Dossier de presse 2009

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Affiche de Audrey Martin

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PÊCHEURS D’IMAGES 36-48 Avenue Gambetta - 34400 Lunel Tél/Fax : 04 67 83 39 59 ascmpi@wanadoo.fr www.semainescinelunel.fr 1


Pêcheurs d’Images - Pays de Lunel

25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

SOMMA IR E

Les 25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen déroulent sous le signe de la solidarité entre les peuples et commémorent le soixante-dixième anniversaire de la Retirada 1. LES SEMAINES DU CINÉMA MÉDITERRANÉEN AU PAYS DE LUNEL Soirée d’ouverture .................................................................................................. Ciné-jazz, en partenariat avec “Jazz à Junas”........................................................ Les invités attendus ............................................................................................... Exposition “Le cinéma et la guerre civile espagnole” .............................................. Les Cinévocations Antoine Bonfanti........................................................................ Regards sur le cinéma algérien.............................................................................. Soirée de clôture.....................................................................................................

p. 4 p. 5 p. 6 p. 8 p. 9 p. 10 p. 11

2. L’AGENDA DES ÉVÉNEMENTS......................................................................... p. 12 3. COMMÉMORATION DU 70ÈME ANNIVERSAIRE DE LA RETIRADA D’un versant à l’autre - Guillaume Mazeline - France - 2001............................... La Fille de tes rêves - Fernando Trueba - Espagne - 2001................................... L’Esprit de la ruche - Victor Erice - Espagne - 1973............................................. No Pasaràn, album souvenir - Henri-François Imbert - France - 2003................ L’Échine du diable - Guillermo del Toro - Espagne/Mexique - 2001 ....................

p. 13 p. 14 p. 15 p. 16 p. 17

4. L’ACTUALITÉ MÉDITERRANÉENNE L’Envers du miroir - Nadia Cherabi-Labadi - Algérie - 2008................................. Mascarades - Lyes Salem - Algérie - 2008............................................................. La Soledad - Jaime Rosales - Espagne - 2008...................................................... Coco - Gad Elmaleh - France - 2009...................................................................... Lady Jane - Robert Guédiguian - France - 2008.................................................... Le Chant des mariées - Karin Albou - France - 2008............................................ L’Occitanienne - Jean Périssé - France - 2008..................................................... Les Plages d’Agnès - Agnès Varda - France - 2008............................................. Pas si simple - Rachida Krim - France - 2009....................................................... Le Temps des amoureuses - Henri-François Imbert - France - 2008................... Plus tard tu comprendras - Amos Gitaï - France - 2009...................................... La Terre parle arabe - Maryse Gargour - Grèce/Palestine - 2007......................... Les Citronniers - Eran Riklis - Israël - 2008.......................................................... Z32 - Avi Mograbi - Israël - 2008 ............................................................................ Gomorra - Matteo Garrone - Italie - 2008............................................................... Saturno contro - Ferzan Ozpetek - Italie - 2007.................................................... Je veux voir - Joana Hadjithomas/Khalil Joreige - Liban - 2008............................ Où vas-tu Moshé ? - Benjelloun Hassan - Maroc - 2006....................................... Le Sel de la mer - Annemarie Jacir - Palestine - 2008........................................... La Boite de Pandore - Yesim Ostaoglu - Turquie - 2009....................................... Les Trois singes - Nuri Bilge Ceylan - Turquie - 2008...........................................

p. 18 p. 19 p. 20 p. 21 p. 22 p. 23 p. 24 p. 25 p. 26 p. 27 p. 28 p. 29 p. 30 p. 31 p. 32 p. 33 p. 34 p. 35 p. 36 p. 37 p. 38

5. LE PROGRAMME JEUNE PUBLIC Fabuleuses Fabulettes - Fabrice Luang-Vita - France/Belgique - 2008............... Nocturna la nuit magique - Victor Maldonado/Adria Garcia - Espagne - 2007..... Petits héros - Ita Leiv - Israël - 2008...................................................................... Summer Book - Seyfi Teoman - Turquie - 2008.....................................................

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

S O M M A IR E

6. COMPÉTITION DE COURTS MÉTRAGES ET DOCUMENTAIRES Présentation de la compétition................................................................................ p. 43 Compétition documentaires .................................................................................... p. 44 Compétition de courts métrages ............................................................................. p. 45

7. LES SÉANCES DÉCENTRALISÉES....................................................... p.46 8. LES 19èmes RENCONTRES DU GRAND SUD Présentation des Rencontres du Grand Sud.......................................................... p. 47 Les intervenants...................................................................................................... p.48

10. L’ÉQUIPE DES SEMAINES Historique des Pêcheurs d’Images......................................................................... p. 50 Générique............................................................................................................... p. 51

11. NOS PARTENAIRES............................................................................. p. 52

RENSEIGNEMENTS

TARIFS - BILLETTERIE

Pêcheurs d’Images 48, avenue Gambetta, 34400 LUNEL Tél/fax : 04 67 83 39 59 ascmpi@wanadoo.fr

Place à l’unité .......................... 5,5 € Place étudiant .......................... 3,5 € Place étudiant, pass’culture...... 3 € Carnet liberté 5 places.............. 20 € Pass Semaines Adulte ............. 45 € Pass Semaines Jeune.............. 30 € Tarif Compétition .........................3 €

Pour en savoir plus www.semainescinelunel.fr Délégué aux Semaines : Loig Le Bihan Déléguée aux Scolaires : Laurence Capliez

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

Soirée d’Ouverture

18 mars Lunel - 19h30 au Café Riche Pot de l’Amitié au son de la Fanfare Bakchich

Lunel - 20h30 Cinéma L’Athénée Soirée d’Ouverture avec

Coco de Gad Elmaleh

Voir la Fiche du film

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Ciné-Jazz en partenariat avec Jazz à Junas

Samedi 21 mars Lunel Cinéma Athénée, 21h00 G UILLAUME

SÉGURON , À LA CONTREBASSE POUR

SoMoS [1936 + 1939] - 1975. 10 pièces pour les Républicains Espagnols. Les associations “Jazz à Junas” et “Pêcheurs d'Images" poursuive leur partenariat dans le cadre de Vagabond'Jazz et de la 25ème édition des Semaines du Cinéma Méditerranéen. SoMoS [1936 + 1939] - 1975. 10 pièces pour les Républicains Espagnols, œuvre composée par Guillaume Séguron, répond à une commande de la Fédération des Radios Associatives Non Commerciales du Languedoc Roussillon (FRANC - LR), en vu du documentaire radiophonique : Mémoire des Républicains espagnols en Languedoc Roussillon.

Ce concert exceptionnel sera suivi de la projection du film de Guillaume Mazeline, D’un versant à l’autre.

GuiLLauMe SéGuRoN [Contrebasse / basse électrique] De l’acoustique à l’électrique, de l’écriture à l’improvisation, du solo aux grands orchestres, ce musicien sait d’abord être un incontrôlable brouilleur de pistes. Allergique à l’enfermement des genres et des clans, la musique est pour lui une discipline au sens strict du terme, un fil d’Ariane, un espace ouvert dans lequel s’entrechoquent des techniques instrumentales protéiformes et de multiples influences (cinéma, peinture, histoire ) En archéologue du présent il traverse les univers et les pratiques musicales avec la détermination de celui qui se pose avant toutes autres choses la question du « comment ». No Comment. Parcours : Les cours du soir à l’école des Beaux-arts de Nîmes. Puis parallèlement à des études d’Histoire de l’art et d’archéologie à Montpellier, étudie la contrebasse au conservatoire de Nîmes avec Georges Roques, puis à Paris, avec Bernard Cazauran et Jean-François Jenny-Clark. Depuis 1995, il a joué dans de nombreux groupes et orchestres et travaillé avec différents chorégraphes et compagnies théâtrales. Au cours des années 2000, il travaille à Witches, un projet personnel qu’il enregistre en 2003, autour de la musique du groupe The Police avec Laure Donnat, R. Charmasson et Eric Echampard. Tout en multipliant les rencontres, il élabore [MoBILe] projet solo à partir de l’œuvre du peintre Jackson Pollock (préfiguration en août 2006) ; reçoit une commande du FRANC LR en vue de pièces radiophoniques Mémoire des Républicains Espagnols. Diverses créations jalonnent l’année 2007 : Vaudou Mots-Zic avec l’ensemble Archimusic (Paris / Cotonou – Bénin) Sea Sex & Sun en trio avec Patrice Soletti et Samuel Silvant. [WHY NoT AuRoRe] en Duo avec la danseuse / comédienne Laetitia Angot. Créations de Sub Umbra avec le chef de chœur / compositeur Maurice Bourbon. et en 2008 : SoMoS [1936+1939 – 1975] All Around Maria Laura Baccarini [musique de Régis Huby, livret de Yann Appery] .

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

Invités Emile Breton Journaliste dans la presse quotidienne communiste de province (Montpellier et Marseille) de 1949 à 1970, rédacteur puis rédacteur en chef adjoint à « La Nouvelle Critique », revue mensuelle de 1970 à 1980, à la disparition de la revue, Emile Breton a été journaliste, puis responsable de la rédaction à « Révolution », hebdomadaire communiste de 1980 à 1986. Il est aujourd’hui, chroniqueur à « L’Humanité ». Ecrivain, il a travaillé aux mises à jour de 1974 à 1990 des dictionnaires des cinéastes et des films (Seuil) de Georges Sadoul et il est l’auteur de : Femmes d’images (1983), éditions Messidor, La Courneuve (1981), Un voyage en Seine-Saint-Denis (1982), Clichy sous bois (1984), tous trois aux Éditions Messidor.

Fejria Deliba Formée aux Cours d'art dramatique Philippe Brunet, Fejria Deliba a été dirigée par Antoine Vitez à l'École du Théâtre National de Chaillot. Rompue au chant, à la danse et au mime, elle se révèle au cinéma avec Jacques Rivette et Jean-Claude Brisseau . Rayonnante dans Inch’Allah dimanche de Yamina Benguigui, Fejria Delibah comédienne fétiche de Rachida Krim avec laquelle elle a tourné 3 films, est aussi réalisatrice d’un vrai bijou : Le petit Chat est mort, récompensé à travers le monde dont le Grand Prix à Clermont-Ferrand en 1992.

Naïma Triboulet Naima Triboulet, née à Alès, après des études L CAV se dirige vers le théâtre et obtient le Premier Prix d’ Art Dramatique en 2004 au Conservatoire Royal de Liège. Naïma Triboulet vit et mène en Belgique une carrière essentiellement consacrée au théâtre avec quelques rôles au cinéma ou à la télévision.

Rachida Krim Diplômée des Beaux-Arts, Rachida Krim débute sa carrière comme peintre. Après de nombreuses expositions et la découverte de l’Algérie, son pays d’origine, elle se dirige vers le cinéma avec El Fatha, court métrage tourné en Algérie, sélectionné à la Biennale de l'Institut du Monde Arabe et diffusé sur Antenne 2. En 1997, son premier long métrage Sous les pieds des femmes, avec Claudia Cardinale reçoit plusieurs prix. Depuis, elle a notamment réalisé La femme dévoilée et Permis d’aimer programmés à Lunel ces dernières années.

Zinedine Soualem Après des débuts de mime puis une carrière au théâtre en particulier avec Patrice Chéreau, Zinedine Soualem devient un incontournable second rôle, consacré par le cinéma et aimé par le public. Depuis 25 ans, c’est près de 120 personnages, jusqu’au Momo de Bienvenue chez les Chtis, qu’il a incarnés avec les réalisateurs les plus divers, Dany Boon, Théo Angelopoulos, Claude Lelouch, Alain Chabat, Mathieu Kassovitz ou Cedric Klapisch avec lequel il a développé une riche collaboration.

José Luis Moraguès Psychologue, universitaire, José Luis Moraguès est le correspondant régional de la CCIPPP (Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien). Il rentre d’une 147ème Mission CCIPPP, dont il était le coordinateur,qui l’a mené à la frontière entre l’Egypte et la bande de Gaza du 12 au 24 février dernier. Il animera le débat qui suivra les projections de La terre parle arabe de Maryse Gargour et Z32 de Avi Mograbi.

Guillaume Mazeline Guillaume Mazeline fait des études audiovisuelles puis travaille dans différents domaines : fictions, animation, installations vidéo et documentaires. Quand il ne travaille pas comme réalisateur, il officie comme chef-monteur. Il est l’auteur de plusieurs documentaires remarqués dans différents festivals de l’Hexagone : La Terre du Vieil Homme, D’un Versant à l’Autre produit par Yadé Films, Pour Que La France Vive..., Chroniques Vietnamienne, Agripino, une Evasion Portugaise, et Du Côté de la Peinture, son sixième opus.

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Invités Henri François Imbert Henri-François Imbert commence à filmer en super-8 à vingt ans. Après des réalisations sur le mode cinéjournal, il dirige une série documentaire diffusée sur Canal Plus, Chroniques de l'Art Brut. Par ailleurs, il anime aussi des ateliers de réalisation à la Maison de l’Image et du Geste, à l’Université Paris 8 et à la Femis. Il réalise par la suite des documentaires, Sur la plage de Belfast (1996) et Doulaye, une saison des pluies (1999). En 2003, il présente No pasaràn, album souvenir, à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes. Son nouveau film Le Temps des amoureuses sort actuellement en salle.

Jean Périssé Jean Périssé a réalisé de nombreux films documentaires. Il collabore à plusieurs émissions de France 3 en tant que coproducteur (Atout vélo) et réalisateur (J’ai pas sommeil, Ma vie est une aventure, Chroniques d’enhaut, Passages). Dans le domaine de la fiction, il est l’auteur de nombreux courts métrages, de plusieurs scénarios, et a notamment réalisé pour la télévision avec le comédien Fernand Berset, Le Journal de Jules Renard (France 3/La Sept/Griffoul). L’Occitanienne est son premier long métrage cinématographique.

Nadia Cherabi Titulaire d’un Doctorat en Arts du spectacle,Nadia Cherabi-Labidi a travaillé au département artistique de la Direction de la production du Centre algérien pour l’Art et l'industrie cinématographique où elle passera de la production à la réalisation de films avec un intérêt particulier pour le documentaire-fiction. Durant cette période, elle a été assistante-réalisatrice de Ahmed Laalem. En 1994, elle fonde sa société, Procom International, où elle exerce en tant que productrice et réalisatrice. Elle réalise plusieurs documentaires sur les femmes

Lyes Salem Lyes Salem est comédien de théâtre, de télévision et de cinéma. Après des études de Lettres Modernes à la Sorbonne, puis à l'Ecole du Théâtre National de Chaillot et au Conservatoire National d'Art Dramatique, il joue Shakespeare, Molière, Büchner ou Ostrovski dans quelques uns des principaux théâtres nationaux. En 2001, il réalise son premier court métrage, Jean-Farès qui fait l'objet de nombreuses sélections en festivals. Avec son deuxième court métrage, Cousines, tourné à Alger, il obtient le César du meilleur court métrage 2005. Par ailleurs, depuis on a pu le voir dans Alex, Banlieue 13, A ton image, L'Ecole de la Chair, Filles Uniques, Délice Paloma.

Karin Albou Son premier court-métrage Chut a reçu le prix du premier film de Cinécinéma. Après un passage par le documentaire (Mon pays m’a quitté), elle a choisi de parler de l’Algérie, le pays d’origine de sa famille paternelle, pour sa seconde fiction Aid el kébir, couronnée par le grand prix du Festival de Clermont-Ferrand. La Petite Jérusalem, son premier long-métrage a été notamment sélectionné à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes 2005, y a obtenu le Prix SACD et a été nominé au Césars dans les catégories « Meilleur premier film » et « Meilleur Espoir Féminin ». Le Chant des Mariées est son second long métrage.

Hassan Benjelloun En 1985, Hassan Benjelloun fonde la société de production Film Maghreb avec Mohamed Reggab, puis en 1992, une autre société Cinéastes Associés, avant de créer en 1995 : Bentaqerla Film. Il a réalisé en vidéo de nombreux films dont Maroc Bedel (1983), Settat, la ville de l’an 2000 (1992), Mon samedi soir (1998). On lui doit aussi : La Fête des autres (1990), Yarit (1993),, Les Amis d’hier (1998), Jugement d’une femme (2000), Les Lèvres du silence (2001), Le Pote (2002), La Chambre noire (2004), Où vas-tu Moshé ? (2007)

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Exposition L a c o m m é m orati on de l a fi n de la Guer r e Civile, en 1939, donne l’occas i on à Pêcheurs d’Images de revenir à ses fondamentaux : permettre, par l’intermédiaire du cinéma, aux communautés issues de l’immigration de se replonger dans ce m o m e n t g l o r i eux e t d o u l ou reu x d e leur histoir e et de fair e découvr ir leur c ul tur e d ’o ri g i n e . L a R e ti ra d a ma rqu e dram atiquem ent l’exil de nom br eux Espagno l s , qui s e s o n t i n s t a l lé s, so u ve n t d é fi ni ti vem ent, en pays de Lunel. Si l’on évoque la guerre Civile espagnole et la façon tragique dont elle s ’a ch è v e , o n ne pe u t pa s fai re l ’ i m passe sur les espoir s qu’a soulevés la R épub liq u e e s p a g no l e, l e mou ve men t de solidar ité que suscite la r ésistance a u fr anquisme (Brigades Internationales). Aussi, la thématique de l’exposition est-elle p lu s l a r g e : P e u p l es en ré si stan ce , solidar ité entr e les peuples à l’occasion de l a commémoration de la Retirada, et la place qui leur a été donnée dans les cinémas d e la M é d i t e r r an é e .

Les lieux d’exposition : Saint-Sériès - Bibliothèque Saussines - Médiathèque Saint-Christol - Bibliothèque Marsillargues - Bibliothèque Boisseron - Bibliothèque S. Jouve Lunel-Viel - L’Orangerie

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CinéVocations Antoine Bonfanti Historique de l'Atelier Cinéma (Association "La Grande Maison") Créé en septembre 2006 en écho à la dynamique impulsée par un colloque organisé par notre association en Mai 2006 sous l’intitulé "Littérature et Cinéma". Une première formation dans le domaine de l’écriture du scénario a été donnée à nos adhérents par Sami Loucif, enseignant à l’Université d’Oran. Elle a été suivie d’un stage organisé à Tlemcen en Janvier 2007 autour des techniques et de l’histoire du cinéma conduit par les professeurs Jaques Choukroun et Michel Perier de L’Université Paul Valery - Montpellier III ainsi que par le réalisateur José Hernandez. Accueillis ensuite en mars 2007 par l’association Pêcheurs d’images à l’occasion des Semaines du Cinéma Méditerranéen à Lunel, nos jeunes adhérents de l’atelier Cinéma ont rencontré dans cet échange une occasion nouvelle d’approfondir leur connaissance du domaine cinématographique. Depuis, quatre courts métrages ont été réalisés et un cinéclub a été lancé en partenariat avec la Direction de la Culture et la Maison de la Culture de Tlemcen, l’essentiel des activités conduites au niveau de l’atelier étant concentré sur deux axes principaux : - Réalisation et Formation. - Ciné-club du mardi. À signaler que "Tout va bien" court métrage réalisé par Noreddine Benhamed a été accepté et projeté à la 12ème édition du Festival de Perpignan "Maghreb, si loin si proche".

À la rencontre des Cinématographies de l’autre rive... Les CinéVocations Antoine Bonfanti continuent leur action visant à renforcer les liens entre les deux rives de la Méditerranée. La programmation des Semaines reflète le travail entrepris : elle nous mènera de la Palestine au Maroc, en passant par l’Algérie. Ainsi, deux documentaires, La terre parle arabe de Maryse Gargour et Z 32 d’Avi Mograbi donneront lieu à un débat avec José Luis Moraguès (CCIPPP) ; les films proposés dans le cadre de «Regards sur le cinéma Algérien» : Mascarades et L’Envers du miroir en présence de leurs réalisateurs Lyes Salem et Nadia Cherabi-Labadi s’inscrivent désormais dans cette démarche ; enfin, Hassan Benjelloun viendra du Maroc nous présenter son film Où vas-tu Moshé ? Nous aurons, par ailleurs le plaisir d’accueillir trois jeunes créateurs algériens de Tlemcen, en résidence à Lunel pendant la manifestation, qui présenteront leurs oeuvres, sous réserve qu’ils obtiennent leur visa !

Table Ronde au cinéma Athénée Une table-ronde, animée par Jacques Choukroun, réunira, le 28 mars, à l’Athénée, Lyes Salem, Nadia Cherabi-Labadi, Hassan Benjelloun, José Luis Moraguès et nos trois artistes en résidence, Noureddine Benhamed, Mohammed Khalid Dendane et Nabil Sid Ahmed Boudouaia sur le thème : « Que peut le cinéma pour renforcer la connaissance mutuelle et la solidarité entre les peuples ? »

Dans le cadre des liens culturels qui unissent déjà nos deux associations, nous serions heureux de marquer de nouveau de notre présence les manifestations que vous organisez annuellement à Lunel autour du cinéma méditerranéen. Nous avons le plaisir de vous rappeler qu’en Janvier 2007, nous avions organisé à Tlemcen, avec l’aimable concours de l’association Pêcheurs d’images- représentée par son président Michel Perier, lui-même accompagné par le Professeur Jacques Choukroun de l’Université Paul Valery de Montpellier et le réalisateur José Hernandez – un stage/cinéma auquel ont participé une trentaine de nos jeunes adhérents. Ce stage a été suivi par un séjour pour quinze d’entre eux à Lunel en Mars 2007. Ce fut pour eux tous l’occasion de mieux pénétrer le monde du cinéma et pour certains, encore novices en la matière, une opportunité pour présenter des travaux, certes amateurs. Néanmoins, ces premières expériences, suivies d’un apprentissage régulier au sein de l’association, ont favorisé le développement de l’atelier qui dorénavant fonctionne régulièrement et la naissance de produits filmiques nouveaux, entièrement conduits par nos jeunes adhérents. Dans cette optique, nous serions heureux que l’expérience déjà réalisée en 2007 puisse se renouveler en Mars 2009 autour des Rencontres du Grand Sud et des Semaines du Cinéma Méditerranéen Lunel, afin de donner suite à cet élan et permettre à ceux à qui elle a été le plus profitable de se perfectionner dans l’activité cinématographique et de présenter leurs propres productions, fruits de deux années de travail. Sabeha Benmansour Présidente de « La Grande Maison », Fondation Mohamed Dib Tlemcen

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Regards sur le Cinéma Algérien Les « Pêcheurs d’Images » font découvrir depuis 25 ans, par le cinéma, la richesse et les particularités de toutes les cultures méditerranéennes pour susciter compréhension et dialogue entre toutes les communautés du Pays de Lunel. Ils développent des actions de solidarité, sur l’autre rive de la Méditerranée, dans les domaines de la création, de la production, de la diffusion et de la formation cinématographiques. C’est donc tout naturellement qu’ils ont rejoint le Collectif Regards sur le Cinéma Algérien. En effet, La vie culturelle renaît en Algérie depuis quelques années. La production cinématographique a connu une embellie en 2007 et 2008. Des salles de projection sont en cours de rénovation. Les récentes journées professionnelles de cinéma, en novembre 2008, à Alger, annoncent une reprise de la coopération avec le cinéma français. Dans ce contexte, présenter des films algériens en France reste un acte fort de solidarité avec les créateurs algériens. Après le succès du Panorama du Cinéma Algérien, début 2008, un collectif s’est constitué pour poursuivre, avec les professionnels algériens, cette manifestation et de présenter sur l’ensemble de la région : Regards sur le Cinéma Algérien. Les associations Identités et Partage, France Algérie Méditerranée, France El Djazaïr 34, Pêcheurs d’Images, le MRAP, le collectif Francophonissimo et des professionnels tels « Les Films des Deux Rives » et l’Association des Réalisateurs et Professionnels Algériens ont travaillé avec les ciné-clubs de Béziers et Narbonne, la Cinémathèque euro-régionale Jean Vigo à Perpignan, CinéC.toi de Sète, les salles Diagonal et Utopia de Montpellier, l’Athénée de Lunel, le Comédia de Sète et le cinéma Rive gauche de Perpignan pour proposer un aperçu sur le cinéma algérien contemporain. Des projections des débats et ateliers sont programmés également dans des lycées, des MJC, des médiathèques. Ce panorama se déroule entre le 19 janvier et le 29 mars 2009. L’ouverture de la manifestation « Regards sur le Cinéma Algérien » a eu lieu le 19 janvier à 18 h 30 à Montpellier, salle des Relations Internationales, Hôtel de Sully, esplanade Charles de Gaulle en présence de nombreuses personnalités dont Monsieur Pierre Joxe, ancien ministre d’Etat, président de France-Algérie. C’est par Lunel que ces Regards se clôtureront, dans le cadre des CinéVocations Antoine Bonfanti (27-29 mars). Parmi les films algériens que nous proposerons, en deuxième semaine de notre 25ème édition des Semaines du Cinéma Méditerranéen, nous avons programmé L’Envers du Miroir de Nadia Cherabi-Labadi et Mascarades de Lyes Salem, en présence des réalisateurs. 10

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Soirée de clôture

Lunel 31 mars du Café Riche à 19h30 à l’Athénée à 20h15 Occhi Turchini propose un répertoire de chants et de musiques inspirés des différents pays du sud de l'Italie. Chants à capella aux rythmes vifs, histoires d'amours impossibles, refrains à danser, ode à Maria ou joutes poétiques, Occhi Turchini raconte le Vesuvio, les monts de Calabre, la tarentule du Salento, les seigneurs des Trois-Sicile et les fêtes sardes.

Clôture en musique avec Occhi Turchini

20h30 Lunel Cinéma L’Athénée Soirée de Clôture Le Chant des mariées de Karine Albou

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L’ A G E N D A D E S É V É N É M E N T S 12 mars

18 mars

19 mars

19h

Vernissage de l’exposition Solidarités à St Christol en présence de Max Brunel, historien du Pays de Lunel

19h15

Apéritifs animés par la fanfare Bakchich au Café Riche, 80 Avenue Victor Hugo, jusqu’ à 20h puis à l’Athénée après un défilé jusqu’à 21h.

21h

Athénée : Projection en sortie nationale de Coco de Gad Elmaleh.

21h

Athénée : Emile Breton, journaliste et critique à l’Humanité, présente L’Esprit de la ruche de Victor Erice.

19h

Vernissage de l’exposition Solidarités à Saussines

21h

Athénée : Fejria Deliba présente son court-métrage Le petit chat est mort.

20 mars

21 mars

21h30

Athénée : Séance unique et en avant première de Pas si simple de Rachida Krim qui sera entourée de ses comédiens, Fejria Deliba, Naïma Triboulet, Zinedine Soualem.

21h

Athénée : Cinéconcert en partenariat avec Jazz à Junas : D’un versant à l’autre de Guillaume Mazeline, en présence du réalisateur, précédé du concert de Guillaume Seguron.

18h30 22 mars

Athénée : Le réalisateur Jean Périssé présente L’Occitanienne

19h

Athénée : Début des Rencontres du Grand Sud. Apéritif et repas au Café Riche animés par le groupe Fredo Boss.

21h

Athénée : Avant-première nationale de La Boite de Pandore de Yesim Ustaoglou.

22-25 mars

9h-23h

25 mars

14h

Athénée : Le réalisateur Henri-François Imbert présente Le Temps des Amoureuses en sortie nationale.

18h30

Athénée : La terre parle arabe de Maryse Gargour. Débat avec Juan-Luis Moraguès de la Campagne Civile Internationale pour la Protection du Peuple Palestinien (CCIPPP).

26 mars

27 mars

21h

Athénée : Z32 d’Avi Mograbi. Débat avec Juan-Luis Moraguès (CCIPPP).

21h

Hassan Benjelloun présente son film « Où vas-tu Moshé ? »

16h30 28 mars

29 mars

31 mars

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19èmes Rencontres du Grand Sud

Athénée : Table ronde animée par Jacques Choukroun : "Que peut le cinéma pour renforcer la connaissance mutuelle et la solidarité entre les peuples ?" avec Lyes Salem, Nadia Cherabi-Labadi, Hassan Benjelloun et nos trois artistes en résidence, Noureddine Benhamed, Mohammed Khalid Dendane et Nabil Sid Ahmed Boudouaia.

21h

Athénée : Mascarades en présence du réalisateur Lyes Salem.

21 h

Athénée : Nadia Cherabi-Labadi présente son film L’Envers du Miroir.

19h15

Apéritifs animés par le groupe Occhi Turchini au Café Riche, 80 Avenue Victor Hugo jusqu’ à 20 h puis à l’Athénée après un défilé jusqu’à 20h 45.

20h45

Athénée : Palmarès de la compétition des courts métrages de fiction et documentaires. Remise des prix du Concours de la Jeune Critique et des lauréats abonnés.

21h15

Athénée : Jean-François Bourgeot, directeur du Festival International du cinéma Méditerranéen de Montpellier présente Le Chant des Mariées de Karine Albou en sa présence (sous réserves).

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D’un versant à l’autre Guillaume Mazeline France - 2001 - 0h52 Prix du jury et du public 18èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen de Lunel 2002 Auteur-Réalisateur : Guillaume Mazeline Production / Diffusion : Yadé Films, Images plus Distribution : Yadé Films Synopsis : La guerre d’Espagne touche à sa fin. André et Mathilde, enfants marqués par la guerre et l’exode, arrivent en France. L’exil culturel, les séparations familiales et des conditions de vie difficiles laissent des traces indélébiles. L’école les prend en main rapidement. Pour Mathilde son intégration commence là, pour André l’humiliation continue. Dans les deux cas, l’acquisition d’une identité culturelle est l’élément fondamental sur lequel repose toute leur vie en France. Les traumatismes de la guerre et la perte de repaires identitaires auraient pu les marquer à jamais, mais leur couple plein de vie découvre à travers le flamenco et les œuvres de Goya des couleurs, des formes et une gestuelle qui rappelle ce qu’ils ont vécu en Espagne. Leurs propres histoires croisent des modes d’expression artistique qui fonctionnent comme des miroirs. Ces miroirs leur disent d’où ils viennent, les soutiennent. L’autre référent qui marque toute la migration espagnole issue de la fin des années 30, c’est la République espagnole. Ils n’avaient qu’un but : le retour en Espagne avec la proclamation de la République. Mais avec le temps, le but unique s’est transformé en rêve, et le retour n’aura jamais lieu. Ils s’en rendront compte, précisément, lorsque leurs enfants, devenus adultes, leur diront que leur vie est en France. Les enfants d’André et Mathilde sont là pour témoigner que ce travail s’est réalisé petit à petit, au fil du temps, pas toujours facilement mais inexorablement.

Guillaume Mazeline

Né en France en 1967, Guillaume Mazeline fait des études audiovisuelles puis travaille dans différents domaines : fictions, animation, installations vidéo et documentaires. Quand il ne travaille pas comme réalisateur, il officie comme chef-monteur. Il est l’auteur de plusieurs documentaires remarqués dans différents festivals de l’Hexagone : La Terre du Vieil Homme, co-produit par Ganesh Films et les Films d’Avalon, D’un Versant à l’Autre produit par Yadé Films, Pour Que La France Vive..., produit par French Connection Films, Chroniques Vietnamienne, Agripino, une Evasion Portugaise, produits par iO production et Du Côté de la Peinture, produit par Quatuor et compagnie, son sixième opus.

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La Fille de tes rêves (La Nina de Tus Ojos) Fernando Trueba Espagne - 2001 - 2h01 Réalisation : Fernando Trueba - Scénario : Rafael Azcona, Miguel Ángel Egea, Carlos López, David Trueba - Image : Javier Aguirresarobe - Musique : Antoine Duhamel. Production : Lolafilms, Espagne Distribution : Tamara Distribution Avec : Pénélope Cruz, Antonio Resines, Jorge Sanz, Rosa Maria Sardà, Santiago Segura, Loles León, Jesús Bonilla, Neus Asensi. Synopsis : 1938, Guerre Civile en Espagne. Le cinéma est divisé en 2 camps mais les studios de Madrid et de Barcelone restent fidèles à la République. L'Allemagne invite des cinéastes à filmer deux versions d'une comédie musicale andalouse à l'UFA. Ils filment le Berlin de Hitler. Heureux de laisser la guerre derrière eux, ils découvrent qu'ils n'y ont échappé que pour en trouver une autre, que leurs vies sont peut-être menacées et que l'hospitalité de Joseph Goebbels n'est due qu'aux charmes de l'actrice Macarena Granada. Pour la faire céder, il lui offre une villa pour pouvoir l'y rencontrer discrètement. Mais la belle n'a d'yeux que pour un figurant gitan que l'on amène chaque jour du camp de concentration dans lequel il est interné... dès lors le doute s'installe.

« L' humour est corrosif durant tout le film avec des scènes allant du grotesque (le repas entre Penelope Cruz et Goebbels) au cruel (la figuration pris parmi les tziganes qui n'arrivent pas à paraître joyeux à l'écran ). Les comédiens sont tous excellents avec bien sûr Pénélope Cruz en tête qui illumine littéralement le film. Elle fait preuve également d'un vrai talent d'actrice comédie, toujours très juste dans les regards, les mimiques. La mise en scène est également intelligente et fine, jouant la claustrophobie des décors et privilégiant les scènes de groupes.»Site DVDToile

Fernando Trueba Né le 18 janvier 1955 à Madrid, Fernando Trueba des études à la faculté de sciences de l'image, Fernando Trueba devient critique de cinéma au quotidien El Pais et à La Guia del Ocio, puis fonde en 1981 la revue Casablanca. Il réalise plusieurs courts métrages, dont Oscar y Carlos, Urculo et En legitima defensa. Son premier long métrage date de 1979, avec Opera prima, une comédie inédite en France, qui rencontre un certain succès en Espagne. Après le vaudeville Sé infiel y no mires con quién (1984) et El año de las luces (1986), le réalisateur signe un thriller adapté d'un roman de Christopher Frank, El sueño del mono loco (1988). En 1992, Fernando Trueba revient à la comédie avec Belle Epoque (1993), semblant reconnaître là son registre de prédilection. La fraîcheur et l'érotisme qui se dégagent des oeuvres de Trueba enthousiasment la critique américaine, qui lui décerne l'oscar du meilleur film étranger. Il réalise aux Etats-Unis Two much (1995), une comédie burlesque qui est un échec public. De retour en Europe, il alterne entre documentaires musicaux Calle 54 (1999), Le Miracle de Candeal (2004) qui raconte, en musiques, la favela de Candeal à Salvador de Bahia, la comédie La Fille de tes rêves (1998) et le drame L' Envoûtement de Shanghaï.

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L’Esprit de la ruche (El espíritu de la colmena) Víctor Erice Espagne - 1973 - 1h37 Réalisation : Víctor Erice - Scénario : Víctor Erice, Ángel Fernández Santos, Francisco J. Querejeta - Image : Luis Cuadrado - Montage : Pablo González Del Amo - Musique : Luis de Pablo Production : Elías Querejeta Distribution : Carlotta Films Avec : Ana Torrent, Fernando Fernan Gomez, Teresa Gimpera, Isabel Telleria... Synopsis : Espagne, 1940 ; peu après la fin de la guerre civile. Un cinéma itinérant projette Frankenstein dans un petit village perdu du plateau castillan. Les enfants sont fascinés par le monstre et, parmi eux, la petite Ana, 8 ans, se pose mille et une questions sur ce personnage terrifiant. Sa grande soeur, Isabel, a beau lui expliquer que ce n’est qu’un « truc » de cinéma, elle prétend pourtant avoir rencontré l’esprit de Frankenstein rôdant non loin du village. Les filles partagent leur solitude dans une grande maison obscure. Leurs parents sont rarement présents, pris chacun dans des rituels adultes incompréhensibles : le père, insomniaque, passe ses journées à étudier les abeilles, arrangeant la maison familiale comme si c’était une ruche ; la mère quant à elle s’est réfugiée dans une nostalgie stérile, rédigeant des lettres à un prétendu amant qui demeure invisible et silencieux. Pour fuir ce monde mort, Ana et Isabel s’inventent un univers parallèle. Ensemble, les deux soeurs partent explorer les alentours du village, découvrant une vieille maison abandonnée au pied d’une colline, avoisinant un puits mystérieux. Les filles découvrent, par leurs jeux et les histoires qu’elles se racontent, un monde sombre, merveilleux, hanté par des figures imaginaires que seuls les enfants peuvent apercevoir. Un beau jour, Ana trouve un homme blessé qui s’est réfugié dans la maison abandonnée... « Certes, l’Esprit de la ruche, [...] est bien la métaphore de cette Espagne garrottée par le franquisme. Tout le dit, de la torpeur pesant sur ce village à la fuite et à l’assassinat d’un soldat républicain dans une fulgurante ellipse, la maison abandonnée où il s’était réfugié crépitant de loin dans la nuit noire des tracés de mitrailleuse qui l’abattent. Et dans la lettre que la mère au début écrit à un homme dont elle attend réponse, elle dit qu’”elle voit bien toutes ces absences”. Message clair, alors, dans ce pays dévasté. Mais c’est au premier degré que le film aujourd’hui mérite toute l’attention : dans un village perdu de la “meseta” de Ségovie, un camion arrive de nulle part par une route grise... » Emile Breton, L’Humanité. Victor Erice Né à Carranza en 1940, il étudie à l’Escuela Oficial de Cinematografía, l’école de cinéma de Madrid, de 1960 à 1963, au sein du département Réalisation. C’est dans ce cadre qu’il tourne ses premiers courts-métrages, Entre Vías et Páginas de un diario, ainsi qu’un moyen-métrage intitulé Los Días perdidos. Mais c’est en 1973 que Víctor Erice s’impose grâce à ce premier long-métrage exceptionnel qu’est L’Esprit de la ruche. Un second long-métrage voit le jour dix ans plus tard, en 1983, El Sur, inspiré d’un roman d’Adelaida García Morales. Il faudra dix année encore pour découvrir El Sol del membrillo, 1992 avec lequel il remporte le Prix du Jury au Festival de Cannes ainsi que le Prix de la critique internationale. (Source Carlotta Films)

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No pasarán, album souvenir Henri-François Imbert France - 2003 - 1h08 Réalisation : Henri-François Imbert - Scénario : Henri-François Imbert - Musique : Silvain Vanot - Image : Henri-François Imbert - Son : Henri-François Imbert - Montage : Henri-François Imbert, Céline Tauss. Production : Libre Cours Distribution : Shellac Synopsis : Un jour, lorsqu’il était enfant, le cinéaste avait trouvé chez ses grands-parents une série complète de cartes postales photographiées dans le village de sa famille. Ces six cartes postales montrent les évènements qui eurent lieu dans ce village, proche de la frontière espagnole, lorsque les républicains sont arrivés en France, fuyant devant les franquistes, à la fin de la Guerre d’Espagne en 1939. Vingt ans plus tard, il se lance à la recherche des vingt-trois cartes postales réputées introuvables qui manquent à la série. Henri-Francois Imbert se souvient comment lui est venue l'idée de ce documentaire : « Il n'y a pas vraiment eu un temps d'écriture, un temps de tournage, un temps de montage ; il y a eu un projet d'écriture, de fabrication d'un film autour des objets collectés, et la collecte a commencé en fait dans mon enfance, le jour où j'ai eu ces cartes postales et où je les ai gardées. Je devais avoir dix ou douze ans peut-être, et ensuite j'ai essayé de tourner ce film une première fois en 1990. Et en fait le travail de montage, ça a été d'assembler les objets collectés au cours de ces années : les cartes postales bien sûr, des bouts de super 8, de 16 mm, des photos, des bouts de son et puis voir comment tout cela s'agençait ».

« Destins de républicains espagnols Comment le passé peut-il devenir un territoire du présent ? Comment s'approcher de ce qui fut, comment l'exprimer ? Avec ce nouveau film, le réalisateur affirme un style original qui mêle intimité et politique, anecdotes et destins collectifs : face à l'histoire, et donc à l'avenir, il faut désormais compter avec le doigté et la détermination de Henri-François Imbert, cinéaste des correspondances. » Philippe Lafosse - Le Monde Diplomatique

Henri François Imbert Né le 20 Août 1967 à Narbonne, Henri-François Imbert commence à filmer en super-8 à vingt ans. Après des réalisations sur le mode ciné-journal, il dirige une série documentaire diffusée sur Canal Plus, Chroniques de l'Art Brut. En 1996, il réalise Sur la plage de Belfast, un moyen métrage. Par ailleurs, il anime aussi des ateliers de réalisation à la Maison de l’Image et du Geste, à l’Université Paris 8 et à la Femis. Il réalise par la suite des documentaires, Sur la plage de Belfast (1996) et Doulaye, une saison des pluies (1999), qui restent très liés au film de famille et au journal filmé. Chargé de cours en réalisation documentaire à l'Université de Paris VIII, Henri-François Imbert met en scène No pasaràn, album souvenir, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes 2003. Le cinéaste cherche à y compléter une collection de cartes postales photographiées dans le village de sa famille durant la guerre civile espagnole. Son nouveau film Le temps des amoureuses sort en salle en mars 2009. « Le documentaire est pour moi une façon de travailler sur le politique. De la petite histoire à la grande Histoire. Sans s’abriter pour autant derrière un travail de journaliste ou d’historien. » Henri François Imbert.

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L’Envers du miroir (Wara El Mir'at) Nadia Cherabi-Labidi Algérie - 2007 - 1h45 Ce film est proposé dans le cadre de : REGARDS SUR LE CINÉMA ALGÉRIEN Réalisation : Nadia Cherabi-Labidi - Scénario : de Sid Ali Mazif Adaptation : Nadia Cherabi-Labidi - Image : Smaïl Lakhdar-Hamina - Son : Kamel Mekesser - Montage : Ali Leylane - Décors : Mouloud Cherabi - Musique : Redwan Nassri. Production : Procom International Distribution : Procom International Avec : Rachid Farès, Nassima Shems, Abdelhamid Rabia, Kamel Rouini, Nassima Benmihoub, Driss Chekrouni... Synopsis : Une nuit, Kamel chauffeur de taxi occasionnel, découvre sur le siège arrière de son véhicule, un nouveau-né abandonné. Il retourne chez lui avec le bébé, réussit à convaincre sa mère de le garder pour une nuit et décide d'aller à la recherche de la dernière cliente embarquée dans son véhicule.

« Ainsi, Nadia Cherabi Labidi brise le tabou, et aborde à travers le grand écran la dure réalité des mères célibataires. Dans son film, elle aborde également le thème du viol. Sans agresser le cinéphile, la réalisatrice veut faire passer un message plutôt éducatif. » Tassadit Lazili - La Tribune (Algérie) Nadia Cherabi Après avoir poursuivi des études de sociologie à l'Université d'Alger, Nadia Cherabi soutient, en 1987, à la Sorbonne, un Doctorat en Arts du spectacle (option études cinématographiques). De 1978 à 1994, elle a travaillé au département artistique de la Direction de la production du CAAIC (Centre algérien pour l’Art et l'industrie cinématographique, aujourd'hui dissous) période entrecoupée par la préparation et la soutenance d’un Doctorat sur le cinéma Algérien. Durant cette période, elle a été assistante-réalisatrice de Ahmed Laalem (Agence nationale des actualités filmées, 1991). Au CAAIC elle passera de la production à la réalisation de films avec un intérêt particulier pour le documentaire-fiction. En 1994, à la faveur de la libéralisation du secteur cinématographique, elle fonde sa société, Procom International, où elle exerce en tant que productrice et réalisatrice. Elle coréalise avec Malek Laggoune un docu-fiction sur l'exil volontaire à Bejaïa du Président portugais Manuel Teixeira Gomès ainsi que plusieurs documentaires sur les femmes algériennes. Pendant plusieurs années, Procom International s'est consacrée exclusivement aux documentaires puis a assuré la production de 30 émissions pour la Télévision Algérienne, Aujourd'hui, la société a élargi sa production à la fiction en 35mm et deux longs métrages ont été récemment co- produits avec l’ENTV et avec le soutien du Ministère de la Culture : L'envers du miroir et Vivantes!, réalisé par Saïd Ould Khelifa. Ces deux productions, centrées sur la condition féminine en Algérie, ont été retenues dans la programmation de l'évènement “Alger, capitale de la culture arabe 2007”. Nadia Cherabi est parallèlement Maître de conférences à l'Institut des sciences de la communication et de l'information d'Alger où elle assure un cours sur le film documentaire. Elle a été élue en octobre 2006, à Barcelone, au Conseil de l'APIMED (producteurs indépendants méditerranéens).

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Mascarades Lyes Salem Algérie - 2008 - 1h32

Réalisation : Lyes Salem - Scénario : Lyes Salem, Nathalie Saugeon - Image : Pierre Cottereau - Son : Nicolas Provost, Pierre André - Musique : Mathias Duplessy - Montage : Florence Ricard Production : Dharamsala, en coproduction avec Laith Media et ARTE France Cinéma Distribution : Haut et Court Avec : Lyes Salem, Sarah Reguieg, Mohamed Bouchaïb, Rym Takoucht, Merouane Zmirli, Mourad Khen. Synopsis : Un village quelque part en Algérie. Orgueilleux et fanfaron, Mounir aspire à être reconnu à sa juste valeur. Son talon d'Achille : tout le monde se moque de sa soeur, Rym, qui s'endort à tout bout de champ. Un soir, alors qu'il rentre saoûl de la ville, Mounir annonce sur la place du village qu'un riche homme d'affaires étranger a demandé la main de sa soeur. Du jour au lendemain, il devient l'objet de toutes les convoitises. Aveuglé par son mensonge, Mounir va sans le vouloir changer le destin des siens...

« Déjà César 2005 du court métrage avec Cousines, Lyès Salem démontre un vrai talent de réalisateur qui sait, par exemple, ce qu’est le découpage d’une scène, une dramaturgie ou des effets comiques. Bref, l’Algérie vient de se découvrir un véritable auteur. » Mouloud Mimoun - El Watan.

Lyes Salem Né en juillet 1973 à Alger, Lyes Salem est comédien de théâtre, de télévision et de cinéma. Il a fait des études de Lettres Modernes à la Sorbonne, puis à l'Ecole du Théâtre National de Chaillot et au Conservatoire National d'Art Dramatique. Il étudie au Cours Nicole Merouze de 1992 à 1993 et à l'Ecole de Chaillot de 1993 à 1994 En1998, il joue Shakespeare, Molière, Büchner ou Ostrovski dans quelques uns des principaux théâtres nationaux, après une formation d'acteur au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique, de 1995 à 1998. En 2001, il réalise son premier court métrage, Jean-Farès qui fait l'objet de nombreuses sélections en festivals nationaux et internationaux. Avec son deuxième court métrage, Cousines, tourné à Alger, il obtient le César du meilleur court métrage 2005. Par ailleurs, depuis on a pu le voir dans Alex, Banlieue 13, A ton image, L'Ecole de la Chair, Filles Uniques, Délice Paloma.

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La Soledad Jaime Rosales Espagne - 2007 - 2h15 La Soledad a obtenu 3 Goya en 2008 : Meilleur film - Meilleur réalisateur - Meilleure révélation masculine pour José Luis Torrijo

GOYA 2008 MEILLEUR FILM MEILLEUR RÉALISATEUR MEILLEURE RÉVÉLATION MASCULINE

Réalisation : Jaime Rosales - Scénario : Jaime Rosales, Enric Rufas - Image : Oscar Duran - Son : Eva Valiño - Montage : Nino Martinez. Production : Fresdeval Films (Espagne), Wanda Vision (Espagne), In vitro films (Espagne) Distribution : Bodega Films UN FILM DE JAIME ROSALES

Synopsis : Récits croisés de deux destins urbains : Adela a décidé de commencer une nouvelle vie. Elle quitte sa petite ville de province pour s'installer à Madrid avec son bébé. Malgré les difficultés qu'implique un tel changement, elle trouve un travail et noue de nouvelles amitiés. C'est alors qu'un attentat terroriste brise sa vie. Antonia est propriétaire d'un petit supermarché à Madrid. Elle mène une vie tranquille, entourée de son compagnon et de ses trois filles. La paix familiale se brise lorsque sa fille aînée lui demande de l'argent pour s'acheter un appartement.

DARK STAR

Avec : Sonia Almarcha, Petra Martinez, Miriam Correa, Nuria Mencia, Maria Bazan, Jesus Cracio, Luis Villanueva, Luis Bermejo, Juan Margallo, José-Luis Torrijo, Carmen Gutiérres.

LA SOLEDAD UN FILM DE JAIME ROSALES SONIA ALMARCHA PETRA MARTÍNEZ MIRIAM CORREA NURIA MENCÍA MARÍA BAZÁN JOSÉ LUIS TORRIJO JESÚS CRACIO LLUÍS VILLANUEVA JUAN MARGALLO CASTING SARA BILBATUA DIRECTEUR DE PRODUCTION ANE ARTEAGA ASSISTANT REALISATEUR JAVIER PETIT COORDINATION POSTPRODUCTION BÁRBARA DÍEZ MONTAGE SON PELAYO GUTIÉRREZ NACHO ROYO-VILLANOVA MONTAGE NINO MARTÍNEZ SOSA MAQUILLAGE ROSA FERRE COSTUMES EVA ARRETXE ASUN ARRETXE DECORS ION ARRETXE SON EVA VALIÑO IMAGE OSCAR DURÁN PRODUCTION JAIME ROSALES JOSÉ Ma MORALES RICARD FIGUERAS PRODUCTEUR EXÉCUTIF MARÍA JOSÉ DÍEZ SCÉNARIO JAIME ROSALES ENRIC RUFAS RÉALISATION JAIME ROSALES

« Pas de « destins croisés », pas de rencontre décisive, mais deux vies blessées, dont l'Espagnol Jaime Rosales (Les Heures du jour) assemble les instants avec la finesse d'une dentellière. Le secret de cette réussite réside en grande partie dans la forme voulue par le jeune cinéaste.Tissé de gestes furtifs, de dialogues sobres, le film de Jaime Rosales doit beaucoup à l'interprétation de ses comédiens. » Cécile Mury -Télérama.

Jaime Rosales Né à Barcelone en 1970, Jaime Rosales entreprend des études d'économie. En 1996, il obtient une bourse qui lui permet de poursuivre des cours de réalisation à Cuba à l'école du cinéma de San Antonio de Los Banos. Il voyage en Australie et rejoint the Australian Film Television and Radio School (AFTRS) de Sydney avant de faire ses premiers pas à la télévision comme scénariste l’année suivante. Après trois courts métrages, Yo Tuve un Cerdo Llamado Rubil, Episodio et The Fish Bowl, il fonde sa propre société de production, Fresdeval Film, en 2001, avec laquelle il produit notamment un documentaire, Un Instante en la Vida Ajena, et un drame, La Linea Recta, en plus de ses propres réalisations. Son premier long métrage, Las Horas del Dia, un thriller inclassable, dérangeant, sort en 2003 ; il est nominé au Festival de Cannes pour la Caméra d'Or et reçoit finalement le prix FIPRESCI à la Quinzaine des Réalisateurs. En 2007, Jaime Rosales présente à Cannes La Soledad, un drame sur les destins croisés de Madrilènes.

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L’Échine du diable Guillermo del Toro Mexique/Espagne - 2001 - 1h46 Réalisation : Guillermo del Toro - Scénario : Guillermo del Toro, Antonio Trashorras et David Muñoz - Image : Guillermo Navarro - Montage : Luis de la Madrid - Musique : Javier Navarrete. Production : Guillermo del Toro, Pedro Almodóvar Distribution : Studio Canal Avec : Eduardo Noriega, Marisa Paredes, Federico Luppi, Fernando Tielve, Íñigo Garcés, Irene Visedo, José Manuel Lorenzo, Francisco Maestre, Junio Valverde, Berta Ojea. Synopsis : En Espagne, durant la guerre civile, Carlos, un garçon de douze ans dont le père est décédé, débarque à Santa Lucia, un établissement catholique pour orphelins. Il est remis au bons soins de Carmen, la directrice, et du professeur Casares. Mais il doit faire face à l'hostilité de ses camarades et de Jacinto, l'homme à tout faire. Par ailleurs, ce lieu hostile dissimule derrière ses murs deux secrets : l'or de la cause républicaine, et le fantôme d'un enfant qui hante le sous-sol. Carlos aperçoit dès la première nuit cet esprit errant et s'efforce de communiquer avec lui par tous les moyens. Le petit orphelin découvre très vite que ce spectre n'est autre que celui de Santi, un ancien pensionnaire de Santa Lucia disparu dans de mystérieuses circonstances.

« Thématiquement, L'Echine du Diable est un film passionnant. Au-delà de son argument fantastique, survolé, il narre une succession d'enfermements scénaristiques supposés traduire le parcours mental de ses héros. Chaque personnage se coupe, étape par étape, de la réalité, comme dans un phénomène de poupées russes psychanalytiques. Il s'agit d'abord de se cloisonner dans le pensionnat, théâtre de presque toute l'action, pour se protéger de la guerre civile qui fait rage. Au sein de ce cocon, les protagonistes s'entêtent dans un autre enfermement, intime, qui leur permet de tenir face à la solitude et la folie qui guettent. » Denis Brusseaux - DVDrama

Guillermo del Toro Né à Guadalajara, Guillermo del Toro étudie à l'Instituto de Ciencias. À l'âge de 8 ans, il participe pour la première fois à une production cinématographique. Il produit son premier film en 1986, à l'âge de 21 ans. Auparavant, il a été maquilleur et, au début des années 1980, crée sa propre société, Necropia. Cofondateur du Mexican Film Festival de Guadalajara, il fonde également sa propre société de production : le Tequila Gang, après la réalisation de son premier film. Il a mis en scène des films de différents genres, depuis l'adaptation de comics, jusqu'aux films fantastico-historiques et horrifiques. Deux films de ces catégories sont situés en Espagne pendant la guerre civile de 1936-1939 : L'Échine du Diable (2001) et Le Labyrinthe de Pan (2006), qui figurent parmi ses réalisations les plus remarquées. Elles ont pour points communs un cadre identique, le même type de protagonistes — en l'occurrence de jeunes enfants — et la thématique (essentiellement la relation entre l'imagination, l'horreur et la lutte que sous-tend la vie sous un régime franquiste).

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Coco Gad Elmaleh France - 2009 - 1h45

Réalisation : Gad Elmaleh - Scénario : Gad Elmaleh, Caroline Thivel - Son : Laurent Zeilig - Montage : Jennifer Augé Production : Légende Films, France - KS2 Production, France. Distribution : StudioCanal, France. Avec : Gad Elmaleh, Pascale Arbillot, Jean Benguigui, Manu Payet, Ary Abittan, Gladys Cohen, Daniel Cohen, Noémie Lvovsky, Jacques Spiesser, Alexis Sellam, Léane Grimaud, Gérard Depardieu, Enrico Macias. Synopsis : Coco, 40 ans, self made man, est l'exemple parfait de la réussite sociale. Parti de rien, immigré, il a réalisé en 15 ans une des plus fulgurantes success story des temps modernes grâce à son invention de l'eau frétillante. Mais pour Coco, la plus grande consécration est à venir : la barmitsva de son fils Samuel qui aura lieu dans six mois. Il invite tout le monde à l'événement national de l'année et promet du jamais vu, de l'époustouflant, du Coco ! Trop obsédé par la perspective d'en mettre plein la vue au monde entier pour sa fête, Coco agit avec démesure et frôle la folie sans voir que sa femme, son fils, sa mère et tous ses proches se désolidarisent peu à peu. Cet évènement va devenir pour lui un instant de vérité sur son rôle de père.

Gad Elmaleh Né à Casablanca au Maroc le 19 avril 1971, Gad Elmaleh quitte son Maroc natal et sa petite famille pour Montréal, à 16 ans. Il débute dans divers domaines : radio, télévision, cabarets. En 1992, il arrive à Paris, et après un passage au cours Florent, fait ses premiers pas sur scène dans Les Libertins en tant que figurant. Quelques années plus tard a lieu son premier spectacle Décalages à Montréal, qu'il joue ensuite au Maroc puis à Paris. Il apparaît alors au cinéma notamment dans Salut cousin, Vive la République, L'Homme est une femme comme les autres. Il revient sur les planches dans Tout contre en 1999, et poursuit avec son nouveau spectacle La Vie normale qui récolte un accueil chaleureux et justifié. Son troisième one-man show, L' Autre, c'est moi, est un franc succès. Il est maître de cérémonie aux Césars en 2004 et en 2005. Il poursuit sa carrière cinématographique La Vérité si je mens 2, Chouchou, La Doublure ou plus récemment Hors de prix qui en font l'un des comiques préférés des Français. En mars 2006, le ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres l'a élevé au rang de chevalier dans l'Ordre des Arts. En 2007, il prête sa voix à l'abeille principale de Bee Movie et est le rôle principal de Comme mon père de Marco Carmel au côté de Richard Berry. Humoriste mais aussi acteur, Gad Elmaleh prouve à son public, par sa filmographie, qu'il peut tout jouer.

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Le Chant des Mariées Karine Albou France - 2008 - 1h40 Scénario et réalisation : Karin Albou - Image : Laurent Brunet Son : François Guillaume - Musique : François-Eudes Chanfrault Production : Gloria Films - Coproduction France 3 Cinéma - Production exécutive Cinétéléfilms (Tunis) Distribution : Pyramide Distribution Avec : Lizzie Brocheré, Olympe Borval, Najib Oudghiri, Simon Abkarian, Karin Albou Synopsis : Tunis, 1942. Nour et Myriam 16 ans, sont amies depuis l’enfance. Elles partagent la même maison d’un quartier modeste où Juifs et Musulmans vivent en harmonie. Chacune désire secrètement vivre la vie de l’autre : tandis que Nour regrette de ne pas aller à l’école comme son amie, Myriam rêve d’amour. Elle envie les fiançailles de Nour avec son cousin Khaled, sorte de fantasme partagé de prince charmant. Malheureusement, Khaled ne trouve pas de travail. Les fiançailles se prolongent et la perspective d’une union charnelle s’éloigne. En novembre 1942, l’armée allemande entre à Tunis. Poursuivant la politique de Vichy, les Nazis soumettent la communauté juive à une lourde amende. Tita, la mère de Myriam n’a plus le droit de travailler, criblée de dettes, elle décide de marier sa fille à un riche médecin. Myriam voit d’un seul coup ses rêves d’amour s’évanouir

« Avec les trois euros six centimes qu'elle a eus pour budget, Karin Albou a évidemment réduit au strict minimum les bombardements et les rafles. Peu importe, puisque c'est le romanesque qui l'emporte : la sensualité naissante des corps et le courage, naissant lui aussi, que trouvent, peu à peu, les deux amies pour miner de l'intérieur les traditions imbéciles. » Pierre Murat - Télérama

Karin Albou Après des cours d’art dramatique, Karin Albou a fait une école de cinéma à Paris puis a étudié l’arabe littéraire. Son premier court-métrage Chut a reçu le prix du premier film de Cinécinéma. Après un passage par le documentaire (Mon Mon pays m’a quitté), quitté elle a choisi de parler de l’Algérie, le pays d’origine de sa famille paternelle, pour sa seconde fiction Aid el kébir, couronnée par le grand prix du Festival de Clermont-Ferrand. La Petite Jérusalem, Jérusalem son premier long-métrage a été notamment sélectionné à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes 2005, y a obtenu le Prix SACD et a été nominé au Césars dans les catégories « Meilleur premier film » et « Meilleur Espoir Féminin ». Le Chant des Mariées est son second long-métrage.

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Lady Jane Robert Guédiguian France - 2008 - 1h42

Réalisation : Robert Guédiguian - Scénario : Robert Guédiguian et Jean-Louis Milesi - Image : Pierre Milon - Montage : Bernard Sasia - Son : Laurent Lafran. Production : Agat Films & Cie Distributeur : Diaphana. Avec : Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan, Yann Tregouët, Frédérique Bonnal, Pascale Roberts, Jacques Boudet, Pascal Cervo, Guiseppe Selimo, Anna Ostby, Pierre Banderet, Jacques Reboud, Christine Brücher. Synopsis : À l'époque où les Rolling Stones chantaient "Lady Jane", Muriel, François et René, amis d'enfance, nés dans les ruelles populaires de Marseille distribuaient des fourrures volées à toutes les ouvrières de leur quartier. Ils cessèrent leurs cambriolages après avoir tué un bijoutier dans un parking et, pour se faire oublier, ne se virent plus jusqu'au jour où le fils de Muriel est enlevé... La bande se reforme alors pour réunir l'argent de la rançon.

« Guédiguian tient bon à distance tous ces ingrédients, distillant avec tact suffisamment de jus au bon endroit pour faire avancer l’histoire. Cela se ressent dans le jeu des acteurs. [...] Guédiguian poursuit son aventure cinématographique. Avec Lady Jane, c’est un retour aux sources, quand Guédiguian filmait l’utopie, sans fard et sans détours. Le noir lui va si bien. » Marie-José Sirach - l’Humanité.

Robert Guédiguian Réalisateur, acteur, producteur et scénariste de cinéma, Robert Guédiguian est né le 3 décembre 1953 à Marseille. Issu d'un milieu populaire, il s'intéresse très tôt aux questions politiques. Il entame des études de sociologie à la faculté d'Aix-en-Provence, où il rencontre sa future compagne, Ariane Ascaride, qu'il suit à Paris lorsqu'elle s'inscrit au Conservatoire. Guédiguian est repéré par René Féret, avec qui il collabore sur le scénario de Fernand, en 1980. Ses premiers longs métrages, Rouge midi, Dernier été et A la vie, à la mort, sont salués par la critique. Le grand public découvre le cinéaste avec l'optimiste Marius et Jeannette, romance en milieu ouvrier qui vaut à Ascaride le César de la Meilleure actrice en 1998. Robert Guédiguian s'essaie à différents genres, du film noir - À la place du coeur - à la fable - Mon père est ingénieur - ou au film social - La Ville est Tranquille. Héritier du cinéma populaire des années 1930 à 1950, il signe avec A l'attaque ! une variation autour de La Fête à Henriette de Duvivier. Robert Guédiguian est l'auteur en 2002 d'un vibrant mélodrame, Marie-Jo et ses deux amours. Il change radicalement de thème en 2004 avec une évocation des derniers jours de Mitterrand dans Le promeneur du Champ de Mars. En 2005 il joue dans Crustacés et Coquillages et Le Voyage en Arménie l'année suivante. En 2008, il change de genre et réalise Lady Jane, un polar très réussi où on retrouve la patte du réalisateur, ainsi que ses acteurs fétiches, Ariane Ascaride et Jean-Pierre Darroussin en tête. Producteur associé, Robert Guédiguian s'engage à sa manière et s'entoure d'acteurs qui partagent sensibilité et conscience critique.

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L’Occitanienne, le dernier amour de Chateaubriand Jean Périssé France - 2008 - 1h30

Scénario et réalisation : Jean Périssé d'après l'œuvre de Alain Paraillous - Image : Jean-Francis Gondre - Image : Raphaël Bauche, Benoit Torti - Son : Stéphane Roche, Léo Cormenier Production : Clairsud, France et Panoceanic Films, France Distribution : Artedis Avec : Bernard Le Coq, Valentine Teisseire, Roger Souza... Synopsis : Une nuit de violent orage, l'action se déroule à Cauterets en 1829, à la haute époque du pyrénéisme naissant où la montagne fait peur. Il s'agit d'un huis-clos à trois personnages : l'écrivain René de Chateaubriand vieillissant mais toujours amoureux de l'amour, la jeune Léontine de Villeneuve, de 40 ans sa cadette, enflammée de passion pour le grand homme ; et un maître d'hôtel poète dans l'âme, qui, pour la circonstance, se fera, malgré lui, veilleur de nuit et témoin voyeur bienveillant. Inspiré d'un chapitre des Mémoires d'outre-tombe, le sujet qui a suscité en son temps une grande curiosité littéraire et biographique reprend l'histoire vraie du dernier amour de Chateaubriand avec une jeune femme de l'aristocratie toulousaine, qui apparaît dans ses écrits sous le nom d'Occitanienne.

« Cette éducation sentimentale résiste bien au huis clos du film de chambre, l’absence d’espace appelant un essor du mouvement : promenade des corps de la salle à manger à l’escalier, de l’escalier à la chambre, où bureau, cheminée et lit s’ordonnent en différents pôles qui découpent l’image, rythment la pensée, infléchissent les discours. On pense au théâtre filmé, où chaque élan compte, où on n’oublie jamais complètement les acteurs (Bernard Le Coq parfait), où le décor garde quelque chose d’artificiel : le film d’époque fauché, privé de faste, privilégie les symboles tout en cultivant l’épure. C’est ce qui lui donne son espèce d’incertitude, de fragilité, qui est celle de l’illusion au théâtre. » Emily Barnett - Les Inrockuptibles.

Jean Périssé Jean Périssé a réalisé de nombreux films documentaires, en particulier sur les Pyrénées. Passionné de cyclisme, il est le co-auteur avec Pierre Chany de L’Histoire du Tour dans les Pyrénées (production INA/France 2/Griffoul). Il collabore à plusieurs émissions de France 3 en tant que coproducteur (Atout vélo) et réalisateur (J’ai pas sommeil, Ma vie est une aventure, Chroniques d’en-haut, Passages). Dans le domaine de la fiction, il est l’auteur de nombreux courts métrages, de plusieurs scénarios, et a notamment réalisé pour la télévision avec le comédien Fernand Berset, Le Journal de Jules Renard (France 3/La Sept/Griffoul) Avec L’Occitanienne, il signe son premier long métrage cinématographique.

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Les Plages d’Agnès Agnès Varda France - 2008 - 1h50

Scénario et réalisation : Agnès Varda - Image : Alain Sakot, Hélène Louvart, Julia Fabry, Jean-Baptiste Morin et Agnès Varda - Son : Pierre Mertens, Olivier Schwob, Frédéric Maury Musiques originales : Joanna Bruzdowiz, Stéphane Vilar, Paule Cornet - Montage : Agnès Varda et Jean-Baptiste Morin et Baptiste Filloux. Production : Ciné-Tamaris Distribution : Les Films du Losange Synopsis : En revenant sur les plages qui ont marqué sa vie, Varda invente une forme d’autodocumentaire. Agnès se met en scène au milieu d’extraits de ses films, d’images et de reportages. Elle nous fait partager avec humour et émotion ses débuts de photographe de théâtre puis de cinéaste novatrice dans les années cinquante, sa vie avec Jacques Demy, son engagement féministe, ses voyages à Cuba, en Chine et aux USA, son parcours de productrice indépendante, sa vie de famille et son amour des plages. Une femme libre et curieuse !

« Cette mise en abyme atteint à la virutosité avec la tendre évocation de l'homme de sa vie, Jacques Demy. Varda montre Agnès avec son imagination habituelle, tantôt cocasse tantôt bouleversante. » Jean-Philippe Gueran - TéléCinéObs

Agnès Varda Cinéaste française née en 1928. Père grec. Mère française. Enfance en Belgique. Bombardements en 1940. Exode sur les routes de France jusqu’à Sète. Courtes études à Paris, dont à l’Ecole du Louvre. Apprentissage de la photographie. Voyages : Cuba, Chine. Dans les années 50, photographe du Festival d’Avignon et de la troupe Jean Vilar - Gérard Philipe. Reportages. Cinéaste depuis 1954. Agnès crée une société de production Tamaris Films pour tourner son premier film de long métrage La Pointe Courte (également premier film de Philippe Noiret). Cela lui vaut le titre de “Grand-Mère de la Nouvelle Vague”. Depuis 1975, auto produite via Ciné-Tamaris. Membre du Jury du festival de Cannes en 2005 Habite et travaille à Paris. Deux longs séjours à Los Angeles avec Jacques Demy, son époux. Il meurt en 1990. Deux enfants.

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Pas si Simple Rachida Krim France - 2009 - 1h30 Réalisation : Rachida Krim Avec : Razika Nayis, Ouassini Embarek, Fejria Deliba, Zinedine Soualem

AVANT - PREMIÈRE

“Pas si simple narre avec beaucoup d’intelligence et de délicatesse le thème, désormais central dans les familles immigrées, de l’avenir personnel des enfants nés en France, en l’occurrence, ici, une jeune fille de 18 ans, Nadia, qui vit intensément les contradictions générées par la double culture, celle du pays d’origine et celle du pays de résidence des parents.” Mouloud Mimoun - El Watan

Rachida Krim Cinéaste d'origine algérienne résidant en France, Rachida Krim est née le 17 février 1955 à Alès. Elle a étudié la peinture aux Beaux-Arts de Montpellier et de Nîmes et a réalisé un premier court métrage en 1992, El Fatha, un film suffisamment primé pour la convaincre de s’engager définitivement dans le cinéma. En 1994, elle filme la troupe de La Fausse suivante de Marivaux, que dirige Jacques Lassalle lors d’une tournée de la Comédie Française à l’Opéra du Caire. Elle réalise son premier long métrage de fiction, en 1996, Sous les pieds des femmes, avec Guy Bedos, Roland Blanche et Claudia Cardinale.

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Le Temps des amoureuses Henri-François Imbert France - 2008 - 1h23

Scénario réalisation, image et son : Henri-François Imbert - Montage : Céline Tauss et Henri-François Imbert Musique originale : Silvain Vanot - Musiques additionnelles : Hilaire Arasa, Ercan Dursun - Montage-son : Frédéric Maury - Mixage : Jean-François Terrient Production : Libre cours, 2008 Distribution France : Shellac Synopsis : Ce film part d’une rencontre, tout à fait fortuite, entre un homme qui a joué dans un film, il y a trente ans, et un autre, cinéaste, qui aime énormément ce film. Il s’agit du film Mes petites amoureuses, de Jean Eustache ; et leur rencontre se passe à Narbonne, la ville où ce film fut tourné. Le plus jeune des deux hommes, le cinéaste, se lance alors dans la réalisation d’un documentaire sur le tournage de Mes petites amoureuses. Hilaire, celui qui avait joué dans ce film, revient pour lui sur les traces de ce tournage, et tente de reconstituer la bande qu’il formait avec ses copains et que Jean Eustache avait décidé de filmer. Et peu à peu, le documentaire sur le film d’Eustache prend le parti de regarder le cinéma, non pas du point de vue du spectateur, du critique ou du cinéaste, mais du point de vue de ceux qui, sans être des acteurs professionnels, ont joué dans le film, ont prêté leur corps, leur voix, leur histoire.

“Je ne savais pas ce qu’il y aurait dans ce film, mais cela devait forcément tourner autour des Petites amoureuses d’Eustache. C’est le point de départ et le centre du film, l’objet de notre désir commun avec le personnage principal. Après cette rencontre, je me suis laissé guider vers tout ce à quoi le film d’Eustache pouvait conduire, tout ce qu’il pouvait réactiver par sa seule évocation, sa seule présence à nouveau dans la vie de ses protagonistes d’il y a trente ans. Et j’ai commencé à voir la vie et à la filmer sous l’éclairage particulier de ce film, et bien sûr de toutes les questions qu’il conduit à se poser sur les trente années écoulées depuis, sur ce changement d’époque que nous sommes en train de vivre et qu’il met en perspective.” Henri François Imbert

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Plus tard tu comprendras Amos Gitaï France - 2009 - 1h28 Réalisation : Amos Gitaï -Scénario : Dan Franck et Jérôme Clément d’après son livre - Adaptation : Marie-José Sanselme, Amos Gitai - Musique : Louis Sclavis - Image : Caroline Champetier - Montage : Isabelle Ingold - Son : Erwan Kerzanet.

IMAGE ET COMPAGNIE / AGAV FILMS / FRANCE 2 PRESENTENT

Production : Image et Compagnie/ Norddeutscher Rundfunk Distribution : Pierre Grise distribution Avec : Hippolyte Girardot, Jeanne Moreau, Emmanuelle Devos, Dominique Blanc...

JEANNE MOREAU HIPPOLYTE GIRARDOT EMMANUELLE DEVOS DOMINIQUE BLANC

PLUS TARD TU COMPRENDRAS

UN FILM DE

photos : Dan Bronfeld - ®agav films

Synopsis : Paris, aujourd’hui ; Victor, un homme d’une quarantaine d’années, seul, se recueille devant un grand mur où l’on devine des noms gravés : le mur à la mémoire des déportés. Paris, 1987. Alors que le procès de Klaus Barbie est retransmis en direct, on découvre Victor entouré de documents où il tente de découvrir la vérité à propos de son passé familial. De son côté, Rivka, sa mère, s’active à préparer un repas. De la télévision, on entend très distinctement le début du même procès, le témoignage d’une rescapée. Lors du dîner, Victor tente de faire parler sa mère qui s’y refuse. Elle fait mine de ne rien entendre ou change de conversation, elle veut finir tranquillement sa vie, au milieu d’objets et de souvenirs et entourée de ses enfants et petits enfants. Son attitude ne fait que renforcer l’agitation de Victor. Sa femme Françoise va le soutenir dans cette reconquête de la mémoire familiale.

AMOS GITAI

D’APRÈS LE ROMAN DE JÉRÔME CLÉMENT (ÉD. GRASSET FASQUELLE) DANIEL DUVAL, DENISE ARON-SCHROPFER, SAMUEL COHEN, MOUNA SOUALEM RÉALISATION AMOS GITAI SCÉNARIO DAN FRANCK et JÉRÔME CLÉMENT ADAPTÉ PAR MARIE JOSÉ SANSELME et AMOS GITAI MUSIQUE LOUIS SCLAVIS PHOTOGRAPHIE CAROLINE CHAMPETIER DÉCORS MANU DE CHAUVIGNY COSTUMES MOÏRA PIETTON-DOUGUET PRODUCTEUR DÉLÉGUÉ SERGE MOATI UN FILM PRODUIT PAR NICOLE COLLET CONSEILLER DE PRODUCTION LAURENT TRUCHOT MONTAGE ISABELLE INGOLD SON ERWAN KERZANET MONTAGE SON SÉVERIN FAVRIAU DIRECTION DE LA FICTION FRANCE2 JEAN BIGOT, MARIE DUPUY D’ANGEAC COPRODUCTEUR FONTANA PAUL FONTEYN RTL-TVI DIRECTION DES FICTIONS PATRICK VAN DEN BOSCH NORD DEUTSCHER RUND FUNK (NDR) AVEC LA PARTICIPATION DU CENTRE NATIONAL DE LA CINÉMATOGRAPHIE (CNC) AVEC LE SOUTIEN DE LA RÉGION ÎLE-DE-FRANCE EN PARTENARIAT AVEC LE CNC VENTES INTERNATIONALES ROISSY FILMS DISTRIBUTION SALLE FRANCE PIERRE GRISE DISTRIBUTION.

www.pierregrise.com

“La réussite du film tient à la fois à un sujet fort, qui confronte le personnage principal à des questions existentielles profondes, et à une forme, celle de l'enquête, propice à soutenir l'intérêt du spectateur.” Jacques Mandelbaum - Le Monde

Amos Gitaï Amos Gitaï est né à Haïfa en 1950 d’un père, architecte en Palestine durant les années 30. Il fait lui-même des études d'architecture en Israël, puis à Berkeley en Californie. En 1977, il commence à tourner des documentaires pour la télévision israélienne. Dans House réalisé en 1980, le cinéaste questionne inlassablement l'espace. En 1982, son Journal de campagne, campagne tourné en pleine guerre du Liban, déclenche une vive polémique qui le contraint à quitter Israël pour Paris où il continue d'étudier les thèmes de l'exil et de l'immigration, tout en se partageant équitablement entre les documentaires et les fictions. En1986, son premier long métrage Esther est présenté au Festival de Cannes en section parallèle. Amos Gitaï revient en Israël à partir de 1993, d'où il tourne des films sur les destins croisés de ceux qui composent l'histoire de son pays. En 1999, pour Kadosh, Kadosh en 2000 pour Kippour, Kippour en 2002 pour sa participation à la réalisation du film collectif 11'09''01, 11'09''01 et en 2005 pour Free zone, zone il monte les marches du Festival de Cannes. Trois ans plus tard, Amos Gitaï livre Désengagement, Désengagement un drame familial tourné en Israël, sur fond de détournement de Gaza.

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La Terre parle arabe Maryse Gargour Grèce, 2007, 1h01 PRIX CMCA 2008 Réalisation : Maryse Gargour - Image : Hanna Abu Saada, Stelios Apostolopoulos - Son : Alaa Khoury - Montage : Despina Kontargyri Production : Bad Movies, Grèce. Ventes : Julie Trouvé, 3 rue Caron, 92240 Malakoff, France Tél : +33 (0)6 11 70 30 95 - E-mail : j.gueury@gmail.com

Synopsis : à la fin du 19ème siècle, le Sionisme, mouvement politique minoritaire, apparaît sur la scène internationale. Théorisé par ses leaders historiques, il traduit le désir de créer un Etat juif quelque part dans le monde, et surtout en Terre de Palestine. Or, à cette époque et depuis des millénaires, "la terre parle arabe", la Palestine étant habitée par le peuple arabe de Palestine, les Palestiniens. Comment concilier alors pour les leaders sionistes leurs ambitions politiques et la réalité palestinienne de la fin du XIXème siècle ? La solution est prévue bien avant la Déclaration de Balfour de 1917. Les leaders sionistes élaborent des plans, mettent en place, puis organisent le transfert de la population arabe palestinienne hors de sa terre. Tous les moyens seront utilisés, et surtout la force et la brutalité

Le 2 novembre 1917, en pleine guerre mondiale, le ministre britannique des Affaires étrangères, Lord Balfour, publie une lettre où il indique que son gouvernement est disposé à créer en Palestine un “foyer national juif”. Cette lettre ouverte n'a pour les Anglais d'autre intérêt que de rassurer les juifs américains, plus portés à soutenir les Puissances centrales qu'une alliance où figure la Russie au passé lourdement antisémite. Mais elle va légitimer trente ans plus tard la création de l'État d'Israël. Adressée au baron de Rothschild, la lettre a été en fait rédigée en étroite concertation avec ce dernier qui préside l'antenne anglaise du mouvement sioniste. Le 14 mai 1948, David Ben Gourion, président du Conseil national juif, proclame officiellement la naissance de l'État d'Israël. L'événement s'inscrit dans la légalité internationale. À l'ONU (Organisation des Nations Unies), il a été prévu en effet de partager l'ancienne province ottomane de Palestine entre cet État et un État palestinien regroupant les populations de langue arabe. (Revue Hérodote)

Maryse Gargour Née à Jaffa, Maryse Gargour est diplômée de l’Institut Français de Presse et a entrepris un doctorat de 3ème cycle en Sciences de l’Information à l’Université Paris II Panthéon. Elle a été journaliste et productrice à l’Office de Radio Diffusion Télévision française à Beyrouth, puis a rejoint l’UNESCO à Paris, au Conseil International du Cinéma et de la Télévision. Elle a également été journaliste indépendante pour des chaînes de télévision étrangères à Paris. Elle a tourné les documentaires : Une palestinienne face à la Palestine, Palestine Le Pays de Blanche, Blanche La Terre parle Arabe, Arabe et a écrit et produit les documentaires : Jaffa la Mienne, Mienne Loin de Falastin. Falastin

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Les Citronniers Eran Riklis France/Allemagne/Israël - 2008 - 1h46 Réalisation : Eran Riklis - Scénario : Suha Arraf et Eran Riklis - Image : Rainer Klausmann (BVK) - Montage : Tova Asher Musique : Habib Shehadeh Hanna - Son: Gil Toren, Ashi Milo et Hervé Buirette Production : Eran Riklis Productions Ltd, Israël - Mact Productions, France. Distribution : Océan Films, France Avec : Hiam Abbass - Ali Suliman - Rona Lipaz-Michael - Doron Tavory - Tarik Copty Synopsis : Salma vit dans un petit village palestinien de Cisjordanie situé sur la Ligne verte qui sépare Israël des Territoires occupés. Sa plantation de citronniers est considérée comme une menace pour la sécurité de son nouveau voisin, le ministre israélien de la Défense. Il ordonne à Salma de raser les arbres sous prétexte que des terroristes pourraient s’y cacher. Salma est bien décidée à sauver coûte que coûte ses magnifiques citronniers. Quitte à aller devant la Cour Suprême afin d’y affronter les redoutables avocats de l’armée soutenus par le gouvernement. Mais une veuve palestinienne n'est pas libre de ses actes surtout lorsqu’une simple affaire de voisinage devient un enjeu stratégique majeur. Salma va trouver une alliée inattendue en la personne de Mira l'épouse du ministre. Entre les deux femmes s’établit une complicité qui va bien au-delà du conflit israélo-palestinien. « Décidemment, de film en film, Eran Riklis excelle à pointer l'absurdité, tour à tout écœurante et hilarante, consubstantielle à cette région du monde. » Franck Garbarz - Positif « Riklis a compris que le cinéma ne se fait jamais mieux entendre que quand il parle bas, que les souffrances ne sont jamais plus ressenties que quand les personnages répugnent à les afficher. » Pascal Mérigeau - Le Nouvel Observateur Eran Riklis Né en 1954 à Jérusalem, est élevé aux États-Unis, au Canada et au Brésil. Eran Riklis travaille dans le cinéma depuis 1975. Il est marié à une réalisatrice prénommée Dina et père de deux enfants : Tammy, un journaliste pigiste, et Jonathan, un pianiste de jazz. Il vit aujourd’hui à Tel Aviv, mais se considère comme un citoyen du monde. Diplômé en 1982 de la National Film School de Beaconsfield, en Angleterre, il signe son premier long métrage, On a Clear Day You Can See Damascus, Damascus un thriller politique tiré d'une histoire vraie, en 1984. Sept ans plus tard, il tourne Cup Final, Final salué par la critique internationale et sélectionné dans plusieurs festivals dont Venise et Berlin, puis Zohar, qui s’impose comme le plus grand succès du boxoffice israélien des années 90. Eran Riklis réalise ensuite Vulcan Junction, Junction un hommage nostalgique au rock and roll, puis Temptation, Temptation l’adaptation d’un best-seller israélien. C’est alors qu’il signe La Fiancée syrienne qui obtient dix-huit récompenses internationales parmi lesquelles le Prix du public du festival de Locarno, le Grand Prix des Amériques et les Prix de la critique internationale (Fipresci) et du public au festival des films du monde de Montréal.

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Z32 Avi Mograbi France/Israel - 2008 - 1h21

Scénario et réalisation : Avi Mograbi - Image : Philippe Bellaïche - Musique : Noam Enbar - Montage image : Avi Mograbi - Montage son et mixage : Dominique Vieillard - Effets spéciaux : Eran Feller. Production : Avi Mograbi, Les Films d’ici / Serge Lalou en coproduction avec Le Fresnoy - Studio National des Arts Contemporains. Distribution : Les Films du Losange. Synopsis : Un ex-soldat israélien a participé à une mission de représailles dans laquelle deux policiers palestiniens ont été tués. Il cherche à obtenir le pardon pour ce qu'il a fait. Sa petite amie ne pense pas que ce soit si simple, elle soulève des questions qu'il n'est pas encore capable d'affronter. Le soldat témoigne volontairement devant la caméra tant que son identité n'est pas dévoilée. Le cinéaste, tout en cherchant la solution adéquate pour préserver l'identité du soldat, interroge sa propre conduite politique et artistique.

« Z32 désigne un numéro d’archives concernant les témoignages des soldats qui se sont livrés à la vendetta dans les territoires occupés. Si le titre n’était pas déjà pris, le film pourrait être rebaptisé « Chantons sous l’occupation » puisque Mograbi transforme ses impressions en karaoké pour alterner avec les monologues d’un des soldats concernés. Les commentaires du cinéaste sont atroces mais soudain mélodieux, grâce au petit orchestre qui l’accompagne sur le mode du piano bar. » Julien Welter - Arte TV Avi Mograbi Né en 1956, Avi Mograbi fait des études d'art à l'Ecole d'Art de Ramat Hasharon et des études de philosophie à l'Université de Tel Aviv. Depuis 1989, sa production fait alterner courts métrages de fiction, documentaires et installations vidéo. Nombre de ses oeuvres ont été séléctionnées et primées dans les festival du monde entier, parmi lesquelles : 1989, Deportation : Dragon d'argent au Festival de court métrage de Cracovie / Prix du meilleur montage à l’Institut du Film Israélien, 1994, La Reconstruction : Prix du meilleur documentaire - Institut du Film Israélien, 2002, Août (avant l'explosion) : Prix de la Paix au Festival de Berlin / Prix du meilleur film au Festival It’s all true de Sao Paulo / Prix Michael Moore du meilleur documentaire au Festival du film Ann Arbor, 2004, Détail : Grand Prix au Festival de Cinéma de Bilbao / Prix Aprile au Festival du Film de Milan / Prix Michael Moore du meilleur documentaire au Festival du film Ann Arbor, 2005, Pour un seul de mes deux yeux : Festival International du Film de Cannes / Sélection officielle Festival International du Film de New York, 2006, Mrs Goldstein.

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Gomorra Matteo Garrone Italie - 2008 - 2h15

Réalisation : Matteo Garrone - D’après l’œuvre de Roberto Saviano - Scénario : Maurizio Braucci, Ugo Chiti, Gianni Di Gregorio, Matteo Garrone, Massimo Gaudioso, Roberto Saviano Image : Marco Onorato - Montage : Marco Spoletini - Montage du son : Daniela Cassani Production : Fandango en collaboration avec Rai Cinema Distribution : Le Pacte Avec : Salvatore Abruzzese, Gianfelice Imparato, Maria Nazionale, Toni Servillo, Carmine Paternoster, Salvatore Cantalupo, Marco Macor, Ciro Petrone, Gigio Morra, Zhang Ronghua Synopsis : « On ne partage pas un empire d’une poignée de main, on le découpe au couteau. » Cet empire, c’est Naples et la Campanie. Gomorrhe aux mains de la Camorra. Là-bas, une seule loi : la violence. Un seul langage : les armes. Un seul rêve : le pouvoir. Une seule ivresse : le sang. Nous assistons à quelques jours de la vie des habitants de ce monde impitoyable. Sur fond de guerres de clans et de trafics en tous genres, Gomorra raconte les destins croisés de : Toto, Don Ciro et Maria, Franco et Roberto, Pasquale, Marco et Ciro. Fresque brutale et violente, Gomorra décrit avec une incroyable précision les cercles infernaux de la Camorra napolitaine pour mieux nous y entraîner. Gomorra est tiré du best-seller de Roberto Saviano et s’inspire de faits réels.

“Dans Gomorra, le livre, best-seller en Italie depuis sa parution en 2006, Roberto Saviano montre l'horreur des pratiques mafieuses et leur poids grandissant au sein de l'économie transalpine. (...) Le réalisateur et ses coauteurs ont su prélever dans le récit de Saviano des intrigues, des situations que le scénario entrecroise pour en tirer une sorte d'ample chronique criminelle, un tableau de la délinquance locale, grande ou petite. Se succèdent ainsi des éclats de violence ultraspectaculaires, comme la tuerie très « scorsésienne » par laquelle s'ouvre le film, et la description, plus inattendue, plus passionnante, de diverses procédures.” Aurélien Ferenczi - Télérama Matteo Garrone Matteo Garrone est né à Rome en 1968. Après avoir obtenu le Diplôme de Lycée artistique en 1986, il commence à travailler comme assistant-opérateur pour se consacrer ensuite entièrement à la peinture. En 1996, il remporte le Prix du Meilleur court-métrage au Sacher Festival pour Silhouette. Silhouette L’ année suivante, il réalise, avec sa propre maison de production Archimede, son premier long métrage, Terra di Mezzo, Mezzo lauréat au Festival du Cinéma Jeunes à Turin, du Prix Spécial du Jury et du Prix Cipputi. En 1998, il tourne le documentaire Oreste Pipolo, fotografo di matrimoni à Naples. Et, toujours la même année, son second long métrage, Les Hôtes, Hôtes reçoit le Prix Kodak au Festival du Cinéma de Venise. Ce film obtient également la Mention Spéciale au Festival d’ Angers, le Prix du Meilleur Film au Festival de Valence et le Prix Kodak au Festival de Messine. Son troisième long métrage, Roman Summer, Summer réalisé en 2000 a fait partie de la Sélection officielle du Festival de Venise. Mais c’est avec L’ Étrange Monsieur Peppino, Peppino en 2002, qu’il remporte le plus vif succès auprès de la critique et du public. En 2005 il est en compétition au 54e Festival du Cinéma de Berlin avec le film Premier amour qui remporte l’Ours d’Argent pour la Meilleure Musique. Toujours pour la meilleure musique, il remporte le Ruban d’Argent et le David de Donatello.

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Saturno Contro Ferzan Ozpetek Italie - 2007 - 1h50 Idée et scénario : Gianni Romoli et Ferzan Ozpetek Image : Gianfilippo Corticelli - Son : Marco Grillo - Montage : Patrizio Marone - Musique : Giovanni Pellino alias Neffa Production : R&C Produzioni Distribution : UGC Distribution, France Avec : Stefano Accorsi, Margherita Buy, Pierfrancesco Favino, Serra Yilmaz, Ennio Fantastichini, Ambra Angiolini, Luca Argentero, Filippo Timi, Michelangelo Tommaso, Milena Vukotic, Luigi Diberti, Lunetta Savino. Synopsis : « Pour moi, ce n'est pas la sexualité des gens qui compte mais les gens eux-mêmes, leurs droits. » Davide, écrivain de contes pour enfants, et son compagnon, Lorenzo, un publicitaire jeune et ambitieux, ont pour habitude de réunir autour de leur table un cercle d'amis qui se retrouvent pour partager leur quotidien. Il y a là Antonio, un banquier en pleine crise existentielle, et sa femme Angelica, psychologue de renom ; Neval, une traductrice turque prolixe et indiscrète, et son mari, un policier timide ; Sergio, un homosexuel quinquagénaire, amer et sarcastique ; Roberta, une jeune femme passionnée d'astrologie, et Paolo, diplômé en médecine, qui vient de se découvrir bisexuel.

« Aidé par des comédiens complices qui ont souvent joué sous sa direction, Ozpetek met en scène sans grandiloquence les choses essentielles de la vie : l'amour, l'amitié, la douleur, la mort... » Jean A. Gili - Positif

Ferzan Özpetek Réalisateur turco-italien, Ferzan Özpetek est né le 3 février 1959 à Istanbul. Il s'installe en Italie dès la fin des années 1970, à Rome, où il a suivi des cours d'histoire de l'art et de réalisation à l'université La Sapienza. Il commence sa profession dans les années 1980 en tant qu'assistant réalisateur, mais il se fait connaître auprès du grand public par ses films à thème homosexuel. Son premier film, Hammam, Hammam date de 1997. Le succès arrive avec Le Fate ignoranti, ignoranti paru en 2001. C'est l'histoire d'une femme qui devient veuve et découvre que son mari menait une relation avec un homme depuis des années. En 2003 il gagne le Prix David di Donatello pour le meilleur film avec La Finestra di fronte, fronte un mélange délicat de vie quotidienne et de mémoire retrouvée qui s'entrelacent et mènent les personnages vers la découverte du sens de leur vie. Il poursuit sa recherche du spirituel en 2005 avec Cuore sacro, sacro véritable roman de transition traduit en images, où la jeune protagoniste abandonne la cuirasse de femme durcie et déterminée par sa carrière pour cultiver l'amour vers les autres et pour soi-même. Son dernier film, Saturno contro, contro est sorti dans les salles italiennes le 23 février 2007. C'est l'histoire d'un groupe d'amis, qui est bouleversé par la mort accidentelle de celui d'entre eux qui voulait à tout prix que le groupe reste uni pour toujours. Une réflexion subtile sur l'importance de l'amitié face aux chagrins de la vie.

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Je veux voir Joana Hadjithomas et Khalil Joreige Liban - 2008 - 1h15

Réalisation : Joana Hadjithomas, Khalil Joreige - Image : Julien Hirsch - Son : Guillaume Le Braz, SylvainMalbrant, Emmanuel Croset - Montage : Enrica Gattolini - Musique : Scrambled Eggs – Joseph Ghosn /Discipline. Production : Mille et une productions (France) - Abbout productions (Liban). Distribution : Shellac. Avec : Catherine Deneuve, Rabih Mroué Synopsis : Juillet 2006. Une guerre éclate au Liban. Une nouvelle guerre mais pas une de plus, une guerre qui vient briser les espoirs de paix et l’élan de notre génération de trentenaires. Nous ne savons plus quoi écrire, quelles histoires raconter, quelles images montrer. Nous nous demandons : « Que peut le cinéma ? ». Cette question, nous décidons de la poser vraiment avec l’aide d’une « icône », une comédienne qui représente pour nous le cinéma, Catherine Deneuve. Elle va rencontrer à Beyrouth notre acteur fétiche, RabihMroué. Ensemble, ils parcourent les régions touchées par le conflit. À travers leurs présences, leur rencontre, nous espérons retrouver une beauté que nos yeux ne parviennent plus à voir. Une aventure imprévisible, inattendue commence alors Documentaire ou fiction ? “Il est très difficile de faire la part des choses dans ce film. Nous connaissions très bien les lieux, les aventures vécues par Catherine et Rabih dans le film, nous les avions nous-mêmes vécues pour la plupart, et écrites dans le scénario. Le scénario du film ressemble beaucoup au film fini. Pourtant, tout ce qui advient est de l’ordre de l’aventure documentaire. Les acteurs ne savent pas vraiment ce qui leur arrive, où ils vont. On les a mis dans des situations que l’on avait déjà vécues mais il y a eu des accidents, des choses que l’on n’attendaient pas et que l’on a intégrées au film. Dans notre travail de plasticiens et de cinéastes, on explore souvent ce genre de dispositif. Attendre que quelque chose advienne, qu’une réalité surgisse dans le plan, accepter d’être dépassé par elle Nous l’avons été particulièrement avec ce film ! Nous avons vécu une vraie aventure cinématographique.” Joana Hadjithomas et Khalil Joreige

Joana Hadjithomas et Khalil Joreige

Nés à Beyrouth, ils travaillent conjointement en tant que plasticiens et cinéastes. Ils ont réalisé des courts-métrages, Ramad (Cendres) en 2003 et Open the door, please (du film collectif Enfances) Enfances en 2007 et des longs-métrages de fiction Al Bayt el zaher (Autour de la maison rose) en 1999 et A Perfect Day en 2006. Ils ont également réalisé des documentaires tels que Khiam en 2000 ou El film el ma ģ oud (Le Film perdu) en 2003 et Khiam 2000-2007 en 2008. Leurs films ont été présentés dans un très grand nombre de festivals où ils ont reçu de nombreux prix et ont été accueillis avec enthousiasme tant par la critique que par les spectateurs. Leur travail cinématographique s’accompagne d’une recherche dans les arts plastiques. Ils ont ainsi créé plusieurs installations photo ou vidéo et exposent régulièrement dans des centres d’art, des musées ou des galeries. Le 11 décembre 2008, le Musée d’art moderne de la ville de Paris a accueilli leur exposition individuelle. Ils enseignent à l’université au Liban et participent à de nombreuses publications.

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Où vas-tu Moshé ? Hassan Benjelloun Maroc - 2007 - 1h30

Scénario et réalisation : Hassan Benjelloun - Image : Kamal Derkaoui - Montage : Aube Foglia - Son : Fawzi Thabet, Philippe Attié, Luc Boudrias. Production : Bentaqerla Productions, Productions Jeux d'Ombres Avec : Simon Elbaz, Abdelkader Lotfi, Hassan Essakalli, Mohamed Tsouli, Rim Shmaou Synopsis : au début des années 1960, après l'indépendance du Maroc, de nombreux juifs marocains quittent clandestinement le pays pour Israël. Les juifs de la petite ville de Bejjad, eux, s'organisent en secret autour de leur rabbin pour préparer ces départs. Une inquiétude cependant : Berbeq'ha, le fou qui se prend pour un général, pourra-t-il partir ? Lorsqu'il apprend que les juifs partent, et qu'ils partent tous, Mustapha, le gérant du seul bar de Bejjad, panique. Si tous les non musulmans quittent la ville, le bar devra fermer selon la loi. Comment éviter la fermeture du bar ? En retenant un Juif ! L'idée vient de Hassan, le fils de Mustapha, amoureux de Rachel, la fille de Shlomo. Qu'adviendra-t-il du bar de Bejjad ?

“Le cinéma de Benjelloun est un cinéma qui dit plus qu'il ne suggère, qui pointe du doigt plus qu'il ne désigne du regard, aurait dit le critique Serge Daney. Non que tout soit dit dans le dialogue, mais parce que tout le film est construit autour d'une volonté d'engagement. Aussi bien dans Jugement d'une femme, qui témoignait de la mouvance cherchant à redonner ses droits à la femme marocaine, que dans La Chambre noire qui revenait sur la répression durant les années de plomb pour montrer combien elles ont poussé les jeunes dans les bras des islamistes, il cherche à bousculer sa société, non sans prendre les risques correspondants. Où vas-tu Moshé ? est en parfaite continuité avec cette double démarche de participer à la réconciliation du peuple marocain avec son Histoire tout en la regardant en face et d'essayer de faire évoluer les mentalités pour conjurer la menace intégriste.” Olivier Barlet - Africultures

Hassan Benjelloun Cinéaste né le 12 avril 1950 à Settat. En 1976, il obtient un diplôme en pharmacie, puis en 1983, un diplôme en réalisation du Conservatoire libre du Cinéma Français (CLCF) à Paris. Deux ans plus tard, il fonde la société de production Film Maghreb avec Mohamed Reggab, puis en 1992, une autre société Cinéastes Associés, avant de créer en 1995 : Bentaqerla Film. Il a réalisé en vidéo de nombreux films dont Maroc Bedel (1983), Settat, la ville de l’an 2000 (1992), Mon samedi soir (1998). On lui doit aussi : La Fête des autres (1990), Yarit (1993),, Les Amis d’hier (1998), Jugement d’une femme (2000), Les Lèvres du silence (2001), Le Pote (2002), La Chambre noire (2004), Où vas-tu Moshé ? (2007).

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Le Sel de la mer Annemarie Jacir Palestine - 2008 - 1h49 Réalisation et scénario : Annemarie Jacir - Image : Benoit Chamaillard (Afc) - Son : Eric Vaucher, Peter Flamman - Montage : Michèle Hubinon - Musique originale : Kamran Rastegar Production : JBA Production (France), Philistine Films (Palestine), Thelma Film AG (Suisse), Tarantula (Belgique), Louverture Films (USA), Clarity World Films (UK), Augustus Film (Pays-Bas), Mediapro (Espagne), Télévision Suisse Romande Distribution : Pyramide distribution Avec : Suheir Hammad, Saleh Bakri, Riyad Ideis Synopsis : Soraya, 28 ans, née et élevée à Brooklyn, décide de rentrer s’installer en Palestine, le pays d’où sa famille s’est exilée en 1948. Dès son arrivée à Ramallah, Soraya cherche à récupérer l’argent de ses grand-parents gelé sur un compte à Jaffa mais elle se heurte au refus de la banque. Sa route croise celle d’Emad, un jeune palestinien qui, au contraire d’elle, ne souhaite qu’une chose, partir pour toujours. Pour échapper aux contraintes liées à la situation du pays mais aussi pour gagner leur liberté, Soraya et Emad devront prendre leur destin en main quitte à transgresser les lois. Dans cette course à la vie, ils nous emmèneront sur les traces de leur Histoire en Palestine perdue.

“Quand Soraya, petite-fille de réfugiés palestiniens élevée à New York, découvre la terre de ses ancêtres, c'est un pèlerinage douloureux, magique, décisif. En 1948, l'Etat d'Israël s'est créé au prix de la “nakba”, la catastrophe en arabe : le déplacement de centaines de milliers d'Arabes, dont les familles des deux comédiens, Suheir Hammad et Saleh Bakri. Ainsi se confondent-ils avec leurs personnages qui ont eux aussi reçu la colère en héritage et vont partir à la conquête de cette terre volée, de ces ruines interdites. Et de l'illusion d'une liberté.” Juliette Bénabent - Télérama

Annemarie Jacir Née le 17 janvier 1974, à Bethlehem, en Palestine, Annemarie Jacir vit en Arabie Saoudite jusqu'à ses 16 ans, âge auquel elle part étudier aux États-Unis. Elle travaille un temps dans l'industrie cinématographique à Los Angeles, puis retourne sur les bancs de l'université pour obtenir un master en cinéma à New York. Elle fonde par la suite sa propre société de production indépendante, Philistine Films, qui participe du développement du cinéma dans le monde arabe et enseigne, notamment à la Columbia University. En 2008, elle présente son premier long métrage, Le Sel de la mer, mer dans la section Un Certain Regard, au Festival de Cannes. Le film évoque le retour difficile d'une Palestinienne sur sa terre natale.

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La Boîte de Pandore Yesim USTAOGLU Turquie, 2009, 1h42 Coquillage d’or pour le meilleur film Coquillage d’argent pour la meilleure actrice (ex-aequo) Festival de film de San Sebastian 2008 Prix de la meilleure interprétation féminine au Festival International du film d’Amiens 2008

Réalisation : Yesim Ustaoglu - Montage image : Franck Nakache - Montage son : Philippe BLUARD - Photographie : Jacques Besse. Production : Ustaoglu Film Ltd (Turquie), Silkroad Production (France), Les Petites Lumières (France), Strmboli Pictures (Belgique), The Match Factory (Allemagne), ZDF/Arte (Allemagne) Avec : Tsilla CHELTON, Derya ALABORA, Ovul AVKIRAN, Osman SONANT Synopsis : Lorsque trois frères et sœurs istanbuliotes d’une quarantaine d’années reçoivent un coup de fil leur annonçant la disparition de leur mère du Nord Est de la Turquie où elle vivait, ils partent à sa recherche, mettant momentanément de côté leurs différences pour ce faire. Mais les tensions entre eux refont vite surface, comme une boîte de Pandore qui s’ouvre à eux, mettant au grand jour leurs vieilles rancœurs et les nondits familiaux. Ils sont forcés de réfléchir sur leurs propres échecs.

AVANT PREMIÈRE

Yesim Ustaoglu Née dans l'est de la Turquie, Yesim Ustaoglu étudie l'architecture à l'Université Yildiz à Istanbul avant de se spécialiser dans le journalisme. Reporter-journaliste indépendante, directrice d'ateliers de vidéo, elle réalise quatre courts métrages dont 'Hotel' couronnée au festival de Montpellier en 1992. Elle passe au long métrage en 1994 avec 'La Trace'. En 1999 sort son deuxième film, 'Aller vers le soleil', une histoire d'amitié impossible entre un jeune marchand ambulant kurde et un ouvrier turc. Le film, qui avait obtenu la bourse d'aide au développement au festival de Montpellier en 1995, est en compétition au festival de Berlin la même année et obtient le prix de l'Ange Bleu (meilleur film européen) et le Prix de la Paix. Le film a également fait sensation au festival d'Istanbul en raflant les prix du meilleur film, meilleure réalisatrice, prix du public et prix FIPRESCI de la presse. Le nouvel opus de la réalisatrice, 'En attendant les nuages', d'après le livre de George Andreadis 'Tamama', se déroule dans la Turquie des années '70 et porte à la lumière le sujet tabou de la dictature militaire et de l'histoire turque récente.

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Les Trois singes Nuri Bilge Ceylan Turquie - 2008 - 1h49

Réalisation : Nuri Bilge Ceylan - Scénario : Ebru Ceylan, Ercan Kesal, Nuri Bilge Ceylan - Image : Gökhan Tiryaki Son : Murat Senürkmez, Umut Senyol, Olivier Goinard Montage : Ayhan Ergürsel, Bora Göksingöl, Nuri Bilge Ceylan. Production : Zeynofilm (Turquie), NBC Film (Turquie), Pyramide Productions (France), BIM distrubuzione (Italie), en association avec IMAJ. Distribution : Pyramide Distribution Avec : Yavuz Bingöl, Hatice Aslan, Ahmet Rıfat Sungar, Ercan Kesal Synopsis : Une famille disloquée à force de petits secrets devenus de gros mensonges tente désespérément de rester unie en refusant d’affronter la Vérité. Pour ne pas avoir à endurer des épreuves et des responsabilités trop lourdes, elle choisit de nier cette Vérité, en refusant de la voir, de l’entendre ou d’en parler, comme dans la fable des « trois singes ». Mais jouer aux trois singes suffit-il à effacer toute Vérité ?

“Découvert en France au début des années 2000 avec Nuages de mai, Nuri Bilge Ceylan s’est imposé en quelques films (Uzak, puis Les Climats) comme un héritier tardif du grand cinéma moderne européen, un descendant turc d’Antonioni et Bergman dont l’art se fonde sur la minutie quasi picturale des plans, la qualité des silences, l’intensité contemplative, l’étude des variations indicibles qui nouent (ou dénouent) les êtres. De la modernité cinématographique, Ceylan a aussi hérité d’une certaine proximité entre ce qui se joue des deux côtés de la caméra” Serge Kaganski - Les Inrocks.com

Nuri Bilge Ceylan Né en Turquie en 1958, Nuri Bilge Ceylan termine une formation d’ingénieur avant d’apprendre la mise en scène à l’université. Après Koza, Koza un court métrage sélectionné à Cannes en 1996, il tourne son premier long métrage, Kasaba, Kasaba en 1998. Cette chronique intimiste sur la vie de trois générations d’une même famille dans une ville typique de Turquie obtient le prix spécial du jury au festival Premiers plans d’Angers. Le réalisateur stambouliote est découvert par le cinéma international en 2000, à Berlin, grâce à Nuages de mai, mai son deuxième long métrage, alors nominé pour l’Ours d’or. Uzak, Uzak sur fond de crise économique turque, a été couronné à Cannes 2003 : grand prix et prix d’interprétation masculine à ses deux acteurs principaux. Il nous revient en 2006, à nouveau sélectionné à Cannes, avec un drame psychologique à la Bergman, Les Climats. Climats Traçant sa route en solitaire, Nuri Bilge Ceylan est le plus talentueux des représentants du cinéma indépendant turc. Il s’intéresse aux problèmes d’aujourd’hui : impact de la vie moderne sur ses concitoyens, déracinement, etc. Sa manière impressionne par son économie et son absence d’affectation. Nul doute que son œuvre, courte encore, nous apportera dans le futur de bien belles surprises.

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Jeune Public Fabuleuses Fabulettes Les Fables en délire (3ème et 4ème parties) de Fabrice Luang-Vija France / Belgique - 2005 - 11’ - dessin par ordinateur en 2D Synopsis : Prenez des animaux de la brousse, de la ferme ou de la forêt, tous aussi zinzins les uns que les autres, et faites les se rencontrer. Une série de jeux amoureux ou absurdes vont s'enchaîner : la vache se déguise en éléphant pour lui plaire, le lion traverse les airs en surfant sur d'énormes vagues de lait ou encore le cochon se gave de brochettes de fruits exotiques ! L'auteur : né en 1967, Fabrice Luang-Vija a suivi des études littéraires, puis s'est spécialisé dans le langage audiovisuel à l'Université de Grenoble et Valenciennes. A partir de 1990, il acquiert une expérience approfondie dans les domaines de la vidéo, du multimédia et des nouvelles technologies infographiques. En 2000, il réalise son premier court-métrage d'animation « Square Couine », et commence à partir de 2002 la série « Les Fables en Délire » dont les deux premiers volets sont sortis en salles en 2005 dans le programme « Fables d'été, Fables d'hiver ».

Lunolin, petit naturaliste de Cécilia Marreiros Marum F r a n c e / B e l g i q u e - 2 0 0 5 - 7’ 45 Synopsis : Lunolin, un petit garçon de cinq ans rencontre, au hasard d'une ballade dans les bois, deux hérissons. Malgré tous les mauvais tours qu'il leur joue, il pense être leur ami et se sent trahi quand un beau matin, les hérissons ont pris la fuite. Lunolin décide alors de leur offrir toute son affection. L'auteur : née en 1969, Cécilia Marreiros Marum se forme au cinéma d’animation à l’école de la Cambre de Bruxelles. Elle réalise plusieurs courts métrages, dont Dessin d’enfant, en 1993, L' Insomnie pastorale, en 1997 et Les Ballons ne reviennent jamais en 2000 et Bonhommes, sorti en salles en 2005 dans le programme Fables d’été, Fables d’hiver.

Les Trois boucs (Three Goats) de Heikki Prepula Finlande - 2001 - 4 mn Synopsis : Tois boucs sautent dans les prairies à la recherche de quelques fleurs à se mettre sous la dent. Ils aperçoivent un énorme tas de boutons d’or de l’autre côté de la rivière mais le seul moyen d’y accéder est de passer sur un pont gardé par une créature bien étrange... L'auteur : né en 1939, Heikki Prepula a publié en tant que journaliste 4500 dessins de presse et de nombreuses bandes dessinées. Cet animateur autodidacte travaille dans les années soixante, pour la télévision, à la réalisation de films pour enfants. C’est en 1973 qu’il devient réalisateur indépendant de films destinés essentiellement au jeune public. Il totalise à ce jour une trentaine d’oeuvres parmi lesquelles figurent ses courts mérages les plus connus en france : La Locomotive (1978), Le Navet (1982), Le Chapeau magique (1987) et Le Cochon volant (1994).

L’Oiseau à Réaction de Jan Locher et Thomas Hinke Allemagne - 2006 - 5 mn Synopsis : un trio d’oisillons tout juste tombés du nid s’exerce gaiement à chanter haut et fort tandis qu’un drôle de compère à moteur vient en permanence les perturber. Avec plus d’un tour dans leur sac, ils vont savoir prendre leur revanche... Les auteurs : né en 1981, Jan Locher suit en 2002 des études à l'International Film School de Cologne dans la section animation. Depuis 2003, Il est étudiant à la Filmakademie de Baden Württemberg, où il se spécialise en 2D/3D. Né en 1978 , Thomas Hinke a suivi pendant un an une formation en animation et graphisme numérique et s'est spécialisé en animation 3D.

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Nocturna la nuit magique Adrià Garcia et Victor Maldonado Espagne - 2007 - 1h20 Scénario et réalisation : Adrià Garcia et Victor Maldonado Musique : Nicolas Errera. Production : Filmax International S.A., Espagne - Animakids Productions, France Distributeur : Gebeka Films Synopsis : Qu’est-ce qui rend la nuit si mystérieuse ? Qui se cache derrière toutes ces choses inexplicables qui arrivent à la nuit tombée ? Qu'est-ce qui fait que l’on s’endort et que l’on rêve ? Pourquoi se réveille-t-on la bouche sèche, les cheveux en bataille, nos pieds pendants sur le côté du lit ? Que devient notre deuxième chaussette ? Et qu’en est-il de ce besoin irrépressible d'aller faire pipi ? Se pourrait-il qu’il y ait quelqu'un, quelque part, qui s'assure du bon déroulement de toutes ces choses ? Dans l’orphelinat où vit Tim, la vie se déroule au rythme des parties de ballon dans la cour, des courses-poursuites dans les couloirs et des moqueries entre camarades... Un soir, alors que tout le monde dort, Tim voit tomber du ciel “son” étoile, Adhara, à qui il a l’habitude de se confier avant de se coucher. Voulant suivre sa chute, il glisse du toit où il s’est perché et est miraculeusement secouru par le Berger des Chats. Allant de surprises en surprises, Tim découvre que toute une organisation incroyable et insoupçonnée régit le monde de la nuit, sous le contrôle avisé de Moka. Tim rencontre les personnages qui rendent la nuit si magique et par la même, découvre que ce nouveau monde est en danger... “La première chose qui marque à la vision du premier métrage de Victor Maldonado et Adrià Garcia, c'est l'équation parfaite que constitue le cocktail musical et graphique de l'oeuvre, et surtout son efficacité. Par les temps qui courent il devient bien rare d'être émerveillé à ce point par une histoire qui n'a d'autre prétention que de nous faire voyager, petits comme grands, dans un univers à la fois merveilleux et original. Tout en nous proposant une histoire qui, si elle n'est pas complexe, a le mérite d'embrasser son sujet et de le traiter à fond, sans fioriture outrancières ni débordements scénaristiques pompeux.” David Brami - DVDrama.com Victor Maldonado et Adrià Garcia Ces deux jeunes réalisateurs espagnols ont travaillé dans les studios suivants : D´Ocon Films productions FIX AND FOXY : développement des personnages PEPPERCORNS : création des personnages MYTHS AND LEGENDS KUMBA Cromosoma LES TRES BESSONES (série télé) layouts BRB Internacional FANTAGHIRÓ (série télé) story-board et création visuelle. Animal Studio (co-fondateurs) Animation et illustration Filmax animation GOOMER : Story-board et dessin des personnages MANOLITO GAFOTAS : Story-board et dessin des personnages LUMP’S FOREST : Modèles LE CID THE LEGEND : Direction artistique NOCTURNA LA NUIT MAGIQUE : Scénario, direction artistique et réalisation

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Petits Héros (Giborim Ktanim) Itay Lev Israël - 2008 - 1h16

Réalisation : Itay Lev - Image : Ofer Harari - Musique : Jonathan Bar Giora - Montage : Gila Cohen - Décors : Miguel Markin - Son : Gil Toren Production : Dvash Productions Ltd, Israël Distributeur : Les Films du Whippet Avec : Alon Lysy, Anastasia Safonov, Daniel Damidov, Nir Zwickel, Dana Ivgy, Avigail Ariely, Miki Kam, Zion Baruch, Lucy Dubinchik, Amos Tamam. Synopsis : Pouvons-nous nous accepter tels que nous sommes ? Pouvons-nous faire face à ce qui nous rend différents des autres ? C'est ce que vont découvrir nos quatre héros durant leur périple à travers la nature. Au coeur d'une terre aride, Alicia, une fillette russe immigrée dotée d'un pouvoir surnaturel pressent un danger imminent. Sur son chemin, elle rencontre Erez, un jeune écorché vif en quête de reconnaissance. Ce dernier, sous le charme mais dans le doute, décide de la suivre. Accompagnés de Lev, un adolescent drôle et attachant, nos petits héros embarquent en secret dans cette aventure où bien des obstacles les attendent.

Selon Itay Lev, pour diriger des enfants devant la caméra : “Il a fallu s'armer de beaucoup de patience. J'ai dit aux enfants que nous allions faire un long et difficile voyage durant lequel j'attendais d'eux qu'ils deviennent des " Héros ". Chaque soir, nous parlions ensemble des évènements de la journée et de ceux du lendemain. Je dois avouer que la scène du bus a été particulièrement éprouvante, car il a fallu gérer quarante enfants pendant dix heures. Après six mois de travail entre la préparation, les répétitions et le tournage, cette belle aventure a renforcé notre amitié."

Itay Lev Itai Lev est né le 28 octobre 1970 à Kfar-Saba en Israël. Après avoir étudié à l'Université de Tel Aviv, il occupe plusieurs postes à Channel 2 avant de réaliser des documentaires. Attiré par la fiction cinématographique, il écrit, produit et réalise un moyen métrage intitulé Hardonim avant de se lancer dans son premier long métrage en 2001 avec A Five Minute Walk (Hamesh Dakot Behalicha ). Ce polar urbain filmé en noir et blanc reçoit d'excellentes critiques. En 2006, avec un budget plus conséquent, il change de genre et tourne son deuxième long métrage Petits Héros (Giborim Ktanim), une fable humaniste pour enfant dans la lignée de Stand by me. Il remporte de nombreux prix jeunesse dans des festivals internationaux. Actuellement, Itaï achève la réalisation de deux longs métrages : Cha Cha Cha et Sea Salt dont les sorties sont prévues en 2008.

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Summer Book (Tatil Kitabi) Seyfi Teoman Turquie - 2008 - 1h32

Scénario et réalisation : Seyfi Teoman - Image : Arnau Valls Colomer - Montage : Çiçek Kahraman - Son : Ismail Karadas - Décors : Nadide Argun Production : Bulut Film Production Avec : Taner Birsel, Harun Özüag, Tayfun Münay, Ayten Tökün. Synopsis : Ali, dix ans, vit dans une petite ville de province sur la côte méditerranéenne de la Turquie. Élève studieux, il se fait une joie de ce qu'il va découvrir dans le cahier de vacances que l'instituteur donne aux élèves à la fin de l'année scolaire. Mais il se le fait voler par un groupe d'élèves plus âgés. Il est amené à se constituer son propre cahier en observant le monde autour de lui, celui des adultes comme celui des enfants. À travers son regard discret et timide, nous captons le nondit de la relation entre son père et sa mère (qui soupçonne l'existence d'une autre femme), les décisions autoritaires du père vis-à-vis du frère aîné obligé d'intégrer l'Académie militaire... Un été plein de surprises et d'événements marquants ou ennuyeux. Comme dans la vie.

Seyfi Teoman Seyfi Teoman est né en Kayseri, Turquie, en 1977. Après des études d’économie à l’Université Bogazici d’Istanbul, il devient assistant cameraman pour la télévision allemande ZDF, et assistant réalisateur sur des films publicitaires pour la télévision. L'Appartement est son premier court métrage en tant que réalisateur. Il réalise Summer Book en 2008.

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Les films en compétition Dans le cadre des 25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen aura lieu la 9ème Compétition de courts métrages de fiction et films documentaires. Depuis l’édition 2007, cette compétition est désormais ouverte à l’ensemble des pays du Bassin Méditerranéen, proposant ainsi un panorama éclectique et enrichi de la création cinématographique méditerranéenne actuelle (oeuvres italiennes, espagnoles, du Maghreb ). Les œuvres non francophones seront accompagnées de sous-titres en français.

L A C OMPÉTITION E ST P RÉSENTÉE A U C INÉMA L’ATHÉNÉE . LES LAURÉATS DES COMPÉTITIONS PRÉCÉDENTES CATÉGORIE “DOCUMENTAIRES” 2008 - 24 èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen Prix du Jury : Poussières de femmes de Lucie Thierry. Prix du Public : Occi Temps ou Exquis Temps de Mariana Lhubac. Mention spéciale du jury : At ratzit laasot seret ? ( Et si toi tu voulais faire un film ?) de Gali Weintraub.

2007 - 23 èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen Prix du Jury : Dans l’ombre d’une ville de Lola Frederich et Julien Salle Prix du Public : La Sécheresse du cœur de Bernard Robert-Charrue

2006 - 22 èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen Prix du Jury : Jana Sanskrinti, un théâtre en campagne de Jeanne Dosse Prix du Public : Mémoires de soldats oubliés de Eric Blanchot

2005 - 21 èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen Prix du Jury : Pork and Milk de Valérie Mréjen Prix du public : Mister De de Jean-Christophe Gaudry

2004 - 20 èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen Prix du Jury : Impression, Musée des Beaux-Arts d’Alger de Patrice Chagnard Prix du Public : L’Yvette de Joëlle Janssen

2003 - 19 èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen Prix du Jury : L’Usine s’engage de Jacques Mitsch Prix du Public : Jeunesse passée de Yann Sinic

2002 - 18 èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen Prix du Jury & Prix du Public : D’un versant à l’autre de Guillaume Mazeline

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

Les films en compétition LES PRIX POUR LA SECTION “DOCUMENTAIRES” LE PRIX DU JURY est doté par le Conseil Général de L’Hérault. LE PRIX DU PUBLIC est doté par le quotidien Midi Libre. POUR LA SECTION “COURT MÉTRAGE DE FICTION” LE PRIX DU JURY est doté par le Conseil Régional du Languedoc-Roussillon. LE PRIX DU PUBLIC est doté par la Communauté de Communes du Pays de Lunel. LES LAURÉATS DES COMPÉTITIONS PRÉCÉDENTES CATÉGORIE “COURTS-MÉTRAGES DE FICTION” 2008 - 24 èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen Prix du Jury : L’Armée des fourmis de Wissam Charaf Prix du Public : Jungle Jail de Mathieu Arnoux, Hugo Cierznak, Bruce Nguyen Van lan et Aymeric Palermo

2007 - 23 èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen Prix du Jury : Maquina de Gabe Ibanez Prix du Public : El Gran Zambini de Igor Legarreta et Emilio Perez

2006 - 22 èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen Prix du Jury : Le Train de Brahim Fritah Prix du Public : Les Fanatiques de Stéphane Secq

2005 - 21 èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen Prix du Jury : La Mort d’une Voiture de Bruno Geslin et Elise Vigier Prix du Public : L’Âge de raison de Myriam Aziza

2004 - 20 èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen Prix du Jury : Lune d’Hubert Gillet Prix du Public : De l’autre côté de Nassim Amaouche

2003 - 19 èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen Prix du Jury et Prix du Public : C’était pas la guerre de Alexandrine Brisson

2002 - 18 èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen Prix du Jury et Prix du public : Le Mariage en papier de Stéphanie Duvivier

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Do cu men t ai re s e n c o m p é titio n

D OCUM ENTAIRES Pr og ra m m e 1 - 1h 22 Alicudi Gérard Courant - 11’ Alicudi « diamant noir » des Iles Eoliennes, vivait jusqu'à maintenant sans électricité, ni eau courante, ni véhicule à moteur. Beauté nue qui se fait rattraper par le modernisme

La Revendication d’un regard Natacha Cyrulnik - 39’ Il s’agit d’une réflexion sur l’importance que le cinéma peut avoir auprès des jeunes gens d’une cité de La Seyne-sur-mer. Réflexion à deux voix, celle des habitants et celle de gens du cinéma. Un documentaire original sur une perception de l’image, et par là, du cinéma.

Michaëla et Reinhard Colomba Casanova et de Virginie Estrem-Monjouste - 32’ L’univers d’un couple allemand résidant dans le sud de la Corse. Récit d’un art de vivre, d’une quête de paix et de spiritualité, incompatible avec un monde moderne et brutal.

Programme 2 - 1h23 Trajet d’un amateur Luc Bazin - 18’ Parcours d’un amateur éclairé dans l’époque néolithique, à Saint-Pons de Tommières. Gabriel Rodriguez, fils de migrant espagnol venu travailler dans les nombreuses carrières de marbre de la région, s’est passionné pour l’histoire de l’Homme.

Sans arête pour la vie Camille Morhange - 52’ Vie et mort d’un centre de création artistique pour personnes handicapés. Histoire belle et triste où le système politique se révèle être une machine à broyer parfois.

Peau neuve Clara Elalouf - 13’ Du rasage à l’étalement d’une crème sur ses pieds ou le reflet de son image dans le miroir, des regards « lavés » qui attendent on ne sait quoi une espèce de bistrot du corps, les bains douches municipaux.

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C ou rt s mét rag es d e fic tio n e n c o m p é tition COURTS METRAGES DE FICTION - Programme 1 - 1h27, (1h54)* Tutto o niente de Christophe Fustini (durée 21’) Comédie d’amour éternelle, un homme, trois femmes et la mort à l’affût

Do de Pauline Pallier (durée 11’) Une petite fille poussée par ses parents dans l’apprentissage du piano, une professeur austère et autoritaire. L’enfant fuit le « Do »

Eté presque parfait de Fouad Mikrat (durée 19’) Un jeune maghrébin sans papier, descend dire au revoir à sa voisine du dessous car il part en vacances au bled. Il remonte dans son studio et s’enferme à double tour. Son voyage commence

Le feu, le sang, les étoiles de Caroline Deruas (durée 15’36’’) Réaction de la jeunesse de gauche en mai 2007. Désarroi, larmes, colère, fuite espoir. Schéma directeur de Bernard Tanguy (durée 20’) Vie et mort « d’un bouc émissaire » dans une entreprise, une banque en l’occurrence *Sous réserve L’autre monde de Romain Delange ( durée 27’) Ils ont vingt ans en 1995, Julien part faire du cinéma, David part faire la guerre

Programme 2 - 1h17 Rêves et veillées de David Baudry (durée 11’31’’) Un musicien, bien seul dans son taudis, rencontre sa voisine aveugle dans un imaginaire à sa mesure

En el Apartamento de Mario San Emeterio (durée12’) Un couple visite un appartement à louer, l’homme et l’employée de l’agence se connaissent

L’arbre d’Antony Fayada (durée 8’) « Au pied de mon arbre je vivais heureux », mais « humain trop humain »

Dans mon jardin la mer de Wladyslaw Znorko (durée10’25’’) Un « rade » bizarre, un drôle de capitaine, un homme et son rêve d’océan

Cyclo de Cécile Verstraeten (durée 8’) Vision surréaliste et poétique d’un cycliste glaneur de déchets organiques dans un village, ceci pour une production d’électricité

Mémoires blessées de Laurent Bonnotte (durée 12’) Alice et la mémoire d’un massacre programmé au Rwanda.

Ma Sixtine de Jonathan Colinet et Sébastien Dubus (durée 15’) Jeff est copiste, spécialisé dans la reproduction de toiles célèbres. Un jour, l’arrivée d’une nouvelle locataire à l’étage du dessus va changer sa vision des choses

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Séances décentralisées

Les Semaines du Cinéma Méditerranéen élargissent leurs rencontres cinématographiques à la Communauté de Communes du Pays de Lunel et à d’autres communes héraultaises et gardoises proches de Lunel. Pour cette 25ème édition, la Communauté de Communes du Pays de Lunel a proposé de prendre en charge une séance de cinéma dans chacune des 12 communes qui le désiraient. Celles-ci ont fait leur choix à partir des trente films de la programmation parmi lesquels des oeuvres consacrées à la Retirada, d’autres réservées au jeune public, le plus grand nombre représentatives de l’actualité méditerranéenne. Ces projections, proposées aux alentours de Lunel sont menées en partenariat avec CinéPlan et Cinégard. Parmi les films demandés : D’un versant à l’autre de Guillaume Mazeline, Lady Jane de Robert Guédiguian, ou encore L’Echine du diable de Guillermo del Toro. Quant au jeune public, il s’ouvrira aux cinématographies de la Méditerranée à travers des quatres films : Fabuleuses fabulettes (France), Nocturna, la nuit magique (Espagne), Petits héros (Israël), Summer book (Turquie). Les communes du Pays de Lunel ont saisi l’opportunité de faire découvrir la richesse et les particularités de toutes les cultures méditerranéennes et de proposer à leurs habitants des films suscitant un dialogue interculturel et intergénérationnel.

Date

Heure

Lieu de projection - Titre du film

20 mars

20h

Salle Jean-Pierre Chabrol - L’Echine du diable

26 mars

20h

Salle Jean-Pierre Chabrol - Lady Jane

26 mars

20h30

Salle des Conférences - Mascarades

30 mars

20h30

Salle des Conférences - Lady Jane

21 mars

21h

La Scala - Les Citronniers

28 mars

21h

La Scala - La Soledad

Saint-Christol

21 mars

21h

Salle polyvalente - Gommora

Saint-Sériès

19 mars

20h30

Salle polyvalente - La Fille de tes rêves

22 mars

21h

Salle polyvalente - L’Esprit de la ruche

25 mars

17h

Salle polyvalente - Nocturna

20 mars

20h30

Salle communale - D’un versant à l’autre

27 mars

20h30

Salle communale - Lady Jane

22 mars

17h

Salle communale - Le Hangar - Nocturna

22 mars

20h30

Salle communale - Le Hangar - D’un versant à l’autre

Communes

Boisseron

Lunel-Viel

Marsillargues

Saturargues

Saussines

Valergues

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

L es Ren co n tr e s d u Gr a n d S u d

Cette 19 ème édition des Rencontres du Grand Sud se déroule sur quatre journées et accueille plus de 200 participants 19 ème édition des duFeuillade Grand Sud Les Rencontres du Grand SudCette sont co-organisées avecRencontres le Lycée Louis et accueillent plus de 200 parse déroule sur quatre journées et accueille près ticipants durant quatre jours. Les lycéens viennent de tout le sud de la France entière pour partager l’expéde 300laparticipants rience de professionnels du cinéma et découvrir culture méditerranéenne à travers des débats, des conférences, des ateliers techniques et pratiques, la programmation des Semaines du Cinéma Méditerranéen Les lycéens viennentlunellois. de la France entière pour partager l’expérience de professionnels du cinéma et déet l’exploration du patrimoine couvrir la culture méditerranéenne à travers des débats, des conférences, des ateliers techniques et pratiques, la programmation des Semaines du Cinéma Méditerranéen et l’exploration du patrimoine lunellois. Chaque jour, les participants investissent les différents sites des rencontres, le lycée, le cinéma Athénée, les comChaque jour, quantité de participants investissent les différents sites des rencontres, le lycée, le cinéma munes environnantesl où différentes activités leur sont Athénée, la salle Castel où différentes activités leur proposées. sont proposées. Ainsi sont-ils invités à : Ainsi sont-ils invités à : 1. Voir une quinzaine films présentés le cadredans des le Semaines duSemaines Cinéma Méditerranéen et rencontrer et desren1. Voir unedequinzaine de filmsdans présentés cadre des du Cinéma Méditerranéen professionnels dialoguervenus avec eux à l’occasion de àlal’occasion projection de du la film auquel ils contrer des venus professionnels dialoguer avec eux projection duont filmparticipé. auquel ils ont participé. 2. Présenter2.leurs réalisations audiovisuelles lors des Confrontations. Au cours de moments d’échanges et Présenter leurs réalisations audiovisuelles lors des Confrontations. Au ces cours de ces moments d’échanges et de rencontres, chaque délégation présente et débat de sa devant l’ensemble des lycéens de rencontres, chaque délégation lycéenne présente et débat deou sade ouses de productions ses productions devant l’ensemble des présents dansdans la salle de projection du lycée (160 (160 places). lycéens présents la salle de projection du lycée places). Partager l’expérience de professionnels dudecinéma et de l’audiovisuel lors d’ateliers et techniques 3. Partager 3. l’expérience de professionnels du cinéma et l’audiovisuel lors d’ateliers techniques pratiques et pratiques de 3 à 4 heures chacun. Chaque participant assiste à un ou deux ateliers de son choix, parmi la ont trentaine de 3 à 4 heures chacun. Chaque élève assiste à un ou deux ateliers de son choix, parmi la trentaine qui lui été qui lui ont été proposés. proposés. 4. Assister à la conférence de Jan Jouvert consacrée à l’héritage, dans le cinéma, de Alfred Hitchcock dont 4. Cette année, l’entrée d’Alfred Hitchcock au programme du Baccalauréat donnera lieu à une conférence de Jan Joule film, La Mort aux trousses, intègre cette année le programme du Bac. vert. 5. Découvrir la culture et le patrimoine du bassin lunellois en investissant l’univers particulier des vestiges 5. Découvrir la culture et le patrimoine du bassin lunellois en investissant l’univers particulier des vestiges de de l’art roman. Et, bénéficiant de l’encadrement des cinéastes, partenaires culturels de la région, croiser leur regard l’art roman. Et, bénéficiant de l’encadrement des cinéastes, partenaires culturels de la région, croiser leur regard sur ces sites en réalisant, cette année, des courts métrages sur le thème “des châteaux” de Petite Camargue. sur ces sites en réalisant, cette année, des courts métrages sur le thème des châteaux en Petite Camargue.

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

Les intervenants des Rencontres Jean-Louis Chevreuil De 1974 à 1983, Jean Louis Chevreuil est animateur et formateur audiovisuel au sein de la FOL et intervient à l’IUFM de Laval. Entre 1983 et 1992, il est co-fondateur / intervenant au sein de Kaleïdophone, 2° structure audiovisuelle associative du Languedoc-Roussillon. De 1986 à 1990, il est cogérant du Cabinet Audiovisuel Nîmois. Il réalise de nombreux courts métrages : commandes d’entreprises ou oeuvres de création financées par le ministère de la culture, la région et le CNC. Entre 1992 et 2006, il travaille au sein de Kino-Glaz, structure associative audiovisuelle gardoise et réalise de nombreux courts métrages avec diverses sociétés de production. Gérard Galès Libraire à ses débuts dans les années 70, il passe à l'image animée et se forme à la vidéo. Il suit un cursus universitaire pour obtenir une maîtrise d'Etudes Cinématographiques. La vidéo Broadcast deviendra son domaine privilégié et il exercera son métier de cadreur durant des années au service de films pédagogiques produits par l'Education Nationale et des sociétés de production privées. Devenu réalisateur indépendant et formateur en audiovisuel, il est également l'auteur de courts métrages de fiction plusieurs fois primés (Julius 1990) ainsi que des documentaires. Il travaille depuis 10 ans au magazine Caméra Vidéo & Multimédia. Thierry Bourdy Né en 1956 à Nîmes, il crée l'association “L'oeil écoute” en 1977 qui est aujourd'hui une des plus anciennes structures de création audiovisuelle dans la région. Au départ dans les années 70, il compose de la musique électroacoustique et électronique, puis découvre l'art vidéo et réalise, dans les années 80, divers films vidéo expérimentaux qui seront primés ou sélectionnés dans plusieurs festivals en France et à l'étranger. Il développe dans les années 90 une pratique de la vidéo dans le secteur social (ateliers dans les quartiers, les centres sociaux,...) et en milieu scolaire (ateliers en collège, interventions dans les lycées). Ses derniers travaux sont plutôt des documentaires et occasionnellement des installations vidéo. Martin Figère Réalisateur et directeur Photo, Martin Figère est également partenaire / intervenant au Lycée Louis Feuillade. Il a réalisé une trentaine de documentaire pour la télévision : Les Allumés - C+ / Ushuaia -TF1 / Carnets de l'aventure - F2 / Samedi passion - F 2 / Continentale - F3 / Puissance 40 - F2.... Il est aussi l’auteur de nombreux courts métrages pour le cinéma, qui ont été distingués lors de différents festivals. Johann Valette Des études à l'université Paul Valéry Montpellier III, puis un parcours d'assistanat entre Paris, Marseille et Montpellier. La découverte de tous les postes techniques autour de l'image, jusqu'à celui de chef opérateur. Co-fondateur des rendez-vous FOCUS (R.d.V. mensuel des professionnels de l'audiovisuel en région), il donne aussi des cours en BTS audiovisuel et pour des ateliers cinéma. Thomas Laporte Décorateur, accessoiriste, costumier, Thomas Laporte a multiplié les expériences depuis 2002 ( I am the Ripper de Eric Anderson). Graphiste pour le groupe In the Mud for Love de 2003 à 2006, il est aussi responsable SFX sur le court -métrage de François Gaillard et Aurélie Godefroy, Dead end street (2005). Après avoir participé à cinq tournages au cours de l’année 2007 (Overnight sensation, 8th Wonderland, Hyrcania, The Black Forest, Climax), il inaugure l’année 2008 avec sa participation au spectacle de théâtre pour enfants, Peter Pan d’Olivier Labiche produit par la compagnie B.A.O. Vincent Capès Vincent Capès termine sa formation à l’École des Beaux Arts de Nîmes. Son parcours comprend plusieurs réalisations de courts-métrages, dont Medulla en 2005, et des collaborations en tant que cadreur et chef opérateur sur des courts-métrages. Il a également été intervenant en centre socioculturel, pour une initiation aux arts plastiques.

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Les intervenants des Rencontres Renaud Dupré Après le conservatoire d’art dramatique et un diplôme de création audiovisuelle, Renaud Dupré intervient aujourd’hui dans le cinéma en tant que réalisateur, cadreur, monteur et formateur. Ces dernières années, il a réalisé de nombreux courts métrages salués dans différents festivals et concours. Parmi les derniers en date, Kotéba et la Maison de thé, Jacqueline, Né coupable (clip de rap pour le groupe Providence). Par ailleurs, il est l’auteur du documentaire L’Aven d’Orgnac. Jan Jouvert Journaliste spécialisé, Jan Vouvert est intervenant en lecture de l’image et histoire du cinéma depuis 2001. Il contribue à la rédaction et à la coordination de supports programmes et catalogues. Pigiste depuis2000 pour le quotidien La Marseillaise , il est fondateur et rédacteur du fanzine Peeping Tom dédié au cinéma de genre. Parallèlement, il est animateur au sein de l’émission de radio « Les Voyeurs » sur Radio Grille Ouverte (hebdomadaire consacrée au cinéma, depuis 2007). Gilles Ribstein Gilles Ribstein, peintre, réalisateur de film d’animation et enseignant à Supinfocom à Arles (école d’image de synthèse), a travaillé auprès de différentes chaînes de télévision pour de l’habillage et des génériques. Il est installé à Entraigues, où il continue une pratique artistique entre pinceau et pixels dans le domaine de l’affiche, de la scénographie, de la réalisation audiovisuelle, et de la peinture. Y.A Gil Artiste contemporain, sculpteur et vidéaste diplômé de l’École des Beaux Arts de Nîmes en 2001, Y.A.Gil a pu bénéficier de bourse lui permettant d’aller étudier en Italie. Il a depuis participé à de nombreuses expositions personnelles et collectives en France. Il a coréalisé plusieurs courts métrages avec l’association Kino-Glaz et dans le cadre de résidences organisées par la compagnie Ilotopie. Collaborateur protéiforme, il a notamment travaillé dernièrement à la restauration du dessin animé Les Songeries de Mr.Sadi, produit par la Fabrique et réalisé par l’écrivain Remy Leboissetier. Joël Drouin Compositeur et pianiste de jazz, Joël Drouin crée le Joël Drouin Quartet en 1980. La Formation se transformera en Quintet en 1983. Trois enregistrements seront réalisés. En 1990, il crée Euphonium Big Band qui enregistre cinq CD dont le double CD « Le Son du muet » réalisé à partir des compositions écrites pour le cinéma muet. Le répertoire n’est constitué que de compositions originales. Parallèlement, de nombreuses partitions originales seront écrites pour des compagnies de théâtre, La Pie Rouge, Le Théâtre en ciel, Drambakus, Logomotive théâtre, L’Escouade, Métro Mouvance... Sylvère Petit Titulaire d’un BTS Audiovisuel Montage et d’une licence Imagerie Nature et Création Multimédia, Sylvère Petit est auteur et réalisateur. Depuis 1997, il n’a cessé de tourner, d’écrire tout en s’adonnant au multimédia et en se spécialisant dans le domaine de l’apiculture. Entre 1997 et 2005, il réalise deux reportages sur le sujet , l’un sur L'Apiculture traditionnelle au Maroc, l’autre sur le Guêpier d'Europe. Il est aussi l’auteur de documentaires et fictions (long et courts métrages) : Intrusion (docu animalier en 2006), Corps aux vents, en 2005, Vivre autrement, en 2004. Scénariste, il a bénéficié d’une aide du CNC à la réécriture (2006) pour Nectar (long métrage) qu’il co-adapte avec José Alcala.

Anne Person Après un BTS Audiovisuel option Montage et un Certificat en études cinématographiques à l’Université de Montréal (Québec), Anne Person travaille au montage d’émissions TV ( Dossier 13 et Séance 13 pour 13ème Rue et Sci Mag pour Sci) et se consacre à la réalisation (13 courts métrages documentaires dans le cadre de l’émission Müvmedia, diffusée sur TV5) tant en France qu’au Canada.

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Historique des Pêcheurs d’Images La création, l’existence des “Pêcheurs d’Images” et les actions qu’elle mène sont au cœur du combat pour l’intégration et la lutte contre les discriminations. L'acte fondateur, en 1985, des Semaines du Cinéma Méditerranéen fut, dans un climat social difficile d'intolérance et de xénophobie encouragé par la présence de l'extrême droite à la municipalité, une réaction de citoyenneté pour rapprocher toutes les populations d'origines diverses de Lunel. Il s'agissait, par le biais du cinéma, art populaire par excellence, d'instaurer compréhension et dialogue entre toutes les communautés d'une ville formée petit à petit par des apports successifs d'immigration selon les vicissitudes de l'Histoire : Italiens, Espagnols, Marocains et Algériens essentiellement venus tout au long du XXème siècle enrichir la population locale de la Petite Camargue. Le cinéma de ces pays et celui de la France méditerranéenne a, d'emblée, constitué la base de la programmation, étendue par la suite à d'autres pays méditerranéens. À la programmation cinématographique se sont greffés peu à peu débats, conférences, concerts, expositions, travail en direction des jeunes. Ainsi l’association a-t-elle étendu ses activités tout au long de l’année.

Un moment fort : Les Semaines du Cinéma Méditerranéen Depuis vingt-cinq ans, les Semaines du Cinéma Méditerranéen vous proposent une programmation, en version originale, variée et représentative de la cinématographie du bassin méditerranéen, encore trop peu distribuée et rarement mise en valeur. Différentes animations, telles que la présentation des films par leur réalisateur, des rencontres et débats avec des professionnels du cinéma, accompagnent la diffusion des films qui est, dorénavant, décentralisée, grâce à la collaboration et à l’aide de la Communauté de Communes du Pays de Lunel. L’ensemble de ces actions est mené avec la volonté toujours réaffirmée de maintenir une tarification la plus basse possible, dans le cadre de la législation du cinéma, quelles que soient les séances. Tout au long des Semaines sont proposés : une exposition itinérante dans la communauté de communes, des séances scolaires, des soirées musicales et festives. Au cœur des Semaines, pendant 4 jours, les Rencontres du Grand Sud rassemblent chaque année depuis 1991, des centaines de lycéens venus de la France entière et de l’étranger. Une compétition de courts métrages de fiction et de films documentaires complètent la programmation cinématographique depuis 2001. Depuis 2006, nous développons les CinéVocations Antoine Bonfanti . Elles portent le nom du plus grand ingénieur du son français, disparu le 4 mars 2006, qui honora Les Semaines de sa présence, de son soutien et de son amitié mais fut surtout un militant engagé, un professionnel novateur et un passeur de savoirs. Les CinéVocations sont un dispositif de promotion du cinéma sur les deux rives de la Méditerranée : éveiller des talents, transmettre des savoir faire et développer le cinéma dans les domaines de la formation, de la création, de la production et de la diffusion.

Des actions tout au long de l’année • Les Semaines du Cinéma Méditerranéen rassemblent chaque année environ 12 000 spectateurs et mobilisent une cinquantaine de bénévoles. Si cette manifestation se prépare tout au long de l’année, l’association développe d’autres actions autour des valeurs qui fondent son existence. • En amont des Semaines du Cinéma Méditerranéen, les élèves sont sensibilisés par des fiches techniques, des photos, des affiches, des dossiers de presse et qu’en aval, les films sont exploités pédagogiquement : plusieurs milliers de jeunes spectateurs bénéficient de ces actions, en maternelles, primaires, collèges et lycées avec des programmes spécifiques. • Pêcheurs d’Images participe aux dispositifs nationaux institutionnels d’éducation à l’image : Ecole et Cinéma, Collège et Cinéma, Lycéens au Cinéma . • Le cycle Art-Cinéma débute en septembre et s’achève en mai : il propose 30 films qui constituent pour partie la programmation « Art et Essais » du Cinéma Athénée, de Lunel. Ouvert à l’ensemble du public, ce dispositif permet aux lycéens, dont ceux étudiant le cinéma, de bénéficier de tarifs très réduits (de 1,50 € à 3 €). Il fait l’objet de deux séances hebdomadaires : l’une le vendredi à 18h30, l’autre le mardi soir à 21h00. Environ 5 000 spectateurs bénéficient du cycle Art-Cinéma. • Les séances scolaires spéciales autour de thèmes choisis par des professeurs des secteurs professionnel, technologique, tertiaire ou général sont organisées en direction des collégiens et lycéens de Lunel. ( de 4 000 à 5 000 élèves en sont bénéficiaires, chaque année ). • L’association organise chaque année un atelier de vidéo en collaboration avec les associations de la ville dans le cadre de dispositifs officiels ou non : ces dernières années ont été réalisés par des 15-18 ans , des films sur les thèmes des conduites addictives, de la sécurité routière, du hip-hop, des chantiers d’insertion. • Pêcheurs d’Images est le partenaire culturel de la Section Cinéma Audiovisuel du Lycée Louis Feuillade agréé par la DRAC Languedoc –Roussillon.

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

Les 25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen du Pays de Lunel sont organisées par l’association des Pêcheurs d’Images. Président d’honneur : Jacques Choukroun Président : Michel Périer Trésorière : Patricia Piovi Trésorier-adjoint : Alain Mazeline Régisseur Général : Loig Le Bihan Organisation Générale : Patricia Piovi, Loig Le Bihan, Alain Mazeline, Joël Toureille, Anne Rafaillac, Laurence Capliez, Kévin Jaglin, Cristelle Perez, Sandrine Cizos, Michel Périer Programmation : Patricia Piovi, Alain Mazeline, Loig Le Bihan, Joël Toureille, Michel Périer. Communication / Presse : Patricia Piovi, Loig Le Bihan, Michel Périer Décentralisation : Kévin Jaglin, Loig Le Bihan, Patricia Piovi, Alain Mazeline, Michel Périer et toute l’équipe de CINéPLAN de Joelle Paparone et Jean-Philippe Marin Secteur Scolaire - Primaire (maternelles et élémentaires) : Laurence Capliez, Sandrine Cizos. Secondaire (collèges et lycées) : Laurence Capliez. Rencontres du Grand Sud : Laurence Capliez, Patricia Piovi, Joël Toureille, Florent Christol, Michel Périer. Compétition courts métrages de fiction et documentaires : Alain Mazeline, Adeline Dumond, Laurence Capliez, Kévin Jaglin, Joël Toureille, Michel Laffont, Sandrine Cizos CinéVocations Antoine Bonfanti : Patricia Piovi, Jacques Choukroun, Michel Périer Exposition : Patricia Piovi, Michèle Noé-Tazi, La Cinémathèque Euro-Régionale Institut Jean Vigo de Perpignan et les communes de Boisseron, Saint-Christol, Marsillargues, Saint-Séries, Lunel Viel et Saussines Brochures : Patricia Piovi Affiche : Audrey Martin Site internet : Frédéric Trobrillant Sponsors : Anne Rafaillac, Cristelle Perez Photographe des Semaines : Patrice Becerra Accueil / Billetterie : Joël Toureille, Danièle Bréand, Rachid Taouil, Anne Rafaillac, Vincent Millet, Sandrine Cizos, Yolaine Becerra, Kevin Jaglin, Cristelle Perez, Michel Laffont, Nathalie Chenis, Sylvie Urutty, Christine Massol, Thierry André, Delphine Cardell, Dominique Cardell Cinéma Athénée : Alain, Solange et Jérôme Falissard, Sylvain Crobu Et les stagiaires de l’université Paul Valéry, Lucie Iacono, Charlotte Labord, Tiffany Rousseau et Laurie Thiévet. Avec la participation financière de : La Direction Régionale des Affaires Culturelles du Languedoc-Roussillon, Le Conseil Régional du Languedoc-Roussillon, Le Conseil Général de l’Hérault, La Communauté de Communes du Pays de Lunel, La Préfecture de l’Hérault dans le cadre du Contrat de Ville, L’Agence nationale pour la Cohésion Sociale et l’Égalité des chances (l’acsé), Le Rectorat de l’Académie de Montpellier (Ministère de l’Education Nationale) Nous devons souligner que cette confiance qui nous est témoignée de la part des élus et des responsables institutionnels s’accompagne d’un respect rigoureux de l’indépendance associative. Nos remerciements à Un grand merci à tous ceux qui ont permis que l’aventure des Pêcheurs d’Images continue et s’épanouisse avec la 25ème édition des Semaines du Cinéma Méditerranéen du Pays de Lunel : bénévoles, adhérents, institutionnels, sponsors et annonceurs du tissu économique lunellois, le quotidien Midi Libre, les directeurs d’écoles, les principaux de collèges et les enseignants. ADF informatique (M. Moulin), AU SOLEIL Chambres d'hôtes (Mme Catherine Maurel), AVENANCE Restauration collective (M. Eysset), la BANQUE POPULAIRE DU SUD et toute son équipe, la BOUTIQUE DU MENUISIER (M. Jean Casasayas), les Côteaux de Saint Christol (M. Pascal Conge), la COMMUNAUTE DES COMMUNES (M. François Berna et Mme Dominique Nouguier), la Crêperie d'Emilie (Mlle Emilie Sebastia), les CUISINES SCHMIDT (M. Sebastia), Garage CITROËN BRUNEL (M. Brunel), GLAM'S Boutique (M. Philippe et Isabelle Bonhomme), GORO Peintre (Mme GORO), Grand Café LE RICHE (M. Mario Bonomo), GRAND OPTICAL Gil Gréa (M. Gil Gréa), Hôtel Restaurant KYRIAD(M. GRUTTADAURIA), Institut de beauté l'HARMONIE DES SENS (Mlle Aït-Ameur Faroudja), Institut Jean VIGO, LIBRAIRIE AB (Delphine Cambet et Annick Sinègre), La LUNELLOISE et l'ATELIER de Valérie (Mme Valérie Mijatovic), la MAIF et toute son équipe, MARINOSA (M. Marinosa), NINE Boutique(Juliette Pané), PAJE CONSTRUCTION (M. Patrick Climent), PHILDAR (Mme Lavergne),Restaurant LA TOSCA (M. et Mme Gusela), RH DIFFUSION (Mme Hermabessière), SOLUTEC (Thibaut Bulteel et Redouan Amirouche), Tabac Presse LA CUADRILLA (M. et Mme Dupont), TYROLIANE (M. Mahmoudi), UNILIA Mutuelle (Mme Aucouturier), VIVA FITNESS (Egide et Nathalie Filipi).

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

N OS PARTENAIRES

doro[t]|association d’histoire

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