Semaines Cinéma Méditerranéen Lunel Prog 2009

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Pêcheurs d’Images - Pays de Lunel

25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

L es f i l ms d e la p r o g r a m m a tio n

Les 25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen déroulent sous le signe de la solidarité entre les peuples et commémorent le soixante-dizième anniversaire de la Retirada ......................................................................

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1. COMMÉMORATION DU 70ÈME ANNIVERSAIRE DE LA RETIRADA D’un versant à l’autre - Guillaume Mazeline - France - 2001 La Fille de tes rêves - Fernando Trueba - Espagne - 2001 L’Esprit de la ruche - Victor Erice - Espagne - 1973 No Pasaràn, album souvenir - Henri-François Imbert - France - 2003 L’Échine du diable - Guillermo del Toro - Espagne/Mexique - 2001

2. L’ACTUALITÉ MÉDITERRANÉENNE Gabbla - Tarik Teguia - Algérie - 2008 L’Envers du miroir - Nadia Cherabi-Labadi - Algérie - 2008 Mascarades - Lyes Salem - Algérie - 2008 La Soledad - Jaime Rosales - Espagne - 2008 Coco - Gad Elmaleh - France - 2009 Lady Jane - Robert Guédiguian - France - 2008 Le Chant des mariées - Karin Albou - France - 2008 L’Occitanienne - Jean Périssé - France - 2008 Les Plages d’Agnès - Agnès Varda - France - 2008 Pas si simple - Rachida Krim - France - 2009 Le Temps des amoureuses - Henri-François Imbert - France - 2008 Plus tard tu comprendras - Amos Gitaï - France - 2009 La Terre parle arabe - Maryse Gargour - Grèce/Palestine - 2007 Les Citronniers - Eran Riklis - Israël - 2008 Z32 - Avi Mograbi - Israël - 2008 Gomorra - Matteo Garrone - Italie - 2008 Saturno contro - Ferzan Ozpetek - Italie - 2007 Je veux voir - Joana Hadjithomas/Khalil Joreige - Liban - 2008 Où vas-tu Moshé ? - Benjelloun Hassan - Maroc - 2006 Le Sel de la mer - Annemarie Jacir - Palestine - 2008 Les Trois singes - Nuri Bilge Ceylan - Turquie - 2008

3. LE PROGRAMME JEUNE PUBLIC Fabuleuses Fabulettes - Fabrice Luang-Vita - France/Belgique - 2008 Nocturna la nuit magique - Victor Maldonado/Adria Garcia - Espagne - 2007 Petits héros - Ita Leiv - Israël - 2008 Summer Book - Seyfi Teoman - Turquie - 2008

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D’un versant à l’autre Guillaume Mazeline France - 2001 - 0h52 Prix du jury et du public 18èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen de Lunel 2002 Auteur-Réalisateur : Guillaume Mazeline Production / Diffusion : Yadé Films, Images plus Distribution : Yadé Films Synopsis : La guerre d’Espagne touche à sa fin. André et Mathilde, enfants marqués par la guerre et l’exode, arrivent en France. L’exil culturel, les séparations familiales et des conditions de vie difficiles laissent des traces indélébiles. L’école les prend en main rapidement. Pour Mathilde son intégration commence là, pour André l’humiliation continue. Dans les deux cas, l’acquisition d’une identité culturelle est l’élément fondamental sur lequel repose toute leur vie en France. Les traumatismes de la guerre et la perte de repaires identitaires auraient pu les marquer à jamais, mais leur couple plein de vie découvre à travers le flamenco et les œuvres de Goya des couleurs, des formes et une gestuelle qui rappelle ce qu’ils ont vécu en Espagne. Leurs propres histoires croisent des modes d’expression artistique qui fonctionnent comme des miroirs. Ces miroirs leur disent d’où ils viennent, les soutiennent. L’autre référent qui marque toute la migration espagnole issue de la fin des années 30, c’est la République espagnole. Ils n’avaient qu’un but : le retour en Espagne avec la proclamation de la République. Mais avec le temps, le but unique s’est transformé en rêve, et le retour n’aura jamais lieu. Ils s’en rendront compte, précisément, lorsque leurs enfants, devenus adultes, leur diront que leur vie est en France. Les enfants d’André et Mathilde sont là pour témoigner que ce travail s’est réalisé petit à petit, au fil du temps, pas toujours facilement mais inexorablement.

Guillaume Mazeline

Né en France en 1967, Guillaume Mazeline fait des études audiovisuelles puis travaille dans différents domaines : fictions, animation, installations vidéo et documentaires. Quand il ne travaille pas comme réalisateur, il officie comme chef-monteur. Il est l’auteur de plusieurs documentaires remarqués dans différents festivals de l’Hexagone : La Terre du Vieil Homme, co-produit par Ganesh Films et les Films d’Avalon, D’un Versant à l’Autre produit par Yadé Films, Pour Que La France Vive..., produit par French Connection Films, Chroniques Vietnamienne, Agripino, une Evasion Portugaise, produits par iO production et Du Côté de la Peinture, produit par Quatuor et compagnie, son sixième opus.

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La Fille de tes rêves (La Nina de Tus Ojos) Fernando Trueba Espagne - 2001 - 2h01 Réalisation : Fernando Trueba - Scénario : Rafael Azcona, Miguel Ángel Egea, Carlos López, David Trueba - Image : Javier Aguirresarobe - Musique : Antoine Duhamel. Production : Lolafilms, Espagne Distribution : Tamara Distribution Avec : Pénélope Cruz, Antonio Resines, Jorge Sanz, Rosa Maria Sardà, Santiago Segura, Loles León, Jesús Bonilla, Neus Asensi. Synopsis : 1938, Guerre Civile en Espagne. Le cinéma est divisé en 2 camps mais les studios de Madrid et de Barcelone restent fidèles à la République. L'Allemagne invite des cinéastes à filmer deux versions d'une comédie musicale andalouse à l'UFA. Ils filment le Berlin de Hitler. Heureux de laisser la guerre derrière eux, ils découvrent qu'ils n'y ont échappé que pour en trouver une autre, que leurs vies sont peut-être menacées et que l'hospitalité de Joseph Goebbels n'est due qu'aux charmes de l'actrice Macarena Granada. Pour la faire céder, il lui offre une villa pour pouvoir l'y rencontrer discrètement. Mais la belle n'a d'yeux que pour un figurant gitan que l'on amène chaque jour du camp de concentration dans lequel il est interné... dès lors le doute s'installe.

« L' humour est corrosif durant tout le film avec des scènes allant du grotesque (le repas entre Penelope Cruz et Goebbels) au cruel (la figuration pris parmi les tziganes qui n'arrivent pas à paraître joyeux à l'écran ). Les comédiens sont tous excellents avec bien sûr Pénélope Cruz en tête qui illumine littéralement le film. Elle fait preuve également d'un vrai talent d'actrice comédie, toujours très juste dans les regards, les mimiques. La mise en scène est également intelligente et fine, jouant la claustrophobie des décors et privilégiant les scènes de groupes.»Site DVDToile

Fernando Trueba Né le 18 janvier 1955 à Madrid, Fernando Trueba des études à la faculté de sciences de l'image, Fernando Trueba devient critique de cinéma au quotidien El Pais et à La Guia del Ocio, puis fonde en 1981 la revue Casablanca. Il réalise plusieurs courts métrages, dont Oscar y Carlos, Urculo et En legitima defensa. Son premier long métrage date de 1979, avec Opera prima, une comédie inédite en France, qui rencontre un certain succès en Espagne. Après le vaudeville Sé infiel y no mires con quién (1984) et El año de las luces (1986), le réalisateur signe un thriller adapté d'un roman de Christopher Frank, El sueño del mono loco (1988). En 1992, Fernando Trueba revient à la comédie avec Belle Epoque (1993), semblant reconnaître là son registre de prédilection. La fraîcheur et l'érotisme qui se dégagent des oeuvres de Trueba enthousiasment la critique américaine, qui lui décerne l'oscar du meilleur film étranger. Il réalise aux Etats-Unis Two much (1995), une comédie burlesque qui est un échec public. De retour en Europe, il alterne entre documentaires musicaux Calle 54 (1999), Le Miracle de Candeal (2004) qui raconte, en musiques, la favela de Candeal à Salvador de Bahia, la comédie La Fille de tes rêves (1998) et le drame L' Envoûtement de Shanghaï.

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L’Esprit de la ruche (El espíritu de la colmena) Víctor Erice Espagne - 1973 - 1h37 Réalisation : Víctor Erice - Scénario : Víctor Erice, Ángel Fernández Santos, Francisco J. Querejeta - Image : Luis Cuadrado - Montage : Pablo González Del Amo - Musique : Luis de Pablo Production : Elías Querejeta Distribution : Carlotta Films Avec : Ana Torrent, Fernando Fernan Gomez, Teresa Gimpera, Isabel Telleria... Synopsis : Espagne, 1940 ; peu après la fin de la guerre civile. Un cinéma itinérant projette Frankenstein dans un petit village perdu du plateau castillan. Les enfants sont fascinés par le monstre et, parmi eux, la petite Ana, 8 ans, se pose mille et une questions sur ce personnage terrifiant. Sa grande soeur, Isabel, a beau lui expliquer que ce n’est qu’un « truc » de cinéma, elle prétend pourtant avoir rencontré l’esprit de Frankenstein rôdant non loin du village. Les filles partagent leur solitude dans une grande maison obscure. Leurs parents sont rarement présents, pris chacun dans des rituels adultes incompréhensibles : le père, insomniaque, passe ses journées à étudier les abeilles, arrangeant la maison familiale comme si c’était une ruche ; la mère quant à elle s’est réfugiée dans une nostalgie stérile, rédigeant des lettres à un prétendu amant qui demeure invisible et silencieux. Pour fuir ce monde mort, Ana et Isabel s’inventent un univers parallèle. Ensemble, les deux soeurs partent explorer les alentours du village, découvrant une vieille maison abandonnée au pied d’une colline, avoisinant un puits mystérieux. Les filles découvrent, par leurs jeux et les histoires qu’elles se racontent, un monde sombre, merveilleux, hanté par des figures imaginaires que seuls les enfants peuvent apercevoir. Un beau jour, Ana trouve un homme blessé qui s’est réfugié dans la maison abandonnée... « Certes, l’Esprit de la ruche, [...] est bien la métaphore de cette Espagne garrottée par le franquisme. Tout le dit, de la torpeur pesant sur ce village à la fuite et à l’assassinat d’un soldat républicain dans une fulgurante ellipse, la maison abandonnée où il s’était réfugié crépitant de loin dans la nuit noire des tracés de mitrailleuse qui l’abattent. Et dans la lettre que la mère au début écrit à un homme dont elle attend réponse, elle dit qu’”elle voit bien toutes ces absences”. Message clair, alors, dans ce pays dévasté. Mais c’est au premier degré que le film aujourd’hui mérite toute l’attention : dans un village perdu de la “meseta” de Ségovie, un camion arrive de nulle part par une route grise... » Emile Breton, L’Humanité. Victor Erice Né à Carranza en 1940, il étudie à l’Escuela Oficial de Cinematografía, l’école de cinéma de Madrid, de 1960 à 1963, au sein du département Réalisation. C’est dans ce cadre qu’il tourne ses premiers courts-métrages, Entre Vías et Páginas de un diario, ainsi qu’un moyen-métrage intitulé Los Días perdidos. Mais c’est en 1973 que Víctor Erice s’impose grâce à ce premier long-métrage exceptionnel qu’est L’Esprit de la ruche. Un second long-métrage voit le jour dix ans plus tard, en 1983, El Sur, inspiré d’un roman d’Adelaida García Morales. Il faudra dix année encore pour découvrir El Sol del membrillo, 1992 avec lequel il remporte le Prix du Jury au Festival de Cannes ainsi que le Prix de la critique internationale. (Source Carlotta Films)

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No pasarán, album souvenir Henri-François Imbert France - 2003 - 1h08 Réalisation : Henri-François Imbert - Scénario : Henri-François Imbert - Musique : Silvain Vanot - Image : Henri-François Imbert - Son : Henri-François Imbert - Montage : Henri-François Imbert, Céline Tauss. Production : Libre Cours Distribution : Shellac Synopsis : Un jour, lorsqu’il était enfant, le cinéaste avait trouvé chez ses grands-parents une série complète de cartes postales photographiées dans le village de sa famille. Ces six cartes postales montrent les évènements qui eurent lieu dans ce village, proche de la frontière espagnole, lorsque les républicains sont arrivés en France, fuyant devant les franquistes, à la fin de la Guerre d’Espagne en 1939. Vingt ans plus tard, il se lance à la recherche des vingt-trois cartes postales réputées introuvables qui manquent à la série. Henri-Francois Imbert se souvient comment lui est venue l'idée de ce documentaire : « Il n'y a pas vraiment eu un temps d'écriture, un temps de tournage, un temps de montage ; il y a eu un projet d'écriture, de fabrication d'un film autour des objets collectés, et la collecte a commencé en fait dans mon enfance, le jour où j'ai eu ces cartes postales et où je les ai gardées. Je devais avoir dix ou douze ans peut-être, et ensuite j'ai essayé de tourner ce film une première fois en 1990. Et en fait le travail de montage, ça a été d'assembler les objets collectés au cours de ces années : les cartes postales bien sûr, des bouts de super 8, de 16 mm, des photos, des bouts de son et puis voir comment tout cela s'agençait ».

« Destins de républicains espagnols Comment le passé peut-il devenir un territoire du présent ? Comment s'approcher de ce qui fut, comment l'exprimer ? Avec ce nouveau film, le réalisateur affirme un style original qui mêle intimité et politique, anecdotes et destins collectifs : face à l'histoire, et donc à l'avenir, il faut désormais compter avec le doigté et la détermination de Henri-François Imbert, cinéaste des correspondances. » Philippe Lafosse - Le Monde Diplomatique

Henri François Imbert Né le 20 Août 1967 à Narbonne, Henri-François Imbert commence à filmer en super-8 à vingt ans. Après des réalisations sur le mode ciné-journal, il dirige une série documentaire diffusée sur Canal Plus, Chroniques de l'Art Brut. En 1996, il réalise Sur la plage de Belfast, un moyen métrage. Par ailleurs, il anime aussi des ateliers de réalisation à la Maison de l’Image et du Geste, à l’Université Paris 8 et à la Femis. Il réalise par la suite des documentaires, Sur la plage de Belfast (1996) et Doulaye, une saison des pluies (1999), qui restent très liés au film de famille et au journal filmé. Chargé de cours en réalisation documentaire à l'Université de Paris VIII, Henri-François Imbert met en scène No pasaràn, album souvenir, présenté à la Quinzaine des Réalisateurs du Festival de Cannes 2003. Le cinéaste cherche à y compléter une collection de cartes postales photographiées dans le village de sa famille durant la guerre civile espagnole. Son nouveau film Le temps des amoureuses sort en salle en mars 2009. « Le documentaire est pour moi une façon de travailler sur le politique. De la petite histoire à la grande Histoire. Sans s’abriter pour autant derrière un travail de journaliste ou d’historien. » Henri François Imbert.

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Gabbla (Inland) Tariq Teguia France/Algérie - 2008 - 2h20 Prix Fipresci de la critique internationale à la 65ème Mostra de Venise, septembre 2008 Réalisation : Tariq Teguia - Scénario : Tariq et Yacine Teguia - Image : Nacer Medjkane, Hacène Aït Kaci Son : Matthieu Perrot, Kamel Fergani - Montage : Rodolphe Molla, Andrée Davanture. Production : Neffa Films, Cine@, Le Fresnoy, Captures Production. Distribution : Contre-Allée Distribution Avec : Kader Affak, Inès Rose Djakou, Ahmed Benaïssa, Fethi Ghares, Kouider Medjahed, Djalila Kadi-Hanifi Synopsis : Malek, la quarantaine, a accepté un emploi de topographe. Dans le hameau où il débarque, quelque part dans l’ouest algérien, les villageois qui ont fui le terrorisme islamiste reviennent chez eux mais restent à cran. Un jour, dans la cabine saharienne qui lui fait office de logement, Malek découvre une "harraga" africaine qui se cache. Après une visite de la police, il prend la fuite avec elle vers la frontière marocaine avec le projet d’atteindre l’enclave espagnole de Melilla. Mais en route, épuisée et de moins en moins sûre de vouloir atteindre l’Europe, la jeune femme change d’avis et souhaite retourner chez elle. Tous deux mettent alors le cap plein sud, dans une équipée sans fin dans l’immensité du Sahara. « Dans Gabbla, mot d'arabe dialectal qui renvoie au territoire intérieur, l'Hinterland, l'Algérien Tariq Teguia, 40 ans, continue de dessiner la carte ébauchée dans son premier long métrage, Roma wa la n'touma ("Rome plutôt que vous"), présenté à la Mostra en 2006 dans la section Horizons. [...] La mise en scène est extrêmement contemporaine, mais sans hâte : elle sait ménager des temps d'arrêts et faire place au dialogue et au regard du spectateur. [...] Après Teza, de Haile Gerima, Gabbla est le deuxième titre africain qui semble mériter un Lion à cette édition de la Mostra. » Camillo de Marco - Cineuropa

Tariq Teguia Plasticien, photographe et cinéaste, Tariq Teguia est un jeune cinéaste algérien qui s'est fait connaître en 2008 grâce à la sortie d'un premier film remarqué : Rome plutôt que vous. Cette oeuvre centrée sur la question de l'exil a été récompensée au festival de Belfort. Né à Alger en 1966, Tariq Teguia effecte des études de philosophie et d'arts plastiques avant d'être poussé vers la photo et le cinéma. En 1992, il co-réalise avec son frère Yacine Teguia Kech’mouvement, un premier court-métrage de fiction centré autour d'une simple question : fuir, mais où ? Il débarque à Paris la même année pour devenir l'assistant photographe de Krysztof Pruszkowski. Ces années de travail lui permettent d'affiner son regard en produisant ses propres travaux photographiques. Parallèlement à cela, il continue également à tourner des courts-métrages en Algérie, comme Ferrailles d'attente en 1998 et La Clôture en 2002, parfois avec quelques problèmes comme pour Le Chien dont la pellicule est saisie une première fois à la douane algérienne. De retour en Algérie il travaille comme enseignant à l'école des Beaux-arts et monte son premier projet de long-métrage qui aboutit en 2008 à la sortie de Rome plutôt que vous, film qui fait le tour des festivals (Venise, Fribourg) et obtient deux prix dont celui d'interprétation pour Samira Kaddour à Belfort en 2007. Au cœur de son œuvre, la question lancinante de l'exil et de ses raisons. Son film, Gabbla, a été présenté en compétion officielle au festival de Venise en 2008.

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L’Envers du miroir (Wara El Mir'at) Nadia Cherabi-Labidi Algérie - 2007 - 1h45 Ce film est proposé dans le cadre de : REGARDS SUR LE CINÉMA ALGÉRIEN Réalisation : Nadia Cherabi-Labidi - Scénario : de Sid Ali Mazif Adaptation : Nadia Cherabi-Labidi - Image : Smaïl Lakhdar-Hamina - Son : Kamel Mekesser - Montage : Ali Leylane - Décors : Mouloud Cherabi - Musique : Redwan Nassri. Production : Procom International Distribution : Procom International Avec : Rachid Farès, Nassima Shems, Abdelhamid Rabia, Kamel Rouini, Nassima Benmihoub, Driss Chekrouni... Synopsis : Une nuit, Kamel chauffeur de taxi occasionnel, découvre sur le siège arrière de son véhicule, un nouveau-né abandonné. Il retourne chez lui avec le bébé, réussit à convaincre sa mère de le garder pour une nuit et décide d'aller à la recherche de la dernière cliente embarquée dans son véhicule.

« Ainsi, Nadia Cherabi Labidi brise le tabou, et aborde à travers le grand écran la dure réalité des mères célibataires. Dans son film, elle aborde également le thème du viol. Sans agresser le cinéphile, la réalisatrice veut faire passer un message plutôt éducatif. » Tassadit Lazili - La Tribune (Algérie) Nadia Cherabi Après avoir poursuivi des études de sociologie à l'Université d'Alger, Nadia Cherabi soutient, en 1987, à la Sorbonne, un Doctorat en Arts du spectacle (option études cinématographiques). De 1978 à 1994, elle a travaillé au département artistique de la Direction de la production du CAAIC (Centre algérien pour l’Art et l'industrie cinématographique, aujourd'hui dissous) période entrecoupée par la préparation et la soutenance d’un Doctorat sur le cinéma Algérien. Durant cette période, elle a été assistante-réalisatrice de Ahmed Laalem (Agence nationale des actualités filmées, 1991). Au CAAIC elle passera de la production à la réalisation de films avec un intérêt particulier pour le documentaire-fiction. En 1994, à la faveur de la libéralisation du secteur cinématographique, elle fonde sa société, Procom International, où elle exerce en tant que productrice et réalisatrice. Elle coréalise avec Malek Laggoune un docu-fiction sur l'exil volontaire à Bejaïa du Président portugais Manuel Teixeira Gomès ainsi que plusieurs documentaires sur les femmes algériennes. Pendant plusieurs années, Procom International s'est consacrée exclusivement aux documentaires puis a assuré la production de 30 émissions pour la Télévision Algérienne, Aujourd'hui, la société a élargi sa production à la fiction en 35mm et deux longs métrages ont été récemment co- produits avec l’ENTV et avec le soutien du Ministère de la Culture : L'envers du miroir et Vivantes!, réalisé par Saïd Ould Khelifa. Ces deux productions, centrées sur la condition féminine en Algérie, ont été retenues dans la programmation de l'évènement “Alger, capitale de la culture arabe 2007”. Nadia Cherabi est parallèlement Maître de conférences à l'Institut des sciences de la communication et de l'information d'Alger où elle assure un cours sur le film documentaire. Elle a été élue en octobre 2006, à Barcelone, au Conseil de l'APIMED (producteurs indépendants méditerranéens).

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Mascarades Lyes Salem Algérie - 2008 - 1h32

Réalisation : Lyes Salem - Scénario : Lyes Salem, Nathalie Saugeon - Image : Pierre Cottereau - Son : Nicolas Provost, Pierre André - Musique : Mathias Duplessy - Montage : Florence Ricard Production : Dharamsala, en coproduction avec Laith Media et ARTE France Cinéma Distribution : Haut et Court Avec : Lyes Salem, Sarah Reguieg, Mohamed Bouchaïb, Rym Takoucht, Merouane Zmirli, Mourad Khen. Synopsis : Un village quelque part en Algérie. Orgueilleux et fanfaron, Mounir aspire à être reconnu à sa juste valeur. Son talon d'Achille : tout le monde se moque de sa soeur, Rym, qui s'endort à tout bout de champ. Un soir, alors qu'il rentre saoûl de la ville, Mounir annonce sur la place du village qu'un riche homme d'affaires étranger a demandé la main de sa soeur. Du jour au lendemain, il devient l'objet de toutes les convoitises. Aveuglé par son mensonge, Mounir va sans le vouloir changer le destin des siens...

« Déjà César 2005 du court métrage avec Cousines, Lyès Salem démontre un vrai talent de réalisateur qui sait, par exemple, ce qu’est le découpage d’une scène, une dramaturgie ou des effets comiques. Bref, l’Algérie vient de se découvrir un véritable auteur. » Mouloud Mimoun - El Watan.

Lyes Salem Né en juillet 1973 à Alger, Lyes Salem est comédien de théâtre, de télévision et de cinéma. Il a fait des études de Lettres Modernes à la Sorbonne, puis à l'Ecole du Théâtre National de Chaillot et au Conservatoire National d'Art Dramatique. Il étudie au Cours Nicole Merouze de 1992 à 1993 et à l'Ecole de Chaillot de 1993 à 1994 En1998, il joue Shakespeare, Molière, Büchner ou Ostrovski dans quelques uns des principaux théâtres nationaux, après une formation d'acteur au Conservatoire National Supérieur d'Art Dramatique, de 1995 à 1998. En 2001, il réalise son premier court métrage, Jean-Farès qui fait l'objet de nombreuses sélections en festivals nationaux et internationaux. Avec son deuxième court métrage, Cousines, tourné à Alger, il obtient le César du meilleur court métrage 2005. Par ailleurs, depuis on a pu le voir dans Alex, Banlieue 13, A ton image, L'Ecole de la Chair, Filles Uniques, Délice Paloma.

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La Soledad Jaime Rosales Espagne - 2007 - 2h15 La Soledad a obtenu 3 Goya en 2008 : Meilleur film - Meilleur réalisateur - Meilleure révélation masculine pour José Luis Torrijo

GOYA 2008 MEILLEUR FILM MEILLEUR RÉALISATEUR MEILLEURE RÉVÉLATION MASCULINE

Réalisation : Jaime Rosales - Scénario : Jaime Rosales, Enric Rufas - Image : Oscar Duran - Son : Eva Valiño - Montage : Nino Martinez. Production : Fresdeval Films (Espagne), Wanda Vision (Espagne), In vitro films (Espagne) Distribution : Bodega Films UN FILM DE JAIME ROSALES

Synopsis : Récits croisés de deux destins urbains : Adela a décidé de commencer une nouvelle vie. Elle quitte sa petite ville de province pour s'installer à Madrid avec son bébé. Malgré les difficultés qu'implique un tel changement, elle trouve un travail et noue de nouvelles amitiés. C'est alors qu'un attentat terroriste brise sa vie. Antonia est propriétaire d'un petit supermarché à Madrid. Elle mène une vie tranquille, entourée de son compagnon et de ses trois filles. La paix familiale se brise lorsque sa fille aînée lui demande de l'argent pour s'acheter un appartement.

DARK STAR

Avec : Sonia Almarcha, Petra Martinez, Miriam Correa, Nuria Mencia, Maria Bazan, Jesus Cracio, Luis Villanueva, Luis Bermejo, Juan Margallo, José-Luis Torrijo, Carmen Gutiérres.

LA SOLEDAD UN FILM DE JAIME ROSALES SONIA ALMARCHA PETRA MARTÍNEZ MIRIAM CORREA NURIA MENCÍA MARÍA BAZÁN JOSÉ LUIS TORRIJO JESÚS CRACIO LLUÍS VILLANUEVA JUAN MARGALLO CASTING SARA BILBATUA DIRECTEUR DE PRODUCTION ANE ARTEAGA ASSISTANT REALISATEUR JAVIER PETIT COORDINATION POSTPRODUCTION BÁRBARA DÍEZ MONTAGE SON PELAYO GUTIÉRREZ NACHO ROYO-VILLANOVA MONTAGE NINO MARTÍNEZ SOSA MAQUILLAGE ROSA FERRE COSTUMES EVA ARRETXE ASUN ARRETXE DECORS ION ARRETXE SON EVA VALIÑO IMAGE OSCAR DURÁN PRODUCTION JAIME ROSALES JOSÉ Ma MORALES RICARD FIGUERAS PRODUCTEUR EXÉCUTIF MARÍA JOSÉ DÍEZ SCÉNARIO JAIME ROSALES ENRIC RUFAS RÉALISATION JAIME ROSALES

« Pas de « destins croisés », pas de rencontre décisive, mais deux vies blessées, dont l'Espagnol Jaime Rosales (Les Heures du jour) assemble les instants avec la finesse d'une dentellière. Le secret de cette réussite réside en grande partie dans la forme voulue par le jeune cinéaste.Tissé de gestes furtifs, de dialogues sobres, le film de Jaime Rosales doit beaucoup à l'interprétation de ses comédiens. » Cécile Mury -Télérama.

Jaime Rosales Né à Barcelone en 1970, Jaime Rosales entreprend des études d'économie. En 1996, il obtient une bourse qui lui permet de poursuivre des cours de réalisation à Cuba à l'école du cinéma de San Antonio de Los Banos. Il voyage en Australie et rejoint the Australian Film Television and Radio School (AFTRS) de Sydney avant de faire ses premiers pas à la télévision comme scénariste l’année suivante. Après trois courts métrages, Yo Tuve un Cerdo Llamado Rubil, Episodio et The Fish Bowl, il fonde sa propre société de production, Fresdeval Film, en 2001, avec laquelle il produit notamment un documentaire, Un Instante en la Vida Ajena, et un drame, La Linea Recta, en plus de ses propres réalisations. Son premier long métrage, Las Horas del Dia, un thriller inclassable, dérangeant, sort en 2003 ; il est nominé au Festival de Cannes pour la Caméra d'Or et reçoit finalement le prix FIPRESCI à la Quinzaine des Réalisateurs. En 2007, Jaime Rosales présente à Cannes La Soledad, un drame sur les destins croisés de Madrilènes.

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L’Échine du diable Guillermo del Toro Mexique/Espagne - 2001 - 1h46 Réalisation : Guillermo del Toro - Scénario : Guillermo del Toro, Antonio Trashorras et David Muñoz - Image : Guillermo Navarro - Montage : Luis de la Madrid - Musique : Javier Navarrete. Production : Guillermo del Toro, Pedro Almodóvar Distribution : Studio Canal Avec : Eduardo Noriega, Marisa Paredes, Federico Luppi, Fernando Tielve, Íñigo Garcés, Irene Visedo, José Manuel Lorenzo, Francisco Maestre, Junio Valverde, Berta Ojea. Synopsis : En Espagne, durant la guerre civile, Carlos, un garçon de douze ans dont le père est décédé, débarque à Santa Lucia, un établissement catholique pour orphelins. Il est remis au bons soins de Carmen, la directrice, et du professeur Casares. Mais il doit faire face à l'hostilité de ses camarades et de Jacinto, l'homme à tout faire. Par ailleurs, ce lieu hostile dissimule derrière ses murs deux secrets : l'or de la cause républicaine, et le fantôme d'un enfant qui hante le sous-sol. Carlos aperçoit dès la première nuit cet esprit errant et s'efforce de communiquer avec lui par tous les moyens. Le petit orphelin découvre très vite que ce spectre n'est autre que celui de Santi, un ancien pensionnaire de Santa Lucia disparu dans de mystérieuses circonstances.

« Thématiquement, L'Echine du Diable est un film passionnant. Au-delà de son argument fantastique, survolé, il narre une succession d'enfermements scénaristiques supposés traduire le parcours mental de ses héros. Chaque personnage se coupe, étape par étape, de la réalité, comme dans un phénomène de poupées russes psychanalytiques. Il s'agit d'abord de se cloisonner dans le pensionnat, théâtre de presque toute l'action, pour se protéger de la guerre civile qui fait rage. Au sein de ce cocon, les protagonistes s'entêtent dans un autre enfermement, intime, qui leur permet de tenir face à la solitude et la folie qui guettent. » Denis Brusseaux - DVDrama

Guillermo del Toro Né à Guadalajara, Guillermo del Toro étudie à l'Instituto de Ciencias. À l'âge de 8 ans, il participe pour la première fois à une production cinématographique. Il produit son premier film en 1986, à l'âge de 21 ans. Auparavant, il a été maquilleur et, au début des années 1980, crée sa propre société, Necropia. Cofondateur du Mexican Film Festival de Guadalajara, il fonde également sa propre société de production : le Tequila Gang, après la réalisation de son premier film. Il a mis en scène des films de différents genres, depuis l'adaptation de comics, jusqu'aux films fantastico-historiques et horrifiques. Deux films de ces catégories sont situés en Espagne pendant la guerre civile de 1936-1939 : L'Échine du Diable (2001) et Le Labyrinthe de Pan (2006), qui figurent parmi ses réalisations les plus remarquées. Elles ont pour points communs un cadre identique, le même type de protagonistes — en l'occurrence de jeunes enfants — et la thématique (essentiellement la relation entre l'imagination, l'horreur et la lutte que sous-tend la vie sous un régime franquiste).

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Coco Gad Elmaleh France - 2009 - 1h45 Réalisation : Gad Elmaleh - Scénario : Gad Elmaleh, Caroline Thivel - Son : Laurent Zeilig - Montage : Jennifer Augé Production : Légende Films, France - KS2 Production, France. Distribution : StudioCanal, France. Avec : Gad Elmaleh, Pascale Arbillot, Jean Benguigui, Manu Payet, Ary Abittan, Gladys Cohen, Daniel Cohen, Noémie Lvovsky, Jacques Spiesser, Alexis Sellam, Léane Grimaud, Gérard Depardieu, Enrico Macias. Synopsis : Coco, 40 ans, self made man, est l'exemple parfait de la réussite sociale. Parti de rien, immigré, il a réalisé en 15 ans une des plus fulgurantes success story des temps modernes grâce à son invention de l'eau frétillante. Mais pour Coco, la plus grande consécration est à venir : la barmitsva de son fils Samuel qui aura lieu dans six mois. Il invite tout le monde à l'événement national de l'année et promet du jamais vu, de l'époustouflant, du Coco ! Trop obsédé par la perspective d'en mettre plein la vue au monde entier pour sa fête, Coco agit avec démesure et frôle la folie sans voir que sa femme, son fils, sa mère et tous ses proches se désolidarisent peu à peu. Cet évènement va devenir pour lui un instant de vérité sur son rôle de père.

Gad Elmaleh Né à Casablanca au Maroc le 19 avril 1971, Gad Elmaleh quitte son Maroc natal et sa petite famille pour Montréal, à 16 ans. Il débute dans divers domaines : radio, télévision, cabarets. En 1992, il arrive à Paris, et après un passage au cours Florent, fait ses premiers pas sur scène dans Les Libertins en tant que figurant. Quelques années plus tard a lieu son premier spectacle Décalages à Montréal, qu'il joue ensuite au Maroc puis à Paris. Il apparaît alors au cinéma notamment dans Salut cousin, Vive la République, L'Homme est une femme comme les autres. Il revient sur les planches dans Tout contre en 1999, et poursuit avec son nouveau spectacle La Vie normale qui récolte un accueil chaleureux et justifié. Son troisième one-man show, L' Autre, c'est moi, est un franc succès. Il est maître de cérémonie aux Césars en 2004 et en 2005. Il poursuit sa carrière cinématographique La Vérité si je mens 2, Chouchou, La Doublure ou plus récemment Hors de prix qui en font l'un des comiques préférés des Français. En mars 2006, le ministre de la Culture Renaud Donnedieu de Vabres l'a élevé au rang de chevalier dans l'Ordre des Arts. En 2007, il prête sa voix à l'abeille principale de Bee Movie et est le rôle principal de Comme mon père de Marco Carmel au côté de Richard Berry. Humoriste mais aussi acteur, Gad Elmaleh prouve à son public, par sa filmographie, qu'il peut tout jouer.

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Le Chant des Mariées Karine Albou France - 2008 - 1h40 Scénario et réalisation : Karin Albou - Image : Laurent Brunet Son : François Guillaume - Musique : François-Eudes Chanfrault Production : Gloria Films - Coproduction France 3 Cinéma - Production exécutive Cinétéléfilms (Tunis) Distribution : Pyramide Distribution Avec : Lizzie Brocheré, Olympe Borval, Najib Oudghiri, Simon Abkarian, Karin Albou Synopsis : Tunis, 1942. Nour et Myriam 16 ans, sont amies depuis l’enfance. Elles partagent la même maison d’un quartier modeste où Juifs et Musulmans vivent en harmonie. Chacune désire secrètement vivre la vie de l’autre : tandis que Nour regrette de ne pas aller à l’école comme son amie, Myriam rêve d’amour. Elle envie les fiançailles de Nour avec son cousin Khaled, sorte de fantasme partagé de prince charmant. Malheureusement, Khaled ne trouve pas de travail. Les fiançailles se prolongent et la perspective d’une union charnelle s’éloigne. En novembre 1942, l’armée allemande entre à Tunis. Poursuivant la politique de Vichy, les Nazis soumettent la communauté juive à une lourde amende. Tita, la mère de Myriam n’a plus le droit de travailler, criblée de dettes, elle décide de marier sa fille à un riche médecin. Myriam voit d’un seul coup ses rêves d’amour s’évanouir

« Avec les trois euros six centimes qu'elle a eus pour budget, Karin Albou a évidemment réduit au strict minimum les bombardements et les rafles. Peu importe, puisque c'est le romanesque qui l'emporte : la sensualité naissante des corps et le courage, naissant lui aussi, que trouvent, peu à peu, les deux amies pour miner de l'intérieur les traditions imbéciles. » Pierre Murat - Télérama

Karin Albou Après des cours d’art dramatique, Karin Albou a fait une école de cinéma à Paris puis a étudié l’arabe littéraire. Son premier court-métrage Chut a reçu le prix du premier film de Cinécinéma. Après un passage par le documentaire (Mon Mon pays m’a quitté), quitté elle a choisi de parler de l’Algérie, le pays d’origine de sa famille paternelle, pour sa seconde fiction Aid el kébir, couronnée par le grand prix du Festival de Clermont-Ferrand. La Petite Jérusalem, Jérusalem son premier long-métrage a été notamment sélectionné à la Semaine de la Critique du Festival de Cannes 2005, y a obtenu le Prix SACD et a été nominé au Césars dans les catégories « Meilleur premier film » et « Meilleur Espoir Féminin ». Le Chant des Mariées est son second long-métrage.

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Lady Jane Robert Guédiguian France - 2008 - 1h42

Réalisation : Robert Guédiguian - Scénario : Robert Guédiguian et Jean-Louis Milesi - Image : Pierre Milon - Montage : Bernard Sasia - Son : Laurent Lafran. Production : Agat Films & Cie Distributeur : Diaphana. Avec : Ariane Ascaride, Jean-Pierre Darroussin, Gérard Meylan, Yann Tregouët, Frédérique Bonnal, Pascale Roberts, Jacques Boudet, Pascal Cervo, Guiseppe Selimo, Anna Ostby, Pierre Banderet, Jacques Reboud, Christine Brücher. Synopsis : À l'époque où les Rolling Stones chantaient "Lady Jane", Muriel, François et René, amis d'enfance, nés dans les ruelles populaires de Marseille distribuaient des fourrures volées à toutes les ouvrières de leur quartier. Ils cessèrent leurs cambriolages après avoir tué un bijoutier dans un parking et, pour se faire oublier, ne se virent plus jusqu'au jour où le fils de Muriel est enlevé... La bande se reforme alors pour réunir l'argent de la rançon.

« Guédiguian tient bon à distance tous ces ingrédients, distillant avec tact suffisamment de jus au bon endroit pour faire avancer l’histoire. Cela se ressent dans le jeu des acteurs. [...] Guédiguian poursuit son aventure cinématographique. Avec Lady Jane, c’est un retour aux sources, quand Guédiguian filmait l’utopie, sans fard et sans détours. Le noir lui va si bien. » Marie-José Sirach - l’Humanité.

Robert Guédiguian Réalisateur, acteur, producteur et scénariste de cinéma, Robert Guédiguian est né le 3 décembre 1953 à Marseille. Issu d'un milieu populaire, il s'intéresse très tôt aux questions politiques. Il entame des études de sociologie à la faculté d'Aix-en-Provence, où il rencontre sa future compagne, Ariane Ascaride, qu'il suit à Paris lorsqu'elle s'inscrit au Conservatoire. Guédiguian est repéré par René Féret, avec qui il collabore sur le scénario de Fernand, en 1980. Ses premiers longs métrages, Rouge midi, Dernier été et A la vie, à la mort, sont salués par la critique. Le grand public découvre le cinéaste avec l'optimiste Marius et Jeannette, romance en milieu ouvrier qui vaut à Ascaride le César de la Meilleure actrice en 1998. Robert Guédiguian s'essaie à différents genres, du film noir - À la place du coeur - à la fable - Mon père est ingénieur - ou au film social - La Ville est Tranquille. Héritier du cinéma populaire des années 1930 à 1950, il signe avec A l'attaque ! une variation autour de La Fête à Henriette de Duvivier. Robert Guédiguian est l'auteur en 2002 d'un vibrant mélodrame, Marie-Jo et ses deux amours. Il change radicalement de thème en 2004 avec une évocation des derniers jours de Mitterrand dans Le promeneur du Champ de Mars. En 2005 il joue dans Crustacés et Coquillages et Le Voyage en Arménie l'année suivante. En 2008, il change de genre et réalise Lady Jane, un polar très réussi où on retrouve la patte du réalisateur, ainsi que ses acteurs fétiches, Ariane Ascaride et Jean-Pierre Darroussin en tête. Producteur associé, Robert Guédiguian s'engage à sa manière et s'entoure d'acteurs qui partagent sensibilité et conscience critique.

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L’Occitanienne, le dernier amour de Chateaubriand Jean Périssé France - 2008 - 1h30

Scénario et réalisation : Jean Périssé d'après l'œuvre de Alain Paraillous - Image : Jean-Francis Gondre - Image : Raphaël Bauche, Benoit Torti - Son : Stéphane Roche, Léo Cormenier Production : Clairsud, France et Panoceanic Films, France Distribution : Artedis Avec : Bernard Le Coq, Valentine Teisseire, Roger Souza... Synopsis : Une nuit de violent orage, l'action se déroule à Cauterets en 1829, à la haute époque du pyrénéisme naissant où la montagne fait peur. Il s'agit d'un huis-clos à trois personnages : l'écrivain René de Chateaubriand vieillissant mais toujours amoureux de l'amour, la jeune Léontine de Villeneuve, de 40 ans sa cadette, enflammée de passion pour le grand homme ; et un maître d'hôtel poète dans l'âme, qui, pour la circonstance, se fera, malgré lui, veilleur de nuit et témoin voyeur bienveillant. Inspiré d'un chapitre des Mémoires d'outre-tombe, le sujet qui a suscité en son temps une grande curiosité littéraire et biographique reprend l'histoire vraie du dernier amour de Chateaubriand avec une jeune femme de l'aristocratie toulousaine, qui apparaît dans ses écrits sous le nom d'Occitanienne.

« Cette éducation sentimentale résiste bien au huis clos du film de chambre, l’absence d’espace appelant un essor du mouvement : promenade des corps de la salle à manger à l’escalier, de l’escalier à la chambre, où bureau, cheminée et lit s’ordonnent en différents pôles qui découpent l’image, rythment la pensée, infléchissent les discours. On pense au théâtre filmé, où chaque élan compte, où on n’oublie jamais complètement les acteurs (Bernard Le Coq parfait), où le décor garde quelque chose d’artificiel : le film d’époque fauché, privé de faste, privilégie les symboles tout en cultivant l’épure. C’est ce qui lui donne son espèce d’incertitude, de fragilité, qui est celle de l’illusion au théâtre. » Emily Barnett - Les Inrockuptibles.

Jean Périssé Jean Périssé a réalisé de nombreux films documentaires, en particulier sur les Pyrénées. Passionné de cyclisme, il est le co-auteur avec Pierre Chany de L’Histoire du Tour dans les Pyrénées (production INA/France 2/Griffoul). Il collabore à plusieurs émissions de France 3 en tant que coproducteur (Atout vélo) et réalisateur (J’ai pas sommeil, Ma vie est une aventure, Chroniques d’en-haut, Passages). Dans le domaine de la fiction, il est l’auteur de nombreux courts métrages, de plusieurs scénarios, et a notamment réalisé pour la télévision avec le comédien Fernand Berset, Le Journal de Jules Renard (France 3/La Sept/Griffoul) Avec L’Occitanienne, il signe son premier long métrage cinématographique.

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Les Plages d’Agnès Agnès Varda France - 2008 - 1h50

Scénario et réalisation : Agnès Varda - Image : Alain Sakot, Hélène Louvart, Julia Fabry, Jean-Baptiste Morin et Agnès Varda - Son : Pierre Mertens, Olivier Schwob, Frédéric Maury Musiques originales : Joanna Bruzdowiz, Stéphane Vilar, Paule Cornet - Montage : Agnès Varda et Jean-Baptiste Morin et Baptiste Filloux. Production : Ciné-Tamaris Distribution : Les Films du Losange Synopsis : En revenant sur les plages qui ont marqué sa vie, Varda invente une forme d’autodocumentaire. Agnès se met en scène au milieu d’extraits de ses films, d’images et de reportages. Elle nous fait partager avec humour et émotion ses débuts de photographe de théâtre puis de cinéaste novatrice dans les années cinquante, sa vie avec Jacques Demy, son engagement féministe, ses voyages à Cuba, en Chine et aux USA, son parcours de productrice indépendante, sa vie de famille et son amour des plages. Une femme libre et curieuse !

« Cette mise en abyme atteint à la virutosité avec la tendre évocation de l'homme de sa vie, Jacques Demy. Varda montre Agnès avec son imagination habituelle, tantôt cocasse tantôt bouleversante. » Jean-Philippe Gueran - TéléCinéObs

Agnès Varda Cinéaste française née en 1928. Père grec. Mère française. Enfance en Belgique. Bombardements en 1940. Exode sur les routes de France jusqu’à Sète. Courtes études à Paris, dont à l’Ecole du Louvre. Apprentissage de la photographie. Voyages : Cuba, Chine. Dans les années 50, photographe du Festival d’Avignon et de la troupe Jean Vilar - Gérard Philipe. Reportages. Cinéaste depuis 1954. Agnès crée une société de production Tamaris Films pour tourner son premier film de long métrage La Pointe Courte (également premier film de Philippe Noiret). Cela lui vaut le titre de “Grand-Mère de la Nouvelle Vague”. Depuis 1975, auto produite via Ciné-Tamaris. Membre du Jury du festival de Cannes en 2005 Habite et travaille à Paris. Deux longs séjours à Los Angeles avec Jacques Demy, son époux. Il meurt en 1990. Deux enfants.

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Pas si Simple Rachida Krim France - 2009 - 1h30 Réalisation : Rachida Krim Avec : Razika Nayis, Ouassini Embarek, Fejria Deliba, Zinedine Soualem

“Pas si simple narre avec beaucoup d’intelligence et de délicatesse le thème, désormais central dans les familles immigrées, de l’avenir personnel des enfants nés en France, en l’occurrence, ici, une jeune fille de 18 ans, Nadia, qui vit intensément les contradictions générées par la double culture, celle du pays d’origine et celle du pays de résidence des parents.” Mouloud Mimoun - El Watan

Rachida Krim Cinéaste d'origine algérienne résidant en France, Rachida Krim est née le 17 février 1955 à Alès. Elle a étudié la peinture aux Beaux-Arts de Montpellier et de Nîmes et a réalisé un premier court métrage en 1992, El Fatha, un film suffisamment primé pour la convaincre de s’engager définitivement dans le cinéma. En 1994, elle filme la troupe de La Fausse suivante de Marivaux, que dirige Jacques Lassalle lors d’une tournée de la Comédie Française à l’Opéra du Caire. Elle réalise son premier long métrage de fiction, en 1996, Sous les pieds des femmes, avec Guy Bedos, Roland Blanche et Claudia Cardinale.

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Le Temps des amoureuses Henri-François Imbert France - 2008 - 1h23

Scénario réalisation, image et son : Henri-François Imbert - Montage : Céline Tauss et Henri-François Imbert Musique originale : Silvain Vanot - Musiques additionnelles : Hilaire Arasa, Ercan Dursun - Montage-son : Frédéric Maury - Mixage : Jean-François Terrient Production : Libre cours, 2008 Distribution France : Shellac Synopsis : Ce film part d’une rencontre, tout à fait fortuite, entre un homme qui a joué dans un film, il y a trente ans, et un autre, cinéaste, qui aime énormément ce film. Il s’agit du film Mes petites amoureuses, de Jean Eustache ; et leur rencontre se passe à Narbonne, la ville où ce film fut tourné. Le plus jeune des deux hommes, le cinéaste, se lance alors dans la réalisation d’un documentaire sur le tournage de Mes petites amoureuses. Hilaire, celui qui avait joué dans ce film, revient pour lui sur les traces de ce tournage, et tente de reconstituer la bande qu’il formait avec ses copains et que Jean Eustache avait décidé de filmer. Et peu à peu, le documentaire sur le film d’Eustache prend le parti de regarder le cinéma, non pas du point de vue du spectateur, du critique ou du cinéaste, mais du point de vue de ceux qui, sans être des acteurs professionnels, ont joué dans le film, ont prêté leur corps, leur voix, leur histoire.

“Je ne savais pas ce qu’il y aurait dans ce film, mais cela devait forcément tourner autour des Petites amoureuses d’Eustache. C’est le point de départ et le centre du film, l’objet de notre désir commun avec le personnage principal. Après cette rencontre, je me suis laissé guider vers tout ce à quoi le film d’Eustache pouvait conduire, tout ce qu’il pouvait réactiver par sa seule évocation, sa seule présence à nouveau dans la vie de ses protagonistes d’il y a trente ans. Et j’ai commencé à voir la vie et à la filmer sous l’éclairage particulier de ce film, et bien sûr de toutes les questions qu’il conduit à se poser sur les trente années écoulées depuis, sur ce changement d’époque que nous sommes en train de vivre et qu’il met en perspective.” Henri François Imbert

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Plus tard tu comprendras Amos Gitaï France - 2009 - 1h28 Réalisation : Amos Gitaï -Scénario : Dan Franck et Jérôme Clément d’après son livre - Adaptation : Marie-José Sanselme, Amos Gitai - Musique : Louis Sclavis - Image : Caroline Champetier - Montage : Isabelle Ingold - Son : Erwan Kerzanet.

IMAGE ET COMPAGNIE / AGAV FILMS / FRANCE 2 PRESENTENT

Production : Image et Compagnie/ Norddeutscher Rundfunk Distribution : Pierre Grise distribution Avec : Hippolyte Girardot, Jeanne Moreau, Emmanuelle Devos, Dominique Blanc...

JEANNE MOREAU HIPPOLYTE GIRARDOT EMMANUELLE DEVOS DOMINIQUE BLANC

PLUS TARD TU COMPRENDRAS

UN FILM DE

photos : Dan Bronfeld - ®agav films

Synopsis : Paris, aujourd’hui ; Victor, un homme d’une quarantaine d’années, seul, se recueille devant un grand mur où l’on devine des noms gravés : le mur à la mémoire des déportés. Paris, 1987. Alors que le procès de Klaus Barbie est retransmis en direct, on découvre Victor entouré de documents où il tente de découvrir la vérité à propos de son passé familial. De son côté, Rivka, sa mère, s’active à préparer un repas. De la télévision, on entend très distinctement le début du même procès, le témoignage d’une rescapée. Lors du dîner, Victor tente de faire parler sa mère qui s’y refuse. Elle fait mine de ne rien entendre ou change de conversation, elle veut finir tranquillement sa vie, au milieu d’objets et de souvenirs et entourée de ses enfants et petits enfants. Son attitude ne fait que renforcer l’agitation de Victor. Sa femme Françoise va le soutenir dans cette reconquête de la mémoire familiale.

AMOS GITAI

D’APRÈS LE ROMAN DE JÉRÔME CLÉMENT (ÉD. GRASSET FASQUELLE) DANIEL DUVAL, DENISE ARON-SCHROPFER, SAMUEL COHEN, MOUNA SOUALEM RÉALISATION AMOS GITAI SCÉNARIO DAN FRANCK et JÉRÔME CLÉMENT ADAPTÉ PAR MARIE JOSÉ SANSELME et AMOS GITAI MUSIQUE LOUIS SCLAVIS PHOTOGRAPHIE CAROLINE CHAMPETIER DÉCORS MANU DE CHAUVIGNY COSTUMES MOÏRA PIETTON-DOUGUET PRODUCTEUR DÉLÉGUÉ SERGE MOATI UN FILM PRODUIT PAR NICOLE COLLET CONSEILLER DE PRODUCTION LAURENT TRUCHOT MONTAGE ISABELLE INGOLD SON ERWAN KERZANET MONTAGE SON SÉVERIN FAVRIAU DIRECTION DE LA FICTION FRANCE2 JEAN BIGOT, MARIE DUPUY D’ANGEAC COPRODUCTEUR FONTANA PAUL FONTEYN RTL-TVI DIRECTION DES FICTIONS PATRICK VAN DEN BOSCH NORD DEUTSCHER RUND FUNK (NDR) AVEC LA PARTICIPATION DU CENTRE NATIONAL DE LA CINÉMATOGRAPHIE (CNC) AVEC LE SOUTIEN DE LA RÉGION ÎLE-DE-FRANCE EN PARTENARIAT AVEC LE CNC VENTES INTERNATIONALES ROISSY FILMS DISTRIBUTION SALLE FRANCE PIERRE GRISE DISTRIBUTION.

www.pierregrise.com

“La réussite du film tient à la fois à un sujet fort, qui confronte le personnage principal à des questions existentielles profondes, et à une forme, celle de l'enquête, propice à soutenir l'intérêt du spectateur.” Jacques Mandelbaum - Le Monde

Amos Gitaï Amos Gitaï est né à Haïfa en 1950 d’un père, architecte en Palestine durant les années 30. Il fait lui-même des études d'architecture en Israël, puis à Berkeley en Californie. En 1977, il commence à tourner des documentaires pour la télévision israélienne. Dans House réalisé en 1980, le cinéaste questionne inlassablement l'espace. En 1982, son Journal de campagne, campagne tourné en pleine guerre du Liban, déclenche une vive polémique qui le contraint à quitter Israël pour Paris où il continue d'étudier les thèmes de l'exil et de l'immigration, tout en se partageant équitablement entre les documentaires et les fictions. En1986, son premier long métrage Esther est présenté au Festival de Cannes en section parallèle. Amos Gitaï revient en Israël à partir de 1993, d'où il tourne des films sur les destins croisés de ceux qui composent l'histoire de son pays. En 1999, pour Kadosh, Kadosh en 2000 pour Kippour, Kippour en 2002 pour sa participation à la réalisation du film collectif 11'09''01, 11'09''01 et en 2005 pour Free zone, zone il monte les marches du Festival de Cannes. Trois ans plus tard, Amos Gitaï livre Désengagement, Désengagement un drame familial tourné en Israël, sur fond de détournement de Gaza.

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La Terre parle arabe Maryse Gargour Grèce, 2007, 1h01 PRIX CMCA 2008 Réalisation : Maryse Gargour - Image : Hanna Abu Saada, Stelios Apostolopoulos - Son : Alaa Khoury - Montage : Despina Kontargyri Production : Bad Movies, Grèce. Ventes : Julie Trouvé, 3 rue Caron, 92240 Malakoff, France Tél : +33 (0)6 11 70 30 95 - E-mail : j.gueury@gmail.com

Synopsis : à la fin du 19ème siècle, le Sionisme, mouvement politique minoritaire, apparaît sur la scène internationale. Théorisé par ses leaders historiques, il traduit le désir de créer un Etat juif quelque part dans le monde, et surtout en Terre de Palestine. Or, à cette époque et depuis des millénaires, "la terre parle arabe", la Palestine étant habitée par le peuple arabe de Palestine, les Palestiniens. Comment concilier alors pour les leaders sionistes leurs ambitions politiques et la réalité palestinienne de la fin du XIXème siècle ? La solution est prévue bien avant la Déclaration de Balfour de 1917. Les leaders sionistes élaborent des plans, mettent en place, puis organisent le transfert de la population arabe palestinienne hors de sa terre. Tous les moyens seront utilisés, et surtout la force et la brutalité

Le 2 novembre 1917, en pleine guerre mondiale, le ministre britannique des Affaires étrangères, Lord Balfour, publie une lettre où il indique que son gouvernement est disposé à créer en Palestine un “foyer national juif”. Cette lettre ouverte n'a pour les Anglais d'autre intérêt que de rassurer les juifs américains, plus portés à soutenir les Puissances centrales qu'une alliance où figure la Russie au passé lourdement antisémite. Mais elle va légitimer trente ans plus tard la création de l'État d'Israël. Adressée au baron de Rothschild, la lettre a été en fait rédigée en étroite concertation avec ce dernier qui préside l'antenne anglaise du mouvement sioniste. Le 14 mai 1948, David Ben Gourion, président du Conseil national juif, proclame officiellement la naissance de l'État d'Israël. L'événement s'inscrit dans la légalité internationale. À l'ONU (Organisation des Nations Unies), il a été prévu en effet de partager l'ancienne province ottomane de Palestine entre cet État et un État palestinien regroupant les populations de langue arabe. (Revue Hérodote)

Maryse Gargour Née à Jaffa, Maryse Gargour est diplômée de l’Institut Français de Presse et a entrepris un doctorat de 3ème cycle en Sciences de l’Information à l’Université Paris II Panthéon. Elle a été journaliste et productrice à l’Office de Radio Diffusion Télévision française à Beyrouth, puis a rejoint l’UNESCO à Paris, au Conseil International du Cinéma et de la Télévision. Elle a également été journaliste indépendante pour des chaînes de télévision étrangères à Paris. Elle a tourné les documentaires : Une palestinienne face à la Palestine, Palestine Le Pays de Blanche, Blanche La Terre parle Arabe, Arabe et a écrit et produit les documentaires : Jaffa la Mienne, Mienne Loin de Falastin. Falastin

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Les Citronniers Eran Riklis France/Allemagne/Israël - 2008 - 1h46 Réalisation : Eran Riklis - Scénario : Suha Arraf et Eran Riklis - Image : Rainer Klausmann (BVK) - Montage : Tova Asher Musique : Habib Shehadeh Hanna - Son: Gil Toren, Ashi Milo et Hervé Buirette Production : Eran Riklis Productions Ltd, Israël - Mact Productions, France. Distribution : Océan Films, France Avec : Hiam Abbass - Ali Suliman - Rona Lipaz-Michael - Doron Tavory - Tarik Copty Synopsis : Salma vit dans un petit village palestinien de Cisjordanie situé sur la Ligne verte qui sépare Israël des Territoires occupés. Sa plantation de citronniers est considérée comme une menace pour la sécurité de son nouveau voisin, le ministre israélien de la Défense. Il ordonne à Salma de raser les arbres sous prétexte que des terroristes pourraient s’y cacher. Salma est bien décidée à sauver coûte que coûte ses magnifiques citronniers. Quitte à aller devant la Cour Suprême afin d’y affronter les redoutables avocats de l’armée soutenus par le gouvernement. Mais une veuve palestinienne n'est pas libre de ses actes surtout lorsqu’une simple affaire de voisinage devient un enjeu stratégique majeur. Salma va trouver une alliée inattendue en la personne de Mira l'épouse du ministre. Entre les deux femmes s’établit une complicité qui va bien au-delà du conflit israélo-palestinien. « Décidemment, de film en film, Eran Riklis excelle à pointer l'absurdité, tour à tout écœurante et hilarante, consubstantielle à cette région du monde. » Franck Garbarz - Positif « Riklis a compris que le cinéma ne se fait jamais mieux entendre que quand il parle bas, que les souffrances ne sont jamais plus ressenties que quand les personnages répugnent à les afficher. » Pascal Mérigeau - Le Nouvel Observateur Eran Riklis Né en 1954 à Jérusalem, est élevé aux États-Unis, au Canada et au Brésil. Eran Riklis travaille dans le cinéma depuis 1975. Il est marié à une réalisatrice prénommée Dina et père de deux enfants : Tammy, un journaliste pigiste, et Jonathan, un pianiste de jazz. Il vit aujourd’hui à Tel Aviv, mais se considère comme un citoyen du monde. Diplômé en 1982 de la National Film School de Beaconsfield, en Angleterre, il signe son premier long métrage, On a Clear Day You Can See Damascus, Damascus un thriller politique tiré d'une histoire vraie, en 1984. Sept ans plus tard, il tourne Cup Final, Final salué par la critique internationale et sélectionné dans plusieurs festivals dont Venise et Berlin, puis Zohar, qui s’impose comme le plus grand succès du boxoffice israélien des années 90. Eran Riklis réalise ensuite Vulcan Junction, Junction un hommage nostalgique au rock and roll, puis Temptation, Temptation l’adaptation d’un best-seller israélien. C’est alors qu’il signe La Fiancée syrienne qui obtient dix-huit récompenses internationales parmi lesquelles le Prix du public du festival de Locarno, le Grand Prix des Amériques et les Prix de la critique internationale (Fipresci) et du public au festival des films du monde de Montréal.

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Z32 Avi Mograbi France/Israel - 2008 - 1h21

Scénario et réalisation : Avi Mograbi - Image : Philippe Bellaïche - Musique : Noam Enbar - Montage image : Avi Mograbi - Montage son et mixage : Dominique Vieillard - Effets spéciaux : Eran Feller. Production : Avi Mograbi, Les Films d’ici / Serge Lalou en coproduction avec Le Fresnoy - Studio National des Arts Contemporains. Distribution : Les Films du Losange. Synopsis : Un ex-soldat israélien a participé à une mission de représailles dans laquelle deux policiers palestiniens ont été tués. Il cherche à obtenir le pardon pour ce qu'il a fait. Sa petite amie ne pense pas que ce soit si simple, elle soulève des questions qu'il n'est pas encore capable d'affronter. Le soldat témoigne volontairement devant la caméra tant que son identité n'est pas dévoilée. Le cinéaste, tout en cherchant la solution adéquate pour préserver l'identité du soldat, interroge sa propre conduite politique et artistique.

« Z32 désigne un numéro d’archives concernant les témoignages des soldats qui se sont livrés à la vendetta dans les territoires occupés. Si le titre n’était pas déjà pris, le film pourrait être rebaptisé « Chantons sous l’occupation » puisque Mograbi transforme ses impressions en karaoké pour alterner avec les monologues d’un des soldats concernés. Les commentaires du cinéaste sont atroces mais soudain mélodieux, grâce au petit orchestre qui l’accompagne sur le mode du piano bar. » Julien Welter - Arte TV Avi Mograbi Né en 1956, Avi Mograbi fait des études d'art à l'Ecole d'Art de Ramat Hasharon et des études de philosophie à l'Université de Tel Aviv. Depuis 1989, sa production fait alterner courts métrages de fiction, documentaires et installations vidéo. Nombre de ses oeuvres ont été séléctionnées et primées dans les festival du monde entier, parmi lesquelles : 1989, Deportation : Dragon d'argent au Festival de court métrage de Cracovie / Prix du meilleur montage à l’Institut du Film Israélien, 1994, La Reconstruction : Prix du meilleur documentaire - Institut du Film Israélien, 2002, Août (avant l'explosion) : Prix de la Paix au Festival de Berlin / Prix du meilleur film au Festival It’s all true de Sao Paulo / Prix Michael Moore du meilleur documentaire au Festival du film Ann Arbor, 2004, Détail : Grand Prix au Festival de Cinéma de Bilbao / Prix Aprile au Festival du Film de Milan / Prix Michael Moore du meilleur documentaire au Festival du film Ann Arbor, 2005, Pour un seul de mes deux yeux : Festival International du Film de Cannes / Sélection officielle Festival International du Film de New York, 2006, Mrs Goldstein.

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Gomorra Matteo Garrone Italie - 2008 - 2h15

Réalisation : Matteo Garrone - D’après l’œuvre de Roberto Saviano - Scénario : Maurizio Braucci, Ugo Chiti, Gianni Di Gregorio, Matteo Garrone, Massimo Gaudioso, Roberto Saviano Image : Marco Onorato - Montage : Marco Spoletini - Montage du son : Daniela Cassani Production : Fandango en collaboration avec Rai Cinema Distribution : Le Pacte Avec : Salvatore Abruzzese, Gianfelice Imparato, Maria Nazionale, Toni Servillo, Carmine Paternoster, Salvatore Cantalupo, Marco Macor, Ciro Petrone, Gigio Morra, Zhang Ronghua Synopsis : « On ne partage pas un empire d’une poignée de main, on le découpe au couteau. » Cet empire, c’est Naples et la Campanie. Gomorrhe aux mains de la Camorra. Là-bas, une seule loi : la violence. Un seul langage : les armes. Un seul rêve : le pouvoir. Une seule ivresse : le sang. Nous assistons à quelques jours de la vie des habitants de ce monde impitoyable. Sur fond de guerres de clans et de trafics en tous genres, Gomorra raconte les destins croisés de : Toto, Don Ciro et Maria, Franco et Roberto, Pasquale, Marco et Ciro. Fresque brutale et violente, Gomorra décrit avec une incroyable précision les cercles infernaux de la Camorra napolitaine pour mieux nous y entraîner. Gomorra est tiré du best-seller de Roberto Saviano et s’inspire de faits réels.

“Dans Gomorra, le livre, best-seller en Italie depuis sa parution en 2006, Roberto Saviano montre l'horreur des pratiques mafieuses et leur poids grandissant au sein de l'économie transalpine. (...) Le réalisateur et ses coauteurs ont su prélever dans le récit de Saviano des intrigues, des situations que le scénario entrecroise pour en tirer une sorte d'ample chronique criminelle, un tableau de la délinquance locale, grande ou petite. Se succèdent ainsi des éclats de violence ultraspectaculaires, comme la tuerie très « scorsésienne » par laquelle s'ouvre le film, et la description, plus inattendue, plus passionnante, de diverses procédures.” Aurélien Ferenczi - Télérama Matteo Garrone Matteo Garrone est né à Rome en 1968. Après avoir obtenu le Diplôme de Lycée artistique en 1986, il commence à travailler comme assistant-opérateur pour se consacrer ensuite entièrement à la peinture. En 1996, il remporte le Prix du Meilleur court-métrage au Sacher Festival pour Silhouette. Silhouette L’ année suivante, il réalise, avec sa propre maison de production Archimede, son premier long métrage, Terra di Mezzo, Mezzo lauréat au Festival du Cinéma Jeunes à Turin, du Prix Spécial du Jury et du Prix Cipputi. En 1998, il tourne le documentaire Oreste Pipolo, fotografo di matrimoni à Naples. Et, toujours la même année, son second long métrage, Les Hôtes, Hôtes reçoit le Prix Kodak au Festival du Cinéma de Venise. Ce film obtient également la Mention Spéciale au Festival d’ Angers, le Prix du Meilleur Film au Festival de Valence et le Prix Kodak au Festival de Messine. Son troisième long métrage, Roman Summer, Summer réalisé en 2000 a fait partie de la Sélection officielle du Festival de Venise. Mais c’est avec L’ Étrange Monsieur Peppino, Peppino en 2002, qu’il remporte le plus vif succès auprès de la critique et du public. En 2005 il est en compétition au 54e Festival du Cinéma de Berlin avec le film Premier amour qui remporte l’Ours d’Argent pour la Meilleure Musique. Toujours pour la meilleure musique, il remporte le Ruban d’Argent et le David de Donatello.

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Saturno Contro Ferzan Ozpetek Italie - 2007 - 1h50 Idée et scénario : Gianni Romoli et Ferzan Ozpetek Image : Gianfilippo Corticelli - Son : Marco Grillo - Montage : Patrizio Marone - Musique : Giovanni Pellino alias Neffa Production : R&C Produzioni Distribution : UGC Distribution, France Avec : Stefano Accorsi, Margherita Buy, Pierfrancesco Favino, Serra Yilmaz, Ennio Fantastichini, Ambra Angiolini, Luca Argentero, Filippo Timi, Michelangelo Tommaso, Milena Vukotic, Luigi Diberti, Lunetta Savino. Synopsis : « Pour moi, ce n'est pas la sexualité des gens qui compte mais les gens eux-mêmes, leurs droits. » Davide, écrivain de contes pour enfants, et son compagnon, Lorenzo, un publicitaire jeune et ambitieux, ont pour habitude de réunir autour de leur table un cercle d'amis qui se retrouvent pour partager leur quotidien. Il y a là Antonio, un banquier en pleine crise existentielle, et sa femme Angelica, psychologue de renom ; Neval, une traductrice turque prolixe et indiscrète, et son mari, un policier timide ; Sergio, un homosexuel quinquagénaire, amer et sarcastique ; Roberta, une jeune femme passionnée d'astrologie, et Paolo, diplômé en médecine, qui vient de se découvrir bisexuel.

« Aidé par des comédiens complices qui ont souvent joué sous sa direction, Ozpetek met en scène sans grandiloquence les choses essentielles de la vie : l'amour, l'amitié, la douleur, la mort... » Jean A. Gili - Positif

Ferzan Özpetek Réalisateur turco-italien, Ferzan Özpetek est né le 3 février 1959 à Istanbul. Il s'installe en Italie dès la fin des années 1970, à Rome, où il a suivi des cours d'histoire de l'art et de réalisation à l'université La Sapienza. Il commence sa profession dans les années 1980 en tant qu'assistant réalisateur, mais il se fait connaître auprès du grand public par ses films à thème homosexuel. Son premier film, Hammam, Hammam date de 1997. Le succès arrive avec Le Fate ignoranti, ignoranti paru en 2001. C'est l'histoire d'une femme qui devient veuve et découvre que son mari menait une relation avec un homme depuis des années. En 2003 il gagne le Prix David di Donatello pour le meilleur film avec La Finestra di fronte, fronte un mélange délicat de vie quotidienne et de mémoire retrouvée qui s'entrelacent et mènent les personnages vers la découverte du sens de leur vie. Il poursuit sa recherche du spirituel en 2005 avec Cuore sacro, sacro véritable roman de transition traduit en images, où la jeune protagoniste abandonne la cuirasse de femme durcie et déterminée par sa carrière pour cultiver l'amour vers les autres et pour soi-même. Son dernier film, Saturno contro, contro est sorti dans les salles italiennes le 23 février 2007. C'est l'histoire d'un groupe d'amis, qui est bouleversé par la mort accidentelle de celui d'entre eux qui voulait à tout prix que le groupe reste uni pour toujours. Une réflexion subtile sur l'importance de l'amitié face aux chagrins de la vie.

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Je veux voir Joana Hadjithomas et Khalil Joreige Liban - 2008 - 1h15

Réalisation : Joana Hadjithomas, Khalil Joreige - Image : Julien Hirsch - Son : Guillaume Le Braz, SylvainMalbrant, Emmanuel Croset - Montage : Enrica Gattolini - Musique : Scrambled Eggs – Joseph Ghosn /Discipline. Production : Mille et une productions (France) - Abbout productions (Liban). Distribution : Shellac. Avec : Catherine Deneuve, Rabih Mroué Synopsis : Juillet 2006. Une guerre éclate au Liban. Une nouvelle guerre mais pas une de plus, une guerre qui vient briser les espoirs de paix et l’élan de notre génération de trentenaires. Nous ne savons plus quoi écrire, quelles histoires raconter, quelles images montrer. Nous nous demandons : « Que peut le cinéma ? ». Cette question, nous décidons de la poser vraiment avec l’aide d’une « icône », une comédienne qui représente pour nous le cinéma, Catherine Deneuve. Elle va rencontrer à Beyrouth notre acteur fétiche, RabihMroué. Ensemble, ils parcourent les régions touchées par le conflit. À travers leurs présences, leur rencontre, nous espérons retrouver une beauté que nos yeux ne parviennent plus à voir. Une aventure imprévisible, inattendue commence alors Documentaire ou fiction ? “Il est très difficile de faire la part des choses dans ce film. Nous connaissions très bien les lieux, les aventures vécues par Catherine et Rabih dans le film, nous les avions nous-mêmes vécues pour la plupart, et écrites dans le scénario. Le scénario du film ressemble beaucoup au film fini. Pourtant, tout ce qui advient est de l’ordre de l’aventure documentaire. Les acteurs ne savent pas vraiment ce qui leur arrive, où ils vont. On les a mis dans des situations que l’on avait déjà vécues mais il y a eu des accidents, des choses que l’on n’attendaient pas et que l’on a intégrées au film. Dans notre travail de plasticiens et de cinéastes, on explore souvent ce genre de dispositif. Attendre que quelque chose advienne, qu’une réalité surgisse dans le plan, accepter d’être dépassé par elle Nous l’avons été particulièrement avec ce film ! Nous avons vécu une vraie aventure cinématographique.” Joana Hadjithomas et Khalil Joreige

Joana Hadjithomas et Khalil Joreige

Nés à Beyrouth, ils travaillent conjointement en tant que plasticiens et cinéastes. Ils ont réalisé des courts-métrages, Ramad (Cendres) en 2003 et Open the door, please (du film collectif Enfances) Enfances en 2007 et des longs-métrages de fiction Al Bayt el zaher (Autour de la maison rose) en 1999 et A Perfect Day en 2006. Ils ont également réalisé des documentaires tels que Khiam en 2000 ou El film el ma ģ oud (Le Film perdu) en 2003 et Khiam 2000-2007 en 2008. Leurs films ont été présentés dans un très grand nombre de festivals où ils ont reçu de nombreux prix et ont été accueillis avec enthousiasme tant par la critique que par les spectateurs. Leur travail cinématographique s’accompagne d’une recherche dans les arts plastiques. Ils ont ainsi créé plusieurs installations photo ou vidéo et exposent régulièrement dans des centres d’art, des musées ou des galeries. Le 11 décembre 2008, le Musée d’art moderne de la ville de Paris a accueilli leur exposition individuelle. Ils enseignent à l’université au Liban et participent à de nombreuses publications.

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Où vas-tu Moshé ? Hassan Benjelloun Maroc - 2007 - 1h30

Scénario et réalisation : Hassan Benjelloun - Image : Kamal Derkaoui - Montage : Aube Foglia - Son : Fawzi Thabet, Philippe Attié, Luc Boudrias. Production : Bentaqerla Productions, Productions Jeux d'Ombres Avec : Simon Elbaz, Abdelkader Lotfi, Hassan Essakalli, Mohamed Tsouli, Rim Shmaou Synopsis : au début des années 1960, après l'indépendance du Maroc, de nombreux juifs marocains quittent clandestinement le pays pour Israël. Les juifs de la petite ville de Bejjad, eux, s'organisent en secret autour de leur rabbin pour préparer ces départs. Une inquiétude cependant : Berbeq'ha, le fou qui se prend pour un général, pourra-t-il partir ? Lorsqu'il apprend que les juifs partent, et qu'ils partent tous, Mustapha, le gérant du seul bar de Bejjad, panique. Si tous les non musulmans quittent la ville, le bar devra fermer selon la loi. Comment éviter la fermeture du bar ? En retenant un Juif ! L'idée vient de Hassan, le fils de Mustapha, amoureux de Rachel, la fille de Shlomo. Qu'adviendra-t-il du bar de Bejjad ?

“Le cinéma de Benjelloun est un cinéma qui dit plus qu'il ne suggère, qui pointe du doigt plus qu'il ne désigne du regard, aurait dit le critique Serge Daney. Non que tout soit dit dans le dialogue, mais parce que tout le film est construit autour d'une volonté d'engagement. Aussi bien dans Jugement d'une femme, qui témoignait de la mouvance cherchant à redonner ses droits à la femme marocaine, que dans La Chambre noire qui revenait sur la répression durant les années de plomb pour montrer combien elles ont poussé les jeunes dans les bras des islamistes, il cherche à bousculer sa société, non sans prendre les risques correspondants. Où vas-tu Moshé ? est en parfaite continuité avec cette double démarche de participer à la réconciliation du peuple marocain avec son Histoire tout en la regardant en face et d'essayer de faire évoluer les mentalités pour conjurer la menace intégriste.” Olivier Barlet - Africultures

Hassan Benjelloun Cinéaste né le 12 avril 1950 à Settat. En 1976, il obtient un diplôme en pharmacie, puis en 1983, un diplôme en réalisation du Conservatoire libre du Cinéma Français (CLCF) à Paris. Deux ans plus tard, il fonde la société de production Film Maghreb avec Mohamed Reggab, puis en 1992, une autre société Cinéastes Associés, avant de créer en 1995 : Bentaqerla Film. Il a réalisé en vidéo de nombreux films dont Maroc Bedel (1983), Settat, la ville de l’an 2000 (1992), Mon samedi soir (1998). On lui doit aussi : La Fête des autres (1990), Yarit (1993),, Les Amis d’hier (1998), Jugement d’une femme (2000), Les Lèvres du silence (2001), Le Pote (2002), La Chambre noire (2004), Où vas-tu Moshé ? (2007).

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Le Sel de la mer Annemarie Jacir Palestine - 2008 - 1h49

Réalisation et scénario : Annemarie Jacir - Image : Benoit Chamaillard (Afc) - Son : Eric Vaucher, Peter Flamman - Montage : Michèle Hubinon - Musique originale : Kamran Rastegar Production : JBA Production (France), Philistine Films (Palestine), Thelma Film AG (Suisse), Tarantula (Belgique), Louverture Films (USA), Clarity World Films (UK), Augustus Film (Pays-Bas), Mediapro (Espagne), Télévision Suisse Romande Distribution : Pyramide distribution Avec : Suheir Hammad, Saleh Bakri, Riyad Ideis Synopsis : Soraya, 28 ans, née et élevée à Brooklyn, décide de rentrer s’installer en Palestine, le pays d’où sa famille s’est exilée en 1948. Dès son arrivée à Ramallah, Soraya cherche à récupérer l’argent de ses grand-parents gelé sur un compte à Jaffa mais elle se heurte au refus de la banque. Sa route croise celle d’Emad, un jeune palestinien qui, au contraire d’elle, ne souhaite qu’une chose, partir pour toujours. Pour échapper aux contraintes liées à la situation du pays mais aussi pour gagner leur liberté, Soraya et Emad devront prendre leur destin en main quitte à transgresser les lois. Dans cette course à la vie, ils nous emmèneront sur les traces de leur Histoire en Palestine perdue.

“Quand Soraya, petite-fille de réfugiés palestiniens élevée à New York, découvre la terre de ses ancêtres, c'est un pèlerinage douloureux, magique, décisif. En 1948, l'Etat d'Israël s'est créé au prix de la “nakba”, la catastrophe en arabe : le déplacement de centaines de milliers d'Arabes, dont les familles des deux comédiens, Suheir Hammad et Saleh Bakri. Ainsi se confondent-ils avec leurs personnages qui ont eux aussi reçu la colère en héritage et vont partir à la conquête de cette terre volée, de ces ruines interdites. Et de l'illusion d'une liberté.” Juliette Bénabent - Télérama

Annemarie Jacir Née le 17 janvier 1974, à Bethlehem, en Palestine, Annemarie Jacir vit en Arabie Saoudite jusqu'à ses 16 ans, âge auquel elle part étudier aux États-Unis. Elle travaille un temps dans l'industrie cinématographique à Los Angeles, puis retourne sur les bancs de l'université pour obtenir un master en cinéma à New York. Elle fonde par la suite sa propre société de production indépendante, Philistine Films, qui participe du développement du cinéma dans le monde arabe et enseigne, notamment à la Columbia University. En 2008, elle présente son premier long métrage, Le Sel de la mer, mer dans la section Un Certain Regard, au Festival de Cannes. Le film évoque le retour difficile d'une Palestinienne sur sa terre natale.

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Les Trois singes Nuri Bilge Ceylan Turquie - 2008 - 1h49

Réalisation : Nuri Bilge Ceylan - Scénario : Ebru Ceylan, Ercan Kesal, Nuri Bilge Ceylan - Image : Gökhan Tiryaki Son : Murat Senürkmez, Umut Senyol, Olivier Goinard Montage : Ayhan Ergürsel, Bora Göksingöl, Nuri Bilge Ceylan. Production : Zeynofilm (Turquie), NBC Film (Turquie), Pyramide Productions (France), BIM distrubuzione (Italie), en association avec IMAJ. Distribution : Pyramide Distribution Avec : Yavuz Bingöl, Hatice Aslan, Ahmet Rıfat Sungar, Ercan Kesal Synopsis : Une famille disloquée à force de petits secrets devenus de gros mensonges tente désespérément de rester unie en refusant d’affronter la Vérité. Pour ne pas avoir à endurer des épreuves et des responsabilités trop lourdes, elle choisit de nier cette Vérité, en refusant de la voir, de l’entendre ou d’en parler, comme dans la fable des « trois singes ». Mais jouer aux trois singes suffit-il à effacer toute Vérité ?

“Découvert en France au début des années 2000 avec Nuages de mai, Nuri Bilge Ceylan s’est imposé en quelques films (Uzak, puis Les Climats) comme un héritier tardif du grand cinéma moderne européen, un descendant turc d’Antonioni et Bergman dont l’art se fonde sur la minutie quasi picturale des plans, la qualité des silences, l’intensité contemplative, l’étude des variations indicibles qui nouent (ou dénouent) les êtres. De la modernité cinématographique, Ceylan a aussi hérité d’une certaine proximité entre ce qui se joue des deux côtés de la caméra” Serge Kaganski - Les Inrocks.com

Nuri Bilge Ceylan Né en Turquie en 1958, Nuri Bilge Ceylan termine une formation d’ingénieur avant d’apprendre la mise en scène à l’université. Après Koza, Koza un court métrage sélectionné à Cannes en 1996, il tourne son premier long métrage, Kasaba, Kasaba en 1998. Cette chronique intimiste sur la vie de trois générations d’une même famille dans une ville typique de Turquie obtient le prix spécial du jury au festival Premiers plans d’Angers. Le réalisateur stambouliote est découvert par le cinéma international en 2000, à Berlin, grâce à Nuages de mai, mai son deuxième long métrage, alors nominé pour l’Ours d’or. Uzak, Uzak sur fond de crise économique turque, a été couronné à Cannes 2003 : grand prix et prix d’interprétation masculine à ses deux acteurs principaux. Il nous revient en 2006, à nouveau sélectionné à Cannes, avec un drame psychologique à la Bergman, Les Climats. Climats Traçant sa route en solitaire, Nuri Bilge Ceylan est le plus talentueux des représentants du cinéma indépendant turc. Il s’intéresse aux problèmes d’aujourd’hui : impact de la vie moderne sur ses concitoyens, déracinement, etc. Sa manière impressionne par son économie et son absence d’affectation. Nul doute que son œuvre, courte encore, nous apportera dans le futur de bien belles surprises.

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Jeune Public Fabuleuses Fabulettes Les Fables en délire (3ème et 4ème parties) de Fabrice Luang-Vija France / Belgique - 2005 - 11’ - dessin par ordinateur en 2D Synopsis : Prenez des animaux de la brousse, de la ferme ou de la forêt, tous aussi zinzins les uns que les autres, et faites les se rencontrer. Une série de jeux amoureux ou absurdes vont s'enchaîner : la vache se déguise en éléphant pour lui plaire, le lion traverse les airs en surfant sur d'énormes vagues de lait ou encore le cochon se gave de brochettes de fruits exotiques ! L'auteur : né en 1967, Fabrice Luang-Vija a suivi des études littéraires, puis s'est spécialisé dans le langage audiovisuel à l'Université de Grenoble et Valenciennes. A partir de 1990, il acquiert une expérience approfondie dans les domaines de la vidéo, du multimédia et des nouvelles technologies infographiques. En 2000, il réalise son premier court-métrage d'animation « Square Couine », et commence à partir de 2002 la série « Les Fables en Délire » dont les deux premiers volets sont sortis en salles en 2005 dans le programme « Fables d'été, Fables d'hiver ».

Lunolin, petit naturaliste de Cécilia Marreiros Marum F r a n c e / B e l g i q u e - 2 0 0 5 - 7’ 45 Synopsis : Lunolin, un petit garçon de cinq ans rencontre, au hasard d'une ballade dans les bois, deux hérissons. Malgré tous les mauvais tours qu'il leur joue, il pense être leur ami et se sent trahi quand un beau matin, les hérissons ont pris la fuite. Lunolin décide alors de leur offrir toute son affection. L'auteur : née en 1969, Cécilia Marreiros Marum se forme au cinéma d’animation à l’école de la Cambre de Bruxelles. Elle réalise plusieurs courts métrages, dont Dessin d’enfant, en 1993, L' Insomnie pastorale, en 1997 et Les Ballons ne reviennent jamais en 2000 et Bonhommes, sorti en salles en 2005 dans le programme Fables d’été, Fables d’hiver.

Les Trois boucs (Three Goats) de Heikki Prepula Finlande - 2001 - 4 mn Synopsis : Tois boucs sautent dans les prairies à la recherche de quelques fleurs à se mettre sous la dent. Ils aperçoivent un énorme tas de boutons d’or de l’autre côté de la rivière mais le seul moyen d’y accéder est de passer sur un pont gardé par une créature bien étrange... L'auteur : né en 1939, Heikki Prepula a publié en tant que journaliste 4500 dessins de presse et de nombreuses bandes dessinées. Cet animateur autodidacte travaille dans les années soixante, pour la télévision, à la réalisation de films pour enfants. C’est en 1973 qu’il devient réalisateur indépendant de films destinés essentiellement au jeune public. Il totalise à ce jour une trentaine d’oeuvres parmi lesquelles figurent ses courts mérages les plus connus en france : La Locomotive (1978), Le Navet (1982), Le Chapeau magique (1987) et Le Cochon volant (1994).

L’Oiseau à Réaction de Jan Locher et Thomas Hinke Allemagne - 2006 - 5 mn Synopsis : un trio d’oisillons tout juste tombés du nid s’exerce gaiement à chanter haut et fort tandis qu’un drôle de compère à moteur vient en permanence les perturber. Avec plus d’un tour dans leur sac, ils vont savoir prendre leur revanche... Les auteurs : né en 1981, Jan Locher suit en 2002 des études à l'International Film School de Cologne dans la section animation. Depuis 2003, Il est étudiant à la Filmakademie de Baden Württemberg, où il se spécialise en 2D/3D. Né en 1978 , Thomas Hinke a suivi pendant un an une formation en animation et graphisme numérique et s'est spécialisé en animation 3D.

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Nocturna la nuit magique Adrià Garcia et Victor Maldonado Espagne - 2007 - 1h20 Scénario et réalisation : Adrià Garcia et Victor Maldonado Musique : Nicolas Errera. Production : Filmax International S.A., Espagne - Animakids Productions, France Distributeur : Gebeka Films Synopsis : Qu’est-ce qui rend la nuit si mystérieuse ? Qui se cache derrière toutes ces choses inexplicables qui arrivent à la nuit tombée ? Qu'est-ce qui fait que l’on s’endort et que l’on rêve ? Pourquoi se réveille-t-on la bouche sèche, les cheveux en bataille, nos pieds pendants sur le côté du lit ? Que devient notre deuxième chaussette ? Et qu’en est-il de ce besoin irrépressible d'aller faire pipi ? Se pourrait-il qu’il y ait quelqu'un, quelque part, qui s'assure du bon déroulement de toutes ces choses ? Dans l’orphelinat où vit Tim, la vie se déroule au rythme des parties de ballon dans la cour, des courses-poursuites dans les couloirs et des moqueries entre camarades... Un soir, alors que tout le monde dort, Tim voit tomber du ciel “son” étoile, Adhara, à qui il a l’habitude de se confier avant de se coucher. Voulant suivre sa chute, il glisse du toit où il s’est perché et est miraculeusement secouru par le Berger des Chats. Allant de surprises en surprises, Tim découvre que toute une organisation incroyable et insoupçonnée régit le monde de la nuit, sous le contrôle avisé de Moka. Tim rencontre les personnages qui rendent la nuit si magique et par la même, découvre que ce nouveau monde est en danger... “La première chose qui marque à la vision du premier métrage de Victor Maldonado et Adrià Garcia, c'est l'équation parfaite que constitue le cocktail musical et graphique de l'oeuvre, et surtout son efficacité. Par les temps qui courent il devient bien rare d'être émerveillé à ce point par une histoire qui n'a d'autre prétention que de nous faire voyager, petits comme grands, dans un univers à la fois merveilleux et original. Tout en nous proposant une histoire qui, si elle n'est pas complexe, a le mérite d'embrasser son sujet et de le traiter à fond, sans fioriture outrancières ni débordements scénaristiques pompeux.” David Brami - DVDrama.com Victor Maldonado et Adrià Garcia Ces deux jeunes réalisateurs espagnols ont travaillé dans les studios suivants : D´Ocon Films productions FIX AND FOXY : développement des personnages PEPPERCORNS : création des personnages MYTHS AND LEGENDS KUMBA Cromosoma LES TRES BESSONES (série télé) layouts BRB Internacional FANTAGHIRÓ (série télé) story-board et création visuelle. Animal Studio (co-fondateurs) Animation et illustration Filmax animation GOOMER : Story-board et dessin des personnages MANOLITO GAFOTAS : Story-board et dessin des personnages LUMP’S FOREST : Modèles LE CID THE LEGEND : Direction artistique NOCTURNA LA NUIT MAGIQUE : Scénario, direction artistique et réalisation

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Petits Héros (Giborim Ktanim) Itay Lev Israël - 2008 - 1h16

Réalisation : Itay Lev - Image : Ofer Harari - Musique : Jonathan Bar Giora - Montage : Gila Cohen - Décors : Miguel Markin - Son : Gil Toren Production : Dvash Productions Ltd, Israël Distributeur : Les Films du Whippet Avec : Alon Lysy, Anastasia Safonov, Daniel Damidov, Nir Zwickel, Dana Ivgy, Avigail Ariely, Miki Kam, Zion Baruch, Lucy Dubinchik, Amos Tamam. Synopsis : Pouvons-nous nous accepter tels que nous sommes ? Pouvons-nous faire face à ce qui nous rend différents des autres ? C'est ce que vont découvrir nos quatre héros durant leur périple à travers la nature. Au coeur d'une terre aride, Alicia, une fillette russe immigrée dotée d'un pouvoir surnaturel pressent un danger imminent. Sur son chemin, elle rencontre Erez, un jeune écorché vif en quête de reconnaissance. Ce dernier, sous le charme mais dans le doute, décide de la suivre. Accompagnés de Lev, un adolescent drôle et attachant, nos petits héros embarquent en secret dans cette aventure où bien des obstacles les attendent.

Selon Itay Lev, pour diriger des enfants devant la caméra : “Il a fallu s'armer de beaucoup de patience. J'ai dit aux enfants que nous allions faire un long et difficile voyage durant lequel j'attendais d'eux qu'ils deviennent des " Héros ". Chaque soir, nous parlions ensemble des évènements de la journée et de ceux du lendemain. Je dois avouer que la scène du bus a été particulièrement éprouvante, car il a fallu gérer quarante enfants pendant dix heures. Après six mois de travail entre la préparation, les répétitions et le tournage, cette belle aventure a renforcé notre amitié."

Itay Lev Itai Lev est né le 28 octobre 1970 à Kfar-Saba en Israël. Après avoir étudié à l'Université de Tel Aviv, il occupe plusieurs postes à Channel 2 avant de réaliser des documentaires. Attiré par la fiction cinématographique, il écrit, produit et réalise un moyen métrage intitulé Hardonim avant de se lancer dans son premier long métrage en 2001 avec A Five Minute Walk (Hamesh Dakot Behalicha ). Ce polar urbain filmé en noir et blanc reçoit d'excellentes critiques. En 2006, avec un budget plus conséquent, il change de genre et tourne son deuxième long métrage Petits Héros (Giborim Ktanim), une fable humaniste pour enfant dans la lignée de Stand by me. Il remporte de nombreux prix jeunesse dans des festivals internationaux. Actuellement, Itaï achève la réalisation de deux longs métrages : Cha Cha Cha et Sea Salt dont les sorties sont prévues en 2008.

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25èmes Semaines du Cinéma Méditerranéen

Summer Book (Tatil Kitabi) Seyfi Teoman Turquie - 2008 - 1h32

Scénario et réalisation : Seyfi Teoman - Image : Arnau Valls Colomer - Montage : Çiçek Kahraman - Son : Ismail Karadas - Décors : Nadide Argun Production : Bulut Film Production Avec : Taner Birsel, Harun Özüag, Tayfun Münay, Ayten Tökün. Synopsis : Ali, dix ans, vit dans une petite ville de province sur la côte méditerranéenne de la Turquie. Élève studieux, il se fait une joie de ce qu'il va découvrir dans le cahier de vacances que l'instituteur donne aux élèves à la fin de l'année scolaire. Mais il se le fait voler par un groupe d'élèves plus âgés. Il est amené à se constituer son propre cahier en observant le monde autour de lui, celui des adultes comme celui des enfants. À travers son regard discret et timide, nous captons le nondit de la relation entre son père et sa mère (qui soupçonne l'existence d'une autre femme), les décisions autoritaires du père vis-à-vis du frère aîné obligé d'intégrer l'Académie militaire... Un été plein de surprises et d'événements marquants ou ennuyeux. Comme dans la vie.

Seyfi Teoman Seyfi Teoman est né en Kayseri, Turquie, en 1977. Après des études d’économie à l’Université Bogazici d’Istanbul, il devient assistant cameraman pour la télévision allemande ZDF, et assistant réalisateur sur des films publicitaires pour la télévision. L'Appartement est son premier court métrage en tant que réalisateur. Il réalise Summer Book en 2008.

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