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Essais-actualité

Parutions printemps 2006

Jean Romain Pour qui sonne le même

A propos d’Accrocs

’octobre 1996 à décembre 2005, ean Romain a publié près de 270 hroniques dans les colonnes de La ruyère, édité dans le canton de Friourg. Le philosophe et essayiste enevois n’a retenu pour cet ouvrage u’une soixantaine de ces « notes ur un temps trop lisse ». Ces textes émoignent de l’esprit qui anime ce Bloc-notes » : éclairer l’actualité, rendre le temps du recul, dépasser écume des jours.

Jean Romain

Pour qui sonne le même

Les Modernes avaient opéré une rupture radicale et violente avec la vision des Anciens : au tournant du XVIIIe siècle, les temps nouveaux allaient succéder aux anciens temps. Du passé, on fit alors table rase. Et avec quel enthousiasme !

Précédé de Accrocs

ui maillent notre société.

fin du progrès, se croit encore un moderne.

Il ne sait pas que la fin du monde est derLe progrès, nous rière lui ! dit Jean Romain, est mort, et avec lui toute la culture qui s’en réclamait. Nous Ce thème, Jean Romain l’a illustré en de feignons de nombreuses l’ignorer, nous imaginons des chroniques de presse, à la fois concrètes et empreintes de recul philosoLa sélection qui est faite le dansmême simulations phique. de progrès, oùen seul cet ouvrage (Accrocs, notes sur un temps estinées à la vie éphémère des pages un journal, ces chroniques s’adreslisse) est suivie d’un essai dense et s’oppose autrop même, l’identique à l’identique. Plus ent à tous ceux qui estiment que concis qui en fournit la base théorique. nformation n’est pas une distracTout en poursuivant, là où le Philippe Muray qu’un thème scientifique, clonage est le ISBN : 2-88892-002-6 on mais le devoir de tout honnête l’a laissée, la description de l’homme postomme. C’est un privilège qu’on ne symbole de historique… cette culture stérile et mesure pas à sa juste valeur. Patrice B autoréférentielle. 15 !

oilà, comme l’écrit Pascal Décaillet ans la préface, « le regard critique un homme libre ». Et comme le hroniqueur déteste les idées toutes aites et exècre les pensées molles, lecture de ses « Bloc-notes » interelle, suscite le débat, la controverse arfois, incite toujours à la réflexion.

ORCARD

Rédacteur en chef de La Gruyère

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C’est que l’homme d’après la fin du progrès se croit encore un moderne. Il ne sait pas que la fin du monde est derrière lui!

Ce thème, Jean Romain l’a illustré en de nombreuses chroniques de presse, à la fois concrètes et empreintes de recul philosophique. La sélection qui en est faite dans cet ouvrage (Accrocs, notes sur un temps trop lisse) est suivie d’un essai dense et concis qui en fournit la base théorique. Tout en poursuivant, là où Philippe Muray l’a laissée, l’exploration de l’humanité posthistorique… Jean Romain, essayiste, romancier, professeur de philosophie à Genève, a publié une vingtaine de livres. Dernier ouvrage paru : Pour l’amour des dieux (éd. Favre).

Pour qui sonne le même

« L’écriture de Jean Rom de cache-cache avec l’actu sion du décryptage, quel d’hellénisme, aussi, com à d’improbables cieux per forme un ensemble. Et reuse idée de mettre en co ce livre, ce qui n’avait ét gine, que pour les temps temps qui meurent, les dévorent entre eux à l’im miers dieux. »

Pas

Précédé de Pour qui sonne le même

Dans la veine de La Dérive émotionnelle, voici Jean Romain, essayiste, romancier, professeur l’un de ces audacieux essais de prospective qui de philosophie à Genève, l’image de François Mauriac, dont a publié une vingtaine ean Romain a hérité le senstentent de la forde donner un nom à des réalités déjà de livres. mule et un certain goût de la provocaon, l’auteur accroche ses réflexions Dernier ouvrage paru : vécues et familières, mais dont les esprits n’ont Pour l’amour des dieux l’événement, saisit des signes dans (éd. Favre). ne information diffuse et souvent onfuse, décortique les phénomènes pas encore pris mesure. Mais lela néo-moderne, l’homme d’après la

Xenia

Dès les dernières décennies du XXe siècle, ce qui caractérise notre modernité tardive est que la séparation d’avec les temps modernes ne s’est pas faite dans la douleur ni dans le sang. Au contraire, c’est par saturation que s’est opéré le divorce, et les choses se sont délitées. Le progrès, structure dialectique de la modernité, s’est arrêté pour faire place à des simulations de progrès, où seul le même s’oppose au même, l’identique à l’identique.

PHOTO S. D.

Préface de Pascal Décaillet

Jean Romain

Accrocs

FR AN CHISES

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EN DEUX MOTS

A la découverte de l’humanité post-historique APERÇU

«!Qu’il nous parle de Mai 68 ou du G8, des libéraux ou des libertaires, des putes ou des soumises, du lynchage des fumeurs, c’est toujours un certain miroir du temps. Ni dupe ni complice, ni tout à fait le même, ni tout à fait un autre, ni résigné ni exactement révolté, ni démon nostalgique ni angélisme futuriste. C’est, simplement, le regard critique d’un homme libre. » Pascal Décaillet

Chroniques!|!Essais-actualité ISBN!2-88892-002-6 13x20!cm., 208!p., 25.Collection!Franchises Préface de Pascal Décaillet

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