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N° SPECIAL JUILLET 2015 Magazine mensuel gratuit édité par l’association culturelle Regard Sur la Kabylie

5juillet 2015

ENTRE HISTOIRE ET DÉVELOPPEMENT


N° SPECIAL JUILLET 2015 Magazine mensuel gratuit édité par l’association culturelle Regard Sur la Kabylie

5juillet 2015

ENTRE HISTOIRE ET DÉVELOPPEMENT


Magazine mensuel édité par l’association culturelle Regard Sur la Kabylie Siège Centre de loisirs scientifiques, boulevard des frères Makhlouf Tizi-Ouzou 15000 Tél. : 026 20 00 53 Site web Www.regardsurlakabylie.com contact@regardsurlakabylie.com Directeur de la publication Abderrahmane ILTACHE Coordinatrice présidente de l’association : Dalila KHOUAS Département rédaction Responsable : Mohamed Ameziane SLAMANI Correcteur : Ahmed MEZIANI Equipe de rédaction : Arezki FEDANI Akila ZITOUNI Brahim BELARBIA Dr Yassine FALI F. BOUBEKEUR - GORMIT Faïza BOUKHARI Tania ISSAD Karim SIFODIL Malika NEMMAR Mohammed BELLAHSENE Mohammed ATTAF Nouara MEDANI Zahia SMAIL Photographes : Hamid TESSA Samia ANNANE Département administration Responsable : Karim IBACHIRENE Equipe : Fatma MEHREZ Fatima TALEB Département informatique Responsable : Kaissa MAKOUCHE Equipe : Kahina BOUNAB Marzouk LARBI Assia TERMOUL Département Publicité Responsable : Warda FALI Equipe : Driss KOLLI Mahmoud ILTACHE Ali KADRI Karim BENDJEMAA Distribution Siège de l’association culturelle Regard sur la Kabylie

La revue « Regard sur la Kabylie », publication déjà bien en vue dans le paysage médiatique national, fait œuvre originale avec ce numéro qui coïncide avec la celebration de la fête nationale de l'independance et de la jeunesse: une bonnepart de sa pagination est réservée à ce grand événement. Le regard est braqué sur onze (11) hommes, qui ont été, à l'image de leurs pairs d'autres régions du pays, les figures de proue de la guerre de libération nationale dont ils ont porté très haut le flambeau. Cinq de ces intrépides combattants ont inscrit leurs noms sur le martyrologe de la révolution algerienne, six ont assisté au recouvrement de l'indépendance. Reconnaissante envers ses fils valeureux, la Wilaya de TiziOuzou a decidé d'immortaliser ces onze heros, en dédiant a chacun d'eux une statue. Il n'est certainement pas superflu de rappeler, dans l'ordre alphabétique, les noms de ces hommes, en rendant hommage a leur mémoire : • Ramdane ABANE, le concepteur du congrès de la Soummam ; • Le colonel Amirouche AIT HAMOUDA, le redoutable ; • Idir AISSAT, un des peres fondateurs de l'UGTA ; • Le colonel Arezki AKLI (Si mohand Oulhadj), Amghar ( le sage) ; • Le colonel Slimane DEHILES (Si Sadek), un des valeureux dirigeant de la wilaya IV ; • Le colonel Mohamed Ameziaane IAZOURENE (Si Said), le subtil ; • Le colonel Belkacem KRIM, le signataire des accords d'Evian ; • Le colonel Ali MELLAH (Si Cherif), le chef historique de la Wilaya VI ; • Le colonel Said MOHAMEDI (Si Nacer), le chef du COM Est (Comité opérationnel militaire) ; • Le colonel Amar OUAMRANE, l'organisateur des maquis célèbres de palestro (Lakhdaria) ; • Le colonel mohamed ZAMOUM (Si Salah), l'enfant digne er d'Ighil Imoula lieu de naissance de la proclamation du 1 Novembre 1954. Personnages illustres, leurs portraits ne sont pas connus des nouvelles générations. Pour les intégrer dans l'imaginaire nationale, des statues grandeur nature leur sont consacrées : elles ont été inaugurées le lendemain de la fête du 5 Juillet, au cours de cerémonies mémorables présidées par Monsieur le Ministre des Moudjahidine. Au cours de ces cérémonies, toutes les générations ont comunié dans l'allégresse et le recueillement. produit di génie créateur de jeunes artistes locaux, qui ont travaillé avec amour, sincérité et déxtérité, ces oeuvres d'arts statufient des hommes qui ont été des phares pour le peuple dans sa marche vers le recouvrement de la libérté et de la souverainté nationale. elles constituent désormais des repères sur de grands axes routiers. les usagers de ces axes auront le plaisir d'admirer les portraits d'hommes inoubliables et de se convaincre que l'Algerie a enfanté des héros. Terre de grandeur, elle engendrera encore beaucoup d'autres. Je remércie nos artistes créateurs et tous ceux qui ont contribué à la réalisation et à la réussite de cette opération grandiose. en cette occasion mémorable, je salue la mémoire de tous les martyres, en soulignant que le devoir de mémoire nous impose de garder vivant notre passé avec toutes ses étapes et tous ses aspects. A.Bouazghi Le Wali


s t n e m e s s i t s Inve

Honorer l'histoire, bâtir l'avenir… Comme à l'accoutumée, à chaque rendez-vous historique, la wilaya de TiziOuzou a, cette année encore, dignement célébré la fête de l'indépendance. ème Les festivités commémoratives du 53 anniversaire de la fête du 5 juillet, jumelées avec la fête de la jeunesse ont été à la fois sobres et fabuleuses. Dans quasiment toutes les contrées de la wilaya, des activités culturelles artistiques et historiques ont eu lieu. Un grand hommage, louable et mérité, a été rendu aux 11 colonels de l'historique wilaya 3 avec l'inauguration de stèles honorant leur mémoire. Toutes les structures étatiques pouvant accueillir une manifestation commémorative ont été réquisitionnées pour honorer, de la meilleure manière, l'histoire de cette wilaya révolutionnaire. Au-delà de l'histoire et de la symbolique, le vrai hommage que la wilaya a rendu à ses martyrs ne réside pas uniquement dans ces cérémonies commémoratives, parfois accablées par des aspects folkloriques avérés, mais, et surtout, dans cette titanesque démarche de construction, de développement et d'investissement que la wilaya a amorcé depuis plusieurs années déjà, et qui s'est remarquablement accéléré lors des trois dernières années. La vraie fierté de ces hommes et ces femmes, qui se sont sacrifiés pour qu'on puisse vivre dans la dignité, serait de savoir que des projets énormes ont été inscrits puis bâtis dans leur wilaya pour améliorer le quotidien des citoyens. Le grand stade de 50000 places, la nouvelle ligne ferroviaire reliant Tizi-Ouzou à la capitale, le téléphérique, le barrage de Tizi n tleta, le raccordement record en gaz de ville, les deux structures hospitalières de Draa ben Khedda, et tant d'autres projets encore ne sont, en fait, qu'un échantillon de ce que les pouvoirs publics ont réalisé dans la wilaya de Tizi-Ouzou.


LES TRAVAUX DU NOUVEAU STADE AVANCENT A GRANDS PAS S'étalant sur une superficie globale de plusieurs dizaine d’hectares avoisinant les 29 hectares, et doté d'une capacité d'accueil d'environs 50.000 places couvertes, le grand stade de TiziOuzou représente, sans contestation aucune, la plus grande et la plus importante infrastructure sportive que la wilaya n'a jamais acquise depuis l'indépendance.

S

'étalant sur une superficie globale de plusieurs dizaines d'hectares, et doté d'une capacité d accueil d'environs 50.000 places couvertes, le grand stade de Tizi Ouzou représente, sans contestation aucune, la plus grande et la plus importante infrastructure sportive que la wilaya n'a jamais acquise depuis l'indépendance. Ce projet pharaonique, lancé par la direction de la jeunesse et des sports « DJS », semble avoir définitivement pris forme. L'entreprise turque (MAPA construction) qui Se charge

de finaliser les travaux aux cotés de l' « ETRHB », est, présentement, en train de bâtir les deux derniers étages du stade. C'est dire que l'ossature du stade est indéniablement, en passe de voir le jour. Une ossature qui prendra des formes encore plus spectaculaires dés que les travaux de finition seront entamés dans les toutes prochaines échéances. En se déplaçant sur les lieux, nous avons pu constater de visu que les équipes techniques travaillent d'arrache pied pour booster le rythme des travaux, malgré la canicule et le carême.


Selon les ingénieurs Algériens et Turques rencontrés sur place, cette nouvelle cadence de travail permettra, inexorablement, d'achever le stade dans les délais convenus, soit Juin 2016. Des délais que les ingénieurs trouvent tout a fait « corrects » sauf si des événements pesants et imprévus venaient freiner cette nouvelle cadence inculquée au projet. De fait, tout le monde parmi les spécialistes s'accordent a dire que ce bijou architectural, qui n'était qu'un rêve inconcevable il ya quelques années est, aujourd'hui, une réalité bien

palpable. Ce projet sera assurément encore plus sublime quand le stade d'athlétisme de 65000 places et le terrain de réplique en gazon naturel et synthétique, prévus a coté du grand stade, seront achevés a leur tour. A bien regarder dans les maquettes qui nous ont été transmises par les entreprises chargées des travaux, ces trois infrastr uctures spor tives affichent des airs de grandeur et de sublimité, a plus forte raison qu'un grand parking, un hôtel quatre étoiles de 140 lits et des aménagements extérieurs tous azimuts sont également

prévues en tant que structures annexes tout autour des bâtisses principales. Une sublimité qui sera également renforcée par le caractère architectural, sobre et original, de la toiture. Cette dernière, dont les couleurs extérieures vacilleront entre le bleu et le blanc, adopte, généreusement, des formes arrondies et étendues faisant du tout..un beau stade, tout simplement. Il est judicieux de noter, au final, que le stade de Tizi Ouzou est l'un des rares stades couverts actuellement en construction en Algérie.


Modernisation et électrification de la ligne ferroviaire Thenia/Tizi-Ouzou

Tizi-Ouzou Thenia, en 28 minutes

Ce projet de modernisation de la ligne ferroviaire revêt une importance fondamentale, permettant de transporter 4 millions de voyageurs par an. Un projet ambitieux à la hauteur des attentes des citoyens. L'état d'avancement des travaux a atteint désormais le taux de réalisation global de 65%. D'autan plus, qu'il pourra constituer à coup sûr en vue des multiples avantages du projet une garantie afin de stimuler la dynamique du développement socio-économique, prônée par les autorités de la wilaya de Tizi-Ouzou.

L

e tracé ferroviaire reliant les localités de Thenia (Boumerdès) à celle de Oued-Aïssi (Tizi-Ouzou), long de 64 km, permettra de joindre les deux stations en 28 minutes seulement, selon la fiche technique du projet. Dans le même sillage, la vitesse du futur train avoisinerait les 160 km/h, toujours d'après le même document. Ainsi, le futur train électrique, tant attendu par la population, va réduire le temps du trajet Alger Tizi-Ouzou à 1h10, ce qui relevait d'un rêve chimérique il y a quelques années de cela. Les citoyens usagés des routes, très éprouvés par les bouchons à répétition attendent impatiemment l'achèvement des travaux. Cela dit, la tension du trafique routier, dans la RN n 5 et la RN n12 caractérisée par la densité de leur transports de voyageurs et de marchandises, va être assurément desserrée. Le dit projet, est confié à un groupe d'entreprises réalisatrices, au nombre de quatre : (portugaise,

turque, espagnole et algérienne (ETRHB)). L'ouvrage est supervisé par l'Agence Nationale d'Etudes et de Suivi des Investissements Ferroviaires (ANESRIF), alors que la maîtrise d'œuvre, elle est assurée par une entreprise Belge. Ainsi avant 2012 date à laquelle l'ancien train avec mode de traction diesel est arrêté l'état du tracé était vétuste et fortement sinueux, avec une vitesse d'exploitation ne dépassant pas les 40km/h. Or la nouvelle voie ferrée, redynamisée à maintes fois, sera dotée d'un mode de traction électrique, avec une augmentation de vitesse très notable atteignant les 160 km/h en voie principale. D'autre part, le volet sécurité est amplement pris en considération, accompagné d'une diminution de la pollution de l'air et les facteurs acoustiques. Le projet enregistre un rythme de réalisation appréciable d'un taux de 65%, suite à la levée des différentes contraintes rencontrées, liées aux oppositions des propriétaires terriens

et au transfert des réseaux se trouvant sur le tracé de la voie. En outre, en suivant la cadence actuelle d'évolution des travaux, il faudrait un taux de moyenne d'avancement de 2.58% pour qu'il soit réceptionné en juillet 2016. La ligne ferroviaire, Thenia-Tizi-Ouzou va desservir les ag glomérations jonchant son parcours, à savoir : Si Mustapha, Les Issers, Bordj Ménaiel, Nacéria, Tadmaït, Draa Ben Khedda et Boukhalfa. Le projet est renforcé par des infrastr uctures d'envergures, notamment la construction de quatre tunnels : (Thénia, Nacéria, Tadmaït et Draa Ben Khedda) avec un taux d'avancement de près de 93%, sept ouvrages d'art qui sont à près de 80%, et de l'aménagement des gares qui est à près de 53%. Enfin, cet effort, de développement des réseaux de voies ferrées électrifiées répond à une stratégie nationale et globale, émise par le gouvernement, pour atteindre les 6.000 km à l'horizon 2017.


Prenez place ! Le téléphérique arrive.

A

pres Skikda, Constantine et Tlemcen, c'est au tour de la wilaya de Tizi-Ouzou de bénéficier d'un nouveau moyen de transport par câble à usag e urbain dans l'agglomération de Tizi-Ouzou , un moyen communément appelé le Téléphérique. Ce nouvel appareillage moderne et très p r a t i q u e , va p e r m e t t r e d e désencombrer les ruelles et autres artères de la ville afin que la population puisse se les réapproprier. Ce projet qui est constitué d'un parcours de 7 KM à vol d'oiseau,

contient 6 stations dont quatre principales à savoir deux gares à Sidi Beloua, une à M'douha et la dernière à la nouvelle gare routière, cela sans compter les deux autres stations intermédiaires au stade 1er Novembre et à la nouvelle ville. Ces stations qui constitueront indéniablement un véritable acquis pour toute la région, fait face, cependant, a plusieurs contraintes. L'opposition des riverains à la réalisation des deux gares de Sidi-Beloua ainsi que le problème d'interface entre la gare du stade et le projet de la salle de sport de la DJS sont les plus importantes. Mais grâce à la volonté de tous les intervenants et aux efforts qui ne cessent d'être déployés, la direction

des transports nous confirmaient, toutefois, que le projet sera réceptionné dans des délais raisonnables. Le téléphérique et télécabine de Tizi Ouzou, dont le montant de réalisation est estimé à 490 milliards de centimes, est un énorme pas en avant dans le développement du transport dans la ville et sa périphérie, notament quand on sait que ce moyen de transport peut prendre en charge jusq'ua 2000 passagers/heure. Le telepherique de Tizi ouzou devrait inéxorablement gagner sa cote parmi la population et conquérir son public dés son lacement.Les Tizi Ouzouéens l'adopteront a coup sur !


Tizi-Ouzou concrétise son ambitieux programme de gaz et d'électricité

Un pari réussi Les autorités locales de Tizi-Ouzou ont réussi un pas de géant dans le domaine du raccordement en gaz naturel et du branchement de l'électricité. Ces résultats très palpables du reste, sont le fruit d'un engagement sincère et réel exprimé par le wali et son équipe.

L

e taux de raccordement en gaz naturel, a connu un saut qualitatif et quantitatif. De seulement 9% en 1999, il passe à 62% en juillet 2015, parmi les plus élevés du pays. Ce défi relevé et concrétisé a contribué remarquablement à alléger les souffrances de la population. L'hiver d'aujourd'hui ne sera jamais semblable à celui d'hier. Le Gaz arrive en grande pompe. De plus, les services de la DMI prévoient de lancer un appel d'offre pour la réalisation d'autres programmes tout aussi ambitieux pour atteindre le chiffre de 7380 km, pour toucher toute la wilaya. Malgré toutes les contraintes rencontrées pour mettre en œuvre ces différents programmes, tel que le relief accidenté et montagneux, l'exiguïté des lieux, le climat, le travail ne s'est guère arrêté. Cependant, il y a lieu de relever le sempiternel problème des

oppositions des citoyens. Ce dernier fait perdre un temps précieux et cause un retard important dans la réalisation des différents programmes. Le wali, dans ce chapitre, préconise le dialogue avec la population. Aujourd'hui, nous pouvant rêver du gaz, car le rêve sera bientôt une réalité. Rien que pour le 5 juillet 2015 à l'occasion de la célébration du 53ème anniversaire de la fête de l'indépendance et de la jeunesse, la wilaya a procédé à la mise en service du gaz pour 10697 foyers, répartie sur 30 localités. Concernant le volet du branchement en électricité, l'exécutif de la wilaya, a mis tous les moyens nécessaires pour atteindre aujourd'hui un taux de couverture de 96,6%, soit 300000 foyers. Un réseau qui s'étale sur une distance de 7000 km. Les services concernés ont pris sur leur charge aussi la mise en service de pas moins

de 3792 transformateurs électriques. Pour le programme 2010/2014, il y a lieu de signaler l'inscription de 235 localités pour 3500 foyers. Les mises en service ont atteint 27 localités, celles en réalisations sont à 99 ; concernant les offres d'appels lancés, elles représentent 83 localités. Les oppositions freinent 4 localités. Un programme auquel est consacrée une enveloppe d'un milliard de dinars. Dans le programme complémentaire 500 km de branchements sont inscrits, ce qui touchera 170 localités de la région d'un montant de 2 milliard de Dinars. En plus de ces programmes, la wilaya a enregistré d'autres projets qui rentrent, dans ce qu'on appelle les programmes d'urgence. En 2014, 110 postes de transformateurs ont été inscrits, 100 sont réalisés et achevés. Sur les 100 programmés pour l'année 2015, 60 sont déjà en œuvre.


Il sera implanté à Tizi n Tleta

Encore un grand barrage d'eau à Tizi-Ouzou

E

n plus du barrage de TAKSEBT, la wilaya de Tizi-Ouzou sera dotée d'un deuxième barrage qui est l'un des plus importants de la région du centre du pays, destiné à renforcer l'adduction en eau potable pour les habitants des différentes régions des wilayas de Tizi-Ouzou et Boumerdès. Le barrage de Tizi n Tleta dont la 3 capacité atteint les 98 Hm /an et

d'une hauteur de 95 m, est situé sur l'oued de Bougdoura à 8 km au sud de la ville de Draa Ben Khedda. Il s'étalera sur 04 communes à savoir Tadmaït, Maâtkas, Aït Yahia Moussa et Aïn Zaouïa. Ce projet est entrepris par le groupement d'entreprises turques Nurol Ozaltin pour un délai de réalisation de 40 mois et un m o n t a n t g l o b a l s ' é l e va n t à 5.785.238.901 DA. Ce projet a connu plusieurs arrêts de

travaux, suite aux oppositions des propriétaires des terrains. Cette contrainte a été pratiquement résolue par l'indemnisation de plus de 270 familles et en leur construisant des logements sociaux sur un terrain d'une superficie de 17 ha dans la région de Tadmaït. Ce barrage permettra à coup sûr, à la wilaya de faire face à la pénurie d'eau que connaissent les villages limitrophes.


Un centre de regroupement de standing international bientôt à Aghribs

La wilaya de Tizi-Ouzou sera dotée d'un des plus grands centres sportifs de regroupement et de formation d'élites nationales. D'envergure internationale, respectant les standards multidisciplinaires, ce centre qui est implanté non loin de la localité d'Aghribs est incontestablement un acquis de valeur pour toute la wilaya.

L

'infrastructure est implantée sur le versant des bois d'Aghribs, daïra d'Azeffoun à 30 km du chef-lieu de la wilaya de Tizi-Ouzou. Situé sur un site idéal, entre la montagne et la mer sur une altitude moyenne de 700 m au-dessus de la mer, le centre va occuper une surface de 30 ha. Le projet en question, dont le maitre d'ouvrage n'est autre que la direction de la jeunesse et des sports de TiziOuzou, dispose également d'un bloc

administratif, un bloc d'hébergement et de restauration d'une capacité de 200 lits pour accueillir les athlètes en formation et en stage. Aussi, un bloc de récupération et de soin des sportifs composé de salles pour la balnéothérapie, la kinésithérapie et

d'hydro-massage a été aménagé. Les installations sportives consistent, quant à elles, en 4 salles de combat et 4 terrains de football en gazon synthétique. Pour les besoins pédag ogiques, le centre de regroupement sera doté d'un amphithéâtre de 80 places, d'une médiathèque et d'une salle de préparation des entraîneurs et sans oublier les locaux annexes. Le coût de ce projet est de 1 050 000 000DA, comprenant les études, le suivi et la réalisation. Ce projet aura des retombées positives sur le développement de la pratique sportive dans la région et sera d'un grand apport en termes d'emplois qui seront générés directement ou indirectement. C'est dire que c'est une véritable aubaine pour cette localité connue pour être l'une des plus démunies de la wilaya.


35 stades en gazon synthétique à Tizi-Ouzou Quasiement touts les Daïras de Tizi-Ouzou ainsi que la moitié de ses communes sont dotées de terrains en gazon synthétique.

L

' o p é r a t i o n d'engazonnement synthétique des stades communaux, initiée et chapotée par la DJS Tizi-Ouzou semble avoir pleinement atteint ses objectifs. En effet, en sus du premier programme dont a bénéficié la direction de la jeunesse et des sports au titre des années antérieures, portant mise à niveau et revêtement en gazon synthétique de dix terrains de football à travers la wilaya, et qui a concerné les localités d'Azazga, Boghni, Tizi Rached, Draa Ben Khedda, Beni Douala, Azeffoun, Yakourène, Draa El Mizan et les deux stades de la ville de Tizi-Ouzou er (1 novembre et Oukil Ramdane), qui ont été réalisés et receptionnés,

la DJS a procédé à l'inscription d'un deuxième programme au titre des années 2013 et 2014, et ce, dans le cadre de l'amélioration des conditions de pratique de football au niveau de quinze stades et qui sont tous en voie d'achèvement. Les localités concernées par ce programme sont Ouaguenoun, Tadmait, Mekla, Ouadhias, Tigzirt, L.N.I, Zekri, Freha, Aït Yahia Moussa, Tizi Ghenif, Ouacif, Aït Mahmoud, Iflissene et Aghribs. De ce fait, et dans l'optique de renforcer cette dynamique de rénovation et de mise à niveau, un troisième programme viens s'ajouter aux précédentes réalisations. D'un montant global avoisinant les 700 000 000,00 DA, ce programme a été décidé par le ministre de l'intérieur et

des collectivités locales, lors de la visite officielle qu'il a effectué à notre wilaya en date du 13 avril 2015. Cette enveloppe financière est affectée pour dix autres stades de football implantés dans les communes de Mechtras, Frikat, Makouda, Timizart, Mizrana, Aït Aïssa Mimoun, Bouzeguene, Aït Bouaddou, Iferhounene ainsi que le stade du lycée polyvalent de TiziOuzou. Pour finir, il est utile de signaler qu'une fois ces programmes achevés, on atteindra un des taux d'engazonnement les plus élevés par wilayas au niveau national. Désormais, pratiquement la moitié des 67 communes que compte notre wilaya sont dotées d'un terrain de football synthétique.


Culture et activités d'art a Tizi ouzou

Un secteur en pleine E

n ce sens, le secteur demeure actif dans la concrétisation du programme d'investissement inscrit à son indicatif, qui compte aujourd'hui, plusieurs bibliothèques et salles de lecture dans différentes régions de la wilaya, deux musées, un conservatoire de musique et d'arts dramatiques, un institut de formation musicale et une grande salle de spectacle. En marge de toutes Cette année l e s manifestat encore, le secteur i o n s , de la culture de la festivals et wilaya de Tiziactivités culturelles Ouzou, a connu un organisées exercice plein et pour la éloquent durant commémo ration de lequel elle a f ê t e s travaillé en étroite nationales, populaires collaboration avec e t les structures religieuses, culturelles sous l'année 2014 a été tutelles. marquée par la célébratio n d u ème 60 anniv ersaire du déclenchement de la guerre de libération nationale. En effet, durant l'année écoulée la direction de la culture avec le soutien du Ministère de tutelle, a pu inscrire à la liste patrimoine culturel national les deux maisons du village Ighil Imoula où ont eu lieu la dactylographie et le tirage du texte de la proclamation du 1er novembre 1954. L'année 2014 a été aussi très particulière pour le monde de la culture en Algérie, par la reconnaissance des droits des artistes et cela avec la promulgation du décret exécutif portant la couverture sociale des artistes. Dans ce sens, la direction de culture a travaillé en étroite c o l l a b o r a t i o n ave c c e s d e r n i e r s d a n s l e u r accompagnement en application de cette mesure, de ce fait l'opération de recensement est lancée à l'échelle de la wilaya et ce dans le but de compléter le fichier national. Le programme d'investissement en chiffres inscrit au profit du secteur de la culture de la wilaya de

Tizi-Ouzou et arrêté en juin 2015, consiste en 57 projets dont 4 à l'arrêt pour cause d'opposition, 4 clôturés en 2014 et 5 lancées en étude en 2015 en parallèle 29 sont en cours d'équipement, 7 en cours d'achèvement ainsi que 8 en cours de réalisation et d'équipement. Les réalisations achevées à savoir la bibliothèque de Tizi-Ouzou, celle de Tigzirt et la salle de cinéma Ain el Hammam

Les projets en cours d'achèvement :la bibliothèque principale de lecture publique dont le taux d'avancement des travaux en cours est à 85% est située à l'ex marché, les 8 salles de lecture de 380m2 à Mekla, Makouda, Bini Douala, … ainsi que la réhabilitation de la maison des Aït Kaci à Tizi-Ouzou. Les programmes en cours de réalisation ont tous atteint


les 50% d'avancement à savoir le musée régional situé à l'entrée ouest de Tizi-Ouzou, la salle de cinéma Djurdjura, le théâtre en plein air de la maison de la culture Mouloud Mammeri et les 2 Bibliothèque de Beni Douala et Iferhounen. L'étude a été achevée pour la réalisation d'un théâtre de verdure à Tigzirt et à Azeffoun, de 2 salles de lecture à

Laâba Nath Irathen et enfin la réhabilitation de la maison de la culture Mouloud Mammeri. Plusieurs projets restent en cours d'étude à savoir le parc culturel au pôle d'excellence (Oued Falli) de Tizi-Ouzou comprenant la salle de spectacle zénith 3500 places, le conservatoire de musiques et arts dramatiques, l'institut de formation musical, un palais de la culture et une école des beauxarts. De même pour le projet portant prise en charge du patrimoine en restaurant des sites en monuments historiques et la zaouia de Sidi Ali Moussa, et réhabilitant le site antique d'Azeffoun et enfin en élaborant un plan permanent de sauvegarde et de mise en valeur du village Aït El kaïd. Sans oublier les études en cours vis-àvis des projets de réalisation d'annexes de la maison de la culture Mouloud Mammeri à Ouacif, Azeffoun et Draâ Ben Kheda, une salle de lecture à Mekla et un musée a Maâtkas. La culture en tant que secteur vivant, connait de profondes mutations, elle s'est convertie en champ propice à l'investissement et en secteur créateur d'emplois, contribuant ainsi à l'essor socio-économique et au développement humain. Elle vise notamment à travers tous ses projets à conserver le patrimoine culturel et historique de notre région en particulier et du pays en général.


DIRECTION DE LA SANTE ET DE LA POPULATION

DES REALISATIONS EN REPONSE AUX ATTENTES DES CITOYENS A l'instar des autres secteurs de la wilaya de Tiz Ouzou, la direction de la santé et de la population (DSP) a bénéficié d'un programme d'investissement colossal. En sus De l'ambitieux projet du nouveau CHU, confié au géant sud-coréen « daewoo » et dont les travaux débuteront incessamment au niveau du pole d'excellence a Oued falli, d'autres réalisations, plus spécifiques celles-là, sont venues étoffer les infrastructures du secteur de la santé. Voici un bref aperçu des projets réalisés ou en cours de finalisation dans la wilaya de Tizi Ouzou.

Les différents projets inscrits n'ont jamais été arrêtés malgré une conjoncture économique défavorable marquée par la « dégringolade » des cours de pétrole. L'hôpital de cardiologie situé à Draa ben Khedda est fini à 100 % et est fonctionnel depuis le mois de février 2014. Le centre de transfusion sanguine situé à l'entrée de la ville de Tizi-Ouzou réalisé par la direction de la santé de la wilaya a été réceptionné et attend son inauguration par l'agence nationale du sang. Le centre anti cancer (CAC) inscrit dans le programme du président de la république (20152019) contre le cancer est à un taux d'avancement de 65 % et le délai de réception sera respecté. La clinique du rein et le complexe mère-enfant d'un montant de 200 millions de dinars chacun sont à l'étude. L'hôpital de Tigzirt a été réceptionné et mis en service. Le service de Pédopsychiatrie à Oued-Aïssi a été réceptionné et fonctionnel. Des unités d'hémodialyse ont été ouvertes au niveau des hôpitaux d'Azazga de Draa El Mizan et de Aïn El Hammam, alors que celui d'Azeffoun situé sur le site de l'ancien hôpital est entièrement équipé d'une capacité de 14 lits et sera fonctionnel. Après avoir mis en service 3 scanners aux hôpitaux d'Azazga, de Boghni et d'Azeffoun, la direction de la santé de la wilaya de Tizi-Ouzou procèdera à l'installation de 2 autres scanners l'un à l'hôpital de Draa El Mizan et un autre à l'hôpital de Aïn El Hammam. Le centre intermédiaire de soins pour toxicomanes (CIST) situé à Oued Aïssi présente un taux d'avancement à 95 %. La polyclinique d'Aïn El Hammam est en phase d'équipement, 3 autres sont en cours de réalisation à Tamda, Redjaouna et Draa El Mizan. En sus de l'hôpital des Ouadhias d'une capacité de 60 lits présentant un taux d'avancement des travaux à 15%, 6 autres hôpitaux de la même capacité à Ouacifs, Ouaguenoun, Maâtkas, Mekla et Beni Douala sont à l'étude. Le CHU qui est un projet centralisé, confié au constructeur sud-coréen Daewoo sera réalisé au niveau du pôle d'excellence.


Animation Activités de jeunes à Tizi-Ouzou :

Réalisme et…réalisations. Dans le secteur de la jeunesse et des sports, puisque cet espace de lecture lui est destiné, énormément d'efforts étaient consentis,portant notamment sur la réalisation ou la rénovation de ses infrastructures. Des salles de sport, des piscines, un port flottant au niveau du barrage de Taksebt, des aires de jeux au niveau des quartiers et villages, de nouveaux établissements d'animation et de loisirs, des stades de proximité gazonnés, tous équipés de matériels de grande facture ont été batis . Et enfin le nouveau stade de 50 000 places en est la cerise sur le gâteau pour desservir les détracteurs spécialistes de la dénégation. Tout a été réalisé dans un temps record, nonobstant les multitudes contraintes causées tantôt par des conditions d'ordre technique, tantôt par l'opposition des citoyens. Cette wilaya qui a tant souffert aussi de l'oisiveté, a renoué avec les différentes animations culturelles et artistiques, que nous avons relaté à chaque occasion dans notre organe d'information « Regard sur la Kabylie ». Un sursaut d'orgueil et un dynamisme a été en conséquence opéré par d'administration locale, représentée dans ce cas de figure par la direction de la jeunesse et des sports. Celle-ci a vraiment semé une graine d'espoir dans le cœur de la jeunesse afin de regagner la confiance gâchée par les évènements du printemps noir. Elle a fertilisé un terrain aux jachères par la mobilisation de toutes ses énergies de ses ressources humaines et matérielles, en associant ses partenaires de la société civile, animés de bon état d'esprit, de la motivation, qui ont épaulé cet élan synonyme de développement de la wilaya de Tizi-Ouzou. Profitant de cet espace pour leur rendre un grand hommage quant à leur audace. Pour ceux qui ont des doutes sur l'intéressement des pouvoirs publics quant aux destinées de ce secteur ils sont cordialement invités au niveau des structures et établissements de la jeunesse pour observer la prise en charge de cette frange de la population par des professionnels qualifiés en matière d'éducation et d'animation. C'est vraisemblablement par cet angle qu'on pourra formuler des jugements et des critiques. En tous les cas, la population et ses dévoués représentants en sont témoins de ce dynamisme en s'associant aux différentes animations populaires à l'instar de divers festivals, parades, défilés, compétitions sportives… mobilisant ainsi des milliers de jeunes adhérents.


Célébration du 53ème anniversaire de la fêtede l'indépendance et de la jeunesse

Etincelant !

C’est en marge du programme d'animation spécial ramadhan, que les grands espaces du Centre des Loisirs Scientifiques (CLS) de Tizi-Ouzou, ont été le théâtre des festivités commémoratives, organisées à l'occasion de la célébration de la fête de l'indépendance et de la jeunesse. C'est sous le signe « Algérie mon amour », que s'est tenue cette soirée mémorable, faisant le bonheur des familles, des jeunes et moins jeunes, venus en masse profiter à la fois des espaces et surtout du programme et prestations, préparées pour la circonstance.

L

a Direction de la Jeunesse et des Sports de TiziOuzou, a toujours été présente et innovatrice à chaque fois qu'il s'agit de célébrer ou de commémorer des évènements qui ont marqué notre histoire. Une mention particulière est accordée cependant, à la fête du 5 juillet, qui représente le jour de l'aboutissement du combat et de la lutte de tout un peuple, pendant plus cent trente ans, pour se libérer du joug colonial. Une liberté arrachée au prix, combien cher, d'un million et un demi-million de martyrs, qui se sont sacrifiés pour que nous aujourd'hui, puissions vivre dans une Algérie libre et indépendante. La direction de la jeunesse et des sports de Tizi-Ouzou, s'est distinguée ces dernières années sur le terrain, en étant à la fois un secteur dynamique, innovateur et

rassembleur. C'est dans cette optique, en marge du programme d'animation spécial ramadhan, que les grands espaces du Centre des Loisirs Scientifiques (CLS) de Tizi-Ouzou, ont été le théâtre des festivités commémoratives, organisées à l'occasion de la célébration de la fête de l'indépendance et de la jeunesse. C'est sous le signe « Algérie mon amour », que s'est tenue cette soirée mémorable, faisant le bonheur des familles, des jeunes et moins jeunes, venus en masse profiter à la fois des espaces et surtout du programme et prestations, préparées pour la circonstance. « Depuis le début du ramadhan, le CLS est devenu notre destination privilégiée pour passer des soirées en toute quiétude, avec nos enfants», nous dira une mère de famille. Un monsieur, venu avec sa femme et ses enfants, renchérit en disant : « Ici tout est organisé, un espace pour les familles où on peut s'attabler, siroter un café, prendre des glaces ou boissons fraiches … tout en profitant des soirées musicales, pendant que

nos enfants profitent des jeux d'attraction en toute sécurité ». Plusieurs groupes de musique et jeunes chanteurs se sont succédé sur la scène, au grand bonheur du public en général et sur tout des jeunes venus spécialement se défouler, répondant à chaque décibel, par des pas de danses. Par ailleurs, ce fut l'occasion de lancer la deuxième édition du concours du meilleur disc-jockey, animé par Anis Cherfi, qui à titre de rappel, est le lauréat de la première édition de ce même concours. Il est 23H59mn, quand l'animateur de la soirée en l'occurrence le jeune et sympathique, Hadjer Boualem, marqua une pause puis invita tous les présents à regarder vers le ciel, et déclencha le compte à rebours, 5, 4, 3, 2, 1 ! Au bout, un magnifique feu d'artifice jaillit du toit du CLS, illuminant le ciel, accompagné de la célèbre chanson « Algérie mon Amour ». A partir de ce moment, l'ambiance et l'admiration ont atteint leur paroxysme.


Mr Iltache Abderahmane, DJS de Tizi-Ouzou, qui a veillé en personne au bon déroulement de cette belle soirée commémorative, nous dira « Nous ne devons pas oublier, que si aujourd'hui, nous jouissons de la liberté, et que notre pays retrouve sa place dans le concert des nations indépendantes, c'est en grande partie grâce aux sacrifices de nos valeureux martyrs. En ce jour commémoratif, le devoir nous interpelle pour nous recueillir avec respect, reconnaissance et ferveur, à la mémoire de nos valeureux chouhada, tombés au champ d'honneur, ainsi que les moudjahidine qui nous ont quittés, durant ces années d'indépendance, sans oublier ceux qui sont encore parmi nous, auxquels je souhaite santé et longue vie ». Et d'ajouter : « Aujourd'hui, on peut s'enorgueillir des

héros de notre révolution dont les 11 colonels qu'a enfantés notre wilaya, pour lesquels des statues les représentants viennent d'être érigées à proximité de plusieurs échangeurs autoroutiers. Ainsi notre jeunesse sera toujours imprégnée de cet esprit de novembre, pilier principal, sur lequel sont basés les fondements de notre république ». Il convient de signaler que le programme des festivités commémoratives, s'est étalé sur tous le territoire de la wilaya, à travers une panoplie d'activités organisées par les établissements de jeunes et les associations partenaires. Citons à t i t r e d ' e xe m p l e, l e s s o r t i e s pédagogiques vers les musées de moudjahidine, tel que le musée régional du Moudjahed sis à M'douha dans le chef lieu de la wilaya, Maqam

Echahid d'Alger, la maison Krim Belkacem, … Des expositions et projections de films documentaires, relatifs à la révolution, ainsi que des tables rondes et conférences ont été animées par des Moudjahidates et Moudjahidines. Ces derniers ont tenu à rappeler à la jeunesse d'aujourd'hui, le sacrifice suprême consenti par leurs valeureux compagnons, tombés au champ d'honneur. Pour finir, il est important de rappeler, que la meilleure façon de rendre hommage à nos valeureux martyrs, demeure le travail, le sérieux et l'amour de la patrie. Afin que nul n'oubli, gloire à nos martyrs et vive l'Algérie.


Tizi-Ouzou reconquit le terrain et Notre wilaya, a traversé une longue période de disette, où aucun tournoi ou compétition sportifs d'envergure n'ont été organisés. Plusieurs facteurs et causes ont mené à cet état de fait. A commencer par les problèmes récurrents de plusieurs infrastructures, dont l'état ne répondait pas aux normes requises et exigées, pour prétendre organiser une compétition à caractère national. Ce n'est que ces dernières années, que notre wilaya a renoué avec les compétitions de grandes envergures. Les raisons sont toutes simples. La direction de la jeunesse et des sports, a vraiment pris le taureau par les cornes, en relançant les chantiers, qui pour la plupart, étaient à la traine, voire en hibernation. La priorité fût accordée à la réalisation et modernisation des infrastructures. Citons à titre d'exemple, les travaux effectués en un temps record dans la salle OMS Saïd Tazrout, ce qui a permis d'organiser des finales et compétitions à caractère régional et national. Outre cela, qui ne se rappelle pas de l'état lamentable de la piscine olympique, dont les conditions de sécurité et d'hygiène formaient un réel danger pour les nageurs ? Aujourd'hui, après les grands travaux de restauration dont elle a fait l'objet, nos nageurs sont désormais assurés et rassurés. D'ailleurs, elle a abrité la coupe d'Algérie de natation à quelques semaines après sa réouverture. Concernant l'animation sportive de proximité, plusieurs terrains ont été restaurés et revêtus d'une pelouse synthétique de 5ème génération, au grand bonheur des passionnés du sport roi.

Challenge International de cross country Cherdioui Saïd

Février 2014, à l'occasion de sa 30éme édition, le challenge de cross-country Cherdioui Saïd devient international. Dès sa première édition dans sa nouvelle dimension, il enregistre une participation record, avec pas moins de 2100 athlètes, dont 7 pays au départ. Une année plus tard, lors de l'organisation de la 31éme édition, sa dimension internationale se confirme et attire même plus de participants avec pas moins de 2200 coureurs dont 138 clubs venus de 26 wilayas et 6 pays étrangers. A cet effet, Mr Iltache, DJS de Tizi-Ouzou, nous déclare que : « Après 29 éditions à caractère national, il fallait et il était temps, de passer à un autre palier, et donner une dimension d'envergure internationale à ce challenge ». Et d'ajouter, « Je pense que c'est le plus bel hommage qu'on puisse rendre au père de l'athlétisme dans notre wilaya, en l'occurrence Cherdioui Saïd ».

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53 championnat d'Algériede cross-country, Ali Lamraouiet Sid Ahmed Abdelhamid

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Le bon déroulement du 31 challenge International Cherdioui Saïd, a amené les responsables de la Fédération Algérienne d'Athlétisme à choisir notre wilaya ème pour l'organisation du 53 championnat d'Algérie de cross-country. Une compétition qui a vu les meilleurs de chaque catégorie se qualifier pour les championnats du monde en Chine. Malgré l'important enjeu de ce championnat, la bonne organisation sans faille a fait que ce rendez-vous sportif, se déroule dans une excellente ambiance, avec beaucoup de fair-play et de convivialité.


Renoue avec la compétition Semi-marathon de Kabylie

Championnat d'Algérie d'Aviron bateaux courts Ce fut une régate mémorable dans les annales des sports dans notre wilaya. Elle est organisée le mois d'avril 2014 avec la participation de plusieurs ligues et clubs. Il faut reconnaitre que le magnifique plan d'eau, qui est le barrage de Taksebt, a fait de la pratique de l'aviron une discipline de choix par excellence, surtout que la direction de la jeunesse et des sports a intelligemment investi les lieux, en créant une base nautique, qui permet aujourd'hui d'abriter ce genre de compétition.

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En 2014 lors de sa 6 édition, ils étaient plus de 800 coureurs dont 90 femmes venus de plus de 22 wilayas, à être à la ligne de départ. Il convient de rappeler que ce semi-marathon de Kabylie fait désormais partie de l'agenda sportif de notre wilaya. Il est organisé conjointement par la DJS et l'association des amis de la course à pied. Continuant toujours dans sa politique, celle d'aller toujours de l'avant, Mr Iltache, DJS de Tizi-Ouzou, a exprimé sa volonté de hisser ce rendez-vous sportif vers un autre palier, à savoir lui donner un caractère maghrébin dans un premier temps et par ème la suite le rendre international. Lors de la 7 édition du semi-marathon de Kabylie, il a été enregistré une meilleure participation avec pas moins 1000 coureurs. Rappelons au passage que pour cette année la distance de 21 km de ce semimarathon, est homologuée par la Fédération Algérienne d'Athlétisme. Pour rappel, l'Association des Amis de la Course à Pied, a formulé une demande d'homologation de cette distance, auprès de la Fédération Internationale d'Athlétisme, pour donner à cet évènement sportif un caractère international pour pouvoir ainsi officialiser les records.

Aviron

Chalenge nationale du jeune rameur A peine quelques mois passés, après le championnat national d'aviron, notre wilaya accueille le challenge national du jeune rameur. L'organisation de cet évènement a un double objectif, à savoir la célébration du 1er novembre, qui coïncide avec le 60éme anniversaire du déclenchement de la guerre de libération nationale, et continuer dans la politique de vulgarisation et développement de la pratique des sports nautiques en général et l'aviron en particulier dans le barrage de Taksebt.

Championnat d'Algérie bateau courts La Fédération Algérienne des Sociétés d'Aviron (FASA) revient à Taksebt et organise, en partenariat avec la Direction de la Jeunesse et des Sports et le Rowing Club de Kabylie, le championnat d'Algérie. Plus de 150 rameurs ont pris part à la compétition avec la participation de toute l'élite de l'aviron algérien. Ce qui a rehaussé le niveau de la compétition faisant que la concurrence atteigne son paroxysme entre les habitués du podium. Mr Iltache a demandé, en marge de cette manifestation, au Président de la Fédération Algérienne des Sociétés d'Aviron, Mr Bachir Djelouat en l'occurrence, d'inscrire notre wilaya comme candidate pour la l'organisation des prochains


Coupe d'Algérie de natation La piscine olympique de la wilaya de Tizi-Ouzou, qui a connue de grands travaux de rénovations et de réhabilitation, vient de renouer avec la compétition, après plus de quatre années de disette, en abritant les 22 et 23 mai dernier la coupe d'Algérie de Natation, « messieurs et dames » toutes catégories. Organisée par la Fédération Algérienne de Natation, en collaboration avec la Ligue de natation et la Direction de la Jeunesse et des Sports de TiziOuzou, ce rendez-vous sportif, a connu une forte participation où pas moins de 10 ligues dont 24 clubs étaient au rendez-vous. L'organisation de ce type de compétition, motivera nos nageurs de se repositionner sur l'échiquier national, et pourquoi pas permettre l'émergence de nouveaux talents comme jadis avec les Kebab, Khalef, Daïd et consorts.

Coupe d'Algérie de Judo

Championnat d'Algérie de Karaté-Do Toute une décennie est passée, sans qu'on organise la moindre compétition de grande envergure relative à cette discipline sportive qui est le karaté-Do. Pourtant notre wilaya recèle d'excellents athlètes, à l'image de notre championne du monde Dyhia Chikhi. Fort heureusement, on revient et on signe notre présence en accueillant la première compétition nationale, le mois de février dernier, où pas moins de 730 athlètes venus de 31 wilayas, se sont exprimés sur le Tatami, de la Salle OMS Said Tazrout, où notre wilaya, été bien évidement présente, avec pas moins de 60 karatékas issus de 40 clubs.

La salle Saïd Tazrout, a vibré au rythme des combats de judo, les 12 et 13 Juin dernier, où plus de 450 athlètes toute catégories (Garçons et Filles), ont pris part à la compétition. Il est quand même important de rappeler que dans un passé récent cette salle ne pouvait pas abriter une compétition de cette envergure surtout avec la chaleur insupportable du mois de juin. Néanmoins et heureusement qu'avec les travaux de rénovations et modernisation dont elle a fait objet, les athlètes peuvent évoluer et exprimer leur talent avec aisance.


Tennis de table

Formations Partant du principe qu'un entraineur bien formé est synonyme d'un enfant et jeune bien encadré. La direction de la jeunesse et des sports a lancé la formation d'entraineurs de premier degré, au profit de 600 jeunes, dans 20 disciplines sportives, encadrés par des enseignants de l'Ecole Supérieure des Sciences et Technologie des Sports. La DJS n'a pas lésiné sur les moyens humains, logistiques et matériels, pour la réussite de cette opération qui vise bien sûr à combler le manque en matière d'encadrement. La formation est répartie sur quatre regroupements, avec un volume horaire de 100 heures chacun, suivi d'un stage pratique. Vers la fin des diplômes d'animateurs sportifs, seront décernés aux stagiaires.

Open de Kabylie, cette activité sportive devenue discipline olympique en 1988, suscite de plus en plus l'intérêt et l'enthousiasme de notre jeunesse vers sa pratique, grâce notamment, aux efforts déployés par la direction de la jeunesse et des sports, à travers l'équipement et la dotation des clubs de matériels spécialisés. La 3ème édition de l'Open de Kabylie organisée le mois d'octobre dernier, fût une réussite à tous les niveaux, surtout que 18 wilayas ont été de la partie avec pas moins de 127 pongistes issus de clubs de première division. Dans la perspective de hisser le niveau de tennis de table dans notre wilaya, la Direction de la Jeunesse et des Sports, vient de réaliser une salle d'entrainement spécialisée, faite en bois, au cœur de la maison de jeunes, Cherif Boussad de TiziOuzou, au grand bonheur des pongistes.

Stage international de Vo-Vietnam La performance exige la formation de haut niveau. C'est à partir de ce principe que la Ligue des Arts Martiaux, en collaboration avec la Direction de la Jeunesse et des Sports, ont organisé le mois d'avril dernier au niveau de la salle OMS d'Azzefoun, un stage international de Vo-Vietnam. Ils étaient plus de 444 athlètes à avoir bénéficié de ce stage de haut niveau, animé par 8 experts mondiaux, venus de France et de la suisse, à leur tête le président de la Fédération Internationale de Vo-Vietnam, M.Olivier Barbey, qui détient le 18ème Cap synonyme du grade le plus élevé dans la discipline. Quant aux objectifs assignés à ce stage, M.Salem Lounès, DAF de la Ligue de TiziOuzou, nous dira : « Nous avons toujours fait de la formation notre cheval de batail pour la promotion de cette discipline. Ce qui nous a amenés à faire appel à des experts de renommée mondiale, pour transmettre leur riche expérience ».

Handisports Coupe d'Algérie handibasket.

La salle OMS Saïd Tazrout a accueilli le 1 et 2 mai dernier les finales de coupe d'Algérie, Handi-basket hommes sur fauteuil roulant, organisées par la Fédération Algérienne d'Handispor ts en collaboration avec la Direction de la Jeunesse et des Sports et la ligue d'Handisports de Tizi-Ouzou. Ces finales ont mis aux prises douze clubs issus de dix wilayas. Bien que notre wilaya n'ait pas été représentée, cette compétition fut une occasion pour préparer la renaissance du Handi-basket dans nos salles. D'ailleurs, un nouveau club, association des jeunes sportifs Handicapés de Tizi-Ouzou, vient de naitre et compte déjà 10 athlètes à son effectif. Il sera entrainé par un cadre sportif en l'occurrence, Mohamed Smaïl, spécialisé en basketball. Cette nouvelle équipe a bénéficié d'une aide très importante à savoir dix fauteuils roulants (spécial Handi-Basket) octroyés par la Direction de la jeunesse et des Sports et dix autres par l'Assemblée Populaire de Wilaya, au grand bonheur de nos athlètes handisports.


Tizi-Ouzou en fête(s) ... Aux La 5ème édition de la fête de la robe kabyle

Pour valoriser la robe kabyle, qui occupe une grande place dans notre culture, le charme de femme kabyle, la région des Ouadhias organise la fête de la robe kabyle « Thawadhith » du nom de cette localité. Cette robe est connue pour sa coupe et sa décoration qui la différencie des robes des autres localités de la région. Cette fête vise à valoriser le travail de la femme rurale, promouvoir la robe kabyle qui représente une partie de notre identité, et enfin mettre en place un espace commercial où les citoyens peuvent acheter directement chez les couturières.

La 5ème édition du festival culturel du tapis n'Ait Hichem Le tapis d'Ath Hichem est renommé pour sa qualité et son histoire. Riche en motifs berbères et en symboles, il a été sauvegardé grâce à l'abnégation d'une grande dame, Taous ben Abdeslam, qui a consacré sa vie au tapis traditionnel en formant des dizaines de femmes au métier du tissage. L'objectif principal de ce festival, qui connaitra cette année sa cinquième édition, est la pérennisation de ce savoir faire ancestral ainsi que la promotion de ce produit artisanal. Il constitue également un lieu de rencontre pour les artisans et un espace d'enseignement, qui permet la transmission et l'échange d'expériences.

La 5ème édition du festival culturel local de la poterie de Maâtkas

La 2ème édition de la fête du burnous

Organisée au village Hora à Bouzeguène, cette fête bien qu'elle ne soit qu'à sa 2ème édition, constitue un événement incontournable dans la vie culturelle locale. Le nombre important de visiteurs venant de différentes régions, plaide pour elle. Protéger ce patrimoine ancestral menacé de disparition ainsi que sa transmission aux jeunes générations constitue le crédo des initiateurs de cette festivité.

La poterie revêt une importance capitale dans la vie économique de la région de Maâtkas. Tradition entretenue depuis des siècles, elle constitue non moins un pan entier de notre culture. C'est à la femme, gardienne de la mémoire, que nous devons cet art. Objets riches en motifs et décors, les symboles remonteraient à la préhistoire et seraient à l'origine des écritures méditerranéennes dont le Tifinagh voire l'alphabet latin. Si l'objet de poterie a pu survivre durant des millénaires, où il s'est imposé comme seul ustensile domestique, ce n'est plus le cas à présent. Concurrencé par d'autres objets fabriqués à base d'autres matériaux tels que le verre, l'aluminium, … il se doit de réaliser sa mue pour se trouver une autre utilité. Cela constitue le gage des organisateurs de cet évènement. Ajouter à cela, la création d'un circuit de commercialisation national et international, pour faciliter son écoulement dans le marché, est d'une nécessité accrue.


Couleurs du patrimoine ! La 11ème édition de la fête du bijou

« Oh, bijoutier d'Aït Yanni, fabrique-moi des boucles d'oreilles », s'exclamait le poète ! Depuis des lustres, dire Aït Yanni, c'est dire bijou d'argent et de corail avec les trois couleurs ornementales : bleu, vert et jaune. On dit de ces dernières, qu'elles représentent notre étendue géographique : la mer, la plaine et le Sahara ! On dit aussi qu'aux Aït Yanni, il n'est pas besoin de chercher un bijoutier, car entre deux, l'on trouvera bien un autre … bijoutier. C'est un peu par enchantement et un peu par nécessité que l'idée de fêter le bijou des Aït Yanni s'est imposée. Maintenir cette pratique en permettant aux artisans de vivre de leur art, constitue aujourd'hui un défi à relever. Cela passera certainement par le développement du tourisme de montagne : en effet, la fameuse Talettat (autrement appelée main du juif) est à quelques encablures.

La 9ème édition du festival araboafricain La direction de la culture de Tizi-Ouzou organise cet évènement qui réunit les pays arabes et africains. Ce festival fait vibrer toute la wilaya par les danses folkloriques locales et étrangères. De nature festive, en plus de jeter des jalons d'amitié entre les différents peuples et civilisations, il permet de mettre du baume au cœur des citoyens en brisant la monotonie quotidienne. Plusieurs spectacles de danse, de chant et de rue sont organisés à travers toutes les localités de la wilaya.

4ème édition de la fête nationale du couscous

De blé ou d'orge, seksou constitue l'un des plats, sinon le seul, de base en Kabylie mais aussi d'Algérie voire de toute l'Afrique du Nord. Cela n'a qu'une seule explication, ce sont les origines communes. Même culture, même art culinaire, même peuple. La fête nationale du couscous se déroule annuellement à Frikat dans la région de Draa El-Mizan. De par le sérieux et la régularité des organisateurs, cet évènement occupe désormais une place de choix dans l'agenda culturel local. La maison de la culture Mouloud Mammeri a, pour sa ème part, organisé, cette année, la 8 édition du salon de Djurdjura du couscous, coïncidant avec la fête de l'an amazigh, yennayer.

La 8ème édition de la fête de la figue Organisée chaque année par l'association culturelle « Thighilt » du village Lemsella de Bouzeguene, cette fête regroupe un grand nombre de producteurs de la basse et haute Kabylie. La figue est liée à l'histoire et à la culture kabyle. Elle est considérée, à juste titre, comme un repas des pauvres et constitue un héritage millénaire. Pour cela, il faut protéger et vulgariser cette richesse. Et pourquoi ne pas lui permettre une seconde vie, à l'instar des autres fruits exotiques.


Festival arabo-africain de danse folklorique de Tizi Ouzou

Carrefour des patrimoines, symbole de paix De toutes les festivités culturelles que la wilaya de Tizi Ouzou a eu a accueillir, le festival culturel arabo-africain de danse folklorique est, de loin, celle qui a pris le plus d'envergure.

Cette manifestation internationale, institué en 2005, est devenu, aujourd'hui, un véritable carrefour culturel, ou des dizaines de pays se sont succédé a Tizi ouzou aux fins d'y promouvoir leur patrimoine. De portée humaine et universelle, ce festival vise par ce fait, a mettre en relation les peuples arabes et africains et leur donner un espace d'échange et de dialogue interculturel, avec, parfois, des parfums européens qui viennent ajuster la portée universelle de la manifestation. Il faut dire, a ce propos, et sans exagération aucune, que toutes les éditions de ce festival, au nombre de 14, ont été un franc sucées, que ce soit sur le plan organisationnel que culturel. Grace a l'implication de toutes les forces de bonnes volontés, Tizi Ouzou a eu droit, finalement, a un vrai grand festival. Une grandeur qui s'est traduite aussi par ces centaines de représentations folkloriques animées par les troupes

Algériennes qui ont pris part aux festivités. Des représentations qui n'ont eu comme seul objectif que de développer et promouvoir l'art des danses folkloriques nationales et en faire un vecteur d'unité, d'abord entre Algériens, puis un symbole de paix entre les peuples et cultures. Il va sans dire que ce contexte constitue également un cadre de réflexion inouïe pour la sauvegarde et la préservation des patrimoines populaires immatériels en Algérie, en Afrique et dans le monde arabe. Le festival culturel arabo-africain de danse folklorique est, par ce fait, un des piliers de la vie culturelle a Tizi Ouzou. Sa réputation a été bâtie sur des concepts humanitaires aussi sincères que variés. Il est devenu, sans nulle contestation, un rendez-vous culturel incontournable que la wilaya attend chaque année avec impatience.


Histoire LECONS D'HISTOIRE Les peuples se reconnaissent dans leur histoire .La notre, celle de la

Kabylie est si lointaine et si glorieuse que chaque fragment historique constitue un événement a glorifier. De nos éloignés aïeuls jusqu'a nos valeureux martyrs et combattants de la guerre de libération nationale, notre terre n'a jamais cessé d'enfanter des hommes. Les colonels de l'ex wilaya 3 historique en font partie. Leur engagement inconditionnel, que ce soit sur le plan armé que politique a fait d'eux des hommes respectables, justes et redoutable quand il s'agit de déstabiliser l'ennemi .La force de cet engagement résidait dans sa sincérité. Une sincérité qui a permis de contourner, et de défier par la suite, l'ordre établi par l'occupant, ce qui constitue un miracle historique que personne n'envisageait. De fait, c'est a nous la génération d'après- guerre de nous inspirer de ces hommes, valeureux par leur combat et leur discernement politique, et de porter a bras le corps les idéaux pour lesquels ils sont morts. Si on s'inspirait de leur combat d'une manière aussi sincère que l'engagement de nos martyrs, tout deviendra possible. Si ces hommes et ces femmes ont défié l'histoire ? Il ya un demi siècle, pour prendre leur avenir en main, pourquoi pas nous ? Qu'attendons-nous pour défier nos obstacles et nos embarras. Si ces héros sont morts c'était certainement pour qu'une nouvelle génération puisse vivre en ces terres et prospérer en toute dignité. Rendons- leur cet hommage : bâtissons notre pays, édifions notre avenir. C'est, sans contestation, la meilleure gratitude qu'on puisse témoigner a nos martyrs.


Abane Ramdane 1920-1957

L'architecte de la révolution Abane Ramdane a su marquer son époque par son éveil politique et son haut sens des enjeux historiques de la révolution. Perçu, à côté de Ben Mhidi, comme l'éminence grise du congrès de la Soummam, il est surnommé, à juste titre, « l'architecte de la révolution ». Il a fait preuve d'une capacité organisationnelle hors du commun, en fédérant différentes sensibilités politiques au sein du FLN, autour de l'indépendance nationale.

Ramdane Abane est né le 10 juin 1920 à Azouza dans la commune de Larbaâ Nath Irathen (Tizi Ouzou) en Kabylie (Algérie). Issu d'une famille modeste, il obtient le Baccalauréat en 1941 au lycée Duveyrier de Blida. Il est d'abord sous-officier dans l'armée française pendant la Seconde Guerre mondiale. En 1943, il adhère au PPA-MTLD puis intégra OS. Militant et dirigeant politique hors paire, il vit ses activités politiques suivies par les services de renseignement français. Il se fait arrêter en 1951 suite à la dissolution de l'organisation secrète et sera condamné à 6 ans de prison. Gracié en 1955, il rejoint aussitôt le FLN. Son grand dynamisme conjugué à sa clairvoyance politique firent de lui l'homme incontournable par lequel les rouages de la coordination passent inévitablement. Ses prérogatives se trouvent d'emblée doublées par des charges multiformes ce

qui lui permet d'asseoir une stratégie murement réfléchie qui a transcendé les divergences et cimenté les franges des révolutionnaires par l'organisation du congrès de la Soummam. Il organise et rationalise la lutte, rassemble toutes les forces politiques algériennes au sein du FLN pour donner à l'action du 1er novembre la dimension inter nationale d'un grand mouvement de résistance. Aidé par Benyoucef Benkhedda, il inspire la création d'El Moudjahid, le journal clandestin de la Révolution, ainsi que l'hymne national algérien Kassaman en contactant lui-même le poète Moufdi Zakaria. Abane appuie la naissance des organisations syndicales ouvrière (UGTA), commerçante (UGCA) et estudiantine (UGEMA). Il a réussi à s'affirmer grâce à son audace et sa forte personnalité, dans la direction intérieure installée d'ailleurs, à Alger.

Chargé des missions d'animation au niveau national en assurant la coordination entre wilayas, il est responsable en conséquence des relations avec la délégation extérieure du FLN établie au Caire, les fédérations de France, de Tunisie et du Maroc. Il devient rapidement une pièce maîtresse dans l'échiquier de la stratégie de lutte nationale sur le plan intérieur mais aussi sur la scène internationale. C'est Abane Ramdane en compagnie de Larbi Ben M'Hidi et Yacef Saadi qui décident du déclanchement de la bataille d'Alger, où il été question de coordonner l'action et la mobilisation politiques en direction de la population algérienne. En mars 1957, après l'arrestation et l'assassinat de Ben M'hidi, et la traque de Yacef Saadi, il quitte avec les autres membres du CCE- « Comité de coordination et d'exécution »Alger et s'installe à Tunis.


Krim Belkacem « Au nom de la loi, je vous arrête », dit le policier. En sortant de l'autre côté, Krim répliqua : « Au nom de la loi, je me sauve ». Cet épisode, à lui seul, montre le divorce définitif entre Krim et le système colonial. Il ne reconnait plus les lois scélérates du colonisateur, aussi s'est-il établi les siennes.

Le colonel Krim Belkacem est né au village de Tizra Aïssa, douar des Aït Yahia Moussa commune de Draâ-El-Mizan, le 14 décembre 1922. Son père Hocine y exerçait les fonctions de caïd. Inscrit dans une école à Alger où il obtint son certificat d'études, il est employé par la suite comme secrétaire à la municipalité de Draa El Mizan. Son avenir semblait être assuré, si ce n'était sa mobilisation en 1943. En effet, suite à la décision urgente de son père inquiet de l'intérêt de son fils pour les idées nationalistes et de ses « dangereuses » fréquentations, il se retrouva très tôt soldat, dans le premier régiment des tirailleurs algériens où il sera promu caporal-chef. Cela ne l'a guère empêché de renouer avec le mouvement nationaliste et d'adhérer au Parti du Peuple Algérien dès sa démobilisation, à la fin de l'année 1945. Il est chargé d'implanter des cellules clandestines. Grâce à ses qualités de meneur d'hommes, Krim est désigné responsable sur toute la région de Draa El Mizan. Ses activités militantes n'échappèrent pas aux représentants locaux de

l'administration coloniale. Convoqué le 23 mars 1947 au tribunal de Draa El Mizan pour atteinte à la souveraineté de l'État, il refusa de se présenter et prit le chemin des maquis et rentra dans la clandestinité. Nonobstant cela, il s'attela à organiser et structurer le parti dans sa région, où il continua à être le responsable local. Après l'entrevue du 9 juin 1954 à Alger, entre les deux chefs, Krim et Ben Boulaïd, un accord de principe fut pris pour rejoindre le groupe des 22. D'autres rencontres avec Boudiaf et Didouche ont suivi jusqu'à l'adhésion totale de la Kabylie. Ainsi, Krim, en sa qualité de responsable de la zone III, devint le sixième membre des responsables délégués par le groupe des 22. Les rencontres des six chefs historiques, eurent pour conséquence le passage à l'action armée. Krim Belkacem se chargea de ronéotyper, à Ighil Imoula, la proclamation du 1er novembre 1954, date du déclenchement de la lutte armée par le F.L.N-A.L.N, qui devint, désormais, l'unique représentant de l'Algérie

combattante. Au ter me du congrès de la Soummam qui se tient dans sa zone, le 20 août 1956, auquel il prit part, il devient l'un des membres les plus influents du CNRA, Conseil National de la Révolution Algérienne, et du CCE, Comité de Coordination et d'Exécution. Il s'installe dès lors avec les autres membres du CCE à Alger mais continua à suivre de près le fonctionnement de sa zone, devenue wilaya III, qu'il a va i t c o n f i é e a u c o l o n e l Mohamedi Saïd. Après la constitution du Gouvernement Provisoire de la République Algérienne, il occupa le poste de Ministre des Forces Armées dans la première formation gouvernementale, Ministre des Affaires Etrangères dans la deuxième et enfin Ministre de l'Intérieur dans la troisième. Il participa en qualité de chef de délégation du FLN aux négociations d'Evian et fut, à ce titre, le signataire des accords qui en découlèrent et consacrèrent le cessez-le-feu suivi du vote d'autodétermination à la suite duquel fut proclamée l'indépendance de l'Algérie.


Colonel Amar Ouamrane « Kker a mmis u mazigh, itij negh yuli-d », c'est le chant patriotique qu'aimait fredonner Ouamrane, du témoignage de ses compagnons d'avant-guerre. « Bu qarru », ou le têtu, comme il est surnommé, était parmi les premiers à répondre à l'appel de la patrie en étant des initiateurs de l'action armée.

Le colonel Amar Ouamrane est né en 1919 à Frikat commune de Draâ-El-Mizan wilaya de TiziOuzou. Après l'obtention de son certificat d'études primaires, il entra à l'académie militaire de Cherchell où il suivit une formation militaire d'où il sortira avec le grade de sergent. Refusant de par ticiper au massacre d'Algériens lors des évènements du 8 mai 1945, il déserta les rangs l'armée. Il est arrêté et condamné à mort puis gracié en 1946 par le général Catroux. Il retourna à son village en Kabylie et devint responsable au sein du PPA-MTLD, en assumant le poste d'adjoint de Krim Belkacem. Son activité politique au cour s de la campagne électorale de 1947 lors

des élections municipales, lui valut d'être, à nouveau, arrêté mais il réussit à s'évader et fut contraint, à partir de ce momentlà, de vivre dans la clandestinité. L e 1 e r n ove m b r e 1 9 5 4 , a u déclenchement de la Révolution, Amar Ouamrane dirigea les premières opérations dans la région de Draâ Ben Khedda. Succédant à Rabah Bitat, il sera nommé à la tête de la wilaya IV (Algérois). Ouamrane participe, en août 1956, au congrès de la Soummam à l'issue duquel il accède au grade de colonel de l'ALN et, à ce titre il devient membre du Conseil national de la Révolution Algérienne, CNRA, représentant de la Wilaya IV. En 1960, il fut nommé représentant du Front de Libération Nationale FLN au Liban puis en Turquie.


Colonel Si Cherif

Ali Mellah « Je sais que je vais aller mourir dans cette région saharienne, mais j'y vais quand même ! ». Ainsi fut la réaction de feu Colonel Si Cherif lorsqu'il a été désigné pour prendre le commandement de la wilaya VI historique. Cela ne peut renseigner que d'une chose : la bravoure de l'homme et son engagement pour la patrie. Le colonel Si Chérif, de son vrai nom Ali Mellah, est né le 14 février 1924, au douar de Taka à M´kira, dans la région de Tizi Ghenif. Fils de l'imam et chahid Ahmed Ameziane, il reçut une solide instruction basée sur la langue arabe et les préceptes de la religion musulmane. Instruction qu'il peaufinât aux zaouïas de Sidi Ali Bounab et de Maâtkas. Au lendemain des évènements tragiques du 8 mai 1945, Ali était âgé de 21ans. Baignant dans la fièvre révolutionnaire qui s'est emparé du pays, il adhère au Parti du Peuple Algérien, qui le nommera chef de secteur de sa région une année plus tard. En 1947, il intègre à sa création l'OS, Organisation Spéciale, branche paramilitaire clandestine du PPA, où il devint un des membres les plus actifs avec la ferme conviction, à l'instar de la majorité des militants nationalistes de l'époque, que l'Algérie ne pouvait se libérer que par les armes. Il prend part à son congrès de Blida qui eut lieu les 16, 17 et 18 février 1947. Son intense activité d'explication et de sensibilisation en faveur du MTLD, Mouvement pour le triomphe des libertés démocratiques, face légale du PPA, lors de la campagne électorale de 1947, le révèle à la police coloniale. Il est condamné à 2 ans de prison en plus d'une amende. Recherché, il fuit sa région, il est nommé par la suite chef du secteur de Tigzirt-surMer. Durant la fin des années cinquante, il enseigne à Aïn Bessam où, de nouveau, ses activités politiques le désignent à la vindicte coloniale. Le parti le rappelle dans la région de Dellys où il exerce la responsabilité de chef de région. En 1952, il est successivement chef des régions des Ouadhias, Sidi Naâmane, Tigzirt et Azazga. Le 1er novembre 1954, il commande lui-même les opérations d'Azazga. Le 14 novembre, ses hommes tuent 14 soldats français. Le 25 janvier 1955, il réussira à récupérer un important lot d'armes après un accrochage avec l'armée coloniale. Blessé à la jambe en juin de la même année, il se replie dans la région de Aïn El Hammam où il est soigné et d'où il continua à diriger ses troupes. En novembre 1955, Cheikh Amar, alors chef de la région, lui laisse l'honneur d'organiser l'assaut contre le poste

militaire français de Aïn El Hammam. Opération qu'il mena avec brio. La même année, il assure l'intérim à Tizi-Ouzou en remplacement d'Amar Driss. En fin stratège et responsable politicomilitaire confirmé, Si Chérif réussit à bien asseoir les structures du FLN, Front de Libération National, dans sa région et participe activement à la préparation du congrès de la Soummam. En juin 1956, il quitte la wilaya III à la tête de 200 djounoud de l'ALN en direction d'Ouzana, à Blida, dans le cadre des préparatifs du congrès. En route vers la Soummam, Si Chérif rebrousse chemin à cause d'une urgence signalée dans son secteur. Il rate les assises du congrès et c'est Amar Ouamrane qui lut son rapport sur le Sahara qui sera désormais érigé en wilaya VI sous son commandement. Sa sagesse, sa lucidité et son dévouement total pour la cause nationale lui valent d'être promu colonel et membre titulaire du CNRA, Conseil National de la Révolution Algérienne. Il entreprend, dès septembre 1956, d'organiser sa wilaya en commençant par dynamiser l'OPA, Organisation Politico-Administrative et la structuration des groupes armés qui ne cesseront de harceler les troupes ennemies sur le vaste territoire du Sahara. Conscient de l'importance des relations avec les wilayas environnantes, Ali Mellah entreprend un déplacement dans la wilaya V pour étudier avec ses responsables, les questions d'armement et de coordination des actions militaires. C'est en cours de route qu'il tomba au champ d'honneur, le 31 mars 1957 à Oued Bedj, douar Haïdouria, djebel Chaoun, actuellement commune de Tarek Ben Ziad, daïra de Miliana.


Biographie du colonel Dehiles Slimane Le colonel Slimane Dehiles, dit colonel Sadek, est né le 14 novembre 1920 aux Ouadhias, dans le piémont du Djurdjura, wilaya de Tizi-Ouzou.

A l'âge de 21 ans, Slimane Dehiles s'est engagé dans l'armée française et débarque le 24 octobre 1943 à Bagnolet près de Naples en Italie avec les troupes alliées où il combattu les Nazis. En août 1944, Slimane et son bataillon entrent en France, après avoir perdu beaucoup d'hommes face à une résistance farouche. Alors que l'Allemagne était meurtrie et sur le point d'abdiquer, ils débarquent à Strasbourg le 24 décembre 1944. Slimane était encore mobilisé, lors des massacres du 08 mai 1945 et refuse avec la majorité de ses compatriotes algériens de renforcer le front du Vietnam. Ils ont donc été démobilisés de l'armée. Il rejoint alors Paris et trouve du travail chez SIMCA à Nanterre. En 1946, il adhère au parti du peuple algérien, où il active sous

l'égide de la Fédération de France et devient chef de deux départements. En 1953, Dehiles est arrêté et é c o p e d e 8 m o i s d'emprisonnement, de 70 000 FF d'amende et de 5 ans d'interdiction de séjour en Algérie pour distribution de tracts subversifs. Dès novembre 1954, il rentre clandestinement à son village, il fut l'un des premiers à rejoindre les rangs de l'ALN (Armée de libération nationale). En juin 1955, il participa à la réunion d'Ath Douala, ayant regroupé Amirouche, Krim, ... et qui avait débouché sur une grande offensive contre l'armée française, au cours de laquelle 1200 armes, 627 millions en argent liquide et 12 millions de cartouches, ont été récupérés. Fort de son expérience militaire, c'est à lui qu'échut le devoir de former la première compagnie en

Kabylie. Ce qu'il fit de manière magistrale ! En moins de six mois, l'organisation politicomilitaire était une réalité. En 1957, il est désigné par Abane Ramdane pour organiser la Wilaya IV (Algérois) après le départ d'Amar Ouamrane à Tunis. A ce titre, il devient membre du Conseil national de la révolution algérienne (CNRA) de 1957 jusqu'en 1962. Si Slimane a participé à la célèbre réunion des colonels qui s'est déroulée à Tunis de l'été 1959 jusqu'au début de l'année 1960. A l'indépendance en 1962, Si Sadek est élu député de TiziOuzou, et quitte définitivement la politique en 1965. Il se consacra à sa famille jusqu'à son dernier jour du 5 novembre 2011 où il fut rappelé à Dieu suite à une longue maladie et enterré dans son village natal aux Ouadhias.


Biographie Mohamed Zamoum :

Si Salah, de son vrai nom Mohamed Zamoum, est né le 29 novembre 1929 au village de Tizi Netleta dans la région d'Ouadhia, wilaya de Tizi-Ouzou. Il est le fils de Rabah, un des premiers instituteurs de la localité de Boghni. Il rejoint l'école primaire avec son frère Ali, militant nationaliste de la première heure. Très jeune, orphelin de père et de mère et étant le plus âgé, il se retrouve promu chef de famille. Une famille composée de deux petits frères et de deux grand-mères. Après ses études, et à la suite d'une réforme administrative, il est nommé secrétaire de la mairie d'Ighil Imoula. Son parcours : Très tôt, il rentre en politique et milite clandéstinement au sein du parti du peuple algérien (P.P.A), et recevait les résponsables du parti chez lui à la maison. Il devient membre de l'organisation secrète (O.S) et responsable de plusieurs cellules de la région de

Kabylie. En sa qualité de secrétaire de la commune, il a doté plusieurs de ses compatriotes (militants) en fausses pièces d'identités. Arrêté par les autorités françaises, il fut libéré au printemps de 1954. A sa sortie de prison, il rentre en clandestinité, et prépare en compagnie de Krim Belkacem, Amar Ouamrane et de Dehilès Slimane le déclenchement de la révolution de novembre 1954. En 1956, il est condamné à mort par contumace par les autorités françaises. Il est nommé membre du conseil de la wilaya IV, et remplace le colonel Ahmed Bougara à la tête de la wilaya IV en 1957. En 1957, il rejoint l'armée des frontières basée au Maroc, puis il est nommé adjoint du colonel Boumédiène chef de l'État-Major Général, mais sans rejoindre ce poste. En 1958, il succède à Si Mohammed alias colonel Bouguerra à la tête de la wilaya IV puis il rejoint Tunis pour

enquête sur l'affaire d'acheminement d'armes vers l'intérieur, et devient membre du conseil national de la révolution algérienne en 1958. De retour de Tunis, et vu les mauvaises conditions dans lesquelles se trouvait la wilaya IV, Mohamed Zamoum, prend le risque d'une décision unilatérale, et écrit pour Degaule pour une éventuelle solution à la cause algérienne. Cette affaire, étant donné son caractère isolé, n'a pas été du goût des résponsables de la révolution. Elle est connue sous le nom de « la rencontre de l'Elysée ». Il sera appelé, par les responsables du g ouver nement provisoire algérien (G.P.R.A), à rejoindre Tunis, pour s'expliquer sur la dite affaire. Au cours de son déplacement vers Tunis, il sera pris dans une embuscade, et tombera au champ d'honneur aux environs de Mechedellah dans la région de Bouira en juillet 1961.


Amirouche Aït Hamouda D'une intelligence vive et d'un caractère décidé, Amirouche narguait magistralement l'armée française qui le surnomme « le loup de l'Akfadou ». Légende vivante, il a représenté les espoirs de tout un peuple.

Amirouche Aït Hamouda est né le 31 octobre 1926, à Tassaft Ouguemoun, une petite localité du Djurdjura. Il fut initié au militantisme par Bachir Boumaza, à la fin de la Seconde Guerre mondiale. Il rejoint à sa création de l'O.S (Organisation Spéciale), ce qui lui permit s'asseoir sa notoriété. Installé en France, il rentre au pays, en septembre 1954pour participer à la préparation du déclenchement de la lutte armée. Son habilité avérée et meneur d'homme ne tardent pas à le propulser aux hauts grades de l'ALN. Il sut assurer avec brio la sécurité du congrès de la

S o u m m a m , m a l g r é l'impressionnant déploiement de l'armée française 6000 soldats. Succédant à Mohamedi Saïd, à l'été 1957, au commandement de la wilaya III historique, il procéda à sa réorganisation avec justesse et efficacité, selon les directives de congrès de la Soummam. Décembre 1959, le colonel Amirouche assiste à la fameuse réunion des colonels à Jijel, où il a été, question de trouver des solutions à l'immobilisme dans lequel est embourbée l'ALN. A l'issue de cette réunion, le colonel Amirouche fut chargé au même titre que le colonel Si el-Houas, de rejoindre les dirigeants de la

révolution dans l'autre versant de la frontière avec la Tunisie. Le dimanche 29 mars 1959, les deux colonels tombent dans un guet-apens de l'armée française. Les montagnes de Thameur, près de Boussaâda furent le théâtre d'une âpre et mémorable bataille où les rapports de force ont été for tement disproportionnés 40 Moudjahdine face à une armada de 60 milles militaires français équipés d'armement lourds le colonel Amirouche, tombe vaillamment au champ d'honneur, en compagnie du colonel Si El-Houas, à l'âge de 33 ans.


Le colonel YAZOURENE Mohand Ameziane dit « Si Saïd Vrirouche » Son magasin servait de refuge aux responsables politiques qui ont rejoint le maquis, en l'occurrence KRIM Belkacem et Amar OUAMRANE, qui étaient recherchés et ce jusqu'au déclenchement de la guerre de libération à la préparation de laquelle il a pris une part active.

L e c o l o n e l YA Z O U R E N E M o h a n d Ameziane dit « Si Saïd Vrirouche » est né le 18 mars 1912 au village Iadjmat (Souk el Had) dans les Ath Djenad. Il a commencé à militer au sein du P.P.AM.T.L.D, dès 1945 où il fut responsable pour la région d'Azazga. Au lendemain du déclenchement de la révolution, il n'a cessé de déployer tous ses efforts en vue d'asseoir les bases de la révolution armée dans la région. Dès l'année 1955, grâce à ses capacités d'organisateur, son intelligence hors du commun et à sa ruse légendaire, il est arrivé à jouer un rôle prépondérant dans la réussite de l'opération « Oiseau bleu »

aux côtés de ZAIDAT Ahmed, MEHLAL Saïd, HAMMADI Med, Omar TOUMI dit « Si Omar Averkane », Saïd MEKHLOUF des Ath Ouanèche dit Saïd Lacoste et d'autres … sous la responsabilité de KRIM Belkacem qui assurait le commandement de la zone de Kabylie. Après le congrès de la Soummam, Si Saïd Vrirouche a été promu au grade de commandant pour devenir l'adjoint chargé des liaisons et renseignement du colonel MOHAMMEDI Saïd dit Si Nacer qui a remplacé KRIM Belkacem à la tête de la wilaya III au lendemain de son départ pour la Tunisie. Promu au grade de colonel, il a été désigné

pour succéder à la tête de la Wilaya III au colonel AMIROUCHE tombé au champ d'honneur. Grièvement blessé au cours de la tentative de traversée des frontières, pour rejoindre ses nouvelles fonctions de commandant de la wilaya III, il a été transporté en Tunisie où il reçut des soins de longue durée avant de reprendre ses activités en tant que colonel. Terrassé par une longue maladie, le défunt colonel Si Saïd Vrirouche est mort le 10 janvier 1988. Référence direction des Moudjahidine de Tizi-Ouzou.


Biographie Saïd Mohammedi :

Saïd Mohammedi connu aussi sous son nom de guerre Si Nacer, né le 27 décembre 1912 à Aït Frah, commune de Larbaâ Nath Irathen, est un militaire et homme politique algérien. Il fut l'un des dirigeants de la Révolution algérienne en tant que colonel de l'Armée de libération nationale (ALN) d u r a n t l a g u e r r e d'indépendance. Pendant la Seconde Guerre mondiale, il est d'abord aspirant de l'ar mée française mais s'engage dans la Waffen-SS et la LVF et combat sur le front russe. Après un séjour à Berlin, soldat exemplaire, il reçut la croix de fer. À la fin 1944, Si Nacer et 5 autres compagnons d'armes, ont été envoyés par l'Abwehr en mission de renseignement et sabotage en Algérie. Il a été arrêté dans la région de Tébessa, il sera condamné aux travaux forcés et à l'emprisonnement à perpétuité. Dès sa sortie de

prison en 1952, Si Nacer passe à la clandestinité et prend contact avec Krim Belkacem et d'autres responsables qui activaient dans la clandestinité. Sur le plan militaire Krim avait sous la main un officier de la Wehrmacht. En 1956, il assurera la sécurité et le bon déroulement du congrès de la Soummam tout en y participant. A son issue il devient colonel, commandant de la Wilaya III et membre suppléant du CNRA. Connu pour ses discours mobilisateurs, il organisera avec succès ses troupes et leur inculquera la rigueur et l'esprit militaire, rendant la wilaya III la plus puissante et la mieux organisée des wilayas. Fait qui lui vaudra d'être choisi par ses pairs pour faire l'Académie des officiers supérieurs du Caire. Il est désigné premier officier général de l'ALN, puis nommé par le GPRA chef d'État-Major. En avril 1958, il dirige le Comité d'Organisation Militaire (COM). Lors de la

première réorganisation du gouvernement, il s'occupera du COM Est, qui regroupe les représentants des Wilaya I, II et III. Dans la deuxième, il sera nommé ministre d'État du GPRA, jusqu'à l'indépendance de l'Algérie. A l'indépendance, il est élu membre du Bureau politique au Congrès de Tripoli. Elu député de Tizi-Ouzou le 20 septembre 1962, il est nommé ministre des Anciens moudjahidines et des victimes de la guerre le 27 septembre dans le premier gouvernement formé par Ahmed Ben Bella. Le 16 mai 1963, il devient 2e vice-président du Conseil. Il sera membre du Comité Central et du Bureau Politique du FLN le 24 avril 1964. Toujours député, il fut écarté par Ben Bella, il perd son poste ministériel lors du remaniement du 2 décembre 1964. Il meurt le 5 décembre 1994 à Paris.


Aissat Idir Dans le cadre de son activité syndicale, il réalisa que les syndicats français même de tendance communiste n'accordaient pas le même intérêt aux problèmes du travailleur algérien qu'aux préoccupations des travailleurs européens.

Aissat Idir naquit en 1919 à Djamaâ Saharidj, village situé près de Tizi-Ouzou, au sein d'une famille paysanne de condition modeste. Il effectua ses études primaires dans son village et poursuivit ses études à l'Ecole Normale de Bouzaréah. De là, il fut affecté au lycée français de Tizi-Ouzou où il demeura jusqu'à l'obtention du diplôme de premier cycle de l'enseignement secondaire. En 1935, il rejoignit son oncle paternel à Tunis pour poursuivre des études supérieures en économie à l'université tunisienne jusqu'en 1938. Dans ce milieu de travailleurs, ses penchants syndicalistes commencèrent à apparaître et il s'intéressa à la défense des intérêts des travailleurs algériens. Ceci conduisit ses camarades à l'élire en tant que membre de la commission exécutive des travailleurs du secteur d'Etat, qui était une commission affiliée aux syndicats communistes français. A son retour en Algérie, l'idée de fonder une organisation syndicale algérienne commença à le préoccuper. Les idées d'Aïssat Idir suscitèrent des réserves de la part des syndicats français lesquels commencèrent à œuvrer pour l'écarter des postes de responsabilité. En 1951, la police française prit d'assaut l'usine dans laquelle il travaillait et il fut arrêté avec 10 autres travailleurs algériens. Ils ne furent libérés

que dix jours plus tard. Cependant, son action en vue de propager l'idée du syndicalisme algérien fut la cause de son arrestation une seconde fois par les autorités coloniales. Le 22 décembre 1954, il fut libéré. Les efforts d'Aissat Idir ainsi que ses démarches eurent une influence considérable sur la création en février 1956 de la première organisation syndicale algérienne, représentée par l'Union Générale des Travailleurs Algériens dont il fut nommé secrétaire général. Arrêté le 23 mai 1956 par les autorités coloniales en raison de ses activités syndicales, il fut emprisonné à Berrouaghia et de là, déplacé dans d'autres prisons : Saint-Lô, Aflou, Bossuet et enfin, transféré à Alger pour être enfermé à la prison de Barberousse. Parmi les accusations qui lui furent imputées par les autorités coloniales, celle d'avoir porté atteinte à la sûreté externe de l'Etat français. Le 13 janvier 1959, le tribunal militaire prononça un jugement reconnaissant son innocence. En dépit de cela, il ne fut pas libéré mais de nouveau transféré à la prison de Birtraria où il subit les tortures les plus cruelles ; ce qui contraignit l'administration de la prison à le transférer à l'hôpital militaire. Aissat Idir mourut le 26 juillet 1959 des suites des tortures qu'il avait subies.


Le colonel si Mohand Oulhadj Dès l'année 1955, il s'engage « corps et âme » dans le combat libérateur, accompagné de ses trois enfants. Il fait don à la révolution de l'ensemble de ses biens, dont une somme de sept millions de centimes. En représailles, sa famille sera emprisonnée et ses maisons brûlées par les forces coloniales.

Le colonel si Mohand Oulhadj, de son vrai nom Akli Mokrane, est né le 7 mars 1911 à Bouzeguène (Azazga), dans la wilaya de Tizi-Ouzou. Si Mohand, suivi ses études primaires à l'école d'AïtIkhlef où il se distingue par son intelligence et sa volonté d'apprendre. Il obtient un certificat d'études en 1926 à Aïn-El-Hamam. Poussé par le besoin, il émigre en France où il travaille dans une usine. Rentré au pays en 1936, il rejoint d'abord Sétif, en compagnie de ses deux cousins Ameziane et Hemiche, où il mène une vie militante des plus actives au sein de la formation de Ferhat Abbas. En 1947, il regagne son village natal de Bouzeguène, pour s'occuper de l'assistance judiciaire pour la défense de ses cousins, Med Ameziane et Hemiche, condamnés par le tribunal de Constantine à la peine capitale pour « atteinte à la sûreté de l'état », à la suite

des massacres de 8 mai 1945. Ils ne seront libérés qu'au lendemain du cessez-le-feu. L'engagement sans réserve de cet homme, sa personnalité, ses qualités lui permettent de gravir rapidement les différents échelons de la hiérarchie au sein de l'ALN. Élevé au grade de commandant, adjoint politique du colonel Amirouche dès 1957, il suscite l'estime et le respect de tous et à tous les niveaux de la hiérarchie, par son comportement et sa personnalité. Il se voit confié, en mars 1959, l'intérim de chef de Wilaya III par le colonel Amirouche alors en mission en Tunisie. Le colonel Mohand Oulhadj continuera à assumer sans interruption cette fonction jusqu'à sa nomination officielle au grade de colonel chef de la Wilaya III en date du 31 octobre 1959 par l'état-major de guerre.


Lalla Fadhma n Soumer

Née vers 1830, Lalla Fadhma n Soumer, de son vrai nom Fadhma Sid Ahmed, est d'après la tradition orale, d'une g rande beauté. De souche maraboutique, sa liberté est restreinte. Très tôt, on voulut la marier ... Elle eut plusieurs prétendants. Elle n'en accepte aucun. C'est sous la pression familiale que Lalla Fadhma N Soumer accepta d'épouser son cousin. Comme seule arme de défense, elle décida de ne pas consommer le mariage. Après 30 jours, la belle-famille et le mari, excédés, la ramenèrent chez ses parents. Prise pour folle, on la laissa tranquille. La journée, elle arpentait la montagne, elle ne revenait qu'au couché du soleil. Après quelques temps, Fadhma prit la résolution de rejoindre son frère qui exerçait ses talents de cheikh au village de Soumer. Ce dernier accepta sa présence. Elle resta dans son ombre, tout en se mettant à étudier le Coran et l'astrologie ... Les habitants du village s'habituèrent à ses "excentricités", lui vouant même un certain respect. Ils apprécièrent son intelligence et remarquèrent son talent, équivalent à celui de son frère, en ce qui concerne les prédictions, la résolution des litiges et la capacité d'attirer de favorables augures. Ce qui lui permit d'acquérir une excellente réputation à travers les régions de Kabylie. Elle avait seulement 16 ans lors de l'occupation de la Kabylie par les soldats français. Mais l'insurrection qu'elle mena reste l'une des plus importantes. Ce qui lui valut le surnom de "la Jeanne d'Arc du

Un jour, Lalla Fadhma N Soumer se confie à son frère et, peu de temps après, elle convoque les villageois à Tajmaat et leur annonce : "chaque nuit, je vois des hordes farouches qui viennent nous exterminer et nous asservir. Nous devons nous préparer à la guerre !" Prenant ses dires très au sérieux, des émissaires parcourent alors toute la Kabylie pour mobiliser les hommes contre l'envahisseur français qui s'annonce.

Djurdjura", par ses pires ennemis. En 1854, à Oued Sebaou, Lalla Fadhma n Soumer, alors âgée de 24 ans, a donné à l'armée française une leçon de détermination et de courage, bien que celleci soit largement supérieure en nombre et matériel. A la tête d'une armée de femmes et d'hommes, elle a mené son peuple à la victoire. Des mosquées, zaouïas et écoles coraniques s'élevaient des chants pieux en l'honneur de l'héroïne du Djurdjura. Sa forte personnalité a eu une grande influence à travers toute la Kabylie. Lors de la dernière victoire kabyle, le 18 juillet 1854, les pertes de l'ennemi furent lourdes : 800 morts dont 56 officiers et 371 blessés. Finalement, Randon demanda un cesser le feu, accepté par Fadhma n Soumer, une décision stratégique militaire et politique. Cependant ce cesser le feu, comme tous les précédents, n'est pas respecté par les Français. Après trois ans, en 1857, les Français ayant réorganisé leur armée, lancent des attaques contre plusieurs grandes villes qu'ils gagnent. Fadhma N'Soumer, après avoir appelé ses guerriers à la liberté, appela la population pour un ultime effort. Entourée des femmes de la région, elle dirigea l'attaque, cependant, la bataille fut perdue ... Cette même année, Fadhma est arrêtée et emprisonnée dans les Issers, ensuite à Tablat. Elle meurt en 1863. L'épreuve de son incarcération, la frustration de n'avoir pu mener son peuple à la victoire finale l'ont affecté et sa santé s'est détériorée. Elle n'avait que 33 ans.


MEMORIAL POUR LES MARTYRS

I

mplantée à l'entrée ouest de la ville de Tizi-Ouzou, face au siège de la Cour de Tizi-Ouzou, la stèle est érigée à la mémoire des 20 000 martyrs de la wilaya, sous la forme d'une bougie de 16 mètres de hauteur, qui se termine par un lampadaire en guise de flamme qui illumine tout l'entourage la nuit venue. L'écoulement en spirale de la cire de cette bougie est symbolisé par un cliché cinématographique, formé d'une suite de 19 plaques en bronze, relatant les plus importantes batailles livrées contre l'occupant français entre 1830 et 1962 en Kabylie. La dernière fresque représente la proclamation de l'indépendance de l'Algérie le 5 juillet 1962. Tous ces événements ont été reproduits chronologiquement sur le mémorial de bas vers le haut. La base du monument historique quant à elle est enjolivée de plaques de marbre et granite sur lesquelles sont gravés en lettres d'or les noms des 20 000 martyrs de la révolution.

PARMI LES GRANDES BATAILLES ET EVENEMENTS HISTORIQUES RETRACES SUR LA STELE Bataille de 1842 : A bordj Menaïl- Tadmaït (camp du Marchal)-Draâ Ben Khedda Bataille du 18 juillet 1854 : à la tête de la résistance kabyle Fatma N'Soumer inflige une grande défaite à Tichkirt dans la région d'Iferhounène au Maréchal Randon. Bataille du 24 juin 1857 : marque la fin de la résistance de Lala Fatma N'Soumer. Après la chute de la Kabylie entre les griffes des soldats français à Ichéridène dans la région de Larbaâ Nath Irathen. Bataille du 25 juin 1857 : une armée de 15 000 soldats a donné l'assaut à la confédération d'Ath Yanni parachevant la conquête de la grande Kabylie. Révolte d'Arezki El Bachir de 1890 et 1895 à Azazga : Arezki El Bachir déclenche un combat qui allait aboutir à une insurrection organisée. Il récupérait de l'argent chez les colons et caïd pour le distribuer aux pauvres. Il fut arrêté et exécuté le 14 mai 1895. er Tirage du texte de la proclamation du 1 novembre 1954 : C'est au village d'Ighil Imoula que l'appel au déclanchement de la guerre de libération de l'Algérie fut saisi, imprimé et remis par Dda Ali Zamoum à Krim Belkacem. Bataille du 14 novembre 1954 : C'est la première bataille armée qui s'est déroulée à Tighremt région de Makouda entre les moudjahidines et l'occupant français,

deux semaines après le déclanchement de la guerre de révolution. Bataille d'Agouni Ouzidhudh du 9 au 14 octobre 1956 : A Timizar région d'Ouagnoun et Iflissen à Tigzirt. Bataille d'Izemourène du 21 au 24 mars 1957 : dans la région de Mekla Bataille du 3 juin 1957 : à Illoula Oumalou dans la région de Bouzeguène. Bataille en juillet 1957 : à Bouaïta dans la région de Tizi Gheniff. Accrochage du 6 août 1957 : dans le village de Hasnaoua et ses environs. Bataille du 21 janvier 1958 : à Naït Sidi Yahia dans la région d'Azeffoun. Bataille du 27 au 28 avril 1958 : dans la région de Maâtkas Bataille d'Aït Imghour en 1958 : dans la commune de Mechtras. Bataille de Tala Khelil en juin 1958 : dans la région de Béni Douala. Bataille des Aït Toudert le 12 décembre 1958 : Bataille du 6 janvier 1959 : à Aït Yahia Moussa Proclamation de l'indépendance le 5 juillet 1962


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