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ENSEMBLE VERS HABITAT III 2011-2012
Augmentation des synergies entre partenaires et consolidation
2012-2014
Accroissement de la communication mondiale, nationale et locale
2013-2016
Connaissances et construction d’un consensus pour un Nouveau Programme pour les Villes
Sommaire Contexte .......................................................................................................... 2 La Ville que nous voulons ............................................................................ 4 La Ville que nous voulons : principes pour un nouveau paradigme urbain.................................................... 8 Le cadre politique et législatif que nous voulons : feuille de route pour un nouveau paradigme urbain.......................................................... 11
Qu’est-ce que la Campagne urbaine mondiale? . ................................. 13 Rejoindre la Campagne urbaine mondiale ......................................................... 14
Qu’est-ce que Habitat III? .......................................................................... 16 Qu’est-ce que le mouvement « Change ta ville »? .............................. 18
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Contexte Lors de la dernière réunion de leur comité directeur en septembre 2013, les partenaires de la Campagne urbaine mondiale se sont mis d’accord pour contribuer à la conférence Habitat III en mobilisant la communauté internationale et les partenaires publics, privés et de la société civile à contribuer au Nouveau Programme pour les villes à travers un document consensuel qui décrit le projet «La Ville que nous voulons». Ce document est une contribution collective de partenaires engagés, unis par des objectifs communs et une même vision de ce que doit être la ville du XXIe siècle. Il établit des principes majeurs et des voies essentielles à suivre pour la construction d’un Nouveau Programme pour les Villes en vue de la conférence Habitat III.
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Les partenaires de la Campagne se demandent quelle direction l’urbanisation va prendre dans les vingt prochaines années, et ce qui guidera les gouvernements, leurs partenaires et la communauté internationale pour la préparation de l’avenir urbain. A l’approche du 20e anniversaire du Programme pour l’habitat, et à une époque où des tendances urbaines critiques menant à une augmentation de la ségrégation, des inégalités, et de la dégradation de l’environnement font du programme urbain une priorité mondiale, ils doivent proposer des réponses pertinentes. La première version de «La Ville que nous voulons» a été préparée par la Campagne urbaine mondiale entre septembre et décembre 2013. Elle représente le consensus de tous les partenaires engagés dans la coalition mondiale à ce jour.
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La Ville que nous voulons Vers un nouveau paradigme urbain Introduction Dans la recherche du développement durable, les villes peuvent ou non nous aider. Nous l’avons déclaré dans le Manifeste pour les Villes de 2012 et nous le réitérons ici : “c’est dans les villes que la bataille pour un avenir plus durable sera gagnée ou perdue.” La façon dont nous planifions, construisons et gérons nos villes aujourd’hui déterminera les conséquences de nos efforts dans l’atteinte d’un développement harmonieux et durable demain. Les villes bien aménagées donnent à tous les habitants la possibilité de mener leur vie de façon productive, en toute sécurité et dans de bonnes conditions de santé. Les villes qui ont été bien conçues et planifiées donnent aux Etats des opportunités essentielles de promouvoir l’inclusion sociale, la résilience et la prospérité.
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Le monde est actuellement à un carrefour. Dans les prochaines décennies, la population citadine fera plus que doubler, constituant ainsi presque les trois quarts de la population mondiale. Plus de 60% de l’environnement bâti nécessaire à l’accueil de ces nouveaux citadins n’est pas encore construit. A quoi ressembleront donc nos villes ? Les tendances passées et présentes nous donnent d’importantes leçons sur ce qu’il faut éviter: • Un manque de politiques urbaines nationales, qui ne sont pas coordonnées avec les politiques régionales, et des cadres réglementaires locaux qui négligent l’investissement dans les infrastructures de base, la protection du secteur public, et la sécurité foncière ; • Une mauvaise planification urbaine et une vision à court terme qui se traduisent par l’apparition de bidonvilles et de zones d’habitation informelle sans les biens et services publics adéquats; une occupation foncière et des modes de construction irresponsables qui ont pour résultat un étalement urbain spontané et des espaces vulnérables aux catastrophes naturelles et humaines : inondations systématiques en cas de tempête et effondrements provoqués tremblements de terres ou incendies ; • Une indifférence à l’égard des liens entre espaces ruraux et espaces urbains et la destruction des écosystèmes dont dépend l’humanité entière ; • Des marchés immobiliers très peu réglementés qui créent des bulles spéculatives et des crises financières ; • Une mauvaise gestion de la part des différents acteurs impliqués, rendant les les services publics innefficaces ;
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• Une perte d’identité urbaine causée par la destruction de l’héritage culturel, de la biodiversité locale et de l’espace public ; • Un manque de participation effective et d’engagement, notamment chez les jeunes, ce qui génère des tensions et des troubles sociaux ; • Une absence de mise en œuvre efficace et de mécanismes de financement pour la réalisation des programmes et des politiques nécessaires. TLes villes que nous voulons devraient être des moteurs de développement économique et d’une nouvelle ère urbaine, offrant des espaces de liberté, d’innovation, de prospérité et de résilience. Les organisations publiques, privées et de la société civile offrent des milliers de solutions, à petite ou grande échelle. La première est l’amélioration des services publics, dont la fourniture et la gestion des transports, des déchets, de l’eau et de l’énergie, et de meilleurs logements pour les groupes à faibles revenus, ou bien des programmes de réfection des bidonvilles, notamment la mise en place de bornes-fontaines, d’un système minimum d’évacuation des eaux usées et de centres de santé communautaires, ou bien de téléphériques qui pour assurer le transport entre les régions inaccessibles et le reste du territoire. Ces efforts améliorent indubitablement la vie des personnes qu’ils concernent. Cependant, en fin de compte, ces approches n’abordent pas les simples problèmes structurels et n’apportent aucune réponse adéquate aux défis de demain. Le faire suppose de repenser l’organisation même de la ville et d’envisager son avenir. C’est pour cette raison qu’il nous faut définir un nouveau paradigme urbain pour la ville que nous voulons.
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Même si la ville que nous voulons doit tenir compte des cultures, des pratiques et des contextes locaux, sa structure fondamentale repose sur deux qualités essentielles : le respect du foncier public et privé et un système de systèmes bien coordonné. Si l’on veut qu’une ville fonctionne correctement, il faut coordonner des programmes très différents qui se rapportent à l’occupation des sols, à l’énergie, à l’eau, aux déchets, à la mobilité, à la santé et à l’éducation, au développement économique, et à la promotion de la vitalité culturelle et de l’inclusion sociale. Il faut voir la ville comme une entité spatiale : si elle occupe bien son espace, elle est vivable et durable. Si elle envahit le paysage, elle est inefficace et elle détruit l’environnement dont elle dépend. Il faut la voir comme un ensemble de systèmes complexes et imbriqués : les dispositifs d’ingénierie, les organisations sociales et culturelles, les structures économiques et les composantes environnementales. Si elles fonctionnent telun arbre dont les différentes parties fonctionnent en harmonie, elles sont d’autant plus prospères. Mais si elles s’apparentent à une machine qui s’emballe, elles sont dysfonctionnelles et augmentent la fragilité humaine. Pour nous assurer d’avoir la ville que nous voulons au XXIe siècle, notre nouveau modèle urbain devra être guidé par un ensemble de principes qui a été défini précédemment dans le Manifeste pour la Ville et que nous allons affiner ici. Nous devrons traduire ces principes en domaines d’action politique adaptés aux conditions locales.
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La Ville que nous voulons: Principes pour un nouveau modèle urbain La ville que nous voulons favorise l’inclusion sociale. Elle fournit des espaces à tous les segments de la population et groupes d’age pour qu’ils participent à l’espace culturel et social. Elle élimine toute forme physique et spatiale de ségrégation ou d’exclusion. La ville que nous voulons est bien planifiée, adaptée aux piétons et aux transports. On peut se rendre à l’école à pied ou en vélo. Les lieux de travail sont situés à quelques arrêts de transport des lieux d’habitation. Les commerces de première nécessité sont accessibles aux piétons et à proximité des arrêts de transports. Les espaces ouverts de loisirs sont proches des écoles, des lieux de travail et des lieux d’habitation.
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La ville que nous voulons est une ville régénérative. Elle est pensée pour être résiliente, assurant une efficacité énergétique, en émettant peu de carbone, et en s’appuyant de plus en plus sur des sources d’énergie renouvelables. Elle régénère les ressources consommées et recycle et réutilise les déchets. L’utilisation de l’eau, des sols et de l’énergie est coordonnée et en harmonie avec les régions environnantes, afin de subvenir à l’agriculture urbaine et péri-urbaine. La ville que nous voulons est économiquement active et équitable. Elle encourage le développement économique local depuis les petits entrepreneurs jusqu’aux grandes entreprises. Elle fournit un guichet unique pour la rationalisation des licences et autres services administratifs. Elle reconnaît et protège les besoins spécifiques du secteur informel de l’économie dans ses politiques et ses stratégies de développement économique. La ville que nous voulons possède sa propre identité et procure un sens du lieu. Elle reconnaît la culture comme essentielle à la dignité humaine et à la durabilité. Elle met à contribution les acteurs culturels pour débloquer le potentiel créatif de tous les citoyens. Elle renforce les liens entre la ville et l’arrière-pays. La ville que nous voulons est une ville sûre. Elle est accueillante de jour comme de nuit, elle permet aux habitants d’emprunter les rues, les parcsen toute sécurité. Les agents de la fonction publique d’une part (police, pompiers, services sociaux et de santé, du transport et de l’environnement) et les habitants de chaque quartier et les groupes communautaires d’autre part, communiquent fréquemment et parlent d’une même voix.
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La ville que nous voulons est une ville saine. Les espaces verts de la ville sont des havres de paix et de tranquillité, et abritent une faune et une flore locale, dans le respect de la biodiversité. Toutes les entités fournissant des services publics (eau, déchets, énergie, transport), qu’elles soient publiques ou privées, impliquent les habitants et ont comme indicateur de performance commun la santé publique et environnementale. La ville que nous voulons est abordable et équitable. Les terrains, les infrastructures, le logement et les services de base sont aménagés en impliquant les groupes à faibles revenus. Les services publics sont planifiés avec les communautés qu’ils servent et ont pleinement conscience des besoins des femmes, des jeunes, et des populations vulnérables. La ville que nous voulons est gérée à l’échelle métropolitaine. Elle coordonne les politiques et les actions sectorielles (économie, mobilité, biodiversité, énergie, eau et déchets) dans un cadre local complet et cohérent. Les communautés et les quartiers sont des participants actifs dans la prise de décision au niveau métropolitain. Les rôles et les responsabilités des acteurs concernés sont clairement définis, tout en respectant le principe de subsidiarité, avec des ressources allouées de façon stratégique, juste, pour respecter un programme commun. En résumé, la ville que nous voulons favorise l’inclusion sociale, elle est bien aménagée, régénérative, résiliente et prospère.
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Le cadre politique et législatif que nous voulons: Feuille de route pour un nouveau modèle urbain Pour obtenir la ville du XXIe siècle que nous voulons, nous devons encourager les nations, les régions, les villes et les partenaires du programme Habitat à travailler ensemble pour construire leur cadre politique et législatif respectif. Un cadre qui: • Appelle chaque pays à adopter sa propre politique urbaine nationale, qui donne la direction et coordonne la politique urbaine régionale et locale, et qui incarne les principes clés d’un nouveau modèle urbain : des villes prévues pour être juste et équitables, résilientes, régénératives et prospères. • Demande aux décideurs publics et privés de ne plus intervenir de façon sectorielle, mais au contraire d’appréhender la ville comme un tout, en répondant aux problèmes à la bonne échelle. Ces interventions doivent: – adopter l’idée d’une ville compacte et polyvalente.
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– affirmer l’espace public comme méthode efficace d’amélioration du fonctionnement, de l’identité de la ville et du sentiment d’appartenance qu’elle procure. • Place les groupes marginalisés, notamment les femmes, comme premiers bénéficiaires des solutions nécessaires fondées sur le principe de l’égalité des droits à la ville en termes d’accès (financier ou administratif) au logement, à la terre et aux services de base. • Suppose que les solutions incluront tous les acteurs de la société – publics, privés et non gouvernementaux – de façon participative. • Soumet des biens publics tels que le domaine public, les services urbains et la gestion des sols à un contrôle démocratique et transparent. • Fixe des cibles législatives révisées régulièrement et une feuille de route associative pour les villes qui travaillent en collaboration avec les acteurs du secteur privé et de la société civile pour assurer la mise en place de mesures politiques. • Etablit des observatoires urbains ouverts au public pour surveiller et mesurer les progrès par des indicateurs convenus ensemble, et pour informer les décideurs de l’état de l’étalement urbain, de la biodiversité urbaine, de l’accès physique et financier au logement, des services publics, de la mobilité et de la sécurité urbaines, etc.
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Qu’est-ce que la Campagne urbaine mondiale ? La Campagne urbaine mondiale est la plateforme des partenaires pour la préparation de la conférence Habitat III. C’est une plateforme de sensibilisation et de partenariat pour promouvoir le dialogue, le partage et l’apprentissage de l’amélioration de notre avenir urbain. Elle est régie par différents partenaires, notamment des organisations de la société civile, les autorités locales, le secteur privé, les établissements de recherche, les professionnels, le milieu universitaire, les parlementaires, les syndicats, les groupes de jeunes et les médias, et est coordonnée par l’ONUHabitat. La Campagne travaille au placement du programme pour les villes au plus haut niveau des politiques de développement, et aide également
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les partenaires à partager les meilleures pratiques et idées innovantes entre eux, pour travailler ensemble à un avenir urbain meilleur. A travers la Campagne, les partenaires travaillent à la consolidation et à l’expression d’un message commun pour la conférence Habitat III. La Campagne travaille également avec les gouvernements nationaux pour encourager les campagnes urbaines nationales, à travers lesquelles les gouvernements peuvent développer, discuter et énoncer leurs objectifs en vue de la conférence Habitat III. La Campagne urbaine mondiale est en fait une initiative essentielle de préparation de la ConférenceHabitat III, car elle prépare les organisations, les villes et les pays à avoir un impact maximal et à générer les meilleurs résultats possibles pour la Conférence, ce qui déterminera l’avenir de nos espaces urbains au XXIe siècle.
Rejoindre la Campagne urbaine mondiale Au sein de la Campagne urbaine mondiale, les nouveaux partenaires sont les bienvenus pour se joindre au dialogue et partager notre engagement pour un avenir urbain durable et prometteur. Le modèle d’urbanisation
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qui prévaut actuellement génère de la ségrégation, de la pauvreté, et une dégradation environnementale dans la plupart des régions du monde. Ensemble, nous pouvons nous y opposer et apporter de nouvelles solutions. La Campagne est conçue pour les organisations, les villes et les pays qui innovent en faveur de l’urbanisation durable. Les entreprises du secteur privé et les fondations peuvent nous rejoindre, que ce soit en tant que partenaires ou que sponsors, et les médias et les organisations caritatives, de leur côté, peuvent choisir le niveau d’engagement qui leur convient, en nous rejoignant comme Partenaires principaux (avec un siège au comité directeur), Partenaires associés ou simples Membres. Les villes peuvent nous rejoindre en devenant Ville partenaire, et les pays en lançant des Campagnes urbaines nationales. Si votre institution travaille pour un meilleur avenir urbain et souhaite devenir l’une des influences du Nouveau programme pour les villes en 2016, n’hésitez pas à nous rejoindre dès maintenant ! Vous trouverez plus d’informations sur le niveau d’engagement qui conviendrait le mieux à votre organisation sur le site de la Campagne urbaine mondiale : www.worldurbancampaign.org.
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Qu’est-ce que Habitat III? ‘Habitat III’ est la troisième conférence des Nations Unies sur le logement et le développement urbain durable. Elle aura lieu en 2016 et sera la première conférence mondiale de l’ONU qui aura lieu depuis la mise en place du Programme de développement pour l’après-2015, et des objectifs de développement durable. Ce sera l’occasion de déterminer la mise en œuvre de ces nouveaux objectifs, et de tracer d’autres voies de progrès en réponse aux défis posés par l’urbanisation. La conférence produira un Nouveau programme pour les villes pour le XXIe siècle, qui reconnaîtra la constante évolution de la civilisation humaine. Ce nouveau programme mettra l’accent sur les politiques et les stratégies qui peuvent efficacement exploiter les énergies et les forces qui animent l’urbanisation pour créer des espaces urbains plus durables et plus équitables. Elle déterminera le programme de développement et aura un impact sur tous les acteurs urbains.
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Comme Habitat III sera une conférence de l’ONU, le « Nouveau Programme pour les Villes » sera décidé par les Etats membres. Cependant, la conférence sera unique, puisqu’elle rassemblera un large éventail d’acteurs urbains, notamment les autorités locales, la société civile, le secteur privé, les institutions académiques et professionnelles, ainsi que tous les groupes d’intérêts concernés par la révision des politiques urbaines et de logement qui affectent l’avenir des villes. En tant que plateforme de sensibilisation des partenaires pour Habitat III, la Campagne urbaine mondiale offre à des institutions ne faisant pas partie de l’ONU la possibilité de discuter, de collaborer et de préparer la conférence, pour pouvoir y participer d’une même voix forte. La Campagne travaille avec ces acteurs pour s’assurer que toutes les voix de la société seront prises en compte lors de la prise de décision sur ce programme vital. La Campagne travaille également avec les gouvernements nationaux, et les encourage à lancer leurs propres Campagnes urbaines nationales, grâce auxquelles ils pourront organiser des concertations avec la société civile et les autorités locales pour établir des positions nationales avant Habitat III.
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Qu’est-ce que le programme “Change ta ville”? Bien que la Campagne urbaine mondiale soit constituée d’institutions qui travaillent à influencer les politiques et à créer des solutions de haut niveau, elle défend aussi un mouvement mondial de changement urbain positif. Les citoyens individuels et non affiliés jouent un rôle essentiel dans la transformation de notre avenir urbain commun. La Campagne urbaine mondiale promeut les activités individuelles au niveau local à travers le mouvement « Change ta ville ». Le slogan « Change ta ville » vise à pousser les individus à reprendre possession de leur ville et à lancer leurs propres campagnes de changement. En tant que campagne de sensibilisation, la Campagne urbaine mondiale produit des ressources pour aider les individus et les groupes à lancer des campagnes « Change ta ville » au sein de leur propre communauté. Elle fournit aussi le site imacitychanger.org pour donner à ces individus une plateforme en ligne qui leur permette de partager leurs histoires et leurs campagnes avec le reste du monde, pour inspirer d’autres personnes à travers le monde et leur donner envie de changer leur ville.
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www.unhabitat.org