettre suivante d’un médecin (professeur et directeur médical): «Je tiens à vous remercier pour votre travail très important. Précisément à l’époque des déchets audiovisuels ; des contenus chrétien-catholiques sont nécessaires pour mener à bien l’évangélisation. Je voudrais partager avec vous l’accomplissement
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d’une prière. Au début de l’année, un cancer m’a été diagnostiqué; l’opération a été effectuée début mai. Dans cette période de désespoir, j’ai cherché et trouvé un soutien dans la prière. Votre homélie sur Don Dolindo, et les nombreux exemples cités dans le nouveau testament (Mc 2, 3-4) m’ont également donné du courage. Ma femme et moi avons prié pour un rapport médical positif. En tant que médecins, nous avons tous deux prié pour le rapport concret «R0, N0, M0» (le meilleur rapport possible dans cette situation). Et en effet: Hier, j’ai reçu le rapport de l’intervention chirurgicale avec exactement ce diagnostic positif. J’étais sans voix et plein de gratitude. Beaucoup de questions me viennent à l’esprit: pourquoi moi et pas d’autres qui se trouvent dans des situations plus graves? Que se passerait-il si nous priions toujours de manière aussi intense? Sans la prière, le rapport aurait-il été plus négatif? Mais aussi l’insinuation de l’adversaire : c’était certainement une coïncidence ... mais pour moi c’était l’accomplissement d’une prière.
Nelson Herrera, Santiago du Chili, Chili C’était le 13 octobre 1999. Mon épouse Cristina et moi apprenions la terrible nouvelle que notre fille Savka, âgée de trois ans et demi, avait reçu un diagnostic de leucémie lymphoblastique aiguë au plus haut niveau. Face à cette douleur et à cette angoisse, moi, Nelson Herrera, sous-officier des gendarmes du Chili, j’ai trouvé, un jour, la chaîne de Radio Maria qui diffusait à titre expérimental, seulement depuis deux jours, à Santiago du Chili, une musique catholique que j’ai reconnue immédiatement. Et j’ai désespérément demandé où se trouvait cette radio. Le lendemain, je suis arrivé à la radio avec ma moto de service, avec la foi et le grand espoir que j’aurais
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trouvé un soulagement et un grand soutien face à la douleur que je ressentais. Tout le monde a été surpris de voir un policier et ils pensaient que j’étais venu pour faire un contrôle, mais je leur ai dit : «Je suis l’un de vous et j’ai besoin de votre soutien et de vos prières pour ma fille». Depuis ce jour, un pacte d’amour et de foi a débuté entre le directeur de la radio et tous les bénévoles présents à ce moment-là. Ils se sont toujours rappelés de ma fille dans la prière, en particulier pendant le Saint Rosaire et les divers programmes de cette époque. Face au grand accueil et à l’amour qu’ils m’ont donné, je me suis engagé, selon mes horaires, à aller prier le rosaire - même en portant l’uniforme -. Cette expérience de douleur et d’espoir a duré deux ans et demi, en priant Dieu et la Sainte Vierge en compagnie de mes frères à la radio afin qu’un miracle se produise. Au fur et à mesure que la maladie de ma fille progressait, les médecins s’étonnaient de ses améliorations car elle n’avait que 25% de chances de salut. Il y avait aussi des moments où ils pensaient qu’elle n’aurait pas passé la nuit et puis le lendemain ils la voyaient manger comme si de rien n’était. Même le personnel médical croyait qu’il y avait quelque chose de plus élevé qui la guérissait. Un de ces jours sans espoir, je suis allé à l’hôpital accompagné d’un autre collègue et ils m’ont dit que ma fille n’avait plus aucune chance de vivre. J’ai quitté l’hôpital en pleurant. Je suis allé dans l’une des rues de Santiago, appelé Avenida Matta à San Diego, j’ai garé ma moto et dit à mon collègue que je ne voulais plus rien de la vie. Ensuite, j’ai mis mes mains dans les poches de ma veste, trouvé un chapelet et j’ai commencé, à ce moment-là, dans la rue à implorer la Vierge de veiller sur ma fille. De quelle façon ? Avec le cœur et beaucoup de larmes, comme un enfant, sans savoir quoi faire, mais optimiste dans la foi et la prière. Il était environ 10 heures. Au bout de deux heures, j’appelle l’hôpital et
ma femme me dit que Savka n’avait plus de fièvre, elle mangeait et était heureuse. En 2002, le dernier myélogramme et ils découvrirent que la leucémie n’existait plus dans son sang: les médecins ne s’expliquèrent pas comment cela s’était produit car cette maladie avait entraîné la mort de nombreux autres enfants. Quinze ans se sont déjà écoulés depuis le grand miracle de ma fille, grâce à l’amour et au soutien que j’ai trouvé à Radio Maria. On dit que cela pourrait être le premier miracle de la radio, ici au Chili. Aujourd’hui, ma fille Savka a vingt et un ans, elle est en très bonne santé et elle est également en troisième année de l’école de Gendarmerie en tant que candidate officielle pour devenir, si Dieu le veut, un grand Gendarme.
Gladys Leticia Granda, Équateur Moi, Gladys Leticia Granda Alvear, souhaite partager avec vous un miracle qui s’est réalisé en moi en écoutant et en visitant la chapelle de Radio Maria. Aujourd’hui dans ma vie, cette réalité biblique résonne encore ... «demandez et il vous sera donné». Je suis catholique. Le matin, je me confie toujours à Dieu et à la Vierge Marie afin qu’elle protège ma maison, mes enfants, ma famille, mon pays et le monde, et que toutes les activités menées pendant la journée se déroulent selon la volonté de Dieu. L’écoute de Radio Maria m’a aidée dans ma guérison, pour laquelle je remercie publiquement Dieu et la Vierge Marie. Il y a quatre ans, en 2014, j’ai eu très mal au dos, ce qui ne me permettait pas de m’asseoir, de monter ou de descendre des escaliers, de m’habiller. Je le faisais, mais avec beaucoup de difficulté. J’ai rarement écouté Radio Maria. Chaque fois que je voulais aller à la radio, quelque chose m’empêchait de connaître cet endroit.
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Il était trois heures, un jeudi après-midi en juin 2015, lorsque je suis finalement arrivée à la radio. Je suis entrée. Une très gentille dame m’a invitée à aller à la chapelle, j’y ai trouvé un groupe de dames qui priaient, je me suis agenouillée avec difficulté et j’ai dit au Saint Sacrement exposé «merci de m’avoir amenée ici». À ce moment, j’ai ressenti la paix, la tranquillité, la joie, l’excitation d’être dans cet endroit que j’avais tant souhaité visiter. Pour un instant, ma douleur à la colonne vertébrale avait disparu. J’ai prié Dieu pour cela et pour m’accorder une santé physique, spirituelle et mentale. J’ai promis qu’à partir de ce moment, je continuerais à écouter la radio et que le jeudi, j’aurais toujours participé à l’heure sainte. À cause d’une maladie de la colonne vertébrale, j’étais traitée par des spécialistes et je ne constatais aucune amélioration. Je suis passée d’examens en examens et fait des résonnances magnétiques. Chaque fois, il semblait que la maladie progressait. Mon médecin privé et le médecin du Service de Santé m’ont dit que j’aurais dû subir une intervention chirurgicale pendant qu’il en était encore temps, sinon la situation se serait aggravée. L’opération était inévitable. Le diagnostic était une lésion médullaire grave dans la quatrième et la cinquième vertèbre dorsale. Chaque fois que les médecins me parlaient de l’opération, je rejetais mentalement cette idée et me disais que Dieu, avec son pouvoir infini, sa sagesse et son amour, et la Vierge Marie, mère de Jésus et notre mère, m’auraient guérie sans avoir à subir une intervention chirurgicale. J’ai continué les visites et les contrôles chez les médecins pendant un an. Je suis rentrée chez moi avec les médicaments et la prescription des traitements que je devais faire. Mon problème continuait. Cependant, les prières et l’écoute de Radio Maria me donnaient de l’espoir et je me rendais une fois par semaine, sui-
vant ma promesse, à la chapelle de la Radio. La situation était compliquée parce que la douleur était plus forte. Je sentais que ma santé se détériorait avec le temps. Pour marcher, je devais porter une ceinture qui apaisait un peu la douleur dans la colonne vertébrale. Le médecin m’avait recommandé de ne pas le faire car cela aurait eu des conséquences sur les autres organes de mon corps et cela aurait alors eu un effet encore plus négatif sur ma santé. Un samedi, je suis allée chez un autre médecin spécialiste de la ville d’Otavalo, dans la province d’Imbabura, au nord de l’Équateur. Il m’a examiné et a contrôlé mes examens. Mon cas ne devait pas être opéré. C’était magnifique d’entendre ces paroles après autant de temps. Le traitement que j’ai suivi un peu plus tard avec lui a amélioré ma santé. La douleur dans la colonne vertébrale a disparu peu à peu. Le jeudi suivant, je suis allée à la chapelle de la radio. J’ai assisté à la messe et à l’heure sainte. J’ai remercié Dieu et la Vierge parce que je me sentais mieux et que ma douleur avait presque disparu. Une semaine plus tard, je suis retournée au cabinet du médecin pour poursuivre le traitement. Surpris, il m’a demandé ce que j’avais fait pour que ma colonne vertébrale soit en si bon état. Pendant un instant, j’ai eu peur de cette question. «Si vous êtes croyante, c’est un miracle», m’a-t-il dit. «Votre colonne est normale et n’a rien.» J’ai répondu que j’étais croyante et que Dieu et la Vierge m’avaient guéri. Maintenant, je fais toutes les activités normalement, comme avant. Mon mari et ma famille sont témoins de cette histoire. Je l’ai raconté à plusieurs personnes. Je remercie Dieu et Radio Maria parce qu’en l’écoutant chaque jour, elle m’aide à avoir davantage confiance en Dieu et en la Vierge Marie. Je peux dire que les miracles existent et que j’en suis la preuve.
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Ramon Rodriguez, de Luque, Paraguay “ Il y a deux ans, j’ai arreté de boire ” Il y a dix ans, j’ai arrêté de boire avec l’aide de Dieu et de Radio Maria. Je suis un homme de peu de foi, mais ma femme a toujours prié. Je buvais beaucoup et il y a deux ans, j’ai arrêté de boire et j’ai commencé à écrire des chansons pour Dieu. Radio Maria m’a tout appris. Je dis toujours aux gens de l’écouter pour qu’ils apprennent. Souvent, je ne voulais pas prier, je ne savais pas comment prier. Je l’ai appris grâce à Radio Maria. J’ai appris le courage, j’ai appris à retrouver la foi, à croire encore. Grâce à Dieu et à Radio Maria, j’ai l’impression d’être né de nouveau. C’est très important, je suis heureux.
Mme. Rösch, Autriche Troubles du sommeil disparus grâce à RM J’ai toujours eu de graves troubles du sommeil. À partir d’octobre, j’ai commencé à laisser allumer Radio Marie toute la nuit à un volume très bas. Elle s’est immiscée si profondément dans mon subconscient que je dors très bien depuis lors. Cela me calme beaucoup et toutes les peurs et les soucis disparaissent, je me sens aller vers le sommeil. Même si je dors, je sens une bonne atmosphère autour de moi.
Maria, Vienne - Libérée des douleurs Il y a quelques années, j’ai dû subir une intervention chirurgicale importante à Innsbruck, là, j’ai rencontré Radio Marie. Après
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l’intervention, j’ai écouté Radio Marie toute la nuit avec les oreillettes et les douces mélodies m’ont libérée de toutes les douleurs. Pour cela, je tiens à vous remercier vous tous.
prêtre a dit une prière de libération. Depuis cette nuit-là, ma tante est libérée de ces démons qui lui ont causé une grande anxiété et l’ont fait hurler durant la nuit.
Mme Anna Maria, Autriche RM m’a aidée plus que tous les médecins Pendant le carême, mon mari a passé une semaine à l’hôpital. Là, il a fortuitement écouté Radio Marie et l’a laissée allumée 24 heures sur 24 pendant toute la semaine. Il a dit que cela l’avait beaucoup aidé. Ce qu’il a également dit à la psychologue la semaine dernière. Radio Marie l’a aidé plus que tous les médecins réunis. Il dit que c’est vraiment relaxant et qu’elle donne beaucoup d’espoir. Les conférences sur les exercices l’ont beaucoup aidé. Je ne voudrais plus continuer à vivre comme nous avons vécu les 20 dernières années, c’était une cohabitation très superficielle, avec des vulgarités et des injures, c’était horrible. Depuis qu’il a été à l’hôpital, son espoir s’est accru.
Christa, Autriche - Radio Marie vous aide à sortir de l’épuisement professionnel Je suis invalide du travail depuis des années. J’ai eu une dépression nerveuse, un épuisement professionnel et j’étais très affaiblie. Seule Radio Marie m’a aidée à me relever.
Heidi, Autriche - Prière de libération Je prends soin de ma tante âgée de 90 ans. Elle a quitté l’hôpital et a besoin de soins. À l’hôpital elle n’a pas trouvé de repos, de jour comme de nuit. Il n’y avait presque aucun espoir de pouvoir traiter ma tante à la maison. Au début, elle n’arrivait pas à se reposer. Un jour, avant d’aller dormir, alors que j’écoutais Radio Marie, il y avait une prière du soir chez la famille des auditeurs. J’ai alors téléphoné et demandé au prêtre de prier pour cette intention. Le
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“Mon Seigneur et mon Dieu!” Jn 20, 28
Radio Marie à travers sa programmation appelle les hommes à la conversion, afin qu'ils puissent marcher dans la lumière de Dieu et vivre en paix. La programmation de chaque Radio Marie se veut une invitation unique à toute créature pour retourner auprès de son Créateur. C'est le seul moyen de rétablir la paix véritable sur la terre et de permettre au royaume de Dieu de s'étendre à travers le monde, "car voici, le royaume de Dieu est au milieu de vous!" (Lc. 17,21)
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Valery Lewandowski, Kiev, Ukraine Je m’appelle Valery et j’habite à Kiev. J’aimerais vous raconter l’histoire de ma conversion au Seigneur. La première fois que j’ai rencontré Dieu, ce fut par le biais de Radio Maria, que j’ai écouté par hasard. Ils m’ont invité à voyager avec eux lors d’un pèlerinage en bus jusqu’au Sanctuaire de Notre-Dame de Fatima à Dovbysh. Ce fut un véritable miracle pour moi car ma tante (qui a toujours rendu visite à la basilique et s’est occupée de mon père quand il était malade) est enterrée dans cette ville. J’ai enfin pu visiter sa tombe. J’avais des doutes et je ne savais pas s’ils m’avaient emmenée en pèlerinage parce que je n’allais pas à l’église. Non seulement ils m’ont accompagnée dans leur voyage, mais j’ai également expérimenté la prière et la communion chrétienne pendant le pèlerinage. Ce fut un voyage extraordinaire. De retour à la maison, j’ai parlé à mon père malade de mes sentiments et de ce que j’avais vécu durant cette expérience. Une semaine plus tard, mon père est mort en paix. Depuis ce moment, j’écoute toujours Radio Maria. Je vais régulièrement à l’église, je me suis confessée et j’ai reçu la sainte communion. Je vous aime et vis avec vous!
Maurice, 41 ans, Belgique Chère Radio Maria, Je tiens à vous remercier de tout cœur. Pour moi, il n’y a qu’un seul type de média: Radio Maria. Son message d’espoir est édifiant et il n’y a pas de publicité. Malheureusement, j’ai une maladie chronique, mais grâce à vous, je peux terminer mes soirées
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avec le programme «Catéchisme du soir», qui m’aide à me tranquilliser et à dormir. Je n’ai pas grandi avec une éducation religieuse, mais la sagesse semble venir avec l’âge. Au printemps dernier, j’ai été baptisé avec mon fils. Je vous remercie beaucoup et offre mes prières.
Ararat Manukyan, pénitencier d’Ararat, Armenie Je suis un prisonnier du pénitencier d’Ararat. J’ai entendu votre radio pour la première fois quand, comme d’habitude, je changeais de canal et que je me suis arrêté sur votre fréquence pour parler avec le Père Anton. J’écoute vos transmissions depuis près de 2 ans maintenant et beaucoup de choses ont changé en moi grâce à votre radio. Ma foi s’était beaucoup affaiblie mais, grâce à votre radio, elle s’est réveillée. Chaque jour, j’écoute et j’attends vos prières nocturnes. Certains jours je ne dormais pas car je vous écoutais, en priant avec vous de renouveler ma foi. Aujourd’hui, nous nous sommes tellement éloignés de Dieu que nous avons besoin de programmes comme le vôtre, qui permettent de retrouver la foi. Cela fait déjà deux ans que je vis selon les commandements. C’est grâce à vos programmes. En décembre dernier, j’ai finalement demandé à être baptisé et je me suis fait baptiser en prison.
Vesna Gatara, Wojwodina, Serbie Durant toute ma vie, je n’ai pas été seulement athée, mais j’ai également accusé l’Église, en affirmant qu’elle était l’opium du peuple et une grande fraude. J’étais confuse par le nombre de personnes qui en étaient déçues. Puis, il y a environ dix ans, j’ai
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rencontré une femme avec laquelle je suis devenue amie et entrepris un voyage pour me joindre aux Témoins de Jéhovah. J’ai passé six ans avec cette organisation et beaucoup appris sur la théorie, mais il n’y avait aucune trace d’amour. À l’âge de 56 ans, j’ai commencé à suivre la catéchèse pour adultes de l’Église catholique et c’est là que j’ai entendu parler de Radio Maria pour la première fois. J’ai commencé à écouter certains programmes par curiosité, ceci m’a donné une nouvelle vie. Puis j’ai commencé à suivre toute la programmation. Par l’intermédiaire de Radio Maria, j’ai rencontré une musique spirituelle merveilleuse qui a eu un effet magique sur moi, me rapprochant de plus en plus de Jésus. Tous les programmes étaient nouveaux, éclairant mon chemin et me guidant plus profondément dans la foi. Non seulement la foi en Dieu, mais aussi un amour énorme et une grande confiance en Lui se sont réveillés en moi. J’ai commencé à aimer Jésus de plus en plus. J’étais reconnaissante de lui faire confiance et de mettre tous mes problèmes entre ses mains. Une nouvelle vie, différente, avait commencé pour moi. Une nouvelle vie pour Jésus a commencé, maintenant je lui donne tout mon temps et toutes mes pensées. J’ai commencé à faire du bénévolat à Radio Maria et l’atmosphère qui y règne, les personnes que j’ai rencontrées ont renforcé mon amour et ma confiance en Dieu. J’ai commencé à prendre part à l’engagement caritatif de Radio Maria et de l’association «Bethléem». J’ai participé à l’initiative «40 jours pour la vie». Maintenant, je regarde les gens avec des yeux différents. Tout dans ma vie a changé au cours des quatre dernières années et je suis devenue une personne différente grâce à Radio Maria et à sa programmation. Je l’écoute toujours et découvre de nouvelles manières, plus profondes. Cela me change encore aujourd’hui, rend mon amour et ma foi encore plus profonds, et la musique reste en moi même lorsque je ne peux pas l’écouter.
Radio Maria a changé ma vie et moi-même. C’est la seule station de radio que j’écoute, la télévision n’est plus intéressante et je ne pourrais plus imaginer ma vie sans Radio Maria. Merci!
Stela Vojković, Subotica, Serbie Radio Maria a changé ma vie En 2007, après une enfance agitée, ma voisine m’a fait connaitre Radio Maria. Malheureusement, j’ai eu du mal à obtenir le signal. J’étais malade, avec un diagnostic psychiatrique. Ma mère était en train de mourir et ma sœur n’a pas accepté ma maladie. Je devais donc prendre soin de notre mère malade. La situation était encore plus difficile car elle ne m’a pas permis d’appeler un prêtre pour administrer les sacrements à notre mère. À ce moment, j’ai tout mis entre les mains de Dieu pour l’intercession de la Mère Marie. Avec beaucoup de difficulté et d’anxiété, je prenais soin de ma mère, me privant de nourriture et de sommeil. Je me sentais seule et abandonnée. Après le décès de ma mère, j’ai quitté le domicile familial et trouvé un petit appartement. Je pris de nouveau une radio et trouva Radio Maria. Le premier programme que j’ai entendu concernait les intentions de prière. J’ai demandé aux auditeurs de Radio Maria de prier pour moi. Ce fut un avant-goût d’espoir. En écoutant la radio, le directeur de l’époque, le Père Tadej, comprit en particulier que je connaissais très peu le christianisme. Le programme «La lecture de l’évangile du jour» m’a amené à connaître peu à peu l’Évangile du Christ et ma foi s’est approfondie. La musique spirituelle que j’écoute jour et nuit me touche aussi beaucoup, à l’instar de tous les programmes de prière. À ce moment-là, j’étais célibataire et le temps passait. Je me sentais encore plus seule parce que je communiquais à peine
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avec ma famille et mes proches. Puis la maison de l’un de mes voisins a pris feu et la Providence de Dieu a réussi à tirer de cette tragédie un chemin menant à mon futur mari, le fils de ma voisine. Grâce à Radio Maria, j’ai pu aider cette famille malheureuse et j’ai rencontré Andrej, qui est devenu mon mari. Malgré cela, il était loin d’être un mari idéal. Il n’avait pas de travail et était dépendant à l’alcool. Malgré tout, cependant, j’ai toujours gardé la foi. J’ai recommandé chaque jour mon mari et notre situation aux intentions de prière de Radio Maria. Il a bientôt trouvé un emploi stable et notre vie a commencé à changer. De nombreuses transmissions sur Radio Maria, telles que celles pour les malades, «La visite des frères», la catéchèse quotidienne et d’autres encore, m’aident à devenir plus forte dans la foi et à supporter toutes les difficultés de la vie. À travers Radio Maria, j’ai rencontré beaucoup de gens formidables qui m’ont beaucoup aidé. Ce ne sont là que quelques extraits du roman de ma vie intitulé : Comment devenir et rester une bonne personne et un bon chrétien avec Radio Maria.
conforté et Radio Maria a tout fait pour moi. Elle a été ma principale source de consolation. J’ai fait l’éloge des programmes que j’écoutais chaque jour et dont j’ai fait une bonne publicité. Quand mon mari était encore en vie, j’avais moins de temps pour écouter la radio et je ne connaissais donc pas beaucoup de programmes. Maintenant, Radio Maria fait partie de ma vie, à tel point que j’encourage mes amis catholiques et non catholiques à l’écouter. J’ai convaincu Mme Kakooza, l’une de mes plus proches amies appartenant à une église protestante, d’écouter la radio. Quand elle a également perdu son mari, Radio Maria est devenue une source de consolation pour elle aussi et nous l’avons écouté ensemble tous les jours. Mme Kakooza s’est ensuite convertie à l’Église catholique et se trouve maintenant dans l’apostolat de la Légion de Marie. Cette radio ramène à la vie les marginalisés, les malades et les personnes en dépression. Elle prépare les gens à tous les aspects de la vie, y compris la famille et le mariage. C’est pour cette raison qu’à mon avis, il est nécessaire de soutenir la radio sous toutes ses formes. La prière est la clé et le soutien financier est également un aspect qui favorise le bon fonctionnement de la radio, car ce n’est pas une radio commerciale. Il s’agit de comprendre les valeurs de la radio et notre responsabilité individuelle. Le support à Radio Maria est une responsabilité collective qui devrait être volontaire. J’ai également reçu un soutien financier de la Caritas pour payer les frais de scolarité. J’ai donc eu le même courage d’aider d’autres personnes, en particulier Radio Maria, avec le peu que j’avais. Il y a des moments où quelqu’un n’a pas d’argent, mais cela ne signifie pas que nous l’accusons et que Dieu l’accuse. Mais lorsque Dieu a pourvu à nos besoins, nous devons le remercier pour sa providence et également soutenir son travail.
Kasule Maria Justine Nakiganda, Makindye, Ouganda Je m’appelle Kasule Maria Justine Nakiganda, mon histoire avec Radio Maria est très surprenante et très intéressante. Cette radio est un don car elle nous a été offerte gratuitement et les services qu’elle offre visent vraiment à nous nourrir spirituellement. J’habite à Makindye, dans la paroisse de Sainte-Agnès. Radio Maria a été une vraie démonstration et fait un travail formidable dans ma vie. Ce fut un moment triste quand mon mari est décédé. Très douloureux, c’est arrivé soudainement. Beaucoup de gens m’ont ré-
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Josephat Lucas Mwananyamala, Tanzanie Dans le passé, je n’ai jamais écouté Radio Maria. Un jour, je changeais de station, je n’en cherchais pas une en particulier, je voulais simplement écouter quelque chose à ce moment-là. Quand je suis arrivé à Radio Maria Tanzanie, j’ai commencé à me demander pourquoi je n’avais jamais entendu une station catholique comme celle-là auparavant. J’ai donc décidé de continuer à l’écouter et j’ai été vraiment impressionné par le fait que j’ai écouté de nombreuses leçons qui visaient à changer la vie et à aider les gens à atteindre la sainteté et à aspirer au paradis à la fin de nos vies. J’aime particulièrement un programme intitulé «Questions relatives à la foi». J’ai beaucoup appris, par exemple, à répondre aux questions des gens sur les statues et les histoires de culte. Je suis maintenant capable de répondre aux gens sur diverses questions de foi. Radio Maria Tanzanie m’a beaucoup aidé à apprendre.
Stevan Kassim, Machinga, Malawi De l’islam au catholicisme, ensuite le séminaire: sur la route de la prêtrise, grâce à Radio Maria Malawi. C’était en mai 1989. Il y avait un jeune homme qui n’avait peut-être pas eu l’occasion d’entendre l’homélie du Saint-Père, mais le Saint-Esprit constatât que cela se produisit à travers les œuvres de la Vierge Marie et de sa Radio Maria. Ce jeune homme était un auditeur de Radio Maria Malawi et appréciait divers programmes et prières. C’est comme ça qu’il a reçu le message de conversion! Nous vous présentons Steven, un séminariste converti de l’islam au catholicisme. Il est maintenant un bon catholique et un
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joyeux et humble serviteur de la Vierge Marie grâce à Radio Maria Malawi. Steven est l’un des six enfants de la famille musulmane de Kassim de Machinga, une ville située dans la partie sud du Malawi, une région où Radio Maria est largement diffusée. Il est né et a fait sa première école primaire à Machinga. Après avoir terminé ses études secondaires, il a décidé de se joindre à l’Église catholique, allant à l’encontre des souhaits de ses parents et de sa famille. En juillet 2012, Steven a reçu le Sacrement de la Confirmation. Depuis lors, il écoute attentivement Radio Maria. Il a décidé de participer à ses activités en tant que bénévole. Il a rejoint Radio Maria Malawi en 2013 et depuis, il s’est porté bénévole pour servir notre mère Maria en tant qu’annonceur et producteur. Alors qu’il était bénévole à Radio Maria Malawi, il a commencé à entendre un appel à la prêtrise et a participé à une formation spirituelle d’un an au centre Kasina de Dedza. Ce lieu a été créé par des évêques catholiques pour aider les jeunes à se préparer à entrer au grand séminaire de Saint-Antoine, plus connu sous le nom de Kachebere, à Mchinji. Maintenant, Steven est au grand séminaire de Kachebere pour les études de la prêtrise. Samedi 1er avril 2017, Steven a porté sa soutane pour la première fois. Il vient de la petite communauté chrétienne de Saint-Martin de la paroisse de Nsanama dans le diocèse de Mangochi. Il entretient toujours des relations avec la Bienheureuse Vierge Marie en tant que bénévole pour Radio Maria Malawi. Que Dieu l’aide à réaliser son rêve de devenir prêtre !
Lea Tomka, Hongrie J’ai rencontré Radio Maria en 2006, juste au moment où la station commençait à diffuser. Alors que je cherchais quelque chose d’intéressant à la radio, j’ai trouvé Radio Maria par hasard.
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P. Jenő Gaál, SVD, Père Verbite, enseignait à Radio Maria. Mon esprit s’est vraiment senti nourri par son enseignement. Avant cette expérience, je n’étais pas religieuse, je cherchais mon chemin. Après l’avoir écoutée, j’ai senti que je devais immédiatement écrire au responsable de Radio Maria pour connaître le nom du prêtre à qui il parlait. Le président de Radio Maria, Tomás Szabó, a vraiment été gentil. Il m’a donné l’adresse électronique du Père Gaál et, de cette manière, nous avons commencé à lui écrire. Ce fut le début de ma conversion et de ma relation avec Radio Maria. Bien que le Père Jenő ait 85 ans, il m’a envoyé des lettres pleines de bonnes pensées et ma vie a complètement changé pour devenir très différente de ce qu’elle était auparavant. J’ai été très heureuse de recevoir ses lettres et je lui ai répondu très rapidement. Il a continué à me suivre jusqu’à ce que je rejoigne une retraite Cursillos. Les Cursillos ou tout autre exercice spirituel ne m’intéressaient pas du tout. Qu’aurais-je fait parmi tant de gens que je ne connaissais pas? Mais le Père Jenő n’a pas abandonné. Un an plus tard, en 2007, durant l’avent, j’ai participé à une retraite Cursillos pour les femmes à Tihany. J’ai passé quatre belles journées et je me suis fait de bonnes amies avec des femmes de mon âge. Le temps a passé et, lorsque nous sommes devenues mères, nous avons commencé à réfléchir et à discuter de questions relatives à la foi: comment pouvions-nous l’adapter à la vie quotidienne? Et avec la maternité? Le directeur des programmes de Radio Maria nous a invitées à créer un programme sur ces questions. C’est ainsi que notre programme a démarré, «Mammy’s Club», il y a dix ans, auquel participent plusieurs mères, bébés et jeunes enfants. Ainsi, Radio Maria nous aide, nous, et les autres mères, à renforcer mutuellement notre foi et à faire face aux problèmes de la maternité.
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Zoja Markovich, Skopje, Macédoine J’ai écouté Radio Maria pour la première fois au début de 2016. Monseigneur Antun Cirimotich, qui en était le directeur à l’époque, me l’avait recommandé. J’ai commencé à l’écouter et, dès le début, j’ai aimé la programmation. J’écoutais la radio tous les jours, toujours à la recherche de temps pour l’écouter. À ce moment-là, j’ai aussi commencé à réciter, chez moi, le chapelet avec la Madone, avec toutes les personnes qui priaient à la radio. J’écoutais chaque jour des programmes de l’archive et rédigeais tout ce que j’écoutais sur un cahier. Après quatre mois, j’ai été invitée à rendre visite à Radio Maria. On m’a présenté les personnes qui préparaient les programmes, les personnes impliquées dans les divers programmes et les personnes qui priaient régulièrement à la radio. J’ai donc été invitée à participer bénévolement à l’un des programmes. J’ai décidé de prendre part à la prière du matin, en récitant le rosaire avec la Madone. Alors, le 3 juillet, j’ai commencé mon engagement à la radio. J’étais très heureuse; le rosaire avait une signification tellement importante pour moi. Prier le rosaire m’a donné une nouvelle vie. Le matin, je me levais tôt et j’avais hâte d’aller à la radio. Grâce à cette expérience, j’ai recommandé à mes amis proches et à ma famille de l’écouter. Certains d’entre eux ont commencé à l’écouter et en ont eu un grand plaisir. C’étaient des personnes âgées, pour lesquelles la programmation représentait la Bonne Nouvelle. Au fil du temps, je participais davantage au travail de la radio, en commençant par des petits cycles du programme : «Appel à la sainte�té» et par un autre cycle, encore diffusé une fois par semaine et intitulé «Méditation». Maintenant, après deux ans, je recommande toujours Radio Maria à de nombreuses autres personnes. Je les invite à prier
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pendant le programme du matin auquel j’apporte ma petite contribution avec ma participation. Radio Maria peut changer la vie de quiconque. Radio Maria s’adresse aux personnes de tous les âges, de toutes les nationalités et même de toutes les religions. Cela nous unit, surtout si nous sommes prêts à donner notre temps libre pour participer, directement ou en tant qu’auditeurs. Que Dieu bénisse tous ceux qui contribuent au projet Radio Maria. La Madone, notre Mère est avec nous tous les jours et, avec son amour et sa douceur maternels, nous guide, nous renouvelle et nous donne la paix. Cela peut faire des merveilles dans la vie de chaque personne, peu importe si cette personne est vieille ou jeune. Elle fait des miracles dans la vie de nombreuses personnes malades et isolées. Venez et essayez cette bénédiction qui est un cadeau du Ciel !
monde un animal. Mais elle a pu surmonter la haine et l’isolement en aimant profondément sa fille qui est l’ainée de la famille. Son nom HAGENIMANA signifie « C’est Dieu qui pourvoit à tout ». Hagenimana Agathe écoute souvent Radio Maria Rwanda sans pouvoir quitter son lit. Elle prie avec elle le rosaire et toutes les prières ; elle suit la messe et toutes ses transmissions car elle reste seule à la maison quand sa mère et son frère sont occupés dans les travaux des champs. C’est une auditrice fidèle. En écoutant Radio Maria Rwanda, elle ne se sent plus isolée, mais elle se sent toujours en contact avec Dieu et sous la protection maternelle de la Vierge Marie. Grâce à différents témoignages diffusés à la radio, elle a retrouvé la force de l’âme. De plus, Radio Maria Rwanda l’a rendue célèbre. Elle ne sait pas avec exactitude le nombre d’amis qu’elle a reçu grâce à Radio Maria Rwanda. Elle a un certain nombre d’amis avec lesquels elle s’entretient par téléphone, d’autres l’appellent pour écouter son témoignage ou pour prier avec elle, surtout les malades et d’autres infirmes qui sont toujours alités ; de nombreuses personnes lui rendent visite pour assouvir leur curiosité… Elle est missionnaire depuis sa demeure. En guise de reconnaissance, Agathe soutient mensuellement Radio Maria Rwanda et participe aux campagnes spéciales comme les mois de solidarité et le Mariathon grâce aux dons qu’elle reçoit des personnes de bonne volonté, à l’occasion de leurs visites, ou de ceux qui l’ont tout simplement entendue. Radio Maria est sa famille: elle est toujours avec sa petite radio Hagenimana Agathe habite dans la Centrale Jandari, Paroisse de Kabacuzi, Diocèse de Kabgayi. Elle remercie les prêtres qui l’accompagnent et qui lui donnent les sacrements. Elle exprime sa grande gratitude à Radio Maria Rwanda qui l’a sortie de l’isolement et à travers laquelle elle se ressource spirituellement. Que Dieu la protège et la bénisse!
Hagenimana Agathe, Rwanda Hagenimana Agathe est née infirme de tous ses membres inferieurs et supérieurs. Durant tout ses trente ans, elle ne s’est jamais assise. Elle est toujours couchée sur son petit lit. Pour manger, boire et téléphoner, elle n’utilise que sa langue et ses dents. Par miracle, elle sait lire, écrire et tisser des petites nattes. Dans sa vie, elle n’oubliera jamais deux événements : la visite à sa famille par Son Excellence Monseigneur Smaragde Mbonyintege, Evêque du Diocèse de Kabgayi et la première écoute de Radio Maria Rwanda. La mère de Hagenimana Agathe, Kubwimana Primitiva, affirme qu’elle a accueilli son enfant comme un don de Dieu. A’ sa naissance, l’entourage et mêmes les membres de sa propre famille l’empêchaient de l’allaiter, la convainquant qu’elle avait mis au
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Centre “ Amies des Pauvres “, Gitikinyoni, Rwanda Les personnes âgées vivant chez les Sœurs « Inshuti z’Abakene » (Amies des Pauvres) expriment leur estime pour Radio Maria Rwanda. Certaines d’entre elles ont des familles qui n’ont pas pu s’occuper d’elles et ont été récupérées par le Centre des Sœurs « Inshuti z’Abakene » situé dans la localité de Gitikinyoni que nous allons indiquer par CSIA par la suite. D’autres personnes n’ont plus de famille, cette catégorie comprend d’anciens fonctionnaires qui sont venus terminer leur vie au CSIA. Outre l’accompagnement spirituel, le Centre prodigue des soins corporels et de santé à cette population qui compte actuellement 17 personnes dont 12 femmes et 5 hommes. Radio Maria Rwanda les accompagne dans leurs petites activités quotidiennes. Quand Radio Maria Rwanda a rendu visite à cette communauté, tout le monde a manifesté de la joie qui exprime le lien intime avec la Radio. Grâce aux programmes de celle-ci, les occupants du CSIA reprennent l’habitude de la prière et récitent le rosaire avec elle. Ils se lèvent tôt le matin pour se connecter à la messe diffusée par la radio. Ils peuvent même recevoir la communion par les soins d’une des sœurs qui les accompagne. Il s’appelle Charles Gaétan ; il est né en 1963. Il a vécu en Ouganda comme refugié. Un beau jour, il a décidé de retourner au Rwanda. Six mois à pied pour arriver au Rwanda après mille difficultés sur son chemin de retour. N’ayant personne pour s’occuper de lui, il a vagabondé sur les routes du pays pendant 3 mois, jusqu’à ce que la police le mette en garde pendant 3 mois. Après son entrée fortuite au CSIA, il a embrassé la foi catholique alors qu’il avait été baptisé protestant en Ouganda. Il doit sa conversion de l’écoute permanente de Radio Maria Rwanda sur
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son poste radio qui lui a redonné goût à la vie. « Comme formation scolaire, j’ai fait les 7 ans du Primaire en Ouganda, déclare-til. Avec les enseignements de Radio Maria, j’ai pu regagner la paix du cœur. En matière spirituelle, le Centre bénéficie de la visite régulière des prêtres qui nous donnent régulièrement les sacrements. Je trouve un grand soutien dans la prière que nous récitons dans notre chapelle. Je suis passé de la mort à la vie grâce à la compassion du Centre et grâce à Radio Maria. »
Marguerite Nyirakarasi, Kibuye, Rwanda Marguerite est née dans l’Ouest du Pays (Kibuye). Elle s’est mariée ensuite avec un homme de Kingogo (Centre Nord). Son mari est mort avant que le couple ne reçoive le baptême. Restée seule avec ses enfants qui sont malheureusement tous morts plus tard, elle a été baptisée. Par la suite, elle a été introduite au CSIA par la Communauté de St Vincent de Paul. Son âge est estimé autour de 65 ans. « Au Centre, raconte-t-elle, j’ai reçu un poste de radio où je pouvais suivre Radio Maria. Au début, j’étais toujours anxieuse et colérique. On osait à peine m’approcher quand je me trouvais dans un tel état. Petit à petit, mon caractère a changé au contact des autres et actuellement, je partage la chambre avec deux autres dames âgées qui sont arrivées après moi. « Au Centre, grâce à l’écoute de Radio Maria, j’ai appris beaucoup de choses. Malgré la maladie chronique dont je suis atteinte, j’accepte ma situation. » Marguerite exprime également sa guérison en répondant à certaines questions : - Quel est pour vous le signe de guérison dans votre comportement ?
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- J’ai la joie en moi et je m’occupe également des autres pensionnaires quoique je souffre. - Connaissez-vous d’autres personnes dans ce Centre qui ont changé intérieurement grâce à Radio Maria? - Oui, avec d’autres pensionnaires, nous nous réunissons régulièrement pour la prière. Quand je me sens mieux physiquement, je vais prier avec les autres à la chapelle. Avec Radio Maria, nous pouvons aussi suivre la messe à distance. - En quoi êtes-vous particulièrement reconnaissante vis-àvis des Sœurs religieuses “Amies des pauvres” qui s’occupent de vous? - Ici, nous pouvons nous laver aisément pour question d’hygiène du corps. La vie de prière est alternée avec des petits travaux que chacun fait suivant son état de santé. Nous avons demandé à Sœur Christine comment à ses yeux, elle voit l’œuvre des Sœurs “Amies des pauvres”. Nous parvenons à aider nos pensionnaires à rester en contact avec Dieu. Avec leurs petites radios qui nous ont été données par Radio Maria Rwanda, ils suivent les programmes et ils l’adorent pour cela. Nous remarquons une transformation progressive de leur caractère, ce qui leur permet de vivre en harmonie les uns avec les autres. Avec les années ils s’améliorent de manière visible. Avec la récitation du Rosaire ensemble et le suivi de la Messe à distance ou l’assistance à celle-ci sur place quand un prêtre est là, ils sentent la présence de Dieu au milieu d’eux et restent de bonne humeur. A Gitikinyoni – qui signifie littéralement l’arbre aux oiseaux – les vieilles personnes ont réellement trouvé une place pour garder l’espérance pour le futur. Radio Maria Rwanda, de son côté, a trouvé son rôle en maintenant le contact avec le monde extérieur dont les effets de guérison intérieure deviennent évidents.
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Burimi, Prizren, Kosovo Je suis Burimi de Prizren (identité changée) (B. R.) Je suis Albanais de tradition musulmane. Grâce à RMK, j’ai découvert un nouveau monde, la foi de nos ancêtres, le christianisme. Maintenant, je ne m’en sépare plus, car la radio m’a amené à la Lumière de Jésus-Christ. À tous ceux qui travaillent dans cette radio : « Dieu peut vous aider et vous récompenser ». Là y résonne la voix de Dieu, de l’Église catholique, la foi de nos ancêtres depuis deux mille ans. Merci pour tout. Dieu vous aide et vous récompense de tout bien. Depuis quand écoutes-tu et suis-tu RMK? Depuis peu. Un de mes amis m’a suggéré cette radio. Ça a été un vrai cadeau pour ma vie, pour trouver mon chemin. J’espère continuer mes recherches sur notre « foi antique « c’est-à-dire le christianisme. Qu’est-ce que RMK signifie pour toi? C’est difficile de l’exprimer en quelques mots. RMK signifie une porte, une fenêtre, une nouvelle source, un souffle différent. Seulement maintenant, d’une certaine manière, je comprends ce que signifie être chrétien, croire, aimer, vivre et témoigner de la vie nouvelle que nous donne Dieu. J’entrevois, de loin, une lumière qui m’enveloppe et me guide vers de nouvelles voies ... Quelle est ton expérience avec RMK et ton message ? C’est une belle expérience qui me donne de l’espoir et qui me permet de mieux me comprendre, ma vie passée et actuelle. Je proposerai à mes amis et connaissances d’écouter RMK, car c’est une radio différente des autres, elle apporte un message de lumière et d’espoir non seulement pour nous, mais aussi pour le monde entier.
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Anonyme, Moyen-Orient Une personne d’un pays du Moyen-Orient nous a contacté via Messenger, puis via Whatsapp sur le numéro que nous utilisons pour les programmes en direct. Elle voulait se convertir avec toute sa famille de l’islam au christianisme. Selon son témoignage, en écoutant Radio Mariam, elle a découvert la beauté de Notre Seigneur Jésus-Christ et a été frappée par l’importance de l’amour dans le christianisme, en particulier envers nos frères. Radio Mariam est entrée en contact avec elle et nous lui avons communiqué le contact d’un prêtre de son pays avec lequel elle pourra se référer pour commencer son voyage dans la connaissance du Christ.
Anonyme, Reggio Emilia, Italie Conversion par téléphone d’une auditrice islamique marocaine, désormais catholique A: Allo? R: Bonjour, comment t’appelles-tu? A: je suis F. R: Comment vas-tu? D’où appelles-tu ? A: Je suis heureuse ; de Reggio Emilia, je suis très heureuse parce que j’ai appelé Radio Maria pendant 5 ou 6 ans et je n’ai jamais pu vous parler. R: Alors bienvenue F. Raconte-nous tout! A: Je suis née au Maroc, mais je me suis convertie à Jésus! Jésus est tout ! Écoute Roberta, j’adore Jésus et Marie. Et je suis extrêmement émue, vraiment, incroyablement, incroyablement émue. R: Mais F. comment as-tu connu le Seigneur Jésus? Qu’as-tu
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découvert avec Jésus et avec Marie ? A: Oh ... ce sentiment m’a pénétré dans l’âme parce que c’était un jour de fête en l’honneur de Marie, ils passaient dans la rue et priaient Marie. R: Tu veux dire la procession avec la statue de la Madone? A: oui oui, depuis ce jour, Jésus est entré en moi, dans mon âme, il est entré dans mon âme! R: Nous te remercions ... nous-mêmes, catholiques, n’utilisons plus ces expressions, dire que « Jésus est entré dans l’âme ». A: Si, être devant lui. J’espère que cela aide le monde entier et en particulier ceux qui ne comprennent pas Ses enseignements. Et Radio Maria est tout cela ! Elle accomplit cela dans les maisons ! R: merci F. A: merci ma chère, merci tu es forte, que Dieu te bénisse! R: Que Dieu te bénisse aussi, 10 fois plus, que le Seigneur aide toujours ta famille! A: Oui Roberta que Dieu aide le monde! R: beau ce témoignage, pensez à cette dame marocaine qui s’est convertie juste au moment du passage de la statue de la Madone en procession. Nous devons redécouvrir les processions.
Peter Schilling, Munich, Allemagne Le célèbre musicien et auteur-compositeur Peter Schilling – au début des années 80 avec sa célèbre chanson «Major Tom», a occupé pendant plusieurs semaines la première place dans les charts en Allemagne, en Autriche, aux États-Unis et au Japon – après un burn-out et plusieurs coups du destin, il a réorganisé sa vie. Lorsque, une nuit en 2005, il a essayé de syntoniser sa radio, il a soudain entendu une musique de chœur sacrée résonner dans
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son appartement. Il a d’abord été surpris et s’est demandé quelle station cela pouvait être. Lorsque le Père Buob présenta un rapport, il s’est soudainement calmé et a écouté ses paroles qui le touchèrent profondément. Ce fut pour lui comme si quelqu’un poursuivait sa thérapie, à laquelle il avait été soumis après l’épuisement professionnel, et en même temps, le raccompagnait vers Dieu. Ce soir-là, il se posa des questions : «Où est passée ma foi ? Pourquoi ai-je abandonné Dieu sur le chemin de ma vie ? « À partir de cette nuit, Radio Horeb l’aida à mener de nouveau une vie avec Dieu et dans la foi. Depuis lors, sa vie a changé en mieux, il lui est arrivé des choses incroyables à travers lesquelles il a pu faire l’expérience de la proximité de Dieu et qui l’ont rempli d’une profonde gratitude. Aujourd’hui, il affirme que Radio Horeb l’a reconfirmé dans son esprit et dans sa foi et l’a aidé à aller de l’avant comme aucune autre station de radio n’aurait été capable de le faire. Depuis lors, Radio Horeb est devenue l’une de ses radios préférées qui l’accompagne continuellement.
« Vivant dans un environnement d’activité illégale et de mauvaise compagnie, Josué a été plongé dans la drogue et l’alcool pendant onze ans, jusqu’à ce qu’une overdose l’amène à perdre la vue. Cette expérience l’a amené à adopter une approche différente de sa vie, à servir les autres. Son bénévolat est un excellent exemple de la vie pour ses collègues et les auditeurs qui visitent les studios. Pour donner un sentiment positif de consolation à ses auditeurs, il fait également une transmission. Cette nourriture de l’âme l’a porté à poursuivre une carrière en psychologie: «Je dois être mieux préparé pour accompagner les personnes et pour me développer professionnellement et spirituellement dans ma vie. Maintenant, je suis plus heureux parce que je me connais mieux et ceci grâce à Radio Maria ».
Josué Romero, Culiacán, Mexique Josué Romero est un jeune architecte qui, depuis deux ans, collabore avec Radio Maria à Culiacán (Sinaloa) en tant que bénévole à la réception, où il répond aux appels téléphoniques et encourage les personnes dans le besoin. Ce qui rend ce jeune homme spécial, c’est que, depuis qu’il a quitté sa carrière dans l’architecture, toute sa vie a changé: «J’ai perdu la vue, mais j’ai gagné une autre vie, j’ai vu pendant vingt-deux ans de ma vie ... mais maintenant, je suis aveugle et je vis depuis près de sept ans cette vie merveilleuse. C’est grâce à Dieu, sa miséricorde, que j’ai trouvé la force dont j’avais besoin pour aller de l’avant.
Lesbia Inés Cubas de Castillo, Panama Je suis Mme Lesbia Inés Cubas de Castillo et j’ai soixante et un ans. J’ai rencontré Radio Maria quand j’avais quarante-huit ans et je suis tombée gravement malade. Un jour, alors que j’étais seule, j’ai allumé la radio et commencé à chercher une station. J’ai écouté le rosaire et j’ai laissé cette station de radio. Depuis ce jour, Radio Maria est ma compagne, je l’écoute toute la journée. Durant ma maladie Radio Maria a été mon guide: j’ai rencontré Jésus et la Vierge Marie. Ma santé se détériorait chaque jour. Je ne pouvais pas rester seule, mon mari a dû m’aider parce que je ne pouvais pas marcher et on devait me soutenir. Je suis allée chez différents spécialistes mais en deux ans, il n’y a pas eu d’amélioration. Cependant, j’ai toujours écouté Radio Maria. Lorsque j’avais des crises de douleur, je récitais le rosaire à différents moments de la transmission et, ce faisant, je me sentais vraiment en paix. J’ai décidé de ne plus aller chez le médecin et d’arrêter de
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prendre des médicaments car je ne voyais aucune amélioration. Mais je sentais que l’écoute de la catéchèse, de la messe, des heures de prière et de l’Heure Sainte du jeudi me renforçaient chaque jour. Grâce à Radio Maria, j’ai appris à réciter le rosaire, j’ai appris à prier et à rechercher le chemin vers Dieu, mais comme je n’avais pas reçu tous les sacrements, mais seulement le baptême, j’ai commencé à penser devoir les recevoir. Dans les moments les plus difficiles, j’ai seulement demandé à Dieu de me permettre de recevoir les sacrements. Au fil du temps, ma situation s’améliorait progressivement. J’ai commencé à marcher et mes douleurs ont diminué. J’allais à l’église chaque fois que je pouvais, mais je me sentais triste de ne pas pouvoir recevoir la communion. Je rendais visite à Jésus dans le tabernacle chaque fois que je pouvais et un jour, j’ai parlé à mon mari et lui ai demandé de m’aider à recevoir les sacrements qui me manquaient et de m’épouser à l’église. Nous nous sommes mariés avec la bénédiction de Dieu et nous sommes aujourd’hui une famille dans laquelle Dieu est au centre. Nous avons essayé de diriger toute la famille. Mon mari a aussi appris à réciter le rosaire. Chez moi, nous n’écoutons que Radio Maria. Nous allons à la messe le dimanche et, grâce à Dieu, ma maladie est en train de disparaître. Chaque jour, je demande à Dieu d’être Son instrument, de faire Sa volonté en moi. J’ai tout appris grâce aux programmes de Radio Maria, ma fidèle compagne. Quand mon mari a vu que j’écoutais Radio Maria jour et nuit, il m’a acheté une radio à piles. Un jour, la radio s’est éteinte et j’ai demandé à mon mari s’il pouvait vérifier ce qui se passait. Il a fait remarquer: «La radio a un an et les piles ont duré un an, seul Dieu a pu permettre cela!» Aujourd’hui, je suis catéchiste et j’essaie d’être au service de la maison de Dieu, notre Église. Je ne prends pas de médicaments, les prières et le Rosaire sont mes médicaments. Merci à Radio
Maria, un instrument de Dieu qui touche des milliers de personnes comme moi, qui nous guide et nous enseigne à communiquer avec Dieu et avec notre Mère céleste.
Anonyme, Espagne - Radio Maria, la force d’un espoir presque oublié Peu importe où nous nous perdons ou combien de chants de sirènes nous distraient, la Vierge Marie trouve toujours le petit espace à travers lequel insérer la lumière dans la nuit de notre solitude pleine de hurlements. Durant l’un de mes nombreux voyages sur des routes isolées, après presque trente ans d’absence de l’Église, après des années d’insatisfaction, de malheur, de maladie et d’un cœur plein de colère et de tristesse, une voix «se glissa» dans le silence de ma voiture. C’était la voix d’un prêtre de Radio Maria ... En vieillissant, la vie nous met inexorablement devant la réalité de nos nombreuses erreurs et déceptions. Vers la cinquantaine, je me suis retrouvé avec la réalité des enfants que je n’avais pas, un mariage raté, une santé qui se détériorait, une profession dans laquelle les principes semblent compter moins que les intérêts, etc ... Pourtant, dans ces moments, malgré les épisodes de dépression et de découragement, il y avait toujours un désir profond de continuer à chercher un sens à tout et un «quelque chose» qui remplisse le vide profond qui régnait dans ma vie. Pour cette raison, j’ai fini par chercher les raisons de tout cela dans les cercles de la New Age, un substitut de la Vérité très répandu aujourd’hui. Il était midi d’une belle matinée lumineuse, en avril 2009, alors que je traversais une des régions semi-vides de l’intérieur de l’Espagne, lorsqu’une voix qui parlait d’anges «glissa» dans mon au-
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toradio ; mais cette fois les anges n’étaient pas des amulettes pour protéger les portes ou décorer des pièces, mais leur mission, disait cette voix, était de «louer et rendre gloire à Dieu». Cette affirmation fut la foudre qui illumina les ténèbres à travers lesquels mon cœur avait passé toute sa vie en exploration, sans aucune direction, et me fixa devant la vraie raison de mon existence. Que puis-je dire sur ce que j’ai vécu? Surprise, émerveillement, émotion ... surprise de constater que quelque chose d’aussi vrai m’était parvenu par l’intermédiaire d’une station de radio appelée Radio Maria, dont j’avais peu d’informations et dont je n’avais jamais été intéressée, et surprise que ce que j’écoutais avait touché quelque chose en moi que j’avais cherché toute ma vie. À partir de ce jour, ma route fut accompagnée par la famille de Radio Maria. Parfois en tant qu’auditrice, parfois en tant que bénévole, maintenant en tant que petite fourmi, mais je me suis toujours sentie chez moi et bien reçue, comme un membre de la famille qui avait quitté sa maison à la recherche d’aventures lointaines, qui a été attendu longuement et qui est finalement de retour ... Un grand merci à RM et à tous ceux qui composent cette grande famille dans le monde pour avoir été la Force de l’Espoir, toujours ancienne et toujours nouvelle. Que le Seigneur, Dieu de l’univers, qui est le Père, le Fils et le Saint-Esprit et qui nous a donné une MÈRE soit béni et loué !
ce soit une crise temporaire ... mais rien. Je ne me sentais pas distante de l’Église, je m’étais même of�ferte comme catéchiste pour la Première Communion, mais je n’avais pas de sacrements depuis des années. Je me sentais hypocrite tous les dimanches à la messe: j’avais peur de la question de mon fils: «Maman, pourquoi ne communies-tu jamais?» Radio Maria s’était déjà immiscée dans ma vie. Les enfants étaient dans la voiture et à la radio, on parlait de l’arche de Noé. Je pensai: «Serait-ce une transmission protestante?» Le moment crucial est arrivé durant une nuit; mon enfant dormait déjà, je pouvais enfin me reposer. J’ai regardé la radio, j’ai souri avec ironie: «Au moins, je n’ai pas à écouter les émissions sportives, je vais mettre Radio Maria». Et j’ai entendu ces mots: «C’est lui qui nous cherche avant nous ... il vient à ta rencontre, dans la situation dans laquelle tu te trouves, en grâce ou dans le péché ... aujourd’hui, Jésus vient à ta rencontre et il le fait parce qu’il t’aime ...». Je continuais d’écouter, ce fut un choc qui «me réveilla». Je suis restée immobile durant la méditation des Exercices Spirituels que Radio Maria propose pendant le Carême. Si quelqu’un m’avait vu à ce moment-là, j’aurais semblé être une personne silencieuse et calme, en réalité un feu s’était déclaré à l’intérieur de moi. Je n’ai pas vu le Seigneur, mais j’ai pu sentir qu’il était là, à mes côtés et qu’il me soutenait. Qu’il n’avait jamais cessé d’être là, même lorsque je détournais le regard. Dans mon âme, il y avait une énorme gratitude et sérénité, mélangées à une immense honte. Je ne pouvais pas attendre, j’ai prié et senti l’impulsion de re�trouver la grâce. Dans la petite chapelle de la confession, devant le Christ sur la croix, je ne cessais de pleurer. J’ai de nouveau écouté ces exercices, le premier CD que j’ai demandé à la Radio. Un mois et demi de temps et j’étais diffé-
Juana de Vega, Madrid, Espagne Il y a quelques années, j’ai pris un gros coup dans ma vie. Mon mariage, sur lequel j’avais tout parié, s’est rompu. Mon mari m’aimait bien, mais il avait d’autres projets pour sa vie. Je lui ai demandé un peu de temps et j’ai fait de mon mieux en espérant que
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rente ; comme une jeune amoureuse. Avec ce sentiment d’être de retour à la maison et d’entrer en même temps dans un nouvel endroit insoupçonné. Je suis toujours reconnaissante au Seigneur. Dans l’Eucharistie quotidienne, chaque consécration m’enthousiasme, je dois m’abstenir de ne pas crier: «Merci Jésus d’être avec nous!» Enfin, je suis passée du « y croire » à « y vivre ». Je vois la vie comme une opportunité d’apprendre la voie du Ciel, de nous préparer à être à jamais en Sa présence. Mon Dieu, merci d’avoir choisi Radio Maria comme moyen pour retrouver ma vie. Dieu ne nous abandonne jamais.
groupes de soutien comme les Alcooliques Anonymes. Pendant un moment, cela a fonctionné, puis j’ai tourné le dos à Dieu et je suis revenu à la vie d’avant, faite d’alcool, de drogues et d’infidélité. Ma femme n’en pouvait plus et j’ai quitté la maison, laissant à nouveau ma famille. Je vivais seul et j’ai été renvoyé de divers emplois. J’avais des dettes et petit à petit je suis tombé malade. Ma situation devenait de plus en plus désespérée et je n’arrivais plus à m’en sortir. Ma mère m’a toujours conseillé d’écouter Radio Maria, me disant que je trouverais consolation et conseils. Parfois, je les ai trouvés, mais j’avais l’impression que les messages ne me convenaient pas et je changeais de station pour continuer à écouter la musique de groupes musicaux qui m’avaient entraîné dans les vices. Le 25 décembre, j’ai eu un grave accident de voiture. J’ai été très malade ... le véhicule que je louais pour travailler en tant que chauffeur de taxi a été très endommagé et j’ai dû rembourser mille dollars aux propriétaires. Ma santé se détériorait toujours plus et quand j’ai consulté le médecin, il m’a dit que j’avais le foie malade, une pression artérielle très élevée, des taux de cholestérol et de triglycérides élevés et que mon corps était tellement détérioré qu’il ressemblait à un vieil homme. À cette époque où j’avais autant de problèmes, je suis devenu dépressif, j’avais de nouveau perdu ma famille et tout était noir. Après tous ces problèmes, je me suis souvenu des conseils de ma mère, j’ai écouté Radio Maria et le programme d’un prêtre qui, à ce moment-là, transmettait un message qui parlait de tout ce que je traversais et j’ai senti de l’espoir, j’ai senti que Dieu me parlait directement. Petit à petit, j’ai commencé à renoncer à l’alcool et aux drogues et j’ai réussi à abattre la barrière que j’avais créé contre Dieu. J’ai prié de nouveau à l’Heure Sainte et j’ai senti la présence de la Vierge de Guadalupe qui m’accompagnait. Sans que je le sache, Jésus avait également œuvré dans le cœur
Mario Arriola, chauffeur de taxi, Ville de Guatemala Mon nom est Mario et j’aimerais que mon témoignage aide d’autres personnes qui vivent les mêmes problèmes que moi. J’appartiens à une famille catholique, ma mère est une femme très brave ainsi que mon père, même s’il souffrait d’alcoolisme et était très violent quand il était saoul. J’étais le premier enfant et cinq ans plus tard, ma sœur est née. Aujourd’hui, j’ai quarante-quatre ans et ma vie est très difficile à cause des dépendances qui m’ont conduit à l’alcool, à la drogue et à l’infidélité. J’ai commencé à consommer de l’alcool et des drogues dans ma jeunesse. À vingt-deux ans, j’avais déjà ma famille et nous attendions l’arrivée de mon premier enfant. J’ai rendu la vie de ma femme très difficile à cause de mes infidélités et je lui ai causé beaucoup de douleur. Je suis allé vivre avec ma mère pendant un moment; ensuite je suis retourné avec ma femme et j’ai cherché de l’aide dans des
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et l’âme de ma femme, qui fréquentait un groupe catholique et faisait des jeûnes et des sacrifices pour ma conversion. Quand je lui ai demandé de réessayer ensemble, elle m’en a redonné l’occasion et son caractère était encore celui de la jeune fille dont j’étais tombé amoureux. Cela fait sept mois que j’ai récupéré mon mariage et mes enfants. Maintenant, le soir, nous prions en famille et essayons de mener une vie sacramentelle, car nous savons que seul avec l’aide de Dieu et de la Vierge Marie nous pourrons avancer dans notre sanctification.
l’étreinte de mes frères, de mes parents et le retour à la maison. Alors je suis allé me confesser. Et les gens de l’église m’ont demandé d’être catéchiste. Radio Maria m’a aidé à donner de l’énergie aux enfants et j’ai beaucoup appris du programme « Lumini di fede » pour les enfants. Une fois dans «l’Église aujourd’hui», ils ont parlé des abus et là, j’ai appris à pardonner, à dissoudre ce ressentiment. J’étais gêné d’en parler à ma petite amie, mais elle m’a écouté. Je suis marié avec elle maintenant. Quand j’étais petit, papa et maman travaillaient et je restais entre les mains des autres. Et Radio Maria nous apprend à faire attention dans ces cas-là. Si seulement mes parents avaient été prévenus! Radio Maria est mon bâton. Je ne veux pas tomber, parce que tomber, ça ne me coûtera pas, mais me relever oui. Dieu peut guérir l’homosexualité. Dieu a créé l’homme et la femme pour être un. Dieu a utilisé mon oncle qui était un auditeur de Radio Maria et aujourd’hui, c’est moi qui dis toujours aux autres d’en faire de même.
Joel, Paraguay Je m’appelle Joel. À l’âge de quinze ans, j’ai commencé à aller à des soirées, boire de l’alcool, fumer des cigarettes et de la marijuana. À l’âge de dix-huit ans, je me suis rendu compte d’avoir été abusé par mon oncle que j’aimais tant, enfant. Quand j’ai grandi, j’ai fini par confondre mon orientation sexuelle et en même temps, je voulais me détruire et détruire les autres. J’ai commis des crimes et je voulais tuer mes proches. J’ai eu de très violents épisodes d’agressivité, d’automutilation et de tentative de suicide. J’ai donc été admis à l’Hôpital Neuropsychiatrique. C’était horrible. Un jour, je me suis souvenu d’un autre oncle qui nous disait toujours d’écouter Radio Maria. Lorsque la nouvelle de la démission du Pape Benoît XVI est parue dans les journaux, j’étais curieux et j’ai cherché la station de radio. J’ai reconnu la voix du directeur, le Père Vicente, ce jour-là, il parlait de la parabole du fils prodigue. Il disait que notre passé ne devrait plus être pris en considération car notre Père ne le prend pas en compte, il nous attend. Je me suis souvenu de cela quand j’ai quitté l’hôpital neuropsychiatrique et que j’ai trouvé
Anonyme, athée, Venezuela La présentatrice du programme «Priez avec Jésus et Marie» nous dit qu’elle a reçu un appel téléphonique d’un monsieur qui s’est présenté comme étant agnostique, affirmant qu’il avait beaucoup aimé le programme. En entendant cela, la présentatrice l’a invité à rester à l’écoute de la programmation de la station afin qu’il prenne connaissance progressivement de Dieu et de sa mère. Quelques mois plus tard, au cours d’une activité de la Radio durant laquelle nous invitions les auditeurs à appeler et à témoigner à la radio, ce monsieur nous a appelé avec émotion en disant que pour lui cette station avait été la plus grande découverte qu’il
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avait pu vivre durant sa vie, que progressivement il avait compris de quoi parlaient l’Église et sa doctrine, et qu’il avait connu et expérimenté l’amour de Marie. Il a dit qu’il était encore un peu difficile pour lui de réciter le Rosaire, qu’il ne pouvait pas encore prier tout seul, mais qu’il se laissait accompagner par Radio Maria qui le guide pour y arriver.
est actuellement le coordinateur du projet «La couronne d’étoiles» et se déclare convaincu que Radio Maria a changé sa vie pour toujours, car elle l’accompagne et le conseille dans ses décisions. Il est le père de huit enfants, deux d’entre eux ont déjà rejoint la Maison du Père, une douleur qu’il a réussi à supporter grâce à sa rencontre avec Dieu. Il s’est par ailleurs converti, et grâce à la radio et à sa détermination il a changé beaucoup de choses dans sa vie.
José, prison de San José, Uruguay Depuis sa cellule de prison de San José, José écoutait sa radio pour faire passer les journées. Soudainement, il se retrouva sur la chaîne de Radio Maria. Dans sa solitude et son scepticisme, il a trouvé une voix amicale en la radio de Notre Mère qui l’a amené à appeler une transmission en direct à la radio. En parlant avec les responsables du programme, il a exprimé le besoin de voir un prêtre. Le lendemain, José a accepté le sacrement de la réconciliation et de la communion. Radio Maria Uruguay avait été le lien pour rétablir la communion entre José et Dio. Huit mois plus tard, José qui purgeait encore sa peine, appelle à nouveau Radio Maria à Noël pour lui raconter son histoire et remercier la radio de l’avoir aidé à traverser ce moment compliqué et à avoir retrouvé Dieu.
Eduardo Delgado Rodríguez, Costa Rica Don Eduardo Delgado écoute Radio Maria Costa Rica depuis un an, lorsqu’après avoir assisté à une retraite spirituelle, il a décidé d’arrêter d’écouter une station et a commencé à chercher une autre station de radio. Il est tombé sur 100.7 F. et y est resté. Il
Le major Guillermo Solórzano, Cauca, Colombie Le commandant Guillermo Solorzano a été enlevé par les Forces Armées Révolutionnaires de Colombie (FARC) le 4 juin 2007 à Cauca. Il était commandant de police dans une municipalité qu’ils cherchaient à transformer dans le Pacifique pour faciliter la conclusion d’un accord humanitaire et la libération des otages. Durant les premiers jours de captivité, le commandant a eu des difficultés d’adaptation et est tombé dans une sévère dépression. Sept jours après l’enlèvement, une jeune guérilléra lui avait demandé s’il aurait souhaité écouter la messe à la radio. En proie à la tristesse, il avait accepté et cela avait changé sa vie. Sous la menace, elle l’avait averti qu’il pouvait écouter la radio sans la toucher. Avant de partir, elle l’a laissée sur Radio Maria. Après cela, il n’a plus pu la quitter, il a appris à prier, il a lu toute la Bible, et a remis en discussion sa vie. Quatre années de séquestration s’écoulèrent et, avec son compagnon, le caporal de l’Armée, Salín San Miguel Valderrama, ils consacrèrent leur vie à la prière, en rappelant l’invitation de l’Évangile: «Prend ta croix et suis-moi». Le 16 février 2011, ils ont été libérés. Huit semaines plus tard, il a rendu visite à Radio Maria.
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Il a expliqué ce que la radio avait signifié lors de son enlèvement. Son témoignage est devenu une méditation sur l’œuvre de Dieu pendant son emprisonnement, une histoire merveilleuse pour le don de foi que Dieu a donné à ces hommes à travers la radio. De son histoire, le livre «De la prison à la liberté» est né. Maintenant, sa troisième édition est en cours.
que je savais déjà dans la vie, je les avais oubliées à cause de l’alcool. Mais c’est tellement beau de retrouver le chemin du retour, une expérience incroyable.
Mr. Manfred, Mühlviertel, Autriche RM est une Pâques pérenne. Je suis Manfred. Il y a deux semaines, j’ai découvert Radio Marie par hasard. Pour moi, ça a été comme une Pâques anticipée. À travers Radio Marie, j’ai repris mon chemin et j’ai trouvé de nouveau un sens à ma vie. Je suis vraiment enthousiaste de vous connaitre, j’ai retrouvé toute la force de la foi, et espère que Pâques se poursuivra jusqu’à la fin bénie qui se produira un jour. Merci encore !
Richard, Vienne - Témoignage d’un ancien alcoolique qui, par l’intermédiaire de RM, a retrouvé la foi et s’est libéré de l’alcool J’ai toujours cru en Dieu. Mais j’étais un alcoolique et Dieu pour moi avait, d’une certaine manière, disparu. Ce n’est que par l’intermédiaire de Radio Marie que j’ai lentement retrouvé Dieu et toutes les choses importantes pour un chrétien. Si nous retrouvons, par la suite, le bon chemin, c’est une joie intérieure. J’ai pu réapprendre à prier - aujourd’hui, pour la première fois depuis des années, j’ai de nouveau prié le rosaire. Beaucoup de choses
Christina, 24 ans, Autriche Témoignage depuis la prison CIAO MAMMA ! Un vendredi après-midi, j’ai pu suivre une transmission depuis la table de mixage du studio de la prison de Hirtenberg, près de Vienne. C’était avant la fête des mères et les prisonniers avaient organisé le programme sur le thème «Ciao Mamma». Après quelques chants et le rosaire, des hommes ont parlé personnellement à leur mère par le biais de la radio. Ils ont utilisé la radio pour remercier leur mère de façon simple et cordiale, mais aussi pour demander pardon. L’un d’eux a parlé de la façon dont il avait, jusqu’à présent, blessé sa mère et a déclaré que la pire des choses pour lui était de voir ses yeux tristes. Un enfant bien-aimé qui sait qui est sa mère et qui il est aux yeux de sa mère. À ce moment-là, quelque chose changea dans mon cœur. Même si je n’ai commis aucun crime et que je n’ai jamais eu de problèmes d’alcool ou de drogue, j’ai soudain réalisé la dignité que j’avais reçue de ma mère, mais en même temps combien cela lui avait coûté jusqu’à présent. Les paroles des hommes ont touché mon cœur et m’ont ouvert les yeux. Elles ont changé quelque chose en moi. Pour moi, cela a signifié qu’il ne suffisait pas d’écrire à ma mère l’habituel «Merci d’être ma maman» le jour de sa fête, mais j’ai réfléchi aux qualités que j’apprécie particulièrement chez ma mère et à quel point je suis reconnaissante de l’avoir. Nos mères nous ont donné la vie, à toi et à moi.
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Andreas, Autriche Témoignage depuis la prison Salut maman ! C’est ton fils Andreas qui te parle. Tout d’abord, je te souhaite tout le meilleur pour la fête des mères ! Je t’aime beaucoup et voudrais te remercier de tout mon cœur. Je sais que c’est très difficile pour toi car je ne suis plus près de toi depuis de nombreuses années, mais le moment viendra bientôt où je reviendrai vers toi. C’est toujours une joie pour moi quand tu viens me voir, mais ça me rend aussi très triste de te regarder dans les yeux et de sentir combien tu es malheureuse. Même si tu dis toujours que tout va bien, étant ton fils je sais que ce n’est pas vrai. Durant ma détention, j’ai eu suffisamment de temps pour réfléchir et je te promets qu’après ma libération, je ne te donnerai plus aucune préoccupation. Je veux te rendre heureuse et je veux voir tes yeux briller à nouveau. Je te souhaite de nouveau tout le meilleur pour la fête des mères, et je remercie Dieu qui te protège et te donne la force. Je t’aime beaucoup.
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“En effet, le Fils de l’homme est venu chercher et sauver ce qui était perdu”. Lc 19,10
Même si l'homme d'aujourd'hui s'efforce d'avancer, en s'appuyant uniquement sur ses propres forces, il ne peut en aucune manière être capable de se sauver seul. Seul Dieu peut donner la vie et, par conséquent, le salut. Radio Marie annonce comment la plénitude de Dieu a été révélée et est présente en Jésus-Christ, seul sauveur de l'humanité. Cette Radio est capable de changer radicalement l'existence d'une personne, en particulier lorsque la vie est mise à dure épreuve.
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Robin, ingénieur, Philippines Un jour, un homme entre la vingtaine et la trentaine est venu à Radio Maria Philippines avec ses parents pour partager avec nous un témoignage très fort. Nous l’appellerons simplement «Robin». Robin est diplômé en génie civil et travaille actuellement dans une entreprise de construction. Il est toujours célibataire. Cependant, il y a un an, il sortait avec une fille qu’il aimait et qu’il avait aimé depuis le lycée. Ils étaient heureux dans leur relation jusqu’au jour fatidique où elle a quitté Robin. Robin n’as pas compris pourquoi ce geste et cela l’a beaucoup blessé, au point d’avoir une dépression latente qui est passée inaperçue de tout le monde, même de lui-même. Sa douleur et sa dépression ont tellement affecté son travail et ses relations familiales que les constants reproches de ses supérieurs et l’incompréhension de la part de ses parents et frères et sœurs, n’ont fait qu’amplifier ses souffrances. Il passait des journées et des nuits à boire de l’alcool comme s’il n’y avait pas de lendemain. Il dit que durant ces jours-ci, la dépression l’avait emporté, surtout parce qu’il n’avait personne avec qui parler de cette douleur. Puis, un jour, il s’est réveillé avec un sentiment de calme, comme si tout était réglé, comme si le calme était revenu après la tempête. Et pourtant, au milieu du calme apparent, il y avait une douleur intérieure qui ne pouvait pas être apprivoisée. Dans ce sens, a-t-il dit, il était clair dans son esprit que le suicide était le seul moyen d’arrêter de souffrir. Il a donc cherché sur Internet des informations sur la façon de se suicider. Il était ferme dans sa décision et il semblait que rien ne pouvait l’arrêter. Lorsqu’il n’y eut personne à la maison, Robin prépara silencieusement tout pour son suicide. Il avait prévu de le commettre
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en se pendant dans sa chambre à minuit, ce même jour. Providentiellement, il avait emmené la radio dans sa chambre pour pouvoir, au moment du suicide, l’allumer de sorte que personne dans sa famille ne puisse entendre de bruit suspect susceptible de compromettre sa décision de se suicider. Ce soir-là, après le dîner, il est allé dans sa chambre et il s’est enfermé. Robin se préparait à sa mort en écrivant des lettres mélancoliques à ses parents, à ses frères et sœurs et à son ex-petite amie. Quand tout était en place, il a allumé la radio en augmentant le volume. Il a pris une chaise et a attaché soigneusement la corde autour de son cou. Mais pendant qu’il faisait ceci ... une voix de la radio. Ce n’était pas de la musique ou une conversation, mais une prière. Cette prière avait attiré son attention et, alors qu’il finissait d’attacher la corde, les paroles des Complies du Mardi (Psaume 143: 1-11), Seigneur, entends ma prière ; dans ta justice écoute mes appels, dans ta fidélité réponds-moi. N’entre pas en jugement avec ton serviteur : aucun vivant n’est juste devant toi. L’ennemi cherche ma perte, il foule au sol ma vie ; il me fait habiter les ténèbres avec les morts de jadis. Le souffle en moi s’épuise, mon cœur au fond de moi s’épouvante. Je me souviens des jours d’autrefois, je me redis toutes tes actions, sur l’œuvre de tes mains je médite.
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Je tends les mains vers toi, me voici devant toi comme une terre assoiffée. Vite, réponds-moi, Seigneur : je suis à bout de souffle ! Ne me cache pas ton visage : je serais de ceux qui tombent dans la fosse. Fais que j’entende au matin ton amour, car je compte sur toi. Montre-moi le chemin que je dois prendre : vers toi, j’élève mon âme ! Délivre-moi de mes ennemis, Seigneur : j’ai un abri auprès de toi. Apprends-moi à faire ta volonté, car tu es mon Dieu. Ton souffle est bienfaisant : qu’il me guide en un pays de plaines. Pour l’honneur de ton nom, Seigneur, fais-moi vivre ; à cause de ta justice, tire-moi de la détresse. Pour ta fidélité, anéantis mes ennemis Détruis ceux qui oppriment ma vie, Parce que je suis ton servant En entendant ces mots à la radio, Robin se souvint de Dieu. Il pensa à quel point sa vie et sa famille étaient bonnes. Il se souvint de la bonté de Dieu qu’il avait reçu toutes ces années. Des
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larmes coulèrent de ses yeux, involontairement et en abondance. Immédiatement, il ôta la corde de sa nuque en descendant du fauteuil. Il commença à pleurer en demandant pardon pour avoir oublié Dieu et son grand amour alors qu’il pensait se suicider. Robin a dit que c’était la première fois qu’il éprouvait une émotion et le sentiment d’être sauvé et d’être aimé. «Je me sentais comme si Dieu m’avait étreint». Pour lui, il ressentit de nouveau le sentiment d’être considéré avec valeur et importance. À ce moment-là, il a ressenti sa vie différente de la douleur. Il y avait quelque chose de plus dans sa vie. Puis, alors qu’il sanglotait, il commença à suivre la prière du Saint Rosaire à la radio. À ce moment, il pria, se sentant de plus en plus en paix alors que la douleur dans son cœur se dissipait progressivement. Il se souvenait des prières même si c’était la première fois qu’il priait depuis tant d’années. Quand la prière fut finie, Robin se dirigea vers la chambre de ses parents, les réveillant et leur racontant cette histoire. Quelques jours après cette nuit-là, ils sont venus, tous les trois, à la radio pour exprimer leur gratitude et la forte expérience de la mission de Radio Maria, grâce à laquelle Robin a été empêché de commettre toute erreur décisive, simplement en écoutant une station qui lui était totalement inconnu. À présent, Robin et sa famille écoutent et soutiennent Radio Maria Philippines. Ils sont fermement convaincus que la grâce qu’ils ont reçue à la radio est accessible à tous ceux qui souffrent de toute forme de douleur comme ce fut le cas de Robin.
Anonyme, Venezuela Le programme «Converser jusqu’à l’aube» diffusé un samedi par mois sur Radio Maria Venezuela, de minuit à six heures du matin, était destiné à aider les personnes qui avaient du mal à
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dormir ou n’arrivaient pas à se reposer durant la matinée. Durant l’une des transmissions, dirigée par Mme Marlene Croce, vers deux heures, est arrivé l’appel d’un homme de trentedeux ans qui ne voulait pas être identifié. La première chose qu’il a demandée a été de savoir si son appel aurait été transmis parce qu’il voulait que personne d’autre n’entende la conversation. Une fois rassuré, il a dit à l’opérateur qu’il se trouvait sur la terrasse de sa maison à Estado Vargas et fumait une cigarette, et qu’il était très inquiet pour sa situation économique et familiale. Ce jeune homme travaillait pour le Ministère de l’Éducation Nationale, mais son salaire ne suffisait pas à couvrir les besoins de sa famille. Il vivait avec ses parents et se sentait très déprimé et avait échoué car, à son âge, il n’avait pas été capable de devenir indépendant et de donner à sa famille la stabilité souhaitée. D’une voix brisée et très triste, il a dit à l’opérateur qu’il était monté sur la terrasse cette nuit-là avec l’intention de mettre fin à ses jours en se jetant dans le vide, mais alors qu’il pensait au suicide, il a entendu quelque chose à l’intérieur de lui, lui disant d’allumer la radio et en déplaçant le réglage il avait trouvé la chaîne 1450 a.m. de Radio Maria et avait commencé à écouter ce que disaient les présentateurs. De cette façon, il s’est rendu compte que la transmission était diffusée en direct et il s’est senti encouragé à appeler. Le jeune homme n’avait besoin que de se libérer de son angoisse et de repousser de lui-même ce qui le tourmentait avec insistance parce qu’il avait une fille de deux ans. L’opérateur de mixage de la radio avait le même âge, en l’encourageant et lui disant que nous étions tous là pour l’écouter, mais surtout pour prier pour lui et pour ses besoins. Le jeune homme nous a ensuite salué avec gratitude et après cet épisode, il a appelé trois autres fois, bien qu’il n’ait jamais voulu passer à l’antenne en participant au programme, il a dit que,
grâce à Dieu, il n’avait pas commis la folie qu’il avait en tête ce samedi soir là, de mettre fin à ses jours et il qu’il était reconnaissant d’avoir trouvé Radio Maria Venezuela à cette époque et pour la gloire de Dieu.
Roberto Veloz, Équateur Enfant unique, ma mère m’a élevé seule. Enfant, j’ai perdu une partie des trois doigts de ma main droite après un accident. Cela m’a rendu très complexé, mais j’ai surtout été victime d’abus à l’école où j’étudiais. À l’école primaire, par exemple, un enseignant m’a battu devant tous mes camarades de classe en me disant que j’étais anormal. Cela, parce que je ne pouvais pas jouer de la flûte. L’impact avait été si fort sur mes compagnons de classe que certains me disaient qu’ils ne m’auraient pas laisser danser parce que, comme le disait le professeur, j’étais anormal. Sans aucun doute, ce furent des années de silence sur ce qui se passait et sur la violation de mes droits. Tout cela a provoqué une période de débauche totale - je l’appelle ainsi – environ une quinzaine d’années – toute mon adolescence et ma jeunesse. Je cherchais à me venger de la société qui me voyait «anormal», de la communauté qui s’était moquée de moi. Pendant toutes ces années, j’ai enveloppé ma main dans un mouchoir de rocker pour la couvrir et la cacher. J’ai fait beaucoup de choses. J’ai causé beaucoup de douleur, je suis devenu violent contre moi-même, je ne m’aimais pas, je voulais aussi ressentir de la douleur pour la haine que j’avais. En quelques années, je suis passé de bon élève à adolescent qui sortait tout le temps. J’ai aussi quitté mes études pendant un moment. À cette époque, j’étais déjà étudiant dans une autre école.
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Quand j’étais adolescent, j’avais des motos, puis j’ai eu une voiture qui appartenait à ma mère et que je savais déjà conduire, alors je pouvais l’utiliser. J’avais un niveau de vie qui, grâce au travail de ma mère, me permettait beaucoup de choses. En outre, les personnes qui vivaient et voyaient les changements dans mes vêtements, dans ma façon d’être, dans mes cheveux longs, commençant à boire et à fumer, ont commencé à me voir comme un être humain négatif, également comme une personne de « mauvaise influence «sur les autres, à me nier, à me rendre invisible, à parler contre moi et à me critiquer dans mon dos. Ils sont également arrivés à me discriminer et à me transformer en stéréotype. Ce furent des années difficiles, de dureté extérieure et de pleurs intérieurs. Pendant tout ce temps, ma famille, en plus de ne pas comprendre mon changement radical, a été la plus critique. J’étais appelé «la brebis galeuse» de la famille, pour mon apparence, mes actions, mes inactions, les omissions, les échecs, la violence, etc. Une seule personne ne m’a jamais abandonné : ma mère. Parmi les larmes et les prières, elle n’a jamais cessé de croire que son fils unique pouvait se convertir, changer et reprendre sa façon d’être. Elle a continué à prier dans son espace et oratoire personnel à la maison, avec une foi inébranlable, unique, comme seule une mère sait le faire et comme seule une mère est sûre que le jour de la conversion viendrait. Ma mère, enfant, m’avait confié à Mère Douloureuse, à elle et à Jésus de la Grande Puissance, sa foi était adressée. Plus tard, l’intensité de mes actions négatives a un peu diminué. J’avais décidé de reprendre mes études. J’ai réussi à obtenir mon diplôme et à entrer à l’université. En outre, mon rêve était d’étudier à l’Université Pontificale Catholique de l’Équateur. Je l’avais réalisé. Durant ces années, vers 2002, j’ai rencontré un grand être humain qui s’appelait Galo. Nous sommes devenus
des amis très proches, j’ai commencé à le considérer comme le meilleur parmi mes amis, pour sa qualité humaine, pour son caractère et pour son aide inconditionnelle. Galo avait environ cinq ans de moins que moi. Il avait été adopté, il avait d’excellents parents adoptifs, qui le remplissaient d’amour, mais aussi une situation économique très privilégiée. Galo m’a confessé sa vie, son aide envers les enfants pauvres, mais aussi le chantage de sa mère biologique quand elle a su qu’il avait de l’argent. Un jour, il ne supporta plus la pression, le chantage, les paroles de dénigrement comme «homme de main» et, après avoir bu quelques verres, ayant une arme à feu sur lui, il décida de se tuer d’un coup de revolver. Ce fut l’un des moments les plus terribles, les plus difficiles et les plus significatifs. Mon meilleur ami était mort et je n’avais rien pu faire. Je suis tombé dans la dépression, j’ai commencé à boire et je pleurais pour son absence. Un jour, alors que je quittais l’université, - à cette époque, je portais toujours avec moi un baladeur dans lequel j’écoutais mes chansons rock -, j’ai pensé faire la même chose que lui, me supprimer. Je suis rentré à la maison, je me suis assis dans le salon, je voulais me suicider. Entre pleurs, pensées négatives et lâches, le baladeur a cessé de fonctionner, c’est-à-dire que le baladeur n’a pas changé de fréquence. Soudain, j’ai entendu une chanson du grand Martín Valverde, que j’ai apprise par la suite, intitulée «Personne ne t’aime comme moi». En l’espace de quelques minutes, j’ai senti à côté de moi la présence d’une forme très blanche, très lumineuse ; qui m’étreignait comme une mère, j’ai senti une protection, j’ai senti qu’elle me calmait et m’accompagnait. À ce moment, la chanson continuait et il ne fut pas possible de changer de station. C’était Radio Maria Équateur, une station que je n’avais jamais entendue, je ne
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savais même pas qu’elle existait. C’était tellement impressionnant que cette figure maternelle m’ait mis au lit et m’ait laissé me reposer. Quand je me suis réveillé le lendemain, je n’avais pas fait ce que je voulais et je ne me suis souvenu que de la chanson. Je suis allé voir mon baladeur et ça paraitra incroyable, quand je l’ai allumé, il y avait Radio Maria et de nouveau la belle chanson de Martín Valverde. C’était la première fois que j’entendais parler de Radio Maria. Ils énumérèrent les numéros de téléphone de la radio, je décidai d’appeler et de raconter l’expérience que j’avais vécue. Je suis allé à la radio le même jour pour leur dire ce qui m’était arrivé. Je me souviens que je me suis agenouillé dans la chapelle et que j’ai pleuré d’émotion. Je sais que la Madone m’a sauvé, m’a emmené auprès de son fils et que Jésus m’a tendu la main pour me relever. Après cette expérience, moi, le garçon complexé, arrogant et au fort caractère, la brebis galeuse, je décidai de récompenser cette merveilleuse expérience de la vie. Je décidai de faire du bénévolat pour Radio Maria Équateur. Aujourd’hui, je défends les droits de l’homme. Mon projet de vie me permet de me rapprocher des personnes âgées, des personnes handicapées. Je me réveille tous les jours, fier, peu importe que j’aie déjà quarante-cinq ans, je ne peux pas quitter ma maison pour servir les autres, sans demander la bénédiction de ma mère, comme je l’ai dit, mon seul chapitre de vie parfaite. C’est vraiment merveilleux d’avoir vécu cette expérience.
auditeur, qui que tu sois, ne doute pas que Dieu t’aime. Ne l’oublie pas, dans n’importe quelle situation où tu te trouves, Dieu t’aime. «Ce que Margarita ne pouvait pas imaginer, c’est que cette nuitlà, un homme conduisait sa voiture dans l’intention de causer un accident qui aurait mis fin à ses jours. Le lendemain, il s’est présenté à la station et a déclaré que, sans savoir pourquoi, la fréquence de RM s’était infiltrée dans la radio de sa voiture. Il a donc entendu cette voix douce répéter : «... N’oublie pas que, quelle que soit la situation dans laquelle tu te trouves, Dieu t’aime. «Il a arrêté la voiture, s’est mis à pleurer, a renoncé à son intention suicidaire et est rentré chez lui. Cette nuit-là, la radio de la Vierge Marie a sauvé une vie.
Anonyme, Espagne Il y a des années, un programme nocturne a été diffusé sur notre radio. La présentatrice, Margarita, répétait souvent : «Cher
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Il nous console dans toutes nos afflictions, afin que, par la consolation dont nous sommes l’objet de la part de Dieu, nous puissions consoler ceux qui se trouvent dans quelque affliction! 2Cor 1,4
La souffrance, la maladie et la mort font partie des peurs les plus redoutées par l'homme, mais de simples soucis et dispersions alourdissent également nos cœurs. À travers les programmes, Radio Marie encourage et accompagne chaque auditeur à porter sa croix avec Jésus, tout comme Cyrène dans la montée qui mène au Golgotha. Dans la grande et réelle présence de la famille des auditeurs, personne ne se sent plus seul, mais consolé par Jésus, qui rassure: " Car mon joug est doux, et mon fardeau léger. " (Mt 11,30)
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Aldona Bendoriute, actrice de théâtre et de cinéma, Lituanie Radio Maria a complètement dépassé toutes les autres stations de radio et programmes de télévision de ma vie. La clarté, le calme, la pureté, la connaissance, les expériences, la consolation, la prière, la communauté et la vitalité sont tous des mots que j’associe à cette radio. Je peux dire que, sans aucun doute, il s’agit d’une dépendance qui n’a pas d’effets négatifs et dont je suis absolument dépendante. Il n’y a pas de vanité, d’infamie ou de consumérisme. Je souhaite la force et la bénédiction de Dieu pour Radio Maria et ses auditeurs !
Božo Barun, Zagabria, Croatie J’ai l’honneur de dire que je fais partie du groupe fondateur de Radio Maria en Croatie, que j’ai fait et que je fais partie de son succès, qui est maintenant gravé dans mes souvenirs. Ce sont des souvenirs très profonds, il est donc difficile de trouver les mots justes pour les expliquer. Je suis de plus en plus convaincu que le projet Radio Maria en Croatie est une coopération entre ciel et terre, guidée par le Saint-Esprit et la Vierge Marie. Les transmissions ont commencé quelques années après la dernière guerre en Croatie. Les souffrances et les blessures de la nation, les âmes meurtries et les blessures du peuple croate avaient besoin de consolation. Nous devions panser les blessures de notre esprit, de notre âme et de notre corps. Nous avions tous besoin d’espoir et de consolation dans nos cœurs. Nous avions besoin de quelque chose de spécial pour surmonter ces jours de douleur, ceux où les sentiments de souffrance et d’angoisse se mêlaient à la joie de la liberté qui avait été accordée. Bien que le projet Radio Maria ait
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débuté en Italie en 1983, il semblait qu’il avait été créé pour nous et pour notre situation à cette époque. Et à présent, il est plus qu’évident que le Saint-Esprit nous guidait. Je me souviens encore clairement de ce moment où nous nous sommes réunis et avons récité le Rosaire pour la conversion et la paix. Tout au long du processus, nous avons été guidés par la main invisible, mais puissante, de Dieu: c’est le seul moyen de comprendre tout ce qui s’est passé à cette époque. Y a-t-il quelqu’un d’autre que le Saint-Esprit qui puisse diriger tout ce qui s’est passé? Nous suivions les sages paroles de Saint Benoît : travaillez et priez! Nous avons travaillé le mieux possible. Ce fut comme un rêve, ce 22 février 1997, à 12 heures, lorsque nous nous sommes réunis à Kajzerica avec Franjo Kuharić et avons commencé notre transmission radiophonique au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit. Ce fut une sensation très forte, chaque individu voulait se mettre à l’œuvre pour le projet de Dieu et de Marie. Ce qui compte, c’est que vous vous mettiez au service du Saint-Esprit et de la Vierge Marie. Comment ? Sur le chemin de Marie, dans la vérité et l’humilité, dans la persévérance et dans l’amour.
Anonyme, Irlande - Lettre d’un auditeur qui a subi un profond traumatisme en raison de mauvais traitements enfant Bonjour Père Eamonn, J’ai écouté certains de tes programmes de catéchèse ce matin et une belle discussion sur la foi. Pendant que tu parlais, j’ai pensé au voyage de ma vie. J’ai toujours su que je trouverais ma foi là où commencerait mon chemin de guérison et de pardon, mais mes doutes m’ont
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toujours empêché de faire ce pas. Les mots simples de l’Écriture que vous avez utilisés, Père Eamonn, «Seigneur, crois-moi, aide mon incrédulité» décrivent très simplement comment Jésus m’a amené à ses côtés, comme j’en avais besoin. Ce que j’ai perdu ne peut être compris ni décrit avec des mots. J’ai vécu tellement de jours sombres et difficiles que je pensais n’avoir rien d’autre à perdre. La confiance a toujours été si difficile pour moi. La seule chose que je pouvais faire était rejoindre Jésus et lui dire : «Je ne sais pas quoi faire». Sa croix devient lentement ma compréhension. Dans ses souffrances sur la croix, Jésus voit et comprend mes souffrances comme lui seul peut le faire et comme je ne peux le faire. En toute humilité, j’ai dû accepter que Jésus m’aime et m’accepte tel que je suis et aujourd’hui je reconnais cette douce acceptation réciproque. Ce que j’ai perdu était si précieux, mais je commence maintenant à comprendre que Jésus me donne quelque chose de plus précieux. Des petites choses qui me guident peu à peu dans mon cheminement et qui sont simplement la grâce de Jésus. La réponse à mon «Pourquoi ?» devient une réponse différente de celle que je pensais. Jésus me guide lentement dans mon voyage avec douceur et m’aide à comprendre que ce que je peux lui donner de ma fracture, même petite, sera toujours accepté avec amour. Je tenais donc à exprimer mes plus sincères remerciements pour toute votre gentillesse et votre accueil chaleureux lors de ma visite à Radio Maria Irlande. Quand j’ai décidé de venir vous voir, je pensais que tout ce que j’aurais fait était de voir le studio et de comprendre comment cela fonctionnait. Je n’aurais jamais imaginé parler en direct. Radio Maria est une famille et vous pouvez être très fier de ce que tout le monde y a accompli jusqu’à présent. Il est tellement nécessaire dans nos vies frénétiques d’aujourd’hui de permettre aux gens de parler de leur foi. Je continuerai à prier pour Radio
Maria et à demander à Dieu de vous bénir pour le travail merveilleux que vous accomplissez.
Angela, Vénétie, Italie Appel en direct J’espère pouvoir aider des personnes avec mon témoignage. Je retourne un peu en arrière dans les années: en 2008, j’étais dans la voiture avec mon fils qui avait 17 ans. J’écoutais de la musique des années 80 parce que, jeune, j’allais toujours en discothèque. J’étais un peu comme ça ... comme tous les gens qui ne vont pas à l’église: je n’allais pas à l’église, je ne priais pas, je ne faisais rien. Que s’est-t ’il passé ? Nous étions dans la voiture avec mon fils et j’écoutais de la musique des années 80. À un moment donné, Radio Maria est passée sur les ondes et nous avons ri en disant: «Oh mon Dieu, Radio Maria». Oh là là, changeons, parce que ce n’est pas ça... et à mon fils, j’ai dit: «Change, change». Un an plus tard, mon fils, âgé de 17 ans, décède des suites d’un accident et moi j’étais comme… morte; Je ne savais pas à quoi m’agrapper parce que, n’étant pas… n’ayant pas la foi, n’allant pas à l’église, je ne savais pas où m’agrapper. J’ai essayé de mettre Radio Maria, je ne sais pas pourquoi. Trois mois après le décès de mon fils, Radio Maria m’a sauvé. Cela m’a sauvé du désespoir.
Frank Pöpsel, rédacteur en chef du magazine “ Focus Money “, Allemagne Où est Dieu quand je le cherche ? «Ou bien Dieu veut supprimer les maux, et il ne peut pas. Ou il peut, et naïvement il ne veut pas. Ou il ne peut pas et ne veut
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pas. S’il veut et ne peut pas, il est impuissant, ce qui est contraire à sa nature. S’il peut et ne veut pas, il est mauvais, ce qui est également contraire à sa nature. S’il ne veut pas et ne peut pas, il est à la fois mauvais et faible, et donc il n’est pas Dieu. Mais s’il veut et peut, seule chose qui correspond à ce qu’il est, d’où provient le mal et pourquoi il ne l’élimine pas? » Le 29 juillet 2013, mon fils Julian est décédé à l’âge de dix ans d’un anévrisme - depuis lors, je me bats avec ces questions formulées par le Père de l’Église Lattanzio il y a déjà 1700 ans. «Pourquoi Dieu permet-il le mal?» Je pourrais haïr Dieu, mais je sais que Julian est avec lui. Je veux donc aimer Dieu, parce que je veux arriver à Julian. Radio Horeb est la seule voix de l’Église que je connaisse qui affronte chaque jour les souffrances des hommes. Radio Horeb console, donne de la force et aide à donner un sens à la souffrance. Dieu est devenu homme. Les hommes le raillèrent et le condamnèrent. Dans ses dernières heures, il était seul, abandonné par presque tous les disciples, il fut tourmenté et martyrisé. Il a enduré toutes les souffrances inimaginables. «Faire confiance à Dieu, c’est aussi», m’a confié un collègue de travail dont le fils est décédé du syndrome de mort subite du nourrisson, «apprendre à vivre avec des questions auxquelles on ne trouve pas de réponse sur cette terre». Radio Horeb m’aide. Pas toujours, mais souvent, j’arrive à croire grâce à Radio Horeb: Dieu est mort pour nous, pour nous montrer qu’il existe une voie à travers la souffrance. Je crois en Dieu!
notonie des autres stations. Il en ressort un esprit très différent qui m’a souvent touché de façon agréable et relaxante. Mes clients se sentaient également très à l’aise et arrivaient même à se détendre dans le taxi.
Mme Hélène, Autriche - sur RM faire son deuil Je suis très heureuse d’avoir trouvé cette radio par l’intermédiaire d’une amie. Étant donné que mon mari est décédé, cela m’a beaucoup consolé. Je l’écoute aussi la nuit, quand je ne peux pas dormir, et je la recommande à toutes les personnes en deuil.
Elisabeth, Autriche fille handicapée / source de force J’ai une fille handicapée, dont je m’occupe, et mon mari est très âgé. C’est une relation un peu difficile, mais depuis plus de six mois, j’ai découvert Radio Marie qui, pour moi, est une source de force, en particulier la communion avec les autres. Quand j’entends les appels téléphoniques que vous passez aux personnes, je me vois moi-même. Cela représente une sorte de communion pour moi, et je le ressens comme une consolation pour ma situation.
Martin, camionneur, Autriche Anonyme, chauffeur de taxi, Vienne J’ai rencontré Radio Marie en tant que chauffeur de taxi à Vienne. Je change fréquemment de station de radio et Radio Marie constitue souvent une agréable diversion par rapport à la mo-
Je m’appelle Martin. Je tiens à vous remercier beaucoup pour votre transmission, cela a touché profondément mon cœur. J’étais dans une période où j’étais complètement détruit. Je suis jeune et je m’engage dans une voie meilleure. Je voudrais vous remercier de tout mon cœur, cela m’a réellement aidé.
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RADIO DE GUÉRISON
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“…et moi, je prierai le Père, et il vous donnera un autre consolateur, afin qu’il demeure éternellement avec vous ” Jn 14, 16
Les témoignages et la prière communautaire ne sont que de petits exemples de ce qu'est la "communion des Saints". Ceci est rendu possible grâce à Radio Marie: une énorme communauté religieuse répartie sur les cinq continents, qui, du matin au soir, ne cesse de se soutenir réciproquement par des prières mutuelles et incessantes. Avec Radio Marie, vous n'êtes jamais seul.
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Dr. Aurimas M. Juozaitis, consultant, expert indépendant en éducation, Lituanie Si quelqu’un veut comprendre en quelle Lituanie nous vivons, il suffit d’écouter Radio Maria! Non seulement c’est la seule radio qui présente le spectre complet de la vie de notre pays, mais c’est également une source unique de communication entre tous les médias. Je ne parle pas de la variété des sujets abordés, mais de la manière dont tout est présenté. À Radio Maria, il y a une place pour tous: de la grand-mère de la campagne à l’intellectuel de la ville, de la jeune étudiante au simple ouvrier, jusqu’à la rêveuse artistique ...
Valdas Adamkus, Ex-président de la République de Lituanie Radio Maria a le public le plus large du pays. C’est une radio qui prêche la Bonne Nouvelle. J’espère que, dans ce monde rempli d’événements et de défis, tout le monde sera en mesure de trouver les véritables vertus d’espoir, de paix et d’amour qui sont continuellement diffusées par Radio Maria dans toute la Lituanie et au-delà.
Lilyani Sutrisno, Lange Vonder, Amsterdam Je suis Lilyani Sutrisno et j’habite à Lange Vonder, à Amsterdam. J’écoute Radio Maria Indonésie à travers le streaming en ligne. Ce que j’aime le plus de Radio Maria, ce sont les prières. Les programmes m’encouragent à prier de plus en plus. J’apprécie beaucoup la diffusion des messes en direct. Il est important
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que les personnes qui ne peuvent pas aller à l’église ressentent l’atmosphère de la Messe. Les programmes de catéchisme m’aident à mieux comprendre la foi.
Veerle, Belgique Chers frères et sœurs, chers collaborateurs de Radio Maria, Ayant été à l’hôpital pendant une courte période, je me suis encore plus rendue compte de la valeur de l’Eucharistie grâce à Radio Maria. Ce matin, avant d’être opérée, j’ai pu prier les prières matinales de l’Église, puis écouter la Messe et prier ensemble. C’est une grâce immense pour moi. L’antalgique est toujours sur la table de chevet: je n’en ai pas besoin car le Seigneur est vraiment proche de moi. Je prie pour vous et je vais essayer de parler à l’opérateur pastoral ici de Radio Maria.
Pieter, père de famille, Belgique Chers bénévoles et collaborateurs de Radio Maria, Je suis un jeune père de deux enfants âgés de 5 et 7 ans. J’ai grandi dans une maison très religieuse, mais malheureusement, je ne vais presque jamais à l’église avec ma famille et je n’ai pas explicitement transmis la foi à mes enfants. Je suis très heureux quand j’écoute votre radio! Cela me permet de garder le lien avec ma foi! Je tiens à vous faire savoir à quel point j’apprécie vos programmes et le choix musical! J’espère que vous pourrez poursuivre ce travail chaleureux et unificateur dans ce monde si frénétique.
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Emma Harutyunyan, Gyumri, Arménie La radio a renforcé ma foi en Dieu en expliquant tout de façon si profonde qu’il est possible de se rapprocher de Dieu et d’apprendre à le connaître. Vos programmes sont tellement encourageants. J’aime particulièrement les soins de santé, qui m’aident beaucoup dans la vie quotidienne. J’aime les chansons et la musique choisie. Je suis reconnaissante pour le programme «Eco Morning» et pour la sagesse que vous transmettez.
Gohar Karapetyan, Gyumri, Arménie Vos programmes enrichissent l’âme, c’est agréable de les écouter. Durant les conversations spirituelles, vous réfléchissez à des sujets sur lesquels nous ne connaissions rien auparavant. Grâce à ces programmes spirituels, je suis devenu plus paisible, silencieuse et tolérante. Je suis reconnaissante à Radio Mariam pour ce changement.
Aloyce Mbuya, Tegeta, Dar-Es-Salaam Je n’avais jamais écouté Radio Maria, mais j’ai eu un accident de voiture et je me suis cassée la jambe. Je ne pouvais rien faire, y compris aller à l’église. Je ne pouvais pas marcher correctement mais, avec l’aide de béquilles, j’y arrivais. Cette situation m’a amené à écouter chaque jour les prières du matin et les Saintes Messes diffusées par Radio Maria. Radio Maria Tanzanie a été très utile et réconfortante tout ce temps durant lequel je n’ai pas pu assister aux prières de l’église. Plus tard, j’ai récupéré mes facultés, mais j’écoute toujours Radio Maria Tanzanie. Que Dieu bénisse Radio Maria Tanzanie.
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Joseph, Mwanza, Tanzanie Avant de commencer à écouter Radio Maria Tanzanie, j’avais tendance à ne pas aller à l’église le dimanche. Après l’avoir connue et écoutée, cela m’a incité à participer aux Messes et à donner tout ce que j’avais à la radio. Cela m’a également donné l’occasion d’apprendre à prier avec les prières quotidiennes diffusées matin et soir. Avant, je ne les connaissais pas et maintenant je peux les réciter même sans lire le livre. Grâce aux enseignements que j’ai reçus de Radio Maria Tanzanie, toute ma famille fréquente également l’église le dimanche. Que Radio Maria Tanzanie continue à diffuser la Bonne Nouvelle dans les régions intérieures de la Tanzanie.
Ferenc Kiss, Hongrie J’ai entendu Radio Maria pour la première fois alors que je conduisais ma voiture. Au fur et à mesure que je l’écoutais, je ressentais une atmosphère intime et familière autour de moi dans ma petite voiture. J’ai pris l’habitude de l’écouter. Cela s’est passé vers 2010, lorsque j’ai perdu mon emploi. J’avais 35 ans et j’étais à la tête d’une grande entreprise à Budapest. Mon père y travaillait depuis 54 ans et moi depuis 20 ans. Étant donné que j’étais l’un des dirigeants de la société, je pensais qu’il ne serait pas très difficile de trouver un nouvel emploi. «J’ai une bonne expérience professionnelle, des références ...» pensai-je. Mais cela ne s’est pas passé comme cela. L’été 2011, j’ai fini de travailler pour l’entreprise et je me suis retrouvé au chômage. Cette situation a duré deux ans et demi. J’ai souvent pensé à la pire des choses. Je ne voyais aucun moyen de sortir de mon profond désespoir.
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Ma foi et Radio Maria m’ont évité de commettre une très grave erreur cet été-là. La radio a passé une annonce pour un travail de technicien bénévole. J’étais très heureux et je suis immédiatement allé voir de quoi il s’agissait. Je savais très bien que « bénévole » voulait dire sans salaire, alors je ne travaillais pour la radio que tôt le matin puis je partais chercher du travail. Quand je suis arrivé à Radio Maria, j’ai été surpris qu’une telle communauté puisse exister dans ce monde. Je me suis retrouvé dans une communauté basée sur l’amour, où les gens travaillent pour un objectif commun et noble. Les techniciens, qui étaient aussi des bénévoles, m’ont beaucoup aidé. Je n’étais pas habitué à ce type d’aide professionnelle et spirituelle de la part des collègues au travail. L’horaire régulier de mon service (mardi, jeudi, samedi et dimanche) a permis à ma vie de retrouver un rythme normal, un rythme de travail. Ce «simple» fait a rétabli la confiance en moi, dans mon âme, et j’ai commencé à être confiant que je trouverais un autre travail: je devais seulement le chercher. Ma femme et moi avons prié ensemble pendant plusieurs jours et nuits. Finalement, après deux ans et demi, mon téléphone a sonné. J’ai d’abord eu un petit travail, puis un travail plus important, et je peux maintenant dire avec joie que j’ai un travail très important depuis 2015. Sur le plan professionnel, je suis au même niveau qu’auparavant : je suis responsable d’un hôpital géré par l’Église. Ce n’est pas dans le secteur privé, mais c’est un lieu de travail spirituel. J’ai trouvé ma place dans le travail et ma relation avec ma femme s’est renouvelée. Nous avons maintenant un beau bébé et notre vie s’est stabilisée. Je voudrais souligner que, sans le soutien de Radio Maria, je n’aurais pas pu survivre.
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Andrea Könnyid, Hongrie En vérité, je voudrais parler non seulement de moi-même, mais aussi de ma famille, de mon mari et de mes enfants, car la force morale de Radio Maria touche toute ma famille et nous avons le sentiment que cet esprit fait partie de notre vie. Ma fille n’avait que trois mois lorsque nous avons créé le Mammy’s Club avec d’autres mères bénévoles de Radio Maria. Ensuite, j’ai eu deux autres filles, qui étaient aussi des bénévoles et sont venues aux transmissions quand nous avions des programmes radiophoniques. Les enfants se sont habitués à cet environnement et nous avons adoré visiter la radio avec nos jeunes enfants. Je sens comme si la force morale de Radio Maria vibre au centre de mon âme. Par exemple, lors d’un voyage à l’étranger, nous avons essayé d’écouter Radio Maria de Csíksomlyó, en Roumanie. Nous y avons réussi. C’était incroyable ! C’était un sentiment merveilleux ! Cette radio est une petite maison dans mon cœur. Quand je l’écoute, je sens que je ne suis pas à Budapest, mais dans n’importe quelle autre partie de notre pays ou dans le monde, alors que je suis toujours chez moi. Cette radio est une vraie merveille. Je pense que la force morale que nous recevons de l’écoute de la radio est grande. Radio Maria nous donne l’occasion de parler et d’étudier des problèmes de grande portée humaine en studio. L’histoire commence avec le personnel d’accueil, toujours gentils et polis. Les techniciens sont toujours disponibles pour que vous vous sentiez à l’aise. Le studio, ses transmissions, la programmation : il suffit d’écouter les notes initiales et on se sent déjà chez soi.
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Les auditeurs donnent leurs témoignages au téléphone (Russie) Bonne journée ! Je suis très heureuse et contente d’entendre vos voix car votre ministère m’a aidé de façon constante dans ma maladie. Je souffre de sclérose en plaques et commence progressivement à marcher avec des béquilles. Tant de choses ont changé ! Merci, Seigneur, pour cette station de radio ! Je suis reconnaissante à Radio Maria pour son soutien spirituel et en particulier pour la Sainte Messe en russe. Lorsque les paroles de notre Seigneur sont prononcées, elles pénètrent dans le cœur. De plus, l’exégèse du Père Yuri Dorogin nous aide à mettre en pratique ces idéaux dans notre vie réelle. Lorsque la radio reste silencieuse pour cause de manutention, mon âme ressent le besoin de l’écouter. Je suis reconnaissante à tous ceux qui travaillent dans cette station de radio pour leur dur travail dans la Vigne du Seigneur. J’aime vos voix paisibles et réconfortantes. Chers amis, je vous souhaite tout le succès possible ! Bonne journée! Je suis Kuzmin Ivan Ivanovich. Je suis un retraité et je fréquente l’église Saint-Pierre dans l’Archidiocèse Métropolitain de Moscou. Mon église est composée de liturgie, communauté, communion et également de Radio Maria. C’est très instructif et éclairant. Comment ai-je découvert cette station de radio? J’ai pris un petit poste sans fil, j’ai commencé à chercher parmi les chaines et il s’est syntonisé sur Radio Maria, voilà. Depuis lors, la radio fait partie de ma journée, sa voix est dans ma cuisine, elle est toujours allumée. Parfois, je l’écoute jusqu’à 2 heures du matin. Vous faites un excellent travail! Je dirais un travail merveilleux. C’est également éducatif, aussi bien pour les enfants que pour les adultes. J’ai
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des petits-enfants et, comme ma radio est allumée en permanence dans la cuisine, eux aussi écoutent Radio Maria avec plaisir.
Anonyme, Sarajevo, Bosnie-Herzégovine Il serait impossible de parler de Radio Maria sans mentionner Medjugorje, où tout a commencé. Toutes ces années, les messages de la Sainte Vierge ont inspiré des millions de visiteurs et de pèlerins du monde entier. L’école spirituelle de Marie est devenue un guide dans la vie de nombreuses personnes. Cette école a influencé la fondation de la mission mondiale de Radio Maria. L’influence positive de la nouvelle évangélisation diffusée par la radio et par les nouveaux moyens de communication contribue à la diffusion de la Parole de Dieu. En huit ans d’existence, Radio Maria Bosnie-Herzégovine a aidé ses auditeurs à approfondir leur spiritualité et à retrouver l’espoir. Mon père est décédé en août 2011 et ce fut une grande perte pour notre famille. À ce moment-là, j’ai trouvé un réconfort en écoutant la programmation spirituelle de Radio Maria ainsi que la musique spirituelle, les prières quotidiennes et tout ce qu’elle transmettait. Notre pays a une histoire unique, surtout en considération de la terrible guerre que nous avons enduré au milieu des années 90. Beaucoup de gens ont quitté le pays à ce moment-là et seule une minorité d’entre eux sont rentrés chez eux. Moi, je vis dans une région du pays où les catholiques sont une minorité et vivre ici en tant que catholique, au sens plein du terme, demande beaucoup de force spirituelle. Ma force vient du fait d’assister à la messe quotidienne et d’écouter les programmes de Radio Maria. Notre mode de vie peut également aider les autres dans la recherche de leurs espoirs. En toute confiance, je peux dire que j’ai remarqué de nombreux changements positifs
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chez les personnes qui ont rejoint la famille de Maria. Radio Maria et ses prières quotidiennes, ses récits de saints et de spiritualité, m’aident à surmonter tous les mauvais moments que je rencontre parfois dans ma vie quotidienne et dans ma vie en général. C’est pourquoi nous avons besoin d’apprendre, de prier et de travailler tout au long de la vie. Radio Maria nous donne exactement cela: le guide spirituel des chers enfants de l’Église, de Marie notre mère et de son fils Jésus-Christ, qui est le chemin de la vraie foi et du salut pour nous tous.
vieillesse, la solitude. Soudain, j’ai découvert une voix, une radio, Radio Maria Kosovo, qui a donné un nouveau sens à ma vie, à la maladie, à la vieillesse, à la solitude. A présent, tout le monde m’a oublié et m’a abandonné, mais Dieu prend soin de moi grâce à RMK. Je ne peux plus sortir, travailler ou sortir à l’extérieur, mais RMK vient régulièrement à moi et me redonne de l’espoir, de la vie, elle me tient compagnie. Dieu vous récompense! Depuis quand écoutes-tu et suis-tu RMK? Depuis quelque temps, surtout depuis qu’il y a des nouvelles fréquences. Maintenant, je peux plus facilement entendre et suivre les différents programmes qui remplissent ma vie et mon cœur de joie. Dire MERCI, c’est trop simple et trop peu ... Que signifie RMK pour toi? Cela signifie beaucoup, tout, parce qu’elle me tient tellement compagnie, cela permet de m’unir à de nombreuses personnes qui écoutent et prient la Madone pour nous. Je propose à beaucoup de personnes de faire partie de RMK, aux personnes âgées, abandonnées, mais aussi aux jeunes, à nos familles, afin de ne pas être seules, tristes, isolées et oubliées. Ton expérience avec RMK et ton message? Je suis né de nouveau et j’ai trouvé un sens merveilleux à ma vie, à la maladie, à la vieillesse et à la solitude. Maintenant, grâce à Dieu et à RMK, tout est différent, plus beau. Mon message est le suivant: écoutez RMK, pour être un membre vivant et actif de cette famille de Maria. Pour moi, c’est une merveille, pourquoi ne l’essayez-vous pas, vous aussi?
Veronica Farcǎu, Roumanie Après avoir participé à un pèlerinage à Sighetu Marmației (où se trouve le mémorial des victimes du communisme et de la résistance), j’ai connu Radio Maria car mon mari m’a acheté une radio et, depuis que je connais Radio Maria, ma radio est toujours allumée. Après le décès de mon mari, j’ai trouvé un soulagement auprès de Radio Maria qui est toujours avec moi, jour et nuit. Je prie toujours pour vous, pour ceux qui travaillent avec Radio Maria, parce que vous m’apportez beaucoup de joie en écoutant Radio Maria, je suis très heureuse. Surtout depuis que mon mari n’est plus avec moi, avec la voix de Radio Maria, je ne me sens pas seule. Depuis que j’ai Radio Maria chez moi, je sens Dieu à la maison, avec moi. Et même si je suis veuve, quand je peux et quand Dieu m’aide, je donne quelque chose pour soutenir Radio Maria. Merci !
Agimi, Klina, Kosovo Je suis Agimi de Klina (identité modifiée) (A. L.). J’étais à présent convaincu que ma vie n’avait plus aucun sens: la maladie, la
Dedë Palokaj, Kosovo Depuis combien de temps écoutes-tu Radio Maria Kosovo (RMK)? Radio Maria Kosovo, je l’écoute depuis le début, lorsqu’elle a
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commencé à promouvoir le message de paix et d’amour également parmi nous au Kosovo. En proposant et étendant le trésor de l’érédité archéologique chrétien, la diffusion de la Parole de Dieu, à travers l’évangélisation des jeunes, des parents, des familles, des malades, des personnes blessées et abandonnées spirituellement, en tant que laïc engagé dans la vigne du Seigneur: « Venez vous aussi, à ma vigne «(Mt 20, 4), je suis heureux de constater qu’à travers les ondes de RMK, je suis présent parmi nos auditeurs, en devenant ainsi une voix chrétienne au milieu d’eux. En plus des divers engagements quotidiens. Que signifie RMK pour toi? Pour moi, le sens et le message principaux sont: «Suis-moi» (Jn 1, 43). En réponse à cet appel, rien ne me semble plus difficile et je trouve toujours le temps de donner ma contribution à l’Église, à RMK. Tout dans ma vie est lié à cet appel fondamental. Grâce aux ondes RMK, j’ai trouvé de nombreux amis et amies partout dans le monde. Une chose est très importante: je peux avoir quelques amis ou beaucoup d’amis, c’est la même chose. Si je ne vis pas en tant qu’ami avec Dieu, avec moi-même, je n’ai pas de véritable ami. Ton expérience avec RMK et ton message? Toute ma vie a été guidée par la règle d’or de Saint Benoît: Ora et labora. Mon message est le suivant: ne dites jamais au revoir à RM, mais dites: merci Seigneur pour la grâce que vous nous avez accordée, à moi, à ma famille, par le biais de la grande famille de RM. Que ceux qui veulent être forts et efficaces, prient toujours, soient croyants, aiment sans rien attendre des autres «Priez sans interruption» (1 Th 5, 17). Lorsque nous perdons l’orgueil, nous ne perdons rien ; lorsque nous perdons la santé, nous perdons à moitié; lorsque nous perdons la volonté, nous perdons tout. Un homme vieillit quand il
perd le désir de vivre. «Je suis la vie» (Jn 14,5). Le succès commence par une volonté forte. Retrouve-toi pendant que tu as encore le temps de le faire. «Veillez, restez ferme dans la foi, soyez des hommes forts. Laissez tout faire avec charité «(1 Co 16, 13). Si vous voulez réussir dans la vie et à RMK, vous avez besoin de ces instruments: «foi, espoir et charité» (1 Co 13, 13).
Elvira Arana, Caacupé, Paraguay Je m’appelle Elvira Arana, je suis veuve et je viens de Caacupé. Il y a seize ans, mon mari est décédé et je me suis sentie très seule, orpheline. Puis, un prêtre de la ville de Pirayú, qui venait toujours chez nous, m’a parlé de Radio Maria «nigo oĩ» (Il y a Radio Maria). Alors, j’ai cherché, j’ai trouvé et je n’ai jamais plus quitté cette radio. Et quand elle a été officiellement inaugurée, j’étais présente à la radio. Cela m’a renforcé, c’était mon réconfort. La Vierge m’a donné un cœur nouveau, elle m’a réconforté. Je ne comprenais pas ce qui m’était arrivé, je ne comprenais pas la mort, et après avoir écouté, j’ai compris que nous devions tous partir et que nous devions nous préparer pour ce voyage. Tout ce que j’entends de Radio Maria est une chose merveilleuse. C’est une grâce pour notre salut, car le monde offre d’autres solutions. Et pour cette raison, je les invite à écouter Radio Maria, parce que c’est le chemin qui nous conduit au Père à travers Jésus. Tous les programmes sont merveilleux. Pour moi, c’est un trésor parce que c’est ma compagne de vie. Maintenant, à toutes les personnes déçues de la vie, je leur recommande d’écouter Radio Maria parce que cela ouvre la voie au Ciel. Je demande au Seigneur et à la Très Sainte Marie que nous puissions tous être des auditeurs de la radio. Avant je contribuais, je don-
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nais une petite somme et je faisais du bénévolat. Maintenant que je ne peux plus, alors j’offre ma prière. C’est toujours utile pour moi d’écouter, car personne ne peut dire «j’ai tout appris». Tous les programmes vous aident, chaque jour vous apprenez quelque chose de nouveau, c’est trop beau. Je souhaite que nous soyons tous impliqués et que ceux qui le peuvent travaillent pour Radio Maria parce que c’est nécessaire.
Vierge Reine de la Paix. La belle image mesure presque 60 cm de hauteur et est entièrement réalisée avec les cartes sur lesquelles les intentions de prière des auditeurs de la radio ont été enregistrées. Mariana a eu besoin de deux ans pour la terminer. La première année, elle travaillait chez elle et elle n’avait jamais pensé devenir sœur. Plus tard, elle a rencontré les sœurs Carmélites et ce fut au monastère de San José, qu’elle termina son œuvre. «C’est la Mère, par le biais de la Radio, qui a mobilisé mon cœur et m’a aidé à découvrir ma vocation», a-t-elle déclaré convaincue. «La douleur des gens m’a capturé» «La nuit, je récitais le rosaire avec les auditeurs et je savais qu’ils mettaient toutes les pétitions aux pieds de la Mère. La douleur et les larmes des gens m’ont capturé et l’image de la Vierge a commencé à prendre forme dans mon esprit», at-elle expliqué. Ensuite, elle a demandé au père Javier l’autorisation de créer l’image, puis le personnel de la radio a commencé à collecter des enveloppes et des enveloppes d’intentions de prière. Lorsqu’elle a planifié son travail, elle a même dû couper les bords blancs des feuilles de papier afin qu’aucune intention ne soit laissée de côté. «Cela a été une grande émotion», a-t-elle dit. Son rêve pour l’avenir a déclaré Mariana: «Depuis que j’ai commencé à former l’image, mon plus grand rêve était d’être proche des gens, et que chacun puisse exprimer ses joies et ses souffrances à Marie». L’image a été livrée au directeur de la radio le 15 octobre 2001, lors de la messe de la fête de Saint Thérèse. Avec humilité, sœur Mariana a révélé que l’image est entièrement l’œuvre de Dieu et que c’est Lui qui mérite toutes les louanges.
Hugo, Montevideo, Uruguay On avait diagnostiqué à Hugo de graves problèmes respiratoires, il n’était pas croyant mais son épouse Martha l’était. Elle était également bénévole à Radio Maria Uruguay. Voyant la santé de son mari se dégrader, Marta utilisa la prière pour faire face aux difficultés. La récitation du Saint Rosaire comme pilier a fait progressivement sentir à Hugo une forte paix intérieure. À cette époque, Marta participait à un programme de l’après-midi qui se terminait toujours par une chanson de remerciement au Seigneur. Au fur et à mesure de l’évolution de la maladie, Hugo a retrouvé la paix en écoutant Radio Maria, au point de créer un lien d’amitié avec les présentateurs du programme. Le processus de la maladie a été long. Finalement, Hugo a rejoint le Père avec un chapelet entre ses mains et en paix.
Soeur Mariana, carmélite du Monastère de San José, Córdoba, Argentine Des mains qui éclairent. Grâce aux intentions de prière des auditeurs de Radio Maria, Sœur Mariana de Jesús a construit une figurine, une copie de la
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Anonyme, Puno, Pérou C’est le cas d’une auditrice de la ville de Puno, dans la Sierra du Sur du Pérou, qui nous a écouté pendant de nombreuses années. Elle était obligée de rester au lit en raison d’une maladie incurable et douloureuse. Elle a expérimenté une situation délicate ; dont elle a essayé de communiquer la fragilité à Radio Maria; elle ne l’a pas diffusé en direct parce qu’elle désirait une discrétion absolue. Ainsi, nous avons appris qu’elle était profondément reconnaissante à la radio. Chaque jour, elle se renforçait par la Sainte Messe et la communion spirituelle, ce qui lui permettait d’atténuer les souffrances de la phase terminale de sa maladie. Nous avons également appris le décès de la personne qui prenait soin d’elle, ce qui a accentué sa solitude. Dans cette autre douleur, elle nous a dit que Radio Maria a été sa consolation et sa force de prière. Émues, toutes les personnes de notre siège ont prié pour cette sœur et nous l’avons mise en contact avec le directeur, qui l’a soutenue spirituellement au cours de ses dernières semaines jusqu’au jour où elle a rejoint la Maison du Père. Toutefois; Le miracle fut l’URGENCE de rechercher un contact discret pour communiquer avec Radio Maria, et non de parler de soi-même. C’était une personne avec une foi granitique. L’inquiétude de cette sœur était d’avoir appris que Radio Maria avait de graves difficultés techniques et que les besoins économiques étaient grands. Sachant que ses jours étaient comptés, elle a appelé pour accélérer la recherche d’une aide et n’a trouvé la paix que lorsqu’elle a réussi à faire deux offres importantes, dans un moment de profonde nécessité pour sa bienaimée Radio Maria. Notre courageuse sœur est maintenant auprès du Père, elle est témoin du don de la souffrance et de la générosité de nos malades et de la grâce et de l’étreinte de Dieu par l’intermé-
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diaire de Radio Maria. Elle a rejoint la Maison du Père dans la paix en se sentant bien accompagnée par sa Très Chère radio.
Maria Lidia Hernandez, San Salvador, El Salvador Je m’appelle María Lidia Hernández et je viens de la paroisse de San Luigi Gonzaga. Pour moi, la radio a beaucoup compté. Je dirais qu’elle a été le moteur le plus puissant pour vaincre la mort de mon fils, car c’est grâce à elle que je me suis rendue à son siège pour la première fois. Je suis venue avec ma mère, qui est une fidèle auditrice de la radio et qui voulait savoir où se trouvait Radio Maria. Je l’écoutais aussi parfois, mais pas autant qu’elle. Mon fils est décédé le 13 août 2017. J’ai alors davantage ressenti le besoin de chercher Dieu et de chercher Marie, notre Mère Bénie, la première de toutes les souffrantes, car elle a vu son Fils souffrir pour l’amour de toute l’humanité. Alors j’ai pensé que j’avais moi aussi besoin de plus me rapprocher de notre Mère Maria. J’ai toujours été catholique et au service de Dieu dans la paroisse. J’avais besoin de chercher Dieu et j’ai donc dit à ma mère que nous allions faire connaissance avec les structures de la Radio. Je ne sais pas comment y arriver, lui ai-je dit, mais en demandant, nous y arriverons. En arrivant à la radio, c’est ainsi que j’ai partagé ma douleur avec le frère Marvin Lopez et sa sœur Iris. Je partageais ce qui m’était arrivé: la mort de mon fils, la façon dont je luttais pour la surmonter, et le fait d’attendre la volonté de Dieu afin qu’il m’aide à vaincre cette douleur. J’ai dit que j’y arriverai grâce à Notre Très Sainte Mère Marie, parce qu’Elle nous amène à son Fils par la puissance du Saint-Esprit. C’est ce que je m’attache à faire et ce que j’ai partagé avec de nombreuses personnes qui traversent le même moment.
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J’invite tous les gens, tous les frères, les sœurs qui écoutent la Radio et en particulier ceux qui traversent ce que j’ai traversé et traverse encore, à prendre véritablement la main de Notre Mère Marie et de cette radio car pour moi cela a été un élan très spécial. La Madone elle-même m’y a conduit. Je vous invite: frères et sœurs qui traversent ce moment de deuil, allumez cette radio, remplissez-vous de Dieu, car sans Lui, vous ne pouvez pas combler ce vide. Radio Maria a été une consolation pour moi, elle m’a aidé à surmonter mes souffrances.
nouvelle radio. Quelque temps après, mon neveu est venu me voir. Il était satisfait de ma nouvelle radio et m’a expliqué que davantage de stations de radio pouvaient être mémorisées. Je n’en savais rien, j’avais presque 80 ans à l’époque. Nous avons donc choisi les programmes et mon neveu a mémorisé les stations de radio que je voulais : nouvelles, nouvelles régionales, musique classique, etc. Puis mon neveu m’a dit : «Alors, grand-mère, il y a encore une place disponible. «Ensuite, nous avons continué à écouter, ici et là, des stations de radio disponibles. «Stop !» Disje, «Est-ce que j’entends bien? Qui est-on en train de prier ? «Radio Marie», répondit mon neveu. «Radio Marie ? « Je n’en avais jamais vraiment entendu parler. Nous avons continué à écouter un peu, et pour moi tout a été clair à l’instant même : je voulais mémoriser cette station dans le dernier espace de la radio encore disponible. Depuis lors, Radio Marie est devenue ma station de radio préférée. C’est tellement beau de pouvoir prier ensemble. Grâce aux nombreuses transmissions, ma foi s’est approfondie et je peux apprendre de nouvelles choses. Je me sens toujours en contact avec de nombreuses personnes. « Et vous savez », m’a dit une vieille dame,» c’est Dieu lui-même qui m’a permis d’écouter à présent Radio Marie ! C’est tellement merveilleux ! «Oui, j’ai répondu :» Dieu fait de nombreux miracles «, et restais vraiment touchée par la joie que cette auditrice m’avait procurée - joie pour l’œuvre de Dieu et joie pour Radio Marie !
Engelbert, paysan, Autriche RM dans l’écurie Moi aussi, j’aimerais remercier Radio Marie. Je suis un agriculteur et même dans la grange j’avais la radio installée par un ancien système de satellite. Je peux ainsi écouter Radio Marie à la maison et à l’écurie. Tôt le matin, je prie avec vous. Quel beau cadeau !
Anonyme, Suisse Une auditrice a commandé au service des auditeurs une petite radio qu’elle voulait offrir à une connaissance. C’était déjà la cinquième radio qu’elle offrait à quelqu’un. Au cours de l’appel téléphonique, elle demanda : «Avez-vous un peu de temps? Je voudrais vous raconter comment j’ai rencontré Radio Marie. «Bien sûr que j’ai du temps ! Et elle poursuivit : «Il y a un peu plus de trois ans, on m’a offert une quelconque radio DAB. Ainsi, j’ai écouté mon programme habituel avec la
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“Père, Seigneur du ciel et de la terre, je proclame ta louange : ce que tu as caché aux sages et aux savants, tu l’as révélé aux tout-petits”. Mt 11, 25
Comparée aux médias de masse actuels, la radio est un outil simple basé sur la parole. Gardons toujours à l'esprit les paroles de l'apôtre Paul: "Ainsi la foi vient de ce qu'on entend, et ce qu'on entend vient de la parole de Dieu." (Rm 10, 17) . Les enseignements de l'Église et la fidélité au Magistère du Pape font de chaque Radio Maria une source de connaissance spirituelle. Tout cela mène à un enrichissement religieux qui fait grandir chaque auditeur et conduit ainsi à adoucir l'âme de chaque homme, toujours très assoiffé de Dieu.
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Anonyme, Belgique Radio Maria est ma station de radio préférée. Elle est dédiée à la Mère de Dieu, la Vierge Marie. Chaque jour, lorsque vous allumez la radio, vous pouvez l’écouter ; tous les jours, à tout moment! Pour moi, c’est une «Église vivante», preuve que le Seigneur peut approcher votre cœur, votre âme et votre esprit, que vous soyez à la maison, dans la voiture ou au travail. Nous sommes très reconnaissants à Radio Maria et à tous ses collaborateurs et bénévoles. Nous avons reçu d’innombrables grâces et bénédictions, en particulier lors de la transmission de la Sainte Messe, que je m’efforce de suivre en symbiose avec le prêtre et en symbiose avec le Seigneur qui vit dans mon âme. La Sainte Messe est l’apogée de ma journée. C’est le moment le plus important parce que, silencieusement dans mon cœur, je peux adorer Dieu dans la Sainte Eucharistie. Tant de méditation et tant de prières sont possibles grâce à Radio Maria. De plus, les témoignages et autres programmes m’apportent une grande joie. Tout cela me rapproche de Dieu et de notre chère Mère Céleste ! Souvent, je souffre terriblement, mais grâce au travail divin de Radio Maria, je vis pour admirer les grâces spéciales du Seigneur. La Madone me soutient dans ma vie et j’apprends beaucoup d’elle à travers les témoignages des saints. Je remercie également Radio Maria pour la belle musique, souvent paradisiaque ! Je me sens ému, particulièrement après la messe, quand je me sens uni au Seigneur. La grâce de la musique sacrée est importante pour l’âme! On peut dire que oui, Radio Maria fonctionne. Je remercie également la radio de m’avoir aidé à avoir une relation personnelle plus profonde avec le Seigneur et la Vierge Marie, enracinée dans la beauté et la richesse de notre foi. C’est une véritable grâce du
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Père que tant de fidèles puissent profiter de Son véritable amour pour chacun de nous par le biais de Radio Maria! Quelle grâce!
Rita, Gyumri, Arménie Tous les jours, à toute heure, j’écoute vos programmes. Radio Maria est un livre pour moi. Je veux le lire tout le temps. Je lui ai également dédié un poème : Le jour est venu où je dois te louer, J’ouvre mon cœur et le met devant toi Tu me nourris et je deviens plus forte Avec ton espoir et ta lumière. Quoi que j’ignore, j’apprendrai de toi, J’apprendrai de toi, tes paroles me satisferont, Je ne serai pas seule dans ce monde vide. Toute personne écoutant tes programmes, Sûrement, un jour, elle reviendra vers toi. Tu es devenu l’eau de ma vie. Tu es juste lorsque je suis en colère, Tu es ma consolation, Que tu puisses vivre de nombreuses années. J’écoute votre radio, que je sois au travail ou à la maison. Votre radio est toujours avec moi. Le programme «Voilà Matin», par exemple, est mon école. La paix de l’âme provient des programmes spirituels. Les programmes sur le Saint-Esprit m’ont appris que, dans les moments les plus difficiles, quand vous allez tomber dans un abîme, vous devriez avoir confiance en lui car la vie deviendra éternité.
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J’ai une collègue qui appartenait à une secte, mais j’ai réussi à la convaincre d’écouter votre radio. La radio m’a appris à vivre plus simplement. Je veux absorber chaque mot comme une éponge. Chaque matin je prie avec vous. Quelles que soient mes inquiétudes, quand j’écoute votre radio, c’est comme si ce programme m’était destiné, était fait pour moi. Je suis sûre que des centaines de personnes ont vécu ce sentiment. J’ai toujours rendu gloire à Dieu, même quand j’étais sur le point de faire une grave erreur, lorsque j’ai voulu faire du mal à quelqu’un par mes paroles, j’ai été patiente et je ne l’ai pas fait. Radio Maria m’a donné cette patience. Cette patience, qui est la vie, que j’ai reçue de Radio Maria. Je le dis en toute honnêteté et responsabilité. Lorsque vous priez pour que nos dirigeants politiques deviennent gentils et que le cœur des méchants se convertisse, je pense que les changements positifs que nous constatons aujourd’hui dans notre pays sont le résultat de ces prières. Ce sont nos prières qui ont été adressées à Dieu. Je vous suis reconnaissante pour vos programmes.
si qu’elle a exprimé sa joie lorsque la radio lui a rendu une visite de courtoisie. Proscovia était ravie de témoigner que Radio Maria Ouganda avait changé sa vie sous tous ses aspects. Elle nous a dit que la radio avait les meilleurs programmes pour aider les chrétiens dans tous les domaines de leur vie. Elle a elle-même reconnu que, à ce moment de sa vie, elle ne pouvait pas se passer de Radio Maria dans sa famille et dans sa vie et souhaitait que tout le monde puisse entendre et même soutenir la radio. Un jour, se souvient-elle, son père a allumé la radio sans raison. C’était la première fois qu’il écoutait la radio. Il était content du programme qu’il entendit parce que sa famille traversait, à ce moment-là, une période difficile. Avant de rencontrer Radio Maria, ils s’étaient décidés à fréquenter des Églises pentecôtistes, mais cela ne les a pas aidés. Puis, se souvenant de la première fois que son père avait mis Radio Maria, il y avait un programme fantastique qui parlait de libération et de guérison. Ce fut un moment spécial car tout le monde à la maison écoutait la radio. L’on y enseignait la façon dont les bons catholiques devraient se comporter spirituellement dans toutes les sphères de leur vie. À partir de ce jour, toute la famille a commencé à écouter la radio tous les jours et elle ne peut plus s’en passer. C’est grâce à Radio Maria qu’elle est redevenue une catholique convaincue après un détour par l’église pentecôtiste. Proscovia, invite tout le monde à soutenir l’apostolat de Radio Maria car il sensibilise les chrétiens à la foi qui nous a été donnée par notre Seigneur Jésus-Christ. Tout le monde devrait participer pour soutenir la radio, car elle n’est pas commerciale. Il est également nécessaire de prier pour tous les bénéficiaires de Radio Maria Ouganda et en particulier pour les présentateurs qui travaillent constamment pour offrir de bons programmes quotidiens.
Tumwesigye Proscovia, Kampala, Ouganda L’expérience de Tumwesigye Proscovia avec Radio Maria est une autre histoire que les gens voudront lire. Cette dame, résidente de Mutungo à Kampala, est une catholique très active qui aime d’une façon absolue sa foi. L’on pouvait écouter Radio Maria dans le magasin de Prossy. «Je suis très honorée que Radio Maria me rende visite cet après-midi. Chaque fois que je rencontre et interagis avec les présentateurs de Radio Maria, je me sens privilégiée. » C’est ain-
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Perpetua Bernard, Mtwara, Tanzanie Je remercie Radio Maria Tanzanie, je vous suis très reconnaissante. J’ai appris énormément de choses grâce à cette station de radio. La première fois que je l’ai écoutée, c’est lorsque je me suis rendue à l’archidiocèse de Songea avec WAWATA (notre association de femmes catholiques). Je me suis donc demandée comment je pouvais continuer à recevoir ces enseignements, car Radio Maria n’était pas disponible à Mtwara. Quelque temps après, une station de Radio Maria Tanzanie a également été créée à Mtwara et j’étais parmi ceux qui ont participé à l’inauguration. J’étais tellement heureuse, à partir de ce moment-là, je n’ai jamais plus cessé d’écouter Radio Maria Tanzanie, en particulier l’émission du matin «Le saint du jour» (Mtakatifu wa leo). Ce programme m’enseigne presque tout ce dont j’ai besoin car je voudrais également devenir une sainte. Je suis infirmière et consoler les gens fait partie de mon travail. Le programme m’apprend à faire de mon mieux. Ceci est possible parce que le Père John Maendeleo, avec son programme, nous enseigne comment nous pouvons être plus efficaces dans notre travail pour atteindre la sainteté. J’invite tout le monde à écouter Radio Maria Tanzanie et à prier pour qu’elle soit diffusée dans tout le pays afin d’atteindre le plus grand nombre de personnes possible. Que Dieu bénisse Radio Maria Tanzanie et ses collaborateurs.
Sabrina, aveugle, isolée et seule, Irlande J’ai vraiment apprécié d’être diffusée ce soir, Père Eamonn. Ça a été une discussion très stimulante qui m’a remise en question.
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Dieu, le Saint-Esprit et notre Bienheureuse Mère savent ce qu’il y a dans mon cœur. Ils connaissent mes besoins et mes désirs. Jésus est mon meilleur ami, je Lui ai tout confié, à Lui et à la Madone. J’ai aussi récemment commencé une thérapie. Lors de ma première séance, j’ai mentionné combien Radio Maria était importante pour moi. Ma difficulté est d’avoir peur que les gens se détournent de moi lorsqu’ils voient ou découvrent que je suis aveugle. J’imagine que c’est quelque chose sur laquelle je devrais également travailler avec Dieu, étant donné que ma foi m’enseigne que Jésus est en chaque personne. Ce serait comme me dire que Jésus me refuserait juste parce que je suis aveugle, mais je sais que ce n’est pas vrai. J’ai vraiment ressenti la joie du Christ ressuscité à Pâques, surtout en tant que chanteuse dans mon église paroissiale. Maintenant, j’organise un petit programme pour la communauté des aveugles et Radio Maria m’a beaucoup inspiré. Cela me plait beaucoup et j’apprends énormément de Radio Maria et de ses enseignements spirituels et du pouvoir de la prière. Elle m’a également donné le courage de retourner à la chorale de l’église. Merci Père Eamonn et que Dieu vous bénisse.
Belén, Argentine. Créer des ponts d’union. Belén, une sœur chrétienne évangélique, a écouté Radio Maria Argentine pendant son travail et nous a laissé son témoignage. «Nous avons notre radio au travail, je voulais la syntoniser mais je n’y arrivais pas, c’est comme ça que j’ai trouvé Radio Maria. Je l’écoute depuis un moment et cela me remplit de joie et de
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paix. Étant donné que je suis d’une autre religion – appelons-la comme cela, entre guillemets – que j’appartiens à une autre foi, je ne pouvais pas parler de Maria ». Belén dit qu’elle considère Marie comme une intercession, bien qu’elle ne puisse pas le partager avec sa communauté. C’est son mari qui l’a rencontrée avec Maria grâce à la radio. «Je ne l’écoute que pendant les heures de travail car je ne peux pas l’écouter à un autre moment, mais ce serait bien de créer des ponts entre vous et nous», explique Belén. Marie embrasse ses enfants de différentes manières. Ellemême partage avec nous la façon dont l’amour de Marie a touché le cœur de son pasteur: «J’ai toujours prié pour qu’il croie en Marie et non en une femme normale. En Marie intercesseur, en Marie mère, en Marie aide. En Marie, celle qui a donné son fils Jésus pour nous. Maintenant, je suis très heureuse parce que mon pasteur, à cause d’un problème de santé, a pu croire en Marie et ne parle pas d’Elle comme d’une femme ordinaire, et il n’a plus de mépris pour la Vierge! Belén veut construire des ponts entre toutes les croyances, elle aime Marie, la remercie de «l’avoir choisie et de pouvoir écouter sa radio».
que je devais avoir plus de foi, ça ne pouvait pas être tout, c’était trop peu. Ensuite, j’ai tout trouvé avec Radio Marie. Ma vie a changé. Avant, nous étions une famille un peu chaotique. La radio a mis de l’ordre dans la famille et à présent nous prions tous ensemble.
Mme Waltraud, Autriche RM a changé la foi, la vie et la famille J’ai découvert Radio Marie il y a environ 5 ans par le biais d’une annonce dans le journal diocésain. Elle ne m’a plus quittée, j’étais incroyablement fascinée par Radio Marie. J’ai reçu toute mon éducation spirituelle de Radio Marie. À l’époque ma foi était hésitante. D’une certaine manière, j’ai pensé
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RADIO 8 QUI TRANSMET DES RÉSULTATS PRODIGIEUX
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“Jésus lui répondit: Parce que je t’ai dit que je t’ai vu sous le figuier, tu crois? Tu verras de plus grandes choses que celles-ci. Il ajouta: En vérité, en vérité, je vous le dis, vous verrez le ciel ouvert et les anges de Dieu monter et descendre au-dessus du Fils de l’homme.” Jn 1, 50-51
Des milliers d'intentions de prières sont confiées chaque jour à Radio Marie dans le monde entier. Notre tâche n'est pas seulement d'espérer dans "l'après", mais de croire que le Seigneur, par l'intercession de la Vierge Marie, accomplit de grands prodiges pour chacun de nous, toujours et partout. Il répond avec une infinie miséricorde à chaque prière, souvent de manière totalement inattendue. Les auditeurs en témoignent tous les jours.
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Wajdi Nassraween, Jordanie Le 26 avril 2016, un cas inhabituel s’est produit lors du procès de la crucifixion du Vendredi Saint au Monastère de la Vierge Marie, Fontaine de la Vie à Debeen, en Jordanie. Il était environ 11 heures du matin lorsque je vérifiais la connexion entre la salle de contrôle du monastère et le studio Radio Mariam à Rome avec le technicien Samaan. Nous avons commencé à raccrocher la ligne pour la diffusion en direct, mais, malheureusement, le signal audio n’a pas été reconnu entre les deux appareils. Soudain, sans aucune connexion entre les deux appareils, nous avons reçu le signal d’Amman et nous nous sommes connectés pour commencer à transmettre la Sainte Messe en direct à Rome. Samaan m’a alors confirmé que la transmission avait réussi, mais la connexion était très étrange, car le câble de connexion n’était pas connecté du tout, le fil étant entre mes mains, au lieu d’être raccroché. Plus tard, le technicien de Rome m’a téléphoné pour me dire que tous ses appareils avaient cessé de fonctionner à l’exception de la diffusion en direct d’Amman. La transmission était en direct alors que le fil n’était pas encore connecté. La connexion a ainsi duré cinq heures et nous avons transmis la Sainte Messe et les prières du Vendredi Saint.
Nicolás et Constanza, Santiago, Chili Le premier semestre de 2009, après de nombreuses attentes et souhaits, Constanza, mon épouse, a eu la merveilleuse nouvelle d’attendre un bébé. Cette nouvelle, bien sûr, nous a rempli de joie parce que c’était quelque chose que nous voulions vraiment. Constanza avait eu une opération importante consistant à enlever un gros fibrome puis une grossesse dans les trompes qui
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lui avait fait perdre une trompe de fallope, rendant encore plus difficile pour elle la possibilité de tomber enceinte. Ainsi, cette grossesse, qui semblait apparemment calme, nous a immédiatement fait penser que toutes les difficultés précédentes n’étaient qu’un souvenir amer. Mais, à la douzième semaine de grossesse, lors d’une échographie, le médecin nous a averti que quelque chose ne semblait pas normal: une sorte de malformation qui aurait pu compromettre la vie du fœtus et il était donc probable que la grossesse puisse ne pas aboutir, ou qu’une fois le bébé né, une mort prématurée soit possible. La nouvelle était dévastatrice, mais nous avons dû nous battre pour que notre fils aille bien et nous avons commencé à demander de l’aide à Dieu par la prière. Radio Maria a été fondamentale. Nous avons été accueillis par le directeur de la radio à cette époque, le Père Raul Arcila et tous les bénévoles. Durant le Rosaire, la Messe et tous les moments où nous avons prié tous les jours ensemble, nos intentions ont toujours été partagées. À ce moment, quelque chose s’est passé: ma foi est devenue plus forte que jamais, j’ai vraiment senti la puissance du Saint-Esprit présente dans nos vies. C’est ainsi que se sont produits des événements, des signes et des expériences inhabituelles. Dans quelques semaines, le médecin nous aurait donné le diagnostic définitif. Le jour de la rencontre avec le médecin, nous étions très inquiets, mais la foi était si grande que nous avions la conviction que quelque chose se serait passé. Ce fut un moment unique, difficile à expliquer; nous étions en paix parce que nous savions que peu importait ce qu’il pouvait dire. Nous étions convaincus que Dieu avait déjà opéré d’une certaine manière. À la fin de la visite, le gynécologue nous a dit qu’il n’avait rien vu d’étrange, que les images ne montraient plus de
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traces de malformations et que le fœtus était complètement normal. La joie de tous ceux qui avaient vécu cet évènement de près était grande, la certitude d’un miracle était totale. Nul doute que la Vierge et Saint Joseph étaient intervenus dans cette entreprise surnaturelle. Notre fils, José Santiago, est né le 1 er octobre 2009, en parfaite santé. Aujourd’hui, c’est un enfant heureux qui nous remplit de joie avec ses trois frères, qui constituent notre famille bienheureuse.
tout ce que nous vivons. Nous sommes invités à changer de perspective et à le faire à travers les yeux de notre Dieu, et voir au-delà de l’objectivité des événements. La biopsie a confirmé ce que les médecins ont dit. Et comme mon médecin est mon gendre, ils se sont réunis pour parler à mes filles et m’ont demandé de faire une chimiothérapie. J’ai refusé, mais sur l’insistance de mes filles, j’ai accepté. C’est ainsi que j’ai commencé la procédure et mis mon espoir entre les mains du Seigneur et dans la prière de ma famille. Ce fut une grande expérience de communion. La prière s’est répandue à notre public, à nos couvents et nos communautés. Et, dans une grande preuve de solidarité et d’amour, ils se sont tous agenouillés pour demander l’intercession de nos saintes, Mariana de Jésus Torres et Beriochoa des Conceptionnistes, Sainte Narcisse de Jésus et Notre Mère du Bon Succès. J’ai réfléchi à notre mission qui est celle de maintenir les autres dans l’espoir et qui à cette époque m’a soutenue grâce au fil invisible de la foi et de l’amour présents dans notre grande famille. La troisième séance de thérapie m’a causé une obstruction intestinale, ils auraient dû m’opérer à nouveau, car la tumeur s’était sûrement répandue dans l’intestin. Dans mon égo, je savais que ce n’était pas comme ça. Ils m’ont dit que l’opération aurait duré environ cinq heures et qu’ils m’auraient ensuite conduite aux soins intensifs. Au final, l’intervention n’a duré qu’une heure et demie. Ils étaient stupéfaits: mes organes étaient parfaitement propres, il n’y avait aucune trace de la maladie. Je crois que le Seigneur voulait qu’ils voient, de sorte que deux ou trois médecins s’exclament : «C’est un miracle». Aujourd’hui, trois ans plus tard, le temps est venu de témoigner de l’amour de notre Dieu, source de toute grâce et qui, en tant que Père aimant, veille sur ceux qui le servent.
Mayra Ribadeneira, Équateur À mon retour de la Convention de la Famille Mondiale en 2015, j’ai eu quelques problèmes de santé et je suis donc allée voir mon médecin, qui m’a ordonné de passer plusieurs examens, y compris pour l’estomac. Quand je suis sortie de l’anesthésie, j’ai vu que mon oncologue me regardait avec tristesse. J’ai tout de suite compris que quelque chose n’allait pas. J’ai souri et lui ai dit: «Eh bien, dis-moi ce que tu as trouvé.» Lui, très affectueux, m’a pris la main et a dit: «Vous avez un cancer, nous avons prélevé des échantillons pour faire une biopsie et confirmer ce que nous craignons.» D’autres médecins sont entrés et je leur ai demandé combien de temps il me restait. Ils secouèrent la tête, se regardèrent et dirent: «Dans l’état actuel des choses, de six semaines à six mois.» J’étais remplie de paix. Je pensais avoir le temps d’arranger mes affaires. Je lui ai demandé de ne pas être triste parce que j’étais disposée à rencontrer le Seigneur. Ce n’était peut-être pas la réponse à laquelle ils s’attendaient, mais pour les personnes qui proclament Dieu à la radio qui apporte de l’espoir, nous ne pouvons que rendre grâce à Dieu pour
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“Allez, faites de toutes les nations des disciples, les baptisant au nom du Père, du Fils et du Saint-Esprit” Mt 28, 19
La mission la plus importante de l'Église est certainement celle de sauver les âmes. La mission de Radio Marie est d'éveiller et de consolider chez chaque baptisé le sens missionnaire de notre adhésion de foi au Christ, c'est-à-dire de vivre son baptême et "croître, et se fortifier en esprit" (Lc 1,80). Radio Marie enseigne tous les jours à prier, à agir, à répondre, à témoigner et à mener une vie de bon chrétien.
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Vikica Gašpar-Radak, Sarajevo, Bosnie-Herzégovine Je m’appelle Vikica Gašpar-Radak et je viens de Sarajevo, en Bosnie-Herzégovine. Je suis née en Croatie en 1951. À l’âge de 20 ans, j’ai épousé un homme d’un an plus âgé que moi et je suis venue habiter à Sarajevo. Nous avons eu un fils. Après 10 ans de mariage, un jour mon mari est rentré du travail et m’a dit qu’il était tombé amoureux d’une autre femme et qu’il était sur le point de partir. Son idée était d’enlever notre fils et de me forcer à quitter Sarajevo. Il a réussi à emmener notre fils parce que je n’avais pas d’appartement ni les moyens de le soutenir. Après cela, j’ai trouvé un travail et loué une maison, mais il voulait toujours que je quitte Sarajevo et a essayé de faire pression sur moi de différentes manières. Il venait me menacer et j’appelais la police presque tous les jours. Un soir, quand il est arrivé et que la police a dû intervenir à nouveau, mon propriétaire m’a dit qu’il ne pouvait plus tolérer la situation et que je devais quitter l’appartement. Je me suis dit: « Lève la tête vers le haut, Dieu va t’aider. Tu peux trouver une place sous un pont ce soir et demain sera un nouveau jour!» Mon chef m’a entendu, puisqu’il était là au moment de l’incident, et il m’a dit: «Tu ne vas pas dormir sous un pont. Tu peux dormir chez moi.» Le lendemain, nous avons décidé que je prendrais soin de sa maison et cuisinerais, en échange de vivre chez lui. C’était la seule façon de me protéger de mon mari. Depuis lors, trente ans ont passé depuis que je vis dans cette maison avec un homme qui est exactement mon opposé. C’était un communiste, âgé de 20 ans de plus que moi, qui a vécu sa vie en suivant la devise: «Le parti communiste, mes compagnons et personne d’autre!» Je suis une croyante pratiquante et la devise de ma vie est:
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«Tu dois aimer le Seigneur ton Dieu de tout ton cœur, de toute ton âme, de tout ton esprit et ton prochain comme toi-même». Les citoyens de Sarajevo aiment cet homme, car bien qu’athéiste il est humaniste. Cependant, ses parents l’avaient baptisé dans une église orthodoxe quand il était enfant. Cela lui était égal que j’aille à l’église et j’avais même fait venir bénir notre maison par le prêtre, mais il ne voulait pas prier: c’était hors de question. En 1992, la guerre a éclaté en Bosnie-Herzégovine et son fils aîné a été grièvement blessé. C’était une question de vie ou de mort, même les médecins lui ont dit qu’il y avait peu de chance que son fils survive. Je me suis agenouillée pour prier et il m’a demandé: «Penses-tu vraiment que cela pourrait le sauver?» J’ai répondu « Oui, j’y crois, tu devrais prier avec moi et tu verras. Jésus nous a laissé sa mère Marie pour être notre mère et chaque mère prend soin de ses enfants. Ton fils est aussi le sien et elle prendra soin de lui si seulement tu le lui demandes de tout ton cœur ». Dieu était au travail. Le communiste et l’athée convaincu a commencé donc à réciter le rosaire trois fois par jour avec moi. Au bout de 10 jours, les médecins lui ont annoncé que son fils était en convalescence et qu’il serait en mesure de quitter bientôt l’hôpital. Lorsqu’il a entendu cela, il a commencé à pleurer de joie et à se demander combien d’années il avait vécu dans le conflit et la vanité? À partir de ce moment et jusqu’à sa mort, il est venu avec moi le dimanche à la messe de l’Église catholique. Il m’a demandé de lui promettre d’avoir des funérailles chrétiennes à sa mort et j’ai tenu ma promesse. Il a décidé de se marier civilement avec moi afin que je puisse hériter de son appartement. Mon premier mari était déjà mort et peu de temps après, mon deuxième mari est également décédé. J’étais seule, mon fils étant parti aux États-Unis, je suis ainsi devenue retraité et veuve.
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En 2014, alors que j’allais à la messe, j’ai remarqué une enseigne Radio Maria sur un bâtiment et c’est ainsi que j’ai découvert cette radio à Sarajevo. Je suis devenue une fidèle auditrice qui appelle tous les jours durant les programmes. Je recommande également d’écouter les programmes de Radio Maria à d’autres personnes, en particulier aux personnes âgées, aux personnes seules et à celles qui ont été abandonnées. Nombre d’entre elles ont suivi mes conseils et sont devenues des auditeurs qui soutiennent le travail de Radio Maria. Certaines d’entre elles ont commencé à revenir à l’église après de nombreuses années. Dieu a touché leurs âmes et elles sont revenues vers lui. Je ne suis pas seulement une auditrice fidèle et une bienfaitrice de Radio Maria, mais je suis aussi bénévole. Depuis quatre ans, une fois par semaine, j’arrange régulièrement la chapelle et le siège de Radio Maria. Je suis joyeuse et heureuse d’avoir l’occasion de faire le bien et, ainsi, de créer une opportunité pour les autres auditeurs de Radio Maria de vivre un joyeux moment dans leur vie.
aurait été de collaborer activement avec Radio Maria, que j’ai toujours écouté tous les jours et dont je tire beaucoup de réconfort, et de lumière dans la croissance de ma foi. Ne pouvant pas le faire, à cause de mon empêchement physique, je recours à la prière quotidienne et fréquente de façon assidue le sacrement de la Communion. J’ai prié et je continuerai de prier pour une diffusion toujours plus grande de Radio Maria dans le monde, afin que son enseignement sous la tutelle maternelle de la Vierge Marie puisse éclairer et accompagner de plus en plus de gens dans le chemin de la conversion. Étant capable de faire au moins cela, je vais envoyer une contribution très modeste pour les frais de lancement d’une Radio Maria dans le pays où la Mère de Notre-Seigneur est née et a vécu. Radio Maria est une richesse pour les familles chrétiennes qui ne se contentent pas seulement d’écouter les fonctions sacrées, mais aussi les nombreuses rubriques consacrées à une vision chrétienne du monde et de ses besoins. Personnellement, je peux dire que j’ai aussi puisé grâce à son écoute quotidienne, la force intérieure d’accepter pleinement ma condition en obéissant à ces desseins divins salvifiques qui nous sont pour le moment impénétrables. Il m’est souvent venu à l’esprit que si par le sacrifice de mon existence et avec mes prières, une seule âme pouvait être sauvée, alors mon existence n’aurait été ni vide ni vaine. Votre frère en Christ
Luigi, Catanzaro, Italie Merci tout d’abord pour le précieux travail d’évangélisation que la Radio porte dans le monde depuis des décennies. Merci, d’être un guide, un soutien et un réconfort pour beaucoup de personnes malades ou dont le handicap ne permet pas une vie normale d’insertion dans la société et, par conséquent, ne permet pas de collaboration avec les institutions qui s’occupent des pauvres, des marginalisés, et de toutes autres personnes dans le besoin. Je suis un jeune homme atteint de quadriparésie spastique de naissance, obligé de vivre sur un fauteuil roulant parce que je n’ai pas l’utilisation ni des jambes ni de la main. Mon désir le plus profond
Nicolas Romero, chauffeurs, Mexique Nicolas Romero est bénévole depuis plusieurs années pour la promotion de Radio Maria et il le fait à bord de son taxi, un véhicule devenu un instrument d’évangélisation. «J’ai toujours écouté Radio Maria; je m’y suis approché quand j’ai commencé à travail-
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ler avec un taxi. Je suis allé à Radio Maria et avec un autre collègue, nous avons commencé à former le groupe de chauffeurs de taxi de Maria. J’ai commencé par inviter toutes les personnes que je transportais à écouter Radio Maria. Cela m’a beaucoup aidé parce que je me suis engagé avec la Bienheureuse Vierge Marie et j’ai senti son soutien spirituel et, concrètement, le besoin de faire des choses pour Dieu ». - Comment promouvoir Radio Maria dans ton taxi? «En premier lieu, j’observe les clients et je commence à discuter brièvement avec eux. Ensuite, s’ils évoquent peut-être certains de leurs problèmes, je leur suggère d’écouter Radio Maria. Avec beaucoup de gens, en particulier les femmes qui ont des problèmes, je les amène au Saint Sacrement et elles pleurent devant la présence de Dieu ».
ments du programme sur le Catéchisme de l’Église, mais «quand je commençais la récitation du Rosaire, en signe de respect pour Marie, je baissais le volume» parce que c’est ce que m’avait enseigné l’Église évangélique, que c’était contraire à la récitation du Rosaire. Cela a donc duré huit mois, mais «la Vierge a fait son travail», dit-elle avec foi. «Lors d’une occasion, ils ont déclaré avoir besoin de bénévoles et, comme je travaillais dans le secteur de la publicité et du marketing, je leur ai dit:» Peut-être qu’en raison de mon domaine d’activité, je pourrais contribuer à cette station de radio qui m’a fascinée et a transformée ma vie». Plus tard, j’ai connu plus en profondeur la station de radio, la Mère de Dieu, et j’ai commencé à prier et à promouvoir le Saint Rosaire. Peu de temps après, elle a été invitée à devenir membre associé afin de mieux soutenir la radio. Après trois ans en tant que bénévole et membre associé, María Elena Barrios est devenue membre du conseil d’administration. Plus tard, on lui a proposé la présidence de la station de radio, dont elle occupe le poste depuis novembre 2011, et depuis lors, elle a travaillé dur pour revitaliser cette station. Sans toutefois en ignorer l’identité, «j’ai essayé de la rafraîchir et d’ouvrir les portes à tous ceux qui veulent venir à la Maison de Marie», a-t ’elle-dit. Aujourd’hui, elle est remplie de la joie de servir Dieu à travers la Mère et la station de radio qui a aidé beaucoup de gens et représente une compagnie pour de nombreuses personnes seules. Elle raconte qu’elle a expérimenté l’amour de Marie dans sa vie et dans son apostolat et espère que beaucoup de gens connaîtront et aimeront davantage la Mère de Jésus.
Maria Elena Barrios de Mujica, Caracas, Venezuela «Quand j’étais dans l’Église évangélique, je ressentais un grand vide; il manquait quelque chose, je ne me sentais pas complète. Mais devant ce vide et ce besoin de Dieu qu’a tout être humain, quelqu’un m’a dit: Il y a une station de radio appelée Radio Maria, écoute-la et récite le Rosaire! J’ai réglé la station alors qu’elle passait à la radio depuis six mois et j’ai été immédiatement capturée par le prêtre qui dirigait le programme «Sur le chemin du catéchisme». Maria Elena Barrios de Mujica, actuelle présidente de Radio Maria Venezuela, raconte son témoignage. Elle, comme d’autres auditeurs, est le résultat de la première évangélisation de cette station de radio catholique à Caracas. Elle dit qu’au début, elle prêtait plus d’attention aux enseigne-
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Marcelo, Général Alvear, Mendoza, Argentine
les projets de Radio Maria à travers le monde. Nous sortons presque tous les jours pour faire de la publicité à la radio et au Mariathon ». Nous avons demandé à quelqu’un ce qu’il dirait pour encourager une personne à participer : «Faites une prière, demandez à votre mère Marie et Jésus, de vous donner l’élan nécessaire. Il y a beaucoup de personnes qui souffrent dans le monde entier, il y a des personnes qui sont persécutées pour être chrétiennes et catholiques. Nous avons des martyrs pour la foi. C’est pourquoi nous devons sortir, avec la foi, à la rencontre de nos frères «, a-til déclaré, encourageant fortement les auditeurs de Radio Maria en Argentine.
Marcelo et son épouse, Liliana, ont participé au Mariathon, en priant, en faisant connaître la radio dans leur région et en obtenant des dons pour les projets de Radio Maria à travers le monde. Il nous explique que pendant trente ans il a été dans une autre église, mais qu’après la mort de son père, il a trouvé Radio Maria qui la conduit à la conversion. «Mon père était très dévoué et écoutait Radio Maria tous les jours. Lorsqu’il a été admis à l’hôpital, il m’a parlé des saints, de Marie et de ce qu’il avait écouté sur Radio Maria, du Rosaire ... mais, moi, je ne l’écoutais pas et je n’y croyais pas. Un jour, à la suite du décès de mon père, alors que je nettoyais sa maison, j’ai allumé la radio et Radio Maria était là. J’ai commencé à l’écouter et petit à petit j’ai commencé à prier avec la radio « a déclaré Marcelo. À ce moment, il comprit que les prières de sa mère, de son père, de sa sœur, de sa femme et de la Vierge l’ont amené à se convertir. À Marcelo, ce qui était au départ sans importance a été transformé, par la radio, en un apostolat quotidien, qu’il partage avec sa femme. Désormais, Liliana et Marcelo participent activement au Mariathon. «Ma femme était déjà collaboratrice de Radio Maria et lorsque nous avons reçu la lettre de radio nous invitant au Mariathon, même si nous n’en savions pas grand-chose, nous avons commencé à en parler avec des parents et des connaissances. Nous avons fait des photocopies du matériel, nous avons prié et nous sommes sortis avec Liliana pour rendre visite aux voisins, avec une image de la Vierge que ma sœur m’avait donnée. Nous avons également parlé à de nombreuses personnes, avec le maire et les conseillers dans la paroisse, et avons recueilli des dons pour
Francisca del Carmen Aburto Largaespada, Managua, Nicaragua Mon nom est Francisca del Carmen, Aburto Largaespada, je vis à Managua. Je peux dire que je suis la fondatrice de Radio Maria parce que je l’écoute depuis le début de sa diffusion. J’aime beaucoup les programmes de Radio Maria, ils touchent le cœur de la vie, et donnent de bons conseils. Je passe vingtquatre heures de la journée à écouter la radio et je ne l’éteins jamais. J’écoute tous les programmes et je les aime beaucoup. J’aime aussi les beaux témoignages que les gens partagent à la radio; J’aime tout ce qu’ils disent parce qu’ils évangélisent à travers les programmes et grâce à cela, ma vie a changé. J’étais une personne très fière. Lorsque vous vous retrouvez dans des crises horribles comme celles que j’ai traversées, vous réagissez, mais petit à petit j’ai changé avec l’aide de Radio Maria. Je m’efforce de réciter le rosaire tous les jours à la radio, à 6 heures du matin, à midi et le soir; mais à partir de 17 heures, j’écoute la radio et je suis heureuse d’entendre «Le café avec Ma-
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rie», car les jeunes transmettent leur joie et nous enseignent toujours de nouvelles choses. J’écoute aussi tous les programmes diffusés au cours de la journée qui me rendent joyeuse car le père José Antonio parvient à nous transmettre son enthousiasme. Quand ils m’ont invité à témoigner, j’étais heureuse parce que le Seigneur nous demande de témoigner de ce qu’il fait pour nous et je suis contente que ma Radio Maria laisse aux auditeurs la possibilité de partager avec les autres les œuvres que Dieu produit en nous. J’enseigne également à mes petits-enfants l’amour de la Vierge et de Radio Maria pour qu’ils partagent leurs témoignages et collaborent afin que la radio puisse continuer à être diffusée pendant de nombreuses années.
jusqu’à ce qu’un après-midi, en écoutant le programme, j’ai entendu l’appel d’une femme adulte. Elle demandait des prières pour son neveu de onze ans, affirmant que le garçon avait perdu la joie de vivre, qu’il ne voulait pas étudier, qu’il ne voulait plus rien faire et qu’il avait peur. La présentatrice lui a demandé : «Et où est la mère ?» La grand-mère a répondu : «C’est elle qui maltraite l’enfant». À ce moment-là, j’ai pu m’identifier à ce cas, mon cœur s’est brisé de douleur et j’ai commencé à pleurer ... dès mon retour, je me suis engagé à toujours prier pour les autres ... Tant de souffrances peuvent être causées lorsque l’on ne connait pas Dieu. “ Je suis convaincu que la prière est une arme puissante dans les circonstances de nos vies, quand tout semble perdu, qu’il n’y a pas d’issue, alors la foi ouvre un chemin (je le dis pour mon expérience ...) . Je crois et suis convaincu que Dieu est le seul à pouvoir tirer avantage d’une situation difficile. « Mère Rosa Inès, j’ai fait un travail pour vous sur une toile de jute qui compte 7 500 trous; alors que je la tissais, j’ai pensé à toutes les intentions que vous recevez dans votre programme et chaque fois que je tissais, je priais moi aussi pour ces personnes, même si je ne les connaissais pas et pour vous tous. Mais je veux que vous sachiez que vous êtes dans mes prières ». Après cette lettre, Mère Rosa Inés a rendu visite à Juan José: «Nous sommes allés le voir, nous nous sommes embrassés et nous avons pleuré. Il est toujours en prison, mais il est devenu une petite fourmi de Radio Maria et un apôtre de Marie dans cet environnement. Il récite le rosaire avec ceux qui le désire. Je lui ai dit: «La Madone t’a amené ici pour une raison et tu ne partiras pas d’ici avant d’avoir formé un groupe de prière qui continue à prier le rosaire».
Prisonnier, Pénitentiaire San Juan De Lurigancho, Lima, Pérou Mère Rosa Inés (Dominicaine de la Présentation) dirige «Tisser le manteau de Maríe», un programme de prière pour les intentions des auditeurs. Nous rapportons une partie d’une lettre écrite en août 2016 par l’un de ses auditeurs: «Je m’appelle Juan José (pseudonyme), je suis détenu depuis 2011. Ce qui compte, c’est que Dieu puisse créer des personnes bonnes malgré leur passé tumultueux ... Chère Mère Rosa Inés, j’écoute votre beau programme depuis un an et demi: «Tisser le manteau de Marie». Chaque fois que je l’écoutais, je priais dans mon cœur pour ma femme Nella, pour mon fils Fabrizio, pour mon père et mes frères, mes oncles, mes beaux-parents, etc. Mais pour moi, il était étrange de prier pour des personnes que je ne connaissais pas (du moins au début)
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RADIO MARIA: TÉMOIGNAGES
RADIO QUI FORME DES DISCIPLES
Nidia Calvo et Yamileth Espinoza, Costa Rica Peu de temps après l’ouverture de Radio Maria au Costa Rica, il y a treize ans, Donna Nidia et Donna Yamileth, cherchant à consolider leur foi et leur espoir, ont frappé à la porte de notre maison et ont rejoint la famille des bénévoles. Depuis lors, elles ont exercé différentes fonctions, témoignant de la croissance de notre radio, en vivant chacune de ses phases étape par étape. Elles nous racontent leur joie de voir la station de radio passer d’une fréquence AM à une FM, l’encouragement généré par les améliorations du siège ou de la chapelle qui accueille les visiteurs. Désormais, elles sont bénévoles, des donatrices, exercent des travaux de fourmi et font partie des familles missionnaires. Toutes les deux soulignent combien Radio Maria Costa Rica a été un instrument qui a consolidé leur foi et leur espoir, les a accompagnés dans les différentes étapes de leur vie et en a fait partie intégrante. Madame Nidia et Madame Yamileth ont accompagné la croissance de la Radio, et étant des enseignantes, ont assisté à la croissance de plusieurs générations d’enfants. Ce sont des mères, des épouses et des femmes dédiées au projet de notre Mère.
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Éditeurs Bernhard Mitterrutzner (bernhard.m@radiomaria.org) Michela Burdino (michela.burdino@radiomaria.org) Daniele Trenca (daniele.trenca@radiomaria.org) Ont collaboré à ce numéro Père Livio Fanzaga (Directors’ Advisor) Vittorio Viccardi (Président WFRM) S.E. Mgr. José Ignacio Munilla (Évêque du diocèse de San Sebastian) S.Ém. Christoph Card. Schönborn (Archevêque métropolitain de Vienne) … et tous les auditeurs de Radio Maria dans le monde! Graphisme Creative Hub Matériel photographique Archives Historiques de l’Association World Family of Radio Maria Onlus Traductions Teresa Bustelo (ESP) Ingrid Courbet (FRA) Susan Dawson Vásquez (ENG) Claudia Köck (DEU) Impression Tipografia Ferrari-Auer (BZ) 2019 Tous droits réservés Toute reproduction, même partielle, est interdite
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