SAINT-MARTIN
SINT-MAARTEN
No 8
mai 2010
Registres historiques Historical records
Christopher COLUMBUS
Exploration des Cara誰bes Caribbean exploration
collection de vĂŞtements en vente exclusive au MusĂŠe de Saint-Martin
ethnik tendancy
new fashion wear available only at Saint-Martin Museum
EDITO SOMMAIRE CHRISTOPHE COLOMB, EXPLORATION EN QUATRE ETAPES CHRISTOPHER COLUMBUS, A FOUR-STEP EXPLORATION
Pages 2 à 8
GENEALOGIE ET HISTOIRE DES FAMILLES SAINT MARTINOISES GENEALOGY AND SAINT MARTIN FAMILIES HISTORY
Pages 9 à13
HERITAGE Saint-Martin/Sint Maarten
Editeur : Association Archéologique Hope Estate BP 507, Marigot, 97150 Saint Martin 0690 56 78 92 E-mail : heritagesxm@live.fr Directeur de publication: C. Hénocq Rédaction : Christophe Hénocq Marc Pakanowski Photographies : Hervé Baïs / A.A.H.E. Service commercial : 0690 50 14 12 Maquette et Graphisme :
0690 40 89 43 Traduction : I. Fenoll Impression : PRIM Caraïbes 05 90 29 44 87 ISSN 2104-8932 www.museesaintmartin.e-monsite.com La reproduction même partielle de tout article, photo et publicité parus dans HERITAGE est interdite sauf accord. La loi du 11 mars 1957 interdit les copies ou reproductions destinées à une utilisation collective. Toute représentation ou reproduction intégrale ou partielle, faite sans le consentement de l’auteur est illicite (article L.122-4 du code de la propriété intellectuelle).
Ce mois ci dans votre Heritage, Marc Pakanowski nous propose un article sur l’un des personnages les plus controversés de l’histoire des Antilles et d’Amérique: Christophe Colomb. Certains se gaussent d’entendre le mot «découverte» lié aux voyages exploratoires de Colomb. Des chansons traitent même le personnage de «sale menteur» lorsqu’il affirme avoir «découvert» l’Amérique. Il est vrai que Colomb avait été précédé de 18 000 ans par des hommes issus de l’actuelle Mongolie et de Sibérie, à l’origine du peuplement de l’Amérique. Lorsqu’il débarque dans notre région, nos îles sont déjà peuplées par des dizaines de milliers de leurs descendants Arawaks, Taïnos et Caraïbes. Dès l’an 1000, le Viking Leif Erikson explore les côtes de Terre-Neuve et le Labrador, y construit un camp et ouvre la voie à plusieurs expéditions dans le Nord de l’Amérique. Cette colonie embryonnaire sera harcelée par les populations indigènes et la connaissance de cette route vers l’Amérique se perdra au fil des siècles. Certes, Christophe Colomb ne fut pas le premier à découvrir les terres situées à l’occident de l’ancien monde, mais il sut faire preuve de ténacité, dans une Europe en prise aux guerres de religion et à l’inquisition, pour convaincre et financer ses quatre expéditions dans la mer des Antilles. Une chose est certaine: en quelques dizaines d’années, la découverte de ce «nouveau» continent va provoquer un véritable bouleversement de la répartition des cultures européennes, africaines et asiatiques sur notre planète et la disparition de nombreuses civilisations américaines. Ainsi, la politique de colonisation provoqua-t-elle un grand brassage de cultures du monde qui donnèrent naissance aux sociétés antillaises. Ce qui nous amène à la découverte de l’histoire des familles et plus particulièrement de celles de Saint Martin. Nos origines multiples ont forgé notre culture et certains se sont déjà depuis longtemps lancés dans la reconstitution de leur généalogie. Heritage vous propose dans cette édition de vous initier aux sources de l’histoire des familles en délivrant quelques astuces qui vous permettront d’accéder aux documents manuscrits des archives nécessaires pour élaborer un arbre généalogique. Le Musée présente déjà sur son site les registres d’Etat Civil de Saint Martin entre 1773 et 1830. Pour finir, Heritage possède maintenant une page sur facebook et plusieurs centaines d’entre vous sont déjà nos amis. Un moyen efficace d’avoir accès à des documents inédits et d’être informé en temps réel de la sortie de nos prochains numéros. Vous remerciant encore une fois pour vos multiples encouragements, nous vous souhaitons une bonne lecture et de bonnes recherches sur l’histoire de vos familles. C. Henocq
This month in your Heritage, Marc Pakanowski offers us an article on one of the most controversial individuals of the West Indies and American history: Christopher Columbus. Some mock when hearing the word «discovery» linked to Christopher Columbus’ exploratory voyages. Songs even call the individual a «damned blasted liar» when he claims to have «discovered» America. It is true that Columbus had been preceded 18,000 years back by men having come from what is the present-day Mongolia and Siberia, and having started off the populations of America. When he disembarks in our region, our islands are already populated by tens of thousands of their Arawak, Tainos and Carib descendants. As of the year 1000, the Viking Leif Erikson explores the coasts of Newfoundland and Labrador, builds a camp there and opens the way to several expeditions towards Northern America. This freshly starting colony will be plagued by the indigenous populations and the knowledge of this access towards America will be lost along the centuries. Certainly, Christopher Columbus was not the first to discover the lands located west of the Old World, but he was sufficiently perseverant, in a European continent subject to wars of religion and to inquisition, to convince and finance his four expeditions in the West Indian Sea. One thing is sure, in only a few decades, the discovery of this «new» continent provoked a true upheaval of the distribution of the European, African and Asian cultures on our planet and the disappearance of many American civilizations. Thus, the colonization policy caused a great mixing of world cultures which gave birth to the Antillean societies. It brings us to the discovery of the history of the families and in particular to those of Saint Martin. Our multiple origins have forged our culture and some of us have long since started to reconstitute their family tree. Heritage, in this edition, proposes to initiate you to the sources of the families’ history by delivering some tips enabling you to have access to the handwritten archive documents required to set up a family tree. On its web site, the Museum already presents the Registry Office records of Saint Martin established between 1773 and 1830. To conclude, Heritage now has a page on Facebook and several of you are already our friends; An efficient means of having access to hitherto unpublished documents and to be informed in real time of the issuance of our next editions. Thanking you once again for your many encouragements, we wish you good reading and good family history research.
CHRISTOPHER COLUMBUS, A FOUR-STEP EXPLORATION
CHRISTOPHE COLOMB, EXPLORATION EN QUATRE ÉTAPES Premier Européen de l’histoire moderne à traverser l’Océan Atlantique et à découvrir une route entre le continent américain et l’Europe, Christophe Colomb naquit un jour
au Portugal. C’est à Lisbonne qu’un an plus tard, il épouse Dona Felipa Perestrello e Moniz, la fille de Bartolomeu Perestrelo, un des découvreurs des îles de Madère et
Les quatre voyages de Christophe Colomb. The four voyages of Christopher Columbus.
de 1451. Ses lieux et date de naissance réels portent encore à confusion. La plupart des historiens situent sa venue au monde à Gènes ou Savone, en Italie. Certains parlent de Calvi, en Corse, alors citadelle génoise, ou encore d’une origine catalane. D’autres affirment qu’il est né au Portugal. Cette thèse est d’ailleurs reprise par le cinéaste portugais Manoel de Oliveira, dans son film «Christophe Colomb, l’énigme», sorti fin 2008. Peu de documents ont été recensés, émanant de la propre main de Colomb: quelques lettres, quittances ou annotations dans des ouvrages de sa bibliothèque. La première virée est loin d’être un succès. En 1476, il souhaite se rendre au Portugal puis en Angleterre, mais son convoi est attaqué par des pirates français et forcé de s’arrêter. Christophe Colomb se rend chez son frère 1450
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The first European man in modern history to cross the Atlantic Ocean and to discover a route between the American continent and Europe, Christopher Columbus was born sometime in 1451. His real date and place of birth are still unknown. Most historians place his coming to life in Genoa or Savona, In Italy. Some speak of Calvi, in Corsica, then a Genoan citadel, or yet of a Catalonian descent. Others say he was born in Portugal. This idea is taken up by the Portuguese cinematographer Manoel de Oliveira, in his movie «The enigmatic Christopher Columbus», first shown end of 2008.
Few documents have been inventoried, drawn up by Columbus himself: a few letters, receipts or notes in the works contained in his library. The first outing is far from being a success. In 1476, he wishes to go to Portugal then to England, but his convoy is attacked by French pirates and forced to stop. Christopher Columbus goes to his brother’s residence in Portugal. In Lisbon, one year later, he marries Dona Felipa Perestrello e Moniz, the daughter of Bartholomew Perestrello, one of the discoverers of the islands of Madeira and Porto Santo, West of Morocco. His wife dies a little after the birth of his first son, Diego Columbus, in Madeira, where the couple then resides. After several unsuccessful attempts to obtain financing for his voyage, especially from King John 2nd of Portugal, the admiral finally convinces the King of Spain, Ferdinand of Aragon and Queen Isabelle of Castille to finance his expedition. With the royal letters in his possession, the navigator travels to Southern Spain to recruit
Carte marine de l’Ancien Monde, dite de Colomb. BNF Paris. Marine map of the Old World, known as the Columbus map. 1451
1475
1478
Proclamation par les Cortès de la double En Allemagne, Gutemberg Naissance de C. Colomb. monarchie des rois catholiques Isabelle invente l’imprimerie. Birth of C. Columbus de Castille et Ferdinand d’Aragon. In Germany, Gutemberg The Spanish Cortès proclaims the double invents the printing press. monarchy of the Catholic kings Isabelle of Castille and Ferdinand of Aragon.
1485 16 Août/Aug. 1488 Un tribunal de l’Inquisition est créé à Séville en Espagne. The Inquisition creates a court at Seville in Spain.
Règne d’Henri VII. Fin de la guerre des Deux-Roses en Angleterre. Reign of Henry 7th. End of the War of the Two Roses in England.
Le Portugais Bartolomeo Dias franchi le cap de BonneEspérance. 1488 Bartolomeo Dias, Portuguese explorer, sails past the Cape of Good Hope.
de Porto Santo, à l’Ouest du Maroc. Sa femme décède peu après la naissance de leur seul fils, Diego Colomb à Madère où le couple réside alors. Après plusieurs essais infructueux pour tenter de faire financer son voyage, notamment auprès du Roi Jean II du Portugal, l’amiral convainc finalement le Roi d’Espagne Ferdinand d’Aragon et la Reine Isabelle de Castille de financer son expédition. Avec les lettres royales en poche, le navigateur se rend dans le Sud de l’Espagne pour recruter des marins et préparer les navires. Le voyage inaugural est le mieux connu des historiens. Le vendredi 3 août 1492, il quitte le petit port, avec trois navires, La Nina (La mignonne), La Pinta (La Fardée) et la caravelle Santa-Maria, à bord desquels ont embarqué 90 marins. Six jours plus tard, une première escale aux Canaries, qui dure finalement 27 jours, permet de réparer les premières avaries. Pendant cette longue escale imprévue, les marins engagés par Colomb sont inquiets, doutent de la réussite de l’expédition, et demandent des éclaircissements sur le parcours.
«Terre, terre»
Le 12 octobre 1492, à 2 h 15, le gabier Juan Rodriguez s’écrie : «Terre, Terre» Ils ont enfin atteint leur but. La traversée de l’Atlantique depuis les Canaries a finalement duré 35 jours. «Quand le jour fut venu, ils virent devant eux une île de quinze lieues environ, sans montagnes, pleines d’arbres verts, arrosée par de très belles eaux, et au milieu de laquelle était un grand lac. Cette île était évidemment fort peuplée. Aussitôt débarqués, tous, ayant rendu grâce à Notre Sei-
1490 L’italien Jean Cabot découvre Terre-Neuve. The Italian Jean Cabot discovers Newfoundland.
2 Jan. 1492
Portrait de Colomb. E Lasalle 1839. Portrait of Columbus.
gneur, s’agenouillèrent sur la terre et la baisèrent avec des larmes de joie.» Christophe Colomb la baptise du nom du Christ : San Salvador (Guanahani pour les indiens Taïnos) et s’en fait nommer vice-roi et gouverneur général. C’est alors la première rencontre avec la population locale qu’il nomme «Indiens» d’après la conception du continent qu’il croyait aborder. «De mœurs tout à fait primitives, ces gens allaient nus comme au jour de leur naissance. Leur figure était assez agréable, et de traits assez réguliers, quoique que l’extrême grandeur de leur front leur donnât un air étrange et sauvage. Bien conformés, ils étaient de taille moyenne, d’une carnation ferme ; ils avaient le teint olivâtre. Quelques-uns brulés du soleil étaient complètement peint en noir, en blanc ou en rouge.
3 Août/Aug. 1492
Reddition de Grenade après un siège chrétien de dix ans. Grenada surrenders after a ten-year Christian siege.
Premier voyage de Christophe Colomb, parti d’Espagne. Christopher Columbus sets off from Spain on his first voyage.
sailors and prepare the vessels. The inaugural voyage is the one best known to historians. Friday, August 3rd, 1492, he leaves the small port with three ships, La Nina (the sweet), La Pinta (The Painted) and the caravel Santa-Maria, and 90 sailors. Six days later, a first stopover in the Canary Islands, finally lasts 27 days, and enables to repair the first damages. During this long unforeseen stopover, the sailors hired by Columbus are worried, doubt the mission will succeed, and request information regarding the journey.
knelt down and kissed the earth with tears of joy.» Christopher Columbus names it Sans Salvador («Guanahani» to Tainos Indians) after Jesus Christ: and has himself named Viceroy and Governor General of the island. Then come the first encounter with the local population he names «Indians» based on his belief that he was reaching the continent. «Of quite primitive moral standards, these people went about as naked as they were when they were born. Their face was rather pleasant, and of rather regular traits, though the extreme height of their forehead gave them a strange and wild appearance. Well formed, they were of average size, of firm complexion; they had a sallow skin tone. Some of them burnt by the sun were completely painted in black, white or red. Some of them only had their faces
«Land, land»
October 12th, 1492, top man Juan Rodriguez shouts out: «Land, land.» They have finally reached their destination. Crossing the Atlantic Ocean from the Canaries finally lasted 35 days. «When day had come, they saw before them a very woody island of approximately fifteen leagues across, without mountains, richly watered, and in the middle of which was a great lake. This island obviously had a large population. As soon as they had disembarked, all of them, having thanked Our Lord for their survival,
Navigateur portugais utilisant une arbalestrille. Portuguese navigator using a crossbow.
12 Oct. 1492
24 Dec. 1492
Christophe Colomb débarque à Guanahani aux Bahamas. Christopher Columbus disembarks at Guanahani in the Bahamas.
La Santa Maria s’abîme sur un banc de récifs ce qui oblige Colomb à établir une colonie à Hispaniola. The Santa Maria is wrecked on a reef bank obliging Columbus to set up a colony on Hispaniola.
1493 2ème voyage de Christophe Colomb. La garnison qu’il avait laissée a été massacrée. Christopher Columbus’ second voyage. The garrison he had left has been massacred.
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Certains n’avaient de painted, around peint que le visage, the eyes or the le tour des yeux ou le nose.» nez.» The inhabitants Les habitants inditell Christopher quent à Christophe Columbus that the Colomb que de l’or se gold is found on trouve sur une grande a large island to île au Sud-Est. Le 28 the South-East of octobre, il découvre their own. OctoCuba, qu’il nomme ber 28th, he disJuana en l’honneur covers Cuba, that de la fille des rois cahe names Juana tholiques. Il pense in honor of the connaître parfaitement Roman Catholic sa position … sur le kings’ daughter. continent asiatique. He believes he Plus à l’est, il déknows his position C. Colomb à la cour d’Isabelle II. couvre l’île appelée C. Columbus at the Court of Queen Isabella 2nd. exactly ... on the Ayti en langage indiAsian continent. que Christophe Colomb traverse gène (Haïti), et la bapMore to the East, tise Hispaniola, la petite Espagne. l’Espagne à pied et arrive chez le he discovers the island named Il accoste non loin de l’actuelle ville Roi. Son triomphe est total. Ayti in the native tongue (Haiti), de Cap-Haïtien. and names it Hispaniola, small L’amiral est émerveillé par ces in- Second voyage : Spain. He anchors near the diens qui le reçoivent avec tous plus de moyens present city of Cap-Haitien. les honneurs, des Taïnos («nous Les moyens de Christophe Colomb The admiral is amazed by sommes des hommes de bien») et pour réaliser son second voyage these Indians, Tainos («we are des Caraïbes («les guerriers cou- sont plus impressionnants que lors men of goodwill») and Caribs rageux»). Ils vivent comme dans un de la première expédition. 1 500 («the courageous warriors») paradis terrestre, portent des bijoux hommes prennent place à bord de welcoming him with all the hoen or pur. Ils confirment qu’il existe 17 caravelles et lèvent l’ancre, le nors. They live as in an earthly bien, près de là, un royaume regor- 25 septembre 1493 de Cadix, reparadise, wear fine gold jewels. geant d’or. Christophe Colomb dé- devenu espagnole et chrétienne. They confirm that there does cide de repartir en Espagne, début Le Roi d’Espagne donne une nouexist, near there, a kingdom 1493, avec sept indigènes, pour velle mission à Colomb : prendre bursting with gold. Christopher informer le Roi de sa découverte. possession au nom du Royaume Columbus decides to go back Il laisse sur place to Spain, early 1493, with sele bateau la Santa ven natives, to inform the King Maria, échoué sur of his discovery. He leaves the des récifs, le 25 déSanta Maria on site, wrecked cembre 1492, avec on the reefs, December 25th, une quarantaine 1492, with around forty men on d’hommes, à qui board, of whom Columbus asks Colomb demande that they build the foundations de bâtir les fondaof a city named La Navidad, but tions d’une cité, the first mate Pinzon has the tête de pont pour la vague desire of claiming this discolonisation de la covery before the King of Spain, région. Finalement, and attempts to double-cross Cola Pinta et Pinzon lumbus by taking another route. repartent vers l’Est, He effectively arrives first in Gamais le capitaine licia, but the King refuses to see en second a des him. He dies shortly afterwards, velléités de s’attriwhilst Columbus crosses Spain buer cette découon foot and arrives before the verte auprès du Roi King. He is totally triumphant. d’Espagne, et tente de doubler Colomb Second voyage: en choisissant une More means autre route. Il arrive The means attributed to Christobien le premier en pher Columbus to carry out his Galice, mais le Roi second voyage are more impresrefuse de le voir. sive than those of his first expediIl meurt peu de tion. 1500 men take place aboard La Nef de C. Colomb. De Insulis inventis 1493. temps après, alors The nave of C. Columbus. the 17 caravels and hoist anchor, 1497
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Vasco de Gama, parti de Lisbonne en contournant l’Afrique, parvient à atteindre l’Inde. Vasco de Gama, having left Lisbon and contouring Africa, manages to reach India.
1498 3ème voyage de Christophe Colomb. third voyage of Christopher Columbus.
1500 Pedro Alvarez Cabral, portugais, et ses marins débarquent au Brésil. Pedro Alvarez Cabral, Portuguese, and his sailors disembark in Brazil.
September 25th, 1493 from Cadix, Spanish and Christian anew. The King of Spain entrusts Columbus with a new mission: to take possession of all the lands he discovers in the name of the Kingdom of Spain. Even Pope Alexander 6th has given his benediction to this. The King names Columbus «Great Admiral of the Oceanic Sea» «Viceroy of India». 21 days after having left the Canary Islands, he names La Desirade so great was the crew’s need to see land. November 3rd, 1493 another island is sighted, that Christopher Columbus names Marie-Galante, the name of the admiral ship. The crew is restless, thinking the island is uninhabited. Then, it is Dominica as he disco-
Départ des trois caravelles de Palos. Bejarano. The three caravelles leaving Palos.
vers it a Sunday. The ships then head North-West, to discover «Karukera» name given by the Carib Indians, and which is renamed «Santa Maria de Guadalupe de Estremadura» (today’s BasseTerre), to honour the promise made to holy men during a pilgrimage that their monastery’s name be given to an island. Enthralled by the beauty of this island, Christopher Columbus writes : «It is the most beautiful thing I have ever seen, thus can I not weary my eyes at looking upon such greenery.» Disembarking on Karukera, Christopher Columbus first sees a village the houses of which are square-shaped, when those of 1502 Quatrième voyage de Christophe Colomb. Fourth voyage of Christopher Columbus.
d q A t A O d 2 q i s d r L 1 î C n G d L p s i c c u n d « I t d d p d d j C l v y d r u c d l d c d p A p l l I b S d d l e 1 l C
d’Espagne de toutes les terres tin, jour de la fête de Saint-Martin Haiti and of the other islands were qu’il découvre. Même le Pape de Tours. Un doute subsiste enround. «Here, the houses are Alexandre VI a donné sa bénédic- core pour déterminer si c’est l’acbuilt of tree trunks, branches and tion. Le Roi nomme Colomb Grand tuelle île que Christophe Colomb a reeds, and are laid out in a circle Amiral de la Mer around a public Océane et Vice-roi square.» des Indes. After a long pe21 jours après avoir riod of his crew’s quitté les Canaries, rest off the coast il baptise La Déof Guadeloupe, sirade tant la vue the admiral leaves d’une terre fut désiagain Northwards rée par l’équipage. towards HispaLe 3 novembre niola. He sees 1493, une autre several islets, that île est en vue, que he calls «Todos Christophe Colomb los Santos», the nomme MarieSaints Islands. Galante, du nom Then, November du navire amiral. 11th, discovery of L’équipage ne reste Montserrat, named pas sur place, penafter a mountain sant que l’île est near Barcelona on inhabitée. Ensuite, which a Benedicc’est la Dominique L’équipage se prosterne devant Colomb lorsque la terre est en vue. Tobin tine sanctuary and 1892. The crew bows low before Columbus when land is sighted. car il la découvre monastery are loun dimanche. Les cated. November navires prennent alors la direction alors découvert, ou plutôt celle de 11th, 1493, the fleet drops du Nord-Ouest, pour découvrir Nevis. A l’horizon, ils aperçoivent anchor leeward of an island «Karukera», nom donné par les une autre petite île qu’il baptise Columbus then names SaintIndiens Caraïbes, et qui est rebap- du nom de son frère Bartolomeo, Martin, day on which the life tisée «Santa Maria de Guadalupe Saint-Barthélemy, alors que les inof Saint-Martin of Tours is de Estremadura» (la Basse-Terre digènes l’appellent Ouanalao. celebrated. A doubt still subd’aujourd’hui), pour honorer la Sa prochaine escale est Cuba, la sists to determine if this is promesse faite à des religieux lors plus grande île de l’archipel, selon really the island Christopher d’un pèlerinage de donner le nom lui. Il fait toutefois une découverte Columbus then discovered, de leur monastère à une île. Sub- qui le fait hésiter. À son arrivée, il or rather Nevis. On the horijugué par la beauté de cette île, constate que les hommes de La zon, they see another small Christophe Colomb écrit : «C’est Navidad ont été massacrés, voire island that he names after la plus belle chose que j’aie jamais dévorés, et que le fort est détruit. his brother, Bartolommeo, vue, aussi ne puis-je fatiguer mes Les rivalités sont puissantes entre Saint-Barthelemy, whilst the yeux à contempler une telle ver- les tribus de l’île. L’amiral fonde natives call it Ouanalao. dure.» En débarquant sur Karuke- alors la colonie Isabela, à l’emHis next stopover is Cuba, ra, Christophe Colomb voit d’abord placement actuel de Puerto Plata, the largest island of the un village dont les maisons sont en République dominicaine, dearchipelago, according to carrées, alors que celles d’Haïti et vient officiellement gouverneur him. He however discovers des autres îles étaient rondes. «Ici, de la région et, de l’autre côté de something that makes him les maisons sont construites avec l’île, fonde Saint-Domingue. Le 2 hesitate. At his arrival, he des troncs d’arbres, des bran- février 1494, Christophe Colomb notices that the men of the chages et des roseaux, et sont renvoie douze de ses navires en Navidad have been masdisposées en cercle autour d’une Espagne sous le commandement sacred, even devoured, and that de Antonino de Torres, rapatriant place publique.» the fort is destroyed. The rivalries Après une longue période de re- les malades. Peu de temps après, between the different island tribes pos de son équipage au large de il repart à la recherche … de la are important. The admiral then la Guadeloupe, l’amiral repart vers Chine, pour finalement découvrir establishes the Isabela colony, le nord en direction d’Hispaniola. Porto-Rico et la Jamaïque, en mai, on the site of what is now Puerto Il aperçoit plusieurs îlots, qu’il où il est attaqué par des habitants Plata, in the Dominican Republic, baptise «Todos los Santos», les qu’il vainc assez facilement. Il fait officially becomes governor of the Saintes. Ensuite, le 11 novembre, ensuite le tour de Cuba, où il déregion and, on the other side of découverte de Montserrat, du nom couvre les petites îles avoisinantes the island, establishes Santo-Dod’une montagne voisine de Barce- et les nomme Jardins de la Reine, mingo. February 2nd, 1494, Chrislone où se trouvent un sanctuaire pense toucher le Mexique, mais, topher Columbus sends twelve of et un monastère bénédictin. Le par manque de vivres, retourne his ships back to Spain under the 11 novembre 1493, la flotte jette vers Cuba, où il retrouve son frère command of Antonino de Torres, l’ancre sous le vent d’une île que Barthélemy, qu’il n’a pas vu depuis repatriating the sick. A little after Colomb nomme alors Saint-Mar- huit ans, envoyé sur place par le that, he sets off again seeking ... 1503 Isabelle la Catholique autorise la capture et l’esclavage des cannibales rebelles (les Caraïbes). Isabelle of Castille authorises the capture and the slavery of the cannibal rebels (the Caribs).
1506
Mort de Christophe Colomb. Death of Christopher Columbus.
1509
Henri VIII roi d’Angleterre. Henry 8th king of England.
China, to finally discover, in May, Puerto-Rico and Jamaica, on which he is attacked by the inhabitants that he rather easily defeats. He then circumnavigates Cuba, around which he discovers small neighboring islands and names them The Queen’s Gardens. He thinks he has reached Mexico, but, lacking provisions, he returns to Cuba, where he teams up with his brother Bartolommeo, that he has not seen for eight years, sent on site by the Sovereign of Spain to bring him provisions using three caravels. The hurricane season does not spare the ships: six are destroyed, and, with their debris, the sailors build the first ship built in this new world, named «India». In the freshly starting colony, the adventurers, with Pedro Margarita heading them, oppress the Indians, quarrel with the other settlers and take hold of Bartolommeo Columbus’ ships, to leave for Spain. Four
C. Colomb débarque à Hispaniola. C. Columbus disembarks on Hispaniola.
new caravels are sent by Spain as back-up. The admiral then heaps into these ships five hundred Indians, sold as slaves at Seville, in spite of Queen Isabella’s opposing this. Christopher Columbus physically diminished fights against illness for 5 months. The year 1495 is marked by violent fights against the Indians, hostile since the attacks at Margarita, but finally defeated. It is then time for Columbus to re-
1513 Juan Ponce de Léon aperçoit la Floride pour la première fois. Juan Ponce de Leon sights Florida for the first time.
1515 Charles Quint devient le souverain de Hollande. Charles the Fifth becomes the Dutch sovereign.
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Souverain d’Espagne pour l’approvisionner avec trois caravelles. La saison des ouragans n’épargne pas les bateaux: six sont détruits, et, avec leurs débris, les marins construisent le premier navire fabriqué dans ce nouveau monde, baptisé India. Dans la colonie naissante, les aventuriers, avec Pedro Margarita à leur tête, oppriment les Indiens, se querellent avec les autres colons et s’emparent des navires de Barthélemy Colomb, pour partir vers l’Espagne. Quatre nouvelles caravelles sont envoyées en renfort par l’Espagne. L’amiral entasse alors sur celles-ci cinq cents Indiens, vendus comme esclaves à Séville, malgré l’opposition de la Reine Isabelle. Christophe Colomb, diminué physiquement, combat la maladie pendant 5 mois. L’année 1495 est marquée par de violents combats contre les Indiens, hostiles depuis les violences de Margarita, mais finalement vaincus. C’est maintenant le temps pour lui de retourner en Espagne et faire un compte-rendu de ses découvertes. Il confie à son frère Barthélemy le poste de Gouverneur. Après un passage par Antigua, il rentre au pays, en avril 1496, et est contraint de confirmer que les richesses promises ne sont pas au rendez-vous. L’or qu’il rapporte ne couvre même pas les frais de son expédition. Christophe Colomb assure que, «même dans ces pays, on ne pouvait acquérir l’or, ni sans
C. Colomb échange avec les Indigènes. - C. Columbus exchanges with the Natives.
cent à attendre deux ans avant de mettre en place une nouvelle expédition. La difficulté de trouver des équipiers n’arrange rien. L’amiral pense même recruter des anciens criminels.
Troisième voyage : deux ans d’attente
C’est finalement le 30 mai 1498 que Christophe Colomb entame son troisième voyage, de Sanlucar de Barrameda à côté de Cadix, à la tête d’une flotte de six navires. Il passe par Madère, puis l’île de Fer, la plus petite des îles des Canaries, pour éviter les corsaires français. L’amiral décide alors de diviser son groupe, envoyant trois caravelles vers Hispaniola pour ravitailler les colons, et restant à la tête des trois autres bateaux pour passer aux îles du cap Vert, où il fait escale du 27 juin au 4 juillet, avant de mettre le cap vers l’Ouest. Objectif : explorer la zone où il pense pouvoir trouver les épices et les pierres précieuses. Le 31 juillet,
Carte manuscrite de l’île Hispaniola par C. Colomb. Handwritten map of the island of Hispaniola by C. Columbus.
recherches ni sans peine, et qu’il faut, au contraire, du temps et de l’industrie.» Cette mauvaise nouvelle ainsi que la première guerre d’Italie où les Espagnols essaient de repousser les Français, le for1er Jan. 1515
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il aperçoit Trinidad, la plus méridionale des petites Antilles, et il aborde ses côtes le lendemain, ne réalisant sans doute pas qu’il vient de découvrir un continent, à l’embouchure du fleuve Orénoque. Il
turn to Spain to report his discoveries. He entrusts the position of Governor to his brother Bartolommeo. After having passed by Antigua, he goes back to his home country, in April 1496, and is obliged to confirm that the promised riches have not been encountered. The gold he brings back does not even cover the costs of his expedition. Christopher Columbus assures that, «even in these countries, one could not
any way. The admiral even thinks of recruiting former criminals.
Third voyage: two years of waiting
Finally, May 30th, 1498, Christopher Columbus starts off his third voyage, from Sanlucar de Barrameda near Cadix, heading a six ship fleet. He goes past Madeira, then the Iron Island, the smallest of the Canary Islands, to avoid the French pirates. The admiral then decides to split his group, sending three caravels towards Hispaniola to bring supplies to the settlers, and remaining at the head of the three other ships to pass alongside the Cape Verde Islands, at which he stops over June 27th to July 4th, before heading westwards. His goal: to explore the area in which he hopes to find spices and precious stones. July 31st, he sights Trinidad, Colomb raconte son voyage au roi Ferdinand the Southernet à la reine Isabelle. most of the LesColumbus describes his voyage to King Ferdinand ser Antilles, and and Queen Isabella. he reaches its obtain gold, without research or hardship, and that time and industries are required for this.» These bad news as well as the first war against Italy in which the Spanish try to fend off the French, force him to wait two years more before putting together another expedition. The difficulty of finding crewmen Indiens se déplaçant à bord du Canoa. Oviedo 1535. does not help in Indians transported aboard the Canoa.
14 Sept. 1515
Mort de Louis XI. François 1er roi de Bataille de Marignan. François 1er vainqueur des mercenaires France. suisses. Death of Louis 11th. Francois 1st king Battle of Marignan. Francois 1st defeats the Swiss mercenaries. of France.
1516 Accession de Charles Quint au trône d’Espagne. Charles the Fifth gains access to the throne of Spain.
31 Oct. 1517 Le moine allemand Martin Luther initie la réforme protestante. The German monk Martin Luther starts the Protestant Reform.
1518 Début de la traite occidentale des esclaves par les Portugais. Start of the Western slave trade by the Portuguese.
p l r S l c q t t L l
p é g l D t F d 1 l l l f e e l a r
Un Hamac. Oviedo 1535. A hammock.
part ensuite en reconnaissance de la côte de l’actuel Venezuela mais retourne rapidement à Hispaniola. San Domingo, actuelle capitale de la République dominicaine, y a été créée par son frère Barthélemy, qui a bien du mal à tenir le territoire, faisant face à une insurrection menée par Francisco Roldan. Les révoltés sont parfois aidés par les anciens coéquipiers de l’amiral,
Les conquistadores lancent des chiens contre les indigènes. The conquistadors set dogs against the natives.
peu heureux de la tournure des événements, accusant Colomb de garder toutes les richesses, sans les partager. Devant son évidente incapacité à tenir l’île, le Roi d’Espagne envoie Francisco de Bobadilla régler le désordre. Dès son arrivée en août 1500, il se nomme vice-Roi, met les papiers et la fortune privée de l’amiral sous séquestre et autorise la libre recherche de l’or. Les trois frères Colomb sont emprisonnés et embarqués sur une caravelle, en direction de l’Espagne. En mer, l’amiral rédige des lettres au Roi et, avec diverses complicités, les fait remettre au souverain, lors de son
arrivée en Espagne, fin novembre 1500. Immédiatement, Bobadilla est rappelé de Saint-Domingue et remplacé par Nicolas de Ovando. En octobre 1501, Christophe Colomb reprend ses droits, et est autorisé à organiser un nouveau voyage, avec toutefois la défense absolue de se rendre à Hispaniola et de ramener des esclaves. Il perd le titre de vice-roi des Amériques.
coasts the following day, undoubtedly not realizing he has just discovered a continent, at the mouth of the Orinoco River. He then sets off to reconnoiter the coast of what is today Venezuela but rapidly re-
himself Viceroy, impounds the admiral’s papers and private fortune and authorizes the free search for gold. The three Columbus brothers are imprisoned and embarked onto a caravel, heading for
Quatrième voyage : la der des der
Christophe Colomb repart de Cadix avec 4 caravelles et 150 marins, le 11 mai 1502, et, après une escale à l’île de Fer le 26 mai, il reconnaît la Martinique le 15 juin, puis continue vers la Dominique, qu’il atteint le 18. Malgré l’interdiction royale, l’amiral tente de retourner à Hispaniola pour réparer ses avaries, après une forte tempête qui a décimé sa flotte, mais Ovando lui refuse l’accès. Continuant vers l’Ouest, il passe par la Jamaïque et aborde la côte du Honduras, longe la côte vers l’Est, et se trouve en face de l’isthme du Panama qu’il prend pour celui de Malaisie. Finalement, il ne trouve pas d’or et décide de remonter vers la Jamaïque alors que son navire est endommagé et y échoue le reste de sa flotte. Pendant une année, Christophe Colomb reste bien seul. Les hommes envoyés sur un canot pour demander de l’aide à Hispaniola reviennent bredouille. Ils ne sont finalement secourus que fin juin par deux navires envoyés de Saint-Domingue par son secrétaire Diego Mendes. Christophe Colomb repart finalement pour l’Espagne où il arrive le 7 novembre, fatigué et malade. La Reine Isabelle, principal soutien de l’amiral, meurt moins d’un mois
1519 Expédition de Magellan. Magellan’s expedition. Charles Quint, élu empereur des pays germaniques. Charles the Fifth, named emperor of the Germanic countries.
1520 Magellan découvre l’océan Pacifique et les terres les plus australes du Chili. Magellan discovers the Pacific Ocean and the southernmost lands of Chili.
Un ananas et une hutte Taïno. Oviedo 1535. A pineapple and a Taïno hut
turns to Hispaniola. San Domingo, present capital of the Dominican Republic, was created there by his brother Bartolommeo, who experiences real difficulties in safeguarding the territory, facing revolt led by Francisco Roldan. The rebels are sometimes assisted by the admiral’s prior crewmen, dissatisfied by the turn of events, accusing Columbus of keeping all
Spain. At sea, the admiral writes letters to the King and, with the help of various accomplices, has them remitted to the sovereign, at his arrival in Spain, end of November 1500. Immediately, Bobadilla is called back from Santo Domingo and replaced by Nicolas de Ovando. During October 1501, Christopher Columbus reasserts himself, and is authorized to set
Signature et monogramme de C. Colomb. C. Columbus signature and monogram.
the riches, without sharing them. Facing his obvious incapacity to safeguard the island, the King of Spain sends Francisco de Bobadilla to settle the disorder. As of his arrival in August 1500, he names
15 Juin/Jun. 1520 Le pape Léon X excommunie Luther. Pope Leon the Tenth excommunicates Luther.
20 Mai/May 1521 Cortès fait le siège de Tenochtitlán pendant 75 jours. Cortès besieges Tenochtitlan for 75 days.
up a new voyage, however, absolutely forbidden from going to Hispaniola and to bring back slaves. He loses the title of viceroy of the Americas. 1530 Premiers navires non espagnols aux Antilles. First non-Spanish ships in the West Indies.
7
The fourth voyage: the very last one
Armure de C. Colomb. Laurent J. 1860. C. Columbus’ Armor.
après son retour. Malade, atteint de goutte et d’arthrite, affaibli, il se retire à Séville, dans une maison où il vit seul, quasiment oublié par ses contemporains, abandonné par la plupart de ses compagnons d’aventure. Il dira de lui même, fataliste, qu’il a «une réputation si mauvaise, que si j’élevais des églises et des hôpitaux, on dirait encore que ce sont là des repaires de voleurs.» Il meurt le 20 mai 1506
1532
8
Conquête du Pérou par Pizarro. Pizarro conquers Peru. La canne à sucre est introduite au Brésil. Sugar cane is introduced into Brazil.
à Valladolid, entouré de ses fils et ses frères. Il ne connaît pas la satisfaction de voir Diego nommé par le roi gouverneur d’Hispaniola en 1508. Sa dépouille est transférée en 1541 dans la cathédrale de Saint-Domingue, respectant ainsi sa dernière volonté. M. Pacanowski
Spain that he reaches November 7th, tired and ill. Queen Isabella, the admiral’s main supporter, dies less than a month after his return. Sick, wrought with gout and arthritis, diminished, he retires in Seville, in a house in which he lives alone, almost forgotten by his contemporaries, abandoned by most of those who accompanied him during his voyages. A fatalist, he described himself as having «such a bad reputation, that if I built churches and hospitals, it would be said that these are hide-outs for thieves.» He dies May 20th, 1506 at
May 11th, 1502, Christopher Columbus again sets off from Cadiz with 4 caravels and 150 sailors, and, after a stopover on the Iron Island on May 26th; he reconnoiters Martinique June 15th, then continues towards Dominica, that he reaches June 18th. In spite of the royal prohibition, the admiral attempts to return to Hispaniola to repair his ship’s damages, following a major storm that has decimated his fleet, but Ovando refuses him access to it. Continuing westwards, he goes past Jamaica and reaches the coast of Honduras, sails alongside the coast eastwards, and faces the Panama isthmus that he thinks is that of Malaysia. Finally, he Livre des privilèges et armoiries de C. Colomb. 1492. does not Book of privileges and coat of arms of C. Columbus. find gold and decides to go back up to- Valladolid, surrounded by his sons wards Jamaica whilst his ship and his brothers. He does not exis damaged and wrecks what perience the satisfaction of seeing remains of his fleet. For a year, his son Diego named Governor of Christopher Columbus remains Hispaniola by the King in 1508. In quite alone. The men sent on a 1541, his remains are transferred dinghy to ask Hispaniola for assis- to the Santo-Domingo cathedral, tance come back empty-handed. thus respecting his last will. They are finally saved end of the M. Pacanowski month of June by two ships sent from Santo-Domingo by his secretary Diego Mendes. Christopher Columbus finally sets off again for
1534 Jacques Cartier découvre l’estuaire du Saint-Laurent et tente d’établir une colonie dans ce pays qu’il appelle Canada. Jacques Cartier discovers the Saint-Laurent river’s estuary and tries to set up a colony in this country he calls Canada.
1542 La France est envahie par Charles Quint. France is invaded by Charles the Fifth. Bartolomé de Las Casas prend la défense des Indiens et condamne la cruauté des Conquistadores. Bartolome de Las Casas defends the Indians and condemns the cruelty of the Conquistadors.
1550 Charles Quint suspend les entreprises coloniales et convoque une assemblée extraordinaire de juristes et de théologiens à Valladolid. Charles Fifth interrupts colonial activity and convokes an extraordinary meeting of lawyers and theologians at Valladolid.
GENEALOGIE ET HISTOIRE DES FAMILLES SAINT MARTINOISES L’histoire de Saint Martin débute avec les premières mentions de notre île dans les documents rédigés par Christophe Colomb et ses contemporains. Nombre de ces documents sont conservés à l’Archivo General de Indias à Séville, ainsi que dans l’Archivo General de Simancas à Valladolid, en Espagne.
Dans le domaine de la recherche en histoire, une fois de plus, Saint Martin souffre de son éloignement des sources authentiques. La consultation de ces archives engendre des frais liés aux voyages et à l’hébergement qu’elles impli-
The history of Saint Martin starts off with the first notes about our island in the documents written by Christopher Columbus and his contemporaries. Many of these documents are kept in the Archivo General de Indias at Seville, as well as in the Archivo General de Simancas at Valladolid in Spain.
At History’s sources
Aux sources de l’Histoire
Plus tard, à la fin du 16ème et au début du 17ème siècle, des colons en provenance d’Europe du Nord (anglais, français, hollandais) s’installent durablement aux Antilles et les écrits «officiels» tels que les traités, courriers et rapports des différents gouverneurs et commandants sont aujourd’hui conservés dans plusieurs services d’archives. Leur consultation ne peut se faire que sur place. Ainsi, pour la partie française de Saint Martin, nombre de lettres écrites par ses anciens dirigeants sont aujourd’hui conservées aux archives départementales de la Guadeloupe, à BasseTerre, aux archives des colonies françaises à Aix en Provence ou aux archives Nationales à Paris.
GENEALOGY AND SAINT MARTIN FAMILIES HISTORY
Les registres des Historical record de St Maarten The Sint Maarten Historical record registers
quent. Les documents originaux ne sont en général pas accessibles
Later, towards the end of the 16th century and early 17th century, settlers coming from Northern Europe (English, French, Dutch) settle for a long period in the West Indies and the «official» writs such as treaties, correspondence and reports of the various governors and commanders are today kept in different archive services the consultation of which can only be carried out on site. Thus, for the French side of Saint Martin, many letters written by its prior leaders are today kept in the departmental archives of Guadeloupe, at Basse-Terre, in the archives of the French Colonies at Aix en Provence or in the National Archives in Paris. In this field of research
into history, once again, Saint Martin suffers from its distance from the authentic sources. The consultation of these archives generates expenses linked to travel and accommodation that they imply. The original documents are in general not accessible to the public. Consultation is carried out on microfilms and requires long hours of research. In 1996, the Hope Estate Archeological Association had published a «Compendium of Historical Archives regarding the islands of Saint Martin and Saint Barthelemy 1717 – 1938» out of print today. The manuscripts having enabled this edition are however still in the Saint Martin Museum archives and should soon be available for consultation on line in PDF format. On Sint Maarten, these official documents are kept in the Government Building at the General Affairs Bureau, by Mr Alfonso Blijden in the registers of the Historical Records. Approximately 6000 pages of our common history are preciously preserved in these handwritten registers.
Lettre datée du 31 mai 1848 mentionnant la date de l’annonce de l’abolition de l’esclavage à Saint Martin Letter dated May 31st, 1848 mentioning the date of the announcement of the abolishment of slavery on Saint Martin
Philipsbourg le 31 Mai 1848
Philipsbourg May 31st, 1848
Monsieur le Commandant !
Commander!
Mr Percival propriétaire de la partie hollandaise est venu m’informer que le 29 de ce mois, le lendemain du jour où l’abolition de l’esclavage a été proclamée dans la partie française, vingt six nègres ont quitté son habitation et se sont réfugiés, principalement sur l’habitation mont fortune appartenant à Mr de Durat, limitrophe de la partie hollandaise. Il est de mon devoir, Monsieur le Commandant de porter ce fait à votre connaissance espérant que vous voudrez bien prendre des mesures pour faire rentrer ces nègres sur la propriété de leur maître. J’espère aussi, que la bonne intelligence qui a régné de tout temps entre les deux parties de l’ile ne sera pas interrompue dans cette circonstance, et qu’il importe pour cela d’adopter des moyens pour empêcher l’évasion de nos nègres dans la partie française, au moins jusqu’à l’époque où vous recevrez de la métropole l’avis officiel que nos nègres marrons ne peuvent être rendus. Vous comprendrez facilement Monsieur le Commandant, vu la situation topographique des deux parties, combien serait désastreuse pour nous la protection que vous accorderiez à nos nègres puisqu’il nous est impossible d’empêcher leur évasion par terre ; j’espère donc sincèrement que vous voudrez bien vous intéresser à les faire rendre aux propriétaires qui les réclament. Agréez je vous prie l’assurance de l’estime très distinguée avec laquelle j’ai l’honneur d’être, Monsieur le Commandant,
Mr Percival owner on the Dutch side of the island came to inform me that the 29th of this month, the day after the abolishment of slavery had been proclaimed on the French side of the island; twenty-six Negroes left his plantation and took refuge, mainly on the mont fortune plantation belonging to Mr de Durat, bordering the Dutch side. It is my duty, Commander, to bring this fact to your attention hoping that you will take measures to have these Negroes go back to their master’s property. I also hope, that the good understanding that has always prevailed between the two sides of the island will not be interrupted in this circumstance, and that it is important to this end to use means in order to stop the evasion of our negroes into the French side, at least until you receive from Metropolitan France the official notice that our escaped negroes cannot be given back. You will easily understand, Commander, taking into consideration the topographic situation of the two sides, how disastrous it would be for us that you grant protection to our negroes since it is impossible for us to keep them from escaping by land; I thus sincerely hope you will pay particular attention in restituting them to their owners who are claiming them. Please receive the assurance of the very distinguished esteem with which I have the honour of being, Commander,
Le Commandant de la partie hollandaise de St Martin.
The Commander of the Dutch side of St Martin.
au public. La consultation se fait vilégiés y ont accès sur microfilms et nécessite de lon- pour l’instant. C’est en gues heures de recherche. L’As- fouillant dans ces arsociation Archives que D. Jeffry, chéologique Historienne de Saint Hope Estate Martin, a découvert avait publié la date à laquelle la en 1996 un nouvelle de l’aboli«Recueil tion de l’esclavage d’Archives a officiellement été Historiques proclamée dans la concernant partie française, le les îles de 28 mai 1848. Cette Saint Marcorrespondance oftin et Saint ficielle contient un Barthélémy Registre des esclaves à grand nombre de 1717 - 1938» la date de l’abolition en références aux haa u j o u r d ’ h u i partie hollandaise: 1863. bitants de l’île; esSlave register on the date claves, marchands, épuisé. Les of abolishment on the marins, négociants manuscrits Dutch side: 1863 et planteurs esclaayant permis cette publication sont cependant vagistes. Ils peuvent toujours dans les archives du Mu- constituer une source sée de Saint Martin et devraient intéressante de renseiêtre bientôt consultables en ligne gnements sur l’origine au format PDF. A Sint Maarten, ces et la vie quotidienne documents officiels sont conservés des familles Saint Mardans le Government building au bu- tinoises. reau des General Affairs par M. Alfonso Blijden dans les registres des Démarrer ses Historical records. Environ 6000 recherches en pages de notre histoire commune généalogie sont conservés précieusement La culture d’un homme dans ces registres manuscrits. ou d’une femme comChose étonnante, ces documents mence par sa culture contenant les correspondances familiale. La langue, les entre les autorités hollandaises et gestes, la nourriture, françaises entre 1806 et 1920 sont les us et coutumes rédigées à 80% en français. Une liés à une histoire et copie de ces registres a également à un environnement été versée aux National Archives sont transmis de génération en génération. Nous portons chacun en nous une Liste des noms de propriétaires esclavagistes de Saint Martin un an avant l’abolition. part de ce que List of names of the slave owners of Saint Martin one year before the abolishment. nos ancêtres nous ont légué. Amazingly, 80% of these docu- tants, slaves, merchants, sailors, Ainsi, dans nos sociétés ments containing correspondence and slave plantation owners. modernes, l’exode rural between the Dutch and French They can constitute an interesting ou l’obligation de s’exiler authorities between 1806 and source of information regarding pour trouver un emploi, 1920 are written in French. A copy the origin and the daily life of Saint les divorces, les familles of these registers has also been Martin families. Registres d’Etat Civil de 1890 conservé à recomposées et l’immigrasupplied to the Netherlands Anl’Hôtel de la Collectivité. tion poussent certains à se tilles National Archives in Cura- Starting one’s 1890 Census office registers kept lancer dans la recherche de cao. However, Sint Maarten has genealogical research at the Collectivity Town Hall. leurs racines, de leur terroir, always kept a second copy of The culture of a man or woman of the Netherland Antilles à Cura- de leurs ancêtres disparus. La géthese precious manuscripts lo- starts off by his/her family culture. çao. Cependant, Sint Maarten a néalogie, autrefois réservée aux cally. A Historical records digita- The language, gestures, food, toujours conservé localement une familles nobles qui connaissaient lisation project is presently under ways and customs linked to a seconde copie de ces précieux leur lignée, passionne un nombre way and a privileged few have history and to an environment manuscrits. Un projet de numéri- grandissant de citoyens de tous access to it for the time being. It are passed on from generation sation des Historical records est âges et de toutes conditions. Afin is while looking through these ar- to generation. Thus, it is in our en cours et seuls quelques pri- de démarrer une généalogie, il faut chives that D. Jeffry, Saint Martin modern societies, with populahistorian, discovered the date at tion drifting from the land, or the which the abolishment of slavery obligation to exile oneself to find was officially proclaimed on the employment, divorces, reconstituFrench side of the island May ted families and immigration push 28th, 1848. This official corres- some of us to look for their roots, pondence contains very many their native heath, their long gone references to the island’s inhabi- ancestors. Genealogy, in bygone
suivre les recherches en remontant d’une génération. Si vos ancêtres sont nés dans un autre département, ces documents peuvent se commander en envoyant au service de l’Etat Civil de la commune concernée une demande précise à laquelle il est bon de joindre une enveloppe timbrée. Le site des archives départementales de la Guadeloupe. The Guadeloupe departmental archives web site.
tout d’abord beaucoup discuter avec la famille. Parents, grandsparents, cousins, tantes et oncles sont les premières sources d’information pour se lancer vers des recherches plus approfondies. Il faut prendre des notes et bien organiser ses documents par branche familiale pour ne pas se retrouver débordé quand l’arbre se construira. Ainsi, l’on peut parfois remonter à des ancêtres nés au début des années 1900, voire à la fin du 19ème siècle. Les renseignements importants pour permettre de remonter une lignée sont : le nom et le prénom, la date de naissance, de décès ou de mariage, le lieu et le pays. Lorsque l’on a récolté ces
Page d’accueil de geneanet.org. The geneanet.org home page.
données, il faut alors commencer ses recherches en mairie ou auprès de la collectivité dans le service de l’Etat Civil. Si l’on connait la date de naissance de sa grandmère ou sa date de mariage, il faut demander au service un extrait d’acte avec filiation ou une copie intégrale de l’acte. Sur ces documents sont souvent mentionnés les noms et prénoms des arrièregrands parents, leur âge, qui permet de calculer leur année de naissance, leur lieu de naissance et de nombreuses autres informations concernant les témoins d’un mariage ou les parrains et marraines d’un individu. Cela permet de pour-
Histoire des familles de Saint Martin
A Saint Martin, les recherches généalogiques sont souvent complexes et nécessitent parfois d’explorer l’Etat Civil d’autres îles de la Caraïbe à cause de l’histoire tumultueuse qui a construit notre société. Deux services sont consultables sur place, à savoir celui de l’Etat Civil situé à l’hôtel de la collectivité à Marigot et le Census Office, situé à gauche de la Sint Maarten University à Phillipsburg. A Marigot, Mme Daniela Richardson, responsable de l’Etat Civil, ainsi que son adjointe Georgette Fleming reçoivent les demandes d’extraits d’actes et effectuent des recherches de filiation sur demande. Les recherches sont effectuées sur place pour les 100 dernières années, mais on trouve à Marigot des registres de la fin du 19ème siècle. Pour les recherches de plus de 100 ans, il faut alors se rendre aux archives départementales de la Guadeloupe. Cependant, depuis quelques semaines, la totalité des registres de l’Etat Civil de Saint Martin de 1773 à 1830 sont consultables en ligne au format PDF. Pour cela, il faut vous connecter sur le site du Musée de Saint Martin, rubrique liens : http:// museesaintmartin.e-monsite.com/ liens.html. Il est assez courant pour les familles de Saint martin d’avoir des ancêtres nés à Sint Maarten et inversement. Les recherches d’actes se font alors au Census Archives, dirigé par Leona Romeo Marlin. Les registres ne sont pas consultables sur place. Il faut écrire sur papier libre une demande de recherche comportant toutes les informations concernant l’individu. Il en coûte ensuite 80 Antillean Guilders pour que le service effectue les recherches et fournisse les documents dactylographiés concernant l’ascendance de cette personne. Les extraits
days reserved to noble families who knew their lineage, enthrals an increasing number of citizens of all ages and all stations. In order to start a genealogy, one must first of all speak often with one’s family: parents, grand-parents, cousins, aunts and uncles are the first sources of information to set off towards deeper research studies. One must take notes and keep one’s documents well organized by family branch so as not to become overwhelmed when the family tree will start to build up. Thus, one can sometimes go back in time to ancestors born in the early 1900s, even at the end of the 19th century. The important information to enable one to climb up a lineage is: the name and the first name, the date of birth, of death or of marriage, the place and the country. When one has gathered this data, one must then begin one’s research at the Town Hall or with the Collectivity at the Registry Office department. If one knows the date of birth of one’s grandmother or her date of marriage, one must ask the registry office for an extract of the deed with filiations or an entire copy of the deed. On these documents the names and first names of the great-grandparents are often listed, their age, which enables one to calculate their year of birth, their place of birth and many other pieces of information regarding the witnesses of a marriage or the godfathers and godmothers of an individual. This enables one to follow up with research climbing up one generation in time. If your ancestors were born in another «French department», these documents can be ordered by sending the Registry Office of the concerned commune a specific request to which it is proper to add a stamped envelope.
History of the Saint Martin families
On Saint Martin, genealogical research is often complex and sometimes requires researching the Registry Offices of other islands of the Caribbean due to the tumultuous history having built up our society. Two services can be consulted on site: that of
the Registry Office located at the Collectivity Town Hall in Marigot and the Census Office, located left of Sint Maarten University in Philipsburg. In Marigot, Mrs Daniela Richardson, in charge of the Registry Office, as well as her assistant Georgette Fleming receive requests for deed extracts and carry out filiations research on request. Research is carried out on site for the last 100 years, but one finds in Marigot registers dating back to the end of the 19th century. For research earlier than the last 100 years, one must then go to the Departmental Archives of Guadeloupe. However,
La page de liens du site du Musée de Saint Martin. The Saint Martin Museum web site Links page.
since just a few weeks ago, the entirety of the Registry Office registers of Saint Martin from 1773 to 1830 can be consulted on line in the PDF format. In order to do this, you must connect to the Saint Martin Museum web site, and go to its Links section: http:// museesaintmartin.e-monsite. com/liens.html. It is rather ordinary for Saint Martin families to have ancestors born in Sint Maarten or inversely. Research for deeds is then carried out at the Census archives, led by Leona Romeo Marlin. The registers cannot be consulted on site. One must write up on a plain piece of paper a research request comprising all the information regarding the individual. It costs 80 Antillean Guilders for the department to carry out the research and supply the typewritten documents regarding the ancestors of this person. The French side original deed extracts are an inescapable source for the discovery of the history of families and professions of yesteryear. Sometimes, a copy of a marriage deed can be accompanied by a mar-
d’actes originaux de la partie française sont une source incontournable pour la découverte de l’histoire des familles et des métiers d’antan. Parfois, une copie d’acte de mariage peut être accompagnée d’un contrat de mariage qui détaille les propriétés mobilières et immobilières des deux époux. Les registres d’actes notariés sont une autre source d’information, riche en détails, sur l’histoire des familles. Les actes enregistrés par les différents notaires de Saint Martin sont également consultables en ligne sur le site du Musée. On y retrouve toutes sortes d’actes de vente de propriétés, de plantations, d’hypothèques, de contrats de mariage où sont mentionnées toutes les possessions des personnes concernées y compris les esclaves possédés par les maîtres des plantations de sucre. En ce qui concerne l’ascendance d’un ancêtre esclave, en dehors de la transmission orale, il est quasiment impossible pour les populations Antillaises métissées de remonter jusqu’à l’Afrique, les esclaves ne portant que des prénoms ou surnoms sans état civil, lorsqu’ils étaient vendus sur les places publiques de nos îles. Ainsi, leurs descendants se voient parfois privés de branches entières de leur ascendance par la cruauté de la déportation esclavagiste.
La Généalogie à l’heure de l’internet
Afin de matérialiser l’ascendance d’un individu et de pouvoir imprimer un arbre généalogique, il existe divers logiciels payants ou gratuits disponibles en téléchargement sur internet. Heredis est l’un des logiciels payants le plus couramment utilisé. Ces logiciels permettent d’organiser toutes les recherches dans une base de données en y incluant des pièces telles que des extraits d’actes numérisés, des photographies, plans et cartes Cassini. Une fois toutes ces données saisies, un fichier gedcom peut être généré et téléchargé sur des portails de recherche en généalogie tels que Geneanet, Genealogie.com ou Ancestry. Ces sites regroupent des millions d’informations mises en ligne par tous les généalogistes et permettent
de comparer et de compléter un arbre. Ils sont en accès gratuit, mais la consultation de certains documents peut être payante. De nombreuses familles de Saint Martin et d’autres îles présentent déjà leurs arbres généalogiques sur ces sites. Pour les recherches concernant la Caraïbe, plus particulièrement les îles francophones, le site de Généalogie et Histoire des Caraïbes (G.H.C.) peut être d’une grande utilité. Les historiens généalogistes ont parfois poussé leurs recherches jusqu’en Europe pour déterminer l’origine des premiers immigrants. Enfin, pour les ancêtres originaires d’Anguilla, le site d’Anguilla Genweb Project a déjà posé les bases d’un portail internet qui ne demande qu’à s’étoffer. Les archives départementales de toutes les régions de France, ont démarré la numérisation des fonds d’Etat Civil et des Notaires. Certains départements ont pris de l’avance et proposent des consultations des actes au format PDF. En ce qui concerne Saint Martin et les Antilles françaises, ce sont les archives coloniales d’Aix-enProvence qui ont la charge de ce travail de mise en ligne. Cependant, les documents concernant l’Afrique du Nord et l’Afrique passent en priorité. En conséquence, il nous faudra encore attendre longtemps avant de pouvoir consulter sans voyager ces précieux manuscrits, sans lesquels, il nous est impossible de retracer notre histoire familiale complète. C’est fort de cette constatation que le Musée de Saint Martin a décidé de prendre les devants et d’offrir à tous les documents déjà copiés et numérisés concernant notre île. L’un de nos projets en 2010 sera de compléter tout l’Etat Civil et les actes Notariés de Saint Martin entre 1830 et 1909. Chacun l’aura compris, construire son arbre généalogique impose beaucoup de patience et d’embuches. Nous nous employons à les simplifier afin que chacun puisse, avant d’apprendre l’histoire du monde, connaître sa propre histoire familiale qui fait partie intégrante de l’histoire et de la culture de Saint Martin. C. Henocq
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riage contract detailing the properties of the two spouses. The registers of notaries deeds are another source of information, rich in details, regarding the history of families. The deeds registered by the various notaries of Saint Martin can also be consulted on line on the Museum web site. There, one can find all sorts of property and plantation sale deeds, mortgages, and marriage contracts in which all the possessions of the concerned persons are mentioned including the slaves possessed by the sugar plantation masters. Regarding the ancestry of a slave ancestor, aside from oral transmission, it is almost impossible for half-caste Antillean populations to go back in time to Africa, slaves only having first names or nicknames without civil status, when they were sold on our islands’ public squares. Thus, their descendants sometimes see themselves deprived of entire branches of their ancestry through the cruelty of slave trade based deportation.
Genealogy and internet
In order to materialize the ancestry of an individual and to be able to print a family tree, there are several payable or free softwares available for download from the internet. Heredis is one of the most often used payable softwares. These softwares enable one to organise all the research into a database including in it documents such as digitalized deed extracts, photographs, Cassini plans and maps. Once all this data has been seized, a gedcom file can be generated and uploaded onto genealogical research portals such as Geneanet, Genealogie.com or Ancestry. These web sites group millions of pieces of information
placed on line by all the genealogists and enable one to compare and complete a family tree. They are freely accessible, but the consultation of certain documents may be payable. Many Saint Martin families and some from other islands already present their family trees on these sites. For research regarding the Caribbean, in particular the French-speaking islands, the Généalogie et Histoire des Caraïbes (G.H.C.) web site can be very useful. The genealogist historians have sometimes pushed their research into Europe to determine the origins of the first immigrants. Finally, for ancestors of Anguillan origin, the Anguilla Genweb Project web site has already laid the foundations of an internet portal longing to expand. The Departmental Archives of all the French regions have started the digitalization of the Registry Office and Notaries’ documents. Some departments have taken the lead and propose consultation of deeds in PDF format. Regarding Saint Martin and the French West Indies, the colonial archives of Aix-en-Provence are in charge of this work of placing data on line. However, the documents regarding Northern Africa and Africa come first. Consequently, we will still have to wait a long time before being able to consult without travelling these precious manuscripts without which it is impossible for us to retrace our complete family history. Seeing this, the Saint Martin Museum has decided to take the lead and offer the public all the already copied and digitalized documents regarding our island. One of our projects in 2010 will be to complete the uploading onto the Museum web site of all the Registry Office records and Notaries’ deeds of Saint Martin established between 1830 and 1909. It becomes clear that building one’s family tree requires much patience and pitfalls that we try to simplify so that each one of us, before learning the world’s history, may come to know his own family history which is an integral part of the history and culture of Saint Martin.