L’histoire d’un chat
Tout simplement
Comme Dab
Il pleut des billets dans le cockpit, Nhar Sheitan je m’offre le 6S
Q’importe l’insulte, pourvu qu’il y ait la rixe
Lutter, c’est s’opposer. Mais ce n’est pas uniquement crier sa colère S’opposer, c’est se poser autrement. C’est montrer l’existence d’autres perceptions, d’autres univers, C’est évoquer nos ressentis, nos sens et nos intuitions, C’est simplement aborder, le monde différemment. La lutte est occupation, création, proposition. L’art dans la lutte, a sa place. Le beau a sa place. Ceci est un appel à tous ceux qui croient ou veulent croire en une lutte artistique, faite de théâtre, de poésie, de danse, de rap, de slam et de musique en général. Dans cette lutte par et pour l’expression, la création, nous avons tous notre place. Mouvementnaissantsansnom@gmail.com
J’aimerai écrire quelque chose de nouveau Quelque chose qui se démarque et qui me transcende Quelque chose qui touche les limites de ma compréhension J’aimerai parler un nouveau monde, perler un trait avec des ronds. J’aimerai penser un sens, et sentir un mot, j’aimerai m’offrir en mieux, surtout être moins rance, J’aimerai murir en danse, et puis mourir en beau. J’aimerai écrire et parler, avec des mots moins vrais M’affranchir d’une raison trop limpide On se sent à l’étroit, dans un crane de conscient Non conscient du vrais, mais conscient d’un soi Plus précisément, conscient que nous ne sommes pas, Ou que très peu, ou si peut-être Mais peu importe, le peu l’emporte. Croyant en nos êtres, espérant une ouverture, Vers un monde de possibles, nous déguisés en nos idées, Un peu moins aiguisés, nous serons peut-être, Un peu moins avisés. Je ne sais si chaque homme détient les clés,
Fait de nos vraies intériorités, il semble prompt à nous fasciner Nous y découvrons en fait, une cave à peine éclairée. Ouvrons-les ouvrons nous, à nous-mêmes aimons nous. Parfois je vis, parfois je dors aussi, Parfois j’ai raison, et souvent j’ai tort, Non pas parce que je me trompe, mais car les autres ne sont pas d’accord, Non car je connais je réel, mais car les autres me répondent oui. Je suis souvent affolé, de ne pas me maitriser, Mais de plus en plus sage, assumant mon insignifiance, Ou ma petite signifiance, pertinente car sans magnificence Le seul beau et le seul bien, que je tire de moi, Simple concours de circonstances, mais création indépendante, Devra être considéré, comme un beau d’hommes, mais d’un bonhomme. L’angoisse de savoir, que cette suite de mots, N’est qu’un reflet froid, je l’espère chaud à la fois, De moi à un moment, d’un moment de moi
Cache moi ces sneakers que je ne saurais voir
Welcome Refugees !
Ces messieurs du Conseil de sécurité devraient réaliser que les milliers de réfugiés en train de mourir au Zaïre n’iront pas, comme eux, passer le week-end à Long Island.
C’est nous, c’est nous, Les p’tits Soldats d’la République A s’assoir sur les bancs pour apprendre la démocratie, A s’assoir sur les bancs de la démocratie A trimer plus pour gagner rien, Mais du savoir qu’on retient rien. C’est nous, c’est nous, Les p’tits Soldats d’la République Qui se traînons un chemin vers la route du savoir, Qui se traînons en chemins car chez nous les Soldats, Si on trébuche et tombe on n’se relève plus, les généraux nous écrasent d’la solidarité y’en à plus Alors on avance en cadence, on avance en silence. C’est nous, c’est nous, Les ptits soldats d’la Republique effrayé par notre futur, on préfère pas y penser Alors on travaille juste pour ne pas s’écrouler. Puis ya ces p’tits qui decident de trébucher, de faire semblant de tomber, Qui aboient les généraux, qui n’ont peur de rien, eux c’est les chiens Mais finalement c’est eux les pires Car à force d’aboyer que eux ils sont libres Dans l’armée des redvilers ils seront réquisitionnés Et finalement ils aimeront, et peut-être resteront Car ils préfèrent le sang que des mots savants. C’est leur manière à eux, leur manière d’être libéré. D’autres choisissent de trimer pour leur liberté De trimer pour la voir s’éfilocher Pour la raviver, sans aboyer. Puis y’en a aussi qui préfèrent l’oublier pour mieux avancer. Differentes manières, toutes pour être libéré Libéré de cette société qui nous met dans dans des cases Trop p’tites trop grandes s’en foutent faut d’adapter Et si t’y arrive pas alors on t’enverra dans une case bien pour toi
A complĂŠter selon votre bon vouloir
Crédits : Frère Alfred Maelito del Pueblo Julietta Unknown Artist ...