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Conclusion générale..................................................................................................................9
PREMIERE PARTIE : SFAX RELATION ENTRE TERRE MER
• Évolution historique et urbaine • Tourisme et loisirs • Industries et pollution
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Chapitre I : Évolution historique et urbaine
Présentation générale :
Sfax ; deuxième ville et centre économique dela Tunisie, est une ville portuaire de l’est du pays située à environ 270 kilomètres de Tunis. Sfax couvre 7545 km² avec 16 délégations ,une population qui atteint un million et elle s’ouvre sur la méditeranée avec 237 km de cote .
Figure 1 :Plan Situation de Sfax Figure 2 : Plan des communes Source : Auteur Source : Auteur
Sfax est une cité d’affaires avec un dévelopement socio-economique grâce à l’exportation de l’huile d’olive , pêche et phosphates .En outre elle admet certains sites à vocation touristique, tels que la médina et Thyna, malgré la présence de pollution à cause de traitement du phosphate.
1- Médina en 850
Figure 3 : médina en 850 Source : Auteur A travers son histoire, Sfax a connu plusieurs civilisations dont chacune d’elle a marqué son territoire grâce à sa situation stratégique : une ville côtière ouverte sur le méditerrané. Commençons par les romains sous le nom Taparura (Tacppoùpa), et les berbères avec l’appellation Syphax (la place fortifiée)dont l’emplacement original est sur le littoral à 10 Km de Sfax, précisément entre Usula au nord et Thaenae au sud. De nombreux témoignages attestent également son implantation punique dans la région. La mer était la source qui attirait les civilisations pour s’y installer. Sa situation favorable à la pêche et au commerce ont fait de Sfax un pôle économique très important jusqu’au XIème siècle.
2-Medina en 1775
Figure 4 : médina en 1775 Source : Auteur En 1775, Sfax connait un étalement urbain en extra muros de la Médina notamment avec la construction de - Rbath Guébli ‘’quartier Franc’’. En effet, plusieurs familles d’origine juives et chrétiennes se sont installées entre la mer et la Médina de Sfax. Celle-ci possède des attractivités notamment les activités commerciales, artisanales et la pêche. Pendant cette période, Sfax offre à ses habitants une vie saine. De plus on voit apparaître le terme de Borj qui se définit en une habitation saisonnière de la ville de Sfax. En effet, à partir du printemps, le sfaxien quitte la Médina vers la banlieue ou la zone des ‘’Jneins’’ afin de s’y installer pendant la période de l’été pour profiter de la fraîcheur de cette zone et surtout des fruits de saison.
3- Sfax en 1881 Source :Auteur
Figure 5 : Sfax en 1881 Source : Auteur
La conquête de Sfax par la France a eu lieu en 1881, les troupes françaises pénètrent dans le territoire. Sous le protectorat français, l’urbanisme de sfax se développe du côté sud de la Medina. En vue d’optimiser le terrain sur mer, Une trame octogonale se dessine en front de mer pour créer le quartier de Bab Bhar.
Figure 5 : Sfax en 1881 Source : Auteur
4-Sfax entre 1905-1943
Figure 6 : Sfax entre 1905-1943 Source : Auteur
Sous le protectorat français la ville continue à s’étaler pendant 75 ans, on voit apparaitre les premiers documents d’urbanisme ainsi le dessin des premiers axes qui se divergent du centre ville ‘’La Médina’’ en forme d’étoile vers la périphérie de Sfax. En 1905 commence la construction de l’hôtel de ville et en 1912, la voie ferrée a vu le jour reliant Sfax à Tunis en passant par Sousse et El-Jem. En 1947, une grande partie du quartier Bab-Bhar a été détruite à cause des bombardements. Il faut attendre les années 50s pour la reconstruction des dégâts.
Figure 7 : Sfax en 1970 Source : Auteur
5-Développement des rocades et des communes périphérique depuis les années 70s
Après l’indépendance en 1956, Sfax connaît une évolution et devient un joyau avec son unique tissu urbain d’une structure radioconcentrique ayant la Medina comme centre. Le plan urbain constitue une toile d’araignées : des axes partent de la Medina vers les terres puis des rocades qui viennent lier ces axes.
Synthèse:
L’objectif de ce chapitre est d’étudier l’evolution urbaine de la ville de sfax afin de comprendre la relation qui connecte la ville avec la mer . Cette morphogenèse désigne des logiques profondément inscrites dans les territoires qui éclairent les enjeux de l’aménagement actuels . Sfax a subit une transformation d’une croissance linéaire à une croissance polaire(toile d’araignée) On peut remarquer l’étalement urbain vers les cotes est généré par des remblais qui sont marqué dans trois périodes pré-coloniale , période coloniale et post-coloniale .
Évolution urbain de la ville de Sfax
Chapitre II: TOURISME ET LOISIRS SFAXIENS
I Tourisme pré-colonial :
Durant des siècles, le côté (le système) défensif sécuritaire présente un des soucis majeurs pour la ville. En effet, lors de son rattachement à la religion islamique, les sfaxiens ont entouré leur ville par une enceinte aveugle accessible par 7 portes et fortifiés avec des murailles crénelées. De plus, ils ont construit la grande mosquée en plein centre des remparts en 849. Entrouré par ses souks Tous ces avantages étaient un véritable accélérateur du développement de la ville et un défensif résistant aux envahisseurs.
Figure 8 : Ruine historique de Thyna = Sfax Source : ZaherKammoun.com
Figure 10 Medina de Sfax et Mosquée en plein centre Source : Sfax1881-1956.com Figure 9 : Plans des ports de méditerranée (Facs Sfax Source : Sfax1881-1956.com
Figure 11: Plans des ports de méditerranée (Facs Sfax) Source : Sfax1881-1956.com
Avec ses souks assez riches et variés, de l’artisanat oriental à la marchandise locale, Sfax a rayonné sur la méditerrané comme une métropole à fort potentiel.
La médina, dont P. Lambert écrivait en 1912 : « Les touristes éprouvent une grande satisfaction de curiosité à visiter notre ville arabe, restée si couleur locale, si orientale, avec ses rues étroites, ses souks, ses marchands arabes»
Figure 12 : Medina de Sfax en1794 Source : Sfax1881-1956.com
La médina de Sfax renferme une riche patrimoine historique, culturel et architectural ; C’est le premier noyau du centre historique actuel, la médina de Sfax est un vaste quadrilatère de 600 mètres sur 400. Deux portes sont les plus importante Beb Diwan et Beb Djebli, en plus de 13 autres portes. Elle est entourée par la mer et la terre.
L’histoire a commencé par les carthaginois, les phéniciens et les romains qui ont commencé a implanté les pieds d’olives. Les sfaxiens ont poursuivi la plantation durant la période coloniale où elle atteint 8.000.000 Pieds. Le colon a investi dans l’agriculture grâce à la culture des sfaxiens envers leur terre. Il a construit un monument nommé Touilet Echroudi ; c’est un édifice à escalader sur une butte de 80 m nommé ‘ Promenade des Ministres ‘ .Ce site reconnu unique au monde,il a attiré des milliers de visiteurs de tous les horizons. Le vestige devient un pôle touristique fréquenté par les chefs d’état, les parlementaires et des hommes politiques. On pouvait admirer l’alignement des arbres, les borjs, les banlieues et même les îles de Kerkennah.
II Tourisme colonial :
II.1 L’agrotourisme
Figure 13 : Jardin Public Source : Sfax1881-1956.com Figure 14: Touilet Echroudi Source : Sfax1881-1956.com
II.2 Les esplanades :
Figure 15: Kiosque de musique Source : Sfax1881-1956.com Les autorités coloniales de Sfax dévoilèrent une tendance culturelle évidente traduite par la chronologie de l’édification des équipements culturels. Pour cela Sfax a connu des espaces et des endroits de culte et de loisirs grâce à l’aménagement de la municipalité ainsi que la création du kiosque de musique devant le Café et brasserie la Régence dans la placette Jérôme Fidèle. Ce kiosque, en plein air, réunissait les citoyens des types de scène et groupes de musique comme le Philharmonique Sfaxienne jusqu’au soir de chaque weekend.
Dans cet endroit il y a toutes les sortes de jeux de tous les Sfaxiens tout ce qui est durable et écologique comme l’eucalyptus et les orangers qui embaumaient l’air.
’’Le dimanche le jardin Public réunissait promeneurs, amoureux et boulistes !’’
Figure 16: Jardin Public Source : Sfax1881-1956.com Figure 17 : jeux d’enfant Source : Sfax1881-1956.com
II.3 Les plages de Sfax : une mémoire
Les anciennes plages de sfax ont été l’unique source de distraction pour les sfaxiens : elles réunissaient les familles et les amis de toutes générations pour profiter des activités : Se baigner, pêcher ou encore se promener.Elles étaient une source de loisirs pour ses habitants. Les plages étaient un refuge pour les sfaxiens permettant d’oublier le stress de la semaine et du travail. II.3.1 École de natation : On voit apparaître ainsi une école de natation qui a été fondée en 1928 et devenue officielle en 1946. Cette école recevait les jeunes pour leur apprendre à nager avec l’assistance des moniteurs. Elle forme des compétents pour participer à des compétitions nationales de water polo. Des plongeoirs et d’autres aménagements ont été installés pour l’entraintement et le plaisir .A cette époque, Sfax dispose de plusieurs plages comme la plage Wiriot, la page Farhat Hached, le Casino Municipal ainsi que la Punta. Chaque plage avait en effet une vocation bien précise.
Plage Wiriot C’était le plage de vocation familiale. Il y a des Cabines et des douches gratuites pour satisfaire les individus et qui pouvaient passer toute la journée.
Figure 18 : Ecole de Natation Source : lesitesfaxien.net
Figure 20 : Ecole de Natation Source : lesitesfaxien.net Figure 19 : Plongeoir Source : Slesitesfaxien.net
Figure 21 : Plongeoir Source : Slesitesfaxien.net
II.3.2 Club Nautique : Il fut officiellement accrédité en 1946 mais qui a commencé depuis les années 1920. La présence de la mer autorisa l’embarquement des navires après l’installation des quais . Il y avait des courses et des journées précises pour des animations spectaculaires
II.3.3 Plage Farhat Hached C’était la plage envers la mer profonde après le remblai des quais de Casino.
Figure 22 : Club nautique Source : lesitesfaxien.net
Figure 23: Plage Farhat Hached Source : lesitesfaxien.net
«Elle était de plein pied en mer profonde ; pas de sable, pas de plage, pas de parasol ; C’était une plage très calme»(Roland Berrebi)
Figure 24 : Plage du Casino Source : lesitesfaxien.net
Figure 26 : Plage du Casino Source : lesitesfaxien.net Figure 25 : Casino Municipal la nuit Source : Slesitesfaxien.net
Figure 27: Casino Municipal la nuit Source : Slesitesfaxien.net
II.3.4 Casino Municipal En continuité de la plage Wiriot, le Casino Municipal était le refuge des citoyens pour les soirées et les diners Gala. Bien que l’entrée était payante, cette plage était tout le temps animée.
II.3.5 La Punta Elle est située entre la plage Farhat Hached et le casino municipal ; c’était le coin de rendez-vous des amoureux loin des regards noirs des familles.
‘’La Punta, c’était le coin des amoureux surtout le soir mais on y allait à toute heure de la journée des qu’on avait l’occasion de faire une petite escapade avec sa copine . Je me souviens des virés en mobylette en solex ou même en vélo , Quel kif on faisait !’’ (Roland Berrebi)
II.4 Les Hôtels :
Au cours des années 1887, la ville de Sfax accueille des invités de différentes nations (maltais, Italien, Grecs et Français) des hautes personnalités et touristes dans des conditions favorables. La présence de l’urbanisme les rues, la synagogue et l’hôtel de France dominé par la statue de Philippe Thomas. Grand Hôtel de France
Hôtel des oliviers L’hôtel des oliviers ouvert en 1923 pour répondre aux demandes des agences internationales de voyages qui espèrent voir Sfax, hôtel de haut gamme le joyau et la fierté de cette période, il offre une vue sur mer, les verges et les forets d’olives même le phare de Thyna
L’hôtel se développe sur trois niveaux équipés de matériel luxueux : chauffages et climatisations les plus modernes de l’époque. porte une note anglaise avec son restaurant-bar. Le but c’est d’attirer l’attention dans cette belle cité pour inscrire la ville de Sfax dans les circuits de tourisme pour admirer la beauté de la nouvelle ville, le patrimoine de la médina et les forêts d’olive. Le Résident général Français y passe quelque jour après son ouverture.
Figure 28 : Boulevard de France Source : sfax1881-1956.com
Figure 30 : Hôtel les oliviers Source : sfax1881-1956.com Figure 29 : Grand hôtel de France Source :sfax1956-1881.com
Le syndicat d’initiative entreprit des compagnes de promotion pour attirer les touristes en montrant les lieux les indications il émit le souhait de voir l’office Tunisien du tourisme adresser une note aux autres agences pour que Sfax devienne un endroit attirant qui satisfait tous les touristes
Figure 31 : Arrivés des touristes sur le navire Source : Sfax1881-1956.com
Figure 33 : Grand Café de régence en 1927 Source : Sfax1881-1956.com Figure 32: Arrivés des touristes en avion Source : Sfax1881-1956.com
Figure 34 : Bar Algerian Source : Sfax1881-1956.com
La naissance des brasseries et des cafés sur les boulevards de Sfax comme moyen de détente entre les amis après la fatigue du travail des citoyens et des étrangers.
Les gens consomment l’alcool et s’amusent au concert de l’harmonie Sfaxienne au kiosque à musique tout proche
II.5 Les théâtres, le Cinéma, le cirque :
Les premières années de protectorat le colon a dynamisé la vie culturelle en se basant sur une approche éducative liée à l’édification du théâtre . II.5.1 Théâtre Municipal : La construction du théâtre Municipal qui fut le centre de la vie culturelle Sfaxienne pendant presque quatre décennies. Cette scène fut utilisée par des sociétés artistiques locales . Cet édifice était l’un des monuments célèbres de Sfax grâce à son architecture d’arabisance cela était accordé par l’énorme nombre de cartes postales qui représentent son image.
Figure 35 : Théâtre Municipal Source : Sfax1881-1956.com
Figure 37 : Cinéma Rex Source : Sfax1881-1956.com Figure 36: Théâtre Municipal après le bombardement 1942 Source : Sfax1881-1956.com
Figure 38 : Citoyens au Rex Source : Sfax1881-1956. com
II.5.2 Théâtre REX
On aperçoit sur son toit le système de dalles coulissantes qui perpétrait son aération
Le nouveau théâtre, dont la construction fut financée à hauteur de 90 millions de francs au titre des dommages de guerre et par un emprunt de 40 millions, fut inauguré le 16 janvier 1954. Sa façade s’intégrait dans l’ensemble des réalisations.
Figure 39 : Nouveau Théâtre Municipal Source : Sfax1881-1956.com
II.5.3 Le cirque :
Figure 40 : Cirque de Hercule Source : Sfax1881-1956.com
Figure 41 : Sfaxiens visite les gazelle Source : Sfax1881-1956.com
Figure 42 : Les Cyclistes gagnants Source : document Rose Lesaffre A partir des années 30, les grands cirques (Pinder, Amar...), qui posaient leur chapiteau sur les nouveaux terrains gagnés sur la mer, et jouxtant le «petit chenal» à l’ouest, y donnèrent des représentations
II.6 Zoo et activités sportives :
Pendant les jours fériés, les Sfaxiens visitent souvent le Zoo Bédé qui était souvent le refuge des familles avec leurs enfants pour se distraire.
’Le zoo Bédé, vaste propriété close de mur aveugle, était un jardin paisible et étrange dont les allées étaient bordées de faux poivriers. En son centre se trouvait une grande cage circulaire et très haute, servant de lieu d’ébats à de nombreux singes. Il y a aussi d’autres Animaux’’ (M. Paul Bédé)
En 1925, Sfax commence à avoir des compétitions en cyclisme de différentes nations grâce aux étroits boulevards et Rues Cela se transforme d’un moyen de détente à un sport professionnel. Il y a des clubs Sfaxien comme le SRS et la pédale Sfaxienne
Vers 1934 il y a toute sorte de club de loisirs surtout sportifs comme le football, le tennis l’équitation le baseball et même des club d’aviation . Tous les clubs étaient publics .
III Tourisme post-colonial
Après l’indépendance en 1956 la ville devient dense dans les périphéries et aux grands axes de la médina. Les plages sont interdites à nager en 1960 malgré le gain du terre par rapport a la mer grâce au remblai dans la zone et la construction du port de pêche. Barreket Sidi Mansour : Dans les années 1970, barreket sidi Mansour accueille les sfaxien pendant le weekend et leur temps libre, dans les soirées c étais un espace pour les familles puis s’est transformé à un café Cet endroit offre une vue panoramique sur la mer et sur le littoral de Sfax
Amphithéâtre en plein air de Sidi Mansour: Pour des raisons culturelles, la direction nationale a construit l’amphithéâtre en plein air à Sidi Mansour pour organiser les fêtes de musique et théâtrale Le festival international de Sfax accueille dix mille spectateurs par soirée et abrite des artistes qui attirent les touristes .
Figure 43 : Les Cyclistes gagnants Source : mapio.net
Figure 44: Soi+rée Festival de Sfax Source : alhayat.com
Synthèse :
A partir du contenu de ce chapitre on peut consater que le loisir et le tourisme ont connu une énorme évolution surtout dans la période coloniale mais sont devenus un secteur négligé jusqu’à nos jours .
Figure 45: Soireé Festival de Sfax Source : alhayat.com
Chapitre III : SFAX VILLE DÉSHÉRITÉ
• Début de l’industrialisation • La pollution de l’environnement
I Début de l’industrialisation :
Présentation :
Sfax est une ville côtière qui facilite le transport des marchandises grâce à son port. Commençons par les éponges et l’huile d’olive en premier lieu, du phosphate mené de Gafsa par chemin de fer et les salines qui sont connu sous le nom de l’or blanc.
Après la découverte du Phosphate à Gafsa ,le port de Sfax le transfère en Europe . L’usine est construite à côté du port pour le traiter et l’embarquer rapidement Sfax est devenu un pôle industriel.
Figure 46: Séchage des éponges Source : Sfax1881-1956.com
Figure 48: Preparation de l’export d’huile d’olive Source : Sfax1881-1956.com Figure 47: Preparation de l’export des éponges Source : Sfax1881-1956.com
Figure 49: Usine de Phosphate Source : Sfax1881-1956.com Figure 50: Usine du soufre Source : Sfax1881-1956.com
Figure 51: Vue de plan des salines Source : Auteur
Figure 52: Bâtiment SIAPE 1952 Source : Sfax1881-1956.com Les Salines : Ils sont implantés dès le début du 19 siècle sur le littoral sud Il y a 487 hectares occupés par des installations,110 hectares sont aménagés en bassin. Les autres servent aux différentes activités qui s’y rattache. La vue aérienne de Sfax est classée parmi les 15 belles vue du monde d’après article Nasa. De plus il y a les espèces animales protégées comme les flamants roses.
SIAPE : Société Industrielle d’Acide Phosphorique et d’Engrais fondée en 1952. Le nouveau bassin des pétroliers embarque les produits fabriqués.
Butagaz est une usine installée vers 1980 et detruite en 2001 à cause des problémes financiers
Figure 53: Zone industrielle Butagaz Source : Google Earth 2002
Figure 54: Analyse du littoral Source : Auteur
Figure 55: Conséquence de l’industrialisation Source : Auteur
Conclusion :
Le port devient officiellement un port minier qui contribua à l’essor économique et l’extension urbaine de la vile. On remarque que l’industrie a évolué depuis la période coloniale et que la ville est devenue un pôle industriel localisé au littoral . Sfax est nommé la capitale du Sud grâce à ses échanges d’exportation avec l’Europe Mais cette évolution a engendré des conséquences matérielles et immatérielles sur l’environnement et le citoyen Sfaxien.
II.2 La pollution : «A dieu les plages !! »
II.1 Définition générale :
La pollution est une dégradation ou une altération de l’environnement, Elle est généralement liée à l’activité humaine par la diffusion directe ou indirecte de substances chimiques, physiques ou biologiques qui sont toxiques pour les être vivants ou qui perturbent le fonctionnement naturel des écosystèmes. Outre ses effets sur la santé humaine et animale, elle peut avoir pour conséquences la migration ou l’extinction de certaines espèces qui sont incapables de s’adapter à la détérioration de leur milieu naturel.
Définition de la pollution donnée par la Directive européenne du 23 octobre 2000 : La pollution est un sous-produit de l’activité humaine qui peut toucher l’atmosphère, le sol et les eaux. Elle peut affecter la santé humaine, l’eau de consommation, l’eau de baignade, la production agricole, les espèces animales ou végétales, la beauté des paysages et le milieu saint pour les êtres vivants en général .
Pollution d’air Pollution de l’eau Pollution de sol
Figure 56: Pollution du SIAPE Source : Auteur
II.2 Impact du phosphate sur l’environnement :
II.2.1 Pollution atmosphérique: Les activités d’extraction et de transformation de phosphates sont accompagnées de l’émission d’une grande quantité de poussières. Les grains de poussière, même s’ils sont envoyés par le vent à plusieurs kilomètres de leur lieu d’émission, finissent par retomber naturellement sur les zones environnantes. Ces dépôts provoquent la pollution de ces milieux récepteurs.
II.2.2 Déchets liquides: Les eaux usées issues du lavage et du rinçage du phosphate sont directement rejetées dans les terrains a coté et la mer .
II.2.3 Bruit et vibrations: L’extraction du minerai de phosphate se fait avec des engins lourds qui émettent des bruits assourdissant dans presque toute la zone (jour et nuit). Les habitants souffrent de ce bruit. La vibration affecte la stabilité des infrastructures, les bâtiments et les maisons des personnes vivant à proximité des opérations des grandes mines .
Figure 57: Pollution d’air par SIAPE et du sol par le souffre transporté Source : Google.com Figure 58: Pollution de l’air Source : Auteur
Figure 59: Pollution de mer Casino Source : Farid Makni Figure 60: Pollution de mer Source : realites.com.tn
II.2.4 Dégradation du milieu naturel: Les activités reliées au phosphate détruit le paysage naturel, car il n’existe pas d’obligation de reconstitution ou de réhabilitation des terrains .Les rejets fuis (boues) des laveries de phosphate touchent la perméabilité du sol et dégrade sa structure et pollue l’eau souterraine et limite les quantités exploitables.
II.2.5 Impact sur la santé: L’activité d’extraction de phosphates génère de nombreux impacts négatifs au plan environnemental et social. Ceci présente des risques de santé liés aux métaux lourds et aux substances les plus toxiques notamment: le fluor, le cadmium, le plomb, la silice et les minéraux radioactif
Figure 61: Pollution du montagne de phosphogype par rapport à la mer et l’air Source : Auteur
Figure 62 : Etape de dégradation de l’environnement Source : Auteur
II.3 Impact du soufre sur l’environnement :
Le Souffre est une substance chimique polluante .La zone portuaire est exposée aux effets des activités de chargement et de déchargement qui provoque le rejet du soufre dans la mer et dans les terrains limitrophes . En outre le stockage au sol permet la pollution de l’atmosphère .
Figure 63: Stockage du souffre au sol Source : Google.com Figure 64: Perte du souffre stocké sur le sol Source : Google.com
Une image qui décrit la pollution et ses conséquences sur la vie humaine avec une expression artistique. D’après les études le taux de maladie de Cancer est élevé à coté de SIAPE par rapport au autres zones de la territoire.
Source : Sfaxien.net
La zone balnéaires est détruite à cause de la pollution qu’elle a vécu par le déversement des déchets et des engrais chimique .
Figure 65: Déchet dans la zone Casino Source : www.lesitesfaxien.net Figure 66: Plage wiriot en 2005 Source : www.lesitesfaxien.net
Synthèse :
Les sfaxiens ont perdu ce qui était l'exemple à suivre de l'équilibre écologique séculaire. La SIAPE et la NPK sont les usines majeures qui ont provoqué la destruction des milieux naturels. On trouve aussi l’huileries qui rejettent de la margine et les tanneries dans la mer. Par conséquent les anciennes plages (Wiriot, Casino, Farhat Hached) avec les loisirs liés comme l'école de natation et le centre nautique se sont dégénérés. La cause était la proximité de deux activités contradictoire, les usines (pollution) et les plages. L'usine NPK avec ses rejets ont expulsé les sfaxiens de leur environnement (plages) et qui étaient obligés pour parcourir des kilomètres pour admirer la plage Le malheur c'est que l'histoire des anciennes plages se transmet dans la mémoire, dans les souvenirs, les générations précédentes et les cartes postale.
Figure 67: Données de la pollution à Sfax Source : numbeo.com