110! Les 110 ans de la FVE

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110 ans de la FĂŠdĂŠration vaudoise des entrepreneurs



Bienvenue ! 110 ans de la Fédération vaudoise des entrepreneurs ... ... C’est 110 ans d’histoire de l’industrie vaudoise de la construction, dans laquelle est perçu l’écho de l’histoire du monde, dormant dans les archives. Il est utile de se souvenir du passé pour mieux comprendre le présent et appréhender le futur. Telle était la vocation de l’exposition-rétrospective organisée à l’occasion des festivités officielles du 4 septembre 2014, à Tolochenaz. Cette brochure en résume l’essentiel, retraçant les contours de cette belle aventure et rappelant les événements-clés de l’association patronale : Sa création sur fond de grèves, de crises et de guerres, ses premières luttes, ses conventions collectives, son système social avant-gardiste, ses anniversaires, ses mythes et ses présidents, sa présence à Expo 64, son déménagement à Tolochenaz, son Ecole de la construction, son organe officiel, le magazine Bâtir (Journal de la construction de la Suisse romande), l’évolution de son identité, sans oublier son présent … plus que jamais tourné vers l’avenir. Dans ces archives, apparaît en filigrane l’esprit si particulier de la fédération.

Un esprit ancré dans les problématiques concrètes de son milieu, à l’écoute de ses membres, orienté vers les enjeux politiques et économiques de son temps, sans cesse en évolution, un esprit sérieux et parfois aussi, teinté d’humour. Bel et heureux anniversaire à la Fédération vaudoise des entrepreneurs !

« Que de travail, de surprises, de projets et d’aventures depuis 1904 ! Des périodes fastes, et d’autres difficiles, se sont succédées à des rythmes plus ou moins longs,qui ont touché, voire façonné, aussi bien la fédération que les entreprises de la construction. Les entrepreneurs ont toujours su réagir et se réadapter aux contraintes du marché, et je suis persuadé qu’ils le pourront toujours. » Jean-Pierre Rosselet, président depuis 2012.


Fondation 1904 Alors que sur les chantiers, les chevaux sont encore rois, une poignée d’entrepreneurs et de maîtres d’état visionnaires décident de se réunir afin de sauvegarder leurs intérêts face à une grève d’ouvriers qui dure depuis plusieurs semaines. Ainsi naquit la Fédération vaudoise des entrepreneurs du bâtiment , légalement constituée le 20 octobre 1904, à l’Hôtel-de-Ville de Lau­sanne, en présence de ses 92 premiers membres. Premiers objectifs urgents ? Réunir les membres de tous les corps de métier du bâtiment, établir les statuts de la fédération mais surtout, défendre le patronat et organiser une caisse commune afin d’indemniser les patrons lésés par la grève de leurs employés.

« Qu’une grève des salariés de l’un des secteurs du bâtiment soit à l’origine de la création de notre fédération caractérise bien le climat économique et social du début du siècle et les difficultés que rencontrait le patronat à l’époque. » Gustave Dénériaz, président de 1952 à 1969.

Dès 1900 apparaissent les premières conventions collectives qui viennent préciser les droits et devoirs des salariés du milieu de la construction. Un partenariat nécessaire entre patronat et syndicats se met alors en place, qui donnera naissance à la fameuse Paix du travail conclue en 1937. À l’heure actuelle, ces conventions sont réactualisées et renégociées chaque année entre les représentants patronaux et les syndicats. Les inspecteurs du Contrôle cantonal des chantiers veillent à l’application de ces conventions tandis que les Commissions professionnelles paritaires traitent des cas dénoncés.

Des défis fondateurs : représenter les intérêts du milieu de la construction ; défendre le patronat face aux grèves virulentes du début du 20ème siècle ; sauvegarder la libre entreprise ; intervenir auprès des pouvoirs publics.

Discours de Johann Sigg au balcon de la Volkshaus de Zürich lors de la grève générale du 12 juillet 1912.

À gauche : en 1914, la fédération appelle publiquement les clients de ses entreprises à payer les travaux de construction en cours afin d’enrayer la crise et d’éviter le chômage aux industriels du bâtiment, et par conséquent, la disette dans les familles. Au milieu : en 1905, la Département des finances du Canton de Vaud concède une première patente à la Fédération vaudoise des entrepreneurs du bâtiment. Son prix ? 5 francs ! À droite : affiche du début du 19 ème siècle placardée sur les chantiers, illustrant les premières tractations entre patronat et syndicats.



50 ! « Le patronat que nous voulons défendre ce n’est donc pas seulement le patronat comme fonction économique, mais également le patronat comme élément essentiel et inséparable de l’économie d’entreprise privée. Le chef qui ne travaille que pour son entreprise, sans se préoccuper simultanément de ses responsabilités sociales et humaines, trahit le pays. » Gustave Dénériaz, président lors de l’assemblée commémorative du cinquantenaire de la Fédération vaudoise des entrepreneurs du bâtiment et travaux publics (raison sociale de l’époque), le samedi 12 février 1955 au Comptoir Suisse à Lausanne.

1954 Obstacles surmontés : deux Guerres mondiales, des grèves et des conflits sociaux, une crise majeure et la dévaluation du franc suisse. Ci-contre : Gustave Dénériaz, président de 1952 à 1969 En médaillon : à droite, François Brazzola, premier président de 1904, lève son verre en l’honneur du cinquantenaire de la fédération aux côtés de François Buche, président honoraire. A droite : Lausanne dans les années 1950.


Assurances sociales Une vocation … au service de ses membres 1938 Création de la caisse pour les vacances payées TIVAC.

1959 Création de l’AVS complémentaire pour les autres groupements.

1940 Innovation en matière d’assurances sociales : 8 ans avant l’entrée en vigueur de la LAVS, est créée la caisse de compensation de la Fédération vaudoise des entrepreneurs.

1967 Création d’une Caisse de retraite professionnelle (CRP) de l’IVC.

1942-1943 Création de la caisse d’allocations familiales CAFEV et de la CAFSER. 1946 Création de la caisse des jours fériés payés et absences justifiées FEPA. 1947 Initiative pour la transformation des caisses de compensation pour les mobilisés en caisses d’assurance-vieillesse et survivants. 1947 Création de la caisse maladie paritaire du bois et du bâtiment, puis celle de la métallurgie en 1949. 1er janvier 1948 Entrée en vigueur de la LAVS. Création de la caisse AVS 66.1 pour les membres de la fédération. 1952 Création de l’AVS complémentaire par le groupement SERRURIERS pour compléter la rente AVS à 65 ans.

1977 Création de la Fondation des Institutions sociales de l’Industrie vaudoise de la construction. 2001 Introduction d’une rente transitoire dès 62 ans pour les affiliés à la CRP de l’IVC (2 ans avant RESOR, et avant les mesures élaborées sur le plan national pour le secteur principal de la construction).


Expo 64

La fédération participe, avec la Société suisse des entrepreneurs, à l’Exposition nationale de 1964 dans le secteur « Industrie et artisanat », le plus vaste de l’ Expo 64 avec une superficie de 25’000 m2. Il est notamment question d’y montrer la grandeur du « génie suisse » en matière de construction. Aussi, tous les métiers du bâtiment vaudois sont mis à contribution pour monter ce projet. La fédération est également appelée à collaborer à l’élaboration de la section dédiée à la formation professionnelle.

« Il est nécessaire que de temps en temps un peuple se contemple. Non par narcissisme. Non plus pour se découvrir meilleur que ses voisins. Mais pour savoir où il en est, affermir sa confiance dans l’avenir, stimuler sa volonté créatrice. L’exposition nationale est pour la Suisse, tous les 25 ans, l’occasion de cette prise de conscience. » Service de presse d’ Expo 64


Conjoncture « Quand le bâtiment va, tout va ! », a dit en 1850 le député français Martin Nadaud. Cette expression, quoiqu’un peu réductrice, s’est souvent révélée exacte. Croissance 1920 L’économie suisse connaît une très forte expansion : hausse moyenne du PIB de 7,5 %. 1946 La croissance économique s’installe durablement dans les pays développés, jusqu’au premier choc pétrolier de 1973. 1943 -1973 En Suisse, la croissance annuelle se fixe à 4,5 %, d’où le nom de « 30 Glorieuses ». Crises majeures Parmi elles, figurent celle de 1929, les baisses enregistrées durant les deux Guerres mondiales, et 1975, année durant laquelle la Suisse enregistre une baisse historique de son PIB (- 6,7 %). 1979 Deuxième choc pétrolier. 1991 Eclatement de la bulle immobilière due à la surchauffe économique de 1990 et à la situation politique mondiale. L’écroulement des indices boursiers de 2000-2001 et enfin la crise financière de 2008-2009 complètent la sombre liste.

La construction vaudoise a suivi les mêmes courbes, avec par exemple, une baisse du chiffre d’affaires des entrepreneurs de 30% en trois ans après le choc de 1973, le nombre de logements construits par année passant de 82’000 à 34’000. L’automatisation, les nouvelles technologies ont également imposé de nouvelles restructurations dans les années 1990. Depuis la fin des années 2000, le secteur de la cons­ truction se porte bien, malgré des perspectives moins réjouissantes, notamment en raison des nouveaux cadres législatifs de 2012, 2013 et 2014. Mais, comme ils l’ont fait depuis plus d’un siècle, les entrepreneurs vaudois sauront maintenir et dyna­ miser un secteur économique nécessaire à toute la société.

Le premier tronçon d’autoroute Lausanne-Genève est mis en service en 1964, réalisé en urgence en perspective de l’Exposition nationale suisse. Il sera ensuite prolongé jusqu’en Valais, devenant l’A9, ici en construction.


Paroles et symboles de présidents Les quatre attributs du président Quand on accède à la présidence, on hérite de quatre attributs. La Clé du carnotset

« Le premier est la clé du carnotset. Objet fort symbolique puisque j’étais le premier maître serrurier-constructeur à devenir président, et le deuxième venant du second œuvre, après Jean-Pierre Weidmann. J’ai fait fabriquer cette clé par les Compagnons du devoir. En 2006, je l’ai remise aux mains de mon successeur Pierre-Alain Galé. Elle est assez grande, pour qu’il ne puisse pas la mettre dans la poche ! » Roland Gardel, président de 2005 à 2006, aujourd’hui membre d’honneur.

La Râpe Outil particulièrement symbolique, la râpe a été remi­se par les syndicats lors de négociations difficiles. Le Pavé Le pavé a été offert par la Fédération suisse des ouvriers du bois et du bâtiment (FOBB), ancêtre d’UNIA. Il fait référence à la manière dont la fédération a parfois l’art de «jeter un pavé dans la mare» afin de débloquer une situation.

Le Sifflet Le sifflet enfin, a également été un « cadeau » offert par les syndicats. « Un signe de mobilisation des trou­ pes qui peut être interprété pour le côté syndical et patronal, si on est suffisamment ouvert ! », interprète l’ancien président Pierre-Alain Galé.

« J’ai été missionnaire. Et je crois en une certaine éthique qui va plus loin que la justice sociale. Dans le cadre de notre association, la défense de l’intérêt de nos membres, nos conventions collectives de travail dans la mesure où elles sont progressistes, ce besoin et cette nécessité d’offrir un cadre de travail décent pour les employés, font partie intégrante de cette éthique. La réflexion sur les conditions de travail prend une grande importance, et cela va dans l’intérêt de l’entrepreneur lui-même. » Roland Gardel, président de 2005 à 2006.

Roland Gardel tenant la « Clé du carnotset ».

« Je garde un excellent souvenir de ma présidence et de ma collaboration avec un Comité directeur et un Conseil d’administration compétents et dans une bonne ambiance. C’était malgré tout difficile, car il a fallu entreprendre une restructuration de fond, se réadapter et se séparer de certains collaborateurs, ce qui m’a beaucoup affecté sur le plan humain. Mais, c’était un tournant nécessaire. L’entrepreneur est un solitaire qui y croit toujours ! Dans un contexte où il faut être extrêmement pointu dans la gestion, l’association a son rôle à jouer. » Pierre-Alain Galé, président de 2007 à 2011 et aujourd’hui membre d’honneur.


« Nos précurseurs ont montré un bel esprit d’anticipation et d’innovation. » Jacques Guignard, directeur entre 1997 et 2004.

Les Présidents de la FVE 1904 - 1907 François Brazzola 1908 - 1935

Charles Niess

1936 - 1951

François Buche

1952 - 1969

Gustave Dénériaz

1970 - 1978

Dante Luini

1979 - 1988

Robert Girsberger

1989 - 1996

François Cadosch

1997 - 2001

Jean-Pierre Weidmann

2002 - 2004

Christian Perrin

2005 - 2006

Roland Gardel

2007 - 2011

Pierre-Alain Galé

2012 - Actuel Jean-Pierre Rosselet Les Secrétaires / Directeurs de la FVE 1904 - 1942 Charles Gillièron (père) 1942 - 1972

Charles-Samuel Gillièron (fils)

1973 - 1986

Pierre Pache

1987 - 1997

Charles-André Walter

1997 - 2004

Jacques Guignard

2005 - 2010

André Overney

2010 - 2011

Jean Genolet

2011 - Actuel Georges Zünd


1988 Tolochenaz

D’abord installé à l’Hôtel des Postes de Lausanne, puis à l’avenue Jomini 8 dès 1961, le siège de la fédération a déménagé à Tolochenaz en 1987. L’inauguration de son bâtiment administratif et de son Ecole de la construction a eu lieu en 1988. Leur architecture se veut une ode à l’acte-même de construire, conjonction du matériau et de la pensée. Depuis, le site de Tolochenaz ne cesse de s’étoffer : 1996 Construction d’un deuxième bâtiment administratif dévolu aux Institutions sociales. 2003 Extension de l’Ecole de la construction pour les métiers du sanitaire, du chauffage et de la ferblanterie. 2007 Agrandissement des ailes est et ouest de l’Ecole de la construction. 2014 Inauguration du complexe destiné à accueillir les apprentis des métiers de l’électricité.

« Gouverner c’est prévoir. J’ajoute que prévoir, c’est savoir opérer les bons choix pour construire l’avenir solidement. À ce titre, je salue l’esprit d’initiative dont a fait preuve la Fédération vaudoise des entrepreneurs en réalisant l’Ecole de la construction de Tolochenaz. » Jean Pascal Delamuraz, Conseiller fédéral de 1984 à 1998.

« C’est le lieu où la construction s’apprend, s’enseigne, s’exerce et se questionne. » Patrick Mestelan, son architecte.


Promotion des métiers

La fédération s’est toujours fermement engagée en faveur de la formation professionnelle et de la promotion des métiers du bâtiment, trop souvent méconnus ou mal considérés. Or, le système suisse d’apprentissage a de quoi faire des envieux, fruit d’une étroite collaboration entre l’entreprise, la jeunesse et l’Etat pour la relève dont le pays a besoin. Le savoir-faire de ces artisans du bâtiment doit être valorisé et les jeunes encouragés, ce qui passe notamment par les campagnes de promotion. « Bâtissez votre avenir », tel a longtemps été leur slogan. En 1981, des affiches présentant les différents corps de métiers sont placardées dans la région. En automne 2014, campagne de promotion du savoirfaire des entreprises et diffusion d’émissions intitulées « Experts-Maison ». L’idée ? Des professionnels vaudois du bâtiment vien­ nent chez des particuliers effectuer des travaux, sous l’œil de La Télé !

« Quand tout nous manque, quand il ne reste que des cendres de ces grandes amours que l’on voudrait éternelles, quand l’amitié elle-même se décolore, le métier reste notre salut. L’établi, la planche à dessin, le papier vierge sur la table, le rabot, le stylo, l’outil, une prise solide sur le réel, sont les moyens d’une évasion d’autant plus exaltante qu’elle débouche sur un travail constructif. Quel privilège pour un homme que de posséder un vrai métier. » Gilles, menuisier.

« Construire c’est créer, c’est dire sa foi et sa volonté, c’est croire au lendemain. Le constructeur est celui qui cimente, avec tout son espoir, l’avenir au présent. » Journal de la construction de la Suisse romande, numéro spécial pour le 75ème anniversaire.


100 ! « Cent ans, ça se construit ! », tel était le slogan du centenaire de la fédération. Et ça se fête aussi ! Les festivités accueillaient, sur le site de Tolochenaz, les membres de la fédération et des invités des milieux politiques, économiques et professionnels. Sous l’impulsion de l’ancien président Roland Gardel, le centenaire était également l’occasion d’entamer une réflexion sur l’éthique de la fédération. Celle-ci mandata une étude auprès de la HEG-Vaud. Il en ressortit très clairement que les CCT sont effectivement des vecteurs d’éthique, puisqu’elles transmettent ce désir de faire progresser l’état des choses par le biais d’un engagement et d’une coopération entre les différents partenaires sociaux. Hôte d’honneur du Salon Habitat-Jardin 2004, la fédération se présentait au grand public à travers toute une série d’événements. Le mât de tenségrité Spécialement réalisé pour l’occasion, un mât de tenségrité de 12 mètres constituait l’élément central du stand. Inventé par le chercheur américain Kenneth Snelson, il consiste en un système d’objets solides qui se soutiennent mutuellement.

Expo photos Pour illustrer le monde de la construction contem­ poraine, la fédération a proposé aux élèves de l’ Ecole de Photographie de Vevey un concours. Exposées lors d’Habitat-Jardin en 2004, les photographies embellissent aujourd’hui les couloirs des bâtiments de Tolochenaz. La mémoire des bâtisseurs Autre défi : rendre hommage aux constructions importantes du canton depuis 100 ans. La fédération éditait à ce titre « la mémoire des bâtisseurs », un recueil de carnets retraçant cent ans du bâti vaudois. Au fil de la mode La mode et la construction sont plus proches qu’ on ne le pense ! Les stylistes de l’atelier lausannois Nuit Blanche ont détourné les matériaux et les habits utilisés sur les chantiers pour en faire de la haute couture. Des défilés animaient chaque jour le stand de la fédération.



Le Journal de la construction de la Suisse romande est né en octobre 1926, dans le prolongement de ce qui fut, dès 1909, le Bulletin officiel de la Fédération vaudoise des entrepreneurs. Rebaptisé « Bâtir » en décembre 2000, il est aujour­­d’hui le vecteur privilégié du secteur de la construction, tout en demeurant l’organe officiel de la fédération. Il offre un regard riche et varié sur l’univers de l’architecture et du génie civil, mais aussi sur les métiers de la construction, les activités associatives et la formation duale. Un trait d’union mensuel attentif et pertinent, au cœur de l’actualité et au service des professionnels. Bâtir est l’organe officiel de : la Fédération vaudoise des entrepreneurs,

du Groupement romand de l’Union suisse des fabricants de vernis et peintures,

du Groupement des étancheurs romands,

de la Fédération romande du carrelage,

et de la Fédération romande de métiers du bâtiment.

Fin 2000, nouveau visuel et contenu :

« L’embellie dans le secteur de la construction, la volonté de l’association éditrice de mettre sur pied une structure performante et le passage du millénaire nous ont aidé à sauter le pas. » Solange Giovanna, journaliste et rédactrice en chef du magazine, septembre 2001.

Mars 2010, « relooking » :

« Bâtir est le reflet d’une activité où l’esthétisme est une notion omniprésente. A nous d’être à la hauteur de cette exigence. » Annie Admane, journaliste RP et rédactrice en chef du magazine, mars 2010.



Identité visuelle

Nouvelle Charte graphique En 2012, la fédération dynamise son image et s’impose comme une marque, déclinable selon ses différents services.

Lors de sa fondation, en 1904, elle s’est d’abord appelée « Fédération vaudoise des entrepreneurs du bâtiment ». En 1915, elle devient « Fédération vaudoise des entrepreneurs du bâtiment et travaux publics », une appellation simplifiée en 1986 pour adopter son nom actuel. À ses débuts, son identité visuelle fluctuait au gré des besoins et des époques.

Elle se recentre sur ses valeurs fondatrices – responsabilité, engagement et loyauté – et sur l’entrepreneur en tant qu’acteur du développement de la société. Dans les années 1960 est créé le premier logo-sigle FVE (ci-dessus). 1987 : déménagement à Tolochenaz, la fédération s’offre un nouveau logo.

Fédération vaudoise des entrepreneurs Couleur La couleur du logo Fédération vaudoise des entrepreneurs fait partie intégrante de l’identité visuelle et doit être impérativement respectée.

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Fédération vaudoise des entrepreneurs Ecole de la construction Couleurs secondaires Les couleurs secondaires sont utilisées dans la communication. Elles sont l'évocation de différents matériaux de construction. Cette liste n'est pas exhaustive.

Fédération vaudoise des entrepreneurs Ecole de la construction Couleurs secondaires Les couleurs secondaires sont utilisées dans la communication. Elles sont l'évocation de différents matériaux de construction. Cette liste n'est pas exhaustive.

Pantone 354 U CMJN 90/0/100/0 RVB 0/153/50 Hexa #009932

PANTONE® 486U CMJN 0/51/46/0

PANTONE® 7530U CMJN 9/16/22/26

PANTONE® 430U CMJN 47/31/29/4

PANTONE® 7502U CMJN 6/18/48/13

Noir 100% CMJN 0/0/0/100 RVB 0/0/0 Hexa #000000

PANTONE® 4505U CMJN 11/15/56/27

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PANTONE® 5763U CMJN 45/23/58/12

PANTONE® 7545U CMJN 58/43/35/3

PANTONE® 5125U CMJN 53/74/34/11

PANTONE® 7616U CMJN 51/52/46/0

PANTONE® 166U CMJN 0/57/84/2

PANTONE® 7551U CMJN 7/26/98/18


Fondamentaux de la marque Vision Contribuer au développement économique et à l’équilibre du canton de Vaud, en cultivant le goût d’entreprendre de manière responsable. Missions Valoriser les métiers de la construction, la formation et les compétences professionnelles. Renforcer l’éthique et promouvoir le développement durable au sein des entreprises et auprès du grand public. Valoriser la notion d’entreprendre. Nourrir les relations entre les divers partenaires sociaux et les parties prenantes de la marque.


110 ans … Grâce à vous !

Enfin merci à vous, chers membres, vous qui faites vivre notre, votre « Fédé » depuis 110 ans ! Vous constituez l’ ADN de la fédération ! Forte de chacun de ses maillons, elle représente à ce jour 2700 entreprises de l’Industrie vaudoise de la construction et près de 22 000 employés. Dotée d’une nouvelle identité et d’une visibilité accrue, la fédération écrit un nouveau chapitre de son histoire. L’esprit corporatiste sous-tend l’évolution en cours ; les membres demeurent au cœur de ses préoccupations et les nouveautés à venir sont destinées à répondre concrètement à leurs attentes. Plus que jamais, c’est dans l’union que les défis futurs seront relevés.

Impressum Rédaction : Claire Grange, Frédéric Burnand, Murielle Bérod-Lassueur, Annie Admane. Graphisme : D. Martin, vert-de-rage.ch. Impression : Imprimerie Magnenat S.A. Crédits photos : Stéphane Romeu, Regamey, Ecole de photographie de Vevey, Archives cantonales vaudoises, Fédération vaudoise des entrepreneurs. Bâtir : Thomas Jantscher, Jean Jeker, Vanina Moreillon, Dylan Perrenoud. © 2014 – Fédération vaudoise des entrepreneurs.

« Ce point d’exclamation est l’affirmation de notre état, de notre condition d’entrepreneurs, que nous sommes fiers d’arborer et de représenter ! ». Jean-Pierre Rosselet, président depuis 2012, à propos de la nouvelle identité de la Fédération vaudoise des entrepreneurs


Et l’avenir ... Si personne ne peut prédire l’avenir, il demeure important de se fixer un cap :

Un premier objectif est atteint :

• continuer à soutenir les entrepreneurs dans leur gestion quotidienne ;

Faire du site de Tolochenaz le pôle de la construction vaudoise.

• après la plateforme myentrepreneurs!,

La formation de tous les métiers du bâtiment y est désormais réunie à l’Ecole de la construction, unique centre de formation du genre en Suisse.

proposer de nouveaux services, toujours plus novateurs ;

• défendre les entreprises de la région

face aux défis économiques, législatifs et politiques à venir. Le futur, c’est enfin s’engager pour une formation professionnelle de qualité qui prenne en compte les nouveaux métiers du secteur.




Fédération vaudoise des entrepreneurs Société coopérative Route Ignace Paderewski 2 Case postale – 1131 Tolochenaz Tél. 021 802 88 88 Fax 021 802 88 80 fve@fve.ch – www.fve.ch


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